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Épernay - Le Millesium - Du 24 au 26 janvier 2020
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Petites gares cherchent grands projets
MUNICIPALES 2020
Ça bouge du côté d’Aÿ et d’Épernay p. 4 et 5
COMMERCE
Un drive piéton Leclerc va remplacer le Monop’ p. 6 FOOTBALL
Après le PSG, le Stade de Reims fait le grand écart p. 10
CONCERTS
L'appel à projets national 1001 gares, lancé par la SNCF en juin dernier, vise à réaliser des projets dans les locaux vacants des stations. Celle d'Épernay attend des propositions, tandis qu'à Aÿ, un candidat potentiel a été trouvé. p. 3
Voyage exotique en quatre soirées au Salmanazar p. 13
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Neymar et Cie ont refroidi Delaune
N'oublions pas Ce lundi 27 janvier marquera les 75 ans de la libération par l’Armée rouge du camp d’extermination d’Auschwitz, dans lequel périrent plus de 1,1 million de déportés en moins de 5 ans. De par son fonctionnement et l’ampleur des massacres perpétrés en son sein, Auschwitz symbolise la Shoah, l’extermination de 5 à 6 millions de Juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. S’il faut s’interdire d’instaurer une concurrence du pire entre les victimes des abominations commises pendant la guerre, les traites des Noirs, la guerre d’Algérie ou encore le génocide arménien, l’histoire nous apprend que la destruction des Juifs d’Europe fait figure de crime sans équivalent. De par son ampleur, déjà, mais aussi de par sa théorisation précise, son organisation bureaucratique et industrielle et son caractère systématique et jusqu’au-boutiste. Les nazis n’ont-ils pas continué à intensifier leur effort d’extermination, à la fin de la guerre, alors que la débâcle militaire aurait pourtant nécessité d'autres priorités ? C’est l’étendue de ce génocide et les persécutions régulières qu’ont connues les Juifs à travers l’histoire qui expliquent l’ardeur avec laquelle le souvenir de la Shoah est régulièrement entretenu par les dirigeants politiques. N’en déplaise à ceux qui agitent encore la théorie du « complot juif mondial ». Jeudi, une quarantaine de chefs d’Etat participaient au Forum mondial de l’Holocauste, à Yad Vashem, ce haut-lieu de la mémoire de la Shoah, suspendu dans le temps et sur les hauteurs de la forêt de Jérusalem. À l’occasion de cette date anniversaire, les résultats d’un sondage commandé par la Jewish claims conference démontrent toute l’importance d'entretenir cette flamme : 16 % des Français interrogés disent ne pas avoir entendu parler de la Shoah et 10 % pensent qu’elle est un mythe ou qu’elle a été largement exagérée. Le devoir de mémoire, alimenté par des survivants, des scientifiques et des historiens plutôt que par des personnalités politiques, est essentiel car se plonger dans le passé est une opportunité unique d’éclairer le présent et de mieux baliser l'avenir.
Simon Ksiazenicki
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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.
Le public du stade Auguste-Delaune est venu en nombre, mercredi soir, encourager les joueurs du Stade de Reims dans leur quête d'une qualification en finale de la Coupe de la Ligue. Ils étaient 20 437 spectateurs, déjà frigorifiés lorsque le Paris Saint-Germain a refroidi un peu plus l'ambiance, en marquant dès la 9e minute de jeu. Un retard que les Rémois n'ont jamais réussi à rattraper. La loi du plus fort a finalement été respectée et les Parisiens se sont imposés 3-0, sans forcer leur talent. Treize ans après avoir chuté face à Bordeaux, le club champenois a donc de nouveau été stoppé au stade des demi-finales. La Ligue 1 reprendra ses droits ce samedi soir, à Reims, avec la réception de Metz. Une affiche qui ne devrait pas faire le plein... © l'Hebdo du Vendredi
Renaud Lavillenie à Reims pour un championnat UNSS Vendredi 24 et samedi 25 janvier, Reims accueille l’édition annuelle du cross national MGEN UNSS. Environ 2 000 élèves de collèges et lycées s’affronteront sur les neuf courses organisées à l’hippodrome de Reims. Pour l’occasion, Renaud Lavillenie, champion olympique de saut à la perche à Londres en 2012 et parrain de l'événement, sera présent pour encourager les participants. En parallèle de la compétition, l’Union nationale du sport scolaire mettra en place un grand village avec des animations autour du bien-manger, des ateliers d’ergo-aviron ou de biathlon.
Ce week-end, comptez les oiseaux !
© Denis Fourcaud
D.R
Pour la huitième année consécutive, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Champagne-Ardenne appelle tous les citoyens à participer au grand comptage hivernal, samedi 25 ou dimanche 26 janvier. Le principe ? Compter pendant une heure les oiseaux présents dans les jardins, les parcs publics et autres lieux de verdure, puis transmettre les résultats obtenus sur le site www.oiseauxdesjardins.fr. Nul besoin d'être un spécialiste pour remplir cette mission, il suffit d'indiquer, pour chaque espèce, le nombre maximum d'oiseaux observés simultanément. Et si la matinée reste idéale, les créneaux horaires de comptage peuvent être choisis librement. Ces précieuses données seront ensuite analysées par la LPO et le Muséum national d'histoire naturelle de Paris.
Champagne pour les GAFA ? Alors que depuis plusieurs semaines, l’administration américaine menace d’imposer 100 % de droits de douane supplémentaires sur l’équivalent de 2,4 milliards de dollars de produits français, dont le champagne, Emmanuel Macron et Donald Trump ont fait savoir, lundi dernier, par comptes Twitter interposés, leurs intentions d'apaisement. « Excellente discussion avec Donald Trump sur la fiscalité du numérique. Nous allons travailler ensemble sur un bon accord pour éviter toute escalade des tarifs. » « Excellent ! », lui a répondu le chef d’État américain. Finalement, il semblerait que les ÉtatsUnis soient arriver à leurs fins. La France serait en effet prête à suspendre sa taxe sur les géants du numérique (appelée « taxe sur les GAFA »), à l'origine de cette guerre commerciale, en échange du renoncement à la taxe américaine sur les produits français de luxe. Les vignerons et les géants du numérique peuvent souffler.
© l'Hebdo du Vendredi
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À la une
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Projet
Une seconde vie pour les petites gares Lancé par la SNCF l'été dernier, l'appel à projets national 1001 gares propose de mettre à disposition des espaces vacants, au sein des stations, pour des porteurs de projets innovants. Un candidat potentiel s'est manifesté à Aÿ tandis que tout reste à faire à Épernay.
V
ous avez un projet, nous avons les mètres carrés ! » C’est ainsi que la SNCF résume son programme 1001 gares, un appel à projets national visant à occuper les nombreux espaces vacants disponibles dans les 3 000 stations de France. Si l’entreprise ferroviaire estime que 400 gares bénéficient d’une fréquentation suffisante pour développer facilement une activité dans leurs locaux, les plus petits établissements éprouvent plus de difficulté. Sur les 220 gares du Grand Est, par exemple, seules cinq proposent encore des buffets aux voyageurs, et ce malgré de nombreuses surfaces vides qui accueillaient auparavant les appartements des chefs de gare, des postes de travail ou encore des salles de repos. « Nous avons décidé de tirer parti de ces espaces, d’insuffler une nouvelle vie à tous ces bâtiments fantômes, en leur trouvant un nouvel usage », expliquait Béatrice Leloup, la directrice territoriale des gares La gare d'Aÿ, futur lieu de résidence du Zam coworking ? © l'Hebdo du Vendredi du Grand Est, lors de la présentation du projet, halte qui voit passer, chaque année, près de notre objectif, il va falloir qu’on change on se laisse toutes les portes ouvertes. En tout à la dernière Foire de Châlons. cas, ce projet changerait totalement le fonc1001 gares, qui recense, sur une plateforme en 60 000 voyageurs. Les locaux vides de quelque chose cette année. On le fera dans les ligne, 296 espaces disponibles, dont cinq dans 214 m2, comptant d'anciens bureaux et espaces trois prochains mois. » Si la présidente n’ex- tionnement associatif de Zam », estime sa précommerciaux au rez-de- clut pas de rester au sein de La Citadelle, l’au- sidente. Si l’appel à projets pour la gare d’Aÿ la Marne, doit ainsi répondre à et un logement à tre option sur la table de l’association conduit est clôturé depuis le 15 janvier, celui de la gare trois objectifs : multiplier les Zam coworking chaussée d’Épernay est encore oul’étage, ont séduit Zam. L'as- donc à occuper une opportunités pour les voyaen pôle à Aÿ vert. En tout, 520 m2 sont sociation qui gère, depuis partie de la gare d’Aÿ. geurs, apporter des activités et Fin de la procédure 2014, un espace de cotravail Ses membres ont viproposés par la SNCF. des services marchands et non le 15 février à Épernay Dans le détail, il s’agit de marchands de proximité et redynamiser les au sein de La Citadelle, le pôle d’entreprises sité le lieu et déposé deux lots en rez-dequartiers de gares et les centres-villes. À Albi, d’Aÿ, s'y trouve désormais un peu serré avec un dossier dûment les appartements de l’ancien chef de gare sont ses 38 adhérents. Notamment ceux qui sont complété qui enthousiasme déjà Typhen Ferry. chaussée de 336 m² et de 107 m² et d’un plus par exemple devenus un logement de 92 m2, amenés à recevoir des clients. « Quand on est « C’est un bel espace, bien situé et une gare, petit, à l’étage, de 77 m². La SNCF précise que tandis qu’à Rémilly, près de Metz, la station sept ou huit à travailler en même temps, on est c’est symbolique pour un espace de coworking « toutes les activités dans les domaines de à l’étroit, avoue Typhen Ferry, la nouvelle pré- car c’est un lieu de passage. L’extérieur est l’agriculture, la culture, le sport, l’économie accueillera bientôt une salle de sport. À Aÿ, un autre projet pourrait voir le jour au sidente de Zam, élue en novembre dernier. Si beau et calme, il y a des places de parking et tertiaire, la mobilité, la santé et les services sein de cette gare, devenue une simple on veut avoir plus d’adhérents demain, et c’est on reste proche de La Citadelle », se réjouit la sont envisageables, à l'exclusion des activités présidente de Zam qui a déjà chiffré le projet de location de voiture, de presse-tabac et de à 275 000 €. La SNCF injecterait entre 150 fast-food. » Les personnes intéressées ont 000 et 200 000 € et le reste serait amené par jusqu’au 15 février pour proposer un projet des subventions de la Région, du Département qui permettrait de dynamiser un peu plus une Des travaux en gare d'Épernay et de la Communauté de communes de la gare qui voit tout de même passer, chaque En attendant le projet 1001 gares Grande Vallée de la Marne et des partenaires année, plus de 700 000 visiteurs. et l’important chantier, prévu d’ici privés que Zam se chargera de trouver. Une 2022, de création d’une passerelle rencontre avec la SNCF est prévue prochainepiétonne et cycliste qui assurera la Simon Ksiazenicki ment. « On va consulter nos adhérents mais liaison entre la gare d’Épernay et le futur quartier Berges de Marne, de plus modestes travaux ont été engagés par le Grand Est et la SNCF. Débutés en décembre dernier, ils doivent se terminer d’ici la fin du mois de mars. Les nouveautés seront avant tout esthétiques puisqu’un meuble en bois © l'Hebdo du Vendredi unifiera la zone d'achat (distributeurs de nourriture et billetterie) et l'espace de travail composé de trois places, tandis que le plafond, les luminaires et les peintures seront également repris. L’espace d’attente sera composé d'une nouvelle zone de 16 places assises ainsi que de bancs assis-debout. Coût global de ces travaux : 185 000 €. Chaque année, près de 703 000 voyageurs sont accueillis en gare d’Épernay, ce qui en fait la sixième de Champagne-Ardenne.
1001 gares, qu'est ce que c'est ? l Arès avoir lancé, en 2015, le programme Gare partagée en Île-de-France, puis Open gare en NouvelleAquitaine, l’année suivante, la SNCF a décidé d’aller plus loin dans l’occupation des espaces vacants dans les gares avec un appel à projets national baptisé 1001 gares. l Dans tout le pays, 296 gares offrent des locaux disponibles, allant de 10 à 1 000 mètres carrés, pour des porteurs de projets divers (agriculture, culture, économie, mobilité, santé, service et sport), issus du privé, du public et du milieu associatif. SNCF Gares & Connexions a annoncé une enveloppe globale de 20 M€ pour financer les travaux. l Sont concernées, dans le département de la Marne, les gares d’Épernay, d’Aÿ, de Mourmelon-le-Grand, de Châlons et de Vitry-le-François.
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Municipales 2020 Trois listes pour Aÿ-Champagne
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La campagne pour les élections municipales promet d’être animée à Aÿ où le maire sortant, Dominique Lévêque, briguera finalement un sixième mandat. Celui-ci sera opposé à une liste emmenée par l'un de ses adjoints, Jean-François Rondelli, et une autre aux profils divers, conduite par le vigneron Philippe Brun.
Dominique Lévêque pour un sixième mandat
Jean-François Rondelli vote « une transition »
Premier édile d’Aÿ depuis 1989, Dominique Lévêque avait prévu de passer la main cette année. Patricia Mehenni, son actuelle adjointe en charge de la cohésion sociale, avait même été désignée comme future candidate par le conseil municipal. « Cela n’a pas été accepté par ceux qui n’avaient pas fait ce choix, qui ont monté une liste dissidente, explique Dominique Lévêque, en référence à la candidature de Jean-François Rondelli, son ac- © l'Hebdo du Vendredi tuel adjoint à la communication. J’ai finalement accepté de reprendre la tête de cette liste, en accord avec Patricia Mehenni. » Ce sont donc d’anciens camarades qui vont s’affronter les 15 et 22 mars prochains et Dominique Lévêque emmènera avec lui plusieurs sortants, dont Christian Drouin et Thierry Bouyé, respectivement maires délégués de Mareuil-sur-Aÿ et de Bisseuil. Ensemble, ils miseront sur la continuité. « Nous allons légitimement mettre en avant notre bilan que beaucoup considèrent comme bon, notamment en matière économique, social, environnemental, d’embellissement de la ville ou encore de développement du tourisme. Nous avons aussi des projets qui verront le jour, notamment Le Pressoir et une opération de revitalisation du centre-ville. » Pour le maire socialiste de 66 ans, l’alternance n’a pas que du bon : « Ceux qui la demandent sont ceux qui convoitent le pouvoir mais la vraie question c’est : "Pour quoi faire" ? L’avantage quand on a un bon bilan, c’est qu’on peut s'appuyer dessus pour construire. Quand on n’en a pas, c’est un saut dans l’inconnu. »
Il a longtemps hésité avant de se lancer. Actuel adjoint au maire d’Aÿ en charge de la communication, Jean-François Rondelli devait, à l’origine, se ranger derrière Patricia Mehenni, la candidate adoubée par le conseil municipal, au début de l’année dernière. Mais plus l'élection se rapprochait, plus l’idée d’une candidature séparée a fait son chemin. « Patricia Mehenni a des qualités indéniables mais elle ne fédère pas du tout, estime ce chef d’entreprise de 53 ans. Il n'y a eu aucun contact, aucun effort pour créer un groupe. J’ai donc annoncé, cet été, que je ne serai pas sur cette liste et à ce moment-là, beaucoup sont venus me voir pour qu’on en monte une. » Finalement, la liste Agir ensemble pour l’avenir d’Aÿ-Champagne a vu le jour à la fin de l’année. En décembre dernier, c'est sur Facebook que les autres candidats associés à Jean-Fran© DR çois Rondelli se sont dévoilés, à la manière d’un calendrier de l’Avent. Avec environ un tiers de sortants. « On a des gens de tous les milieux sociaux, assure-t-il. Chacun a des responsabilités, des thématiques, selon ses sensibilités. On veut un mandat de transition, plus jeune, qui prépare la suite. » Pas forcément d’accord avec la manière d’exercer le pouvoir du maire actuel, dont il est l’adjoint depuis bientôt six ans, Jean-François Rondelli n’entend pourtant pas livrer une guerre ouverte. « On ne reproche rien au passé, on regarde vers l’avenir. Dominique Lévêque est un bâtisseur, un pharaon, qui a construit des choses à grande échelle, notamment Le Pressoir et les travaux du centre-ville, énumèret-il. Nous, on veut désormais tout axer sur le quotidien des gens, que ce soit au niveau de la propreté de la ville, des incivilités ou du monde associatif. » Il entend également communiquer de manière plus claire avec les habitants, rendre plus accessible le personnel municipal et apaiser les tensions nées du regroupement des trois communes.
Philippe Brun, le petit nouveau C’est un profil atypique que celui de Philippe Brun qui s’est lancé le premier dans la course à l’élection municipale. L’homme de 54 ans, qui se présente comme un « chef d’entreprise viticole », est aujourd’hui à la tête du champagne Roger Brun mais est ingénieur de formation. Il a d’ailleurs travaillé dans l’armement, la menuiserie et le textile avant de revenir aux sources, dans les années 2000. Il y a 6 ans, il avait même tenté de monter une liste face à Dominique Lévêque, « mais ça s’était fait en catastrophe et ça n’avait pas été possible », se souvient ce grand fan de rugby. À © DR quelques semaines d'un nouveau scrutin, il ne manque plus que le nom d’une femme pour que la liste Nouvelle donne soit complète. Son objectif principal : mettre fin aux 30 années de règne du maire sortant. « Beaucoup en ont ras-le-bol de la municipalité en place qui gaspille l’argent public », estime-t-il, avant de citer quelques projets qui l’ont ulcéré : « La rénovation du centreville a été luxueuse et pourtant la ville est mal entretenue. Le centre d’interprétation devait coûter 6 M€ et on en est aujourd’hui à 10 ou 12 M€. Sans compter le parcours René Lalique qui ne rapporte rien et a couté très cher », liste Philippe Brun. À la tête d’une liste aux profils divers, le vigneron a déjà identifié trois axes forts : entretenir l’existant en assurant une bonne gestion des deniers publics, lutter contre l’insécurité et les incivilités et offrir un meilleur service périscolaire en lien avec les associations d'Aÿ. Opposé à deux autres candidats, Philippe Brun n’exclut pas de soutenir, « voire fusionner », avec la liste Agir ensemble pour l’avenir d’Aÿ-Champagne, au second tour. « Hors de question que Lévêque repasse », lâche-t-il. Voilà qui est clair.
Simon Ksiazenicki
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Municipales 2020
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Politique
Débat budgétaire sur fond de campagne électorale Alors que trois élus sont officiellement candidats à l'élection à Épernay, l'examen du budget 2020 de la ville, mardi soir, lors du dernier conseil municipal de la mandature, a pris des allures de débat politique.
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onneur au maire, c'est bien évidemment Franck Leroy qui a introduit cet examen du budget primitif. Entre bilan du mandat écoulé et programme pour les prochaines années, le premier édile a souhaité « souligner les points forts ou les nouveautés du budget 2020. » Il a mis en avant les dernières dépenses liées au musée (993 000 €), les investissements de voirie (2,9 M€), l’aménagement de la coulée verte (600 000 €), le déploiement du programme Action cœur de ville (lire page 6) et d'autres projets que nous détaillerons dans « l'Hebdo du vendredi ». Le débat budgétaire a ensuite pris des allures de débat électoral lorsque l’opposition lui a répondu. C’est l’élue du RN, Cindy Demange, qui a dégainé la première, regrettant de n'avoir eu que 10 jours pour étudier ce budget. Ensuite, comme souvent, en bonne comptable qu’elle est, elle a réclamé des données chiffrées sur divers projets municipaux, dont le musée. Des demandes pas toujours accordées par la municipalité. Malgré l’opportunité offerte par un tel débat, la conseil-
Le dernier conseil municipal public de la mandature a eu lieu mardi soir. © Archives l'Hebdo du Vendredi
lère municipale n’a pas souhaité endosser son costume de candidate. « Ce dernier budget est le moment du bilan mais je me garderai de le faire, par souci d’équité. » C’est tout à son honneur mais ses deux opposants ne s’en sont pourtant pas privés. À gauche, Marc Lefèvre, ancien du PS et noncandidat, a fustigé, comme chaque année, la baisse démographique. « En 1975, Épernay comptait 26 677 habitants, il n’y en a plus que 22 671 aujourd’hui. La ville est peu attractive pour les jeunes. » Il s’est ensuite attaqué à son se-
cond cheval de bataille, la fracture sociale. « Les disparités socio-économiques sont importantes, Bernon et Vignes Blanches en sont la preuve. Ce budget ne prévoit pas d’actions pour combattre la précarité et la pauvreté à Épernay. » Ce fut ensuite au tour de Jean-Paul Angers, qui mènera, lui, une liste de gauche aux élections, de prendre la parole. « Ce budget me rajeunit car chaque année, je vous trouve la même satisfaction du devoir accompli », a-t-il lancé à Franck Leroy sur le ton de l’humour avant sa diatribe. « Pourtant, le constat est toujours le même, l’éro-
sion de la population montre qu’on n’a plus de projet de territoire commun. Les jeunes n’ont pas l’occasion de décrocher un premier emploi. » Concernant le volet citoyenneté, M. Angers a réclamé « une démocratie beaucoup plus proche des citoyens », dénonçant, derrière le budget participatif, « un concept très minimaliste de la démocratie. » Selon lui, « le développement touristique de masse ne répond pas aux attentes de tout le monde. » Il appelle à « une diversification de l’activité » alors que sa camarade, Hélène Perrein, l’assure : « C’est avec des services publics de qualité qu’on retiendra les habitants. » Franck Leroy a rendu les coups. Il a d’abord lancé à Cindy Demange : « Vous ambitionnez de devenir maire, il faudra lire et comprendre rapidement tous ces documents. » Pour répondre à l’érosion démographique, il a pointé du doigt les difficultés d’étendre la ville, cernée par les villages, les vignes, la forêt et la plaine inondable. Le maire a ensuite rappelé le bas taux de chômage (5,9 %) du bassin sparnacien mais qu'Épernay et Magenta étaient les deux seules communes à accueillir des logements sociaux, « là où vivent les gens les plus en difficulté. » Pour appuyer son bilan en matière de démocratie, il a listé le budget participatif, les conseils des sages, citoyen, de Bernon et des différents quartiers. Il s’est enfin félicité de « mettre en place notre politique en tenant nos engagements. » Presque un débat à l’américaine !
Simon Ksiazenicki
Publireportage
3 jours de soldes festifs et chaleureux chez Mobalpa et Sparna Literie à Épernay
Les rayons tendance des deux univers de Mobalpa et Sparna Literie à Épernay seront animés pendant ce week‐end de portes ouvertes !
Bien connu des sparnaciens, le grand ensemble Mobalpa et Sparna Literie de l'avenue Foch propose une nouvelle expérience client. Le showroom de 500 m2 sera ouvert durant tout le week-end du 24, 25 et 26 janvier pour 3 journées où la convivialité s'invite à la fête des soldes.
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epuis bientôt 16 ans, Sparna Literie et Mobalpa cohabitent à Épernay, faisant de ce vaste espace le lieu idéal où repenser totalement son cadre de vie. Intégralement dédié à la maison avec une partie literie et une autre pour la cuisine, la salle de bain et le dressing, la surface de vente décline les tendances et les futurs équipements de vos habitations. Au milieu des soldes, période cru-
ciale pour le secteur commercial, le showroom de mobilier polyvalent ouvre une parenthèse conviviale où le client retrouve toute sa place au cœur des échanges plus que les produits. Une belle idée pour réchauffer et dynamiser la saison des grandes promotions d'hiver... Lors de 3 journées, les portes du magasin sparnacien seront ouvertes sans interruption pour que chacun puisse profiter des soldes, bien sûr, mais dans un cadre moins formel, plus chaleureux. Toute l'équipe du magasin sera aux petits soins pendant ce moment de partage exceptionnel. Entre les ventes flash et les remises attendues, un bar à champagne et des dégustations ponctueront de façon gourmande ce week-end de festivités. Les différents espaces d'exposition vivront au rythme des surprises et des animations. Une nouvelle manière de découvrir le mobilier et les accessoires sur tous les segments, du petit prix au sur-mesure, ainsi que toutes les offres et les grandes marques des univers Sparna literie
et Mobalpa. Ce showroom d'Épernay surprend et innove avec ses portes ouvertes sur la convivialité les 24, 25 et 26 janvier ! Entrez et profitez de l'instant. Contact : Mobalpa et Sparna Literie, 79, Avenue du Maréchal Foch 51200 Épernay - Tél. 03 26 32 51 27 www.mobalpa.fr/magasin/mobalpa-epernay www.sparna-literie.fr
Des idées pour aménager la salle de bain, la cuisine et la chambre !
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Société
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Aménagement
Une signature pour le centre-ville et après ? Un an et demi après avoir rejoint Action cœur de ville, un programme national visant à redynamiser les centres-villes, Épernay a lancé son Opération de revitalisation de territoire. Pour quelles avancées concrètes ? Pour le moment, un diagnostic a vu le jour...
C
omme 221 autres communes françaises, Épernay a été retenue par Action cœur de ville, un programme national qui ambitionne de redynamiser les centres des villes moyennes, grâce à une enveloppe de 5 milliards d'euros, promise par l'État. Mais cela, on le savait déjà depuis un conseil municipal datant du mois de juin 2018, puis la signature, en octobre suivant, d’une convention-cadre de 5 ans entre les différents partenaires du projet. Objectif affiché : enrayer le déclin démographique d'Épernay et restructurer le centre-ville. Seize mois après, c’est une nouvelle signature qui a réuni les mêmes acteurs, lundi dernier, dans la capitale du champagne, afin de transformer la convention existante en convention d’ORT, pour Opération de revitalisation de territoire. « C’est un peu technique, je vous l’accorde, a concédé le maire, Franck Leroy, avant d’expliquer les avantages induits par cette opération. Comme beaucoup de villes moyennes, Épernay fait face à un problème d’habitat. Il y a 223 appartements li-
Les différentes politiques insufflées par l’État doivent permettre de résoudre les problèmes d’habitat, de commerce et de cadre de vie rencontrés par les villes moyennes, comme Épernay. © l'Hebdo du Vendredi
bres en centre-ville qui sont soit vétustes, soit permettre à l’État et aux communes de suspendre inaccessibles, soit des passoires énergétiques, et des projets dans les zones commerciales périphériques, de dispenser les qui pourraient potentiellement accueillir commerces du centre223 appartements libres ville d’autorisation 223 familles. La convention d’ORT va en centre-ville à rénover d’exploitation commerciale, d’offrir une nous doter de nouveaux réduction d’impôts à outils juridiques et fisdes propriétaires qui rénovent et mettent en locacaux plus fluides pour résoudre ces problèmes liés à l'habitat et au commerce, notamment. » tion des biens ou encore d’exproprier plus faciAvize et Blancs-Coteaux pourraient y être intélement des bâtiments à l’abandon. Le programme grées à l'avenir. Concrètement, ce dispositif peut Action cœur de ville, conjugué à la convention
Commerce
Un drive piéton Leclerc à la place du Monop'
L
es cellules commerciales du 48, rue Saint-Thibault et du 4, rue du Général-Sarrail ne seront pas restées longtemps inoccupées à Épernay. Pendant 9 ans, c’est l’enseigne Monop’ qui occupait les lieux et louait, à la ville, cet ensemble immobilier de 382 m2 pour une activité de supérette. Finalement, comme dans d’autres villes en France, Monop’ a fini par fermer boutique et c’est l’hyper- À Reims, on compte déjà trois drives piétons Leclerc... et un quatrième marché Leclerc de Pierry ouvrira prochainement ! © l'Hebdo du Vendredi qui a tiré les marrons du feu, alors que deux autres candidats s’étaient également manifestés. « Avant même la fermeture du Monop’, Leclerc nous avait approchés pour trouver une cellule commerciale, a révélé, mardi soir, le maire d’Épernay, Franck Leroy, lors du dernier conseil municipal. Le changement sera rapide, ça nous évitera d’avoir deux cellules vides en plein centre-ville. » D’ici la fin du mois de mars ou le début d’avril, après quelques travaux, la supérette sera remplacée par un drive piéton (permettant l’enlèvement de commandes passées sur internet), qui proposera également d’autres services sur place, comme du bio, des denrées issues de circuits courts ainsi que des produits en vrac. « La grande distribution a compris que les modes de consommation ont changé et cela bénéficie notamment aux habitants du centre-ville qui n’ont plus à se déplacer en grande surface et qui peuvent aussi s’offrir des produits nouveaux. Cette ouverture sera scrutée de près », pronostique Franck Leroy.
S.K
d’ORT, doit permettre de « transformer le centre-ville dans les cinq années qui viennent », assure Franck Leroy. Pour le moment, aucun projet concret n’a vu le jour mais 225 000 € ont déjà été engagés pour réaliser un diagnostic du centre-ville et élaborer un plan d’actions, sans oublier les 52 000 € supplémentaires nécessaires au recrutement d'un chef de projet en charge du programme Action cœur de ville. Deux opérations soutenues financièrement par l’Agence nationale de l’habitat. « Une opération comme celle-ci nécessite des analyses précises. L’étude est multi-thématique, c'est normal que le temps de concertation soit long », justifie Franck Leroy. Si trois grands projets émergent déjà (réaménagement de l’esplanade Charles-de-Gaulle, réhabilitation des anciens ateliers de maintenance de la SNCF et réalisation d’une passerelle entre la gare et ce futur quartier des Berges de Marne), ce sont également des opérations plus modestes qui permettront de transformer le centre-ville. Cette signature a par exemple permis d'apprendre que le groupe Action Logement, l’un des principaux partenaires d’Action cœur de ville, prévoit la construction de 18 logements rue du Moulin Brûlé, tandis que la ville d’Épernay engagera prochainement des travaux de voirie dans la rue Gambetta. Rome ne s’est pas faite en un jour.
Simon Ksiazenicki
EN BREF La MJC d'Aÿ à la recherche d'un service civique La MJC d’Aÿ est à la recherche d’un volontaire en service civique qui participera aux actions d’animation, de médiation culturelle et de communication de l’association. Ce poste, d’une durée de 6 mois ou 1 an, s’adresse à un jeune âgé entre 16 et 25 ans qui effectuera 24 heures de travail par semaine, du mercredi au samedi, et sera amené à faire des déplacements réguliers au sein du territoire de la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne. Une indemnité de 473,04 € par mois sera versée au volontaire par l’État. Les candidatures sont à transmettre à Aurélie Roussel, par mail (activite@mjcay.com) ou courrier (MJC Intercommunale, 5, rue de la Liberté, 51160, Aÿ-Champagne). Infos : 03 26 55 18 44.
La Saint-Vincent autour d'un apéro Les commerçants et la ville d’Aÿ organisent une nouvelle édition de l’Apéro 7/9 pour fêter la Saint-Vincent, ce samedi 25 janvier, de 19 h à 21 h, à la salle des fêtes de la commune. Organisés depuis juillet dernier, ces événements en extérieur ont rencontré le succès en réunissant, à chaque édition, des centaines de participants autour de produits issus des commerçants de la ville, de différents champagnes et bières. Ce samedi, c’est
la première fois qu’un Apéro 7/9 aura lieu en intérieur.
La CGT appelle à la mobilisation vendredi
Engagée depuis le 5 décembre contre le projet de réforme des retraites, qui sera présenté ce vendredi 24 janvier en Conseil des ministres, l’union locale de la CGT appelle à une nouvelle manifestation à Épernay, ce vendredi 24 janvier, à partir de 10 h, au départ du lycée Stéphane-Hessel, 29, avenue de Champagne. Le syndicat appelle les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités à se mobiliser. Si l’exécutif estime avoir amorcé une sortie de crise en supprimant l’instauration d’un âge pivot à 64 ans, la CGT estime que « les pseudos avancements de négociation ne sont que du vent pour troubler l’opinion des salariés. On a tous compris qu’il n’y avait aucune différence entre l’âge pivot et l’âge d’équilibre. Le fond de cette réforme est bien de viser une baisse générale des futures retraites », peut-on lire sur un tract édicté par le syndicat.
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Société
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Projet
Un ensemble immobilier de luxe le long du Jard Les élus de la ville d'Épernay ont voté pour la vente d'une parcelle de plus de 2 500 m2, rue EugèneMercier, à une société immobilière lilloise. Celle-ci va y construire 55 logements de standing qui sortiront de terre en 2023.
La gauche aurait aimé plus de débat
L
e projet a été rapidement ficelé mais il mettra néanmoins quelques années à voir le jour. En septembre dernier, la ville d'Épernay lançait un appel à projets concernant la « poche du Jard », une dent creuse jouxtant la sous-préfecture qui sert actuellement de parking le long de la rue Eugène-Mercier. Désireuse d'y attirer un promoteur immobilier, la municipalité a imposé aux candidats un cahier des charges se voulant exigeant afin de coller à l'environnement élégant du centre-ville mais aussi à l'ère du temps. En plus d'intégrer une soixantaine de logements de standing, des activités commerciales ou de services en rez-de-chaussée et des places de stationnement en sous-sol, l'ensemble immobilier devait répondre à des critères environnementaux et patrimoniaux. À savoir une architecture qualitative et inscrite dans la continuité du secteur ancien, une construction respectueuse de l'environnement et un aménagement pour les véhicules non-polluants. Quatre candidats ont vu leur projet étudié et
La « poche du Jard » sert actuellement de parking, le long de la rue Eugène‐Mercier. © l'Hebdo du Vendredi
c’est finalement la société de promotion immobilière lilloise Sigla neuf qui a été retenue par la ville. « C’est un programme immobilier novateur puisqu’il vise à ériger un bâtiment à énergie positive, recourant aussi aux panneaux photovoltaïques et proposant des terrasses végétalisées », a détaillé le maire d’Épernay, Franck Leroy, en conseil municipal. Pour intégrer ces 55 logements du T2 au T4, des cellules au rez-de-chaussée et 108 places de stationnement reparties sur deux niveaux en sous-sol, l’entreprise du
Animaux
Simon Ksiazenicki
La gestion de l’eau repasse à l'agglo
O
n a coutume de dire qu’il ne manque que la parole aux animaux et plus particulièrement au chien, souvent décrit comme « le meilleur ami de l’homme ». Si vous vous retrouvez dans cette maxime et que vous souhaitez apprendre à communiquer avec votre toutou, les balades canines de Maye Baudette sont faites pour vous ! Éducateur et comportementaliste canin à Aÿ, la jeune femme orga- Socialiser son chien et apprendre à communiquer avec lui per‐ nisait déjà ce genre d’événement, mettent d’éviter bien des écueils. © l'Hebdo du Vendredi il y a quelques années, mais l’avait mis en sommeil. C’est donc un tout nouveau rendez-vous qu’elle proposera, ce dimanche 26 janvier, à partir de 9 h 30, dans le vignoble de la commune viticole. « On débutera par quelques explications et on apprendra aux chiens à faire connaissance. Ensuite, pendant 1 h 30, on alternera entre de la marche, de la théorie, de la pratique et des questions/réponses. Toujours avec bienveillance et en étant positif avec les chiens », précise Maye Baudette. De trois à huit chiens, et autant de maîtres, pourront participer à cette balade que l’éducateur espère mensuelle. Thème abordé pour cette première promenade éducative : la communication. Une thématique qui s'adressera aussi bien aux canidés qu'aux humains. « L'objectif de cette balade est de permettre aux chiens d'acquérir des compétences sociales et à leur maître d'élargir leurs connaissances pour vivre dans un environnement plus serein, explique l'éducateur d'Aÿ. Au final, c’est l’humain qui finira par acquérir le langage du chien et comprendre comment il communique. » Le rêve de tous les amoureux de toutou !
S.K Tarif : 15 €. Inscriptions : 06 41 73 72 59.
ments dans le courant de l’année », estime Franck Leroy. Le début des travaux est prévu pour la fin de l'année 2021, avant une livraison espérée en septembre 2023. Ce projet immobilier fait partie du réaménagement de l’esplanade Charles-de-Gaulle souhaité par le maire d’Épernay, qui comprend également la réalisation d’un parc paysager, d'un parking sous-terrain et d’un ou plusieurs hôtels.
Eau
Une balade pour mieux comprendre son chien
4 Balade canine, dimanche 26 janvier, à 9 h 30, Aÿ (lieu à définir).
Nord a imaginé trois bâtiments de trois étages (dont un appartement en attique au sommet), entrecoupés par deux petits jardins. Sigla neuf va prochainement débourser 683 000 € pour s’offrir cette surface de 2 552 m2 mais avant que la vente soit validée, il conviendra, au préalable, que 40 % des futurs logements soient vendus. « Ils vont commencer à commercialiser très vite les lots et les personnes intéressées par cette opération pourront acheter ces apparte-
Ce n’est pas tant le projet mais la méthode qui a déplu aux élus d’opposition de gauche, lesquels dénoncent régulièrement le manque de consultation dans les décisions prises par la majorité municipale. « Nous avons été informés de ce projet par voie de presse, a regretté Jean-Paul Angers, conseiller municipal d’opposition et candidat aux prochaines élections municipales. Concernant l’aménagement du Jard, il est bien dommage de ne pas avoir interpellé davantage la population et les élus car c’est un endroit emblématique d’Épernay. » Réponse du premier édile, Franck Leroy : « Ce projet immobilier ne concerne pas le Jard, c’est une dent creuse qu’il fallait combler. On a besoin de logements à Épernay et ce projet est pertinent. Le Jard va devenir un vrai parc public au cœur d’Épernay et on sera dans la réflexion citoyenne à ce moment-là. » Les trois élus de gauche ont voté contre la vente de la parcelle.
L
es élus d’Épernay Agglo Champagne ont acté, lundi dernier, un changement majeur dans le mode de gestion de l’eau potable. Aujourd’hui, pour quinze villes issues de l’ancienne Communauté de communes Épernay pays de Champagne (CCEPC), soit plus de 14 000 abonnés et près de 36 000 habitants, la gestion de l’eau potable est déléguée à Veolia. Pour les autres villages, auparavant regroupés autour de Vertus, le service d’eau Actuellement, la gestion de l’eau potable de l'agglo d'Epernay potable est assuré en régie, c’est- est déléguée à Veolia © Com77380 à-dire que l’agglomération gère le service avec ses propres agents. À partir du 1er janvier 2021, la gestion publique fera son retour pour les 47 communes. « La reprise en régie permettra de gagner en transparence, d’assurer une gestion solidaire de l’eau et d’inclure un plus grand nombre d’acteurs dans la gestion de ce service public essentiel », a fait savoir Denis Pinvin, le vice-président en charge de l’environnement et de l’eau. Cette reprise en main publique pourra néanmoins être accompagnée, ponctuellement, par des entreprises privées, à travers un ou plusieurs contrats ciblés, portant sur des périodes plus courtes. Des dispositifs légaux prévoient également qu'une partie du personnel de Veolia, qui œuvre actuellement sur le réseau, soit conservée. « C’est trop tôt pour dire s'il y aura une baisse des tarifs de l'eau potable mais il n’y aura pas d’augmentation, j’en suis certain », affirme Denis Pinvin. Concernant l’assainissement collectif, il devrait être mixte. La gestion de la station d’Épernay-Mardeuil sera confiée à un opérateur privé pendant 8 ans tandis que le cas des plus petits équipements d’Avize, de Cuis - Cramant et de Blanc-Coteaux - Vertus est toujours à l'étude.
S.K
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Société
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Tourisme
Petit à petit, le Bois du Roy construit son nid Le projet de parc d'animations médiéval que portent Elodie et Thierry Fischesser poursuit son cheminement. Dernière étape avant le lancement des travaux : obtenir le feu vert des banques. Le Bois du Roy devrait ouvrir ses portes en avril 2022.
ment des citoyens pour ce futur parc. Particuliers comme commerçants, ils ont été nombreux à nous soutenir. » Sachant que ce dossier peut être subventionné par les collectivités jusqu'à 20 % de son montant total. Depuis plusieurs mois, les préparatifs vont bon train. De la création des spectacles et des décors à la protection du site et de la faune existante, rien n'est laissé au hasard. « Nous avons déjà embauché 14 personnes, parmi lesquelles le directeur équestre, les maréchaux-ferrants et les fauconniers. » Environ soixante oiseaux – sur 120 au total - issus d'élevages et de zoos ont déjà pris leurs quartiers, et une vingtaine de chevaux s'installera sur place en mai. Des loups, des biches, des aurochs et d'autres espèces médiévales les rejoindront par la suite.
C
'est un projet d'envergure sur lequel Elodie et Thierry Fischesser planchent depuis plus de quatre ans maintenant. Mais ils devraient bientôt voir leur rêve d'enfant devenir réalité. « Les études sont enfin terminées et nous avons l'ensemble des autorisations nécessaires, annonce l'entrepreneur, également patron de la discothèque l'Alegra. L'arrêté préfectoral pour les travaux et l'ouverture du parc n'a fait l'objet d'aucun recours. Nous espérons accueillir les visiteurs en avril 2022. » Premiers coups de pioches attendus en mai, pour un chantier qui réunira près de 200 personnes sur ce site, au cœur de la forêt d'Argonne. « Entre les aménagements, les constructions et les décors, il y a beaucoup à faire. Les premiers bâtiments, et notamment l'abbaye en ruine qui abritera la fauconnerie, pourraient être livrés en septembre. Le château fort, lui, nécessite plus de vingt mois de travaux. » Et pour cause, il s'étendra sur une surface d'environ 3 000 m2
Le parc historique du Bois du Roy devrait ouvrir ses portes en avril 2022, près de Sainte‐ Ménehould. © ASK Conception, Freepik, Grzeszczak Rigaud Architecte.
et s'imposera comme l'une des pièces maî- modestes en termes de taille et nous avons tresses du parc. phasé des constructions sur du plus long Une ultime étape, et non des moindres, reste terme. Mais nous ne touchons pas au cœur pourtant à franchir : l'obtention du feu vert du projet, ni au nombre de spectacles propode la part des partenaires financiers. « Ils de- sés. » En septembre, l'appel au financement vraient se prononcer participatif lancé par le couple a été coud'ici la mi-février. Ils Oiseaux, biches et loups nous ont demandé de ronné de succès. revoir notre budget à la baisse. » Il passe « Nous avons pu collecter 63 000 euros, sur ainsi de 31 à 27 millions d'euros, grâce à plu- un objectif de 50 000 au départ. Ça nous a sieurs modifications architecturales. « Cerpermis d'aller au bout des études sans attentains bâtiments de service seront plus dre l'aval des banques et ça prouve l'engoue-
Sonia Legendre
Le Bois du Roy en chiffres l Une surface de 67 hectares, dont 18 dédiés aux bâtiments et aux arènes. l 480 personnes embauchées à terme pour 170 équivalents temps plein (ETP). l 350 000 entrées à l'ouverture du parc et un prévisionnel de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. l 8 heures de spectacles et entre 12 h et 14 h de visite.
Tourisme
Reims n'aura pas son camping en 2020 Programmé en ce début d'année, le lancement du chantier d'une hôtellerie de plein air à Saint-Brice-Courcelles n'a pas eu lieu. Le concessionnaire choisi par le Grand Reims a fait faillite.
A
nnoncé depuis des années, le projet de création d'une hôtellerie de plein air sur le territoire rémois avait enfin été acté en 2018. L'an dernier, le Grand Reims présentait même le futur exploitant avec lequel il comptait s'engager pour les quinze prochaines années : le groupement SogevalRevea-Somival. Alors que le chantier devait commencer en ce mois de janvier, rien n'a bougé du côté du parc du château de la Malle à Saint-Brice-Courcelles, lieu choisi pour implanter ce camping de standing. Et pour cause, deux des trois sociétés du groupement censé le construire et le gérer manquent à l'appel. Sogeval a été placée en redressement judiciaire, tandis que Somival a été liquidée ! « Le projet est donc annulé, confirme Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims qui précise, qu'un nouvel appel d'offres sera donc lancé après les élections municipales ». Si la volonté de la collectivité de proposer une offre hôtelière de qualité sur son territoire reste inchangée, le nouveau projet intégrera peut-être également le camping existant de Val-deVesle, commune membre du Grand Reims.
Le projet aurait dû voir le jour dans le parc du château de la Malle à Saint‐Brice‐Courcelles : un édifice dont il ne reste aujourd'hui que des ruines. © l'Hebdo du Vendredi
« En plus du projet à Saint-Brice-Courcelles, l'idée est d’agrandir celui de Val-de-Vesle et d'en faire un deux étoiles », confirme l'élue. Pour rappel, le dossier porté par le groupement Sogeval-Revea-Somival prévoyait la création d’un camping urbain 4 étoiles sur le site du parc du château de la Malle à Saint-BriceCourcelles. S'étalant sur une surface de 5 hec-
tares, il aurait dû accueillir une centaine d'unités locatives d'une capacité de 520 lits et 139 emplacements nus, dont 31 à destination des campings-cars, mais aussi des bâtiments sanitaires, des espaces de jeux et loisirs, ainsi qu'une piscine couverte et chauffée. Le montant prévisionnel des investissements à la charge du concessionnaire s'élevait à 6,3 mil-
lions d'euros. La collectivité devait assurer de son côté la viabilisation du site (voiries et réseaux), pour un montant estimé à 2 millions d'euros. Le camping aurait dû ouvrir dès cet été. Les touristes amateurs de plein air devront donc encore patienter.
Julien Debant
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Société
Rallye Monte-Carlo historique
17 équipages régionaux en pole
P
our la 23e année consécutive, le Rallye Monte-Carlo Historique s'élancera de Reims, vendredi 31 janvier. Principale nouveauté de cette édition, le départ, effectué au pied de la cathédrale l'année dernière, se fera pour la première fois dans le quartier Boulingrin. Parmi les 124 équipages présents à Reims, originaires de 15 nationalités différentes, 17 sont des régionaux (liste ci-dessous), tous rattachés à l'association Reims Champagne véhicules historiques sports (RCVHS). Tous seront présents au parc des expositions dès le jeudi 30 janvier (15 h à 18 h), mais aussi une partie du vendredi 31 (de 8 h 30 à 15 h), avant le grand départ prévu à partir de 19 h, place Boulingrin. Jacky Molet et Gilles Demeur - Lancia Béta coupé 1600 de 1979 Marc Leplaideur et Philippe Payre - NSU 1200 TT de 1969 l Jean-Philippe Loth et Christian Loth - Alfa-Romeo 2000 GTV de 1971 l François Durin et Patricia Durin - Volkswagen Karman Ghia de 1967 l Thierry Flambert et Victor Flambert - Alfa-Romeo Alfetta GTV de 1979 l Jean Poilvert et Christine Herluison - Fiat 124 coupé de 1973 l Odilon De Varine et Benoit Domange - Austin A35 de 1958 l Paul De Varine et Gilles Santarossa - Bond Equipe de 1964 l Didier Constantin et Philippe Jegat - Porsche 911 Carrera 3.0 de 1976 l Lionel Garnier et Bertrand Triffault - Porsche 912 de 1966 l Bruno Viet et Jean-Baptiste Viet - Citroën 2400 GTI de 1978 l Alexandre Merle et Emmanuel Bazin - Alpine-Renault A310 de 1975 l Damien Ozanne et Arnaud Bionaz - Lancia Fulvia coupé de 1973 l Michel Peccenini et Philippe Darre - Lancia Fulvia coupé de 1965 l Eric Kowalsuk et Pierre Constant - Datsun 240Z de 1973 l Jean-Pierre Muller et Jean-Luc Clavel - BMW 2002 de 1975 l Daniel Rollet et Martial Millet - Lancia Beta coupé 1600 de 1978 l Thomas Bauchet et Antoine Ducreux - Innocenti Mini Cooper 1300 de 1975 l l
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Football L1 (21e j.) : Reims (8e) - Metz (17e)
Le Stade de Reims redescend sur terre Le club champenois caressait l'espoir de disputer la finale de la Coupe de la Ligue mais il a été rappelé à la réalité par un Paris Saint-Germain intraitable, mercredi soir. Désormais, place à la Ligue 1 et la réception de Metz, un adversaire aux antipodes des Parisiens.
A
près avoir rêvé pendant plusieurs semaines de jouer sa première finale de Coupe de la Ligue au Stade de France, le réveil sera-t-il brutal pour le Stade de Reims ? Mercredi soir, devant un stade Auguste-Delaune qui avait enfin fait le plein cette saison (20 437 spectateurs), le club marnais a été froidement battu par un Paris Saint-Germain qui n'aura même pas eu besoin de forcer son talent pour s'imposer 3-0 et s'offrir l'opportunité de remporter, face à Lyon, le 4 avril prochain, sa neuvième Coupe de la Ligue. Les Rémois auront finalement commis trop d'erreurs, trop tôt dans le match, pour espérer réussir l'exploit. « Il y a de la déception car on n’a pas pour habitude de céder comme ça, sur des coups de pied arrêtés. On fait preuve de naïveté alors que ce n’est pas dans notre ADN, déplorait, à l’issue de la rencontre, l’entraîneur, David Guion, néanmoins satisfait de ses joueurs. Notre groupe a fait un beau parcours, je le félicite mais en Coupe, c’est bon
La logique a été respectée, mercredi soir, entre le géant parisien et des Rémois trop tendres. © l'Hebdo du Vendredi
d’éviter le PSG ou alors de le jouer en finale. » De finale, il ne sera donc pas question dans cette fin de saison du Stade de Reims. Lequel est encore loin d'être officiellement maintenu en Ligue 1 et qui poursuivra donc cet objectif lors des 18 derniers matches qui le séparent du dénouement de la saison. Bien placés lors des cinq premiers mois de cet exercice, les Champenois glissent tout doucement depuis le début de l’année 2020 et devront se méfier de la mauvaise spi-
montré qu’il avait du mal à emballer ce genre de rencontres, notamment à domicile. D’autant que Delaune n’affichera pas complet, ce samedi soir. La fête est bel et bien finie.
Simon Ksiazenicki 4 Reims - Metz, samedi 25 janvier, à 20 h, au stade Delaune et sur beIN Sports.
EN BREF
Basket-ball Jeep Elite (20e j.) : Pau-Orthez (11e) - Châlons-Reims (12e)
Football D1F : mission impossible pour Reims ?
Repousser la menace
S
i le Champagne ChâlonsReims Basket a validé, mardi soir, sa place en quart de finale de la Coupe de France, aux dépens de Denain (74-95), en championnat, le club champenois est en difficulté. Avec une nouvelle défaite enregistrée sur son parquet, vendredi dernier, face au Mans (78-87), l'union marnaise voit fondre sur elle une véritable meute. Devant Le CCRB de Cédric Heitz a rendez‐vous, samedi Le Portel, une lanterne rouge qui soir, à Pau. © l'Hebdo du Vendredi aura bien du mal à éviter la descente en Pro B, cinq autres équipes suivent à une seule victoire de Châlons-Reims, avec un seul objectif : ne pas terminer parmi les trois derniers du classement, synonyme de relégation. Et c'est à Pau que le CCRB devra écarter, ce week-end, la menace. Le déplacement s'annonce délicat face à une formation paloise qui, ces dernières semaines, a certes pris des éclats contre les gros (-26 et -13 contre Monaco, et -29 à Dijon), mais qui, dans le même temps, a su prendre les matches qui comptent (victoires face à Boulazac, Chalon-sur-Saône et Le Mans). 4 Pau-Lacq-Orthez - Châlons-Reims, samedi 25 janvier, à 20 h, à Pau.
rale qui pourrait s’enclencher. La dernière victoire dans le jeu remonte en effet au 17 décembre (1-0 face à Montpellier, en huitième de finale de Coupe de la Ligue) et la densité du championnat pourrait rapidement plonger les Rémois dans la deuxième partie du classement, si le premier succès de l’année tardait à pointer le bout de son nez. Sur le papier, le promu messin, 17e et dans le dur depuis le début de la saison, semble être la victime idéale. Sauf que le Stade de Reims a déjà
J.D
Auréolées d’une victoire sur le fil face au FC Metz (1-0), le week-end dernier, les Rémoises (9es) se frotteront à un adversaire d’un tout autre calibre, ce dimanche 26 janvier, à 17 h (sur Canal + Sport). Les joueuses d’Amandine Miquel se déplacent en effet à Lyon, une équipe invaincue et leader indéboulonnable de Division 1. Le match aller, en septembre, avait offert un festival de buts aux 3 147 spectateurs du stade Auguste-Delaune mais aussi une belle raclée aux Rémoises, battues 8-3 par les Rhodaniennes.
Basket-ball LF2 : attention « d'Angers » Invaincues depuis neuf rencontres, dont la dernière remportée avec la manière face à Strasbourg (81-53), les Rémoises du Reims Basket Féminin (2e) tenteront la passe de 10, samedi 25 janvier, sur le parquet d'Angers (4e). Bien qu'assez irrésistible ces derniers semaines, l'équipe entraînée par Julien Pincemin devra se méfier de cet
adversaire qui reste sur quatre succès de rang et qui n'a été battu qu'une seule fois à domicile cette saison. C'était le 8 novembre lors de la réception de Toulouse (5961). Lors du match aller face aux Angevines, joué à René-Tys, à l'occasion de l'ouverture du championnat, les Rémoises s'étaient d'ailleurs difficilement imposées (63-56).
L’élite de la gymnastique rythmique ce week-end à Reims Du vendredi 24 au dimanche 26 janvier au complexe sportif René-Tys, l'association gymnique rémoise organise le championnat de France élite individuel féminin de gymnastique rythmique. Lors de ce weekend, 690 concurrentes, âgées de 10 à 18 ans et issues de 40 clubs de toute la France, présenteront des enchaînements de cordes, massues, ballons, cerceaux et rubans, face à un jury exigeant. Parmi les concurrentes, cinq gymnastes membres de l'association rémoise concourront sur cette compétition nationale.
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Sorties
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Concert - Carré Blanc
« Le rire est une politesse que l’on se fait » Après la réédition de son 7e album, « Fauthentique », Tété, poète au grand cœur, revient sur scène. Il est attendu ce vendredi 31 janvier au Carré Blanc, à Tinqueux, pour « deux heures de voyage musical », précise-t-il, « avec des anciennes chansons, des inédites, un orchestre et un décor imaginaires… » Plus qu’un programme : c’est une invitation. « Fauthentique »… Quel est sujet de cet album au mot-valise en guise de titre ? Le Fauthentique, c’est le faux certifié conforme ! J’ai imaginé un personnage de faussaire, je l’ai fait vivre et j’ai commencé à raconter son histoire… fausse évidemment ! Les rumeurs, les mensonges… La perception du vrai et du faux est toujours problématique, mais j’ai décidé, avec cet album, de ne rien prendre au sérieux, et d’en rire. Le rire est une vraie politesse que l’on se fait, surtout dans cette époque qui nous échappe. En observant simplement, j’ai trouvé toutes mes sources d’inspiration, et les chansons se sont écrites toutes seules. La réédition de cet album permet de le faire grandir : il y a maintenant 18 titres, dont 3 inédits. Et dans quelle mesure cet album a-t-il évolué en un an ? Des chansons, c’est comme des enfants… Ça élève et ça s’élève. Les textes se polissent au fur et à mesure des dates de concerts, des
mesure la chance que j’ai de pouvoir continuer. Mais je sais aussi que je ne pourrais pas continuer sans les gens. Les retrouver sur scène, c’est réjouissant. Mais j’ai aussi construit une vraie complicité avec mon public sur les réseaux sociaux. Ma chanson « le cœur sur les épaules », je l’ai écrite après un commentaire sur Facebook, d’une de mes plus fidèles followers. La lumière me vient de toutes ces personnes. En échangeant avec mon public sur les réseaux, j’ai trouvé une source éternelle d’inspiration et de réinvention.
Poète et conteur d’histoires, Tété fait de sa générosité et de sa douceur de vivre l’apanage de ses rencontres avec son public. © DR
rencontres… Ils se révèlent à eux-mêmes mais aussi à moi. J’aime assez l’idée qu’un album est un chantier perpétuel sur lequel il est possible d’agir. Parler du mensonge et des fauxsemblants, aujourd’hui, n’est-ce pas un peu amer ? Je me méfie de l’amertume. Je pense qu’il faut s’en prévaloir, tout comme la colère par exemple. Le rire est le meilleur rempart contre les émotions qui nous tirent vers le
bas. Mine de rien, notre époque est fascinante : nous sommes une génération qui a la possibilité de créer un autre monde. Il faut faire de ça une force et avancer dans le plus grand optimisme. Et pour ça, c’est important de prendre le parti de traiter de thèmes sérieux sur un mode qui ne l’est jamais. Dans cet état d’esprit, nul doute que vous devez entretenir une belle complicité avec votre public… Oui ! Je fais ce métier depuis 20 ans, et je
Les fameux réseaux sociaux qui sont aussi le terrain de jeu de nombreux faux-semblants… Et nous font revenir au Fauthentique ! Oui, mais je continue de vouloir m’amuser de ces travers, comme dans ma chanson « Week-end sans Wifi ». Je sais que l’on peut s’y perdre… Je sais aussi que certains manquent de bienveillance. Mais il n’est pas forcément utile de dénoncer à tout va. Notre perception de ce monde virtuel est malléable : pour démêler le faux du vrai, il faut savoir être en pleine conscience. Et agir dans la légèreté.
Propos recueillis par Agathe Cèbe
4 Concert de Tété, vendredi 31 janvier, à 20 h 30 au Carré Blanc, à Tinqueux. COMPLET.
À venir SPECTACLES VENDREDI 24 ET SAMEDI 25 JANVIER PROJECTION SUR LE CHÂTEAU PERRIER ÉPERNAY
« Histoire en effervescence » est une projection son, vidéo et lumière (vidéo-mapping) sur la façade du château Perrier qui raconte le patrimoine culturel et géographique champenois. À 18 h 30, 19 h et 19 h 30, château Perrier, 13, avenue de Champagne, Épernay. Gratuit. CONCERTS DIMANCHE 26 JANVIER CHRISTOPHE LARTILLEUX TRIO FONTAINE-SUR-AŸ
Le célèbre guitariste châlonnais Christophe Lartilleux, spécialiste de jazz manouche et de Django Reinhardt en particulier, se produit aux côtés de sa fille Déborah (guitare rythmique) et du violoniste Cyril Monnois. À 16 h, église de Fontaine-sur-Aÿ. Durée : 1 h 20. Tarifs : 5 et 8 €. MARDI 28 JANVIER UN JOUR DE BLUES À BAMAKO LE SALMANAZAR
Le flutiste Joce Mienniel, en résidence artistique au Salmanazar, part sur les traces du bluesman Ali Farka Touré, considéré comme l’un des plus grands musiciens de son continent et de son genre musical. À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 30. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr. MERCREDI 29 ET JEUDI 30 JANVIER ABLAYE CISSOKO ET L’ENSEMBLE CONSTANTINOPLE - LE SALMANAZAR
Le griot Ablaye Cissoko fait se rencontrer les arpèges perlés
de la kora sénégalaise, les ornements cristallins du setâr persan et le chant profond de la viole de gambe dans ce voyage musical entre Afrique subsaharienne et MoyenOrient. Mercredi, à 19 h 30, et jeudi, à 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 30. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr. JEUDI 30 JANVIER ALAIN SOUCHON - LE MILLESIUM
Figure majeure de la chanson française depuis les années 1970, Alain Souchon revient sur scène à l’occasion de la sortie de son 15e album studio, « Âme fifties ». À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 42 à 65 €. Infos : lemillesium.com.
SAMEDI 25 JANVIER BRICOLAGE AU REPAIR CAFÉ
Venez réparer vos objets, petit électro ménager (four à micro-ondes, fer à repasser, transistor), jouets, petit mobilier en bois, bicyclette ou ordinateur avec les bénévoles de l’association. Un seul objet par personne. De 9 h à 12 h 30, salle polyvalente de Belle Noue, rue de la Guadeloupe, Épernay. Infos : 07 83 06 51 05 et repaircafe51@gmail.com.
À 15 h, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur Langevin, Épernay. Durée : 1 h. Gratuit. Infos : concertsdepoche.com. CONFÉRENCES SAMEDI 25 JANVIER « OFFENBACH, GÉNIE DU SECOND EMPIRE » L’APOSTROPHE
L’auteur et historien amateur Pierre Guy proposera une
FOOTBALL : EPERNAY - MÉTROPOLE TROYENNE
Le Racing Epernay Champagne reçoit le Métropole troyenne FC, dans le cadre de la 9e journée du championnat de Régional 1. À 18 h 30, stade Paul-Chandon, allée de Cumières. Payant.
LOISIRS VENDREDI 24 JANVIER HANDBALL : NANCY - TREMBLAY-EN-FRANCE
Le Racing club Épernay handball organise un match de gala qui opposera Grand Nancy métropole handball (D2) à Dunkerque handball Grand Littoral (D1). À 19 h, hall des sports Pierre-Gaspard, parc Roger-Menu, Épernay. Tarif : 10 €. Infos : 06 23 82 06 82 et contact@rceh.fr. DU VENDREDI 24 AU DIMANCHE 26 JANVIER MA MAISON, MES PROJETS + MES VINS, MES ENVIES - LE MILLESIUM
Troisième édition du salon Ma maison, mes projets, consacré à l’aménagement intérieur et extérieur, qui sera couplé, pour la première fois, au salon Mes vins, mes envies, où le public pourra déguster et venir à la rencontre de vignerons de la France entière. De 10 h à 19 h, Le Millesium, Épernay. Tarif : 4 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Infos : mamaison-mesprojets.fr.
L’APÉRO 7/9 - AŸ
À l’occasion de la Saint-Vincent, les commerçants et la ville d’Aÿ organisent une nouvelle édition de l’Apéro 7/9. De 19 h à 21 h, salle des fêtes, 35, boulevard Charles-de-Gaulle, Aÿ. Entrée libre. LOTO - ÉPERNAY
Le Lions club Val Champagne organise son 37e loto. À gagner, notamment, une auto neuve. Réservation avant le lundi 20 janvier. À 19 h 30, au Palais des fêtes d’Épernay. Tarif : sept cartons, 42 €. Infos et réservations : 03 26 54 28 00 et 06 80 42 22 52. MERCREDI 29 JANVIER ATELIER MUSICAL - MÉDIATHÈQUE
En amont d’un concert qui aura lieu le dimanche 9 février à la salle Odile-Kopp, Les Concerts de poche proposent un atelier musical animé par musiciens et comédiens afin de découvrir l’univers de la musique classique. À partir de 6 ans.
évocation musicale et illustrée de la vie et de l’œuvre du grand compositeur Jacques Offenbach. À 17 h, à la librairie l’Apostrophe, 15 bis, rue Saint-Thibault, Épernay. Entrée libre. Infos : apostrophe-epernay.fr.
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Concerts - Le Salmanazar
Concert - Le Millesium
Alain Souchon, fifty-fifties Voyage au fil des mondes
E
n tournée depuis le mois de novembre un peu partout en France, Alain Souchon reviendra sur la scène du Millesium ce jeudi 30 janvier. Et ce sera un petit événement car son dernier passage dans la capitale du champagne date déjà d'il y a 5 ans et à l’époque, le natif de Casablanca s'était produit avec son complice de toujours, Laurent Voulzy. Cette tournée de Souchon est en effet la première menée en son nom depuis 2011 et elle permettra de célébrer son dernier album, sorti en septembre dernier. « Après une tournée, on est obligé de prendre du temps car on est plein de ces chansons qu’on vient de rabâcher pendant parfois deux ans. Et puis, petit à petit, l’envie et les chansons reviennent », raconte Alain Souchon dans une vidéo publiée sur son site officiel. Avec « Âme fifties », l'artiste de 75 ans se remémore son éducation, ses souvenirs, son amour de la musique et ceux qui l’ont amené à devenir le grand musicien et parolier qu’il est depuis près de 50 ans. Comme souvent, Alain Souchon aime mettre en avant, dans la genèse de ce disque, le collectif qui Alain Souchon a sorti, en septembre, son 15e lui a permis de sortir ce quinzième album. Ce n’est album solo, baptisé « Âme fifties ». © DR donc pas un hasard si on y retrouve ses enfants, Alain et Pierre Souchon, Laurent Voulzy ou encore Édouard Baer, avec qui il a coécrit le titre « Presque ». « Quand on fait de la scène, il y a un petit côté hystérique, de se montrer, et en même temps, il y a une espèce d’amitié qui se crée, un moment où on se retrouve », conclut-il. Pour le plus grand bonheur du public du Millesium.
S.K
4 Alain Souchon, jeudi 30 janvier, à 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 42 € à 69 €. Infos : lemillesium.com.
Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 24 au 28 janvier 2020 1917 ven 14:30 (VO), 18:00 , 20:30 sam 14:30 , 17:00 (VO), 20:00 , 22:30 dim 17:30 , 20:00 (VO) lun 14:30 , 18:00 (VO), 20:30 mar 14:30 , 18:00 (VO), 20:30 BAD BOYS FOR LIFE ven 14:30 , 18:00 , 20:30 sam 14:30 , 17:15 , 19:45 , 22:30 dim 10:30 , 14:30 , 17:15 , 20:00 lun 14:30 , 18:00 , 20:30 mar 14:30 , 18:00 , 20:30 JE VOUDRAIS QUE QUELQU'UN M'ATTENDE QUELQUE PART ven 14:30, 18:00, 20:45 sam 17:30, 20:00, 22:30 dim 10:45, 16:30, 20:45 lun 14:30, 18:00, 20:45 mar 18:00, 20:45 JUMANJI : NEXT LEVEL ven 18:00 sam 22:30 dim 10:30 lun 14:30 mar 18:00 , 20:30 L'ADIEU ven 14:30 (VO) sam 22:30 (VO) dim 18:30 (VO), 20:00 (VO) lun 18:00 (VO) mar 14:30 (VO), 18:00 (VO), 20:45 (VO) LA REINE DES NEIGES II sam 14:45 dim 10:45 , 14:45 LES FILLES DU DOCTEUR MARCH ven 20:30 (VO) sam 14:30 dim 10:30 , 14:30 lun 18:00 , 20:15 (VO)mar 14:30 LES INCOGNITOS sam 14:45 , 17:15 dim 10:45 , 14:45 LES SIFFLEURS ven 18:00 (VO) sam 17:30 (VO) dim 14:45 (VO), 17:15 (VO) lun 20:45 (VO) mar 18:00 (VO) SELFIE ven 14:30, 20:45 sam 20:00, 22:30 dim 17:15, 20:30 lun 14:30, 18:00 mar 14:30, 20:45 STAR WARS : L'ASCENSION DE SKYWALKER ven 20:30 sam 17:00 , 19:45 dim 17:00 , 20:00 (VO) lun 20:15 UNE BELLE ÉQUIPE ven 18:00 sam 14:45, 20:00 dim 10:45, 14:30 lun 14:30
Chiner SAMEDI 25 JANVIER ORBAIS-L'ABBAYE - VIDE-MAISON
10h-16h - 43, rue de la Croix-Rouge DIMANCHE 26 JANVIER ORBAIS-L'ABBAYE - VIDE-MAISON
10h-16h - 43, rue de la Croix-Rouge PRUNAY - VIDE-POUSSETTES
8h-13h - Salle des fêtes, rue de la Pompelle DIMANCHE 2 FÉVRIER
EPERNAY SALON DES ANTIQUITÉS MILITAIRES
8h-17h - Entrée : 4 - Palais des fêtes, rue Dom Pérignon FAGNIÈRES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS
8h-17h30 - Salle André Gallois, Chemin de la Terrière REIMS - MARCHÉ AUX PUCES
8h-17h - Halles du Boulingrin, rue de Mars LUNDI 3 FÉVRIER ST-MARTIN-D'ABLOIS
ATHIS - VIDE-POUSSETTES
BOURSE AUX CAPSULES
9h-15h - Salle des fêtes, place Saint-Remy
8h-16h30 - Entrée : 2 - Salle des fêtes, rue Julien Ducos
EPERNAY - VIDE-GRENIERS
A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle
J
amais avare en projets novateurs, Le Salmanazar proposera prochainement un petit festival de musique qui prendra la forme de quatre soirées concerts. Au fil des mondes, c’est le nom de ce rendez-vous, emmènera le public sur les traces de la musique africaine. Premier concert le mardi 28 janvier, à 20 h 30, avec « Un Jour de blues à Bamako », imaginé par Joce Mienniel, le flûtiste en résidence artistique au Salmanazar. Accompagné de musiciens et chanteurs français et maliens, l’artiste ressuscitera l'esprit d'Ali Farka Touré, l’une des plus grandes figures de la musique africaine et du blues en général. Le mercredi, à 19 h 30, et le jeudi, à 20 h 30, c’est le célèbre musicien sénégalais Ablaye Cissoko, descendant d’une famille de griots (barde africain), qui se Ablaye Cissoko (coiffé d'un fez) et son ensemble emmèneront produira en compagnie de son le public en Afrique de l'Ouest et au Moyen‐Orient. © Federico ensemble Constantinople. Cavicchioli Une « Traversée » (c’est le nom de ce projet) de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, au rythme de la kora sénégalaise, du setâr persan, de la viole de gambe italo-espagnole et de la voix enchanteresse d’Ablaye Cissoko, déjà venu à Épernay en 2014. Ces artistes rencontreront également le public, à la médiathèque Daniel-Rondeau, le mercredi, à 16 h. Enfin, ce festival se terminera le vendredi, à 20 h 30, avec Aziz Sahmaoui. Ce chanteur et multi-instrumentiste marocain s'échine à faire voyager le gnaoua à travers le monde, un style musical marocain mais aussi une culture mystique à part entière, inscrite sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un voyage envoûtant et chaleureux pour clôturer ce rendez-vous du Salmanazar qui sortira, une nouvelle fois, des sentiers battus.
S.K
4 Infos : lesalmanazar.fr.
Exposition - Dizy
Quand les couteaux mettent de la couleur
L
’artiste peintre Myriam Coffinet a présenté, vendredi dernier, le vernissage de son exposition nommée « Garance », à la maison des associations de Dizy (261, rue du Vieux Château). Cette série de 27 toiles abstraites réalisées au couteau en peinture à huile, joue avec les textures, les couleurs, les ombres, les profondeurs et les lumières pour offrir un échange chamarré et chaleureux aux visiteurs. Le nom de l’exposition, « Garance », renvoie d’ailleurs à cette plante vivace originaire d'Asie et d’Europe de l’Est, cultivée par l’homme depuis plus de 3 000 ans pour ses propriétés médicinales mais surtout pour la capacité de ses racines à teindre les textiles en rouge vif. À découvrir jusqu'au jeudi 13 février, à la maison des associations de Dizy.
Myriam Coffinet peint au couteau à la peinture à huile. © DR
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Festival - Reims
L’effervescence de FARaway Le festival FARaway invite au voyage, du jeudi 30 janvier au lundi 10 février. Dans la digne lignée des Langagières, qui honoraient la langue française, puis de Reims Scènes d’Europe, qui sublimaient la culture à l'échelle d'un continent, FARaway se nourrit désormais du monde entier.
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oujours aussi rassembleur, curieux, éclectique, le grand festival culturel de la cité des sacres de début d’année investit à nouveau la scène rémoise… ou plutôt les scènes rémoises, puisqu’une fois encore, il s’agit bien d’une gouvernance collégiale, entre la Cartonnerie, Césaré, la Comédie, le FARaway entend être une fenêtre ouverte sur le monde et ses travers, à l'image ici de « Furia », un Frac, le Manège, Nova Villa et l’Opéra. Et si spectacle qui dénonce la brutalité de la société brésilienne. © Sami Landweer 2020 signe une évolution pour le festival, qui devient désormais FARaway, il ne perd rien de puisque toutes les formes d’expression sont en célébrations, tous les artistes invités font sa nature qui fait son succès et sa spécificité. représentées, ainsi que toutes les origines : le preuve d’un engagement intense dans l’art « L’ADN du festival reste le même, assure festival, non content d’avoir représenté la qu’ils pratiquent et défendent. En tout, plus de Anne Goalard, déléguée générale du festival. grandiose Europe pendant plusieurs années, trente spectacles seront joués sur dix jours, FARaway est plus que jas’ouvre désormais au dans les sept grands lieux de rendez-vous culmais le festival de toutes Agiter les méninges monde, avec deux projec- turels rémois. À l’image d’une chasse aux tréles scènes rémoises qui, teurs spécifiquement tour- sors, le festival est proposé comme un et les émotions ensemble, peuvent recevoir nés cette année vers le parcours dans la ville, de curiosité en découdes artistes qu’elles n’auBrésil et l’Afrique. verte. Se déplacer physiquement dans sa ville, raient pas reçus au cours d’une saison cou- Le thème qui a su réunir toutes les structures, voyager intellectuellement partout dans le rante. » Des rendez-vous d’exception donc, « artistes agitatrices et agitateurs », fait hon- monde, réfléchir le passé pour plus de persmais aussi et surtout de grandes découvertes, neur à l’énergie créatrice artistique qui fait si pectives futures, le tout en étant bien ancré venues de tous les horizons artistiques, souvent battre le cœur de Reims. De combats dans le présent, c’est ce pari spatio-temporel
que propose FARaway. Vous laisserez-vous enivrer par cette effervescence ?
Agathe Cèbe 4 FARaway, du jeudi 30 janvier au dimanche 10 février, à Reims. Infos : farawayfestival.eu
Des avantages à toutes les sauces La moitié de la programmation de FARaway est en entrée libre. Pour tout le reste, le festival permet à tous les festivaliers qui choisissent au moins deux spectacles dans deux lieux différents, de bénéficier du tarif Parcours. Mais pour les plus gourmands, le Pass 100 % permet d’accéder à toute la programmation pour 100 € (ou 70 € pour les étudiants, -30 ans et demandeurs d’emploi).
Se sustenter en bonne et due forme Que cela soit à la Cartonnerie, au Manège ou à la Comédie de Reims, le Floor, la Verrière et la Cantine auront toujours un coin de table dressé pour les festivaliers. Avant ou après les représentations, la convivialité s’invite à FARaway.
Et les petits dans tout ça ? Le samedi 1er février, pendant les deux spectacles proposés à la Comédie, les enfants de 4 à 11 ans sont pris en charge et occupés par des animations et autres activités ludiques. Pas d’excuse pour les parents !
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Salon - Le Millesium
Quand projets riment avec plaisir
Plus de 85 exposants divers et variés sont attendus au salon Ma maison, mes projets. © IK Com
Organisé depuis plus de dix ans au Millesium d'Épernay, le salon Ma Maison, mes projets proposera, du vendredi 24 au dimanche 26 janvier, une nouvelle formule. Un deuxième rendez-vous, consacré à la dégustation de vins, y sera associé.
sons de champagne, issues d’Épernay, de la Montagne de Reims et du Sézannais, exposeront également leurs produits. Les bulles ne sont jamais bien loin dans la capitale du champagne… Si Mes Vins, mes envies sera donc la nouveauté de cette édition, un large espace du Millesium sera aussi consacré au salon originel, intitulé Ma Maison, mes projets. Quatre-vingt-cinq exposants seront présents pour apporter tout leur savoir-faire en matière de construction, d’agencement, de décoration, de rénovation et d’aménagements, extérieurs ouvelle année, nouveau salon pour comme intérieurs. Près de 90 % de ces proLe Millesium ! La salle événemen- fessionnels seront des Champardennais, tielle d’Épernay accueillera, ce l’idéal pour se lancer dans ce genre de projet week-end, une nouvelle édition du salon d'envergure. Mais quel est donc le rapport Ma Maison, mes projets, qui sera couplée, entre les vins et les aménagements intérieurs pour la première fois, à un tout nouveau et extérieurs ? « En jumelant les deux salons, salon du vin. Une première pour la capitale l’idée est d’élargir les thématiques pour proposer un plus grand rendez-vous aux visidu champagne, d’ordinaire plus habituée aux teurs du coin. Il y a le côté bulles. « La Champagne projet dans l’univers maiest un secteur très porUne trentaine de son et le côté plaisir dans teur en matière de producteurs de vins le salon des vins. Ça sert consommation, de culà renforcer l'intérêt du viture et de connaissance des vins, explique Véronique Magrou, l’or- siteur », assure l’organisatrice de l’événeganisatrice du salon. Épernay se prête bien ment, à la tête de l’entreprise lyonnaise à un salon des vins car c’est un secteur très IK Com, qui travaille avec Le Millesium depuis son ouverture. Dans d’autres villes de épicurien (sourire). Cet événement va faire France, celle-ci a pu par exemple plaisir à beaucoup de monde. » Au sein du salon Mes vins, mes envies, le proposer un autre salon deux en un, autour public pourra retrouver une trentaine de pro- du jardin et de la gastronomie. Pourquoi pas à Épernay ? ducteurs de vins issus de la France entière, qui procéderont à des dégustations et des ventes. Seront représentés, notamment, les Simon Ksiazenicki vignobles de Corse, du Jura, de Bourgogne, de Provence, de la vallée du Rhône et bien d’autres, sans compter quelques jolies appel4 Ma Maison, mes projets lations qui séduiront les amateurs, telles le + Mes Vins, mes envies, du vendredi 24 châteauneuf-du-pape, le côte-rôtie ou encore au dimanche 26 janvier, de 10 h à 19 h, le saint-émilion. « Il y aura même de quoi Le Millesium, Épernay. déguster des cocktails à base de rhum, Tarif : 4 € pour les deux salons, ajoute Mme Magrou. On entend apporter gratuit pour les moins de 12 ans. une offre diversifiée et de qualité. » Et pour Infos : mamaison-mesprojets.fr. ne pas trop dépayser les locaux, trois mai-
N
imaginé par la cartonnerie / césaré / la comédie / le frac / le manège / nova villa / l’opéra
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Loisirs
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Météo
L’horoscope BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
Comptez sur votre intuition pour vous guider tout au long de la semaine. Plus question de vous laisser déstabiliser par des imprévus en acquérant une vision plus lucide de votre quotidien.
Vous devriez ménager la chèvre et le chou. Vos obligations professionnelles risqueront d’empiéter de plus en plus sur votre vie privée. Imaginez qui ne sera pas content ?
TAUREAU du 21.04 au 20.05
SCORPION du 23.10 au 22.11
Aujourd’hui, Vénus vous apportera la force de séduction dont vous aurez besoin lorsque vous serez intéressé(e) par quelqu’un. Laissez les émotions vous guider plus que la raison.
La confiance en soi sera de retour : cela se traduira sur le plan physique et émotionnel par un regain d’énergie et d’optimisme ! Veillez toutefois à ne pas retomber dans vos travers.
Vendredi
Dimanche
Samedi
-1° 4°
Lundi
-1° 8°
2° 9°
8° 10°
Qualité de l’air Vendredi
Samedi
Dimanche
Médiocre
Médiocre
Moyenne
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ce ne sera pas une semaine de tout repos : tout ira vite et il vous faudra le plus souvent parvenir à saisir la balle au bond… Vos réflexes seront fortement sollicités.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
CANCER du 22.06 au 22.07
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Une semaine favorable aux remises en question. Au travail, ne cherchez pas à avoir le dernier mot. Vous gagnerez à faire profil bas avec vos collègues pour apaiser les tensions.
Il conviendra d’accorder beaucoup d’attention au secteur professionnel car il vous réserve des possibilités d’évolution qu’il faudra veiller à concrétiser, puis à faire fructifier.
La CLCV vous informe
LION du 23.07 au 22.08
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Il n’existe pas de délai de réflexion ni de délai de rétractation permettant à un locataire de changer d’avis après la signature d’un contrat de bail. Cependant, afin que le locataire signe en toute connaissance de cause, le bailleur est tenu d’annexer au contrat un dossier de diagnostic technique. Pour tout contrat signé à partir de 2018, ce dossier comprend un Diagnostic de Performance Énergétique , un constat de risque d’exposition au plomb si le logement date d’avant janvier 1949, un état des risques et pollutions si le logement est situé dans une zone à risques, un état de l’installation intérieure de l’électricité si l’installation a plus de 15 ans et un état de l’installation intérieure du gaz si l’installation a plus de 15 ans ou si le dernier certificat de conformité a plus de 15 ans.
La semaine sera placée sous le signe de la légèreté. Les astres vous donneront confiance en vos atouts et vous offriront la possibilité de mettre toutes vos idées en perspective.
Vos chances de progresser dans vos activités étant au plus haut, vous devez déployer vos ailes et vos talents, tous domaines confondus. Coté cœur, le meilleur est à venir. Patience !
Aujourd’hui, commencez à poser sereinement les jalons de vos nouvelles perspectives d’évolution. Vous devrez vous adapter et votre situation vous apportera de nouvelles satisfactions.
VIERGE du 23.08 au 22.09
POISSON du 20.02 au 20.03
Aujourd’hui, ne partez pas dans tous les sens ! Sur le plan professionnel, tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de vous prononcer sur des sujets sensibles…
Votre principal ennemi de la semaine sera le stress car les sollicitations seront nombreuses et le rythme de vie s’accélérera. Cultivez donc le lâcher prise et la prise de recul sur les évènements.
Benoît Melvhille
Contrat de bail : pas de délai de réflexion
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com
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