L'Hebdo du Vendredi Épernay 557

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du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

ÉPERNAY n°557 du 18 décembre au 7 janvier 2021

Interview du Père Noël

Positif malgré tout !

ENVIRONNEMENT

Une forêt urbaine à Épernay p. 6 TRAVAUX

La rue Gambetta en chantier pour six mois p. 6 CORONAVIRUS

Le budget de la ville et la culture subissent la crise p. 7, 8 et 9

CHAMPAGNE

Les fêtes ne sauveront pas les ventes p. 11 FOOTBALL

Avec la bonhommie et la malice qu'on lui connaît, le Père Noël s'exprime, cette année encore, dans les colonnes de l'Hebdo du vendredi. Lui aussi a dû s'adapter au contexte sanitaire pour préparer, avec ses lutins, la grande tournée du 24. Et il semblerait même qu'il ait joué un rôle dans la suppression du couvre-feu cette nuit-là... p. 4

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Le Stade de Reims se remet à l'endroit avant Marseille p. 13

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Humeurs ÉDITO

Quand 2020 est tiré... Alors que 2020 touche à sa fin et que vont fleurir les traditionnelles rétrospectives de l’année écoulée, beaucoup veulent déjà tourner la page de cette « annus horibilis ». Même le président, Emmanuel Macron, pensait être passé entre les gouttelettes de la Covid-19, mais il fait finalement partie des 2,4 millions de Français testés positifs. Comme le point final d’une année véritablement à oublier pour le chef de l’État. Malgré le caractère franchement morose de 2020, celle-ci aura néanmoins été riche d’enseignements. Les Français, notamment, auront appris à se laver régulièrement les mains, ce qui n’était pas forcément ancré chez tout un chacun. Ils auront également appris à utiliser un masque, un geste désormais quotidien qu’une certaine porte-parole du gouvernement avait avoué ne pas connaître. Nous aurons également appris qu’il n’était pas nécessaire de faire la bise chaque jour à des individus dont on aimerait à peine serrer la main. Qu’il était tout à fait possible de travailler de chez soi, plusieurs jours par semaine, en jogging, voire en sous-vêtements pour les moins frileux. Nous aurons aussi eu la preuve de l'importance du personnel de santé et sans doute entendu leur mal-être. Dans le même temps, nous nous sommes rendu compte que la France disposait d'amortisseurs sociaux parmi les meilleurs au monde. Le confinement nous a également prouvé, s’il en était besoin, l’effet prépondérant de l’activité humaine sur le réchauffement climatique et que son ralentissement, bien que contraint et forcé, pouvait agir comme une bouffée d’oxygène pour la planète. Pour les plus chanceux, cette mise à l’arrêt imposée leur a aussi permis de jouir de moments privilégiés au sein de leur foyer, de se découvrir de nouveaux talents, de renouer avec leur vie de quartier. À la lecture de ces lignes, certains bondiront sans doute devant tant de légèreté. Mais il serait inopportun de vous plomber le moral après douze mois si difficiles. Croyons en des lendemains qui chantent, dès 2021. S’il y a bien une période dans l’année où il faut croire au Père Noël, c’est en ce moment.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Du 18 décembre au 7 janvier 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Le Reims de 1919 colorisé

© Sanna Dullaway

Spécialisée dans la restauration et la colorisation de photographies en noir et blanc, l’artiste suédoise Sanna Dullaway publie régulièrement le fruit de son travail et de ses recherches sur les réseaux sociaux. Dernièrement, la Scandinave a rendu hommage à la cité des sacres en restaurant brillamment une photo prise en 20 mai 1919 par la Croix-Rouge américaine et conservée aujourd’hui à Washington. On peut y voir le centre-ville de Reims encore marqué par les stigmates des bombardements allemands de la Première Guerre mondiale, sous l’œil de la cathédrale, elle aussi meurtrie par les combats. Une reproduction visible sur sannadullaway.com et en vente sur redbubble.com.

Fait-il bon marcher dans votre ville ?

Une Marnaise à Questions pour un champion

A l'instar du baromètre des villes cyclables, établi tous les deux par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), la Fédération française de la randonnée (FFR) vient de lancer une consultation nationale sur les déplacements piétons. A travers un questionnaire, tous les piétons, assidus et occasionnels, sont invités à y participer afin de donner leur avis sur différents critères. L'objectif est d’évaluer la « marchabilité » des villes françaises autour de cinq indicateurs principaux : les pratiques et les ressentis, la sécurité, le confort, l’importance donnée aux déplacements à pied par les communes et les aménagements et services spécifiques pour les marcheurs. Ce questionnaire est ouvert jusqu'au 15 février, tandis que le baromètre, qui devrait être publié en mars 2021, permettra de dresser un palmarès national des villes marchables.

© DR

Après la sélection d'un Vitryat pour l'émission Lego Masters (diffusée le 23 décembre à 21 h sur M6), c'est au tour de Christine Marchal, native de Reims, de représenter les couleurs de la Marne au petit écran. En 1994, elle rejoignait pour la première fois le plateau de Questions pour un champion. Disqualifiée à l'épreuve du « 4 à la suite », elle retente sa chance en 2005 et remporte alors la cagnotte du jeu télévisé. Depuis, elle participe régulièrement aux émissions spéciales qui réunissent les anciens vainqueurs. Prochaine en date : la session « Nouvel an », diffusée du 28 décembre au 1er janvier sur France 3. Christine ouvrira le bal, dès 18 h le lundi 28.

Toute l’équipe de l’Hebdo du Vendredi vous souhaite de

Joyeuses Fêtes RETROUVEZ-NOUS LE 8 JANVIER 2021

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A la une

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Interview

« Mes lutins sont testés chaque matin ! » Dans une interview exclusive accordée à l'Hebdo, le Père Noël le confirme il assurera bien sa grande tournée du 24 décembre, malgré la crise sanitaire internationale. Optimiste de nature, il croit toujours à la magie de Noël. Mais il reste un brin sceptique quant à l'envolée des restrictions et leur impact sur les humains... Bonjour Père Noël ! Cette année encore, vous vous prêtez au jeu de notre petite interview, merci ! Tout le monde se porte bien chez vous ? Ho ho ho ! Même si le temps presse, ce petit échange avec votre canard m'est toujours fort agréable. C'est l'occasion de faire une pause, de prendre un peu de hauteur sur l'actualité. Tout va pour le mieux ici, merci. Mes rennes attendent de sabot ferme le grand départ, aucun arrêt maladie n'est à déplorer chez les lutins et nous sommes dans une forme olympique avec Mère Noël (sourire). C'est comme si nous avions retrouvé une seconde jeunesse ! La magie de Noël ? On a surtout agrémenté notre fameuse liqueur de baies des marais avec un nouvel ingrédient secret... Justement, j'en ai mis une lichette de côté pour que vous puissiez aussi la déguster. Santé !

Le Père Noël assurera, cette année encore, la grande tournée du 24. © DR

Et la suppression du couvre-feu dans la nuit du 24 au 25 décembre en France, vous y êtes pour quelque chose ? Juste une lichette alors, merci Je ne suis pas autorisé à répondre à cette question, beaucoup ! En France, le coronavirus désolé. Mais entre nous, on n'est pas passé loin fait toujours des siennes... Quel est de la catastrophe... Vous imaginez, la flopée d'atvotre secret ? testations qu'il aurait fallu remplir sans ça ? On L'immunité divine, bien sûr ! Mais nous n'en béaurait pu cocher la case « déplacements profesnéficions qu'en novembre et décembre, histoire sionnels ne pouvant être différés », certes. Mais de pouvoir répondre aux courriers des enfants, si le policier qui vous arrête ne croit pas à Noël, préparer les cadeaux et mener à bien notre tourc'est l'amende assurée... 135 euros, c'est une née du 24. Non, je somme ! Entre les plaisante (petit rire « Dès le 26, grosse bamboche masques, le gel hynarquois) ! N'allez droalcoolique et les pas colporter ces pour tout le monde ! » vaccins, on est déjà fake news, il y a dans le rouge. Sans déjà assez de complotistes comme ça... Certains compter les retards dus à ces contrôles ! On a plus essayent même de nous faire croire que le Père de 700 millions de cadeaux à distribuer dans le Noël n'existe pas ! Plus sérieusement, nous monde entier et en une seule nuit. Sage décision sommes comme qui dirait passés entre les que celle de votre gouvernement. gouttes. Il faut dire que j'ai instauré un protocole sanitaire très strict dans nos fabriques de jouets. Toutes les animations autour de Mes lutins sont testés chaque matin et doivent Noël, en revanche, sont annulées. rester isolés chez eux hors temps de travail. Ce Pas trop dur pour le moral de vos serait inimaginable dans d'autres pays. Heureusetroupes ? ment, ils ont une conscience professionnelle à Allons, allons... Les elfes et les Pères Noël toute épreuve et savent les enjeux que permettent qu'on voit partout en cette période ne sont que de préserver ces sacrifices. Par contre, dès le 26, des figurants. Nous n'avons pas le temps de grosse bamboche pour tout le monde ! parader avec un tel boulot ! Le moral des enfants, Comme vous y allez, Père Noël ! N'est-ce pas un peu dangereux, un tel relâchement ? Pour tout vous dire, nous avons aussi fait acheminer quelques doses de vaccins depuis les EtatsUnis. Ça n'a pas été simple et ça m'a coûté un bras ! Mais l'Europe est clairement à la traîne sur ce dossier. Et puis, sauver la magie de Noël, ça n'a pas de prix...

par contre, en a sans doute pris un coup. Les dessins animés qui passent à la télé ne remplacent pas ces rencontres magiques. D'un autre côté, trop de Père Noël tue le Père Noël (soupir). Pardon, c'est mon petit côté aigri. Ne pas pouvoir partager en personne tous ces moments avec les mômes, ça me chagrine. Une chose est sûre, au lieu de les sursolliciter avec ces opérations marketing, on laisse un peu plus de place à leur imagination...

Plus globalement, le confinement a-t-il eu un impact sur votre organisation ? Pour sûr ! Et même si ce deuxième confinement était bougrement plus souple que le premier, il a fallu jouer des coudes pour que tous nos paquets soient commandés et prêts à temps.

gouvernementales toujours plus restrictives. Que pensez-vous de la gestion de crise d'Emmanuel Macron ? Ah, ah ! Le sujet qui fâche ! Vous commencez à bien me connaître, je n'ai pas de tabou. En France comme ailleurs, ce satané virus a exacerbé les inégalités. Entre les confinements, la fermeture des commerces et des restaurants, l'arrêt de la culMais... vous ne fabriquez pas les jouets ture et j'en passe, les peuples ont dû faire sacrément d'efforts. Et voilà que votre président en « maison » avec vos lutins ? Vous alors... Vous croyez toujours aux cloches de remet une couche avec l'interdiction d'aller skier Pâques ? Evidemment, la plupart de nos jouets et la loi « sécurité globale ». Moi le premier, je sont faits « maison », mais les matières premières m'offusquerais d'être filmé à mon insu lorsque pour les fabriquer ne tombent pas du ciel ! Et que je travaille, même si je dois déjouer de plus puis, la surconsommation est aussi passée par là. en plus souvent les systèmes de vidéosurveillance En dix ans de temps, les listes des enfants ont triqui fleurissent dans vos villes pour préserver la plé de volume. Alors j'ai dû me résoudre à passer magie de Noël. Ceci étant, mes lutins n'ont jamais par le commerce traditionnel. Mais cette année, eu recours à la violence pendant leur service... Et avant de se encore moins « Avant d'être un chef d'entreprise, mes rennes ! ruer dans les magasins, les Je comprends je suis le Père Noël » gens se sont qu'on puisse rués sur les sites de vente en ligne. C'est comme avoir les boules - pardonnez l'expression - devant s'ils devaient absolument compenser l'interdiction tant de répression. D'autant que nous ne sommes de sortir par des achats impulsifs. Ah, et en parpas confrontés à ce débat en Laponie. Nous avons lant d'achats impulsifs, on voit de plus en plus déjà fort à faire avec la crise économique et envid'animaux offerts pour Noël puis abandonnés ronnementale. Je l'ai déjà dit par le passé, mais comme de vulgaires objets une semaine plus tard. les préoccupations actuelles ne doivent pas nous Un peu de jugeote, que diable ! Bref, revenons à faire oublier le reste. La faim dans le monde, les nos moutons... Résultat de cette frénésie : des guerres et le réchauffement climatique n'ont malstocks au plus bas et un choix beaucoup plus liheureusement pas disparu... mité. On a fait du mieux qu'on pouvait, en veillant à ce que les familles les moins favorisées soient Votre conseil pour des fêtes de Noël les plus choyées. Que voulez-vous... Avant d'être réussies, malgré le contexte ? un chef d'entreprise, je suis le Père Noël. Laissez un peu la politique de côté et recentrezvous sur ce qui compte : le partage et la joie de se Les manifestations se multiplient retrouver en famille, avec vos proches, même en dans notre pays et illustrent, petit comité. Joyeux Noël à tous ! à l'approche des fêtes, une grogne montante face aux mesures Propos recueillis par Sonia Legendre


Marques, modèles enregistrés et brevets déposés. Droit d’auteur © 2020 Altesse. Crédits photos: Wonderland Studio, Steve Wells.

Fabricant français depuis 1905


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Société

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Développement durable

Épernay a planté sa micro-forêt Fruit du budget participatif, le projet de micro-forêt est désormais une réalité. Pousses d'arbres et arbustes ont été plantées en début de semaine dans le quartier Belle Noue.

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abitant d'Épernay, Franck Smadja avait un émis souhait dans le cadre du budget participatif : créer dans sa ville une micro-forêt. Une idée plébiscitée par les Sparnaciens et reprise aujourd'hui, comme promis, par la mairie. En effet, lundi 14 décembre, le projet est devenu réalité. Et c'est dans le quartier Belle Noue, non loin de

Franck Leroy, maire d'Epernay, et Stéphane Hallaire, président de Reforest’Action. © l'Hebdo du Vendredi

l'entrée de l'avenue de Champagne, que plusieurs jardiniers de la ville étaient à pied d’œuvre dès les premières heures de la matinée. Accompagnés des membres de l’entreprise Reforest’Action, qui revendique 10 millions d'arbres plantés à travers le monde, mais également de partenaires locaux (Bec Construction, Crédit Agricole et Mouvéo) et des élèves de CP de l'école Belle Noue, ils ont planté, toute la journée, mais aussi mardi, des centaines de jeunes pousses sur près de 500 m2. Au total, 2 293 plants d'arbres et arbustes de 19 espèces différentes (hêtres, chênes, tilleuls, peupliers...) qui, d'ici quelques années, donneront naissance à la première microforêt de type Miyawaki de la région. « Ici, nous avons privilégié la technique du botaniste japonais Akira Miyawaki, a expliqué Stéphane Hallaire, président de Reforest’Action. Il s'agit d'une méthode qui, grâce à une En deux jours, près de 2 300 plants d'arbres et arbustes ont trouvé forte densité de plantation, de l'ordre de trois leur place sur un terrain de 500 m2. © l'Hebdo du Vendredi à cinq arbres par mètre carré, permet de restaurer des sols dégradés, une biodiversité remercié l'initiateur du projet, s'est félicité d'Epernay Pays de Champagne ». Des des futurs bienfaits de cette micro-forêt, projets durables qui ont en plus le mérite plus riche et une croissance plus rapide, afin « vertueuse pour la de ne pas être trop coûteux, à l'image des de créer au final ce qui 100 000 arbres plantés biodiversité et la qua- 22 000 euros nécessaires à la réalisation du aurait été une forêt lité de l'air, et source projet de Belle Noue, dont seulement 30 % à primaire si elle n'avait dans les six ans de fraîcheur face au la charge de la ville. De quoi donner des pas été touchée par l'homme. » Autre particularité de cette forêt réchauffement climatique. » Le maire d'Éper- idées à d'autres communes et territoires de la urbaine, elle ne nécessite pas d'entretien, nay en a également profité pour rappeler que région ? « 100 000 arbres seront plantés dans les six hormis les toutes premières années. Présent pour l'occasion, Franck Leroy, qui a années à venir au niveau de l'agglomération

Julien Debant

EN BREF

Travaux

La rue Gambetta en chantier pendant six mois

Vente de jouets la Croix-Rouge d'Épernay La Vestiboutique de la Croix-Rouge, qui propose depuis un peu plus d’un an la vente de vêtements, textiles et linges de maison issus de dons, organise une braderie exceptionnelle de jouets de qualité à prix modiques, ce samedi 19 décembre, de 9 h 30 à 16 h 30, dans son local du 5, rue Placet. Par ailleurs, la Vestiboutique sera ouverte aux mêmes horaires pour l’achat des produits habituels pour femmes, hommes, enfants et bébés. Port du masque obligatoire et présence limitée à deux personnes simultanément. Infos : 06 35 25 17 67.

Prévue en 2020 et repoussée à la demande des commerçants, la réfection de la rue Gambetta démarrera finalement en janvier.

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ela fait plusieurs années que riverains et commerçants de la rue Gambetta entendent parler de travaux dans cette artère très fréquentée du centre-ville. Dans le budget 2020 de la ville, 590 000 € avaient été prévus pour le réaménagement de la rue, mais après une consultation menée en février, une majorité des commerçants avait réclamé son report. Dans un courrier adressé à ces derniers la semaine passée, le maire Franck Leroy a annoncé que les travaux débuteraient finalement le 18 janvier et dureraient six mois, pour une ouverture espérée « le 14 juillet au plus tard ». Conscient que les commerçants ont été très touchés par la crise sanitaire ces dix derniers mois, l’élu précise : « Tout sera mis en œuvre pour réduire ce délai autant que possible. Nous ne pouvons pas nous permettre de décaler ces travaux une seconde fois au regard de la dégradation de la chaussée et de nos obligations en matière de mise aux normes des arrêts de bus. » Ce chantier prévoit le remplacement des réseaux d'eau, de gaz et électriques et l’enfouissement des réseaux aériens puis, possiblement fin avril, la rénovation de complète de la voirie, de la chaussée aux trottoirs. L’accès aux commerces sera maintenu, assure Franck Leroy. Chez les commerçants, c'est la douche froide. « C’est une nouvelle embûche dans un contexte qui est déjà particulièrement difficile, se désole Thomas Foissy, le gérant de La Pièce unique, boutique de produits rétro et pop. On travaille correctement depuis la réouverture, mais si on doit fermer la rue pendant six mois alors qu’on vient de

Épernay verse 10 000 € à Fada N'Gourma Les travaux doivent démarrer le 18 janvier. © l'Hebdo du Vendredi

souffrir toute l'année, ça va être un énorme coup dur. Ce n'est sans doute pas une rue prioritaire. » Pour les activités touristiques, ces travaux ne seront qu'un souci de plus. Très affecté par la crise sanitaire, Frédéric Dricot, le gérant de C Comme, commerce et bar à champagne, prévoit déjà 75 % de pertes en 2020. Conscient que « les travaux doivent se faire », il regrette leur timing et propose de les réaliser en deux étapes, afin de rouvrir la rue au printemps. Mais pour lui, le problème est ailleurs. « On ne sait même pas ce qu’on va faire de cette année 2021. Le premier trimestre est déjà mort car on n'aura aucun touriste avant, au mieux, le mois de mai. Et sans client, on ne peut pas travailler. »

Simon Ksiazenicki

Jumelée avec Épernay depuis 41 ans, la ville de Fada N’Gourma, au Burkina Faso, est aujourd’hui en proie au terrorisme. Cette commune urbaine accueille également des populations déplacées (27 000 en juin dernier) que la cité sparnacienne a décidé d’aider en versant une aide de 10 000 €, comme chaque année dans le cadre du fonds de coopération établi entre les deux villes. Votée lors du dernier conseil municipal, lundi, cette enveloppe servira à financer le suivi et l’accompagnement médical des femmes et des enfants déplacés ainsi que la scolarisation de ces derniers.


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Société

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Politique

Transports

La crise a déjà coûté 1,2 M€ à la ville d'Épernay

Une heure de stationnement gratuit pour les fêtes

Au moment de présenter les orientations budgétaires pour 2021, le maire Franck Leroy a révélé les conséquences passées et celles à venir de la pandémie de coronavirus.

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in d'année oblige, les élus du conseil municipal d’Épernay ont jeté un premier regard sur les orientations budgétaires pour 2021, une année marquée par « un contexte incertain », selon le maire Franck Leroy. La crise sanitaire « a déjà pesé pour près de 1,2 M€ sur [le] budget 2020 », selon le premier édile, pointant « des dépenses supplémentaires […] et des recettes dont [la ville a] été privées. » Cela concerne, par exemple, l’achat de masques pour les premières et des exonérations de redevances pour certains commerçants pour les secondes. Si l’État a assuré qu'il prendrait en charge le surcoût dû à la pandémie pour les collectivités, « le compte n’y est pas pour le moment et une certaine prudence s’impose », assure Franck Leroy. En outre, la réforme de la taxe d’habitation, qui sera supprimée en 2023, va de nouveau baisser les recettes fiscales de la ville, qui a également vu l’État réduire ses dotations ces dix dernières années (9,8 M€ en 2011 contre 2,5 M€ prévus en 2021). Dans ce contexte, le maire a annoncé

C L'année 2020 a été marquée par la crise et les confinements. © l'Hebdo du Vendredi

une légère augmentation de la taxe foncière. Il assure qu’elle n’aura pas d’impact pour les contribuables qui ont profité ou vont profiter de la suppression de la taxe d’habitation. Parmi les quelque 7 M€ d’investissements prévus par la ville (soit moitié moins que l’an passé), le maire a égrené la réfection des rues Gambetta (lire page 6) et Chaude Ruelle, la prolongation de la coulée verte, la rénovation du pont de la rue Dom Pérignon, la poursuite des

études concernant le futur quartier Berges de Marne et sa passerelle aérienne, l’opération d’amélioration de l’habitat en centre-ville ou encore le budget participatif. Prudent, le maire a également précisé que les conditions d'emprunt favorables et le plan de relance mis en place par l’État et la région pourraient permettre d'envisager de nouveaux investissements et ainsi favoriser le rebond de l’activité économique.

Simon Ksiazenicki

’est un nouveau coup de pouce, accordé par les élus de la ville d’Épernay, dans le but de relancer le commerce local. Lundi dernier, ils ont voté la mise en place d’une heure de stationnement gratuit par jour, sur toute la zone de stationnement payant de la ville, hors parcs fermés. Pour bénéficier de ce petit cadeau, il convient de se rendre sur l’application PayByPhone, qui permet de régler son stationnement grâce à son téléphone. Cette opération s'ajoute au quart d’heure gratuit déjà proposé et se déroulera jusqu’au jeudi 31 décembre. En outre, la ville a également annoncé une nouvelle participation financière dans les Sparnachèques de relance, ces bons d'achat de 25 €, payés 20 € par les consommateurs chez les Vitrines d'Épernay et les commerçants participants. La municipalité vient ainsi de rajouter une subvention de 60 000 €, s'ajoutant aux 70 000 € initialement prévus.

S.K


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Société

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Coronavirus - Culture

« Notre devoir, soutenir les équipes et les artistes » Alors que FARaway, le festival des arts de Reims prévu du 4 au 14 février, se prépare, la directrice de la Comédie de Reims, Chloé Dabert, également comédienne et metteuse en scène, évoque la colère du monde culturel, suite à la prolongation de la fermeture des lieux de spectacles. Ce mardi 15 décembre, le secteur culturel était dans la rue pour protester contre la non-réouverture des lieux de spectacles. Etes-vous allée faire entendre votre voix ? Non, car j'étais au même moment en train de jouer dans un lycée de Nantes, dans le cadre d'un projet citoyen partagé par la Comédie de Reims avec trois autres centres nationaux : le Grand T de Nantes, le théâtre national de Strasbourg et la Colline de Paris. Mais je soutiens évidemment cette manifestation et la proposition de dépôt d'un référé-liberté devant le Conseil d'Etat demandant la réouverture des salles au plus vite. La culture est essentielle. J'ai pu encore m'en rendre compte aujourd'hui avec les jeunes que j'ai rencontrés. On leur apporte un peu d'oxygène, de la poésie et surtout de l'humain. Quand avez-vous appris que le gouvernement avait décidé de laisser les lieux culturels fermés et quelle a été

votre première réaction ? Je l'ai appris comme tout le monde. Je donnais des cours quand j'ai reçu des textos. Ce ne fut pas une surprise, car on le sentait venir depuis plusieurs jours et on aurait aimé être prévenu plus tôt. J'ai d'abord pensé aux équipes de la Comédie et aux artistes qui étaient prêts à remonter sur les planches. C'est dur pour eux, car la première de la pièce qui devait être présentée à partir du 15 décembre (ndlr : Coriolan) avait déjà dû être annulée. Les artistes étaient là depuis une semaine. La Comédie avait remis la machine en route. C'est très difficile psychologiquement pour tout le monde. On travaille dur pour que tout soit possible et finalement, on est contraint d'annuler une fois de plus. Il faut bien comprendre qu'à chaque fois, une reprise demande trois semaines de travail. Il faut remettre en place les décors, aller rechercher le public... Et au final, rien. Les équipes doivent s'occuper des remboursements et c'est très déprimant.

me parait bien moins réaliste. Il y a les fêtes et on a bien conscience que l'épidémie va repartir. Il y avait une fenêtre pour retrouver un peu le public. Elle a été manquée.

Désormais, la prochaine échéance a été fixée au 7 janvier. Comment voyez-vous ce début d'année pour les lieux culturels ? On y pense, mais c'est très difficile de se projeter, car on ne sait pas du tout ce qui va se passer. Au 15 décembre, il me semble qu'on aurait pu rouvrir, car on suit des protocoles sanitaires très stricts, qui plus est avec de petites jauges et à des horaires plus tôt où tout le monde ne peut pas venir. On aurait vraiment pu jouer cette semaine et pendant les fêtes sans créer d'appel d'air. En revanche, début janvier

Malgré la fermeture qui se prolonge, vous travaillez sur le festival FARaway, prévu en février prochain. Comment peut-on préparer ce grand rendezvous dans un tel contexte ? Comme on le fait pour tous les spectacles depuis le mois de mars. On fait tout comme si ça allait se dérouler normalement. Si début février on peut le faire, alors on le fera. La Comédie de Reims est un service public. On se doit donc de travailler comme si c'était possible de jouer. On annule seulement un événement quand on est certain de ne pas pou-

voir le faire. Mais pour tous ceux qui travaillent sur ces projets, cela ne change rien. La Comédie paiera tous les intervenants, artistes et techniciens, que le rideau se lève ou pas.

Chloé Dabert, directrice de la Comédie de Reims. © Axel Cœuret ‐ Comédie de Reims

Avez-vous un plan B si par malheur le festival ne pouvait pas se dérouler ? Le plan B dépend d'abord des équipes, car beaucoup viennent d'autres pays européens. On s'adapterait. On serait moins pris au dépourvu que lors du premier confinement. On fera quelque chose quoi qu'il arrive. Ça nous coutera peut-être plus cher, mais avec les aides de l'Etat, on peut retomber sur nos pattes. Notre devoir, c'est de soutenir les équipes et les artistes. Pourquoi « plus cher » ? Parce que annulation ou pas, la Comédie paiera tous les contrats planifiés pendant le festival et jusqu'à la fin de la saison, comme si tous avaient pu être joués. Ce n'est pas possible pour toutes les structures culturelles, mais nous on peut le faire. Si on peut en plus ajouter une semaine de résidence supplémentaire ou une création sonore, on le fera aussi. Pour les équipes de la Comédie, c'est d'abord un problème moral. Elles s'épuisent et je tiens à leur rendre hommage, car elles travaillent souvent dans l'ombre et on ne ferait rien sans elles. Mais pour les artistes et les techniciens de passage, c'est à dire qui viennent avec leur pièce, c'est vital. C'est notre manière d'affirmer notre soutien inconditionnel.

Propos recueillis par Julien Debant

*Exemple 1 : pour 1 000 € TTC d’achat 100 € TTC d’achat offerts. Exemple 2 : pour 2 800 € TTC d’achat 200 € TTC d’achat offerts. Valable du 1er décembre au 31 janvier 2021 Crédits Photos : © IStock © Fabrice Robin - DSC, RCS de Compiègne sous le numéro B 572 141 885.

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es chiffres parlent d'eux-mêmes. Après avoir observé un plateau, l'épidémie de Covid-19 est repartie à la hausse sur l'ensemble du territoire national. Le taux d'incidence en France (nombre total de nouveaux cas sur 7 jours glissants pour 100 000 habitants) s'établit à 118,9 (données du 16 décembre), contre 100, juste après la réouverture des commerces « non essentiels ». A quelques jours du réveillon de Noël, cette tendance inquiétante est encore plus marquée en Grand Est. Le taux d'incidence est de 184,8 à l'échelle de la région. Le département de la Marne reste le meilleur élève avec 111,4, mais ce taux a progressé de près de 50 points en seulement huit jours. A l'inverse, le territoire des Ardennes, où le virus circule le plus activement en France, affiche un taux de 329,5 ! Ainsi, la France a enregistré 17 615 nouveaux cas de contamination par le coronavirus en 24 heures, selon les données publiées mercredi 16 décembre. Un chiffre au plus haut depuis le 21 novembre, très éloigné de l'objectif des 5 000 cas positifs par jour

Les scientifiques craignent une forte reprise épidémique en raison des fêtes de fin d'année. © l'Hebdo du Vendredi

fixé initialement par Emmanuel Macron pour maîtriser l'épidémie. De mauvais résultats qui commencent à se traduire au niveau des hospitalisations, reparties aussi à la hausse et qui, selon les scientifiques, devraient s'amplifier d'ici janvier 2021, en raison des brassages de population lors des fêtes de fin d'année. Depuis le début de l'épidémie, la France déplore 59 361 décès du coronavirus, dont 5 331 en Grand Est et 401 dans la Marne.

EN BREF Masques : l’État rembourse les collectivités Depuis le début de la crise sanitaire, l'Etat et les collectivités territoriales ont œuvré de concert pour prendre les mesures nécessaires à la protection des populations. En mai, l’État avait assuré qu'il contribuerait à cet effort, notamment en prenant en charge 50 % du coût des masques achetés par les collectivités et distribués à la population. C'est désormais chose faite puisque la préfecture de la Marne annonce le versement de 2,4 M€ à près de 462 collectivités du département.


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Le monde culturel mobilisé à Châlons

Un showroom transformé en boîte de nuit à Reims

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n écho à la mobilisation nationale, environ cinquante personnes - artistes, directeurs de structures et programmateurs, festivaliers et spectateurs, intermittents, etc. se sont réunies à Châlons mardi, devant la Comète. Tous s'élèvent contre la fermeture prolongée des lieux de diffusion, qu'ils jugent démesurée. « On est face à un manque total de confiance, déplorent plusieurs techniciens du spectacle. Les acteurs de la culture et les spectateurs se sont retrouvés ce Le risque est-il vraiment plus mardi à Châlons, devant la Comète. © l'Hebdo du Vendredi élevé qu'ailleurs dans une salle en demi-jauge, régulièrement aérée et désinfectée, avec du gel hydroalcoolique à chaque entrée et un public masqué qui ne circule pas ? » D'autant que les événements organisés ces derniers mois – War on Screen, Furies, Musiques d'ici et d'ailleurs pour ne citer qu'eux – ont prouvé la capacité d'adaptation de leurs responsables. « Le report des spectacles, c'est une chose. Mais il n'y aura pas plus de dates ni plus d'argent en 2021. Certaines compagnies devront peut-être sacrifier leurs créations, faute de pouvoir tourner. » Jean-Marie Songy, qui dirige Furies et le Palc (labellisé Pôle national cirque) pointe également l'absence de concertation avec les organismes syndicaux. « Sacrifier l'activité culturelle au profit de l'activité de commerce est un choix. Mais il faut l'assumer et nous donner des perspectives. » Même désarroi pour le directeur de Musiques sur la ville, Patrick Legouix : « Nous gérons des festivals, des budgets, des équipes. Nous sommes des gens raisonnables. » Egalement présent, Laurent Charnot s'interroge sur la prochaine édition des Moissons rock, prévue en mai 2021 à Juvigny. « On a réussi à reprogrammer la plupart des artistes qui n'ont pas pu se produire cette année. Mais on devra certainement prendre une décision fin janvier. » Gageons que l'horizon s'éclaircisse en début d'année, et de façon plus fiable.

’est un événement professionnel qui a un peu dérapé, selon les participants. Dans un hangar du port Colbert, à Reims, une société organisatrice d’événements a convié, dans la journée de samedi, des enseignes de prêt-à-porter à un showroom, un lieu d’exposition qui permet à des marques ou des boutiques de présenter leurs produits et d’inviter d’autres professionnels ou des clients. « C’était un rendez-vous professionnel, en jour- La soirée a rassemblé une centaine de personnes. née, où les gestes barrières étaient © Illustration de rigueur. L’endroit était suffisamment grand pour que la distanciation physique soit respectée, explique Gisèle Tréard, la présidente de Barrem, une boutique de prêt-à-porter rémoise qui exposait ses produits lors de ce rendez-vous. Mais ça n’était pas prévu que ça parte en soirée. » Pourtant, le soir venu, le showroom s’est transformé en boîte de nuit. Une bonne centaine de convives sans masque, verre à la main, s’est déhanchée par petits groupes au son d’un DJ set et sous les lumières multicolores des spots. Quelques vidéos ont été divulguées sur les réseaux sociaux, déclenchant la colère de professionnels du monde de la nuit et de patrons de bars, toujours contraints à la fermeture depuis le 30 octobre. Selon un participant, l’accès à la soirée était même payant. De quoi contredire l’idée d'un dérapage non intentionnel ? Au même moment, à Marseille, Strasbourg ou dans les Hautsde-Seine, la police interrompait des fêtes privées rassemblant plusieurs centaines de personnes. À Reims, les fêtards ont pu repartir tranquillement. Devant le tollé suscité, l'entreprise Barrem a publié un communiqué de presse, lundi après-midi, dans lequel elle annonce suspendre « toute relation avec l’entité en charge de la création et de l’organisation de cet événement jusqu’à éclaircissement des faits ». Elle assure qu'à aucun moment, « la partie festive de cet évènement » n'a été évoquée en amont. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a saisi le procureur de la République.

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Politique

« Être communiste, c'est faire entendre la voix des humbles » Fondé lors du congrès de Tours, le 30 décembre 1920, le Parti communiste français aura bientôt 100 ans. Militant depuis 1974, Pierre Martinet explique son engagement, lui qui a été adjoint du maire communiste d'Épernay, Jacques Perrein, puis maire de Mardeuil pendant 19 ans.

pauvreté en France, on se dit que la lutte des classes existe toujours. L’idée principale du communisme, c’est de partager la plus-value avec ceux qui la produisent.

Racontez-nous comment vous avez rejoint le Parti communiste français… J’ai rejoint le PCF en 1974, j’avais 22 ans. Mes parents étaient proches des idées de gauche, mon père était syndicaliste à la CGT, mais ils n’étaient pas adhérents. À l’époque, en gros, il y avait ceux qui s’accrochaient au gaullisme et ceux, comme moi, pour qui c’était plutôt les FTP (Francstireurs et partisans, la Résistance communiste). Cet engagement, c’était faire entendre la voix des humbles, les travailleurs en particulier. À l’époque, j’étais ouvrier métallurgiste. Je suis allé voir mon ancien instituteur à Épernay, qui était encarté. Comme je savais compter et je venais d’une famille honnête, il a compris que je pourrais l'aider dans sa fonction de trésorier de la section (sourires). Je me suis marié la même année et ma femme m’a souvent dit que je n’avais pas élevé nos enfants (rires) ! Quelle forme prenait votre engagement à l’époque ? C’était beaucoup de boulot ! La distribution de tracts, la collecte des cotisations des adhérents, le porte-à-porte, la vente de l’Huma’ Dimanche, les collages de nuit pour éviter la police… On a passé beaucoup de bons moments, mais c’était usant. Avoir fait tout ça pour en arriver où on en est…

Que pensez-vous des nombreux mouvements sociaux en France ? Les communistes continuent de les soutenir. La crise économique était latente, on savait que ça pouvait exploser, on l’a vu avec les Gilets jaunes, que les communistes soutiennent. Le problème des Gilets jaunes, c’est leur manque d’organisation et de réflexion structurées. À l'époque, on avait une formation pour militer et aller en manifestation. On ne devient pas communiste comme ça ! Aujourd’hui, il n’y a plus de gauche politique. Pourtant, s’il y avait un PCF à 20 %, Jupiter (Emmanuel Macron) ne gouvernerait pas comme il le fait… Militant depuis 1974, Pierre Martinet a été élu pendant 43 ans. © l'Hebdo du Vendredi

Vous avez aussi été élu, en 1977, sur la liste de Jacques Perrein, le maire communiste d’Épernay… J’avais 25 ans et j’étais l’un des plus jeunes élus du territoire ! C’était une belle expérience. J’étais en charge des transports, j’avais des responsabilités. On s’est rendu compte, par exemple, que les habitants de la Zup payaient plus d’impôts que ceux de l’avenue de Champagne. On s’est battu pour que l’État baisse les impôts de façon importante pour ces gens-là. On avait une opposition forte face à nous, avec notamment Bernard Stasi (maire de 1983 à 2000), mais on a toujours travaillé ensemble et dans le respect. On était au service des gens, pour faire avancer les choses dans le bon sens. Vous avez ensuite été élu adjoint à Chouilly en 1983, puis maire en 2001. C’est quoi être un maire communiste ? Au départ, il y avait une liste d’opposition, mais quand je me suis présenté en 2001, j’ai

fini par les intégrer dans mon équipe ! Je n’ai jamais eu à me plaindre des uns et des autres, car on a toujours travaillé pour l’intérêt du village. À l’agglomération d'Épernay, on n’était pas dans un mariage d’amour, mais de raison. Pourtant, j’ai fait le travail en tenant compte des réalités. J’ai porté jusqu’au bout la gratuité des transports, alors que ça n’était pas l’avis de la majorité, et elle a finalement été inscrite dans le plan Ambition climat 2025 de l’agglo. Sera-t-elle mise en place ? C’est une question de volonté politique. Avez-vous abandonné vos idéaux communistes ? La révolution et la dictature du prolétariat, ça faisait partie de la réflexion initiale. On voulait que les prolos prennent le pouvoir ! Finalement, ça a été supprimé au XXIIe congrès du PCF (en 1976) et ça n’est pas choquant, car c’est une évolution du temps. Mais quand on voit que certains gagnent encore des milliards pendant la crise et que près de 10 millions de gens vivent dans la

On reproche aux communistes les crimes perpétrés par les États dits communistes. Qu’en pensez-vous ? Quand j’ai adhéré, les choses commençaient à changer et on sortait peu à peu de la chape de plomb imposée par le « grand frère » soviétique. On savait qu’il avait fait des conneries. Mais on a voulu mettre l’URSS, le Mur de Berlin et que sais-je encore sur le dos du PCF. Le Parti communiste français a son histoire, mais le sang que certains ont sur les mains, le PCF ne l’a pas, à part celui des nazis. Pour l’Histoire, le PCF restera le parti des fusillés. Les communistes se battaient pour les libertés et on continue aujourd’hui de le faire. Croyez-moi, si un facho comme Staline arrivait aujourd'hui au pouvoir, les communistes le combattraient comme ils ont combattu les nazis !

Propos recueillis par Simon Ksiazenicki

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Champagne

Les fêtes ne sauveront pas 2020

Par rapport à l'an passé, la baisse des expéditions de bouteilles devrait atteindre 25 % en 2020. © l'Hebdo du Vendredi

Les expéditions de champagne pour l'année, marquée par la crise sanitaire mondiale, devraient baisser de près de 25 % par rapport à 2019. La consommation de fin d'année ne suffira pas à enrayer la chute.

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es premières estimations étaient les bonnes. À l’occasion d’une prise de parole commune, les co-présidents du Comité Champagne, Maxime Toubart (Syndicat général des vignerons) et Jean-Marie Barillère (Union des maisons de champagne), ont confirmé que les expéditions pour l’année 2020 devraient se situer entre 225 et 235 millions de bouteilles. « Tous les marchés sont affectés de la même manière avec une baisse globale d’environ 25 %, a ajouté le président de l’UMC. L’export se porte mieux que la France qui est l’un des plus mauvais marchés sur le mois de novembre et je suis prêt à parier que cela va continuer. Cela fait craindre le pire en matière de consommation. » En clair, les fêtes de fin d’année, habituellement si propices à la consommation de bulles, ne sauveront pas une année 2020 pénible, qui sera vraisemblablement marquée par une baisse de 1,25 milliard d’euros du chiffre d’affaires. « On est à la fois inquiet et optimiste, estime, pour sa part, Maxime Toubart. Les gens ont envie, malgré tout, d’ouvrir une bouteille de champagne pour Noël. On fera moins la fête, mais il y aura quand même de la consommation. » En revanche, la mise en place d’un couvre-feu pour le réveillon du jour de l’An est un vrai coup dur. « Pas de fête au 31 décembre, c’est catastrophique pour nous. Le réveillon est massacré alors que c’est un moment

majeur pour la consommation de champagne. Ce n’est pas la faute du gouvernement, c’est la faute de la pandémie », avance Jean-Marie Barillère. En ce qui concerne l’export, les flacons qui devraient être consommés pendant les fêtes ont déjà été expédiés, entre juillet et septembre pour la plupart. « Ce qui a été expédié sera-t-il consommé ? », s’interroge Maxime Toubart. Pour la France en revanche, les dernières semaines pourraient compter, mais tous ne bénéficieront pas de ces achats de dernière minute. Pour ce professionnel sparnacien, dont la clientèle étrangère représente 80 à 90 % de son chiffre d’affaires, l’année a été « très compliquée » et la période est « très calme ». La consommation intérieure ne relèvera pas l'annus horibilis de ce commerçant. Les groupes bien implantés dans la grande distribution pourraient tirer leur épingle du jeu. « En période de crise, les produits de milieu de gamme sont plus consommés, un segment dont ces groupes sont spécialisés. Leurs pertes seront sans doute moins importantes que d’autres acteurs champenois », pronostique JeanMarie Barillère. Malgré la morosité ambiante, tous se veulent néanmoins optimistes. « Dès qu’on pourra à nouveau bouger et que les restaurants et les bars pourront rouvrir, la consommation de champagne repartira », assure le président du SGV. « Cet été, on a tous été surpris par le rebond de la consommation, ce qui nous fait espérer que la reprise sera très rapide. Mais on ne sait pas quand », note, de son côté, le président de l’UMC. Et ce professionnel sparnacien de conclure : « Cette crise est mondiale, ce n’est pas une désaffection pour le champagne. Dès que les touristes pourront à nouveau se déplacer, ils reviendront sur notre territoire. » Voilà un souhait à adresser au Père Noël…

Simon Ksiazenicki

Clôture des commandes pour Noël le 20 décembre et pour le 31 décembre : le 27 décembre

Ouverture non stop de 8h à 18h les 24 et 31 décembre Ouverture de 9h à 12h le 25 décembre Fermeture du 1er au 4 Janvier 2021 inclus

La profession réclame la réouverture des bars et restaurants Le destin des vendeurs de champagne étant étroitement lié à celui des hôteliers, cafetiers et restaurateurs, les coprésidents du Comité Champagne ont réclamé la réouverture de ces établissements. « Nous soutenons la réouverture des bars et restaurants dans un cadre à définir avec les professionnels du secteur, notamment sur les horaires. Nous sommes convaincus que les professionnels auront à cœur de respecter les mesures de précaution. Les vignerons champenois sont solidaires des restaurateurs », ont indiqué Maxime Toubart et Jean-Marie Barillère. À l’automne, ces derniers avaient également demandé la mise en place d’une TVA réduite pour la vente de bouteilles dans la restauration.

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Emploi

Papernest promet de créer 130 emplois à Bezannes Spécialisée dans l'optimisation des abonnements de particuliers, Papernest a choisi de poursuivre sa croissance à Reims, du côté de la zone d'affaires de Bezannes.

pelé Invest in Reims et tout s'est enchaîné. » Un accompagnement efficace qui a permis à Papernest d'arrêter son choix rapidement sur la cité des sacres. Ainsi, le site rémois de la start-up, installé sur un plateau de 850 m2 au sein de l'immeuble Pentagone à Bezannes, situé juste à côté du siège de la société Frey, devrait débuter son activité en janvier prochain, avec à la clef le recrutement de 130 collaborateurs, dont 100 dans les six prochains mois.

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ans une société de consommation où l'abonnement est en train de devenir la norme, Papernest se pose en simplificateur des démarches administratives, en proposant aux usagers d'optimiser leurs multiples contrats. « Nous sommes partis du constat qu'il était complexe de gérer ses abonnements lors d'un déménagement, explique Benoît Fabre, qui a fondé la start-up avec Philippe de la Chevasnerie en 2015. Contrats d'énergie et de téléphonie, assurances, courriers... C'est compliqué alors qu'à chaque fois, on demande au client de remplir les mêmes formalités. Avec Papernest, on ne les demande qu'une seule fois et c'est terminé : la plateforme s'occupe de tout. » En plus de simplifier les démarches administratives de ses clients, la plateforme optimise leurs différents contrats. « On contrôle et gère les abonnements en cours avec à la clef pour chacun de nos clients une économie moyenne de 500 euros par an. » Cerise sur le gâteau, ce service est gratuit. L'entreprise est, en effet, rémunérée par les fournisseurs en touchant une commission pour chaque contrat souscrit via sa plateforme. Le business semble florissant, si bien que Paper-

Julien Debant 4 Infos : papernest.com

Quels profils sont recherchés et comment postuler ?

Benoit Fabre, fondateur de Papernest. © Invest in Reims

Papernest. Il nous fallait trouver un site proche nest, après une levée de fond de 10 millions d'eude notre siège à Paris pour faciliter des ros en 2017, compte actuellement 700 collaborateurs à Paris et Barcelone, et revendique depuis échanges. Avec le TGV, ici c'est parfait. Mais ce ses débuts 600 000 clients accompagnés en qui a fait la différence avec d'autres villes comme Tours, Le Mans ou Rouen, France, mais aussi en Italie, 600 000 clients en Espagne et en Angleterre. c'est l'agence Invest in Reims et son directeur Jean-Yves Aujourd'hui, afin de poursuidans quatre pays Heyer, avec qui nous sommes vre sa croissance, la jeune société a donc besoin d'ouvrir un nouveau site et en relation depuis trois ans. A cette époque, nous c'est à Reims qu'elle a choisi de l'installer, du côté pensions déjà à Reims, mais nous avons choisi de la zone d'affaires de Bezannes. « C'est un finalement Barcelone pour développer la société choix à la fois pragmatique et humain, explique à l'étranger. Quand cet été nous avons pris la déQuentin Pélabon, directeur des opérations chez cision d'ouvrir un troisième site, nous avons rap-

La start-up entend embaucher 100 collaborateurs pour son site de Reims-Bezannes lors des six prochains mois. Les profils recherchés sont des conseillers commerciaux, « qui aiment vendre ». Ces derniers devront suivre une formation certifiante aux méthodes de ventes et de télémarketing. Les postes à pourvoir sont en CDI, avec, en plus du salaire, des primes individuelles non plafonnées et des challenges de groupe inter-entreprises. Pour candidater, trois solutions : rendez-vous chez Pôle emploi, sur le site de Papernest (papernest.com) ou sur celui de Welcome to the jungle (welcometothejungle.com/fr), média en ligne autour du travail et de l'emploi.

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Sport

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Football L1 (16e j.) : Marseille (4e) - Reims (17e)

Pour passer les fêtes au chaud Revenu de nulle part face à Nantes, mercredi, le Stade de Reims a enfin enrayé sa spirale négative. De bon augure avant les deux derniers déplacements de l'année, à Marseille dès samedi, puis à Bordeaux.

même eu une balle de 4-1 et finalement, on prend un but casquette. Ça prouve qu’on n’est pas totalement guéri, mais on est sur la bonne voie. » Avec le retour de Xavier Chavalerin et face à une formation aussi dangereuse offensivement que l'OM, le coach du Stade de Reims pourrait être plus mesuré dans sa composition d'équipe. À l'approche des fêtes de fin d'année, la prudence et la vigilance s'imposent.

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enversant ! C'est l'adjectif qui correspond le mieux à cette équipe du Stade de Reims qui a enfin mis fin à une série de cinq rencontres sans succès, mercredi, lors de la réception de Nantes (3-2). Inquiétants et inquiétés pendant plus d'une heure par des Canaris pourtant eux aussi en difficulté, les Rémois ont renversé la vapeur en six minutes, grâce à un Mathieu Cafaro des grands soirs, entré à la 61e minute. « La rentrée de Mathieu a dynamisé notre attaque. On a égalisé et on a ensuite vu tout le contraire du début de match : des ressources, du caractère et de l’envie d’aller vers l’avant », a reconnu David Guion, qui avait décidé, dimanche dernier, à Brest, de laisser au repos l'ancien Toulousain, afin « d'équilibrer son groupe », dans lequel figure beaucoup d'éléments offensifs. Joueur de tempérament, le principal intéressé n'a que peu goûté à ce choix et il l'a fait savoir après sa rentrée exceptionnelle face à Nantes. « Forcément, j’ai été touché. C’était le choix du coach, je ne le partageais pas, mais ce soir, j’ai prouvé que ce n’était pas le bon choix et j’ai montré que je pouvais être important », a lâché Cafaro après le match. Il y a

Simon Ksiazenicki 4 Marseille - Reims, samedi 19 décembre, à 19 h, au stade Vélodrome et sur Téléfoot ; Bordeaux - Reims, mercredi 23 décembre, à 19 h, au Matmut Atlantique et sur Téléfoot.

Face à Nantes mercredi, l’entrée de Mathieu Cafaro a transfiguré le Stade de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

fort à parier que le milieu, responsable du penalty concédé par les Canaris et auteur d'un but et d'une passe décisive mercredi soir, sera sur la pelouse du stade Vélodrome, samedi. Cette victoire arrachée face aux Canaris intervient au meilleur des moments puisque le Stade de Reims s'engluait dans la zone rouge et se préparait à deux déplacements délicats, à Marseille donc, puis à Bordeaux. Se remettre en selle avant d'affronter une équipe phocéenne très performante en championnat était quasiment impératif pour David Guion et ses troupes qui auront fort à faire, samedi soir. Certes, l'équipe d'André Vilas-

Boas a perdu pour la première fois en dix rencontres de Ligue 1, mercredi soir, à Rennes (2-1). Mais Marseille a joué pendant près d'une heure à dix contre onze et aura forcément à cœur de se relancer, à domicile, samedi soir, pour espérer retrouver le podium avant la trêve. Face à une équipe d'un autre standing que Nantes, le coach champenois reconduira-t-il son ambitieux système à quatre attaquants ? « On avait mis une composition pour tenir le ballon, marquer des buts et rassurer les joueurs en leur faisant comprendre qu’ils avaient des qualités, expliquait David Guion, après le match face à Nantes. On a

D1F : les Rémoises chutent avant la trêve Les joueuses du Stade de Reims ont mal négocié leurs deux dernières rencontres de l’année face à des adversaires qui leur sont passés devant au classement. Le nul concédé à Dijon (0-0) et la défaite face à Guingamp (0-1) font reculer les Rémoises à la 9e place du championnat de Division 1, avec 11 point. Elles restent néanmoins à bonne distance du Havre (12e, 4 points) et du GPSO 92 Issy (11e, 6 points), à la trêve. Les joueurs d'Amandine Miquel reprendront le championnat le samedi 16 janvier, à Lyon.

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'épidémie de Covid n'a épargné aucun club de Jeep Elite. Pourtant, certains semblent mieux s'adapter à ce contexte difficile. L'équipe du Champagne Basket, cataloguée avant même le début de saison comme une des principales concernées par la lutte en bas de tableau, n'arrive pas à prendre le rythme d'une compétition qui avance tant bien que mal. Après plus d'un mois sans match de championnat, la reprise a été rude pour la troupe coachée par Cédric Heitz, battue sa- En grande difficulté,ArnasVelicka et ses coéquipiers doivent absolument medi dernier, dans sa salle gagner, samedi, sur le parquet de Gravelines. © l'Hebdo duVendredi châlonnaise, par Chalon-surSâone : 78-87. Le score ne révèle pas l'ampleur de cette défaite concédée face à un adversaire direct. Jessie Begarin et ses coéquipiers étaient, en effet, menés de 27 points à l'entame du dernier quarttemps. Le Champagne Basket ne compte qu'une seule victoire en sept rencontres de Jeep Elite et partage logiquement les dernières places du classement avec Boulazac (zéro victoire et trois défaites) et Gravelines-Dunkerque (une victoire et quatre défaites). L'équipe nordiste est justement le prochain adversaire des Marnais, ce samedi 19 décembre. Un match à fort enjeu que le Champagne Basket se doit de s'offrir comme cadeau de Noël, sous peine de se laisser distancer dans la course au maintien.

J.D 4 Gravelines-Dunkerque - Châlons-Reims, samedi 19 décembre, à 17 h, salle Sportica à Gravelines. A suivre en direct sur www.lnb.tv/fr.


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Sorties

Animations

Lumières sur la ville

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Culture

Les médiathèques s'adaptent aux vacances de Noël

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es médiathèques d’Épernay ont pu rouvrir leurs portes pendant le confinement, le samedi 28 novembre, en mettant en place les règles sanitaires désormais habituelles et en conservant les boîtes de retour. À l’occasion des vacances de Noël, les deux établissements adapteront leurs horaires d’ouverture. La médiathèque Simone-Veil sera ouverte les mardi 22, de 13 h 30 à 19 h, mercredi 23, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, et samedi 26 décembre, de 10 h à 18 h. Elle sera fermée les jeudi 24, vendredi 25, mardi 29 décembre Le village de lumières, place Bernard‐ Stasi. © l'Hebdo du Vendredi

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usqu’au dimanche 3 janvier, le centreville d’Épernay se parera des couleurs de Noël. Si la situation sanitaire a empêché les Vitrines d’Épernay et la ville d’installer la traditionnelle patinoire sur la place HuguesPlomb, en revanche, un village de lumières a tout de même été déployé sur la place BernardStasi. La déambulation est libre, tous les jours, de 10 h à 19 h 30. Pour les plus jeunes, il est possible de déposer sa lettre dans le chalet du Père Noël, au bout de la place, tandis que les autres peuvent participer au calendrier de l’avent des Vitrines d’Épernay, à l’entrée du village de lumière, en glissant dans la case du jour un bulletin, disponible chez les commerçants participants.

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La médiathèque Simone‐Veil d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

4 Infos : 03 26 53 37 80 et 03 26 53 36 90.

Concert - Le Millesium

La résurrection de Sexion d'Assaut démarrera à Épernay

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’était un retour attendu par les amateurs de rap français. Le groupe Sexion d’Assaut, qui a révélé notamment les rappeurs Gims et Black M dans les années 2000, se reforme après un sommeil de 7 ans et fêtera ça avec un nouvel album, « Le Retour des rois », et une tournée homonyme en 2021. Si la situation sanitaire le permet, le collectif espère démarrer cette série de concerts le 1er juillet. Comme souvent, Le Millesium d’Épernay a été choisi pour inaugurer cette tournée qui se clôturera, trois mois plus tard, par deux

L’horoscope

concerts à La Défense Arena de Paris. Onze ans après la sortie de son premier album, « L’École des points vitaux », et neuf ans après « L’Apogée », écoulé à plus de 700 000 exemplaires, la Sexion d’Assaut espère connaître pareil succès avec cette reformation… à condition que les salles concerts soient autorisées à rouvrir d'ici là.

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4 Sexion d'Assaut, jeudi 1er juillet, à 20 h, au Millesium, Épernay. Tarifs : 49 à 69 €. Infos : lemillesium.com

Sexion d'Assaut sort un nouvel album, « Le Retour des rois », et lance une tournée. © DR

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BALANCE du 23.09 au 22.10

Votre partenaire aura besoin de votre présence et vous éprouverez une certaine pression. Vous devrez malgré tout lui réserver plus de temps pour le/la rassurer.

Certains changements seront stressants. Cultivez donc plus la légèreté et le lâcher-prise afin de dissiper ainsi ces petits soucis d’ordre psychosomatique qui vous minent.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

L'embellie espérée viendra dissiper la couverture nuageuse qui planait dans votre ciel depuis longtemps. Les astres vous soutiendront dans vos actions.

Vous aurez le soutien de votre partenaire, mais vous devez communiquer avec plus de tact. Essayez de passer davantage de temps ensemble et tout ira pour le mieux.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Sur le plan personnel, vous pourrez explorer les opportunités et développer vos capacités en relevant de nouveaux défis. Vous aurez tout le soutien de votre entourage.

Belle semaine en perspective. Profitez-en pour réaliser vos envies et consolider vos acquis. Professionnellement, ce ne sera pas de tout repos, mais vous en ressortirez grandi(e).

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

C’est une semaine de défi : il faudra être plus structuré(e) et vous devrez réaménager votre emploi du temps. Sachez prendre les bonnes décisions…

Une semaine où vous aurez de quoi vous enthousiasmer tant les astres vous seront favorables. Coté vie professionnelle, vous assumerez de nouvelles responsabilités.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Une semaine à rebondissements vous attend : vous irez du connu à l’inconnu le cœur battant. Coté affectif, laissez le temps au temps et privilégiez le dialogue.

Au programme de cette période, de belles rencontres vous permettront de vous sentir épanoui(e). Votre vie sociale bouillonnera, votre soif de renouveau, d'affection sera comblée.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSON du 20.02 au 20.03

Mieux communiquer avec les autres, c'est votre objectif pour cette semaine. Votre nature introvertie devra laisser place à une personne plus ouverte et plus souriante.

et samedi 2 janvier. Du côté de la médiathèque Daniel-Rondeau, celle-ci ouvrira les mardi 29, de 15 h à 18 h, mercredi 30 décembre, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h, et samedi 2 janvier, de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h. Celle-ci sera fermée du mardi 22 au lundi 28 décembre inclus, les jeudi 31 et vendredi 1er janvier. Les équipes reviendront à leurs horaires habituels à partir du mardi 5 janvier.

Cette semaine, les témoignages de reconnaissance vous donneront la confiance et le cran de viser haut. Coté affectif, consacrez plus de temps à votre vie familiale, cela sera payant !

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

5° 9°

7° 11°

8° 9°

Lundi

5° 8°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Qu’est-ce qu’un produit non conforme ? Un produit est dit non conforme s’il ne correspond pas au descriptif qui accompagne le produit ou s’il présente un défaut de fabrication qui le rend impropre à l’usage auquel il est destiné. Tous les objets achetés en magasin ou sur Internet sont couverts pendant deux ans par la garantie légale de conformité. Les objets achetés d’occasion bénéficient d’une garantie de 6 mois. Le délai de validité de la garantie prend effet à la date de livraison du produit. Il est donc nécessaire de bien conserver les factures ou les bons de livraison. Si le défaut de conformité est avéré, le vendeur doit réparer, remplacer ou rembourser le produit. S’il existe une différence manifeste de coût entre les trois options, il peut imposer la moins chère. CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com




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