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Un an après les fuites d'eau et les problèmes de chauffage, la salle de spectacles a les pieds au sec et au chaud. La Communauté de communes Epernay Pays de Champagne, propriétaire du site, a payé les travaux...en attendant un dédommagement du constructeur. Retour sur le dernier épisode de la saga Millesium. P.4
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ÉDITO
> Cette semaine
Doubs poème
Il était une fois, une belle contrée Des enfants farceurs à l’heure de la récré Celui à l’écharpe rose ne voulait pas Jouer avec son camarade de droite Celui-ci lui dit : si tu ne veux pas de moi Je ne t’aiderai pas quand tu seras ringard
Il était une fois, une belle contrée Des enfants rieurs à l’heure de la récré Celui à l’écharpe bleue tellement se moqua De la fille assise à l’extrême droite Celle-ci lui dit : si tu ne veux pas de moi Je me vengerai lorsque tu seras faiblard
Griffes dehors, en train de se mordre les bras Le premier gamin et la môme de droite Se battent pour prendre la place du roi plus tard
Le second garnement cette scène observa Et quitta la cour en un demi-tour droite Ni touché ni intéressé par ce bazar
Vaincu, le premier garçon silencieux resta Revenu, le second garçon vit à droite La fille tout sourire brandir son poignard
Fanny Lattach
L'info Monte-Carlo 9e place pour le duo Migeo-Dudel
La 18e édition du Rallye Monte-Carlo Historique s'est achevée dans la nuit de mardi à mercredi sur le port de Monaco. Les Italiens Piero Lorenzo Zanchi et Giovanni Agnese, sur VW Golf GTI de 1978, s'adjugent la première place. Le premier des 13 équipages champardenais engagés est sans surprise celui composé d'Hervé Migeo et Philippe Dudel. A bord de leur Porsche 911 SC de 1978, le duo rémois laisse près de 300 concurrents derrière lui pour finalement terminer le rallye à une très belle 9e place. « Cette 11e édition a été très dure avec 80% de la course qui s'est déroulée sous la neige, commente Philippe Dudel. Sur notre 9e place au classement final, mon sentiment, comme celui d'Hervé, est partagé. D'un côté, c'est une belle place car nous n'avons rien à nous reprocher. D'un autre, on aurait aimé accrocher le podium. Maintenant, compte tenu de nos moyens, deux à trois fois inférieurs à certains équipages qui nous devancent, c'est quand même satisfaisant. » Pour rappel, le meilleur classement d'Hervé 19e en 2014, la Porsche 911 du duo rémois Migeo-Dudel a terminé cette année en 9e Migeo et Philippe Dudel au Monte-Carlo Historique reste une 4e place obtenue en 2012. position. © PhotoClassicRacing.com
Julien Debant
Retrouvez-nous au quotidien sur :
Producteurs de fruits et légumes
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Le coup de pouce financier de l’ Etat
L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Fanny Lattach (fanny.lattach@lhebdoduvendredi.com) Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne.laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Alexandre Percheron (distribution@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens
Pour soutenir les exploitations productrices de fruits et légumes face aux conditions climatiques difficiles et à l’embargo russe, le ministère de l’Agriculture met en place deux dispositifs dits « de crise » : un Fonds d’allègement des charges financières (Fac) et une prise en charge partielle des intérêts de prêts de trésorerie. Peuvent en bénéficier les agriculteurs, les groupements d’exploitation en commun (GAEC), les exploitations agricoles à responsabilité limitée (EARL) et les personnes morales dont au moins 50 % du capital est détenu par des exploitants agricoles. Conditions pour prétendre au Fac : être spécialisé à hauteur de 60 % de son chiffre d’affaires dans la production de fruits et / ou légumes, avoir un taux d’endettement d’au moins 30 % et présenter une baisse de son chiffre d’affaires 2014 au moins égale à 20 % comparé à la moyenne des cinq années précédentes. Les dossiers de demandes d’aides doivent être déposés à la Direction départementale des territoires (DDT) de la Marne au plus tard le 30 avril 2015. Contact : Jocelyne Vidal au 03 26 70 81 38.
w ww.l hebdo duvendredi.com
S.L
Le ministère de l’Agriculture souhaite soutenir les producteurs de fruits et légumes en difficulté. © DR
L’ opération cargo
Le coup de filet
Des oeuvres d’ art marocaines au départ de Paris-Vatry
La gendarmerie met fin à un réseau de cambrioleurs
Après s’être posé sur le sol de Paris-Vatry, le fameux Antonov 124 s’est envolé vers le Maroc. © Paris-Vatry
Ce mercredi 4 février, l’aéroport de Paris-Vatry a accueilli une cargaison toute particulière : après avoir été exposées au Louvre, des œuvres d’art ont repris l’avion à destination du Maroc, leur pays d’origine. Pour le bon déroulement de l’opération, la compagnie Airnautic, partenaire de Paris-Vatry depuis 2002, a affrété sur le site un Antonov 124. D’une capacité de 120 tonnes, ce modèle représente le deuxième plus gros avion de fret. Poids total des œuvres transportées : une vingtaine de tonnes. D’où la présence, notamment, de spécialistes en logistique d’œuvres d’art et d’un expert marocain. S.L
Depuis décembre 2012, la section de recherches de Reims, renforcée par des enquêteurs des groupements de gendarmerie départementale de la Marne et de l'Aube, de l'office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et le Groupe d'intervention régional (GIR), mène une enquête sur un vaste réseau de cambrioleurs albanais sévissant sur une vingtaine de départements dans un rayon de 300 kilomètres autour de Paris. Dès décembre 2013, deux individus considérés comme des têtes de réseau, ont été interpellés et écroués, s'ajoutant ainsi aux 21 individus déjà interpellés en parallèle de ce dossier. La semaine dernière, une nouvelle opération a donc été menée dans plusieurs départements afin de permettre le démantèlement de cette organisation criminelle de type mafieuse. Plusieurs individus ont ainsi été interpellés et entendus sous le régime de la garde à vue pour des faits de blanchiment, association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime, vols et recels en bande organisée. Au terme de cette opération, plusieurs véhicules de fortes cylindrées ont été saisis, de même que 140 000 euros sur les comptes des susJ.D pects et à leur domicile.
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N°295 du 6 au 12 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Millesium
Propriétaire des murs, la communauté de communes a payé les travaux de la salle de spectacles. Elle exige maintenant que le constructeur la rembourse. © l'Hebdo du Vendredi
Rappelez-vous, il y a un an, le Millesium grelotait et avait les pieds dans l’eau. Vega, le délégataire de service de la salle de spectacles depuis quatre ans, avait fait part de plusieurs problèmes sérieux au propriétaire des lieux, la Communauté de communes d’Epernay Pays de Champagne (CCEPC). Un an plus tard, les malfaçons et défauts de conception ont été relevés, expertisés et corrigés.
e salon Maison Passion qui ouvre vendredi soir devrait se tenir dans des conditions nettement plus agréables que l’année précédente et surtout, plus chaudes. En guise de premier visiteur, l’organisation avait fait appel à un huissier, venu constater la faible température à l’intérieur de la salle, entre 12 et 15°C. Les exposants ayant moyennement apprécié la situation, certains avaient décidé de ne pas revenir en 2015. Ce n’est peut-être pas uniquement pour cette raison, mais force est de constater que le nombres d’exposants est effectivement en baisse cette année. « Le Millesium avait un problème de sous-dimensionnement du système de chauffage, évalué à 30 % », explique le directeur Vincent Dourlet. En clair, là où les chaudières auraient dû chauffer la salle en 24 h, il fallait en réalité 72 h pour atteindre la température souhaitée. Pendant ce temps-là, la consommation d’énergie augmentait, sans parler du coût économique engendré. Et comme un problème n’arrive jamais seul, l’état de la toiture laissait à désirer. Des fuites d’eau avaient, au mieux, laissé des traces sur les murs, au pire, entraîné des problèmes d’étanchéité, des canalisations boueuses et même la chute, sans gravité, d’une dalle de
L
faux plafond dans les loges, lors du concert de ZZ Top. Saisi par Vega, le tribunal administratif a nommé un expert pour analyser ce problème. « Nous sommes contents d’avoir choisi cette solution, car nous avions la certitude que l’expert était neutre. Il a effectué un travail de recherche et de calcul poussé. Cela a pris du temps, car il fallait aussi attendre le retour du froid pour faire des essais. » En décembre 2014, l’expert a rendu ses conclusions. Le volet judiciaire refermé, les travaux se sont déroulés aussitôt.
Réaction express
Le Millesium a donc été remis en ordre de marche en début d’année. Concernant le chauffage, Vincent Dourlet précise que « certains parties du système ont été changées, notamment au niveau des vases d’expansion. » Le bâtiment, qui date de neuf ans, dispose de plusieurs chaudières, mais ses pompes étaient sous-dimensionnées. Enfin au chaud et au sec, le directeur félicite la CCEPC pour sa réactivité. « Elle a tout de suite engagé les travaux. Pour nous, c’est une chance. Elle aurait pu d’abord attaquer le constructeur avant d’agir, tandis que maintenant nous pouvons continuer notre activité sans aucun souci ». Sur ce point, le Millesium comme la Communauté de communes partagent un intérêt commun. Et ce n’est pas son président Franck Leroy, vice-président de la CCEPC au démarrage de cette affaire, qui dira le contraire. « La décision de faire des travaux a été votée en conseil communautaire. Les faits de dysfonctionnement étaient avérés et la CCEPC a signé un protocole d’accord avec Vega pour ordonner les travaux. En tant que propriétaire des lieux, la gestion du problème relevait de la responsabilité de la Communauté de communes. Le bâtiment ayant neuf ans, nous avons fait marcher la garantie décennale. » Une solution émise par
l’ancien président Laurent Madeline, dès l’apparition du contentieux.
La CCEPC met la main à la poche
Mais Franck Leroy ne compte pas en rester là, car si Vega se tourne légitimement vers la CCEPC, cette dernière va à son tour demander des comptes au constructeur du Millesium, estimant que le site présente des anomalies depuis sa création. « Parallèlement aux travaux, nous nous sommes retournés vers le constructeur et le contact avec son assurance est établi, annonce Franck Leroy. Peut-être trouvera-t-on un compromis, je n’en ai aucune idée pour le moment. » C’est que la procédure risque de traîner en longueur, car la question se pose désormais en
ces termes : qui paiera la facture ? Vincent Dourlet précise que « la Communauté de communes a avancé l’argent », soit des réparations qui s’élèvent entre 35 000 et 55 000 euros. Franck Leroy veut maintenant que le constructeur paie l’ardoise…et même davantage. « Il doit rembourser le coût des travaux que nous avons pris en charge. Mais il faut aussi que Vega soit indemnisée à hauteur du préjudice qu’elle a subi, qu’elle soit dédommagée suite aux factures de chauffage trop élevées qu’elle a payé ou aux plaintes des exposants confrontés à une température insuffisante. » S’il est hors de question pour la CCEPC d’assumer toute seule le coût de ces travaux, elle doit désormais se montrer extrêmement patiente, avant le dénouement – définitif ? – de cet épisode.
Fanny Lattach
Décembre 2013. Les boues ont causé des dégâts dans la chaufferie, jusqu'à se répandre au sol. © l'Hebdo du Vendredi
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Salon Maison Passion
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centrale. On ne se rend pas compte de la perdition d’énergie dans une maison. » L’isolation, les normes thermiques et les matériaux moins énergivores devraient fortement intéresser les visiteurs. Pour que leur habitat soit plus respectueux de l’environnement, ils sont prêts à mettre la main à la poche, sans jeter l’argent par les fenêtres.
Que vous ayez envie de faire bâtir, rénover ou simplement changer la décoration de votre lieu de vie, le salon Maison Passion rassemble dans un même endroit les professionnels du secteur. Objectif : s’adapter aux envies, mais aussi au porte-monnaie de chacun.
ouveautés, conseils, solutions personnalisées : le salon met en avant ses atouts, dans un contexte où la crise économique n’a pas épargné l’habitat. Les permis de construire sont en recul et les ménages préfèrent parfois repousser de coûteux travaux en attendant des jours meilleurs. Malgré une fréquentation en baisse, comme les autres salons dédiés à la maison, Maison Passion pousse entre 6 000 et 8 000 personnes, sur quatre jours, à se rendre au Millesium pour découvrir les nouvelles tendances ou concrétiser un projet. « Le public qui vient est souvent très concerné, analyse Jocelyne Perin, l’organisatrice de l’événement. Ils arrivent avec un budget et déjà une envie, comme changer une toiture ou un crépit. D’autres veulent travailler sur les volumes, changer leur cuisine par exemple. » Dans ce cas, mieux vaut venir équipé d’un plan et de photos, afin d’optimiser son passage auprès des architectes. Plus vous serez
Fanny Lattach > Du vendredi 6 au lundi 9 février,
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au Millesium à Epernay. Ouverture vendredi de 10 h à 21 h, samedi et dimanche de 10 h à 19 h et lundi de 10 h à 18 h. Entrée : 4 euros, gratuit pour les moins de 12 ans. Les tendances restent les mêmes, mais les matériaux évoluent. Les constructeurs proposent d’allier confort et technicité, comme avec ces pergolas bio-climatiques, à lamelles orientables. Pour un bien-être optimal, l’aménagement extérieur se veut luxueux : faire de l’aquabiking dans son spa ou sa piscine n’est plus impossible grâce aux dernières conceptions. Enfin côté revêtement sol et mural, de nouveaux matériaux durables, issus de matières premières naturelles ou recyclées, s’imposent en 2015.
Innovations en vue
Les spas et piscines attirent toujours les clients, portés par de nouvelles innovations techniques. © D.R
précis, plus les professionnels vous proposeront des solutions concrètes et des devis adéquats. La force du salon réside sans doute dans la capacité à réunir dans un même lieu les forces vives du bâtiment et de l’aménagement, intérieur comme extérieur. Au total, 80 exposants se partagent les stands. Un pôle conseil regroupe six personnes, pour informer et aiguiller les visiteurs, du financement
Formation et orientation
de leur projet jusqu’à sa réalisation. Cinq conférences sont également organisées pour les accompagner. Jocelyne Perin estime accueillir « en majorité des clients matures, déjà installés, qui souhaitent rénover. Mais nous voyons aussi de jeunes couples voulant bâtir leur maison ou rénover leur appartement sans avoir un gros budget. » Parmi leurs principales préoccupations, « les économies d’énergie sont devenues une question
Lycéens et étudiants ont rendez-vous avec leur avenir au salon Studyrama
senter l'ensemble des formations dispensées sur leur territoire.
Afin de répondre à toutes les questions des jeunes et de leurs parents en matière d'orientation, le salon Studyrama, organisé ce samedi 7 février au Parc des expositions de Reims, donne l'occasion de rencontrer sur un même lieu les acteurs de l'enseignement supérieur locaux et nationaux.
n connaissait à Reims le Forum Avenir Etudiant. Désormais, il faudra aussi compter avec le salon Studyrama. En effet, alors que les lycéens sont en pleine réflexion concernant leur choix d'études supérieures et que les étudiants se demandent dans quelle voie ils vont poursuivre les leurs, Studyrama a forcément des éléments de réponse à leur apporter. Organisé sous le haut patronage du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et en partenariat avec Reims Métropole, la Mairie de Reims et l’Université de Reims Champagne-Ardenne, cette première édition rémoise est donc le rendez-vous incontournable pour les lycéens et les étudiants de Bac à Bac +5, avec plus de 200 formations initial ou en alternance présentées. « Nous sommes spécialistes de l'orientation et de la formation depuis 25 ans, explique Linda Debane, directrice régionale Est chez Studyrama. Si c'est une premère édition à Reims, nous en sommes à la 8e Besançon, ou encore à plus de 10 à Strasbourg, Metz et Nancy. » Cette journée sera ainsi l'occasion de venir rencontrer de nombreux établissements publics et privés du département, mais aussi des régions voisines : Université de Reims, NEOMA Business School, ESC Troyes et Dijon, MAESTRIS
> Salon Studyrama, samedi 7 février, de 9h30
J.D
à 17h30 au Parc des expositions de Reims. Entrée libre. Rens. : www.studyrama.com
- L’Officiel Studyrama des Etudes Supérieures en Région « Est » qui recense toutes les formations supérieures de la région est remis à chaque visiteur à l’entrée du salon. - Un Point Guide Orientation permet à chacun de se procurer le guide thématique de son choix afin d’affiner ses recherches : guides consacrés aux métiers ou à la poursuite d’études. - Des offres de jobs et de stages sont librement consultables sur place. - Quatre conférences thématiques animées par des spécialistes de l’orientation : « Les Etudes à l’Université : toutes les réponses à vos questions » (10h30-11h30), « Procédure APB : mode d’emploi » (11h45-12h45), « Comment intégrer une Grande Ecole de Commerce ? » (14h-15h) et « Etudes en alternance : tout savoir »
Les plus du salon Studyrama
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Studyrama organise des salons étudians depuis plus de vingt ans. © DR
SUP’, ESTA Belfort, Université Franco-allemande, Cours Gallien, Ecole Supérieure d’Optique, Médical Sup, Compagnons du Devoir, Sup Info, CESI, Armée de Terre et de l’Air, Gendarmerie Nationale, etc. Les lycées proposant des BTS et classes préparatoires ne seront pas en reste. L'ensemble des établissements de la Marne seront ainsi réunis au sein d'un même espace. Sous la bannière PrépaReims, c'est l’ensemble des classes préparatoires rémoises (lycées Arago, Jean-Jaurès, Clémenceau et Roosevelt) aux grandes écoles qui sera présenté : économiques & commerciales (ECE, ECS, ECT), littéraires (hypokhâgne) et scientifiques (BCPSTVéto, MPSI, PCSI, PTSI, ATS). Les établissements châlonnais Ozanam et Oehmichen seront aussi de la partie. Ils présenteront plusieurs BTS (transport et prestations logistiques, industrialisation des produits
mécaniques, assistant Manager, commerce international, service et prestations des secteurs sanitaire et social, etc.), mais aussi la prépa aux concours paramédicaux et sociaux. Enfin, afin de répondre à toutes les questions que les futurs étudiants ne manqueront pas de se poser, le CROUS de Reims ChampagneArdenne, Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires qui a pour rôle d’améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants et ainsi de favoriser l’égalité d’accès de tous les étudiants à l’enseignement supérieur, sera présent autour de ses 6 grandes missions : les bourses sur critères sociaux, le logement, la restauration, l’action sociale, la culture et l’international. De même, les Villes de Reims et de Châlons-en-Champagne, respectivement à travers leur programme Reims Campus et Campus 3000, seront sur place pour pré-
Venez vivre un jour à l'université de Reims
Du 23 au 27 février, l'Université de Reims ChampagneArdenne invite les lycéens à venir passer une journée sur les bancs des campus rémois de Croix-Rouge et Moulin de la Housse. Une occasion originale de découvrir la vie à la fac ! Les lycéens intéressés peuvent s'inscrire jusqu'au 6 février sur www.univ-reims.fr Et pour ceux qui ne pourraient pas participer à cette expérience, il y a toujours les traditionnelles Portes Ouvertes organisées samedi 14 février.
N°295 du 6 au 12 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Légion d’Honneur
Jean-Paul Bachy épinglé par le ministre de l’Intérieur
Lundi 2 février, Bernard Cazeneuve s’est déplacé en personne pour décorer Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional de ChampagneArdenne, promu au grade d’Officier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur lors de la promotion du 14 juillet 2014.
ecevoir les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur de la main du ministre de l’Intérieur n’est pas chose fréquente. Pour la petite histoire, c’est Bernard Cazeneuve qui a proposé à Jean-Paul Bachy de venir le décorer en personne. Et les deux élus n’ont pas feint leur émotion lors de la cérémonie organisée à l’Hôtel de Région. Ce, malgré leurs divergences d’opinion sur certains dossiers. A commencer par la réforme territoriale et sa légitimité pour l’avenir des collectivités, très brièvement évoquée dans leurs discours. Mais l’ambiance était plutôt à la convivialité et aux compliments, tant sur le plan professionnel que personnel. « Je viens ici aujourd’hui en amitié pour JeanPaul, a introduit le ministre de l’Intérieur. Car je tenais à saluer son parcours absolument remarquable et exceptionnel, son très grand sens de l’intérêt général et son engagement sincère dans la vie publique. Ce que j’ai apprécié chez lui, c’est le temps qu’il a passé avec moi pour me dire la façon dont il vivait son territoire, et parfois ses
R
Jean-Paul Bachy est revenu sur son parcours personnel, professionnel et politique. © l'Hebdo du Vendredi
désaccords avec les décisions gouvernementales. J’ai aimé qu’il soit aussi direct et déterminé sur les sujets qui concernent la région ChampagneArdenne. Cette manière de dire les choses sans précaution. Certains appellent cela du mauvais caractère. Moi, j’y ai vu de la franchise et de la passion. » Puis de citer, notamment, les mandats de l’élu à Charleville-Mézières, à Sedan et à l’Assemblée nationale « où il a laissé le souvenir marquant d’un député présent, qui a porté haut et loin la parole de son territoire ». Avec une mention spéciale pour sa casquette de parlementaire euro-
péen. « Il a appris au Parlement à aimer profondément l’Europe, et à y croire. C’est un homme de grande expérience, éminemment respecté, qui a su, sur beaucoup de questions, être en avantgarde et dégager des chemins innovants. »
Comme un air de départ en retraite… Après avoir remercié Bernard Cazeneuve d’être son parrain pour cette remise de distinction, JeanPaul Bachy est lui aussi revenu sur sa – longue –
carrière politique. « J’ai commis, sans doute, comme tout le monde, bien des erreurs. Mais au moment de la vie où l’on commence à tirer quelques bilans, pour l’essentiel, je ne regrette rien. Mes parents étaient tous les deux enseignants. Ils ont su me transmettre le sens de la rigueur et du respect des autres. Grâce à eux, à 15 ans, je connaissais toute l’Europe. Mon engagement politique remonte à loin. Il n’avait pas pour objet de faire carrière mais de suivre les hommes qui ont été pour moi des références : François Mitterrand, Robert Badinter, Pierre Bérégovoy, etc. La politique est une dure leçon. Mais ces mandats successifs m’ont donné une vision contrastée et très riche de la mise en œuvre des politiques publiques. Une telle expérience est, je crois, une chance unique en son genre. Elle m’a ouvert les yeux sur beaucoup de réalités et rendu plus humble. » Parmi les souvenirs évoqués par le président de la Région : la commission d’enquête internationale sur la grève des mineurs en Angleterre, qu’il a dirigée sous le gouvernement Thatcher, ou encore ses échanges avec Shimon Peres et Yasser Arafat, anciens présidents de l’Etat d’Israël et de Palestine. Comme un air de départ en retraite, même si Jean-Paul Bachy ne s’est pas encore officiellement exprimé sur sa candidature aux prochaines élections régionales, prévues en décembre. > Plus de photos sur : www.lhebdoduvendredi.com.
Sonia Legendre
N°295 du 6 au 12 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Elections départementales
La droite rassemblée autour de Barbara Naveau et Jonathan Rodrigues
Leroy, il juge que « la candidature montre l’envie de fédérer les énergies autour de projets ambitieux. » Si les candidats ne veulent pas dévoiler la totalité de leur programme tout de suite, Jonathan Rodrigues donne le ton. « C’est par le travail, le développement économique, la formation et les richesses qu’on s’en sort. » Exit la politique du tout-social, la priorité ira au soutien des acteurs économiques et à la synergie entre territoires, chère au premier magistrat sparnacien. Un canton connecté au département, pour un département qui pèse au sein de la future grande région : à ce jeu de poupées russes, ne pas brûler les étapes. En route pour les départementales, Barbara Naveau et Jonathan Rodrigues sont désormais attendus sur le fond de leur programme.
Un nouveau tandem se lance dans la course pour les départementales, qui se tiendront les 22 et 29 mars prochains. Barbara Naveau et Jonathan Rodrigues veulent l’emporter dans le canton Epernay I. Les deux candidats de terrain bénéficient du soutien des élus de la droite.
ls affichent une bonne entente, souriants et détendus à l’heure des présentations, vendredi 30 janvier. Le binôme de « Rassemblement ensemble pour la Marne », qui estime « représenter une nouvelle dynamique », n’est pas inconnu de la politique locale. La divers droite Barbara Naveau, 49 ans, est maire de Dizy depuis 2008 et vice-présidente de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM). « Avec Jonathan Rodrigues, nous sommes dans le même bassin de vie. Nous nous retrouvions déjà sur des positions et une vision communes du territoire. » L’adjoint au maire d’Epernay de 32 ans, chargé du développement durable et de la citoyenneté, est rompu à l’exercice politique. Depuis 2008, il siège à la communauté de communes d’Epernay Pays de Champagne (CCEPC) en tant que conseiller. Sa famille politique le positionne davantage au centre droit, à l’UDI. Mais Jonathan Rodrigues comme Barbara Naveau
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Fanny Lattach
De g. à d. : Eric Lamaille, Barbara Naveau, Jonathan Rodrigues et Rachel Paillard. © l'Hebdo du Vendredi
voient par-delà les étiquettes, préférant les défis d’une élection aux querelles intestines.
Au-delà du canton, la grande région Preuve que la lune de miel est consommée, leurs suppléants sont tous deux UMP : Rachel Paillard, maire de Bouzy et conseillère régionale ainsi que Eric Lamaille, responsable de service au Syndicat général des vignerons, candidat aux
Exposition inédite
Pour la mémoire du sport
ela aurait pu être une assemblée générale comme à l’accoutumée. Mais ce vendredi 6 février à 18 h, l’Office des sports Epernay Pays de Champagne (OSEPC) réserve une surprise aux personnes présentes. Une exposition retracera l’histoire sportive locale, du début du XXème siècle à nos jours. Elle est due au travail de collectionneur de Gilbert Chauffert. Ce Sparnacien issu d’une grande famille de cyclistes, lui-même champion de France dans la police, a précieusement conservé des documents années après années. Disparu l’année dernière, il laisse derrière lui des photos, coupures de presse et programmes de manifestations sportives, autant d’archives qui reflètent une époque, allant de 1910 à aujourd’hui. « Nous savions qu’il possédait de nombreux documents, mais nous avons vraiment été étonnés de trouver tout ça ! » confie Raymond Galataud, vice-président de l’Office intercommunal et autre amateur de vélo. Plus qu’une trame chronologique et historique sur le sport, les trésors conservés par Gilbert Chauffert font revivre les légendes locales de l’époque : la famille Royer en cyclisme, Henri Viet en haltérophilie, mais aussi les exploits du champion de France Jacques Herbillon et de Robert
cantonales de 2011. La stratégie du rassemblement prend tout son sens, surtout lorsque les ténors de la droite locale poussent le binôme sur le devant de la scène. Le député de la 3ème circonscription de la Marne Philippe Martin se « félicite de réunir toutes les sensibilités pour gagner », tandis que le président du Conseil général René-Paul Savary, note, pragmatique, que « les conseillers départementaux doivent avoir une vision du développement du territoire pour peser face à Strasbourg », réforme territoriale oblige. Quant au maire d’Epernay Franck
A vos agendas ! La prochaine collecte de l'Etablissement français du sang se tiendra mardi 10 février, de 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h, au Palais des fêtes du parc des loisirs Roger-Menu. Avec la participation de l’association pour la promotion du don de sang bénévole.
Don du sang
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Elagage d'arbres : déplacements urbains perturbés
Collectionneur infatigable et amoureux du sport, Gilbert Chauffert a conservé toutes les archives à l'origine de cette exposition. © D.R.
Meunier en boxe. Ces grandes figures sportives ont servi de modèles pour les générations suivantes. Raymond Galataud se souvient qu’ils « nous montraient comme faire. Ils étaient nos éducateurs. » De ces champions reste le souvenir ému, qui va se perpétuer grâce à cette exposition. Elle devrait être prochainement visible dans d’autres lieux de la ville.
F.L
Les travaux d'élagages d'arbres se poursuivent jusqu'au 26 février. L'intervention des professionnels nécessite de restreindre la circulation et le stationnement pour des raisons de sécurité. Rue Jean Moët, le stationnement sera interdit lundi 9 février, du n°10 à la sortie du parc de l'Hôtel de Ville. Lundi 9 et mardi 10, la voie de circulation de droite sera barrée. Les piétons devront emprunter le trottoir d'en face. L'accès au parc du Curby sera interdit au public du lundi 9 au mercredi 11 février. D’autres tailles seront à nouveau effectuées au mois d’avril.
La Marne, l'Aube, la HauteMarne adoptent une communication commune
Les trois Comités Départementaux du Tourisme (CDT) de la Marne, de l’Aube et de la Haute-Marne ont décidé de travailler en 2015 sur une communication commune : « La Champagne ». Afin de lancer cette dynamique, les
Nouvelle formule pour les élections
Depuis la loi du 17 mai 2013, les cartes cantonales ont été redessinées. La Marne passe ainsi de 44 à 23 cantons. Au mois de mars, les électeurs éliront pour chaque canton un binôme mixte de deux conseillers, désormais appelés départementaux. Au total, 46 conseillers seront répartis sur l’ensemble du département. Le canton Epernay I regroupe un tiers de la ville d’Epernay, la CCGVM et trois villages, à savoir Mardeuil, Cumières et Magenta.
trois départements sont actuellement présents sous la marque « La Champagne » au Salon des Vacances de Bruxelles qui se déroule jusqu'au 9 février. Un autre temps fort est programmé du 7 au 13 avril avec une campagne d’affichage dans les couloirs du métro parisien. De plus, les trois CDT ont décidé de créer un nouveau site internet www.destinationchampagne.fr en trois langues (français, anglais, néerlandais) qui sera en lien avec leurs sites touristiques respectifs. Une campagne internet sera d’ailleurs lancée à partir du printemps 2015, sur la Belgique, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. Le monde en version pixel va revivre sur les murs de la médiathèque DanielRondeau. Dans le cadre de l'exposition "Game mania : 30 ans d'histoire du jeu vidéo" visible jusqu'au 28 mars, les gamers sont invités à réaliser des figures pixellisées des héros incontournables du jeu vidéo. A partir de 10 ans. Samedi 7 février, de 15 h 30 à 17 h 30, sur réservation uniquement.
Atelier Pixel art
Pliage de livres pour les amoureux
Avec ce nouvel atelier créatif, le livre ne se résume pas seulement des pages que l'on tourne. Il devient un objet à s'approprier et chaque page peut être travaillée selon ses envies. Le pliage fait apparaître une forme ou un mot.
Pour ces deux séances spécial SaintValentin, les bibliothécaires de la médiathèque livreront tous les secrets pour qu'un coeur se dégage des pages de votre livre. “Détournez un livre et offrez-lui votre coeur !” - Samedi 7 et samedi 14 février de 10 h à 12 h à la médiathèque Centre-Ville, sur réservation uniquement.
Tournoi « Super Mario Kart 64 »
A vos manettes ! La médiathèque Daniel-Rondeau organise un tournoi pour les fans du jeu culte de Nintendo. Les meilleurs de la course devront se départager et le gagnant remportera un trophée en pixel art. Mercredi 11 février, de 14 h à 16 h salle du forum. A partir de 8 ans, sur réservation uniquement.
Les acteurs de Kaamelott à Mourmelon
Ecrite par Jacques Chambon (alias Merlin dans la série Kaamelott), la pièce de théâtre « Un petit coup de blues ? » s’invite au Centre culturel Napoléon III de Mourmelon-le-Grand vendredi 13 février à 20 h 30. Sur scène, Damien Laquet et Nicolas Gambion (alias Bohort dans cette même série) rendent hommage à Elvis. Ou plutôt, à sa réincarnation. Une comédie délirante et déjà culte ! Tarif : 6,50 euros (1,50 euro pour les moins de 12 ans). Réservations au 03 26 66 99 77.
L’école qui valait 100 millions
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Sciences Po
Alors que la 3e phase des travaux du projet Sciences Po Reims vient de s'achever, le nombre d'élèves accueillis comme le budget consenti par les collectivités publiques cristallisent toujours le débat. Pourtant, l'avenir semble prometteur du côté de l'ancien collège des Jésuites. ifficile de trouver du côté des acteurs politiques et économiques locaux des voies discordantes sur l'implantation de Sciences Po à Reims, même quand on évoque l’investissement public consenti qui s'élève globalement à 100 millions d'euros ! Normal, car ce projet colossal est né d'un accord quadripartite entre Sciences Po, la région Champagne-Ardenne, le département de la Marne et la Ville de Reims. Qu'ils soient de droite ou de gauche, tous ont donc dit oui. C'était en novembre 2009, Richard Descoing, alors directeur de Sciences Po, aujourd'hui disparu, Jean-Paul Bachy, René-Paul Savary et Adeline Hazan signaient une convention pour la création d'un campus au sein de l'ancien collège des jésuites de Reims. Un cadre magnifique, alors totalement à restaurer et à adapter en lieu d'enseignement, qui a bien sûr achevé de convaincre la prestigieuse école de sa venue dans la cité des sacres.
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Un campus rémois plus important que celui de Paris
Les collectivités promettent alors de mettre chacune 25 millions d'euros pour réaliser ce projet, auxquels il faut ajouter des subventions de fonctionnement pour un total d'un peu plus de 30 millions d'euros sur 20 ans. Au total, ce sont donc bien un peu plus de 100 millions d'euros qui sont investis pour 1 600 étudiants. Et encore, cinq ans après la rentrée de la première promotion, ils ne sont pour l'instant que 500. Selon Nathalie Jacquet, directrice du campus rémois, il faudra attendre en effet 2017 ou 2018 pour voir le campus rémois faire le plein. Quand on sait que l'Université de Reims peine à trouver 220 millions d'euros pour son projet Grand campus qui doit rassembler quelque 20 000 étudiants,
A gauche une galerie qui permet de déambuler d'un bout à l'autre du campus. A fond à droite, la bibliothèque. © l'Hebdo du Vendredi
le dossier Sciences Po fait un peu désordre. Mais en fait, même pas, à en croire Gilles Baillat, président de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, qui tique simplement sur le montant de la subvention de fonctionnement : « Sciences Po et l'URCA n'évolue pas dans la même catégorie. Cette école est une opportunité pour Reims et son Université. D'ailleurs, nous allons prochainement signer une convention de partenariat. » Il y a bien le contribuable lambda qui ne comprend pas bien pourquoi ce dossier suscite un tel engouement, d'autant plus que dans le même temps on lui parle d'économies à tout bout de champ, ce que le maire de Reims fait d'ailleurs à l'envi en stoppant le projet de Grand musée au Boulingrin (55 millions d'euros) ou celui d'équipement multifonctions à Croix-Rouge (6,6 millions d'euros).
Retombées économiques pour Reims
Mais s'arrêter au seul montant de la dépense publique serait une erreur. L'implantation de Sciences Po à Reims ne doit pas se résumer à ses 1 600 étudiants, qui en feront tout de même le plus important campus en France, loin devant les 900 inscrits de Paris, ou à ses fameux 100 millions d'euros. Le projet
Sciences Po n'est pas une simple dépense, mais un investissement dont profite déjà le territoire rémois. Pour le directeur d'Invest in Reims Jean-Yves Heyer, à qui on doit les premiers contacts avec Richard Descoing en 2008, le jeu en vaut largement la chandelle : « Premièrement, Science Po répond à une demande des décideurs économiques qui, avant de s'implanter sur un territoire, cherchent à savoir s'ils vont trouver une main d'oeuvre bien formée. Deuxièmement, Sciences Po ne cannibalise pas les autres établissements d'enseignement supérieur de la région. Ses étudiants viennent du monde entier exprès pour y étudier. Troisièmement, ses mêmes étudiants seront demain des ambassadeurs de Reims et sa région. Quand ils occuperont des postes importants dans leur pays et qu'il leur faudra réfléchir à l'implantation de leur entreprise en France, ils se diront "Pourquoi pas le faire à Reims ? ". Quatrièmement, les retombées économiques pour la ville sont réelles. Un étudiant de Sciences Po dépense en moyenne près de 9 00 euros par mois pour se loger, se nourrir et se divertir. Dès 2017 ou 2018, ce sont ainsi 16 millions d'euros qui seront réinjectés chaque année dans l'économie locale. La barre des 100 millions d'euros sera ainsi atteinte dès 2020. » Véronique Marchet, 1ère adjointe au maire de Reims précise, « que cette implantation est comparable à celle de l'ENA à Strasbourg. Elle permet de rééquilibrer l'attractivité du territoire au sein de la région Grand Est ». Et la première adjointe d'ajouter : « le projet Sciences Po a permis de rendre à ce site historique sa vocation première qui est l'enseignement, ce que la Ville de Reims n'a pas pu faire ces 30 dernières années. »
La renaissance de l'ancien collège des Jésuites
Dans la bibliothèque, un patio a été spécialement aménagé afin de conserver l'in des arbres du site. © l'Hebdo du Vendredi
En effet, il y a dans ce projet Sciences Po un point qui n'est peut-être pas encore suffisamment mis en avant : la réhabilitation de l'an-
cien collège des jésuites qui reste la propriété de la Ville de Reims. Sur les 100 millions d'euros dépensés, 75 sont ainsi consacrés au renouveau du monument historique. « Quel autre projet aurait permis de valoriser ce monument du patrimoine rémois ? », demande le directeur d'Invest in Reims. Sans doute aucun. Il faut en effet se rappeler dans quel état étaient les bâtiments avant Sciences Po. Une toute petite partie du site était utilisée par des expositions, le planétarium, les ateliers du patrimoine et le FRAC, quand la majeure partie était laissée à l'abandon. Le FRAC va d'ailleurs retrouver sa place en juin prochain. Mais parlons de cette réhabilitation dont la 3e phase, sur 4, vient d'être achevée. Le résultat est tout simplement spectaculaire. Les murs gris et défraîchis, les planchers menaçant de s'écrouler, les huisseries abîmées et craquelées ont disparu. A la place, d'un côté une restauration dans les règles de l'art pour les éléments classés et les plus remarquables et de l'autre, une rénovation contemporaine claire et épurée. Le tout forme un ensemble remarquable. La chapelle, qui fait office désormais de hall d'accueil, en est le meilleur exemple. Vitraux et statues témoignent d'un riche passé tandis qu'accolée sur son flanc une galerie constituée de fer et de verre évoque l'avenir. Cette 3e phase, qui marque l'achèvement de la restauration des bâtiments existants, a aussi vue naître une vaste bibliothèque et un amphithéâtre de 200 places. Et le chantier n'est pas terminé. La dernière phase qui doit s'achever fin 2016 comprend la construction d'un bâtiment totalement neuf, côté rue Eugène Wiet. D'une hauteur de cinq étages, il accueillera notamment en sous-sol un nouvel amphithéâtre d'une capacité de 600 places. Cet équipement qui viendra clore le projet de restructuration de l'ancien collège sera d'ailleurs mis à disposition des collectivités territoriales qui pourront y organiser diverses manifestations. Si un jour Sciences Po venait à disparaître, l'ancien collège des Jésuites serait, lui, toujours là.
Julien Debant
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Basket Pro A (20e j.) : Châlons-Reims (13e) - Dijon (4e)
Le CCRB aime les gros
our le Champagne Châlons-Reims Basket l'objectif du week-end est très simple : face à Dijon, il lui faut valider sa victoire pleine de maîtrise acquise à l'extérieur, la 6e de la saison, sur le parquet du Mans (88-79). Un but à atteindre clair et précis mais qui sera difficile à atteindre face à une équipe des meilleures de Pro A où évolue l'ancien marnais Kévin Jauss-Rauze. Surtout qu'à domicile, le CCRB ne brille pas, avec seulement deux succès, tous obtenus dans sa salle rémoise, et surtout une dernière défaite au bénéfice de Boulogne qui a laissé un goût particulièrement amer. « Dijon ne possède pas l'histoire de l'ASVEL, Limoges ou Pau, mais c'est une équipe qui joue très bien et qui est en confiance, prévient Nikola Antic. Surprenant en début de saison, la JDA a en effet confirmé en championnat et en coupe d'Europe qu'elle était capable de rivaliser avec les meilleurs. » Bien installée à la 4e place de la Pro A, la formation entraînée par Jean-Louis Borg a d'ailleurs déjà eu raison de l'union marnaise à deux reprises cette saison, en championnat (78-57) et en Coupe de France (66-63). « En championnat, nous avions été largement battus. C'est d'ailleurs le seul match qu'on a vraiment raté cette saison. En Coupe, on a eu la possibilité de gagner », se remémore le coach du CCRB. Qualifiée en début de saison d'équipe défensive, Dijon a prouvé depuis qu'elle était capable aussi d'hausser son niveau de jeu en attaque, grâce notamment à ses tireurs d'élite US que sont Walker (16,8 points), Gray (15,5 pts) et Harris (11,9 pts). De la capacité à maîtriser le premier d'entre eux pourrait dépendre la rencontre. « Walker est très bon joueur qui n'est pas pour rien dans les résultats de Dijon, note Nikola Antic. On verra
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Dans sa salle rémoise, le CCRB a prouvé qu'il était capable de battre de gros adversaires, à l'image de Limoges en décembre dernier. © l'Hebdo du Vendredi
ce que peut faire notre meneur Sharaud Curry qui n'est pas beaucoup plus grand. J'ai mon idée, mais pour l'instant personne n'a trouvé la clef pour l'arrêter. » Dijon est sans aucun doute un adversaire redoutable, mais les joueurs du CCRB ont prouvé lors des victoires face à Limoges et à Strasbourg qu'ils étaient particulièrement motivés face aux meilleures équipes de Pro A.
Julien Debant
> Châlons-Reims - Dijon, vendredi 6 février,
à 20h, complexe René Tys à Reims.
Foot L1 (24e j.) : Reims (12e) - Lorient (17e)
Le Stade n'a plus d'excuse
n a l’impression de revivre notre début de championnat ». Ces mots sont ceux de Mickaël Tacalfred, capitaine du Stade de Reims convié à parler à la presse cette semaine, alors que son équipe enchaîne les déceptions. Redescendu à la 12e place du classement, avec seulement 6 points de plus à son compteur que le premier relégable, Evian, alors qu'il était 8e début décembre, le club rémois vient donc de vivre un mois de janvier catastrophique. Son bilan : en Coupe de France, un succès face à une formation de CFA (3-1) vite effacé par l'élimination, trois semaines plus tard, à Rennes, et en championnat, un seul point pris en quatre journées. Les absences de 4 joueurs partis jouer la Coupe d'Afrique des Nations et les blessés ne peuvent pas expliquer seuls ces échecs répétés. « Il ne faut pas s’en servir comme d'excuse car j’estime qu’on avait une équipe compétitive, assure d'ailleurs Mickaël Tacalfred. Il nous a manqué un peu de tout, de la solidarité. Peut-être qu’inconsciemment on s'est un peu relâché à cause du fait d'être bien classé. » Tous les voyants ne sont pourtant pas au rouge. Les internationaux africains sont de retour, comme les blessés, tels Conté et Diego. C'est même un effectif quasi au complet qui sera à la disposition de Jean-Luc Vasseur lors de la venue de Lorient,
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modeste 17e de L1, samedi soir à Delaune. L'autre bonne nouvelle pour l'entraîneur rémois, c'est bien sûr la pelouse flambant neuve qui a été installée cette semaine. Lanterne rouge du championnat des pelouses de L1, le rectangle vert d'Auguste Delaune s'est donc refait une beauté au profit des joueurs du Stade de Reims mais aussi de ses adversaires. « C’est une bonne chose, on va pouvoir mieux s’exprimer, en espérant qu’elle nous porte bonheur. On va pouvoir jouer au ballon. On avait modifié un peu notre style de jeu sur l’ancienne, car on a forcément dû s’adapter au terrain, mais après, la pelouse est la même pour les deux équipes donc il n’y a pas forcément d’excuse par rapport à ça », commente lucidement le capitaine rémois. Avec cette nouvelle pelouse et un effectif presque au complet, le Stade de Reims semble posséder les bons ingrédients pour inverser sa spirale négative. Dès samedi lors de la venue de Lorient ? Pourquoi pas, si les joueurs rémois ont la bonne idée de jouer de manière appliquée et solidaire.
J.D > Reims - Lorient, samedi 7 février, à 20h,
stade Auguste Delaune.
Lors de leur dernier match à domicile, le 23 janvier à Châlmons, pendant que les joueurs du CCRB prenaient la marée face à Boulogne-sur-Mer, trois de leurs supporters ont été expulsés. Un fait rarissime décidé par l'arbitre principal de la rencontre Mehdi Difallah. Ce dernier, dans son rapport transmis à la ligue nationale de basket, a justifié cette décision estimant que la sécurité des acteurs de la rencontre n'était pas assurée. La sienne ? Alors certes, comme tous les supporters, les trois personnes concernées ont chambré l'arbitre, lui faisant comprendre avec leurs mains qu'il était zéro, suite à des décisions litigieuses comme il y en a toujours lors d'un match de basket. A la vue des faits et connaissant les personnes incriminées, dont le président de l'association des supporters du CCRB, Mehdi Difallah a semble-t-il fait un excès de zèle en choisissant de les expulser. Les trois hommes se sont d'ailleurs immédiatement exécutés sur le champ pour ne pas pénaliser leur équipe. L'affaire qui est aujourd'hui dans les mains de la ligue ne devrait guère aller plus loin tant le public et le club marnais sont connus pour leur sobriété. Finalement le CCRB n'a qu'un souhait, éviter si possible de retrouver Mehdi Difallah sur son parquet.
Expulsés contre Boulogne, les supporters seront là contre Dijon
La nouvelle pelouse posée en début de semaine suffira-t-elle à stopper la mauvaise série du Stade de Reims ? © l'Hebdo du Vendredi
Après Aliran Atar, dont le contrat a été résilié à l'amiable, et qui a depuis rejoint le Maccabi Tel Haviv, c'est Gaëtan Courtet qui est parti trouver du temps de jeu du côté de Brest. L'attaquant de 25 ans a été prêté au Stade Brestois jusqu'à la fin de la saison, avec une option d'achat en cas de montée en ligue 1. En revanche, pas de prêt pour Bocundji Ca. Le milieu relayeur a en effet lui aussi résilié son contrat avec le Stade de Reims à l'amiable. Très utilisé cette saison, le joueur de 28 ans va tenter de se relancer en L2 du côté de Châteauroux. Et à défaut d'enregistrer de nouvelles recrues, le club rémois s'occupe de prolonger ses cadres. Johny Placide pourrait s'engager jusqu'en 2018, tout comme Nicolas de Préville. Quant à Franck Signorino et Antoine Devaux, en fin de bail en juin prochain, des discussions de prolongation sont en cours.
Mercato : trois départs et aucune arrivée
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magazine
Philip Glass : deux concerts uniques à Châlons
Evénement – La Comète
C ’ es t u n é vé nemen t maj eu r d ans l’ his toi re cu ltu re ll e d e Châ lo ns . Le temp s d e d eu x s oi ré es ex cep ti onne ll es , l a Co mète a ccu ei ll er a le co mp os ite u r amér ica in Phi li p Glass. Et en p rime, le public au ra le p rivilè ge de pou voir échanger avec l’artiste. Ce mercredi, il ne restait qu’une trentaine de places pour les représentations de Philip Glass à Châlons, prévues les 12 et 13 février prochains. Et pour cause. Les concerts du célèbre compositeur américain sont plutôt rares dans l’Hexagone. Ces deux dates sont d’ailleurs annoncées par la Comète, Scène nationale, comme des dates uniques en France. D’après le site web de l’artiste et son agenda en ligne, il semblerait qu’il fasse un crochet par Paris après son passage dans la ville-préfecture. A moins qu’il ne s’agisse que des musiciens de son ensemble… Peu importe à vrai dire, sa venue en Champagne reste un événe-
ment exceptionnel. Né en 1937 à Baltimore, Philip Glass s’impose aujourd’hui comme l’un des plus grands acteurs de la scène musicale internationale. En quarante ans de carrière, il a insufflé vie à des chefs-d’œuvre devenus source d’inspiration pour bon nombre d’artistes. On citera par exemple
Paris, à la Belle-Epoque. En cette fin de 19ème siècle, les hommes font des affaires, dirigent des revues, animent des débats, tandis que les femmes servent encore de faire-valoir. Au mieux, elles sont belles, inspirantes, rebelles sans trop le montrer. La pianiste Misia – Alexandra Lamy – fait partie de celles-là. Modèle de Lautrec, Vuillard et Renoir, le Tout-Paris la courtise. Désirée elle l’est, mais le s yeux des hommes se posant sur elle n’ont pas tous les mêmes bonnes intentions. Misia se heurte à sa condition de femme, définie jusqu’alors par ces messieurs, au détour d’une dispute avec son mari, Thadée Natanson. Le di-
recteur de la Revue Blanche publie en représailles un article de Strinberg qui traite ni plus ni moins « De l’infériorité de la femme ». Puis lors de la représentation d’Ubu Roi – joué quelques jours seulement avant cette pièce au Salmanazar, cela ne s’invente pas – Misia rencontre Alfred Edwards, un homme aussi riche que répugnant. Lui, le phacochère, n’aura qu’une obsession. Il veut que Misia lui appartienne et quand Monsieur désire, Monsieur obtient. Prise au piège entre Thadée et Edwards, les idées et la fatuité, l’intellectuel et le goujat, Misia tente de trouver sa place sans devenir un Alexandre Lamy joue Misia, une belle pianiste convoitée par la gente masculine. objet de convoitise. Les prémices © Pascal Chantier
Le compositeur américain Philip Glass se produira à la Comète. © Fernando Aceves
Théâtre – Le Salmanazar
The Civil Wars, une œuvre créée pour l’ouverture des Jeux Olympiques de Los Angeles, en 1984. Ou encore la bande originale du film The Truman Show, avec Jim Carrey. Maestro dans l’art de revisiter et d’innover, il a aussi collaboré avec des virtuoses tels que David Bowie, Woody Allen et Lucinda Childs. « C’est avec Einstein
on the Beach, un opéra qu’il a écrit et mis en musique en 76, que j’ai découvert Philip Glass, se souvient Philippe Bachman, directeur de la Comète. Il a également composé la musique du film Kundun, de Martin Scorsese. La façon dont il a travaillé et fait travaillé Scorsese sur son film est remarquable ! Ça a révolutionné notre manière d’envisager la relation entre musique et cinéma. C’est vraiment un artiste emblématique de toutes les musiques qui ont émergé ces quarante dernières années. Il fait le lien entre une multitude d’univers. Musique contemporaine, indienne, traditionnelle, savante ou populaire, musique de film, rock, pop, opéra, etc. »
« Sa venue à Châlons s’est faite presque naturellement » Et comment fait-on venir une pointure de cette envergure à Châlons ? « Depuis une dizaine
Alexandra Lamy, une Vénus dans un monde d’hommes
d’années, la Comète accueille des artistes de premier plan international. On s’est construit une légitimité, une crédibilité par rapport à d’autres lieux culturels internationaux. On a contacté sa compagnie, et sa venue s’est faite presque naturellement. » Deux occasions uniques de voir Philip Glass à Châlons : le spectacle A forty-year retrospective, qu’il a spécialement imaginé avec son ensemble, puis une rencontre privilégiée autour de son parcours musical, ses talents de pianiste et ses plus belles créations.
Sonia Legendre > A forty-year retrospective – Philip Glass Ensemble – Jeudi 12 février à 20 h 30 à la Comète – Une soirée avec Philip Glass - Vendredi 13 février à 20 h 30 à la Comète Infos et réservations au 03 26 69 50 99.
de l’émancipation féminine se jouent dans ces années de bouillonnement artistique. Alexandra Lamy, énergique et charmante, incarne la déesse de l’amour, imaginée par Christian Siméon et mise en scène par Christophe Lindon, une Vénus tiraillée entre ses sentiments et son envie de liberté.
Fanny Lattach > « La Vénus au phacochère »,
jeudi 12 février à 20h30. Tarifs : de 24 à 35 euros. A partir de 14 ans.
Jazz - Chouilly
Swinguez, c’est la recette du bonheur !
Prenez deux chanteuses, un pianiste chanteur, un contrebassiste chanteur et un batteur, tous professionnels expérimentés, ajoutez un jazz populaire aux harmonies vocales sophistiquées, à l’énergie communicative, incorporez une pincée de costumes vintage, froufrous, coiffures d’époque et borsalinos, saupoudrez le tout d’un zeste d’humour et de beaucoup de bonne humeur, vous obtiendrez le «Doo Wap Rendez Vous», un cocktail pétillant de swing, de joie et de légèreté. Lancement des Jazzpéro's-concerts, nouveau rendez-vous mensuel chaque deuxième mercredi, lancé à l'initiative du mouvement sparnacien Jazz hors d'âge et l'association artistique P.A.R.C.A. Ce premier épisode réunira le jazz et le champagne. Si cette alliance n’est pas nouvelle, elle n'en est pas moins toujours aussi savoureuse pour les oreilles comme pour les papilles ! Pour le
collectif Jazz hors d'âge, l'objectif est de proposer des animations musicales attractives qui, sous différentes formes, traversent les mouvances du jazz depuis ses origines jusqu’à la période be-bop ; elles s'adressent tant à un public d'amateurs avertis qu'à de simples nostalgiques du swing. Jazz hors d'âge nous invite au partage musical intergénérationnel et dispense du plaisir, sans se prendre au sérieux. > Mercredi 11 février à 19 h, au Centre vinicole-champagne Nico-
Patricia Coradel
Le jazz n'a pas d'âge et ces cinq joyeux lurons sont là pour le prouver ! © D.R.
las Feuillatte à Chouilly. Entrée : 12 € réservation conseillée au 03 26 52 02 44 ou à l'Office de tourisme d’Epernay.
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magazine
Humour – Bords 2 scènes
Fellag : « On devrait s’efforcer de rire de tout »
Connu pour ses talents d’écrivain, de comédien et de cuisinier, Fellag servira vendredi son dernier spectacle au public, baptisé Petits chocs des civilisations. D’un naturel pragmatique et poétique, l’humoriste dissèque avec brio les préjugés qui subsistent dans notre société. Entre le Nord et le Sud, la France et l’Algérie, l’Islam et l’Occident, etc. Quels principaux ingrédients avez-vous utilisé pour concocter ce spectacle ? L’humour et la semoule fine ! Depuis son écriture en 2011, ce spectacle a fait l’objet d’environ 250 représentations partout en France. Il raconte quelque chose, il parle de ce qui est complexe dans nos rapports avec la société française « de souche ». C’est une sorte d’exutoire pour tous les sujets qui fâchent, et qui ne fâcheront plus à la fin du spectacle. Il vise à désamorcer les retenues, les peurs, les préjugés. Parallèlement, je prépare un vrai cous-
cous sur scène. Et tout en expliquant cette recette au public, je traite de nombreux sujets sociétaux. Je suis pour ainsi dire comme un poisson dans l’eau. Ou plutôt comme un agneau en sauce ! En général, ce sont les techniciens qui dégustent le couscous en fin de soirée. Et ils se régalent ! Les événements tragiques de janvier ont-ils eu une incidence sur votre spectacle ? J’ai recommencé à jouer en région parisienne le 15 janvier, quelques jours seulement après la grande marche pour Charlie Hebdo et les victimes des attentats. Je n’ai eu ni le temps ni l’envie d’ajouter des choses en lien avec l’actualité tragique dans mon spectacle. D’autant que je traite déjà de ces thématiques. Mais j’avais tout de même quelques appréhensions, en me demandant si ces événements, cette sorte de tsunami populaire et politique, allaient donner un autre sens à mon spectacle. Certains auraient pu trouver audacieux le fait de jouer de façon aussi ouverte et li-
Théâtre d’objets - La Comète
bérée après cela. Mais le public l’a très bien accueilli, les gens rient beaucoup. Et aujourd’hui, peut-on encore rire de tout ? Eternelle question ! Comme le disait Desproges, on peut certainement rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Cette petite phrase est l’une des plus grandes et des plus justes jamais inventée à propos du rire. Je pense qu’on devrait s’efforcer de rire de tout, même quand c’est difficile. Et c’est d’ailleurs la cuisine de l’humour, la façon dont on aborde ce dont on rit, qui peut faire la différence. Ce spectacle n’a rien de manichéen, il est plutôt amoureux. Mais ma critique, elle, se rit de tout.
Propos recueillis par Sonia Legendre > Fellag – Petits chocs des civilisations
Vendredi 6 février à 20 h 30 Espace Simone Signoret (1, rue Maugras à Vitry-le-François) – Tarif : 20 euros Réservations au 03 26 41 00 10 Plus d’infos sur www.bords2scenes.fr.
Fellag, maestro dans l’art de traiter avec humour des sujets sociétaux. © Denis Rouvre
L’univers poétique de Mila Baleva
Mystérieux univers que celui de Mila Baleva. Sans aucune parole, fait de peinture, de papiers découpés et autres éléments pop-up, il embarque petits et grands enfants dans un périple bariolé où tout est possible. Et où le mouvement, la couleur, la musique, la vidéo et la lumière sont autant de partenaires de jeu. Formée sur les bancs de l’Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette, à Charleville-Mézières, la jeune artiste signe ici sa première création. Sur scène, elle incarne avec brio monsieur M, un personnage surprenant aux allures clownesques qui guide le public au fil du voyage. Entre réel et ima-
ginaire. Entre ville, air et mer. Depuis son plus jeune âge, Mila Baleva s’inspire notamment du peintre et sculpteur espagnol Joan Mirò, fervent représentant du mouvement surréaliste. Et dont le génie s’invite volontiers au spectacle, semant çà et là des notes de poésie, tout en revisitant notre vision de l’espace. On y savoure également, grâce au théâtre d’images, toute une flopée d’émotions et de sentiments. De quoi laisser vagabonder notre imagination. A partager en famille !
S.L
> M c’est comme aimer Interprétation et mise en scène de Mila Baleva Mercredi 11 février à 15 h à la Comète Spectacle familial à partir de 3 ans Durée 30 min Infos et réservations au 03 26 69 50 99. Mila Baleva, magicienne du théâtre d’objets et d’images. © Véronique Lespérat-Héquet
Furies – Entre-sort clown & marionnette
L’art de croquer la vie
Avec le nouvel Entre-sort clown & marionnette de l’association Furies, une déferlante d’humour et d’arts vivants s’apprête à envahir Châlons. Et après un début d’année particulièrement tragique, cette bouffée d’oxygène culturelle tombe à point nommé. Oui, le rire reste une arme redoutable – et indispensable ! – contre l’ignorance. Tout comme la caricature. Pour l’occasion, Furies accueillera Pascal Regnauld et Czek, deux dessinateurs BD du cru. Leur mission : croquer, tout au long de l’événement, les spectacles et le public. La salle Rive gauche se transformera en un espace d’expression libre, et chacun – pro comme amateur – pourra y partager ses œuvres. Du côté des marionnettes, Emmanuel Audibert (alias Lorem Ipsum) ouvrira les portes de son étrange laboratoire, où fourmillent des Véronique Tuaillon, une maman clown pas comme les autres à découvrir créatures et objets en tout genre. Des pianos fous, des poupées déjantées, des pependant l’Entre-sort de Furies. © Ian Grandjean
luches désenchantées, etc. A voir pour le croire. Tout aussi hilarant, le Tof Théâtre associera le public à un atelier pas comme les autres, pour lui apprendre les ficelles du métier. Ou comment construire sa propre marionnette grâce à la sculpture de la frigolite (le polystyrène belge). Dans la série « créations artistiques de haut vol » : Boris, un clown barbu façon ZZ Top, contera son quotidien en chansons et en acrobaties. A l’issue de leur résidence artistique chez Furies, Véronique Tuaillon et ses acolytes présenteront la première de leur nouveau spectacle, baptisé Maure Aura (prononcer à voix haute). « A quatre ans, il paraît que je voulais devenir clowniste acrobatique, sourit l’artiste, ancienne enseignante au Centre national des arts du cirque (Cnac). J’ai toujours adoré faire rire les gens. » Seule sur scène avec son frigo, Véronique incarne un personnage décalé, à qui le cancer a enlevé
un enfant. Esteban, 7 ans. « Ce spectacle n’a rien de morbide. Il parle surtout de la vie. De la façon dont elle peut continuer même après la perte d’un être cher. Je suis moi-même maman et j’interviens dans les hôpitaux, auprès des enfants et de leurs parents. C’est un peu leur faire honneur que d’évoquer cette thématique dans mon spectacle. »
S.L > Entre-sort clown & marionnette
de Furies - Du 12 au 14 février - Salle Rive gauche à Châlons (15, rue de Fagnières) Tarifs : de 3 à 7 € (pass deux spectacles à 10 euros pour certains rendez-vous) Restauration possible sur place Infos et réservations au 03 26 65 90 06 ou billetterie@furies.fr Programme complet sur www.furies.fr.
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Reims Scènes d'Europe – Parcours sonore
EN BREF
Déambulez dans le labyrinthe
Dans l’univers absurde du poète Wilcock, un centaure amateur de peinture croise un ange déchu, une poule lectrice mange les manuscrits qu’elle n’aime pas et un couple décide de passer sa vie au lit quitte à s’entre-tuer. « Le stéréoscope des solitaires », œuvre publiée en 1972, ne pouvait pas être transposée sur scène selon les règles du théâtre classique. Elle s’est muée en un parcours sonore, laissant voir, entendre et évoluer ses personnages fantasmagoriques. Pour cette création spécialement conçue pour le festival, le Césaré, l’un des six centres nationaux de création musicale, a soutenu l’Ar-
gentine Anna Maria Rodriguez. Ingrid von Wantoch Rekowski et Fred Pommerehn se sont emparés de la mise en scène et de la scénographie. La musique des quatre membres de l’Ensemble KNM Berlin habille le tout. Le résultat est insolite. Les solitaires de Wilcock resurgissent dans les allées d’un labyrinthe fait de 3 000 cartons blancs. Le lieu est étrange, comme hanté. Ingrid von Wantoch Rekowski confie que « ce parcours a été imaginé comme une sorte de musée. Les personnages sont des obsessionnels et derrière eux, ils ont forcément laissé des objets. » De vieilles horloges, des crucifix et
Une longue soirée d'ouverture attend les spectateurs ce vendredi. Deux pièces, un film, un concert et des moments conviviaux marquent le lancement de RSE. Les festivités commencent par la comédie La Baraque, d'Aiat Fayez et de Ludovic Lagarde, à l'Atelier de la Comédie à 19 h. Cette farce burlesque sera suivie de la première en France de la pièce de Luk Perceval, Front, à 21 h. En parallèle et en entrée libre sera diffusé le film « Hamlet en Palestine », de Nicolas Klotz et Thomas Ostermeier. Enfin le festival n'oublie pas sa dimension festive, avec des bars à champagne et une restauration sur place jusqu'à 23 h, heure à laquelle se produira le groupe jazzy François Petit 4têtes.
C'est parti pour Reims Scènes d'Europe !
Hip-Hop
Un programme varié pour L'Apostrophe
Les personnages de Wilcock, solitaires et étranges, se perdent et se croisent dans un curieux labyrinthe. © Bernd Uhlig
toute sorte de choses égrenées au cours de leur passage donnent du relief à ce labyrinthe de curiosités. « Le public peut le traverser et chercher ces objets. Cela s’apparente presque à une démarche scientifique. » De l’extérieur, le blanc des cartons donne un aspect clinique au décor. Mais plongés à l’intérieur, les spectateurs découvriront une toute autre réalité, plus ambiguë. Ils croiseront une danseuse, Annapaola Leso et des comédiens – dont certains sont élèves à la Comédie – affublés de masques. Des
souris marchent debout. Des grenouilles géantes apparaissent avant de s’évaporer. Dans le prisme du stéréoscope défilent les figures d’un bestiaire décadent.
Fanny Lattach > « Le Stéréoscope des solitaires »,
mercredi 18 février à 19 h et jeudi 19 février à 20 h, au Manège de Reims. Tarifs : de 5 à 15 euros. Infos : www.scenesdeurope.eu
Gavin Président Meidhu
La voix singulière d'Arthur s'inscrit dans l'univers obscur de Gavin Meidhu. © Mokhtar Gordon
Théâtre - Sermiers
Le flow est maîtrisé, puissant. La voix grave et sombre. Elle raconte des histoires pas très propres, souvent puisées dans l’univers US où les balles fusent comme une bonne rime. Bang Bang ! Gavin Meidhu – deux artistes, une même identité – fait naître un monde de noirceur, où les oreilles ouvertes écoutent danser les morts. Les bracos du hip-hop sont arrivés, bisounours s’abstenir. « Je rappe comme je cause, faudra t’y faire mon gars. » On s’y fait, plutôt bien à vrai dire. « En attendant de danser sous un décor sombre », EP sorti le mois dernier, passe en une claque-éclair. Cinq titres travaillés par un duo qui fonctionne : Arthur Bigot, rappeur de 25 ans aux textes percutants, sans trop verser dans le triptyque fric-drogue-fille, accompagné de Silvanoë, beatmaker qui habille la voix d’Arthur par des compositions sur mesure. Sur scène,
leur présence fait se mouvoir le public, emporté par la vague Meidhu. Des Trans musicales de Rennes en décembre dernier – un concert dans un bar en petit comité qui a fait vibrer le plafond – aux Inouïs du Printemps de Bourges 2015 où ils sont sélectionnés, la route s’ouvre devant le duo. Le chat noir de Velours pour les accompagner, le réseau Ferarock pour relayer leur musique, il se pourrait bien que l’année en cours soit encore plus prolifique que la précédente pour Gavin Meidhu.
F.L > En concert vendredi 6 février, à partir de 21 h,
au Carreau à Reims. Avec le DJ set de SYR (Scratch Bandits crew). Entrée libre.
Une histoire de mutins
Mort à la guerre ! c'est un des slogans qui animèrent les tranchées au printemps 1917. Un vent de fronde se répand alors dans les tranchées. Les Poilus, usés par trois hivers dans le froid et la boue, brisés par les massacres de l'offensive Nivelle, sont à l'affût de toute lueur de paix, de tout mirage. C'est aussi le titre de la pièce de théâtre mise en scène par Jean-Pierre Toublan, création de l'Ageasse-Théâtre, interprétée par sept comédiens. Elle raconte l'histoire de quatre soldats confrontés à cette situation. Ils représentent les quatre catégories de
mutins identifiés, restituant ainsi la richesse des débats de l'époque. Mais c'est leur sensibilité qu'ils nous offrent d'abord, et leur aventure est avant tout humaine. Ce spectacle, c'est aussi l'histoire de Blanche, veuve de Basile, fusillé pour l'exemple. Aussi, et peut-être surtout, car les survivants portent toujours la responsabilité de l'Histoire. Charge à eux de rendre l'avenir acceptable. Quant à la forme, la première place est pour les comédiens, leur énergie, leur émotion, accompagnés par le lyrisme du chant et la musique. Des images projetées
La libraire l'Apostrophe propose plusieurs thèmes de découvertes au mois de février, à commencer par la littérature albanaise et l'histoire du journalisme. En parallèle aux pièces de théâtre « Ubu Roi » et « La Venus au phacochère » jouées au Salamanazar, elle propose également un focus sur les oeuvres d'Alfred Jarry et une immersion dans le Paris de la BelleEpoque. Enfin, dans le cadre du trimestre dédié aux éditions Zulma, une rencontre avec Jean-Marie Blas de Roblès est programmée mercredi 11 février à partir de 16 h. Rendez-vous 15 bis rue St Thibault.
Lectures théâtralisées : « 14-18 vue d'ailleurs »
Le journaliste américain John Reed se trouve en Europe quand éclate la Grande guerre. Il dénonce la boucherie des tranchées, ce qui lui vaut des menaces et le pousse à fuir hors de France. Il se rend dans les Balkans et décrit la tragédie humaine qui se joue devant lui. Catherine Le Goff et Frédéric Tellier, de la compagnie Théâtre du Lin, racontent de manière détaillée et vivante l'histoire de John Reed. Une façon d'aborder le conflit mondial, vu par d'autres yeux que les nôtres. Samedi 7 février à 15 h30 à la médiathèque Centre-Ville. Entrée libre.
Projection : « Changer le regard »
Deux courts métrages seront diffusés au cinéma Le Palace, mardi 10 février à 20 h, pour parler de la différence et de l'égalité. Il s'agit d'un dessin animé, crée par des personnes handicapées, et d'un film dans lequel jouent des handicapés et des collégiens sparnaciens. Ces réalisations ont été menées dans le sillage de l'action des Papillons Blancs d'Epernay, soutenue par les deux Clubs Lions d’Epernay et de la Fondation des Lions de France. Le chef-d'oeuvre absurde d'Alfred Jarry est joué au Salmanazar. Jérémie Le Louët apporte de la modernité à la pièce, qui garde son esprit de farce surréaliste. Face à la cupidité et la bêtise humaine, les propos sont intemporels. Dans ce drôle de monde se côtoient aussi bien des Macbeth et des Faust que des figures contemporaines. Joué pour la première fois en 1896, Ubu roi fait partie de ces tragicomédies dont la portée résonne encore au 21ème siècle, quand les bouffons d'hier et d'aujourd'hui se retrouvent sur scène. Mardi 10 février à 20 h 30 - Tarifs : 12 à 24 euros. A partir de 14 ans.
Théâtre : Ubu Roi
apportent la quatrième dimension, celle du temps, de la mémoire collective et de l'imaginaire endormi. Et il y a les ombres, chinoises, portées ou silhouettes : ombres de ces acteurs de l'histoire qui viennent frapper à la porte de notre mémoire enfouie. > Mort à la guerre !,
Patricia Coradel
mercredi 11 février, à 20h au Foyer rural de Sermiers. Dans le cadre du festival Les Nuits du chat qui peste qui se déroule du 11 au 14 février. Tarif : 5 euros.
Mort à la guerre !, une pièce mise en scène par Jean-Pierre Toublan qui relate la fronde des tranchées pendant la Grande Guerre. © DR
Renseignements : 06 82 34 05 10 ou http://sermiers.free.fr
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magazine
LES HORAIRES
Semaine du 04/02 au 10/02
LES SORTIES Papa ou maman
CINĂ&#x2030;MA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay
La Grande Aventure de Maya l'Abeille VF Mercredi 14h30, 17h30; vendredi mardi 18h; samedi 14h30, 17h; dimanche 10h30, 15h.
Papa ou MamanVF Mercredi 14h30, 20h30; jeudi 14h30; vendredi 18h, 21h; samedi 14h30, 20h; dimanche 10h30, 15h; lundi 20h30; mardi 14h30, 18h.
La Nuit au MusĂŠe : le Secret des Pharaons VF Mercredi 14h30, 17h30, 20h30; jeudi 14h30; vendredi 14h30, 18h, 21h; samedi 14h30, 17h, 20h, 22h30; dimanche 10h30, 15h, 17h30, 20h; mardi 14h30, 18h, 20h30.
Jupiter : Le Destin de l'Univers VF Mercredi 14h30, 17h30, 20h30; jeudi lundi 20h30; vendredi 18h, 21h; samedi 14h30, 17h, 22h30; dimanche 10h30, 15h, 17h30, 20h; mardi 18h, 20h30. Toute Première Fois VF Mercredi 17h30; jeudi mardi 20h30; vendredi lundi 14h30; samedi 17h, 22h30; dimanche 15h, 20h.
Discount VF Mercredi 14h30, 20h30; jeudi 14h30; vendredi 18h, 21h; samedi 14h30, 20h; dimanche 10h30, 17h30; lundi 20h30; mardi 14h30, 18h. Taken 3 VF Mercredi jeudi 20h30; vendredi 14h30, 21h; samedi 20h, 22h30; dimanche 17h30, 20h; lundi 14h30, 20h30; mardi 14h30.
Les Souvenirs VF Mercredi 17h30; jeudi mardi 20h30; vendredi lundi 14h30; samedi 17h, 22h30; dimanche 17h30, 20h.
La Famille BĂŠlier VF Mercredi 14h30, 17h30, 20h30; jeudi lundi 14h30, 20h30; vendredi 14h30, 18h, 21h; samedi 14h30, 17h, 20h, 22h30; dimanche 10h30, 15h, 17h30, 20h; mardi 14h30, 18h, 20h30. OpĂŠra : Don Giovanni ,En direct de Londres le 13 fĂŠvrier 2014 Ă 19h45. VO Jeudi 19h15.
Genre: ComÊdie Pays: France DurÊe: 1h24 RÊalisateur : Martin Bourboulon Acteurs: Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux.
Florence et Vincent commencent leur histoire d'amour dans la violence des sentiments comme un orage ĂŠclatant dans le cĹ&#x201C;ur. Entre fureur et douceur, bris informatique et emportement des sentiments, elle ressemble Ă un TGV lancĂŠ Ă pleine vitesse. Sauf qu'il faut bien rentrer en gare un jour ou l'autre. Ce jour-lĂ Ă la roulette de la vie, rien ne va plus ! Les enfants, l'habitude nous joue des tours, allez savoir ! Au grand jeu de la vie, le temps de la sĂŠparation s'impose. Leurs carrières avancent Ă grands pas, et chacun se voit proposer une promotion Ă l'ĂŠtranger en pleine procĂŠdure de divorce. Se pose la grande question existentielle : qui gardera les enfants ? Tout Ă coup, ils deviennent un colis encombrant qu'il faut fourguer fissa Ă l'autre. Leur divorce commençait sous les meilleurs auspices, et le voilĂ qui prend l'eau et devient une guerre de tranchĂŠes. Papa ou maman est une bonne comĂŠdie pour se dĂŠcomplexer et dĂŠcompresser des semaines difficiles de ces derniers temps. Martin Bourboulon, pour son premier film, trouve la bonne idĂŠe, il ĂŠvite soigneusement le jeu des caricatures. Il construit autour de ses personnages, assez lâches somme toute, un univers s'appuyant sur un quotidien qui dĂŠrape et s'emballe. Dès la première sĂŠquence, le spectateur comprend que les codes du genre volent en ĂŠclats, et que le bouchon est poussĂŠ assez loin.
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AurÊlie et Laurent ont parcouru la France à pied, pendant 365 jours. Š D.R.
Pendant un an, AurĂŠlie Derreumaux et Laurent Granier ont marchĂŠ. Ils ont fait le tour de France. Sur le sable de la Dune du Pilat, dans la neige du Mont-Blanc, Ă travers les plaines dâ&#x20AC;&#x2122;Alsace, ces deux infatigables ont mis un pied devant lâ&#x20AC;&#x2122;autre pour voir plus loin. La France a ĂŠtĂŠ leur terrain de jeu, une aventure Ă explorer. Au long du chemin, de ces kilomètres et kilomètres de sentiers de randonnĂŠes, AurĂŠlie et Laurent ont fait de rencontres. Ils sâ&#x20AC;&#x2122;invitaient chez lâ&#x20AC;&#x2122;habitant une fois le soir venu, posant leurs sacs Ă dos pour partager un bon repas et quelques rires. Ils montrent, en toute simplicitĂŠ, le cĂ´tĂŠ intimiste du voyage et aussi celui dâ&#x20AC;&#x2122;une France aux paysages grandioses, Ă la culture diverse. EquipĂŠs dâ&#x20AC;&#x2122;une camĂŠra, ils ont filmĂŠ leur pĂŠriple pour partager, avec tous, leur carte du tendre dâ&#x20AC;&#x2122;un pays redĂŠcouvert.
Fanny Lattach
> ÂŤ Le tour de France Ă pied Âť est projetĂŠ dans le cadre
du cycle Connaissance de monde. Lundi 9 fĂŠvrier, Ă 14 h 30 et 20 h 30. Tarifs : 20 euros â&#x20AC;&#x201C; 12 euros pour les moins de 18 ans, les chĂ´meurs et les ĂŠtudiants.
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CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l Samedi 7 février Champfleury - Bourse aux capsules 9h-19h - Galerie commerciale E.Leclerc
Reims Bourse aux vêtements et puériculture 10h-18h - Maison de Quartier Val de Murigny, 48, rue de Turenne
l Dimanche 8 février Mourmelon - Bourse aux vêtements, jouets et puériculture 9h-15h Salle des fêtes de la Pomme d'Or, 54, rue du 11 novembre 1918
Reims - Marché aux livres 9h-17h - Place du Forum
LA CLCV VOUS INFORME Pas d'aide juridictionnelle en cas d'assurance de protection juridique
A compter du 14 février 2015, un justiciable ne pourra demander l'aide juridictionnelle que s'il présente une attestation de refus de prise en charge de son procès, et notamment de la rémunération des auxiliaires de justice, par son assurance de protection juridique. Cette dernière est souvent incluse dans la multirisque habitation. En cas de prise en charge partielle, il devra fournir un justificatif précisant le montant des plafonds de garantie et de remboursement de frais, émoluments et honoraires couverts.
CLCV de la Marne – Reims Contact : 03 26 05 03 88 ou par mail à marne@clcv.org
La qualité de l’air
La météo
Vendredi
-5° 1°
Dimanche
-4° 4°
Samedi
Lundi
-5° 1° -2° 4°
4
Vendredi 6 février
Samedi 7 février
Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
Dimanche 8 février
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
N’ayez pas peur de prendre des initiatives, même au risque de commettre quelques erreurs. N’attendez pas que quelqu’un fasse pour vous la démonstration de vos qualités, pourtant bien réelles.
Il est nécessaire d’exprimer davantage vos émotions. Laissez donc parler votre sensibilité, ce qui améliorera vos relations. Votre cœur serait-il devenu muet ou auriez-vous peur de vous dévoiler ?
TAUREAU du 21.04 au 20.05 Au plan sentimental, tous vos actes seront plus parlants que tous les mots que vous exprimerez. Evitez donc de trop agir par impulsivité en cultivant le plus possible la diplomatie.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Aujourd’hui, deux voies s’ouvrent à vous : celle de faire fructifier vos acquis en évitant au mieux les mauvaises surprises. Ou celle de choisir de prendre des risques en repartant sur des bases nouvelles.
CANCER du 22.06 au 22.07 La conjoncture actuelle vous portera et vous donnera des ailes. Vous serez capable de convaincre, de susciter la confiance et l’engagement parmi vos proches. Profitez-en pour prendre des initiatives.
LION du 23.07 au 22.08 C’est le moment de mettre les bouchées doubles et d’assumer vos responsabilités. Surtout, évitez d’aller à contre-courant et ainsi vous parviendrez à vous sortir des situations les plus délicates.
SCORPION du 23.10 au 22.11 Au plan professionnel, vous serez sollicité(e) de toutes parts et les rendez-vous se multiplieront. Il faut dire que vous serez très déterminée pour parvenir à vos fins, quels que soient les efforts à fournir. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Natif du premier décan, Février sera pour vous une période de plénitude sur le plan professionnel et sentimental. Au travail, vous aurez à gérer le pilotage de projets importants et structurants.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Les plans d'actions mis en place en début d’année sont porteurs de résultats tangibles. Tous les obstacles ne s’effaceront pas pour autant, mais vous trouverez les moyens de les surmonter.
VERSEAU du 21.01 au 19.02 Au travail, il est impératif de faire preuve d'un peu de patience. Un nouvel horizon s’ouvre à vous, ne regardez plus en arrière mais devant vous, et initiez de nouvelles actions.
POISSONS du 20.02 au 20.03 VIERGE du 23.08 au 22.09 Si vous vous donnez les moyens de relever les défis qui se présenteront sur votre route, le mois en cours vous apportera de belles satisfactions personnelles. Sachez prendre les risques nécessaires.
Que ce soit au plan social et affectif, tout ce qui parle d’action à mener est facilité et débouchera sur un résultat positif. Soyez simplement honnête avec vous-même, et juste envers les autres…
B.M
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