L'Hebdo du Vendredi Épernay 561

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

ÉPERNAY n°561 du 29 janvier au 4 février 2021

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La Champagne limite la casse

CORONAVIRUS

Plus de 10 000 Marnais déjà vaccinés p. 5 TOURISME

Le palais de justice d’Épernay vendu, l'hôtel de luxe sur les rails p. 6 ENSEIGNEMENT

SUPÉRIEUR

Casse-tête réel et virtuel p. 10 FOOTBALL

L'année 2020 a été marquée par une logique baisse des ventes, de plus de 50 millions de bouteilles. La profession s'attendait néanmoins à une chute plus spectaculaire, vu le contexte. p. 3

Le Stade de Reims démarre son marathon à Strasbourg p. 11 DERNIERS

JOURS

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Humeurs ÉDITO

Obéissance civique Désobéissance civile, le mot est lâché. Face à la contestation des mesures prises pour tenter de juguler la pandémie, certains appellent à ne plus respecter les interdictions imposées depuis bientôt un an. La mise en place d’un couvre-feu aux Pays-Bas, le premier depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclenché deux nuits d’émeutes dans ce pays peu habitué aux violences de rue.

En comparaison, on se tiendrait presque sage dans la patrie de la manifestation. Mais la perspective d’un nouveau confinement exacerbe les tensions. Un restaurateur niçois a défrayé la chronique, mercredi, en rouvrant son établissement pour servir une centaine de repas illégalement. Il a commencé sa journée en devenant la star des réseaux sociaux, il l’a terminée en garde à vue. « J'assume les risques », avait-il lancé, sans préciser qu’il employait une personne sans papier en cuisine, désormais menacée d’expulsion du territoire... À Auberviliers, c’est un commissariat qui est sous le feu des projecteurs après qu’un pot de départ, dans les locaux, s’est transformé en bamboche jusqu’au bout de la nuit. Près de chez nous, à Rethel, le départ de la sous-préfète a été honoré par 60 convives, réunis autour de petits-fours et de champagne. La préfecture et la mairie ont beau assurer que le protocole sanitaire a été respecté à la lettre, cette petite sauterie républicaine, dans un département proche du rouge écarlate, fait forcément tache. Tout le monde a une bonne raison de braver les interdits et la désobéissance civile est une idée qui fait son chemin. Mais se référer aux actions menées par Gandhi, King ou Mandela dans cette situation est un peu fort de café. Prendre le risque de contaminer des personnes fragiles n'est pas un acte de résistance face à un pouvoir inique, comme celui du Raj britannique ou des États-Unis ségrégationnistes. C'est un acte d’inconscience et d’irresponsabilité face à un virus justement sans conscience ni responsabilité. Il suffit de regarder chez nos voisins pour constater que tous ont, peu ou prou, les mêmes problèmes... et les mêmes solutions désagréables. Alors, prêt pour un troisième confinement ?

Simon Ksiazenicki

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www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

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Retour partiel aux 90 km/h dans la Marne ?

Plusieurs fois, le président du conseil départemental de la Marne, Christian Bruyen, a dénoncé le passage aux 80 km/h imposé par l'Etat en 2018. Dans un communiqué de presse, son cabinet précise qu'il souhaite « corriger un dispositif inadapté, parce que décidé depuis Paris et ignorant les arguments développés par les élus locaux ». D'ici fin mars, le département sollicitera ainsi l'avis de la Commission départementale de la sécurité routière (CDSR) quant au retour à une vitesse limitée à 90 km/h sur 530 km d'itinéraires mar© DR nais dits « à caractère prioritaire ». Soit 13 % du réseau routier que gère la collectivité. « Il est néanmoins probable que l'avis de la CDSR se révèle défavorable puisqu'aucun des itinéraires concernés ne correspond aux critères établis au niveau national », indique le communiqué. En France, plus de 30 départements ont déjà initié cette démarche et obtenu gain de cause, parmi lesquels la Haute-Marne et l'Aube. Arrêté à l'appui, Christian Bruyen espère revenir aux 90 km/h cet été. Coût estimé de la pose des nouveaux panneaux réglementaires de signalisation : entre 60 000 et 70 000 euros.

Jean Castex enflamme le Grand Est Tempête dans un verre d'eau ou tsunami ?

Samedi dernier, le Premier ministre Jean Castex a soufflé sur les braises d’un débat hautement inflammable dans le Grand Est. En visite à © l'Hebdo du Vendredi Colmar (HautRhin), le chef du gouvernement intervenait à l’occasion de la création de la Collectivité européenne d'Alsace, fusion des conseils départementaux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, dont le périmètre correspond à l'ancienne Alsace. Alors que beaucoup voient déjà là la fissure de la fragile unité du Grand Est, le Premier ministre a déclaré : « Je n'ai jamais été convaincu par la création de ces immenses régions. Je suis favorable à ce que nous allions plus loin et que nous élargissions les compétences de la Collectivité européenne d’Alsace. » Devant le tollé suscité, une autre ministre, celle de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, a dû rectifier le tir, devant l’Assemblée nationale : « Il n’y aura pas de remise en cause du périmètre des régions. » Fin du débat... pour le moment.

Ce week-end, comptez les oiseaux !

© Fabrice Croset La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Champagne-Ardenne appelle tous les citoyens à participer au grand comptage hivernal, samedi 30 ou dimanche 31 janvier. Le principe ? Compter pendant une heure les oiseaux présents dans les jardins, les parcs publics et autres lieux de verdure, puis transmettre les résultats obtenus sur le site www.oiseauxdesjardins.fr. Nul besoin d'être un spécialiste pour remplir cette mission, il suffit d'indiquer, pour chaque espèce, le nombre maximum d'oiseaux observés simultanément. Ces données seront ensuite analysées par la LPO et le Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

Le site qui modélise l'épidémie à 30 jours Les sites permettant de suivre l'évolution de la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde sont nombreux : santépubliquefrance.fr, grand-est.ars.sante.fr, cascoronavirus.com, etc. Un nouveau vient de s'ajouter à cette liste : predictest.eu. Lancé par la région Grand Est, en partenariat avec la plateforme e-santé Inesia, il se démarque en proposant, en plus des principaux indicateurs traditionnels, des projections. La plateforme dresse un aperçu de la situation sanitaire dans le Grand Est et réalise des prévisions jusqu’à 30 jours. Conçu comme un outil d’aide à la décision des pouvoirs publics, il est également accessible, sous licence, aux élus locaux et services sanitaires, avec accès privé à des fonctionnalités plus détaillées.

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A la une

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Champagne

52 millions de bouteilles en moins en 2020 Fortement marquée par la crise sanitaire, l'année écoulée a vu les ventes de champagne s'établir à 245 millions de cols, soit un recul de 18 % par rapport à 2019.

Une chute moins brutale que redoutée cet été qui donne des motifs d'espoir à la filière.

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isons-le d'emblée en cette période de crise sanitaire, sociale et économique, l'AOC Champagne se porte encore bien.

Et ce, malgré les chiffres en forte baisse des expéditions de bouteilles pour l'année 2020 qu'ont présentés, mardi dernier, les co-présidents du Comité Champagne.

Malgré une « année noire », dixit Jean-Marie Barillère, le président de l’Union des maisons de La baisse des ventes se situe à 18 % alors qu’une chute de 30 % était redoutée l’été dernier. © l'Hebdo du Vendredi Champagne (UMC), avec 245 millions de bouteilles expédiées (-18 %) et 4 milliards d’euros de Europe continentale, amatrice de bulles, la teurs ont décidé de conserver un stock qui va niveaux, très rapidement », estime le président du chiffre d’affaires (-20 %) pour la filière, en 2020, consommation a résisté, notamment en Belgique s’équilibrer dans les années à venir et on n’a pas SGV. « Je partage l’optimise de Maxime, a comconstaté de bradage de bouteilles, comme certains plété Jean-Marie Barillère. On a sous-estimé le rele ton était plutôt optimiste. « On a vécu neuf mois (-5 % seulement), cinquième plus gros marché extérieur en volumes. Finalement, la baisse est à noule redoutaient », constate Jean-Marie Barillère. bond de l’été dernier. S'il y a une réouverture des de fermeture des restaurants et des cafés et d’absence de touristes. C’est finalement mieux que ce veau plus forte sur le marché français (-20 %) que Surtout, et c’est peut-être ce qui importe le plus, bars, des restaurants et des hôtels et que le tou« il n’y a pas eu de faillite ou de casse sociale en risme reprend, on peut avoir de très belles surque nous pensions au premier semestre, où nous dans le reste du monde (-16 %).

Tout le monde ne s’en est certes pas aussi bien Champagne », assure le président de l’UMC. prises dès cette année. » Reste à savoir si la crise étions à presque -30 % », a confirmé Maxime Tousanitaire se terminera bel et bien en 2021.

Qu’en sera-t-il en 2021, qui s’annonce aussi délibart, le président du Syndicat général des vignerons sorti. Si les maisons comme les vignerons affichent cate que l’année précédente ? Les présidents du (SGV). « Finir à -18 % alors que la plupart de nos les mêmes pertes en volumes (-17 %), ils ne disposent pas de la même capacité d’encaisser les Comité Champagne préfèrent voir la coupe à moirelais sont fermés et que la crise est encore préSimon Ksiazenicki tié pleine. « La population mondiale aura envie de sente, je me dis que ce n’est pas si mal », a abondé coups. « Cela dépend surtout du circuit de distribution. Les cavistes et la vente directe ont très bien célébrer, de sortir, d’arroser avec du champagne Jean-Marie Barillère. fonctionné, mais ceux qui étaient présents dans les la fin de cette crise. On peut revenir vers de hauts Il y a donc bien eu un rattrapage de la consommarestaurants, les bars et les discotion globale lors de la deuxième parthèques ont pris une grosse claque, tie de l’année, à mesure que le Un milliard parfois de l’ordre de -50 % », exmonde se déconfinait et se dirigeait Les premiers chiffres connus d’euros plique Jean-Marie Barillère. vers les fêtes de fin d’année. « Au • 245 millions de bouteilles expédiées en 2020, soit -18 % par rapport à 2019 Malgré la multitude de situations premier déconfinement, on a vu une en moins • 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit -20 % différentes, la Champagne a, une envie de se retrouver, de faire la fête, • Environ 114 millions de bouteilles expédiées sur le marché français, soit -20 % nouvelle fois, pu compter sur son modèle unique de célébrer autour du champagne. Et puis, malgré • Environ 131 millions de bouteilles expédiées à l’export, soit -16 % la crise, il y a quand même eu des événements à qui permet d’adapter sa récolte de raisin aux de• Les États-Unis (-20 %), le Royaume-Uni (-20 %) et le Japon (-28 %) sont en fort repli fêter et donc de la consommation de champagne mandes du marché (lire par ailleurs). « En juillet sur la planète », note Maxime Toubart qui félicite dernier, on a adopté un niveau d’appellation pruLe rendement 2020 passe à 8 400 kg/ha aussi les acteurs d’avoir rapidement su développer dent pour adapter le rendement de la vendange Chaque année, à la fin du mois de juillet, représentants du négoce (maisons) et du vignoble (vignerons) se « le click and collect, les livraisons, les ventes en aux premiers chiffres dont on disposait, explique mettent d’accord sur le rendement à l’hectare, c’est-à-dire le quota maximum de raisin à cueillir afin de Maxime Toubart. Notre organisation a tenu le ligne. » coller le plus justement à la réalité des ventes et ainsi éviter un surstockage ou, au contraire, un manque d’apLes premiers chiffres du mois de décembre en sont coup, on peut se féliciter de notre modèle qui a perprovisionnement. Face à la crise, le rendement pour la vendange 2020 a été ramené à 8 000 kilos de raisin à une bonne illustration. En France, la baisse de la mis collectivement de maintenir une valeur ajoutée l’hectare, soit 2 200 de moins qu'en 2019. Une décision qualifiée de « prudente » par le Comité Champagne consommation ne se situe qu’autour de 6 % par importante. » qui l'a revue à la hausse, face à des ventes moins catastrophiques que prévu. « Au regard des performances Avec 1,2 milliard de bouteilles en caves, le stock rapport à 2019 et à l’export, les chiffres sont quaéconomiques constatées, il a été décidé de compléter la récolte disponible (8 000 kg/ha) par une sortie de siment semblables à l’année précédente. « On a été reste élevé, mais n’a pas augmenté grâce au renla réserve interprofessionnelle de 400 kg de raisins par hectare. Ces décisions permettent à la filière d’aborsurpris de la qualité de cette fin d’année, sur tous dement prudent adopté en juillet dernier. « Avec der l’année 2021 avec sérénité », a expliqué le Comité Champagne. les marchés », révèle le président de l’UMC. En une denrée qui se bonifie avec le temps, les opéra-

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Société

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Coronavirus

Le cap des 10 000 Marnais vaccinés franchi

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ardi 26 janvier au soir, tous publics prioritaires confondus, la Marne comptait 10 594 personnes ayant reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, dont 662 sur cette seule journée. « Notre département se situe ainsi à la quatrième place du Grand Est en nombre de vaccins administrés », glisse Thierry Alibert, délégué territorial de la Marne à l'Agence régionale de santé (ARS). L'objectif fixé jusqu'ici est donc atteint, malgré les mauvaises surprises liées à l'approvisionnement : confirmations ultratardives du nombre de doses prévues pour la semaine, jours de livraison aléatoires et incertitudes quant au volume de vaccins qu'honorera finalement le laboratoire Pfizer. « Nous avons veillé à garantir les deux doses pour chaque personne vaccinée et les rappels devraient commencer le 8 février dans les centres. » Les premières injections, elles, continueront à s'échelonner au fil des réassorts. Avec des reprogrammations de rendez-vous – environ 800 sur le bassin rémois et 200 à Vitry-le-François - pour éviter les surréservations et les déplacements vains. « La livraison d'un lot de 2 400 vaccins Moderna, attendue le 25 janvier, a finalement été reportée au 1er février, précise le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane. A ce jour, sur 4 500 doses livrées, 4 120 ont été mobilisées. Nous devrions recevoir 4 444 doses dès le 1er février, dont 918 dédiées à la seconde injection. » Certains centres n'administreront que les secondes doses, rallongeant ainsi la durée d'attente pour les rendez-vous des premiers vaccins.

sein du département. « La saturation des lits Covid et non Covid est complète au centre hospitalier de Châlons, le CHU de Reims commence aussi à être contraint. La solidarité inter-établissements se met en place, mais les effets du couvre-feu à 18 h commencent à s'estomper. » 601 décès sont actuellement déplorés dans la Marne, contre 260 début septembre.

Sonia Legendre TER gratuits pour aller se faire vacciner

Malgré un manque de visibilité sur l'approvisionnement des doses, le cap des 10 000 personnes primo‐vaccinées est atteint dans la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

Les centres de vaccination de Reims (complexe Parallèlement, la primo-vaccination s'est achevée René-Tys et Le Cellier) restent tributaires de leur dans les 49 Ehpad du département. « En moyenne, réassort. Ceux de Saint-Martin-sur-le-Pré et environ 60 % des résidents ont donné leur consend'Epernay ont dû réduire leur amtement, estime Thierry Alibert. On plitude d'ouverture, mais accueila prévu de pouvoir vacciner à la 800 rendezlent toujours le public. « On ceux qui changeraient vous reportés marge aimerait que les pharmaciens puisd'avis. Les secondes injections désur le bassin sent aussi vacciner, les discussions buteront ce vendredi 29 janvier. » se poursuivent. A plus long terme, D'après les scientifiques, l'immurémois lorsque le rythme de croisière sera nité n'est possible que deux voire atteint, on ouvrira les centres de Sainte-Ménetrois semaines après la seconde injection. Et dans hould, Suippes, Montmirail et Sézanne. » le même temps, la situation sanitaire se dégrade au

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, la région Grand Est, en partenariat avec la SNCF et la fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), a souhaité faciliter les déplacements des citoyens qui souhaitent se faire vacciner. Pour ce faire, elle leur propose un accès gratuit aux TER et bus interurbains du réseau Fluo Grand Est pour les trajets entre leur domicile et leur centre de vaccination. Cette mesure, entrée en vigueur le 25 janvier, est mise en œuvre jusqu’au 31 juillet.

Pour en profiter, les usagers allant se faire vacciner sont simplement invités, lors des contrôles, à présenter une pièce d’identité et tout document ou confirmation de rendez-vous pris pour la vaccination, précisant la date, l’heure et le lieu. Et lors du trajet retour, les voyageurs doivent être munis d'un document confirmant que le rendez-vous vaccinal a eu lieu.

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Société

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Tourisme

Le palais de justice d'Épernay vendu La ville et le département de la Marne ont signé un compromis de vente avec un promoteur qui projette d'aménager un complexe hôtelier 4 étoiles dans l'ancien palais de justice de la capitale du champagne.

L

e réaménagement de l’esplanade Charlesde-Gaulle d'Épernay est en marche.

Première étape, la vente d’une parcelle de plus de 2 500 m2, rue Eugène-Mercier, à une société immobilière qui construira, d’ici la fin 2023, un ensemble immobilier de 51 logements.

Puis, la ville d’Épernay a lancé, en octobre dernier, un appel d’offres pour la réalisation d’un hôtel milieu de gamme de 140 chambres, à quelques mètres du ballon captif. Tout récemment, c’est un troisième projet qui a été présenté aux élus du conseil municipal. Évoquée depuis de longues années, la transformation de l’ancien palais de justice en hôtel de luxe semble en bonne voie. Un compromis de vente portant sur une partie de l’édifice avait bien été signé début 2019, mais l’acquéreur potentiel, la société AZA, qui exploite la Villa Eugène, un hôtel 5 étoiles de l’avenue de Champagne, a finalement jeté l’éponge, faute de financements et d’autorisations. C’est donc celui qui était présenté, à l’époque, comme son associé, la société Somifa,

Derrière ce projet, on retrouve Fayat, 4e groupe de BTP français. © l'Hebdo du Vendredi

promoteur immobilier et filiale du Groupe Fayat, 4e groupe de BTP français, qui a repris le flambeau. Son projet porte sur un complexe hôtelier 4 étoiles de 60 chambres, com60 chambres, portant un restauune piscine... rant, une piscine, un spa et un parking souterrain de 29 places. Pour mener ce projet à bien, la Somifa a émis une offre financière de 1,5 M€ pour acquérir l'ensemble de l'édifice, dont

Commerce

980 000 € pour la parcelle avant de 1 270 m2, propriété du département de la Marne, et 532 000 € pour la ville d’Épernay, détentrice de l'arrière de l’ancien palais de jussurface de un restaurant, tice, sur une 1 860 m2.

Une somme bien éloignée des 760 000 € évoqués il y a deux ans et que la direction de l’immobilier de l'État a finalement réévaluée en octobre dernier. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir tous

les élus d’opposition. « Sur l’estimation précédente, des surfaces avaient été doublement comptabilisées et certaines parties du bien avaient été trop fortement valorisées, a justifié Joachim Verdier, l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme.

Cette décote importante est due au vieillissement et à la dégradation des combles et des charpentes qui entraînent des coûts d’entretien et de surveillance pour les collectivités. Il était grand temps de s’en séparer, d’autant que nous avons la chance d’avoir un projet en face. » L’élue communiste Hélène Perrein a dénoncé « un cadeau dispendieux au privé […] comme ce fut le cas lors de la vente de l’ancienne maison de la vie associative au CDER. » En 2019, cet ancien bâtiment municipal avait en effet été cédé contre 300 000 €, bien en dessous de la valeur du bien, estimée à 732 000 €, mais fortement grevée par la nécessité de lourds travaux. « Ce ne sont pas des cadeaux, a rétorqué le maire Franck Leroy. Quand on a l’opportunité d’avoir un investisseur qui est prêt à acheter, investir et créer des emplois alors qu’on n’a aucune perspective pour ces bâtiments anciens dont nous aurions dû supporter la dégradation, c’est plutôt une bénédiction ! » Des arguments qui n’ont pas séduit l’opposition puisque les six élus ont tous voté contre. Le projet verra quand même le jour.

Simon Ksiazenicki

Commerce

Un magasin de plus dans les cellules de Bernon

C Comme ferme boutique

A

l’issue des 12 années de travaux menées dans le quartier Bernon, l’opération de renouvellement urbain a permis de donner une nouvelle vie à ce qu’on appelle communément le linéaire de Bernon. La Poste, une boulangerie, une boucherie, un coiffeur-barbier et une pharmacie ont pris place ces dernières années, avant qu’une nouvelle supérette s’installe, en octobre dernier, remplaçant ainsi le Coccimarket qui avait fermé ses portes en 2018. En face, le bar-tabac La boutique de produits multi‐ethniques s'installera à côté du bar La Récréation s’est installé La Récréation. © l'Hebdo du Vendredi en août 2017 dans une cellule toute neuve, doté d’une agréable terrasse. Propriétaire du centre commercial, la ville disposait donc encore de deux lots à louer, voisins du bar-tabac.

L’une des cellules vient de trouver preneur puisque la société Djayss Boutique va signer un bail avec la municipalité, comme dévoilé lors du dernier conseil municipal. L'entreprise projette d’ouvrir une boutique de produits multi-ethniques, notamment d'épices, qui assurera également un service de dépôt et de retrait de colis, elle qui gère déjà un supermarché similaire de gros et de détail, dans le centre commercial de Murigny, en périphérie de Reims. La cellule est actuellement en travaux et le bail démarrera à partir du 29 mars. Pour information, cette cellule de 70 m² est louée 798 € HT par mois par la ville.

S.K

C

ela fait maintenant plusieurs semaines que les portes de C Comme, bar à champagne et caviste de la rue Gambetta, à Épernay, sont closes. Elles le resteront.

Par jugement rendu le 12 janvier, le tribunal de commerce de Reims a ouvert une procédure de liquidation judiciaire à l’encontre de la société.

Sollicité depuis plusieurs semaines, son gérant Frédéric Dricot n’a pas souhaité nous répondre.

Les fermetures successives C Comme, bar à champagne et caviste, a fermé ses portes dues aux confinements et récemment. © l'Hebdo du Vendredi surtout la rareté des touristes l’an passé ont vraisemblablement porté un coup fatal à cet établissement.

EN BREF Le Secours populaire de Dormans change de lieu de stockage Le Secours populaire de Dormans informe les généreux donateurs que faute de place, à partir de ce lundi 1er février, les dons seront à adresser, les mardi et jeudi, de 14 h à 16 h, au 1, rue des Petits Remparts et non plus au 2A, rue Carnot. En revanche, la boutique solidaire de la rue Carnot reste ouverte à tous, les mardi, mercredi et jeudi, de 14 h à 17 h, et le samedi, de 9 h à 12 h 30. Infos : 03 26 51 55 23.

Société

Finances

Environnement

O

A

Dernières dépenses pour le musée

Nouveau terrain de jeu pour les chasseurs

n ne sait toujours pas quand le musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale d'Épernay ouvrira ses portes, la faute à une crise sanitaire qui continue de durer. En décembre, la ville et son maire espéraient encore que l'État donne son feu vert pour le mois de janvier, puis, pour le mois de février. La situation sanitaire n'ayant pas évolué favorablement et un nouveau confinement n'étant pas à écarter, il y a fort à parier qu'il faudra attendre la fin de l'hiver pour, enfin, couper le ruban du château Perrier rénové.

En attendant, le maire d’Épernay a informé les élus, lors du dernier conseil municipal, que onze dépenses supplémentaires avaient été conclues, en novembre dernier, pour la réhabilitation du musée. Des plus-values qui concernent, par exemple, des travaux de restauration, de menuiserie, d’aménagement paysager et des bâtiments, d’électricité ou encore de signalétique, pour une somme avoisinant les 200 000 €.

Un montant important, mais résiduel lorsque ramené au budget global du projet. « Ce sont des petits ajustements de fin de chantier qui représentent à peine 1 % du budget global », nous a expliqué la ville. À cause de la crise sanitaire, toujours pas de Comme la date d’ouverture, le budget total de l’équi- date d'ouverture de prévue pour le musée. pement aura fluctué tout au long de l’aventure. © l'Hebdo du Vendredi Estimé à 21 M€ en 2016, celui-ci devrait finalement dépasser les 23,14 M€, le chiffre avancé par la municipalité en 2020. Une somme subventionnée à 40 % par le département, la région et l’État.

S.K

TIONNELLE P E C X E E R TU R E V U O à 18h Dimanche de 14h

lors que les députés étudient actuellement une proposition de loi de la majorité contre la maltraitance animale, certains regrettent qu’aucun article ne fasse référence à la corrida, l’élevage ou la chasse, des sujets jugés trop sensibles. Concernant ce dernier point, la France compte en effet 1,2 million de permis valides, soit autant de chasseurs avec qui l'État entretient d’étroites relations Lors de la saison 2019‐2020, la préfecture de la Marne avait demandé aux chasseurs 16 500 abattages. © Paul‐Henri Degrande puisqu'il leur confie des missions de service public, notamment « la régulation des populations de gibiers ». Illustration à Épernay, où la ville va signer un bail de 3 ans au profit de la société de chasse de Mardeuil, sur 12 hectares de terres à l’ouest de la capitale du champagne. Un bail symbolique puisque le montant du loyer n'est que de 100 € par an. « C’est une zone difficile à chasser, car elle borde la départementale 3, a expliqué le maire, Franck Leroy, lors du dernier conseil municipal. Il s’agit de faire fuir les sangliers pour qu’ils retournent dans la forêt d’Épernay et arrêtent de détruire les récoltes du maraîcher d’à côté qui a recensé 30 000 € de dégâts l'an passé, indemnisés par la Fédération des chasseurs. » Toujours est-il que le bail autorisera bien à chasser et pas seulement à faire fuir les sangliers.

Lors de la saison 2019-2020, la préfecture de la Marne avait demandé aux chasseurs 16 500 abattages d’animaux, un chiffre record et en constante augmentation depuis 2013, comme les populations de sangliers. Chaque année en France, l’élimination de centaines de milliers de sangliers est justifiée par les accidents de la route et les dégâts aux cultures causés par ces hardes.

S.K

*Offres valables du 20 janvier au 16 février 2021, sur les articles signalés par étiquettes spéciales et dans la limite des stocks disponibles. Voir conditions de livraison et d’installation en magasin.

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SociĂŠtĂŠ

Du 29 janvier au 4 fĂŠvrier 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Éducation

Forte inquiĂŠtude, faible mobilisation Ă Reims Environ 250 enseignants ont dĂŠfilĂŠ, mardi matin, dans les rues de Reims.

Sur la liste de leurs griefs : les salaires, la fermeture de classes, les conditions de travail et la gestion de la crise sanitaire, notamment.

Dans la Marne, le taux de participation ĂŠtait de 10 %.

M

algrÊ le large appel à la grève lancÊ par cinq syndicats d’enseignants et de personnels de l’Éducation nationale, la mobilisation rÊmoise n’a pas rassemblÊ la foule des grands jours, mardi matin.  De toute façon, dans la rÊgion, il y a rarement du monde en manif’ , constatait cet habituÊ des cortèges. Environ 250 personnes ont rÊpondu prÊsentes et sillonnÊ le centre-ville de Reims, dans un froid glacial. Pour le petit cortège, pas de chant, de mÊgaphone ou de slogan, mais des revendications très nombreuses.

Il y a d’abord les demandes qu'on pourrait qualifier d'habituelles. L’intersyndicale (qui rÊunissait la CGT, FO, la FSU, le SNCL et Sud) rÊclame notamment l’augmentation de la valeur du point d’indice (qui permet de calculer les salaires de la fonction publique), gelÊ depuis 2017, mais aussi des crÊations de postes, des revalorisations salariales et des meilleures conditions de travail. La gestion de la crise sanitaire

Manifestation du corps enseignant, le mardi 26 janvier, à Reims. Š l'Hebdo du Vendredi

est Êgalement pointÊe du doigt.  Les moyens avec ce Grenelle mais finalement, 69 % des endont on dispose ne sont pas à la hauteur et la seignants ne seront pas augmentÊs. C’est insupcrise sanitaire en a ÊtÊ un rÊvÊlateur flagrant , portable , nous explique Christophe Girardin, peste cette enseisecrÊtaire acadÊgnante du premier mique du Snes-FSU. Des postes menacÊs degrÊ.

En effet, l’Éducation MalgrÊ l'organisation dans l'acadÊmie de Reims nationale a bien prÊvu de verser une d’un Grenelle de l’Êducation par le ministre Jean-Michel Blan- prime d’attractivitÊ à partir de mai 2021, comquer, le compte n’y est pas pour les grÊvistes. prise entre 36 ₏ mensuels pour les enseignants L’enveloppe de 400 M₏ ne sera pas suffisante cumulant 8,5 à 14,5 annÊes d’anciennetÊ et 100 pour satisfaire les presque 900 000 enseignants ₏ pour les petits nouveaux, excluant, de fait, du pays.  On nous promettait des miracles sept professeurs sur dix. Une prime d'Êquipe-

ment informatique doit aussi être versÊe ce mois-ci mais avec 150 ₏ à l'annÊe, ce ne sera pas suffisant pour rattraper le salaire moyen des pays de l’OCDE, dont la France se situe en dessous. Notamment pour les enseignants du primaire qui, au contraire, de leurs collègues des collèges et lycÊes, n’ont pas la possibilitÊ de faire d’heures supplÊmentaires. À toutes ces considÊrations nationales s’ajoutent, dans l’acadÊmie de Reims, des inquiÊtudes locales. Selon les premiers chiffres transmis par le rectorat, dans le premier degrÊ, 21 postes devraient être crÊÊs dans la Marne et autant supprimÊs dans les Ardennes, l’Aube et la Haute-Marne. Pour le second degrÊ, en revanche, 84 postes doivent disparaÎtre mais 35 seront  compensÊs  par de nouvelles heures supplÊmentaires ouvertes aux enseignants.  On ne remplace pas des Hommes par des heures, d’autant qu’avec la crise sanitaire, on demande de plus en plus de dÊdoubler des classes pour respecter la distanciation physique. On se prÊpare à des dÊgradations des conditions de travail, voire à des suppressions de classes dans les collèges et les lycÊes , dÊplore Christophe Girardin. L’acadÊmie n’a pas souhaitÊ, pour l’heure, confirmer ces chiffres mais les organisations syndicales ont d'ores et dÊjà votÊ unanimement contre lors d’un rÊcent comitÊ technique acadÊmique.

Simon Ksiazenicki

Publireportage

NÊe du courage de salariÊs sous forme de coopÊrative il y a 2 ans, Marne MÊtal Concept est l’enfant de feu PCH Metals.

De son passĂŠ subsiste un sacrĂŠ savoir-faire et des machines prĂŞtes Ă un futur plus humain, plus crĂŠatif et plus local.

Un beau programme pour Châlons et sa rÊgion.

relancent avec enthousiasme leur activitĂŠ sous le nom de Marne MĂŠtal Concept. ÂŤÂ On prend les dĂŠcisions ensemble, explique SĂŠbastien Albaut, chaque voix compte autant. Ça change tout quand on partage le mĂŞme intĂŠrĂŞt dans la rĂŠussite de son entreprise.  Le pari est osĂŠ, mais le potentiel est rĂŠel. Sur les 14 000 m2 de surface d’atelier, le parc de machines est impressionnant. ÂŤÂ Certaines de nos machines ont des capacitĂŠs uniques dans la rĂŠgion, continue le gĂŠrant. En fait, nous sommes des artisans avec des moyens industriels.  MMC se dĂŠveloppe intelligemment en n tube, en plaque, soudĂŠ, pliĂŠ, le mĂŠtal se diversiďŹ ant grâce au façonnage de produits sur-mesure. Agencement de magasins, fabri- Marne MĂŠtal Concept, une Scop oĂš les salariĂŠs-actionnaires se rĂŠinventent est partout. Mais cette matière froide ensemble en valorisant leur savoir-faire et le territoire. cation de mobilier spĂŠciďŹ que aux pompiers ou n’est pas simplement utile, elle peut ĂŞtre aux dentistes, rĂŠalisation plus d’acteurs locaux leur font conďŹ ance. belle. Pouvant prendre Pour continuer d’Êcrire l’histoire, l’Êquipe toutes les formes et s’in- d’objets de dĂŠco design, Au-delĂ de la belle histoire d’une renaissance de MMC a Ă cĹ“ur de mĂŞler l’homme et de luminaires, de pièces due au courage d’un groupe de salariĂŠs moti- le mĂŠtal dans des crĂŠations originales et Ă tĂŠgrer Ă tous les dĂŠcors, automobiles, etc. De la vĂŠs, Marne MĂŠtal Concept c’est aussi la vo- faire connaĂŽtre le talent et les valeurs qui les le mĂŠtal a de l’avenir.

De ce constat, SÊbastien Albaut, le gÊrant de petite à la grande sÊrie, rien n’est impossible lontÊ de repenser le travail plus humain et unissent pour eux, pour Châlons et la rÊgion.

Marne MÊtal Concept, tire sa force. AidÊ de pour les machines et les hommes de l’entre- local.  À notre niveau on travaille en coopÊ16 autres salariÊs motivÊs tout comme lui a prise châlonnaise. Des plaques de mÊtal sont ration et c’est un mouvement global, surtout & %$#"!& % $ & " ! & & # !& !& ! "!& " # ! !& & & $ " %$# "& #& !& # sauver l’entreprise de la faillite annoncÊe en ainsi dÊcoupÊes, pliÊes, assemblÊes et peintes depuis la crise sanitaire. Faire appel aux en && & & & & && & $#"! ! $ " ! # 2018, l’Êquipe soudÊe portent alors un projet selon les envies et les besoins des profession- treprises locales comme la nôtre, c’est donner de reprise à bout de bras devant le tribunal nels et des particuliers. une chance à la France de commerce de Châlons pour fonder une De la conception en

de se reconstruire. On bureau d’Êtude à l’em- a le potentiel technique Scop (SociÊtÊ coopÊrative et participative).

Impossible en effet pour tous ces anciens em- ballage et l’expÊdition, et la capacitÊ d’être rÊployÊs de PCH Metals de perdre ce euron MMC rÊpond aux demandes, même les plus actif, exible et de grandir ensemble. On va de l’industrie locale. Depuis, devenus sala- exigeantes, avec professionnalisme. Et le suc- dans le sens de l’histoire en relocalisant le riÊs-actionnaires de leur outil de travail, ils cès est au rendez-vous, puisque de plus en savoir-faire  analyse SÊbastien Albaut.

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Société

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Politique

Le ministre venu rassurer les PME rémoises Vendredi dernier, le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, Alain Griset, était à Reims. À la rencontre d'acteurs locaux, il a rappelé que le fonds de solidarité serait étendu à certaines professions.

ému Mathieu Aubert. « Il faut qu’on trouve une solution adéquate pour les produits périssables », lui a répondu le ministre délégué, lequel, avant son départ, a promis de revenir partager une bière « quand tout ça sera terminé. » Il ne s’est pas risqué à avancer une date mais le rendez-vous a été bien noté par Mathieu Aubert, qui nous a confié, après le départ du ministre : « On pourra tenir jusqu’en juin, où on espère que les bars et restaurants auront rouvert. Au-delà, ce sera la catastrophe. »

E

n déplacement à Reims vendredi matin, le ministre délégué chargé des PME, Alain Griset, s'est livré à la partie qu'il « aime le plus dans cette fonction, aller à la rencontre des acteurs locaux. » Dans un costume taillé sur-mesure par le Premier ministre Jean Castex (lire par ailleurs), l'homme politique nordiste a rendu visite à deux entreprises du cru.

D’abord à Soredis, créée en 1925 à Reims et devenu un poids lourd de la distribution de boissons (80 M€ de chiffre d'affaires). Puis, dans la continuité, chez la brasserie La Bouquine, installée depuis bientôt 7 ans à Cormontreuil. Pour ce petit acteur qui monte et revendique 200 000 litres de boisson produite et 800 points de vente à travers la France, la crise est intervenue au pire moment. « On augmente notre activité de 150 % chaque année, a expliqué Mathieu Aubert, président et fondateur de La Bouquine. On a donc récemment doublé la masse salariale et fait des investissements et finalement, on se retrouve dans une situation très difficile. » Pour preuve, la production est à l'arrêt depuis novembre. La brasserie rémoise

Simon Ksiazenicki Sous le feu des projecteurs

Le ministre délégué Alain Griset, en visite à la brasserie La Bouquine, à Cormontreuil. © l'Hebdo du Vendredi

s’est néanmoins remise en marche, superficiellement, pour la venue du ministre délégué. « On vient parce que le ministre est là, sinon, on serait resté chez nous », confirme, avec le sourire, un employé. Les sept travailleurs de la brasserie ont en effet été placés en chômage partiel depuis le second confinement.

Le ministre délégué en a profité pour rappeler qu’en plus de cette mesure payée par l’État, les entreprises pouvaient toujours bénéficier d’un prêt garanti et d’exonérations de cotisations. Il a aussi

réaffirmé un nouveau dispositif pour les fournisseurs et débitants de boissons. Dans le cadre du fonds de solidarité, elles ont désormais droit à une indemnisation couvrant 20 % de leur chiffre d’affaires 2019, dans la limite de 200 000 euros par mois, sans condition de taille, si elles justifient d'au moins 70 % de pertes.

Son passage à Reims a également permis à Alain Griset de s'enquérir d'un nouveau sujet, porté par le patron de La Bouquine. « On a 1 000 fûts qui sont périmés et qui vont partir aux égouts », s'est

Inconnu du grand public, Alain Griset est un chef d’entreprise nordiste qui a découvert la politique sur le tard. Président des Chambres de métiers et de l'artisanat puis de l’Union des entreprises de proximité, il est appelé, en juillet dernier, pour intégrer le gouvernement du nouveau Premier ministre Jean Castex qui lui crée une fonction de ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises. Son nom est ensuite sorti dans la presse malgré lui, en novembre dernier, lorsque le journal « Le Monde » a révélé que ses déclarations de patrimoine et d’intérêts avaient été jugées « ni exactes, ni sincères » par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Visé par deux enquêtes judiciaires, Alain Griset a été néanmoins conforté par Matignon, qui plaide un « oubli », dont il n’a évidemment pas été question lors de sa visite à Reims, vendredi.

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Société

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Enseignement supérieur

Le forum Avenir Etudiant passe en mode virtuel Si le virtuel ne remplace pas le réel, il permet toutefois de garder le lien avec les jeunes.

Pour les accompagner dans leur orientation, Studyrama mise sur une version numérique du 25e forum Avenir Etudiant, qui fera la part belle aux échanges par visio et par messagerie.

quoi aider les jeunes dans leurs choix d'orientation, malgré les incertitudes qui planent sur l'avenir.

Sonia Legendre 4 Forum Avenir Etudiant, vendredi 29 et samedi 30 janvier de 10 h à 17 h, en ligne sur studyrama.com.

Journée portes fermées, fenêtres ouvertes de l’ESAD

L

e forum Avenir Etudiant, qu'organisent Studyrama et l'Académie de Reims, a réuni environ 12 000 visiteurs l'an passé.

Inimaginable dans le contexte sanitaire actuel, d'où la formule virtuelle conçue pour la 25e édition de ce rendez-vous. « C'est une solution développée par notre équipe il y a bientôt un an, explique Nicolas Fellus, directeur des médias et salons chez Studyrama. Nous l'améliorons en fonction des retours des exposants et des visiteurs, elle est désormais bien rodée. » Pour avoir déjà piloté des dizaines d'événements virtuels, il le concède : rien ne vaut les rencontres physiques, plus spontanées et plus riches qu'à distance. « D'habitude, les jeunes programment ce forum dans leur agenda car il demande un déplacement physique. La virtualité ne nécessite pas forcément de bloquer un créneau horaire précis. En fonction de leur disponibilité, ils se connectent parfois plus tard, voire pas du tout. Mais ça permet aussi à ceux qui n'auraient pas pu se déplacer d'accéder aux informations. Globalement, la participation reste sensiblement équivalente, elle n'augmente pas. Et les échanges qui se créent en ligne sont positifs. »

L’Ecole supérieure d’art et de design de Reims propose aux passionnés de découvrir l’école et ses formations, de la première année aux masters, le samedi 30 janvier, de 9 h 30 à 17 h 30, à l'occasion de sa journée « portes fermées, fenêtres ouvertes ».

Les participants sont ainsi invités à ouvrir trois fenêtres informatiques : un salon virtuel de présentation des formations et de l’équipe enseignante, un salon d’accompagnement pour répondre aux éventuelles questions et une galerie imaginée par les étudiants qui offre une expérience immersive au sein de l’environnement créatif de l’école. Pour en savoir plus rendez-vous sur : www.esadreims.fr.

Les équipes de Studyrama accueilleront les visiteurs du forum virtuel Avenir Etudiant pour répondre à leurs questions et les orienter. © Studyrama

D'abord parce qu'ils peuvent se faire par visio, en replay, etc.

Autre défi de taille : fédérer autant d'exposants par appel téléphonique ou par messagerie instantanée, ensuite parce qu'ils sont personnalisés et à et de visiteurs, même à distance. « La journée du vendredi est consacrée la demande. Dès leur ar105 exposants et plus aux lycéens et leurs prorivée, les internautes sont fesseurs les incitent à se ainsi accueillis, s'ils le de 400 formations connecter. Même s'ils souhaitent, par un conseiller de l'équipe Studyrama, lui aussi relié n'ont plus besoin d'organiser des déplacements par caméra. « Nous ne souhaitions pas recréer en bus, mobiliser toutes les classes et tous les un salon physique au format digital avec des alélèves, avec le bon matériel informatique, n'est lées, des stands et de petits personnages. On a pas toujours évident. Nous relançons les étuplutôt fait le choix de la simplicité, avec un accès diants par mail pour le samedi en leur rappelant facile, y compris depuis le smartphone. » Et avec les horaires du forum et des conférences. » Au total, 105 structures seront associées et présendes espaces dédiés à chaque exposant, la possibilité de télécharger des vidéos de présentation teront plus de 400 formations accessibles du niveau Bac à Bac+5 dans des domaines variés : ou des brochures en PDF, d'aller discuter directement avec le formateur ou le professionnel de commerce, transport, hôtellerie-restauration, touson choix, d'écouter une conférence en live ou risme, informatique, droit, logistique, etc. De

Portes ouvertes virtuelles du Sacré-Coeur Les portes ouvertes virtuelles du Sacré-Coeur (école, collège et lycée) se terminent ce samedi 30 janvier, de 10 h à 12 h. Pour découvrir une présentation de l'établissement privé rémois, par l'équipe pédagogique et sous forme de visioconférence, mais aussi visiter les locaux, par le biais d'une vidéo, une simple inscription suffit.

Infos : www.pensionnat-sacre-coeur.fr

L'Université de Reims version digitale Présente au forum virtuel Avenir Etudiant de Reims, ce week-end, l'Université de Reims ChampagneArdenne prépare en parallèle ses E-JPO ou portes ouvertes digitales, programmées samedi 6 février.

P

our de nombreux économistes d'hier et d'aujourd'hui, chaque crise, qu'elle soit économique, sociale ou sanitaire, est source d'opportunités. Pour l'Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca), c'est celle d'accélérer sa digitalisation, tant au niveau des cours, des services rendus aux étudiants ou de sa communication interne comme externe. A ce titre, restrictions en vigueur obligent, les traditionnelles portes ouvertes organisées au cœur de l'hiver, juste après l'ouverture de la plateforme Parcoursup, ont dû être annulées afin de laisser place, pour la toute première fois, à une édition totalement numérique, baptisée E-JPO et programmée samedi 6 février. « Pour ces portes ouvertes virtuelles, nous avons mobilisé toutes les composantes de l'Urca, les enseignants, les services et des étudiants, afin d'alimenter la plateforme qui sera mise en place et pour être présent le jour J », explique Marie-Odette Victor, directrice de la communication de l'Urca. En effet, bien que virtuelle, cette édition 2021 ne sera pas orpheline d'échanges humains. « Sur la plateforme,

Informations sur les cursus, visites virtuelles des sites et échanges à distance, avec les enseignants et les étudiants, sont au programme. © DR

les visiteurs trouveront des stands correspondants virtuels (bibliothèque, international, mission hanà chaque composante de l'université. Par exemple, dicap, orientation, etc.), de même que le départerien que pour l'IUT, ce sont 17 stands qui seront ment dévolu à la formation professionnelle et à la accessibles et sur lesquels on pourra télécharger VAE (validation des acquis de l'expérience). toutes les documentations des différents cursus Mais qui dit portes ouvertes, dit évidemment viproposés. A cela s'ajoutent plusieurs dizaines de sites des locaux. « C'est quelque chose de très important, surtout pour les conférences, à suivre en direct ou en replay, mais aussi des Echanges par tchat, lycéens qui ont besoin de voir échanges entre les internautes dans quel environnement ils visioconférences et vont évoluer, note Marieet les personnels de la fac, enOdette Victor. Comme nous seignants et spécialistes de visites virtuelles ne pouvons pas ouvrir nos l'orientation, et des étudiants, sites, nous allons proposer, grâce à un partenaire par mail, par tchat ou en visio ». Toutes les inforextérieur, des visites virtuelles dans l'esprit de Goomations concernant les services dédiés aux étudiants de l'Urca bénéficieront aussi de stands gle Earth où chacun pourra découvrir, avec une

vue à 360°, quasiment tous nos sites, bâtiments et salles de cours, à Reims, Charleville, Chaumont et Troyes. » Seul le site de Châlons manque à l'appel et pour cause, d'ici à la rentrée prochaine, l'Université investira de nouveaux locaux au sein de la ville- préfecture. Des visites virtuelles qui ont un coût « non négligeable », comme l'ensemble de ces portes ouvertes digitales. « C'est plus compliqué, car il a fallu partir de zéro et tout mettre en place.

Cependant, nous sommes propriétaires de la plateforme et nous pourrons donc la réutiliser. Même chose pour les visites virtuelles des locaux que nous allons laisser accessibles sur notre site. » Si les portes traditionnelles brassent en moyenne de 7 000 à 10 000 visiteurs, la fréquentation de sa version en ligne demeure incertaine. « C'est un sacré challenge pour l'Urca car avant, les parents disaient à leurs enfants, on va aller faire un tour. Là, il faut réussir à les toucher pour qu'ils viennent sur une plateforme. Ce n'est pas évident, mais peutêtre qu'on va aussi pouvoir toucher un nouveau public : des personnes qui d'habitude sont trop éloignées de nos sites ou qui n'ont pas les moyens ou la possibilité de se déplacer. »

J.D 4 E-JPO de l'Université de Reims ChampagneArdenne, samedi 6 février, de 9 j à 17 h, sur www.univ-reims.fr/e-jpo2021 Infos : univ-reims.fr

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Sport

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Football L1 (22e j.) : Strasbourg (15e) - Reims (14e)

Le marathon de Reims commence à l'Est Victorieux face à Brest, le Stade de Reims s'est bien remis de sa défaite à Lille. Ce dimanche, les Champenois vont à Strasbourg, un déplacement toujours compliqué. Le premier match d'une longue série.

placements à Lorient (6 février) et Saint-Étienne (21 février). Aucun cador en vue et donc la possibilité de valider les progrès observés ces dernières semaines. Voire de remonter au classement et de se diriger vers un maintien plus tranquille que prévu cet automne.

Simon Ksiazenicki 4 Strasbourg - Reims, dimanche 31 janvier, à 15 h, au stade de la Meinau et sur Téléfoot.

L

a dernière fois que Reims et Strasbourg se sont affrontés, le club champenois se morfondait à la 19e place et son homologue alsacien, 18e, allait guère mieux. Depuis, les deux équipes ont retrouvé des couleurs plus conformes à leur statut et se suivent toujours au classement, avec 24 points chacune après 21 journées. Cette saison, Rémois et Strasbourgeois ont poussé la ressemblance jusqu’au nombre de buts marqués (29 pour Reims, 30 pour Strasbourg) et encaissés (31 pour Reims, 33 pour Strasbourg) et même la dynamique actuelle des deux formations se ressemble. C’est donc à une partie équilibrée qu’on devrait assister, dimanche après-midi.

Pourtant, les Champenois savent bien qu’aucun match en Alsace n’est facile. Les plus anciens, tels Yunis Abdelhamid, Xavier Chavalerin ou Thomas Foket, se souviennent sans doute qu’il y a deux ans, le RCSA, euphorique après sa victoire en Coupe de la Ligue, avait giflé les Marnais 4 à 0. Puis, il y a tout juste un an, rebelote, avec un trois buts encaissés en une mi-temps par le malheureux portier rémois Nicolas Lemaître, qui faisait ses débuts en Ligue 1. Même si Strasbourg

Boulaye Dia toujours en salle d'attente

Impeccable en défense face à Brest, Wout Faes devra en faire autant à Strasbourg. © l'Hebdo du Vendredi

est moins à l’aise à domicile cette saison (15e retrouvent peu à peu. « Je voulais une remise en équipe avec 11 points pris), l’absence de supporcause par rapport à la défaite à Lille et ce match ters n’y étant sans doute pas étrangère, s’imposer me donne des indicateurs que l’équipe avance et qu’elle est sur le bon chemin, analysait David à la Meinau s’apparenterait à une grosse performance pour les hommes de David Guion, après la rencontre. Ça nous de la confiance pour la Guion.

Six matches apporte Lesquels ont retrouvé la confiance, suite. » en février La suite du championnat sera dimanche dernier, en s’imposant lors de la réception de Brest (1-0), après dense puisque six matches attendent le Stade de Reims en février avec les récepavoir chuté, sur le fil, à Lille (2-1). Certes, la rencontre n’a pas été flamboyante, mais la solidité tions de Angers (3 février), Lens (14 février) et était au rendez-vous, une vertu que les partenaires Montpellier (28 février), sans oublier Valende Wout Faes, impeccable face aux Finistériens, ciennes en Coupe de France (9 février), et des dé-

Restera, partira ? L’avenir de l’attaquant rémois Boulaye Dia est toujours en suspens, alors que le mercato hivernal se termine ce lundi 1er février.

Le deuxième meilleur buteur de Ligue 1 dispose d’un bon de sortie, comme l’été dernier, et intéresse beaucoup de clubs, en Angleterre et en Italie, notamment. Pour le moment, aucune offre ferme ne serait parvenue aux dirigeants rémois qui réclament 15 M€ pour leur buteur de 24 ans, mais qui sont également confrontés, comme tous les autres clubs du championnat, à des baisses de recettes en raison de la défection du diffuseur Mediapro et de la crise sanitaire. Récemment, Jean-Pierre Caillot, le président rémois, a confié à TMC qu’il avait « plus de 30 M€ de trou ». De son côté, le joueur ne souhaite pas se précipiter et préfère attendre de plus belles offres potentielles, cet été. En tout cas, si l’international sénégalais venait à quitter la Champagne, il ne serait pas remplacé.

Basket-ball - Jeep Elite

Waters arrive, Ibekwe s'en va Mal classé, le Champagne Basket chamboule son effectif. L'arrivée de Dominic Waters doit compenser le départ de Jalen Adams, tandis qu'un autre joueur est aussi attendu pour remplacer Ekene Ibekwe.

d'apporter sa polyvalence sur la ligne arrière.

Ibekewe n’a pas donné satisfaction

D

ans une saison de Jeep Elite bousculée par la crise sanitaire, le Champagne Basket souffre à tous les niveaux, en particulier sur le plan sportif. Avant-dernière de la division, l'équipe entraînée par Cédric Heitz a perdu son 8e match en 9 journées, samedi, lors de la réception de Boulogne-Levallois (73-87). En amont de la rencontre, le club marnais a annoncé avoir trouvé le remplaçant de Jalen Adams, reparti au début du mois de janvier aux Etats-Unis. Il s'agit de Dominic Waters (34 ans, 1,85 m). Le joueur arrive du championnat israélien, où il a joué depuis septembre pour deux clubs, d'abord au sein de l'Hapoel Beer Sheva (quatre matches avec des moyennes de 13,8 points et 6,4 passes décisives), puis à l’Ironi Nahariya (sept matches pour 7,3 points et 4,9 passes décisives). Déjà passé par la France, à Nanterre lors de la saison 2018/19 (20 matches pour 11,5 points et 4,4 passes), l'Américain a évolué dans de nombreux pays et clubs européens : Verviers et Liège en Belgique,

Dominic Waters, ici sous les couleurs de Nanterre, lors de la saison 2018/19. © Basketball Champions League

Manresa en Espagne, Würzburg en Allemagne, Olympiakos en Grèce, Cantu en Italie ou encore Pinar Karsiyaka en Turquie.

Dominic Waters aura donc logiquement pour mission de faire profiter au collectif marnais de sa riche expérience, mais aussi

Avec cette signature, le chamboulement dans l'effectif champenois n'est pas pour autant terminé. En effet, le Champagne Basket a également annoncé le départ d'Ekene Ibekwe (35 ans, 2,06 m). L'intérieur affichait les moyennes statistiques suivantes : 6,4 points et 4,7 rebonds en 17 minutes. Une performance globale jugée insuffisante par le staff qui estime, dans un communiqué, « que le poste 4/5, recruté pour renforcer la raquette constituée des deux starters Dominique Archie et Jimmie Taylor, n’aura pas su pleinement s’exprimer et répondre aux attentes, avec des performances contrastées dans un contexte de début de saison très particulier ». Le club lui cherche activement un remplaçant. En attendant de trouver cette perle rare, le Champagne Basket a rendez-vous samedi 30 janvier sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez, actuel 15e du classement (3 victoires et 6 défaites).

J.D 4 Pau-Lacq-Orthez - Châlons-Reims, samedi 30 janvier, à 18 h, à Pau.

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Immobilier

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Fondateur de Floyd Invest, Sébastien Lebrasseur est aussi expert-comptable, à la tête du groupe Audexco. © l'Hebdo du Vendredi sachant que le risque zéro n'existe pas. La crise sanitaire l'a d'ailleurs démontré avec, par exemple, des résidences de santé qui ne versent plus de loyers. » Autre investissement sortant de l'ordinaire de l'autre côté de l'Atlantique, celui concernant les laveries, avec un billet d'entrée nécessaire de 42 000 euros. « Ce sont des institutions là-bas, car de nombreuses copropriétés interdisent tout simplement les machines à laver dans les logements afin d'éviter tout risque de dégâts des eaux. » Et si Floyd Invest a donc ouvert son agence, « pour s'adresser à tout le monde, comme dans

une agence immobilière classique », la société propose aussi des produits rares, voire hors-normes. Comptez ainsi au minimum un ou deux millions d’euros pour un investissement dans un appartement de luxe situé dans les tours de la trépidante Dubaï ou un penthouse cossu sur la paradisiaque Île Maurice. « Il n'y a pas vraiment de limites, assure le patron de Floyd Invest. La seule qu'on se fixe, c'est de ne pas travailler avec des paradis fiscaux, mais seulement dans des pays qui ont une convention fiscale signée avec la France. »

Julien Debant

Performance énergétique : deux projets rémois récompensés

P

lurial Novilia, entreprise sociale pour l’habitat (ESH) basée à Reims, filiale du groupe Action Logement, est doublement lauréate d’Alinov 2020, le concours du fonds d’innovation d’Action Logement Immobilier. Les deux projets récompensés : « 1, 2, 3 Soleil » et « NoviliaSun », respective- Noviliasun doit faire sortir de terre des bâtiments autonomes ment dans les catégories Inno- en énergie pensés pour le secteur du logement social. © Geoffroy vation technique et Innovation Corpelet Agence Lykken en matière de service clients. « 1, 2, 3 Soleil » vise à déployer des systèmes d’autoconsommation collective via des équipements photovoltaïques sur 123 maisons construites notamment à Reims. Pour l'entreprise, l'objectif est à la fois de garantir des gains de pouvoir d’achat aux locataires, de lutter contre le dérèglement climatique et de promouvoir le développement industriel local et national. Ambitieux, il vise plus globalement à accompagner le développement industriel du solaire photovoltaïque en France sur des débouchés opérationnels et adaptés aux besoins d'ensemble des bailleurs.

Le projet « NoviliaSun » est un nouveau concept de bâtiment autonome spécialement pensé pour le logement social. A terme, il proposera deux bâtiments autonomes, soit 14 logements au total, l’un réalisé avec une enveloppe en bois et en paille, l’autre avec une enveloppe en brique. À travers ces solutions, Plurial Novilia entend bâtir un nouveau modèle économique, à la fois plus rentable et plus durable pour les gestionnaires comme pour les locataires, le tout en phase avec les enjeux environnementaux. Le bailleur social réfléchit notamment à la possibilité de proposer dans ce cadre un forfait fixe pendant cinq ans comprenant le loyer, l'électricité, le chauffage et les déplacements. Ce programme devrait sortir de terre d'ici 2022, au cœur des Promenades de Damoiselle, vaste projet d’aménagement de 14 hectares mené par Plurial Novilia sur la commune de Bétheny.

J.D

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Immobilier

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Reims, une ville où il fait toujours bon investir

Crédit : des conditions d'octroi assouplies en 2021

L

es chantiers de construction de logements neufs sont particulièrement nombreux dans la cité des sacres. Un constat observé maintenant depuis plusieurs années et qui ne se dément pas malgré la crise sanitaire.

Le marché rémois demeure ainsi toujours aussi attractif pour les inA Reims, le marché du logement ancien reste très vestisseurs, mais aussi pour les acquéreurs attractif pour les acheteurs. © l'Hebdo du Vendredi lambdas, comme en témoigne le dernier baromètre LPI-SeLoger, publié en début d'année. Selon ce dernier, qui a collecté les données dans les 15 plus grandes villes françaises, l'acquisition d'un logement ancien en 2020 a coûté en moyenne 265 500 euros, contre 251 000 euros l'année précédente.

Une nette augmentation globale qui cache de grandes disparités. En effet, en contrepartie de cette somme, le nombre de mètres carrés que l'on peut s'offrir varie selon les territoires du simple au septuple.

Pour 265 500 euros, qui est donc le prix moyen d’un logement en France, l'acheteur a bénéficié de seulement 25 m² à Paris, mais de 182 m² à Saint-Etienne. Et à ce petit jeu, Reims s'en tire plutôt bien, puisqu'elle figure sur le podium des grandes villes où l’on peut acheter le plus de surface, derrière la cité stéphanoise et Le Havre (119 m2). Pour 265 000 euros, on peut acquérir un logement de 100 m² à Reims. A l'opposé, et juste après Paris, pour cette même somme, l'acquéreur n'a obtenu qu'un logement de 47 m² à Lyon, 53 m² à Bordeaux ou encore 59 m² à Nice.

S

i le marché immobilier en France a été relativement épargné par la crise, une nouvelle a réjoui les professionnels du secteur en ce début d'année : l'assouplissement des conditions d'octroi du crédit.

Au mois de décembre dernier, le Haut conseil de stabilité financière (HSCF) a revu ses recommandations, en relevant notamment le taux d’endettement à 35 % au lieu En 2021, les allègements des conditions de crédit devraient de 33 %, la durée d’emprunt à 27 profiter aux primo-accédants. © DR ans au lieu de 25 pour les financements de programmes neufs et en autorisant les établissements prêteurs à s’affranchir de ces recommandations pour 20 % des dossiers traités par trimestre. Cette nouvelle flexibilité doit normalement profiter aux primo-accédants. A cela s'ajoutent des taux de crédit immobilier toujours très bas, si bien que les meilleurs profils peuvent toujours espérer un taux de prêt sous les 1 % sur 20 ans. Il ne faut pas oublier également le maintien du prêt à taux zéro (PTZ).

Ce dispositif de soutien à la primo-accession demeure actif aux mêmes conditions qu’en 2020.

Soumis à des conditions de ressources, ce prêt sans intérêt d’emprunt peut notamment financer jusqu’à 40 % du projet immobilier dans le neuf et l’ancien avec travaux, sachant que son remboursement peut débuter jusqu’à 5 ans après son obtention.

Ces conditions plus favorables aux primo-accédants n'empêcheront cependant pas les banques de rester vigilantes afin de limiter les risques. Ainsi, elles devraient logiquement continuer de privilégier les profils en CDI ayant peu, voire pas de dette en cours ainsi qu'un faible taux d'endettement, mais aussi disposant d'un apport personnel. En effet, certains établissements bancaires conditionnent toujours l'octroi d'un prêt contre un apport personnel d’au moins 10 %.

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Sorties

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Exposition

Vœux

El Xupet Negre s’affiche à Reims

Le Grand Est au chevet du monde culturel

B

ien connu à Bezannes pour avoir peint « Le combat de tétines géantes » sur le mur de l’immeuble de la CCI, le Barcelonnais El Xupet Negre est de retour dans la dynamique commune de l'agglomération rémoise. L'artiste est en effet l'invité de la galerie d'art John Expose, qui a ouvert ses portes en décembre dernier. Né dans la capitale catalane en 1969, le graffeur, qui a étudié le graphisme et la publicité, a fait ses débuts dans la A Bezannes, l'artiste a réalisé « Le combat de tétines géantes » rue 20 ans plus tard, mar- sur le mur de la CCI. © l'Hebdo du Vendredi queur et aérosol aux poings. Après avoir fait le tour de l'Espagne, El Xupet Negre et ses fameuses tétines ont voyagé dans toute l'Europe et en Amérique, avant que son travail soit exposé dans les galeries du monde entier. Précurseur du logo-art, l'artiste est influencé par le pop art, les graffitis et la culture publicitaire, mais aussi le langage des signaux de rue et l'histoire de l'art en général.

Capital dans son œuvre, le message, utilisant les concepts sociaux et luttant pour les droits de l'homme, est au centre de son art de celui qui n'a qu'un but : colorer les murs des villes et l'esprit de ceux qui y vivent.

J.D

4 Galerie John Expose, 3, rue de la Gazette à Bezannes. Ouverture les jeudis et vendredis, de 14 h à 19 h, et les samedis de 10 h à 19 h.

M

icros et caméras, applaudissements enregistrés pour l'ambiance, génériques, interludes d'élèves du Cnac et du Conservatoire de Reims, etc. Ce 27 janvier, la piste du cirque historique de Châlons avait des allures de studio télévisé pour capter puis retransmettre sur le web les bons vœux de Jean Rottner au monde de la culture. Et s'il défend ardemment la né- Une élève violoncelliste du Conservatoire de Reims était associée cessité d'un reconfinement, à la cérémonie filmée en piste du cirque historique de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi le président de la Région Grand Est s'engage aussi à accompagner les acteurs culturels, à l'arrêt depuis maintenant trois mois. « En cinq ans, quasiment 25 % de budget supplémentaire a pu être alloué à la culture », a rappelé l'élu, dont la fin du mandat approche. En 2020, ledit budget s'élevait à 59 millions d'euros. Ce vendredi, l'assemblée se prononcera sur une enveloppe de 62 millions pour l'année 2021. « Dans ce contexte de crise, nous avons mis en place des solutions innovantes. » Les chèques pour les jeunes à destination des librairies indépendantes par exemple, ou encore les captations de spectacles diffusées en ligne.

Lui aussi présent, le président de la commission culture du Grand Est, Pascal Mangin, a annoncé la création imminente d'un fonds d'aide dédié aux musiques actuelles. « Nous prévoyons 1,5 million d'euros sur trois ans pour soutenir les investissements, sous forme de prise de participation. On pense notamment aux tournées des groupes. Si les projets initiés fonctionnent, ils pourront rembourser une partie de l'argent prêté qui servira ensuite à d'autres. » Quant au manque de visibilité des organisateurs de festivals et d'événements culturels, il s'en remet au gouvernement : « même si le calendrier n'est pas connu, il faut donner le plus rapidement possible à ces acteurs les conditions et les règles sanitaires à mettre en place pour avancer. » Malgré tout.

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C’est le moment de multiplier les initiatives pour faire bouger les lignes. Vous ne gagnerez pas à tous les coups, mais votre aplomb vous aidera à aller crescendo… l’objectif dans le viseur.

Tout ira bien si vous ne montez pas en épingle toutes les contrariétés. Prenez le temps de connaître et de comprendre les événements. Votre capacité de réflexion vous aidera.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Aujourd’hui, explorez les opportunités et développez vos capacités en relevant de nouveaux défis.

Vous aurez le soutien de vos collègues, mais ne soyez pas trop exigeant(e) avec eux.

Aujourd’hui, nuancez vos ardeurs, mais faites confiance à votre intuition. Côté cœur, plus vous vous impliquerez, plus vous vous sentirez libre. Préparez-vous à bousculer les codes…

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Vous n'aurez pas le temps de souffler et c'est tant mieux, car vous avez besoin d'être sans cesse occupé(e). Mon conseil : soyez vous-même sans vouloir vous comparer aux autres.

Vous aurez intérêt à suivre de nouvelles voies et à saisir la balle au bond lorsque des opportunités se présenteront. Votre situation s'améliorera et des portes s'ouvriront.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Votre vie active et affective sera placée sous les meilleurs auspices. Toutefois, vos efforts seront difficilement récompensés et vous devrez faire face à de nombreux imprévus.

La semaine sera excitante et riche en découvertes.

Coté professionnel et affectif, en changeant votre attitude, vous initierez un changement positif. De quoi vous redonnez un nouveau souffle.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Votre vie sentimentale sera quelque peu agitée.

Après quelques orages, vous devriez repartir sur de bonnes bases, mais à condition de déployer vos talents inconnus.

Ne vous laissez pas rattraper par le passé et pensez plutôt à bien délimiter cette nouvelle voie qui s’ouvrira désormais à vous, car d’importantes responsabilités vous attendront.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Une semaine où vous aurez toutes les cartes en main pour évoluer. Gardez l’œil ouvert afin d’éviter les pièges qui se dresseront sur votre route.

Côté vie amoureuse, ouvrez votre cœur.

Belle activité cette semaine où vous serez dynamique et toujours partant(e). Moral d'acier et vitalité excellente. Vous profiterez de cette période pour vous occuper de vous.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

9° 10°

7° 11°

4° 6°

Lundi

5° 6°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Moyenne

La CLCV vous informe Le carnet d’entretien d’un immeuble en copropriété Tout immeuble en copropriété doit avoir un carnet d'entretien répertoriant les informations techniques relatives à la maintenance et aux travaux effectués dans l'immeuble. Il doit être réalisé, tenu et mis à jour par le syndic de copropriété. Le carnet d'entretien est consultable sur demande d'un copropriétaire auprès du syndic de copropriété. Il doit faire figurer la référence des contrats d'assurance souscrits par le syndicat de copropriétaires avec leurs dates d'échéance ainsi que celle des contrats d’assurance dommages ouvrages dont la garantie est encours, l’année de réalisation des travaux importants et l’identité des entreprises ayant réalisé ces travaux, la référence des contrats d'entretien et de maintenance des équipements communs et la date d'échéance de ces contrats, le diagnostic technique global ainsi que l’échéancier des travaux décidé par l’assemblée générale.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com