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É P E R N AY n ° 5 3 0 d u 1 3 a u 1 9 m a r s 2 0 2 0

Habitat

Municipales 2020

Retrouvez notre dossier

p. 10 et 11

Dimanche, Les annulations on vote quand même ! s'enchaînent face CORONAVIRUS

à l'extension de l'épidémie p. 6 MAREUIL-SUR-AŸ

Une exposition permanente sur la Grande Guerre p. 7 SPORT

Le Stade de Reims inaugure la Ligue 1 à huis clos p. 9 CINÉMA

Les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche 15 mars à l'occasion du premier tour des élections municipales. A Epernay, quatre candidats sont en lice. En pleine épidémie de coronavirus, les autorités ont mis en place des mesures de précaution afin d'assurer la bonne tenue du scrutin. P 3 à 5.

Le Palace accueille Vincent Lindon p. 12

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Humeurs

ÉDITO

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Invasion confirmée de zombies à Reims

France - Italie, même combat ?

Il est entré dans nos vies en décembre dernier et ne cesse d'amplifier sa présence depuis. Chaque jour, le coronavirus SARS-CoV-2 fait parler un peu plus de lui et oblige les gouvernements du monde entier à prendre des mesures drastiques pour freiner sa propagation. Si la majorité des économies capitalistes du globe ont pris ces décisions si contraignantes, en dépit du mal qu’elles feront à la sacro-sainte croissance, on peut légitimement imaginer que la menace est bien réelle, au cas où le bilan humain ne suffirait pas à convaincre les plus sceptiques. Comme les artistes Vitaa et Matt Pokora, qui ont publiquement critiqué les mesures d’annulation de leurs spectacles, prises en début de semaine par arrêté ministériel. Dans ce cas, mieux vaut écouter les scientifiques… Il suffit de jeter un coup d’œil chez nos voisins italiens, qui déplorent 17 fois plus de décès liés à la Covid-19 qu’en France, pour comprendre que cette pandémie n’est pas à prendre à la légère. Il n’est d'ailleurs pas impossible que la France atteigne, à terme, le même nombre d’infectés que l’Italie, mais il semblerait que notre plan de prévention et de lutte contre les pandémies grippales, que l’Italie n’a pas eu le temps de déployer, et notre offre de soins plus abondante, avec 6 lits d’hôpital pour 1 000 habitants contre 3,2 pour nos voisins transalpins, nous prémunissent contre un taux de mortalité aussi élevé qu’en Italie. Néanmoins, il ne s'agit là que de projections optimistes et la saturation des hôpitaux français guette elle aussi. Cette pandémie aura sans doute une vertu : révéler la valeur que nos sociétés accordent à la santé et forcer nos dirigeants à écouter les cris d'alarme du milieu hospitalier. Maigre consolation.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

Alors que nombre d'évènements sont annulés en raison de l'épidémie de coronavirus, la tenue de la course Zomb'in the dark, programmée ce samedi 14 mars dans la zone industrielle Farman à Reims, est maintenue. « Nous restons à l'écoute des éventuelles contre-indications de la préfecture ou autre, mais à cette heure la faisabilité de notre événement n'est pas compromise », indiquent les organisateurs. Affichant complet, ce rendez-vous attend ainsi environ 600 participants ! « Notre événement se passe en plein air et nous avons veillé à agrandir la taille du terrain de jeu et à étaler les rendez-vous des participants, si bien que nous ne dépasserons jamais les 300 ou 400 personnes présentes au même endroit au même moment. » Pour rappel, dans cette course d'orientation, deux camps s’affrontent : des centaines de survivants doivent valider un © l'Hebdo du Vendredi maximum de balises éparpillées à l’aide d’une carte et d’une boussole face à une soixantaine de zombies qui tentent de leur arracher leurs ceintures de points de vie. Et les organisateurs de préciser : « dans la règle du jeu, les zombies et les survivants n’ont pas le droit de se toucher ».

Vatry et Madrid se disent Adios !

Débutée en mars 2019, la liaison entre les aéroports de Paris-Vatry et Madrid va être définitivement arrêtée. Le dernier vol est programmé le 28 avril prochain. L'annonce a été faite mardi 9 mars par le conseil départemental de la Marne qui gère l'équipement aéroportuaire. A l'origine, le contrat passé entre Paris-Vatry et la compagnie © Iberia Ibéria prévoyait trois liaisons hebdomadaires pendant trois ans. Avec 16 000 passagers enregistrés d'avril à décembre 2019, la fréquentation de la ligne n'est pas en cause. Selon le président du conseil départemental de la Marne, Christian Bruyen, la rupture de ce contrat est motivée par les pertes financières engendrées par les faibles coûts des billets qui devaient être compensés par la collectivité afin d’assurer le bon déroulement des vols. A noter que les vols assurés par Ryanair, vers Porto, Marrakech et Fès, sont eux maintenus.

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5 milliards

L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

© l'Hebdo du Vendredi

FES TIVA L LES MOISSONS ROCK 29 • 30 • 31 MAI 2020 JUVIGNY [51] 3 JOURS, 15 CONCERTS, 2 SCÈNES, AIRE DE DORMAGE, FOOD TRUCKS, BIÈRES LOCALES...

Le Comité Champagne a communiqué les statistiques précises des expéditions de bouteilles pour 2019, par pays. On le savait déjà, le nombre total de cols écoulés (297 561 896) est en baisse de 1,6 % par rapport à l’année précédente, mais le chiffres d’affaires, lui, progresse de 3,4 % pour s’établir juste au dessus des 5 milliards d’euros. Les États-Unis restent largement devant en matière de chiffres d’affaires (665 M€, +15,3 %) mais sont derrière le Royaume-Uni en nombre de flacons écoulés : près de 27 millions outre-Manche, contre 25,6 millions outre-Atlantique. Suivent ensuite le Japon (14,3 millions), l’Allemagne (11,6 millions) et la Belgique (9,1 millions). À noter que la Chine, Hong Kong et Taïwan, après avoir affiché une belle croissance en 2018 (+9,1 % en volume), ont chuté prodigieusement l’an dernier (4,09 millions, -12 %).

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Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Municipales 2020

Élections municipales, mode d'emploi Ce dimanche 15 mars, les Êlecteurs des 35 497 communes de France sont appelÊs aux urnes pour Êlire leur maire et ses conseillers municipaux. Simple en apparence, ce scrutin rÊvèle quelques subtilitÊs bonnes à connaÎtre. l

une candidature isolĂŠe ou groupĂŠe, les votants peuvent rayer des noms et les suffrages sont comptabilisĂŠs individuellement.

Au premier tour, les candidats qui ont obtenu la majoritÊ absolue des suffrages exprimÊs et recueilli au moins un quart des voix des Êlecteurs inscrits entrent au conseil municipal. Pour les sièges restant à pourvoir, un second tour est organisÊ : l’Êlection a lieu à la majoritÊ relative, quel que soit le nombre de votants. Les candidats obtenant le plus grand nombre de voix sont Êlus. Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, c'est le plus âgÊ qui est Êlu.

Qui sera ĂŠlu ?

Si les municipales sont souvent prÊsentÊes comme l'Êlection des maires, ce suffrage permet en rÊalitÊ d'Êlire, pour 6 ans, les membres d'un conseil municipal. Ce sont eux qui voteront, ensuite, à scrutin secret, pour le maire et ses adjoints, au cours de la première rÊunion du conseil municipal qui doit se tenir entre le vendredi et le dimanche qui suit l'Êlection. Si les listes des candidats sont aussi fournies, c’est que le nombre de sièges à pourvoir au conseil municipal est fonction de la population de chaque ville : de 7, pour les communes de moins de 100 habitants, à 69, pour les villes de plus de 300 000 habitants.

Dans les communes de plus de 1 000 habitants

l

En cas de majoritÊ absolue au premier tour (mais aussi un nombre de voix Êgal au moins au quart des inscrits), la liste concernÊe empoche la moitiÊ des sièges à pour-

Sans oublier les intercommunalitĂŠs !

l

Les Êlecteurs sont appelÊs à voter dimanche 15 mars, de 8 h à 18 h. Š l'Hebdo du Vendredi

voir. Les autres sont rÊpartis selon un système complexe, la reprÊsentation proportionnelle à la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5 %, la liste vainqueur y compris. Si aucune liste n’obtient au moins 50 % des voix, un second tour est organisÊ, avec celles ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimÊs au premier tour. Les listes crÊditÊes d'au moins 5 % peuvent aussi fusionner. À l'issue de ce second tour, la rÊpartition des sièges se fait alors de la même façon qu’ex-

Des mesures de prĂŠcaution

A

lors qu'une large majoritÊ de candidats a dÊcidÊ d'annuler leur dernier meeting au nom du principe de prÊcaution face à l'ÊpidÊmie de coronavirus, il n'est en revanche pas question de repousser les Êlections municipales.  Les Êlections constituent, dans la vie de nos territoires, un moment de respiration dÊmocratique essentiel. Il n’est donc aucunement question de les reporter . Tels sont les mots Êcrits aux Êlus locaux par le Premier ministre Edouard Philippe. Des mesures seront donc mises en place pour assurer la bonne tenue du scrutin.

Ces  mesures barrières  (ne pas se faire la bise, ne pas se serrer la main, Êternuer dans son coude‌) seront rappelÊes par des affichettes dans chaque bureau de vote. Et au cas oÚ, les files d’attente devraient être gÊrÊes pour limiter les situations de promiscuitÊ prolongÊe.

Dans les villes de la Marne, en collaboration avec les services de l’Etat, les mesures nÊcessaires seront Êgalement mises en place afin que les Êlecteurs puissent venir voter l’esprit tranquille. Des gels hydroalcooliques seront à disposition des Êlecteurs dans tous les bureaux de vote. De plus, afin de rÊduire les risques de contact, chacun pourra venir avec son propre stylo et son bulletin. Il ne restera plus qu’à prendre l’enveloppe mise à disposition dans son bureau de vote, sachant que le passage par l’isoloir reste obligatoire.

Il est aussi recommandÊ de venir voter en dehors des heures d’affluence, c’est-à -dire d'Êviter en pÊriode d'ouverture, en fin de ma-

pliquÊe prÊcÊdemment. Ce système dit de  prime majoritaire  permet à la liste gagnante d’avoir une majoritÊ, avec automatiquement plus de 50 % des sièges du conseil municipal, même en cas de succès ÊtriquÊ.

À noter que lors de ces Êlections, les citoyens utiliseront un seul bulletin de vote mentionnant une liste de candidats aux Êlections municipales, ainsi que la liste de candidats au mandat de conseiller communautaire. Ces Êlus siègeront ensuite, en plus du conseil municipal, au conseil de communautÊ, chargÊ d’administrer les affaires d’un regroupement de communes appelÊ intercommunalitÊ.

Dans les villes de moins de 1 000 habitants

l

Simon Ksiazenicki

Cela concerne 71 % des communes françaises. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les candidats prÊsentent

Capitale du Champagne

Coronavirus - Elections municipales 15 et 22 mars 2020 Pour garantir des conditions d’hygiène optimales dans ses bureaux de vote, la Ville d’Epernay prend

Afin de rÊduire les risques de contact, chacun pourra venir avec son propre stylo et son bulletin. Š l'Hebdo du Vendredi

tinÊe et après 16 heures. Attention, les bureaux de vote ferment à 18 heures.

J.D

Les rÊsultats à Épernay en 2014 Premier tour : • Franck Leroy (Union de droite) : 48,22 % • SÊbastien Durançois (Front national) : 13,90 % • Jean-Paul Angers (Divers gauche) : 12,30 % • Marc Lefèvre (Union de gauche) : 10,07 % • JÊrÊmie ThÊvenin (Divers gauche) : 7,93 % • Alain LairÊ (Divers) : 7,54 % • Abstention : 50,33 %

Second tour : • Franck Leroy (Union de droite) : 56,54 % • SÊbastien Durançois (Front national) : 18,14 % • Jean-Paul Angers (Divers gauche) : 17,11 % • Marc Lefèvre (Union de gauche) : 8,18 % • Abstention : 51,85 %

• PossibilitÊ, au choix, d’utiliser du gel hydro-alcoolique ou de se laver les mains avec du savon • DÊsinfection rÊgulière du matÊriel (stylo, rÊglette, machine à voter) • PossibilitÊ pour les Êlecteurs d’apporter leur propre stylo (encre bleue ou noire indÊlÊbile) pour l’Êmargement de la liste Êlectorale Pour se protÊger et protÊger les autres

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À la une

Municipales 2020

Sparnaciens, Sparnaciennes,

Ce dimanche 15 mars, les 14 908 électeurs inscrits à Épernay sont appelés aux urnes dans les 18 bureaux de vote, à l’occasion du premier tour des élections municipales et communautaires. Quatre listes s’affrontent dans la capitale du champagne.

Zoom sur les forces en présence.

Épernay en commun Jean-Paul Angers (Divers gauche)

Lutte ouvrière Laurence D'Albaret (Extrême gauche)

© l'Hebdo du Vendredi

A

u départ, Jean-Paul Angers (59 ans) n’avait pas prévu de se retrouver à la tête d’une liste pour les élections municipales. Candidat PS battu en 2001 par Franck Leroy, ce référent technicien du Comité Champagne avait tout de même intégré le conseil municipal, en tant que membre de l’opposition. « À l’époque, on pouvait débattre avec Franck Leroy, qui était un tout jeune maire et voulait s’inscrire dans une démarche novatrice. Mais depuis que je suis revenu en 2014, surprise, il n’y a plus rien à débattre, tous les projets sont déjà ficelés. Il y a une absence d’intérêt totale à travailler », estime ce membre des Radicaux de gauche. Pourtant, devant le spectre de la division et les sollicitations de personnalités de la gauche locale, Jean-Paul Angers a accepté de prendre la tête d’une liste Divers gauche, qui rassemble des socialistes, des communistes, des insoumis, des écolos… « Chacun doit prendre sa part pour le collectif et je n'empêche personne d'être ce qu'il est, avait-il déclaré au moment de lancer sa campagne. On ne vient pas tous du même moule, mais on a tous un objectif commun : répondre aux citoyens qui veulent

changer de cap en matière de politique municipale. » Contrairement à celle de Franck Leroy, la liste Épernay en commun ne comporte pas 107 propositions, mais la démarche est assumée. « On ne fait pas un inventaire à la Prévert comme Leroy qui dévoile toute une batterie de propositions pour ensuite foncer pendant 6 ans sans intégrer la population.

Nous voulons quelque chose d’interactif, car notre premier pilier sera la démocratie participative », explique Jean-Paul Angers qui entend que la construction budgétaire, les grands projets et les aménagement de proximité soient partagés avec la population.

Deuxième axe fort du programme de la liste de gauche, « le redéploiement des services publics au plus près des habitants ». Enfin, l’autre axe fort de la liste Épernay en commun concerne le développement durable qui doit aiguiller, selon l’ancien conseiller départemental, l’ensemble des politiques relatives à l’économie locale, la mobilité, la consommation ou encore le tourisme. Épernay à gauche ? Ce serait une première depuis 1983 et la fin du mandat du communiste Jacques Perrein.

Quelques propositions de Jean-Paul Angers Instaurer des transports publics gratuits l Instaurer une votation citoyenne sur les grands projets et ouvrir une commission de préparation du budget l Développer la filière bois sur le quartier Berges de Marne l Organiser un maraîchage biologique local pour recréer une cantine centrale l Instaurer la gratuité des activités périscolaires l Baisser le prix de l’eau et de l’assinissement l Créer un centre de formation du cheval viticole et maraîcher l

© l'Hebdo du Vendredi

C

’est l’invité surprise de cette élection municipale à Épernay. Pour la première fois, le parti trotskiste Lutte ouvrière présentera une candidate dans la capitale du champagne. Laurence D’Albaret (55 ans), professeure de lettres et d’anglais pour la section professionnelle du lycée Stéphane-Hessel, a rejoint le mouvement d’extrême gauche en 1995, au moment où son emblématique représentante, Arlette Laguiller, récoltait 5,30 % des suffrages à l’élection présidentielle. « C’est elle aussi qui m’a convaincue de rejoindre Lutte ouvrière. Ça me permettait de faire un vote pour la lutte des classes, mais aussi au côté du combat des femmes », explique celle qui a « toujours été dans les manifs ». Les mouvements sociaux qui se succèdent depuis plusieurs mois ont d’ailleurs convaincu Laurence D’Albaret et Lutte ouvrière de la nécessité de monter une liste à Épernay. « On a rencontré que des opposants à la réforme des retraites, ça nous a facilité la tâche pour trouver des colistiers »,

explique la candidate de LO. Si la campagne a été austère et s’est résumée à une réunion publique et du tractage sur les marchés, c’est que la liste Faire entendre le camp des travailleurs n’a pas mis en place un programme spécifique pour Épernay. Laurence D’Albaret défend « un vote de colère contre tous les reculs sociaux organisés par le gouvernement, dictés par le Medef et au bénéfice des actionnaires du CAC 40 » et exhorte « la classe ouvrière à se serrer les coudes et entrer en lutte de façon massive pour inverser le rapport de force ». Selon la candidate de LO, « tous ceux qui ont besoin d’un revenu du travail pour vivre, c’est-à-dire les étudiants, salariés, employés, chômeurs et retraités », peuvent se retrouver dans sa candidature même si elle admet que « la probabilité d’avoir des élus au conseil municipal sera très faible ». Il faudrait en effet que sa liste obtienne au moins 10 % des suffrages au premier tour pour pouvoir se maintenir au second. Ce serait une surprise de plus.

La spécificité Lutte ouvrière Comme dans d’autres villes, Lutte ouvrière n’a pas fait connaître de programme à Épernay mais un tract national. Sa porte-parole, Nathalie Arthaud, a déclaré : « En présentant une liste, Lutte ouvrière n’a pas pour ambition d’être un meilleur gestionnaire des affaires de la commune. […] La transformation de la société, ou même une amélioration durable pour les classes populaires, ne peut pas être obtenue par des bulletins de vote. Elle nécessite la mobilisation de la classe ouvrière pour pousser la lutte contre l’État bourgeois jusqu’à la prise du pouvoir et à son exercice par les travailleurs. […] La municipalité ne peut être l’instrument de la transformation sociale. Mais la commune où les travailleurs vivent peut être un terrain où le camp des travailleurs recrute, s’organise, se mobilise et met en évidence l’opposition fondamentale entre exploiteurs et exploités, entre capitalistes et salariés. Et si les électeurs portaient à la tête de la municipalité des femmes et des hommes qui partagent leurs difficultés, elle serait un point d’appui dans toutes les luttes contre les capitalistes, les notables locaux et l’État. […] Elle ferait tout pour que, dans la vie municipale, s’impose une forme de démocratie des ouvriers, au travers de laquelle leurs intérêts s’opposent à ceux des riches. »

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dimanche faites votre choix !

Ensemble pour le renouveau d'Épernay Cindy Demange (Rassemblement national)

Avec Franck Leroy, tous engagés pour Épernay Franck Leroy (Divers centre)

© l'Hebdo du Vendredi

© l'Hebdo du Vendredi

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a trajectoire politique de Cindy Demange (38 ans) épouse celle du Rassemblement national. Quatrième sur la liste du Front national lors des dernières élections et donc non élue, elle n’a intégré le conseil municipal qu’à la faveur de la démission de Dominique Klein, en janvier 2017.

Entre temps, elle avait été élue au conseil régional, à la faveur des bons résultats du Front national. « Mon mandat de conseillère régionale m’a beaucoup aidée dans la gestion des dossiers municipaux », nous avait confié cette fidèle du parti à la flamme bleu-blanc-rouge, adhérente depuis ses 18 ans. Pendant ses trois années de conseillère municipale d’opposition à Épernay, on n’aura pas vu cette comptable qui vit à Vinay agiter les habituelles thématiques du RN (insécurité, immigration, préférence nationale…), comme avait pu le faire Sébastien Durançois (conseiller municipal qui a quitté le FN par la suite), lorsqu’il avait lu la polémique charte « Ma commune sans migrant » en plein conseil municipal.

Cindy Demange a plutôt demandé des comptes sur diverses opérations menées par la municipalité, notamment sur le ballon captif, sans jouer la carte de l’outrance. En cam-

pagne pour les élections municipales, dont elle a été désignée tête de liste par le Rassemblement national il y a près de dix mois, la candidate nationaliste a d’abord édicté un tract avec six propositions, avant de détailler son programme complet, il y a seulement quelques jours. En tout, une quarantaine de propositions sur les finances de la ville, la sécurité, le cadre de vie, la démocratie participative, l’environnement, l’attractivité du centre-ville et la protection animale. Le programme de la liste Ensemble pour le renouveau d’Épernay ne dévoile pas non plus les marqueurs habituels du parti lepéniste, si ce n'est dans le refus d'accorder des subventions « aux associations communautaristes ou politiques ». L’accent est mis notamment sur la démocratie participative, la sécurité, le soutien aux commerçants, artisans et à l’automobile en centre-ville, ou encore la protection animale. « Si je pars aux élections, c’est pour faire un meilleur résultat qu’en 2014 », lance Cindy Demange. Lors des dernières élections municipales, la liste du FN était arrivée seconde avec 18,14 % des suffrages.

Quelques propositions de Cindy Demange Privatiser le ballon captif l Mettre en place des sondages et des référendums locaux et d’initiative citoyenne l Renforcer la vidéo-protection et les effectifs de la police municipale l Créer un parc hydroliennes fluviales pour alimenter le futur quartier Berges de Marne l Prolonger la gratuité de stationnement dans les parkings à 2 heures l Créer un marché nocturne de produits locaux en juillet et août l Créer un poste d’élu référent pour la protection animale l

L

e Boulonnais (56 ans) de naissance connaît bien Épernay puisqu’il y est arrivé en 1990 en tant que directeur de cabinet du maire de l’époque, Bernard Stasi, dont il devint ensuite l’adjoint aux finances. Franck Leroy lui succéda finalement en 2000, lorsque le maire démissionna. Depuis, la route est dégagée pour celui qui a été élu pour la première fois en 2001, puis conforté en 2008 et 2014. Il y a 6 ans, il avait obtenu 56,54 % des voix au second tour, lors d’une quadrangulaire. Cette année, le maire sortant, qui a quitté l’UDI il y a deux ans et qui est à la tête d’une liste Divers centre, sera encore le grand favori de l’élection sparnacienne. Pendant la campagne, Franck Leroy s’est d’abord appuyé sur son bilan. « On estime avoir tenu 94 % de nos promesses faites en 2014. On est fier de notre bilan », avait-il lancé au moment d’annoncer sa candidature, à la mi-janvier. Avant un premier meeting, 15 jours plus tard qui avait rassemblé plus de 300 personnes, le candidat Leroy avait fait distribuer un joli fascicule de 16 pages, détaillant les actions réalisées lors des 6 dernières années. Des méthodes de pro, face à une opposition dotée de moins de moyens et moins préparée, qui ont ensuite permis d’éditer une nouvelle brochure, « Le Projet 2020-2026 ».

Soit 107 propositions bien calibrées autour de trois piliers reprenant le nom de sa liste : Tous

engagés pour « une ville plus durable », « une ville active et animée » et « vivre ensemble et s'investir pour sa ville ». L'avocat de métier, également président d'Épernay agglo Champagne, élu au conseil régional et président de l'Association des maires de la Marne, l’assure : « Nous sommes les seuls à avoir un vrai projet qui contient 107 propositions. » Qui dit 107 propositions ne dit pas 107 nouveautés car un certain nombre concerne soit de simples intentions, soit une continuité de la politique actuelle mais elles ont le mérite d’être exhaustives et de tracer une feuille pour les six années à venir. En résumé, si Franck Leroy est élu, il souhaite « poursuivre et amplifier le travail de modernisation et d’embellissement de la ville dans le même esprit que nous l’avons fait depuis des années, avec des Sparnaciens de sensibilités diverses qui ne sont pas engagés dans la politique partisane. » Il entend « accompagner les changements spectaculaires qui se préparent en matière de numérique, de transition écologique et énergétique, de développement économique. » Le tout avec une équipe renouvelée à 40 %, soit quatorze petit nouveaux, mais où plusieurs sortants figurent en bonne position. Le changement dans la continuité.

Simon Ksiazenicki

Quelques propositions de Franck Leroy Réhabiliter des logements en centre-ville et les remettre sur le marché l Créer une brigade de protection de l’environnement l Installer 250 000 m² de panneaux solaires d’ici 2025 à l’échelle de l’agglomération l Créer un jardin public et un miroir d’eau sur le Jard et construire un parking souterrain l Piétonniser ponctuellement le centre-ville l Expérimenter la gratuité du transport en bus en cas de pic de pollution l Réaménager les abords de la gare en pôle d’échange multimodal et créer un parking en silo l

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Société

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Coronavirus

A la crise sanitaire s'ajoute une crise économique Face à la propagation de l'épidémie de coronavirus, les mesures de confinement et de précaution se multiplient, entraînant un grand nombre d'annulations d'événements.

Face à la menace qui pèse sur l'économie, le Grand Est et l'Etat annoncent des aides en faveur des entreprises touchées par la crise.

A

lors que l'Italie, pays le plus touché d’Europe par l'épidémie de coronavirus, n'en finit plus de se replier sur elle-même, fermant toutes ses écoles, lieux de loisirs et de consommation (sauf les magasins d'alimentation et les pharmacies), et que les Etats-Unis ont décidé de suspendre tous les voyages depuis l'Europe, en France, les mesures visant à lutter face à la propagation de la maladie s'intensifient chaque jour.

Alors que tous les rassemblements supérieurs à 1 000 personnes sont désormais interdits partout dans le pays jusqu’au 15 avril, des interdictions plus radicales ont été prises dans certaines régions où des foyers épidémiques ont été identifiés. C'est le cas notamment dans les départements du Haut-Rhin, de l'Oise ou encore de la Corse où tous les établissements scolaires et les crèches sont désormais fermés.

EN BREF Dadju reporte son concert à Épernay Le rappeur Dadju a annoncé, le weekend dernier, le report de sa tournée et donc de son concert prévu au Millesium d’Épernay, le vendredi 27 mars. Celui-ci a été reprogrammé au mercredi 28 octobre. « Malheureusement, les consignes d’interdiction vont durer un peu plus longtemps donc je vous donne les nouvelles dates de la tournée », a fait savoir le rappeur sur les réseaux sociaux qui a néanmoins maintenu son spectacle au Parc des Princes, de Paris, le 7 juin. Pour ceux qui devaient assister au concert sparnacien, ils peuvent attendre 8 mois ou bien se faire rembourser avant le 8 juin, en point de vente. Infos : 03 26 56 95 00 et lemillesium.com/fr.

Emmaüs mouille le chemise à Tours-sur-Marne Les compagnons et les amis d'Emmaüs de Tours-sur-Marne organisent une grande vente consacrée aux vêtements et textiles ce samedi 14 mars, de 14 h à 17 h 30, dans leurs locaux du 6, rue Saint-Antoine. Avant de passer à la collection été, le tarif fixé pour chaque vêtement de cette collection hiver sera de

Les secteurs de l'évenementiel, du tourisme, de la restauration et de l'hôtellerie sont les plus touchés par le ralentissement économique. © l'Hebdo du Vendredi

Annulations en pagaille dans la Marne Dans la Marne, où sept cas positifs à la Covid19 sont officiellement recensés, aucune mesure aussi extrême n'a encore été prise par les autorités. Néanmoins, après les premières annulations de concerts et autres grands salons rassemblant plusieurs milliers de personnes la semaine dernière, de nombreux autres événements de moindre ampleur ont depuis été sus-

1 €. Comme chaque deuxième samedi du mois, les stands mercerie et rétro seront ouverts à la vente.

Infos : 03 26 58 61 81.

Maxime Toubart réélu à la tête du SGV Président du Syndicat général des vignerons de la Champagne depuis 2016, Maxime Toubart a été réélu par son conseil d’administration pour les deux prochaines années. Il devra poursuivre, avec son bureau composé de neuf autres membres, « la conduite de chantiers majeurs : développer le marché et la désirabilité du champagne, accélérer le chantier de transition environnementale et préserver les équilibres interprofessionnels », explique un communiqué de presse, dans un contexte marqué par la baisse des expéditions, des discussions en cours sur la réforme de la Pac et de la régulation des plantations, des tensions internationales, mais aussi de l’épidémie de coronavirus. Le SGV, syndicat professionnel, rassemble près de 20 000 adhérents à travers les 319 communes viticoles de la Champagne et a pour vocation de défendre le vignoble champenois et accompagner les vignerons.

pendus. Conformément aux décisions du ministère de la Santé interdisant désormais les rassemble mosquée de Reims a fait savoir qu'elle ne célébrerait plus la grande prière du vendredi jusqu'à nouvel ordre. Dans un tout autre genre, la Nuit Numérique, rendez-vous culturel organisé chaque année à Saint-Ex et prévu ce vendredi 13 mars, a été annulée. La campagne électorale est également touchée avec la suppression d'un grand nombre de meetings. Reims Events, qui gère le Centre des congrès et la Parc des expositions de la cité des sacres, a de son côté annoncé que plus de 90% des évènements privés nationaux et internationaux que la société devait accueillir dans les prochaines semaines étaient reportés, soit sur la seconde partie de l’année 2020, soit en 2021. Le salon Habitat et Jardin, prévu les 20, 21 et 22 mars, a par exemple été déplacé au 9, 10 et 11 octobre prochains.

L'Etat et le Grand Est au soutien aux entreprises Ces multiples annulations ont évidemment un impact immédiat sur les sociétés organisatrices, mais aussi sur d'autres secteurs d'activités, avec en première ligne l'hôtellerie et la

restauration. Afin d'accompagner les entreprises impactées, la région Grand Est déploie un bouquet de solutions. Elle met en place un « Prêt rebond », à effet immédiat, pour soutenir les entreprises avec des difficultés conjoncturelles liées à une baisse d’activité ou à une perte de chiffre d’affaires (rupture de la chaîne d’approvisionnement, diminution d’activité, annulation d’événement, etc.) et pour leur permettre de contribuer au maintien de leur trésorerie pendant la période de crise. La région mobilisera au total 25 millions d’euros dans ce dispositif. Le Grand Est propose également un « Pacte de relocalisation », dont l'objet est d'aider et accompagner les entreprises qui souhaitent rapatrier une partie de leur chaîne d’approvisionnement en région, en France ou en Europe, plutôt qu’en Asie. Cette mesure serait censé permettre de réduire la vulnérabilité des entreprises en période de crise. Dès le mois d'avril, ce pacte devrait se traduire par un accompagnement via les agences de développement économique du territoire et des prestataires externes (aide à l’analyse des enjeux, à l’identification des fournisseurs potentiels et aux modalités de validation de ces fournisseurs), et un financement pour aider ces entreprises à absorber les coûts liés à cette opération de relocalisation. En complément de ces aides, la cellule régionale mise en place par l’Etat, doit permettre de mobiliser son soutien pour les demandes d’activités partielles (7,23 € à 7,74 € par heure chômée pris en charge par l’Etat et l’UNEDIC), l’étalement des dettes fiscales et sociales (report des charges sociales), ainsi que des garanties bancaires jusqu’à 70 % (au lieu de 40 %) accordées par Bpifrance et abondées par le Grand Est.

Julien Debant 4 Toutes les informations sur ces mesures d'accompagnement destinées aux entreprises dont l’activité est impactée par le coronavirus Covid-19 sont disponibles sur le site economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises.

Un premier décès dans la Marne Mercredi soir, le bilan à l'échelle nationale faisait état de 2 281 personnes diagnostiquées positives à la Covid-19, dont 105 dans un état grave, et de 48 décès. Dans la région Grand Est, la plus touchée du pays, 587 cas ont été enregistrés depuis le début de la crise. Si la majorité des malades sont concentrés dans les deux départements alsaciens (467 cas mercredi soir), sept personnes ont été répertoriées positives dans la Marne. Parmi les quatre nouveaux décès constatés mercredi, sur les neuf dans le Grand Est depuis le début de l'épidémie, figure un patient originaire de la Marne âgé de 38 ans. Selon le journal L'Union, cet homme souffrait de diabète et d'une pathologie cardiaque. Il aurait dans un premier temps été admis en réanimation au CHRU de Nancy avant d'être transféré au CHU de Reims. Des informations qui n'ont pas été confirmées par l'Agence régionale pour la santé en raison du secret médical.

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Société

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Association

Des passionnés de 14-18 ouvrent leur « musée » Basée à Mareuil-sur-Aÿ, l'association de recherches et d'études sur la Grande Guerre va dévoiler ses trésors au grand public chaque premier dimanche du mois.

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réée en 2008, l'association de recherches et d'études historiques a pour objet, « la recherche historique, sa vulgarisation, sa diffusion ainsi que la mise en valeur des connaissances accessible au plus grand nombre ». Et c'est à Mareuil-sur-Aÿ, au numéro 93 de la rue de Châlons, qu'est installée sa principale base de travail. C'est en effet à l'abri d'une grande bâtisse à la façade quelconque que la soixantaine d'adhérents entrepose de véritables trésors de guerre... Sur les conflits de 14-18. Des centaines d'objets d’époque que l'association entend désormais montrer le plus possible au grand public. Pour ce faire, elle va ainsi ouvrir son exposition permanente baptisée Scènes de vie de la Grande Guerre, chaque premier dimanche du mois, d'avril à novembre, à l'exception de juillet et août. Jusque-là, rien de très exceptionnel, sauf que ce qui s'apparente a priori à un simple rassemblement de pièces historiques réalisé par des amateurs est en réalité digne d'un musée. Une fois passé la porte, le travail de l'association saute littéralement aux yeux. Les

Toutes les pièces présentées et mises en scène datent de la Première Guerre mondiale. © l'Hebdo du Vendredi

objets présentés, qui vont d'une boîte de mé- nique, poste de commandement... A chaque dicaments datant du début du XXe siècle à un fois, des mannequins associés à tout un amas camion de l'armée US de d'objets d'époque deux tonnes, sont véritaUne dizaine de scénettes donnent vie à ces blement mis en valeur. épisodes issus de riches de détails Une dizaine de scénettes la Première Guerre Mondiale. Le traextrêmement riches en termes de détails sont à découvrir : dortoir vail réalisé à 100 % par les membres de l'asdans les tranchées, infirmerie, atelier méca- sociation est phénoménal. « Nous avons la

Sécurité routière

chance d'avoir parmi nos adhérents tous les corps de métiers », explique modestement leur président Olivier Jacquin. Celui-ci n'est d'ailleurs pas le dernier, bien au contraire, à mettre la main à la pâte. Surnommé la taupe, ce caviste de profession, a par exemple creusé luimême la craie dans la cave des locaux de l'association, qui d'ailleurs lui appartiennent, pour y installer une partie de l'exposition ! Il est à l'image de l'association, totalement passionné. « Mon oncle était brocanteur, racontet-il. A chaque vacances j'allais chez lui et c'est lui qui, alors que j'avais dix ans, m'a offert un premier objet datant de la Grande Guerre : une gamelle de soldat. » Plus de trente années se sont écoulées depuis. Un temps durant lequel Olivier Jacquin a poursuivi inlassablement sa quête de pièces en lien avec 14-18.

Une collection qui s'étale désormais sur plus de 450 m2, en attendant les 150 m2 supplémentaires en cours d'installation, et qui s'offrira au regard des curieux chaque premier dimanche du mois, à partir du 5 avril prochain.

Julien Debant 4 Scènes de vie de la Grande Guerre, une exposition permanente à découvrir chaque premier dimanche du mois, à partir du 5 avril, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et visites guidées sur rendez-vous pour les groupes au 09 52 64 01 51.Tarifs : 2/4 € (gratuit pour les moins de 10 ans). Infos : www.areh.site

Travaux

Les motards passent le test

Dizy aura son giratoire

S

elon un ancien slogan bien connu, la sécurité routière, c’est l’affaire de tous… et donc aussi des motards. Particulièrement vulnérables, les deuxroues représentent 23 % des morts sur la route, avec 756 motocyclistes et cyclomotoristes tués en 2018. Si ce sont parfois les autres utilisateurs de la route qui sont en cause dans les accidents avec des deux-roues, cela ne fait pas de mal de contrôler le niveau de conduite des motards et c’est ce que proposeront le Moto-Club d’Épernay, Une journée pour (ré)apprendre les bons gestes à moto. deux moto-écoles sparnaciennes © Illustration et la préfecture de la Marne, à l’occasion d’une action de sécurité routière, ce dimanche 15 mars, parc Roger-Menu. « Le but est de voir l’évolution des motards en leur faisant faire des tests de maniabilité, d'évitements et de freinage d'urgence, détaille le président du Moto-Club, Gilbert Brugnon. Les évaluations post-permis permettent souvent aux motards de changer de comportement et de mieux évaluer les risques liés à la circulation routière. » Une journée qui conjuguera, à partir de 9 h, des exercices théoriques au hall des sports Pierre-Gaspard et pratiques sur le parking du parc Roger-Menu, puis dans les coteaux champenois. Elle s’adressera aussi bien aux conducteurs expérimentés que novices. Les plus anciens pourront ainsi se remettre à niveau par rapport au code de la route mais aussi en question, tandis que les jeunes conducteurs seront sensibilisés aux dangers de la route et à l’éco-conduite.

S.K 4 Dimanche 15 mars, accueil de 8 h à 8 h 45, hall des sports Pierre-Gaspard, parc Roger-Menu, Épernay. Gratuit. Infos : 03 26 54 30 03 et motoclubepernay.com.

Les travaux du giratoire doivent durer jusqu'au 31 juillet. © l'Hebdo du Vendredi

U

n important chantier vient de débuter sur un axe emprunté quotidiennement par de nombreux automobilistes du bassin sparnacien. Au carrefour de Dizy, Magenta et Aÿ, la rue de Reims sera en travaux pendant de nombreux mois. La première commune citée entreprend, dans un premier temps, la construction d’un giratoire qui servira d'entrée à Dizy, mais aussi à sécuriser la sortie des véhicules de l’immeuble Les Mariniers, composé de logements sociaux. L’État ayant rétrocédé cette portion de la route nationale à la petite commune, cette dernière prendra en charge ces travaux d’aménagement qui doivent durer jusqu’au 31 juillet. Mais ce n’est pas tout. Il est également prévu plusieurs autres tranches sur cette même rue de Reims, qui subira prochainement des travaux sur sa voirie, sa signalisation, ses réseaux humides et secs, son éclairage public, ses espaces verts et son mobilier urbain.

La rue de Reims sera ponctuellement fermée, au gré du chantier. Sans oublier le pont du canal de la Marne, reliant Dizy à Magenta, qui doit lui aussi être rénové à partir du mois d’octobre. La voirie et le trottoir seront refaits, une piste cyclable sera aménagée et la véloroute de la vallée de la Marne y sera reliée. Dizy s’apprête à vivre des mois mouvementés !

S.K

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SociĂŠtĂŠ

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Affaire Vincent Lambert

 Le dÊbat ne peut être utile que s’il est intelligent  Dans son livre qui vient de paraÎtre,  Pour qu’il soit le dernier , François Lambert, neveu de Vincent Lambert, raconte les coulisses d'une bataille sur le respect du droit à mourir et les dernières heures de son oncle.

huit, pendant six ans, avec de nombreux coups de thÊâtre. Pourtant, avec le recul, tout Êtait si prÊvisible : la mÊcanique de cette affaire n’est pas anodine, et de nombreuses dÊrives ont ÊtÊ autorisÊes par la loi.

I

l y a huit mois, le 11 juillet 2019, son oncle, Vincent Lambert, en Êtat vÊgÊtatif chronique depuis 2008, dÊcÊdait au CHU de Reims, après huit jours d’arrêt de traitement de survie et six ans de procÊdures judiciaires. François Lambert, très impliquÊ en faveur de l’arrêt des soins auprès de Rachel Lambert, l’Êpouse de Vincent, est dÊsormais avocat. Il publie son livre,  Pour qu’il soit le dernier , en librairie depuis le 12 mars, et y retrace, avec une sensibilitÊ sÊrieuse et concernÊe, le parcours chahutÊ qui a ÊtÊ menÊ autour de Vincent, pour le respect de son droit à mourir.

Quelles ont ĂŠtĂŠ vos motivations pour ĂŠcrire ce livre ?

J’ai voulu avant tout prendre de la hauteur sur les Êvènements. Nous avons vÊcu un grand-

Vous souhaitez donc expliquer les nœuds et zones d’ombre de cette affaire ?

Même pris dans la plus grande tourmente, pendant six ans, j’arrivais à voir ce qui se passait.

Je visualisais bien les mĂŠcanismes et comprenais en quoi cette affaire devenait dĂŠlirante.

Pourtant, aujourd’hui, il me semble en effet important de faire de la pÊdagogie pour le plus grand nombre, expliquer tous les tenants et aboutissants pour lutter plus encore contre les incohÊrences et faire que cela ne se reproduise jamais.

Pour vous, la loi est responsable ?

C’est la loi qui a permis tout ça, en maintenant un statu quo qui fait que s’il y a d’autres affaires par la suite, elles seront forcÊment Êquivalentes, en partie ou en tout. Vincent Lambert n’a pas permis d’amÊliorer la loi Leonetti, c’est toujours la même qu’en 2005. D’ailleurs, nous n’avions pas la prÊtention de la faire Êvoluer, nous avons juste combattu avant tout pour mon

ENTRÉE GRATUITE

François Lambert, auteur du livre,  Pour qu’il soit le dernier , en librairie depuis le 12 mars. Š Jean�François Robert.

oncle, en espÊrant que son cas fasse avancer les choses. Mais aujourd’hui, je me demande, si elle doit changer, ce sera dans combien de temps ? Et à quel prix ?

Vous êtes d’ailleurs dÊsormais avocat.

Oui, cette affaire a changÊ ma vie, personnellement et professionnellement. Faire face à cette bataille juridique m’a donnÊ un Êlan pour effectuer mes six annÊes de droit et faire mes premières armes. C’est cette implication multiple qui donne peut-être à mon livre toute son exhaustivitÊ : j’ai souhaitÊ parler de la dimension juridique et mÊdiatique de l’affaire, bien sÝr, le droit, la loi, mais aussi le revers familial.

Il y avait de nombreuses forces en prĂŠsence et en action autour de Vincent Lambert, et donc de nombreux impacts aussi.

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è me

EDITION

13 - 14 1 - 15 Mars 20 02 20

e n d r e d i 13 : 16h - 21h (soirÊ e concert avec Touzazimut T à 20h) a m e d i 14 : 10h - 2 0 h i m a n c h e 15 : 10h - 19h ( s p e c t a c l e d e d a n s e à 1 5 h ) R Restauration sur place Animations tout au long du we eek-end S a l l e H e n r i L a g a u c h e / C h a m p i l l o n ( 5 1 1 6 0 ) Parking gratuit - Arrêt minute (retrait marc chandise) S L EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

À la fin de votre livre, d’ailleurs, vous racontez la dernière nuit de votre oncle‌ Oui, je raconte son dÊcès et ses obsèques aussi‌ Mais ce n’est pas une violation de son intimitÊ. Je voulais juste recentrer le rÊcit sur Vincent, car in fine, c’est son corps qui a vÊcu et rÊagi à tout ça, à ces annÊes d’Êtat vÊgÊtatif, à ces huit jours sans soin de survie, à cette dernière nuit. Il a fallu six ans de combat pour arriver à ça, à ses dernières heures horribles, à ses visions-là , celles de la mort qui prend enfin toute la place.

L’opinion publique a beaucoup commentÊ la souffrance de votre oncle durant ces huit jours de fin de vie‌ Oui, et de fait, sa douleur pouvait être comparable à celle de n’importe qui. C’est un rac-

courci cynique que de dire qu’un cerveau sans conscience, qui n’a ni prÊsence, ni envie, ni raisonnement, ne reçoit aucun signal de souffrance. En ne proposant que le dÊfaut d’alimentation et d’hydratation comme fin de vie aux personnes en EVC, il y a une forme de dÊshumanisation du patient. Ça fait profondÊment dÊfaut aux règles sociÊtales en vigueur : la loi devrait permettre de respecter la personne même si elle n’est pas prÊsente en conscience. Ça doit faire partie du dÊbat.

Votre livre attend-il une prise de conscience ? Un apaisement ?

Une prise de conscience, c’est certain. Il ne faut plus Êtouffer ce qui doit Êvoluer, progresser. La loi, la jurisprudence, le mÊdical : tous doivent prendre de nouvelles responsabilitÊs quant à la fin de vie des personnes en Êtat vÊgÊtatif chronique, dans la dignitÊ. Mais malheureusement, en l’Êtat, je crains que d’autres affaires identiques n’aient lieu‌ (NDLR : on compte près de 1 700 personnes dans cet Êtat en France).

Quant à l’apaisement‌ Je pense qu’il faut admettre qu’on n’y est pas, malheureusement.

D’oÚ l’importance de ce livre : il ne s’agit pas d’être dans le sensationnalisme, mais l’affaire Vincent Lambert Êtait et reste sensible et polÊmique. Pourtant, je ne voulais pas me contenter de ce qui s’Êtait passÊ sans prendre le temps de tout mettre à plat, de façon minutieuse. Le dÊbat ne peut être utile que s’il est intelligent.

AndrÊa Daurs 4  Pour qu’il soit le dernier , de François Lambert, aux Êditions Robert Laffont.

Prix : 19 â‚Ź.

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Sport

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Football L1 (29e j.) : Lyon (7e) - Reims (5e)

Un mois à huis clos pour le Stade de Reims Le club marnais entame, vendredi soir, à Lyon, la première de ses quatre rencontres qui se disputeront sans public, en raison de l'épidémie de coronavirus. Les joueurs devront rapidement prendre leurs marques.

I

l va falloir s'y habituer. La rencontre qui opposera le Stade de Reims à Lyon, vendredi soir, au Parc Olympique lyonnais, sera la première d'une longue série à se jouer devant un stade vide. Face à l’ampleur de l’épidémie de Covid-19 qui touche l'Hexagone, la Ligue de football professionnel a pris la décision, mardi dernier, conformément à l’arrêté ministériel paru le même jour, d’imposer un huis clos total à tous les matches de Ligue 1 et de Ligue 2, jusqu’au 15 avril. Cela concerne donc a minima, pour le Stade de Reims, les déplacements à Lyon et Bordeaux et les réceptions de Nantes et Toulouse. « La meilleure des moins bonnes décisions », estime l'entraîneur rémois David Guion, qui a également joué la carte de l'humour au moment d'évoquer longuement le sujet, lors de la conférence de presse maintenue à Reims, au contraire de nombreux autres clubs. « J’aurais préféré que le championnat s’arrête là car le classement me va très bien (Reims est 5e) mais je ne pense pas que tout le monde sera d’accord (sourires). »

Dereck Kutesa et les Rémois joueront, vendredi soir, à huis clos, à Lyon. © l'Hebdo du Vendredi

Son défenseur Yunis Abdelhamid, qui n'a ja- : conserver cette 5e place décrochée de haute mais vécu ce genre de situation dans sa car- lutte. Même si d'autres équipes lorgnent ce rière, « préfère continuer à jouer sans public strapontin (qui pourrait être européen en fin de saison si le Paris SG veque de rester cloitrer à la maison pendant un mois. » nait à s'adjuger une ou deux « Comme à coupes nationales), à comRien ne permet d'affirmer, l'entraînement » mencer par l'Olympique pour le moment, que tout lyonnais (7e), le prochain adsera résolu le 15 avril, mais en attendant, le Stade de Reims s'est déjà fixé versaire des Rémois. « Lyon vit un accident un objectif sportif pour les semaines à venir de parcours, on sait qu’ils devraient être à

Basket-ball Jeep Elite (26e j.) : Châlons-Reims (14e) - Chalon-sur-Saône (12e)

Match capital en petit comité

C

onséquence de l'épidémie de coronavirus, désormais tous les rassemblements publics sont limités à 1 000 personnes. Les évènements sportifs sont évidemment concernés, qu'ils se déroulent en milieu fermé ou ouvert. Le Champagne-Châlons-Reims Basket, qui reçoit Chalon-sur-Saône, ce vendredi 13 mars au complexe René-Tys de Reims, s'est donc tourné vers la Préfecture de la Marne pour prendre connaissance des modalités d'organisation de ce match. La rencontre aura donc bien lieu, mais elle ne sera accessible qu'aux seuls abonnés (VIP et grand public).

C'est dans ces conditions très particulières que le CCRB s’apprête donc à jouer un match à fort enjeu. Battus le week-end dernier sur le parquet de Boulazac (94-84), Blake Schilb et ses coéquipiers ont d'une part manqué l’occasion de prendre leur distance avec un adversaire direct pour le maintien, mais aussi abandonné presque tout espoir de qualification en play-offs. A neuf journées de la fin de la saison régulière, l'union marnaise compte désormais trois succès de retard sur Limoges, 8e et dernier qualifié pour les phases finales. Et c'est logiquement dans leur dos que la menace pointe. Cédric Heitz et ses joueurs ne possèdent qu'une victoire de mieux que Boulazac et Roanne, respectivement 15e et

notre place », concède Abdelhamid. « On a envie de prendre le classement en photo, mais on ne peut pas la développer, car elle n’a pas de signification. Cette 5e place nous donne tout de même des responsabilités et il ne faudra pas aller à Lyon que pour défendre, mais pour leur poser des problèmes », avance le coach marnais. À l'aise contre les grosses cylindrées du championnat, dont cette équipe lyonnaise qu'ils avaient tenu en respect au match aller (1-1), les Rémois tenteront de conserver cette réputation face à un adversaire capable du meilleur en Ligue des champions contre la Juventus (1-0), comme du pire face à Lille (1-0), deux semaines plus tard. Sans supporter, contrairement à ces trois rencontres. « Ça ressemblera à ce qu’on fait aux entraînements, où il n’y a personne et on peut tout entendre, explique David Guion. La pression sera toujours là, mais il n’y aura pas de jugement : pas de sifflet quand on rate, pas d’applaudissement quand on réussit. Ça peut aussi permettre aux joueurs d’être plus libérés à condition que la concentration ne nous échappe pas. » On pourrait comprendre qu'ils aient la tête ailleurs...

Simon Ksiazenicki 4 Lyon - Reims, vendredi 13 mars, à 20 h 45, au Parc Olympique lyonnais et sur Canal + Sport.

EN BREF Basket-ball LF2 : Reims ne doit rien lâcher A cinq journées de la fin du championnat, c'est le statu quo en tête de la Ligue Féminine 2. Les trois leaders, Aulnoye, Reims et Angers, ont tous gagné le week-end dernier, respectivement face à Graffenstaden (51-72), Mondeville (64-62) et Montbrison (60-72). En revanche, le classement promet d'être chamboulé à l'issue de la 18e journée programmée ce samedi 14 mars. En effet, Angers recevra Aulnoye.

Pendant que ses adversaires directs en découdront, le Reims Basket Féminin accueillera, lui, Montbrison (9e). L'occasion sera donc belle pour les Rémoises de rester tout en haut de la LF2. La méfiance sera tout de même de mise, sachant qu'au match aller, les Rémoises s'étaient imposées d'extrême justesse, sur le score de 60 à 59.

Football D1F : les Rémoises visent le maintien En raison de l'épidémie de coronavirus, la capacité du complexe René‐Tys, qui est de 2 692 spectateurs, est désormais limitée à 1 000 personnes, staffs, joueurs et organisation inclus. © l'Hebdo du Vendredi

16e au classement, sachant que les 16e, 17e et 18e places seront synonymes de relégation en Pro B au soir de la 34e journée.

Longtemps en difficulté, l'adversaire du soir du CCRB, Chalon-sur-Saône, a retrouvé des couleurs depuis l'arrivée sur le banc de Julien Espinosa, fin janvier. Depuis ce changement d'entraîneur, l'Elan a obtenu quatre

victoires contre une seule défaite, concédée samedi dernier, face à Strasbourg (79-82).

Julien Debant 4 Châlons-Reims - Chalon-sur-Saône, vendredi 13 mars, à 20 h, au complexe René-Tys, Reims.

Accès réservés aux seuls abonnés en raison de l'épidémie de coronavirus.

Huitième sur les douze équipes de Division 1, l’équipe féminine du Stade de Reims peut quasiment assurer son maintien ce samedi 14 mars, au stade Louis-Blériot, à l’occasion de la réception de Soyaux, à 14 h 30. Une victoire face au club charentais, 10e, et les Rémoises prendraient au moins 9 points d'avance sur Marseille, actuellement 11e avec seulement six unités. D’autant que les Olympiennes n’ont quasiment aucune chance de s’imposer à Montpellier ce week-end…

Habitat

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Chauffage, il y en a pour toutes les bourses Le radiateur électrique et le poêle sont deux modes de chauffage d’appoint qui offrent des alternatives différentes.

Le point pour vous aider à choisir.

C

ôté radiateurs, il en existe trois grands types sur le marché.

D’abord, le convecteur électrique qui aspire l'air, le réchauffe via une résistance à haute température et le souffle dans la pièce. Très économique à l'achat (quelques dizaines d'euros), il l'est en revanche beaucoup moins à l'usage car très gourmand en énergie.

De plus, une fois éteint, l'impression de froid se fait rapidement ressentir. C’est une solution d’appoint, voire de secours. Avec les panneaux rayonnants (dès 50 €), le courant électrique circule à travers une plaque qui émet un rayonnement, tel le soleil à travers une vitre, communiquant sa chaleur à l'air, mais aussi aux corps présents dans la pièce.

Néanmoins, une fois l'appareil éteint, la pièce refroidit également rapidement.

Enfin, le radiateur électrique à inertie (une à plusieurs centaines d'euros), aussi appelé radiateur à chaleur douce, produit une chaleur homogène du sol au plafond, comparable à un chauffage

Le poêle à granulés, aussi appelés pellets, séduit par son efficacité et son côté pratique. © DR central, et associe ainsi le confort de l'inertie et la rapidité de chauffe du rayonnant. Le radiateur à inertie est

LE SPÉCIALISTE RÉMOIS de l’électroménager

donc plus cher à l'achat, mais plus économique en consommation d'énergie et idéal pour les pièces de grandes tailles.

Autres solutions, les poêles, qu'ils soient à bois ou à granulés. Ces deux appareils peuvent être installés facilement et rapidement, en complément d’un chauffage traditionnel. En termes de travaux de mise en service, il faudra simplement prévoir l’ajout d’un conduit d’évacuation. Le poêle à bûches est le moins onéreux à l’achat, que ce soit l’équipement (à partir de 350 €, sans compter la pose) ou le combustible (environ 0,04 € du kWh). Avec ce type d’appareil, il faut naturellement prévoir de la place pour stocker les bûches. De son côté, le poêle à granulés (entre 3 000 et 7 000 €, pose incluse) s’alimente avec des pel-

lets, des petits combustibles qui proviennent de sciures de bois (environ 0,07 € du kWh). Son gros avantage est l’allumage automatique et programmable, mais également son réservoir à pellets qui permet un réapprovisionnement automatique. Il n’est pas non plus obligatoire d’avoir beaucoup de place pour stocker les granulés. Chauffer une maison de 120 m2 nécessitera environ une tonne de pellets par an, vendue environ 300 €. Enfin, quelle que soit l’alternative choisie, l'achat d'un poêle labellisé Flamme verte donne droit au crédit d’impôt transition énergétique (CITE) jusqu’en janvier 2021 ou à Ma Prime Rénov pour les ménages les plus modestes.

Une prime pour les ménages modestes

Équipements en avant-première !

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Lancée le 1 er janvier dernier, Ma Prime Rénov est une prime de transition énergétique qui peut être attribuée à tout propriétaire pour financer les travaux et/ou dépenses de rénovation énergétique de sa résidence principale. Les travaux doivent être réalisés par une entreprise reconnue garant de l'environnement (RGE) et la demande de prime doit être déposée avant le démarrage du chantier. Cela peut concerner l'installation d'une pompe à chaleur, d'une chaudière (sauf au fioul), d'un chauffage au bois, au biomasses ou à l'énergie solaire thermique, de l’isolation, de l’audit énergétique ou encore la dépose d’une cuve à fioul. Le montant de la prime est plafonné à 20 000 € par logement, sur une période de 5 ans, selon le type de dépenses engagées et les ressources. Le revenu des ménages « modestes » ne doit pas dépasser 27 896 € pour 2 personnes, tandis que les « très modestes » sont plafonnés à 21 760 €.

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Habitat

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Déco intérieure : quelles tendances en 2020 ?

Même si le choix de sa décoration intérieure reste subjectif et doit d'abord rimer avec bien-être, les tendances en la matière se suivent à une vitesse folle... et ne se ressemblent absolument pas. Zoom sur quelques ringardises à bannir et sur les nouveautés branchées.

L

e côté sentimental ne fait pas tout.

Certes, le luminaire rouge et torsadé qu'on vous a offert en 1995 va vous manquer, mais il faut aussi savoir se mettre au goût du jour. Dans la catégorie des matériaux résolument « has been », d'après certains experts : l'osier tressé, le marbre et la palette. Sans oublier les bons vieux carreaux de ciment colorés. On leur préférera par exemple des éléments naturels tels que le bois ou le rotin, pour un résultat à la fois zen et élégant. Les alliances « turquoise-chocolat » ou « noir et rouge laqué » n'ont clairement plus la cote, malgré leur succès à l'époque. Le nouveau style scandinave, les teintes douces de type « crème » ou « caramel » et les touches de couleurs vives – à distiller avec parcimonie ! - figurent au top des tendances

Les pastels et les ambiances épurées sont toujours tendance en 2020.

2020. Tout comme les nuances de jaune cain. Et à bannir absolument : la tête de (pâle, épicé, citron voire moutarde), ca- lit capitonnée, la peau de bête près de pables d'illuminer une la cheminée, les fontaines intérieures, etc. pièce et de lui apporter du Courbes pep's, en s'accordant à Côté mobilier, les reflets iriet reflets irisés sés, les lampes en papier et merveille avec les gris, les bleus et les blancs. A noter les courbes font leur entrée également, le retour du papier peint aux parmi les collections branchées. Toutes motifs chinois et des tentures murales les courbes ! De la table ronde au caen macramé ou inspirées de l'art afri- napé « boule », en passant par le miroir

oval, elles offrent un design contemporain et une véritable douceur à l'atmosphère. A condition de ne pas les associer à d'autres éléments trop linéaires ou graphiques. Les meubles colorés rappelant le végétal – brun, vert sauvage ou amande, etc. – ont le vent en poupe, tandis que les pastels restent des alliés de choix et se marient volontiers avec les plantes et les tons bruts.

Evidemment, tous les motifs sont dans la nature, même s'il convient là encore d'éviter les excès. L'imprimé « wax » (ou tissu africain) égaiera joliment votre salon ou votre chambre, ainsi que d'autres tendances, parfois surprenantes, repérées par les pros : grosses fleurs, ambiance jungle tropicale, rayures, moucheté, écailles, marbré, etc. Pour un esprit cocooning, enfin, rien de mieux que le look « total blanc ». Un brin classique on vous l'accorde, mais qui permet justement de jouer à loisir sur les textures, les touches colorées, les formes du mobilier et autres objets de déco (tapis, luminaires, bougies, plaids, tableaux, sculptures, etc.) ... sans forcément se ruiner.

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JUVIGNY (51)

Cinéma - Le Palace

Vincent Lindon présente son « Cousin » Le célèbre acteur viendra à la rencontre du public sparnacien, mardi 17 mars, à l'occasion de la sortie de « Mon Cousin », une comédie dans laquelle il partage l'affiche avec François Damiens.

pierre, qui accompagnera Vincent Lindon. À la tête de la société de production Eskwad, il est connu pour avoir produit plusieurs longs-métrages avec Kad Merad et la plupart des comédies réalisées par Olivier Baroux, dont les quatre volets des « Tuche ». Déjà un gage de réussite commerciale pour « Mon Cousin » ?

S.K

L

e cinéma d’Épernay continue de gâter ses fidèles en cette année de centenaire. Après avoir récemment accueilli Michel Hazanavicius et Bérénice Béjo pour « Le Prince oublié », puis Michaël Youn et François-Xavier Demaison à l’affiche de « Divorce club » et enfin le réalisateur de « De Gaulle », Gabriel Le Bomin, Le Palace s’apprête à recevoir un nouveau poids lourd du cinéma français, Vincent Lindon. L’acteur de 60 ans, récompensé par le Prix d'interprétation au Festival de Cannes 2015 et par le César du meilleur acteur en 2016 pour son rôle dans « La Loi du marché », sera présent à Épernay, le mardi 17 mars, à l’occasion de la sortie de « Mon Cousin ». Il échangera avec le public avant la projection du film. Dans cette comédie, Lindon incarne Pierre, le PDG d’un grand groupe familial sur le point de signer l’affaire du siècle. Avant cela, il devra obtenir la signature de son cousin Adrien (François Damiens) qui détient 50 % de la société. Ensemble, ils vont s’embarquer dans un voyage d’affaires plus que mouvementé…

4 « Mon Cousin », mardi 17 mars, à 19 h 15, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay.

Durée : 1 h 47. Tarifs : 5 à 9,50 €. Infos : le-palace.fr.

Le Printemps du cinéma à la fin du mois Vincent Lindon présentera au Palace son dernier film, « Mon Cousin ». © DR

Plus récemment vu à l’affiche de drames, Vincent Lindon renoue ici avec la comédie, un genre par ailleurs peu abordé par Jan Kounen. Le réalisateur à la carrière éparse, marquée par « Dobermann » (1997) à ses débuts, puis « 99 francs » dix ans plus tard, est, depuis, plus rare. Il ne sera pas présent au Palace, mais c’est le producteur du film, Richard Grand-

Comme chaque année, le cinéma Le Palace participera au Printemps du cinéma, du dimanche 29 au mardi 31 mars, trois jours durant lesquels les séances seront proposées à prix réduit (4 €). Le public pourra profiter des prochaines sorties, comme « Radioactive », le biopic de Marjane Satrapi sur Marie Curie, « Petit pays », adaptation du roman éponyme de Gaël Faye, ou encore « Mulan », remake du film d'animation des studios Disney du même nom, sorti en 1998. Pour l'occasion, Le Palace relancera également des films sortis en 2019.

Agenda SPECTACLES DIMANCHE 15 MARS « L’IDOLE DES JEUNES » - LE MILLESIUM

Un spectacle hommage à Johnny Hallyday, show indépendant porté par une trentaine de musiciens, danseurs et chanteurs.

ANNULÉ

À 17 h 30, Le Millesium, Épernay.

MARDI 17 MARS THÉÂTRE : SOIRÉE GEORGES FEYDEAU LE SALMANAZAR

La compagnie Gilles Bouillon explore le théâtre de Georges Feydeau avec « Dormez je le veux ! » et « Mais n’te promène donc pas toute nue ! », jouées la même soirée. À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 40. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr.

VENDREDI 20 MARS THÉÂTRE : « ORPHELINS » - MJC D’AŸ

Un thriller psychologique et huis clos haletant qui décryptent les revers les plus surprenants du lien familial et de la nature humaine. À l’origine, un texte du dramaturge britannique Dennis Kelly. À 19 h, MJC d’Aÿ, 5, rue de la Liberté. Durée : 1 h 30.

Tarifs : 5 et 8 € LUNCH THÉÂTRE - LE SALMANAZAR

Le metteur en scène en résidence artistique au Salmanazar, Léo Cohen-Paperman, proposera une lecture de textes, pendant un repas. À 12 h 15, au théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h. Tarifs : 16 € avec un repas.

Infos : lesalmanazar.fr.

MARDI 24 MARS THÉÂTRE : « LES NAUFRAGÉS » LE SALMANAZAR

La compagnie Bloc opératoire revient avec une adaptation de « Les Naufragés », un texte qui suit le destin de plusieurs

sans-abris de Paris pendant 15 ans. Un spectacle poignant et intense.

JEUDI 26 MARS JEAN-PHILIPPE COLLARD - LE SALMANAZAR

SAMEDI 14 MARS FOOTBALL : ÉPERNAY - CORMONTREUIL

À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr.

Directeur du festival Les Flâneries musicales à Reims et pianiste classique, Jean-Philippe Collard revient à Épernay pour présenter un programme musical surprise à destination des mélomanes sparnaciens.

Le Racing Épernay Champagne reçoit le Cormontreuil football club, dans le cadre de la 16e journée du championnat de Régional 1.

MARDI 24 MARS THÉÂTRE : « LA RÉSISTIBLE ASCENSION D’ARTURO UI » - MJC D’AŸ

Un texte de Bertolt Brecht, écrit en 1941 alors qu’il est en exil aux États-Unis. Il revient sur la montée du nazisme en Allemagne et l’ascension d’Adolf Hitler, représenté par le personnage d’Arturo Ui.

ANNULÉ

À 19 h, MJC d’Aÿ, 5, rue de la Liberté. Durée : 1 h 45.

Tarifs : 5 et 11€.

MARDI 24 ET MERCREDI 25 MARS PATINAGE : HOLIDAY ON ICE - LE MILLESIUM

Holiday on Ice est de retour en France avec son nouveau spectacle « Supernova », un voyage dans les étoiles. Avec Philippe Candeloro, double médaillé olympique et vicechampion du monde de patinage artistique.

Mardi, à 20 h, et mercredi, à 15 h et 20 h, Le Millesium, Épernay.

Tarifs : 19,90 à 74 €. Infos : lemillesium.com.

CONCERTS VENDREDI 13 MARS THE MOORINGS - AŸ

Un quintet ultra énergique, réputé pour exécuter avec brio un mélange de folk celtique et de rock alternatif. À 20 h 30, MJC d’Aÿ, 5, rue de la Liberté. Durée : 1 h 30.

Tarifs : 5 et 11 €. Infos : mjc-ay.com.

SAMEDI 14 MARS HARMONIE DES TONNELIERS - ÉPERNAY

L’Harmonie des Tonneliers d’Épernay organise un concert composé d’un medley de musiques de film, de musiques traditionnelles de différents pays ainsi que des œuvres de compositeurs modernes. À 19 h, au Palais des fêtes, parc Roger-Menu, Épernay. Entrée libre.

À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr.

VENDREDI 27 MARS DADJU - LE MILLESIUM

Depuis ses débuts en 2017, le rappeur de Melun enchaîne les succès. Son premier album certifié disque de diamant en moins d’un an, « Gentleman 2.0 », a été l’un des albums les plus vendus en 2018, avec plus de 650 000 exemplaires écoulés.

REPORTÉ

À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 39 à 59 €.

Infos : le-millesium.com.

SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 MARS « VOIX ET CUIVRES » - ÉPERNAY

L’ensemble choral d’Épernay Les Cenelles, avec les élèves des classes à horaires aménagés musique du collège Terre Rouges et du lycée Stéphane-Hessel d’Épernay, donneront « Voix et cuivres », un concert qui revisitera plusieurs pièces musicales, de la Renaissance à nos jour.

Samedi, à 20 h, et dimanche, à 16 h, église Saint-Pierre SaintPaul, 15, rue de Magenta, Épernay. Tarif : 12 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Infos : lescenelles.fr.

LOISIRS DU VENDREDI 13 AU DIMANCHE 15 MARS 24E MARCHÉ AUX VINS DE CHAMPILLON

Le comité des fêtes de Champillon organise la 24e édition de son marché des vins et de produits gastronomiques. Le public pourra retrouver de nombreux crus et dégustations issus de la France entière.

Vendredi de 16 h à 21 h, samedi de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 19 h, à la salle des fêtes de Champillon.

Tarif : 2 € le verre de dégustation. Infos : 06 83 20 05 31.

À 18 h 30, stade Paul-Chandon, allée de Cumières. Payant.

VENDREDI 20 MARS LOTO - MAGENTA

Le Magenta badminton club organise son loto annuel. À gagner, notamment, un voyage, une télévision, un smartphone... À 20 h, espace culturel Pierre-Godbillon, Magenta. Tarifs : 5€ le carton, 20 € les six, 40 € les quatorze.

Infos : 06 31 10 92 22, 06 70 92 96 33 et loto@magenta-badminton-club.fr.

VENDREDI 27 MARS LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à un commerçant de bouche du marché.

Dégustations payantes.

De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. I nfos : 03 26 53 54 68.

SAMEDI 28 MARS BRICOLAGE AU REPAIR CAFÉ - ÉPERNAY

Venez réparer vos objets, petit électro ménager (four à micro-ondes, fer à repasser, transistor), jouets, petit mobilier en bois, bicyclette ou ordinateur avec les bénévoles de l’association. Un seul objet par personne.

De 9 h à 12 h 30, salle polyvalente de Belle Noue, rue de la Guadeloupe, Épernay.

Infos : 07 83 06 51 05 et repaircafe51@gmail.com.

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Théâtre - Le Salmanazar

Feydeau donne la parole aux sans-voix

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ent ans après sa mort, Georges Feydeau continue de piquer la curiosité des metteurs en scène et des acteurs contemporains. Les œuvres du dramaturge parisien, qui lui ont valu le titre de « roi du vaudeville », ont fait s’esclaffer le Tout-Paris au début du siècle dernier et restent aujourd’hui encore très populaires grâce à leur simplicité, leur humour et leur esprit irré- Dans « Dormez, je le veux ! », les hiérarchies sociales sont inversées avec vérencieux. Les deux humour et mordant. © N. Holt pièces qui seront prochainement jouées au théâtre Gabrielle-Dorziat n’échapperont pas à la règle. Dans « Dormez, je le veux ! », un domestique hypnotise son maître et en profite pour se faire servir et… se servir dans ses cigares. Une comédie en un acte qui renverse la domination bourgeoise. La seconde, « Mais n’te promène donc pas toute nue ! », raconte la soirée d’un homme politique qui peste contre sa femme Clarisse, dont la tenue légère et le langage fleuri vont à l’encontre des bonnes mœurs défendues par son mari. À travers cette dispute conjugale, une critique sans concession du système parlementaire corrompu, de la vie domestique et de la situation des femmes. Autant de thématiques qui trouvent un écho prégnant aujourd’hui encore et expliquent l’attrait des modernes pour le théâtre de Feydeau, qui donne la parole aux humiliés, aux sans-voix. Avec un vaudeville (« Dormez, je le veux ! ») et une farce conjugale (« Mais n’te promène donc pas toute nue ! »), la compagnie tourangelle de Gilles Bouillon revisite avec humour et acidité l’univers de Georges Feydeau. Attachez vos ceintures.

Simon Ksiazenicki 4 « Dormez, je le veux ! » et « Mais n’te promène donc pas toute nue ! », mardi 17 mars, à 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay.

Durée : 1 h 40. Tarifs : 9 à 25,50 €.

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 13 au 17 mars 2020 10 JOURS SANS MAMAN ven 20:30 sam 14:30, 19:30, 21:45 dim 10:30, 14:30, 17:00 lun 18:00 mar

20:30 DE GAULLE ven 14:30, 18:00, 20:30 sam 14:30, 17:00, 19:30 dim 10:30, 14:30, 17:00, 19:30 lun

14:30, 20:30 mar 14:30, 18:00, 20:30 EN AVANT ven 14:30, 18:00, 20:30 sam 14:30, 17:00, 19:30, 21:45 dim 10:30, 14:30, 17:00, 19:30

lun 18:00, 20:30 mar 14:30 INVISIBLE MAN ven 18:00 sam 21:45 dim 14:30, 19:30 lun 14:30, 20:30 mar 14:30, 18:00 JUDY ven 18:00 sam 14:30, 17:00, 21:45 dim 10:30, 17:00, 19:30 lun 20:30 L'ÉTAT SAUVAGE ven 20:30 sam 17:00 dim 17:00 lun 18:00 mar 20:30 LA BONNE ÉPOUSE ven 14:30, 18:00, 20:30 sam 17:00, 19:30, 21:45 dim 17:00, 19:30 lun 14:30,

18:00, 20:30 mar 14:30, 18:00, 20:30 MANON (OPÉRA DE PARIS) mar 19:30 MON COUSIN mar 19:15 PAPI-SITTER ven 14:30, 20:30 sam 17:00, 19:30, 21:45 dim 14:30 lun 14:30, 18:00 mar 14:30 POUR SAMA ven 18:00 (VO) sam 14:30 (VO) dim 19:30 (VO) lun 14:30 (VO) mar 18:00 (VO) SONIC, LE FILM sam 14:30 dim 10:30, 14:30 UN DIVAN À TUNIS ven 14:30 sam 19:30 dim 10:30 lun 20:30 mar 14:30 UNE SIRÈNE À PARIS ven 18:00, 20:30 sam 14:30, 17:00, 19:30, 21:45 dim 10:30, 14:30, 17:00,

19:30 lun 14:30, 18:00, 20:30 mar 18:00, 20:30

Musique - Reims

Soyez à l'Avant-garde de la musique

Naïny Diabaté et Eve Rissier, un duo piano et voix sensible et émouvant, à voir à La Cartonnerie. © Romain Allard

Le festival La Magnifique Avantgarde revient à Reims, du 28 mars au 5 avril, pour un rendez-vous qui conjuguera les expériences musicales originales. Mis à part deux soirées concerts, les autres événements seront gratuits.

nerie, dont la jauge est de 400 personnes », explique Philippe Le Goff qui avoue, en revanche, que « Jad Atoui a déjà annulé, pour des raisons indirectement liées à la Covid19. » L’autre soirée payante, de clôture celleci, se déroulera au Shed, le 4 avril, avec deux concerts. D’abord Anw be yonbolo, duo réunissant la pianiste et flûtiste de jazz Eve Rissier et la chanteuse et griotte malienne Naïny Diabaté autour d’un projet musical et fémiusqu’ici, tout va bien et on sera ravi niste, puis Baa box, un trio emmené par Leïla d’accueillir un public nombreux, en Martial, véritable performeuse et acrobate dessous de 1 000 personnes. » Dans le vocale. contexte actuel qui pèse lourdement sur À découvrir, également, une conférencel’événementiel, le directeur du Centre natio- concert sur la musique et le cerveau avec « nal de création musicale Césaré, Philippe Le Lorsque la musique fait swinguer les neuGoff, a préféré jouer la carte de l’humour au rones » (samedi 28 mars, 18 h 30, La Cartonmoment de présenter La Magnifique Avant- nerie), une performance électro-acoustique garde. Pour ce rendez-vous organisé à pour orchestre de transistors avec « ParloReims, du 28 mars au 5 avril, l’accroche phonie » (jeudi 2 avril, 19 h, maison de ventes de Chativesle), choisie cette année un concert inspiré du est « Osez l’expéSiestes musicales, yoga, qi gong, la gym tradirience sonore » et elle massages sonores... tionnelle chinoise, est fortement à-proavec « Les Six sons pos tant les événements qui seront proposés à La Cartonnerie, Mémento du 36 » (jeudi 2 avril, 20 h 30, Deaux Docks Rémois, à la maison des ventes de meure des comtes de Champagne) et la Chativesle, à la Demeure des comtes de conférence du neuroscientifique Nicolas FarChampagne, au FRAC et au Shed sortiront rugia « Brain songs II » (vendredi 3 avril, des sentiers battus. « L’idée de l’Avant-garde 20 h, Le Shed). À voir et à entendre, aussi, est de proposer des moments d’expérience deux expositions : « Volumes » (du jeudi 26 autour de la musique, explique Philippe Le au dimanche 29 mars, Césaré), une réflexion Goff. La musique a une grande influence sur sur la réalité virtuelle, et « Le Bord de la nos vies et nos corps, nous allons donc pro- bande » (du jeudi 2 au samedi 4 avril, maifiter d’ateliers, de performances, de rencon- son des ventes de Chativesle), une pièce sotres et de débats pour mettre en jeu la nore qui aborde la schizophrénie. Enfin, l’Avant-garde se clôturera le dimanche question de la musique. » Au programme, deux soirées dites « tradi- 5 avril par un après-midi (13 h 30 à 18 h 30) tionnelles » de concerts, les samedis 28 mars au Shed, dédié à la musique et au bien-être, et 4 avril, qui seront les seuls événements avec du chant, des siestes musicales, du payants. La soirée d’ouverture se tiendra à yoga, des ateliers participatifs, des perforLa Cartonnerie, à partir de 20 h, avec des ar- mances originales et des massages sonores. tistes qui feront vibrer les cultures méditer- « Osez l’expérience musicale », pour de vrai ! ranéennes et africaines, au son de musiques électroniques et instrumentales. Ici, l’organiSimon Ksiazenicki sateur ne s’inquiète pas pour les restrictions en cours : « Aucun souci pour la soirée d’ou- 4 Infos : cartonnerie.fr et cesare-cncm.com. verture qui aura lieu au Club de La Carton-

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Chiner

Salon - Champillon

Le marché aux vins plus fort que le coronavirus

SAMEDI 14 MARS AMBONNAY VIDE-POUSSETTES

8h-13h - Salle Dom Pérignon, place de la Fontaine

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rganisé depuis près d’un quart de siècle par le comité des fêtes de Champillon, le marché aux vins de la commune pouvait craindre, dans le contexte actuel, une annulation. Les organisateurs de cet événement qui rassemble, chaque année, une quarantaine de viticulteurs et producteurs de victuailles venus de toute la France et surtout plusieurs centaines de participants, se sont pourtant montrés rassurants, à quelques jours de Le 24e marché aux vins de Champillon conviera une cette 24e édition, qui se tiendra bien quarantaine de producteurs. ces vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 mars. « À la suite de l’épidémie liée au coronavirus et en accord avec les autorités préfectorales, la mairie de Champillon a décidé de maintenir le marché aux vins ce week-end, ont fait savoir les organisateurs, qui prévoient de mettre en place les règles préconisées par les autorités. Toutefois, conscients que certaines personnes ne souhaiteront pas se déplacer, de peur de contracter la maladie, le comité des fêtes propose, en accord avec les viticulteurs exposants, d’ouvrir une journée supplémentaire. » Ainsi, les clients habituels auront la possibilité de commander aux exposants, par téléphone et jusqu’à ce dimanche 15 mars, des boissons et des victuailles (escargots, fruits de mer, fromages, miel, produits italiens, foie gras…) qu’ils pourront venir retirer le samedi 21 mars, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, à la mairie de Champillon, sur le modèle d’un drive d’hypermarché. Une décision prise pour ne pas impacter un peu plus l’événementiel et le commerce qui souffrent, depuis quelques semaines, de l’épidémie de Covid-19.

4 24e marché aux vins de Champillon, vendredi 13, de 16 h à 21 h, samedi 14, de 10 h à 20 h, et dimanche 15 mars, de 10 h à 19 h, salle des fêtes, Champillon.

Tarif : 2 € le verre de dégustation. Infos : 06 83 20 05 31.

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CHÂLONS BRADERIE EN SAC EMMAÜS

9h-17h - Chez Emmaüs, 12 bis, chemin de Pertuis CHÂLONS BOURSE AUX LIVRES

9h-13h - Salle du CCTT, cité Tirlet, rue de la Charrière LAVANNES - BOURSES TOUTES COLLECTIONS 8h30-17h30 - Salle des fêtes, allée des Sports REIMS - BRADERIE EMMAÜS DE PRINTEMPS 10h-18h - Salle de vente Emmaüs, 1, allée Paul Halary REIMS - 2E PUCES DES COUTURIÈRES 10h-18h - Maison de quartier Trois Piliers, 29, rue Pongivart

DIMANCHE 15 MARS BERGÈRES-LES-VERTUS - VIDE-POUSSETTES 8h-13h - Salle polyvalente, rue du Presbytère CLAMANGES - 3E BOURSE DU TRACTEUR 9h30-17h30 - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, rue Jean Brion CONDÉ-SUR-MARNE - VIDE-GRENIERS EN SALLE 8h-17h - Salle des fêtes, 10, rue Albert Barre EPERNAY - VIDE-GRENIERS A partir de 6h - Rue de l'Hôpital Auban-Moët PRINGY - VIDE-POUSSETTES 9h-17h - Salle des fêtes, rue de Jeannette SÉZANNE - VIDE-POUSSETTES 9h-14h - Prétoire de Sézanne TOURS-SUR-MARNE - BOURSES TOUTES COLLECTIONS 8h-17h - Salle des fêtes, 3, rue Saint-Maurice

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C'est le moment de travailler à votre avancement.

Côté cœur, beaucoup de reproches accumulés pourraient ressortir. Célibataire, une rencontre est possible, mais elle ne sera pas de tout repos.

Aujourd’hui, vous constaterez que tout avance vite et dans le bon sens. Ce n’est donc par le moment de douter en tergiversant inutilement. Mettez plutôt du cœur à l’ouvrage et osez !

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Aujourd’hui, prenez des décisions fermes et soyez tranchant(e), ne restez pas dans un flou artistique.

Plus vous direz oui et non clairement, plus les évènements tourneront à votre avantage.

Ne présumez de rien, adaptez-vous en tirant le meilleur parti de chaque situation. Une fois les résultats atteints, sécurisez l’avenir. Côté cœur, il vous faut donner des preuves plutôt qu’en attendre.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

C’est une semaine importante pour redéfinir en profondeur votre relation aux autres. Profitez-en pour vous réconcilier avec tous ceux dont vous vous êtes éloigné(e) au fil du temps.

Votre semaine s’annonce riche en activités, vous ne vous ennuierez pas. Vous aurez tout intérêt à vous organiser pour anticiper au mieux les évènements et ne pas vous retrouver débordé(e).

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Cessez de vous effacer pour faire plaisir ou de vous sacrifier aux bénéfices des autres. Il est enfin temps pour vous d’agir selon vos désirs et envies.

Le tout avec de la modération.

Tout ira pour le mieux, puisque vous bénéficierez du soutien des astres. Côté cœur, soyez conscient(e) de ce que vous recherchez vraiment afin d’avoir une chance de le trouver.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Sur plan affectif ou professionnel, vous aurez l'impression de devoir lutter pour préserver votre liberté. C’est le moment de prendre du recul et d'envisager les choses différemment !

C’est une semaine où les choses en apparence suivront leur petit bonhomme de chemin, mais où vous sentirez que bientôt, vous devrez vous préparer au changement. Patience et vigilance.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSON du 20.02 au 20.03

C’est le moment d’agir vite. Ne laissez passer aucune opportunité et tant pis si vous avez habituellement besoin de temps pour réfléchir. Cette fois, il va falloir saisir la balle au bond !

La nouveauté vous portera chance ! Voilà une bonne raison de vous lancer dans l’aventure en pariant sur les rencontres. Derrière une interaction sociale, se cachera une occasion de développement.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

4° 10°

4° 12°

4° 12°

Lundi

4° 14°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Fin du tarif réglementé gaz : attention aux démarchages abusifs La loi Énergie-Climat publiée au Journal Officiel du 9 novembre 2019 a mis fin aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel et à leur commercialisation.

S’il n'est plus possible de souscrire un nouveau contrat de gaz au tarif réglementé, les particuliers et les copropriétés consommant moins de 150 000 kwh peuvent conserver le tarif réglementé jusqu’en juillet 2023. C’est seulement après cette date qu’ils devront souscrire à une offre de marché. Il faut donc faire attention aux démarchages abusifs faisant croire qu’il faut changer tout de suite de contrat. Vous avez un délai de quatre ans pour vous renseigner et choisir la meilleure offre.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com