L'Hebdo du Vendredi Épernay 582

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du

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A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

ÉPERNAY n ° 5 8 2 d u 2 5 j u i n a u 1 e r j u i l l e t 2 0 2 1

D951

Les 90 km/h font leur retour

vw-epernay.fr

GASTRONOMIE

Le Royal Champagne mise sur le local p. 5

ÉLECTIONS

La droite en position de force p. 8 et 9

ŒNOLOGIE

Reims, capitale du vin ? p. 10

STADE

DE

REIMS

Les premiers pas d'Oscar Garcia p. 11

SPECTACLES

À partir du début du mois de juillet, sur 500 kilomètres de routes secondaires dans la Marne, la limitation de vitesse reviendra à 90 km/h. Notamment sur l'axe Épernay-Reims, qui voit passer chaque jour près de 20 000 véhicules. p. 4

Clara Morgane, icône du K p. 20


Humeurs

Imaginez. Nous sommes en 2032, au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville de Reims, dans la salle du conseil municipal. Le maire Arnaud Robinet brigue un quatrième mandat et le vote est sur le point de se dérouler. Une poignée de Rémois triés sur le volet crient le nom du sortant plus fort que celui de son adversaire. Robinet est élu pour la quatrième fois, grâce à ce mode de scrutin copié sur celui du quatrième concile du Latran de 1215, qui prévoyait l’élection du pape par acclamation. À quelques kilomètres de là, à Épernay, c’est le système ploutocratique qui a été retenu : le pouvoir est exclusivement entre les mains des plus riches et ce sont désormais les dirigeants des grandes maisons de champagne qui décident seuls de la politique menée par la ville. À Châlons, c’est un illustre inconnu qui a été tiré au sort pour remplir la fonction de premier édile, un système hérité de la démocratie athénienne. Ces décisions ont été prises après les élections municipales de 2026, où l’abstention avait atteint 95 %. Bien sûr, tout ceci n’est que pure uchronie et sans doute n’aurons-nous jamais à en arriver à ces extrémités-là. À condition que tout le monde se remette en question. À commencer par la classe politique, accusée d’être déconnectée des réalités, mue uniquement par sa réussite personnelle, incapable de se renouveler, sclérosée. Tout n’est pas vrai, mais certaines critiques sont fondées et les électeurs sont sans doute las de voir les mêmes Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, François Bayrou, Manuel Valls, Ségolène Royal et autres responsables politiques dont les convictions divergent au gré des opportunités politiques. Le renouvellement et l’entrée en scène de personnalités qui leur ressemblent convaincraient peut-être les Français de voter un peu plus. Les médias, aussi, ont leur rôle à jouer et se grandiraient à s’intéresser un peu plus aux sujets de fond plutôt qu’à envisager la politique comme une course de petits chevaux ou une arène de gladiateurs dont on ne retient que les invectives, les trahisons, les coups bas et d’éclat. Enfin, c’est également au citoyen de se prendre en main et de s’intéresser à la vie de la cité, même quand l’information paraît parfois difficile à obtenir ou quand elle n’arrive pas dans les boîtes aux lettres, comme ce fut le cas lors de ces élections régionales. Même s'il le fait déjà ! En témoigne la vigueur de certaines mobilisations citoyennes, comme les marches pour le climat, la lutte contre les violences policières ou le mouvement des Gilets jaunes, le succès des quelque 1,5 million d’associations qui rassemble 12,5 millions de Français bénévoles, ou encore l’intérêt, jamais démenti, pour le débat démocratique, qu’il ait lieu sur un plateau télé, à un repas de famille ou au comptoir d’un bistrot. À chacun de prendre ses responsabilités. Commençons dès dimanche.

Simon Ksiazenicki

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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En tête au premier tour, un binôme oublie de s'inscrire pour le second ! Dans le canton de Ribemont, dans l’Aisne, le binôme divers gauche composé de Florence Trévisan et Vincent Cool est arrivé en tête du premier tour des élections départementales avec 37,25 % des voix. Il ne sera pourtant pas présent au second. La cause ? Le duo a oublié de s'inscrire ! Le binôme explique cette erreur en raison d'un mail de la préfecture qui serait tombé dans les spams... Il aurait bien été contacté par téléphone par les services de préfecture, mais juste après la date limite d’inscription des candidatures fixée au 21 juin à 18 heures. Conséquence : le binôme Véronique Lebeau et Stéphane Linier, arrivé deuxième avec 33,46 % des voix, sera donc le seul en lice au second tour dans ce canton et, de fait, remportera l’élection.

La Guinguette reporte son ouverture

Haut lieu de détente, posé au sein du très joli parc de la Roseraie, le long de la Coulée verte, la Guinguette Rémoise a été contrainte de reporter son ouverture prévue initialement mercredi 23 juin. Sur leur page Facebook, les organisateurs indiquent, « suite aux violents orages survenus ce week-end et afin de prévenir les risques d’accident, l’ensemble des parcs, squares et jardins de Reims sont fermés jusqu’au vendredi 25 juin à 12 h. Par conséquent, nous devons reporter notre ouverture et attendre l’évolution météorologique des prochains jours. » La date d'ouverture devrait être connue d'ici quelques jours. Avec à sa tête un nouveau patron, Saïba Bomboté, représentant de la société BS Production, le site doit proposer jusqu'au 29 août prochain, du jeudi au dimanche, de nombreuses animations ludiques, culturelles, musicales et sportives.

© l'Hebdo du Vendredi

Le visuel de War on Screen dévoilé Tout juste diffusée sur la toile, l'affiche officielle du 9e festival de cinéma War on Screen (du 28 septembre au 3 octobre à Châlons) a de nouveau été confiée par la Comète à l'agence Kiblind. Elle s'inspire du film « Hope and Glory », réalisé en 1987 par John Boorman, qui aborde la guerre à travers le regard d'un enfant de sept ans. La scène choisie pour ce visuel réunit deux jeunes protagonistes, les yeux tournés vers le ciel : Billy Rohan et sa sœur Sue, incarnés à l'époque par Sebastian Rice-Edwards et Geraldine Muir. Une façon, pour WOS, d'inviter les nouvelles générations à s'approprier le festival et l'avenir. Le compositeur et musicien Michel Portal sera l'invité d'honneur du festival. On lui doit notamment les musiques originales des films Champ d'honneur, « Les cavaliers de l'orage » et « Le retour de Martin Guerre », pour lesquelles il a reçu trois César. © Kiblind Agence

À qui le tour ?

Une Rémoise en course sur le Tour de France La Grande Boucle prendra son départ de Brest, ce samedi 26 juin. Outre les coureurs, le Tour de France, c'est bien sûr aussi sa caravane publicitaire à bord de laquelle une étudiante Rémoise a trouvé une place, dans les mythiques 2CV à carreaux vichy de Cochonou. Hôtesse pour la célèbre marque, Léa Martel vivra ainsi son tout premier Tour de France de l'intérieur. « J’imagine l’état d’esprit de l’équipe Cochonou comme étant convivial, familial, joyeux et bienveillant les uns envers les autres, confie la jeune femme de 23 ans, qui s'attend à vivre, une véritable expérience professionnelle et personnelle. »

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A la une

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Aménagement routier

Les 90 km/h font leur retour sur la D951 À partir de début juillet, il sera à nouveau autorisé de rouler à 90 km/h sur l'axe routier très fréquenté qui relie Épernay à Reims. Une décision du conseil départemental, validée par l'État, qui concernera, en outre, 500 km de routes dans la Marne.

S

ouvenez-vous, le 1er juillet 2018, le gouvernement d’Édouard Philippe décrétait la limitation à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes à chaussée non séparée, au lieu des 90 en vigueur jusqu’ici. Les pouvoirs publics mettaient en avant une phase d'expérimentation concluante, menée trois ans plus tôt, ayant permis de baisser la vitesse moyenne de 5 km/h et donc d’économiser des vies. Pourtant, cette déciAutre nouveauté au bout de la D951, l’ouverture d’un shunt au niveau du giratoire de Champfleury. sion se heurtait à l’opposition de nombreux élus © l'Hebdo du Vendredi locaux et d’automobilistes et deviendrait même l’un des points de départ du mouvement des Gilets structurants. » Les 500 kilomètres choisis pour le raison de son encombrement aux heures de pointe, jaunes. retour à 90 km/h représentent 25 % du trafic routier mais aussi de sa dangerosité. Fin 2017, une pétition Trois ans jour pour jour après l’entrée en vigueur sur les départementales. Autre critère qui a été pris d’un usager régulier de la D951 réclamant la de ce décret, il sera de nouveau possible, au début en compte, « des itinéraires longs, avec chaussée construction d’une quatre voies était restée lettre du mois de juillet, de rouler morte et pour cause : entre la capitale du chamlarge et absences d’obstacles 20 000 véhicules à 90 km/h sur 500 des 4 200 latéraux, permettant une cirkilomètres de routes seconpar jour sur la D951 culation confortable et sécudaires que compte la Marne. risée ». Le conseil départemental déboursera 70 000 € En font partie, notamment, la D3, entre Dormans pour s’offrir une signalétique neuve de panneaux et Châlons, et la D951, fameuse route qui relie 90 qui est actuellement en cours déploiement. À Épernay à Reims et se prolonge vers Sézanne, au l’issue d’une procédure qui s’est terminée en mai, sud. Cette dernière, sans doute la plus encombrée le choix de l’assemblée locale s’est porté « sur une du département, voit défiler quotidiennement enanalyse tronçon par tronçon, en prenant en compte viron 20 000 véhicules, dont 8 % de poids lourds. les attentes fortes de nos concitoyens sur les axes Un axe qui a déjà fait couler beaucoup d’encre en

pagne et la cité des sacres se dresse un formidable réservoir de biodiversité nommé Montagne de Reims, qu’il convient de préserver. Le département avait alors mis en avant les travaux effectués sur la D22, entre Sermiers et Nanteuil-la-Forêt, un chemin qui permet de contourner la très empruntée route départementale 951 et de s’offrir un détour par l’un des plus beaux itinéraires du coin. Depuis, d’autres opérations ont été réalisées avec l’aménagement d’un giratoire en plein milieu de l’axe Épernay-Reims, afin de ralentir la circulation et permettre aux automobilistes de rejoindre Germaine et Saint-Imoges en toute sécurité, et la création d'une voie supplémentaire à l’arrivée sur le giratoire de Dizy. Plus récemment, au bout de cet axe, à Champfleury, c’est une voie de shunt à 3,6 M€ qui a vu le jour à l’entrée du centre commercial E. Leclerc (lire par ailleurs) afin d'y fluidifier la circulation. Le retour à 90 km/h entre Épernay et Reims et ces aménagements permettront-ils de désengorger cet axe tout en assurant la sécurité des usagers ? Le département assure en tout cas avoir « entendu les attentes exprimées sur le terrain ».

Simon Ksiazenicki

« Pas très lisible pour les conducteurs »

Une nouvelle bretelle au giratoire de Champfleury C’est un chantier d’ampleur, d’un coût total de 3,6 M€, qui vient de se terminer du côté de Champfleury et qui n’attirera plus le regard des automobilistes qui passaient par là depuis le 24 février 2020. Un shunt aérien, ou bretelle, d’une longueur de 500 mètres et à sens unique, est, depuis mercredi soir, ouvert à la circulation pour les véhicules venant d’Épernay et roulant vers Reims. Cet impressionnant ouvrage, composé de 300 mètres de murs de soutènement, variant d’une hauteur de un à sept mètres, est désormais accessible au niveau du premier giratoire de Champfleury. Il permet ainsi aux automobilistes de passer au-dessus de la voie d’accès au centre commercial E. Leclerc et ainsi d’éviter le second rond-point qui dessert l’hypermarché, souvent engorgé, aux heures de pointe. Le département, maître d’ouvrage du shunt, met en avant que l'aménagement de ce pont doit permettre de limiter les files de voitures.

Porte o de Ma Mars ars à Reims l le

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CENTRE D’ESSAI

Trois questions à Vincent Doyet, directeur régional de l'association Prévention routière.

L’abaissement de la limitation de la vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire a-t-il été efficace ? Il y a eu des études, notamment une du Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), menée en juillet 2020, qui a confirmé l’efficacité de la mesure avec une baisse de 12 % du nombre de tués. Et ce n’est pas lié à la période covid, car les mesures avaient été réalisées avant.

Vincent Doyet, directeur régional de l'association Prévention routière.

Comment avez-vous accueilli l’annonce de ce retour à 90 km/h sur certaines routes de la Marne ? Ce qu’on regrette, c’est ce retour en arrière qui fait que ce n’est pas très lisible pour les conducteurs puisque la mesure n’est pas homogène à toutes les routes. Nous avons participé à la commission qui a pris cette décision et notre position était de rester sur cette limitation à 80 km/h. Le conseil départemental a fait un certain nombre d’études et quelques portions de route n’ont pas été retenues, notamment quand les communes environnantes s’y sont opposées. Heureusement, on a gardé l’essentiel de la mesure et la majorité des routes (3700 kilomètres sur 4 200) reste sur une limitation à 80 km/h. Comment faire accepter une mesure impopulaire comme la baisse de la limitation de vitesse ? On est bien conscient de cette impopularité, mais en matière de prévention routière, on sait que la vitesse est une des premières causes de mortalité et c’est toujours un facteur aggravant en cas d’accident. Baisser la vitesse, ça ne peut que contribuer à sauver des vies. Il n’y a pas si longtemps qu’il y a des limitations de vitesse en France (1973 hors agglomération), mais au fur et à mesure, on les a acceptés et on les a intériorisés. Ça fonctionne sur un temps long. On a eu les mêmes discussions sur le port de la ceinture et aujourd’hui, personne n’imaginerait rouler sans.

Propos recueillis par Simon Ksiazenicki


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Epernay

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Tourisme

Les étoilés votent local Les restaurants étoilés de la Marne n'hésitent pas à faire confiance à des producteurs locaux pour composer leurs menus. La crise sanitaire a permis de rapprocher certains, comme le Royal Champagne.

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ieux manger c'est à la fois consommer des produits plus sains, mais aussi plus locaux. Avec la crise sanitaire, le désir de renouer avec une consommation de proximité s'est fait de plus en plus fort et cela n'a pas échappé au chef cuisinier du Royal Champagne, le restaurant étoilé de Champillon adossé à l'hôtel 5 étoiles du même nom. L'établissement, qui fêtera ses trois ans d'ouverture à la mi-juillet, vient de vivre de nombreux mois de fermeture qui ont au moins eu la vertu de permettre à Jean-Denis Rieubland d'aller chercher de nouvelles pépites de la région. « Cuisiner avec des produits locaux, ça a toujours était ma démarche, mais avec la crise, on s’est tous dit que c’était d’autant plus important, explique le chef cuisinier qui a passé dix années à la tête du Chantecler, le restaurant deux étoiles du palace niçois Le Negresco, avant de rejoindre la Champagne. C’est important pour les producteurs de la région qui ont eu du mal à travailler ces derniers mois. Il faut les aider dans ce sens-là. »

Le chef du Royal Champagne, Jean‐Denis Rieubland, a profité des confinements pour puiser à la source. © l'Hebdo du Vendredi

Des fruits et des légumes issus de la cueillette petit potager, contigu à l'hôtel, où les cuisiniers d’Aulnay-sur-Marne, du pain viennent piocher quelques acheté à la boulangerie Baillet herbes aromatiques, petits fruits « Aider les et légumes et herbes fraîches d’Aÿ, des produits fermiers de producteurs La Ferme du Centre de Châpour concocter l’infusion distride la région » lons, des pâtes Nominettes buée dans les chambres. Tous trouvées à Condé-sur-Marne… Sans oublier un ces ingrédients locaux se retrouvent ensuite à la

Tourisme

carte du Royal, le restaurant une étoile qui compte 20 couverts en intérieur, et à celle du Bellevue, le bistronomique qui propose notamment une terrasse de 80 couverts en extérieur, perchée sur les hauteurs de Champillon. S'ajoutent également 300 références de champagne, un incontournable dans la région. « L'idée est d'apporter un peu de soleil dans les assiettes avec une carte fraîche et épurée, faite de bons produits français. Sur la carte du restaurant gastronomique, on mise sur un assemblage de produits français, mais sur le bistronomique, on essaye de surtout proposer des produits locaux », explique le maître queux. Tout récemment, le chef a également fait la connaissance de la poissonnerie Au Bord de mer, qui a ouvert ses portes l’été dernier, à Épernay. Il a imaginé un apéritif gastronomique autour du ceviche, une recette de poisson froid issue d’Amérique latine. Il projette également de travailler sur la confection du beurre avec un éleveur de vaches laitières, dans le Sézannais. « Beaucoup de producteurs n’osent pas venir vers nous et c’est donc moi qui suis allé à leur rencontre pendant le confinement, explique Rieubland. Pour eux, c’est une belle valorisation de leurs produits. » Un travail qui a permis au Royal de ne mettre que six mois à décrocher sa première étoile au « Guide Michelin », dès janvier 2019.

S.K

SUITE RESTRICTIONS SANITAIRES

Pressoria inauguré ce mercredi à Aÿ

S.K

* Sur articles signalés en magasin et dans la limite des stocks disponibles.

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n mois après l’ouverture du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay, une nouvelle proposition d’envergure va s’ajouter au catalogue de l’œnotourisme du bassin sparnacien. Pressoria, le centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne situé dans les anciens pressoirs de la maison Pommery à Aÿ, sera officiellement inauguré le mercredi 30 juin. Le maire et président Le public devra attendre le 2 juillet pour visiter le centre d’interpré‐ de la communauté de com- tation sensorielle des vins de Champagne. © l'Hebdo du Vendredi munes de la Grande Vallée de la Marne, Dominique Lévêque, accueillera le préfet Pierre N’Gahane et deux hommes actuellement en campagne, le président du Grand Est Jean Rottner et son homologue de la Marne Christian Bruyen. En revanche, pour le public, il faudra patienter jusqu’au vendredi 2 juillet pour découvrir le résultat des 18 mois de travaux menés dans ce musée d’un genre un peu particulier qui proposera aux visiteurs une expérience interactive et ludique faisant appel aux cinq sens, sur le chemin de la fabrication du champagne, en partant de la terre pour aller à la bulle. Ce centre d’interprétation ne proposera pas de collection comme un musée classique, mais plutôt des procédés technologiques au sein d'un parcours d’une heure et demie, à travers dix salles, qui se termine par une dégustation de champagne ou de jus de raisin. À noter que le restaurant adossé à Pressoria, baptisé Instant terroir, est, lui, ouvert depuis le 19 mai.

JUSQU’À

18 JUIN - 17 JUILLET

ESPACE MURIGNY

REIMS


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Epernay

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Environnement

Telmont veut un champagne plus vert Basée à Damery, la maison récemment rachetée par Rémy Cointreau s'est fixée des objectifs ambitieux dans les vignes et en dehors pour réduire son impact environnemental.

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éritable philosophie pour les uns, argument commercial pour les autres, le bio gagne du terrain un peu partout et le monde du champagne aussi s’y convertit peu à peu. La maison J. de Telmont, fondée en 1912 à Damery, a entamé, depuis quelques années, une petite révolution qui est en train de s’accélérer depuis que le groupe Rémy Cointreau en a annoncé l’acquisition, en octobre 2020. Bertrand Lhopital, de la quatrième génération de la famille fondatrice, est resté au sein de cette maison familiale, qui a récemment perdu son « J. » mais s’est dotée de nouvelles ambitions. En début de semaine dernière, le champagne Telmont a lancé sa nouvelle stratégie en annonçant vouloir « tracer une voie exemplaire vers une maison 100 % bio dont la production limite son impact sur le milieu naturel ». Cela commence par la terre, puisque aujourd'hui, 72 % des 24,5 hectares du domaine

Malgré le rachat par Rémy Cointreau, Bertrand Lhopital, issu de la famille fondatrice, est resté au sein de la maison. © Champagne Telmont

en propre sont en agriculture biologique ou convertis ou en cours de l’être, passeront tous au bio d'ici à 2031. en conversion et 100 % Les vignes en propre Mais respecter l’enviseront certifiés en 2025. ronnement ne s’arrête La maison assure que les 100 % bio en 2025 56,5 hectares de ses parpas à la terre et d’autres tenaires, qui sont déjà plus d’un tiers à être méthodes ont été dévoilées par la maison

Telmont. Celle-ci entend également bannir la production de coffrets, utiliser uniquement des bouteilles vertes 100 % recyclables, n’acheter que de l’électricité d’origine renouvelable et des véhicules électriques, produire de l’énergie solaire sur site, interdire les expéditions via transport aérien, limiter les émissions de gaz à effet de serre sur la chaîne logistique ou encore numéroter chaque bouteille pour permettre de tracer son itinéraire de production. Des objectifs ambitieux et contraignants qui n’auraient sans doute pas été possibles sans l’appui d’un grand groupe. « L’arrivée de Rémy Cointreau, dont l’attachement aux terroirs et au savoir-faire n’est plus à démontrer, donne une nouvelle dimension à cette quête d’excellence qui anime notre famille depuis plusieurs générations », a commenté Bertrand Lhopital, chef de cave et chef de la viticulture de la maison Telmont. Le groupe international d'alcool et spiritueux renoue ainsi avec l'activité champagne après avoir vendu Krug en 1999 à LVMH, puis Charles Heidsieck et Piper Heidsieck au holding EPI, douze ans plus tard.

Artisanat

Une Sparnacienne reine du tissage

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ngélique Zrak est ce qu’on pourrait appeler une génie du tissage. Cette Sparnacienne vient de remporter le prix Patrimoine lors du concours régional des Ateliers d'Art de France, organisé le week-end dernier à Reims. Un prix prestigieux venu récompenser « Zippons », une magnifique ceinture réalisée sur un métier à tisser à bras, faite de 175 mètres de fil guipé et d'une fermeture à glissière. « Ce n’est pas que du passage de fil, il y a une tension, un ordre, un passage de fil très complexes à respecter pour obtenir ce résultat. Cette pièce conjugue plusieurs techniques acquises au cours de ma formation : le tissage, la passementerie, la couture et le travail du cuir. » Diplômée de l'école supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, Angélique Zrak a remporté, en 2009, le prix Sema jeune qui récompense les jeunes talents des métiers d’art. Un parcours sans faute qui lui a permis de s'installer, pendant 6 ans, au poste de dessinatrice textile et responsable de collections pour Hurel, une entreprise qui fournit les plus grands noms de la haute couture et du prêt-à-porter. « Je travaillais beaucoup, je n'avais plus beaucoup de temps pour moi et

le tissage me manquait », livre la jeune femme. Titulaire également d'un BTS design de mode, d'un diplôme d’art en tissage, de deux CAP en maroquinerie et en tapisserie en décor, elle rencontre un jour un passementier parisien qui lui donne envie de se lancer dans cette aventure. Mais la passementerie, ces ouvrages de fil très précieux qui servent à orner les vêtements et le mobilier, est devenue tellement rare et sophistiquée qu’elle ne s’apprend qu’en atelier et Angélique Zrak n’en trouve aucun qui consent à l’accueillir. Qu’à cela ne tienne, elle décide de se former seule : « C’est un métier de niche, les passementiers indépendants se comptent sur les doigts d’une main. Beaucoup font de la restauration, moi, je voulais faire de la création et remettre ce métier au goût du jour. » Son œuvre, récompensée le week-end dernier, et le travail qu'elle réalise dans son atelier parisien, y contribuent. Le public sparnacien pourra découvrir le talent de cette artisane hors du commun, ce dimanche 27 juin, lors d’un atelier de tissage pour enfant et adulte organisé au Clos Gallice, 20, rue de la Juiverie.

S.K

Simon Ksiazenicki

EN BREF Stage d'éveil musical pour les 4-7 ans Les professeurs de l'école Sparnamusic proposent des stages d'éveil musical autour du solfège et du piano pour les enfants âgés de 4 à 7 ans qui bénéficieront d'un système de partition adapté. Les prochains stages d'été auront lieu les mercredis 7, 14, 21 et 28 juillet, de 17 h à 18 h et de 18 h à 19 h, et les vendredis 2, 9, 16, 23 et 30 juillet, de 18 h à 19 h. Tarif : 12 €. Réservation obligatoire : 06 01 13 09 56

L'École de musique d'Épernay ouvre ses portes

Angélique Zrak vient de remporter le prix Patrimoine lors du concours régional des Ateliers d'Art de France. © DR

L'École intercommunale de musique d'Épernay et de sa région organise une journée portes ouvertes ce mercredi 30 juin, de 14 h à 19 h, à la Maison des arts et de la vie associative. Les élèves et leurs enseignants se produiront en petites formations tout au long de l'après-midi et les personnes intéressées pourront découvrir les différents instruments enseignés et rencontrer les professeurs. Infos : 03 26 53 32 95 et ecoledemusique@ville-epernay.fr


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Epernay

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Tourisme

Une aide pour construire des hébergements insolites

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omme d’autres régions à la recherche d’une activité économique non délocalisable, la Champagne mise beaucoup sur le tourisme. C'est aussi le cas des élus de l'agglomération d’Épernay qui viennent de voter pour la création d'un nouveau fonds afin de développer les hébergements touristiques insolites. « Il peut s’agir de bulles biodégradables, de tipis, de yourtes, de Les logements insolites ont le vent en poupe. © Studio du roulottes, de logements Ruisseau éphémères ou encore d’hébergement dans les arbres », a détaillé Roxane de Varine, vice-président de l'agglomération en charge du tourisme. « On assiste à ce genre d’initiatives un peu partout, mais sur notre territoire, nous n’avons pas d’hébergement insolite, or ça plaît beaucoup aux touristes français et étrangers », a justifié le président de l’agglomération, Franck Leroy. Cette année, le fonds sera doté de 15 000 € et pourra bénéficier à trois projets, à hauteur de 5 000 € chacun, sur le territoire d’Épernay. Pour être éligibles à ce coup de pouce, les programmes devront être des créations propres ou des extensions de site existant, les porteurs de projets doivent être adhérents à l’office de tourisme de leur territoire et s’engager dans une démarche de qualité pour l’accueil touristique et de développement durable. Un appel à projets sera lancé le 1er octobre et les candidats auront trois mois pour déposer leur dossier. Les communautés de communes d'Aÿ et de Dormans devraient, elles aussi, voter prochainement pour la création de ce fonds sur leur territoire, un dispositif que le Grand Est porte également avec une enveloppe de 100 000 €, pour un maximum de 10 projets.

S.K

EN BREF

Enquête publique à Aÿ, Hautvillers et Tours-sur-Marne Une enquête publique sur le projet du plan de prévention du risque d’inondation Marne aval – secteur d’Épernay, concernant le territoire de la Grande Vallée de la Marne, est ouverte jusqu’au vendredi 2 juillet, à 17 h. Une permanence aura lieu ce samedi 26 juin, à la mairie d'Aÿ, où le commissaire-enquêteur François Schuester recevra le public entre 9 h et 11 h. Il sera ensuite présent en mairie d’Hautvillers, le mardi 29 juin, de 17 h à 19 h, puis en mairie de Tours-sur-Marne, le vendredi 2 juillet, de 15 h à 17 h.

Le comité de quartier de La Cité reprend ses activités Après une longue parenthèse due à la pandémie, le comité de quartier de La Cité reprend ses activités. Premier rendez-vous ce vendredi 25 juin, à partir de 18 h 30, dans le jardin de La Cité, 79 rue des Jancelins. Un apéritif convivial et gratuit sera proposé aux habitants du quartier de La Cité. L'occasion de se retrouver, de renouer des liens, d'échanger, de partager un agréable moment. En cas d'intempéries, la soirée sera reportée.

Collecte de sang à Vertus L’Etablissement français du sang (EFS) organise une collecte ce mardi 29 juin, à Vertus, à la salle Wogner (avenue Louis-Lenoir), de 7 h 30 à 12 h. Le don ne dure que 45 minutes et se déroule comme

suit : inscription et questionnaire, entretien médical, prélèvement sanguin et enfin collation. Pour faire un don, il est nécessaire de ne pas venir à jeun, d’être en bonne santé, âgé de 18 à 70 ans, de peser au moins 50 kg et de ne pas avoir été en contact étroit avec un cas confirmé de Covid-19 au cours des 15 jours précédant la collecte. Infos : dondesang.efs.sante.fr

L'US Dizy ouvre ses portes aux jeunes L’US Dizy ouvre les portes de son école de foot le samedi 26 juin, de 10 h à 16 h, au stade André-Charbonnier. L’occasion pour les enfants nés entre 2008 et 2016 (catégories U6 à U14) de venir découvrir ce club et ses éducateurs diplômés en vue d'une inscription pour la saison prochaine et de participer à des jeux et ateliers. Infos : 06 11 80 81 56

La braderie de la Saint-Jean fait son retour à Épernay Les Vitrines d'Épernay et leurs commerçants organisent, ce lundi 28 juin, la traditionnelle braderie de la Saint-Jean. Elle aura lieu de 9 h à 19 h, dans plusieurs rues du centre-ville de la capitale du champagne et une centaine d'exposants seront au rendez-vous. En raison de l'affluence importante attendue dans les rues au moment de la braderie, le masque sera obligatoire et l'association de commerçants annonce que le rendez-vous se tiendra dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur.


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Marne

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Élections régionales

Finale à 4 pour le Grand Est Arrivé largement en tête lors du premier tour, le sortant Jean Rottner (Les Républicains) aura face à lui, dimanche 27 juin, trois adversaires : Laurent Jacobelli (Rassemblement national), Eliane Romani (union à gauche avec des écologistes) et Brigitte Klinkert (La République en marche). Une quadrangulaire à risque qui n'a pourtant pas donné naissance à un front républicain : tous les candidats espèrent rallier les nombreux abstentionnistes.

Arrivé en tête, le président sortant de droite Jean Rottner reste combatif

Laurent Jacobelli et le RN en appellent aux abstentionnistes

Pour l'écologiste Eliane Romani, « le Grand Est peut prendre un nouveau départ »

En tête du premier tour avec sa liste d'union de la droite et du centre (31,15 % des voix), Jean Rottner (Les Républicains), président sortant du Grand Est, reste prudent. « Rien n'est jamais gagné avant la ligne d'arrivée, confiait-il lors de sa venue à Châlons, mardi 22 juin. Toutes nos équipes sont sur le terrain pour convaincre et mobiliser. Le taux d'abstention observé dimanche (70, 39 %, le plus élevé de toutes les régions de France) interroge naturellement le politique et doit aussi interroger le citoyen. Le résultat de ce scrutin est à prendre avec beaucoup d'humilité. Je m'efforce, depuis le début de cette campagne, de ne pas la nationaliser et d'évoquer avec les gens leur vie quotidienne. L'emploi, la mobilité, la formation, etc. »

Pour le Rassemblement national, la chute au premier tour des élections régionales est vertigineuse par rapport au résultat obtenu il y a six ans par le Front national de Florian Philippot. À l’époque, le numéro 2 du FN était arrivé largement en tête en obtenant près de 650 000 voix au premier tour, soit 36 % des suffrages, contre seulement 227 775 dimanche dernier (21,12 %). Mais pour Laurent Jacobelli, qui avait cumulé 4,78 % des voix avec Debout la France, en 2015, la comparaison est absurde : « Ça n’a aucun rapport, la région n’existait pas à l’époque et il n’y avait donc pas de sortant. Cette fois, l’abstention a été très forte, particulièrement dans notre région qui est celle qui a le moins bien voté, et ça profite au sortant, comme ailleurs. Je pense aussi qu’il y a un rejet du Grand Est. »

Un rapprochement entre les listes portées par Éliane Romani (14,60 %) et Aurélie Filippetti (8,64 %) semblait logique. Il n'en sera rien. « Je l'ai contactée dès les résultats connus, mais ça ne s'est pas très bien passé, explique la candidate écologiste. Il est apparu que nous n'avions pas la même vision de la politique. Il fut question de postes alors que nous souhaitions parler d'idées et de programme. Nous avons bien tenté de les rappeler un peu plus tard, mais ils n'ont pas répondu. Le pont est coupé. » Pour Éliane Romani, qui part donc avec la même liste lors du second tour, son maintien dans la course est « une évidence », malgré la quadrangulaire qui se profile, avec le risque que l'éparpillement des voix profite au candidat du RN. « Nous avons analysé les résultats et s'il y avait un risque, nous aurions fait un autre choix, assure la candidate. Il y a trois projets sur la table : celui libéral et à bout de souffle porté par Jean Rottner d'un côté et celui de Brigitte Klinkert de l'autre, celui du passé du Rassemblement national et le nôtre, qui est un projet d'avenir et d'espoir, parce qu'il est plus que temps de consommer et de produire autrement, comme la jeunesse nous le répète notamment lors de chaque marche pour le climat. »

« Rien n’est jamais gagné d’avance »

Le candidat entend également « mener bataille pour battre le Rassemblement national au second tour », sachant que ce parti, emmené par Laurent Jacobelli, arrive en seconde position avec 21,12 % des voix. « Je pratique le RN depuis cinq ans et demi dans notre hémicycle, ajoute Jean Rottner. Ils ont été contre tout. Ils n'ont pas voté le très haut débit, ni le pacte pour la ruralité qui s'adresse aux petites communes, ni les schémas régionaux pour la biodiversité et le tourisme. Aujourd'hui, ils se font le chantre d'une proximité qu'ils ne pratiquent jamais d'habitude. Laurent Jacobelli est l'envoyé spécial du RN sur un territoire qu'il ne connaît pas. » Jusqu'ici, l'extrême droite détenait 24 sièges sur les 169 que compte l'assemblée régionale. Et demain ? « Il y aura aussi d'autres groupes politiques. Celui des Verts, du PS et d'autres mouvements de gauche se maintient. Une assemblée plurielle permet le débat démocratique. Si j'ai la chance d'être réélu, je relancerai dès lundi tous les travaux engagés. Nous sommes en période électorale depuis septembre, nous n'avons plus de temps à perdre ! »

« L’abstention n’est pas un signe de protestation »

Malgré le retard de la tête de liste RN sur le président sortant Jean Rottner (31,15 %), Laurent Jacobelli reste confiant. D’abord parce que l’écart de voix n’est que de quelque 100 000 et que rapporté au nombre d’inscrits, les deux hommes restent proches : 8,77 % pour Jean Rottner contre 5,95 % pour Laurent Jacobelli. Ensuite parce que ce dernier estime que son principal adversaire « n’a plus de réserve de voix. Nous en avons chez les abstentionnistes, mais aussi chez Les Patriotes (de Florian Philippot, 6,95 % au premier tour), qui sont proches de nos valeurs, et chez les électeurs de Brigitte Klinkert (divers centre, 10,77 %) et de Unser Land (liste régionaliste alsacienne, 3,67 %) qui veulent une vraie autonomie des régions. » Les abstentionnistes du premier tour, qui représentent plus de 70 % du corps électoral dans le Grand Est soit près de 2,7 millions de votants, pourraient faire ce second tour. C’est en tout cas ce qu’espère Laurent Jacobelli : « Ne pas aller voter n’est pas un signe de protestation puisque ça maintient les sortants qui sont en échec. Ne pas aller voter, ce sont des voix en moins pour leur envie de changement. Je suis très optimiste et je crois à l’électrochoc. »

« Plus d'écologie et de justice sociale »

« Contente » de son score, mais inquiète du taux d'abstention record lors de ce premier tour, Éliane Romani estime que devant cette situation, « qui montre que notre démocratie est fragile, tout le monde a sa part de responsabilité ». Et pour tenter de rallier les abstentionnistes à sa cause, elle rappelle qu'elle et ses colistiers « n'ont parlé lors de cette campagne que des sujets qui concernent les compétences du conseil régional, sans vouloir se servir de ces élections comme d'un marchepied national. Notre programme, ce sont 130 propositions élaborées par des groupes de militants pendant des mois. De la même manière, la constitution de notre liste ne s'est pas faite en additionnant des cumulards. Nous portons nos valeurs contre la droite et l'extrême droite. Avec nous, le Grand Est peut prendre un nouveau départ avec plus d'écologie et de justice sociale. »


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La macroniste Brigitte Klinkert se maintient au nom de « la démocratie »

Élections départementales

La droite peut tout rafler dans la Marne Après son carton presque plein au premier tour, la liste d'union de la droite et du centre, emmenée par le président sortant Christian Bruyen, peut espérer remporter 22 des 23 cantons du département, dimanche.

En obtenant 10,77 % des voix au premier tour des élections régionales, la liste centriste, emmenée par la ministre déléguée à l’Insertion professionnelle Brigitte Klinkert, a obtenu de justesse le droit de se maintenir au second tour. Même si elle s’avoue « déçue par ce score », l'Alsacienne entend bien continuer sa campagne. « Depuis ce lundi matin, nous utilisons chaque seconde de notre temps à convaincre les abstentionnistes. Je n’ai jamais renoncé, c’est pourquoi je poursuis ce combat jusqu’au deuxième tour, nous a confié Brigitte Klinkert. On doit convaincre les plus de 70 % d’abstentionnistes et c’est par une campagne de terrain qu’on y arrivera. » « La région n’a pas su convaincre »

Selon la ministre, le Grand Est n’échappe pas au contexte national avec « une prime au sortant », « un recul du RN » et « une sortie de crise sanitaire qui n’a pas encouragé le vote ». Surtout, cette ardente défenseure de l’Alsace, estime que « après 6 ans d’existence, la région n’a pas su réellement convaincre. Il y a une vraie priorité sur la proximité et la reconnaissance des territoires. » Malgré cette quadrangulaire et donc le risque de voir le RN l’emporter, Brigitte Klinkert assure n’avoir jamais eu l’intention de se désister. « Le candidat arrivé en tête (Jean Rottner) a fermé la porte dès le début, nous avons donc maintenu notre candidature. On n’a pas le droit d’abandonner ceux qui nous ont fait confiance. C’est la démocratie, il n’y a pas de risque que les extrêmes gagnent, assure-t-elle. Dans notre région, le RN est en recul de 15 points par rapport aux dernières élections régionales. » Une stratégie qui « a été discutée » avec la majorité présidentielle et qui sera suivie dans d’autres régions où les listes LREM ont obtenu au moins 10 % des voix.

Sonia Legendre, Simon Ksiazenicki et Julien Debant Unser Land soutient la liste Klinkert A la tête de la liste Stop Grand Est, oui à l'Alsace, Martin Myer a obtenu 3,67 % des voix au premier tour. Non qualifié pour le suivant, le candidat a décidé d'appeler à voter pour la liste portée par Brigitte Klinkert. Pour justifier ce soutien, le parti du parti Unser Land rappelle que « Madame Klinkert a, par le passé, démontré son attachement à la création d'une collectivité alsacienne à statut particulier, hors du Grand Est. » Cette semaine, la candidate macroniste s'est d'ailleurs engagée à organiser, si elle était élue, un référendum sur l'avenir du Grand Est. « Il est de notre devoir de la soutenir et de constituer un front commun pour éviter que la liste de Monsieur Rottner arrive en tête en Alsace. », précise le parti alsacien, favorable à la renaissance des régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

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éjà largement favorite d’une élection qu’elle abordait avec 34 sièges au conseil départemental de la Marne sur 46, l’union de la droite et du centre est largement en position de force à l'aube du second tour des élections départementales. Arrivée en tête dans 20 cantons dimanche dernier, elle sera présente partout au second tour, sauf à Châlons-1. Pourtant, en raison d’une participation famélique (28,76 %), aucun binôme n’a été élu au premier tour puisque pour ce faire, il aurait fallu obtenir plus de 50 % des voix, mais aussi que ces suffrages représentent un quart des électeurs inscrits. Ce ne fut pas le cas pour le président sortant Christian Bruyen et son alliée Maryline Vuiblet sur le canton Dormans-Paysages de Champagne, qui malgré leur Le président sortant de l'union de la droite et du centre, 55,31 % devront affronter le duo du Rassemblement naChristian Bruyen, ne risque pas grand‐chose. tional (RN) Antoine Skafar-Gabrielle Vidal (30,32 %) © l'Hebdo du Vendredi au second tour. À Sermaize-lès-Bains, eux aussi ont réalisé un score très confortable au premier tour un secteur où l’abstention a été abyssale (81,46 %). À (62,32 %), mais le député Charles de Courson, conseil- Épernay-1, la sortante Marie-Christine Bression et son ler départemental depuis 1986, et son acolyte Florence jeune binôme Antoine Humbert ont perdu ce canton déLoiselet devront également affronter le RN de Nicolas volu à la gauche, en réalisant un score (18,79 %) semDelannoy et de Céline Stephan blable à celui du duo communiste (26,23 %) dimanche prochain. %) qui s’opposait à lui. EnChâlons-1, seul canton (17,17 Enfin, sur le territoire Argonne semble, ils auraient devancé le RN qui évince la droite Suippe et Vesle, les écrasants qui affrontera pourtant bel et bien la 70,40 % du duo divers droite droite, dimanche. Pire, à Reims-2, Thierry Bussy-Valérie Morand ne l’exonèrent pas d’un Hadhoum Belaredj-Tunc et Christian Bondza, pourtant second tour face à un binôme RN puisqu’ils n’ont cu- élus ensemble en 2015, ont chacun monté un binôme mulé que 22,55 % des inscrits. Un duel entre majorité de leur côté... pour terminer respectivement troisième sortante et lepénistes qui se répète dans de nombreux (26,94 %) et quatrième (10,50 %). Là encore, majorité cantons, comme à Châlons-2 et Châlons 3, dans les et extrême droite s’opposeront, dimanche prochain, deux d’Épernay et du côté de Reims-2 et de Reims-5. pour deux sièges. Le RN peut donc encore espérer s’imposer dans Avec ces seconds tours sans triangulaire ou quadrangu14 cantons, où il est arrivé systématiquement en laire (lire par ailleurs), l’union de la droite et du centre deuxième position, mais il ne conservera pas celui de peut prétendre à 44 des 46 sièges du conseil départeVitry-le-François-Champagne et Der, où le binôme mental ! La Marne va vraisemblablement rester un déAmélie Claude-Pascal Erre a terminé troisième et est partement solidement ancré à droite. éliminé. Petite originalité dans ce secteur, c’est un biSimon Ksiazenicki nôme estampillé union au centre et à gauche, le seul du département, qui est arrivé en tête grâce à la socialiste Catherine Vega et René Mautrait, maire du MeixTiercelin et référent La République en marche dans le Pourquoi il n'y aura pas de triangulaire Vitryat. Il n’y aura aucune triangulaire ou quadrangulaire au second Enfin, pour la gauche, qui avait réussi une alliance au tour de ces élections départementales dans la Marne, consésein du Printemps marnais, c’est la douche froide. Seul quence de l’abstention phénoménale (71,24 %) de ce prele duo Rudy Namur-Khira Taam, à Châlons-1, est arrivé mier tour. En effet, un binôme peut se maintenir au second en tête au premier tour (35,46 %) mais la victoire ne tour seulement s’il obtient un nombre de voix au moins égal sera pas acquise, dimanche prochain, face au binôme à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits dans le canton. RN Thierry Besson-Christine Halin (26,80 %), dans le Dans certains cas, personne n’a atteint ce total ! La règle est seul canton où l’union de la droite et du centre a été claire : si un seul binôme remplit cette condition, le binôme évincée. À Reims-3, le sortant Albain Tchingnoumba ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages après lui peut se maintenir au second tour. Si aucun binôme ne remet sa colistière Sadhia Idami terminent deuxième plit cette condition, seuls les deux binômes arrivés en tête (23,08 %) et seront opposés aux adjoints rémois de peuvent se maintenir au second tour. droite Kim Duntze et Charles Germain (36,25 %), dans


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Marne

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Champagne

Reims, candidate pour accueillir « l'ONU du vin » Installée à Paris, l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) souhaite déménager dans une grande ville du vin. Reims s'est positionnée, comme Bordeaux et Dijon.

C

réé en 1924, l’Office international du vin est devenu l’Organisation internationale de la vigne et du vin en 2001. Basé depuis toujours à Paris, cet organisme intergouvernemental, souvent qualifié d’« ONU du vin », œuvre dans les domaines scientifiques et techniques de l’ensemble de la filière vitivinicole à l'échelle mondiale. Il regroupe ainsi actuellement 48 États pesant 85% de la production et 80% de la consommation de vin dans le monde. Après plusieurs déménagements au sein de la capitale, l'OIV aimerait fixer définitivement son siège et ses 16 collaborateurs permanents à Paris ou ailleurs. « En 2019, en raison de la réorganisation de l'immeuble de la rue d'Aguesseau, qui accueillait l'OIV depuis près de 25 ans, l'Organisation a été contrainte de déménager son secrétariat, qui reste dans le VIIIe arrondissement de Paris, près du parc Monceau, indique Daniela Costa, chargée de presse et communication de l'OIV. Ce siège, pratique et moderne pour une période transitoire, ne répond pas à tous les besoins de l'organisation. » Conscient de cette problématique, l'État français, qui héberge et assume la C'est à la Villa Douce que pourrait s'installer l'OIV. © l'Hebdo du Vendredi charge du siège de l'OIV depuis sa création il y a près d'un siècle, a décidé de solliciter son patrimoine immobilier en régions pour l'accueillir. ble neuf dans le quartier Croix-Rouge, près de « Les candidatures sont présentées par l'immoTrois grandes villes du vin se sont officielle- l'hippodrome. Cette proposition sera-t-elle suf- bilier de l'État au ministère de l'Agriculture qui ment positionnées : Bordeaux, Dijon et Reims. fisamment séduisante par rapport aux offres di- doit prendre une décision afin de la proposer jonnaise et bordelaise ? La aux États membres de l'OIV, explique Daniela Dans la cité des sacres, il a capitale de la Bourgogne met- Costa. Il appartiendra à ces derniers d'accepété proposé d'accueillir Réponse attendue trait à disposition de l'OIV ter la proposition française. » La future villel'OIV au sein de la Villa l’hôtel particulier d’Esterno, hôte de l'OIV devrait être connue lors de sa Douce. La bâtisse de style le 12 juillet un ensemble de près de prochaine assemblée générale, le 12 juillet proArt déco du boulevard de la Paix, imaginée par l'architecte Pol Gosset au 2 000 m2, jardin inclus, datant du XVIIe siècle. chain. « Au cours de ce processus, le secrétariat début des années 1930, est déserte depuis le dé- Quant à la métropole de la Gironde, elle propo- de l'OIV n'a aucun pouvoir d'intervention autre part de son ancien locataire : l'Université de serait un bâtiment de 400 m2 appartenant à la que celui d'établir un cahier des charges Reims Champagne-Ardenne. L'établissement Chambres de commerce et de l’industrie (CCI), concernant les besoins de l'organisation », préd'enseignement supérieur a en effet déménagé située en cœur de ville, sur la prestigieuse place cise la chargée de communication. Si les trois villes ont évidemment en commun de devoir son siège très récemment, au sein d'un immeu- de la Bourse.

leur renommée mondiale à leurs vins, en coulisses, les échanges entre les responsables politiques locaux et l'État doivent être intenses. Sur Twitter, le maire de Reims Arnaud Robinet a ainsi indiqué le 11 juin avoir « sensibilisé le président de la République et Bruno Le Maire afin de faire le choix de Reims ». En outre, la cité des sacres miserait aussi fortement sur sa proximité avec Paris et ses aéroports pour se démarquer et ainsi accueillir, dixit Pau Roca Blasco, directeur général de l’OIV, « plus que de simples bureaux, mais la maison internationale du monde de la vigne et du vin ».

Julien Debant

Construction

Cinq maisons construites grâce à l'impression 3D

A

près trois années de recherches et d'expérimentations, le projet Viliaprint, porté par Plurial Novilia, se concrétise au sein de Réma'Vert, premier écoquartier labellisé de Champagne-Ardenne que le bailleur rémois aménage et réalise depuis 2012 à Reims. Les premiers murs en béton imprimés en usine, par l'entreprise XtreeE, ont en effet été livrés puis assemblés sur le site avec succès : une première au niveau national. Déjà Lauréat de plusieurs prix, Viliaprint consiste à bâtir cinq maisons individuelles en y intégrant pleinement l'impression 3D, principalement pour la construction des murs. Ce nouveau procédé technologique, fruit d'un partenariat entre Plurial Novilia, la société XtreE, le cimentier Vicat, l'agence Costes Architectures et le constructeur Demathieu Bard, a reçu l'aval du

centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Tous les objectifs de ce projet semblent atteints, aussi bien en termes de souplesse architecturale que de performances, de coûts et de délais de constructions. « Viliaprint, c'est l'innovation au service de l'intérêt général, estime Jean-Claude Walterspieler, président de Plurial Novilia. Un procédé moins polluant, plus rapide à déployer et qui va pouvoir être partagé avec l'ensemble des bailleurs. ». En outre, le bailleur rémois assure que l'assemblage de murs préfabriqués en usine, « permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains ». La livraison des cinq pavillons est attendue fin 2021.

J.D

Les murs en béton produits en usine ont été assemblés sur le site du chantier avec succès. © l'Hebdo du Vendredi


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Sport

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Football L1

Reims et Oscar Garcia démarrent leur aventure Le nouvel entraîneur du Stade de Reims a été officiellement présenté à la presse mercredi matin. L'Espagnol Oscar Garcia a annoncé son intention de miser sur la formation rémoise et sur le beau jeu pour réussir son passage.

A

fin de présenter son nouvel entraîneur, le Stade de Reims a choisi de s'élever dans le ciel en organisant cette première conférence de presse d'intronisation, mercredi matin, sur le toit du siège social du Crédit Agricole, partenaire du club. Un message subliminal pour espérer qu'Oscar Garcia emmène la formation champenoise vers les sommets ? C'est en tout cas sur cet entraîneur espagnol de 48 ans que le Le nouvel entraîneur du Stade de Reims et le directeur général du club Mathieu Lacour. © l'Hebdo président Jean-Pierre Caillot et son directeur gédu Vendredi néral Mathieu Lacour ont misé pour succéder à David Guion, qui sortait de trois saisons réussies losophie qui soit un mélange entre celle de Bar- Également présent lors de ce rendez-vous, le et d'une dernière un peu moins dans la cité des celone et de Salzbourg, a dit le coach espagnol directeur général de Reims a appuyé cette stratésacres. En plus de cet héritage à porter, Garcia lors de sa présentation. Je veux avoir la possesgie : « Quand on a cherché un successeur à aura la lourde tâche d'être David Guion, le nom d’Oscar Garcia est venu sion pour créer des occaà la hauteur de sa réputanaturellement, car nous voulions quelqu’un casions et faire mal à « La formation, tion : celle d'un technicien l’adversaire. J’aime aussi pable d’animer ce projet tourné autour de notre ce sera notre force » qui aime le beau jeu. développer de jeunes jeunesse talentueuse, à l’image de joueurs Joueur du FC Barcelone joueurs et je sais qu’ici, il y comme Nathanaël Mbuku ou El Bilal Touré. » Et entre 1994 et 1999, Garcia va connaître, à Reims, a un très bon niveau de formation. Ce sera notre le directeur général du club de citer également le son huitième club après diverses expériences mimilieu sénégalais Dion Lopy et le milieu Alexis force. » tigées, notamment sur le banc de Saint-Étienne, Pour réussir dans son entreprise, Garcia s’est enFlips, tous les deux apparus en L1 en fin de saison où il n’est resté que cinq mois en 2017. Mais c’est touré de son fidèle adjoint Rubén Martinez, qu’il dernière et qui intégreront le groupe professionde la plus réussie, au Red Bull Salzbourg (D1 aua connu à Barcelone et qui l’a accompagné dans nel cet été. L’ailier Billal Brahimi, auteur d’un trichienne), que le quadruple champion d’Estoutes ses aventures d’entraîneur, et du jeune pagne souhaite s’inspirer. Avec le club autrichien, belge Will Still (28 ans), ancien coach de BeerGarcia a remporté deux titres de champion et schot (D1 belge). Sébastien Hamel, entraîneur deux coupes. « Je veux établir à Reims une phides gardiens, est le seul rescapé du staff de Guion.

prêt concluant au Mans (N1) avec 12 buts et 10 passes décisives en 34 matches, et le milieu Ilan Kebbal, performant la saison passée avec Dunkerque (L2), y figureront également. Le directeur général en a profité pour annoncer la première recrue du club, le gardien Nicolas Penneteau (40 ans), qui « apportera toute son expérience à son poste de gardien de but, mais aussi pour tout le vestiaire », a justifié Lacour. Sous contrat jusqu'en 2024, Garcia dirigera son premier entraînement collectif jeudi après-midi.

Simon Ksiazenicki

Le calendrier jusqu'à la reprise Vendredi 25 juin : reprise de l'entraînement Mercredi 7 juillet : Reims - Groupe Pro2 (N2) au centre de vie Raymond-Kopa l Samedi 10 juillet : Reims - Auxerre (L2) au centre de vie Raymond-Kopa l Mercredi 14 juillet : Reims - Paris FC (L2) au centre de vie Raymond-Kopa l Samedi 17 juillet : Valenciennes (L2) - Reims au stade du Hainaut l Lundi 19 juillet : départ pour Le Touquet l Mercredi 21 juillet : Reims - Chambly (N1) au stade Gérard-Houllier, Le Touquet l Samedi 24 juillet : Reims - Lens au stade de la Libération, Boulogne-sur-Mer l Samedi 31 juillet : Reims - FC Utrecht (D1 néerlandaise) au stade Auguste-Delaune l Du vendredi 6 au dimanche 8 août : 1re journée de Ligue 1 l l

Basket-ball

Première recrue pour Châlons-Reims

BPREA VIGNE-VIN Un partenariat créé par l’Institut des Métiers d’Excellence avec Avize Viti Campus et les Maisons du groupe LVMH.

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a saison à peine terminée, le Champagne Basket a officialisé la signature de sa toute première recrue. Il s'agit d'Enzo Goudou-Sinha (22 ans, 1,82 m) qui a signé pour deux ans. Après avoir fait ses premiers de basketteur à Cahors, le joueur a rejoint le centre de formation de Nancy à l'âge de 15 ans. Titré avec les Espoirs du club nancéien en 2017, il passe professionnel et rejoint l'équipe fanion qui évolue en Pro B. Cette saison, il était le capitaine d'une formation qui a terminé à la 4e place de l'antichambre de la Jeep Elite, tournant en moyenne à 9,7 points à 45,6 % de réussite aux tirs, dont 43,8 % à Enzo Goudou‐Sinha, ici avec Grégoire Lefebvre, 3 points, 4,7 passes décisives et 4,6 fautes directeur général du Champagne Basket, lors provoquées pour 11,2 d'évaluation en 26 mi- de sa venue à Reims, lundi 21 juin. nutes. Ancien international avec les U19 et © Champagne Basket U20, Enzo Goudou-Sinha va donc tenter de franchir une nouvelle étape avec le Champagne Basket : s'imposer au plus haut niveau du basket français.

J.D

Un ancien espoir du Champagne Basket rejoint l‘élite Formé au Champagne Basket de 2014 à 2019, Louis Cassier (23 ans, 2,02 m) a ensuite débuté sa carrière professionnel en Alsace, du côté de Gries (Pro B). Lors de cette saison, il a enchainé les bonnes sorties, tournant en moyenne à 10 points, 5,3 rebonds pour 11,7 d'évaluation en 23 minutes. Des performances qui ont attiré les regards des clubs de Jeep Elite. L'ancien marnais s'est ainsi engagé avec la Chorale de Roanne.

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L’Institut des Métiers d’Excellence LVMH et Avize Viti Ca ampus, recrutent la prochaine promotion de l’Institut des Métiers d’Excellen nce LVMH préparant au Brevet Professsionnel Responsable d’Entreprise Agriicole (BPREA) Vigne et Vin. Cette formation n sera réalisée dans le cadre de contrats de professionnalisation conclus avec les M Maisons de Champagne du gro oupe LVMH.

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Sorties

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Festival

Êtes-vous prêt pour La Magnifique Society ? Parmi les tout premiers festivals de musique à se tenir en France, les 25, 26 et 27 juin, La Magnifique Society et son public se doivent de s'adapter afin de respecter les règles sanitaires.

© DR

L

es règles étaient connues de longue date, à une époque où l'épidémie de covid sévissait encore fortement. Depuis, la circulation de la maladie a considérablement ralenti, mais l'étau sanitaire autour de l'organisation de La Magnifique Society n'a pas pour autant été desserré. Evénement rassemblant plus de 1 000 personnes, le festival, en plus de se voir imposer le format assis, n'est donc accessible que sur présentation d'un pass sanitaire. A l'entrée du parc de Champagne, les spectateurs munis de billets doivent impérativement présenter, sous format papier ou numérique, via l'application Tous AntiCovid, soit un certificat de vaccination complet réalisé il y a plus de deux semaines, soit un résultat de test positif de plus de deux semaines et

moins de six mois, qui constitue une preuve de rétablissement du covid-19, soit un certificat de test RT-PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures. Si de très nombreux établissements de santé réalisent ces tests,

avec ou sans rendez-vous (liste disponible sur le site sante.fr), les autorités ont mis en place plusieurs grandes opérations de dépistage (test antigénique), avant et pendant la tenue de l'événement musical rémois. Après une pre-

mière organisée le jeudi 24 juin du côté de La Cartonnerie, plusieurs autres possibilités d'obtenir le pass sanitaire s'offrent au public de La Magnifique. Ce vendredi 25 juin, il est ainsi possible de se faire tester gratuitement du côté de la

gare de Reims (Clairmarais), de 11 h à 19 h, mais aussi juste devant le site du festival, de 13 h à 22 h. Cette opération aux portes de La Magnifique est d'ailleurs reconduite le samedi 26 et dimanche 27 juin, aux mêmes horaires. Une fois le sésame en poche, les spectateurs munis de billets peuvent pénétrer dans le parc de Champagne. Deux scènes ont été installées cette année (Central Parc et Club Trotter) devant lesquelles ont été placées des tables en fer, chacune d'une capacité de six personnes. Si les déplacements sont évidemment autorisés, le masque sur le visage, l'écoute des concerts se fait à table ! Et pour la garnir de nourriture et de boissons, une sélection de bars et food-trucks est évidemment proposée. Mais là encore, il y a des règles afin d'éviter les regroupements. Les commandes sont donc uniquement réalisées en click & collect à l’aide d’une application dédiée (app.openbar.digifood.fr). Sur celle-ci, une fois renseigné son emplacement, on passe commande puis on attend une notification pour aller la récupérer. Pas vraiment cool, mais c'est le prix à payer pour renouer avec la magie unique de la musique live.

Julien Debant

4 Infos : lamagnifiquesociety.com

Interview - Yuksek

« Jouer à Reims, ça met une pression supplémentaire » Privé de public depuis mars 2020, Yuksek démarre enfin sa tournée à La Magnfique Society. Avec un nouvel album aux sonorités disco et des projets pleins les platines, le DJ rémois nous raconte comment il a vécu cette période hors du commun. Comment avez-vous vécu les 16 mois qui viennent de s'écouler ? Je suis assez partagé. D'un côté, j’ai beaucoup travaillé, car dès le début du confinement de mars 2020, j’ai composé la musique de la série « En Thérapie » (diffusée sur ARTE), puis j’ai travaillé sur la musique d’un film qui sortira en fin d’année. Et dans le fond, annuler ma tournée était assez décevant, mais ce n’était pas si grave. En revanche, pour moi, je n’ai quasiment pas été créatif. Sur cette question, je ne me positionne pas en tant qu’artiste, mais plutôt en tant qu’être humain : j’étais assez stressé, pessimiste et c’était compliqué certains jours. Était-ce difficile d'être coupé de votre public ? Au début du confinement, « Radio Nova » m’a confié une émission chaque vendredi soir. Le fait d’être à la radio et de sortir un album (« Nosso Ritmo »), en février 2020, qui a bien marché, m’a permis d’avoir des retours et de me rendre compte que j’étais écouté. Même si le contact avec les gens

sir sur quoi travailler selon mon humeur de la journée. Si je n’ai pas une inspiration de dingue, je vais plutôt faire des choses un peu techniques… Comment vous positionnez-vous, en tant qu'artiste, sur cette longue fermeture des lieux culturels ? Je ne suis ni virologue, ni un spécialiste de la politique. Le gouvernement a fait des choses absurdes, mais on a aussi eu une chance inouïe en France de pouvoir bénéficier d’aides incroyables. Particulièrement les artistes et le monde du spectacle, mais aussi les commerçants, les restaurateurs. Il y a des choses à reprocher et beaucoup ont souffert, notamment les plus précaires, mais beaucoup ont aussi été incroyablement soutenus. Autour de moi, ça a permis à de nombreuses personnes de ne pas se retrouver sur le carreau. Le DJ rémois démarre sa tournée estivale par son concert à La Magnifique Society. © l'Hebdo du Vendredi

n’était pas direct, je n’ai pas eu l’impression de perdre le lien avec ceux qui m’écoutent. Avez-vous changé votre façon de travailler ? Avant, j’avais un truc laborieux où je me forçais à aller tous les jours au studio et à bosser comme un psychopathe… Je me suis un peu détendu par rapport à ça. Maintenant, j’y vais quand je le sens. Récemment, j’ai aussi travaillé sur les albums de Clara Luciani et de Bertrand Burgalat. J’ai plusieurs activités qui font que le matin, je peux choi-

Quel est votre sentiment avant de retrouver le public ? Je n’appréhendais pas très bien la chose, car ma musique n’est clairement pas faite pour toutes ces mesures sanitaires. Je fais de la musique pour faire danser les gens donc c’est un peu difficile quand tout le monde est assis... Heureusement, c’est en train de disparaître et c’est tant mieux. Justement, à l’occasion de la Fête de la musique, vous avez pu vous produire à Paris, lundi dernier… J’ai fait trois dates dans la même journée : sur un bateau au pied de la Tour Eiffel pour un streaming sans public, puis à Pantin sur une grande terrasse

où il y avait un peu de monde et enfin en bas d’un hôtel, dans le IXe, où il y avait vraiment beaucoup de monde ! C’était chouette, on sentait que les gens avaient besoin de lâcher la pression, d'entendre de la musique forte, de se retrouver ensemble. Ça fait du bien, il y a clairement un côté exutoire. Jouer à Reims, ça doit vous faire plaisir... Je suis très content, mais ça m’a aussi toujours beaucoup angoissé de jouer à Reims. C’est plus simple de jouer devant des gens qu’on ne connaît pas. Jouer devant des potes, des gens qu’on connaît, d’autres qu’on peut croiser à la boulangerie le matin, ça n’est pas facile. Ça met une petite pression supplémentaire. Vous êtes toujours resté très proche de votre ville natale. Pourquoi ? J’habite à Reims, c’est ici que je me suis toujours construit. Il y a 10 ans, quand j’ai commencé à avoir du succès, quand je disais que je n’habitais pas Paris, j’étais un peu considéré comme un alien, mais maintenant moins, surtout avec la pandémie. Mais ça fait toujours un peu louche de ne pas habiter Paris quand on est dans le milieu de la culture ! Habiter à Reims, ça correspond à mon tempérament. Je n’aime pas être dans le tumulte, mais je n’aime pas non plus vivre comme un ermite au milieu de la forêt. C’est une ville moyenne qui a bien évolué et qui me va bien.

Propos recueillis par Simon Ksiazenicki


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Sorties

Du 25 juin au 1er juillet 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Cinéma - Le Palace

Randonnée

Tradition et féminisme en Mauritanie

Nouveau guide sur la Montagne de Reims

L

Le film raconte notamment la tradition du gavage qui précède un mariage en Mauritanie. © DR

L

e Cercle d'amitié franco-marocain d’Épernay propose, ce dimanche 27 juin, à 20 h, au cinéma Le Palace, le film « Le Mariage de Verida », réalisé par l'Italienne Michela Occhipinti, suivi d'une rencontre avec Fatiha Saïdi (sénatrice honoraire belge et auteure) et Fatima Pappalardo (psychologue). L'occasion de revenir sur ce film qui traite de la difficile émancipation des femmes en Mauritanie à travers l'histoire de Verida, une jeune femme qui partage sa vie entre son travail d'esthéticienne et ses sorties avec ses amies, contrainte au mariage par sa mère. Commence alors la tradition du gavage et les difficultés pour Verida de supporter cette nourriture en abondance, le changement de son corps et l’idée de se marier avec un homme qu'elle n’a pas choisi. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

S.K

4 Infos : le-palace.fr

a collection Topoguides sort une nouvelle édition dédiée à la randonnée dans la Montagne de Reims, après une première livrée en 2007. Fruit d'une collaboration entre le Parc naturel régional de la Montagne de Reims (PNMR) et le Comité départemental de la randonnée pédestre de la Marne (CDRP), avec le soutien du département de la Marne et de la région Grand Est, « Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims… à pied » pro- Ce guide invite à redécouvrir la Montagne de Reims, pose une sélection de via une sélection de 20 itinéraires balisés. © DR 20 itinéraires balisés. Allant d’une heure de balade (Pâtis de Damery) à deux journées d'excursion (GR du Pays de l'Ardre), les randonnées en question y sont présentées via des cartes et indications précises. Ces nombreuses boucles constituent une offre souvent familiale, mais aussi parfois plus sportive, qui vise à explorer des paysages variés, alternant vignobles, forêts, terres agricoles, vallées et cours d’eau, au sein de ce territoire classé Parc naturel régional depuis 1976. Il y a deux semaines, Marion et Laurie, deux membres du PNMR, ont d'ailleurs testé le sentier de grande randonnée (GR) de la Montagne de Reims, guide en main. Pendant deux jours et 52 km, les deux jeunes femmes disent avoir vécu, « une super aventure qui nous a fait redécouvrir ce territoire que l’on côtoie pourtant au quotidien ». Destiné aux marcheurs, aussi bien aux locaux qu'aux visiteurs de passage, qui souhaitent randonner sur des itinéraires officiels et balisés, « Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims… à pied » sera disponible à partir du 1er juillet, au prix de 9,90 €, à la Maison du Parc, située à Pourcy, ainsi que dans tous les offices de tourisme du secteur et toutes les bonnes librairies.

J.D

Cinéma

Agenda LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du vendredi 25 juin au jeudi 1er juillet 2021

CONJURING 3 ven 14H - 18H 20H40 sam 15H45 - 18H40 21H dim 10H40 - 16H 20H40 lun 14H

SPECTACLES SAMEDI 26 JUIN HISTOIRES D’UN SOIR : « LA VISITE IMPROVISÉE DES JARDINS DE L’AVENUE DE CHAMPAGNE »

L’histoire des jardins du château Perrier et de l’hôtel de ville à travers une visite guidée et théâtralisée par la troupe du Mitch, pionnière de l’improvisation dans notre région.

EXPOSITIONS JUSQU’AU DIMANCHE 27 JUIN « LES ESTIVALES DU MOULIN » - DORMANS

Galerie des arts, une exposition des œuvres de 18 artistes indépendants : peintures, sculptures, photos et métier d’art. Du jeudi au dimanche, de 14 h 30 à 18 h, Moulin d’en haut, 4, rue du Moulin, Dormans. Infos : 03 26 58 85 46.

À 20 h, au départ du musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Durée : 1 h 30. Réservation obligatoire : 03 26 53 33 00

JUSQU’AU SAMEDI 3 JUILLET « LES TRÉSORS MINUSCULES » MÉDIATHÈQUES D’ÉPERNAY

SAMEDI 26 JUIN CONTES DE PERRAULT ET LE CHEMIN DES OGRES - MÉDIATHÈQUE

Illustrateur jeunesse, créateur, sculpteur de récupération, céramiste, graveur… Christian Voltz dévoile ses trésors aux allures de cabinet de curiosité.

LE DISCOURS ven 18H20 sam 19H dim 10H50 - 18H45 lun 18H15 mar 14H30 - 21H

Zémanel, conteur, revisite les Contes de Perrault en objets en gestes et en clins d’œil.

LE MARIAGE DE VERIDA dim SÉANCE SPÉCIALE 20H

À 15 h, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur Langevin, Reims. Durée : 1 h. Inscription obligatoire : 03 26 53 36 90

Médiathèques Daniel-Rondeau (4, rue Gabriel-Faure) et SimoneVeil (1, rue du Professeur Lanvegin). Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

mar 18H10 CRUELLA ven 14H - 17H50 20H30 sam 13H15 - 15H50 18H30 - 20H45 dim 10H30 - 13H30 16H10 lun

14H10 - 18H 20H40 mar 18H - 20H40 D’OU L’ON VIENT ven 17H45 - 20H30 sam 13H20 - 16H10 20H50 dim 13H20 - 18H 20H45 lun 14H -

20H30 mar 14H - 20H30

LES 2 ALFRED ven 21H sam 14H - 16H20 dim 11H - 13H45 18H45 lun 14H30 - 18H30 21H mar 14H20 - 18H30 LES BOUCHETROUS sam 16H10 dim 13H40 - 16H10 MEDECIN DE NUIT ven 18H20 sam 19H dim 18H40 lun 18H20 mar 14H30 - 21H SANS UN BRUIT 2 ven 14H15 - 20H40 sam 16H - 21H dim 13H30 - 18H30 lun 18H - 20H30 mar 14H

- 18H10 TOKYO SHAKING ven 14H30 - 21H sam 14H - 18H50 21H15 dim 10H50 - 16H30 18H40 - 20H30 lun

CINÉMA DIMANCHE 27 JUIN « LE MARIAGE DE VERIDA » - LE PALACE

Le Cercle d’amitié franco-marocain d’Épernay propose le film « Le Mariage de Verida », suivie d’une rencontre-débat avec Fatiha Saïdi (sénatrice honoraire belge et auteure) et Fatima Pappalardo (psychologue).

JUSQU’AU DIMANCHE 4 JUILLET LES AQUARELLES DE RAYMOND FRANK HAUTVILLERS

Passionné d’aquarelle depuis plus de 30 ans, Raymond Frank partage son amour de la nature en peinture. Du lundi au samedi, de 9 h 30 à 13 h et de 13 h 30 à 17 h 30 et dimanche, de 10 h à 16 h, office de tourisme d’Hautvillers.

À 20 h, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay. Entrée libre. Infos : le-palace.fr

JUSQU’AU JEUDI 30 SEPTEMBRE « PARCS ET JARDINS DE LA MARNE LE BEAU ET L’UTILE » - ÉPERNAY

LOISIRS DU VENDREDI 2 AU DIMANCHE 18 JUILLET FÊTE FORAINE - ÉPERNAY

L’histoire des parcs et jardins publics d’Épernay, de la Renaissance au XXe siècle, met à l’honneur les jardiniers, architectes, paysagistes et sociétés d’horticulture. Du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 17 h, archives municipales 79, rue des Jancelins, Épernay.

UN TOUR CHEZ MA FILLE ven 14H30 sam 16H20 - 21H10 dim 11H - 16H30 18H15 - 20H45 lun

La traditionnelle fête foraine estivale sera de retour sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. Une cinquantaine de métiers est attendue. Un protocole sanitaire sera mis en place.

14H30 - 18H20 mar 14H15 - 18H20 20H50

Esplanade Charles-de-Gaulle, Épernay. Entrée libre.

18H30 - 20H50 mar 18H30 TOM ET JERRY sam 13H45 dim 13H40 UN ESPION ORDINAIRE ven 14H20 - 18H15 20H50 sam 13H20 - 18H30 21H10 dim 13H45 - 16H

20H30 lun 14H20 - 20H50 mar 14H15 - 20H50 UN HOMME EN COLERE ven 14H10 - 18H10 sam 13H30 - 18H40 dim 10H40 - 16H15 20H45 lun

14H15 - 20H40 mar 18H - 20H30


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Sorties

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Spectacles

Clara Morgane, nouvelle égérie du Kabaret Fermée depuis mars 2020, la salle de music-hall et de spectacles de Tinqueux a frappé fort pour annoncer sa réouverture. La meneuse de revue Clara Morgane se produira à l'occasion de dix dates, au cours de la saison à venir.

C

omme les autres salles de spectacles du pays, Le Kabaret vient de vivre des mois éprouvants. « On est fermé depuis trop longtemps, depuis le 16 mars 2020 », a rappelé, lundi, lors de la présentation de la saison du Kabaret, son gérant, Sébastien Bocahu. Lequel revendique, en temps normal, 100 000 personnes accueillies chaque année dans sa salle située à Tinqueux, autour de spectacles de music-hall et de oneman-show. Avec 70 personnes à l’arrêt depuis le début de la pandémie et une saison qui ne redémarrera véritablement qu'à la rentrée, le gérant avoue être « inquiet » mais reste « convaincu que le public va revenir ». Les humoristes Arnaud Ducret, Ines Reg, Jeremy Ferrari, Baptiste Lecaplain ou encore Booder sont déjà à l’affiche de cette fin d’année 2021. Sans oublier le music-hall. Et en s’attachant les services de Clara Morgane pour dix dates, Le Kabaret a frappé un grand coup.

La meneuse de revue jouera dix spectacles sur la scène du K, à Tinqueux. © l'Hebdo du Vendredi

Son patron voit cette réouverture comme « une semilieu de la pornographie, il y a presque 20 ans, conde naissance ». « On a Clara Morgane a eu plusieurs décidé d’améliorer le spectaGuest star de luxe vies. Animatrice télé, DJ, chanteuse, mannequin… La native de cle de music-hall avec une Marseille s’est essayée à de nombreux domaines guest star de renommée nationale et internationale pour marquer le coup. » Depuis qu’elle a quitté le avant de découvrir le cabaret et de monter son pro-

©photos : A Arnaud Steffen - agencepulsi.com

S’ÉMERVEILLER EN TERRASSE E

RETROUVEZ PLUS DE D REST TAURANTS SUR

pre spectacle, à partir de 2016. « J’avais intégré une troupe au théâtre Bobino, à Paris, en 2008, sous la direction de Gérard Louvin, et ça m’a mené jusqu’à la création de mon propre spectacle », s’est souvenue Clara Morgane, lundi, au salon Degermann, à Reims. Une revue qu’elle a déjà eu l’occasion de jouer, en décembre 2019, au sein de la maison de champagne Charles de Cazanove, avec qui elle a collaboré pour la création de deux cuvées. « Le cabaret rassemble toutes mes passions : la musique, le chant, la danse, la comédie... Tous les arts. Ça me fait chaud au cœur d’intégrer une troupe comme la vôtre et de pouvoir travailler dans un établissement aussi sublime. » Lors de ces dix dates, la star de 40 ans intégrera la revue résidente du Kabaret, « Kapricieuse à la folie », mais y intégrera sa propre partie originale. « J’apporterai mon savoir-faire avec un tableau exceptionnel, une création totale qu’on ne retrouvera qu’au Kabaret », explique la meneuse de revue. Il sera inspiré de « Travesti », une chanson de l’opéra « Starmania », que Clara Morgane connaît bien puisqu’elle l’interprète régulièrement lors de son show sur la scène du Cesar Palace. « Dix dates, c’est le début d’une collaboration qui, je l’espère, continuera avec d’autres versions et d’autres tableaux. J’ai déjà des idées folles ! » Comme souvent, c'est le public qui en décidera.

Simon Ksiazenicki


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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous devrez vous montrer persévérant(e) tout au long de votre semaine. Ne baissez pas les bras au premier obstacle. Côté relationnel, c’est le moment de reprendre contact avec une amitié oubliée.

Le faire aura moins d’intérêt que l’être. Certes, courir après l’activité vous enivre, mais vous fera peut-être rater l’essentiel. Retournez à vos fondamentaux. La prise de conscience sera salutaire.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Une semaine relativement calme, surtout si on la compare aux précédentes. Après de nombreuses secousses et autres remous, votre situation se stabilisera considérablement.

Un vent de changement soufflera sur votre signe. Vous vivrez à 100 à l'heure, et ce, malgré un surcroît de travail inévitable. Vous aurez de nombreuses occasions de faire valoir vos talents…

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Vos projets auront résolument le vent en poupe et il ne faudra donc pas hésiter à tenter le tout pour le tout afin de les faire avancer, sachant que vous devriez rapidement en tirer des bénéfices.

La période sera remplie de surprises et vous devriez globalement vous épanouir tout au long de cette semaine. Côté relationnel, c'est l’inattendu qui sera au programme, suivez donc votre intuition !

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Une semaine riche en enseignements pour vous, à tout point de vue. Côté cœur, préparezvous à passer de bons moments à danser et à vous amuser sous le soleil de juin plus joyeux que jamais.

Votre semaine sera ensoleillée et se terminera comme elle a commencé : dans la plénitude. Votre bien-être vous donnera le sentiment d’être à votre place et d'y faire ce qu'il faut.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Vous aurez entre vos mains les cartes à jouer pour le renouveau personnel que vous convoitez. Vous aurez tout à gagner à anticiper toutes les options possibles et à planifier vos actions.

Ça va tanguer, avec quelques coups de théâtre pour le pire comme pour le meilleur, cela dépendra de vos choix ! Il sera essentiel pour vous de ne pas foncer tête baissée pour agir et réfléchir ensuite.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

La pression professionnelle sera forte et vous mettra face à des situations qui demandent force et courage. Ecoutez-vous, n’affichez pas une fierté inutile si vous avez besoin d’aide…

Fuyez les personnes défaitistes et ne vous laissez pas gagner par les idées noires ou griser par vos envies de liberté, vous pourriez regretter certains choix faits pour de mauvaises raisons.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

11° 22°

15° 23°

15° 21°

Lundi

14° 20°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Moyenne

La CLCV vous informe Qu’est-ce que le tourisme durable ? Le tourisme durable doit obéir à certains principes qui ont été définis en 1995 et actualisés en 2004 par l’Organisation Mondiale du Tourisme. Il doit sauvegarder les ressources naturelles et l’environnement de la région d’accueil, aider les communautés d’accueil à conserver leurs atouts culturels bâtis et vivants, assurer une activité économique viable sur le long terme à toutes les parties prenantes, notamment des emplois stables et une répartition équitable des bénéfices. Le label ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) est délivré aux voyagistes qui le demandent après réalisation d’un audit par l’organisme AFNOR Certification. CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com



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