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augmente p. 2 et
Coronavirus La vaccination atteint sa vitesse de croisière
Depuis lundi 31 mai, tous les majeurs peuvent se faire vacciner contre le coronavirus. L'objectif est d'arriver aux 30 millions de primo-vaccinés avant la mi-juin. Dans la Marne, la vaccination bat son plein.
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Il y a encore quelques mois, qui aurait cru qu'au 2 juin, 50 % des plus de 18 ans auraient reçu au moins une dose de vaccin ? Le gouvernement, sans doute, qui espère même recenser 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin et pour ce faire, la vaccination a été élargie à tous les majeurs, depuis lundi 31 mai. « Jusqu’ici, on vaccinait essentiellement les publics prioritaires, mais à la marge, on recevait des personnes qui étaient en dehors des critères, en cas de places libres, car le but, c'est la vaccination de masse », nous explique Julien Thibault, responsable du centre de vaccination René-Tys, à Reims. La jeune Ylona, 19 ans, a sauté sur l’occasion. « Ça fait un moment que je voulais me faire vacciner, mais je ne trouvais pas de créneau, nous expliquait, mardi matin, la jeune rémoise. Finalement, il y a trois jours, j’ai trouvé un créneau sur Doctolib. Comme ça, c’est fait, je serai tranquille. » Depuis janvier et l’ouverture de la campagne de vaccination pour les personnes les plus âgées et fragiles, les choses ont bien changé.
Le centre de vaccination du centre‐ville de Reims affiche complet jusqu’au 16 juin. © l'Hebdo du Vendredi
Aux 10 000 vaccins injectés dans la Marne lors pompiers sont également appelés en renfort. du premier mois, nous sommes passés à près de Mercredi, une opération ponctuelle, forte de 35 000 doses délivrées chaque semaine. 2 000 doses, est venue muscler le dispositif déAujourd'hui, plus de 560 000 Marnais sont 2 000 injections en une ployé quotidiennement à René-Tys. vaccinés, soit 38 % de la population du déjournée grâce aux pompiers Mis à part un gros bug informatique partement. « Au départ, seulement trois tentes de émanant des serveurs nationaux le matin, la jourvaccination étaient ouvertes et on faisait une pause née s'est bien déroulée et la trentaine de sapeursle midi, se souvient Julien Thibault. Aujourd’hui, pompiers mobilisés a vacciné à tour de bras. Les on dispose de six tentes, on travaille toute la équipes du service départemental d’incendie et de journée, six jours sur sept, et on vaccine environ secours de la Marne et de la protection civile mè630 personnes par jour. » neront prochainement de nouvelles opérations de Afin d’ajouter des créneaux de réservation, les vaccination similaires, les vendredi 4 et mardi 8 juin, au Capitole de Châlons, et feront leur retour à René-Tys les mercredi 9 et jeudi 10 juin. De nombreux créneaux ont donc fait leur apparition sur les sites spécialisés (lire par ailleurs). Malgré cette vitesse de croisière atteinte, la vigilance reste de mise. D’autant qu’il faut patienter six semaines pour recevoir une seconde dose, nécessaire afin que le vaccin soit efficace. « C’est le problème qu’on a, beaucoup de gens veulent partir en voyage et demandent à avoir leur deuxième dose avant ces 6 semaines. Légalement, ce n’est pas possible et surtout, médicalement, il faut respecter ce délai, explique le responsable du centre rémois. On doit faire passer sa santé avant les loisirs. » Encore un petit effort...
Simon Ksiazenicki
Comment prendre rendezvous pour se faire vacciner ?
Désormais, tous les plus de 18 ans sont éligibles à la vaccination. Le site sante.fr, service public d’information, répertorie les pharmacies et centres du département en proposant leur adresse, numéro de téléphone et parfois même un lien vers une prise de rendez-vous via le site Doctolib. Il propose également d’appeler le 08 00 00 91 10 (ouvert sept jours sur sept, de 6 h à 22 h) afin de prendre un rendez-vous. Certains médecins généralistes peuvent également vacciner mais ils disposent généralement d'un nombre limité de doses.
Transport La région vous offre des
boitiers bioethanol à 1 €
Le 1er avril dernier, la région Grand Est lançait sa seconde opération « 1000 boîtiers E85 à 1€ », après une première en mars 2020. Pour rappel, ce dispositif permet à 1 000 premiers ménages de convertir leur véhicule essence au bioéthanol, pour une somme symbolique. Habituellement, le prix d'un boîtier de conversion E85 homologué varie en effet de 700 à 1 000 € tout compris, selon la Collective du bioéLe bioéthanol est un carburant d'origine végétale. © l'Hebdo du Vendredi thanol. Face au succès remporté, avec plus de 1 600 demandes en 15 jours, l'opération est donc reconduite et amplifiée. Depuis ce mardi 1er juin, c'est un total de 6 000 boîtiers de conversion E85 homologués qui est proposé aux véhicules de plus de 4 ans : 1 000 boîtiers à 1 € dans la limite de 900 € d’aide et 5 000 soutenus à hauteur de 500 €. Pour les bénéficiaires, cette conversion présente un double avantage. Elle permet de réduire le budget carburant de 35 à 45 %, car le litre de bioéthanol est vendu deux fois moins cher qu'un litre de SP95, tout en permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 %. Pour profiter de cette opération, il faut habiter le Grand Est, être propriétaire d’un véhicule de plus de 4 ans immatriculé dans l’un des 10 départements de la région et se rendre chez l’un des 172 garagistes habilités, qui installera le boîtier E85 homologué. Cette aide s’inscrit dans le plan de 2,5 M€ engagé par le Grand Est en janvier 2020 pour accompagner à terme 10 000 ménages à la conversion au bioéthanol.
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Éducation Un bac pas comme les autres
C’est un baccalauréat un peu particulier que préparent actuellement les 10 258 candidats de première et terminale de la Marne, qui plancheront à partir du mercredi 16 juin pour la voie professionnelle et du jeudi 17 juin pour le bac général. D’abord parce qu’il s’agit de la première année du déploiement de la réforme du lycée général, mais aussi parce que cette préparation a été perturbée par la crise sanitaire. « Malgré cette année particulière, le bac conserve sa charge symbolique et c’est une étape importante dans la vie des élèves et de leurs parents, a expliqué Olivier Brandouy, le recteur de l’académie de Reims, jeudi, lors d’une conférence de presse. Au vu des circonstances exceptionnelles, des adaptations ont été apportées afin de répondre aux inquiétudes légitimes des candidats après Olivier Brandouy, recteur de l'académie de Reims. © l'Hebdo du Vendredi plusieurs mois d’enseignement hybride pour la plupart d’entre eux. » Par exemple, en philo, quatre sujets seront proposés au lieu de trois habituellement et seule la note la plus haute (entre le contrôle continu et l’examen du bac) sera retenue. Autre exemple, pour l’épreuve de français des premières, le nombre de textes travaillés passe de 20 à quatorze pour la voie générale et de douze à sept pour la voie technologique et tous les sujets de l'épreuve écrite seront dédoublés. Côté protocole sanitaire, dans les 130 centres d’examen de l’académie, chaque candidat devra se présenter masqué, à l’intérieur et à l’extérieur des locaux d’examen, et disposera d’une zone de 4 m². Un élève formellement identifié cas contact ou positif ne sera pas autorisé à se présenter aux épreuves et sera concerné par les épreuves de remplacement de septembre. Les premiers résultats seront connus le mardi 6 juillet.
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Élections régionales Le RN présente sa liste marnaise
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Quelques semaines après ses principaux concurrents, la tête de liste du Rassemblement national (RN) dans le Grand Est pour les élections régionales (20 et 27 juin), Laurent Jacobelli, a présenté les Marnais qui accompagnent sa campagne. Samedi dernier, le candidat au poste de président du conseil régional a choisi le phare de Verzenay pour dévoiler ces 19 noms, en présence d’une partie d’entre eux. Celui qui conduit la liste dans la Marne se nomme Baptiste Philippo, militant Au centre, les têtes de liste marnaise, Baptiste Philippo, et régionale, Laurent Jacobelli. © DR depuis plusieurs années malgré son âge (30 ans), délégué départemental du Front national (FN) puis du RN, et aujourd’hui conseiller municipal et communautaire d’opposition à Suippes. Parmi les autres figures « connues » de l’extrême droite locale, on retrouve trois sortants du conseil régional : Pascal Erre (3e) conseiller municipal de Vitry-le-François, Cindy Demange (4e) conseillère municipale d’Épernay et Thierry Besson (11e) conseiller municipal de Fagnières. Sans oublier un « vieux routier » de la politique, Jean-Claude Philipot (7e), conseiller municipal et métropolitain d’opposition à Reims et candidat lors des dernières municipales, et une petite nouvelle, Anne-Sophie Frigout, ancienne viceprésidente de Debout la France. En 2015, après être arrivé largement en tête au premier tour (36,06 %) sous la houlette de Florian Philippot (aucun lien entre tous ces homophones), le parti à la flamme avait décroché 46 des 169 sièges du conseil régional du Grand Est. Finalement, après deux scissions au sein du groupe FN, le RN ne compte, à l’heure actuelle, plus que 24 sièges.
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S.K
Élections régionales Éliane Romani fait campagne dans la Marne
Après Aurélie Filippetti (union de gauche) il y a deux semaines, c'était au tour de la candidate écologiste Éliane Romani, soutenue entre autres par le PS, le PCF et Génération écologie, de mener campagne sur les terres châlonnaises, ce mercredi 2 juin. Déjà présente lors des marches pour le climat à Reims et Epernay, elle s'est rendue dans deux entreprises du bassin local : la brasserie artisanale La Fabule, à Fagnières, et l'usine spécialisée L'écologiste Éliane Romani et plusieurs candidats de sa liste marnaise ont visité l'entreprise Marne Métal Concept, près de dans la tôlerie et la peinture Châlons. © l'Hebdo du Vendredi industrielle Marne Métal Concept, à Saint-Martin-sur-le-Pré. La première a récemment changé de local et accueille de nouveaux actionnaires suite à des difficultés financières, la seconde a été sauvée par ses salariés grâce à la création d'une Scop (société coopérative et participative) alors qu'elle était sous le giron allemand et en passe de disparaître. Elle compte aujourd'hui 17 salariés, contre 86 à l'origine, et défend un outil et un savoir-faire uniques en leur genre. « Au-delà du savoir-faire industriel, qu'on doit absolument sauvegarder, cette entreprise se base sur un modèle démocratique et alternatif, dixit Éliane Romani, en tête de la liste régionale « Il est temps ! ». Notre projet s'appuie notamment sur le développement de l'économie sociale et solidaire, grâce à des fonds dédiés. » Le socialiste Éric Quénard, premier de liste pour la Marne, et les communistes Jimmy Stopinski et Danièle Herbelet, respectivement 3e et 8e de la liste marnaise, ont eux aussi participé à ces visites.
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À Reims, le Sacré Cœur est un Dufer-Daniel, Docteur en pharmacie et coorétablissement scolaire catholique dinatrice de la prépa santé précise : « Nous aidant ses élèves à grandir de la travaillons en petit effectif de 20 étudiants maximum pour répondre aux besoins de cha-Maternelle à la Terminale. cun. Une année c’est court, alors on cible les Fort de ce savoir-faire, il prépare éventuels blocages par des cours spécifiques et également à la réussite dans des tests pour ne pas perdre de temps. Mais l’enseignement supérieur grâce un entretien individuel hebdomadaire permet à la bienveillance d’un aussi de ne pas les laisser seuls face à leurs angoisses. » Bien dans leur tête et dans leur accompagnement personnalisé corps grâce à un soutien de chaque instant, ces dans un cadre exceptionnel. étudiants bénéficient également d’un environnement idéal pour s’épanouir. tre bien préparé et entouré dans le supérieur est le souhait de bon nombre d’étudiants, notamment pendant des Dans l’écrin de verdure offert par l’établissement d’enseignement du Sacré Cœur, un pavillon en retrait appelé « La Maison des études de santé réputées exigeantes. C’est de frères » accueille la prépa. Cette maison, qui ce constat qu’est né le projet d’une prépa santé porte bien son nom, est le lieu privilégié où adaptée aux besoins des jeunes gens qui se grandissent sereinement les jeunes gens et destinent à la carrière de soignant. Lors d’une leurs projets d’avenir. Organisée autour d’une année qui leur est totalement dédiée, ensei- salle de classe ouverte toute la journée, il y a gnants et tuteurs apportent toute leur bienveil- toujours un professeur ou un tuteur prêt à aider lance et leur expérience ou simplement écouter. pour maximiser les S’ajoutent à cela des chances de réussite des espaces de vie invitants élèves. « Ce qui nous au partage de moments importe en priorité c’est le bien-être global conviviaux, presque familiaux. « Ici, ils sont des étudiants, révèle d’emblée M. Braidy, le libres de venir en cours s’ils ont besoin, de Responsable de la prépa santé. L’accompa- profiter du calme du jardin ou de travailler engnement est individualisé aussi bien au niveau semble. Cette maison est un cocon où prendre pédagogique que psychologique et même phy- confiance avant de se lancer dans la vie, sique avec l’appui d’un coach sportif. » Mme explique Mme Dufer-Daniel. Notre souhait
Dans la Maison des frères, chaque jeune de la Prépa Santé est entouré est qu’ils s’y sentent comme chez eux. Elle sourit. On ressemble à une petite famille !» La différence est que les étudiants sont guidés par les professeurs donc, mais aussi par les tuteurs étudiants. « On a le même vécu, du coup ils peuvent nous parler facilement. On est vraiment là pour eux, c’est une valeur qui me tient à cœur » indique chaleureusement Pierre, étudiant en 4e année de pharmacie. « Le rythme et l’organisation que j’ai appris ici en étant toujours rassuré ont été essentiels pour moi, c’est ça que je veux transmettre » ajoute Baptiste, étudiant en 2ème année de médecine. « On leur apporte une méthodologie dans un esprit d’entraide, résume Mme Dufer-Daniel. Ils doivent être le mieux préparés possible pour affronter sereinement la 1re année et garder la motivation nécessaire à leur réussite. » Une année aux petits soins pour un grand avenir !
✔ Tél : 03 26 61 64 00
Basket-ball - Jeep Elite Le Champagne Basket s'offre Monaco !
En remportant, mardi, son duel face au leader monégasque (98-92), Châlons-Reims signe son plus beau succès de la saison, tout en faisant un pas de géant en vue du maintien.
Il y a des matches sur lesquels une équipe ne compte pas. Ce n'est pas que la rencontre n'a pas d'importance, mais plutôt parce qu'elle est jugée hors norme. C'était le cas du rendezvous face à Monaco, joué mardi sur le parquet de Châlons. En effet, quand on s'appelle Champagne Basket et qu'on lutte pour sa survie en Jeep Elite depuis le début de la saison, on ne peut décemment pas viser ouvertement une victoire au moment de recevoir le solide leader du championnat, qui plus est vainqueur de l'Eurocup, un mois plus tôt. Autant dire que ce succès de prestige, acquis devant un peu moins de 500 spectateurs privilégiés, est un sacré gros bonus pour les joueurs et le staff rémois. Portée par un jeu collectif brillant (28 passes décisives), la formation entraînée par Cédric Heitz a pu compter sur tous ses leaders, comme sur les joueurs du banc. Trois joueurs se sont particulièrement distingués : le pivot expérimenté Gani Lawal, impérial dans la raquette (22 pts et 8 rbs pour 29 d'évaluation), le jeune arrière Mathieu Gauzin, à l'activité tout-terrain impressionnante (12 pts, 6 rbs et 10 pts) et le polyvalent Marvin Clark, dernier arrivé et déjà adopté (16 pts à 75 % de réussite). Grâce à cette victoire inattendue, la 12e de la saison, le Champagne Basket (11e) voit le spectre de la relégation s'éloigner. Le club marnais compte trois victoires d'avance sur Roanne et Chalon-sur-Saône, à la bagarre pour éviter la 17e place synonyme de relégation en Pro B, et deux sur Cholet (14e) et Gravelines (15e). Boulazac, 18e et dernier est, lui, déjà mathématiquement condamné à rejoindre l'étage inférieur. Et alors que le public est invité à retrouver le chemin des salles, le championnat touche à sa fin. Les supporters champenois n'ont ainsi plus que deux opportunités de soutenir leur équipe : le dimanche 6 juin à Châlons, à l'occasion de la réception d'Orléans, et le samedi 12 juin, à Reims, lors de la venue de Strasbourg.
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En toute fin de match, Mathieu Gauzin s'envole au‐dessus de J. J. O'Brien pour sceller le succès champenois. © l'Hebdo du Vendredi Julien Debant
Les cinq derniers matches de Champagne-Basket
Chalon-sur-Saône - Châlons-Reims, jeudi 3 juin (hors de nos délais d'impression). Châlons-Reims - Orléans, dimanche 6 juin, à 18 h, à Châlons. Bourg-en-Bresse - Châlons-Reims, mercredi 9 juin, à 19 h, à Bourg. Châlons-Reims - Strasbourg, samedi 12 juin, à 18 h, à Reims. Boulazac - Châlons-Reims, mardi 15 juin, à 20 h, à Boulazac. Tous les matches sont à suivre gratuitement et en direct sur www.lnb.tv.
Un Final 4 pour conclure la saison
La Ligue Nationale de Basket a officialisé les modalités de l’organisation de la phase finale du championnat de Jeep Elite, dont le principe avait été voté lors de l’Assemblée générale en février dernier. Les huit premiers du classement joueront des quarts de finale sur un seul match dans la salle du mieux classé, les dimanche 20 et lundi 21 juin prochains. Les quatre qualifiés se retrouveront au Kindarena de Rouen pour disputer les demi-finales, sur un match sec, le jeudi 24 juin, tandis que la finale se jouera le samedi 26 juin.
Football D1F (22e j.) : Issy (11e) - Reims (6e) Les Rémoises peuvent finir en beauté
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Les joueuses du Stade de Reims ont l'occasion de valider leur bonne saison lors de la dernière journée de Division 1, ce samedi 5 juin, et les Rémoises ne se présenteront pas les mains dans les poches lors de ce déplacement sur la pelouse d’Issy-les-Moulineaux (11e). Face à un adversaire déjà assuré d’être relégué et qui tentera de ne pas se faire doubler par la lanterne rouge havraise, les joueuses d'Amandine Miquel tenteront de finir en beauté. Actuellement 7es Melissa Gomes, dix buts cette saison, jouera son dernier match. avec 27 points, elles peuvent © Jean‐Baptiste Delerue / Stade de Reims espérer terminer, au mieux, 5es, mais elles ne devraient pas descendre plus bas que leur place actuelle puisque Dijon (8e) et FleuryMérogis (9e) se déplacent respectivement à Paris et à Lyon, qui se disputent encore le titre. Il y aura donc de l’enjeu, dans les Hauts-de-Seine pour des Rémoises qui étaient 8es l’an dernier et sont donc désormais proches de remplir leur objectif, faire mieux que la saison passée. Cette dernière de la saison sera aussi l’ultime rencontre sous le maillot Rouge et Blanc de la buteuse portugaise Melissa Gomes, dix réalisations cette saison, 49 en 85 matches avec le Stade de Reims, et de l’attaquante costaricienne Melissa Herrera. Deux joueuses qui ont vécu la belle aventure de la montée il y a deux saisons et qu’il sera difficile de remplacer en vue de la saison prochaine.
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Football Edouard Mendy, de Reims à la Ligue des Champions
Qui aurait pu croire en 2016, lorsque le gardien de la réserve de l’Olympique de Marseille signait au Stade de Reims, qu’il soulèverait la Ligue des Champions avec Chelsea 5 ans plus tard ? ll faut dire qu'Édouard Mendy aime déjouer les pronostics. Formé au Havre, le portier sénégalais aurait pu ne jamais passer pro puisqu'il connaît le chômage en 2014, après la rétrogradation administrative de Cherbourg. Recruté par la réserve de l’OM, puis re- Édouard Mendy a passé trois saisons au Stade de péré par le Stade de Reims, il y signe à Reims. © l'Hebdo du Vendredi l’été 2016 en tant que doublure de Johann Carrasso, mais profite finalement d’une blessure de l'Avignonnais, puis de la confiance de David Guion pour s’installer dans les buts rémois. Champion de L2 en 2018, Mendy fait des miracles en L1 et est nommé aux trophées UNFP de meilleur gardien. « J’ai rarement vu un gardien faire une première saison en L1 aussi bonne. Son statut et sa notoriété ont changé, mais je le trouve très serein. Il a connu la galère, ça l’a formé en tant qu’homme et il gère sereinement ses émotions », disait de lui Sébastien Hamel, l’entraîneur des gardiens. Des performances qui attirent le Stade rennais, où le portier part contre 4 M€, plus 15 % de la plus-value à la revente. Seulement, diront les fans du Stade… Après 24 matches de championnat et quatre de Ligue Europa, Mendy surprend encore son monde en signant, en septembre dernier, à Chelsea, un club qui, deux ans plus tôt, avait misé 80 M€ sur le portier espagnol Kepa Arrizabalaga. Le Sénégalais mène le club londonien vers sa deuxième Ligue des Champions, n'encaissant que trois buts en douze matches, et devient le premier gardien africain à remporter la plus prestigieuse des compétitions européennes. On se demande bien si, sur le podium du stade du Dragon de Porto, samedi dernier, lorsque Mendy a brandi la Ligue des Champions, il a repensé à ses belles années rémoises, où il était un débutant dans le monde professionnel. Cinq ans plus tard, le voilà sur le toit de l’Europe.