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A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION
ÉPERNAY n ° 5 6 9 d u 2 6 m a r s a u 1 e r a v r i l 2 0 2 1
Ça tourne en Champagne !
ART
Un tableau de Fragonard mis en vente à Épernay p. 2 CORONAVIRUS
La vaccination décolle dans le bassin sparnacien p. 7 IMPÔTS
La taxe foncière augmente p. 7 SPORT
© l'Hebdo du Vendredi
Des idées pour pratiquer en pleine nature
Depuis quelques années, la Champagne attire les productions de cinéma et de télévision. À l’image de la série de France Télévisions sur Charles de Gaulle en 2020 (photo) ou du réalisateur Nicolas Vanier, qui tournera son prochain film dans la Marne, le mois prochain. p. 4 et 5
p. 10 et 11
FOOTBALL
Le Stade de Reims écrit son avenir au féminin p. 12
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Humeurs ÉDITO
Le canal du pèze Lorsque Gamal Abdel Nasser nationalisa le canal de Suez au nez et à la barbe des Français et des Britanniques, imaginait-il que 65 ans plus tard, 10 % du commerce maritime mondial passerait par ce point de jonction entre les mers Méditerranée et Rouge ? Et qu’un jour, un porte-conteneur construit au Japon, battant pavillon panaméen et propriété d'un groupe taïwanais, irait s’écraser en plein milieu du canal en faisant route pour les Pays-Bas, et enliserait le commerce mondial ? C’est pourtant ce qui se joue actuellement dans cette bande de mer artificielle creusée entre 1859 et 1869, où transite l’essentiel des marchandises qui font route de l’Asie vers l’Europe. En voyant ce cargo titanesque à l'arrêt, une question est venue tarauder mon esprit : que renferment donc les 20 000 conteneurs du Ever Given ? Difficile de répondre, mais on sait que la cinquantaine de navires qui empruntent quotidiennement le canal de Suez sont principalement chargés de barils de pétrole et de produits manufacturés venus d’Asie, pour une valeur cumulée de près de 10 milliards de dollars. Des marchandises destinées à la France, notamment, où les députés travaillent actuellement sur un projet de loi contre le dérèglement climatique. Si celui-ci comporte quelques mesures intéressantes, ce texte ne nous fera pas sortir de notre modèle économique linéaire « produire, consommer, jeter », dont le super cargo Ever Given et le canal de Suez semblent de belles illustrations. Aujourd’hui, ce ruban artificiel entre deux continents symbolise la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Chine, bien partie pour durer puisque l’Egypte a entamé des travaux pour doubler le trafic dès 2023. Pour que les choses bougent, les députés ne pourront pas tout faire tout seuls. Nous, citoyens, devrons nous dire que nous ne sommes pas contraints de consommer essentiellement des produits venus de l'autre bout du monde. Que nous ne sommes pas obligés d'acheter de nouveaux habits tous les mois ou toutes les saisons. Que nous ne sommes pas forcés de changer de téléphone dès que celui-ci présente les premiers signes d’essoufflement. Mais la France ne saurait être la seule pointée du doigt et l’effort devra être collectif, mondial. Les classes moyennes de Chine, d’Inde et du Brésil, qui accèdent à un certain niveau de vie et aux « plaisirs » de consommation, seront-elles enclines à adopter un modèle plus sobre alors que leur pays sort à peine du sous-développement ? Il faut espérer que le fardeau sera partagé, car si l’humanité ne change pas de cap, elle pourrait, elle aussi, s’échouer. Simon Ksiazenicki
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Un Fragonard découvert dans la Marne C’est une trouvaille exceptionnelle qu’a faite maître Antoine Petit, commissaire-priseur à Épernay, dans un appartement de la Marne, où il réalisait un inventaire pour une succession. En janvier dernier, dans ce logement rempli d’œuvres d’art et de mobilier ancien, son œil a été attiré par un tableau accroché « très haut » et « en mauvais état », a-t-il raconté lors d’une conférence de presse. L’expert a rapidement reconnu l’auteur de cette peinture : JeanHonoré Fragonard, l’un des plus grands peintres français du XVIIIe siècle, emblématique du style rococo.
© Christian Baraja
Sacs repas et douceurs pour les étudiants Les mouvements de solidarité à destination du monde estudiantin se multiplient partout en France. Privés de jobs en raison de la crise sanitaire, les étudiants vivant aujourd'hui dans la précarité sont en effet de plus en plus nombreux. A Reims, une nouvelle initiative vient © DR de voir le jour : « Les sacs solidaires ». Le concept est simple et efficace. Il consiste à récolter puis à distribuer aux associations d'étudiants des sacs contenant un repas, une douceur, un produit d'hygiène, un produit d'entretien et un produit plaisir. Quatre lieux de collectes sont aujourd'hui identifiés : association Aserca (32, rue Ledru-Rollin à Reims), chaque samedi de 11 h à 12 h, le Maillon (contact par SMS au 06 12 96 62 87), l'Agoraé (8, rue François Guyard à Reims), les mercredis et samedis de 13 h 30 à 16 h 30, et l'Entraide protestante (19, rue Raymond Guyot à Reims), les lundis, mardis et vendredis de 14 h à 17 h 30. Infos : Facebook sacs solidaires 2021
Reims vise la Coupe de France des potagers
© DR
Le service de l’animation scolaire et périscolaire de la ville de Reims, l’Education nationale et la maison de quartier Maison-Blanche participent à la première Coupe de France des potagers organisée par Landestini, une association qui a pour mission de « reconnecter les humains à la terre, la nature, la ruralité et de contribuer à la préservation et à la diversité du vivant ». Sept écoles et une maison de quartier se sont inscrites à ce concours national destiné à promouvoir la création de potagers, dans le but de valoriser une alimentation saine et locale et une pédagogie « les mains dans la terre », auprès des plus jeunes. Les résultats de cette compétition sont attendus en juin prochain.
Des mots d'amour et d'humour sur la vitrine du Sacobri
LY C É E P R O D’AUMONT SERVICES aux PERSONNES
Rentrée 2021 C’est maintenant !
Il s’agit de « Un philosophe lisant », une toile ovale de 45,8 x 57 cm disparue depuis 1779, au dos de laquelle est écrit, assez distinctement et à la plume, à l'envers de ce cadre en bois doré d'époque, le nom du peintre. « Elle daterait de 1768, 1769, les plus belles années de Fragonard. Il est au sommet de son art », a commenté Stéphane Pinta, expert au Cabinet Turquin. L’œuvre a été estimée entre 1,5 et 2 M€ et sera mise en vente le samedi 26 juin, à Épernay, à la maison de vente Enchères Champagne.
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Une dizaine d'habitués du Shop & bières Sacobri, pub qu'on ne présente plus à Châlons, s'est liguée pour afficher son soutien à toute l'équipe de l'établissement. Avec beaucoup d'humour et d'imagination, ils ont décoré la vitrine de petits mots d'amour originaux, dessinés au feutre Posca. En voici quelques extraits : « Vous êtes notre pilier ! », « Sans vous, les lundis soir deviennent ternes ! », « On attend la petite sœur ! » ou encore « J'ai la pression, rouvrez vite ! ». On n'aurait pas mieux dit.
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Interview - Nicolas Vanier
« La Champagne sera un acteur du film » En avril prochain, le réalisateur Nicolas Vanier va démarrer, dans la Marne, le tournage de son prochain long-métrage, justement baptisé « Champagne ! ». Un film de potes au casting impressionnant qui mettra un coup de projecteur sur le territoire, comme d'autres productions dans le passé.
film sans enfants, ni animaux, mais j’ai toujours été attiré par la comédie, il y en a un peu dans chacun de mes films. C’est une évolution dans mon travail, car j’aime de plus en plus la mise en scène et diriger des acteurs. Je me suis d'ailleurs attaché à choisir des comédiens qui s’aiment bien dans la vie, car c’est essentiel dans ce genre de film. Si vous fabriquez une bande avec des acteurs qui ne s’aiment pas, ça se voit tout de suite à l’écran.
Comment va se dérouler le tournage de votre prochain film, « Champagne ! » ? On est dans la dernière ligne droite. On attend encore la disponibilité d’un ou deux comédiens pour démarrer le tournage, à la mi-avril. L’intégralité aura lieu en Champagne : à Épernay et Reims, mais aussi autour de Villers-Allerand, là où on a trouvé la maison dans laquelle se déroule le film. Il y a aussi des décors naturels qui seront utilisés, notamment dans les vignes autour d’Aÿ et des coteaux champenois.
Grand voyageur et documentaristes, Nicolas Vanier s’est tourné depuis plus de dix ans vers la fiction. © Philippe Petit
Pourquoi avoir choisi la Champagne comme cadre de ce film ? J’étais venu à Épernay (en 2017, lors du Séjour des réconciliations) en tant que grand témoin pour une conférence sur l’homme et la nature. J’avais noué quelques relations, notamment avec Franck Leroy (le maire d’Épernay) et Pierre-Emmanuel Taittinger (ancien président de la maison de champagne
homonyme), qui m’ont servi de base pour entrer dans cette région que je ne connaissais pas du tout et qui m’a beaucoup intéressée. Qu'est-ce qui a retenu votre attention en particulier ? J’étais totalement à côté de la plaque, car je
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connaissais mal la région. J’imaginais de grands domaines, d’immenses parcelles de vigne, un monde de luxe, très automatisé et pour tout dire, un peu superficiel. J’ai découvert tout l’inverse. De petites parcelles, avec beaucoup de reliefs et de forêts qui donnent un paysage très intéressant d’un point de vue cinématographique, avec ces couleurs et ces perspectives magnifiques. Mais aussi des gens simples, y compris dans les grandes maisons, qui ont les mains dans la terre et qui cultivent une passion incroyable pour leur métier. J’ai toujours travaillé avec la passion, d’abord dans mes voyages et désormais en tant que réalisateur, et j’ai beaucoup aimé toutes ces rencontres. Je me suis inspiré de ces vignerons et vigneronnes passionnés pour écrire ce film. Que raconte-t-il ? Cette histoire a été écrite autour d’une vigneronne champenoise, incarnée par Elsa Zylberstein, dont la famille vit sur ce domaine viticole depuis des générations. Elle reçoit sa bande d’amis pour un week-end et un vieux célibataire de la bande amène avec lui sa future. Et ça met un peu le bordel (rires) ! Avec ce « film de potes », vous changez de registre par rapport à vos précédentes réalisations... Je sors un peu de ma zone de confort, car c’est un
L'autre grand acteur sera la Champagne. Pourquoi ce besoin de mettre en valeur les décors ? C’est une marque de fabrique. J’aime tourner dans des décors naturels, j’aime cette toile de fond sur laquelle les films s’écrivent. J’ai été très longtemps frustré de faire des films pour le petit écran, à la télé. Quand j’ai pu passer au cinéma, j’avais envie, au-delà des personnages, de montrer ce que j’aime : la nature, les paysages, mettre en valeur des territoires. Je ne pourrais pas envisager de tourner un film, quel qu’il soit, sans cette dimension. Ce fut le cas lorsqu’on a tourné « Belle et Sébastien » dans la Haute-Maurienne-Vanoise ou « L’École buissonnière » en Sologne. Les locaux étaient très fiers. La Champagne sera un acteur du film et c’est une bonne chose, car il y a beaucoup de tournages autour du vin, mais très peu autour du champagne. Qu'est-ce que la crise sanitaire change au tournage ? C’est déjà très compliqué de faire un film, la pandémie rajoute encore un peu plus de difficultés ! Il y aura des mesures sanitaires très strictes et beaucoup de tests, avec une personne dédiée rien qu’à cela. On sait que si le Covid entre dans l’équipe, on est arrêté pour au moins dix jours, sans assurance. En plus, on est obligé de tourner à une certaine saison, on ne peut donc pas prendre trop de retard. Craignez-vous que le film ne puisse pas sortir en salles ? Il y a eu beaucoup de frustration sur mon précédent film, « Poly », sorti en octobre dernier et qui n'est resté à l'affiche qu'une semaine alors qu'il était destiné à franchir la barre du million d'entrées, étant donné les premiers retours. En ce qui concerne « Champagne ! », on va déjà le tourner, mais je me dis que quand le film sera prêt à sortir en salles, toute cette histoire sera obligatoirement derrière nous ! En tout cas, je l’espère très fortement.
Propos recueillis par Simon Ksiazenicki
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À savoir • Nicolas Vanier est un aventurier, écrivain et réalisateur français de 58 ans qui s’est d’abord fait connaître par ses expéditions, dans les années 1980 et 1990. • Au cours de ses voyages, il réalise plusieurs documentaires pour la télévision, puis le cinéma, et se fait connaître avec « L’Enfant des neiges » (1995) qui raconte sa traversée des Rocheuses américaines en chiens de traîneau, avec sa femme et sa fille. • Le réalisateur se dirige ensuite vers le cinéma de fiction, dans lequel les thèmes de l’aventure, de l’enfance et de la nature sont omniprésents : « Loup » (2008), « Belle et Sébastien » (2013), « L’École buissonnière » (2017) ou encore « Poly » (2020). • Son prochain film, « Champagne ! », sera tourné en Champagne (Aÿ, Épernay, Reims, Villers-Allerand...). Il racontera l’histoire d’une vigneronne champenoise (Elsa Zylberstein) qui reçoit une bande d’amis à l’occasion d’un week-end et mettra en scène, notamment, Stéphane De Groodt, François-Xavier Demaison, Éric Elmosnino et Sylvie Testud.
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Marne
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Télévision
Festival
Nouveau tournage dans les studios de l'ex-BA 112
TurboFilm : 18 courts en lice et en ligne
Depuis 2018, l'ex-base aérienne située aux portes de Reims a été transformée, en partie, en studios de tournage par la société Making Prod. Après « Chérif », « Double Je » et « Le Code », elle doit y tourner une nouvelle série en juin.
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'ex-BA 112 vit une reconversion pour le moins inattendue. Loin des projets évoqués lors de l'annonce de sa fermeture, il y a plus d'une décennie, déjà, l'ancien site militaire est l'hôte, depuis maintenant trois ans, de Making Prod. La société parisienne y a en effet installé ses studios de tournage. Elle occupe ainsi deux grands hangars de 6 000 m2 appartenant à Terralab, qui porte l'autre projet concret en cours sur l'ex-BA 112, en lien avec la bioéconomie. L'aventure a commencé avec la série « Chérif », diffusée sur France 2, dont une grande partie de la 6e saison a donc été tournée sur l'ancien site militaire, où des décors ont été spécialement montés. Dans la foulée, Making Prod a enchaîné avec une autre série policière, toujours pour la chaine publique, intitulée « Double Je ». Et dernièrement, c'est « Le Code » qui a pris corps dans les studios de l'ex-BA 112, mais aussi à
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maginé par le service d'action culturelle de l'Université Reims Champagne-Ardenne (Urca), le festival TurboFilm met à l'honneur les courts-métrages amateurs et leurs réalisateurs. Pour cette 9e édition, les participants ont dû créer un film de cinq minutes maximum en 24 heures chrono, avec le matériel et les décors de leur choix, tout en respectant plusieurs contraintes imposées : une thématique, la présence d'un objet, une phrase à intégrer aux dialogues, etc. Jusqu'au 5 avril, 18 films présélectionnés par le jury sont diffusés et accessibles gratuitement sur la chaîne YouTube de l'Urca. Un vote réservé aux étudiants et au personnel de l'université permettra d'attribuer le « prix du public » à l'un d'entre eux lors de la cérémonie de clôture du festival, le 10 avril.
La société Making Prod a transformé deux hangars à avions en studios de tournage. © Making Prod
Reims et ses alentours. Les équipes ont par exemple investi le palais de justice de la cité des sacres et l’hôtel de luxe adjacent, mais aussi le centre des congrès ou encore le palais de justice d’Épernay. « Le tournage s'est terminé lors du dernier trimestre 2020, indique Stéphane Drouet, producteur chez Making Prod. Nous en sommes actuellement à la phase de post-production, c'est-à-dire au montage. » Si les dates de diffusion du « Code », sur France Télévisions, ne sont pas encore connues, mais a priori dans le courant de l'année, Making Prod a déjà dans ses cartons d'autres projets pour ses studios de l'ex-BA 112, où chaque jour de tournage fait tra-
FAN DE BARBECUE ? Quel sera votre choix ?
vailler de concert entre 40 et 50 professionnels de l'audiovisuel, sans compter les comédiens et les figurants. « En fonction des audiences de la première saison du « Code », nous réaliserons une deuxième saison. En attendant, à partir de mi-juin, on doit commencer à tourner une nouvelle série d'aventure, qui mêlera comédie et fantastique, dans les studios de l'ex-BA 112, mais aussi dans d'autres sites de la région de Reims. » Huit épisodes sont prévus pour ce programme, dont le nom n'a pas encore été dévoilé, attendus sur les écrans de France Télévisions en 2022.
S.L
4 Infos : youtube.com/univ-reimsfr (rubrique
Julien Debant
« Play list » puis « vie culturelle »).
La nouvelle collection est là... Cette année, on profite du printemps !
Et de l’été !
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Marne
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Coronavirus
Reconfinement : la Marne en sursis ? Alors que la situation se tend au niveau national, le département de la Marne n'est pas épargné par cette nouvelle vague épidémique avec comme possibles conséquences, à court terme, la mise en place de nouvelles restrictions.
L
a troisième vague tant redoutée déferle sur la France. L'Hexagone est le pays où l'épidémie circule actuellement le plus fortement en Europe. Mercredi 24 mars, le taux d'incidence, soit le nombre de cas positifs à la Covid-19 pour 100 000 habitants, s'établit au niveau national à 312,7, au plus haut depuis la minovembre. À titre d'exemple, il est actuellement de 108,1 en Allemagne. Face à l'accélération de la pandémie, les régions d'Île-de-France et des Hautsde-France, ainsi que les départements des AlpesMaritimes, de l'Eure et de la Seine-Maritime sont confinées depuis le samedi 20 mars et pour une période de quatre semaines. Une partie des commerces y est fermée, les déplacements sont limités à 10 km, sauf motif dérogatoire, et le gouvernement a renforcé ses appels au télétravail et à ne pas inviter d'amis chez soi. Ces territoires devraient être rejoints dès ce weekend par la Nièvre, le Rhône et l'Aube. Dans ce dernier, voisin de la Marne, le taux d'incidence atteint 453, soit le plus haut observé dans le Grand Est,
ment. Depuis le début de l’épidémie, 93 310 personnes sont décédées en France, dont 8 641 dans le Grand Est (763 dans la Marne).
Julien Debant Le variant « britannique » domine largement dans la Marne
Le taux d'incidence dans la Marne s'établit désormais au‐dessus du seuil d'alerte. © l'Hebdo du Vendredi
loin devant la Meuse (292,3) et la Moselle (292,1). Et dans la Marne ? Si la situation reste enviable par rapport aux territoires cités plus haut, elle se dégrade progressivement. Le taux d'incidence dans le département a franchi la barre des 250, le weekend dernier, pour s'établir à 260,1 en milieu de semaine (288,4 dans le Grand Reims). D'ailleurs, plus d'une quarantaine de départements en métropole, dont les 16 déjà confinés, ont dépassé ce seuil d'alerte fixé par le gouvernement. Il y a une semaine, on en comptait « seulement » 24. A noter que 14 autres départements ont un taux d'incidence compris entre 200 et 250, et sont donc susceptibles de dépasser le seuil fatidique ces prochains jours. L'augmentation continue du nombre de cas positifs, observée ces dernières semaines, a de lourdes
Transport
conséquences dans les hôpitaux. Dans les zones déjà confinées, les établissements de santé sont saturés, entrainant la déprogrammation d'opérations qualifiées de non-urgentes. Dans les services de réanimation, tous les lits sont occupés. Dans le Grand Est, l'indicateur de saturation hospitalière (qui se calcule au niveau régional) se rapproche de la zone rouge (90 %). Il est déjà supérieur au plus haut observé lors de la seconde vague, en novembre dernier (75 %). Actuellement, 2 470 personnes sont hospitalisées sur l'ensemble de la région, dont plus de 400 en service de réanimation (+ 25 % en trois semaines). Dans la Marne, 284 personnes sont hospitalisées, dont plus de 30 en réanimation (+ 33 % en trois semaines). Quant au bilan humain, il s'alourdit inexorable-
La région Grand Est continue de se singulariser par rapport au niveau national avec une circulation moins intense du variant dit « britannique », mais une circulation beaucoup plus importante des variants dit « sud-africain » et « brésilien ». Le premier représente un peu plus de 50 % des cas positifs, les deux autres 17 % chacun. Le variant « britannique » est cependant bien plus présent dans l'ouest de la région, en particulier dans l’Aube (85 %) et la Marne (71 %).
Vaccination : la Marne dans la moyenne nationale Après avoir longtemps été à la traîne, le département de la Marne ne porte plus le bonnet d'âne au niveau des vaccinations. Au 23 mars, 58 173 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19, portant la couverture vaccinale (une dose) à 10,3 %. Trois départements font moins bien : la Haute-Marne (9,1 %), la Meuse (9,1 %) et le Bas-Rhin (9,2 %). A l'échelle du Grand Est, ce sont 611 275 personnes ont bénéficié d'une première vaccination, soit 11,1% de la population.
Manifestation
Bientôt des trains à hydrogène Les « pions » ne veulent dans le Grand Est plus être des pions
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ne nouvelle étape vient d’être franchie dans le projet de train à hydrogène en Grand Est. En effet, la région vient d'officialiser l’arrivée de ce type de trains avec l’acquisition de cinq rames bimode, c'est-à-dire électrique et hydrogène, dont deux en option, pour un montant total de 86 mil- Assemblés sur le site alsacien d'Alstom, les premiers trains à lions d'euros. hydrogène sont attendus sur les voies en 2023. © Grand Est Avec désormais plus de 100 rames Régiolis commandées par le Grand Est, dont la livraison s’étend jusqu’en 2026, cette nouvelle commande doit favoriser le maintien de l’emploi et l’activité du site d'Alstom à Reichshoffen en Alsace. C'est là en effet que seront assemblées les cinq rames à hydrogène pour le Grand Est, mais aussi neuf autres commandées par les régions Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie. Une solution pour les lignes non électrifiées Cette commande s'inscrit dans la stratégie à long terme du TER Grand Est qui vise également à stimuler le lancement à l’échelle nationale du train léger hydrogène en France. Ainsi, la circulation des premières rames à hydrogène sur les voies de la région est prévue dès 2023. Reste maintenant à définir quelles lignes accueilleront ces nouveaux trains. La région indique que plusieurs critères seront pris en compte : le potentiel des dessertes adapté à la capacité (200 voyageurs), l’avitaillement en hydrogène et la proximité avec un technicentre spécialisé dans la maintenance de ces rames H2. Cette expérimentation de trains à hydrogène est d'autant plus importante que le Grand Est devra, d'ici 10 ans, remplacer les 35 autorails légers qu’elle utilise actuellement sur les plus petites lignes ferroviaires : des voies qui ne peuvent pas accueillir du matériel 100 % électrique.
J.D
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ls sont un rouage essentiel de l’Éducation nationale, mais ils sont pourtant, en général, assez discrets. Cette fois, ils ont décidé de se faire entendre. La Coordination nationale des collectifs d’assistant.es d’éducation (AED, communément appelé « pions ») appelait à une grève d'une semaine à travers tout le pays. Manifestation des assistants d'éducation à Reims, jeudi 25 mars. Dans l’académie de Reims, © l'Hebdo du Vendredi qui compte 3 000 AED, la mobilisation a perturbé de nombreux établissements, mais la manifestation du jeudi 25 mars, devant le rectorat, n'a en revanche mobilisé qu’une dizaine de personnes. Parmi elles, Camille Leroy, 32 ans, qui vit sa cinquième année consécutive en tant qu’AED au collège Paul-Éluard de Verzy. Son avant-dernière puisque l’engagement total ne peut excéder 6 ans. « J’adore mon métier, je suis reconnue par les équipes et pourtant, je vais devoir partir alors que je suis formée et performante, se désole la jeune femme. En plus, je n’aurai le droit à aucun diplôme ou validation des compétences acquises durant ces 6 ans. » Dans les textes, les AED sont recrutés en priorité parmi les étudiants et à mi-temps, afin de leur permettre de poursuivre leurs études. Mais dans les faits, la réalité est souvent autre. « C’est très difficile de bosser un concours en même temps, car on a aucun temps mort. On est infirmier, vigile, médiateur, psy..., estime Camille Leroy. De toute façon, il y a de plus en plus de parents et de trentenaires qui deviennent AED. » Une délégation a présenté au rectorat ses doléances, à savoir la création du métier d’éducateur scolaire, une augmentation des salaires, des recrutements massifs, la rémunération des heures de nuit ou encore l’accès aux primes Rep et Rep+.
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Epernay
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Coronavirus
Le vaccin gagne du terrain dans le bassin sparnacien Près de 6 000 Sparnaciens ont reçu une première dose de vaccin, tandis que des centres ont ouvert à Sézanne, Montmirail et Dormans. Une accélération est encore attendue le mois prochain.
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’exécutif français le promet, la campagne de vaccination va enfin s’accélérer à partir du mois d’avril. Du côté d’Épernay, le maire Franck Leroy a profité du dernier conseil municipal, lundi 22 mars, pour annoncer quelques chiffres : 5 734 personnes ont reçu une première dose, 1 448 en ont reçu deux et la liste d’attente pour se faire vacciner, qui a compté jusqu’à 2 400 inscrits, est redescendue à 605 personnes. « Ce qui tend à démontrer que les vaccins arrivent enfin en nombre plus important », a estimé l’édile. Il est possible de prendre rendez-vous, sur le site Doctolib ou par téléphone (08 03 80 07 94), pour se faire vacciner dans l’un des deux centres, l’hôpital Auban-Moët et la clinique d’Épernay. Pour le moment, la vaccination est réservée aux plus de 75 ans, aux 50-54 ans souffrant de comorbidités, aux 18-74 ans à très haut risque et aux professionnels de santé. Ailleurs aussi, la vaccination progresse. Depuis le 8 mars, des centres ont été ouverts à Montmirail et à Sézanne et c’est désormais Dormans qui accueille le sien. La salle des fêtes de la commune a reçu le renfort de cinq médecins et de quatorze
L’État et l’ARS promettent plus de vaccins dès le mois d'avril. © l'Hebdo du Vendredi
infirmiers qui ont distribué leurs premières doses mercredi dernier et continueront ce samedi. « Nous avons 96 vaccins pour la première semaine et nous espérons en recevoir 144 pour la suivante. Si c’est le cas, nous pourrons ouvrir d’autres plages de vaccination », explique le maire de Dormans, Michel Courteaux. Pour prendre rendez-vous, il convient d'appeler la mairie (03 26 58 98 64). Enfin, Blancs-Coteaux réfléchit également à ouvrir
Fiscalité
son centre le mois prochain, mais tout cela n’est pas simple. « Il faut des doses suffisantes, des équipes disponibles 6 jours sur 7 et une organisation permettant d’assurer le suivi pour la seconde dose et le fonctionnement sur le long terme. Début avril, on recevra des doses significativement plus élevées de vaccin Pfizer qui nécessiteront également un strict respect de la chaine du froid. Il y a toute une logistique à respecter », explique Thierry
EN BREF Première marche pour le climat à Épernay
La taxe foncière augmente de 3 % à Épernay
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haque année depuis 15 ans, le maire d’Épernay Franck Leroy se félicite de la stabilité des taux des impôts directs locaux. Il ne pourra pas le faire en 2021. Lundi 22 mars, les conseillers municipaux ont voté pour une augmentation des taux des taxes foncières. En préambule, Christine Mazy, première adjointe au maire en charge des finances, a contextualisé : « À compter Les taux des impôts locaux n'avaient pas bouger depuis 15 ans à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi de 2021, les communes ne percevront plus la taxe d’habitation sur les résidences principales, dont la suppression progressive s’achèvera en 2023 pour tous les contribuables. » Une mesure mise en œuvre dans le budget 2018, sous la présidence d'Emmanuel Macron. Le maire Franck Leroy a expliqué : « Cette réforme a des conséquences importantes. La baisse, voire la suppression, de la taxe d’habitation est plutôt approuvée par nos concitoyens, mais cela se traduit par une diminution de l’autonomie fiscale des collectivités. » Outre cette réforme, l'édile a pointé du doigt la crise sanitaire, qui a pour effet de baisser les recettes de la commune – « occupation du domaine public, fréquentation des équipements » – et d’accroître les dépenses – « soutien aux acteurs économiques et renforcement des mesures sanitaires qui nous ont coûté, en 2020, 1,2 M€ ». Concrètement, la hausse sera de 2,99 %. Le taux de taxe foncière pour le bâti passera ainsi de 39,13 % à 40,30 %. À noter que ce taux inclut désormais le produit perçu par les départements, qui a été transféré aux communes pour compenser la perte de ressources due à la suppression de la taxe d'habitation. Franck Leroy traduit : « On obtient une hausse moyenne de 23 € par an pour une maison et de 17 € pour un appartement, soit moins de 2 € par mois pour le propriétaire d’une maison. »
S.K
Alors que le projet de loi contre le dérèglement climatique sera discuté pour la première fois en séance publique à l’Assemblée nationale, ce lundi 29 mars, un appel national à la manifestation est lancé par les membres de la Convention citoyenne et 86 organisations. À Épernay, le parti Europe écologie - Les Verts donnent rendez-vous ce dimanche 28 mars, à 14 h, au départ de l’ancien palais de justice (rue des Archers), pour réclamer aux députés et à l'exécutif « une vraie loi climat à la hauteur de l’urgence écologique ». Infos : 07 87 05 72 60
Le règlement de publicité approuvé La ville d'Épernay vient de communiquer le rapport et les conclusions du commissaireenquêteur relatifs au projet de révision du règlement local de publicité (RLP). Dans chaque ville, ce document sert à soumettre
Alibert, délégué territorial de l’Agence régionale de santé Grand Est. Selon ce dernier, le mouvement s’accélère. De 1 800 doses hebdomadaires administrées dans la Marne début janvier, nous sommes passés à 5 800. Et 12 800 sont espérées au 5 avril.
Simon Ksiazenicki
les publicités, enseignes et pré-enseignes à une réglementation protectrice de l'environnement et du cadre de vie. Celui spécifique à la ville d'Épernay datait de 1995 et a donc dû être remis à jour. Le commissaire-enquêteur a émis un avis favorable au projet de révision du règlement local de publicité, sous réserve qu’il soit complété par un document synthétique et pédagogique, rédigé et illustré de manière claire, à destination du grand public non-professionnel. Enfin, les élus du conseil municipal ont approuvé ce règlement, lundi 22 mars, lors de leur dernière réunion. Infos : epernay.fr
Nouveau nom pour le parking de la rue de Reims Fin 2020, dans la continuité des travaux du musée d'Épernay, le parking de la rue de Reims, contigu aux jardins du château Perrier, a été entièrement rénové. Ce parking de 75 places, qui aura vocation à accueillir les visiteurs du musée une fois celui-ci ouvert, a été renommé « parking des Arts », sur proposition de la majorité municipale. Un nom justifié par la proximité de l'ouvrage avec le musée, le théâtre GabrielleDorziat, le cinéma Le Palace et l’Orangerie du parc Maigret. « Il y a des projets sur le bâtiment de l'ancienne MJC, si des réaménagements sont prévus, on pourra revoir le nom du parking », a néanmoins prévenu le maire, Franck Leroy, lors du dernier conseil municipal.
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Epernay
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Commerce
Bâtir un restaurant malgré la crise Depuis juin dernier, dans la zone commerciale de Pierry, un établissement spécialisé dans la cuisine savoyarde est en train de sortir de terre. Pas échaudés par la situation sanitaire, les porteurs de ce projet espèrent ouvrir dans les prochaines semaines.
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n petit coin de montagne à Pierry, c'est ce que proposera prochainement La Marotte, futur restaurant, bar et boutique de produits savoyards. Alors que tous ces établissements sont pourtant fermés depuis le 30 octobre, cela n'a pas empêché certains optimistes de concré- Amis depuis 22 ans, Christelle et Nicolas espèrent ouvrir La Marotte en avril. © l'Hebdo du Vendredi tiser leurs rêves. C'est le cas Christelle Ducellier et de son mari Nicolas, deux Châlonnais qui projettent sonores, c’était l’endroit idéal », juge Christelle. cement du chantier permet déjà d'apprécier l’aspect depuis de nombreux mois d’ouvrir leur propre af- Les deux entrepreneurs trouvent leur bonheur en extérieur du bâtiment, mais à l’intérieur, le plus dur faire. « On voulait un endroit qui permette à la fois mars 2019, à une époque où personne, ou presque, commence. « L’idée est de proposer une ambiance chalet de montagne moderne, dévoile Sébastien de boire un verre, de grignoter, de dîner, d’écouter n’avait encore entendu parler des coronavirus. Heureusement, le projet est bouThouvenin, le futur directeur de l'établissement de la musique… explique Un voyage mensuel clé avant le début de la et ami de plus de 20 ans de Christelle. Il y aura celle qui est à l’origine de La pandémie, un an plus tard. un restaurant de 150 couverts, un coin Marotte. On affectionne pardans les Alpes « N'étant pas encore ouvert, salon/lounge/bar pour une cinquantaine de perticulièrement les Alpes et la on n'a pas été touché par l’épisode Covid. Ça aura sonnes, une mezzanine privatisable pour les Haute-Savoie et on sait que beaucoup de Sparnagroupes et une terrasse. Une boutique permettra ciens aiment aussi aller au ski et ramener de bons juste décalé le début des travaux. » produits. » Le concept de La Marotte était né. À la Démarrés le 19 juin dernier, ceux-ci vont bon train. également d'acheter les produits servis à table. » La Marotte mise ainsi beaucoup sur sa cuisine sarecherche d’un terrain, le couple se tourne vers la Une quinzaine de travailleurs s'activent actuellement sur un terrain qui servait, depuis plus de voyarde, souvent appréciée, mais peu représentée zone commerciale de Pierry. « Pour trouver un terdans la restauration. D'autant que pour s'approvi10 ans, de parking à un commerce voisin. L’avanrain vierge, du stationnement et éviter les nuisances
sionner, ses équipes se rendront, chaque mois, dans les environs de Morzine (Haute-Savoie), directement à la source. Cinq fournisseurs y ont déjà été trouvés et la dizaine d’autres sont issus de la région d’Épernay. Toutes ces marchandises seront préparées au sein d’une cuisine ouverte où s’affaireront environ 20 personnes. L’objectif, « offrir de bons produits, cuisinés de façon simple et gourmande et servis de manière conviviale », résume Christelle. Un programme alléchant, mais qui reste conditionné à la réouverture des restaurants. Et celle-ci semble lointaine, vu la situation sanitaire. Quoiqu’il en soit, les équipes de La Marotte assurent qu’elles seront prêtes dès le mois prochain.
Simon Ksiazenicki L'arrivée du Grand Frais se précise à Pierry Annoncée depuis bien longtemps, l'arrivée d'un magasin Grand Frais dans la zone commerciale de Pierry se confirme. En décembre dernier, un permis de construire a été déposé en mairie concernant la cellule commerciale qui abritait le magasin Décathlon, fermé depuis la mi-septembre, où le porteur de projet envisage d'aménager un commerce de produits alimentaires et une boulangerie. Récemment, l'entreprise Grand Frais elle-même a mis en ligne une offre d'emploi de chef de rayon fruits et légumes qui se termine par : « Rejoignez notre enseigne lors de l'ouverture du futur magasin d'Épernay qui aura lieu fin 2021 ». On ne peut plus clair !
Commerce
Un drive tout neuf pour l'hypermarché de Pierry
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epuis septembre dernier, l'hypermarché E.Leclerc de Pierry est le théâtre d'importants travaux. Le point de retrait des commandes passées en ligne (drive) est en pleine restructuration afin d’accueillir plus de clients. Cinq pistes étaient jusqu’ici présentes, voire trois au plus fort des travaux, elles seront bientôt au nombre de dix, une fois ce chantier terminé, « d’ici la semaine qui suivra Pâques », soit début avril, espère San- Les travaux doivent être terminés en avril. © l'Hebdo du Vendredi dra Gobillot, la directrice de la société Pierrydis. « Aujourd’hui, il faut entre deux et quatre heures pour retirer une commande. Demain, on sera à une heure et on espère même une demi-heure dans les mois à venir. » En plus de proposer plus de pistes de retrait et donc de créneaux horaires aux clients, c’est l’organisation du drive qui va évoluer. Jusqu’ici, l’hypermarché partage un entrepôt commun avec le E.Leclerc de Dizy pour ses commandes en drive. Celles-ci sont ensuite acheminées par camion vers les établissements d’Aÿ, de Pierry et de Dizy et le Relais, en centre-ville d’Épernay. Avec les délais de livraison que cela implique. Prochainement, l’hypermarché pierittier disposera donc de son propre entrepôt de 3 000 m², sur deux étages. L'effectif s’agrandira également. « L’équipe rattachée au drive de Pierry sera composée d’un responsable, de deux adjoints et de 35 équipiers. Certains viendront de Dizy, d’autres seront recrutés prochainement », ajoute Mme Gobillot. Un projet qui intervient alors que les commandes en drive ont explosé au moment du premier confinement, au printemps 2020, puis ont ralenti en raison de ces travaux et du couvre-feu avancé à 18 h à la mi-janvier.
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Sport
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Football L1
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Châlons-Reims en quête d'exploit à l'ASVEL
Une trêve pas comme les autres
assuré par ses dernières prestations, le Champagne Basket (14e) se présente ce dimanche sur le parquet de l'ASVEL (6e). Face à l'armada pilotée par TJ Parker, l'équipe entraînée par Cédric Heitz ne partira évidemment pas favorite, mais aura tout de même quelques atouts à faire valoir. Depuis les changements apportés à son effectif, ChâlonsReims a en effet joué cinq matches de championnat et en a gagné quatre, contre un seul succès lors des neuf premières journées. Ces dernières semaines, Jessie Begarin et ses coéquipiers ont ainsi fait plier Pau-Orthez (86-97), Bourg-en-Bresse (108-103 a.p.), Limoges (74-72) et Le Portel (88-82). Seul le collectif de Nanterre les a faits plonger (96-71). Lors de la dernière victoire acquise face au Por- Dominique Archie et le Champagne Basket tel, jeudi dernier à Reims, Cédric Heitz a une n'auront rien à perdre, dimanche, sur le parquet fois de plus pu compter sur son trio de leaders de l'ASVEL. © l'Hebdo du Vendredi formé de Dominic Waters (21 points et 8 passes), Travis Leslie (22 points et 5 rebonds) et Dominique Archie (24 points, 5 rebonds et 3 passes). Des niveaux de performance que les trois Américains devront sans doute encore atteindre dimanche pour espérer réaliser un exploit dans l'antre de l'ASVEL. La répétition des matches imposée au club présidé par Tony Parker pourrait aussi profiter au Champagne Basket. Alors que l'équipe marnaise aura eu 10 jours pour préparer cette rencontre, Lyon-Villeurbanne n'en disposera que de trois. Cette semaine, elle a joué et gagné face à Nanterre (96-92 a.p.), mardi 23 mars, et défié le Real Madrid en Euroligue, jeudi 25 mars (hors de nos délais de bouclage). Au match aller, en ouverture du championnat, l'ASVEL était venue s'imposer dans la Marne sans briller (73-85). 4 Lyon-Villeurbanne - Châlons-Reims, dimanche 28 mars, à 17 h.
e week-end, le Stade de Reims est au repos en raison de la trêve internationale, mais les joueurs de David Guion sont un peu plus nombreux que prévu à être restés en Champagne. Le week-end dernier, le ministère des Sports avait octroyé une dérogation aux joueurs de Ligue 1 évoluant hors de l’Union européenne lors de la fenêtre internatio- Plusieurs internationaux africains, dont Moreto Cassama, sont nale, leur évitant une sep- privés de sélection. © l'Hebdo du Vendredi taine à leur retour de sélection, sous réserve du respect d’un protocole sanitaire strict (bulle + test PCR quotidien au retour en club). L’international Serbe Predrag Rajokovic et les Kosovars Arber Zeneli et Valon Berisha ont donc pu rejoindre leur sélection. Mais pas Marshall Munetsi (Zimbabwe), Moreto Cassama (GuinéeBissau), Moussa Doumbia et El Bilal Touré (Mali) qui devaient disputer les qualifications de la Coupe d’Afrique des nations 2021. « Quelques fédérations ont mis des avions à disposition de leurs joueurs, d’autres ne l’ont malheureusement pas fait », a expliqué l’entraîneur rémois dans les colonnes du journal « l’Union ». L’attaquant sénégalais Boulaye Dia, en revanche, a obtenu les faveurs de sa sélection et a pu s’envoler pour l’Afrique. Manquent également Thomas Foket, convoqué avec la Belgique, et Nathanaël Mbuku, qui a rejoint Clairefontaine pour le rassemblement de l’équipe de France U20. Résultats, seuls cinq Rémois sont concernés par les rencontres internationales alors qu’ils étaient quatorze lors de la dernière trêve, en novembre. Tout ce petit monde fera son retour en cours de semaine afin de préparer la prochaine rencontre des Rémois (12e), à savoir la réception de Rennes (7e), dimanche 4 avril, à 15 h. Après leur succès à Dijon (0-1), les Rouge et Blanc ont quasiment décroché leur maintien en Ligue 1.
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Sport et nature, remèdes contre la crise La crise sanitaire a fortement affecté la pratique sportive des amateurs. Les championnats n'ont pas repris, les salles de sport privées sont toujours fermées et l'accès aux équipements couverts et aux gymnases est interdit. Heureusement, il existe plusieurs alternatives pour garder la forme.
Footing et fitness
Vélo des villes, vélo des champs
Voilà une activité encore autorisée depuis le début de la pandémie : la course à pied. D'autant que celle-ci ne nécessite qu'une bonne paire de baskets, d'un jogging et d'un terrain adéquat. Et pour ceux que le running ennuie rapidement, des petits équipements sportifs de fitness ont peu à peu investi les villes, ces dernières années, comme aux parcs de Champagne et Léo-Lagrange de Reims ou le long de la coulée verte d'Épernay.
Comme la course à pied, la pratique du cyclisme ne souffre d'aucune interdiction. Les amateurs de grand air pourront rapidement quitter la ville, notamment par la véloroute de la Vallée de la Marne, qui relie Reuil à Condé-sur-Marne sur 45 km, ou par la coulée verte de Reims, aménagée sur 24 km entre le canal et la Vesle. Et pour la pratique plus sportive, il est aussi possible d’enfourcher (ou de louer) un VTT pour profiter de la montagne de Reims, notamment, loin des axes routiers. L’Agence de développement touristique de la Marne recense ainsi 40 circuits cyclo et VTT dans le département. Infos : tourisme-en-champagne.com/velo-en-champagne
Quand ordinateur rime avec sueur Lors du premier confinement, de nombreux de coaches sportifs et clubs se sont tournés vers la webcam de leur ordinateur pour proposer des séances en ligne à leurs licenciés et clients. Danse, fitness, renforcement musculaire, cardio, yoga… Il y en a pour tous les goûts et si beaucoup proposent des formations payantes, il est également possible de trouver facilement des exercices gratuits sur internet. Il y a un an, les éducateurs sportifs de la ville d’Épernay ont commencé à proposer des séances de sport gratuites en ligne et continuent encore de le faire, si bien qu'une soixantaine de vidéos, de 25 minutes à 1 heure, sont aujourd'hui disponibles sur la page Facebook de la ville d’Épernay.
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Rame matelot !
Une immersion en nature
Autre sport de plein air encore autorisé : l'aviron. Afin de pallier la baisse d'inscrits due à la crise sanitaire et de permettre l'accueil de débutants, le Cercle nautique des Régates rémoises vient de créer une licence « Beaux jours », qui courra jusqu'à l'été, afin de proposer des journées de découverte, par groupe de six personnes. Pour les enfants, l’accueil se fera le mercredi ou le samedi, à 14 h, tandis que les adultes rameront le jeudi, de 17 h 30 à 18 h 30, ou le samedi, de 11 h à 12 h. Infos : 03 26 50 19 34 et regates.remoises@free.fr
Promener son chien Cette activité a, elle aussi, survécu à tous les confinements. Logique, tant cet instant est essentiel pour nos amis à quatre pattes, mais aussi pour les maîtres, qui en profitent pour se dégourdir les jambes. Et même si la Marne était soumise, à l’avenir, à des restrictions plus fortes, la sortie des toutous échappera aux interdictions : partout en France, promener son chien reste ainsi l'une des rares activités qui permettent de braver le couvre-feu !
Courir autrement avec la course d'orientation Si les grands événements de course d'orientation sont annulés, les clubs organisent encore des entraînements en petit comité, comme Épernay nature et sport (ENS) et l’Animation Sillery orientation (ASO). Ce dernier accueille ainsi des participants de 7 à 77 ans, désireux de partir au contact de la nature dans le but de trouver des balises au moyen d’une carte, en marchant ou en courant. L’accueil se fait par groupes de six personnes, masquées, qui se démasquent ensuite une fois dispersées dans la nature. Les licenciées de l'ASO se donnent rendez-vous, en forêt ou en parc, tous les samedis après-midi. Infos : epernayns.free.fr et asosillery.fr
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Partir à la découverte de la nature, vivre une aventure collective et passer la nuit au grand air. C’est ce que propose Un Monde en moi aux jeunes adultes de 15 à 18 ans, à travers quatre journées, d’avril à juillet, en forêt de la montagne de Reims et au Jardin sauvage de Sillery, où cette association est accueillie pour ses activités de connexion à la nature. Ce cursus, baptisé Gardiens du vivant, proposera aux ados de préparer un camp, de pister des animaux ou encore de pratiquer l’Aïkido, le tout dans le respect de la nature et de valeurs fortes. Infos : 06 86 01 73 15 et un-monde-en-moi.org
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Football
Le Stade de Reims construit son avenir au féminin Le futur centre de vie dédié à l'équipe féminine du Stade de Reims a été présenté lundi 22 mars. Un signe de plus du retour au premier plan du club, premier champion de France de l'histoire du foot féminin en 1974.
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a pose symbolique de la première pierre du futur centre de vie et de formation dédié à l’équipe féminine du Stade de Reims a pris la forme d'un lien entre passé, présent et avenir. Lundi midi, sur une pelouse du centre de vie Raymond-Kopa, à Bétheny, il a beaucoup été question des fameuses Pionnières, surnom de la première équipe rémoise créée en 1968. Présenté à l'époque comme une « attraction » par l’organisateur de la rencontre, le quotidien « l'Union », ce match donna le coup d’envoi de la renaissance du football féminin, qui aboutit, six ans plus tard, à la création du championnat de France, remporté par les Rémoises. « Vous deviez vous sentir bien seules, mesdames, en 1968, mais c’est vous qui avez ouvert la voie et c’est grâce à votre courage que nous pouvons nous retrouver aujourd’hui », a lancé Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, à l’égard de Brigitte Brigot-Brugnon et Marie-France Courtois-Bailly, deux Pionnières présentes lors de cette cérémonie. « Rien n’est facile dans la vie, les Pionnières peuvent en attester mais on y est les filles, on avance », a exhorté à son tour Laura Georges, secrétaire gé-
La présentation du futur centre de vie de la section féminine du Stade de Reims a eu lieu lundi 22 mars, au centre Raymond‐Kopa. © l'Hebdo du Vendredi
nérale de la FFF et ancienne internationale aux 188 nous avons recréé le club, de ressusciter cette équipe et je suis fier de renouer avec la tradition, sélections. Il faut dire que le Stade de Reims n’a pas attendu a livré le président du Stade de Reims, Jean-Pierre d’ébaucher ce nouveau bâtiment de 700 m², qui acCaillot. Notre club a un rôle sociétal important, cueillera, d'ici un an, les 110 linous formons depuis longtemps des garçons, je serais très fier cenciées du club, pour compter à 110 licenciées, que nous formions les grandes nouveau dans le paysage frandes U6 aux pro footballeuses de demain. » çais. Disparue lors de la liquidaLe président du Stade de Reims tion du club en 1992, la section féminine a été relancée en 2014 et a rapidement cultive des ambitions et s'en est donné les moyens. connu le succès. « C’était une promesse, lorsque Il n'a ainsi fallu que cinq ans à l'équipe féminine
Bien-être animal
pour retrouver la Division 1 et son lustre d’antan. Maintenue la saison dernière sans trembler, la formation champenoise devrait en faire de même cette saison. Elle pourra aborder l’avenir sereinement, notamment grâce à ce nouvel outil. « Vous allez être une référence du football français », a prédit Laura Georges, soulignant que les Rémoises allaient rejoindre le cercle très fermé des clubs féminins dotés d’un centre dédié, avec Lyon, le Paris SG et le Paris FC. « Ça va tout changer, se réjouit Amandine Miquel, l’entraîneuse de l’équipe professionnelle. Demain, toutes les joueuses, des plus jeunes aux professionnelles, pourront vivre ensemble. On va disposer d’une salle de vie, d’une salle de cours, de bureaux dédiés pour le staff, d'une salle d'analyse vidéo, de vestiaires et d’une salle de musculation. Ça va nous permettre, à terme, de passer un cap important. On est en constante évolution. » Une évolution sportive mais aussi sociétale. En investissant plus de 2,5 M€ dans ce nouvel outil, Jean-Pierre Caillot évoque « un projet d’entreprise global » qui montre bien que le sport féminin, et le football en particulier, s’impose enfin dans le paysage. « C’est grâce à ce genre d’initiatives que les femmes prennent leur place dans la société, a loué Catherine Vautrin. Lorsque nous n'aurons plus à souligner à quel point ce projet est exceptionnel, nous aurons gagné. » Un match qui n'est pas gagné d'avance.
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Don du sang
L214 manifeste pour la fin de la pêche
À Pâques, sortez de votre coquille !
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l'occasion de la Journée mondiale pour la fin de la pêche, qui se tient chaque année, le dernier samedi de mars, les bénévoles de l'association L214 mèneront une action symbolique pour les poissons. Le happening appelant le public à développer son empathie pour les animaux aquatiques se tiendra dans une quarantaine de villes en France, ce samedi 27 mars. A Reims, cette action est prévue place d'Erlon, de 14 h à 17 h. « Le sort des animaux terrestres est régu- Les militants de L214 sont attendus ce samedi 27 mars à Reims, lièrement évoqué, mais celui place d'Erlon. © L214 des animaux aquatiques trop souvent oublié, estime Camille Larange, coordinatrice du réseau bénévole de L214. Pourtant, pour ce qui est de leur mise à mort, le pire a lieu en mer. L'agonie des poissons doit être révélée aux Français afin qu'ils puissent reconsidérer leurs choix de consommation : il est urgent de se tourner vers une alimentation végétale afin d'épargner des milliards d'animaux dont la sensibilité est scientifiquement reconnue. » Lors du happening rémois, les militants de L214 entendent ainsi dénoncer « le traitement réservé à 1 000 milliards de poissons chaque année à travers le monde ». Munis de panneaux photo, ils interpelleront le grand public « pour lui rendre compte de la violence que subissent ces êtres sensibles dans les filets et sur les bateaux de pêche », avant de poursuivre par un discours « sur la douloureuse réalité qu'ils endurent, loin des yeux des consommateurs ».
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u lundi 29 mars au samedi 3 avril, la Maison du don de l’Établissement français du sang (45, rue Cognacq-Jay) se met aux couleurs de Pâques. À cette occasion, tous les Rémois sont invités à offrir plus qu’un œuf en chocolat en donnant leur sang. Pour ce faire, c'est très simple : rendez-vous à la Maison du don les lundis, mardis, mercredis et vendredis, de 8 h à 16 h, les jeudis, de 8 h à 19 h et les samedis, de 8 h à 12 h 30. Les donneurs peuvent s’y déplacer, masqués et munis, si besoin, de l’attestation de déplacement au motif de « l’assistance aux personnes vulnérables ». Pour plus de simplicité et de confort, il est possible de prendre rendez-vous sur mon-rdvdondesang.efs.sante.fr. Pour donner, il faut être âgé de 18 à 70 ans et peser au moins 50 kg, ne présenter aucun symptôme grippal et se munir d’une pièce d’identité. Les personnes ayant présenté des symptômes de Covid doivent attendre 28 jours après disparition des symptômes pour donner leur sang. Avec le pont de Pâques, les réserves de sang sont menacées puisque chaque jour férié représente des dons en moins. En cette période de crise sanitaire, il est donc encore plus important de se mobiliser pour le don de sang.
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Reims
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Numérique
Orange lance sa 5G à Reims
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Appel à projets « Consigne solidaire verre » Le Grand Reims lance l’appel à projets « Consigne solidaire verre ». Dans l’esprit d’une démarche solidaire, la collectivité versera 1,5 € pour chaque tonne de verre collectée en 2021. Le montant obtenu sera versé à trois lauréats dont les projets auront retenu l’attention des élus et des habitants (au moyen d’un vote). Les participants ont jusqu’au 30 avril pour déposer leur candidature. En 2019, cette action a permis de soutenir 8 associations du territoire pour un total de 15 650 € reversés. Infos : grandreims.fr
éjà couverte, en partie, par Free, Bouygues et SFR, Reims dispose désormais de la 5G version Orange. Le coup d'envoi a été donné officiellement jeudi 25 mars, depuis la boutique de la rue de Vesle. « Les premiers contacts avec la ville datent de juillet dernier, indique Ludovic Guilcher, directeur d'Orange Grand Nord Est. Le maire a tout de suite été favorable. » D'autres édiles se sont en effet montrés plus réticents à ouvrir leur territoire à la 5G, à l'image de Lille, Nantes ou encore Bordeaux. « L'intérêt de la 5G en termes d'attractivité est pourtant évident, poursuit le responsable d'Orange. Posséder un excellent réseau de communication favorise l'implantation d'entreprises. Nous l'avons constaté dans d'autres pays européens où nous avons installé la 5G, comme par exemple en Pologne ». A Châlons et Epernay d'ici moins d'un an Pour ce lancement à Reims, Orange a ajouté 10 antennes, « plus petites que pour la 4G et sur des emplacements et pylônes existants ». Dans un premier temps, seule la ville intra-muros est couverte, en attendant les communes limitrophes qui le seront dans un second temps. Pour les autres grandes villes de la Marne, il faudra patienter encore un peu. « Nous couvrons d'abord les zones les plus denses, notamment pour soulager le réseau 4G, mais nous devrions couvrir des villes comme Châlons et Epernay d'ici moins d'un an ». Et comme toutes les 5G ne se valent pas, Orange prend soin de préciser qu'elle n'utilise à Reims que la bande des 3,5 GHz. « C'est trois fois plus rapide que la 4G et nous sommes le seul opérateur à ne proposer la 5G qu'avec cette fréquence, assure Ludovic Guilcher. D'autres utilisent la bande des 700 MHz et celle des 2,1 GHz, déjà utilisées pour la 4G. Elles n'offrent pas le même débit. Ce que nous proposons, c'est la fibre dans la poche. Et l'autre avantage des 3,5 Ghz, c'est le temps de réponse, qui est particulièrement fondamental pour les professionnels. »
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EN BREF
La BioEco Académy rejoint les campus d'excellence La BioEco Academy, hébergée sur le site de l'Université de Reims, vient d'être labellisée campus d'excellence au service du renouveau de la voie professionnelle et de l’insertion des jeunes. Ce campus œuvre pour le développement de la bioraffinerie végétale, de ses formations et de ses métiers. Il s'appuie sur une industrie et une recherche fédérées autour du pôle de compétitivité Industries et AgroRessources et de la structure de recherche Condorcet, mais peut aussi compter sur un réseau d'établissements délivrant 77 formations, du CAP au doctorat. A Reims, Orange a installé 10 nouvelles antennes dédiées à la 5G. © DR
Déchets
Ventes aux enchères
15 jours pour découvrir le compostage
Arts de la table d'exception aux enchères
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u 27 mars au 11 avril, dans le cadre de l’opération nationale « Tous au compost ! », dont l'objectif est de valoriser la pratique du compostage de proximité des déchets organiques, le Grand Reims organise une série d’actions pour sensibiliser, informer et inciter les habitants à s'essayer à cette pratique vertueuse pour l'environnement. Dans les écoles, le challenge « Je Depuis 2018, la collectivité met à disposition des habitants des composte à l’école » laissera composteurs partagés, comme ici au square des Cordeliers. libre cours à l’imagination © l'Hebdo du Vendredi des enfants sur le processus du compostage. Ils pourront dessiner, peindre, découper ou encore coller sur le support qu’ils auront choisi. Un diplôme sera d'ailleurs remis à tous les participants et les meilleures classes recevront des lots en lien avec la prévention des déchets, le jardinage ou le compostage. Dans les déchetteries, les guides composteurs du Grand Reims iront à la rencontre des utilisateurs pour faire découvrir le compostage grâce à un stand d’information. Un webinaire réalisé par le réseau Compost Citoyen Grand Est et à destination des élus locaux sera diffusé sur les sites de compostage partagé de quartier pour expliquer la démarche engagée par le Grand Reims dans la gestion de proximité de ses biodéchets. Contrairement à d'autres collectivités, à l'image d'Epernay qui propose la collecte des déchets alimentaires au même titre que les déchets ménagers ou issus du tri, le territoire rémois a fait le choix de mettre à disposition de ses habitants des composteurs collectifs. Depuis 2018, une trentaine de sites de compostage partagé ont ainsi été mis en place à Reims et dans les communes proches, venant s'ajouter à ceux installés aux pieds d’immeubles et dans les écoles de la ville.
L
e groupe Ivoire organise une vente exceptionnelle à Reims, chez GuizzettiCollet (25, rue du Temple), ce dimanche 28 mars. Il s'agit d'une collection incroyable de pièces d'art de la table. Provenant d'un château de la région, cet ensemble, datant de la Restauration (1814-1830), n'a jamais quitté la propriété, selon les commissaires-priseurs rémois. Parmi les objets les plus remarquables, 248 pièces du service de table en porcelaine de Paris signé de Feuillet, un peintre sur porcelaine, estimées entre 10 000 et 15 000 €. Un rare service à dessert en vermeil de style Louis XVI, comprenant 42 pièces pour un poids total de 20 kg, signé de la célèbre maison d’orfèvrerie Têtard Frères, est lui vendu en plusieurs parties, notamment un ensemble de 22 assiettes à dessert en vermeil, estimé à lui seul entre Plus de 600 pièces datant de la Restauration 3 500 et 4 000 €. De même, est proposée une seront mises aux enchères. © Ivoire exceptionnelle ménagère en argent de style Louis XV, de l’orfèvre Robert Linzeler, comprenant 271 pièces. Sa valeur ? De 8 000 à 9 000 €. Tableaux remarquables De la même propriété proviennent également quelques tableaux anciens remarquables, dont une paire de vues de Venise d'Apollonio Domenichini (1715-1770), plus connu sous le nom de « maître de la Fondation Langmatt », estimée entre 20 000 et 30 000 €. Deux œuvres de l'artiste décorateur Jean Goulden sont aussi à saisir : une plaque émaillée représentant « une Bretonne au pot de chrysanthèmes », estimée entre 5 000 et 7 000 €, et une huile sur toile, « Tranchée aux barbelés et chardons », pour 2 000 à 3 000 €.
J.D
J.D 4 Infos : grandreims.fr
4 Infos : ivoire-france.com ou 03 26 47 32 59.
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Sorties
Du 26 mars au 1er avril 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m
Musiques d'ici et d'ailleurs - Châlons
Premières notes d'un conte moderne et enchanteur L'auteur-compositeur marnais Ian Caulfield et les jeunes choristes du conservatoire de Châlons ont partagé le fruit de leurs premières sessions de travail. Une création artistique qui convoque l'enfance et l'imaginaire, sur des airs de liberté.
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omme une évidence. En réunissant l'atelier chanson junior du conservatoire et l'univers de Ian Caulfield, l'association Musiques sur la ville ouvre, cette année encore, le champ des possibles. Et la rencontre organisée ce mercredi en la chapelle des Récollets a trouvé écho auprès du grand public, malgré la distance. Environ 500 internautes se sont connectés pour la suivre en direct via les réseaux sociaux et découvrir les prémices d'une création artistique atypique. En acoustique, l'auteur-compositeur a interprété plusieurs de ses morceaux avec les jeunes choristes, sous le regard bienveillant de Laura Zimmermann, qui encadre l'atelier. Depuis janvier, elle œuvre aux côtés de six élèves de 11 à 14 ans sur la base de textes et de fichiers audio envoyés par Ian Caulfield. « On a commencé par travailler à l'oreille et sans partition, sur la justesse, les
Les voix des jeunes châlonnais et les ballades de Ian Caulfield résonnent déjà à l'unisson. © l'Hebdo du Vendredi
refrains, etc. Les élèves sont très investis. Ils tiel ont été fortes en émotions, et le résultat lui ont même proposé des s'annonce prometteur. Déjà, Lutins et visages les voix des enfants sublichoses, comme l'ajout d'une deuxième voix sur certains ment les ballades de Ian, d'anges passages. » connues pour évoquer l'imaForcément, ces sessions de travail en présen- ginaire, l'onirisme et l'insouciance, entre mé-
lancolie et notes d'espoir. Peuplées de petits monstres, de lutins, de chants d'oiseaux et de visages d'anges, ses chansons réveillent l'enfant qui sommeille en chacun de nous et explorent nos humeurs intérieures, avec une sincérité touchante. Point d'orgue de cette collaboration, une version revisitée de « Pas grand-chose », titre phare du prochain EP de l'artiste. D'autres étapes, elles aussi partagées avec le public, permettront de peaufiner la création qui ouvrira le 30e festival des Musiques d'ici et d'ailleurs (MIA) à Châlons cet été, et d'y associer de nouveaux talents : les ensembles de cordes et de percussions du conservatoire, ainsi que le bassiste Alexis Delong et le batteur Olivier Leclère. Et puisqu'il s'agira d'un conte musical et moderne, l'équipe prévoit également une mise en scène et en lumière spécialement conçue pour sa représentation finale. Le début d'une belle aventure collective, donc.
Sonia Legendre
4 Prochaine rencontre publique avec Ian Caulfield et le conservatoire (percussions), mercredi 21 avril à 19 h, bibliothèque Pompidou de Châlons. En présentiel ou sur le web, selon le contexte sanitaire. Infos : musiques-ici-ailleurs.com.
Théâtre - Epernay
Jeux vidéo - Châlons
Nouvelle captation pour Le Salmanazar
La Bulle, nouvel espace branché des bibliothèques
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our la troisième fois cette saison, Le Salmanazar a réalisé la captation d’un spectacle. Après le concert « Cercles », emmené par le flûtiste en résidence artistique Joce Mienniel, et la pièce de théâtre « Les Amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable », c’est une comédie qui a été diffusée en direct sur la chaîne YouTube du Salmanazar, mercredi 24 mars, à 20 h 30. Celle-ci est désormais accessible au visionnage pendant « Illusions », une comédie grinçante sur l'amour. © Elie Triffault plus de trois mois. Dans « Illusions », mise en scène par Julien Romelard, quatre jeunes gens racontent la trajectoire de deux vieux couples, mariés et amis depuis plus de 50 ans, à travers leurs moments et leurs paroles intimes, qui les ont accompagnés jusqu’à leur lit de mort. C’est d’abord ce qu’on appelle communément une « belle histoire », une histoire d’amour qui a duré toute une vie. Mais peu à peu, un jeu de dupes se met en place, en même temps que le spectateur découvre un quatuor amoureux. Les masques tombent, les révélations et les mensonges s’enchaînent et la nature de l’amour est détricotée avec sincérité et humour. L’amour, n’est-il qu’une illusion ? La saison dernière, Le Salmanazar avait accueilli une première étape de travail de ce spectacle, dans le cadre du festival « Fragments ». Son directeur, Christian Dufour, a souhaité présenter cette année la création de Julien Romelard et de son équipe dans son intégralité. À défaut de planches, ce sera sur petit écran.
S.K 4 Infos : lesalmanazar.fr
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l n'ouvrira ses portes que le 30 mars mais suscite déjà la convoitise. Baptisé « La Bulle » par les bibliothécaires et aménagé dans l'ancienne salle d'exposition de Pompidou, cet espace dédié aux jeux vidéo se dote d'un mobilier contemporain - notamment des sièges optimisés pour le e-sport – d'écrans highLes bibliothécaires accueilleront les joueurs dans La Bulle dès tech et de barres pour absorber le mardi prochain, sur réservation. © l'Hebdo du Vendredi son émis par les consoles. Cinq au total, dont des PlayStation 4 et la très prisée PS5, en rupture de stock depuis l'automne dernier. « On sentait un vrai besoin de la part de nos usagers, explique Carole Fratini, la responsable numérique. Le jeu vidéo est apparu dans le réseau des bibliothèques avec l'ouverture de Gulliver, en 2013, puis à Diderot en 2019. On crée une complémentarité avec La Bulle, qui fonctionnera autrement. » Les consoles devront être réservées en amont, pour des créneaux de 45 minutes. L'équipe organisera également des sessions thématiques, des rencontres et des ateliers. « On aimerait associer le grand public à la décoration, inviter des gens qui travaillent dans le domaine du jeu vidéo, etc. » Et pas question de se substituer aux chambres d'ados. « Certains parents s'opposent à acheter une console de peur qu'elle ne prenne trop de place dans la vie de leurs enfants. Ici, ils pourront pratiquer dans un cadre extérieur, selon un planning établi. » Avec la possibilité de tester les nouveautés du moment. « Notre fonds représente environ 150 jeux, estime Jonathan Délé, l'un des médiateurs numériques. Nous avons les derniers Spider-Man et Hitman, FIFA 21, et nous attendons impatiemment Kena : Bridge of Spirits, un jeu d'aventure qui se déroule dans un monde de magie. L'idée, c'est aussi de favoriser les échanges entre les joueurs et de toucher un public différent. » Tout en lui faisant découvrir les autres collections des bibliothèques, pour qu'il ne reste pas dans sa bulle.
S.L
4 La Bulle, ouverture le 30 mars à la bibliothèque Pompidou de Châlons. Sur réservation uniquement. Les moins de 10 ans devront être accompagnés d'un adulte. Infos : bm.chalonsenchampagne.fr.
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Loisirs
Du 26 mars au 1er avril 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m
L’horoscope
Météo
BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
Vous irez dans une direction qui vous plaira et vous ne voudrez rien changer de votre programme. Le secteur affectif profitera d’une tendance générale, favorable à votre épanouissement.
Le secteur professionnel sera à l’avant-plan et vous aurez intérêt à y consacrer beaucoup d’attention. Cela pourra vous conduire sur une voie porteuse de changements relationnels positifs.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
SCORPION du 23.10 au 22.11
Préparez-vous à vivre plusieurs changements déroutants. Des déplacements sont à prévoir, ou un changement d’environnement, voire le cumul de différentes activités.
La semaine vous permettra de « remettre les pendules à l’heure » avant de régler des questions en suspens. Côté cœur, vous aurez raison de faire preuve d’audace, mais pas de témérité.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
C’est le moment d'explorer de nouvelles pistes qui vous permettront d’élargir vos horizons. Les opportunités à saisir ne feront pas défaut, mais encore faudra-t-il éviter les miroirs aux alouettes…
CANCER du 22.06 au 22.07 La semaine s’annonce chargée pour votre signe, au sens où il faudra vous atteler à préparer le terrain de changements à venir. Côté cœur, Vénus vous aidera à briller de tous vos feux.
La période sera belle et vous permettra de négocier positivement les questions nécessitant votre réponse tant affective que professionnelle. Ayez confiance dans vos forces pour aller de l’avant.
Pendant une bonne partie de la semaine, vous serez confronté.e à des situations et à des décisions qu’il vous faudra parfois subir, sans nécessairement qu’elles répondent à vos attentes…
VIERGE du 23.08 au 22.09 Une semaine au cours de laquelle vous aurez intérêt à rassembler vos énergies plutôt qu’à les disperser. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, vous vivrez des expériences enrichissantes.
Dimanche
Samedi
5° 15°
4° 10°
4° 14°
Lundi
6° 18°
Qualité de l’air Vendredi
Samedi
Dimanche
Moyenne
Moyenne
Moyenne
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 La semaine vous donnera de multiples occasions de vous réjouir et de (re)trouver une pleine confiance en vos moyens. Vous évoluerez sur des bases professionnelles plus solides !
VERSEAU du 21.01 au 19.02
LION du 23.07 au 22.08
Vendredi
Au plan professionnel, vous pourriez avoir du fil à retordre. Une bonne raison pour rester en alerte. Côté cœur, agissez avec suffisamment de circonspection pour ne pas prendre de risques inutiles.
POISSONS du 20.02 au 20.03 Posez-vous les bonnes questions quant aux moyens nécessaires pour parvenir à vos fins. Vous ne devriez pas connaître d’importantes secousses, mais pas non plus de gratifications particulières.
Benoît Melvhille
La CLCV vous informe Les produits jetables en plastique Sur les 27 millions de tonnes de plastique produites en France, 31 % sont recyclés, 42 % incinérés dans le chauffage urbain et industriel, et 27 % sont mis en décharge. La loi relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire prévoit l’interdiction échelonnée sur trois ans des produits jetables en plastique. En 2021, sont interdits : les pailles, les bâtonnets et mélangeurs à usage unique, les couvercles à verre en plastique, les piques à steak les récipients, bouteilles, verres et gobelets en polystyrène expansé, les tiges pour ballons ; les gobelets même compostables. D’autres produits jetables en plastique seront concernés par l’interdiction en 2022 et 2023. CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com
ET SI C’ÉTAIT LE BON MOMENT POUR RÉINVENTER L’ÉPARGNE ?