VOEUX
Franck Leroy annonce
un budget en baisse mais de nouveaux projets
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CENTENAIRE 14-18
Rencontres autour de l'exposition
« Epernay dans la Grande Guerre »
qui s'achève le 31 janvier
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THÉÂTRE
Le sourire carnassier du
Crocodile de Dostoïevski
s'invite sur les planches
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L’effet 7 janvier
ÉDITION EPERNAY N°292 du 16 au 22 janvier 2015
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epernay.lhebdoduvendredi.
com
Sécurité, identité, rassemblement républicain : quelles significations et quelles conséquences ? Décryptage de l'après 7 janvier.
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N°292 du 16 au 22 janvier 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
ÉDITO
> Cette semaine
Soulagée
Mercredi matin, en retrouvant Charlie dans la boîte aux lettres, je dois bien l’avouer, j’ai été soulagée. Nul besoin de courir les kiosques et d’attendre des plombes pour finalement s’entendre dire « revenez demain matin, à l’aube ». Ni de m’endetter sur 77 ans – voire 177 - pour dénicher le p’tit dernier via eBay, et enrichir au passage la communauté des e-charognards. Surtout, j’ai été soulagée de constater que Charlie est toujours là. Soulagée de retrouver Cabu, Charb, Tignous, Wolinsky, Honoré, tous les autres. Et même ce bon vieux Mahomet, fidèle au poste. Un bref moment – mais Dieu que c’est bon ! -, le temps s’est arrêté. La spirale infernale des médias s’est enrayée, les commentaires à vomir sur les réseaux sociaux se sont envolés, et les politiques ont disparu des écrans télé. Oui, d’accord, la liberté d’expression… Mais quand tout le monde s’y met, difficile de s’entendre parler. Ne vaudrait-il pas mieux dessiner ? La seconde d’après, tout était revenu à l’anormal. Les querelles politiciennes sur fond d’unité nationale, les tentatives lamentables de stars déchues pour faire le buzz, les sempiternels amalgames entre origine, religion et bêtise humaine, les atrocités commises au nom de « je ne sais quoi » par Boko Haram. Et même des vidéos sur le web pour nous faire joyeusement partager les funérailles de Cabu, organisées à Châlons en toute intimité. Charlie, lui, il s’en fout, il pardonne. Alors abonnons-nous et rions-en tous.
Sonia Legendre
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L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
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Marche républicaine Des Marnais à Paris
Dimanche 11 janvier, en marge des rassemblements organisés dans la Marne, la municipalité châlonnaise avait spécialement affrété un car pour rejoindre la capitale. Une quarantaine de Châlonnais s’est associée à l’hommage national rendu aux victimes des attentats. Certains s’étaient désistés le jour-même. Peut-être à cause de l’affluence sans précédent annoncée par les médias. Ou par peur de ce que pourrait impliquer la présence de nombreuses personnalités et représentants politiques venus du monde entier. Dès 12 h, place de la République, la foule s’est réunie pour livrer le message de ce rassemblement républicain : oui à la liberté, non au terrorisme. Drapeaux à la main, des dizaines de citoyens ont gravi la statue en scandant La Plus d'un million de personnes réunies à Paris, pour la marche républicaine. © l'Hebdo du Vendredi Marseillaise et « Vive la France ». En fin de journée, le ministère de l’Intérieur n’était pas en mesure de chiffrer avec exactitude le nombre de participants. D’après l’un des organisateurs, ils étaient entre 1,3 et 1,5 million. Benoist Apparu, député-maire de Châlons, avait lui aussi fait le déplacement. > Plus de photos et de réactions sur www.lhebdoduvendredi.com.
Dépenses publiques La Marne, première de la classe en région
L’association des Contribuables associés, militante pour la bonne gestion des deniers publics, vient de publier un Argus des départements. Objectif : évaluer la dépense par habitant des conseils généraux en France et les noter, en se basant sur les chiffres officiels des collectivités locales. Bonne nouvelle, la Marne a obtenu un 20/20 en la matière. Elle se positionne devant l’Aube (17/20), les Ardennes (10/20) et la Haute-Marne (7/20). En 2013, le Conseil général de la Marne a dépensé 936 euros par habitant, contre 1 016 euros en 2012. Et contre une moyenne de 1 339 euros pour les régions de la même strate. Au top des secteurs de dépense : les affaires sociales, qui représentent 431 euros par Marnais. La part dédiée aux collèges est passée de 41 euros en 2012 à 62 euros en 2013. La dette de la collectivité par habitant s’élève à 261 euros, contre 543 euros en moyenne. Elle était identique en 2012, mais se montait à 490 euros en 2011. Côté impôts (taxe d’habitation et cotisations des entreprises), enfin, la part départementale représentait 494 euros par habitant en 2013, et 486 euros en 2012. Tous départements confondus, elle s’élève en moyenne à 640 euros.
René-Paul Savary, président du Conseil général de la Marne, a obtenu un 20/20 pour sa bonne gestion des deniers publics. © l'Hebdo du Vendredi
Mission to Mars Florence Porcel, toujours candidate au projet Mars One
Châlonnaise d’origine, Florence Porcel (lire son portrait dans l’Hebdo du vendredi 10 janvier 2014) a franchi une nouvelle étape du projet Mars One. Le concept ? Envoyer la première colonie de Terriens sur la planète rouge. Mais sans billet retour. Au commencement, plus de 200 000 personnes du monde entier ont proposé leurs candidatures pour faire partie de l’aventure. L’an passé, environ 1 000 d’entre elles ont été présélectionnées. Et aujourd’hui, seuls 660 candidats restent en lice, dont Florence. « Mes tests médicaux sont validés, et des entretiens sont encore en cours jusqu’à fin janvier. Nous connaîtrons le nom des personnes retenues pour les prochaines épreuves le 16 février. » Passionnée depuis son plus jeune âge par l’exploration spatiale, Florence jongle également entre ses casquettes artistiques et journalistiques. Après avoir travaillé pour plusieurs médias nationaux, notamment France 5 et France Inter, elle développe une chaîne D’ici une dizaine d’années, Florence Porcel ira peut-être s’installer Youtube et un blog autour de la vulgarisation scientifique. Elle écrit actuellement sur Mars. © DR sa première pièce de théâtre, toujours en lien avec les mystères de l’univers. Dans quelques jours, elle participera à la mission américaine Mars Desert Research Station (MDRS). « C’est une simulation de quinze jours sur Mars. Nous allons vivre dans un module d’habitation reconstitué, situé dans le désert de l’Utah. Ça me permettra d’avoir une idée de ce qui m’attend si je suis sélectionnée pour Mars One, et de me tester moi-même. » Bon voyage !
Et maintenant Attentats
Happés dans le tourbillon d’événements dramatiques depuis une semaine, prendre du recul devenait urgent. Se questionner sur les conséquences des attentats, sur la signification des rassemblements citoyens, être critique sur le déroulement des opérations et son traitement médiatique, écouter des points de vue différents…Une prise de conscience, longue, parfois douloureuse mais nécessaire, de cet après qui ne fait que commencer.
Regard sur la société française
Analyse de l’après 7 janvier
Sociologue et directrice de recherche au CNRS, Jacqueline Costa-Lascoux décrypte les messages de la marche républicaine de dimanche dernier, analyse la montée de l’intégrisme religieux et donne des pistes de réflexion pour envisager l’après 7 janvier.
Dimanche 11 janvier, environ 3,7 millions de personnes ont participé à une marche républicaine dans les grandes villes françaises. Elles étaient 25 000 à Reims. Que traduisent ces rassemblements ? Ils ont montré la capacité des Français à se mobiliser sur les grandes valeurs républicaines, avec une maturité politique remarquable. Les citoyens n’ont pas répété des slogans de partis ou de syndicats. Ils ont eu de l’imagination. Au-delà des pancartes «Je suis Charlie », nous avons pu voir les mots « Je suis juif, je suis policier, je suis Français ». Malgré la diversité des générations, des milieux, des convictions, l’unité nationale s’est exprimée. Dimanche, il y avait une dignité, celle de l’appartenance à la Nation au-delà des différences. Contrairement aux manifestations d’après mai 68, c’était une marche où on ne cherchait pas à marquer des clivages idéologiques mais à dire sa détermination pour la défense de la démocratie contre le racisme et l’antisémitisme, pour la liberté.
Hommage aux victimes
Silence brisé
Pour la sociologue, la défense des valeurs républicaines passe par l'éducation et une réponse européenne contre le terrorisme. © D.R.
A Reims, quelques manifestants de confession musulmane brandissaient une pancarte sur laquelle était écrit « Not in my name » (« Pas en mon nom », slogan mondial des musulmans contre les crimes de Daech). Leur présence est toutefois restée discrète. Comment l’analysez-vous ? Je suis à la fois étonnée et préoccupée de ne pas avoir vu de jeunes musulmans en nombre comme dans d’autres manifestations. N’ont-ils pas osé, ont-ils eu peur ou voulaient-ils s’opposer aux valeurs partagées de notre culture républicaine ? Certains d’entre eux se sont-ils identifiés aux djihadistes « morts en martyrs » ?
Pourquoi ces jeunes, qui sont nés et ont
a minute de silence aurait posé problème dans 70 établissements scolaires dans l’ensemble du pays. Un chiffre à mettre en perspective – la France en compte 64 000 au total – et qui tend à la hausse à mesure que les langues des enseignants se délient. C’est un fait : dans certaines classes, quelques réfractaires ont voulu être « dispensés » de minute de silence. D’autres ont fait du bruit. Une poignée enfin, a tenu des propos virulents, niant la gravité des attentats et dénigrant le sort réservé aux 17 victimes. Corinne Simon, directrice de cabinet du préfet de la Marne, explique que le département « n’échappe pas à la logique nationale et a connu, comme de nombreux autres départements, quelques débordements lors de cette minute de silence dans les établissements scolaires. Là où nous devons être prudents, c’est sur l’interprétation et la nature de ces débordements. Il peut s’agir de provocations. Il ne faut évidemment pas accuser automatiquement d’apologie du terrorisme les élèves concernés. La meilleure façon de remédier à ces comportements, c’est que les enseignants puissent travailler avec eux sur toutes ces questions. Pour libérer la parole et expliquer, mettre des mots sur les choses qui ont pu se passer. » A ce sujet, l’Education nationale a édité des supports pédagogiques à destination des classes, pour comprendre les événements des 7 et 8 janvier.
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grandi en France, se replient-ils dans le communautarisme ? La faille se situe dans la quête identitaire. Il s’agit le plus souvent de jeunes en rupture familiale, en échec scolaire, qui n’espèrent pas trouver leur place dans la société. Ce cumul de facteurs rend la crise identitaire très profonde. Ce n’était pas le cas pour les primo-arrivants, leurs grands-parents par exemple, qui ont connu la solidarité ouvrière et plus de mixité sociale dans le travail et dans les quartiers HLM. Le communautarisme se développe aussi en écho à la géopolitique actuelle, où les guerres se font en brandissant des étendards religieux. Il y a 40 ans, ces jeunes radicalisés auraient choisi le marxisme ! Aujourd’hui, ils tombent dans l’intégrisme, avec la manipulation que cela implique, via les réseaux sociaux notamment. Mais attention, la société ne s’islamise pas ! Elle est confrontée à un intégrisme minoritaire virulent.
Face à cette menace, la tentation de renforcer la sécurité est grande… sans pour autant rogner sur les libertés. Comment trouver le bon compromis ? Je préfère le terme de sûreté à celui de sécurité. La sûreté, dans le sens de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, signifie la garantie de pouvoir exercer ses droits et libertés. Je ne suis pas favorable à un Patriot act, comme cela a été évoqué ces derniers jours. La réponse doit être européenne et internationale. Les intégristes sont sans frontière. Ce n’est pas
Documentaire
uniquement le problème de la France. La solution réside dans l’ouverture à un humanisme de la liberté et de l’égalité, avec détermination et conviction. Dimanche, l’événement était historique. Il le sera davantage si nos responsables se décident enfin à aller au-delà de l’Europe de l’euro, pour créer l’Europe des droits de l’Homme.
Quel rôle doit jouer l’école dans cet après 7 janvier ? Depuis une semaine, l’éducation civique et la laïcité resurgissent dans le débat. Il est nécessaire de travailler sur des valeurs partagées. La laïcité, c’est la liberté de conscience, de croire ou de ne pas croire et de changer de religion, d’exercer son esprit critique sans être condamné pour blasphème. Dans certaines écoles, les professeurs ne peuvent plus enseigner Voltaire ou Le Tartuffe. Lorsqu’il n’y a pas de mixité sociale, philosophique et religieuse dans l’éducation des enfants, la classe devient un lieu de rapport de force. Evidemment, il faut enseigner l’éducation civique, l’apprentissage du débat et de l’argumentation, mais aussi le sport et les arts pour développer toutes les formes d’intelligences et la liberté de création. > Jacqueline Costa-Lascoux animera une con-
Propos recueillis par Fanny Lattach
férence-débat organisée par la Licra, intitulée « Identités, laïcité : dans quelle société vivonsnous ? », jeudi 22 janvier à 19 h, à la Maison de la vie associative à Reims.
« C'est dur d'être aimé par des cons » projeté lundi à Cormontreuil
n soutien au journal Charlie Hebdo et aux victimes des attentats et pour réaffirmer son attachement à la liberté d'expression et de création, Ciné Ligue Champagne Ardenne organise, lundi 19 janvier, la diffusion du documentaire de Daniel Leconte « C'est dur d'être aimé par des cons » (2008). Reprenant le procès auquel a été confronté Charlie Hebdo pour avoir reproduit les douze caricatures danoises ayant déclenché la colère de musulmans aux quatre coins du monde, ce documentaire propose une réflexion sur l'Islam, sur la presse, sur l'état de l'opinion dans la société française mais aussi une tentative de réponse aux défis lancés par l'intégrisme à toutes
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les démocraties. Une exposition d'oeuvres réalisées depuis ces terribles événements par des artistes locaux et mise en place par la Ligue de l'enseignement de la Marne accueillera le public venu assister à cette diffusion.
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> Lundi 19 janvier, à 20h30 à la salle polyva-
lente de Cormontreuil, 10, boulevard AlsaceLorraine. Tarif unique de 6 euros par personne (l'intégralité des recettes seront reversées à Charlie Hebdo). Réservation conseillée : 03 26 84 37 57 ou contact@laligue51.org
N°292 du 16 au 22 janvier 2015 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Trop d’information… peut tuer
Forces de police
Dans la Marne comme ailleurs, les attentats perpétrés la semaine passée mobilisent plus que jamais les forces de l’ordre sur le terrain. Fabrice Poli, le secrétaire zonal Est du syndicat Alliance Police nationale, revient sur l’intervention déployée le 7 janvier à Reims, dans le quartier Croix-Rouge. Et la façon dont elle a été ultra-médiatisée…
e mardi 14 janvier, François Hollande rendait hommage à Clarissa, Franck et Ahmed, les trois policiers abattus la semaine dernière par les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo et de la prise d'otage au sein du supermarché casher, porte de Vincennes. « Les seules images de l’attentat contre Charlie Hebdo montrant une scène de mort sont celles de notre collègue Ahmed Merabet, froidement exécuté par l’un des terroristes, rappelle Fabrice Poli. Ça a généré une grande compassion des citoyens à l’égard des forces de l’ordre. J’espère qu’il ne s’agira pas que d’une parenthèse. On a toujours tendance à penser que les policiers sont juste bons à embêter les automobilistes. Je vous assure qu’au quotidien, ce n’est pas un métier facile. » Même si elle était loin d’en imaginer l’ampleur, ces attentats n’ont pas surpris outre mesure la Police. « Nous alertons depuis bien longtemps
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Islam
les plus hautes autorités sur le risque potentiel qui existe. Nous observons régulièrement des comportements déviants, des jeunes individus qui, parfois après un séjour en prison, parfois de leur propre chef, s’identifient à des imams auto-proclamés. Nous savons que des individus en phase de radicalisation habitent à Reims. Après les attentats, on a pu assister à des scènes de liesse quartier Croix-Rouge. Aujourd’hui, une très grande inquiétude et un sentiment de menace gagnent les rangs de la Police. Et rien n’est fait pour les rassurer, puisque Christiane Taubira annonçait récemment qu’elle souhaitait étendre le principe de remise de peine aux récidivistes. » Mercredi 7 janvier, Fabrice Poli est intervenu sur le quartier Croix-Rouge, au dernier domicile connu d’un des frères Kouachi. Et aux côtés d’environ 200 policiers d’unités spécialisées, une cinquantaine de policiers rémois et une trentaine de gendarmes. « A mon sens, il aurait fallu faire aussi appel aux forces mobiles pour verrouiller le quartier ou au moins délimiter un périmètre de sécurité. C’est ce qui nous a cruellement manqué, même si le professionnalisme des effectifs déployés a permis la réussite de l’opération. »
« L’attitude de certains médias aurait pu compromettre l’intervention »
Autre difficulté majeure rencontrée ce jourlà : l’ultra-médiatisation de l’intervention sur
Tout est pardonné ?
D’où vient la fuite
A Reims, les forces de police ont été particulièrement mobilisées suite à l'attentat de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier. © l'Hebdo du Vendredi
les chaînes d’information, les appli mobiles des journaux, les réseaux sociaux, etc. Résultat : des journalistes et des habitants du quartier se sont agglutinés sur place, sans penser une seconde aux éventuelles
« Du côté des syndicats, on s’est abstenu de répondre aux questions des médias. Mais nous avons constaté que d’anciens membres des forces d’élite se trouvaient à ce moment-là sur des plateaux télévisés. J’espère qu’il n’y a pas eu de communication trop hâtive de leur part. » En moins de 48 heures, les terroristes ont été neutralisés. Ils laissent derrière leur folie barbare et meurtrière 17 victimes…
Sonia Legendre
Sécurité publique
Protéger, mais aussi rassurer
A la mosquée Abou Bakr d'Epernay, les attentas contre Charlie Hebdo sont condamnés. Fermement, sans détour. Mais l’incompréhension des musulmans envers le journal satirique persiste.
hmed Hmam s’assoit à son bureau au sein de la mosquée Abou Bakr à Epernay. Il a des choses à dire, beaucoup. Face à « l’atrocité » des attentats contre Charlie Hebdo, le président du centre cultuel et culturel de la ville « partage le même ressenti que toute la population française. » Il est allé manifester dimanche, mais san brandir de pancarte en soutien à l’hebdomadaire satirique non plus. « Je ne suis pas Charlie », dit-il calmement. Il n’a pas fait partie de ceux venus, mercredi dès l’aube, grossir les files d’attentes pour acheter le dernier numéro. Après le choc des événements, Ahmed Hmam craint les actes islamophobes. Depuis vendredi dernier, une patrouille surveille davantage la mosquée. Il pense « aux victimes et à leurs proches » et rappelle, en haussant la voix, que « l’islam n’a jamais cautionné le meurtre, tout comme aucune religion. Le seul à prendre la vie, c’est Dieu. » D’Allah il fut justement beaucoup question cet après-midi-là, peu avant l’heure de la prière. Ahmed Hmam se sent blessé par les caricatures du prophète. « En caricaturant le prophète, on blesse l’ensemble des musulmans. Il est interdit de le représenter. » Les dessinateurs de Charlie auraient peut-être répondu qu’il est interdit d’interdire. Cette insolence si républicaine et cette irrévérence toute laïque ne passent pas. Elle est incompréhensible pour l’imam Jibril. Depuis quatre ans, il se déplace régulière-
conséquences de leur engouement. « On a été scandalisés par l’attitude de certains médias. Les gens prenaient des photos en rafale, les cameramen filmaient le moindre mouvement des forces spéciales. La présence du Raid à Reims a été divulguée dès l’après-midi. Peu après, on dévoilait l’identité des frères Kouachi à la télévision. Ça aurait pu compromettre l’opération, et ça a peut-être permis aux suspects de quitter le quartier avant l’intervention, en découvrant que nous les avions localisés. » Ça aurait pu tout aussi bien se transformer en une prise d’otages.
omme annoncé par le mi nistre de la Défense, JeanYves Le Drian, plus de 10 000 militaires ont été déployés aux quatre coins de l’Hexagone suites aux attentats, et dans le cadre du plan Vigipirate. « Ces renforts sont arrivés dans la Marne avec une mission bien arrêtée, explique Corinne Simon, directrice de cabinet du préfet de la Région et de la Marne. La surveillance H24 et 7j/7 des synagogues de Reims et de Châlons. Des patrouilles statiques se relaient régulièrement et nous connaissons au jour le jour, en lien avec la Police et la Gendarmerie, le Corinne Simon, directrice de cabinet du nombre d’effectifs affectés au dis- Préfet de la Région et de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi positif. » L’opération se poursuivra au moins pendant une dizaine de jours. Des policiers départementaux et des escadrons de gendarmerie mobiles assurent également la surveillance de tous les sites accueillant du public et considérés comme sensibles. Tous les autres lieux de culte (mosquées, cathédrales, temples, etc.), les écoles, l’aéroport de Paris-Vatry, les gares, certains centres commerciaux, etc. De quoi rassurer la population, même si cette présence mi litaire accrue peut en inquiéter certains. « N’importe quel citoyen le sait : le risque d’attentat en France est réel. Ce n’est pas parce que l’Armée a été réquisitionnée pour sécuriser les synagogues que le risque est plus important aujourd’hui qu’hier. Le plan Vigipirate est aussi mis en place pour que chacun puisse se prendre en charge et informer les forces de l’ordre en cas d’ano malie observée. Ce qui s’est passé est dramatique, mais il ne faut pas céder à la psychose. La vie doit reprendre le dessus. »
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Ahmed Hmam le président du centre cultuel et culturel d’Epernay © l'Hebdo du Vendredi
ment à la mosquée d’Epernay. Peu de temps après son arrivée, il a refusé de s’exprimer dans les médias. La faute à une mauvaise expérience. Pourtant, en ces temps chaotiques, l’imam a pris une chaise pour participer à la conversation. Dans le Coran, aucun verset n’interdit de caricaturer Mahomet. Mais « l’interprétation d’autres versets nous fait comprendre que Dieu a créé le prophète à son image, il est parfait. Toute représentation, qui plus est une caricature, le salit. » Ahmed Hmam salue l’initiative de l’Education nationale d’éditer un support pédagogique pour faire comprendre sa religion aux jeunes élèves. « Dimanche, nous avons établi les fondations solides d’une maison commune, annonce le président. J’espère que quelque chose viendra les solidifier. » En la matière, les artisans de la paix ont montré qu’il valait mieux construire un vrai dialogue, plutôt que d’ériger des murs de séparations.
Fanny Lattach
S.L
N°292 du 16 au 22 janvier 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Vœux 2015
Baisse démographique
Coupes budgétaires, nouveaux projets et grande région en ligne de mire
Franck Leroy : « Nous ne pouvons plus construire pour accueillir de nouveaux habitants »
Si Franck Leroy a ouvert son discours de vœux aux corps constitués en revenant sur les attentats des 7 et 8 janvier, il a surtout présenté sa feuille de route pour l’année en cours. Le cap sera difficile à tenir, tant il dépend de la politique économique de l’Etat et, au niveau local, de la volonté de rassemblement des élus.
e souvenir d’une vendange réussie, les chiffres flatteurs des ventes de champagne à l’export ou le succès du dernier salon Viti-Vini ont mis du baume au cœur à l’édile sparnacien l’année passée. A n’en pas douter, 2015 apportera son lot de satisfactions, mais il lui faudra batailler ferme sur certains dossiers. Le premier sera débattu lundi lors du conseil municipal. Il s’agit du vote du budget, un exercice toujours délicat, surtout lorsque la dotation globale de fonctionnement, délivrée par l’Etat, se trouve amputée de 970 000 euros par rapport à l’année précédente. « Cela va se traduire par une baisse de notre autofinancement qui nous condamnera, soit à recourir plus à l’emprunt, soit à réduire nos investissements », prévient France Leroy. Et d’insister sur le comportement vertueux de la ville, en désendettement depuis dix ans, le tout sans augmenter les impôts. A l’heure des choix, le maire mise sur des projets touristiques, comme la création d’un complexe sur l’ancien terrain de manœuvre de Cuis. « Je reste intimement convaincu qu’il doit être possible de doubler le nombre de touristes en 10 ans. » Un vœu d’autant plus réalisable si la ville reçoit le coup de pouce de l’UNESCO en juillet, avec l’inscription des « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne » au patrimoine mondial.
es chiffres de 2012, les plus récents en matière de recensement, montrent une baisse de 1,5 % de la population sparnacienne. De quelle façon les interprétez-vous ? Je suis inquiet, mais il reste très difficile de faire parler ces chiffres. Ils ne seront vraiment significatifs qu’inscrits dans une tendance sur plusieurs années. Si la baisse se confirme pendant quatre ou cinq ans, elle voudra effectivement dire quelque chose.
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La communauté d’agglomération, une priorité
Mais dans les années à venir, la ville ne pourra pas survivre en étant isolée dans le département, voire noyée dans la future grande région ChampagneArdenne-Alsace-Lorraine. Les difficultés budgétaires et la réforme territoriale font plus que jamais du rapprochement entre les communes un impé-
Avec Catherine Vautrin, comme avec les autres élus marnais, le maire veut peser au sein de la future grande région. © l'Hebdo du Vendredi
ratif. Sur ce point, Franck Leroy a réaffirmé la nécessité de créer une communauté d’agglomération regroupant la communauté de communes d’Epernay Pays de Champagne et celle de la grande Vallée de la Marne. « J’ai beau réfléchir, je ne trouve pas une raison valable d’être attentiste. » Sa volonté est la même concernant le G10, un pôle métropolitain qui réunirait les neuf plus grandes communes autour de Reims. Sur ces deux dossiers, le plus dur reste à faire pour le maire : convaincre les élus réticents de jouer collectif, pour continuer à peser dans le paysage économique et politique, bien après 2015.
Fanny Lattach
Franck Leroy a ouvert son discours de vœux en condamnant les actes terroristes ayant fait 17 victimes la semaine dernière. « C’est notre conception de la vie, notre démocratie, les piliers de notre République qui ont été défiés. » Il s’est dit fier du grand rassemblement citoyen qui s’en est suivi. « Les terroristes devront désormais affronter un peuple debout. »
Fierté républicaine
Quelles sont les causes qui peuvent tout de même expliquer la diminution du nombre d’habitants ? Deux facteurs sont mis en évidence. Il y a un problème d’attractivité régionale, qui se répercute sur notre ville. Surtout, nous devons prendre en compte une spécificité locale : la rareté du foncier. Si vous retirez les 1 000 hectares de la forêt d’Epernay, la superficie du vignoble et la plaine inondable, il reste finalement très peu d’espace constructible. La ville n’a pas la possibilité de s’étendre davantage, de construire de nouveaux lotissements. Nous sommes arrivés à saturation.
Il existe néanmoins une offre locative, surtout concernant les appartements… C’est vrai, même si les loyers sont un peu plus chers qu’ailleurs. Mais comme nous manquons surtout de pavillons, chaque année de jeunes couples partent s’installer à Mardeuil, Aÿ, Chouilly, car ils veulent plus d’espace ou faire construire. Dans ces communes, il reste des terrains à bâtir. A Epernay, il faut souligner que le terrain, de par sa rareté, est de surcroît très cher.
Propos recueillis par Fanny Lattach
Solidarité
Don du sang : appel à la mobilisation !
’Etablissement Français du Sang lance un appel à la mobilisation de tous pour faire face à la baisse des réserves en produits sanguins. En effet, au 12 janvier, le niveau des stocks est tombé à 11 jours ! Ce faible niveau de stocks s’explique par des collectes insuffisamment fréquentées ces derniers mois. En plus des 10 000 dons nécessaires chaque jour tout au long de l’année, il faut 15 000 dons supplémentaires en janvier. Cette situation est d’autant plus sensible que le mois de janvier est traditionnellement une période marquée
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Au dernier trimestre 2014, l’espace aquatique Bulléo a enregistré une augmentation de fréquentation de plus de 23 %, soit au total 31 051 entrées comptabilisées de septembre à décembre toutes activités et espaces confondus (forme & bien-être et piscine).
Fréquentation en hausse à Bulléo
Dédicaces : Hubert Haddad à l'Apostrophe
De janvier à mars, la librairie l'Apostrophe met à l'honneur la maison d'édition Zulma à travers trois rencontres. La première est programmée ce samedi 17 janvier, de 16h à 18h (dédicaces suivies d'une discussion), en compagnie d'Hubert Haddad. Cet auteur implique magnifiquement les lecteurs dans
par les épidémies saisonnières (grippes et gastroentérites) qui empêchent un certain nombre de donneurs réguliers de venir donner leur sang. Aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits sanguins.
> Les Etablissements Français du Sang
dans la Marne : à Reims, 45, rue Cognacq Jay (du lundi au vendredi de 8h à 16h et le samedi de 8h à 12h30), à Epernay,
son engagement d'intellectuel et d'artiste avec des titres comme Palestine (Prix Renaudot Poche, Prix des cinq continents de la Francophonie), les deux volumes foisonnants du Nouveau Magasin d'écriture ou le très remarqué Peintre d'éventail (Prix Louis Guilloux, Grand Prix SGDL de littérature pour l'ensemble de l'œuvre), et tout récemment, Théorie de la vilaine petite fille. Rens. : www.zulma.fr
Compétition de natation ce week-end à Bulléo
La Société de Natation Sportive Epernay organise à Bulléo une compétition de natation samedi 17 janvier, de 14h à 18h30, et dimanche 18 janvier, de 8h à 19h. A cette occasion, le bassin sportif ne sera
137, rue de l'Hopital Auban Moët (lundi de 8h30 à 12h30, vendredi de 8h30 à 14h, 2e samedi du mois de 9h à 12h) et à Châlons-en-Champagne, 51, rue du commandant Derrien (mardi de 15h30 à 18h30 vendredi de 8h30 à 14h et 1er samedi du mois de 9h à 12h). Renseignements : dondusang.net
Pour donner son sang, rendez-vous dans l'un des trois sites EFS permanents marnais : à Reims, Châlons et Epernay.
pas accessible au public. Néanmoins, les autres bassins resteront accessibles aux horaires habituels.
Centenaire 14-18 : conférence sur « Les Cheminots d'Epernay durant la Grande Guerre »
Dans le cadre du programme de manifestations commémorant le Centenaire de la Grande Guerre à Epernay, Pierre Guy, membre de l'association «Rails & Histoire » et auteur des ouvrages «Histoire du chemin de fer d'Epernay », et Gilbert Nolleau, professeur d’histoire et conférencier à l’Institut Universitaire du Temps Libre de l’Université de Reims, présenteront et animeront une conférence sur le thème: « Les Cheminots
d'Epernay durant la Grande Guerre », mardi 20 janvier, à 18h, au Cinéma Palace.
Quartier Bernon : nouvelle adresse pour le bureau de poste
Le bureau de poste d'Epernay Bernon s'installe au 14, avenue Middelkerke. La Poste a choisi d'investir de nouveaux locaux, quelques mètres plus loin, pour offrir de meilleures conditions d'accueil à ses clients. Après une période de fermeture des services de l'ancien bureau du 10 au 15 janvier pour transférer le matériel, les activités reprennent à la normale, dès vendredi 9h. Ce changement d'adresse ne modifie en rien la distribution du courrier.
Centenaire 14-18 - Exposition
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Derniers rendez-vous pour « Epernay dans la Grande Guerre »
Présentée à la médiathèque centre-ville, l’exposition « Epernay dans la Grande Guerre » joue les prolongations jusqu’au 31 janvier à l’office de tourisme. La rencontre avec des intervenants invite à partager des « instants de vie ».
lle a été présentée durant plusieurs semaines à la médiathèque centre-ville et trouve un prolongement dans les locaux de l’office de tourisme Epernay Pays de Champagne. L’exposition « Epernay dans la Grande Guerre », réalisée par les Archives Municipales d’Epernay, fait découvrir des documents exceptionnels sur l’occupation durant la période 14-18. Panneaux, photos, commentaires rappellent le contexte général et local, la présence de l’armée allemande, les contraintes subies par la population sparnacienne et le courage et la grandeur des habitants et des élus. Le maire de l’époque, Maurice Pol-Roger, a fait preuve d’un patriotisme hors pair, ne cédant rien à l’occupant et préservant les intérêts de ses administrés. Un livre d’or, signé par la population sparnacienne, lui rend d’ailleurs un hommage mérité. Dirigé par Isabelle Lakomy, le service des Archives Municipales a consacré de longues heures à réunir des éléments pour éclairer ces heures sombres qui ont détruit de nombreux quartiers de la ville et fait de nombreuses victimes. Au
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Plusieurs fins connaisseurs de l’histoire d’Epernay se proposent de faire découvrir aux visiteurs ces moments forts de l’histoire locale. © l'Hebdo du Vendredi
total Epernay aura été la cible de 695 bombes, de 1800 obus qui ont fait 295 tués et 370 blessés. Des heures dramatiques retracées avec sobriété par cette exposition qui témoigne aussi du rôle de l’hôpital Aubant-Moët, qui accueillait avec difficultés victimes civiles et militaires, dans les deux camps, sous la responsabilité d’un seul médecin, le docteur-Verron, qui a donné son nom à une rue. « Les ateliers du chemin de fer se sont retrouvés aussi au cœur du conflit », explique Rémi Grand, ancien cheminot et aujourd’hui adjoint au maire d’Epernay. La vie économique, et particulièrement celle des maisons de champagne, a été également
victime d’un lourd tribut lors de cette période. En même temps les caves de champagne ont servi d’abris pour la population et permis de sauver de nombreuses vies.
Des instants de vie à partager
Un diaporama présente en boucle tous ces moments forts de l’histoire locale que plusieurs fins connaisseurs de l’histoire d’Epernay se proposent de faire découvrir aux visiteurs. Pascal Pelcriaux, Françoise Graux, Jean-Michel Llorca et Robert Herbinet invitent le public à partager des
« Instants de vie » d’une manière interactive, libre, pédagogique autour des thèmes de l’engrenage, de l’occupation et des événements souvent impromptus qui ont accompagné cette période. Amélie et Isabelle, des Archives Municipales, se sont fortement impliquées dans les recherches liées à ce moment fort qui nous rappelle que la population « devait se tenir à carreau », comme le souligne la Proclamation d’Occupation de la ville par le chef d’Etat Major Allemand, le Général Von Molkte. « Les intervenants proposeront d’évoquer des témoignages, de raconter des anecdotes, de donner lieu à un échange autour de cette exposition selon un calendrier bien précis », souligne Rémi Grand. Une visite guidée de l’exposition par les services des Archives Municipales d’Epernay est en outre organisée le jeudi 22 janvier et le mardi 27 janvier à 10h.
Jean Batilliet > « Instants de vie » le samedi 17 janvier à 15h
avec Pascal Pelcriaux et Françoise Graux, le samedi 24 janvier à 15h avec Jean-Michel Llorca et Robert Herbinet et le samedi 31 janvier à 15h avec Pascal Pelcriaux et Robert Herbinet. Sur réservations au 03 26 53 33 00 ou tourisme@ot-epernay.fr. Autres dates sur demandes et sous réserve de disponibilités. Exposition visible jusqu’au 31 janvier à l’office de tourisme d’Epernay Pays de Champagne du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
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Winamax Poker Tour
Les yeux dans les yeux
de l’espace du champagne Georges Cartier, qui peut accueillir 250 personnes assises. Un lieu idéal qui est aussi une vitrine pour la marque dont les locaux jouxtent le bar à champagnes et vins « Chez Georges », ouvert en avril 2014. « Nous proposerons dans la journée des formules de petite restauration aux participants. Mais l’établissement accueillera tous les clients, comme d’habitude, le soir », explique son gérant, Antoine Malard. Même si le tournoi n’est pas ouvert au public, cette manifestation contribue à l’attractivité du site et même à celle de la ville puisque Epernay a été choisie comme capitale d’un jour du poker.
Le Winamax Poker Tour fait étape samedi à l’Espace Georges Cartier à Epernay. Loin des parties sur le web, 120 joueurs tenteront de glaner l'une des deux places pour la grande finale parisienne.
e coup d’envoi a réuni 2 000 joueurs à Paris en présence de Patrick Bruel. Ce samedi 17 janvier, ils seront 120 à se disputer deux places en finale à l’Espace Georges Cartier. Gratuit et accessible à tous, le Winamax Poker Tour fait étape à Epernay dans le cadre d’un tour de France qui réunit la fine fleur des passionnés de poker. « C’est la plus grande compétition en France », souligne Matthieu Duran, le directeur du tour qui entame sa quatrième édition. Winamax, le numéro un du poker en ligne, est à l’origine de ce tournoi géant qui offre aux adeptes de ce jeu cérébral l’occasion de confronter leur technique, leur sens tactique, leurs astuces autour de l’emblématique tapis rouge. Pas de souris entre les mains ce jour là ! Mais un affrontement physique, loyal, tendu, contrôlé par des experts de la discipline. Pratiquant en majorité sur le web, les joueurs auront toute la journée pour s’adonner à leur passion en « live », en se voyant et s’observant pour affiner leurs
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« Les adeptes du jeu sur Internet aiment se retrouver pour se mesurer en face à face et découvrir une autre façon plus traditionnelle de pratiquer le poker. » Les 120 joueurs vont tenter de se qualifier pour décrocher une place en finale à Paris, en mars prochain avec, à la clé, la possibilité de gagner 500 000 euros. « Deux joueurs seulement pourront participer à la finale nationale sur les 120 qui participeront à la compétition de qualification samedi à Epernay », précise Matthieu Duran. Autant dire que la pression sera au maximum.
500 000 euros en jeu
120 joueurs sont attendus lors de l'étape sparnacienne. © DR
coups. « Le poker est une discipline qui exige de la patience, de la maîtrise de soi et de l’endurance physique. Il faut tenir plusieurs heures d’affilée autour d’une table. Il faut aussi de la rigueur et de la force mentale », explique l’organisateur du tour. Le président du club châlonnais, qui réunit une soixantaine de joueurs, partage ce point de vue. « Ce sont des tournois qui exigent de la rapidité. Il faut jouer d’une manière agressive et montrer d’emblée
Champagne – Fête des vignerons
Saint-Vincent, trinquons ensemble !
otez bien la date, la version sparnacienne de la fête de la Saint-Vincent est prévue samedi 17 janvier. Soit six jours avant sa fête, officielle et calendaire, largement chômée dans le milieu viticole. Les membres des 90 confréries de l’appellation, regroupées au sein de l’Archiconfrérie Saint Vincent des Vignerons de la Champagne, retournent au temps gallo-romain. C’est à ce moment qu’aurait vécu Vincent, avant d’être persécuté par le gouvernement romain et de mourir, en l’an 304 de notre ère. Voilà tout pour la trame historique. Si Vincent fut ensuite La procession jusqu'en l'église Notre-Dame ravivera la mémoire de Saint-Vincent. © D.R. canonisé, la célébration de sa mémoire est en réalité assez récente, puisqu’elle date d’une vingtaine d’années : une façon de célébrer un aspect du patrimoine champenois et de réunir les forces vives du secteur. L’Archiconfrérie veut montrer un visage uni du monde viticole, quoique quelque peu suranné par ce défilé en costumes d’antan, qui démarrera à 15h depuis la maison Mercier. Les présidents de l’Archiconfrérie Evelyne Roques-Boizel et Maurice Vollereaux sont très fiers de « célébrer le patron du roi des vins dans la capitale du Champagne ». Le millier de participants issus des confréries marcheront jusqu’en l’église Notre-Dame d’Epernay. Un office sera célébré à 16h par Monseigneur Louis, évêque de Châlons-en-Champagne. La journée s’achèvera à 18h15 au hall des sports Pierre-Gaspard, parc Roger-Menu, par un discours de Vincent Perrin, directeur du CIVC. Entre remise de médailles, passation de bannière et marche solennelle dans les rues, les fervents admirateurs de Saint-Vincent trouveront forcément le temps de mettre de côté le cérémonial, pour lever leur coupe à la très bonne vendange 2014 et à l’économie prospère du champagne.
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Fanny Lattach
> Au programme samedi 17 janvier A 15h : départ du défilé de la Maison de champagne Mercier A 16h : office en l'église Notre-Dame d’Epernay A 18h15 : discours de Vincent Perrin, directeur du CIVC, hall des sports Pierre-Gaspard
qu’on ne va pas se laisser marcher sur les pieds », commente Julien Blavier. Le Club châlonnais viendra avec 6 joueurs. Il avait terminé à la seconde place l’an dernier dans le cadre des épreuves par équipe. « Il est ouvert à tous les passionnés. Nous nous retrouvons toutes les semaines au bowling de Châlons. Il y a un bon niveau. » L’épreuve qualificative commencera à 10h et s’achèvera à 20h dans la salle de 400 m2
Jean Batilliet
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Vœux 2015 – Conseil régional
Hommage aux victimes et regards vers l’avenir
Faire cérémonie de vœux commune est une tradition pour Patrick Tassin (président du Conseil économique, social et environnemental régional, Ceser) et Jean-Paul Bachy (président du Conseil régional de ChampagneArdenne). Une mutualisation d’autant plus symbolique à l’heure de la réforme territoriale, mais aussi de l’unité nationale dont on a tant parlé ces derniers jours.
e lundi 12 janvier, lors la traditionnelle cérémonie des vœux, les forces vives de la Champagne-Ardenne découvraient plusieurs photos de Cabu et de la marche républicaine rémoise exposées au sein de l’Hôtel de Région, à Châlons. « Nous avons assisté à un sursaut pour défendre les valeurs républicaines, a rappelé Jean-Paul Bachy. A Châlons, nous avons évoqué le nom de Cabu, l’un des fils de cette ville. Je voudrais aussi évoquer le nom de toutes les victimes de ces actes barbares. » Une émouvante minute de silence plus tard, Patrick Tassin formulait un premier vœu : « Que cet élan de solidarité ne faiblisse pas. La sérénité doit prendre le pas sur la peur et sur la colère, et la vie doit continuer. Vive notre République laïque, vive Charlie ! » Au fil de leurs discours - les derniers prononcés avant l’entrée dans la nouvelle ère territoriale - les présidents ont aussi partagé leurs visions de la
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Recensement 2015
Comme chaque année, PatrickTassin (à g.) et Jean-Paul Bachy (à d.) ont fait cérémonie de vœux commune. © l'Hebdo du Vendredi
future région. Et n’ont pas manqué d’inspiration pour dénoncer le manque de concertation avec lequel elle s’est dessinée. Un « big bang territorial », d’après Patrick Tassin, qui concède néanmoins que « la Champagne-Ardenne avait besoin d’un électrochoc pour ne pas continuer à stagner. Fallait-il en arriver là ? » Puis d’illustrer, avec le pragmatisme qu’on lui connaît, « le ridicule » de la chose.
« Une page se tourne, mais le livre continue de s’écrire »
« Il semblerait que la force d’un territoire serait proportionnelle à sa superficie. La future région devrait donc être plus forte que la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark, deux fois plus forte que la Belgique, et même 22 fois plus forte que le Luxembourg. Ce mariage ne ressemble pas vraiment à un mariage d’amour, même pas à un
568 750 Marnais... et demain ?
out d'abord un constat : selon l'INSEE, la population en Champagne-Ardenne se stabilise sur la période 2007-2012 et même progresse si l'on ne tient compte que des deux dernières années. Une première depuis longtemps due principalement aux bonnes performances de la Marne (568 750 habitants, +0,1%) et de l'Aube (305 606 habitants, +0,3%). Et cette bonne nouvelle a son importance car elle impacte directement la dotation de l'Etat aux collectivités territoriales. « Recenser la population sert à préparer les besoins de demain mais aussi à La Marne concentre 42% de la population champardenétablir la dotation globale de l'Etat qui naise. © l'Hebdo du Vendredi dépend de la population », explique Mireille Florémont, chef de du service statistique à l'INSEE. Pour calculer l'évolution de la population, l'INSEE, en partenariat avec les communes, organise tous les ans le recensement. Cette année, il a commencé le 15 janvier et est assuré par des agents recenseurs soumis au secret professionnel. « Répondre à l'enquête est un acte civique, rapide, facile et obligatoire, rappelle Mireille Florémont précisant, que les statistiques élaborées sont anonymes, approuvées par la CNIL ». Trois éléments nouveaux ont été ajoutés aux questionnaires : la possibilité de se déclarer en PACS dans la catégorie Mode de vie, de signaler l'usage du vélo pour le Transport et l'adaptation des réponses concernant les diplômes afin de se rapprocher des normes européennes. Mais cette année la grande nouveauté est la possibilité pour tous de répondre aux questionnaires via internet. « Le recenseur fournit une notice lors de son passage et après direction le site où on se laisse guider », indique l'INSEE. C'est un gain de temps pour les usagers et les recenseurs, car ces derniers n'ont plus besoin de repasser récupérer les réponses, et d'argent pour les mairies et l'INSEE évalué à 2,5 millions d'euros au niveau national. En 2015 dans la Marne, 137 communes, dont Reims, Châlons, Epernay et Tinqueux, seront étudiées. Pour savoir si la vôtre est concernée, rendez-vous sur www.le-recensement-et-moi.fr
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J.D
mariage de raison. Cela dit, il faut maintenant considérer que la page est tournée et commencer à en écrire une nouvelle. » Les Ceser d’Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine ont d’ailleurs créé un « laboratoire des mutations régionales » pour plancher autour de trois axes prioritaires : l’aménagement du territoire et la mobilité, l’économie et les leviers de croissance, ainsi que la politique transfrontalière. Pour Jean-Paul Bachy, cette nouvelle étape de la décentralisation devra être abordée avec les valeurs qui ont permis de construire la région ces dernières années : « le dialogue entre les différents acteurs des territoires et le respect mutuel. Demain, pas plus qu’aujourd’hui, on ne rasera gratis. Mais cette immense région est une porte d’entrée sur l’Europe. Lui donner une âme ne sera pas facile. Prenons cela comme une chance et arrêtons de cultiver le spectre du déclin. » Sans vouloir faire dans « la méthode Coué ou l’autosatisfaction », le président a tout de même exprimé sa fierté quant au travail réalisé en Champagne-Ardenne depuis dix ans, et à l’implication des équipes du Conseil régional. « Nous avons apporté au territoire le meilleur de nousmêmes, et avons fait avancer bien des choses. Une page se tourne, mais le livre continue de s’écrire. Et jusqu’à la fin de cette mandature, nous ferons en sorte de poursuivre cette dynamique et d’aller plus loin. Bonne année 2015, et au travail ! »
Sonia Legendre
Service civique
De vrais atouts champardennais
Jean-Paul Bachy a rappelé le potentiel de la Champagne-Ardenne, à commencer par son ouverture à l’international. « Plus de trois milliards d’euros d’excédent commercial annuel en 2014. Nous sommes pratiquement la première région exportatrice de France si l’on rapporte ce chiffre au nombre d’habitants. C’est également en Champagne-Ardenne que les entreprises de taille intermédiaire (ETI) connaissent le plus fort taux de création d’emplois, avec une augmentation de 40 % depuis 2010. Nous sommes aussi très en avance dans les domaines de l’éolien et de la méthanisation. » Et parmi les bonnes nouvelles de ce début d’année : l’augmentation de la population en région annoncée par l’Insee. « Pour la première fois depuis la guerre, la ChampagneArdenne gagne 0,4 point de croissance démographique. L’agrandissement des bâtiments du Conseil régional, opérationnel fin janvier, permettra de nouvelles synergies. Le président du Ceser Alsace s’est également engagé à ce que l’on conserve sur Châlons plusieurs administrations. La fusion des agences Cadev et Carinna donne naissance à un pôle unique pour soutenir l’innovation. Enfin, nous l’espérions depuis longtemps, 2015 verra se rapprocher les villes de Châlons, Reims et Epernay. ».
Les p’tits nouveaux d’UnisCité, plus motivés que jamais !
gés de 18 à 24 ans, huit jeunes viennent d’intégrer les rangs de l’association Unis-Cité et s’engagent pour six mois dans l’aventure du service civique. Huit parcours différents, et une équipe déjà joliment soudée. Ou comment œuvrer pour la société en construisant des projets concrets, en lien avec les acteurs sociaux, économiques et politiques du territoire. « On a beaucoup à apprendre les uns des autres, s’enthousiasme Assia. Ça va aussi nous permettre de mieux nous connaître nous-mêmes, et d’appréhender des sujets Les nouvelles recrues d’Unis-Cités Châlons, une équipe qu’on ne connaît pas forcément, comme ultra-soudée. © l'Hebdo du Vendredi l’environnement ou le social. C’est quelque chose de vraiment très enrichissant. » Chahinez, elle, voit en cette expérience l’occasion de donner de son temps à d’autres personnes. « On a commencé à travailler sur le projet Primo-Code. L’objectif, c’est de sensibiliser les personnes âgées et les jeunes à la prévention routière. » Les volontaires s’attellent à la conception d’un jeu pédagogique autour du code de la route, et prévoient plusieurs interventions Sam (le conducteur désigné, celui qui ne boit pas) notamment dans les soirées étudiantes. Pour Teddy et Jany, Unis-Cité constitue un véritable tremplin dans leur reconversion. Respectivement issus de la logistique et de la cuisine, ils envisagent une formation pour devenir aide médico-psychologique (AMP) après leur service civique. Un BTS informatique et plusieurs petits jobs en poche, Julien s’est orienté vers l’animation et le social suite à un bilan de compétences. Khadra a toujours voulu s’investir dans le social. Elle espère forger son expérience grâce à cet engagement. Tout comme Emilie, qui se destine au métier de diététicienne. « C’est une étape dans la construction de mon projet professionnel. C’est aussi l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes, d’apprendre à s’ouvrir aux autres, à s’exprimer en public. » En cinq ans d’existence, Unis-Cité Châlons a fédéré près de 140 recrues. Preuve, s’il en est encore besoin, que les jeunes ne manquent pas de motivation pour faire bouger les choses.
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S.L
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Economie régionale
La Champagne-Ardenne, région productrice et exportatrice par excellence
tent que 50 % de l’excédent commercial champardennais. Les secteurs traditionnels comme l’industrie, en particulier la métallurgie, sont aussi très actifs à l’international. La ChampagneArdenne a donc un niveau de compétitivité beaucoup plus significatif qu’on ne le dit parfois. » Cette conférence a rassemblé les témoignages d’entrepreneurs ayant bénéficié du programme Usine du Futur, initié par la Région pour soutenir l’innovation. L’occasion, également, de faire les présentations officielles avec ID ChampagneArdenne, la nouvelle agence pour l’innovation et le développement économique en région.
Ce jeudi, la conférence régionale de l’économie, deuxième du nom, se tenait à Châlons. Zoom sur la situation économique de la Champagne-Ardenne.
’était l’un des projets du plan stratégique Champagne-Ardenne 2020, lors de son lancement en 2012. Créer une conférence dédiée à l’économie, et y associer tous les acteurs du territoire. Cette seconde édition a permis d’aborder la santé économique régionale, grâce à l’étude réalisée par la Banque de France sur ces cinq dernières années. Première constatation, et ce n’est pas un scoop : la dynamique démographique de la région n’est pas suffisante pour booster son économie. « Mais pour la première fois depuis la guerre, la Champagne-Ardenne regagne de la population, relativise Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional. L’Insee annonce une augmentation de 0,4 point de croissance démographique. » En matière de Produit intérieur brut (PIB), la région semble tirer son épingle du jeu. En 2011, son PIB par habitant s’élevait à 27 524 euros par habitant. « Ce qui nous place en sixième position sur le podium national. Mais cette donnée ne veut pas dire grand-chose, puisqu’elle est largement tirée vers le haut par le champagne. En revanche, il est intéressant de constater que ce PIB est aussi lié à une particularité vertueuse de la Champagne-Ardenne : c’est une région de production. Depuis une quarantaine d’années, on a
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Sonia Legendre La seconde conférence économique régionale s’est tenue ce jeudi à l’Hôtel de région. © l'Hebdo du Vendredi
tendance à voir l’économie se tertiariser. C’est aussi vrai chez nous, mais nous sommes l’une des régions où l’emploi agricole (ndlr : environ 6 % des emplois champardennais) et industriel (ndlr : plus de 16 % des emplois) reste supérieur à la moyenne nationale. »
Plus globalement, l’économie champardennaise s’avère relativement contrastée. « Elle reflète une région en pleine évolution, dont le tissu entrepreneurial bouge. Certains secteurs, on le sait, connaissent de réelles difficultés. Notamment le bâtiment et les travaux publics. Mais le fléchissement des investissements publics n’est pas propre à notre territoire. Par contre, on s’aperçoit que des
Des entreprises en plein essor
Développement économique
Irpac rejoint UI Gestion
entreprises, en particulier celles de tailles intermédiaires, investissent, innovent, exportent et recrutent. Des entreprises menacées il y a quelques années sont en plein essor aujourd’hui. On pense au Bronze industriel, à Suippes, qui a connu un redressement spectaculaire, ou encore à Leroy Industries (ndlr : ex-Plysorol), reprise par Christophe Février à Magenta. Axon Cable, à Montmirail, a embauché plus de 100 personnes en 2014. » Au top des valeurs ajoutées de la région : l’export. « Son excédent commercial dépasse les trois milliards d’euros en 2014, alors que la France accuse un déficit de plus de 50 milliards. Bien sûr, le champagne et l’agroalimentaire restent des secteurs très exportateurs, mais ils ne représen-
Société basée à Reims spécialisée dans le métier du capital investissement, Irpac Développement prend un nouveau virage en ce début d'année en entrant dans le giron de UI Gestion.
réée en 1984 sous l'impulsion du maire d'Epernay de l'époque Bernard Stasi, et de Patrick Ballu, alors à la tête de Tecnoma, devenu par la suite Excel Industries, et avec le soutien de la région Champagne-Ardenne, l'objectif d'Irpac Développement est de stimuler l'économie des PME régionales en les accompagnant financièrement et techniquement.
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42 millions investis dans 160 entreprises régionales
Axon'Cables, Marle, Babeau-Seguin ou Le Bâtiment Associé ont ainsi en commun d'avoir bénéficié de l'aide de la structure de capital-risque. « Depuis 30 ans, Irpac a investi 42 millions d'euros dans 160 entreprises, indique Fabien Pattillaud, ancien responsable de la structure et aujourd'hui directeur du secteur Grand Est pour UI Gestion, précisant, un impact positif sur 7 000 emplois en
Michel Deprez, président du directoire d'UI Gestion, et Fabien Patillaud, directeur du Grand Est. © l'Hebdo du Vendredi
Champagne-Ardenne. » En 2015, ce soutien à l'économie régionale se traduit par des investissements dans 35 entreprises de Champagne-Ardenne représentant 4 000 emplois et un chiffre d'affaires proche de 700 millions d'euros. Mais comme toute
entreprise, il arrive un moment où malgré la réussite le besoin d'un souffle nouveau se fait sentir. « En 2013, lors d'une réunion avec nos souscripteurs qui sont principalement la région, la BPI et la Caisse d'Epargne, nous nous sommes dit que le
23,8 % d’entreprises déficitaires selon la Banque de France l Un excédent commercial de 3,2 milliards d’euros en 2014 (la Champagne-Ardenne classée deuxième région de France en la matière derrière les MidiPyrénées) l 259 sociétés à capitaux étrangers, soit 27 600 emplois l 685 actions à l’international portées par CCI Champagne-Ardenne, Ubifrance et le Conseil régional l 72 entreprises sélectionnées pour l’Usine du Futur et 4,6 millions consacrés à ce programme l 18 millions d’euros dédiés à l’accompagnement de plus de 600 entreprises par le Conseil régional en 2014, et plus de 1 700 créations d’emploi engendrées
L’économie régionale en chiffres l
moment était venu de s'adapter davantage au marché d'aujourd'hui, explique Fabien Patillaud. Nous avons donc décidé d'étudier un rapprochement avec une équipe existante qui, comme nous, serait indépendante. Notre choix s'est porté sur UI Gestion, une société avec laquelle nous partageons des valeurs communes, avec pour Irpac, la volonté de constituer à Reims une plaque financière plus importante. » Pour UI Gestion qui opère à l'origine depuis Paris, le but est de mutualiser des moyens financiers et de créer un maillage territorial efficace afin de se rapprocher des besoins des PME régionales. Le rassemblement des compétences d'Irpac et d'UI Gestion va ainsi permettre de dégager des synergies et d'élargir le territoire d'intervention de l'équipe rémoise vers l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Bourgogne et la Lorraine, en attendant de se positionner en Alsace et en Franche-Comté. Ainsi, après l'ouverture d'antennes en Bretagne et dans le Nord, UI Gestion, grâce à l'équipe existante d'Irpac, s'implante à Reims, avec l'ambition de faire de la cité des sacres « l'une des plaques tournantes du capital investissement du Grand Est ».
Julien Debant
> UI Gestion Grand Est, 10, rue Gaston Boyer à Reims. Tél. : 03 26 40 03 26. Rens. : www.uigestion.fr
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Un match qui compte double
Basket Pro A (17e j.) : Bourg-en-Bresse (18e) - Châlons-Reims (15e) 'est un début d'année décisif qui attend le Champagne Châlons-Reims Basket. Opposé coup sur coup aux deux derniers de la classe de Pro A, Bourg ce dimanche 18 janvier puis Boulogne le vendredi suivant, le club marnais a l'occasion de faire un pas de géant vers le maintien. En effet, avec déjà deux victoires de plus à son compteur que les deux relégables, le CCRB possède une belle avance qui pourrait en cas de succès lors des prochaines journées devenir très confortable. Attention cependant à aborder ces deux rencontres de la bonne manière. A mi-saison, Bourgen-Bresse et Boulogne-sur-Mer n'ont pas encore abdiqué et joueront leur chance à fond contre un concurrent direct. Pour Nikola Antic et ses joueurs, l'important sera d'abord d'oublier un mois de décembre quelque peu frustrant. Car si les deux victoires de prestige face à Limoges (103-92) et Strasbourg (63-56) ont mis en lumière le talent de l'équipe marnaise, cette dernière n'a pas su enchaîner ensuite contre des adversaires pourtant davantage à sa portée, terminant l'année sur trois défaites consécutives face au Havre (84-96), Gravelines (66-75) et Nanterre (80-83). En plus d'être prêt psychologiquement à batailler contre deux adversaires morts de faim, le CCRB doit aussi intégrer au plus vite sa nouvelle recrue : Sharaud Curry. Arrivé en début de semaine, il aura pour objectif de faire mieux que Lionel
Sharaud Curry qualifié face à Bourg
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Pour battre Bourg, Guy Landry Edi et ses coéquipiers devront afficher une concentration et une combativité identiques que lors des succès face à Limoges et Strasbourg. © l'Hebdo du Vendredi
Chalmers (11,1 pts, 2,1 rbs et 2,8 pds pour 7,6 d'évaluation). Le nouveau meneur US devra produire des statistiques, mais c'est d'abord son impact sur le collectif qui sera scruté, là justement où son prédécesseur a échoué. Avec seulement quelques entraînements avec ses nouveaux partenaires, sa tâche à court terme parait compliquée. Le CCRB n'a pas de temps à perdre et devra faire avec.
Foot L1 (21e j.) : Caen (18e) - Reims (10e)
Séance de rattrappage
attu par une équipe de Saint-Etienne plus réaliste (1-2), le Stade de Reims se déplace ce week-end sur la pelouse de Caen. Face à une formation caennaise dernière de L1 et qui n'a plus gagné un seul match toutes compétitions confondues depuis le 28 octobre, les Rouge et Blanc tenteront de faire honneur à leur 10e place au classement. « On se doit de ramener quelque chose contre Caen », a d'ailleurs insisté cette semaine Jean-Luc Vasseur. Frustré par la défaite face aux Verts, l'entraîneur rémois attend une grosse réaction de son équipe lors des trois prochaines journées de championnat qui la verra opposée à des mal classées. En effet, après Caen, les Rouge et Blanc recevront Lens (19e) puis se déplaceront à Toulouse (15e). « Il faudra qu’on ait plus d’envie et qu’on ait plus le sens du sacrifice que ces équipes-là. Il faudra être encore plus combatifs, avoir du caractère, il faut avoir de la grinta ! Le match aller contre Caen a été insipide : ce sera un autre scénario. Il ne faut surtout pas qu’on se relâche. Ce ne sera pas un match
> Bourg-en-Bresse (18e) - Châlons-Reims
Julien Debant
(15e), dimanche 18 janvier, à 18h, salle Ekinox de Bourg-en-Bresse. Prochain match à domicile, Châlons-Reims Boulogne-sur-Mer, vendredi 23 janvier, à 20 h, Palais des Sports Pierre de Coubertin à Châlons-en-Champagne.
Entre ses rencontres de L1 face à Caen et Lens, le Stade de Reims jouera jeudi 22 janvier, à 21 h au Stade de la route de Lorient, son 16e de finale de la Coupe de France face à Rennes, une équipe que les Rémois ont battue sur cette même pelouse en décembre (3-1) pour le compte du championnat.
EN BREF
Hockey D1 : les Phénix reçoivent les Corsaires de Dunkerque
B
Coupe de France : Rennes - Reims jeudi 22 janvier
Afin de remplacer Lionel Chalmers dont les performances et l'influence sur le collectif étaient jugées insuffisantes, le CCRB a engagé le meneur US Sharaud Curry (1,81 m - 28 ans) jusqu’à la fin de saison. Il arrive du club bulgare de Lukoil Academic Sofia avec lequel il a disputé le 1er tour de l’EuroChallenge (12 pts et 5,7 passes). Décrit comme un meneur complet (11,4 pts, 53,8% à trois points, 3 rebonds et 5,4 passes lors de ses onze matches cette saison en championnat bulgare), Sharaud Curry aura pour mission de mettre en valeur ses nouveaux partenaires. Formé à Providence, il a ensuite évolué dans différents clubs européens notamment à l’AEK Athènes en 2010/2011 avec un certain Rodrigue Mels et plus récemment en Finlande où il a disputé l’EuroChallenge avec KTP (20,1 pts et 25,3 d’évaluation). Son dossier de qualification a été déposé à la LNB et il devrait donc pouvoir jouer dès dimanche à Bourg-en-Bresse.
Reims a rendez-vous coup sur coup avec les deux plus mauvaises équipes de l1 : Caen, samedi 17 janvier puis Lens, dimanche 25 janvier. © l'Hebdo du Vendredi
facile. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’est pas dans le même état d’esprit et le même équilibre qu’au match aller. » En effet, en difficultés en début de saison, le Stade de Reims s'était incliné en août face à une équipe de Caen en pleine confiance à Delaune (0-2), puis une semaine plus tard face à Lens (42). Quelques mois plus tard, la donne a changé. Contre ses équipes de bas de tableau, le club rémois doit assumer son statut de favori s'il souhaite s'installer dans le top 10 de la L1. > Caen - Reims, samedi 17 janvier, à 20h, stade Michel-d'Ornano.
J.D
Prochain match à domicile : Reims - Lens, dimanche 25 janvier à 17h.
Après les Corsaires de Nantes le week-end dernier (défaite 4-5), les Phénix de Reims (9e) jouent une seconde fois d'affilée à domicile ce samedi 17 janvier et de nouveau contre des Corsaires... en l’occurrence ceux de Dunkerque (12e). Coup d'envoi à 18 h 30 à la patinoire Cités Glace de Châlons-en-Champagne.
Sous le parrainage de Michel Gobillot, président du Champagne Châlons Reims Basket (CCRB) et récemment élu président de l’Union nationale des clubs professionnels de baskets, la 12e édition du Gala des sports rassemblera environ 12 000 licenciés châlonnais, toutes disciplines confondues. L’occasion de récompenser les sportifs de l’année et de désigner les ambassadeurs 2015 du sport à Châlons. Vendredi 16 janvier à partir de 19 h 30 au Palais des sports Pierre de Coubertin. Entrée libre, réservations au 03 26 70 52 65.
Gala des sports, 12e édition
N°292 du 16 au 22 janvier 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
les horaires
le gros plan
Semaine du 07/01 au 13/01
Loin des hommes
CINÉMA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay
INVINCIBLE Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 20H30 Ven : 18H Sam : 17H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 20H30 Mar : 14H30 - 20H30 PADDINGTON Mer : 14H30 Ven : 18H Sam : 14H30 Dim : 10H30 UNE HEURE DE TRANQUILITE Mer : 14H30 Jeu : 20H30 Ven : 14H30 Sam : 14H30 - 20H Dim : 10H30 - 17H30 Lun : 20H30 Mar : 14H30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer : 14H30 Ven : 21H Sam : 14H30 - 20H Dim : 10H30 Mar : 18H L’AFFAIRE SK1 Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 20H30 Ven : 14H30 - 18H mal entendant - 21H Sam : 14H30 17H - 20H - 22H30 mal entendant Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 mal entendant Mar : 14H30 - 18H - 20H30 LOIN DES HOMMES Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven : 14H30 - 18H - 21H Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 18H - 20H30 CAPTIVES Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 Ven : 18H - 21H Sam : 17H - 22H30 Dim : 15H - 20H Lun : 14H30 Mar : 18H - 20H30 VALENTIN VALENTIN Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 20H30 mal entendant Ven : 14H30 - 21H Sam : 17H mal entendant - 20H - 22H30 Dim : 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 mal entendant - 20H30 Mar : 14H30 - 18H - 20H30 LES SENTIERS DE LA GLOIRE Mer : 17H30 Ven : 14H30 Dim : 15H Mar : 20H30 LA FAMILLE BELIER Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 14H30 20H30 Ven : 18H - 21H Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 17H30 - 20H Mar : 14H30
Genre: Drame Pays: France Durée: 1h41 Réalisateur : David Oelhoffen Acteurs: Viggo Mortensen, Reda Kateb, Djemel Barek. Une petite école perdue au fin fond de l’Atlas où Daru, un instituteur, enseigne à de jeunes bergers venus des montagnes. Le soleil tape dur sur les murs blanchis, les enfants apprennent à manier la langue et regarder le monde autrement, garçons et filles mélangés. C’est une vie frugale comme celle de ces élèves, uniquement perturbée par les éléments naturels et la vie des troupeaux, vie d’ermite, contemplative, solitaire. Ce bout d’Éden est bousculé par l’arrivée d’un prisonnier, Mohammed, et le grondement montant de la terre, d’un pays en révolte. Daru conduit le jeune homme à travers la solitude de pierre jusqu'à la ville la plus proche. Mohammed, pour l’honneur, tue un de ses cousins pour une vague histoire de grains. En bas, son sort est scellé, le verdict énoncé comme le tonnerre éclatant sur la montagne. Une longue marche attend nos deux parias entre les hommes du village criant vengeance, des colons assoiffés de sang, des rebelles assoiffés de liberté et un pays qui pleure le chant de la guerre qui monte comme un vent sauvage.
David Oelhoffen réussit un western européen, universel par son discours sur la tolérance, l’acceptation de l’autre, la guerre, dans la lignée de La prisonnière du désert (Ford 1956), Little big man (Penn 1970) et plus encore Soldat bleu (Ralph Nelson 1970). L’autre versant c’est la nouvelle de Camus, L’hôte, point de départ qui prolonge le récit de Camus en s’imprégnant de ses idées, L’étranger en particulier. Il tombe à point dans le climat actuel pour nous rappeler les valeurs humanistes et de partage. Le film joue dans sa mise en scène sur le western, longs paysages à la Ford, jeux sur l’ombre et la lumière, le bien et le mal, cavalier solitaire, le désert aride, la ville et les putains du saloon, etc. Les deux héros évoluent dans ce cadre et finissent malgré eux par nous livrer un message d’amour universel. Au début ils sont juste deux parias, rejetés pour des raisons différentes par leur communauté. Mohammed pour son crime et Daru, qui n’est ni un Français, ni un Algérien, juste un homme. Loin des hommes est porté par la mise en scène inspirée de David Oelhoffen et le jeu magnifique de Viggo Mortensen, et Reda Kateb, à voir absolument.
LA CLCV VOUS INFORME
Surconsommation d'eau : connaissez-vous vos droits ?
Il ressort de la loi Warsmann entrée en application le 15 juillet 2013 que lorsque le service d'eau potable note une augmentation anormale du volume d'eau consommé par l'occupant d'un local d'habitation, il doit en informer sans délai l'abonné au plus tard lors de l'envoi de la facture. La consommation est jugée anormale lorsqu'elle excède le double du volume d'eau moyen consommé par l'abonné ou plusieurs abonnés ayant occupé le local d'habitation au cours des 3 années précédentes. Dès qu'il est informé, l'abonné a un mois pour présenter au service de l'eau l'attestation d'un plombier indiquant qu'il a fait procéder à la réparation d'une fuite sur ses canalisations qui doit être obligatoirement située après compteur. L'attestation doit mentionner aussi la date de la réparation. Au vu de cette attestation, l'abonné peut bénéficier de l'écrêtement de sa facture qui ne pourra dépasser le double de sa consommation moyenne. La différence ne sera pas facturée et n'entrera pas dans le calcul de la redevance d'assainissement.
CLCV de la Marne – Reims. Contact : 03 26 05 03 88 ou marne@clcv.org
cinéma – Festival télérama
Les meilleurs films arts et essais de l’année passée sont à nouveau projetés sur grand écran au Palace, partenaire du festival Télérama. Au total, sept films sont à l’affiche du 21 au 27 janvier. Les amateurs de biopic seront servis avec Saint Laurent de Bertrand Bonello. Ils pourront aussi voir une biographie française, Eden, réalisée par Mia Hansen-Løve sur l’histoire de son frère DJ. Trois drames sont programmés : Mommy du québécois Xavier Dolan, prix du jury à Cannes, Ida du réalisateur Pawel Pawlikowski et Léviathan d’Andreï 16 grands films à voir ou à revoir Zviaguintsev, prix du scénario à Cannes. Catherine Deneuve et Gustave dont The Grand Budapest de Kervern se donnent quant à eux la république dans le film de Pierre Salvadori, Wes Anderson. © DR Dans la cour. Enfin le festival ne serait pas complet sans une comédie. The Grand Budapest de Wes Anderson devrait plaire à toute la famille. > Aux cinéma Opéra de Reims. Tarif : 3,50 euros sur présentation du pass disponible dans les magazines Télérama des 14 et 21 janvier 2015.
La crème de la crème
La qualité de l’air
La météo
Vendredi
5° 9°
Dimanche
0° 3°
Samedi Lundi
1° 5° -2° 2°
3
Vendredi 16 janvier
Samedi 17 janvier
Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
Dimanche 18 janvier
Lundi 19 janvier
la sélection Joker
Genre : Action - Pays : USA - Durée: 1h33 Réalisateur : Simon West Acteurs: Jason Statham, Michael Angarano, Milo Ventimiglia. Las Vegas, patrie des jeux où Nick Wild joue les gros bras protecteurs en évitant de retomber dans son addiction au jeu. Le jour où son ex s’en prend plein la tête et revient amochée comme le choc d’un camion et d’une C3. Nick roi du bourre pif cogne à tout va pour remonter la piste du salopard et tombe sur le fils d’un gros caïd. C’est du cinéma gros muscle comme on en faisait plus, ressuscité des années 80. Il finira direct à la case vidéo après un petit tour et puis s’en va.
Les nouveaux sauvages
Genre : Comédie - Pays : Argentin - Durée : 2h02 Réalisateur : Damián Szifron Acteurs: Ricardo Darín, Oscar Martinez, Leonardo Sbaraglia. Le cinéma argentin a le vent en poupe dans ce film à sketches nous découvrons toute la noirceur de l’âme humaine. Entre un démineur et un PV qui fait boom, une mariée bafouée qui explose le mariage et une partie des invités, un conducteur dans la lignée de Duel et une cuisinière au petit meurtre entre amis. L’âme humaine n’est pas bien reluisante ma brave dame. Plus que la forme c’est le fond qui nous intéresse, c’est jubilatoire, toutes ces petites colères que nous aurions souhaité mettre à exécution.
Souvenirs de Marnie
Genre : Animation - Pays : Japon - Durée : 1h43 Réalisateur : Hiromasa Yonebayashi Acteurs: Sara Takatsuki, Nanako Matsushima. Si son créateur a raccroché les crayons des studios Ghibli, il n'est pas mort pour autant et nous propose ce beau Souvenirs de Marnie. Anna, jeune fille solitaire, se retrouve en vacances sur l’île d’Hokkaido. Elle croise la route de Marnie une nouvelle amie mystérieuse qui l’améne à mieux se connaître. Elle prend la route du rêve, de l’art et de l’imaginaire pour renouer avec le passé et trouver son présent.
The Cut
Genre : Drame - Pays : Allemagne - Durée : 2h18 - Réalisateur : Fatih Akın Acteur : Fatih Akın. Anatolie, 1915. Dans le tumulte de la Première Guerre mondiale, alors que l’armée turque s’attaque aux Arméniens, le jeune forgeron Nazaret Manoogian est séparé de sa femme et ses deux filles. Des années plus tard, rescapé du génocide, Nazaret apprend que ses filles sont toujours en vie. Porté par l’espoir de les retrouver, il se lance dans une quête éperdue, ponctuée de rencontres avec des anges et des démons, du désert de la Mésopotamie aux prairies sauvages du Dakota...
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
Deux voies plus ou moins incompatibles vont s’ouvrir à vous. Ce qui est certain, c’est que vous ne devrez pas repousser sans cesse ce choix au lendemain. Pour vous guider, fiez-vous à votre intuition.
Tout dépend de vous. A la maison comme au travail, on aura confiance en vous, on aura besoin de vous. Ce sont là d’importantes responsabilités, et vous n’aurez pas le droit à l’erreur.
TAUREAU du 21.04 au 20.05 Sur le plan relationnel, vous serez constamment partagé (e) entre des sentiments très opposés. Tout va dépendre en fait de votre degré de sensibilité, alors misez tout sur la sincérité.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Compte tenu de vos responsabilités, il est de votre devoir de vous ménager. Apprenez à dire non : vous seul (e) devriez avoir le dernier mot en ce qui concerne votre emploi du temps.
CANCER du 22.06 au 22.07 En mobilisant vos ressources, vous trouverez sans peine les bonnes solutions, les moyens de surmonter vos difficultés. Soyez simplement honnête avec vous-même, et juste envers les autres.
LION du 23.07 au 22.08 Il est nécessaire de contenir votre impatience et de calmer votre tempérament parfois impétueux. Votre nervosité sera en effet à son comble, et ce ne serait malheureusement pas dans votre intérêt.
VIERGE du 23.08 au 22.09 Prenez-vous en main, sortez-vous de l’ornière, et de façon énergique, rapide, sinon votre situation ne changera point d’un iota. N’ayez donc pas peur de prendre des initiatives.
SCORPION du 23.10 au 22.11 Pour atteindre vos objectifs, il faudra vous ouvrir aux autres et calmer votre agressivité. Vous ne pourrez réussir seul (e), alors choisissez et cultivez au plus vite vos amitiés avant de vous retrouver isolé(e).
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Vous aimez l’honnêteté, vous aimez l’engagement. La semaine aura pour vous valeur de test, en vous forçant à assumer des promesses que vous avez parfois faites un peu trop légèrement.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Avec votre sens aigue du réalisme, vous devriez une nouvelle fois mener votre barque sans encombre dans la direction souhaitée. C’est à dire celle de la protection de vos intérêts.
VERSEAU du 21.01 au 19.02 C’est le moment de faire le tri entre vos nombreux projets pour déterminer ceux à faire et ceux qui doivent être abandonnés, au moins provisoirement. La vie familiale n’est pas le moindre de ceux-ci.
POISSONS du 20.02 au 20.03 C’est le bon moment pour tenter quelques paris improbables : aussi bien socialement que professionnellement. Vous aurez donc une chance de vous faire remarquer positivement.
B. MELVHILLE
Théâtre - Salmanazar
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magazine
Dans le ventre du crocodile
Nous sommes en l’an 1860. Alors que la Russie décide de libéraliser son économie, Ivan, un fonctionnaire, se fait avaler par plus féroce et plus gros que lui, le premier crocodile jamais montré à Saint-Petersbourg. Problème : pour cause de naissance du libéral-capitalisme, le crocodile se trouve être à la fois propriété privée et source de revenus. L’animal est donc inviolable, rendant la libération d’Ivan impossible. Sémione, caricature vivante de l’ami naïf et dévoué va alors tout tenter pour faire libérer Ivan, tout en refreinant l’amour qu’il éprouve pour Elena, la femme de son ami. Le principal intéressé, quant à lui, ne semble pas mécontent de son sort et trouve l’animal plutôt confortable. Ecrite il y a 150 ans, Le Crocodile, nouvelle fantastique et humoristique de Dostoïevski, est ici réinterprétée par Léo Cohen-Paperman, qui
Spectacle - Le Capitole
a souhaité en faire « un vaudeville cauchemardesque et un drame existentiel. » : « L’idée est simple : adapter librement Le Crocodile pour le théâtre. Dépasser la satire politique de Dostoïevski, pour en faire une vraie comédie – politique, onirique et amoureuse. C’est en réunissant tous ces éléments que nous parviendrons à un spectacle total. Pourquoi Le Crocodile aujourd’hui ? La pièce questionne une situation de “crise de commerce.” Le Crocodile raconte la folie d’un temps où l’abolition des frontières commerciales enchaîne paradoxalement les hommes, un temps où le marché est roi. »
Claire Lagrange
> Le Crocodile, à partir de 14 ans, mardi 20 jan-
vier à 20h30 – Tarifs : 7,5 à 24 euros – Théâtre Gabrielle Dorziat.
Sémione parviendra-t-il à faire sortir Ivan du ventre de la bête ? © Tomoyo Funabashi
La tête dans les étoiles
Alors qu’elle s’apprête à fêter ses 50 ans de carrière – rien que ça ! – l’indémodable Chantal Goya est de retour sur scène avec un nouveau spectacle qui promet déjà de ravir petits et grands ! Pour le plus grand plaisir de tous, elle a en effet décidé de reprendre La Planète Merveilleuse, sa comédie musicale. Ecrite en 1982 et imaginée par Jean-Jacques Debout comme un véritable film vivant, La Planète Merveilleuse raconte l’histoire de Marie-Rose, que le spectateur découvre assise sur la pointe d’un croissant de lune. Déposée en chemin sur les toits de Paris, elle va rencontrer Luciole, un petit éphé-
Exposition - Chapelle de Vinetz
mère, qui lui confie son rêve : retourner là d’où il vient, sur sa Planète Merveilleuse. N’écoutant que son grand cœur, Marie-Rose va alors l’aider à réaliser ses désirs et entreprend un voyage à travers le temps. C’est dans un carrosse Escargot que les deux amis vont rejoindre le Château du Chat Botté, situé sur la fameuse planète. Mais avant d’y parvenir, Luciole et Marie-Rose vont rencontrer de nombreux amis, qui ne seront pas sans rappeler quelques souvenirs d’enfance aux parents présents dans la salle : Les Pierrots de Paris, Guignol, Bécassine, Pandi Panda, Jeannot Lapin et Les Pieds Nicke-
L’étrange univers de la Biennale animalière
Parmi les artistes à découvrir lors de la Biennale animalière : Carlos Antonio Sablón Pérez, peintre cubain installé à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi
En créant la Biennale animalière, l’association Maison des arts souhaitait mettre à l’honneur le travail artistique autour du monde animalier, toutes thématiques et disciplines confondues. « Aussi bien la peinture que la sculpture, les installations plas-
Bibliothèques - Châlons-en-Champagne
dans une même salle de spectacle, des enfants d’hier, devenus parents à leur tour, jusqu’aux grands-parents, en passant bien évidemment par les petits-enfants… > Chantal Goya, la Planète Merveilleuse, Retrouvez tous les personnages mythiques de votre enfance ! © DR
lés seront en effet invités ! Devenue une artiste « trans-générationnelle », Chantal Goya réussit aujourd’hui le pari de réunir toute la famille
tiques, le dessin, la gravure, la photographie, précise Elisabeth Dalle, la présidente. Il n’existait jusqu’ici aucune exposition dédiée à cet univers en région. » L’animal figure pourtant parmi les plus belles inspirations des artistes. A ce jour, ce rendez-vous a déjà fédéré pas moins de 160 talents, et accueille tous les deux ans environ 1 500 visiteurs. « La particularité de cette exposition, c’est sa façon de surprendre le public. Elle ne présente pas des animaux traditionnels, mais des artistes et des démarches vraiment atypiques. L’an passé, par exemple, un taxidermiste avait réalisé tout un travail sur Gustave Doré. Pour cette 8e édition, nous exposons plus d’une cinquantaine d’œuvres de huit artistes champardennais, ainsi que des résidents du foyer Mermoz. Ils ont conçu une sorte d’orchestre animal fait de grillage et de papier mâché, avec des personnages grandeur nature très intrigants, mi-hommes mi-animaux. » Le public pourra également contempler les célèbres girouettes de Raymond Kneip, ornema-
siques ». L’idée : faire découvrir au grand public les collections des bibliothèques autour de thématiques données, telles que les compositrices célèbres, le Carnaval ou encore les œuvres musicales de la Grande Guerre. Avec la complicité du conservatoire de Châlons et de ses élèves, qui interpréteront sur place, en musique et en danse, plusieurs morceaux soigneusement sélectionnés. Côté numérique, une nouvelle application est téléchargeable gratuitement depuis l’App Store, et le sera également pour les systèmes Android dès fin janvier. Baptisée Bib Châlons, elle permet aux abonnés de gérer à distance leurs em-
dimanche 25 janvier à 15h Tarifs : enfants 28 et 32 euros, adultes 36 et 40 euros – Le Capitole. Billets en vente à l'Office de tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet).
niste à Massiges, les personnages fantastiques de Carlos Antonio Sablón Pérez, peintre cubain installé à Châlons, les tissus cousus main sur armature métallique de Vincent Bouillat, plasticien aubois, ou encore les lévriers en papier de Béatrice Tabah, invitée d’honneur de cette Biennale. Coup de cœur d’Elisabeth Dalle : l’œuvre d’Alexis Merat et Alain Giacomini. « Ils font partie du Centre de recherche international de modélisation par le pli et ont imaginé une œuvre en papier de soie de six mètres de haut. Impressionnant ! »
> 8e Biennale animalière – Du 18 janvier au 1er février à la
Sonia Legendre
chapelle de Vinetz (rue de Vinetz), tous les jours de 14 h à 17 h 30 Entrée libre – Vernissage samedi 17 janvier à 17 h, avec le concert des élèves du Conservatoire de Châlons Atelier autour du froissage artistique par Alexis Merat et Alain Giacomini samedi 24 janvier à 14 h 30 à la bibliothèque Pompidou.
Musique, ludique et numérique en 2015
Cette année, le réseau des bibliothèques municipales réserve quelques nouveautés originales à ses usagers, et des rendez-vous mensuels inédits. « Place aux jeux » permet désormais aux petits et grands enfants, néophytes comme avertis, de se retrouver en toute convivialité autour des jeux de société et de plateau. Spécialement concoctées pour les adultes, les animations « Vous êtes libres ce soir ? » proposent des moments de détente et de rire, en partageant un blind test « ciné et musique » par exemple, ou en dégustant des extraits choisis de poésie. Et dès février, les mélomanes pourront participer aux sessions « Bibliothèques en mu-
C.L
prunts et leurs réservations de documents, et de consulter en ligne le catalogue des bibliothèques. > Place aux jeux (à partir de 8 ans) :
Parmi les nouveautés proposées par le réseau des bibliothèques : des sessions dédiées aux jeux de société. © l'Hebdo du Vendredi
S.L
samedis 17 janvier à Diderot, 14 février à Gulliver et 21 mars à Pompidou Vous êtes libres ce soir (adultes) : vendredis 23 janvier et 13 février à Gulliver Bibliothèques en musiques : mercredis 11 février et 25 mars à Pompidou Plus d’infos sur : http://bm.chalons-en-champagne.net.
Jongle - La Comète
N°292 du 16 au 22 janvier 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
Le tourbillon de la vie
Qui sommes-nous réellement ? Sous combien de couches nous cachons-nous avant de nous confronter au monde, à la société ? Voilà la question que se pose, et vous pose, Phia Ménard. Longtemps enfermée dans un corps d’homme, la jongleuse poétique, enfin devenue femme, a en effet décidé de raconter une métamorphose ; la sienne, d’abord, mais aussi celle de tout être humain jeté sur le chemin de la vie. Dans Vortex, elle se retrouve ainsi prisonnière de l’œil d’un cyclone, luttant contre le vent pour se débarrasser progressivement des trop nombreux costumes, peaux et apparences que la vie l’oblige à porter. Provoqué par huit
Nouveau cirque - MJCi d'Aÿ
ventilateurs silencieux disposés en cercle, un léger tourbillon investit en effet la scène pour voir naître la magie en son cœur. Au cours du combat ubuesque qui commence, l’artiste cherche alors à revendiquer son « anormalité » et se retrouve confrontée aux frontières de la résistance et de l’abandon, assiégée par des objets dont elle a perdu le contrôle. Réflexion sur le consumérisme extrême de la société actuelle, l'œuvre interroge avant tout notre rapport à l'apparence ; « Le vent ici est vu comme matière de transformation, comme matière qui érode, qui change ; instable, impalpable, invisible donc très troublante », explique
l’interprète. « Avec Vortex, je veux vous emmener dans l’univers un peu fantastique d’un être qui essaye de se débarrasser de ses couches. Parler de la manière dont on se forge une peau pour être en adéquation avec la société. »
Claire Lagrange > Vortex, du 27 au 30 janvier à 20h30 Tarifs : 6 à 24 euros – La Comète. Infos et réservations au 03 26 69 50 99. Sous vos yeux, l'artiste se métamorphose... © Jean-Luc Beaujault
Délicieuses clowneries
Oyez, oyez, veuillez acclamer les Chevaliers ! S’ils sont là ce soir, ça n’est pas pour faire la bagarre, mais bel et bien pour vous conter une histoire : en compagnie de ces deux personnages plus drôles que courageux, plongez en plein cœur du Moyen-âge et vivez en direct leur épopée improbable, faite de jonglerie de gobelets, de marionnette, d’acrobaties clownesques, de cascades et autres chutes acrobatiques, d’escrime, de musique et de magie. Au détour d’un chemin, rencontrez un dragon, un surprenant âne volant et bien d’au-
One man show - Le Capitole
tres créatures merveilleuses. Suivez-les enfin dans cette quête existentielle ponctuée de scènes grand-guignolesques, dignes des excellents Monty Python, avant de vous écrouler de rire face à leurs mimiques burlesques. Depuis plus de 24 ans maintenant, Xavier Bouvier et Benoît Devos sillonnent les routes d’Europe côte à côte, dans le seul but de faire rire quiconque croisera leur regard. Clowns véritables, ces voisins du plat pays forment en effet un duo circassien au succès inégalé. Qualifiés par la presse de « foie gras du mime » ou de « sain-
Il faut rire de tout
reviennent sur scène sous les traits de Chevaliers déjantés et poltrons, n’hésitant pas à se lancer dans des batailles hilarantes. Dans un style qui leur est propre, proche du cirque et du théâtre forain, nos deux clowns promettent de vous faire oublier votre quotidien, à l’aide d’un spectacle tout aussi abracadabrantesque que les précédents ! Les preux chevaliers d'Okidok vont vous faire rire aux éclats ! © Sandre
doux de la danse », et après le triomphe de Slips Inside, leur précédent spectacle, les deux artistes
Qu’est-ce qui commence par une lettre, se termine par une lettre, et contient 90 minutes de délires et de rires en cascade ? Le nouveau spectacle de Roland Magdane bien sûr ! Pour fêter son retour sur scène, l’humoriste a choisi de raconter sa vie. A peine aura-t-il foulé les planches qu’il expliquera déjà pourquoi il n’est pas normal : il aurait vraisemblablement hérité du gène de la folie… Et il pourrait bien être très contagieux ! « Si demain vous avez besoin de votre cerveau, quittez cette salle immédiatement, préviendra-t-il. Car dans 90 miGrâce à son nouveau spectacle, Roland Magdane promet de vous changer les idées ! nutes, vous ne raisonnerez plus normalement. » Comme chaque soir, © DR
Exposition - Châlons-en-Champagne
C.L
> Les Chevaliers, mardi 20 janvier à 19h – Salle Sabine Sani.
le public va rire, croyant à une boutade de l’artiste. Et pourtant, c’est bel et bien ce qui va arriver ! Car au bout de cette heure et demie, chacun va ressortir avec un cerveau nouveau et les couples ne se regarderont plus de la même manière. Fidèle à lui-même, Roland Magdane va en effet décortiquer et analyser des scènes du quotidien ; des situations, toutes plus délirantes les unes que les autres, pointant du doigt les différences entre hommes et femmes avec toujours beaucoup d’humour : « Le bricolage est-il quelque chose de naturel chez l’homme ? Pourquoi les hommes ne se lavent-ils jamais sous les pieds ? Pour-
quoi les femmes ne se lavent pas les coudes ?! Le couple a-t-il vraiment évolué depuis l’homme de Cro-Magnon ? Les hommes sont ils devenus les esclaves des femmes ? » Autant de questions auxquelles l’humoriste répondra, non sans un certain plaisir !
C.L > Rire ! de Roland Magdane, samedi 24
janvier à 15h et 20h30 – Tarif : 38,5 euros Le Capitole. Billets en vente à l'Office de tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet).
Couleurs d’ici et d’ailleurs dans les toiles de Danièle Berger
Artiste du cru et passionnée depuis une quarantaine d’années, Danièle Berger se définit comme une « peintre du dimanche ». Mais à en observer ses toiles et les ambiances bigarrées qui s’en dégagent, c’est tout un univers qu’elle dévoile à l’Office de tourisme. Un univers particulièrement éclectique, et autant d’invitations à voir du pays. Ici, des champs de lavande rappellent à notre bon souvenir la douceur provençale. Plus loin, les ports de Belle-Île-en-Mer sont à l’honneur. « Je me suis inspirée du peintre breton Eric Lepage pour cette série de tableaux. Je suis une inconditionnelle de cette région ! » Si elle excelle dans les paysages et les perspectives, Danièle avoue avoir un petit faible pour les natures mortes. Et au quotidien, tout est prétexte pour laisser vagabonder sa créati-
vité. Des prospectus publicitaires aux photos des magazines, en passant par les images rapportées de vacances. « Je travaille souvent à partir de mes croquis et photos. J’ai d’abord pratiqué la peinture au couteau, à l’huile, puis je me suis concentrée sur l’acrylique, une technique bien plus pratique. » Parmi ses œuvres, plusieurs sont des clins d’œil à la Martinique, où elle a déjà exposé deux fois, ainsi qu’à la Tunisie et au Maroc. Des noix de coco plus vraies que nature, des tajines aux tons turquoise, etc. Comme si, le temps d’un arrêt sur image, le visiteur pouvait s’évader vers d’autres ailleurs… > Exposition de Danièle Berger, peintre -
Sonia Legendre
Jusqu’au 24 janvier à l’Office de tourisme (3, quai des Arts) – Entrée libre.
Danièle Berger, maître dans l’art de faire vivre la magie de l’instant. © l'Hebdo du Vendredi
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