L'Hebdo du Vendredi Épernay 283 by Kilkoa

COMMISSION JEUNES

De nouvelles

recrues

motivées

p.4

TOUSSAINT

Les chrysanthèmes :

un business

fleurissant

CULTURE

Une quête d'identité

théâtrale

et réaliste p.13

p.9

ÉDITION ÉPERNAY N°283 du 31 oct. au 6 nov. 2014 e p e rn ay . l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

La colère du monde rural

Manifestation le 5 novembre à Châlons

Mercredi 5 novembre, les agriculteurs marnais manifesteront dans les rues de Châlons-en-Champagne pour défendre leur métier et protester contre les réglementations qui deviennent trop lourdes à gérer. Pour la première fois, le Syndicat des vignerons appelle les viticulteurs à manifester également en signe de soutien au monde agricole. Plus de 3 000 personnes sont attendues. P.3

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ÉDITO

Le sauvetage de la semaine La basilique de l’ Epine (enfin) en cours de rénovation

La bonne formule

Tandis que certains, ce week-end, enfileront leur indémodable costume de vampire (en rangeant soigneusement cette année la panoplie de clown), 150 autres prendront le temps au Tau de revêtir leur robe d'apprenti sorcier à l'occasion du grand bal Harry Potter organisé à Reims. Une première en France ! Sur place, point de potence ni de poterne, juste des potins sur Potter et des dizaines de baguettes qui s'agiteront au son des formules magiques. Des sortilèges qui, dans notre monde d'artifices illusoires, pourraient d'ailleurs s'avérer bien utiles au quotidien. Le Blocklang bloque par exemple la langue d'une personne pour l'empêcher de parler, et l'on murmure qu'un ancien président ferait en ce moment des « Byg » manières pour s'en emparer (à défaut, le sort de mutisme Silencio peut aussi être utile). Pratiqué abusivement, l'Expulso (provoquant l'explosion) aurait, lui, pu être tenu pour responsable du gros raté de la fusée Antarès, mardi dernier, même si l'Incendio, qui permet d'allumer le feu (formule largement maitrisée par notre Johnny national) aurait tout autant fait partie des suspects. Ce même soir, c'est le Stupefix, censé empêcher tout mouvement d'un adversaire, que le coach du Stade de Reims a vainement cherché à maîtriser tout au long du match perdu face à ArlesAvignon. Dans un autre registre, le Reparo pourrait, comme son nom l'indique, réparer la boite à outils de l'emploi du président Hollande, toujours enrayée au vu des derniers chiffres du chômage. Reste que le sort le plus utile entre nos mains de « Moldus » pourrait finalement être le Nox : il éteint les baguettes, évitant ainsi toutes leurs folles dérives...

En juin 2013, l’orchestre national d’EDF se produisait gratuitement à Châlons, au profit de la basilique Notre-Dame de l’Epine. Objectif : aider à financer les travaux - urgents – de rénovation pour sauvegarder ce bâtiment classé au patrimoine mondial de l’Unesco. A l’époque, déjà, les problèmes d’étanchéité qu’il présentait inquiétaient sérieusement Jean-Pierre Adam, le maire de l’Epine. « La discussion était ouverte depuis 2006 avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), mais il nous manquait beaucoup d’argent pour lancer ces travaux. » Depuis, les subventions de l’Europe ont été accordées. « En comptant aussi celles de l’Etat, de la Région et du Département, il restera environ 80 000 euros à la charge de la commune. » Sur un total de 1,13 million d’euros TTC. « Le gros de ce chantier, c’est la mise hors eau de la Le chantier de rénovation engagé sur la basilique de l’Epine devrait s’achever en février 2015. basilique et la sécurisation du site. On a constaté © l'Hebdo du Vendredi énormément de fuites à l’intérieur ces derniers temps. L’eau arrivait sur les craies, certaines pierres et sculptures bougeaient légèrement. Les joints, la charpente et la toiture seront refaits, ainsi que les chéneaux. Et on en profitera pour remettre toute l’électricité aux normes, puis revoir l’assainissement. » Fin des travaux prévue en février 2015. Sonia Legendre > Plus de photos sur www.lhebdoduvendredi.com.

Obama, bientôt interdit bancaire ?

Aymeric Henniaux

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L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Marjolaine Combraque (marjolaine.combraque@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne.laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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L'anecdote plutôt cocasse s'est déroulée il y a quelques semaines à New-York, alors que se déroulait l'assemblée générale de l'ONU, l'Organisation des Nations Unies. Le président des EtatsUnis, Barack Obama, aurait vu sa carte bancaire rejetée au moment de payer son déjeuner pris avec son épouse, dans un restaurant de la ville. « Heureusement que Michelle (Obama, la First Lady), avait la sienne », a ironisé le président en revenant sur cet épisode plusieurs jours après. Loin d'en perdre le sens de l’humour, Barack Obama s'est amusé à raconter cette histoire lors d'une récente rencontre avec des fonctionnaires venus l'écouter présenter des mesures... pour lutter contre la fraude à la carte bancaire et l'usurpation d'identité !

Trop d'effervescence

Il était persuadé que tout se passerait comme sur des roulettes, que son plan était sans accroc. Aussi, après avoir commis son larcin le week-end dernier, en l'occurrence le cambriolage d'une maison du centre de Provins, le voleur,

pas pressé de quitter les lieux, a ensuite pris le temps de s'ouvrir une bouteille de champagne et de s'installer confortablement devant la télévision. C'est dans cette situation assez ubuesque que les policiers, prévenus par les propriétaires de la maison (surpris de trouver leurs volets fermés alors qu'ils étaient persuadés de les avoir laissé ouverts à leur départ), ont donc pris sur le fait le cambrioleur, son butin à ses pieds et le champagne à la main !

Au dessus de nos têtes... un fauteuil !

Si l'on parle le plus souvent des satellites, sachez qu'il n'y a pas que ces concentrés de technologie qui gravitent autour de notre planète bleue. Depuis plusieurs décennies en effet, de nombreux objets, pour certains très insolites, ont été envoyés dans l'espace, que ce soit de manière parfaitement officielle ou complètement secrète (un astronaute emportant par exemple un objet personnel lors d'un voyage spatial). Parmi ces objets ayant fait un vol au dessus de nos têtes, on peut ainsi trouver un iPad, un hamburger, une gomme Hello Kitty, des figurines Lego,

FÊTE SES Jusqu’au 15/11/2014

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mais aussi des criquets, une bière, du bacon et même un fauteuil ! Ce dernier ayant été envoyé par la marque Toshiba en 2008, dans le cadre d'une campagne de communication autour d'un nouvel écran plat.

Sur ses deux jambes

Un Gallois de 47 ans a réussi une sacrée escroquerie outre-Manche, faisant croire deux ans durant aux autorités qu'il était tétraplégique et dans un état comateux. Un handicap que son épouse a pris soin d'entretenir pendant tous ces mois, ceci afin d'extorquer de l'argent à l'un de leurs voisins (près de 50 000 euros), propriétaire d'un garage qui avait causé l'accident censé avoir rendu tétraplégique l'époux malhonnête. Le stratagème a fonctionné à merveille jusqu'à ce qu'il se fasse finalement piéger par des caméras de surveillance dans le sud de Swansea, tandis qu'il se trouvait au volant d'une voiture. D'autres caméras l'ont également montré debout sur ses deux jambes dans un supermarché, quand monsieur faisait ses courses le plus naturellement du monde. Interpellé par la police, il sera jugé en novembre.

OUVERTURES EXCEPTIONNELLES LES 1ER, 9 ET 11 NOVEMBRE 2014 DE 14 À 19H

Coup d’oeil sur le monde

La campagne dans la rue

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Agriculture – Viticulture Mercredi prochain, les agriculteurs champardennais seront dans les rues de Châlons pour manifester contre des réglementations trop lourdes à appliquer. Le malaise du monde agricole est contagieux puisque les viti-culteurs eux-aussi manifesteront. Si les intérêts à défendre sont différents, la manifestation est commune : le monde de la viticulture, moins touché financièrement par les difficultés, vient ici en soutien au monde agricole.

l est peut-être temps de faire un Grenelle de l'agriculture, s'interroge Hervé Lapie, le président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats des exploitants agricoles) de la Marne. Il faut replacer les objectifs : est-on là pour faire de l'entretien du paysage ou relever les défis de l'agriculture de demain ? ». Les agriculteurs marnais iront manifester dans les rues et surtout devant la préfecture de Châlons-en-Champagne, mercredi 5 novembre, pour protester contre les nouvelles mesures en matière de règlementation et d'administration qui deviennent de plus en plus lourdes. Par ailleurs, des baisses assez importantes des aides aux Chambres d'agriculture sont prévues dans le projet de budget 2015 de l'Etat. 45 M€ seront notamment prélevés sur le fonds de roulement des Chambres. « Ce n'est pas le budget qui est le plus sensible, reprend Hervé Lapie, l'objet de la manifestation c'est de dire que le poids économique de l'agriculture est très important en France, qu'à force d'imaginer toujours de nouvelles réglementations cela nous freine pour entreprendre et que nous sommes plutôt en phase de déclin. Notre but c'est de partager la partie réglementation entre l'administration et le monde agricole, on le fait très bien sur le local ! Sauf qu'au niveau national, les gens qui sont au Ministère de l'agriculture ne savent plus ce qu'est un paysan. Nous avons une chape de plomb au-dessus de la tête. Ils nous mettent des contraintes partout et ce n'est pas comme ça que nous relèverons les défis de demain ! » La secrétaire générale de la FDSEA de la Marne, Béatrice Moreau, indique que les terres agricoles marnaises nourrissent plus de dix millions de personnes : « nous souhaitons rap-

Les agriculteurs manifestaient déjà devant la préfecture de Châlons, en janvier 2013, pour des raisons similaires. © l'Hebdo du Vendredi

peler aux Français que l'agriculture est une force pour la France et que nous pouvons relever le défi de la compétitivité. Il est très important pour le monde agricole de rappeler à nos concitoyens de manière positive que nous sommes dans une situation très compliquée. Il est aussi important de montrer aux agriculteurs qu'ils ne sont pas seuls ». Pour le rappeler justement, la FDSEA met en place depuis lundi une cinquantaine de banderoles sur les parcelles agricoles longeant les axes routiers fréquentés. Ces banderoles sont porteuses de messages dits positifs comme « L’agriculture de la Marne fait vivre la ruralité » ou « L’agriculture de la marne 1er exportateur de produits agroalimentaires » afin de mettre en avant l'importance de l'agriculture dans le tissu rural. « Nous n'avons pas envie de défendre les acquis mais nous voulons relever les défis de demain et être force de proposition ! », insiste Hervé Lapie. Quant aux Jeunes Agriculteurs, ils vont faire une « course à la surenchère » en tracteur devant la préfecture et comptent même bâcher la porte Sainte-Croix de la ville. Si le message

Une des revendications du Syndicat général des vignerons, pour cette manifestation du 5 novembre, est axée sur le contrat vendanges. Le budget 2015 de l'Etat prévoit, en effet, une suppression des exonérations des charges salariales. Un risque se profile : ce contrat alors rendu moins attractif, davantage de travailleurs détachés viendraient vendanger en France puisque leurs charges salariales dans leur pays sont 15 à 20 % moins importantes. « Il n'y a rien de prévu au niveau de la CGT pour la manifestation de mercredi. Je suis déçu que nous ne soyons pas dessus, déplore Arnaud Flament, secrétaire général adjoint de la CGT de la Marne. La modification du contrat est juste inacceptable. Nous allons en parler entre nous et le mettre en avant ! ». De son côté, le député Philippe Martin a déposé un amendement pour supprimer ces dispositions défavorables pour le contrat vendanges, surtout pour le salarié.

Contrat vendanges en péril

avec la FDSEA est commun, les jeunes agriculteurs vont aussi manifester pour des points qui les touchent particulièrement comme l'aide à l'installation.

« Ils doivent prendre en compte les très petites entreprises que nous sommes »

« La loi d'avenir remet à plat les dispositifs à l'accompagnement des jeunes agriculteurs qui s'installent, et nous avons le sentiment que le Conseil Général - qui distribue les aides de l'Etat - a tendance à émettre des critères restrictifs. Nous ne voulons pas prioriser une agriculture en particulier, nous voulons soutenir tous les jeunes qui veulent reprendre une exploitation ! », explique Peggie Silva, animatrice aux Jeunes Agriculteurs. « Nous voulons appuyer davantage sur des aspects extrêmement contraignants du point de vue financier dans la reprise d'entreprise. Un fonds de roulement auparavant destiné à tout le monde va être réservé aux plus de 40 ans aujourd'hui. Nous demandons au Conseil Régional d'aller de l'avant dans l'accompagnement des jeunes agriculteurs, souligne Xavier Dufour, le président des Jeunes Agriculteurs.

Agriculteurs-viticulteurs : force vive de l'économie champenoise

Parmi les manifestants se trouveront également un grand nombre de viticulteurs, le Syndicat général des vignerons (SGV) faisant, en effet, appel à la manifestation auprès des vignerons, une première. 1 200 personnes sont déjà pré-inscrites et quatre points d'acheminement sont prévus dans toute la

Champagne : à Reims, Epernay, Bar-sur-Seine et Château-Thierry. Les viticulteurs viendront manifester en soutien aux agriculteurs mais également pour défendre des revendications techniques précises qui leur sont propres telles que le maintien de l'exonération des cotisations salariales liées aux contrats vendanges, l'abandon du compte pénibilité, l'aménagement des normes imposées pour le logement des travailleurs saisonniers lorsque les travaux sont d'une durée inférieure ou égale à 30 jours ou encore le rattachement de l'Aisne à la Champagne-Ardenne dans le cadre de la réforme territoriale. « Aujourd’hui, nous sommes toujours en mode « Défense de nos intérêts sans cesse attaqués ». Nos vignerons n’admettent plus que chaque nouvelle année soit un flot de nouvelles contraintes. Il est indispensable de préserver les atouts que sont nos exploitations familiales, notre tissu économique non délocalisable et le vivier d’entreprises connexes qui vivent avec la viticulture. Le modèle de réussite de la Champagne tant admiré en France et dans le Monde montre des signaux d’alerte. Nous demandons expressément aux pouvoirs publics de nous laisser travailler pour contribuer à façonner notre si belle région », déclare Pascal Férat, le président du SGV. Les viticulteurs aussi dérouleront leurs banderoles annonçant clairement la couleur : « L'Etat vendange nos vignes », « Oui à l'initiative dans notre vignoble », « Taxer trop tue » ou encore « Lâchez-nous la grappe ». Le syndicat tient quand même à préciser que « l'appel à manifester reste positif dans le message », ce n'est pas un défouloir dans la rue qui est visé mais la discussion avec les pouvoirs publics.

Marjolaine Combraque

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Commission Jeunes

Les jeunes s'impliquent et s'appliquent

Le 15 octobre dernier a eu lieu la réunion de rentrée de la Commission Jeunes pour la présentation de l'organisation et le renouvellement de ses troupes. Du collège à la terminale, les jeunes ont la possibilité d'apporter leurs idées à la Commission pour créer des événements dans la ville.

'ne quarantaine d'inscrits pour le moment, pour les trois quarts de nouvelles têtes, surtout des collégiens, et « nous attendons du renfort ! », soulignent Pierre Marandon, maire adjoint chargé de la Jeunesse et des sports ainsi que Vanessa Cornet, directrice du service Education-jeunesse. « Des copines y allaient l'année dernière et me disaient que c'était trop bien, j'avais déjà envie de venir ! », s’enthousiasme Justine, 15 ans, élève de troisième au collège Jean Monnet. « Un animateur est venu dans ma classe pour nous expliquer ce qu'était la Commission Jeunes et je suis allée à la réunion d'information. Ce qui m'intéresse c'est surtout la commission événementiel. » Créer de nouvelles animations en ville pour les jeunes, s'impliquer dans la vie de la communauté, apporter et déve-

Ersin et Justine ont décidé de rejoindre la Commission Jeunes pour « faire bouger la ville ». © l'Hebdo du Vendredi

lopper ses idées, des actions responsabilisantes pour lesquelles la Commission Jeunes a été créée en 2009. Ersin, 17 ans et élève de terminale au lycée Stéphane Hessel, fait partie de l'organisation pour la troisième fois : « Je vais faire partie de la commission sports et loisirs et de la commission jumelage. Je cherche à découvrir d'autres aspects de la Commission Jeunes et voir ce qu'on pourrait faire pour faire bouger la ville ! ». La Spar'night, la Journée intergénérationnelle, la

La ville d'Epernay est à la recherche de six jeunes volontaires pour s'engager dans le service civique. Les postes à pourvoir se trouvent dans différents services : jeunesse, culture, sport, archives municipales, seniors, développement durable. Accessibles aux 18-25 ans avec ou sans diplômes, ces missions de service civique dureront huit mois et seront rémunérées 572€ par mois. Contact au 03 26 53 54 70 et sur jeunesse@ville-epernay.fr

Un service pour la ville et les jeunes

Les coteaux de Vitry labellisés par le Conseil supérieur de l’oenotourisme

Proposée en septembre dernier par le Comité départemental de tourisme (CDT) de la Marne, la candidature des coteaux de Vitry à l’obtention du label « Vignobles et découvertes » vient d’être acceptée par le Conseil supérieur de l’oenotourisme. Objectif : valoriser l’offre de ce territoire en matière d’oenotourisme, et la dynamique créée par les exploitants viticoles, les hébergements et les restaurants, les activités de loisirs ou encore les sites patrimoniaux (dont le Musée champenois sur la vigne et le vin de champagne, à Saint-Rémy-en-Bouzemont). Il s’agit du septième vignoble labellisé dans la Marne, et plus de 400 prestataires sont désormais distingués par cette appellation. Un forum de l'accessibilité a été mis en place, lundi dernier, à l'hôtel de ville de Reims à destination des commerçants rémois et sparnaciens. Les chambres de commerce, d'industrie et de l'artisanat, plusieurs services de la ville ainsi que d'autres organisations comme la Capeb, l'ordre des architectes ou encore la Direction départementale des territoires étaient présents pour apporter toutes les informations en termes de nouvelles normes d'accessibilité dans les commerces. Il faut savoir que les commerçants devront avoir mis en places ces nouvelles normes au 31 décembre 2014 ou s'être engagés dans un agenda d'accessibilité programmée.

Commerces accessibles à tous

La Foire aux questions en informatique reprend à la médiathèque du centre-ville, jeudi 6 novembre, de 10 h à 12 h. Pour savoir comment utiliser un logiciel en particulier, découvrir de nouveaux outils

Techniques informatiques

Jeunesse se bouge, Shake ton skate, la Fête de la jeunesse, la carte jeunes, Tours & détours, les échanges avec les jumelages, autant d'événements et d'outils créés par les jeunes pour les jeunes, sans cesse améliorés au fil des années. « Les jeunes sont des ambassadeurs, les porteparole de leurs camarades sparnaciens. Anthony, Murielle et Aurélie, les animateurs du PIJ (Point Information Jeunesse) les accompagnent dans leurs projets », explique Pierre Marandon. Au

début du mois d'octobre, les animateurs passent dans toutes les classes de troisième, seconde, première, terminale des établissements publics et privés de la ville, mais également des classes d'apprentissage, afin de présenter l'organisation. Au début, ils étaient cinq élèves à participer, en 2013 les chiffres sont montés jusqu'à 80 et l'année dernière une cinquantaine de jeunes s'investissaient de manière permanente sur les différents projets. « La Ville joue le jeu, précise Vanessa Cornet, ses différents services peuvent s'associer à la Commission Jeunes selon les projets. Les jeunes peuvent aussi s'impliquer dans les événements locaux comme le Téléthon en 2013 ou le Tour de France en 2014. » La citoyenneté et la solidarité sont les maîtres mots de la Commission, les jeunes faisant souvent preuve d'altruisme : les recettes de la Spar'night étant, par exemple, reversées à une association locale. « Aujourd'hui, ce sont plus des améliorations à apporter sur les bases déjà acquises que de nouveaux événements à créer, termine Ersin, il faut toucher un maximum de jeunes ! »

Marjolaine Combraque

> Commission Jeunes, inscriptions toujours

possibles. Renseignements auprès du Point information jeunesse : 03 26 53 54 62. www.facebook.com/jeunes.epernay

et sites internet ou pour toute autre question informatique, l'atelier sera ouvert à tous à l'espace multimédia de la médiathèque. Inscriptions obligatoires. Une exposition intitulée Prémices et début de la Grande Guerre à Epernay sera visible à l'Office de tourisme à partir du 5 novembre prochain et jusqu'au 6 décembre. Organisée par l'association philatélique sparnacienne, cette exposition présentera des documents d'archives de la guerre de 1870, de la présence militaire avant 1914 et de la mobilisation en 1914. Un bureau de poste éphémère sur le thème du 1er jour du timbre du Bleuet de France sera également installé de 13 h 30 à 17 h, le jeudi 6 novembre.

Les débuts de la Guerre en expo

Dans le cadre de l'exposition sur les débuts de la guerre à l'Office de tourisme, des cartes postales sur le timbre Bleuet de France dessinées par l'artiste peintre et graveur Roland Irolla seront en vente le 6 novembre. Tarif : 3,50€ + port.

Carte postale historique

Plusieurs étudiants de la licence professionnelle viticulture, environnement et commercialisation à l'international des vins et spiritueux ont organisés un voyage d'études afin de rencontrer des professionnels et acteurs de la filière champagne comme le CIVC, les maisons de champagne et des viticulteurs. Les étudiants ont cherché à répondre à la problématique suivante : « les nouvelles pratiques viti-vinicoles et le développement à l'export sont-il des leviers de la création de valeur ? ».

Voyage d'études et viticulture

Une bourse BD et disques s'installera dans la salle des fêtes d'Hauvillers dimanche 2 novembre prochain, de 10 h à 18 h. L'entrée est gratuite et une buvette ainsi qu'une restauration seront sur place. Renseignements et inscriptions sur www.bd-bulles.com

Des disques et des bulles

Vendredi après-midi les monstres seront de sortie : la médiathèque Daniel Rondeau propose un ciné pop corn à partir de 15 h 30 pour les adolescents. Super-héros, virus ravageur, monstres mutants créés par un savant fou sont les composants de ce film qui dure 2 h 30. Réservation conseillée.

Frissons et pop corn à la médiathèque

Les Vignerons se mobilisent pour...

O U I à l’initiative dans notre

vignoble

... Défendre

... Valoriser

Hausse des charges

Exploitations familiales

Remise en cause du

Tissu économique

leurs intérêts !

Contrat Vendanges Stop au compte

Pénibilité

leurs atouts !

non délocalisable Fleuron de l’économie française dans le monde

Les exploitations viticoles sont une force économique indispensable à la Champagne !

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10h

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Retrouvez toutes les informations pour cet appel à la mobilisation sur :

www.sgv-champagne.fr

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Réhabilitation

Les services de la Région se recentrent à Châlons

Début 2015, les personnels de l’Office régional culturel de Champagne Ardenne (Orcca) et du Comité régional du tourisme (CRT) seront réunis dans l’ancien lycée privé Charles Péguy. L’occasion également de mieux répartir les agents installés dans les bâtiments modulaires du Conseil régional, et d’homogénéiser l’organisation des services. Visite de chantier…

n 2009, le Conseil régional de ChampagneArdenne rachetait l’ancien lycée Charles Péguy, à Châlons. Un investissement de 2,5 millions d’euros, et une belle opportunité pour la collectivité, qui cherchait à recentrer ses services et à désenclaver l’actuel Hôtel de Région, situé à proximité du lycée. Evidemment, il a d’abord fallu mener une réhabilitation complète du bâtiment, construit au début du XXe siècle. Soit quelque 4 300 m2 et cinq niveaux. Premiers coups de pioches en février 2013 ; livraison de l’équipement prévue fin 2014. Les extérieurs, eux, seront entièrement rénovés d’ici avril 2015. « Ce chantier comprenait une première phase de démolition et d’assèchement des locaux, rappelle Gérald Hurtelle, chef de projet à la Direction de la gestion du patrimoine immobilier (DGPI) de la

Dès janvier, l’ancien lycée Charles Péguy accueillera une partie du personnel de la Région. © l'Hebdo du Vendredi

Région. Les travaux intérieurs ont débuté en octobre 2013. Nous sommes dans les temps. Il reste encore des finitions (peintures, sols, électricité, faux plafonds, portes), la mise en chauffe du bâtiment, et un grand ménage avant l’arrivée des agents, en janvier. » Des fenêtres remplacent désormais les vitraux de l’ancienne chapelle du lycée, deux ascenseurs permettent d’optimiser l’espace, 120 bureaux se répartissent dans les étages et le réfectoire s’est transformé en salles de réunion. Le tout soigneusement isolé, chauffé par géothermie et par systèmes radiants aux plafonds. De quoi diviser par six le coût de la consomma-

Armée et réforme territoriale

tion énergétique du bâtiment. A terme, une galerie couverte reliera le lycée aux locaux du Conseil régional. Coût des travaux : environ 8 millions d’euros TTC. L’ardoise s’élève à 11,5 millions en comptant les honoraires de maîtrise d’œuvre et les études préalables de faisabilité.

Et la réforme territoriale dans tout ça ?

Si la future carte des régions semble encore loin d’être définitive – quatre schémas différents en quatre mois ! -, elle a tout de même poussé le

Sonia Legendre > Plus de photos sur : www.lhebdoduvendredi.com.

Numérique

Une délégation champardennaise reçue par le Premier ministre à Matignon

e mardi 28 octobre, Manuel Valls accueillait à l’hôtel Matignon une délégation composée de politiques et d’acteurs économiques champardennais : Pierre Dartout (préfet de Région), Benoist Apparu (député-maire de Châlons), Bruno Bourg-Broc (président de Cités en Champagne), René-Paul Savary (sénateur et président du Conseil général de la Marne), Jacques Meyer (1er vice-président du Conseil régional de Champagne-Ardenne) et Michel Gobillot (président de la CCI de Châlons). L’occasion de confirmer l’élaboration d’un plan d’aide au territoire châlonnais pour « compenser » le départ de l’armée, constitué par des aides du budget du ministère de la Défense mais aussi d’autres ministères. « Il nous a reçus très vite, note Benoist Apparu. Et pour connaître le fonctionnement gouvernemental, cette réactivité est une bonne chose. Il s’est montré très à l’écoute et nous a donnés le sentiment d’avoir une vraie conscience des difficultés que représente la suppression de l’armée pour Châlons. Nous avons mis un certain nombre de propositions sur la table. Cette rencontre est plutôt positive, même si, sur le plan opérationnel et concret, les choses sont à construire. » Une réunion de travail doit être programmée avant le 30 novembre prochain pour affiner ledit plan d’aide.

Conseil régional à revoir sa copie pour ce projet. « Au départ, nous souhaitions réorganiser et répartir les services par pôle d’activité, explique François Obrecht, directeur de la gestion du patrimoine immobilier. Ce qui impliquait le déplacement de 240 personnes. En attendant de voir où nous mènera cette réforme, même si vraisemblablement, elle n’empêchera pas le fonctionnement des services, nous avons priorisé le déménagement des unités extérieures à l’Hôtel de Région, et de ses bâtiments modulaires. Soit environ 140 agents, pour des dépenses minimisées. » Parmi eux, les employés de l’Office régional culturel de Champagne Ardenne (Orcca), basés pour l’heure à Epernay, ceux du Comité régional du tourisme (CRT), dont les locaux sont loués au Centre Patton, à Châlons, et une cinquantaine d’agents travaillant dans lesdits bâtiments modulaires. Une promesse de vente a d’ores et déjà été signée avec le groupe Lanson pour le rachat les locaux de l’Orcca. « En comptant également les économies réalisées sur les locations et les frais de fonctionnement des autres unités, cet investissement sera amorti sur vingt ans. »

Extrapole fait la part belle aux artistes régionaux

Les artistes régionaux peuvent désormais partager leurs créations en ligne sur Extrapole. © DR

ée il y a plus d’un an, la plate-forme numérique Extrapole des bibliothèques municipales ne cesse d’enrichir ses collections culturelles. Qu’il s’agisse d’auto-formation, de littérature, d’articles de presse, de films, de séries TV ou encore de jeux interactifs, les internautes peuvent accéder, 24 h / 24, à toute une palette de documents en ligne. Nouveau challenge : promouvoir la scène artistique locale et faire découvrir aux internautes les pépites musicales et cinématographiques du cru. « Nous avons spécialement créé une rubrique « création locale », partagée en deux espaces : les sons d’ici et les sons d’ailleurs, guide Magali Schmitt, en charge de la plate-forme. Ce service est gratuit pour les usagers comme pour les artistes. » Quelques champardennais ont d’ores et déjà adhéré au concept, et partagent leurs dernières créations sur Extrapole : Baron Nichts (post-rock instrumental), Arlinda (pop et chanson française) ou encore Jino et Ginette (rock électro). Et pour développer cet espace, les bibliothèques lancent un appel à tous les musiciens et vidéastes régionaux. S.L

N Plusieurs politiques et acteurs économiques de la région ont rencontré Manuel Valls ce mardi 28 octobre. © l'Hebdo du Vendredi

Un peu plus tard dans la journée, au Sénat, le Premier ministre défendait le projet d’une carte à 13 régions, impliquant le rassemblement de la Champagne-Ardenne avec la Lorraine et l’Alsace. Un schéma qui menace clairement le statut de capitale administrative de Châlons. « Je reste convaincu que la bonne carte est celle qui prévoirait une région métropole autour de Strasbourg, un peu comme l’équivalent du Grand

Paris, et un réseau de métropoles pour couvrir l’ensemble des villes moyennes et intermédiaires. Amiens, Reims, Châlons, Epernay, Metz et Nancy. Ce sont d’ailleurs les préconisations que nous avons présentées au Premier ministre. Attendons néanmoins les votes définitifs sur cette réforme pour en tirer des conclusions et nous positionner. »

S.L

> Contact : Olivier Ragon et Alan Waegaert – 03 26 26 94 30 o.ragon@chalons-en-champagne.net - a.waegaert@chalons-en-champagne.net - Plus d’infos sur http://bm.chalons-en-champagne.net.

N°283 du 31 octobre au 6 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Hébergement d’urgence

Bientôt la trêve hivernale…

Pendant plusieurs jours, des familles primo-arrivantes se sont heurtées aux complexités administratives qui encadrent les demandes d’asile. Comme souvent en cette période de l’année, les hébergements d’urgence sont saturés, et des campings de fortune fleurissent devant le Pôle social de la Croix-Rouge.

n se souvient encore, en 2012, du camping improvisé rue Joseph Servas par les demandeurs d’asile. Faute d’hébergement d’urgence, près de quarante ressortissants s’étaient débrouillés avec les moyens du bord et l’aide des militants associatifs. Aujourd’hui, si le pôle social de la Croix-Rouge a déménagé boulevard Kennedy, l’histoire se répète, comme souvent à l’arrivée de l’hiver. « Le nouvel accueil de jour leur permet désormais de manger, de prendre une douche et de faire des lessives, souligne Marie-Pierre, du Réseau éducation sans frontières (RESF). Et cet été, nous avions eu peu d’arrivées à Châlons. Mais la semaine passée, quatre familles arméniennes et albanaises étaient à la rue. » Dont une femme enceinte et deux bébés âgés de huit et dix mois. Pas de place en hébergement d’urgence, et toujours cette réponse désolée du 115 : « rappelez demain matin ». Très vite, les bonnes volontés se sont relayées pour soutenir les familles. Les associations ont donné des repas, les habi-

Association

En 2012, de nombreux demandeurs d’asile avaient campé devant le pôle social de la Croix-Rouge, rue Servas à l’époque. © l'Hebdo du Vendredi

tants ont apporté des vêtements et des couvertures, le Père Marc Hémar a ouvert les portes de la maison paroissiale, RESF a offert l’hôtel aux plus fragiles et prêté des tentes, etc. « Légalement, l’Etat n’est pas tenu d’héberger les demandeurs d’asile tant que leur premier rendez-vous en Préfecture n’a pas eu lieu. » Mais pour la plupart des familles, ces rendez-vous ne sont pas prévus avant… début décembre. Encore un mois de galère ? Pas cette fois. « La Préfecture a décidé d’héberger tout le monde à l’hôtel d’ici là. A 46 euros la nuit, ça coûterait tout de même moins cher d’ouvrir et d’aménager un gymnase ou une

Bienvenido a la comitiva !

ée il y a tout juste deux mois, l’association La comitiva fédère déjà une trentaine de membres autour d’une même volonté : faire découvrir l’Italie au plus grand nombre. Ses spécialités culinaires, son histoire et ses traditions, sa langue et sa littérature, ses chefs d’œuvre cinématographiques ou architecturaux, etc. « En Italien, La comitiva désigne un groupe de personnes qui partagent les mêmes loisirs, explique Guglielma Magro, la présidente, de nationalité italienne. Ici, c’est aussi un peu comme une grande famille. Pour certains d’entre nous, nos parents se sont connus lors de leur arri- Les membres de La comitiva ont cuisiné ensemble des vée en France, dans les années 50. Nous avons pâtes fraîches maison, à l’italienne naturellement ! d’ailleurs retrouvé de nombreuses photos © La comitiva d’époque que nous aimerions partager grâce à une exposition. » D’autres idées pour promouvoir la culture italienne foisonnent au sein du collectif. Un jumelage entre les villes de Châlons et Scicli par exemple, une touche vénitienne au carnaval traditionnel, des gondoles sur le Mau et le Nau, une vente de spécialités italiennes au profit du Téléthon, etc. Récemment, un atelier réunissait les gourmands autour des pâtes fraîches maison. « C’était l’occasion de mettre à l’honneur des saveurs et un savoir-faire. La prochaine fois, nous cuisinerons le tiramisu ou les arancini, un plat typique de Sicile. » L’association participera également au projet du lycée Oehmichen : la réalisation d’un repas italien au sein d’un de ses restaurants d’application. « Nous sommes aussi en train de construire une bibliothèque pour les adhérents, à partir de tous les ouvrages qu’on possède sur l’Italie. Et nous avons contacté la Comète pour leur suggérer la diffusion de films italiens en version originale. »

S.L

> Rendez-vous le samedi 8 novembre à 19 h à la Maison des syndicats pour les présentations

officielles de La comitiva. Contact : lacomitiva51@gmail.com.

école pour les accueillir. »

Une famille expulsée du foyer Adoma

Vendredi dernier, soit sept jours avant le début de la trêve hivernale - qui interdit d’expulser les locataires du 1er novembre au 31 mars -, une famille géorgienne était sommée de quitter le foyer Adoma, à Châlons. « Diana et Nicolozi sont arrivés en France en 2011, rappelle Dominique, bénévole RESF. Ils ont un petit Lukas de bientôt 15 mois. Et ont été déboutés de leur demande d’asile en première instance puis

en appel. Au départ, on les a prévenus de cette expulsion la veille pour le lendemain. Nous avons pu obtenir un délai de quinze jours supplémentaires auprès du foyer. Mais désormais, ils n’ont plus de logement. » Techniquement, lorsqu’une famille est déboutée de sa demande d’asile – ici, en février 2014 - un délai d’un mois lui est accordé pour quitter le foyer. Dans les faits, beaucoup de ressortissants restent tout de même hébergés sur place, plusieurs années parfois. « Ils ne font pas l’objet d’une obligation de quitter le territoire. En septembre, Nicolozi a obtenu une autorisation provisoire de séjour de six mois, pour raison médicale. Ce qui ne lui permet toujours pas, légalement, de travailler. Son épouse a également demandé un titre de séjour provisoire, mais étant donné qu’elle n’a plus d’adresse fixe, et donc pas d’attestation d’hébergement, elle ne peut pas être reçue en Préfecture. Même chose pour le renouvellement de leur couverture maladie. C’est le serpent qui se mord la queue. » Principale raison évoquée par la direction de l’établissement pour justifier cette expulsion : un manquement au règlement de fonctionnement. La famille avait rendezvous ce jeudi en fin d’après-midi à la CroixRouge, pour ouvrir un dossier de demande de logement. Les militants espèrent aussi que la trêve hivernale permettra d’ouvrir davantage d’hébergements.

Sonia Legendre

Association Syrie dans les cœurs

Les Sparnaciens au secours des Syriens

undi 3 novembre les membres de l'association Syrie dans les cœurs tiendront leur assemblée générale à la Maison des arts et de la vie associative et invitent tous les Sparnaciens à se joindre à eux. Dernièrement, grâce aux dons des Sparnaciens mais aussi avec le concours du Secours Populaire Français, un Le premier convoi de vêtements pour la Syrie vient de partir. © Syrie dans les coeurs premier convoi d'objets est parti en direction de la Syrie. La cinquantaine de colis préparés par les bénévoles de Syrie dans les coeurs contenaient des vêtements pour adultes et enfants, des jouets et des sacs d'école notamment. Acheminés en direction de la deuxième plus grande ville du pays, Alep, par une autre association rémoise venant en aide au pays en guerre, Pour une Syrie libre, les colis devraient bientôt parvenir aux Syriens qui en ont le plus grand besoin. L'association sparnacienne lance un nouvel appel aux dons concernant des produits tout aussi importants et très demandés : les médicaments et le lait infantile en poudre. Ceux-ci devront partir dans un prochain convoi. Créée en mai 2013, l'association Syrie dans les cœurs a pour but de venir en aide aux sinistrés syriens, de porter secours aux réfugiés, aux blessés et aux malades syriens dans leur pays mais également à l'étranger. En ce qui concerne les réfugiés présents en France, une aide leur est apportée par les bénévoles en matière de formalités administratives et d'intégration avec par exemple des cours de langue ou un encadrement pour s'inscrire à l'université.

Marjolaine Combraque

> Assemblée générale de l'association Syrie dans les cœurs, lundi 3 novembre à 18 h,

salle 6 de la Maison des arts et de la vie associative.

Au Palais, les magiciens donnent le Tau N°283 du 31 octobre au 6 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Insolite

Une soirée 100% Harry Potter au Palais du Tau ? Si le concept paraît improbable, il prendra néanmoins forme, samedi, à l'occasion du premier grand bal des sorciers. Un événement rendu possible notamment grâce au Rémois Arnaud Méresse, « Potterhead » (aficionados) confirmé de la saga. Alors, à vos baguettes, et place à la musique !

arry, Hermione, Ron, mais aussi Dumbledore, Rogue, Sirius ou McGonagall, ça vous dit quelque chose ? En principe oui, sauf si, par un improbable et imprévisible coup du destin vous vous êtes retrouvé(e) complètement coupé(e) du monde à chacune des sorties des livres et des adaptations cinématographiques de cette saga magique. Si ce n'est pas le cas (et il y a objectivement peu de chance que ce le soit), vous n'avez pu passer à côté du phénomène Harry Potter, retraçant la vie de ce petit sorcier au destin étroitement lié à celui de Voldem..., pardon, « Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom ». Chez certains lecteurs et cinéphiles, les aventures d'Harry et de ses amis à Poudlard sont devenues une véritable passion qui, depuis la sortie du premier livre en 1997 et du premier film en 2001, s'est inscrite dans le temps. Une passion à laquelle les quelque 180 participants du bal des sorciers pourront laisser libre cours, troquant citrouilles et masques d'horreur d'Halloween pour leurs baguettes, balais et chapeaux de sorciers. Car au Palais du Tau samedi, la soirée s'annonce bien magique...

De Reims à Poudlard, un engouement évident

Poudlard, c'est le nom de l'école des

Le temps d'une soirée, la magie s'immiscera dans les couloirs du Tau... © l'Hebdo du Vendredi

sorciers où étudient Harry Potter et ses amis. S'il n'a pas été possible, pour des raisons logistiques évidentes, de prendre la poudre de cheminette pour s'y rendre directement depuis Reims, c'est donc au Palais du Tau, sur proposition du Rémois Arnaud Méresse, que l'association Magical Events, organisatrice de l'événement, a choisi de réunir les apprentis sorciers. « Le projet a démarré en août 2013, quand j'ai proposé à Magical Events d'organiser le bal dans la salle basse du musée. Avec ses voûtes et son style gothique, le lieu me paraissait parfait », se souvient Arnaud Méresse, agent d'accueil au Tau. Sur les 1 100 euros espérés initialement pour mener à bien le projet, ce sont finalement 4 175 euros qui sont récoltés via un site de financement participatif. « Ça représente 380% de la somme initiale, c'est incroyable, cela montre combien l'intérêt est grand autour de cet événement ! Du coup cette somme nous a

permis de rajouter des lots à faire gagner », s'enthousiasme le jeune passionné. Samedi, ce sont près de 180 personnes qui participeront à cette soirée unique, du couple de quinquagénaires jusqu'aux adolescents, venant de Marseille jusqu'en Belgique, en passant bien sûr par Reims. « Harry Potter touche un public très large et très différent et ce, partout dans le monde, souligne Arnaud Méresse, se réjouissant à travers cette opération, de pouvoir également faire découvrir à tous ces passionnés, le patrimoine de Reims, la cathédrale, l'exposition Sacres Royaux du musée... »

Tout pour faire naître la magie

Samedi, dans un Palais du Tau décoré en Poudlard pour l'occasion, les participants sont invités à découvrir dès 14h les exposants présents en amont du bal

S'il s'apprête à voir débarquer (avec ou sans balais) pour la première fois des dizaines de sorciers amateurs et passionnés pendant toute une journée, le Palais du Tau a pourtant l'habitude d'accueillir des publics ne venant pas seulement pour admirer ses collections. « Ce qui fonctionne le mieux, ce sont les mariages, nous avons beaucoup de demandes en ce sens », indique Anne-Sophie Daumont, chargée des locations d'espaces du musée. « En priorité nous louons la salle basse, où se déroulera justement le bal des sorciers. Nous pouvons y asseoir jusqu'à 250 personnes ce qui, en centre-ville, reste assez rare, d'autant que le prix est plutôt raisonnable. Généralement les mariés sont ravis, certains en profitent même pour offrir une visite privilège des lieux à leurs invités ! » Autres utilisations : les séminaires, réunions, dîners, fêtes de thésards, cocktails et autres assemblées générales qui, outre la salle basse, peuvent éventuellement se dérouler dans les salles du couronnement de la Vierge, celle du Cardinal de Lorraine voire dans la cour d'honneur (la salle du Festin, au vu des toiles précieuses qui y sont accrochées est, elle, moins souvent proposée à la location). Enfin, grâce aux Noces Velours et aux soirées Elektricity, le Palais du Tau a vu ces dernières années le jeune public investir progressivement les lieux. Une manière originale d'arriver au patrimoine et à l'histoire par la culture...

Le Tau, pas qu'un simple musée

(créateurs d'objets de collections autour des personnages de la saga, webzines spécialisés sur Harry Potter, responsables d'équipes de Quidditch...). S'ensuivra le tournoi des Trois Sorciers qui comportera trois épreuves : une énigme, une épreuve physique et un questionnaire sur la série préparé par Arnaud Méresse. Des tombolas et un concours de costumes sont également au programme, histoire de se mettre en condition avant LE moment phare de la journée : le fameux bal des sorciers, à partir de 19h30. Un bal qui ressemblera à s'y méprendre à ceux décrits dans les livres, avec un buffet qui proposera de la bière au beurre et des chocogrenouilles et même une musique pleinement dans le thème : « Il y aura beaucoup de wizard rock, à savoir des chansons pop-rock mais traitant de thèmes autour de la magie », sourit Arnaud. Et pour ceux qui n'ont pas pu avoir de place pour le bal, un grand tournoi de quidditch, ce sport presque national au pays des sorciers, est organisé le lendemain, dimanche 2, entre 10h et 16h au parc Léo Lagrange (ouvert à tous). Alors que l'on soit Serdaigle, Serpentard, Poufsouffle ou Griffon d'Or, n'en déplaise au choixpeau magique mais à Reims chacun est le bienvenu, quelle que soit sa maison !

Aymeric Henniaux

> 2, place du Cardinal Luçon

03 26 47 81 79 palais-tau.monuments-nationaux.fr

N°283 du 31 octobre au 6 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Toussaint

Chrysanthèmes : aussi populaires que convoités

Symbole en lui-même de cette période de Toussaint, le chrysanthème sera, cette année encore, la fleur qui devrait être la plus vendue. Un succès plus que jamais au cœur de tous les enjeux, notamment entre les grandes surfaces et les fleuristes.

ller fleurir de chrysanthèmes la tombe d'un parent ou d'un proche à la Toussaint est aujourd'hui devenu une vraie tradition, même si certains oublient quelquefois que ce n'est pas à la Toussaint, fête catholique honorant tous les Saints et fêtée le 1er novembre, que les fleurs devraient être amenées au cimetière mais le lendemain, le 2 novembre donc, pour la journée de commémoration des fidèles défunts. Quoiqu'il en soit, ce week-end de recueillement est toujours synonyme d'une activité intense pour les fleuristes, qui doivent s'attendre à une demande accrue des clients souhaitant acheter leurs chrysan-

thèmes. « C'est l'une des rares plantes à fleurir à cette période de l'année, qui plus est très colorée et résistante au gel », avance Olivier Damande, président de la Chambre syndicale patronale des fleuristes de Champagne-Ardenne. Historiquement, le succès de ces pomponettes, telles qu'on les appelle aussi, s'est développé depuis l'Armistice du 11 novembre 1918 quand elles furent choisies pour être déposées sur les tombes des soldats morts au combat. La tradition s'est ensuite peu à peu déplacée du 11 novembre à la Toussaint.

La guerre des prix

Forcément, les milliers de chrysanthèmes vendus chaque année suscitent l'intérêt des professionnels du secteur, chacun souhaitant participer à la croissance de ce business. Ainsi les artisans fleuristes voient arriver, depuis plusieurs années, une nouvelle concurrence que beaucoup jugent « déloyale », à l'image d'Olivier Damande, lui-même fleuriste : « Quand je vois à combien certaines enseignes vendent le pot de chrysan-

Les chrysanthèmes de Toussaint, bientôt victimes de leur succès ? © l'Hebdo du Vendredi

thèmes aux clients, ce n'est plus possible, c'est encore moins cher que le prix que nous payons, nous, au producteur. Évidemment, nous passons pour des voleurs après, et nous sommes obligés de réduire nos stocks car nous savons qu'une partie de nos

Institut supérieur de promotion industrielle

clients préfèreront acheter moins cher. Même les jardineries n'arrivent plus à être compétitives ! » Selon le spécialiste, l'attitude de certaines marques de la grande distribution serait néfaste pour les affaires, « d'autant qu'à vendre aussi bas, elles ne

font des marges que de 20 à 30 centimes d'euros maximum. » Gageons que les vives couleurs de cette fleur réussiront à apaiser les tensions, au moins jusqu'à la Toussaint...

Aymeric Henniaux

Concours

Quand les industriels d’aujourd’hui rencontrent Le défi com' de Start in Bloc les managers de demain

omme tous les ans, l’Institut supérieur de promotion industrielle (IPI) propose un temps d’échange privilégié entre ses nouveaux étudiants et les entrepreneurs du territoire. Fondé en 1988 par la CCI de Châlons, l’établissement forme des managers industriels en alternance, avec l’aide précieuse des dirigeants. « Nous accueillons 149 apprentis au sein de l’école et sommes partenaires d’environ 600 entreprises qui encadrent nos jeunes, précise Ferry Quenet, le directeur délégué. Evidemment, l’IPI est en perpétuelle recherche de nouveaux partenariats. Ces rencontres sont l’occasion de travailler sur les attentes des tuteurs et les projets professionnels des étudiants. » Et comme pour toute école qui se respecte, les nouvelles promotions sont parrainées. Cette année, l’honneur revient à Laurent Villemin, vice-président d’Albéa Tubes France et Europe, leader mondial des emballages de produits cosmétiques, implanté à Sainte-Ménehould. Sa mission : accompagner les étudiants au fil de leur parcours, en partageant avec eux ses valeurs et sa vision de l’industrie. Présents également : Josette Mayeur, présidente du Groupement d’employeurs de la Marne, Pierre Mora, responsable production des Ateliers Roche à Reims et récemment diplômé de l’IPI, ou encore Nathalie Liebart, responsable production chez Lacoste, à Troyes, ancienne IPIste égale-

a fédération des jeunes entrepreneurs du bassin rémois, soucieuse de soutenir et d'accompagner l'émergence des jeunes startups locales, s'apprête à lancer son premier « Hackathon », du 20 au 22 novembre prochains. Un concours unique, visant à offrir à ceux qui l'emporteront leur premier plan de communication. Destiné à la fois aux jeunes entreprises, innovantes ou pas, de moins de trois ans et basées sur le territoire rémois ainsi qu'aux étudiants porteurs d'un projet de création d'entreprise et inscrit dans un cursus de l’enseignement supérieur à Reims ou ses environs, le concours consistera à « couper du monde » deux jeunes entreprises et deux étudiants porteurs de projets entrepreneuriaux pendant 48h chrono. Pendant ce laps de temps, ils pourront s'entourer d'experts de la communication, professionnels ou non, afin de bâtir leur stratégie de communication. Parmi ces professionnels, Dimitri Bois, pour Reims TV et Emergence Production, les aidera par exemple « à créer des éléments graphiques, réaliser des photographies voire une vidéo, en clair les aider en leur apportant les outils de communication indispensables pour réussir ». Une fois cette session intense de 48h passée, les participants aux concours auront ensuite deux semaines pour donner un maximum d'écho à leur campagne de communication. A noter qu'en plus de l'aide apportée par tous les partenaires pendant le concours, ces derniers offriront également diverses prestations aux lauréats (campagnes d'affichage, encarts publicitaires...). Les candidats désireux de s'inscrire sont invités à le faire auprès de Start in Bloc jusqu'au 5 novembre.

L’Institut supérieur de promotion industrielle, à Châlons-en-Champagne. © IPI-CCI de Châlons

ment. « Le débat thématique de cette édition portera sur la performance individuelle et collective. En échangeant sur leurs expériences respectives et leurs « success-stories », les industriels expliqueront comment la progression d’une entreprise et celle de ses collaborateurs sont intimement liées. Une logique de gagnant-gagnant qui permet de gagner en

compétitivité, même dans les difficultés. »

Sonia Legendre

> Rencontres IPI-Entreprises 2014 Jeudi 6 novembre à partir de 17 h 30 à l’IPI (7, rue du Parlement à Châlons) Infos et réservations au 03 26 65 11 75 ou ludivine.piat@ipi-chalons.net.

> Inscriptions jusqu'au 5 novembre. Rens. : contact@startinbloc.fr / www.startinbloc.fr

A.H

Indicateurs de l’emploi - septembre 2014

N°283 du 31 octobre au 6 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Une accalmie due aux vendanges

près un court intermède en août, le taux de chômage en France est de nouveau en hausse au mois de septembre : +0,6%. Sur un an la hausse est de 4,3%, soit 3,423 millions d'inscrits à Pôle Emploi. En revanche, sur un mois, le taux de chômage a fortement diminué en Champagne-Ardenne (-3,7%). La baisses est particulièrement marquée dans la Marne (-7,2 % en un mois) et dans l'Aube (-2,7%). Elle est minime dans les Ardennes (-0,1%)et en Haute-Marne (-0,1%). Mais attention, même si les données livrées sont corrigées des variations saisonnières, les vendanges viennent fausser les chiffres du chômage en Champagne-Ardenne selon la direction régionale du travail et de l'emploi.

> Les données sont issues des fichiers de la statistique mensuelle sur le marché du travail (STMT) de Pôle emploi et de la Dares (Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques), fournis par le ministère du Travail. Ils tiennent compte des demandeurs d'emploi de catégorie A, inscrits à Pôle emploi à la fin du mois de référence et n'ayant exercé aucune activité au cours de cette même période. La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT). Certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversement certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits à Pôle emploi. Les évolutions exprimées en pourcentage comparent les statistiques des demandeurs d’emplois sur un an glissant, soit de septembre 2013 à septembre 2014. Les chiffres concernant la France s’entendent départements et territoires d’outre-mer compris, hors Mayotte.

75 056

L'évolution du nombre de demandeurs d'emplois (cat. A) dans la zone d'emploi de Reims sur un an. © l'Hebdo du Vendredi

Métiers de l’Hygiène et de la Propreté Préparez votre Formation Qualifiante avec le Greta de la Marne

Du 24 Février au 11 juillet 2014

Titre Professionnel Agent de Propreté et d’Hygiène du Ministère du Travail L'évolution du nombre de demandeurs d'emploi (cat. A) sur un an en ChampagneArdenne. © l'Hebdo du Vendredi

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N°283 du 31 octobre au 6 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Une équipe à réaction

Basket Pro A (6e j.) : Châlons-Reims (10e) - Le Mans (11e) Le CCRB reçoit, samedi soir à Châlons, une formation du Mans en difficulté. L'occasion pour ChâlonsReims Basket d'obtenir une troisième victoire de rang qui serait en revanche sa première à domicile.

e Champagne Châlons-Reims Basket version 2014/15 est renversant. Incapables de conclure leurs belles dispositions lors des trois premières journées, Nikola Antic et ses hommes viennent d'enchaîner deux succès d'affilée d'anthologie, à Boulogne et à Pau. Menée les deux fois dans le 3e quart respectivement de 17 et 24 points, l'équipe du CCRB s'est réveillée sur le tard pour finalement s'imposer de 4 points dans le Pas-de-Calais (80-84) et même de 8 points dans le Béarn (83-91). Ce dernier succès face à Pau-LacqOrthez restera d'ailleurs dans les annales avec un 4e quart-temps complètement dingue remporté par les Marnais sur le score de 37 à 10 ! « C'est presque inexplicable, confie Nikola Antic. On ne joue pas bien pendant 30 minutes. On change de défense et tout d'un coup notre adversaire perd la tête et encaisse 37 points en dix minutes devant 6 000 spectateurs ! On a vu encore une fois que quand une équipe perd sa confiance, il peut se passer des choses extraordinaires. » Évidemment, si l'entraîneur marnais se satisfait de ces deux victoires, il apprécierait que ses protégés remportent leurs matches avec un peu plus de sûreté, « car on ne pourra pas toujours gagner avec autant de retard ». Ce qui est certain, c'est que Michel

Joueurs US : bonne pioche pour le CCRB

A l'image de Mark Payne, excellent lors des deux dernières rencontres jouées à l'extérieur, le CCRB doit confirmer ses bonnes dispositions à la maison. © l'Hebdo du Vendredi

Morandais et ses partenaires doivent beaucoup mieux débuter les rencontres. Ainsi, samedi soir, le premier quart sera particulièrement important face à une équipe du Mans actuellement en difficulté. Les hommes d'Erman Kunter restent sur une cinglante défaite à domicile, mardi soir, face à Cholet (61-82). « Il y a deux façons de voir les choses, analyse Nikola Antic. Soit les Manceaux se remettent en question et réagissent, soit ils plongent. Tout dépend de la qualité mentale des joueurs qui

Foot L1 (12e j.) : Monaco (8e) - Reims (14e)

restent tous de bons éléments. » Tasmin Mitchell et ses compères savent donc ce qu'ils ont à faire dès les premières secondes de la rencontre : jouer avec intensité pour enfoncer un peu plus cette équipe mancelle rongée par le doute. > Châlons-Reims - Le Mans, samedi 1er novem-

Julien Debant

bre à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-en-Champagne.

Même rompu au jeu européen, il demeure toujours un doute sur la capacité d'un joueur américain à s'adapter à la Pro A. Après cinq journées, les recrues US de Châlons-Reims semblent plutôt à l'aise. A l'intérieur, Darryl Watkins fait bien le boulot : 17 points et 8,2 rebonds pour une belle évaluation de 21 (la 2e de Pro A). Tasmin Mitchell est l'autre grande satisfaction : 14 pts, 6 rbds et 2,8 passes décisives pour une évaluation de 19,2 (7e de Pro A). Un peu hésitant en début de championnat, Mark Payne marche sur l'eau depuis deux rencontres : 15,2 pts et 4,4 rbds pour une évaluation de 16 (14e de Pro A). Si Da'Sean Buttler présente des statistiques peu flamboyantes en raison de sa blessure qui lui a fait manquer les deux premières journées, 7,3 pts pour une évaluation de 5, il reste sur une dernière sortie très encourageante à Pau : 21 pts à 7 sur 9 aux tirs. A lui de confirmer ses bonnes dispositions. Reste enfin le cas Lionel Chalmers. Annoncé comme le patron de l'équipe, le meneur US tarde à jouer à son meilleur niveau : 11,8 pts, 2,8 rbds et 3,4 pds pour une évaluation de 8,8. Surtout, ses mauvais choix en attaque (38% de réussite aux tirs et 3,6 balles perdues par match) interpellent. A lui de se remettre en question car l'équipe marnaise a besoin de lui. Cependant, blessé au dos à Pau, le joueur reste incertain pour la venue du Mans. Il n'en demeure pas moins que dans l'ensemble, les performances du quintet américain sont excellentes. Pourvu que ça dure.

Stoppé par Arles-Avignon, le Stade espère rebondir à Monaco

Sorti par Arles-Avignon de la Coupe de la Ligue, mardi soir à Delaune, le Stade de Reims se rend à Monaco en championnat avec l'ambition de poursuivre sa bonne série en cours.

n ne peut pas dire que le Stade de Reims se soit mis dans les meilleures conditions en vue de son déplacement, vendredi soir, à Monaco. Eliminés de la Coupe de la Ligue par Arles-Avignon (2-3), à domicile devant un peu plus de 7 000 spectateurs, les Rouge et Blanc ont en plus vécu cette déception jusqu'au terme de la prolongation. 120 minutes au total à souffrir alors que se profile une rencontre plus sexy sur la pelouse de l'ASM. Le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot était d'ailleurs « très en colère après une première mi-temps indigne », fustigeant la prestation des hommes alignés au coup d'envoi, « des joueurs qui prétendent intégrer l'équipe des titulaires ». Pour Jean-Luc Vasseur, ce résultat « fait chier ». « On est tous déçu. On pensait avoir fait le plus difficile en revenant à 2-2. Et qu'importe les compétitions, on voulait garder cette sérénité et notre dynamique positive. Je ne dis pas qu'elle est stoppée ce soir. On a pris trois buts et c'est beaucoup pour exister », a commenté l'entraîneur rémois. Au-delà de l'élimination, cet échec marque donc surtout la fin d'une série de trois matches sans défaite en championnat. Pour une formation qui avait retrouvé un peu de confiance et un état d'esprit collectif positif, cette

élimination à domicile face à une formation 19e de L2 fait désordre. Il faudra montrer un tout autre visage pour espérer ramener quelque chose de Monaco face à une équipe certes encore à la recherche de son meilleur football, mais invaincue au mois d'octobre toutes compétitions confondues. La bonne nouvelle c'est que pour ce rendez-vous, le onze de départ devrait être très différent de celui aligné face à Arles-Avignon. Des joueurs comme Signorino, Mandi et Conte devraient retrouver logiquement leur place en défense. Au milieu et en attaque, Prince Oniangué sera de retour après avoir purgé son match de suspension, de même qu'Antoine Devaux, Diego, Fortes ou encore Gäetan Charbonnier. > Monaco - Reims (12e j.), vendredi 31 octobre à

J.D

20h30, stade Louis II.

> Le groupe rémois face à Monaco

Gardiens : Agassa, Placide / Défenseurs : Conte, Fofana, Mandi, Mavinga, Signorino, Tacalfred. Milieux : Bourillon, Devaux, Fortes, Oniangué, Rigonato / Attaquants : Charbonnier, Courtet, De Préville, Moukandjo, Ngog. > Les absents Blessure : Albaek, Bastien, Peuget / Reprise : Weber / Suspension : Kyei Choix de l’entraîneur : Atar, Benedick, Ca, Glombard, Mfulu, Roberge. > Prochain match à domicile : Reims - Lille (13e

j.), dimanche 9 novembre à 17h.

Prince Oniangué : « Le championnat, c'est vraiment une autre histoire »

Cette élimination marque-t-elle un coup d'arrêt ? Il faut apprendre même quand on est en tribune. On se met à la place des joueurs qui sont sur le terrain. On doit regarder ce qui n'a pas été. Mais ce n'est pas un coup d'arrêt. La coupe et le championnat sont deux choses différentes. On est passés à côté face à Arles, il faut que cela nous serve en Coupe de France. Le championnat, c'est vraiment une autre histoire.

Avec quelle ambition allez-vous à Monaco ? Contre une équipe de haut de tableau, on ne doit pas se poser de question. Quand on a joué Nantes, cette équipe était en pleine bourre. On s'est concentré sur notre jeu (1-1). On doit faire la même chose, sans se prendre la tête, si on veut continuer à progresser. On doit vraiment se focaliser sur notre projet jeu, car on est capables de faire de bonnes choses sur une bonne pelouse.

Spectateur assidu de la défaite face à ArlesAvignon (il était suspendu), Prince Oniangué croit le Stade de Reims capable de ramener quelque chose de Monaco. © l'Hebdo du Vendredi

Le match de Nantes est pour vous une référence ? La seconde mi-temps oui. On a pris du plaisir sur le terrain. On a un projet de jeu vraiment intéressant quand on arrive à le mettre en place.

Et concernant votre jeu personnel ? L'année dernière j’allais vers l'avant car je profitais du travail de Grzegorz Krychowiak. Cette année, on est deux au lieu de trois à jouer à la récupération. C'est différent mais jouer à la récupération c'est mon jeu. J'ai été formé pour ça. Après, je mets moins de buts (1 cette année, 9 marqués la saison dernière), mais ce n'est pas un objectif pour moi. L'important c'est le collectif et on progresse doucement.

En défense également ? Tout le monde est concerné par la défense. On a mal commencé c'est vrai mais je pense que ce sera différent prochainement. Il y a eu beaucoup de changements dans l'équipe. On est en progrès et on fera le bilan en fin d'année.

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Cirque

Salmanazar

Ode à la tendresse, à la vie et à l’amitié, Acrobates raconte une histoire (presque) vraie. Celle de Fabrice, trapéziste devenu tétraplégique pendant une répétition et mystérieusement disparu lors d’un rite chamanique au Pérou, dont le souvenir habite Alexandre et Matias. Deux virtuoses qui nous livrent leurs Redécouvrez l'acrobatie grâce à deux virtuoses du genre. © Christophe Raynaud souvenirs et comde Lage blent l’absence de cet être cher en occupant l’espace scénique. Une histoire qui commence par un deuil, puis nous plonge dans le long et tumultueux voyage qu’est le passage à l’âge adulte, pour finir par célébrer la naissance de deux interprètes, dansant l’acrobatie et la vie. Entre fiction et réalité, les deux artistes se dévoilent, s’exposent et transmettent leur énergie. « L’acrobatie n’est pas uniquement un répertoire de figures données à inventer, confie Matias Pilet, l’un des deux artistes. C’est une manière différente d’aborder l’espace qui nous entoure, et donc d’aborder la vie. C’est faire le choix d’un chemin différent, un voyage intérieur où l’on rencontre son essence. » Pour Alexandre Fournier, le second interprète, « c’est un moyen d’explorer ses limites, une façon de se déplacer dans l’espace. C’est une façon de vivre au quotidien et de penser, libre de tout explorer avec notre corps dans l’environnement où il se trouve, quel qu’il soit. Maintes et maintes fois l’homme pousse ses limites au-delà de l’impossible, jusqu’à sa mort, comme l’acrobate ignore sa peur pour pouvoir libérer le mouvement. L’acrobatie ouvre les frontières... »

La Joconde qui disparaît et réapparaît dans d'autres tableaux, ça ne vous rappelle rien ? Mais si, les personnages des portraits s'amusent à faire la même chose dans la saga Harry Potter ! Sauf que là, il s'agit d'un spectacle de marionnettes imaginé dans le but de faire découvrir l'art aux enfants. Le rêve de la Joconde prend ses racines au sein même de l'histoire : la disparition du célèbre ta- Le rêve de la Joconde s'inspire d'un fait réel : la disparition du tableau en bleau, durant deux ans, 1911. © Caroline Bigret en 1911. Les marionnettes de la compagnie Anima Théâtre, dirigées par Claire Latarget et Georgios Karakantzas, mettent en scène une Joconde libérée du regard de ces millions de visiteurs du Louvre qui la scrutent tous les jours. Elle décide de partir en vadrouille à la rencontre d'autres grandes figures artistiques d'oeuvres majeures telles La création d'Adam de Michel Ange ou La na issance de Vénus de Botticelli. La dame au sourire énigmatique se perd dans les autres toiles, tout comme Alice dans son monde des merveilles, elle emprunte la ou les formes des autres personnages, les jambes de Magritte du tableau Le fils de l'Homme, par exemple. À travers son escapade, les petits et les moins petits (re)découvrent les créations d'autres grands maîtres de l'art : Dali, Miro, Andy Warhol ou encore Hokusai. Le questionnement et l'interprétation des enfants sur les chefs-d'œuvres de la peinture ont fait l'objet d'un travail précédent de Georgios Karakantzas ; interrogeant leur regard et leur imaginaire sur ce que pouvaient bien raconter les différentes toiles, le marionnettiste s'est inspiré de cette expérience pour construire Le rêve de la Joconde. Une jolie manière de rentre r dans la peinture en évitant tous les stéréotypes actuels, simplement à travers des yeux enfants !

« L’acrobatie ouvre les frontières »

Claire Lagrange

La Joconde se fait la malle

Marjolaine Combraque > Acrobates - Jeudi 6 et vendredi 7 novembre à 20 h 30 à la Comète Durée 1 h - Tarifs : 6 à 24 euros - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

Théâtre et magie

> Le rêve de la Joconde, le 5 novembre à 10 h et 19 h, les 6 et 7 novembre à 10 h et 14 h 15 au Salmanazar. Durée : 45 mn. Tarifs : 9€ / 5€.

Et si nous étions tous manipulés ?

Thierry Collet, artiste associé à la Comète, est depuis longtemps passé maître dans l’art de la magie nouvelle. Une discipline à découvrir dans Qui-vive, son nouveau spectacle, tout au long duquel les tours nous troublent et nous interpellent, maintenant ainsi constamment notre esprit en éveil. « Qui-vive est un spectacle interactif, explique l’artiste. Il est principalement basé sur un type de magie qu’on appelle le mentalisme : plutôt que de manipuler des objets, on donne l’impression de manipuler les pensées du public. » Dans ce spectacle à mi-chemin entre théâtre et magie, art du pickpocket et utilisation des dernières technologies internet, se côtoient aussi des techniques de magie plus traditionnelles. Un savant mélange qui permet à Thierry Collet et ses deux acolytes, Carmelo Cacciato et Kurt Demey, de faire ce qu’ils veulent de notre cerveau – allant même jusqu’à le retourner complètement – en nous invitant à réfléchir et à nous questionner sur le conditionnement : est-on réellement libre, dans la vie de tous les jours, de choisir ce qu’on veut ? « Dans Qui-vive, on dévoile certaines choses. On essaye surtout de faire découvrir la connaissance de la psychologie humaine. Le truc, c’est cette connaissance-là, savoir le mot qu’il faut employer, savoir comment détourner l’attention. Le truc n’est pas dans les mains du magicien, il est dans le cerveau des personnes qui le regardent. »

C.L > Qui-vive - Lundi 3 et mardi 4 novembre à 20 h 30 à la Comète – Durée 1 h 30 Tarifs : 6 à 24 euros - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

Thierry Collet et ses acolytes manipulent nos esprits aussi bien que les objets. © Nathaniel Baruch

Salon des V VINS INS du 07 au 10

375 75 Exposants Expos ants des vi vignerons gneron s 3 de toutes to utes les régions régions indépendan ts indépend viticoles français es françaises

novembre 2014

PARC des EXPOSITIONS de REIMS L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Graphisme : Mathias Hima - Cr Crédit édit Photo : Daniela Jer Jeremijovic emijovic

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Concert - Le Millesium

Lecture théâtralisée

Amen et adieu

Groupe atypique formé par Monseigneur di Falco Léandri il y a quatre ans de cela, Les Prêtres sont de retour sur scène pour une tournée d’adieux. Après deux albums couronnés de succès – Spiritus Dei en 2010 et Gloria en 2011, tous deux vendus à plus d’1,7 million d’exemplaires – les trois hommes d’Eglise ont en effet décidé d’arrêter là leur carrière musicale et tirent leur révérence avec Amen, un troisième et dernier Les Prêtres vous attendent au Millesium pour leur tournée d'adieux. © DR album. Un ultime tour de chant qui leur permettra de venir en aide à l’Association ATD (Agir Tous pour la Dignité), de soutenir le Père Guy Gilbert dans les travaux d’aménagement de la ferme de Faucon où il accueille des jeunes en difficulté ou encore d’apporter de nouveau leur appui au Père Pedro à Madagascar. Ravis de leur succès, les Prêtres n’ont en effet jamais perdu de vue leur vocat ion première : venir en aide à leur prochain. « Le but d'Amen n'est pas de faire passer un message », explique Monseigneur di Falco, créateur et manager du groupe. « Mais en choisissant les morceaux, nous avons voulu parler de paix, d'amour, de respect mutuel ». Parmi les treize titres composant l’album, on retrouve ainsi chansons religieuses et reprises populaires telles que S’il suffisait d’aimer, de Céline Dion, Je chante avec toi liberté de Nana Mouskouri ou encore La chanson des Justes d’Yves Duteil. Un programme fédérateur, qui réuni les gens « de tous les âges, tous les milieux sociaux, toutes les religions confondues, y compris les non croyants ! »

Claire Lagrange > Les Prêtres, samedi 15 novembre à 20 h 30 – Tarifs : 25 à 39 euros Millesium, Epernay.

La plume de Perec, toujours criante d’actualité

Une vingtaine de créations artistiques à son actif, la compagnie châlonnaise Ici et maintenant théâtre poursuit son œuvre. En Champagne comme ailleurs, au gré des ateliers culturels qu’elle propose et des nombreux auteurs qu’elle revisite. Habituée du festival d’Avignon, elle présentait également en juin son dernier spectacle, Peer Gynt, au théâtre de la Tempête à Paris. « Cinq semaines de tournée et 28 représentations », sourit Christine Berg, fondatrice de la compagnie, comédienne et metteur en scène. Pour ce nouveau rendez-vous, la troupe rend hommage à la plume de Georges Perec et à L’augmentation. Un texte écrit en 1968, toujours - si ce n’est plus ! - d’actualité. « Au fond, Perec est un auteur très théâtral. Il a notamment relevé le défi d’écrire Les artistes d’Ici et maintenant théâtre un roman entier sans utiliser la lettre « e », La disparition. Plus ob- rendent hommage à Georges Pérec et sessionnel que cela, c’est de la folie ! L’augmentation est un texte au sujet universel de L’augmentation. poétique, plein d’humour, et aussi politique. Car évidemment, © Ici et maintenant théâtre cet employé qui demande une augmentation à son patron n’obtiendra rien au final. Mis à part l’honneur d’avoir travaillé toute sa vie pour cette entreprise, et l’espoir qu’il a entrevu lors des négociations. C’est assez transcendant de voir que, 45 ans plus tard, ce texte résonne encore avec une force incroyable. La littérature a ce pouvoir de créer des ponts entre le passé, le présent et le futur, et d’éveiller les consciences. » Sur scène : six pupitres, six comédiens, et une cinquantaine de tableaux au fil desquels les situations se déclinent et les péripéties s’enchevêtrent, de manière presque mathématique. Le tout ponctué de grands classiques de la chanson française, signés Gabin ou Montand, joués et interprétés par les artistes. « Six personnages sont dénommés par Perec : la proposition, l’alternative, les hypothèses négative et positive, le choix et la conclusion. Il s’est donné un procédé d’écriture qui suppose que tout ce qu’on vit n’est qu’une succession d’hypothèses. Mais la nature humaine n’obéit pas à une telle logique, et la petite machine va très vite se dérégler... »

Sonia Legendre > L’augmentation de Georges Perec - Par la compagnie Ici et maintenant théâtre Mise en scène de Christine Berg - Du mardi 4 au vendredi 7 novembre à 19 h 30 au Théâtre du Chemin Vert à Reims – Jeudi 13 novembre à 20 h à la Salle Rive Gauche à Châlons Infos et réservations : 03 26 65 78 91 ou ici.maintenant.theatre@wanadoo.fr.

Théâtre - MJCI d'Aÿ

Tu seras un homme, ma fille

« L’enfant que tu mettras au monde sera un mâle, ce sera un homme, il s’appellera Ahmed même si c’est une fille ! » Cadette d’une famille qui compte déjà sept filles, Ahmed se voit privée de sa véritable identité : face à un père désespéré de n’avoir aucun héritier mâle, la jeune fille est élevée aux yeux du Solentiname et Comedrama vous emmènent au Maroc pour vous conter l'histoire monde et de ses d'Ahmed. © DR sœurs comme un garçon. Véritable réflexion sur la construction identitaire de l’individ u, Bâtir un visage nous raconte l’histoire de ce garçon fabriqué, de cette fille manquée, mais nous interroge également sur la place de la femme dans la société d’aujourd’hui, qu’elle soit française ou marocaine. Réalisé d’après L’Enfant de Sable de Tahar Ben Jelloun dans le cadre de la coopération entre la région Champagne-Ardenne et la région de l’Oriental, au Maroc, ce spectacle nous raconte l’histoire d’une famille, le secret d’un père et le destin d’une jeune fille destituée d’elle-même. Un drame familial et sociétal qu’incarnent avec justesse et émotion les compagnies Solentiname et Comedrama. « Le roman de Tahar Ben Jelloun m’est vite apparu comme une évidence propice à la rencontre entre nos deux cultures. Ce texte nous met face à une situation qui est complètement ancrée et imprégnée par la culture marocaine, sa religion et sa tradition, nous amenant à nous interroger, Marocains aussi bien que Français, sur cette société », analyse Augustin Bécard, metteur en scène. « Mais, bien au-delà de cela, il nous confronte à quelque chose d’absolument universel : la formation de l’individu et la question de son identité ».

C.L > Bâtir un visage, jeudi 6 novembre à 19 h – Salle Sabine Sani à Aÿ.

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CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l

VENDREDI 31 OCTOBRE

Boult-sur-Suippe - Bourse puériculture 14h-18h30 l

Cormicy - Bourse armes anciennes et militaria 8h-17h- Salle omnisport, en face de l'église

SAMEDI 1ER NOVEMBRE

Boult-sur-Suippe - Bourse puériculture 10h-17h

Cramant - Bébé-Broc A partir de 8h30 - Place puisard

Dizy - Vide-greniers 7h-18h - Salle des fêtes et place de la maison des associations

Taissy - 38e Bourse minéraux & fossiles 10h-19h - Centre de conférences - Entrée 5 euros

Epernay - Vide-greniers Esplanade Charles de Gaulle - Parking Jard

La CLCV Vous informe Qu'est-ce qu'un délai de prescription ?

La prescription concerne la durée au delà de laquelle une action en justice, civile ou pénale, ne peut plus être exercée. Les règles relatives à la prescription se rapportent aux Codes de la Consommation, de la Construction et de l'Habitation, des Assurances, de l'Environnement. Les délais à retenir : - Délai de 5 ans pour le droit commun. - Délai de 5 ans pour les consommateurs vis-à-vis des professionnels. - Délai spécial, plus court des professionnels vis-à-vis des consommateurs : l'action des professionnels, pour les biens et les services qu'ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans. - Autre délai en matière de consommation : 2 ans pour engager une action en garantie de conformité (à partir de la délivrance du bien). - Délai de 10 ans pour l’exécution d'une décision de justice (tant judiciaire qu’administrative). - Délai de 10 ans pour la responsabilité des constructeurs d'ouvrage et leurs sous traitants. (à suivre…) CLCV de la Marne – Reims. Rens. : clcv-marne.over-blog.com - Contact : 03 26 05 03 88 ou marne@clcv.org

La qualité de l’air

La météo

Vendredi

7° 21°

Dimanche

9° 17°

Samedi

Lundi

7° 19° 11° 16°

L’horoscope de l’hebdo

DIMANCHE 2 NOVEMBRE

Vendredi 31 octobre

Samedi 1er novembre

Moyenne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 2 novembre

Lundi 3 novembre

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Aujourd’hui, l'inattendu sera prépondérant et aura son mot à dire ! Il pourra tout bousculer et changer la donne. Attachez vos ceintures ça va swinguer.

La semaine sera plus calme, plus détendue. Des choix importants seront faits, une nouvelle situation verra le jour, des transformations seront accomplies.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La passion vous habitera et vous mènera. Vous y puiserez les forces qui vous permettront de mieux vous exprimer. Votre potentiel amoureux sera mis en valeur.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Vous bénéficierez de l’influx des astres. Cela vous aidera à entraîner sans peine tous les cœurs dans votre sillage. Au travail, fournissez les efforts nécessaires pour atteindre vos objectifs.

Sur le plan affectif, un renouvellement est dans l'air, ne faiblissez pas, au contraire, motivezvous, motivez votre partenaire, donnez-vous à fond.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Il faudra saisir toutes les occasions qui se présenteront à vous pour concrétiser vos ambitions. Vous aurez à prendre certaines décisions structurantes.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

CANCER du 22.06 au 22.07 La période sera pleine de retournements de situation, de changements imprévus… Comme vous les aimez. Vous allez découvrir d’autres visages.

Votre horizon professionnel sera bien dégagé. Tout devrait en effet aller pour le mieux, puisque vous bénéficierez d'une bonne dose de chance.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 LION du 23.07 au 22.08 Vous aurez la possibilité de choisir un rythme qui vous convient mieux et de fréquenter de nouvelles personnes. Mesurez vos ambitions car la semaine s'avérera stimulante et fructueuse.

Vous prendrez le taureau par les cornes bien décidé(e) à concrétiser vos ambitions les plus élevées. Veillez à ne pas vous montrer trop exigeant(e) avec les autres.

POISSONS du 20.02 au 20.03

VIERGE du 23.08 au 22.09 La semaine vous portera vers les plus belles rencontres et fera de vous une personne comblée si vous êtes en couple. Profitez en pour remettre de l’ordre dans votre vie financière.

C’est la période pour revoir votre cercle amical. De plus, vous aurez l’occasion de croiser des personnes hautes en couleur et cela que ce soit au travail, en amitié ou dans votre vie privée.

B. MELVHILLE

Salon des VINS des vignerons indépendan ts

du 07 au 10

novembre 2014 REIMS

MUSÉE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE RD 944 – route de Châlons en Champagne

www.reims.fr

375 Exposants de toutes les régions viticoles françaises Vendredi 7........15h-21h V e n d r e di 7 ........ 15h-21h Samedi ............10h-20h S amedi 8 ............ 10h-20h 9......10h-20h Dimanche 9 ...... 10h-20h Lundi ...............10h-18h L undi 110 0 ............... 10h-18h

L'abus L'abus d'alcool d'alcool est dangereux pour pour la s santé, anté, à consommer consommer avec avec modération modération

Graphisme : Mathias Hima - Crédit Photo : Daniela Jeremijovic

PARC des EXPOSITIONS

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« Montrer aux jeunes du Kosovo qu’ils peuvent créer des choses ensemble »

Romain Welter – Sport sans frontières Avec l’association Sport sans frontières, Romain Welter a passé deux ans et demi au Kosovo pour développer des projets pédagogiques auprès des jeunes, toutes communautés confondues. Une expérience humaine et professionnelle inoubliable.

émois d’origine et passionné de sport, Romain Welter s’est toujours intéressé à l’histoire et la culture d’autres pays. « J’étais en section internationale au collège et au lycée, explique-t-il. Nous partions chaque année dans les pays anglophones. Ça a créé mon appétit pour le voyage. Puis j’ai passé une licence en management sportif à la fac de Reims. » Ses études le conduisent ensuite à Bordeaux, où il décroche un master Gestion du sport et développement territorial en Europe. Et après une expérience d’un an à l’Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA), près de Marseille, l’appel du grand large refait surface. « On se dit qu’au début de sa vie professionnelle, l’étranger peut offrir des opportunités pour trouver un job stable. »

Une première mission en Roumanie

En 2010, via le Comité européen information jeunesse de Reims, Romain s’engage en Roumanie dans le cadre du Service volontaire européen. « Nous étions une dizaine de volontaires à partir. Des Européens, mais également des Camerounais, des Uruguayens, etc. Nous avons été accueillis à Runcu, un village au sud-ouest du pays, en pleine campagne. Je vivais chez un couple de

retraités, avec un Arménien. Au-delà du contexte professionnel, mon objectif, c’était de vivre à l’étranger et de partager cette expérience avec d’autres. Evidemment, il a fallu apprendre le roumain. Nous étions en contact direct avec les habitants. Et on a découvert une autre facette de ce pays, une autre notion du temps, bien loin de la Roumanie « citadine » qu’on peut connaître. Les gens vivent en harmonie avec la nature. Ils élèvent eux-mêmes leurs bêtes, cultivent leur jardin, s’échangent leurs légumes. Après un tel voyage, on relativise énormément. » Sur place, les volontaires développent des activités culturelles et sportives autour de thématiques telles que le cinéma européen, la littérature française, les grands sportifs, etc. « On a pu organiser des tournois de football entre les enfants des différents villages, et proposer des activités périscolaires aux 8-14 ans, en fonction des moyens dont disposaient les écoles. Runcu ne connaissait pas les tensions présentes à la frontière de la Serbie et de la Hongrie. Mais quelques préjugés subsistaient. Une famille de Roms vivait au village depuis plus de dix ans. Ils étaient bien intégrés, mais leur origine les différenciait encore. Certaines blagues ou regards étaient souvent tournés vers eux. » C’est au cours de cette première mission que Romain rencontre Vizma, volontaire également et originaire de Lettonie. « Je suis ensuite parti là-bas par mes propres moyens, pour y vivre. J’ai trouvé du travail dans une agence de traduction, et l’opportunité de partir au Kosovo s’est présentée en février 2012. » Cette fois, la mission est encadrée par l’association Sport sans frontières, rebaptisée Pl4y international depuis. Objectif : créer des liens entre

Repères Romain Welter est né le 30 juillet 1985 à Reims. Depuis tout petit, il joue au football, aux niveaux départemental et régional. Après avoir obtenu une licence en management sportif puis un master Gestion du sport et développement territorial en Europe, il travaille au sein de l’Union nationale des centres sportifs de plein air, près de Marseille. En 2010, il s’engage en Roumanie via le Service volontaire européen. Il part ensuite vivre six mois en Lettonie, puis rejoint le Kosovo avec Sport sans frontières, en tant que responsable pédagogique du projet Sport for youth. Il est de retour à Reims depuis trois semaines, et cherche d’ores et déjà de nouveaux projets à mener auprès des jeunes populations locales. En Champagne comme à l’international.

Romain Welter a passé deux ans et demi au Kosovo, pour fédérer les jeunes des différentes communautés grâce au sport. © l'Hebdo du Vendredi

les jeunes de différentes communautés à travers le sport, et les former pour qu’ils organisent, à leur tour, des animations sportives pour les jeunes. Pour rappel, la guerre du Kosovo a opposé les communautés serbe et albanaise jusqu’en 1999. En 2008, le pays déclare son indépendance. Six ans après, la Serbie en chef de file, des nations comme la Grèce, l’Espagne ou encore la Slovaquie contestent toujours ce statut. « En superficie, le Kosovo équivaut à une région française. Il compte environ deux millions d’habitants, dont plus de 90 % d’Albanais. Mais cette population est encore considérée comme minoritaire. D’autres communautés y vivent : Serbes, Roms, Ashkalis, Turcs, Bosniaques, etc. Une sorte de village d’Astérix, où malheureusement, les tensions perdurent. J’ai été le responsable pédagogique du projet Sport for youth, lancé il y a sept ans. On travaille dans douze villes, dont certaines emblématiques des divisions ethniques, comme Mitrovica. »

Contrairement à des pays comme la France, les enfants kosovars n’apprennent pas tous les mêmes choses sur les bancs des écoles. « L’histoire de la Serbie est enseignée en langue serbe, les Turcs enseignent l’Empire ottoman, chacun restant ancré dans sa propre culture, en fonction de sa communauté. Généralement, nous intervenons auprès des 13-20 ans. Grâce aux échanges, au dialogue et au sport, ils peuvent apprendre les uns des autres, voir que l’autre n’est pas si différent. On essaie de créer des passerelles, un esprit d’équipe. Et même s’ils n’ont pas vécu la guerre, beaucoup de jeunes ont un héritage familial. Ils ont parfois perdu un proche pendant les combats. » La pédagogie reste donc de mise, aussi bien auprès des enfants que de leurs familles. « Lors d’une rencontre dans un village bosniaque, par exemple, des enfants serbes ont refusé de partager le repas proposé, sur conseil de leurs parents. Plusieurs municipalités albanaises ont aussi

expliqué qu’elles ne pourraient pas assurer la sécurité des enfants serbes dans certains villages particulièrement touchés pendant la guerre. Notre rôle, c’est de montrer aux jeunes une nouvelle image du Kosovo, leur faire comprendre qu’ils peuvent créer des choses ensemble, au sein d’un même pays. On essaie également de promouvoir l’égalité entre filles et garçons. Mais il y a encore beaucoup à faire pour que les mentalités évoluent. » Lancé en mars, le projet « Football for peace » a permis de distribuer 25 000 ballons de foot aux quatre coins du Kosovo, et d’organiser dix tournois inter-communautés. Preuve que le sport est un excellent moyen de fédérer : environ 1 400 enfants y ont participé. Les jeunes ont aussi pu rencontrer deux pointures du rugby : Pierre Rabadan, troisième ligne du Stade français et Robins TchaleWatchou, deuxième ligne du club de Montpellier, vice-capitaine de l’équipe nationale du Cameroun. De retour à Reims depuis fin septembre, Romain garde de cette mission un excellent souvenir. « A travers les histoires individuelles des personnes que j’ai rencontrées, j’ai appris à mieux connaître le Kosovo. Et l’expérience personnelle s’est avérée tout aussi importante que l’expérience professionnelle. C’est quelque chose d’inestimable. Là-bas, plus de 50 % des jeunes sont au chômage. Malgré tout, sans être payés, ils ont envie de faire des choses pour les autres jeunes de leurs villages. C’est une belle leçon. » Il écrit d’ores et déjà le projet Sport for youth 2015, et se rendra au Kosovo quelques jour en janvier pour former la nouvelle équipe pédagogique. « Il faut savoir passer la main, pour que ce projet évolue. Je recherche désormais un nouveau challenge, en région ou ailleurs, pour continuer à développer des projets de ce type avec les jeunes populations locales. Une chose est sûre, lorsqu’on a vécu cette expérience dans un pays comme le Kosovo, on en devient plus ou moins l’ambassadeur. Les préjugés sont un peu faciles, et on doit montrer une image plus réaliste de ce pays aux gens qui ne le connaissent pas. »

Sonia Legendre

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LES HORAIRES

CINÉMA Le Palace

Semaine du 29/10 au 04/11

33 Bld Motte - 51200 Epernay

Alléluia VF Ven 21h. The Giver - le Passeur VF Mer ven 14h, 16h15, 21h; jeu 18h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 17h30, 20h; lun 14h30; mar 14h30, 20h30. La Légende de Manolo VF Mer jeu 14h; ven 14h, 16h15; sam 14h30, 17h; dim 10h30, 15h. Le Grimoire D'Arkandias VF Mer jeu ven 14h, 16h15; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; mar 18h. Magic in the Moonlight VO Mer ven 18h30; jeu 21h; sam 17h; dim 20h; lun 20h30; mar 14h30. VF Mer ven 21h; jeu 18h30; sam 22h30; dim 17h30; lun 14h30; mar 20h30. Fury VF Mer ven 14h, 21h; jeu 18h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 17h30, 20h; lun 14h30; mar 14h30, 20h30. On a Marché sur Bangkok VF Mer jeu 16h15, 18h30, 21h; ven 18h30; sam 20h, 22h30; dim 17h, 20h; lun mar 14h30, 20h30.

Le Labyrinthe VF Mer ven 18h30; jeu 14h, 16h15; sam 17h, 22h30; dim 15h; lun 20h30; mar 18h. Samba VF Mer jeu 16h15, 18h30, 21h; ven 18h30, 21h; sam 20h, 22h30; dim 17h30, 20h; lun 14h30, 20h30; mar 18h, 20h30. Ninja Turtles VF Mer jeu 14h; ven 14h, 16h15; sam 14h30, 17h; dim 10h30, 15h; mar 18h. Annabelle VF Mer ven 18h30; jeu 14h, 16h15; sam 17h, 22h30; dim 15h; lun 20h30; mar 18h. Mommy VF Mer jeu ven 18h30, 21h; sam 17h, 22h30; dim 17h30, 20h; lun mar 14h30, 20h30. Lou ! Journal Infime VF Mer jeu ven 14h, 16h15; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; mar 18h. Massacre À La Tronçonneuse VF Ven 21h.

Une soirée d'horreur comme on les aime

Horror Palace Night 2

La deuxième édition de l'événement Horror Palace Night aura lieu vendredi soir au cinéma à partir de 21 h. Au programme, une des plus importantes références en matière de film d'horreur : Massacre à la tronçonneuse. Diffusé pour la première fois en 1974, ce film gore du réalisateur Tobe Hooper vient d'être restauré, bénéficiant d'un réétalonnage des couleurs et du son. C'est l'occasion de (re)découvrir un classique du genre mais avec un confort visuel et auditif moderne. En avant-première sera diffusé le film Alleluia, de Fabrice du Welz, une histoire de passion destructrice et meurtrière qui naît, au départ, d'un Massacre à la tronçonneuse vient d'être restauré. © DR amour fou. Ce film a été salué par Tobe Hopper luimême au festival du film fantastique de Strasbourg. Par ailleurs, le cinéma prévoit de nombreux lots à gagner ainsi que plusieurs animations, notamment la venue du graphiste et musicien spécialiste du fantastique et de l'horreur Paskal Millet, qui présentera Monsters ?, sa dernière bande dessinée. Une exposition intitulée Ces real killers racontera les histoires de treize tueurs en série qui ont réellement existé ainsi que les œuvres cinématographiques qu'elles ont inspiré. Marjolaine Combraque

> Horror Palace Night 2, vendredi 31 octobre à 21 h, cinéma Le Palace. Interdit aux moins de 16 ans. Tarif : 15€ pour les deux films, préventes possibles.

LES SORTIES The November man

Genre: Espionnage Pays: USA Durée: 1h48 Réalisateur : Roger Donaldson Acteurs: Pierce Brosnan, Olga Kurylenko, Luke Bracey. « Il n’y a pas pire ennemi que celui que l’on a formé. » Peter Deveraux a depuis longtemps raccroché les gants. Il ne veut plus des rouages d’un monde où le mensonge, la trahison et la manipulation de l’information et des individus sèment le trouble et la mort sur l’échiquier des puissances. Il passe désormais ses journées à regarder les eaux du lac frissonner sous la caresse du vent en gérant un petit restaurant en Suisse, pays neutre. Il pensait bien avoir disparu dans le paysage, effacé toutes traces le conduisant à hier, ne plus être qu’un fantôme flou dans la foule. Son ancien responsable le persuade une dernière fois, au nom de l’équilibre du monde, de la parole donnée, de l’honneur et peut-être des sensations oubliées, de repartir pour un tour de piste. La mission reste simple, retrouver une certaine Mira Filipova, détenant des renseignements de la plus haute importance sur un futur haut dignitaire russe. C’est sans aucun problème que l’homme, habitué au côté sombre du monde, identifie sa cible et la convainc de basculer à l’ouest. Les dés sont pipés, le jeu faussé. Les anciens amis avec à leur tête le jeune Mason, son ancien élève, se lancent à sa poursuite et en bonus, tous les services secrets de la nouvelle Russie. Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, nos chroniques chaque soir à 17h10 et mercredi 18h/18h30 sur France bleu Champagne Ardenne 95.1.

Patrick Vanlanghenhoven

Chef

Genre: Comédie Pays: USA Durée: 1H54 Réalisateur : Jon Favereau Acteurs: Scarlett Johansson, Jon Favereau, John Leguizamo.

Et (beaucoup) plus si affinité s

Genre: Comédie Romantique Pays: USA Durée: 1h42 Réalisateur : Michael Dowse Acteurs: Daniel Radcliffe, Zoe Kazan, Megan Park.

The Giver

Genre: S.F Pays: USA Durée: 1H37 Réalisateur : Phillip Noyce Acteurs: Jeff Bridges, Meryl Streep, Brenton Thwaites.

John Wick

Genre: Thriller Pays: USA Durée: 1h41 Réalisateur : David Leitch, Chad Stahelski Acteurs: Keanu Reeves, Michael Nyqvist, Alfie Allen.