L'Hebdo du Vendredi Épernay 555

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UNE SOLIDE EXPÉRIENCE ET UNE HISTOIRE QUI DURE

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du 4 au 10 décembre 2020

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CORONAVIRUS

Commerce

L’espoir renaît

La grogne des cafetiers et restaurateurs p. 6

TOURISME

La ville vole au secours du ballon captif p. 10

PROJET

Le golf d'Épernay encore retardé p. 12

FOOTBALL

Très attendue, la réouverture des commerces dits « non essentiels », samedi dernier, a rendu le sourire aux professionnels du centre-ville d'Épernay. Prudents mais optimistes, ils espèrent une embellie avant les fêtes. p. 4 et 5

Reims veut repousser Nice et la zone rouge p. 14

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Dimanche 6 déc. : 10h - 12h / 14h - 18h Lundi 7 déc. : 10h - 12h / 14h - 19h

Dimanche 13 déc. : 10h - 12h / 14h - 18h Lundi 14 déc. : 10h - 12h / 14h - 19h

Dimanche 20 déc. : 10h - 12h / 14h - 18h Lundi 21 déc. : 10h - 12h / 14h - 19h

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Humeurs ÉDITO

« Au revoir » C’est une phrase devenue mythique, prononcée le 19 mai 1981 par un président sortant battu qui adressait un adieu très solennel aux Français, au terme d’un long discours.

Comme un symbole de la lente désaffection qui aura accompagné le mandat de Valéry Giscard d’Estaing. Sept années plus tôt, le centriste partait de loin, opposé au Premier ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas, et au candidat unique de la gauche François Mitterrand, arrivé largement en tête au premier tour. « VGE » battait finalement ce dernier d’une courte tête, dans la présidentielle la plus serrée de l’histoire. Vainqueur surprise, l’ancien maire de Chamalières donna rapidement l’image d’un président réformateur et moderne, à la faveur de la dépénalisation de l’avortement, l’instauration du divorce par consentement mutuel, l’abaissement de la majorité à 18 ans ou encore la libération de l’audiovisuel. Confronté à la crise économique qui brisa les Trente Glorieuses, il choisit ensuite l’austérité et son action politique périclita en même temps que se raidit son style singulier qui faisait sa force initiale. À l’accordéon en compagnie de Yvette Horner, en tenue de foot ou de tennis, en short de bain Lacoste sur la Côte d'Azur… En 1981, ces images sont un lointain souvenir. Le président sortant est contesté pour son isolement élyséen, caricaturé en monarque aux goûts somptuaires, dans le sillage de l’affaire des diamants de Bokassa qui mina logiquement sa campagne. Il est devenu « l’homme du passé », ce qu’il reprochera pourtant à Mitterrand. Aujourd'hui, un étrange parallèle pourrait être dressé avec un autre jeune candidat centriste. Celui qui a su déjouer les pronostics en jouant sur sa modernité, son progressisme et son attachement à l’Europe avant de se couper peu à peu des Français en adoptant un ton plus dur et en opérant un virage à droite... Dans les jours à venir, le traitement médiatique accordé « VGE » sera-t-il le même que celui réservé à Jacques Chirac, quasiment canonisé à l’annonce de son décès, en septembre 2019, malgré toutes les zones d’ombre qui ont jalonné son très long parcours politique ? Sans doute pas. Valéry Giscard d'Estaing non plus n'avait pas le monopole du cœur.

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Port du masque, les règles changent encore !

Suite au recours d'une dizaine d'habitants, le tribunal administratif de Châlons a estimé que l'arrêté préfectoral concernant le port obligatoire du masque en extérieur pouvait atteindre « à la liberté d'aller et venir et au droit de chacun au respect de sa liberté personnelle. » Contraint par la justice de revoir sa copie, le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane, a donc pris un nouvel arrêté ce 1er décembre, qui restera en vigueur jusqu'au 7 janvier 2021.

Le port du masque n'est plus obligatoire partout en extérieur sur la voie publique, mais il le reste dans de très nombreux cas. À savoir, dans les lieux ouverts au public lorsque la distanciation physique d'un mètre ne peut être respectée, les files d'attente devant les magasins, les points de retrait et les marchés, les arrêts de bus, de tramway et de ramassage scolaire, les abords des cinémas, théâtres, bibliothèques, food-trucks, etc. et les établissements de santé. Autre règle à noter : le masque est imposé dans un rayon de 50 mètres autour des établissements recevant du public (ERP), tels les lieux de culte, les gares et les aéroports, les crèches, les marchés, les administrations, les prisons, les lieux culturels, etc.

Enfin, pour les villes de plus de 10 000 habitants, ledit arrêté prévoit aussi des périmètres définis, représentant le cœur de ville.

C'est le cas de Châlons, Reims, Épernay, Tinqueux et Vitry-le-François.

Des maillots pour les hôpitaux

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Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Lors de la réception de Strasbourg le 1er novembre dernier, le Stade de Reims avait arboré un maillot un peu particulier, floqué d’un « Restez à la maison » sur le torse, détournant son sponsor habituel, Maisons France confort. Ces liquettes portées par les quatorze Rémois qui ont participé à la rencontre ont été mises en vente aux enchères virtuelles, jusqu’à ce dimanche 6 décembre, 21 h. Les fruits de la vente seront reversés intégralement au fonds d’action du CHU de Reims et serviront notamment à mieux équiper les salles d'opération de l'hôpital rémois. La mise de départ de ces maillots dédicacés était de 89 € par pièce.

Infos : matchwornshirt.com/club/99.

C'est en tonnes, le poids des marchandises, principalement des denrées alimentaires, récupérées par les bénévoles de la Banque alimentaire dans le seul département de la Marne, lors de la grande collecte qui s'est déroulée les 27, 28 et 29 novembre au sein de plusieurs dizaines de moyennes et grandes surfaces. Ce sont 20 tonnes de mieux que l'an dernier. Une générosité qui va permettre de servir 260 000 repas supplémentaires aux personnes en difficulté.

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À la une

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Commerce

Réouverture encourageante à Épernay La réouverture des commerces dits « non essentiels » a permis au centre-ville sparnacien de s'animer, dès samedi dernier.

Suffisant pour sauver les fêtes de fin d'année des commerçants ?

jamais ce chiffre. Dans des petites boutiques comme à Épernay, où les clients sont servis un par un, le risque de contamination est assez faible et cela rassure sans doute les clients. » Ce frémissement de l’activité constaté le week-end dernier, couplé à des chiffres de contamination en forte baisse dans le département (73,6 cas pour 100 000 habitants au 29 novembre), pourrait bien permettre aux commerçants de passer de meilleures fêtes de fin d’année qu’espéré. Reste les cafetiers et les restaurateurs qui sont, eux, toujours fermés (lire page 6). « On a une pensée pour eux », nuance Laurent Barthélémy. Ils devront attendre le 20 janvier pour espérer une éclaircie.

I

ls attendaient ce moment avec impatience.

Fermés depuis le 30 octobre dernier en raison du confinement, les commerces dits « non essentiels » ont pu rouvrir leurs portes samedi matin.

Le centre-ville d'Épernay était certes moins bouillonnant que celui de Reims au même moment, lorsque le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ont rendu visite aux commerçants locaux (lire page 8), mais il s'est tout de même garni peu à peu de badauds et de clients. « Sur ce premier week-end, globalement, l’activité a été plutôt bonne, analyse Laurent Barthélémy, le président des Vitrines d’Épernay.

Tout le monde était soulagé de pouvoir rouvrir et la journée de samedi a été plutôt bonne. C’est encourageant pour la fin de l’année. » Signe d’un retour des consommateurs en centreville, l’opération « Sparnachèques de relance », ces bons d’achat d’une valeur de 25 €, achetés 20 € , « marche très bien », selon le président de la fédération d’Épernay. « La plupart des commerçants acceptent désormais ce moyen de paiement, car nous avons levé tous les frais à son utilisation.

C’est essentiel pour soutenir l’activité du commerce et de l’artisanat. » La ville prend en charge

Simon Ksiazenicki Après un premier week‐end de frémissement, les commerçants sparnaciens espèrent que la magie de Noël va opérer sur les clients. © l'Hebdo du Vendredi

le bonus de 5 € et une subvention de la clients fidèles sont revenus dès la réouverture. PenCCI permet de couvrir les frais de gestion qui dant le confinement, la boutique de vêtements pour homme avait bien fait ne sont donc plus facturés aux commerçants.

L'opération Sparnachèque quelques commandes, mais elle n’avait pas la Si lors de la première « marche très bien » capacité de mettre en opération, seuls 4 000 place un système de Sparnachèques avaient trouvé preneur entre juin et septembre, cette « click and collect ». « C’est bien simple, samedi, fois-ci, les Vitrines d’Épernay en ont déjà écoulé on a fait autant de chiffre que pendant tout le mois 6 000 en un mois. de confinement, explique Sébastien Michaut, le coÉvidemment, ce retour prometteur des clients gérant de l’échoppe. Certains sont venus pour des ne suffira pas à compenser les pertes de cette besoins anciens, d’autres pour planifier des achats « annus horibilis » 2020, mais il pourrait redonner de Noël. Malgré les craintes qui subsistent, les anciens sont ressortis. » D’autant que la boutique disle sourire à des commerçants en proie à de grandes difficultés depuis le mois de mars. Chez Jack Mod, pose de la surface nécessaire pour accueillir l'un des plus anciens magasins d'Épernay, les quatorze clients en même temps, « mais on atteint

Des animations, tant bien que mal En raison de la crise sanitaire, les animations de Noël ont été réduites à la portion congrue dans le centre-ville d'Épernay. Le village de lumières, installé Bernard-Stasi, tous les jours, jusqu'au dimanche 3 janvier, et ouvert de 10 h à 19 h 30, a pu être sauvé, mais pas l'habituelle patinoire de la place Hugues-Plomb. Les Vitrines d'Épernay ont conservé leur calendrier de l’avent, place BernardStasi, dans lequel chacun peut y glisser un bulletin (à retirer chez les commerçants participant à l’opération) afin de remporter un des 24 lots mis en jeu.

Enfin, lors des quatre après-midi qui précèderont Noël, un animateur, équipé d’une sonorisation, sillonnera les rues pour promouvoir des opérations commerciales dans les boutiques du centre-ville.

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Coronavirus

Une aide pour les loyers des petites entreprises Le conseil d'agglomération d'Épernay a voté, la semaine passée, une aide exceptionnelle pour les TPE faisant l’objet d’une fermeture administrative.

versées sans contrepartie et prélevées sur l’enveloppe de 500 000 € qu’avait mobilisé l’agglomération, en mai dernier, dans le cadre de la sortie du premier confinement.

Pour les effectifs de cinq salariés ou moins, c’est vers le dispositif Résistance loyers, émanant de la région Grand Est cette foisci, qu’il convient de se tourner.

C

’était une demande forte des commerçants, née dès le premier confinement, au printemps dernier. Si le chômage partiel, pris en charge par l’État et l’assurance-chômage, a permis et permet toujours de payer une partie des salaires des travailleurs, le règlement des loyers, dans une période où les rentrées d’argent sont réduites, voire nulles, pèse encore sur les entreprises. À l’occasion du second confinement, plusieurs commerces ont été contraints de fermer, à partir du 30 octobre, et certains, tels les restaurants, les bars et les salles de sport, n’ont pas encore rouvert leurs portes. Pourtant, tous doivent continuer à payer leurs factures. C'est dans ce cadre que les élus de l'agglomération d'Épernay ont voté une nouvelle aide exceptionnelle pour les loyers des commerçants.

Pour les très petites entreprises qui comptent entre cinq et neuf équivalents temps plein, se situent sur le territoire d’Épernay agglo Champagne, font ou ont fait l’objet d’une fermeture administrative sur la pé-

Simon Ksiazenicki 4 Infos : 03 26 32 24 30 et epernay-agglo.fr

Un nouveau dispositif d'exonération de la CFE

Les commerces d’Épernay, une espèce à protéger ? © l'Hebdo du Vendredi

riode comprise entre le 30 octobre et le 31 décembre et justifient une perte minimum de 50 % du chiffre d’affaires sur la période de fermeture administrative, une subvention exceptionnelle de 500 € par mois pourra être accordée, soit 1 000 € maximum pour la durée de cette période.

Pour en bénéficier, il convient de remplir un formulaire, disponible jusqu’au 31 janvier, sur le site de l’agglomération d’Épernay, qui répertorie les nombreuses autres aides (de l’agglo, de la région, de l’État) auxquelles peuvent prétendre les entreprises en difficulté. Ces subventions seront

En octobre 2018, la ville d’Épernay signait la convention Action Cœur de ville, un programme national visant à redynamiser les centres-villes. Pour les 222 communes françaises concernées par ce dispositif (dont Épernay et Aÿ), la loi de Finances pour 2020 prévoit une exonération totale ou partielle d'impôts locaux pour les entreprises exerçant une activité commerciale ou artisanale. Les entreprises peuvent ainsi bénéficier d'une exonération de la CFE (cotisation foncière des entreprises), d’une partie de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) et de la TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) pour les impositions établies au titre des années 2020 à 2023.

Infos : impots.gouv.fr.

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Société

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Manifestation

Cafetiers et restaurateurs montrent les muscles Fermés au moins jusqu'au 20 janvier, les professionnels de l’hôtellerie, la restauration, des bars et du monde de la nuit ont manifesté, mercredi, à Reims, pour réclamer la réouverture de leurs établissements.

Ils étaient plus de 300.

L

eurs établissements sont en sommeil depuis plus d’un mois mais eux ont tenu à faire savoir qu’ils étaient bien réveillés. À l’appel de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) et des Vitrines de Reims, plus de 300 personnes se sont rassemblées, mercredi après-midi, sur la place Royale de la cité des sacres, déployant un impressionnant cortège fixe qui témoigne de la puissance de ce secteur d’activité. Les cafés, hôtels, restaurants et discothèques représentent en effet 80 milliards d'euros de chiffres d’affaires et un million d’actifs. Des quatre coins de la Marne, ils sont venus marteler un message : « Laisseznous travailler ! ». « On peut comprendre qu’il y ait une urgence sanitaire mais on aimerait que les mêmes règles soient appliquées partout, sinon, il y a un sentiment d’injustice », explique cette restauratrice marnaise. Comme les autres, elle réclame une réouverture de son commerce avant le 20 janvier. « Nous sommes fermés, confinés, en-

Reims était la 107e ville du pays à accueillir une manifestation pour la réouverture des cafés et restaurants. © l'Hebdo du Vendredi

dettés, sans perspective claire, a dénoncé, au le fonds de solidarité, « combien et quand ? », ou micro, le loquace président départemental de encore « ces escrocs d’assureurs qui excluent les pandémies de leurs garanties ». La foule l’a l’UMIH, Joël Oudin. Nous sommes les principales victimes de également applaudi lorsqu’il a fustigé cette crise, sans en « Laissez nous travailler ! », les aides exceptionêtre à l'origine et scande la foule alors que nous nelles qui seront accordées aux bénéavons déjà investi des sommes folles dans les protocoles sanificiaires du RSA. Une certaine idée de la solitaires. » Il a ensuite dénoncé les prêts garantis darité… par l’État, « ces briques qui construisent le mur de Invitée à prendre la parole, la députée Aina la dette que nous ne pourrons pas rembourser », Kuric (Agir ensemble, ex-LREM) a d’abord

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cru se mettre son audience dans la poche en annonçant n’être « pas favorable à la non-réouverture des bars et restaurants ». Mais lorsqu’elle a défendu les « nombreuses mesures prises par le gouvernement pour accompagner les entreprises », l’élue a été copieusement sifflée et contrainte d’abréger son discours.

L’accueil a été plus chaleureux pour le maire de Reims Arnaud Robinet (LR), qui a assuré n’être « pas là pour faire de la politique ». Le premier édile a néanmoins tenu à rappeler les mesures prises par son équipe pour aider les entreprises en difficulté. « Notre collectivité a pris des mesures dans la limite de nos compétences, a assuré le maire. Nous allons vous accompagner dans cette réouverture que nous espérons le plus tôt possible. » Le budget municipal, qui sera voté le 14 décembre prochain, pourrait ainsi refléter ce soutien à la profession. « Tenez bon, a-t-il lancé à son auditoire. Nous serons à vos côtés car nous sommes tous dans la même galère et nous avons besoin de vous. » De son côté, le président de l’UMIH marnaise a annoncé que le Conseil d’État pourrait statuer rapidement sur la demande de sa fédération d'invalider les fermetures d'établissements.

Quelle que soit la réponse de la plus haute juridiction française, Joël Oudin compte bien continuer à se faire entendre, au moins jusqu’au 20 janvier : « Pour me faire taire, ça n’est pas simple. Demandez à ma femme, ça fait 40 ans qu’elle essaye ! ».

Simon Ksiazenicki

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Société

Hommage

Le chef Bernard Ocio victime de la Covid-19

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’était une figure bien connue du bassin sparnacien. Le restaurateur Bernard Ocio est décédé, la semaine dernière, à l'âge de 73 ans.

Victime de la Covid-19, il avait été placé en réanimation il y a un mois avant d’être emporté. Gérant et chef de La Cave à champagne, restaurant situé dans la rue Gambetta à Épernay, cet habitant de Cumières était aussi impliqué dans la vie locale de son village, Bernard Ocio et son fils Alexandre. © Office dont il était le premier adjoint au maire. À la tête de de tourisme Épernay ‐ Pays de Champagne l’association Cumières en Champagne, Bernard Ocio avait notamment créé, en 2013, la Fête des guinguettes, organisée tous les deux ans sur les bords de Marne. Dans son village, il avait également lancé Le Café des gourmandises.

Énergies

Des bornes de recharge pour véhicule électrique

L

e Syndicat intercommunal d’énergies de la Marne (Siem) va déployer 50 bornes dites « à charge rapide » et dix bornes dites « à charge très rapide », sur les grands axes routiers et les communes d’importances de la Marne. Le mois dernier, c’est Champillon qui se voyait dotée d’une borne de recharge, sur le parking de la salle Henri-Lagauche (photo).

Prochainement, c’est à Épernay que le Siem va installer deux bornes de charge très rapide, permettant de raccorder jusqu’à quatre véhicules simultanément. Le lieu d'installation exact n'a pas encore été choisi, mais elles verront le jour dans le centre-ville, explique la municipalité.

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EN BREF

Trois associations marnaises primées Le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) et ses partenaires ont récompensé neuf lauréats du Prix régional des solidarités rurales, parmi lesquels Le Cerf à 3 pattes pour sa boutique multiservices et ses animations socioculturelles à Germaine, ainsi que la fédération marnaise Familles rurales pour le dispositif de mobilité solidaire déployé auprès des personnes en difficulté. D'une valeur de 15 000 €, le premier prix revient à l'association Le Diable à 4 pattes, située à Aÿ-Champagne et créatrice de spectacles décentralisés et participatifs autour la Grande Guerre.

Une collecte en ligne pour le Téléthon Marne Est Contexte sanitaire oblige, la coordination Téléthon AFM Marne Est lance sur le web une page dédiée à sa traditionnelle collecte. Objectif : réunir 1 500 € pour soutenir la recherche et les personnes atteintes de maladies génétiques. A ce stade, la cagnotte en ligne ne fédère que 5 % de la somme espérée. Mais des animations virtuelles et quelques surprises alimenteront cette page les 4 et 5 décembre prochains. Rendez-vous sur soutenir.afm-telethon.fr/page-de-collecte-de-l-afm-tele thon-marne-est.

Collecte de sang à Épernay L’Etablissement français du sang (EFS) organise une collecte ce mardi 8 décembre, à Épernay, au sein du Palais des fêtes (parc Roger-Menu), de 10 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Le don de sang ne dure que 45 minutes, dont seulement 10 pour le prélèvement. Pour faire un don, il est nécessaire d’être en bonne santé, âgé de 18 à 70 ans, de peser au moins 50 kg, de se munir d’une pièce d’identité et d'une attestation de déplacement au motif de l'assistance aux personnes vulnérables.

Pour prendre rendez-vous : mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr

La bibliothèque d'Aÿ rouvre ses portes La bibliothèque d’Aÿ a rouvert au public le mercredi 2 décembre, en suivant un protocole sanitaire strict. Seules trois personnes peuvent être reçues en même temps, le port du masque est obligatoire et les documents sont isolés pendant trois jours avant d'être désinfectés puis remis en circulation. Un service de portage à domicile a été mis en place et la bibliothèque est également accessible, sur rendez-vous, en dehors des heures d’ouverture. Horaires : lundi, de 13 h 30 à 18 h ; mercredi, de 9 à 12 h et de 14 h à 18 h 30 ; vendredi, de 9 à 12 h.

Infos : 03 26 55 41 25 et bibliotheque.ay@ay-champagne.fr

Société

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Politique

Courses « non essentielles » pour Jean Castex et Bruno Le Maire à Reims Le Premier ministre et le ministre de l'Économie ont rendu visite à des commerçants rémois, samedi matin, à l'occasion de la réouverture des boutiques closes depuis le début du confinement.

A

u moment de rouvrir leur échoppe après près d'un mois de confinement, certains commerçants rémois ont reçu une visite un peu particulière, samedi 28 novembre. Le Premier Ministre Jean Castex et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sont arrivés dans la cité des sacres par le train de 9 h 14 et ont ensuite déambulé dans les rues de Reims, accompagnés d'élus locaux, d'officiels et d’une cohorte de journalistes. Ils ont commencé par rendre visite au bar Le Lion de Belfort, toujours fermé, mais dont le gérant, Vincent Mansencal, est président des Vitrines de Reims. Le Premier ministre a confirmé que ces établissements ne rouvriraient pas avant le mois de janvier, évoquant « un choix à contrecoeur mais un choix de devoir et de responsabilité pour préserver la santé des Français. » MM. Castex et Le Maire ont ensuite poursuivi leur déambulation dans le centre-ville rémois,

Arnaud Robinet et Jean Castex, dans la rue de Talleyrand. © l'Hebdo du Vendredi

par la place d’Erlon, le passage Subé ou encore la rue de Talleyrand. Un salon de coiffure, une boutique de sacs, un fleuriste, un magasin de jouets et une bijouterie : en moins d’une heure, le Premier ministre et son ministre de l’Économie sont allés à la rencontre de cinq commerçants. Sans oublier de répondre, çà et là, aux Rémois qui les apostrophaient et notamment à ces deux jeunes du lycée Clé-

menceau, qui avaient manqué exprès leur cours d’anglais pour rencontrer les deux ministres et s’offrir une photo souvenir. De son côté, Bruno Le Maire a détaillé à plusieurs reprises les aides dont pouvaient bénéficier ces commerçants et a annoncé que le plafond de l'aide dédiée aux entreprises toujours fermées en raison du confinement serait porté à 200 000 € par mois, contre 100 000 € jusqu'à

présent, dans le cadre du fonds de solidarité.

Une opération d’envergure mais express qui a laissé quelques témoins dubitatifs, quant au respect du nouveau protocole sanitaire : les 8 mètres carrés par personne étaient en effet loin d’être de rigueur dans les commerces visités par les deux ministres.

Simon Ksiazenicki

Salon

*Exemple 1 : pour 1 000 € TTC d’achat 100 € TTC d’achat offerts. Exemple 2 : pour 2 800 € TTC d’achat 200 € TTC d’achat offerts.

Valable du 1er décembre au 31 janvier 2021 Crédits Photos : © IStock © Fabrice Robin - DSC, RCS de Compiègne sous le numéro B 572 141 885.

L'UCIA rejoint la CCI dans l’organisation du Viteff

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P

roposé tous les deux ans à Epernay par la CCI de la Marne, le Viteff, salon international des technologies des vins effervescents, se dote désormais d'un nouvel outil pour son organisation et son développement : la SAS Effevent, qui réunit à son bord la CCI, mais également le groupe France agricole (propriétaire de Vitisphère), le Crédit agricole du Grand Est, Acohba et la SAS La société Effevent pilotera notamment l'organisation UCIA-Expos. Evidemment, du prochain VITeff, programmé en octobre 2021 à Epernay. l'expertise de cette dernière en © Cyrille Beudot matière d'événementiel, notamment avec la Foire de Châlons, a pesé dans la balance. Et dans le contexte actuel, le fait d'ajouter une nouvelle corde à son arc est plutôt bienvenu.

Premier objectif en ligne de mire : la 16e édition du Viteff, prévue du 12 au 15 octobre 2021. De quoi s'attendre à des changements dans son déroulement ? « Il ne s'agit pas de remettre en cause un salon qui fonctionne déjà très bien ni ce qui a été imaginé ces trente dernières années, prévient Bruno Forget, administrateur d'Effevent, président de la SAS UCIA-Expos et commissaire général de la Foire. Il ne s'agit pas non plus de créer une nouvelle structure pour créer une nouvelle structure. » Ladite structure dispose d'un capital de 10 000 euros. « Mais nous avons surtout besoin d'énergie, d'enthousiasme, d'un projet commun et d'une vision d'avenir. On souhaite un salon plus territorial pour promouvoir le bassin sparnacien et la filière champagne, tout en l'ouvrant encore plus à l'international. Nous travaillerons par exemple davantage avec nos voisins transfrontaliers.

L'idée, c'est de faire du Viteff un levier d'initiatives qui se poursuivront tout au long de l'année. » Un peu à l'image de la Foire et avec, à plus long terme, la naissance d'autres événements liés aux vins effervescents.

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Société

Du 4 au 10 décembre 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Tourisme

La ville renflouera chaque année le ballon captif L'attraction touristique d'Épernay deviendra, au 1er janvier prochain, une activité de service public, largement subventionnée par la ville d'Épernay. Une décision rendue nécessaire par la crise sanitaire, assure la majorité municipale.

C

’est une nouvelle étape dans l’histoire récente, mais mouvementée du ballon captif d’Épernay, une nouvelle anicroche diront certains. Comme annoncé le mois dernier, l’exploitation de cette attraction touristique a été transférée à une société publique locale (SPL), dont le capital est désormais exclusivement détenu par la ville et l’agglomération d’Épernay.

Les parts des anciens exploitants ont été rachetées à l’euro symbolique et le ballon captif est désormais considéré comme une « activité de service public », selon les termes de la nouvelle convention établie lundi dernier, lors d’un conseil municipal express, consacré exclusivement à cette affaire. Le contrat de concession, passé entre la ville d’Épernay et la SPL, prendra effet à compter du 1er janvier 2021, pour une durée de 12 ans. « L’objectif, dans un premier temps, est de passer le cap de la crise sanitaire qui affecte toutes les activités à caractère touristique. Ensuite, nous espérons optimiser la gestion de cet équipement, qui a connu des retards au démarrage », concéde le maire,

Cloué au sol en raison de la crise sanitaire, le ballon captif n’est pas prêt de se refaire une santé financière. © l'Hebdo du Vendredi

Franck Leroy. Et l'élu de citer le retard saison touristique. En résumé, la ville préde livraison du voit de réinjecter bâtiment d’acUne subvention de 185 000 € de l’argent dans cueil qui a enl’attraction toupar an, dégressive ristique, pour paltraîné des frais lier son manque de gardiennage importants (près de 90 000 €), puis le co- de rentabilité et les conséquences de la crise ronavirus qui a cloué au sol le ballon pen- sanitaire. Le montant maximal de la subdant les deux confinements et ébranlé la vention de fonctionnement a été fixé à

185 000 € et celle-ci sera dégressive, chaque année, en fonction des résultats.

Par exemple, si les 35 000 visiteurs sont atteints en un an, le versement descendra à 148 000 €. Si 70 000 passagers se pressent dans l’attraction, la ville ne distribuera plus que 64 750 €. « La subvention a pour objectif de diminuer, en fonction de l’augmentation du seuil de passager atteint. On part d’une hypothèse basse, mais si le ballon surmonte rapidement ses difficultés, que la fréquentation augmente et que les recettes remontent, les subventions d’équilibre baisseront », promet le maire. « On a fait ça de manière très prudente, car on ne connaît pas encore l’impact de la Covid, précise Benoit Moittié, adjoint au maire et directeur de la SPL. Même l’hypothèse la plus haute est prudente, car elle prévoit que la fréquentation que nous avons connue sur les 24 premiers mois d’exercice, soit 44 000 visiteurs, ne revienne qu’en 2026. » S’ajoutera également une subvention d’investissement, destinée à payer le financement, l’entretien et l’amélioration du ballon captif. Celle-ci atteindra 2,15 M€ sur 12 ans, soit près de 180 000 € annuels.

Des explications qui n’ont pas convaincu l’opposition : les élus du Rassemblement national (Cindy Demange et Romain Tissier) ont voté contre, tandis que les conseillers de gauche (Hélène Perrein, Sarah Deplanque, Mathieu Humbert et Denis Mathieu) n’ont pas pris part au vote.

Simon Ksiazenicki

Citoyenneté

Budget participatif : les Sparnaciens ont tranché La ville avait mis en jeu 200 000 € pour la réalisation de projets citoyens, soit le double des années précédentes. Grâce aux 844 votes de Sparnaciens, cinq lauréats ont émergé. Les réalisations interviendront tout au long de l'année 2021.

Des passages piétons lumineux (628 points) : c’est le projet qui a rassemblé le plus de suffrages. Il consistera à installer un passage piéton lumineux, éclairé par des LED, afin de sécuriser la traversée des marcheurs. La ville et le porteur du projet réfléchissent à trouver l’axe passant idéal, qui pourrait être l’avenue du 8 Mai 1945, l’avenue Foch ou encore le boulevard du Cubry.

Coût : 50 000 €

entièrement rénovés. Coût : 50 000 € Un abri végétalisé (375 points) : soumis par des jeunes du lycée Stéphane-Hessel, ce projet va leur permettre de disposer d’un abri végétalisé dans le square Pol-Roger, situé face au site Godart-Roger de l’établissement. Des plantes grimpantes et des végétaux protègeront du soleil et de la pluie les bancs qui seront installés en dessous.

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S.K

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Un verger d’arbres fruitiers (515 points) : second projet le plus plébiscité par les Sparnaciens, la plantation d’un verger d’arbres fruitiers, d’arbustes à baies et de plantes aromatiques. Celui-ci sera planté sur un terrain situé entre la Ferme de l’hôpital - qui en aura la gestion - et le

Premier budget participatif chez le voisin d'Aÿ La création d’un passage piéton lumineux est le projet qui a récolté le plus de suffrages. © l'Hebdo du Vendredi

quartier Rosemont et devrait être ouvert aux habitants du quartier qui pourront en cueillir les fruits. Coût : 30 000 €

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Des tables de jeu en accès libre (491 points) : ce projet va permettre d’installer quatre tables de jeu d’échecs et deux tables de tennis de table, dans des lieux qui restent à définir avec les porteurs de ces deux projets. En effet, ce lauréat était à

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l’origine de deux projets qui ont été fusionnés. Coût : 25 000 € l Un terrain de sport rénové (378 points) : le terrain multisports du quartier Vignes Blanches, créé il y a plusieurs décennies sur une surface d’environ 1 200 m2, allée de Gascogne, sera refait à neuf. L’enrobé, les marquages au sol et les équipements de sport seront

Lancé en 2017 à Épernay, le budget participatif a fait des émules sur le territoire. La commune d’Aÿ s’y est mise cette année, après une promesse de campagne du maire-candidat Dominique Lévêque.

Les Agéens ont jusqu’au vendredi 11 décembre pour déposer, en mairie, des projets qui « favorisent le bien vivre ensemble et améliorent le quotidien ».

L’ensemble des dossiers recevables sera examiné par un jury composé d’élus, avant la fin du mois de décembre, et les résultats seront communiqués lors de la cérémonie des vœux du maire, au début du mois de janvier. Une enveloppe de 20 000 € sera allouée et répartie sur le ou les projets retenus qui seront réalisés dans le courant de l'année 2021.

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Société

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Projet

La pandémie retarde encore le futur golf d’Epernay Les travaux du futur complexe golfique auraient dû démarrer en cette fin d'année 2020, sur un terrain de 92 hectares situé entre Pierry et Cuis.

En raison de la crise sanitaire mondiale, les conditions de la promesse de vente ont été prolongées d'un an.

R

égulièrement, le projet de construction d’un complexe golfique sur les communes de Pierry et Cuis revient sur le tapis du conseil d’agglomération d’Épernay. Des délibérations qui suscitent l’espoir chez les défenseurs de ce projet de le voir aller un jour à son terme, mais qui témoignent également de la lenteur de ce dossier. La première promesse de vente du terrain de 92 hectares à la société Resort golf & spa champs Poulin a ainsi été signée en 2011, mais aujourd’hui, la vente n’a toujours pas été conclue.

La dernière délibération votée par les élus d’Épernay agglo Champagne, la semaine passée, vise à reporter d’un an l’ensemble des délais contenus dans la dernière promesse de vente et d’achat (accord de prêt, permis d’aménager, fouilles archéolo-

Depuis l’installation de ces deux panneaux à l’été 2018, rien n’a bougé d’un pouce. © l'Hebdo du Vendredi

giques…), datée du 13 février 2020. « Il va parcours de golf de 18 trous, il prévoit la de soi que l’année 2020 a été chamboulée, construction d’un complexe de loisirs et de tourisme (un « resort »), un justifie le président de l’agglomération, Franck Leroy. ensemble immobilier com« L’année 2020 a L’objectif de cet avenant est posé d’appartements, de réété chamboulée » sidences de luxe et de de reporter l’échéance de villas, ainsi que de cellules manière à ce que l’aménageur puisse avoir un peu plus de temps pour commerciales qui seraient dévolues à des maisons de champagne. Un projet estimé à commercialiser son projet. » Si l’opération est aussi difficile à conclure, 350 M€ que le futur aménageur ne peut pas c’est que le projet est pharaonique. Outre le assumer tout seul. La phase de pré-commer-

cialisation nécessite donc de nombreuses rencontres avec des investisseurs, parfois étrangers, que la pandémie a rendues difficiles, voire impossibles. La société Resort golf & spa champs Poulin a désormais jusqu’au 30 juin 2022 pour réussir à précommercialiser 50 % des biens qui seront issus du projet immobilier.

Devant les inquiétudes de l’élu Denis Mathieu (La France insoumise) sur la pertinence de ce projet et sur la santé financière de la société Resort golf et spa champs Poulin, Franck Leroy lui a répondu : « J’ai rencontré les investisseurs en septembre dernier, je les ai trouvés très enthousiastes sur leurs contacts commerciaux et déterminés à poursuivre la mission jusqu’au bout.

Si l’opération se fait, c’est une excellente chose pour le territoire, si elle ne se faisait pas, l’agglomération récupèrera l’intégralité des terrains. On ne prend pas de risques, ils sont entièrement dans les mains d’opérateurs privés. » L’an passé, le réseau Golfy, qui compte 160 établissements en France et en Europe et qui devrait gérer le golf sparnacien, espérait un début des travaux en octobre dernier pour une ouverture prévue en 2024. Une date d’ores et déjà obsolète.

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• Votre installation actuelle pourra être conservée jusqu’à son obsolescence au-delà du 1er janvier 2022.

• Seules les chaudières neuves qui seront installées après le 1er janvier 2022 devront répondre à de nouvelles normes.

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Société

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Aéroport Paris-Vatry

Les vaccins contre la Covid-19 en point de mire Si les vols passagers au départ de Paris-Vatry sont en chute libre, l'aéroport voit son activité fret bondir. Il conforte son partenariat avec la compagnie Qatar Airways Cargo et se tient prêt à traiter l'acheminement des vaccins contre la Covid-19. Mais rien n'est encore joué pour l'heure...

aériens sont en ordre de marche. Nous sommes également prêts à répondre à la demande si besoin. Reste à savoir comment ces flux seront gérés et dispatchés, qui de la France ou de l'Europe sera le chef de file, etc. » Au 30 novembre, l'infrastructure enregistrait un cumul de 10 508 tonnes de marchandises depuis le début de l'année, contre 2 445 en 2019. Soit une hausse inédite de + 330 % qui s'explique surtout par l'activité liée à la crise sanitaire. Mais pas que. « Notre partenariat avec l'opérateur de ecommerce FTL Express se développe, nous ace mardi, un Boeing 777 se posait à Pariscueillerons une série de six vols d'ici la fin de Vatry avec à son bord environ l'année. » Autre créneau en expansion : l'achemi40 tonnes de marchandises pour le nement d'animaux vivants reproducteurs. « La compte de la compagnie Qatar Airways Cargo, plupart du temps, il s'agit de porcs exportés vers déjà cliente de l'aéroport depuis plusieurs années. la Chine. Nous devrions arriver à une quinzaine Les droits de trafic obtenus par la Direction géde vols en 2020, le double de l'an passé. » Paralnérale de l'aviation civile (DGAC) lui permettent lèlement, les vols passagers diminuent de 55 % Chaque semaine, environ 80 tonnes de marchandises transitent par l'aéroport désormais d'opérer sur le sol marnais à raison de (33 077 passagers au 30/11 contre 73 600 en de Vatry pour le compte de Qatar Airways Cargo. © Aéroport Paris‐Vatry deux vols par semaine, au moins jusqu'au prin2019). Là aussi, la pandémie y est pour beaucoup. temps. « Elle connaît nos capacités et notre façon minal de 4 200 m2, de cinq chambres froides of- pagne de vaccination contre le coronavirus dé« Nous avons souffert du confinement et de la ferde travailler, précise Romain Maillet, responsable frant une capacité totale de 2 500 m2. « Elles diée aux publics sensibles serait possible en meture des frontières. Mais les vols se maintiende la communication de Paris-Vatry. Le contexte étaient utilisées pour les fleurs et la nourriture il France à la fin de l'année, voire début janvier, suinent vers le Maroc et le Portugal. Nous joue aussi en notre faveur : d'autres plates- y a quinze ans. Aujourd'hui, elles permettent de vie d'une camproposons même un vol supstocker le matériel sanipagne plus large formes, notamment des aéplémentaire chaque semaine E-commerce et taire et les vaccins.

En au printemps.

Eviroports du Benelux, pour Porto. Contrairement à Cinq vols par an animaux reproducteurs moyenne, nous gérons cinq demment, beauarrivent à saturation sur d'autres aéroports régionaux consacrés aux vaccins vols par an consacrés aux coup de regards se leur partie cargo. » Ladite qui n'ont aucun vol et se vaccins, le plus souvent des tournent vers Vatry et les perspectives qu'offrirait heurtent à des licenciements, on garde la tête compagnie transporte tous types de marchandises : des animaux, du fret à vaccins français qui partent vers l'étranger. » Le le vaccin tant attendu. « Mais nous n'avons auhors de l'eau. » Principalement grâce au cargo. président de la République, Emmanuel Macron, cune certitude pour l'heure, prévient Romain température contrôlée et même des vaccins. annonçait cette semaine qu'une première camMaillet. Tous les transporteurs terrestres et L'aéroport dispose d'ailleurs, au sein de son terSonia Legendre

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Sport

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Football L1 (13e j.) : Reims (17e) - Nice 11e)

Pêché de jeunesse À nouveau réduit à dix à Lyon, le week-end passé, le Stade de Reims, plus jeune équipe du championnat, a sombré.

Les ouailles de David Guion, qui jongle entre patience et exigence, devront vite rebondir ce dimanche, lors de la réception de Nice.

défaite face à Lorient, le 17 octobre, se fait clairement ressentir. L’ancien Tourangeau ne devrait pas être remis ce week-end, pour la réception de Nice.

Un adversaire qui traverse aussi une passe extrêmement difficile (11e), plombé par ses défaites à répétition en Ligue Europa. Les Aiglons restent néanmoins une redoutable équipe, qui marque à chaque fois, ou presque, depuis le début de la saison. Dans quel état seront les Niçois après leur match disputé face à Leverkusen, jeudi soir ? Il se murmure qu’une défaite du Gym, au stade Auguste-Delaune, ce dimanche, précipiterait son entraîneur, Patrick Vieira, vers la sortie. Le malheur des uns pourrait faire le bonheur des autres.

C

ette année, le Stade de Reims a misé sur la jeunesse. La moyenne d’âge des 27 joueurs utilisés par David Guion n’atteint en effet qu’un peu plus de 23 ans et demi, soit quelques mois de plus que l’OGC Nice, son adversaire de ce dimanche, plus jeune équipe du championnat. Depuis le début de la saison, l’inexpérience de cet effectif se ressent, notamment à travers les cinq cartons rouges reçus, pire total de la ligue avec le Paris SG et Montpellier.

Le week-end dernier, face à Lyon, c’est le jeune Moreto Cassama (22 ans) qui a vu rouge pour la deuxième fois de la saison. « Nous sommes la plus jeune équipe du championnat avec Nice et cela se voit sur ce genre d'action. Un joueur d’expérience aurait tiré le maillot, il aurait écopé d’un avertissement et c’était réglé », se désolait David Guion à l'issue de la défaite sévère, mais logique face à Lyon (3-0), dimanche dernier.

Avant cette rencontre qui a illustré une nouvelle fois l’inexpérience de ses troupes, David Guion

Simon Ksiazenicki 4 Reims - Nice, dimanche 6 décembre, à 17 h, au stade Auguste-Delaune et sur Téléfoot.

À l’image de Marshall Munetsi, les jeunes joueurs rémois commettent trop d’erreurs en ce début de saison. © l'Hebdo du Vendredi

pointait régulièrement du doigt la jeunesse de son prennent aussi. Avoir un groupe jeune, ça a aussi effectif qui ne compte qu’un seul trentenaire, ses atouts. À mes joueurs de faire preuve de caYunis Abdelhamid, une ractère et d’acquérir cette expérience et à nous de les unicité en Ligue 1. Mais Nice aussi sur pas pour s’en plaindre. accompagner du mieux possiune mauvaise série ble », expliquait le coach « C’est un projet de jeu qu’on veut mettre en champenois il y a plusieurs seplace. Quand on fait jouer de jeunes joueurs, il maines. Dans ce domaine, l’absence de Xavier faut assumer. Ils peuvent se tromper, mais ils apChavalerin, blessé à la cuisse droite lors de la

D1F : les Rémoises peuvent bien finir Après un week-end sans match et une coupure internationale, les joueuses du Stade de Reims (9es) seront sur le pont ce samedi 5 décembre à l’occasion de la 10e journée de Division 1. Les joueuses d’Amandine Miquel se déplaceront sur la pelouse de Dijon (7e) pour l’avant-dernière journée avant la trêve de Noël. Elles pourraient passer l’hiver au chaud en réussissant deux bons matches face aux Côte-d'Oriens, puis lors de la réception de Guingamp (8e), deux adversaires à leur portée.

Basket-ball

Le point sur le calendrier du Champagne Basket

E

n attendant la mise à jour officielle du calendrier de la Jeep Elite, prévue le mardi 8 décembre, le Champagne Basket sait déjà qu'il devrait participer à deux matches de championnat d'ici la fin de l'année. L'équipe marnaise n'a plus joué en Jeep Elite depuis le 27 octobre et une défaite subie à Dijon (87-72).

Une situation liée à la crise sanitaire qui oblige les clubs à organiser leur match à huis clos, ce que ces derniers refusent pour des raisons économiques. Ainsi, seuls En décembre, le Champagne Basket devrait retrouver la Jeep Elite, quelques clubs ont accepté mais à huis clos. © l'Hebdo du Vendredi de jouer quand même dans ces conditions, pour garder le rythme et assurer, chaque week-end, un minimum de visibilité à la Jeep Elite. Depuis plus d'un mois, le Champagne Basket a donc dû se contenter d'un tour de Coupe de France, remporté face à Besançon (104-67), pensionnaire de N1, comme unique match officiel. Qualifiés pour les 8e de finale, les joueurs entraînés par Cédric Heitz rencontreront leurs homologues de Gravelines. Pour ne pas perdre le fil d'une saison déjà bien mal engagée et alors que la règle du huis clos va se poursuivre au moins jusque fin janvier, la Ligue Nationale de Basket planche pour que chaque club joue au moins un match à domicile en décembre. En attendant de savoir quand et contre qui le Champagne Basket retrouvera donc le championnat, il tente de garder la forme grâce à des rencontres amicales. Après avoir dominé d'un rien le Paris Basket (86-85), qui évolue en Pro B, rendezvous est pris avec Nancy, ce vendredi 4 décembre.

J.D

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

N’ayez plus froid aux yeux et travaillez à votre développement. Côté cœur, votre besoin d’espace et de liberté risque de susciter des tensions explosives si vous êtes en couple.

Une semaine passionnée et enthousiaste. Vous aurez confiance dans ce que vous ferez, confiance en vous et dans les autres, ce qui vous permettra de tenir bon face aux difficultés.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine couronnera vos efforts. Au travail, agissez pour faire bouger les lignes, car ensuite, vous pourriez être en butte à une opposition larvée et à des rivalités sourdes.

Votre vie affective sera agitée. En couple, chacun voudra commander, des reproches accumulés ressortiront. Solo, une rencontre est possible, mais elle sera mouvementée.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Avec le nombre croissant des difficultés, vous aurez peut-être l’impression que la chance vous abandonne. Ce n’est point le cas, car c’est le contexte qui est en train d’évoluer.

Vous serez assaillie par de nombreuses sollicitations, il vous faudra faire les bons choix. Prenez le temps de la réflexion. Votre situation en évoluant vous apportera des satisfactions.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Dans le travail comme en amour, vous devrez faire certains choix. Quelle que soit la décision prise, elle vous accompagnera pendant longtemps, alors réfléchissez bien avant…

C’est la semaine de tous les possibles : votre situation évoluera positivement et de grandes satisfactions professionnelles vous attendent. Les astres vous y aideront grandement.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Tous les voyants seront au vert : passions, initiatives et affirmations seront au rendez-vous pour aborder cette semaine. Les choses vont à présent redevenir plus légères, plus faciles !

Aujourd’hui, la chance vous accompagnera. Osez donc tourner la page, mais décidez-vous vite. Suivez votre intuition, elle vous guidera, et, ouvrez l’œil, la romance est proche.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Gardez un état d'esprit positif, ce qui vous permettra d'arrondir les angles. Par ailleurs, ouvrez-vous plus aux autres, si ce n'est pas le cas, faites-en sorte que cela change.

Dans chacun des domaines de votre vie, posezvous la question de savoir si vous êtes satisfait(e) du résultat. Si le renouveau vous inspire, allez-y, c’est l’heure.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

4° 6°

0° 5°

-1° 6°

Lundi

0° 2°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Appareils électriques usagés : la reprise gratuite « 1 pour 1 » Selon l'article R543-180 du Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 octobre 2014, les distributeurs d’appareils électriques ou électroniques doivent proposer une solution de reprise gratuite « 1 pour 1 » : c'est-à-dire reprendre gratuitement un appareil usagé lors de l'achat d'un appareil neuf, y compris dans le cas de la vente à distance.

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Source : Société Générale – Rapport financier annuel 2019 – 03/2020.

Société Générale, S.A. au capital de 1 066 714 367,50 € – 552 120 222 RCS PARIS – Siège social : 29, bd Haussmann, 75009 PARIS. Crédit photo : Getty Images – Novembre 2020.