L'Hebdo du Vendredi Épernay 291

ÉDITION EPERNAY N°291 du 9 au 15 janvier 2015

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r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

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Charb - Cabu - Wolinski - Tignous - Bernard Maris - Honoré - Michel Renaud - Franck Brinsolaro - Ahmed Merabet - Mustapha Ourrad - Frédéric Boisseau - Elsa Cayat

MORTS AU COMBAT

N°291 du 9 au 15 janvier 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

> Cette semaine

Charlie

Depuis deux jours, j’ai peur de perdre une bonne amie. Cela fait déjà un bout de temps qu’elle bat de l’aile, mais tu sais aussi bien que moi Charlie, que l’on s’accroche à ceux que l’on aime.

Vacillante, chancelante, je ne suis pas sûre qu’elle survive au changement d’année. Oui, je m’inquiète de l’état de notre chère – si chère – liberté d’expression. Te rappelles-tu comme tu l’as éprouvée, en 2006 déjà, après la publication des caricatures de Mahomet ? Te souviens-tu comme tu lui avais donné chaud, cinq ans plus tard, quand tes locaux devinrent la proie des flammes soufflées par les terroristes. Et maintenant, à l’aube de cette nouvelle année, elle a cédé sa place à la barbarie, invitée macabre de ta conférence de rédaction. Mercredi, deux cagoules sans âme ont porté un coup à notre noble, beau et si nécessaire métier. L’œuvre des fous, dit-on. Des extrémistes qui assassinent en prenant Dieu comme caution. Charlie, j’ai mal au coeur en pensant à ces douze victimes, dont deux policiers, et à ces quatre blessés graves.

Charb. Cabu. Tignous. Wolinski. Honoré. Et les autres. Morts pour des coups de crayon sur une feuille, des jeux de mots grinçants et surtout l’audace de dire des vérités qui dérangent. Sois en sûr, nous ne les oublierons pas. Nous continuerons d’écrire, de dessiner, de nous exprimer et de vivre. Nous protègerons et défendrons notre liberté, car elle fait de nous ce que nous sommes.

Des Charlie, nous aussi.

Le geste éco-citoyen Quelle fin pour les sapins de Noël ?

Les fêtes sont terminées, vos décorations de Noël remisées au grenier et votre sapin trônant au milieu du salon devient soudain très encombrant. Chaque année en janvier, certains ne se gênent pas pour abandonner le leur dans la rue, parfois à même le trottoir. Cette pratique est pourtant interdite, d’autant qu’hormis les déchéteries, des alternatives écologiques existent pour offrir une seconde vie à son sapin.

A Epernay, la Ville s’associe à l’enseigne Carrefour. Les sapins peuvent être laissés dans la zone de dépôt située sur le parking du Jard, jusqu’au 19 janvier. Une collecte similaire aura lieu samedi 10 janvier, de 9 h 30 à 17 h, sur le parking de Carrefour.

Après avoir été décoré et illuminé, ce sapin de Noël finit dans la rue, comme tant d'autres, au lieu d'être recyclé. © l'Hebdo du Vendredi

Le chiffre

353

C'est le nombre d'habitants que la ville d'Epernay a perdu entre 2011 et 2015, soit une baisse de 1,5% en cinq ans.

La phrase « Epernay ne pense pas au prolétariat. »

Ces mots ont été prononcés par un Sparnacien qui se bat depuis 9 mois pour trouver un logement social (lire page 9).

Fanny Lattach

Retrouvez-nous au quotidien sur :

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L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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LE DIMANCHE 11 JANVIER

*Du 7 janvier au 17 février 2015 selon arrêté préfectoral.

w ww.l hebdo duvendredi.com

de 10h à 18h30 sans interruption ZAC des blancs monts - Cormontreuil - Du lundi au vendredi : de 10h à 19h30 - Le samedi : de 9h30 à 19h30

Attentat contre Charlie Hebdo

De l'attaque à la traque

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Mercredi 7 janvier 2015, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a été la cible d’une attaque armée, faisant douze morts et quatre blessés graves.

Ce lourd bilan fait de cet attentat terroriste le plus meurtrier que la France ait connu depuis celui du train Strasbourg-Paris en 1961, qui avait fait 22 victimes. Résumé des événements et de la traque en cours.

l 11 h 30 : premiers coups de feu Ils sont tirés par deux ou trois hommes cagoulés, équipés de kalachnikov. Ils savent que l’équipe se retrouve chaque mercredi pour la conférence de rédaction, au siège du journal, dans le 11ème arrondissement de la capitale. Le commando connait également les noms des journalistes qu’ils recherchent. Selon un témoin, les terroristes auraient crié « Allah akbar » et « nous avons vengé le Prophète ». De sang froid, ils abattent un policier, à terre. A leur sortie, ils prennent la fuite en voiture, puis braquent celle d’un automobiliste porte de Patin, avant de percuter un piéton. Même s’ils paraissent expérimentés, les deux hommes ont parfois agi curieusement : ils se sont d’abord trompés d’adresse, puis l’un deux a oublié sa carte d’identité dans leur Citroën c3 abandonnée.

Mercredi soir, la traque s'est orientée vers le quartier Croix-Rouge de Reims, où réside l'un des deux frères Kouachi. © l'Hebdo du Vendredi

de publication, Tignous, Wolinski et Honoré, dessinateurs de presse, ainsi que l’économiste Bernard Maris, alias « Oncle Bernard », ont également perdu la vie. On dénombre onze blessés, dont quatre gravement atteints, toujours pris en charge à l’hôpital de la PitiéSalpêtrière, à Paris. Deux policiers ont péri. François Hollande se rend sur place.

Le plan vigipirate est relevé à son plus haut niveau en Île-de-France, au stade « alerte attentats ».

19 h : 2 000 personnes rassemblées à Reims Elles se rendent spontanément devant l’Hôtel de Ville, en brandissant des pancartes « Je suis Charlie » et des stylos.

L’émotion est forte, la volonté de ne pas céder à la peur aussi. 100 000 personnes se sont regroupées dans les grandes villes du pays.

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© D.R.

l 12 h 30 : Douze victimes, quatre blessés graves Parmi les victimes, le dessinateur de presse Cabu, natif de Châlons-enChampagne, qui s’apprêtait à fêter ses 77 ans dans une semaine. Charb, le directeur

20 h : La traque des deux suspects s’oriente vers Reims.

Des perquisitions ont également lieu à Strasbourg et en région parisienne. Trois personnes sont activement recherchées. Il s’agit de Chérif et Saïd Kouachi, deux frères de nationalité française, âgés de 34 et 32 ans. Saïd Kouachi n’est pas originaire de Reims mais y réside avec sa

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femme et son enfant. Il a déjà été condamné en 2005 pour sa participation à une filière terroriste irakienne à Paris. Il avait écopé de trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. Toute personne les ayant vu est invitée à appeler le numéro vert 0805.02.17.17.

l 22 h : Intervention du RAID à Croix-Rouge Les hommes du RAID sont au pied d’un immeuble du quartier Croix-Rouge à Reims. Coup de bluff ou véritable opération ? Les journalistes présents ignorent ce qu’il se passe. Des badauds sont rassemblés dehors. Aucun cordon de sécurité ne délimite la zone. Les forces spéciales ressortent de l’immeuble, bredouilles…

23 h : Le troisième homme à Charleville-Mézières Un complice présumé se trouverait dans la cité-préfecture, au sein du quartier de la Ronde-Couture. Il s’agit de Mourad Hamyd, lycéen de 18 ans, beau-frère de l’un des suspects. Il se présente de luimême au commissariat, après avoir vu son nom circuler sur les réseaux sociaux.

Le jeune homme a un alibi : il affirme qu’il était en cours au moment des faits.

Crédible, selon les enquêteurs. l

Endeuillé, Charlie Hebdo paraîtra mercredi, a indiqué le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur pour le journal satirique. Le tirage sera d'un million d’exemplaires, contre quelque 50 000 habituellement. Tous les exemplaires du dernier numéro ont tous été vendus dans la foulée de l'attentat qui a frappé la rédaction.

Charlie Hebdo paraîtra mercredi

Alors qu'une grande marche républicaine réunissant la plupart des partis politiques aura lieu dimanche à Paris, un événement similaire se déroulera le même jour à Reims. Dans la Cité des sacres, le rassemblement est prévu à partir de 14h30 devant la préfecture pour un départ fixé à 15h.

Une marche républicaine dimanche à Paris et à Reims

Jeudi 8 janvier

l Une heure du matin : l’identité des douze victimes connue - Charb, de son vrai nom Stéphane Charbonnier, 47 ans, dessinateur, directeur de la publication de Charlie Hebdo.

- Cabu, de son vrai nom Jean Cabut, 76 ans, né à Châlons, dessinateur à Charlie Hebdo et au Canard enchaîné.

- Georges Wolinski, 80 ans, dessinateur, membre d’Hara-Kiri puis de Charlie Hebdo.

- Tignous, de son vrai nom Bernard Verlhac, 57 ans, dessinateur.

- Bernard Maris, alias « Oncle Bernard », 68 ans, économiste, chroniqueur à Charlie Hebdo et sur France Inter.

- Honoré, 73 ans, dessinateur à Charlie Hebdo.

- Michel Renaud, fondateur du Rendezvous du carnet de voyage de ClermontFerrand, ex-directeur de cabinet du maire de la capitale auvergnate.

- Franck Brinsolaro, 49 ans, brigadier du service de la protection (SDLP), affecté à la protection de Charb.

- Ahmed Merabet, 42 ans, policier du XIe arrondissement.

- Mustapha Ourrad, correcteur.

- Frédéric Boisseau, agent d'entretien.

- Elsa Cayat, psychanalyste et chroniqueuse.

l 10 h 30 : Les suspects repérés dans l’Aisne Le gérant d’une station-essence sur le RN2 près de Villers-Cotterêts assure avoir reconnu les deux hommes. Les assaillants présumés l’ont braqué, ils sont armés et roulent à bord d’une Clio grise.

Sept personnes de leur entourage étaient en garde en vue dans la matinée.

l 12 h : Rassemblements simultanés à Reims, Epernay et Châlons 7 000 personnes, citoyens et élus, sont massés devant l’Hôtel de Ville de Reims.

A Epernay, 1 500 personnes sont venues en hommage aux victimes de l’attentat. A Châlons, ils sont 7 000 place Foch, avec une pensée particulière pour le dessinateur châlonnais Cabu. Une minute de silence est observée dans les transports et bâtiments publics partout en France. Le glas de la cathédrale de Reims sonne.

l Depuis 16 h : La Picardie passe en niveau « alerte attentat » du plan vigipirate.

Saïd et Chérif Kouachi se situeraient entre l’Aisne et l’Oise, dans une zone allant de Villers-Cotterêts à Soissons.

Les forces de l’ordre sont mobilisées, au sol et dans les airs.

Fanny Lattach

1 500 Sparnaciens devant l'Hôtel de Ville

Attentat contre Charlie Hebdo

n rassemblement silencieux républicain a eu lieu jeudi à 12 h 15, à la mémoire des victimes de l'attentat de Charlie Hebdo. Environ 1 500 Sparnaciens, élus ou simples citoyens, se sont longuement recueillis pendant trois quarts d'heure, devant le monument aux morts de l'Hôtel de Ville. Parmi eux, de nombreux lycéens et leurs professeurs du lycée Léon-Bourgeois. L'établissement scolaire avait été fréquenté par le dessinateur Cabu, l'une des victimes de l'attentat.

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Si les premières pensées vont naturellement aux victimes et à leurs proches, avec une émotion particulière pour le dessinateur Cabu, originaire de Châlons-enChampagne, toutes les personnalités de la région condamnent avec la plus grande fermeté l’attentat terroriste qui vient de frapper Charlie Hebdo. Rassemblés spontanément par centaines, les citoyens font également part de leur révolte.

Réactions et soutiens à Charlie

Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional de Champagne-Ardenne « Cet assassinat est un attentat contre notre culture de la liberté. Les institutions républicaines doivent prendre les mesures nécessaires pour défendre, dans l’unité et la solidarité, nos valeurs et en premier lieu notre attachement au respect de la liberté de la presse. »

Benoist Apparu, député-maire de Châlons-enChampagne « La symbolique de cet attentat est très forte. Les commanditaires se sont attaqués au journal le plus satirique et le plus libre qu'il soit. Les réactions et la mobilisation spontanée de milliers de personnes dans les rues illustre une autre symbolique : celle qui consiste à dire que ce sont nous, les défenseurs de la liberté, qui gagnerons ce combat. » Bruno Bourg-Broc, président de la Communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne

« C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès du Châlonnais, artiste et dessinateur, Cabu, et de nombreux de ses confréres de Charlie Hebdo. Châlons est en deuil. Nous présentons nos condoléances au frère de Cabu, Michel, à son épouse et à toute sa famille. Les Châlonnais se sont rassemblés pour lui rendre hommage, ainsi qu’aux autres dessinateurs, journalistes, policiers et personnes tués dans ce tragique attentat, mais aussi pour défendre la liberté de la presse et la liberté d’expression dont le journal Charlie Hebdo a toujours usé par la satire et la caricature. »

Nelly Beaufort, présidente de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) de Châlons « Nous pleurons les victimes de cette ignominie et exprimons toute notre solidarité aux familles. A travers cet acte, les assassins se sont attaqués à la France, à son modèle et à ses valeurs. La Licra était très amie avec Charlie Hebdo. Charb, Cabu et tous les autres.

Certains étaient sous protection, on le savait. Il n’y a pas de mots pour décrire cet acte. Une chose est sûre, ça n’a rien à voir avec la religion. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas d’amalgame ou de racisme antimusulman. C’est le combat de tout le monde, on est tous concernés. »

Franck Leroy, maire d'Epernay et président de la Communauté de communes Epernay Pays de Champagne « Il nous faut d’abord penser aux nombreuses victimes de cette lâche attaque contre la liberté de la presse, parmi lesquelles figure le Châlonnais Cabu. Ce dernier connaissait bien Epernay pour avoir fréquenté l’ancien lycée Léon-Bourgeois, une des sources d’inspiration des aventures de son personnage, le Grand Duduche.

Cet attentat contre la rédaction d’un journal vise notre démocratie et ses valeurs. Au nombre de ces dernières, figurent la liberté d’expression et le respect d’autrui.

Elles doivent être défendues - avec sang-froid - dans un esprit de rassemblement républicain qui rejette tout amalgame. »

Brigitte Gardeur, présidente de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) de Châlons-en-Champagne « La LDH condamne avec la plus grande force cet assassinat de douze personnes. Rien ne peut justifier une telle violence. Elle condamne avec la même fermeté la volonté d’intimider un organe de presse. C’est la liberté de la presse tout entière qui est ainsi atteinte.

C’est la République qui est, elle-même, blessée. Nous exprimons notre solidarité à la rédaction de Charlie Hebdo et aux blessés, et nos condoléances aux familles des victimes. Face à une telle barbarie, c’est en se retrouvant autour des principes de la démocratie et de l’Etat de droit que nous pourrons y faire échec. »

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Une étoile châlonnaise s’est éteinte

Hommage à Cabu

La disparition tragique de Cabu a suscité l’émotion partout en France. Et en particulier à Châlons-enChampagne, sa ville natale, avec laquelle il avait conservé des liens forts. Un artiste unique en son genre, dont l’humanité, le sens de l’humour et l’humilité vont cruellement nous manquer.

ean Cabut, dit Cabu, aurait eu 77 balais la semaine prochaine. Mais avec ses yeux rieurs, sa frange toujours impeccable et ses chemises à carreaux, il n’y paraissait rien. « Quand je le rencontrais, je voyais toujours un ado de 70 ans, sourit Bruno Forget, commissaire général de la foire de Châlons. Il avait fait un dessin avec ma pomme pour mon anniversaire.

Cabu, c’est toute une philosophie.

Il nous illuminait par sa gentillesse, son sourire, sa disponibilité. Il fait partie du pa-trimoine châlonnais. » Ironie du sort, il devait revenir à Châlons début février pour présenter un livre consacré à un autre artiste châlonnais, Pierre Dac, réédité avec ses illustrations inédites. « Et nous étions en train de réfléchir pour créer un lieu dédié à Dac et Cabu. Un lieu culturel, d’échange et de tolérance. » Pour la petite anecdote, en juin 2013, Bruno Bourg-Broc - alors

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maire de Châlons - avait proposé à Cabu de donner son nom à la nouvelle médiathèque construite Rive gauche. Ce que le dessinateur avait refusé, avec toute l’humilité qu’on lui connaît. « Il nous a dit, en plaisantant, qu’il préférait attendre de ne plus être parmi nous pour cela », avait glissé l’élu à l’époque.

Cabu a grandi à Châlons. Il a fréquenté les bancs du lycée Pierre Bayen, les jards, la place de la mairie. Il y a aussi fait les 400 coups avec ses amis. Parmi eux, Daniel Bigaré, artiste peintre du cru. « Dans les années 1960, nous avions créé le collectif Jeune Peinture, raconte-t-il. Cabu en était. Et puis on a monté des expos.

On était souvent fourrés ensemble, avec Georges Schmitt, dit Coco, le meilleur ami de Cabu. Ils ont monté de sacrés gags à Châlons. Lors du Paris-Strasbourg à la Marche, ils avaient pris une voiture à pédale et s’étaient pointés dix minutes avant les coureurs sur la ligne d’arrivée.

Le lendemain, c’était eux les vedettes dans le canard ! D’autres fois, ils repeignaient la façade d’un magasin place de la République.

Tout le monde pensait que c’était les Gadz’arts ! »

« Nous, on dessine pour faire rire, pas pour tuer »

Très vite, le coup de crayon inégalable de Cabu lui a valu ses premiers pas dans sa carrière de dessinateur de presse. D’abord au quotidien

Rudy Namur, président du groupe socialiste et apparentés du conseil municipal de Châlons-enChampagne « Châlons est en deuil. La disparition de Cabu, ce dessinateur simple, humble et d’une grande gentillesse, va laisser un grand vide. Nous pensons également aux journalistes et aux fonctionnaires de police tombés dans l’exercice de leurs fonctions. La seule arme contre les barbares, c’est de continuer à savoir rire comme le faisait si bien Cabu. »

Nicolas Marandon, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans la Marne « C'est bien que la société française se mobilise spontanément. Un événement Facebook a été créé à 15 h 30 et ici devant l'Hôtel de Ville de Reims, nous sommes plus de 2 000 ! Cela montre notre capacité a être solidaires et à défendre nos idéaux républicains. Cette attaque est grave.

Elle a visé un journal, c'est un message fort qui doit nous inquiéter. Les terroristes n'ont pas seulement attaqué Charlie Hebdo. Ils ont attaqué la presse et donc notre pays. »

Claude Secroun, responsable de l'antenne rémoise de la LICRA, la ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme « Je suis terrifié. J'ai appris cette nouvelle en allant à une conférence sur les camps d'extermination nazis. 70 ans après, la barbarie est de retour. C'est inquiétant de voir que l'horreur absolue n'a pas de limite. Face à cela, nous avons besoin d'une unité populaire et politique, une unité répu-

Cabu, un grand Monsieur, fervent défenseur de la liberté d’expression. © l'Hebdo du Vendredi

l’Union, à l’âge de 16 ans, puis dans d’autres titres nationaux tels que Paris Presse, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, etc. « On était ensemble dans le train lorsqu’il a vu son premier dessin publié dans Le Monde. Et il m’a dit en déconnant : « je suis l’un des premiers dessinateurs du monde ! » Il dessinait comme il respirait, tout le temps, même en marchant ! C’était un génie, quelqu’un d’une humanité et d’une tolérance formidables. » On lui doit également les célèbres

personnages du Grand Duduche et du Beauf. Cabu rejoint ensuite Hara-Kiri – l’ancêtre de Charlie Hebdo - et s’oriente vers la caricature politique. Il dessinait aussi pour Le Canard Enchaîné.

Cabu était également un amoureux du jazz, et un fan inconditionnel de Trenet. « On avait fait le bal des pompiers ensemble, se rappelle Patrick Pierrejean, gérant d’une boutique d’antiquités à Châlons. Il dansait comme personne ! Il était humble, marrant, et d’une simpli-

cité… C’était aussi un antimilitariste. Il avait horreur des armes.

Et en octobre encore, lorsqu’il était venu avec Charb à la Comète, il avait dit : « Nous, on dessine pour faire rire, pas pour tuer. » Ces terroristes n’ont rien compris… » Chapeau l’artiste.

Sonia Legendre

blicaine. Nous sommes en guerre, sauf que notre ennemi est invisible. »

Christine, une Rémoise participant au rassemblement devant l'Hôtel de Ville « Dès que j'ai appris la nouvelle, ma seule question a été de savoir si il y aurait un rassemblement. L'humour n'a jamais tué personne, jusqu'à aujourd'hui. C'est un acte inadmissible. Pour autant, jamais je ne m'abaisserai devant la barbarie, c'est pour cela que nous sommes tous ici ce soir. »

Jean-Philippe, venu au rassemblement rémois avec un numéro du journal satirique « Je lis Charlie Hebdo depuis que j'ai 20 ans. J'aime son insolence et sa liberté. Je suis consterné par la violence de l'attaque. C'est aussi dramatique pour les musulmans de France. »

Sabine, une Rémoise levant sa pancarte sur laquelle est écrit « Je suis Charlie » « Je suis profondément touchée. En plus, Cabu était de la région. J'ai connu Charlie Hebdo lors de sa réapparition en 1992, lorsque j'étais étudiante et que je me forgeais mon opinion politique. Ce journal est provocateur, indiscipliné et avec de l'esprit. Il n'épargne personne. Si je suis ici, c'est parce que je n'ai pas peur. Je sais que notre pays ne laissera pas passer un tel acte. Ils ne peuvent pas nous museler, malgré leur geste ignoble. Je reste optimiste pour l'avenir. »

Marion, élève de Terminale au lycée Stéphane-Hessel à Epernay, venue assister au rassemblement « Le droit à la liberté d’expression réside dans notre pays depuis 1789. Ce droit vit à travers nous et grâce à nous, citoyens français. En ce jour, nous sommes réunis afin que personne ne l’oublie et continue à garder en mémoire ses droits et ses devoirs. Nous continuerons à nous battre pour nos idées et notre liberté. Leurs attaques n’éradiqueront jamais les espoirs qui nous animent, espoirs d’un peuple libre et en paix. Douze personnes ont perdu la vie. Ceux qui ont fait ça ont leur sang sur les mains et notre nation sur le dos. Nous ne nous abaisserons jamais à leur donner ce qu’ils souhaitent : la peur et la faiblesse. Nous sommes debout, nous sommes vivants. Toute tentative pour nous nuire sera vaine. Nous resterons solidaires. Parce que nous sommes tous Charlie. »

S.L, F.L et J.D

Soldes d’hiver - Châlons-en-Champagne

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Lancement mitigé pour les commerçants

Les soldes d'hiver s'étendront sur six semaines cette année. © l'Hebdo du Vendredi

Ce mercredi 7 janvier marquait le coup d’envoi des soldes d’hiver pour une durée de six semaines, contre cinq auparavant. Verdict de cette première journée ? Des commerçants aux anges, d’autres, plutôt déçus.

Petit tour d’horizon.

e mercredi, vers 18 heures au centre-ville.

Pour un premier jour de soldes, on aurait pu s’attendre à voir davantage de badauds dans les rues de Châlons. Mais d’une boutique à l’autre, l’ambiance s’avère très différente. Coup de bourre chez Mim, où l’on affiche déjà fièrement des démarques à - 70 % sur les collections de vêtements ; un peu moins de monde chez Desigual, pourtant joliment agencée pour l’occasion. Allez comprendre… « On a eu une journée maussade comparé à l’an passé, regrette Cindy, la responsable. Et moins d’affluence que d’habitude. Rien à voir avec l’époque

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où les gens se ruaient devant les magasins en attendant l’ouverture des portes ! On mise beaucoup sur ce week-end, qui devrait nous permettre de rattraper notre retard. » Un peu plus loin, à La Penderie Chic (vêtements de grande taille), la journée a été plutôt calme. Mais pas catastrophique. « Il faut dire que les clients sortent à peine des fêtes de fin d’année, et qu’ils ont déjà dépensé pas mal d’argent, concède Nicolas Lepage, le président de la société gestionnaire. Il a aussi fallu payer les impôts avant cela.

Certains se disent peut-être qu’ils ont davantage de temps pour leurs achats cette année, puisque nous sommes passés à six semaines. » De l’avis de Pranperra, vendeuse chez Miss Coquines (chaussures et accessoires de mode) dans la galerie de l’Hôtel de Ville, le nouveau calendrier n’est pas forcément des plus judicieux. « En général, on écoule notre stock sur les deux premières semaines. Alors une supplémentaire, je n’en vois pas vraiment l’intérêt. Je m’attendais à plus de monde pour ce premier

Soldes d’hiver - Epernay

jour. » Magaly, en revanche, la responsable de Nocibé (parfums), voit en cette organisation un côté pratique. « En termes de préparation notamment. Je préfère cela aux soldes flottants.

D’autant que nous avons déjà régulièrement des offres commerciales tout au long de l’année. » Pour d’autres commerçants, le moral est au beau fixe. Chez Pimkie, les objectifs de vente sont atteints depuis 17 heures. « Mieux qu’en 2014, se réjouit-on en boutique. On propose des démarques de – 20 à – 60 % dès le premier jour, ainsi que des prix ronds sur certains articles. La sixième semaine va nous permettre d’écouler plus facilement les anciennes collections. » Large sourire pour Sandra également, gérante de Bergère de France. « Une très bonne journée ! On espère que ça pourra continuer comme cela. » Encourageant pour la suite !.

Sonia Legendre

Ouverture dominicale : pas l’affaire du siècle pour tous les commerçants

Pour rappel, en décembre, plusieurs commerçants du centre-ville ont ouvert leurs boutiques les trois dimanches précédant les fêtes. Le marché de Noël et ses animations ont également rythmé ces journées, et les organisateurs espéraient ainsi créer l’effervescence en cœur de ville. Mais le succès, en termes de fréquentation, n’a semble-t-il pas été à la hauteur de toutes les espérances. « On a eu un peu plus de passage, remarque-t-on à la Boutique du coiffeur. Mais sans faire de chiffres exceptionnels. Beaucoup de clients viennent au centre en bus. Et le dimanche, c’est ce qui manque à Châlons. »

Marina Trenti : « Les ventes privées tuent le commerce »

Ces pratiques tuent le commerce. Les consommateurs font toujours les soldes, mais avec un pouvoir d’achat en baisse, leur stratégie n’est plus la même. Ils repèrent ce dont ils ont vraiment besoin et attendent les dernières démarques. Si un magasin fait des ventes privées, je suppose que légalement, il a l’autorisation pour le faire. Mais tout cela n’est pas très clair. Désormais, pourquoi attendre le 7 janvier, alors qu’il est possible de faire de bonnes affaires dès le 26 décembre voire toute l’année ?

La présidente des Vitrines d’Epernay, l’association commerçante qui compte 120 membres, s’exprime après le lancement des soldes mercredi 7 janvier. Un moment toujours attendu dans la cité sparnacienne, mais qui doit désormais trouver sa place entre ventes privées et rabais sauvages.

’Hebdo : Les soldes d’hiver démarrent juste après un temps fort à Epernay, les Féeries de Noël. Quel bilan tirez-vous de l’édition 2014 ?

Marina Trenti : Le bilan est positif. Un commerçant dans l’habillement m’a dit que la première quinzaine de décembre avait été très bonne, de même que la fin du mois.

Beaucoup de touristes en visite à Epernay sont venus faire des achats. Cette édition des Féeries comptait un week-end supplémentaire. Il est difficile de quantifier son impact, mais malgré la pluie, les gens sont sortis de chez eux.

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Pour Marina Trenti, le manque de clarification autour des ventes privées nuit aux soldes. © l'Hebdo du Vendredi

Entre les rabais, les ventes privées et les boutiques en ligne, les soldes d’hiver ontelles toujours leur place dans les habitudes des consommateurs ?

Faudrait-il faire évoluer le format des soldes, les faire démarrer plus tôt ?

Seule la préfecture a ce pouvoir. Mais après tout, l’Alsace et la Lorraine démarrent avant nous…Nous voulons aussi animer davantage cette période. L’idée serait d’animer le premier dimanche des soldes, comme pour prolonger les Féeries. Un tel projet demande une unité entre commerçants.

Fanny Lattach

Pays de Champagne est désormais sur Facebook

Afin d’offrir aux habitants de la Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne une information rapide, accessible et actualisée en permanence, la CCEPC-Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne et l’Espace aquatique Bulléo-Epernay sont désormais sur Facebook. La page de la CCEPC propose des informations pratiques, de l’actualité, des liens, des vidéos et des photos en lien avec ses domaines de compétence : les déchets, le transport, l’habitat, l’eau potable ou encore l’assainissement.

Une manifestation pour défendre les « free party »

Comme dans une quarantaine de villes en France, les organisateurs de « free party techno » appellent à un rassemblement ce samedi 10 janvier à partir de 14 h devant la préfecture de Région, à Châlons. Parmi leurs revendications : la suppression de la législation d’exception qui concerne ces événements et l’arrêt des pressions exercées sur les propriétaires qui prêtent leurs terrains.

En partenariat avec l’association humanitaire l’Œuvre d’Orient, le service diocésain et la paroisse Saint-Étienne de Châlons centre accueillent l’exposition « La grande aventure des chrétiens d’Orient ». Au fil d’une vingtaine de panneaux, photos et témoignages à l’appui, le grand public est invité à découvrir le parcours de ces populations, placées sous le feu des projecteurs par de récents événements. Du 10 au 31 janvier à la maison diocésaine Sœur Odette Prévost (1 bis, rue SaintJoseph), tous les jours de 14 h à 19 h.

Parallèlement, plusieurs conférences permettront d’aborder des thématiques spécifiques, telles que le rôle des aumôniers militaires ou encore la situation en Irak.

Renseignements au 03 26 22 12 35.

Chrétiens d’ici et d’Orient

Détritus amiantés : rendezvous à la déchèterie

Depuis le 1er janvier 2015, la déchèterie de Cités en Champagne (chemin des Grèves à Châlons) propose un nouveau dispositif pour collecter les détritus amiantés. Sur rendez-vous, les particuliers peuvent apporter leurs plaques et tôles fibrociment (20 au maximum), en les ayant préalablement filmées. A défaut, des kits sont également disponibles sur place pour filmer ces déchets. Contact : 0 800 875 615 (numéro vert).

Les soldes s’invitent aussi chez Emmaüs

La communauté Emmaüs de Tours-surMarne organise une vente de solidarité ce samedi 10 janvier, de 14 h à 17 h 30 sur son site (6, rue Saint-Antoine). Sur place, un grand choix de vêtements et de linge de maison, le tout soldé à 50 %.

Renseignements au 03 26 58 61 81.

www.plurial-novilia.fr www w.pluria .plurial-no al-no l ovilia.fr ili f

L’EFFORT L’EFFORT RÉMOIS RÉM MOIS & LE TOIT CHAMPENOIS DEVIENNENT

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Création : O’communication

PLURIAL NOVILIA

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Vœux - Châlons-en-Champagne

L’heure des premières coupes budgétaires

défense (CRSD), pour essayer d’imaginer quels seront, demain, les grands secteurs d’activité économique sur lesquels nous pourrons miser pour développer notre territoire. » Ledit contrat pourrait être officiellement signé lors de la prochaine foire de Châlons. Parmi les bonnes nouvelles d’ores et déjà actées dans le cadre de ces discussions : des exonérations sociales et fiscales accordées par l’Etat pour tout nouvel investissement économique – création et développement d’activité confondus – sur le bassin local. « Elles prendront effet rétroactivement dès le 1er janvier 2015, pour trois années. »

Comme chaque année, la Ville et la Communauté d’agglomération de Châlons ont ouvert le bal des traditionnelles cérémonies de vœux. Et pour la première fois, les élus de Reims et d’Epernay étaient aussi présents sur l’estrade. Une façon de symboliser l’alliance marnaise face aux grands changements attendus en 2015.

e lundi 5 janvier, Benoist Apparu adressait, pour la première fois en tant que député-maire de la ville-préfecture, ses bons vœux aux Châlonnais. En présence des forces vives, acteurs économiques, associations, institutionnels, militaires, élus, etc. Et aux côtés de Bruno Bourg-Broc, le président de la Communauté d’agglomération. Catherine Vautrin (présidente de Reims Métropole), Arnaud Robinet (député-maire de Reims) et Franck Leroy (maire d’Epernay et président de la Communauté de communes d’Epernay) avaient eux aussi fait le déplacement. Une façon de rappeler leur soutien à Châlons, et la volonté du trio de braver, ensemble, les nouveaux challenges qui se profilent en 2015. En introduction, Benoist Apparu est revenu sur l’année 2014 et son lot de mauvaises nouvelles : la fonte des dotations de l’Etat aux collectivités (soit quatre millions d’euros en moins pour la municipalité), le départ annoncé de l’armée, la réorganisation territoriale et la remise en question du statut de capitale administrative de Châlons. Mais son discours s’est rapidement tourné vers l’avenir.

Tout comme la communication visuelle qui accompagnait cette cérémonie et le slogan ima-

Sonia Legendre

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Pas de cérémonie pour la préfecture cette année Les élus marnais et champardennais se sont réunis à Châlons pour la première cérémonie de vœux de l’année. © l'Hebdo du Vendredi

giné pour l’occasion : « De toute épreuve, naissent des opportunités ! ». Difficile de faire plus optimiste. « Aujourd’hui, notre principale difficulté, c’est la confiance. Ou plutôt la méfiance générée par ces mauvaises nouvelles. Nous devons veiller à ne pas baisser les bras, à ne pas générer nous-mêmes cette méfiance. Rappelons qu’un certain nombre d’investissements ont été ou vont être réalisés sur notre territoire. Je pense à la Scapest, qui investit une vingtaine de millions d’euros pour bâtir ce qui sera la logistique du XXIe siècle. Je pense aussi à TI Automotive, qui investira environ six millions d’euros pour développer de nouveaux systèmes de pompes à carburant. Et à l’heure où nous parlons, il y a aussi d’autres projets en négociation. » Autre lueur d’espoir pour l’avenir : l’évolution du territoire marnais. « Nous devons

Retour vers le futur…

Vœux - UCIA

e 6 janvier, l’Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA) et les Vitrines de Châlons ont organisé leurs vœux au Capitole en Champagne.

Pour son discours, Dominique Petitcolin, co-président de l’Ucia, avait imaginé un voyage original dans le temps. « Nous sommes le mardi 5 janvier 2016. L’année 2015 a été celle du renouveau et de la reconquête de Châlons. Nous avons été associés au Contrat de redynamisation de site de défense (CRSD), nous avons créé une charte Ville-UCIA, et nous inaugurerons bientôt le Mess des entrepreneurs. » Prévenu peu de temps avant sa montée Bruno Forget (à g.), directeur de l’Ucia, et Benoist Apparu sur l’estrade, Benoist Apparu, le député- (à d.), député-maire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi maire, a lui aussi joué le jeu et partagé sa vision de l’avenir. « Le concept du Pari du Végétal, lancé lors de la foire 2013, est devenu une marque ombrelle nationale, et la preuve que Châlons souhaite devenir la capitale de l’innovation végétale et agricole. Nous avons réussi à signer un règlement intérieur du centre-ville et à revoir complètement notre politique de stationnement. Nous avons créé des outils de communication communs, dont un outil numérique pour vendre les commerces du centre-ville sur le web et les réseaux sociaux. Et les commerçants se sont engagés à adapter leurs horaires d’ouverture, notamment pendant la pause méridienne. » A vérifier lors des prochains vœux !

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S.L

construire entre Châlons, Reims et Epernay une entité qui soit, à l’Ouest de cette future grande région, une puissance similaire à celle de Nancy ou Metz. C’est un enjeu majeur que d’avoir un poids lourd à la porte d’entrée de Paris. »

Appel à l’optimisme

Puis d’évoquer la nécessité de « repenser ce qui fait l’essence de notre ville, et réinventer le modèle économique de Châlons. C’est ce que nous sommes en train de négocier avec l’Etat, via le Contrat de redynamisation de site de

Tradition oblige, Pierre Dartout, le préfet de Région et de la Marne, a lui aussi exprimé ses vœux lors de cette cérémonie. L’occasion de réitérer son soutien à la ville de Châlons et de souligner l’implication de tous sur le territoire « au-delà des différences politiques. Le premier Ministre m’a chargé de négocier, au titre de l’Etat, ce Contrat de redynamisation de site de défense. » Le préfet a aussi rappelé que « tout comme l’Etat, les collectivités territoriales ont la responsabilité de leur engagement pour redresser les comptes publics. » Cette année, la préfecture n’organisera pas de cérémonie officielle de vœux pour les forces vives. Seuls les vœux aux personnels sont maintenus.

Recherche Correspondant de presse • Dans le cadre de son développement, l’Hebdo

du vendredi recherche pour ses éditions de Reims, Châlons-en-Champagne et Epernay, des correspondants de presse pour ses pages « Société », « Économie », « Sport » et « Culture ».

• Qualités requises : autonomie, dynamisme et disponibilité.

• Expérience dans la rédaction d’articles souhaitée.

Envoyer CV + lettre de motivation à l'adresse suivante : 195, rue du Barbâtre - 51100 Reims ou julien.debant@lhebdoduvendredi.com

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Logement

La politique de l’habitat, tout un programme

équilibre. Néanmoins, le PLH n’est qu’un prévisionnel et peut être adapté à la réalité. Il sera également révisé au bout de trois ans. Si un propriétaire souhaite construire sur une commune en respectant les règles d’urbanisme, rien ne l’en empêchera. Nous restons à la disposition des conseillers communautaires pour répondre à toutes leurs questions. » Après avis de chaque commune, de la préfecture puis du Comité régional de l’habitat, le PLH pourra être modifié, adopté et mis en œuvre. D’ici le mois de juin, au plus tard.

Présenté fin décembre, le Programme local de l’habitat (PLH) n’a pas fait l’unanimité auprès des conseillers communautaires de Cités en Champagne. 19 d’entre eux ont voté contre, 13 se sont abstenus.

Zoom sur les axes stratégiques qu’il propose.

élicat exercice que d’élaborer le Programme local de l’habitat (PLH), surtout en cette période d’incertitudes pour l’avenir du territoire. Et pour cause, ce programme fixe, sur les six prochaines années, la politique de logement à mener pour répondre aux besoins des 38 communes de Cités en Champagne. Jusqu’en 2020, donc, sur la base d’un diagnostic territorial, plusieurs actions et axes stratégiques sont proposés. « Il a été réalisé en lien avec les élus, les acteurs de l’habitat et les services de l’Etat, rappelle René Doucet, 2e vice-président de la Communauté d’agglomération, délégué à l’habitat et aux politiques contractuelles. A la différence du précédent, qui s’orientait plutôt vers une stratégie de construction de logements, ce programme mise sur la reconquête du marché et du cœur urbain. » Il faut dire que les perspectives démographiques de l’Insee incitent clairement à la prudence. « D’après leurs chiffres, la population pourrait diminuer de plus de 3 % à l’horizon 2020. Ce qui représente environ 2 500 personnes. Avec deux tendances : l’augmentation des plus de 60 ans et la baisse des actifs et des moins de 20 ans. » Logiquement, ce nou-

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Démographie

Sonia Legendre

La rénovation urbaine du quartier La Bidée à Châlons a permis de réhabiliter environ 400 logements. © l'Hebdo du Vendredi

veau PLH a revu à la baisse le nombre de constructions neuves à prévoir, tout en misant sur la rénovation de l’existant. Soit une moyenne de 80 nouvelles constructions par an, contre 355 les six dernières années. « L’idée étant d’enrayer la vacance des logements, en réhabilitant les logements obsolètes ou qui manquent de confort pour pouvoir les relouer. »

Parmi les défis à relever figurant dans le PLH : la prise en compte des publics spécifiques (seniors, étudiants, personnes en difficulté, etc.), l’adaptation des logements au parcours de vie des ménages, la réduction des déplacements entre les lieux d’habitation et de travail, la création d’un guichet unique autour du logement,

Un guichet unique autour du logement

La capitale du champagne en désamour

Attractive, la ville d’Epernay ? Pas pour tout le monde, à en juger par les derniers chiffres du recensement, publiés par l’INSEE début janvier.

La perte d’habitants s’inscrit dans une tendance de fond, malgré un sursaut au niveau régional.

a ville perd des habitants et ça ne date rer de nouveaux habitants : ils sont environ 300 à avoir fait pas d’hier ! Depuis 1975, le nombre leurs bagages en cinq ans. © l'Hebdo du Vendredi d’habitants recensés est revu à la baisse. D’après les chiffres les plus récents, datant de 2012, 23 529 habitants résident dans la cité sparnacienne, soit une diminution de 1,5% de la population. Ces dernières années, cette courbe suivait celle de la région. La Champagne-Ardenne se vidait, les villes aussi.

Mais la logique est mise à mal aujourd’hui. Le nombre d’habitants progresse de 0,24 % dans la région et le département de la Marne gagne plus de 2 000 habitants, dont la moitié installés à Reims. Pourquoi Epernay ne profite-t-elle pas de cette aubaine ? L’une des hypothèses, avancée par le leader local du Parti radical de gauche Jean-Paul Angers, serait « l’absence de considération pour les filières extérieures au Champagne ». « C’est bien de soutenir la filière, mais il ne faut pas se tourner uniquement vers les élites, en faisant fuir les autres porteurs de projet », lance le membre de l’opposition. Malgré un cadre de vie agréable, des commerces et des services, les logements à louer peinent à trouver preneur.

Tout un paradoxe qui illustre la plus élémentaire des théories économiques : une offre inadaptée à la demande.

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Le prestige de l'Avenue de Champagne ne suffit pas à atti-

Fanny Lattach

ou encore la lutte contre la périurbanisation.

Plusieurs maires de petites communes ont tiqué sur ce dernier point. « Nous sommes solidaires de la ville de Châlons suite au départ annoncé de l’armée, assure Guy Janson, premier magistrat des Grandes Loges. Mais nous avons aussi des soucis d’aménagement et d’attractivité sur notre territoire. Je ne pense pas que limiter les constructions de logements dans notre village soit la solution. » Et René Doucet de rassurer : « Beaucoup de lotissements sont sortis de terre ces dernières années, souvent en périphérie du centre urbain. Il est souhaitable de freiner ce mouvement, car l’affaiblissement démographique du pôle central de l’agglomération pourrait se traduire par des effets négatifs sur le tissu économique. Il faut trouver le juste

Parcours du combattant

Châlons perd 604 habitants entre 2007 et 2012… et en 2015 ?

La dernière étude statistique de l’Insee fait état d’une baisse de la population – dite municipale-châlonnaise : 45 829 habitants en 2007, contre 45 225 en 2012. Soit 604 habitants.

D’ici l’été 2015, environ un millier de militaires quittera également la ville-préfecture. De quoi réellement booster le nombre de logements vides ? « Cela entraînera la libération d’une centaine de logements au second trimestre 2015, chiffre René Doucet. Ce qui incite à limiter la production de nouveaux logements sociaux. Mais bien souvent, les militaires sont logés dans le privé. Et ils sont environ 450 à habiter dans les bâtiments de l’armée, qui ne sont pas sur le marché local du logement. »

9 mois pour obtenir un logement social

’histoire de Patrick* reflète la difficulté à trouver un logement à Epernay, plus précisément un logement social. Séparé de sa femme, il occupe pour le moment un studio dans la cité sparnacienne.

Patrick a un fils, âgé de 15 ans. Retiré à sa mère, l’adolescent ne peut pas non plus vivre avec son père. Pour cela, le tribunal exige que Patrick trouve un logement plus grand, type F3. Les recherches ont Malgré les logements sociaux du quartier Bernon, certains habitants comme débuté en mai 2014. Or Patrick sont contraints d'attendre, faute de place suffisante. depuis neuf mois, rien ne © l'Hebdo du Vendredi bouge ou presque. « Le Toit Champenois me fait attendre. J’ai reçu une lettre m’indiquant qu’aucun logement n’était libre. On me dit que mon dossier n’est pas prioritaire. » Urgent, ça l’est pourtant. Patrick a décroché un sursis auprès du tribunal, « mais ça ne durera pas des mois ». Dernier rebondissement, le bailleur social vient de lui faire une proposition : un appartement allée d’Aquitaine. Seul hic, les lieux sont inhabitables pour le moment. « Le Toit Champenois m’a dit qu’il serait disponible fin février…ou peut-être plus tard. » A ce jour, Patrick n’a signé aucun bail. Il ignore la date à laquelle il pourra réellement emménager et retrouver enfin son fils.

L

> *Le prénom a été modifié

F.L

Et RCF (re)créa la radio N Médias

ouveau logo, nouvelle charte graphique, nouveau site Internet, nouvelles émissions, etc. L’équipe de RCF Radio l’Epine – prononcer désormais RCF Marne et Meuse – présentait ce mardi le nouveau visage de la radio associative chrétienne. Une métamorphose lancée sur l’ensemble du réseau national, et baptisée à juste titre « RCF se réinvente en 2015 ».

Implantée depuis bientôt un quart de siècle à Châlons, RCF fédère

Faits divers

chaque mois environ 40 000 auditeurs sur ses fréquences locales, toutes générations confondues. Le challenge, aujourd’hui : toucher davantage de public en donnant un coup de peps à sa ligne éditoriale. « Ce relooking et cette nouvelle stratégie ont nécessité un an et demi de travail, rappelle Christian Rolland, le président. Et s’articulent autour d’une promesse, d’un engagement. Celui de regarder les choses positives et de les faire savoir. Nous proposons également

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de nouveaux programmes plus interactifs, et des émissions de proximité autour de plusieurs thématiques : l’actualité, la spiritualité, la culture et la vie quotidienne des auditeurs. » Le bleu un brin poussiéreux de l’ancien logo RCF laisse désormais place à des courbes aériennes et épurées, dans des tons rouge et orange bien plus chaleureux. « Il s’agit d’une marque déposée. Notre logo s’accompagne d’une signature qui reflète notre état d’esprit et la dynamique

L’équipe de RCF Marne et Meuse a présenté la nouvelle identité de la radio dans la joie et la bonne humeur ! © l'Hebdo du Vendredi

de la radio : La joie se partage. » A partager sur les ondes et sur le

Collectif Vive la gauche 51

web, sans modération !

Sonia Legendre

ERDF et gendarmerie : ensemble Gérard Berthiot : « Nous appelons pour lutter contre le vol des métaux les députés à ne pas voter la loi Macron »

e n’est pas un scoop, les métaux suscitent de plus en plus la convoitise des voleurs. En particulier le cuivre, dont les cours atteignent des records depuis 2006. Car qui dit plus de valeur à l’achat, dit aussi plus de bénéfice à la revente. Après la Fédération du bâtiment et des travaux publics, celle des entreprises de recyclage ou encore le groupe Orange, Electricité réseau distri- De gauche à droite : Carmen Munoz-Dormoy, directrice bution France (ERDF) s’associe à la régionale d’ERDF, Corinne Simon, directrice de cabinet région de gendarmerie Champagne- du préfet de Région et de la Marne, le général Bruno Ardenne pour lutter contre ces délits. Et Jockers, commandant la région de gendarmerie pour cause : en 2013, au niveau national, Champagne-Ardenne. © Région de gendarmerie Champagne-Ardenne 700 km de câbles appartenant à ERDF ont été dérobés. Concrètement, ce rapprochement permet aux partenaires la mise en place d’une procédure commune d’intervention pour surveiller les installations électriques et enrayer le phénomène.

En France, les vols de métaux ont augmenté d’environ 30 % entre 2012 et 2013. Les faits impactant directement ERDF, eux, ont bondi de 70 %. Même tendance en région où l’on dénombre, tous métaux confondus, 292 vols en 2012, 447 vols en 2013 et 379 vols du 1er janvier au 30 septembre 2014. A eux seuls, les vols de cuivre sur les chantiers et les lignes d’électricité représentent un préjudice annuel de l’ordre de 250 000 euros pour ERDF Champagne-Ardenne. Sans compter le préjudice moral subi par les foyers privés d’énergie…

réé lors des universités d’été du Parti socialiste à la Rochelle, le collectif national Vive la gauche poursuit sa mobilisation et s’organise dans la Marne.

Sous la houlette de Gérard Berthiot, vice-président du Conseil régional et membre du Conseil national du PS. Ni une association, ni un parti, ce groupe cherche à fédérer le plus grand nombre et à ouvrir la réflexion sur une alternative gouvernementale. « Notre objectif, explique le porte-parole, c’est de réorienter la politique économique et sociale actuelle du Gouvernement. Nous nous adressons aux socialistes, mais aussi à toutes les Gérard Berthiot est à l’initiative du collectif sensibilités politiques de la gauche. On a des choses à se Vive la gauche 51. © l'Hebdo du Vendredi dire et à dire ensemble. » Fin octobre, le collectif réunissait à Reims une centaine de personnes lors d’une rencontre avec les représentants nationaux des sensibilités dites « frondeuses ». Notamment Gérard Filoche, le chef de file du mouvement Maintenant la gauche. Début février, toujours à Reims, un nouveau débat public sera organisé par le collectif. Avec, au top des thématiques abordées, la loi Macron. « On parle beaucoup de l’ouverture des commerces le dimanche et du travail de nuit. Mais on ne parle pas de la modification de l’article 2064 du Code civil, que prévoit également cette loi. Concrètement, les négociations entre employeurs et salariés se feraient de gré à gré, comme au Moyen-âge.

Et le plus souvent dans l’intérêt des patrons, évidemment. In fine, cela revient à favoriser les licenciements, ce qui est inimaginable pour une loi socialiste. Et c’est aussi la mort programmée des Prud’hommes. Nous appelons les députés à ne pas la voter. N’oublions pas que la majorité de l’Assemblée nationale est à gauche. Nous devons nous appuyer sur cette majorité pour faire bouger les lignes. Le changement, c’est urgent ! »

n nouvel ouvrage rejoint le vivier des livres originaux made in Champagne-Ardenne. Paru aux éditions ardennaises Noires Terres et imprimé à 2 000 exemplaires, il fait la part belle à 31 Musées de France présents en région. Et autant de trésors parfois méconnus du patrimoine champardennais. « Ce projet est né il y a bientôt deux ans, raconte Jean-Marie Lecomte, photographe professionnel et fondateur des Noires Terres. Lorsqu’on est en vacances et qu’il pleut, on a tendance à en profiter pour aller au musée. Mais cette démarche n’est pas forcément spontanée sur son propre territoire. Et jusqu’ici, aucun ouvrage ne rassemblait à la fois la richesse des musées en régions, et celle de leurs collections.

Certains sont fermés, d’autres, en pleine

Notre-Dame-en-Vaux, à Châlons. Une merveille ! » Du Musée du feutre à Mouzon au Musée Rimbaud à Charleville-Mézières, en passant par le Musée Saint-Remi de Reims ou encore la Maison de l’outil et de la pensée ouvrière à Troyes, pas moins de 448 pages illustrées dévoilent ces établissements sous leurs plus beaux atours architecturaux.

L’éditeur s’est entouré d’une équipe de choc pour réaliser ce livre, notamment de l’auteur Christophe Mahy, de Carole Marquet-Morelle, présidente de l’association régionale des conservateurs, et de Patrick Le Chanu, conservateur en chef du patrimoine au sein de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). « On a souhaité replacer ces musées dans leur contexte historique, précise ce dernier. En permettant aux lecteurs de

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Histoire de l’art

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Les musées de France en Champagne-Ardenne à l’honneur

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La salle mérovingienne du Musée Saint-Remi à Reims, joyau du patrimoine muséal champardennais. © Céline et Jean-Marie Lecomte

métamorphose. Ce qui est intéressant, c’est justement de montrer cette diversité, aux Champardennais comme aux gens de l’extérieur. J’avoue avoir eu un coup de cœur pour le musée du cloître de

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les explorer à travers les images et les textes. » Pari réussi. > Invitation aux Musées en ChampagneArdenne – Paru aux éditions Noires Terres 448 pages – Prix de vente : 49 euros www.noires-terres.com.

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Parmi les Musées de France à l’honneur dans l’ouvrage : celui du cloître de Notre-Dame-en-Vaux, à Châlons. © Céline et Jean-Marie Lecomte

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Faire plus avec moins

Foot L1 (20e j.) : Reims (9e) - St-Etienne (4e) Contre Saint-Etienne, le Stade de Reims a l'occasion de s'étalonner face à l'une des meilleures équipes du championnat et ainsi de démontrer ses progrès. Un sacré défi pour les Rouge et Blanc alors que quatre de ses meilleurs joueurs sont absents en raison de la Coupe d'Afrique des Nations.

près une fin d'année parfaitement conclue sur la pelouse du Stade Rennais (victoire 31) et une première sortie en 2015 tout aussi bien maîtrisée sur celle de Saint-Maur Lusitanos (3-1), le Stade de Reims retrouve ce samedi l'AS Saint-Etienne. « C'est une équipe qui progresse tous les ans et c'est la seule du top 4 que le Stade de Reims n'a pas battu depuis son retour en L1.

C'est un beau challenge », indique Jean-Luc Vasseur. Face aux Verts, actuels 4e de L1, les Rouge et Blanc auront donc la lourde tâche de confirmer les promesses entrevues lors d'une première partie de saison riche en émotions. Si les débuts ont été très compliqués, l'entraîneur rémois et ses joueurs ont en effet su redresser la barre et finalement s'installer à mi-championnat dans le top de la

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L1. Le plus difficile maintenant est de poursuivre dans cette voie alors que le groupe est en plus amputé de quatre de ses joueurs cadres. Odaïr Fortes avec le Cap Vert, Aïssa Mandi avec l'Algérie, Benjamin Moukandjo avec le Cameroun et Prince Oniangué avec le Congo préparent en effet actuellement la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroulera du 17 janvier au 8 février en Guinée Equatoriale. « On ne doit pas se retrancher derrière ces absences, indique JeanLuc Vasseur. Quand Grzegorz Krychowiak est parti, on a connu des difficultés mais on a réussi à les surmonter même si on a mis un peu de temps.

On part sur 6 à 8 semaines avec un effectif tel qu'il est. A moi de trouver la meilleure solution, mais par expérience je sais que certains joueurs se révèlent dans ces moments-là. » L'entraîneur rémois espère notamment que son banc va continuer à peser. Remplaçants au coup d'envoi à Rennes, Odaïr Fortes et Nicolas Depreville avaient ainsi marqué leur entrée en jeu en signant les deux derniers buts rémois.

Julien Debant > Reims - Saint-Etienne, samedi 10 janvier,

à 20h, stade Auguste Delaune.

Le match opposant Rennes et Reims, pour le compte des 16e de finale de la Coupe de France, se jouera le jeudi 22 janvier à 21h. « C'est le plus mauvais tirage, selon Jean-Luc Vasseur. On va devoir se déplacer contre une équipe qu'on vient de jouer et qui va vouloir réaliser une autre prestation. Mais pour aller loin en Coupe, à un moment il faut se taper les gros. » Cette rencontre sera retransmise sur Eurosport.

Coupe de France : Reims jouera à Rennes le 22 janvier

Privé de ses quatre internationaux partis à la CAN, le groupe rémois entend démontrer qu'il a progressé face à SaintEtienne. © l'Hebdo du Vendredi

Coupe de France - Polémique : Grand sur le terrain, tout petit en dehors

Ce premier week-end de l'année aurait pu être parfait pour le Stade de Reims. Effectuant sa rentrée, samedi dernier, à l'occasion des 32e de finale de la Coupe de France sur la pelouse de l'équipe de Saint-Maur Lusitanos, Le club Rouge et Blanc s'est très bien comporté sur le terrain. Hélas, c'est une fois le coup de sifflet final retenti que les choses se sont gâtées. Ainsi, s'il est d'usage en Coupe de France que les pensionnaires de L1 laissent leur part de la recette à leur adversaire amateur, le Stade de Reims n'a pas respecté la tradition. Les dirigeants du club francilien l'ont ainsi fait savoir à qui voulait bien l'entendre, donnant une piètre image du club rémois. Vexée par cette attaque, la direction du club rémois a cru bon d'y répondre via un communiqué envoyé lundi. Dans celui-ci, elle rappelle ainsi, « que notre politique a toujours été de laisser la recette aux clubs amateurs en déduisant uniquement les frais occasionnés par notre déplacement ». Ce voyage de 130 km, les Rouge et Blanc l'ont ainsi évalué à 5 500 euros, soit à peu près la moitié des 12 000 euros de recette de la rencontre. Les dirigeants auraient pu faire profil bas sur ce choix discutable mais, dans ce même communiqué, ils se permettent aussi de faire la leçon au club francilien : « vous ne pouvez pas nous rendre responsables du faible montant de recette générée surtout lorsque l’on constate que 1 212 personnes ont été invitées par vos soins et que par conséquent, si celles-ci avaient contribué financièrement, comme l’on fait nos supporters (à peu près 300 personnes), la recette aurait été de fait plus importante. » Une maladresse supplémentaire qui est venue mettre un peu plus d'huile sur le feu et qui a réveillé les quelques médias qui n'avaient pas encore relayé l'information. Ainsi, pour 5 500 euros, le Stade de Reims avec ses 27 millions d'euros de budget s'est offert une bien mauvaise publicité, surtout quand on sait que cette qualification acquise avec sérieux lui a rapporté quelque 40 000 euros.

Basket - All Star Game

Récompense

7e meilleur joueur à l'évaluation, Mark Payne est l'une des bonnes surprises de la saison. © l'Hebdo du Vendredi

hampionne du monde en ligne, victorieuse de la Flèche Wallone, championne de France en ligne, de contre-la-montre, de cross-country et de cyclo-cross ! Tel est le palmarès extraordinaire de la cycliste Pauline Ferrand-Prevot en 2014. A seulement 22 ans, la Rémoise a tout gagné ou presque cette année. C'est donc fort logiquement que la licenciée du club de l'AC Bazancourt-Reims a été désignée, pendant les fêtes, Championne des championnes femmes France par le journal l'Equipe. Pauline FerrandPrevot succède à Marion Bartoli qui avait été sacrée en 2013 grâce à son titre obtenu au tournoi de Wimbledon.

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Mark Payne a dignement représenté le CCRB

Pauline Ferrand-Prevot Championne des championnes pour l'Equipe

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nvité à participer au All Star Game, l'événement annuel qui rassemble les meilleurs joueurs français et étrangers évoluant en Pro A, samedi dernier au zénith de Paris, Mark Payne s'en est sorti avec les honneurs. Si l'équipe des joueurs français s'est imposée (137-135 après prolongation), l’ailier à-tout-bien-faire du Champagne Châlons-Reims Basket n'a pas à rougir de sa performance du soir, sobre et efficace : 11 points marqués (5 sur 6 aux tirs) en seulement 13 minutes de jeu.

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Chalmers sur le départ Mark Payne et ses coéquipiers du CCRB ont tous retrouvé le chemin de l'entraînement cette semaine à l'exception de Lionel Chalmers. Très critiqué pour son jeu depuis son arrivée dans la Marne, le meneur américain pourrait ne plus porter les couleurs du CCRB. Réponse dimanche 18 janvier à l'occasion d'un important déplacement sur le parquet de Bourg-en-Bresse. Mais avant, Nikola Antic et ses joueurs joueront, mardi 13 janvier, un match amical face au Spirou Charleroi.

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Multiple championne de France et double championne du monde, Pauline Ferrand-Prevot a vécu une très grande année 2014. © l'Hebdo du Vendredi

EN BREF

Pour leur premier match à domicile de l'année, les Phénix de Reims (9e) sont opposés aux Corsaires de Nantes (4e) ce samedi 10 janvier, à 18h45 à la patinoire cités glace de Châlons-en-Champagne.

Hockey D1 : les Phénix défient les Corsaires à Châlons

La victoire sur le parquet de Léon Trégor en fin d'année a remis un peu de baume au coeur au Reims Basket Féminin (63-49). Les filles entraînées par Aurélie Lopez (8e) doivent maintenant poursuivre leur redressement par un nouveau succès, samedi 10 janvier, à 17h à René Tys, lors de la venue de Pays d'Aix-en-Provence (4e) pour le compte de la 13e journée.

Basket LF2 (13e j.) : le RBF doit enchaîner à domicile

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Théâtre - La Comète

L'amour triomphe toujours

En visite chez Léonte, un ami d’enfance devenu roi de Sicile, Polixène, roi de Bohème, décide de mettre un terme à son séjour. Souhaitant retarder ce départ, Léonte, n’ayant pas pu convaincre son ami, charge Hermione, son épouse, de le retenir. Mais alors que la dame parvient à ses fins, le bon roi croit à l’adultère. Fou de rage, il emprisonne sa femme, abandonne sa fille à peine née et menace de tue r Polixène. Un comportement pour lequel il va vite être puni : après avoir perdu la trace de son nourrisson, il doit en effet faire face au décès brutal de Mamillius, son fils aîné, ainsi qu’à la disparition d’Hermione, morte de chagrin. Mais seize ans plus tard, Léonte, rongé par le remord, va avoir la chance de croiser la route de Perdita, une jeune fille mystérieusement abandonnée quelques années p lus tôt…

Après Le Suicidé, présenté en 2012, Patrick Pineau est de retour à la Comète avec Le Conte d’Hiver de Shakespeare.

Amoureux de l’auteur et touché par l’histoire du héros, le metteur en scène revisite ce conte de jalousie et d’exil où

l’amour finit par triompher. « Ce que vit Léonte est le plus affreux des cauchemars : par sa seule faute, il va causer la perte des êtres qui lui sont les plus chers.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : est-ce que l’on peut survivre à une horreur pareille, et si oui, comment ou à quel prix ?

C’est une histoire très douloureuse et très douce. […]Elle pose beaucoup de questions qui résonnent en moi. Je ne prétends pas y répondre, mais je voudrais bien les approcher. Et qu’ensemble, on puisse un peu les toucher du doigt ».

Claire Lagrange > Le Conte d’Hiver - Mardi 13 et mercredi 14 janvier à 20 h 30 à la Comète Durée : 2 h 40 Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

Jalousie, mort et trahison n'auront pas raison de l'amour. © Philippe Delacroix

Théâtre – Salmanazar

Esprit es-tu là ?

Mystère surnaturel ou effet d'optique ? Les esprits sont sur scène au Salmanazar. © Alban Jimenez

Exposition - Galerie Second Life

Nous sommes à la fin du 19ème siècle et la culture du spiritisme passionne les foules. Un jeune photographe flaire le bon filon pour escroquer ses clients. Il fait apparaître les spectres de personnes disparues sur leur propre photographie.

Edouard Buguet est en réalité un médium. Les adeptes de l’au-delà en sont convaincus : ils tiennent enfin la preuve que les esprits existent ! La science et la rationalité en prennent un coup. Mais est-ce bien la réalité qui s’affiche sous leurs yeux ? Pour traiter cette anecdote sur scène, Fabien Joubert et O’brother company, en résidence au Salmanazar,

Les pépites du sacré d'Alain Margotton

« Alain Margotton ouvre un vaste chantier qui consiste à voiler le noir et le gris d’un habit de lumière. Non pour en masquer les imperfections, mais pour en exprimer, comme le jus d’un fruit, l’indicible beauté », écrit joliment Michel Lamart. Visionnaire, naturaliste, savant fou, archéologue, l’artiste est, d’une certaine manière, dans l’air du temps : celui de la lumière dont 2015 est le thème retenu par l’ONU. Présentées à la galerie Second Life à Epernay, une trentaine de ses œuvres témoignent de ses capacités de jaillissement, de ses fulgurances, d’un art délicat et spirituel, à fleur de papier.

Ses paysages sont une fenêtre ouverte sur un monde de douceur, de sensibilité, de mystère et de poésie subtile, légère et fluide. Alain Margotton nous

plonge dans une vie extra sensorielle, où le dessin fait corps avec la matière, où la turbulence côtoie l’évanescence. « On ne regarde pas ses œuvres on est impliqué en elles », souligne Michel Lamart, qui lit le Margotton dans le texte.

L’artiste s’intéresse à la préhistoire, à l’histoire de l’humanité, à la sainteté, à la faiblesse et la grandeur des Hommes. Que de beauté dans cette peinture hors du temps, intemporelle, ni ancienne, ni moderne ! Elle-même.

Tout simplement.

A contre-courant Margotton ? Oui et non. Dans un monde qui ferraille dur son œuvre renvoie à la sacralité, à l’intelligence de la pensée et du cœur, au fantasme épuré, loin de la brutalité, de l’artifice, de la vulgarité. Une œuvre qui nous laisse presque croire

« qu’il est possible d’éc happer aux dangers », commente Hervé Serane et « de surmonter les nuits les plus longues. »

Jean Batilliet > A voir jusqu’au 18 février à la galerie Second Life, 8, rue Simone Caillet à Epernay.

Du mardi au samedi de 10 h à 19 h.

Renseignements au 03 26 54 65 15.

A découvrir jusqu'au 18 février. © DR

associés au metteur en scène Laurent Bazin, ont choisi une forme particulière.

Le spectacle mêle intrigue et surnaturel, pour interroger notre rapport à l’image.

Il démarre par une fausse conférence, censée nous faire comprendre les faits, puis bascule dans un récit en théâtre d’ombres. Un numéro d’équilibriste entre jour et nuit, ombre et lumière, réalité et fantasme.

Fanny Lattach > « La venue des esprits », vendredi 9, lundi 12 et mardi 13 janvier à 20h30. Tarifs : 12 à 19 euros. Durée 1 h 20. A partir de 14 ans.

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34e édition du Cirque éducatif

Une invitation au voyage

Véritable institution rémoise, l e C i rque Ed uc at i f co mpte bien de nouveau émerveil ler pe ti t s et g ran ds j usq u'a u 2 février. Cette 34ème édition, organisée par Reims en Fête, vous i nvi te à un v oyage toujours aussi fascin an t.

Comme chaque année à Reims, le mois de janvier est rythmé par le cirque éducatif. Cela fait maintenant 34 ans que des artistes du monde entier répondent à l'invitation d'Hugues Hotier, créateur de l'événement. Plus de 30 000 jeunes mais aussi des familles, des habitués ou des passionnés découvriront ou redécouvriront donc, du 9 janvier au 2 février, des numéros de cirque de toute l’Europe, mais

aussi un lieu magique : le cirque de Reims. Construit à la fin du XIXe siècle, le monument retrouve ainsi chaque année sa vocation première : celle de faire rêver et voyager ! Le voyage est justement le thème retenu pour cette 34e édition, en hommage aux circassiens qui vivent une vie cosmopolite, toujours en route vers un ailleurs. C'est donc en 2015 un véritable tour du monde des meilleurs numéros pour faire rêver les écoliers. Car qui dit cirque éducatif, dit enfants. Ainsi, en semaine, les séances sont dédiées aux classes et aux écoles de Reims et de la région, qui bénéficient d’outils pédagogiques imaginés par des enseignants eux-mêmes en fonction des programmes officiels.

Opéra - Comédie de Reims

Cette année, une dizaine de numéros magnifiques sont à découvrir. Du taxi brinquebalant de Los Emilianos aux acrobates de la Compania Estrella (de Cuba) en passant par Bernard Kaselowsky et ses vaches made in Normandie, les numéros sont à la limite du crédible et frôlent très souvent l’incroyable.

J.D > 34e édition du cique éducatif, du 9 janvier au 2 février au Cirque de Reims. Séances tout public les samedis 10, 17 et 31 janvier à 15h, les dimanches 18 et 25 janvier et 1er février à 14h et 16h30.

Tarifs : adultes 8/11/16 euros, enfants 5/6 euros. Renseignement et réservations : 95, bd du Général Leclerc / 03 26 82 45 66 / www.reims-fetes.com

Parmis les artistes présents cette année : James Goodwin, le plus original et le plus créatif des clowns, né en Russie mais qui vit aujourd'hui à Reims. © Didier Houisse

EN BREF

De La Bohème à Mimi

Librement inspirée de l'opéra de Puccini, Mimi vous plongera au coeur d'une Bohème plus actuelle. © Pascal Victor

Nous les avions déjà croisés en 2012 lors de la création de The Second Woman à l’Opéra de Reims. Aujourd’hui, c’est autour de Mimi qu’ils se retrouvent : Frédéric Verrières, Bastien Gallet et Guillaume Vincent signent ici un nouvel ouvrage aussi actuel qu’intemporel. Bien plus

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qu’une re-création, Mimi est en effet une création à part entière, librement inspirée de La Bohème de Puccini. Frédéric Verrières, compositeur pour qui « l’œuvre de référence est le point de départ, jamais le point d’arrivée », se réapproprie la musique de Puccini pour nous livrer un opéra

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des temps modernes où se mêlent subtilement voix pop et voix lyriques. Guillaume Vincent, metteur en scène, souhaite quant à lui « arracher La Bohème au XIXème pour la faire résonner ici et maintenant. Ce projet me fait un peu penser au travail qu’avait entrepris Pablo Picasso en peignant une cinquantaine de tableaux avec comme unique référence Les Ménines. Dans ces tableaux, on reconnaît à la fois le tableau de Velasquez et le coup de pinceau de Picasso, le regard ne peut oublier l’œuvre originale et pourtant ces interprétations ne lui sont pas assujetties, elles détournent Les Ménines pour mieux s’en libérer. La musique de Frédéric Verrières s’inscrit dans cette lignée, elle ne rend pas hommage, elle explore, elle réinvente à partir d’un matériel déjà existant ». Bastien Gallet, enfin, en sa qualité d’écrivain, construit une nouvelle héroïne : « Mimi est double, du rêve et de la vie, celle de Puccini et celle qu’on rencontre, la Mimi de l’opéra et une Mimi réelle qui pourrait être notre contemporaine ».

Claire Lagrange > Mimi, mercredi 14 et jeudi 15 janvier à 19h30 – Tarifs : 5 à 22 euros La Comédie de Reims.

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Janvier KUMO (apéro marionnette) - CABARET DEVOS men(théâtre) CLUB UKULELE (découverte instru IAUDIn) tale) - JAM BLEUE (apéro jazz jam sessio TION REGIONALE DES INOUIS DU PRINTEMPS DE BOURGES (Helper, Rouge Conge, Gavin ULLES, Meidhu, Ya-Ourt) - FESTIVAL MACHAB lle spectacles jeune public à voir en fami

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La Comète lève le voile sur la suite des réjouissances

Danse, concert, théâtre, magie, etc. La Comète réserve encore de belles surprises d’ici la fin de sa saison artistique ! Mieux qu’une traditionnelle cérémonie de vœux, l’équipe de la Scène nationale propose aux amoureux de culture une soirée dédiée aux prochains spectacles. L’occasion également de dresser le bilan de l’édition War on Screen 2014, et de découvrir quelques nouveautés ajoutées au programme initial. Rendez-vous ce vendredi 9 janvier à 18 h 45 au bar de la Comète (rue des Fripiers). Réservations au 03 26 69 50 99.

Marionnettes et apéro à l’Orange bleue

Rémoise d’origine, la compagnie Pseudonymo est maîtresse dans l’art d’expérimenter de nouvelles formes artistiques, et se joue des images, des corps, des objets, etc. Elle présentera son spectacle Kumo – nuage en japonais – à l’Orange bleue, grâce à un apéro marionnettique des plus conviviaux. Une rencontre réussie entre l’ombromanie, la danse, la magie et le jonglage contact. Mardi 13 janvier à 19 h 30 à Vitry-le-François.

Réservations au 03 26 41 00 10.

Plus d’infos sur www.bords2scenes.fr.

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musiques actuelles - théâtre - danse - cirque - marionnette

Février (humour) THE FRENCH MIST (apéromix rock) - FELLAG son rock - SOVIET SUPREM + BARRIO POPULO (chan ZZ + JAZZ N CO cuivrée) - LEBURN MADDOX + NICO SIENS (théâtre) (jazz blues) - DIEU RECONNAITRA LES - SLOW PARIS BUDAPEST CARAVANE II (musique trad) JOE + PSYCHO MUTANTS (rock)

Bords 2 Scènes, Quartier des bords de Marne, Vitry-le-François / 03 26 41 00 10 / www.bords2scenes.fr

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LES SORTIES

LES HORAIRES

Semaine du 07/01 au 13/01

CINÉMA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay

Invincible VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun 14h30, 20h30; ven 14h30, 18h, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 14h30, 18h, 20h30.

Une Heure de Tranquillité VF Mer 17h30, 20h30; jeu lun mar 14h30, 20h30; ven 14h30, 21h; sam 17h, 20h, 22h30; dim 17h30, 20h.

Exodus : Gods and Kings VF Mer 20h30; jeu lun mar 14h30, 20h30; ven 18h; sam 17h, 22h30; dim 20h.

Whiplash VO Mer 14h30, 20h30; jeu mar 14h30; ven 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; lun 20h30.

Les Pingouins de Madagascar VF Mer 14h30, 20h30; ven 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h, 17h30; mar 18h.

La Famille Bélier VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun 14h30, 20h30; ven 14h30, 18h, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 14h30, 18h, 20h30.

Valentin Valentin

Genre: Comédie dramatique Pays: France Durée 1h46 Réalisateur : Pascal Thomas Acteurs: Marilou Berry, Vincent Rottiers, Marie Gillain.

Valentin s’installe dans un petit immeuble parisien pour une pause, le temps d’un soupir. Jeune garçon mélancolique, aisé, il se laisse porter par la vie en attendant de concrétiser son rêve.

Régulièrement, sa maitresse, une belle brune envahissante, le rejoint pour un petit bonheur partagé. Les trois jeunes filles du cinquième, surtout une, aimeraient bien être l’élue de son cœur.

Dans l’immeuble en face, il remarque une jeune Chinoise envoutante, parfum d’exotisme dans une existence sans faille.

Rajoutons dans son cercle un concierge pédophile, sa femme un peu trop démonstrative. C’est après une crémaillère festive que le vernis éclate et que sa petite vie paisible s’agite. Après Agatha Christie, c’est avec bonheur que Pascal Thomas adapte un roman de Ruth Rendell dans une comédie policière où le rire cache de lourds secrets. Depuis un certain temps, son cinéma gagne en onirisme. Il l’imprègne comme une touche légère, un parfum subtil, mais entêtant.

Film le plus noir de l’auteur, il garde toute sa poésie en recomposant à sa manière le récit original. Cette « fenêtre sur cour » ressemble plus à une fenêtre sur l’âme qu’il examine avec tendresse. Cette comédie policière pleine de singularité enchante ce début d’année, à ne pas manquer.

Retrouvez les autres sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, et nos chroniques sur France Bleu Champagne Ardenne 95.1 tous les jours à 17 h 10 – mercredi 18h10.

Patrick Vanlanghenhoven

Captives

Genre: Thriller Pays: Canada Durée: 1h52 Timbuktu VO Mer 17h30; jeu 20h30; ven 14h30, 18h; sam 17h, Réalisateur : Atom Egoyan Acteurs: Ryan 22h30; dim 17h30, 20h; lun 14h30; mar 18h30, 20h30.

Reynolds, Scott Speedman, Rosario Dawson.

Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées VF Mer 17h30; jeu 14h30, 20h30; ven 18h; sam 17h, 22h30; dim 20h; lun mar 20h30.

Queen and Country

Genre: Comédie Dramatique Pays: Angleterre Durée: 1h55 Réalisateur : John Boorman Acteurs: Callum Turner, Caleb Landry Jones, Pat Shortt.

La rançon de la gloire

Genre: Comédie dramatique Pays: France Paddington VF Mer sam 14h30; ven mar 18h; dim 10h30, 15h. Durée: 1h54 Astérix - Le Domaine des Dieux VF Mer 14h30, 17h30; ven Réalisateur : Xavier Beauvois Acteurs: Benoît 14h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h, 17h30; mar 18h. Poelvoorde, Roschdy Zem, Séli Gmach.

L'arrêté n° 25-268 du 8 juin 1967 stipule qu'un établissement servant un repas a l'obligation de servir gratuitement de l'eau ordinaire pour accompagner le repas. Ce droit est lié exclusivement au fait de consommer un repas. En revanche un cafetier n'est pas tenu de délivrer gratuitement un verre d'eau avec le café ou la boisson commandés puisqu'il ne fournit pas un repas. Il a le droit de refuser le verre d'eau ou la carafe, voire d'en exiger le paiement à condition de le préciser au préalable et d'afficher le prix de façon visible à l'extérieur et à l'intérieur de l'établissement.

CLCV de la Marne – Reims Contact : 03 26 05 03 88 ou par mail à marne@clcv.org

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l DIMANCHE

10 JANVIER

COUVROT - Bourse aux capsules de champagne 10h-18h - Salle des fêtes

COUVROT Bourse aux collections 10h-18h - Salle des f êtes

5° 13°

Dimanche

3° 7°

Samedi

Lundi

REIMS Marché aux livres 9h-17h - Place du Forum

La qualité de l’air

La météo Vendredi

11 JANVIER

10° 13° 3° 9°

3

Vendredi 9 janvier

Samedi 10 janvier

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 11 janvier

Quatre anecdotes pour voyager dans la savane africaine. © Folimage

Les animaux de la savane s’invitent sur le grand écran du cinéma Le Palace, dimanche 18 janvier à 15h30.

Pendant ce ciné-goûter dépaysant, quatre courts métrages réunis autour du thème « Bon voyage, Dimitri ! », ont été sélectionnés pour le jeune public.

Le voyage de l'éléphant, Flocon de neige, Dimitri à Ubuya et Tulkou partagent un point commun, celui d’embarquer les petits dans une exploration de l’Afrique. Pour profiter de ce safari, il suffit de s’asseoir confortablement dans son siège et de regarder défiler girafe, panthère, éléphant et autres animaux exotiques. Et comme tout est permis au cinéma, ces drôles de bêtes vont vivre des aventures très originales…La projection sera suivie d’une animation et d’un goûter pour tous. Réservatio n obligatoire.

Tarif unique : 6,50 euros

L’horoscope de l’hebdo

La CLCV Vous informe Carafe d'eau : gratuite ou pas ?

l SAMEDI

Saga Africa

Cinéma - Le Palace

Lundi 12 janvier

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Restez honnête avec vous-même et allez à l'essentiel. En retrouvant votre confiance, vous pourriez réaliser les choses qui vous tiennent à cœur. Faites l’effort nécessaire pour y arriver.

Il vous est difficile de conjuguer vie active et affective si cela vous met dans un état de stress. Il est urgent pour vous de prendre soin de votre santé et de votre bien-être.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 En jetant un coup d'œil autour de vous, vous réaliserez tous les changements qui se sont installés, progressivement. C’est le moment pour découvrir des choses inconnues.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Vous avez tant de talents cachés ! Alors, pourquoi ne prenez-vous pas plus d’initiatives car ce n'est pas en faisant l'autruche que vous parviendrez à arranger les choses.

CANCER du 22.06 au 22.07 L'annonce d'un changement provoquera une agitation dans votre vie professionnelle.

N’ayez pas peur et saisissez les belles perspectives qui s’offriront à vous !

SCORPION du 23.10 au 22.11 Votre sex-appeal sera au plus haut ! Vous expérimenterez de nouvelles sensations avec beaucoup d'entrain. Mais, il vous sera difficile de prendre une décision...

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 L'heure est à la créativité et à l’audace. Ayez de la suite dans les idées et regardez loin devant vous. C'est le moment idéal, puisque les astres vous soutiennent.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Le Soleil favorisera vos nouveaux projets. Des transactions financières de grande envergure seront à envisager avec profit. A vous de saisir toutes les belles opportunités qui se présenteront à vous.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Vous allez rencontrer des personnes qui, de façon providentielle, vont vous donner la possibilité de régler des problèmes considérés jusque-là comme insolubles.

Aujourd’hui, de belles opportunités professionnelles se présenteront. Alors, faites preuve d’audace et de réalisme. Les résultats seront à la hauteur de vos ambitions.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Vous êtes en attente d’un événement censé relancer votre situation professionnelle. C'est en prenant de nouveaux contacts, hors des sentiers battus que vous progresserez.

Les choses bougent sur le plan relationnel, dans la mesure où la chance est présente ! Vous pourriez rencontrer une personne très intéressante. Alors, laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.

B. MELVHILLE