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CHAMPAGNE
Musée d’Epernay
Le bout du chemin
Les caves attendent le retour des touristes p. 6 TRANSPORTS
Petit à petit, l'autopartage fait son nid p. 7 CORONAVIRUS
Les mauvais chiffres de la Marne p. 8 ENVIRONNEMENT
Les Marnais invités à limiter l'usage de l'eau p. 9
SORTIES
Retardée une nouvelle fois en raison du confinement, l'ouverture du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale d'Épernay devrait avoir lieu à l'automne. En attendant, le chantier se poursuit, non sans contrainte, et la nouvelle directrice a été présentée. p. 4 et 5
Bulléo et Le Palace préparent leurs réouvertures p. 14
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Humeurs
ÉDITO L'histoire nous regarde Les obsèques de Georges Floyd, mardi dernier, à Houston, n’enterreront pas le combat contre le racisme que des millions de personnes ont entamé, ces derniers jours, à travers le monde. Une lutte nécessaire, qui devrait tous nous concerner, même si ces débats charrient leur lot de controverses et ravivent parfois des souvenirs que l’on voudrait voir enfouis. À moins de révisionnisme, il est impossible de contester que la souffrance accompagne l'histoire des Noirs, notamment dans les sociétés occidentales. Des champs de coton des États-Unis à la ségrégation raciale en vigueur jusqu’en 1965, en passant par les ports négriers de Nantes ou de La Rochelle et le massacre de Thiaroye au Sénégal en 1944, ces plaies sont toujours ouvertes des deux côtés de l’Atlantique. Quand un policier blanc met un genou sur le cou d’un homme noir, c’est cette histoire pesante et tragique qui nous est renvoyée au visage, mais que nous nous devons de regarder en face. La situation aux ÉtatsUnis, est-elle comparable à celle de la France ? Peu importe, dans un pays comme dans l’autre, les violences policières frappent avant tout des non-Blancs. Certes, notre pays n’a pas la même histoire que les États-Unis, où afficher ses origines, sa culture, sa religion, n’est pas un problème. En France, le citoyen est universel et les identités relèvent de l’intime. L’indifférenciation est la règle, la République est une et indivisible. De fait, on ne revendique pas ses origines, sous peine d’être taxé de communautariste. Surtout si on est originaire du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne. Pourtant, la mixité fait partie de notre histoire. La France fut un grand empire qui a asservi des millions de populations à travers le monde. Elle s'est enrichie considérablement avec la traite négrière, puis la colonisation. Il serait temps de regarder cette histoire en face, de façon lucide et dépassionnée, et de comprendre que notre passé nous donne une responsabilité collective. Le combat sera difficile et l’antiracisme ne doit pas monter les uns contre les autres. Jamais un Blanc ne comprendra ce que peut vivre un Noir dans une société à majorité blanche. Pour autant, les premiers ne doivent pas être exclus du combat pour l’égalité des seconds. Il faut mener ensemble cette lutte, en éduquant, en favorisant la mixité, en rendant visibles les victimes de discrimination. Cet engagement, c’est celui de l’humanité. Le monde d’après devait être celui de l’écologie, de la justice sociale, de la santé pour tous. Il devra aussi être celui de l’antiracisme.
Simon Ksiazenicki
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L'hôpital se mobilise
© l'Hebdo du Vendredi
Ils ont été très sollicités depuis le début de la pandémie mais ils ont encore de l’énergie. Plusieurs syndicats et collectifs hospitaliers ont déposé un préavis de grève et appelé à une mobilisation nationale ce mardi 16 juin. À Reims, le rassemblement aura lieu devant la mairie, de 16 h à 18 h. Du côté d’Épernay, rendez-vous est donné à l’hôpital Auban-Moët, à partir de 14 h. À Châlons, le rassemblement aura lieu dès 8 h, devant le centre hospitalier. Réclamant notamment une hausse des salaires, des recrutements et l’arrêt des fermetures des services, les syndicats s’inquiètent également du projet de reconstruction du CHU de Reims. À ce propos, le maire Arnaud Robinet a envoyé au président de la République un courrier, cosigné par de nombreux élus marnais, pour dénoncer la réduction de 24 % des lits de médecine et de chirurgie prévue par le ministère de la Santé.
Don du sang : Qui sera l'Arbre les réserves de l'année 2020 ? dans le rouge Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims a récemment relayé le concours du magazine « Terre sauvage » et de l’Office national des forêts qui permettra d’élire l’Arbre de l’année 2020. Chacun peut participer en envoyant trois photographies de son arbre candidat, accompagnées du nom de l’arbre ou son essence, © MongooseOne sa localisation, sa description et son histoire avec la personne qui le présente. En plus de ses caractéristiques naturalistes et esthétiques, le jury prendra en compte l'histoire même de l'arbre et de son importance (culturelle, affective, sociale, symbolique, historique...) pour son représentant. Inscriptions jusqu'au 30 juin. Infos : arbredelannee.com.
Alors que les donneurs ont répondu présent au plus fort de la crise sanitaire, ils sont moins nombreux à venir donner leur sang depuis le déconfinement. Les besoins des patients sont pourtant toujours aussi importants, voire même davantage avec la reprise de l’activité hospitalière. Le constat est simple : les réserves de sang sont désormais en dessous du seuil d’alerte ! Pour l'Etablissement du sang, il est désormais essentiel que les donneurs prennent le relais de toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés durant ces deux derniers mois afin de permettre de faire remonter le niveau de réserve avant l’été et de le maintenir jusqu’au mois de septembre. C'est dans ce contexte tendu que se déroulera dimanche 14 juin la Journée mondiale des donneurs de sang. Pour l'occasion, la maison du don de Reims (45, rue Cognacq-Jay) sera exceptionnellement ouverte de 9 h à 14 h. Infos : dondesang.efs.sante.fr ou sur l’appli « Don de sang »
L’hebdo du vendredi
édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
Tél. 03 26 36 50 13
Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.
13,5 millions
C'est le nombre de lampes et appareils électriques usagés collectés par Ecosystem en 2019 dans le Grand Est. Un résultat qui situe la région à la 3e place dans le classement des régions et au-dessus de la moyenne nationale avec une performance de 13,9 kg par habitant. Entre 2018 et 2019, cette collecte a progressé dans le Grand Est de 4,2 %, permettant le recyclage et la valorisation de 524 tonnes de lampes et 58 250 tonnes d’appareils électriques usagés. Un geste de recyclage d'autant plus utile qu'il concerne des équipements particulièrement polluants et donc néfastes aussi bien pour la santé que l'environnement. Infos : www.ecosystem.eco
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À la une
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Patrimoine
Le musée d'Épernay se prépare pour l'automne Le confinement a entraîné des retards supplémentaires sur le chantier du futur musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale. La dernière ligne droite est en vue et l'équipement pourrait ouvrir à la fin de l'année prochaine.
I
n’avait vraiment pas besoin de ça. Le chantier du futur musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale avait déjà connu plusieurs aléas qui l’avaient contraint à retarder son ouverture, imaginée dans un premier temps en décembre 2019. Las ! Aux opérations de désamiantage et d’extraction de poussière de plomb, est venu s’ajouter un nouvel arrêt, dû au confinement. De fait, l’ouverture est renvoyée « à l’automne », sans plus de précision. Si l’activité a repris depuis le 20 avril sur le chantier du château Perrier, elle ne tourne pas encore à plein régime. Au départ, seules cinq entreprises, sur la quinzaine qui œuvre sur ce projet, et quinze ouvriers pouvaient se rendre sur le site. Ils sont désormais une cinquantaine, mais ils pourraient être plus sans la crise sanitaire. « Certaines entreprises sont bloquées, car les délais d’approvisionnement ont quasiment doublé, explique Frédéric Girardin, le directeur des services techniques de la ville d’Épernay. Par exemple, le mo-
Dans les salons, derniers travaux de peinture et de finition. © l'Hebdo du Vendredi
Le jardin est terminé et n’attend plus que le miroir d’eau. À l’intérieur, c’est une autre histoire… © l'Hebdo du Vendredi
bilier est arrivé de Belgique, mais c’est une l’avancement est visible et les travaux sont en équipe roumaine qui doit l’installer. Il y a des blophase de finition. L’installation du mobilier, des vitrines et des outils pédagocages administragiques et multimédias sera tifs qu’on espère Prochaine étape, la prochaine étape, avant lever d’ici la fin du l'installation du mobilier l’ultime, la mise en place et mois. » À l’extérieur, les en valeur des œuvres. Elles façades sont terminées et magnifiques. Le jardin seront 2 500 à 3 000 à être exposées sur les commence à prendre forme et il ne manque plus 100 000 que compte la collection du musée au miroir d’eau que d'être rempli. À l’intérieur, d’Épernay. « Ça prend sérieusement forme, il
Au rez‐de‐chaussée, le grand salon historique du château Perrier. © l'Hebdo du Vendredi
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reste un dernier pas à faire », conclut M. Girardin. Comme la date d’ouverture, le budget total de l’équipement aura fluctué tout au long de l’aventure. Estimé à 21 M€ en 2016, celui-ci pourrait finalement dépasser les 23,14 M€. « Un budget maîtrisé, étant donné la complexité du chantier », estime la ville d’Épernay.
Simon Ksiazenicki
L'escalier monumental a été restauré et les peintres s’affairent également pour les ultimes retouches... © l'Hebdo du Vendredi
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Société
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Interview
« Des collections d'envergure internationale » La nouvelle directrice du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale, Laure Ménétrier, est arrivée à Épernay en février, après dix années passées à Beaune, autre grande région viticole. Présentée à la presse mercredi, elle a pu confier son enthousiasme. Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? J'ai suivi une formation d’historienne de l’art à l’école du Louvre, puis à l’université BourgogneFranche-Comté. Je suis arrivé à Beaune (Côted’Or) au milieu des années 2000 et j’ai eu un vrai coup de cœur pour la vigne et le vin. J’ai dirigé pendant 10 ans les trois musées de Beaune, celui des Beaux-arts, du Vin de Bourgogne et le musée Marey, consacré au cinématographe. L’histoire, le patrimoine et la culture du vignoble m’ont passionnée. Dès 2006, la ville de Beaune m’a également demandé de travailler à l’inscription des Climats de Bourgogne sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. La région de Beaune renvoie donc à celle d'Épernay... Il y a évidemment une résonance particulière. Ce sont deux petites régions viticoles, mais dont le
Laure Ménétrier est la nouvelle directrice du musée d’Épernay. © l'Hebdo du Vendredi
rayonnement est exceptionnel et international. J’ai suivi cette belle émulation entre la Bourgogne et la Champagne, voire cette rivalité, qui s’est finalement bien terminée puisque les deux régions ont obtenu la reconnaissance de l’Unesco en 2015. Il y a aussi une résonance patrimoniale puisque le musée d’Épernay était à l’origine trois musées distincts qui ont fusionné en 1960, au château Perrier, sur le modèle de celui de Beaune. Il y a donc un lien fort.
Comment s'est déroulée votre arrivée à Épernay ? Je suis ici depuis février. J’ai passé quatre mois en Champagne, dont deux confinée (rires) ! J’ai été un peu coupée dans mon élan pour les rencontres et les découvertes, mais ça va se faire progressivement. Je découvre la richesse, la densité et la complexité de ce projet. La principale opération qui nous attend, c'est de préparer l’intégration et l’installation des collections dans le parcours de visite. On suit également les restaurations en cours, les créations multimédias, de maquettes et d’outils pédagogiques et, bien évidemment, le chantier.
Quels sont les atouts du musée d’Épernay ? Nos collections, c’est une de nos forces. C’est une ressource exceptionnelle qui nous permettra même d’imaginer des expositions temporaires avec nos propres collections. Notre autre force, c’est le château Perrier, un écrin architectural extraordinaire qui sera un lieu de vie pour les touristes, mais aussi pour les Sparnaciens. On veut faire vivre ce lieu qui offrira un château, un musée, un parc, une boutique et à terme, un café. On veut que chacun s’approprie ce lieu : les jeunes, les familles, les régionaux, les touristes. Ce sera un lieu de vie, de transmission et de partage.
Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ? Ce musée aura un rayonnement international, mais sera également un musée de territoire. Il permettra d'explorer l’identité de la Champagne, sous tous ses aspects, à travers quatre sections : la géologie, l’archéologie, le champagne et les collections. On sera le seul musée de France qui présentera de manière complète le champagne et la Champagne. On souhaite aussi que le musée soit accessible à tous les publics, qu'il soit une valeur ajoutée de ce qui existe sur le territoire, à travers des partenariats culturels, touristiques et éducatifs. Le musée a un vrai rôle à jouer en matière de social, pour les scolaires, mais aussi pour les publics en réinsertion ou éloignés de la culture.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les collections ? Parmi ces 100 000 pièces, il y a de tout, dont beaucoup d’objets d’étude qui ne seront peut-être jamais présentés. On en exposera que 4 %, environ. Il y aura des objets incontournables, comme les torques (colliers) celtes, des machines viticoles ou encore le « Siège de Rhodes par les Turcs », sans doute l’œuvre la plus célèbre du musée. Côté archéologique, on a retrouvé, en Champagne, énormément d’objets marqueurs de civilisations issues du Néolithique, de l’âge de fer, des époques romaines et mérovingiennes… Ce sont des collections archéologiques de premier plan, d’envergure nationale, voire internationale. On dispose de collections de mêmes niveaux que ce qu’on peut trouver dans les plus grands musées européens.
Propos recueillis par Simon Ksiazenicki
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Champagne
Les caves se rebiffent Contraintes, comme les autres, de fermer leurs portes pendant le confinement, les caves de champagne rouvrent peu à peu leurs portes au public. Elles espèrent une réouverture rapide des frontières pour sauver la saison touristique.
L
es touristes ne sont pas encore revenus en masse dans notre région, loin s’en faut, mais les caves de champagne se préparent peu à peu à les accueillir quand ils feront leur retour. Parmi les grandes maisons, Pommery, à Reims, a été la première à rouvrir ses portes, dès le 11 mai. Puis, d’autres ont suivi et en ce mois de juin, la plupart des visites ont repris à travers la région, même s’il faudra attendre la mi-juillet pour découvrir le nouveau circuit de la maison Joseph Perrier, à Châlons. Les 28 kilomètres de galeries souterraines de la maison Moët & Chandon, à Épernay, sont de nouveau accessibles depuis samedi dernier. Les visites de la plus grosse marque de champagne au monde ont bien évidemment été adaptées au contexte sanitaire : le port du masque y est obligatoire, du gel hydroalcoolique est mis à disposition et la taille maximale des groupes est passée de 19 à 10 visiteurs. « Toutes les zones de contact doivent être soumises à une désinfection systématique. Ça modifie le cœur de notre métier, car on doit toujours avoir en tête toutes ces petites
Les caves de Moët & Chandon ont rouvert samedi dernier avec un protocole sanitaire adapté. © l'Hebdo du Vendredi
temps pour échanger. Le week-end dernier, nous attentions sanitaires qui doivent devenir des réflexes », juge Patricia Jamin, la responsable des avons programmé une visite rien que pour un centres des visites chez Moët & Chandon. couple de retraités suédois, installés au Portugal. Ils avaient l’impression Chez Mercier, autre maison du groupe LVMH, la réouLes Belges attendus d’être traités comme des VIP ! ». verture n’aura lieu que saavec impatience Outre quelques étrangers, medi et les groupes seront eux aussi limités à 10 percomme ces Munichois en sonnes alors que le centre de visite pouvait en acdéplacement professionnel, la clientèle est logicueillir jusqu’à 35 auparavant. « La situation quement française, sur l’avenue de Champagne comme ailleurs. « On a organisé quelques atenous offre un rapport différent avec le visiteur, positive Patricia Jamin. C’est plus intimiste, plus liers de dégustation avec des Parisiens, notamconfortable, on peut prendre un peu plus de ment, qui ont envie de souffler et de sortir
d’Île-de-France. On a aussi des gens du Grand Est. Il y a quelque chose à faire avec ces clientslà, estime Lucile Bocahu, chargée de l’œnotourisme au champagne J. de Telmont, maison de taille intermédiaire, installée à Épernay. En revanche, on reçoit des annulations de toute notre clientèle américaine. » Si Moët & Chandon a accueilli une centaine de visiteurs pour son premier week-end de réouverture – une bonne surprise selon sa responsable mais très loin des standards habituels –, l’activité est calme. « Très, très calme », ajoute Mme Bocahu. « J’ai bon espoir que les Français reviennent petit à petit, mais on attend tous les Belges avec impatience ! » Nos voisins représentent en effet la deuxième clientèle étrangère, derrière les Britanniques. « La réouverture des frontières nous permettra d’accueillir un peu plus de touristes européens et frontaliers, mais c'est encore très difficile à interpréter, juge de son côté Mme Jamin. La fermeture, à la mi-mars, a eu un impact considérable, car on avait connu une belle fréquentation depuis le début de l'année et les mois d’avril et de mai sont habituellement très importants pour le début de la saison touristique grâce aux vacances, aux ponts et aux beaux jours. On espère pouvoir assouplir beaucoup de choses au mois de juillet, mais on a tous conscience que 2020 sera difficile. » On devrait y voir plus clair après le 22 juin, date de l’annonce de la troisième phase de déconfinement.
Simon Ksiazenicki
Les Vignerons indépendants haussent le ton La Fédération réclame plus de poids au sein de l'interprofession et demande un rendement spécifique pour ceux qui élaborent eux-mêmes leurs bouteilles. Inconcevable pour le président du Syndicat général des vignerons.
L
es Vignerons indépendants ne sont que 393 en Champagne, mais leur voix porte de plus en plus. Fédération qui regroupe des professionnels responsables de bout en bout de la production de leurs vins, du travail de la vigne à la commercialisation, celle-ci entend bien être autour de la table des négociations. Notamment celle concernant les vendanges, qui sont prises par le bureau exécutif du Comité Champagne. Ce dernier, composé de six représentants des vignerons et autant du négoce, est présidé par leur patron respectif, le président du Syndicat général des vignerons (SGV) et celui de l’Union des maisons de Champagne (UMC). Or, les Vignerons indépendants, qui siègent au bureau du SGV, s'en sentent exclus. « Les décisions se prennent sans nous alors que nos opinions avec le SGV divergent clairement. Nous avons le sentiment d’être une variable négligeable au sein de cette instance », estime Yves Couvreur, président des Vignerons in-
Yves Couvreur, président des Vignerons indépendants de la Champagne depuis 2016. © l'Hebdo du Vendredi
dépendants de Champagne depuis 2016. De sions vendanges depuis 10 ans avec des son côté, son homologue du SGV l'assure, rendements qui ont baissé de 11,30 % alors « le conseil d’admique leurs coûts n’ont nistration est plucessé d’augmenter plus Le sujet qui fâche ? fortement que les autres riel et représentatif La baisse du rendement familles, de 7 % en du vignoble, les démoyenne, en même bats sont ouverts, temps qu’ils innovaient et investissaient tout le monde est écouté et entendu ». Le sujet qui fâche ? La baisse du rendement pour une viticulture plus propre et des à l’hectare depuis 10 ans alors que les champagnes plus sains, déplore Yves Coucharges, de leur côté, augmentent. « Les Vi- vreur. Depuis la crise de 2008, les récolgnerons indépendants trinquent des déci- tants-manipulants sont les seuls à avoir
subi des baisses de revenus, car les vendeurs au kilo ont eu une compensation du prix du raisin, qui a atteint 16 % en moyenne sur les dix dernières années. On gagne plus à faire de la vente de raisin qu’à faire de la vente de bouteilles. » En plus de vouloir siéger dans les instances, les Vignerons indépendants réclament également qu’un double rendement soit fixé chaque année : un pour les contrats aux négoces et un pour la manipulation. A noter que les maisons exportent plus d’une bouteille sur sept, le reste se partage entre les vignerons (18,6 %) et les coopératives (9,2 %). Une demande écartée par Maxime Toubart : « On ne peut pas avoir une appellation à deux vitesses, avec deux rendements. Il ne faut pas opposer manipulants, vendeurs de raisin et négoce, la Champagne est unique et indivisible. » Pour le président du Syndicat général des vignerons, la polémique est stérile et malvenue. « Il y a un temps pour tout et aujourd’hui, on doit jouer collectif face à une crise d'une brutalité exceptionnelle, estime Maxime Toubart. Quand on prend des décisions, il y a toujours des gens déçus, mais ces considérations devraient rester en interne et ne pas être étalées sur la place publique. La Champagne mérite mieux que ça. »
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EN BREF
Transports
L'autopartage fait des heureux Deux ans et demi après son installation en centre-ville d'Épernay, le service d’autopartage est jugé satisfaisant. La société Clém espère reconduire son bail avec la ville.
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epuis le mois de novembre 2017, il est possible de louer quatre véhicules électriques dans la rue Jean-Moët d’Épernay, moyennant 2,50 à 5,50 € de l’heure. À l’heure actuelle, le service a séduit 348 utilisateurs pour 11 500 heures réservées, soit 33 heures en moyenne par conducteur. Certains s'en servent pour se rendre en déchetterie avec l’utilitaire, d’autres pour des trajets plus longs, vers Reims ou les communes du bassin sparnacien. « On est la première collectivité du département à l’avoir mis en place et globalement, on est satisfait du service », juge Jonathan Rodrigues, l’adjoint au maire en charge de la transition écologique. Les utilisateurs le sont aussi puisque les retours de satisfaction atteignent 94 % des sondés. Grâce à une subvention de l'État, la ville d'Épernay n'a payé, au départ, que 17 000 € pour l’installation du système, soit 20 % du budget total. S’ajoutent les 35 000 € annuels pour la gestion et la maintenance du service et des véhicules que la ville paye à la société Clém, qui a, de son côté, reversé 6 200 € de recettes à la collectivité, l'an passé. « C’est un
La vestiboutique de la Croix-Rouge fait son retour Fermée depuis le début du confinement, la vestiboutique de la Croix-Rouge d’Épernay (5, rue Placet) rouvrira ses portes le mercredi 17 juin, à 14 h. L’établissement qui propose à la vente des vêtements, du textile, du linge de maison ou encore de chaussures à petits prix, issus de dons, a mis en place des règles sanitaires afin d’accueillir le public dans les meilleures conditions. Si l’établissement sera désormais ouvert tous les mercredis, de 14 h à 17 h, la collecte de vêtements est, en revanche, momentanément interrompue. Infos : 03 26 32 36 01.
Collecte de sang à Épernay À l'arrêt depuis le confinement, le service doit reprendre avant la fin du mois de juin. © l'Hebdo du Vendredi
service public, l’objectif n’est pas d’être rentable, mais d’offrir une autre mobilité aux habitants pour qu’ils utilisent moins leur voiture ou qu’ils en utilisent une plus propre. » Du côté de la société Clém, on est également satisfait du partenariat avec la ville sparnacienne. Alors que son bail arrive à échéance, l’entreprise francilienne fait partie des candidats qui ont répondu à l’appel d’offres portant sur les trois années à venir. « Par rapport aux villes de même strate qu’Épernay, l’utilisation correspond à ce qui se fait ailleurs, voire mieux, estime Julien Labbe, chef de projet chez Clém. On est satisfait, car l’autopartage
partait de zéro et a trouvé son public. On espère pouvoir apporter des améliorations et pourquoi pas imaginer l'installation de nouvelles stations. » Ce sera à la ville d’Épernay d’en décider, elle qui assure déjà y réfléchir. Avant cela, il faudra que le service, stoppé depuis le début du confinement, redémarre. Un protocole sanitaire doit voir le jour. « On est en train de le valider avec Clém et le service devrait être disponible avant la fin du mois de juin », assure Jonathan Rodrigues.
Simon Ksiazenicki
L’Etablissement français du sang (EFS) organise une collecte ce mardi 16 juin, à Épernay, au sein du hall des sports Pierre-Gaspard (parc Roger-Menu), de 10 h 30 à 18 h 30. Le don de sang ne dure que 45 minutes, dont seulement 10 pour le prélèvement. Pour faire un don, il est nécessaire d’être en bonne santé, âgé de 18 à 70 ans et de peser au moins 50 kg. L’EFS précise qu’après le confinement, les réserves de sang sont désormais en dessous du seuil d’alerte. Il invite chaque donateur, qui se verra remettre un masque homologué, à respecter scrupuleusement les règles de distanciation physique et les gestes barrières. Infos : dondesang.efs.sante.fr.
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Coronavirus
Pourquoi la Marne voit-elle son « taux de positivité » augmenter ? Au 9 juin, le département de la Marne ne déplore ni nouveaux décès liés au coronavirus, ni nouvelles admissions en réanimation. Mais elle présente des taux anormalement élevés en matière de cas positifs, que l'Agence régionale de santé peine à expliquer.
de positivité » qui correspond, toujours sur sept jours, aux tests révélés positifs rapportés au nombre total de tests réalisés. Là encore, la Marne obtient le mauvais score de 6,4 %, contre 2,4 % au niveau régional. Elle détient aussi le taux le plus élevé des dix départements du Grand Est et pourrait repasser en orange sur la carte du déconfinement s'il reste supérieur à 5 %. Le délégué territorial de la Marne à l'ARS, Thierry Alibert, peine à analyser ces données. « Même les médecins sont circonspects, concède-t-il. Pour la période du es derniers chiffres publiés par 29 mai au 3 juin, la Marne a vu son taux l'Agence régionale de santé (ARS) d'incidence atteindre un pic de 21,1 %, alors que le seuil critique se situe à 20 %. font état, au 9 juin, d'une stabilité sur le plan sanitaire dans La Marne. Deux chif- Tout le monde s'est un peu affolé, y compris fres s'avèrent néanmoins préoccupants le ministère qui nous surveillait de près. » lorsqu'on les compare aux autres départe- Un lien avec les « clusters » survenus dernièrement dans le ments et à la moyenne département ? « Rapperégionale. D'abord, le Pas d'explosion des lons que le terme « taux d'incidence » qui « cluster » s'utilise dès cas positifs suite au représente, sur sept jours glissants, le nom« cluster » de Châlons lors que trois cas positifs sont avérés dans bre total de nouveaux une même unité de cas positifs pour 100 000 habitants. Il s'élève à 19,5 % du 1er au temps et d'espace. On ne peut pas parler de 7 juin dans la Marne, contre 8,8 % dans le cluster pour l'école de Gueux, par exemple, Grand Est. La Meuse est à 27 %, quand car un seul élève a été diagnostiqué posil'Aube et les Ardennes se situent respecti- tif. » Au total, 35 enfants ont été testés, vement à 1,6 % et 2,6 %. Ensuite, le « taux mais les résultats sont toujours en attente.
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VIVRE LES
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GRETA de la MARNE
Le département de la Marne détient le taux de positivité le plus élevé du Grand Est. © l'Hebdo du Vendredi
Ils n'ont donc pas pu influer sur le fameux justement avec le CHU de Reims pour taux. Même chose pour le tribunal de mener une campagne plus massive de tests. grande instance de Reims : deux cas posi- Les personnes volontaires pourront ainsi tifs, 130 collaborateurs et maêtre testées dans les quargistrats en cours dépistage. Moins de tests tiers prioritaires par exemple, ou les lieux fréquentés « 59 cas sont déjà négatifs, dans la Marne comme les grandes surfaces, on attend la suite. » Quant à peut-être la gare. Nous verla mairie de Châlons, où 4 cas positifs ont été relevés, les tests passés par rons si cela change la donne. » Une chose 80 agents sont tous négatifs. est sûre, le virus continue à circuler. « Il est Contrairement à d'autres départements, la peut-être moins difficile à gérer actuelleMarne ne généralise pas les tests. Elle ment, mais les gestes barrières restent pricompte 16 sites de prélèvements, là où la mordiaux. » Ladite campagne visera donc Moselle en propose 82 et le Bas-Rhin 74. également à les rappeler haut et fort. Et puisque le taux de positivité se rapporte au nombre de tests déployés, il pourrait y Sonia Legendre avoir une corrélation. « Nous travaillons
EN BREF Coronavirus : aide à l'investissement en matériel de protection
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La lutte contre l'épidémie de coronavirus se poursuit avec le respect continu des gestes barrières. Dans ce cadre, La branche risques professionnels de l'Assurance maladie propose une subvention pour aider les entreprises de moins de 50 salariés et travailleurs indépendants à financer des équipements de protection contre le Covid-19. Cette subvention est valable pour des équipements de protection acquis par les entreprises entre le 14 mars et le 31 juillet 2020. Le financement correspond à 50 % de l’investissement hors taxe compris entre 500 euros minimum et 10 000 euros maximum. Infos : www.ameli.fr
Le « Coup de pouce vélo » du ministère de la Transition écologique Depuis le mois de mai, le ministère de la Transition écologique a mis en place un plan de 20 millions d’euros pour développer l’usage du vélo, particulièrement en ville. Ce plan, intitulé « Coup de pouce vélo », comprend trois volets : • Le Coup de pouce « réparation », qui permet aux personnes ayant un vélo usagé de bénéficier d’une aide de 50 euros pour le remettre en état chez un réparateur agréé (liste sur coupdepoucevelo.fr). • Le Coup de pouce « remise en selle », qui permet aux personnes étant peu à l’aise sur une bicyclette de bénéficier d’une séance d’accompagnement à l’usage du vélo au sein d’établissements de formation au vélo référencés. • Le Coup de pouce « stationnement temporaire », qui permet aux collectivités, aux pôles d’échanges multimodaux, aux établissements d’enseignement, aux bailleurs sociaux et aux résidences étudiantes d’obtenir une prise en charge de 60 % pour les coûts liés à l’installation de places de stationnement temporaire vélo.
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Développement durable
La Marne doit économiser son eau Comme de nombreux autres territoires, le département de la Marne a connu au printemps un déficit de pluviométrie suffisamment important pour que le préfet invite dès maintenant les habitants à limiter leur consommation d'eau.
la Marne, Pierre N'Gahane, demande à chacun « de faire preuve de civisme » et rappelle « la nécessité de proscrire tout gaspillage d'eau ». Une invitation au bon sens, en attendant d'éventuelles restrictions, qui s'adresse à tous les usagers : particuliers, collectivités, industriels et agriculteurs.
Julien Debant 4 Infos : www.gouvernement.fr/risques/secheresse
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a rengaine est désormais bien connue. Depuis plusieurs années, la belle saison est synonyme de sécheresse. L'année dernière, 88 des 95 départements de France métropolitaine avaient fait l’objet d’arrêtés préfectoraux limitant les usages de l’eau. Treize d’entre eux ayant même subi des ruptures d’approvisionnement de longue durée. Qu'en sera-t-il en 2020 ? Sans surprise, dérèglement climatique oblige, l'été s'annonce toujours aussi chaud et sec. Et ce ne sont pas les fortes averses constatées ces dix derniers jours dans l'ensemble du pays qui changeront la donne. Ainsi, au 1er juin, neuf départements faisaient déjà l'objet d’arrêtés préfectoraux de restriction d’eau, allant au-delà du seuil de vigilance : Ain, Ardèche, Charente, Isère, Loire-Atlantique, Oise, Rhône, Saône-et-Loire et Vendée. Si la Marne ne figure pas encore dans cette liste, le préfet
Sécheresse : la préfecture invite à adopter les bons gestes L'appel du préfet s'adresse à tout le monde : particuliers, collectivités, industriels et agriculteurs. © l'Hebdo du Vendredi
a appelé les usagers, via un communiqué publié lundi 8 juin, « à éviter tout gaspillage d'eau ». Cet appel à la responsabilité de tous fait suite à une réunion du comité départemental de la ressource en eau qui s'est tenue deux jours plus tôt. Lors de celle-ci, le constat a été fait d'un déficit de pluviométrie global ce printemps dans l'ensemble du département de la Marne. Malgré des pluies abondantes cet automne et cet
hiver qui ont permis la recharge des nappes phréatiques, le comité fait état « d'une baisse du débit et du niveau des nappes d'ores et déjà avancée ». Et compte tenu des prévisions météorologiques pour les mois à venir au niveau des températures, « plus chaudes que la normale », le comité estime que « la situation de certains bassins-versants va probablement se dégrader dès la mi-juin ». Conséquence, le préfet de
Les bons gestes sont décidément dans l'air du temps. Qualifiés de « barrières » dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus, il s'agit cette fois de pratiquer les bons gestes afin de prévenir la sécheresse qui menace la Marne et l'ensemble des départements de France métropolitaine. Des conseils aussi sages qu'évidents pour stopper les usages de l'eau jugés non indispensables par les services de l'état : réparer les fuites d'eau, bien fermer les robinets, privilégier la douche au bain, arroser le jardin seulement si nécessaire, faire tourner lave-linge et lave-vaisselle quand ils sont pleins et éviter de laver sa voiture.
Transport
Profession, réparateur de vélo ambulant Dans une société où le vélo prend chaque jour un petit peu plus de place, le Rémois Ambroise Lefèvre a lancé Cycloop, un service d'entretien et de réparation de vélo à domicile. Une activité en plein boom à l'heure du déconfinement.
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ordu de vélo depuis l'enfance, Ambroise Lefèvre a fait de sa passion son métier. Pas en tant que coureur professionnel, mais en tant que sauveur de petites reines en détresse. Depuis le début de l'année, il sillonne ainsi à bord de son vélo cargo les rues de l'agglomération rémoise pour se rendre au chevet de votre deux-roues, chez vous ou sur votre lieu de travail. « J'ai toujours aimé faire du vélo en ville, explique le jeune entrepreneur de 27 ans, car ça a toujours été pour moi synonyme de liberté ». Dès son plus jeune âge, il apprend donc très vite à pédaler, mais aussi comment fonctionne ces engins. « J'ai d'abord beaucoup observé mon père puis, en grandissant, je suis allé voir sur internet pour me perfectionner. » Cependant, le chemin qui a mené Ambroise au métier de réparateur de vélo ambulant ne fut pas sans quelques détours. Ainsi, après le bac, le deux-roues est toujours bien présent dans son esprit, mais d'abord comme un moyen de transport à part entière. Quand d'autres sautent dans un bus ou choisissent de se mettre derrière le volant, lui privilégie le guidon et la sensation du vent
Ambroise Lefèvre se déplace chez vous pour bichonner vos deux‐roues. © l'Hebdo du Vendredi
dans ses cheveux. Son envie d'en faire une activité l'obtention d'un master 2 en management de l'écoprofessionnelle viendra en effet un peu plus tard, nomie sociale et solidaire. Dans sa tête, les éléau fil d'un parcours universitaire qui le conduira ments composant Cycloop commencent vraiment à se mettre en jusqu'au sein de l'association place quand il intèA vélo quatre mois durant sur gre donc l'équipe rémoise Vél'Oxyles routes d'Amérique du Sud de Vél'Oxygène, gène. D'abord étudiant à l'IUT, au dans le cadre d'un sein d'une section commerciale où il ne s'épanouit service civique, en tant que chargé de développepas, il suit ensuite une licence de marketing projet ment. Une riche expérience qui en fait termine de digital en alternance. Plus en phase avec ses envies, le convaincre de se lancer. il termine ce cycle à l'Université de Reims avec Car le déclic, il l'a eu avant, à l'autre bout du
monde, lors d'un long voyage de plusieurs mois... à vélo évidemment. « C'est l'élément charnière, confie Ambroise, durant quatre mois, avec un pote, on a écumé les routes d'Amérique du Sud sur nos deux-roues. C'est vraiment à ce moment que je me suis rendu compte qu'en matière de réparation de vélo, je ne me débrouillais pas trop mal. » Quelques mois de gestation plus tard, son projet professionnel démarre finalement en septembre 2019 quand il intègre Set Up, une coopérative d'activité et d'emploi basée à Reims. Au sein de cette structure, il apprend à devenir un entrepreneur autonome, mais sans créer d’entreprise. « Une formule idéale quand on veut tester une activité avant de se lancer, sans trop subir les contraintes administratives et tout en bénéficiant d'un accompagnement et des avantages du salarié. Set Up m'a permis d'accélérer et de me donner la confiance dont j'avais besoin. » Mis en sommeil lors du début du confinement, Cycloop s'est réveillé et croule depuis sous les demandes. Bien aidé par la prime « Coup de pouce vélo » (lire ci-contre), le carnet de rendez-vous d'Ambroise Lefèvre est quasi plein jusque fin juillet, avec plus d'une centaine de cycles attendant sa venue. « J'ai créé mon boulot pas par parce qu'il est rémunérateur, mais pour rendre un service. J'adore prendre un objet qui ne marche pas pour le rendre fonctionnel et voir ensuite les gens s'en servir. » Une démarche écologique et sociale dans un domaine où il reste encore beaucoup à faire à Reims.
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Société
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E-sport
Tom Lartilleux, jeune prodige du sim racing Ce week-end, Tom Lartilleux disputera les 24 heures du Mans virtuelles depuis Châlons. Passionné de course automobile de simulation, ce jeune pilote multiplie les victoires et incarne les valeurs d'un sport à part entière : l'endurance physique, la concentration et l'esprit d'équipe.
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ares sont les jeunes qui ont autant apprécié le confinement. Etudiant à Reims en informatique, Tom Lartilleux, 21 ans, a rejoint le cocon familial châlonnais et profité de cette période pour s'adonner à son sport favori : la course automobile de simulation, ou sim racing. Mais cette discipline, aussi virtuelle soitelle, s'apparente clairement aux courses réelles. « Beaucoup la voient encore comme un simple jeu vidéo, regrette le jeune pilote. Ça demande autant de concentration, d'entraînement et d'esprit d'équipe que d'autres sports. D'ailleurs, le confinement a littéralement fait exploser le sim racing. » Les tournois se sont multipliés et de grands noms de la Formule 1 ont adopté le concept. « J'ai même pu rouler avec Esteban Ocon. Des pilotes tels que Fernando Alonso, Max Verstappen, Charles Leclerc et Lando Norris participeront aux 24 heures du Mans virtuelles ce week-end. » Equipé de gants, de chaussures adaptées au
Tom Lartilleux se tient prêt pour les 24 heures du Mans virtuelles, ce week‐end. © l'Hebdo du Vendredi
pédalier et d'un casque connecté pour communietc. Et comme dans la réalité, il doit gérer les anquer avec ses équipiers, Tom prépare assidûment gles de braquage, le retour de force, sa trajectoire, ladite compétition depuis plusieurs semaines. A ou même la pluie si la météo le décide. « Les sensations sont quasiment raison de huit ou neuf heures chaque jour, il Vice-champion du monde identiques à celles de l'extérieur. Les vibrase positionne dans son de Gran Turismo tions s'activent dès baquet, suit la course à l'écran et accède à tous qu'il y a du grip sur la les réglages nécessaires grâce aux commandes du piste ou que la voiture chasse. C'est à la fois menvolant : lumières, intensité du freinage, traction, tal et physique, d'où l'importance d'avoir une
bonne hygiène de vie, de dormir et de s'alimenter correctement. » Depuis 2016, ce passionné cumule les qualifications et les victoires aux quatre coins du globe. L'an passé, lui et son équipe décrochaient le titre de vice-champion du monde lors du Gran Turismo World Tour à Monaco, après avoir remporté les épreuves de New York et Salzbourg. « Jamais je n'aurais pensé voyager autant ! Ça m'a beaucoup apporté. Et j'ai eu la chance d'être soutenu par mon université et ma famille. » Pendant deux jours, il relèvera ce nouveau défi en ligne, tout en se relayant avec un autre sim racer et deux pilotes qui pratiquent habituellement la course « réelle ». Une complémentarité bienvenue face à une grille de départ qui impose le respect. « Il n'y a pas d'argent en jeu, mais si on gagne, ce sera une reconnaissance vraiment prestigieuse. Être vainqueur des 24 heures virtuelles au même titre que des pointures comme Alonso, c'est quelque chose ! C'est l'un des circuits les plus longs et les plus rapides, du fait de ses nombreuses lignes droites. Un tour représente 13,6 km et se fait en 3,30 minutes ! Mais on n'a pas le droit à l'erreur, encore moins dans les virages. » Le secret du champion : une régularité et une anticipation sans faille dans l'effort.
Sonia Legendre 4 24 heures du Mans virtuelles, samedi 13 (dès 15 h) et dimanche 14 juin. Rediffusion en direct sur France tv sport et sur Youtube.
Animaux - Châlons
Une épicerie fine en ligne pour les animaux Née il y a moins d'un an et incubée à Châlons, la start-up Jaquo propose toute une gamme de repas naturels et équilibrés dédiés aux animaux de compagnie. Au menu : des livraisons à domicile, un suivi personnalisé et une bonne dose de bien-être pour nos boules de poils.
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u haut de ses 16 mois, Papouille est un Carlin heureux. Il raffole des caresses autant que de la chasse aux papillons et le régime qu'il suit pour contenir ses adorables bourrelets ne l'empêche pas de bien manger. Au sens nutritionnel du terme. Depuis une semaine, il teste gratuitement les croquettes de la marque Jaquo : canard à l'orange, saumon et truite, poulet aux herbes, à la patate douce et aux asperges, etc. Verdict ? « C'est validé, sourit Virginie, son humaine d'adoption. Ce soir, on tentera « La Gueux ». C'est une recette au porc et aux pommes. On fait attention à ce qu'on mange, on priorise les produits sains et locaux. On a envie de ça pour lui. » Une philosophie qui correspond pile-poil à celle du Rémois Davy Kwasny, fondateur de Jaquo, papa de deux jumelles... d'un poisson rouge et de deux chats. Anthropomorphisme, quand tu nous tiens ! « On s'adresse aux
Les recettes de Davy Kwasny, testées et approuvées par Papouille. © l'Hebdo du Vendredi
personnes qui ont des relations fortes avec leurs s'est entourée de deux vétérinaires pour imaginer animaux, relativise-t-il. Qu'il s'agisse des chiens, ses mets, garantis naturels, sans additifs ni conservateurs. « On propose des chats, des furets ou des rongeurs, on considère qu'ils Ventes en ligne et des gammes sans céréales, font partie de la famille. Nous bio ou encore Barf. » Comme tarifs alléchants nous sentons mieux en man« Biologically Appropriate Raw Food », un régime en geant mieux. Pourquoi pas eux ? On sait aussi qu'une mauvaise alimentation vogue basé sur la nourriture crue. « Mais pas peut avoir des conséquences dramatiques sur question d'être dogmatique ! On suit de près chaque animal pour adapter les menus et les doleur santé. » Incubée au ThincLab de Châlons, la jeune pousse sages. » Le tout à des tarifs alléchants, que permet
le modèle économique de l'entreprise : des ventes exclusivement en ligne, des livraisons à domicile et un packaging volontairement minimaliste. Pour l'instant, environ 80 % de la fabrication est réalisée hors département et seules les friandises sont cuisinées « maison » à Châlons. « On opte pour une cuisson basse température de sorte à préserver les qualités nutritives et gustatives des aliments. » La recette « lendemain de cuite » par exemple – notons ici que l'alcool est strictement incompatible avec les animaux – possède des vertus purgatives grâce au foie de bœuf et à la poudre d'ortie et d'argile verte bio. « Hormis pour la friture et le saumon, tous nos fournisseurs sont basés en France. » A plus long terme, Davy aimerait installer sa propre chaîne de production sur le bassin châlonnais. « Sachant que le plus cher n'est pas la construction, mais l'homologation. » Prochaine étape : développer les tests pour convaincre davantage de clients. « On mène aussi une expérimentation avec un agriculteur local autour d'une ancienne variété d'herbe qui serait idéale pour les rongeurs. » En suspend à cause de la crise sanitaire, deux créations d'emploi pourraient également se concrétiser d'ici la fin de l'année.
S.L 4 Infos : jaquo.fr, jaquo.marne@gmail.com, 07 56 92 05 29.
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Sport
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Football L1
Basket-ball
Le Stade de Reims s'active en coulisse
Jalen Adams, un futur grand au CCRB ?
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e championnat de France a vu exploser de grands joueurs, partis ensuite monnayer leurs talents dans des ligues plus huppées. Les supporters du Champagne Châlons-Reims Basket ont par exemple eu le plaisir de voir évoluer Martin Hermannsson, une petite année (saison 2017/18), avant qu’il s'envole pour l'Alba Berlin où il a pu jouer l'Eurocup, puis l'Euroligue. Aujourd'hui, c'est un autre joueur à fort potentiel qui débarque dans la Marne : Jalen Adams (24 ans et 1,91 m). Quatrième recrue de l'équipe, cet arrière-meneur américain était la priorité de l'entraîneur du CCRB, Cédric Heitz. Il faut dire que sur le papier, cette signature coche toutes les bonnes cases. Jalen Adams, c'est d'abord un très bon parcours universitaire avec les Huskies, équipe fanion de l'excellente Université du Connecticut. Entre 2015 et 2019, il a ainsi noirci copieusement les feuilles statistiques (17 points, 4 rebonds et 3,4 passes décisives de moyenne), au point de devenir le 12ème L'ex‐star de l'Université du Connecticut a signé un an avec meilleur marqueur de tous les temps de sa fac. Des le CCRB. © uconnhuskies performances qui ont évidemment attiré l’œil des franchises NBA même si celles-ci n'ont pas franchi le pas. Invité à participer en 2019 à la ligue d'été des Pelicans de La Nouvelle-Orléans, il est finalement non retenu et envoyé en couveuse chez les Erie BayHawks, équipe de G-League affiliée aux Pelicans. Cependant, pour sa première expérience en tant que joueur professionnel, il confirme : 19 points, 4 rebonds et 4,7 passes décisives de moyenne. En rejoignant cet été le vieux continent, Jalen Adams s’apprête donc à franchir une nouvelle et importante étape dans sa jeune carrière au sein d'un championnat bien plus exigeant des deux côtés du parquet que la G-League. Son adaptation sera à n'en pas douter scrutée par de nombreux observateurs. En attendant, au CCRB, on ne doute pas du talent du bonhomme. En Champagne, Jalen Adams est tout simplement attendu « comme une pièce maîtresse ».
J.D
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n départ et une arrivée. Alors que la période des transferts sur le marché français est officiellement ouverte depuis lundi dernier, c’est en coulisse que le Stade de Reims a connu ses premiers mouvements. Il y a d’abord eu le départ surprise de Laurent Bessière, le responsable de la cellule performance (comprenez préparateur physique en chef), qui a eu envie de changer d’air après huit années passées en Champagne. L’Aveyronnais a rejoint le RC Lens, promu en Le responsable performance Laurent Bessière, ici au côté Ligue 1. Son départ de Danilson Da Cruz en 2017, a quitté le club après 8 an‐ nées passées en Champagne. © l'Hebdo du Vendredi pourrait laisser des traces puisqu’il faisait partie d’un staff solide et solidaire autour de David Guion depuis 3 ans et que la longue coupure imposée aux joueurs va nécessiter une reprise adaptée. En parallèle, le Stade de Reims devrait entériner prochainement l’arrivée de Xavier Hui Sze Kwong, médecin généraliste de Cormontreuil spécialisé dans le traitement des sportifs. Il succèdera à l’emblématique médecin du club Bernard Gonzalez, décédé brutalement le 5 avril dernier.
Simon Ksiazenicki
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VALLÉE DE LA MARNE : Dans un village avec toutes commodités, Sur un terrain arboré d'environ 2500 m2 avec un accès direct à la Marne, Jolie maison en pierre de 5 pièces principales avec une vue dégagée. Offrant : séjour double cuisine - 3 chambres - Grenier aménageable.Cave - Atelier. Garage indépendant. Travaux à prévoir. Classe énergie : vierge Réf. 4078 Prix : 210.000 euros
HYPER CENTRE - LOCAL COMMERCIAL - Bel emplacement pour ce local commercial comprenant : un espace de vente de 31m² et une réserve. Centre ville proche des parkings - zone très passante - Chauffage individuel électrique. Plus de renseignements à l'étude. Réf. 789 LOYER CC / mois : 1 588,89 € dont 150 € de provision sur charges
PROCHE FACULTÉ DE MÉDECINE, idéal étudiant.Studio refait à neuf, situé au 3ème étage dans une petite Résidence au calme avec ascenseur. Comprenant : séjour, cuisine équipée, salle de bains, WC, et dégagement. Chauffage et eau chaude collectif. Double vitrage. Une cave située en sous-sol et un emplacement de parking sécurisé situé dans la cour. Classe énergie : E. Réf 111 Loyer : 350€ Charges : 107€Dépot de garantie : 350€
PROCHE DU CENTRE DE REIMS, secteur calme, local à usage mixe d'environ 160 m2, idéal pour une activité médicale, paramédicale ou bureaux.Rez de chaussée : 4 bureaux1er étage indépendant : 3 pièces/bureaux avec possibilité d'habitation.2 places de parking privatives. Peu de charges - beaucoup de possibilités.Possibilité de louer : soit l'ensemble, soit le rez-de-chaussée, soit le 1er étage. Diagnostics en cours. LOYER / mois : 1 500 € Dépôt de garantie : 1 500 €
HYPER CENTRE, appartement 5 pièces entièrement rénové, dans une résidence sécurisée, dispose d'une entrée avec placards et dressing, une cuisine aménagée, arrière cuisine, un salon/salle à manger très spacieux d'environ 30 m2, 3 chambres, salle de bain avec douche à l'italienne, wc indépendant.Très lumineux, proche de tous commerces, écoles et transports.1 cave.1 garage. Ref. : 51050-02352 Loyer : 1045.00 €/mois Charges : 190.00 €/mois Taxe Ordure Ménagère : 20.00 €/mois
SECTEUR BEINE NAUROY : Sur une parcelle de 821 m2 entièrement clôturée, Maison récente de 7 pièces principales avec garage. Offrant : séjour double avec cheminée ouvert sur la cuisine meublée - 5 Chambres dont une au rez de chaussée - salle de bains - Buanderie - Cellier. Ensemble très agréable en parfait état. Classe énergie : D Réf. 4111 Prix : 278.000 euros LE TREPORT : Magnifique propriété avec vue sur la mer, de 9 pièces principales sur une parcelle de 3.000 m² arborée. Offrant : séjour d'environ 57 m² avec cheminée donnant sur une belle terrasse - cuisine meublée et équipée 5 chambres - 2 salles de bains - Buanderie. Cave et Grenier. 2 grands Garages (belle hauteur). 2 garages indépendants avec accès direct de la rue. Ensemble exceptionnel Classe énergie : D Réf. 4110 Prix : 693.000 euros
VINCENT CROCHET - DAVID MENNETRET - SYLVIE JACQUEMAIN-COURNIL - CHRISTOPHE PIERRET - CHANTAL THIBAULT - FRANCK LESCOUT - BARBARA FRANCOIS-BOUCHER
APPARTEMENTS
SECTEUR MOISSONS/PAIX - Dans une résidence de très bon standing, un appartement traversant de 7 pièces principales situé au 4ème étage avec ascenseur. Surface habitable de 177m² comprenant : Entrée, séjour/salon (44m²) avec vaste et large balcon, cuisine équipée, 4 grandes chambres dont une attenante à une SDB, bureau, buanderie et SDD. Nombreux rangements. Cave et garage. ENVIRONNEMENT CALME ET AGREABLE, EXCELLENT ETAT GENERAL. Honoraire charge vendeur - Classe Energie : C Prix : 645 000 €
SECTEUR CLEMENCEAU - Appartement de 5 pièces principales situé au 1er étage avec asc. Surface habitable de 81 m² comprenant : Entrée, salon/séjour (26m²) sur vaste balcon, cuisine, 3 chambres, SDD/Wc. Très bon état général. Cave. Chauffage collectif. Honoraire charge vendeur - Classe Energie : E Prix : 179 000 €
EXCLUSIVITE, SECT COURLANCY - Appartement de 3 pièces principales situé au 1er étage (ss ascenseur). Surface habitable de 62 m² comprenant : Entrée, salon/séjour (24m²), cuisine équipée avec balcon, 2 chambres, SDD/Wc. Cave. Chauffage collectif. ENSEMBLE ENTRES BON ETAT. Honoraire charge vendeur - Classe Energie : E Prix : 129 000 €
CENTRE SECT FORUM, très bel emplacement, appartement de 4 pièces d'environ 90 m² comprenant double séjour et deux chambres. Parquet, cheminées. Décoration et sanitaires à revoir. Fenêtres récentes. Bel immeuble ancien bien entretenu. Grande cave et chambre de bonne. CC indiv gaz. Parking sur cour (en location). Classe énergie : en cours. Honoraire charge vendeur. Prix : 325 000 €
APPARTEMENTS
ACCES RAPIDE CENTREVILLE, commerces à proximité proche Courlancy, 4 pièces d'env 70 m² dans résidence avec ascenseur. Large balcon sur séjour/salon, cuisine équipée, deux chambres et SDD. GARAGE facile d'accès. Fenêtres PVC/volets roulants électriques. Ensemble en très bon état général. Classe énergie : D. Honoraire charge vendeur. Prix : 179 000 €
CENTRE PROCHE CATHEDRALE au 2ème étage d'un bel immeuble ancien, appartement avec cachet, de 92 m², comprenant salon, salle à manger, deux chambres, lingerie, grande entrée (espace bureau possible), SDD. Parquet, cheminées marbre. Secteur agréable. Garage sur cour fermée. Cave et grenier. CC central individuel au gaz. Classe énergie : D. Honoraire charge vendeur. Prix : 314 000 €
PROXIMITE POMMERY GUSTAVE LAURENT confortable quatre pièces de 94 m² comprenant séjour de 33 m², cuisine équipée, deux chambres, SDB. Balcon. Espaces verts, résidence et appartement très bien entretenus. Cave et parking en sous/sol. Classe énergie : D. Honoraire charge vendeur. Prix : 180 000 €
SECTEUR LUTON NEUFCHATEL appartement deux pièces au 2ème et dernier étage d'un immeuble ancien. Env 42 m² habitables. CC individuel au gaz. Bon état d'entretien. Faibles charges. Classe énergie : en cours. Honoraire charge vendeur. Prix : 76 800 €
MAISONS CAMPAGNE
EXCLUSIVITE AMBONNAY, Ensemble composé d'une maison d'habitation d'une surface habitable d'environ 132 m² comprenant entrée, salon/séjour 43m² avec cheminée, cuisine, 3 chambres et un bureau, chauffage au fuel. Dépendance aménagée d'une surface habitable de 173 m² avec vaste garage de 40 m², le tout sur 1186 m² de terrain clos. Classe Energie : E - Honoraire charge vendeur. Prix : 250 000 €
VIGNOBLE - Ensemble composé d'une maison d'habitation d'une surface hab de 235m² comprenant au RDC : Entrée, salon, cuisine, séjour, SDB/WC. A l'étage : 5 chbres, 3 SDB et dépendances d'environ 500 m². Jardin en surplomb. Stationnements - A RENOVER - Classe Energie :Vierge Honoraire charge vendeur. Prix : 262 000 €
MAISON REIMS
SECT RILLY LA MONTAGNE maison ancienne entièrement rénovée, d'environ 300 m², comprenant grand séjour de 48 m², cuisine équipée de 18 m², une chambre, lingerie, bureau au RDC.A l'étage : 6 chambres, une SDB et deux SDD. Pièces diverses annexes (atelier, bûcher, salle de jeux etc.) Garage trois voitures. Ensemble en très bon état général. Jardin intérieur clos de murs. Classe énergie : B. Honoraire charge vendeur. Prix : 530 000 €
TERRAIN A BATIR VIGNOBLE
Terrain à bâtir d'une surface d'environ 609 m². Dépendance et garage sur le terrain. Honoraire charge vendeur
Prix : 82 000 €
DISTRICT
Terrain à bâtir viabilisé d'une surface de 834m² ENVIRONNEMENT CALME ET AGREABLE Honoraire charge vendeur. PARTICULIER CENTREVILLE, aux portes de l'hyper centre, maison ancienne en bon état général, de 8 pièces, d'environ 160 m² habitables comprenant au rdc : entrée, double séjour 38 m² cheminée, cuisine équipée sur terrasse. A l'étage : 3 chambres et SDB complète. Au second, 2 chambres, bureau et SDB. Wc sur chaque niveau. Salle de jeux entresol + sous/sol avec partie GARAGE. Jardin. CC au gaz. Classe énergie C. Honoraire charge vendeur Prix : 535 000 €
Prix : 220 000 €
LOCATIONS F2 - APPT RUE DU TEMPLE, REIMS, de 38m² secteur Boulingrin. Cpt: entrée avec placard, pièce principale avec kitchenette, chambre avec placard, salle de bains avec wc. Petit balcon. Chauffage Electrique. Classe Energie E. Libre le 08/09/2020. Loyer: 578€/mois CC dont charges: 48.00€ dépôt de garantie: 530.00€ Honoraires charge locataire: 368.80€ dont 114.00€ TTC pour état des lieux
F1BIS DE 30M² - BD DIEU LUMIÈRE À REIMS. Appt au 1er étage en bon état, beaucoup de charme. Cpt : entrée avec placard, séjour, chambre ouverte, cuisine équipée, SDD, WC. Chauffage collectif. Classe Energie : en cours. Loyer: 440€/mois cc Dont Charges: 100.00€ Dépôt de Garantie: 340.00€ Honoraires Charge Locataire: 299€ Dont 90€ TTC pour Etat des Lieux.
F3 MEUBLÉ À REIMS - AVENUE DE PARIS. Appt de 68.23m², au 3ème étage d'un immeuble bien entretenu. Cpt au rez-de-chaussée : entrée avec placard, cuisine équipée (éléments, four, plaques, hotte, micro-onde), double séjour, WC. A l'étage: un palier avec bureau, deux chambres, salle de bains. Cave et garage. Chauffage Individuel gaz. Classe Energie : vierge. Loyer: 825.00€/mois cc Dont Charges: 50.00€ Dépôt de Garantie: 775.00€ Honoraires Charge Locataire: 596.76€ Dont 204.69€ TTC pour Etat des Lieux.
F2 À REIMS - AVENUE DE LAON. Appt de 45m², au 2ème étage d'un immeuble bien entretenu. Cpt entrée avec placard, cuisine, séjour, une chambre, salle de douche, wc. Une place de parking. Chauffage Individuel électrique. Classe Energie : en cours. Loyer: 535.00€/mois cc Dont Charges: 35.00€ Dépôt de Garantie: 500.00€ Honoraires Charge Locataire: 424€ Dont 135€ TTC pour Etat des Lieux.
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Sorties
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Loisirs
Cinéma
Bulléo espère rouvrir le 29 juin
Le Palace se prépare pour le 22 juin
L
a nouvelle phase de déconfinement n’a pas permis à tous les équipements de rouvrir leurs portes, notamment les piscines qui doivent désormais répondre à des normes sanitaires très strictes. À Reims, par exemple, qui en compte quatre, les réouvertures sont étalées entre le 15 juin et le 13 juillet. Du côté d'Épernay, les équipes de Bulléo préparent une réouverture le lundi 29 juin et à Vertus, Neptune pourrait être à nouveau accessible au La vidange des bassins de Bulléo avaient eu lieu public le lundi 6 juillet. Un calen- en février dernier. © l'Hebdo du Vendredi drier qui n’est pas officiel, car l’agglomération d’Épernay, qui gère les deux équipements, est encore dans l’attente des préconisations de l’Agence régionale de santé (ARS). Celle-ci assure que « l’eau des piscines ne semble pas un lieu propice à la survie et au développement des virus. Cependant, afin de limiter le risque de transmission du virus entre baigneurs, ces mesures de désinfection doivent impérativement s’accompagner de règles strictes en matière d’hygiène, de comportement et distanciation physique ainsi que d’une limitation de la capacité d'accueil des établissements. » En attendant les préconisations de l’ARS, on peut imaginer que Bulléo n’échappera pas aux règles drastiques imposées dans les autres bassins de l’Hexagone. À Reims, par exemple, les piscines seront ouvertes par tranche de 2 heures, entrecoupées d’une fermeture d’une heure pour procéder à un nettoyage complet. La fréquentation des bassins sera fortement encadrée et il conviendra donc de réserver son créneau et son casier pour éviter des attroupements et limiter le croisement des nageurs. De fait, malgré le retour des beaux jours et des envies de grand bain, la fréquentation dans les piscines devrait être fortement réduite par rapport à d’habitude.
L
e cinéma d’Épernay Le Palace, contraint de fermer ses portes depuis le 15 mars, a annoncé qu’il rouvrirait à partir du lundi 22 juin prochain, comme la plupart des autres établissements de France. L’équipe du Palace travaille actuellement pour proposer une organisation conforme aux nouvelles normes sanitaires en vigueur. Selon toute vraisemblance, le port du masque sera recommandé jusque dans les salles, où il pourra ensuite être retiré. Les salles devraient être occupées à seulement 50 % de leur capacité afin Les salles du Palace ne devraient fonctionner qu'à 50 % de leur de permettre de laisser capacité. © l'Hebdo du Vendredi une place vacante de part et d’autre de chaque spectateur, mais les personnes arrivant ensemble pourront s’asseoir côte à côte. D’autres règles seront mises en place afin de favoriser une circulation fluide et minimiser les contacts entre les spectateurs. Le Palace précise que les cartes de fidélité ainsi que les places issues des comités d’entreprises seront prolongées de 100 jours.
S.K
S.K Musique
La Sparnacienne Madeleine sort son premier album
U
r! e v r e s é r à z e s Pen 40, rue de Sézanne - 51200 EPERNAY - 03 26 54 81 90
ne jeune artiste pleine de promesses, née à Épernay, vient de sortir son premier album. Madeleine a 25 ans et vit à Hautvillers. Passionnée de musique depuis très longtemps, Jeanne, de son vraie prénom, a enregistré « Tout ce qui reste inexpliqué », il y a presque un an, dans un studio à Tel Aviv, en Israël. Disponible depuis peu sur la plupart des grandes plateformes de streaming (Deezer, Sportify, Apple music et Soundclound), ce premier album révèle une personnalité atypique et sensible qui raconte les doutes et les craintes liés à une rela- « Tout ce qui reste inexpliqué », le premier album de Madeleine. tion amoureuse, la rupture, la solitude, mais aussi l'espoir, dans un mélange de pop indie et de sonorités du monde entier. Son premier album enfin sorti, Madeleine travaille déjà sur le second.
S.K 4 Infos : facebook.com/itsmadeleine.love.
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Sorties
Tourisme
Nouveau guide pour la Champagne
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’office de tourisme des Paysages de la Champagne, qui rayonne sur les territoires autour de Dormans, Orbais-l’Abbaye, Étoges, Châtillonsur-Marne et Montmort-Lucy, vient de sortir un tout nouveau guide pour découvrir le bassin sparnacien. Découpé en quatre secteurs – Montagne de Reims et Châtillonnais ; Vallée de la Marne ; Vallée du Surmelin et Brie des étangs ; Marais de Saint-Gond et Coteaux du Petit Morin –, ce guide propose une large sélection en matière de restauration, d’hébergement, d’activité de loisirs, de visite et bien évidemment de dégustation de champagne. Avec 152 pages, autant dire que l’ouvrage est presque exhaustif ! Néanmoins, les nouvelles mesures Un nouveau guide pour l'office de tourisme basé à Montmort‐ sanitaires en vigueur nécessitent Lucy. de se renseigner avant d'envisager les activités qui y sont recensées. Disponible gratuitement dans les bureaux de l’office de tourisme des Paysages de Champagne, à Dormans et Châtillon-sur-Marne, ce guide peut également être consulté et téléchargé sur internet. 4 Infos : tourisme-paysages-champagne.com/2020/06/04/sortie-de-guide-decouverte-2020.
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Expositions - Reims
Go, les expos !
I
déales pour déambuler et reconnecter avec la culture, les expositions s’affichent à nouveau sur les murs de Reims, en intérieur comme en extérieur. Rue du Barbâtre, à la galerie John Expose, c’est l’artiste français Rudy Dougbe, alias PRO176, qui présente son travail coloré, très inspiré de l’art de rue et l’univers de la bande-dessinée. Passionné et audacieux, il a su garder, tout au long de son parcours artistique, une ligne directrice fidèle à ses premières amours d’enfance pour les comic-books de Jack Kirby. Désormais, si l’abstrait fait aussi partie de sa composition, il emporte le regard dans un univers de couleurs dynamique où l’œil répond au mouvement. Et la bonne nouvelle, c’est que l’exposition est prolongée jusqu’au 25 juillet. « Miroirs de saison » au Manège Aussi, pour inaugurer son programme estival « Que vive l’été ! », le Manège vernit une exposition sur ses grilles extérieures. « Miroirs de saison » fait honneur à une initiative singulière : durant le confinement, les fidèles de la scène nationale rémoise étaient appelés à reproduire une des photos de spectacles figurant dans la brochure 2019/2020. Régulièrement, sur les réseaux sociaux, le Manège postait ces photos, drôles et décalées, mais surtout fidèles à leurs modèles, avec les moyens du bord ! Ce florilège de Rémois, tout en souplesse et concentration, est à voir dès 14h, le samedi 13 juin.
A voir à la galerie John Expose, des oeuvres de l’artiste Rudy Dougbe, alias PRO176. © DR
Agathe Cèbe 4 PRO176, chez John Expose, rue du Barbatre à Reims, jusqu’au 25 juillet. Infos : 06 61 50 46 03 « Miroirs de saison », au Manège, boulevard du général Leclerc, du 13 juin au 5 septembre. Infos : 03 26 47 30 40
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Loisirs
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L’horoscope BÉLIER du 21.03 au 20.04
La semaine est placée sous le signe de la coopération. Une belle occasion pour consolider vos liens avec votre entourage et le bon moment pour bâtir de façon plus durable vos relations sociales.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
Météo BALANCE du 23.09 au 22.10
Aujourd’hui, aux questions et problèmes posés, ne vous hâtez pas d’apporter des réponses toutes faites, offrez-vous le luxe d'une réflexion approfondie, vous disposerez de tout votre temps.
La période stimulera votre libido. Vous pourrez donc vivre une semaine passionnée et ultra sensuelle, pleine de désirs et d’émotions fortes. De plus, les astres seront avec vous, que demander de plus ?
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
CANCER du 22.06 au 22.07
La semaine vous réserve une osmose avec les autres. Vous ne serez pas en manque de rencontres... Côté professionnel, attention à ne pas vous laisser submerger par trop de responsabilités.
LION du 23.07 au 22.08
Aujourd’hui, vous n’aurez pas envie de rêver et vous trouverez votre quotidien un peu fade. Chassez donc le morose et du nerf ! Sur le plan affectif, certains ajustements seront nécessaires.
VIERGE du 23.08 au 22.09
Sur le plan professionnel ou affectif, essayez de garder les pieds sur la terre ferme. Par ailleurs, une bonne nouvelle ou un coup de chance viendra clore votre semaine en beauté.
Aujourd’hui, votre vie relationnelle sera au centre de vos préoccupations et vous permettra de vivre des instants hors du temps. Sachez donc en apprécier chaque instant sans vous prendre la tête.
Dimanche
Samedi
12° 22°
11° 24°
SCORPION du 23.10 au 22.11
Aujourd’hui, sur le plan affectif, vous vous sentirez rassuré(e) et donc... assuré(e). Côté travail, vous savez où vous allez et vous faites partie des collaborateurs fiables. On vous en saura gré. La semaine vous semblera un peu pesante. Vif(ve) et impatient(e), vous aurez quelques difficultés à comprendre pourquoi certaines situations mettent autant de temps à évoluer.
Vendredi
Lundi
13° 21°
12° 24°
Qualité de l’air Vendredi
Samedi
Dimanche
Bonne
Bonne
Bonne
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Cette semaine, vous ne risquez pas de vous ennuyer ! La note romantique prendra de plus en plus d'importance et mélangée au principe de plaisir, embellira votre quotidien. Qui s'en plaindrait ?
VERSEAU du 21.01 au 19.02
La semaine est placée sous le signe du désir ! Tenté(e) par un nouvel amour ou une proposition inattendue, vous serez tiraillé(e) entre l'envie et la raison dans un tourbillon de sensations.
POISSONS du 20.02 au 20.03
Aujourd’hui, il y aurait moins de contraintes dans votre vie professionnelle ou personnelle. Cette période demande plus d'engagement de votre part pour consolider vos acquis.
Benoît Melvhille
La CLCV vous informe La prise en charge des voyageurs bloqués Depuis juillet 2018, il existe une obligation de prise en charge par les agences de voyages des voyageurs bloqués pour leur retour. Cette obligation est énoncée par l’article L 221.16 du Code du Tourisme alinea VII : « Lorsqu'il est impossible, en raison de circonstances exceptionnelles et inévitables, d'assurer le retour du voyageur comme prévu dans le contrat, l'organisateur ou le détaillant supporte les coûts de l'hébergement nécessaire, si possible de catégorie équivalente, pour une durée maximale de trois nuitées par voyageur. Si des durées plus longues sont prévues par la législation de l'Union européenne sur les droits des passagers applicable aux moyens de transport concernés pour le retour du voyageur, ces durées s'appliquent ». CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com