L'Hebdo du Vendredi Épernay 524

ZA DES BAS JARDINS DIZY - EPERNAY 03 26 55 07 44

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

ÉPERNAY n°524 du 31 janvier au 6 février 2020

Voir conditions en concession.

Vente de champagne

La coupe dévisse

MUNICIPALES 2020

Franck Leroy, la gauche et le RN avancent leurs pions p. 4 VOIRIE

Les futurs travaux rue Gambetta déjà discutés p. 6

FOOTBALL

Le Stade de Reims à la relance à Angers p. 10 SALONS

Les expéditions de champagne en 2019 devraient s'établir sous la barre des 300 millions de bouteilles, une première depuis 10 ans. La faute à un marché français atone qui n'est pas sans conséquence pour le modèle champenois. p. 3

Des antiquités militaires par milliers p. 12

Humeurs

ÉDITO

Les Wampas attendus sur la scène du Courzik' festival

Qui veut encore d’une étiquette politique ? Peu de candidats marnais… À Épernay, le maire sortant Franck Leroy a quitté l’UDI en 2017 et s’attaque à sa réélection sans parti, même s’il s’est toujours montré en phase avec Emmanuel Macron.

Le Rémois Arnaud Robinet est encore membre des Républicains mais rien ne l’indique dans sa campagne. Du côté de Châlons, l’édile Benoist Apparu a quitté Les Républicains en 2017 et se lancera donc, lui aussi, sans étiquette. Il a néanmoins reçu, cette semaine, le soutien officiel de La République en marche. Un cadeau empoisonné ? À Reims, Gérard Chemla a bien compris le désamour du parti présidentiel et ne crie pas sur tous les toits qu’il a reçu l’investiture de LREM. Un comble quand on sait qu’il avait réclamé, sans succès, son soutien au moment des législatives, en 2017, et que cette absence d'étiquette lui avait sans doute coûté la victoire face à Valérie Beauvais (LR). Tout va très vite en politique… Les socialistes d’hier n’exposent pas plus la rose sur leurs tracts, marqués par les résultats catastrophiques du PS aux dernières élections. Chat échaudé craint l’eau froide. En revanche, la Sparnacienne Cindy Demange s’affiche clairement pour le RN, alors que Léo Tyburce, à Reims, revendique son appartenance aux Verts.

Deux partis identifiés, aux fortes dynamiques électorales et jamais aux affaires, donc, a priori, exempts de tous les reproches formulés à l’égard des partis traditionnels. Pendant ce temps, à Paris, on s’écharpe autour de la « circulaire Castaner » qui prévoit de gommer les étiquettes dans les communes de moins de 9 000 habitants et l’apparition de la nuance « divers centre » qui pourrait s’appliquer aux listes soutenues par LREM. Une manœuvre destinée à minimiser l'échec annoncé du parti présidentiel. Une question sans doute triviale, mais il faut bien que les éditorialistes et les responsables politiques qui se succéderont sur les plateaux télé, au soir du dimanche 22 mars, aient du grain à moudre pour alimenter leurs précieuses analyses sur les rapports de force dans notre pays. Tant pis pour les électeurs, qui croient encore que ce scrutin, l’un des moins touchés par l’abstention, n’est pas qu’une question d’étiquette.

Premier festival de l'année dédié aux musiques actuelles, le Courzik se tiendra les 6, 7 et 8 mars prochains. Pour sa 11e édition, l'événement organisé dans la petite commune de Courcy, près de Reims, accueillera en tête d'affiche Les Wampas, le vendredi 6 mars, et Les Hurlements de Léo, le samedi 7 mars. Pour les accompagner, sont attendus les groupes Flying Orkestar, Joli Falzar, The Jungle Shakers et Oh mon dieu Michelle. Et concernant le concert dédié au jeune public, programmé dans l'après-midi du dimanche 8 mars, il sera assuré par le trio rock Epikoi Enkor. Quant aux tarifs, ils demeurent inchangés. Comptez entre 16 et 20 euros pour une soirée, 28 euros pour le pass deux jours et 5 euros pour le concert jeune public. Infos : courzik.fr.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

© Youri Lenquette

Une étoile de plus dans le ciel de Reims

Daniel Rondeau, personnalité de l’année

L'édition 2020 du « Guide Michelin » a été dévoilée, lundi, au pavillon Gabril, à Paris, et avec elle la liste des restaurants étoilés du pays. Dans la Marne, le chef Kazuyuki Tanaka (photo) a décroché une deuxième étoile pour son restaurant Racine, installé place Godinot, à Reims, et qui propose un subtil alliage de cuisines européenne et japonaise.

Pour les autres étoilés du département, pas de changement cette année. Le Millénaire et Le Foch © ART Grand Est / Fred Laures à Reims, Le Grand cerf à Montchenot, Le Royal Champagne à Champillon, Les Berceaux à Épernay et l'Hôtel d'Angleterre à Châlons conservent leur étoile. Les Crayères à Reims en affichent toujours deux, tandis que L'Assiette champenoise d'Arnaud Lallement, à Tinqueux, trône toujours avec ses trois précieuses récompenses.

L’écrivain marnais Daniel Rondeau a reçu, lundi soir, le prix de la personnalité de l’année, remis par le club de la presse Reims Champagne, qui rassemble des journaliste et des communicants de la région. Journaliste, éditeur et diplomate, Daniel Rondeau a écrit une trentaine d’ouvrages et remporté le Grand prix du roman de l'Académie française pour « Mécaniques du chaos », en 2017, avant d’être élu, le 6 juin dernier, membre de l’Académie française. Le prix remis par le club de la presse récompense à la fois son parcours mais aussi son engagement pour le rayonnement du territoire champenois. © Jean-François Paga

L'irrespect de l'étiquette

Les zombies sont de retour !

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union

Déjà passé par Reims, l'événement Zomb’in The Dark débutera sa tournée nationale par la cité des sacres le 14 mars prochain. Organisée au parc de Champagne en 2018, cette course d'orientation se déroulera cette fois en milieu urbain. Les organisateurs ont en effet choisi la zone d'activités Farman, qui s'étire du parc de Champagne au parc des Essillards, avec ses rues sinueuses et ses recoins. Un secteur bien vivant de jour, mais quasiment désert la nuit et qui sera donc abandonné, le temps d'une soirée, à la merci des zombies. Si vous voulez tenter de leur échapper ou au contraire participer à cette course dans la peau d'un mort vivant, rendez-vous pour les inscriptions à partir du jeudi 13 février, à 19 h, sur le site zombinthedark.fr.

Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Venez rencontrer nos experts…

Les notaires et les experts-comptables vous convient

à la CONFÉRENCE-DÉBAT, le Mardi

4 Février 2020 à 18h à la Chambre Interdépartementale des Notaires 44, Cours Jean-Baptiste Langlet - REIMS

Loi de Finances et actualités fiscales 2020 Entrée libre - Contact 03 26 86 72 12

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À la une

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Champagne

Vendre moins pour vendre mieux ?

Pour la première fois depuis 2009 et la crise financière mondiale, les expéditions annuelles de champagne devraient passer sous la barre des 300 millions de bouteilles. Le chiffre d'affaires, en revanche, pourrait encore battre des records, au-delà des 5 milliards d'euros. Un tendance de fond qui nécessite des adaptations pour la filière.

U

ne chose est sure dans le monde du champagne, le record d'expéditions de 2011, quand la filière avait écoulé près de 323 millions de bouteilles, fait figure d’histoire ancienne. Depuis, malgré le pic de 2015 (312,5 millions de cols), ce chiffre a décliné pour s’installer officiellement à 301,8 millions en 2018 et peut-être même sous les 300 millions en 2019. Selon les premières estimations (sérieuses), les expéditions de champagne, l’an passé, serait en recul de 1,6 % pour s’établir à 297,4 millions de flacons. Le Comité Champagne se refuse de commenter ses propres estimations, qui sont, par définition, non définitives. Néanmoins, Le groupe Lanson‐BCC affiche un chiffre d'affaires en baisse de près de 10 %. dans le petit monde de la bulle champenoise, La faute, notamment, aux pertes en grande surface. © l'Hebdo du Vendredi d’aucuns ont déjà intégré cette donnée. Le 29 novembre dernier, déjà, lors de l’assemblée Bien implanté en grande surface à travers ses tructeurs sur les ventes tout au long de l’an- ainsi être franchie. « On a fait ce choix de la générale de l’Association viticole champe- marques Charles Lafitte et Heidsieck & Co née. La suppression des promotions habi- valorisation qui permet d'augmenter le chiffre noise, le président de l’Union des maisons de Monopole, le groupe pointe du doigt un res- tuelles a désorienté le consommateur qui a d’affaires quand le volume baisse », explique champagne (UMC), Jean-Marie Barillère, an- ponsable : la loi Égalim (pour l'équilibre des fortement réduit ses achats d’opportunité, tels le président du SGV. Un modèle voulu, donc, ticipait les chiffres officiels et annonçait : relations commerciales dans le secteur agri- qu’il en avait pris l’habitude depuis plus qui bénéficie surtout à ceux qui savent vendre « Notre performance en volume est en retrait cole et alimentation et alimentation sain). Pro- d’une décennie », note le groupe Vranken à l'étranger face à un marché français en soufde 2 % par rapport à l’année passée. » Et c'est mulguée le 1er novembre 2018, celle-ci doit Pommery Monopole dans son dernier commu- france (-4 % en 2019) et qui peut s’avérer à à nouveau le marché français qui trinque, permettre d’améliorer la rémunération des niqué financier. Lanson-BCC abonde et met double tranchant. « Ce chiffre d’affaires reagriculteurs, les conditions sanitaires et envi- en avant que ses maisons présentes dans la cord ne signifie pas un résultat record. Vendre notamment la grande distribution.

Les chiffres (officiels cette fois-ci) publiés par ronnementales de production, le bien-être ani- grande distribution, comme Chanoine frères en France coûte nettement moins cher que de les groupes Vranken-Pommery Monopole et mal mais aussi d’encadrer les promotions, et Maison Burtin, « n’ont pu répercuter dans vendre, par exemple, en Asie [où] les frais Lanson-BCC témoignent de cette chute. notamment la revente à perte et la pratique du leurs prix de vente la hausse du prix du raisin, commerciaux et marketing sont nettement plus élevés », expliquait ainsi, le président de L’avantage avec les sociétés côtées en bourse, « un produit acheté, un produit offert ». « Nous de 22,6 % en cumul sur 10 ans. » nous libérons progres- Dans un entretien donné à nos confrères de l’Union des maisons de champagne. Pour son c’est qu’elles rendent public, à intervalles réLanson-BCC et Vranken sivement de la grande « l’Union », le PDG du groupe, Bruno Paillard, homologue du SGV comme pour d’autres, le distribution, de cette n’exclut ni de « réduire [les] engagements en champagne doit conserver un prix élevé car guliers, leurs résultats Pommery dévissent pression déflationniste, termes de contrats de raisins », ni de « réduire « pour vendre les raisins cher, il faut vendre financiers. On a ainsi pu et, de mon point de vue, la taille du groupe ». Une nouvelle source d’in- les bouteilles cher. On peut pas vendre une apprendre, lundi dernier, bouteille à 10 € si on que le groupe Lanson-BCC (marques Lanson, c’est une bonne chose », estime Jean-Marie quiétude pour les syndicats de Maison Burtin, qui achète un kilo de raisin à Chanoine frères, Boizel, de Venoge ou encore Barillère. « On est très content qu’une loi perPrendre le train de fournit la grande distribu8 € », image Maxime Besserat de Bellefon) affichait un chiffre mette d’encadrer les bas prix et le cagnottage, la montée en gamme Toubart. « Attention à ne ajoute Maxime Toubart, le président du Syn- tion européenne, en d’affaires en recul de 9,8 % pour l’année 2019 pas créer une Cham(250,29 M€). Même déconfiture du côté dicat général des vignerons (SGV) de la conflit avec leur direction de Vranken-Pommery Monopole, second Champagne, même si le prix à payer est cher depuis plusieurs années. L’an dernier, ils dé- pagne à deux vitesses, prévient-il néanmoins, groupe des vins de champagne derrière l’in- avec une perte de quelques millions de bou- nonçaient déjà la fuite de la marque Besserat en renforçant ceux qui ont déjà les moyens de touchable LVMH, qui a communiqué un chif- teilles. » Les deux groupes précités peuvent en de Bellefon hors de Maison Burtin. Cette bien valoriser leur produit. Mais la montée en fre d’affaires en repli de 8,6 % (274,6 M€). témoigner. « La loi Égalim a eu des effets des- année, ils s'inquiètent du projet de transfert de gamme n’est pas réservée qu’aux grandes 16 hectares de vignes, de leur entreprise vers maisons, chacun doit prendre le bon train et Lanson. « On tire la sonnette d’alarme depuis ne pas se poser de questions. Pour vendre plus 2014, assure José Blanco, délégué syndical de cher, il faut apporter quelque chose de nouLes incertitudes des marchés extérieurs la CGT. Si le groupe venait à se réduire, on veau dans la manière de travailler. » Accélérer craint qu’il y ait de la casse sociale. Et si on la transition environnementale, moderniser la L’actualité internationale inquiète depuis bien longtemps le monde du champagne, d’autant plus depuis 2018, année où les expéditions hors de France ont représenté, pour la première fois, plus de la commence à dire aux vignerons qu’on ne communication et appuyer la transparence des moitié des ventes totales. « Tout nous inquiète, explique Maxime Toubart. Que ce soit la « taxe prend plus leurs raisins, la confiance va se pratiques font partie des défis que la ChamTrump » aux États-Unis, même si on sera a priori épargné, le Brexit au Royaume-Uni, la baisse de couper. On n’est pas serein depuis des an- pagne va devoir relever. la consommation en Asie, le coronavirus, la guerre en Iran… Plus on est présent dans des pays tiers, nées. » plus on est susceptible d’être déstabilisé. » Les chiffres des expéditions par pays en 2019, qui seront Heureusement pour la Champagne, la situaconnus en mars, pourraient être révélateurs d’une situation internationale agitée. Au Royaume-Uni Simon Ksiazenicki tion des deux grands groupes ne reflètent pas et aux États-Unis, les deux meilleurs marchés extérieurs, des « expéditions de précaution » ont été la santé globale de la filière qui devrait, à nouréalisées pour anticiper le Brexit et la surtaxe envisagée par Donald Trump. Un sur-stockage estimé veau, afficher un chiffre d’affaires record en à 7 millions de bouteilles pour les États-Unis qui pourrait donner des chiffres en trompe-l'œil.

2019. La barre de 5 milliards d’euros pourrait

Municipale 2020 Franck Leroy fait le plein 4

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À l'occasion de sa première réunion publique, mardi soir, le maire sortant Franck Leroy a présenté sa liste et ses 34 colistiers à un public venu en nombre.

Pour le moment, c'est le bilan qui est mis en avant.

« Nous n’avons pas d’étiquette »

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ranck Leroy et ses équipes avaient prévu 300 chaises, il a fallu en rajouter plusieurs dizaines à la hâte. C’est dire si la première réunion publique du maire sortant d’Épernay, mardi soir, au palais des fêtes, était attendue. Devant une salle comble, donc, le premier édile sparnacien a présenté les 34 personnes qui s’afficheront à ses côtés sur la liste Tous engagés pour Épernay. Avec quatorze candidats nouveaux, soit un renouvellement de 40 % par rapport à celle qui avait remporté les dernières élections, en 2014. « Vous avez de la gueule », a lancé Franck Leroy à son équipe au moment de la traditionnelle « photo de famille », quelques minutes avant ce meeting. Pour composer sa liste, l’élu du centre droit – qui se présentera sans étiquette – assure avoir misé sur « des expériences personnelles, professionnelles, associatives, de quartiers intéressantes », afin que sa troupe « ressemble autant que possible à la ville et ses habitants. » En haut de la liste, on retrouve de fidèles sortants, tels Christine Mazy (la « Madame Budget et finances » de la ville), Benoît Moittié (adjoint au tourisme), Jonathan Ro-

Pour sa première réunion publique, le maire sortant a attiré plus de 300 personnes, mardi soir, au palais des fêtes. © l'Hebdo du Vendredi

drigues (adjoint au développement durable) sieurs réunions publiques en tant que ou encore Candie Lheureux (adjointe aux citoyenne et c’est le maire qui est venu me seniors). Mais aussi quelques nouveaux, six chercher, confie la Sparnacienne de 49 ans. seulement dans les La chose publique et ma ville m’intéressent, c'est vingt premiers. Dont le Quatorze nouveaux pour ça que j'ai décidé numéro 7, Luc Scherrer. candidats sur la liste de m’impliquer. » Cet Alsacien de 28 ans, Si Franck Leroy a prédirecteur du Décathlon de Pierry, « se plaît bien à Épernay » depuis senté son équipe, mardi soir, le programme son arrivée, il y a deux ans et demi. n'a pas encore été dévoilé. C’est de bonne « J’aime la politique et j’ai toujours eu guerre pour un maire sortant, l'élu a surtout envie de m’engager pour améliorer la vie mis en avant son bilan. Il estime que 94 % des citoyens », explique-t-il. Autre petite des engagements pris il y a 6 ans ont été nouvelle, Roxane de Varine, juriste au Co- tenus, comme en témoigne un long fascimité Champagne. « J'avais participé à plu- cule de 16 pages, déposé la semaine passée

La gauche sparnacienne cherche sa voie

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Simon Ksiazenicki

Première réunion publique pour Cindy Demange

Jean‐Paul Angers, à la tête de la liste Épernay en commun (divers gauche). © l'Hebdo du Vendredi

nicipal d’opposition, « le sentiment d’isolement » et « la nécessité de ramener de l’humain » ont prédominé dans les échanges menés vendredi soir, devant environ 70 personnes. « On va nourrir notre programme de beaucoup d’humanisme et d’empathie », assure M. Angers.

Quand sera-t-il dévoilé ? Mystère… Durant la semaine écoulée, des réunions privées se sont tenues afin de finaliser la liste et élaborer le fameux programme. « Il y a plus de postulants que de places », assure l’ancien conseiller régional (2004-2010), qui promet prochainement de révéler « les grandes lignes du programme » avec « quelques opérations phare ». La gratuité des transports publics et/ou la piétonnisation du centre-ville, souvent réclamées,

dans les boîtes aux lettres et distribué à ses partisans, mardi soir. Pour le programme, il faudra encore patienter quelques jours. « On dispose déjà des grandes lignes et on va le dévoiler à partir de la semaine prochaine, thématique par thématique, explique le maire sortant. On présentera, grosso modo, une centaine de propositions. »

EN BREF

Unis derrière Jean-Paul Angers, les hommes et femmes de gauche d'Épernay planchent sur l'élaboration d'une liste et d'un programme.

La tête de liste entend se nourrir des discussions avec les habitants. ontrairement à leurs deux concurrents (lire par ailleurs), Jean-Paul Angers et Épernay en commun n’ont pas encore dévoilé les autres noms qui figureront sur cette liste divers gauche. Le programme, lui non plus, n’a pas été rendu public. La pluralité des opinions qui s’expriment au sein de cette équipe composée de radicaux de gauche, de communistes, d'insoumis ou encore de socialistes, est sans doute responsable de ce contretemps. Le prix à payer pour l’union de la gauche. « Chacun doit prendre sa part pour le collectif et je n'empêche personne d'être ce qu'il est », répète Jean-Paul Angers.

La première réunion publique animée par le candidat, vendredi dernier, a donc surtout permis de donner la parole aux participants. « Je veux imprimer cette marque de fabrique. En faisant parler les gens, on verra si leurs envies trouvent écho dans notre futur programme. » Selon le conseiller mu-

C’est à la mode, la liste Tous engagés pour Épernay menée par Franck Leroy n’aura pas d’étiquette politique. Mais on ne peut pas reprocher à l’ancien membre de l’UDI de céder à la tendance du moment. « La première fois, j’ai été élu sans étiquette et j’ai toujours veillé à ce qu’on sache, au moment des élections, dépasser le cadre partisan. C’est ma marque de fabrique », nous confiait-il, il y a quelques mois.

Mardi soir, l'élu a abondé dans ce sens, tout en taclant ses concurrents. « À la différence de nos adversaires, où ce sont les partis de gauche et le RN qui ont fait leur liste, nous n’avons pas d’étiquette politique. » Un rapide coup d'œil sur le compte Facebook de Franck Leroy permet néanmoins de connaître sa vision de l’actualité, entre remontrance à l'égard de la CGT et des grévistes et soutien à Emmanuel Macron, la réforme du droit du travail et le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Sans étiquette, mais pas sans bord politique.

ces six dernières années, en conseil municipal, pourraient, notamment, y figurer.

Actuellement à la recherche d’un local, la liste de gauche « n’envisage pas une campagne blingbling, elle sera très réduite sur le plan financier », assure Jean-Paul Angers qui se veut l’anti-Franck Leroy. « La richesse de la ville, plus riche que les villes de même strate, masque une disparité entre très riches et très pauvres mais permet aussi des marges de manœuvre et donc d’envisager des arbitrages différents de ceux pratiqués par l’équipe de (Franck) Leroy. » Et de citer, pour l'exemple, l'installation du ballon captif, un choix que n'aurait pas fait M. Angers.

S.K

Candidate à l’élection municipale sous l’étiquette du Rassemble ment national, Cindy Demange donnera sa première réunion publique ce vendredi 31 janvier, à 19 h, à la maison des arts et de la vie associative d’Épernay (parc Roger-Menu). La conseillère municipale d’opposition y présentera le bilan de son mandat écoulé, une partie de son programme et les dix premiers candidats de sa liste, laquelle devra être déposée en souspréfecture avant le jeudi 27 février. Et l’élue n’a pas eu de mal à convaincre les 34 autres personnes qui figureront à ses côtés. « J'ai eu beaucoup de sollicitations. Je ne dirais pas que je peux faire deux listes, mais presque, assure Cindy Demange. Ce sont des gens investis, en qui j’ai confiance, et qui sont tous d'Épernay, c'était une priorité. Beaucoup ne sont pas encartés au RN. »

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Société

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EN BREF Inscription sur les listes électorales, mode d’emploi

Pour voter lors des élections municipales qui auront lieu les dimanches 15 et 22 mars prochains, il faut s’assurer d’être inscrit sur les listes électorales. Une vérification peut être effectuée en ligne (service-public.fr). Pour ceux qui ne seraient pas inscrits, cela concerne les nouveaux Sparnaciens et les personnes ayant changé d’adresse dans la ville depuis les dernières élections, il convient de le faire avant le vendredi 7 février, soit en ligne (service-public.fr), soit à la mairie d’accueil (8, place Bernard-Stasi) ou à la mairie de quartier (1, avenue de Middelkerke), en fournissant un formulaire d'inscription disponible en ligne (epernay.fr), une photocopie d'un titre d'identité et un justificatif de domicile récent. Enfin, pour établir une procuration, la démarche est à effectuer au commissariat de police, à la gendarmerie ou au tribunal d’instance de son domicile ou de son lieu de travail.

Cri d’alarme pour Fada N’Gourma L’association Épernay-Jumelages appelle à la solidarité pour la ville jumelle de Fada N’Gourma, touchée le 14 janvier dernier par un attentat et qui a récemment prolongé de trois mois la mise en place d’un couvre-feu en raison des menaces terroristes. L’association sparnacienne a ainsi mis en place une cagnotte solidaire en ligne (helloasso.com/associations/epernay-jumelages) et organisera, le samedi 8 février, à 20 h, une soirée solidaire, au palais des fêtes d’Épernay. Celle-ci permettra de récolter des dons pour les habitants de la ville jumelle du Burkina Faso. Entrée libre.

Bulléo fermé pendant deux semaines Comme chaque année, l'agglomération d'Épernay va procéder à l'entretien et la vidange de tous les bassins de son espace aquatique et sportif. Bulléo fermera ainsi ses portes du lundi 3 au dimanche 16 février inclus. L'espace forme est également clos pendant cette période.

Infos : 03 26 53 35 60 et bulleo.epernay-agglo.fr.

Premiers Apéros de la halle de l'année à Épernay La halle Saint-Thibault d’Épernay accueillera une nouvelle session des Apéros de la halle, ce vendredi 31 janvier, de 18 h

à 20 h. Les participants à cet événement retrouveront les deux habitués que sont la brasserie Tête de chou de Mancy et les Délices de Guillaume, un producteur de jus de fruits artisanaux d'Épernay. Ils pourront également découvrir le champagne Dallancourt, également installé à Épernay, et les assiettes apéritives de la boulangerie sparnacienne Grella. Plus d’un millier de gourmands sont attendus pour ce rendez-vous organisé chaque dernier vendredi du mois.

Infos : 03 26 53 54 68 et epernay.fr.

Dernière semaine pour élire les Trophées du sport Jusqu’au jeudi 6 février, à minuit, l’Office des sports Épernay Pays de Champagne et la ville d'Épernay invitent les Sparnaciens à voter en ligne afin de désigner les lauréats des Trophées du sport 2019 qui récompenseront les acteurs sportifs les plus méritants de l'année écoulée. Ce vote du public s'accompagnera de la décision d'un jury, composé des organisateurs de cet événement. Dans chacune des sept catégories (dirigeant, entraîneur, espoir, athlète, master, équipe, événement), quatre personnes, équipes ou événements sont nommés. La cérémonie de remise des Trophées du sport 2019 aura lieu le vendredi 7 février, au soir, au Palais des fêtes d’Épernay.

Infos : epernay.fr.trophees-du-sport.

Le Cerf à 3 pattes ouvre ses portes à Germaine Le Cerf à 3 pattes, lieu de vie et d’échanges du village de Germaine, ouvrira ses portes chaque premier weekend du mois. Prochain rendez-vous, donc, les samedi 1er et dimanche 2 février, de 8 h 30 à 12 h, dans l'ancienne maison du bûcheron, rue du pré Michaux. Des ventes de produits d’épicerie et de boulangerie, de colis de légumes, d’œufs ou encore de laitages sont prévues, avec également la présence de Delphine Guillemot, fleuriste rémoise et créatrice de la société Une Histoire de fleurs. Entrée libre.

Le préfet de la Marne Denis Conus quitte Châlons Arrivé début 2016 à Châlons, le préfet de la Marne, Denis Conus, s'apprête à rejoindre Paris pour de nouvelles missions au sein de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Il fera ses « adieux » aux acteurs du département et de la région lors d'une cérémonie dédiée ce vendredi 31 janvier.

Son successeur, Pierre N'Gahane, prendra ses fonctions le 3 février. Chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, il a notamment oeuvré au ministère de l'Intérieur et a été préfet des Ardennes entre 2011 et 2013.

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Société

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Voirie

La rue Gambetta, toujours source de débats Dans son budget 2020, la ville d'Épernay a inscrit 590 000 € pour le réaménagement de la rue Gambetta, un axe de passage majeur du centre-ville. Dans l'attente d'une concertation, commerçants et riverains restent dubitatifs.

À

vendre », « À louer », « Ouvert ».

Dans la rue Gambetta, ces panneaux se succèdent à intervalles irréguliers, au grand dam des commerçants et des riverains. Depuis des années, cet axe à sens unique, qui relie l’entrée du centre-ville au cœur de celui-ci, affiche deux visages : celui d’une artère commerçante très fréquentée et dynamique mais aussi une face plus triste, en raison de son aspect vétuste et de ses nombreux locaux vides.

Pour redynamiser cette rue majeure du centre d'Épernay, un collectif de commerçants et de riverains avait envoyé à la ville, à la fin de l’année 2018, une proposition d’aménagement : instaurer une zone 30, conserver quelques places de stationnement et de livraison et élargir les trottoirs pour permettre d’installer des terrasses. « Cette rue a une vocation touristique, or c'est aujourd'hui un boyau pourri entre deux belles places, se désole Frédéric Dricot, gérant de C Comme, commerce et bar à champagne de la rue, à l’initiative de

Dotée de nombreux commerces, la rue Gambetta comporte également cinq cellules vides. © l'Hebdo du Vendredi

ce collectif. On devait avoir une réunion en dé- complète de la voirie et des trottoirs », sans cembre dernier mais on est au courant de avancer de date pour ce chantier, ni pour la concertation avec les habitants. En tout cas, ces rien. » Si la ville ne s’est jamais travaux ne pourront pas montrée très en phase avec être menés en même temps Cinq cellules vides les doléances des commerque ceux de consolidation dans l'artère du pont de la rue de Reims, çants et des riverains, il a prévus par la SNCF et le néanmoins été inscrit, dans le budget 2020, une enveloppe de Département entre mars et mai. De quoi in590 000 € pour réaménager la rue Gambetta. quiéter M. Dricot : « Si des travaux doivent Le maire Franck Leroy a récemment annoncé être menés dans la rue Gambetta, il faut qu'ils « une vraie cure de jouvence avec la réfection commencent aujourd’hui, pas au printemps quand la saison touristique va démarrer ! » Ce projet, intégré au programme Action cœur de ville, un dispositif national qui vise à redynamiser les centres des villes moyennes, sera, à coup sûr, scruté de près. Tout le monde

semble avoir pris conscience du potentiel d’attractivité de cette rue mais il reste difficile d’accorder ses violons sur la façon de l’aménager.

Thomas Foissy a ouvert, en mai dernier, La Pièce unique, une boutique d’achat et de revente de produits divers, issus de la pop culture. S'installer dans la rue Gambetta n'a pas été facile mais il s'en réjouit aujourd'hui. « La boutique cartonne parce qu’on a un produit atypique et qu’on est à fond sur les réseaux sociaux, explique le jeune commerçant. Malheureusement, la rue Gambetta est pleine de commerces vides depuis de nombreuses années car les loyers sont beaucoup trop élevés. La ville devrait imposer aux propriétaires de baisser leurs loyers. » Parmi les cinq cellules vides de la rue Gambetta, l'un des locaux affiche ainsi un bail mensuel de 1 400 € pour une surface de 30 m2 ! Établi depuis plus d’une décennie dans l'artère, Jacky Florance, gérant de La Fine bulle, autre commerce et bar à champagne de la rue, regrette lui aussi « l’absence de concertation » et dénonce « une rue pas pratique ». Son souhait ? « Ce serait merveilleux d’avoir une rue piétonne ou semi-piétonne, certains jours de la semaine ou du week-end », s’enthousiasme le commerçant. « Ça pourrait être ponctuel, une fois par mois par exemple », abonde le gérant de La Pièce unique. Une proposition récemment faite par le maire de Reims, Arnaud Robinet, à propos de certaines rues commerçantes du centre-ville. Sera-t-elle reprise par les candidats à l’élection municipale d’Épernay ?

Simon Ksiazenicki

Travaux

L'avenue Margueritte, l'autre gros dossier

C

'est le chantier le plus important prévu au budget 2020. Sur les 2,9 M€ d'investissement de voirie qui seront consentis par la ville d'Épernay, 1,29 M€ seront mobilisés pour la réfection de l'avenue du Général Margueritte, cette longue artère d’un kilomètre qui longe notamment les bâtiments de la communauté d’agglomération, le collège Terre-Rouges ou encore Le Millesium. Toute l’avenue ne sera L'avenue du Général Margueritte va s'offrir un lifting bienvenu. pas refaite puisque ces travaux © l'Hebdo du Vendredi concerneront seulement la section comprise entre le giratoire de l’avenue du 8 mai 1945 et l’entrée du quartier Québec-Montréal.

Dans son discours sur le budget 2020, le maire Franck Leroy a annoncé « une véritable refonte de cet axe », qui intégrera une piste cyclable, un réaménagement paysager et un rond-point au beau milieu de l'avenue, afin de mieux desservir la rue Louise-Auban-Moët. Le chantier est prévu pour le premier trimestre de l’année 2020. Avant cela, la construction d’un tout nouveau commissariat, sur un terrain de 4 000 m2, situé en face du collège Terres Rouges, devrait avoir débuté. L'État a prévu une enveloppe de 4,2 M€ pour cet équipement qui ouvrira à la fin de l'année 2021.

S.K

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Société

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Portrait

Ingrid Jouffe, passion carton

Au cœur de son atelier, Ingrid Jouffe fait des merveilles avec le carton. © l'Hebdo du Vendredi

Passionnée de bricolage et créatrice hors-pair, Ingrid Jouffe offre une seconde vie aux cartons qu'elle récupère ici ou là. Sa dernière réalisation : une chaussure de plus de deux mètres conçue sur-mesure pour un spectacle musical.

Des lettres au format géant, une bibliothèque et une armoire à poupées, une table de nuit en forme d'éléphant, le champignon revisité des Schtroumpfs, etc. « Chaque pièce est unique. Je me suis aussi amusée à reconstituer l'Arc de triomphe et chacune de ses statues pour une kermesse. Ça m'a pris un temps fou ! » Mais quand on aime...

Il faut dire que ce matériau possède de sérieux avantages, à commencer par son coût dérisoire. « C'est 100% récup', sourit-elle. Je peaufine l'enu commerce à la petite enfance, en passant par la gestion administrative, Ingrid semble avec du papier népalais ou kraft pour un rendu plus lisse et homogène. Je joue également Jouffe multiplie les expériences professionnelles et les cordes à son arc. « J'ai commencé avec les courbes et les couleurs pour obtenir un design original. Et contrairement à ce par un bac artistique et j'ai toujours eu la fibre manuelle, confie cette ChâSolidité et qu'on pourrait penser, grâce à la superposition des découpes, au collage lonnaise, maman de deux enfants. originalité et aux étais, le carton permet de J'adore bricoler. » Sa première réaliconstruire des meubles très solides. » sation en carton, c'était une commode, il y a une quinzaine d'années. « J'ai d'abord suivi Parfois même capables de supporter le poids d'un humain. Récemment, la créatrice a fabriqué la des tutoriels sur le web, puis une formation de trois jours dans un magasin spécialisé. » Très vite, elle pièce maîtresse du spectacle « Rien à cirer » de dessine et conçoit de A à Z ses propres modèles. Romain Changenot : une chaussure de plus de deux mètres de long sur 1,5 mètre de haut. « L'idée, c'était qu'il puisse monter dessus et entrer à l'intérieur sans encombre. On a imaginé une ouverture sur le côté et une trappe au sommet. Beaucoup de gens ont été bluffés en apprenant qu'elle était faite en carton. Sa texture finale et son côté arrondi, tout en volume, font plutôt penser à du bois. » Des projets plein la tête, Ingrid est en train de monter sa micro-entreprise, intitulée « A la folie cartonnement ». Avec l'espoir, à plus long terme, de pouvoir vivre de sa passion.

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Parmi les créations d'Ingrid : une chaussure géante utilisée pour le dernier spectacle de Romain Changenot. © Ingrid Jouffe

Sonia Legendre 4 A la folie cartonnement, Ingrid Jouffe.

Contact : 06 85 93 59 36.

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Du 1er au 29 février 2020

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Société

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Enseignement supérieur

Première pierre pour la maison des étudiants Le programme du Campus 3.0 de l'Université de Reims Champagne-Ardenne se poursuit activement. Mercredi, sur le campus Croix-Rouge de Reims, c'est cette fois le chantier du bâtiment dédié à la vie étudiante qui a été lancé.

L

e 24 avril dernier, l'université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) posait la première pierre de son futur siège, juste à côté de l'hippodrome dans le quartier Croix-Rouge.

Dix mois plus tard, mercredi 29 janvier, c'était donc au tour du bâtiment consacré à l'accueil des étudiants. Et ce sont les représentants de ces derniers qui ont symboliquement donné le coup d'envoi des travaux, à l'aide de quelques briques.

Ce bâtiment fait partie intégrante du programme immobilier Campus 3.0, qui comporte huit grands projets pour un investissement global d'un peu moins de 80 millions d'euros. Construit en plein cœur du pôle universitaire de Croix-Rouge, entre les coquilles et la bibliothèque Robert de Sorbon, il offrira une surface utile de plus de 900 m² et répondra au nom de Pyxis. Il s'agit d'une référence à l'une des constellations du ciel astral, également nommée la Boussole. Il accueillera les services de la direction des études et de la vie universitaire (DEVU), de l’entrepreneuriat étudiant (Créativ Labz) et enfin le CFA et le service universitaire d’action culturelle (SUAC).

Les représentants des étudiants ont symboliquement posé les premières briques du bâtiment qui leur sera dédié. © l'Hebdo du Vendredi

Pour Guillaume Gellé, président de l'Urca, ce notamment dans un quartier comme Croixprojet répond à un double Rouge qui est en pleine Conçu comme enjeu : « dynamiser le camtransformation urbaine. Il est du rôle social des unipus en proposant des serune boussole au vices de qualité au plus de s'investir et d'inservice des étudiants versités vestir dans les quartiers ». près des besoins des étudiants et ouvrir davantage l'université sur la ville, Imaginée par le cabinet d'architectes ThiénotBallan-Zulaica, Pyxis représente un investissement d'un montant de 2,5 millions d’euros. Sa

livraison est espérée pour cet été. Enfin, ce projet présente la particularité d'être entièrement financé par l'Urca. C'est une première et en même temps un symbole pour l'établissement aux 27 500 étudiants qui, après avoir connu trois exercices déficitaires, a retrouvé, depuis 2018, un équilibre budgétaire.

Julien Debant

SAISON 2019-20

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© Champagne Création - REIMS - Crédit photo : Teddy Picaudé

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A moins de 500 mètres à vol d'oiseau, la construction du siège de l'Urca doit se poursuivre jusqu'à la fin de l'année. © l'Hebdo du Vendredi

Samedi, l'Urca vous ouvre ses portes Ce samedi 1er février, de 9 h 30 à 17 h, l'ensemble des établissements de l'Université de Reims ChampagneArdenne ouvre leurs portes : UFR Lettres et Sciences Humaines, Droit et Science Politique, Sciences Economiques Sociales et de Gestion, Pharmacie, Médecine, Sciences Exactes et Naturelles, STAPS, l’ESIReims, l’EiSINe, les IUT de Reims Châlons Charleville (sur les différents sites ) et de Troyes, l’Ecole supérieure du professorat et de l’enseignement (sur Reims, Troyes, Châlons, Charleville et Chaumont), le Centre Universitaire Troyen (CUT) et l’Institut de Formation Technique Supérieur de Charleville-Mezières. Une journée pour découvrir l'offre de formation proposée par l'université, mais aussi les conditions de logement et de restauration en milieu universitaire. Infos : univ-reims.fr/jpo

Lycéens, vivez « Un jour à l'Université » En période de saisie des choix d'orientation dans Parcoursup, l'Université de Reims Champagne-Ardenne renouvelle son opération « Un jour à l'Université ». Ce dispositif donne l'occasion aux lycéens de se mettre dans la peau d'un étudiant le temps de quelques heures. Ainsi, du 17 au 21 février prochains, les sites de l'Urca de Reims, Troyes, Charleville-Mézières et Châlons-en-Champagne s'ouvriront à eux afin de leur permettre de suivre un véritable cours dans une fac ou un IUT, visiter les campus, découvrir les bibliothèques universitaires et les services aux étudiants. Attention, le nombre de places étant limité, il est nécessaire de s'inscrire pour participer avant le 9 février. Infos : univ-reims.fr

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Rallye Monte-Carlo Historique

Le Monte-Carlo, une passion rémoise Ce vendredi 31 janvier, Reims accueille une nouvelle fois le plus grand des départs du Rallye Monte-Carlo Historique.

Une épreuve automobile de régularité, réservée aux voitures datant de 1955 à 1980, au succès ininterrompu depuis plus de vingt ans.

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uelques jours seulement après l’arrivée du 88e rallye automobile de Monte-Carlo, manche inaugurale du championnat du monde des rallyes de la FIA 2020 (WRC), les concurrents de sa version « Historique », la 23e du nom, sont sur la ligne de départ, prêts à répondre au défi proposé par un parcours tout aussi sélectif.

Née en 1998, cette épreuve organisée par l’Automobile Club de Monaco, réservée aux véhicules d'époque, trouve à Reims un engouement véritablement singulier.

Partageant le statut de ville-départ, avec huit autres grandes métropoles européennes, la cité des sacres tire depuis de nombreuses années maintenant son épingle du jeu en accueillant, à chaque fois, le plus grand nombre d'équipages. En effet, chaque binôme est libre de choisir d'où il part.

Ainsi sur 306 inscrits, plus d'un tiers a choisi Reims. Ils sont 124 duos, pilotes et copilotes, à s'élancer ce vendredi 31 janvier depuis la Cham-

La première voiture s'élancera à 19 h depuis le parking du Boulingrin. © Ville de Reims

pagne. Une quinzaine de nationalités sont représentées. « Une moitié d'équipages français à laquelle s'ajoutent des Anglais, Allemands ou encore des Russes », se félicite Jean-Claude Leuvrey, président du Reims Champagne Véhicules Historiques Sportifs et organisateur infatigable de l'événement rémois. « A Reims, on a quantité d'avantages, on a de la place et on est au chaud », poursuit-il. Les grands espaces, ils sont d'abord du côté du parc des expositions, théâtre traditionnel des vérifications techniques et administratives, durant deux jours. « C'est l'un des mo-

Transport

Reims ne pousse pas le bouchon trop loin

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elon le fabricant de GPS TomTom, qui vient de dévoiler sa 10e étude sur les bouchons, les embouteillages restent plutôt rares à Reims en comparaison des autres grandes villes françaises. En effet, la cité des sacres se classe à la 24e et avant-dernière place des villes Par rapport aux autres grandes villes françaises, les bouchons les plus embouteillées sont moins fréquents à Reims. © l'Hebdo du Vendredi de France, juste devant Tours. En moyenne, les conducteurs rémois perdraient ainsi une quinzaine de minutes par jour dans leur voiture par rapport à une condition de circulation idéalement fluide, ce qui représente tout de même près de 59 heures par an. Une situation plutôt enviable que la cité des sacres doit notamment à sa voie Taittinger. Cette autoroute urbaine permet en effet aux automobilistes de traverser facilement et rapidement la ville de part en part. Le revers de la médaille, c'est la pollution engendrée par cet atout qui fait de Reims l'une des cités françaises les plus polluées au dioxyde d'azote, un gaz émis majoritairement par les véhicules à moteur à combustion. Reste qu'en termes de bouchons, le cas rémois est donc bien plus favorable que dans la plupart des grandes villes. A Paris et Marseille, respectivement 1re et 2e de ce classement, ce sont environ 160 heures qui sont perdues chaque année dans les bouchons ! Bordeaux occupe la 3e marche de ce triste podium. A l'échelle européenne, alors que Paris se situe au 19e rang, c'est à Moscou qu'il est le plus difficile de circuler, suivie d'Istanbul et Kiev. Enfin au niveau mondial, la palme de la ville la plus embouteillée revient à la mégalopole indienne Bangalore, juste devant la capitale des Philippines, Manille, et celle de la Colombie, Bogota.

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ments privilégiés, à la fois pour les pilotes, les partenaires, les clubs et le grand public qui, durant deux jours, se mélangent et discutent, réunis par leur passion pour l'automobile. » Tous les véhicules y sont en effet stationnés pour le plaisir des yeux, avant le grand départ programmé le vendredi soir, tandis que la majorité de leurs pilotes ne se font guère prier pour en faire les éloges et partager moult anecdotes. Et si parmi eux figurent de nombreux amateurs qui réalisent avec ce Monte-Carlo Historique un rêve de gosse, d'autres ont de l'expérience à revendre, ac-

cumulée sur les pistes du monde entier. C'est le cas d'un certain Walter Röhrl. « Notre invité d'honneur », précise Jean-Claude Leuvrey. Il faut dire que cet Allemand âgé de 73 ans n'est pas n'importe qui. Il s'agit tout bonnement d'un très grand monsieur du rallye, sacré champion d’Europe (1974), champion d'Afrique (1982) et double champion du monde (1980 et 1982). Il a d'ailleurs remporté le Monte-Carlo à quatre reprises (1980, 1982, 1983 et 1984). Il partira de Reims à bord d'une Porsche 911 de 1979, avec à ses côtés son compatriote Christian Geistdorfer, son partenaire historique de 1977 à 1987.

Et comme pour tous les autres concurrents, c'est depuis le cœur de la cité des sacres que démarre véritablement l'aventure. Le grand départ rémois du Monte-Carlo Historique change d'ailleurs cette année de décor. Après avoir longtemps profité des atouts du parvis de la mairie ou de la place du Forum, et même une fois de ceux de la cathédrale, l'an dernier, les amoureux d'automobiles anciennes ont donc rendez-vous dans le quartier du Boulingrin. Le village du rallye s'installera sur le parking longeant les Halles, comme l'avait fait en juillet dernier celui du Tour de France. Si les animations sur place démarreront dès 17 heures, le tout premier départ, celui du duo formé par Carlos Tavares et Pauline Schoofs, à bord d'une Peugeot 104 de 1979, est programmé à 19 heures.

Julien Debant

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Sport

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EN BREF

Basket-ball LF2 (13e j.) : Reims (2e) - Aulnoye (1er)

Le RBF à toute vitesse

Football : Reims - PSG, un remake en Gambardella C’est finalement le Stade de Reims qui a décroché le dernier billet pour les 16es de finale de la Coupe Gambardella. La commission de discipline de la FFF a désigné le club champenois vainqueur de la rencontre disputée le 12 janvier face à l’US Torcy, qui avait été arrêtée à la 84e minute alors que le premier gagnait 4-3.

L'arbitre assistant s'était senti en danger et le principal avait mis un terme à la rencontre. Le Stade de Reims affrontera donc le Paris SG, au centre de vie RaymondKopa, ce dimanche 2 février, à 15 h, soit dix jours après la même rencontre perdue par les professionnels, en demi-finale de Coupe de la Ligue.

Auteur d'une première moitié de championnat pleine de promesses, le Reims Basket Féminin joue ce vendredi 31 janvier un match de gala, à l'occasion de la réception du coleader, Aulnoye.

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âtie pour jouer le haut de tableau de la LF2, l'équipe du Reims Basket Féminin fait encore mieux. A mi-saison, la formation entraînée par Julien Pincemin occupe la première place en compagnie de son adversaire du soir, Aulnoye, avec un bilan de dix victoires et seulement deux défaites, dont la dernière concédée il y a quelques jours sur le parquet d'Angers (59-50). « On a manqué un peu d'adresse face à une des équipes favorites du championnat », tempère Philippe Sauret, président du RBF. Un échec qui ne remet donc pas en cause l'excellente saison de ses protégées. « On a tout fait pour réussir, donc forcément on y croyait, mais on ne pensait pas que la mayonnaise prendrait aussi vite. » Au sein d'un collectif équilibré, Reims peut compter sur des personnalités fortes et expérimentées, à l'image de sa capitaine Mélanie Devaux, championne de France de la division l'année dernière avec Charnay. « L'état d'esprit du groupe est irréprochable, insiste le président. C'est une grande force, dont le mérite revient au coach et aux joueuses elles-mêmes, mais il y a d'autres ingrédients qui participent à cette réussite et qui ne

Athlétisme : 17e Meeting national des Sacres Vendredi soir, Mélanie Devaux et le RBF ont l'occasion de prendre seuls la tête de la division. © l'Hebdo du Vendredi

s'expliquent pas toujours. » Tout serait presque parfait si l'intérieure Américaine Monique Oliver n'avait pas quitté le club à Noël pour prendre sa retraite. « Elle était parfaitement intégrée, mais loin de son pays, le côté affectif a joué. » Pour la remplacer, le RBF a engagé sa compatriote Artavia Ford, « une jeune joueuse sortie de l'université cet été et qui doit encore assimiler le basket européen ». Un contre-temps dont le club rémois se serait bien passé, surtout à l'heure de recevoir Aulnoye, coleader de LF2 porté par la meilleure joueuse de la division : Shanavia Dowdell (19 points et 12,2 rebonds). Restée invaincue

jusque là, cette équipe vient cependant de connaître ses deux premières défaites, coup sur coup, à Chartres (59-69) et face à Montbrison (64-76). « Aulnoye possède la meilleure attaque, nous la meilleure défense », fait remarquer Philippe Sauret. Dans un René-Tys imprenable cette saison, cette rencontre promet une belle opposition de style. « Un beau match de gala, mais que l'on doit gagner », insiste le président.

Julien Debant 4 Reims - Aulnoye, vendredi 31 janvier, à 20 h, complexe René-Tys, Reims.

Football L1 (22e j.) : Angers (9e) - Reims (11e)

Se remettre la tête à l'endroit

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e début d’année s’annonçait prometteur pour le Stade de Reims mais le mois de janvier aura finalement été un long calvaire. À la défaite en 32e de finale de Coupe de France face à Monaco est venue s’ajouter une autre élimination, plus logique, face au Paris Saint-Germain, en Coupe de la Ligue. Cette demi-finale a-t-elle laissé plus de traces que prévu ? « Sur ce mois de janvier, on a joué sur trois tableaux, sur des terrains difficiles et on était émoussé physiquement. Les résultats ne sont pas au rendez-vous mais j’espère que ces matches vont Le Stade de Reims doit retrouver de la confiance, Anastasios Donis le permettre à mon groupe de premier. © l'Hebdo du Vendredi prendre de l’expérience, de grandir et de dresser les bons constats pour continuer à avancer », tentait de positiver David Guion, samedi dernier, après un nouveau revers, face à Metz (0-1), en championnat cette fois.

Si l’heure n’est pas encore à la mobilisation générale, le temps presse pour le Stade de Reims (11e), qui reste sur quatre matches sans victoire en Ligue 1. La première rencontre du mois de février, ce samedi, à Angers (9e), doit donc permettre aux ouailles de David Guion de repartir sur de bonnes bases, désormais libérées de la pression des coupes. D’autant que les 29 prochains jours s’annoncent sportifs, avec pas moins de six rencontres, dont quelques-unes difficiles à négocier (réception de Rennes le 15, déplacements à Saint-Etienne le 22 et à Monaco le 29). Le coach rémois espère que d’ici là, la tant attendue recrue offensive aura signé son contrat et se sera acclimatée à son nouvel environnement. Le mercato se termine ce vendredi, à minuit.

S.K 4 Angers - Reims, samedi 1er février, à 20 h, au stade Raymond-Kopa et sur beIN Sports.

Du beau monde est attendu à l'occasion de la 17e édition du Meeting national des Sacres, la 5e sous le label « Circuit national » de la Fédération française d'athlétisme, mercredi 5 février, à 18 h au CREPS de Reims. Ce rendez-vous sera l'occasion pour les athlètes de signer les minima qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Tokyo, qui se tiendront du 24 juillet au 9 août prochains. Cet événement est organisé par le DAC Reims. Attention, seules 300 places sont disponibles pour le grand public pour ce rendez-vous (tarif : 5 €) qui sera néanmoins retransmis en direct sur le site internet du club rémois : meeting.dacreims.com.

Basket-ball Jeep Elite (21e j.) : Châlons-Reims (10e) - ASVEL (1er)

Le leader à René-Tys

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assuré par son succès à Pau (75-82), Châlons-Reims reste à la croisée des chemins. Les plus optimistes diront que l'union marnaise n'est qu'à deux victoires du Top 8. Les plus pessimistes leur rétorqueront que ce même écart le sépare de la zone de relégation. Aussi, « pour aborder dans les meilleures conditions la deuxième moitié du championnat », dixit le club, un joueur supplémentaire vient d'arriver.

Il s'agit de Khalif Wyatt (1,93 m - 28 ans), un Américain passé par le championnat israélien capable de jouer meneur ou arrière, « avec une excellente adresse au shoot. » C'est dans ce contexte que débarque, samedi soir à René-Tys, l'ASVEL, leader du championnat. Un match de gala qui, s'il devait se terminer par une défaite, Le CCRB de Jean‐Baptiste Maille reçoit ne dira rien de nouveau sur l'avenir l'ASVEL, samedi soir à Reims. © l'Hebdo du du CCRB. En revanche, un exploit Vendredi pourrait faire basculer du bon côté la saison champenoise. Mais outre la qualité de l'adversaire, calibré pour jouer l'Euroligue, Châlons-Reims peine cette année à domicile, avec trois succès glanés en huit rencontres jouées dans la Marne. Pire, à René-Tys, Blake Schilb et ses coéquipiers restent fanny.

J.D 4 Châlons-Reims - ASVEL, samedi 1er février, à 20 h, complexe René-Tys, Reims.

Cette semaine

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Salon des Antiquités militaires Epernay

Théâtre

Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent

Le Salmanazar

Ciné

Les 100 ans du Palace

Le Palace

Exposition

Des Bouts de rien

Médiathèques d'Epernay

Concert

Kelly Finnigan

La Cartonnerie

Toutes les séances cinéma du Palace

L'agenda culturel et loisirs à Épernay et dans ses environs

Les bourses et vide-greniers près de chez vous

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Sorties

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Salon - Épernay

Une deuxième jeunesse pour les antiquités militaires Près de 2 000 visiteurs sont attendus, ce dimanche, au palais des fêtes, à l'occasion du salon des antiquités militaires, organisé par le Poilu de la Marne.

Une association rajeunie qui fait vivre l'histoire militaire.

avons toujours su miser sur la jeunesse. » Et vu le nombre de projets au calendrier de l’association en 2020 (lire par ailleurs), celle-ci aura toujours besoin de volontaires.

Simon Ksiazenicki Une association très sollicitée

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epuis près de 30 ans, c’est le temps fort annuel de l’association Le Poilu de la Marne. Le salon des antiquités militaires d'Épernay est ainsi l’un des plus grands du genre dans le pays puisque l'événement organisé ce dimanche 2 février, au palais des fêtes, rassemblera environ 150 exposants sur 500 mètres linéaires de table, soit plusieurs milliers d’objets qui se dévoileront aux yeux des quelque 2 000 visiteurs attendus. « On aura des exposants des quatre coins de la France et de l’étranger. L’an dernier, nous avions accueilli des Anglais, des Belges, des Allemands et même un Polonais et un Américain, énumère Henri Desbordes, le jeune (27 ans) président de l’association Le Poilu de la Marne. Créé à l’origine par une poignée de collectionneurs, le salon est aussi devenu un rendez-vous pour les passionnés d’histoire et les curieux qui viennent en famille. C’est un véritable musée vivant ! » Le salon couvrira une large période de l'histoire militaire, de la Révolution française jusqu’aux conflits modernes du XXIe siècle,

Environ 150 exposants sont attendus ce dimanche, au palais des fêtes d’Épernay. © Le Poilu de la Marne

en passant par les guerres napoléoniennes, d’Algérie et d’Indochine, et, bien évidemment, les deux conflits mondiaux. Particuliers et professionnels proposeront à la vente ou à l’échange des objets du quotidien, des uniformes, des chaussures, des casques, des documents... Si la guerre sera évidemment omniprésente, l’organisateur dément toute intention belliqueuse. « On mise avant tout sur le côté humain, qui intéresse de plus en plus les gens et les collectionneurs, assure Henri Desbordes. C’est une manifestation de plus en plus accessible et ouverte à tous, notamment aux familles. On veut former le grand public et les jeunes générations à l'histoire. Ce salon,

c’est un patrimoine historique qui nous relie tous. » C’est assez rare pour être souligné, l’association Le Poilu de la Marne, qui vise à entretenir le souvenir des hommes et femmes impliqués dans les grands conflits mondiaux, n’est pas composée d’anciens combattants grabataires, bien au contraire ! L’association s’est offert un coup de jeune en 2016, au moment de l’instauration d’une nouvelle équipe, sous l’égide d’Henri Desbordes. « La moyenne d’âge est située entre 25 et 30 ans, se félicite celui-ci.

Avec les 50 bénévoles, on a fait un gros effort en matière d’organisation et de communication. C’est un milieu vieillissant mais nous

Chiner

À venir CONCERTS VENDREDI 31 JANVIER AZIZ SAHMAOUI - LE SALMANAZAR

SPECTACLES SAMEDI 1ER FÉVRIER MAD OF SWING - BOUZY

Autour du saxophoniste sparnacien Léon Phal, le groupe de jazz et de blues Mad of Swing est constitué de quatre autres artistes de la région : Christophe Lartilleux et sa fille Deborah, Cyril Monnois et Charly Vilmart. À 20 h, salle des fêtes, Bouzy. Durée : 1 h 30. Tarifs : 5 et 8 €.

MARDI 4 FÉVRIER THÉÂTRE : « NI LES CHIENS QUI BOITENT, NI LES FEMMES QUI PLEURENT » LE SALMANAZAR

La compagnie La Course folle se plonge dans les écrits de Frida Kahlo, l’artiste peintre inclassable, amie des surréalistes et militante de la cause féministe de la fin des années 1930. À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, épernay. Durée : 1 h 20. Tarifs : 9 à 25,50 €.

Chanteur et multi-instrumentiste, Aziz Sahmaoui est un brillant représentant du gnaoua, à la fois style musical marocain mais également culture mystique à part entiére, inscrite sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un voyage envoûtant et chaleureux. À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendés-France, épernay. Durée : 1 h 30. Tarifs : 9 à 25,50 €.

Infos : lesalmanazar.fr.

SAMEDI 8 FÉVRIER NINHO - LE MILLESIUM

Le jeune rappeur originaire de l’Île-de-France multiplie, depuis 2016, les succés en solo et surtout en collaboration avec d’autres rappeurs. À 20 h, Le Millesium, épernay. Tarifs : 36 et 47 €.

Infos : lemillesium.com.

Le Poilu de la Marne est également connue pour être une association de reconstituants.

Depuis sa création, en 1991, elle participe à des expos, des commémorations mais aussi des productions audiovisuelles. Le 11 novembre 2018, pour le centenaire de l'armistice, elle avait ainsi organisé, avec la ville d’Épernay, un grand défilé, capté et diffusé, en direct, par France 2. Côté petit et grand écrans, ses membres ont également été sollicités par « C’est pas sorcier » (1999), le réalisateur Jean-Pierre Jeunet pour « Un Long dimanche de fiançailles » (2004), le musicien Florent Pagny pour un clip (2013) et régulièrement par la chaîne de télévision RMC Découverte. « On a atteint une certaine renommée qui fait qu’on nous contacte souvent pour animer des commémorations ou des reconstitutions, explique le président de l’association, Henri Desbordes. On pensait lever le pied après le centenaire mais ce n’est pas du tout le cas !

On a fait environ 25 manifestations en 2019 et on est bien parti pour en faire autant cette année. »

DIMANCHE 9 FÉVRIER HYPNOSE : MESSMER - LE MILLESIUM

Le célébre artiste hypnotiseur canadien Messmer reviendra pour la seconde fois en autant d’années à épernay avec un nouveau spectacle, « Hypersensoriel ». À 16 h 30, Le Millesium, épernay. Tarifs : 44,50 à 64 €.

Infos : lemillesium.com.

CONFÉRENCES SAMEDI 1ER FÉVRIER « UN ÉCOLOGISTE NE DEVRAIT PAS DIRE ÇA » - L’APOSTROPHE

Dans son ouvrage, Patrick Lesafre, agronome de formation, questionne les préoccupations écologiques et pointe du doigt certaines idées reçues de la bien-pensance. Rencontre avec l’auteur.

À 16 h, librairie l’Apostrophe, 15 bis, rue Saint-Thibault, Épernay.

Entrée libre. Infos : apostrophe-epernay.fr.

LOISIRS VENDREDI 31 JANVIER LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à un commerçant de bouche du marché.

Dégustations payantes.

De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay.

Infos : 03 26 53 54 68.

SAMEDI 8 FÉVRIER LOTO - DIZY

L’association des parents d’éléves de Dizy organise un loto. À gagner, notamment, un robot multicuiseur, une tablette tactile, un téléviseur, une caméra… À 19 h, salle des fêtes, 256, rue du Colonel Fabien, Dizy.

Infos : 07 67 60 39 96.

CINÉMA SAMEDI 8 FÉVRIER AVANT-PREMIÉRE : « DIVORCE CLUB » LE PALACE

Aprés 5 ans de mariage, Ben découvre que sa femme le trompe. Abattu, il croise le chemin de Patrick, lui aussi divorcé. Bientôt rejoints par d’autres, les fêtards ébauchent les premiéres régles du Divorce club. En présence du réalisateur Michaël Youn et de l’acteur François-Xavier Demaison. À 19 h, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay.

Durée : 1 h 59. Tarifs : 5 à 9,50 €. Infos : le-palace.fr.

SAMEDI 1ER FÉVRIER REIMS - BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE 10h-16h - 30, avenue Charles de Gaulle REIMS - BOURSE AUX VÊTEMENTS 14h-17h30 - Maison de quartier Trois Piliers, 29, rue Pontgivart DIMANCHE 2 FÉVRIER ATHIS - VIDE-POUSSETTES 9h-15h - Salle des fêtes, place Saint-Remy EPERNAY - VIDE-GRENIERS A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle EPERNAY - SALON DES ANTIQUITÉS MILITAIRES 8h-17h - Entrée : 4€ - Palais des fêtes, rue Dom Pérignon FAGNIÈRES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS 8h-17h30 - Salle André Gallois, Chemin de la Terrière REIMS - MARCHÉ AUX PUCES 8h-17h - Halles du Boulingrin, rue de Mars LUNDI 3 FÉVRIER ST-MARTIN-D’ABLOIS - BOURSE AUX CAPSULES 8h-16h30 - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, rue Julien Ducos

DIMANCHE 9 FÉVRIER BAZANCOURT - BOURSE TOUTES COLLECTIONS 8h-17h - Entrée : 1,5€ - Salle Michel Prevoteau MARCILLY-SUR-SEINE BOURSE TOUTES COLLECTIONS 8h-18h - Salle Virgile Henry, rue du Fossé de Braux REIMS - VIDE-GRENIERS 7h30-17h30 - Salle Goulin, 6, rue de la Neuvillette REIMS - MARCHÉ AUX LIVRES 8h-17h - Halles du Boulingrin

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Théâtre - Le Salmanazar

Frida Kahlo côté plume

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eaucoup connaissent son visage et quelques-uns de ses 55 autoportraits, sans en savoir forcément plus sur sa vie tumultueuse. Née au Mexique en 1907, l’artiste peintre Frida Kahlo s’est efforcée, durant toute sa vie, de raconter, en 143 tableaux, son existence souvent tragique : un accident de bus à 18 ans, une fausse couche, une vie insatisfaite aux États-Unis, un divorce avec Diego Rivera, sept opérations de la colonne vertébrale, une fin de vie odieuse marquée par une amputation de la jambe droite et enfin une embolie pulmonaire fatale, en Connue pour ses peintures, l'artiste Frida Kahlo a également 1954. Si la vie de Frida Kahlo n’a produit de nombreux écrits. © Cynthia Thiery donc rien d’une sinécure, l'artiste est également connue pour son style flamboyant, sa personnalité atypique, sa vision du monde entre rêve et réalité. Communiste, Kahlo a beaucoup pensé la condition humaine et l’émancipation des femmes, ce qui lui vaut aujourd’hui le statut d’icône, dans les milieux féministes, de gauche et LGBT, notamment.

C’est en découvrant ses correspondances et son journal que Laurence Cordier, metteuse en scène de la compagnie La Course folle, a décidé de monter et diriger « Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent ». Derrière ce titre alambiqué, on découvre la personnalité multiple de l’artiste mexicaine, à la fois tourmentée par sa santé valétudinaire et mue par l’ambition indéfectible de donner la vie. Sur scène, trois comédiens et une danseuse ressuscitent l’esprit surréaliste de Frida Kahlo qui a dit un jour : « Le surréalisme est la surprise magique de trouver un lion dans un placard, là où on était sûr de trouver des chemises. » Un bon résumé de sa vie, de son œuvre.

S.K 4 « Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent », mardi 4 février, à 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 20. Tarifs : 9 à 25,50 €.

Infos : lesalmanazar.fr

Concert - Reims

L’élégance à la Kelly Finnigan

V

ous prendrez bien un grand bol de soul music ce samedi 1er février ?

Kelly Finnigan s’immisce sur la scène de la Cartonnerie, suite à la sortie, au printemps dernier, de son premier album solo, « The Tales People Tell ». Si le chanteur californien a accompagné, sur scène, des monstres sacrés de la soul, comme Georges Clinton ou Charles Bradley, il s’est illustré comme le leader du groupe Mo- Le chanteur californien Kelly Finnigan enchante la soul music nophonics, depuis 2010. En et son public pour des expériences scéniques uniques.

France, ce groupe totalement dé- © Whitney Pelfrey janté a notamment été entendu derrière la voix de Ben L’Oncle Soul. Mais cette fois, c’est bien en chanteur solo que Kelly Finnigan entend se faire entendre. La vibration 60s de ces compositions très orchestrées fait honneur à ce style musical intemporel, sensuel et chaleureux. Et la signature de Kelly Finnigan, pas des moindres, est qu’il a joué et enregistré chaque piste de l’album, soit une dizaine d’instruments.

Mais c’est évidemment sur scène que cet amoureux transi de la musique s’exprime le mieux. Il s’entoure, au gré des dates de concerts, des meilleurs musiciens, comme par exemple James Gadson à la batterie, qui a notamment joué pour Marvin Gaye, ou son père, Mike Finnigan à l’orgue Hammond, qui a joué auprès de Joe Cocker ou encore Etta James. L’expérience scénique de Kelly Finnigan peut être langoureuse mais aussi emportée… L’élégance de la voix, la chaleur des cuivres, la rythmique à fleur de percussion… Le temps se suspend ! L’élan de la soul music s’attrape au vol, et c’est à la Carto que ça se passe.

4 Kelly Finnigan & the Atonements, samedi 1er février à la Cartonnerie, Reims.

Tarifs : 7/10/12/16 €. Infos : cartonnerie.fr

Agathe Cèbe

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Exposition - Médiathèques

Cinéma

Le cabinet de curiosités d'André Parisot

Une journée à tarif réduit au Palace

’est à une exposition de bizarreries que les médiathèques d’Épernay convient le public, jusqu’à la fin du mois de février. Avec « Des Bouts de rien », l’artiste André Parisot présente une collection d’œuvres étranges, parfois indescriptibles, qui jettent un regard singulier sur la vie et ressuscitent des objets qui auraient sans doute fini au rebut s’il n’en avait pas gardé une trace dans son atelier. Étudiant à l’école des beaux-arts de Reims à partir de 1971, ce Vosgien de L'artiste aime donner une seconde vie à « des bouts de rien naissance a créé, 30 ans plus tard, La qui racontent des choses ». © l'Hebdo du Vendredi Boîte noire, une compagnie de théâtre de marionnettes et d’objets dans laquelle il conçoit, dessine, construit, répète et tourne des spectacles pour adultes et pour enfants. En parallèle, il ne s’arrête jamais de dessiner et de créer, en assemblant des matériaux, des objets ramassés çà et là, « des bouts de rien qui me racontent des choses, qui respirent un peu de leurs vies passées », comme il aime définir ses œuvres.

Celles présentes à la médiathèque Simone-Veil ne laissent pas indifférent, pour peu que l’on prenne le temps de se pencher dessus. Le bois et les métaux côtoient les ossements et les plastiques dans un bal d’étrangetés tantôt figées, tantôt en mouvement, où les horloges mécaniques occupent une place prépondérante. Comme pour rappeler le temps qui passe sur une drôle de vie. Un véritable cabinet de curiosités.

ette année, le cinéma Le Palace fête son centenaire et a prévu, pour l’occasion, de proposer de nombreuses animations à ses fidèles. Après avoir accueilli le réalisateur Michel Hazanavicius et l’actrice Bérénice Béjo dans le cadre de la projection, en avant-première, du film « Le Prince oublié », le 23 janvier dernier, d’autres réjouissances sont au programme du cinéma sparnacien.

Ainsi, ce samedi 1er février, toutes les séances seront au tarif unique Le cinéma Le Palace, à Épernay, fête ses 100 ans de 5,50 € ! L’occasion, par exem- cette année. © l'Hebdo du Vendredi ple, de découvrir le dernier film de guerre de Sam Mendes, « 1917 » ou l’histoire des harcèlements sexuels à la chaîne américaine Fox News, racontée dans « Scandale ».

Le lendemain, à 16 h, Le Palace organisera une nouvelle avant-première, avec le film « Ducobu 3 », énième suite mettant en scène la célèbre BD eponyme née dans les années 1990, « L’Élève Ducobu ».

Déjà à l’affiche des deux premiers opus, Élie Semoun est également à la réalisation de ce troisième volet.

Changement de décor total le jeudi 6 février, à 19 h 15, avec la diffusion, en direct de l’Opéra national de Paris, de la représentation de « Giselle », l’un des ballets romantiques les plus joués au monde.

Enfin, une nouvelle rencontre, couplée à une avant-première, sera proposée le samedi 8 février, à 19 h.

Le réalisateur Michaël Youn et l’acteur François-Xavier Demaison viendront présenter leur dernier film, « Divorce club », une comédie déjantée sur un groupe de quadragénaires fêtards. Il y en aura pour tous les goûts.

C

4 « Des Bouts de rien » d'André Parisot, jusqu'au samedi 22 février,

médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau, Épernay.

Rencontre avec l'artiste samedi 1er février, à 11 h, médiathèque Simone-Veil, et, à 15 h, médiathèque Daniel-Rondeau.

S.K

C

S.K

4 Infos : le-palace.fr.

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 31 janvier au 4 février 1917 ven 14:30, 18:00 sam 14:00, 19:45 dim 10:30, 14:30, 20:30 lun 14:30, 20:30 mar 18:00 BAD BOYS FOR LIFE ven 18:00, 20:30 sam 14:15, 17:00, 19:45, 22:15 dim 10:30, 14:15, 17:15,

20:30 lun 14:30, 18:00, 20:30 mar 14:30 DUCOBU 3 dim 16:15 JE VOUDRAIS QUE QUELQU'UN M'ATTENDE QUELQUE PART ven 14:30, 20:45 sam 20:30, 22:30

dim 18:30, 20:30 lun 14:30, 18:00 mar 18:00, 20:45 L'ESPRIT DE FAMILLE ven 18:00, 20:45 sam 14:15, 17:00, 20:00, 22:30 dim 14:00, 16:15, 18:30,

20:45 lun 14:30, 18:00, 20:45mar 18:00, 20:45 LA BATAILLE GÉANTE DE BOULES DE NEIGE 2 : L'INCROYABLE COURSE DE LUGE ven 18:00 sam

14:00, 16:00, 18:00 dim 10:45, 14:15 mar 18:00 LA VOIE DE LA JUSTICE ven 17:45, 20:30 sam 14:00, 17:00, 19:45 dim 10:30, 14:00, 17:15, 20:15

lun 14:30, 17:45, 20:30 mar 14:30, 17:45, 20:30 LE LAC AUX OIES SAUVAGES ven 20:30 (VO) sam 17:00 (VO), 22:15 (VO) dim 17:15 (VO), 20:30 (VO)

lun 18:00 (VO) mar 20:30 (VO) LE LION ven 14:30, 20:45 sam 14:00, 16:00, 18:15, 20:30, 22:45 dim 10:30, 14:00, 16:15, 18:30 lun

14:30, 18:00, 20:45 mar 14:30, 18:00, 20:45 LES INCOGNITOS sam 14:00, 16:15 dim 10:45, 14:00 SAMSAM dim 10:45 SCANDALE ven 18:00, 20:30 sam 20:00, 22:30 dim 18:30, 20:45 lun 14:30, 18:00, 20:30 mar 20:30 UNE BELLE ÉQUIPE ven 18:00 sam 18:30, 22:30 dim 16:15 lun 20:45 mar 14:30

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous allez devoir relever de nouveaux défis. Côté cœur, prenez votre temps et posez-vous les bonnes questions. N’écoutez pas les critiques et ne vous crispez pas sur les grains de sable…

Entre les obligations du quotidien et les contraintes professionnelles, vous serez au bord de l’épuisement ! Prenez l’air le plus souvent possible pour refaire le plein d’énergie !

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Soumis(e) à l'influence de Jupiter, vous prenez le temps de faire le point, de méditer sur vos objectifs et ainsi de trouver de nouvelles idées qui vous feront avancer.

Vous aurez des difficultés à résister au pouvoir de séduction des autres et vous passerez votre temps à hésiter entre engagement et amusement. Le choix sera difficile.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La semaine démarrera sur une note très positive.

Vous voudrez sans doute en faire trop, ce qui risquera d'engendrer de la fatigue nerveuse, voire un certain découragement. Reposez-vous.

Vous vibrerez et vous en serez presque épuisant(e) pour votre entourage. A vous de canaliser ce dynamisme en énergie positive afin d'être efficace.

CANCER du 22.06 au 22.07 Il faudra à la fois relever vos manches et revendiquer qui vous êtes sans dureté. Vous vous ouvrirez tout en douceur tout en vous montrant sous votre véritable nature.

LION du 23.07 au 22.08 C’est le moment ou jamais de faire avancer votre carrière ou de changer radicalement d'orientation.

Vous aurez du courage et des idées, alors, cher(e) Lion(ne), ne perdez pas plus de temps !

VIERGE du 23.08 au 22.09 Une semaine sous le signe du renouveau. Ce sera avec fracas que l’imprévu fera irruption dans votre quotidien. Il faudra attendre avant que la situation s’améliore.

Vendredi

10° 11°

VERSEAU du 21.01 au 19.02 La semaine vous incitera à être beaucoup plus raisonnable, certainement pour rééquilibrer les écarts passés. Vous aurez envie de vous assagir en privilégiant le plus possible la prévoyance.

POISSON du 20.02 au 20.03 Pleinement disponible, vous serez en phase avec les situations qui surviendront. Disposerez-vous de l’énergie voulue pour saisir toutes les opportunités ? Un conseil, évitez toute précipitation.

Benoît Melvhille

10° 12°

Lundi

9° 14°

12° 13°

Qualité de l’air

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vos interactions professionnelles et affectives feront la richesse de votre semaine. Les échanges devraient vous permettre d'adopter un autre angle de vision. Restez ouvert(e)…

Dimanche

Samedi

Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Copropriété : le compte bancaire séparé Avant le 24 mars 2015, le syndic de copropriété avait l’obligation d’ouvrir un compte bancaire séparé, sauf dispense donnée par l’assemblée générale. A partir du 24 mars 2015, la dispense a été limitée aux syndicats d’au plus 15 lots. L’ordonnance n° 2019-1101 du 30 octobre 2019 met fin aux possibilités de dispense de l’ouverture d’un compte bancaire séparé pour les copropriétés d’au plus 15 lots. La seule alternative sera désormais l’ouverture d’un compte bancaire séparé, quelle que soit la taille de la copropriété. Cette disposition entrera en vigueur le 31 décembre 2020.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Salons

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Samedi 8 février 10h00 | 17h00

REIMS

Parc des Expositions

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