L'Hebdo du Vendredi Épernay 278 by Kilkoa

FOIRE

TRANSPORTS

Noemie,

une plateforme pratique

pour le covoiturage

p.6

La fête foraine

encore là jusqu'au

1er octobre

p.6

SPORT

Nicolas Ramillon,

coureur

intensif

Pages centrales

p. 13

Le vignoble dans tous ses états

ÉDITION ÉPERNAY N°278 du 26 sept. au 2 oct. 2014 >> epernay.lhebdoduvendredi.c o m

DU 1er AU 5 OCTOBRE

Que ce soit une conférence parisienne pour présenter le collectif Les Champagnes de Vignerons ou la découverte d'une habitation de vendangeurs polonais exploités, le champagne fait toujours parler de lui en période de vendanges. P.3

JEUDI 02 OCTOBRE

LA CARTONNERIE

N°278 du 26 septembre au 2 octobre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Lucidité automnale

Les plus obstinés pourront toujours tenter de le nier jusqu'au bout, mais depuis plusieurs jours quelque chose a changé. Au début bien sûr, ce n'était que d'anodines petites impressions. Des feuilles qui doucement rougissent, un soleil qui paresse de plus en plus au réveil mais qui commence sérieusement à ralentir son zèle en fin de journée. D'épais brouillards sous la rosée, des shorts qui disparaissent quand les manches se rallongent, des brocantes qui commencent à se faire rares dans les villages marnais et même, chez certains, une envie soudaine et inexplicable de se mettre à chercher les marrons sous les arbres. Pas de doute, l'automne est là. Mais plus encore qu'une anodine intersaison, cet automne-ci a un je ne sais quoi de différent. Comme une fin de quelque chose. D'été, assurément, mais de légèreté, presque d'insouciance aussi. Celle forgée au fil des ans par le sentiment de sécurité de notre Occident ; la sensation d'être à l'abri, derrière sa télévision, quand tous les sombres drames du monde nous paraissent bien loin. Seulement Hervé Gourdel est mort et avec l'horreur de son crime, la prise de conscience que ce « bien loin », finalement, ne l'est pas tant que ça... Heureusement, comme pour tout automne, l'actualité a aussi son été indien et avec lui cette année la fin de grève annoncée des pilotes d'Air France et ces 11 100 chômeurs en moins. Mais les faits sont là : l'automne nous a sévèrement réveillés... et pas uniquement par la fraicheur de ses matinées.

Aymeric Henniaux

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Le recours de la semaine

« Un recours d'un ridicule absolu ! »

Juste après les élections municipales du mois de mars, trois anciens candidats, à savoir Marc Lefèvre (PS), Alain Lairé (Divers Gauche) et Sébastien Durançois (FN) se sont mis d'accord pour demander un recours en annulation du scrutin auprès du Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. En cause, le collage d'affiches de la campagne de Franck Leroy hors clôture officielle de la période électorale. L'intéressé se défend : « je réfute les accusations de mes trois concurrents qui, sans apporter la moindre preuve (pas de constat d'huissier), affirment que mes équipes ont collé les affiches à des heures non autorisées. Ils sont ignorants des textes de loi, Nous avons collé jusqu'à la dernière minute autorisée ». L'instruction de ce recours se déroulera mardi 30 septembre prochain : « je suis très confiant sur l'issue de ce recours, poursuit Franck Leroy, je considère que c'est un mauvais procès fait Franck Leroy : « Le résultat de l'élection est net et sans bavure, par des mauvais perdants ! L'importance de l'écart entre les différents can- on cherche là à salir cette victoire au lieu de la reconnaître » didats à l'élection est de plusieurs milliers de voix et nous avons respecté les textes. Cette opération vise à me salir, à me faire apparaître comme quelqu'un qui a triché. Il ne gagnent rien, si ce n'est que ça a coûté des centaines d'euros aux contribuables : les membres de mon équipe ont reçus quarante recommandés ». En mars, le maire actuel avait obtenu 56,55 % des voix (3 977 voix) face au FN (18,14 %) et aux listes de Gauche, 17,12 % pour Lefèvre et 8,19 % pour Lairé. Les anciens candidats chercheraient surtout à ce que « la loi soit respectée par le maire » plutôt que de faire annuler l'élection municipale.

Marjolaine Combraque

Coup d’oeil sur le monde Cocorico

Ces vacances en Croatie ont tourné à la catastrophe sonore pour plusieurs touristes, pourtant partis profiter du calme de l'île de Solta (située près des côtes centre du pays). La faute à deux soeurs octogénaires, ou plutôt à leurs nombreux coqs, qui ont empêché les touristes dormant dans les résidences situées à côté des poulaillers de dormir paisiblement. Et même de dormir tout court ! Le propriétaire d'une agence de voyage, furieux, s'est même vu contraint d'annuler des réservations (onze sur les douze prévues !). Bien que les autorités aient déjà verbalisé les deux sœurs pour ce tapage nocturne – et même diurne – des gallinacés, celles-ci refusent toujours de donner leurs coqs ou du moins d'essayer d'en limiter les chants. Et pour cause : les deux croates sont persuadées que tout ceci ne serait en réalité qu'une affaire de jalousie des autres habitants qui, eux, ne possèdent pas de coqs.

Naviguer vers des eaux moins troubles ?

En marge des campagnes pour le « oui » et pour le « non » à l'indépendance qui ont agité l'Écosse la semaine dernière, il en est un qui, en théorie, n'aurait nullement dû se sentir concer-

né : le monstre du Loch Ness. Pourtant ce dernier a, malgré lui, apporté sa pierre au débat en se faisant photographier dans d'autres eaux que son lac habituel. Sur une photo, reprise par le Daily Mail, on y voit en effet une grande créature aux airs de dinosaure et pourvu d'un long cou façon diplodocus, nager le long d'une bordée de grands arbres. Évidemment, il s'agissait d'un montage des Écossais hostiles à l'indépendance de leur pays, ceux-ci souhaitant montrer, à travers la décision de « Nessy » de quitter ses terres, le risque d'instabilité profonde qui guetterait l'Ecosse si le référendum avait donné le « oui » gagnant.

La rivière au trésor

Dans la province de Jiangsu en Chine, les rivières renferment parfois de bien jolis mystères. Un jeune garçon de 11 ans, qui souhaitait à l'origine simplement se laver les mains dans le cours d'eau local Laozhoulin, a récemment fait une étrange découverte. Ici, pas de petits poissons mais plutôt une relique vieille de plus de 3 000 ans ! En l'occurrence une vieille épée qui remonterait à la dynastie Shang ou la dynastie Zhou, soit autour des années 1 500 à 1000 av JC. Réalisée en bronze, l'épée devait, d'après les experts, appartenir à un homme aisé et avait plutôt une fonc-

tion décorative. En effet, sa forme et sa taille surtout (26 cm seulement) ne rappellent pas les épées qu'utilisaient les soldats de l'époque au combat. Refusant toutes les sollicitations reçues par des particuliers, la famille du petit garçon a finalement décidé d'envoyer l'objet au Gaoyou Cultural Relics Bureau.

Défense démesurée

Au même titre qu'un être humain, une vie animale est précieuse. Extrêmement précieuse même au vu d'une récente audience opposant un ex couple. Monsieur est accusé d'avoir tué le lapin de madame après l'avoir balancé par la fenêtre du logement qu'ils partageaient. Madame, qui venait de quitter avec fracas le domicile après s'être faite frapper, n'a pu que constater les dégâts en ramassant le pauvre lapinou sur le sol. Le plus surprenant c'est qu'au tribunal, l'animal n'avait pas moins de six avocats pour le défendre (représentant notamment la SPA, 30 millions d'amis...). Un nombre inhabituellement important de juristes que n'a pas manqué de relever le juge, surpris « de voir plus d’avocats pour défendre un animal que pour une femme battue. Ce n’est pas une critique mais un constat. » Pas faux...

Champagnes de Vignerons

Coacher les vignerons

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conquérir et où « il reste encore beaucoup de choses à faire ». Le budget communication du collectif s'élève à 800 000 euros par an en France, la moitié étant destiné à la publicité et la communication média digitale. « C'est grâce à cela que nous faisons partie des vingt plus gros annonceurs », indique Sandra Cizeron. Un tiers à 50 % des vignerons qui participent aux salons ont des retombées commerciales dans l'année qui suit ; 26 % pour l'export et 23 % pour la France, un à deux mois après les salons.

Lundi 22 septembre le Syndicat des vignerons (SGV) a présenté à la presse parisienne son collectif les Champagnes de Vignerons. Une rencontre tout en séduction rendue d’autant plus nécessaire après la baisse enregistrée des ventes de champagne de 3,2 % pour les vignerons en 2013.

'histoire du collectif Les Champagnes de Vignerons remonte à la fin des années 90, lorsque l'on parlait encore de « petits champagnes » et que les difficultés de commerce pour les petites exploitations se marquaient davantage. Le collectif prend forme en 2001 et devient la seule marque d'appellation champagne portée par le Syndicat des vignerons. Aujourd'hui ce sont 5 000 vignerons et coopératives qui en font partie, l'objectif étant bien la visibilité nationale et même internationale. « Nous devions regrouper, fédérer les petits vignerons pour avoir une vraie homogénéité et davantage de poids ! », rapporte Sandra Cizeron, la responsable du collectif. Pour ce faire, les Champagnes de Vignerons encadrent et aident les viticulteurs à communiquer, à être mieux référencés dans les points de ventes français et étrangers et leur apportent des outils et des formations afin de mieux se vendre. Le collectif propose par exemple une restructuration des ventes avec l'élaboration d'un plan d'action suivi d'un accompagnement ponctuel ou dans la durée (18 % des choix des viticulteurs), une aide à la prospection (50 % participent à des salons) et une assistance à l'export (32 %). En résumé, il s'agit

Contrôle vendanges

Marjolaine Combraque « Les vendanges 2014 sont assez exceptionnelles alors qu'au mois d'août il y avait beaucoup d'interrogations, annonce Pascal Férat. Le printemps et le début d'été très sec suivi par un mois d’août des plus exécrables depuis 20 ans ont fait craindre à un stress hydrique des vignes. En définitive, elles ont très bien réagi et se sont fermées à l'excès d'eau. L'acidité du raisin est forte à la base, cela rappelle l'année 1988 où les vins avaient de très bons critères et qui se tiennent très bien. » Le rendement moyen pour cette année est de 15 000 kg / hectare avec cependant une légère réduction du nombre de grappes au m² (- 1,2 grappes / m²) mais des grappes plus grosses (155 g).

Vendanges 2014

Sandra Cizeron et Pascal Férat défendent les valeurs du collectif : diversité du vignoble champenois avec des vins identitaires de leurs sols, dimension humaine et savoir-faire d'un artisanat de qualité. © l'Hebdo du Vendredi

d'une sorte de coaching dont plus de 100 vignerons bénéficient tous les ans.

« Fédérer les petits vignerons pour avoir une vraie homogénéité et davantage de poids ! » « Servir d'ambassadeur », c'est la qualification donnée au collectif par le président du SGV, Pascal Férat. Il souligne la difficulté, pour les petits vignerons de valoriser leurs produits et d'ac-

céder aux marchés d'une manière autonome, faute de moyens financiers, les exploitations étant bien souvent inférieures à deux hectares. « C'est la création d'une démarche collective afin d'accompagner les vignerons à la commercialisation et elle est devenue une bannière collective rattachée au SGV. » Le collectif organise également des salons professionnels et de consommateurs en France et à l'étranger : « La grande majorité des vignerons commercialisent en France mais le marché commence à se déplacer ailleurs ». Au programme 2015 : le Japon, la Suède, le Danemark, la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Brésil où des parts de marché sont encore à

Vendanges – Foulage au pied

240 vendangeurs polonais exploités Traditions pour plus de clients

'est une bien triste découverte qui a eu lieu sur la commune de Fleury-la-Rivière : 240 vendangeurs polonais étaient logés dans des conditions d'insalubrité notoire chez un prestataire qui louait leurs services aux viticulteurs. « Nous nous sommes aperçus que les conditions d'hébergement étaient insalubres et présentaient un danger manifeste pour ces personnes » , rapporte Didier Loth, sous-préfet à Epernay. En effet, les 240 polonais s'entassaient dans un lieu prévu pour 40 personnes au grand maximum. « Le contrôle s'est opéré dans la matinée dans le cadre du Codaf. L'objet étant de vérifier si les travailleurs saisonniers et leurs employeurs sont en règle. Nous avons trouvé, dans une habitation de la rue principale de la commune et dans ses dépendances, la présence de 240 Polonais employés par un Polonais se prétendant prestataire de service. » Le sous-préfet ajoute que le bâtiment n'était en rien conforme, qu'il n'y avait pas d'issue de secours, que les pièces n'avaient ni fenêtre ni aération, « des conditions totalement inadmissibles ! ». Un deuxième contrôle dans les cuisine de l'habitation a permis de mettre en évidence le fait que les aliments étaient avariés : « un stock de 750 kg de nourriture à jeter, de viande partie chez l’équarrisseur ». Lorsque les vendangeurs saisonniers sont revenus à la fin de leur journée de travail il a fallu les reloger. Un centre d'accueil des impliqués (CAI) a été mis en place par la Croix-Rouge à la salle des fêtes de Damery pour accueillir les vendangeurs dans la nuit de vendredi à samedi. La plupart d'entre eux sont repartis chez eux durant le week-end. Du côté du Syndicat des vignerons, le président Pascal Férat espère que la justice fera son travail : « Ce sont des travailleurs qui viennent couper nos raisins, nous devons

La commune dans le secteur d'Epernay a été le théâtre d'une horrible pratique, celle de l'exploitation et de la mise en danger de personnes. © l'Hebdo du Vendredi

défendre l'intégrité de ces personnes-là ! Cette triste découverte de gens qui sont exploités et maltraités ; il est évident que je ne peux pas cautionner des pratiques de ce genre ». Il parle de discrédit de la profession par « des gens peu scrupuleux, des malfaiteurs et en aucun cas des professionnels. C'est une atteinte à notre image, à notre déontologie et à notre savoir-faire ! » Le SGV se réserve le droit de se porter partie civile pour atteinte à son image. « Nous serons impitoyables dans cette affaire ! », conclut Pascal Férat. Les investigations des gendarmes à l'encontre du prestataire se poursuivent toujours.

M.C

yrille et Laurence Chenevotot, viticulteurs de la Vallée de la Marne à Boursault qui produisent et commercialisent le Champagne Claude Michez - la Villesenière, font partie du collectif Les Champagnes de Vignerons depuis sa création, en 2001. Très dynamique, la petite exploitation de quatre hectares a toujours de bonnes idées pour se renouveler, comme celle de revenir aux traditions ancestrales : le foulage au pied. En effet, depuis 2011, une partie de leur cuvée rosée de saignée est foulée au pied, en hommage à la tradition antique. Le foulage se fait en fin de vendanges, le dernier jour, avec une petite partie de l'équipe. Par ailleurs, cette cuvée particulière ne macère pas dans des cuves en inox mais bien dans des fûts de chêne de 225 litres à trois hectolitres, à l'ancienne, encore une fois. C'est une petite cuvée tirée à 800 bouteilles. « Il faut se démarquer d'un vin de négoce. Le consommateur a affaire à un champagne qui est élaboré chez le vigneron. On vinifie 100 % de nos raisins ! », tient à souligner Cyrille Chenevotot. Une autre idée intéressante du couple pour une des cuvées prestiges de la maison est celle de revenir à un bouchon ficelé à la main « comme au XVIIIème siècle ». Claude Michez, le père de Laurence Chenevotot témoigne : « Les petits viticulteurs ont beaucoup de mal à s'intégrer. Nous avons eu l'opportunité d'exporter au Cameroun récemment, une chance ! ». Comme quoi, revenir aux traditions peut avoir du bon.

M.C

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Etudes - INSEE

Mieux que le G10, le G4

Future fusion des agences d'urbanisme de Reims et Châlons : un premier pas vers le G3/G4 ?

Dans sa dernière étude, l'INSEE vient appuyer les discours politiques en mettant en lumière la complémentarité de Reims, Châlons, Epernay et Rethel : quatre villes qui, à plus ou moins long terme, semblent destinées à s'unir pour exister et former, ensemble, une métropole de référence.

lors que, depuis plusieurs mois le projet de réforme territoriale agite les acteurs économiques et politiques en région - la Champagne-Ardenne doit-elle fusionner avec la Picardie ou avec l'Alsace et la Lorraine ? - il semblerait que le destin d'une grande partie des champardennais, en particulier marnais, soit ailleurs. En effet, peu importe finalement avec quel territoire la Champagne-Ardenne sera mariée (de force), car dans tous les cas, elle aura du mal à exister, en particulier face au sillon lorrain formé autour de Metz et Nancy et à la métropole strasbourgeoise. Pour compter dans cette future grande région, la meilleure parade semble donc être la création d'une métropole qui compte à l'échelle nationale, voire européenne. Seulement, un constat s'impose : aucune ville de la région ne peut revendiquer seule ce statut. Pas même Reims, pourtant 12e ville la plus peuplée du pays, mais dont l'agglomération ne pèse pas suffisamment lourd face à ses concurrentes lorraines et alsaciennes. La solution ? La création d'une métropole rassemblant les aires urbaines de Reims, Châlons, Epernay et Rethel, soit au total 446 990 habitants. Quatre territoires qui, selon la

Pour exister dans la future grande région, Reims, Châlons et Epernay semblent, selon les décideurs économiques et politiques, destinées à regarder dans la même direction. © l'Hebdo du Vendredi

dernière étude de l'INSEE, « sont complémentaires ». « A Reims les fonctions métropolitaines, c'est à dire l'attractivité économique, universitaire et touristique. A Châlons les fonctions présentielles et transversales, forte de ses centres de décisions administratifs et ses capacités d'interconnexion avec notamment l'aéroport de Vatry. A Epernay, les fonctions de production et d'innovation grâce au secteur du Champagne et à Rethel des fonctions présentielles du fait de la forte présence d'habitants travaillant à Reims », explique Anh Van Lu, chef des projets à l'INSEE. La situation de Rethel est un peu à part car cette commune et son aire urbaine ne se situent pas dans le même département et, dans ces conditions, un rapprochement concret semble plus difficile dans l'immédiat, même si rien ne l'interdit. Le maire de la commune ardenaise, Guy Deramaix, assure d'ailleurs, « que le Rethelois ne peut pas vivre sans Reims ». Naturellement, si la volonté poli-

tique semble être réelle, le rapprochement concret entre ces quatre territoires ne se fera pas du jour au lendemain. Ce sont les différentes intercommunalités, en premier lieu desquelles Reims Métropole, Cité en Champagne, Pays de Champagne et Pays Rethélois, qui en ont le pouvoir. Et pour ce faire, il leur faudra convaincre en interne, mais aussi les autres intercommunalités situées au sein de leurs aires urbaines respectives, que leur destin est commun. En effet, on ne peut pas imaginer la création d'une métropole autour de ce G4 sans y adjoindre par exemple Thillois et la communauté de communes de Champagne Vesle, Courcy et celle des deux Coteaux ou encore Bazancourt et la Vallée de la Suippe : autant d'intercommunalités qui possèdent de forts atouts, là aussi complémentaires des quatre villes de référence, mais qui ont toujours préféré jusque-là conserver leurs indépendances vis-à-vis de Reims. Si cette méfiance des communes

Premier véritable rapprochement concret entre Reims et Châlons, le projet de fusion entre les agences d'urbanisme des deux villes est bien enclenché, comme le confirme Cédric Chevalier, président de l'agence rémoise : « Il y a eu une annonce politique. Maintenant, la réflexion est engagée entre les dirigeants des agences de Reims et de Châlons. C'est bien sûr un élément constitutif du G3. Mais une fusion ne se fait pas en un jour. Il faut un projet, tenir compte des femmes et des hommes qui travaillent aujourd'hui dans ces deux agences où les cultures peuvent être différentes. Nous avons établi un cap que nous allons atteindre tous ensemble, sans aller trop vite, et qui ne se fera pas sans les salariés. Car ce projet de fusion n'est en aucun cas une OPA, mais bien une mise en commun de nos ressources afin d'être plus forts demain. » Cette fusion permettrait également d'élargir le périmètre d'action des agences d'urbanisme et d'inclure la Communauté de communes Epernay Pays de Champagne. René Doucet, président de l'agence châlonnaise, ne voit pas dans ce projet une volonté des collectivités de mettre en concurrence plusieurs agences, mais au contraire l'envie de constituer « une seule structure à même de répondre aux demandes du G3, qui prendra peut-être demain la forme d’un pôle métropolitain. »

rurales à l'égard de la grande ville n'est pas nouvelle, il faudra pourtant bien que nos décideurs politiques la surmonte pour donner vie dans le futur à ce fameux G3 ou G4.

Internet, une révolution pour honorer les victimes de la Grande guerre

Centenaire 14-18

1 450 000. C’est le nombre de Morts pour la France pendant la Grande guerre. Un siècle plus tard, le site internet MémorialGenWeb rend hommage aux soldats et civils victimes de ce conflit, en répertoriant leurs identités et les documents liés à leurs parcours. Rencontre avec Alain Girod, l’un des nombreux bénévoles oeuvrant pour leur mémoire.

hâlonnais d’origine, Alain Girod est membre du Comité du Souvenir Français et se passionne depuis toujours pour l’histoire. En particulier celle de la Grande guerre. « A l’âge de douze ans, ma tante m’a offert Ceux de 14, de Maurice Genevoix, se rappelle-t-il. Quand on lit ce livre, on imagine aisément ce qu’ont vécu les soldats pendant la guerre. L’auteur raconte ce qui s’est passé, sans inventer, sans romantisme, et avec une telle sincérité. Ça a été le déclic. » Fin 2000, il découvre sur internet le site MémorialGenWeb, créé à l’initiative d’un Breton et dédié à recenser les victimes

Alain Girod, membre du Comité du Souvenir Français de Châlons et bénévole pour le site MémorialGenWeb. © l'Hebdo du Vendredi

de 14-18. « J’ai été l’un des premiers à rejoindre ce site et à mener des recherches pour l’alimenter. Il a d'abord fallu relever les noms des soldats inscrits sur les monuments aux Morts. J’ai commencé par celui de Châlons, qui en rassemble à lui seul près de 600. Puis les investigations se sont étendues aux monuments commé-

moratifs des mairies, aux nécropoles, aux plaques dans les églises, etc. » Objectif : référencer en ligne l’identité des soldats et les informations révélées par les recherches complémentaires (matricules, date et lieu de décès et d’inhumation, photos, livrets de famille, carnets de guerre, etc.) Un véritable travail de fourmis, qui très vite, commence à porter ses fruits. « En quatorze ans, le site a beaucoup évolué. Aujourd’hui, nous sommes environ 4 500 bénévoles, en France comme à l’étranger. Nous avons fait le tour des monuments en métropole, et élargi nos recherches à la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’aux opérations extérieures et aux cimetières étran-gers. » Accessible gratuitement, l’outil regorge de détails et retrace le parcours de ceux tombés pour leur pays. « Chacun peut y déposer des informations, et on se rend compte que beaucoup de familles s’intéressent au passé de leurs aïeux. Ce site permet de retrouver leurs sépultures, de les faire reconnaître. En 2007, nous nous sommes tous mobilisés pour un soldat mort en 1914, dont le corps avait été retrouvé en 1947. Nous n’avions que pour seul indice deux initiales gravées sur son alliance. Nous avons fini par retrouver son iden-

J.D

tité dans les Vosges : Edmond Durand. Il a été inhumé à 8 km de chez lui. » Alain Girod animera prochainement une conférence sur ces recherches, et la façon dont elles permettent d’honorer la mémoire des Morts pour la France.

> Conférence « Le cruel destin des Morts pour

Sonia Legendre

la France 1914-1918 » - Par Alain Girod, sur invitation de l’association Les Temples - Samedi 4 octobre à 15 h 30 à la salle des fêtes de SaintEtienne-au-Temple – Entrée libre.

EN BREF

Une exposition en hommage aux Harkis

Jusqu’au 3 octobre, l’exposition « Parcours de Harkis et de leurs familles », réalisée par l’Office national des anciens combattants, s’installe au Centre socio-culturel de la Rive gauche (24, rue Henri Dunant). Elle retrace l’histoire de ces familles de 1830 à aujourd’hui, à l’aide de textes explicatifs, de photographies et de cartes légendées.

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Mobilité – Plateforme Noemie

Faciliter les trajets domicile-travail

Après deux ans de mise en place et dans le cadre de la semaine de la mobilité, il est temps de faire un petit bilan de la plateforme de covoiturage d'Epernay, Noemie, établie dans le cadre de l'Agenda 21. Une deuxième version de cet Agenda est, en ce moment, en train d'être élaborée par la Ville.

n projet collectif sur la mobilité et les transports avec un plan de déplacements d'une dizaine d'établissements privés et publics du secteur de l’avenue de Champagne qui se sont associés », voici ce que l'on peut lire sur la plateforme de Noemie (Notre Organisation pour l'Essor d'une Mobilité Inter-entreprises à Epernay), site hébergé par la DREAL de ChampagneArdenne (direction régionale de l'environnement notamment). Pourquoi l'avenue de Champagne ? « C'est le cœur économique et industriel de la ville, là où il y a le plus de salariés », explique Jonathan Rodrigues, maire adjoint au développement durable et à la citoyenneté. Les salariés de nombre d'en-

Fête patronale Epernay

Jours de fête

Les salariés qui utilisent Noemie travaillent autour de l'avenue de Champagne pour la plupart. © l'Hebdo du Vendredi

treprises sont susceptibles d'utiliser cette plateforme de covoiturage, les maisons de champagne bien sûr mais aussi les laboratoires, les lycées, la sécurité sociale, « toutes les grosses boîtes qui longent le Jard, parking qui est d'ailleurs vite plein ». Concrètement le site est simple d'utilisation, il suffit de signer la charte du covoiturage et de renseigner les informations sur le trajet proposé ou recherché. Ensuite les utilisateurs

se mettent en relation par mail ou téléphone et ce sont à eux de déterminer et de gérer les questions de participations au frais du véhi-

« C'est une aide aux citoyens »

cule au préalable. Moins avancé que d'autres sites de covoiturage comme Blablacar, Noémie a le mérite de mettre à disposition

Insolite

des Sparnaciens un autre choix de déplacement interne à la ville. Question fréquentation et satisfaction des utilisateurs, par conséquent, il n'est pas possible de vérifier ou de chiffrer. « Nous n'avons pas de retour là-dessus, ce n'était pas le but », poursuit l'adjoint. « Nous allons mettre à disposition de tout le monde les autres sites de covoiturage, nous avons intérêt à le faire savoir. Que les gens utilisent le vecteur qu'ils veulent : vélo, train, véhicule électrique ou tout autre mode de transport alternatif. C'est une aide aux citoyens. » La plateforme gérée par la Ville devrait être un peu plus développée et le blog associé qui est en sommeil depuis un moment devrait également être repris en main. « Aujourd'hui, dans le cadre du deuxième Agenda 21 (sortie prévue pour avril 2015), nous voudrions voir ce principe étendu à toute la ville, avoir une promotion du covoiturage sur l'ensemble d'Epernay. » À noter que pour les mineurs lycéens qui voudraient eux-aussi bénéficier du covoiturage Noemie il est impératif qu'ils disposent d'une attestation parentale. > covoiturage.epernay.fr

Marjolaine Combraque

La Marne totalement « foot » de golf !

amedi 27 et dimanche 28 septembre, le footgolf débarque à Reims dans le cadre de la 11e et dernière étape de la FootGolf CUP 2014. Pour l’occasion, l’Association Française de FootGolf (AFFG), transforme le parcours traditionnel de 9 trous du golf de Reims-Bezannes en un terrain de FootGolf. Les principes de ce Avec plus de 200 inscrits, cette étape rémoise sera la plus importante de la FootGolf CUP tout jeune sport, né 2014. © Emilie Alexandrine aux Pays-Bas de la combinaison du golf et du football, sont assez simples : compléter un parcours de 9 ou 18 trous, seul ou par équipes de deux, en faisant entrer un ballon de football de taille 5 dans un trou adapté (55 cm de diamètre et 30 de profondeur) avec un minimum de frappes au pied, le tout sur un parcours de golf. Les règles, obstacles et pénalités étant les mêmes qu’au golf. Avec déjà plus de 200 inscrits, cette dernière étape rémoise rebaptisée « Nacarat FootGolf Cup » est tout simplement la plus importante de l'année au niveau national ! Une réussite qui démontre l’engouement pour la discipline dans le département de deux partenaires fondateurs de l’AFFG : Champagne Jeeper et ADM. Organisée exceptionnellement sur deux journées, la compétition se déroulera en présence de Sylvain Wiltord, ambassadeur de la discipline. D'autres personnalités concourront sur le green parmi lesquels de nombreux sportifs tels que Yohann Diniz, Mahiedine Mekhissi, Antoine Devaux ou encore Franck Signorino. Les meilleurs, les trois premiers par équipes et en individuel, remporteront leur ticket pour la finale nationale qui aura lieu le 3 octobre prochain au Golf de Bellefontaine à Paris.

Les jeunes étaient déjà sur la foire mercredi en fin de matinée alors que les manèges n'étaient pas encore en marche. © l'Hebdo du Vendredi

ercredi, journée à tarif réduit, la fête foraine n'ouvrait officiellement qu'à partir de 14 h mais les jeunes impatients se baladaient déjà entre les allées dès la fin de la matinée. Il faut dire qu'il y a de quoi se remplir les mirettes avec les 150 métiers forains présents, des petits stands comme la traditionnelle pêche au canards jusqu'aux plus grandes attractions qui font frissonner, rire ou encore hurler à tue-tête, sans compter toutes les échoppes qui permettent de se restaurer et de se gaver de sucreries ! Trois nouveautés cette année en matière de manège à sensation avec le Tapis volant, le Moonraker, sorte de grosse soucoupe qui tourne et monte à la verticale et le Toboggan géant qui est le seul d'Europe. « Cette foire a bien 100 à 150 ans, estime Jackson Delahautemaison, président des forains. Je l'ai toujours connue, mes parents et mes grand-parents m'en parlaient déjà ! » Restée implantée au cœur de la ville une chance pour les forains comme pour le

public - la fête patronale d'Epernay commence toujours le troisième week-end de septembre. « C'est une fête que les forains apprécient, poursuit le président, il y a toujours un ou deux Sparnaciens qui râlent pour les places de parking mais quelque part tout le monde est content de l'échange avec la population, avec les commerçants de la ville. Nous sommes ravis de revenir sur cette foire là, on y retrouve des collègues qu'on a vu à la Foire de mars à Troyes et qui sont partis en tournée un peu partout dans l'année. C'est un peu la fin de saison. » Généreux et solidaires, les forains organisent chaque année une collecte de peluches qu'ils distribuent à la maternité de la clinique St-Vincent et aux enfants de l'hôpital qui ne peuvent pas profiter de la fête. > Fête foraine : parking du Jard jusqu'au

M.C

1er octobre (dernière journée à tarif réduit). Horaires : de 14 h à minuit en semaine et jusqu'à 2 h le week-end.

> FootGolf CUP 2014, 27 et 28 septembre au Golf de Reims-Bezannes,

J.D

151, rue Louis Victor de Broglie à Bezannes. Informations et inscriptions à la FootGolf Cup sur le site officiel de l’AFFG : www.affg.fr

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Spectacle - illustration

Le sacre de l'or bleu

Mardi 30 septembre, la ville d'Epernay organise une réunion publique pour informer les habitants de la prolongation de la campagne obligatoire du ravalement de façade. Celuici concerne plusieurs secteurs : la rue Gallice, la rue Sézanne et l'avenue du Maréchal jusqu'à la rue des Closets. Ce ravalement intervient dans le cadre d'une valorisation du patrimoine de la ville. Rendez-vous le mardi à 18 h 30 à la Maison des arts et de la vie associative.

Réunion publique autour du ravalement de façade

'est l'histoire d'un voyage, celui d'une petite fille, Cléo, qui veut sauver Nébulos, un arbre atteint par la maladie de l'eau polluée. Elle se perd entre le monde du jour et celui de la nuit, avec trois drôle de personnages : une pendule, un rat et un capitaine de bateau fantôme et elle emmène les enfants dans son périple en quête d'eau pure. Pascal Regnault illustre ce joli conte issu d'un spectacle intitulé Le sacre de l'or bleu écrit et mis en scène par la comédienne Léna Chkondali et Sébastien Ménard de la compagnie Changer l'air. Cette fable sur l'eau véhicule un message positif, une sensibilisation à la problématique de la pollution, les enfants repartent d'ailleurs à la fin du spectacle avec une petite fiole d'eau bleue. « Je Pascal Regnault travaille d'abord en « crayonné » cherchais un conteur pour sortir un peu de puis numérise et ajoute la couleur à ses planches. la BD, changer de registre, explique © l'Hebdo du Vendredi Pascal Regnault habitué surtout aux dessins de BD version polar. L'or bleu est bien différent : très coloré et joyeux avec la petite fille à la bouille ronde et à la tignasse rousse « pour bien ressortir sur le bleu de l'eau ». Une présentation du livre, des dédicaces et une séance du spectacle auront lieu à la librairie L'Apostrophe mercredi prochain. Les artistes et l'illustrateur partiront ensuite dans une tournée marnaise dans les bibliothèques pour présenter leurs œuvres communes. Le livre qui comprend également un CD (musique et histoire) est seulement disponible à L'Apostrophe pour le moment.

Marjolaine Combraque

> Spectacle et dédicaces autour de l'histoire Le sacre de l'or bleu avec Pascal Regnault, Léna Chkondali et Sébastien Ménard à L'Apostrophe, le 1er octobre à 17 h. Spectacle gratuit mais réservation conseillée. Rens. : pascal.regnauld@sfr.fr

Samedi 27 septembre, une conférence sur les origines de la Grande Guerre sera donnée au Théâtre Piccolo de la Ferme de l'hôpital à 16 h. Intitulée Sarajevo, 28 juin 1914, cette conférence sera animée par Christion Shopphoven. Réservation au 03 26 55 78 05

Conférence

Dimanche 28 septembre, la commune de Champillon soutient les Virades de l'Espoir et invite les citoyens à rejoindre la première Marche des élus. Le but de cette journée de mobilisation qui comprend diverses animations est de sensibiliser à la mucoviscidose, maladie génétique détruisant les poumons. Aux deux parcours parcours classiques (12 ou 18 km) un circuit familial de 6 km est possible. Le départ se fera place Pol Baudet à partir de 9 h. Rens. Au 03 26 59 54 44.

Virades de l'espoir

Du 4 au 11 octobre, une exposition photographies prendra place à l'Espace Specimen de Vertus. Intitulé L'art n'a pas d'âge, cette exposition regroupe plusieurs artistes : Sophie J, Maxime Durand, Damien Blanchart et Michel Thomas. L'Espace Specimen est ouvert tous les jours de 15 h à 18 h 30.

L'art n'a pas d'âge

L'exposition de photographies de Sandrine Farget et de Dave Ruiz intitulée OFFs 2 débutera le 27 septembre à la Maison des associations de Dizy. Cette exposition durera jusqu'au 20 octobre.

Expo photo

La Champagne-Ardenne est une des région les plus primées de France. Pour preuve, le prix Stars et métiers vient de récompenser dernièrement l'Atelier Dorez, une entreprise auboise, dans la catégorie innovation technologique. En 2008, deux entreprises champardennaises (l'une auboise et l'autre ardennaise) remportaient déjà le concours.

Trophées du développement durable

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Indicateurs de l’emploi - août 2014

Légère accalmie dans la Marne

près neuf mois consécutifs de hausse, le nombre de demandeurs d'emploi sans activité a baissé en août au niveau national, avec 11 100 inscrits de moins à Pôle emploi (-0,3%), portant le total de chômeurs en France à 3,413 millions. Sur un an, la hausse reste cependant très importante : +5,2%. En revanche, sur un mois, le taux de chômage a encore augmenté en Champagne-Ardenne (+0,3%), 208 personnes supplémentaires inscrites en août, soit 75 056 chômeurs au total. Pendant cette période, au niveau départemental, la Marne et l'Aube enregistrent une très légère baisse respectivement de 0,1 et 0,6%. Situation inverse dans les Ardennes (+1,8%) et en Haute-Marne (+0,6%). Sur un an, l'augmentation demeure importante, tant au niveau régional que départemental : +5,8% pour la Champagne-Ardenne, +4,9% pour la Marne, +3,5 dans les Ardennes.

> Les données sont issues des fichiers de la statistique mensuelle sur le marché du travail (STMT) de Pôle emploi et de la Dares (Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques), fournis par le ministère du Travail. Ils tiennent compte des demandeurs d'emploi de catégorie A, inscrits à Pôle emploi à la fin du mois de référence et n'ayant exercé aucune activité au cours de cette même période. La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT). Certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversement certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits à Pôle emploi. Les évolutions exprimées en pourcentage comparent les statistiques des demandeurs d’emplois sur un an glissant, soit d’août 2013 à août 2014. Les chiffres concernant la France s’entendent départements et territoires d’outre-mer compris, hors Mayotte.

75 056

L'évolution du nombre de demandeurs d'emplois (cat. A) dans la zone d'emploi de Reims sur un an. © l'Hebdo du Vendredi

L'évolution du nombre de demandeurs d'emploi (cat. A) sur un an en ChampagneArdenne. © l'Hebdo du Vendredi

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« Ce sont des courses super exigeantes »

Trail - Nicolas Ramillon

Du 7 au 14 septembre dernier, Nicolas Ramillon, encore sparnacien deux mois auparavant, a participé à l'un des plus grands défis en matière de course à pied en Europe, le Tor des Géants en Italie. Il raconte son parcours et sa préparation pour effectuer ce trail.

uit jours d'efforts intenses, 300 km de course à pied en 150 heures maximum, 700 participants, voilà le résumé du Tor des Géants dans la Vallée d'Aoste en Italie. « Ça ne s'est pas vraiment fini comme je l'avais prévu, j'ai dû abandonner au tiers de la course en pleine nuit. J'ai commencé avec un bon rythme au classement, puis après 130 km, j'ai ressenti une petite pointe au genou, une douleur très soudaine, je ne pouvais plus marcher », rapporte Nicolas Ramillon désappointé mais grandi par l'épreuve sportive. « Je suis en train de chercher ce qui n'a pas été, pourquoi je me suis blessé, j'ai encore des choses à apprendre. Ce sont des courses super exigeantes, il faut prendre soin de son corps ! » Pour avoir une chance de courir ce trail, Nicolas se préparait depuis le mois de février avec des petites sorties footing en semaine et d'autres plus intensives avec l'équipement requis le week-end. Il a effectué également plusieurs grosses courses dans l'année, notamment en juillet, une de 70 km près du lac d'Annecy et une autre dans les Gorges du Verdon où les conditions météo étaient pour le moins extrêmes avec brume, grêle, vent et orage soudain. En revanche au mois d'août « on se remet de tous les efforts de l'hiver et du printemps, il faut être vraiment très frais les deux dernières semaines. Plus on approche de l'objectif plus on diminue l'intensité des courses ». L'alimentation et la gestion du sommeil sont deux autres préoccupations pendant

« J'aime vraiment les courses de montagne avec l'altitude, le froid, la neige. Il faut jouer avec les éléments, ça fait partie de l'aventure et les souvenirs en sont d'autant plus forts ! » © Nicolas Ramillon

ce type de course. « On oublie de manger, c'est le corps qui décide de ce dont il a envie, je m'oriente vraiment à l'instinct. La première nuit je n'arrivais pas à dormir alors j'ai fait cinq siestes de 15 mn ». L'amateur de trail court depuis ses 18 ans, d'abord sur des petites distances puis des marathons : « plus la distance augmentait et plus je prenais du plaisir. C'est un peu une boulimie, aller courir une heure, deux heures et sentir que l'on est de mieux en mieux. J'ai fait le Mont Blanc, 166 km, et je ne sentais pas de limite. Et il y a le côté introspection, l'écoute de son corps. Il secrète de l'endorphine, on est bien, au milieu de la nature. On monte un col puis un autre, c'est un peu grisant. Je ne ressent ça que dans les courses à pied ». La prochaine étape pour Nicolas sera la course de 70 km de Millau, Les Templiers, « un des plus vieux trails français, avec des amis et dans un cadre splendide. C'est la dernière course de la saison, le 24 octobre. On commencera à 5 h15 avec les lampes frontales ! » Actuellement à la recherche d'un emploi dans la Drôme, le jeune traileur de 29 ans projette de passer le concours d'accompagnateur en moyenne montagne et de retenter sûrement le Tor des Géants d'ici un an ou deux.

M.C

Préparation physique : « Si l'on n'est pas vraiment sédentaire et si l'hygiène de vie est correcte, deux à trois séances par semaine pendant six mois suffisent. Un peu de marche active, du footing entre amis. Avoir un mode de vie assez sain, pas trop de tabac, une alimentation saine. Mais ne pas élimi-ner tous les petits plaisirs de la vie. » Préparation mentale : « Ce n'est pas notre métier, ne pas se prendre au sérieux et partager avec la famille et les amis ce moment de fête. » Pendant la course : « Prendre du plaisir, il y a beaucoup de stress et il faut se rappeler que c'est un loisir. Arriver un peu plus tôt pour se mettre dans l'ambiance. »

Conseils de Nicolas Ramillon pour Reims à toutes jambes

Le CCRB veut rivaliser

Basket Pro A - 1ère j. : Châlons-Reims - Paris-Levallois Samedi soir, à Châlons, le CCRB fera ses premiers pas au sein de l'élite du basket français. Si l'objectif premier est d'abord le maintien, dirigeants, staffs et joueurs entendent bien faire un peu mieux et jouer les yeux dans les yeux avec l'ensemble des autres équipes de Pro A.

près seulement quatre années d'existence, le Champagne Châlons-Reims Basket, né de la fusion entre le Reims Champagne Basket et l'Espé Châlons, s’apprête à jouer le premier match en Pro A de sa jeune histoire. Si cette promotion est intervenue via une invitation délivrée par la Ligue Nationale de Basket, elle récompense surtout le travail de tout un club : bénévoles et dirigeants, staffs techniques et joueurs. Pour le président du club, Michel Gobillot, ce résultat est même « exceptionnel ». « Il y a déjà eu l'union de deux clubs et deux villes, ce qui fut sans doute le plus difficile. Ensuite un projet sportif réussi et finalement cette invitation », résume-t-il. Et pour éviter de faire l’ascenseur, le club marnais a su réunir les fonds nécessaires (lire encadré). Bien sûr, sur le papier, Châlons-Reims n'est pas attendu comme le poil-à-gratter, mais comme une équipe qui dispose de moyens suffisants pour se maintenir. « Un maintien un peu vers le milieu de tableau », espère même Michel Gobillot. Pour réussir cet objectif, les dirigeants et le staff ont construit une équipe composée de joueurs connaissant en majorité le haut niveau européen.

Reste que la vérité du parquet est parfois bien différente, en particulier au sein d'une Pro A qui sacre un nouveau champion chaque saison ! De même, chaque année, une équipe désignée à jouer le maintien se révèle, tel Dijon la saison dernière, demi-finaliste des play-offs, ou Nanterre qui fut tout simplement champion de France lors de l'exercice précédent. Mais avant de rêver à de pareils exploits, Nikola Antic et ses hommes sont tournés vers leur premier match, samedi soir, face à Paris-Levallois, l'une des bonnes cylindrées de la Pro A. Pour le coach marnais, qui découvrira en tant qu'entraîneur principal la division, mais qui en tant qu'assistant a goûté à des compétitions plus relevées comme l'Euroleague, l'important sera d'abord de rivaliser avec l'adversaire du soir. « On ne doit pas se comporter en petite équipe juste satisfaite de jouer Paris. Nous avons autant de chance de gagner que les autres », assure Nikola Antic. Le point d'interrogation, c'est le niveau d'intensité et d'agressivité de son équipe lors de ce premier rendez-vous en championnat. Très à l'aise offensivement lors des rencontres de préparation (lire en encadré), dépassant à plusieurs reprises la barre des 90 points en attaque, Michel Morandais et ses coéquipiers ont naturellement péché un peu sur le plan défensif. Mais Nikola Antic pense, « que ses joueurs vont donner plus en championnat sur le plan de l’agressivité et de la gnac ». Deux ingrédients indispensables « pour compenser face à la qualité de certains adversaires ». Le ParisLevallois de Gregor Beugnot fait partie, sur le papier, de ce type d'équipes mieux armées sur le

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Si l'objectif du CCRB est le maintien, les hommes de Nikola Antic entendent rivaliser avec toutes les équipes de Pro A. © l'Hebdo du Vendredi

plan des individualités, à l'image de son américain Blake Schilb, meilleur joueur de Pro A en 2012. Pourtant, Châlons-Reims aura plus qu'un coup à jouer face à cette formation largement renouvelée qui, selon Nikola Antic, « manque peut-être encore d'automatisme et de cohésion ». Non, pour le coach serbe, la seule véritable crainte de ce premier match en Pro A, c'est que ses joueurs ne soient pas suffisamment concentrés et « se laissent griser par l’événement ».

Julien Debant > Châlons-Reims - Paris-Levallois, samedi 27

septembre à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-en-Champagne.

Les résulats en préparation Rencontres amicales :

Université Kentucky (NCAA) - CCRB : 81-58 Rép. Dominicaine (sél. nationale) - CCRB : 62-67 Université Kentucky (NCAA) - CCRB : 77-72 CCRB - Gravelines (Pro A) : 75-73 Strasbourg (Pro A) - CCRB : 71-80 Nancy (Pro A) - CCRB : 75-71 Boulogne (Pro A) - CCRB : 98-114 CCRB - Charleville (Pro B) : 98-90 CCRB - Liège (Pro A belge) : 95-91 CCRB - Willebroeck (Pro A belge) : 98-91 Charleville (Pro B) - CCRB : 74-80

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Basket Pro A - Budgets et masses salariales

Châlons-Reims parmi les « petits » de la Pro A

a Ligue Nationale de Basket a communiqué les budgets des clubs engagés cette saison en Pro A et en Pro B. Si le CCRB disposait l'année dernière de la plus grosse enveloppe financière de la 2e division, ce n'est évidemment pas le cas cette fois en Pro A. Avec 3,6 millions d'euros, l'union marnaise possède le 4e plus petit budget de la division. A l'inverse, Lyon-Villeurbanne et Limoges dominent ce classement avec respectivement un budget de 7,3 et 7,2 millions d'euros ! Globalement, le CCRB figure dans un groupe de sept équipes dont les ressources financières sont assez proches, surtout si l'on prend d'abord en compte la masse salariale : c'est à dire la somme réelle dévolue à construire l'équipe. Dans ce peloton de « petits », on retrouve donc Châlons-Reims (1,28 million d'euros de masse salariale), Cholet (1,231), Dijon (1,250), Bourg (1,281), Rouen (1,1), Boulogne (1,033) et Le Havre (0,73). Devant ces équipes se trouve un autre groupe possédant un peu plus d'aisance financière : Chalon (1,351 d'euros de masse salariale), Nancy (1,417), Orléans (1,423), Nanterre (1,515) et Pau (1,560). Enfin, le dernier groupe se compose : du

Mans (1,716), de Gravelines (1,802), Paris (1,913), Strasbourg (1,914), LyonVilleurbanne (2,150) et Limoges (2,545). Si à première vue la hiérarchie semble donc bien établie, les précédentes saisons ont prouvé qu'il n'en était rien. Qui aurait parié sur Dijon finaliste des play-offs au printemps dernier ? Sur la relégation de Roanne en Pro B ? Sur le maintien du Havre, éternel petit poucet depuis plusieurs années...

J.D

Foot L1 - 8e j. : Metz (6e) - Reims (18e)

Une claque et ça repart ?

a défaite face à l'Olympique de Marseille était attendue, mais certainement pas dans de telle proportion. Le 5-0 au coup de sifflet final a en effet fait mal au Stade de Reims, tout en démontrant l'écart bien réel qui existe aujourd'hui entre une formation leader du championnat et une autre qui se dépêtre en bas du classement et surtout qui se cherche encore en termes de jeu. Aux joueurs rémois de démontrer que ce match n'était finalement qu'un accident et que les deux victoires sur Toulouse et Lorient, salutaires au niveau comptable, n'étaient pas seulement dues à la médiocrité ce jour-là de leur adversaire et à un soupçon de chance. Et c'est à Metz, promu cette saison en L1 et invaincu à domicile, que les hommes de Jean-Luc Vasseur vont devoir réellement faire leurs preuves. La tâche promet d'être doublement ardue. Surfant sur l'accession acquise en mai dernier, l'équipe entraînée par Albert Cartier est l'équipe surprise de ce début de saison. D'une part parce que le club lorrain est 6e du classement avec 11 points, et d'autre part parce qu'il semble monter en puissance comme en atteste ses deux dernières rencontres, remportées face à Bastia (3-1) et à Guingamp (1-0). Deux succès face à des équipes de « son » championnat et auquel appartient également le Stade de Reims. Des Rouge et Blanc dont on ne sait pas dans quel état d'esprit ils aborderont ce match qui est presque un derby. Si on ne sait pas quel a été le fond du discours de Jean-Luc Vasseur à ses joueurs après la gifle donnée par Marseille, celui qu'il a tenu devant les micros n'incite guère à l'optimisme. L'entraîneur rémois, logiquement abattu, a évidemment salué à plusieurs reprises la supé-

Piétiné par le rouleau compresseur marseillais, le Stade de Reims peut-t-il se relever, samedi, sur la pelouse de Metz ? © l'Hebdo du Vendredi

riorité de son adversaire du soir, le comparant à un « rouleau compresseur ». Il a aussi reconnu avoir fait quelques erreurs mais sans jamais parler de la performance collective de son équipe. Sur ces joueurs, il s'est contenté de déclarer qu'il ne fallait pas « qu'ils baissent la tête et qu'ils récupèrent le mieux possible car on joue Metz samedi. » A quel niveau ? Physiquement ou mentalement ? JeanLuc Vasseur a certainement voulu parler des têtes car au niveau des jambes, et c'est la seule bonne nouvelle de cette journée de championnat, Reims ayant joué mardi et Metz mercredi, l'avantage sera du côté des Rouge et Blanc.

J.D

> Metz - Reims (8e j.), samedi 27 septembre à

20h, stade Saint-Symphorien, Longeville-lesMetz. Prochain match à domicile : Reims - Bordeaux (9e j.), vendredi 3 octobre à 20h30, stade Delaune, Reims

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magazine

Chansons, dessins et humour

Cabu : « Je considère François Morel comme un ami » Réunir François Morel et Cabu sur scène sonne un peu comme une évidence à Châlons. Le premier est un habitué de la Comète, le second, un enfant du pays. Et si ces deux-là excellent dans des univers artistiques différents, ils se rejoignent sur « bien des choses »… A commencer par leur regard sur la société, cette façon de s’en amuser, de la critiquer. « Les chroniques de François Morel correspondent vraiment à Charlie Hebdo, confie Cabu. Avec ce même esprit satirique, critique. Nous nous sommes rencontrés il y a cinq ans, à Orléans, pour la première de son spectacle Le bourgeois gentilhomme. J’ai aussi vu ses derniers spectacles, et je l’estime beaucoup, depuis longtemps. Déjà à l’époque des Deschiens, sur Canal +. Contrairement à moi, qui dessine uniquement, ce type a plusieurs cordes à son arc. Il écrit lui-même ses chansons, et les interprète avec beaucoup de talent. » C’est d’ailleurs avec cette casquette - et ses Cabu, dessinateur hors pair et enfant du pays, de remusiciens - que François Morel remontera tour à Châlons aux côtés de François Morel. sur les planches châlonnaises, pour parta- © l'Hebdo du Vendredi ger ses deux opus : Le soir, des lions et Collection particulière. « Quand sa tournée l’a amené à Châlons, il m’a demandé, puisque je suis originaire d’ici, d’intervenir à côté de lui en dessinant. Je lui ai dit oui, parce que je le considère comme un ami. Mais je ne pourrais pas faire toute la tournée avec lui ! » Une représentation unique, donc, où la poésie, l’humour et l’improvisation auront une place de choix. Et parce qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule : Cabu sera accompagné de Stéphane Charbonnier, dit Charb, le célèbre dessinateur satirique et patron de Charlie Hebdo.

Claire Lagrange > Cabu et Morel (et aussi Charb !) - Mercredi 8 octobre à 20 h 30 à la Comète Durée 1 h 30 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

Concert - Capitole

Etienne Daho vous attend au Capitole Au tout début des années 80, la vague du rock rennais voit apparaître un nouveau chanteur, qui ne tarde pas à imposer sa marque pour devenir, en quelques années seulement, la figure de proue de la pop française. Etienne Daho s'impose rapidement comme la nouvelle idole des jeunes et déclenche une véritable Dahomania au début des années 90. Il multiplie les collaborations et s’affirme en tant que chanteur mais également en tant que producteur et parolier. Une dizaine d’albums – pour beaucoup auréolés d’or et de platine -, de nombreuses tournées et quantité de tubes plus tard, Etienne Daho revient sur scène avec le Diskönoir Tour, où il prend plaisir à rejouer certains titres issus de disques précédents, sans oublier de présenter Les Chansons de l’Innocence Retrouvée, son dernier opus, sorti en octobre 2013. Une tournée dans laquelle le chanteur s’est lancé avec grand plaisir, heureux de renouer avec le public qui l’a toujours soutenu. Comptant parmi les plus grands artistes français des 30 Etienne Daho revient avec le Diskönoir Tour ! © DR dernières années, l’interprète de Duel au soleil est également devenu une source d’inspiration, une référence, que les nouvelles générations de chanteurs jugent incontournable. Une véritable consécration pour celui qui, malgré le succès constant, préfère se tenir à l’écart de la scène médiatique et privilégier une relation plus intimiste avec ses fans.

C.L > Etienne Daho, Diskönoir Tour - Jeudi 2 octobre à 20 h 30 au Capitole en Champagne – Tarifs : 42 et 49 euros - Billets en vente à l'Office de tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet).

Dimanche 28 septembre

MARCHÉ AUX PUCES de

professionnels De 8 heures à 18 heures Place Godart

(derrière l’Hôtel-de-Ville)

www.vitrinesdechalons.com CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

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Exposition - Photographie

Concert - Basilique Saint-Remi

Mouni est passionnée de cuisine. Mais elle aime aussi beaucoup la photographie. Qu’à cela ne tienne, elle a décidé de faire les deux ! Vétérinaire de formation, la jeune femme a en effet réussi à rassembler ses deux centres d’intérêt et, par le biais d’un blog, partage ses essais culinaires depuis maintenant 7 ans, alléchant les papilles des internautes gourmands. Particulièrement fan de la pâtisserie et de la boulange, la jeune photographe autodidacte réalise donc douceurs sucrées et autre mignardises avant de poster la recette sur internet, accompagnée d’une ou plusieurs photos de son cru ! Un travail de qualité qui, après qu’elle ait rejoint l’agence Sucré Salé, spécialisée en photo culinaire en 2010, lui a valu deux ans plus tard de publier Photos Gourmandes – Conseils d’une blogueuse culinaire, un premier livre entièrement consacré à ses créations. Un ouvrage qui rassemble de précieux conseils quant à la réussite de vos photographies gourmandes : écrit par une blogueuse pour des blogueurs affirmés Les photographies de Mouni vont vous donner l'eau à la ou en devenir, ce livre donne en effet bouche ! © Mouni Food'Ography toutes les clés – réglages, stylisme, éclairage, point de vue ou couleurs – pour mettre en valeur n’importe quelle recette ! Si vous n’avez pas l’âme d’un blogueur, vous pourrez toutefois admirer le travail de Mouni et vous lécher les babines devant ses clichés au cours d’une exposition qui lui sera consacrée du 30 septembre au 31 octobre prochain, à la Médiathèque Daniel-Rondeau. Fans de belles et bonnes choses, cette exposition est faite pour vous !

L'association « Renaissance des Grandes Orgues de la Basilique Saint-Remi de Reims » et le collectif champenois Cordis & Organo, présidé par l’organiste Jean-Christophe Leclère, proposent ce dimanche 28 septembre un concert exceptionnel : le Judith triomphante d'Antonio Vivaldi par cinq solistes de très haut niveau (Marina Bartoli soprano, Dagma Saskova mezzo-soprano, Lucie Hilscherova contralto, Barbara Parmi les artistes de talent qui seront présents : l’ensemble instrumental Erni alto, Christophe Laport baroque « l’Académie Sainte Cécile », dirigé par Philippe Couvert. © DR contre-ténor), du Chœur de filles Réminiscence formé d’éléments de la maitrise de la Cathédrale de Reims et dirigé par Sandrine Lebec, et de l’ensemble instrumental baroque « l’Académie Sainte Cécile », dirigé par Philippe Couvert. Oeuvre originale et peu connue de Vivaldi, cet oratorio a été écrit et présenté en 1716. C'est d'ailleurs le seul des quatre qu'il a composé qui soit parvenu jusqu'à nous. Le Judith triomphante, fresque concertante et colorée, a été commandé pour célébrer la victoire de la République de Venise sur les Turcs et la reconquête de Corfou. L’histoire de Judith et sa victoire contre Holopherne est une allégorie de Venise vaincue et envahie par les Turcs. L’histoire est bien connue. Sur ordre de Nabuchodonosor, le général Holopherne assiège la ville de Béthulie en Israël qu’il veut conquérir. Judith, jeune veuve juive, implore la pitié du conquérant assyrien. Elle le séduit et après un festin arrosé, Holopherne étant assoupi, Judith lui coupe la tête et retourne victorieuse à Béthulie. Cassetti, auteur du livret, a pris beaucoup de liberté par rapport au texte biblique. L’œuvre a pour elle deux atouts décisifs : une pléiade d’arias expressives et virtuoses du meilleur style et une orchestration incroyablement imaginative et diversifiée.

Un régal pour les yeux

Judith triomphante de Vivaldi

Claire Lagrange

> Photographies culinaires de Mouni Abdelli, du mardi 30 septembre au vendredi 31 octobre 2014 – Entrée libre aux horaires d’ouverture habituels – Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel Fauré à Epernay.

J.D > Judith triomphante, dimanche 28 septembre à 17h à la Basilique Saint-Remi. Tarifs : 20/25 euros (prévente à la Basilique vendredi 26 et samedi 27 septembre de 16h30 à 18h).

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LES HORAIRES

Semaine du 24/09 au 30/09

CINÉMA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay

Mommy VF Mer 20h30.

Get on Up VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu 20h30; ven 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun 14h30, 20h30; mar 14h30, 18h, 20h30.

Un Homme très Recherché VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu 20h30; ven 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun 14h30, 20h30; mar 14h30, 18h, 20h30.

Bon Rétablissement ! VF Mer 17h30; ven 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 14h30, 18h, 20h30.

Pride VO Mer 17h30; jeu 20h30; sam 17h, 22h30; dim 17h30, 20h; lun 14h30; mar 18h, 20h30. VF Mer 14h30, 20h30; ven 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; lun 20h30; mar 14h30.

LES SORTIES Brèves de comptoir

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h40 Réalisateur : Jean-Michel Ribes Acteurs: Chantal Neuwirth, Didier Bénureau, Christian Pereira. Les petits cafés perdus, ceux du fin fond de la province ou des boulevards, glissés dans l’ombre où le chaland vient écluser son verre avant la tombée de la nuit. L’hirondelle face au cimetière ressemble à ces bistrots de notre enfance où le verbe haut et le verre levé, on allait à la messe en argot. Nous allons pénétrer dans le cœur de la bête de 6h30 au petit matin quand la rosée sèche à peine et que le calva accompagne le caoua. La caméra s’avance et saisit le patron dans une première sentence, une de ces phrases qui ne s’inventent pas et refont le monde. Entre les employés des pompes funèbres, le peintre perturbateur, le client chômeur cloué au comptoir, les femmes de passage, vissés à leur chaise, le monde se refait une permanente dans le Malzingue jusqu'à la fermeture à 22h30. Elles s’effaceront avec les ombres, ces phrases, âme de notre société entre ironie, philosophie, connerie, juste ou de travers et se perdront dans l’asphalte de l’oubli pour renaître ailleurs. Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, nos chroniques chaque soir à 17h10 et mercredi 18h/18h30 sur France bleu Champagne Ardenne 95.1.

Patrick Vanlanghenhoven

Avant d’aller dormir

Sex Tape VF Mer 17h30; jeu 20h30; sam 17h, 22h30; dim 10h30, 20h; lun 14h30; mar 18h.

Genre: Thriller Pays: USA Durée: 1H32 Réalisateur : Rowan Joffe Acteurs: Nicole Kidman, Colin Firth, Mark Strong.

Nos Etoiles Contraires VF Mer mar 14h30, 20h30; ven 21h; sam 14h30, 20h; dim 15h, 17h30; lun 20h30.

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1H45 Réalisateur : Jeanne Herry Acteurs: Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Pascal Demolon.

Hippocrate VF Mer lun 14h30, 20h30; jeu 20h30; ven 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 14h30, 18h, 20h30.

Opéra : Le Barbier de Séville VO Jeu 19h15.

Elle l’Adore

À la découverte de la Polynésie

Cinéma

Get On Up

Genre: Biographie Pays: USA Durée: 2h19 Réalisateur : Tate Taylor Acteurs: Chadwick Boseman, Nelsan Ellis, Viola Davis.

Saint Laurent

Genre: Biographie Pays: France Durée: 2h30 Réalisateur : Bertrand Bonello Acteurs: Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux.

Dans le cadre du dispositif Connaissance du monde, les premières ciné-conférences de la rentrée 2014-2015 se focaliseront sur le documentaire de Michel Aubert : Archipels sauvegardés de Polynésie, les Marquises et les Australes. Les deux séances se dérouleront au cinéma Le Palace à 14 h 30 et 20 h 30, lundi 29 septembre, en présence du réa lisateur. Pour une plongée au milieu des croyances et traditions polynésiennes mises à mal par les missionnaires pendant une longue période. Michel Aubert a couvert une partie du globe avec ses reportages : l'Amazonie, les Etats-Unis, l'Océanie, l'Afrique et la Polynésie française. Les tarifs des cinéconférences varient de 4,50€ pour les scolaires et les retraités à 8€ en tarif réduit et 8,50€ pour le plein tarif.

M.C > www.connaissancedumonde.com