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Jean-Luc Mélenchon lance sa campagne à Reims
Interview - Jean-Luc Mélenchon « Si les classes populaires vont voter, j'ai gagné »
Abordant sa troisième campagne à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a choisi Reims pour organiser un grand meeting, dimanche 17 octobre, au parc des expositions. Rencontre avec celui qui veut déjouer les pronostics pour imposer une vraie politique de gauche.
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L’image que vous renvoyez est-elle conforme à la réalité ?
Pourquoi avoir choisi Reims, une terre historiquement de droite, pour cette convention ?
D’accord, c’est une terre de droite, mais j’ai fait 20 % à Reims en 2017, ce n’est donc pas un désert d’Insoumis ! Les raisons sont essentiellement techniques. La recherche de salle s’est faite au début de la période covid et Reims a les moyens techniques d’accueillir une réunion telle que la nôtre, avec peut-être 2 000 personnes lors du meeting. On est allé à Lille, Clermont, Bordeaux… On nous a parfois reproché de ne pas venir assez dans l’Est du pays, voilà qui est réparé.
Vous avez réuni plus de 7 millions de voix en 2017, estimez-vous être toujours la première force de gauche du pays ?
Ça, ça ne se décrète pas, ça se constate. En 2017, les deux partis qui organisaient la vie politique, les socialistes et Les Républicains, ont explosé, mais cela ne veut pas dire que le paysage se soit spontanément réorganisé. Monsieur Macron, qui était entré dans la campagne, en 2016, avec des habits de centre-gauche, est plutôt candidat, aujourd’hui, au leadership de la droite. De même, dans l’ancien espace de la gauche traditionnelle, rien ne s’est stabilisé. Ni le PS n’a réussi à renaître ni les Verts n’ont réussi à s’imposer au centregauche. Et nous-mêmes, nous n’avons pas réussi à stopper le dénigrement contre nous en dépit du magnifique travail à l’Assemblée. Ce qui est certain, c’est que nos idées sont amplement majoritaires. Le sondage que nous avons dévoilé cet été montre que les Français sont d’accord, entre 60 et 90 %, avec les propositions de notre programme, l’Avenir en commun. S’il existe une majorité sur ces idées, une majorité électorale est possible. C’est notre stratégie de l'Union populaire : convaincre que nous sommes la force politique qui mettra ces mesures en application. Beaucoup de questions politiques vont se dénouer dans cette élection. Je suis le seul au-dessus de 10 %, mais rien n’est joué, ni pour nous, ni pour personne.
La multiplication des candidatures à gauche vous inquiète-t-elle ?
C’est le contraire qui m’aurait inquiété : si on avait fait semblant d’être d’accord en cachant les divergences sérieuses qui nous opposent sur des questions de fond comme la retraite ou l’Europe. Les socialistes ne sont plus du tout crédibles : ils ont pu dire que leur ennemi, c’est la finance et faire exactement l’inverse. La droite est extrêmement divisée, mais c’est plus difficile de savoir pourquoi. Qui est capable de dire la différence entre monsieur Bertrand et madame Pécresse ? Je plains les militants qui vont devoir choisir… Les Insoumis proposent un tout : un candidat, un programme, l’Avenir en commun, et une stratégie, l’Union populaire. Tout ça forme le moyen d’être majoritaire dans le pays.
Pensez-vous que les Français se soient « droitisés » ?
Je ne crois pas qu’on puisse assimiler l’ensemble du peuple français à une position politique. Certes, marteler sans fin les affirmations d’Eric Zemmour et de madame Le Pen fait croire qu’ils ont une réalité. Pour autant, les mêmes qui peuvent être d’accord à certains moments avec eux sont en désaccord total lorsqu’il est question de l’âge de la retraite, de l’augmentation des salaires ou de l’Europe. Je crois que notre pays se cherche. Il tâtonne entre des positions qui peuvent paraître extraordinairement contradictoires. Si j’ai fait le débat avec Zemmour, c’est qu’il y avait une grande urgence à ne pas laisser croire à un consensus raciste et anti-musulman. Il fallait une parole rassurante. Je ne pense pas avoir fait changer d’avis un seul des électeurs de monsieur Zemmour, mais je pense avoir redonné du courage à des millions de gens qui partagent mon point de vue humaniste.
À quoi ressemblera la France si vous êtes élu président ?
À un pays de très forte entraide. Une France à 100 % tournée vers le futur, notamment pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, et qui connaîtrait une diminution rapide du niveau des inégalités. Tant de décideurs de ce pays ne se rendent pas compte de l’étendue des ravages du néolibéralisme, du nombre de pauvres et de gens qui ont faim. Ils croient que ce sont des situations marginales alors qu’on parle de 8 millions de personnes qui ont besoin de l’aide alimentaire et de 10 millions de pauvres. La question sociale doit être centrale.
Pourquoi souhaitez-vous la sortie du nucléaire ?
Aujourd’hui, on sait que le nucléaire est sûr à 99 % du temps, mais dans le 1 % où il ne l’est plus, il est désastreux et de manière irréversible. Les Français sont devant un choix : continuer à croire que le risque est égal à zéro et accepter de mettre 150 milliards sur la table pour faire le grand carénage des centrales ou passer à autre chose. Le nucléaire, ce n’est pas une affaire lointaine, 40 millions de Français vivent à moins de 100 km d’une centrale. Ça veut dire que 60 % de la population est concernée par le
nucléaire et ses risques. On n’arrêtera pas pour mettre les gens dans le noir, on arrêtera à mesure qu’on sera capable de monter une capacité productive égale aux besoins des Français. Moi, je propose 2030, car je veux qu’on s’y mette le plus vite possible et il n’y a que moi qui prends cet engagement. Dimanche, je vais m’exprimer à Reims sur ce sujet pour expliquer en quoi consiste ce risque. J’ai fait l’objet d’un dénigrement d’une violence assez rare. On met toujours en avant la même scène de décibels au moment des perquisitions de mon local (le 16 octobre 2018), car ces 3 secondes ont été diffusées pendant 8 mois comme générique d’une émission de divertissement (« Quotidien », sur TMC) ! Vous n’aurez jamais la même chose sur le président Macron qui engueule un journaliste à Beyrouth par exemple… La destruction d’image fait partie de la stratégie de mes adversaires. Cela atteint certains qui se disent : « Quand même, c’est un problème… », tandis que dans d’autres milieux, on dit : « Waouh ! Il n’a peur de rien, c’est l'homme qu’il nous faut ! ». Tout ce que je peux faire, c’est être comme je suis, développer mes idées, faire valoir mon programme, montrer que j’ai une équipe pour gouverner. Après, ce sont les électeurs qui déJean‐Luc Mélenchon organise sa convention de l'Union populaire, cideront et je me soumettrai à leur décision. À ce week‐end, à Reims. © Stéphane Burlot la troisième campagne, j’ai acquis une capacité de mise à distance et de sérénité qui est plus grande qu’à la première…
Cette troisième campagne, sera-t-elle
« La question sociale doit être la dernière ? Ce qui fait une élection, c’est son contexte et pour moi, le climat est beaucoup plus favorable centrale » qu’il ne l’était la dernière fois. Quand j’ai commencé ma campagne, en 2016, j’étais dans un rapport d’un à trois ou quatre avec monsieur Hollande. Cette fois-ci, je suis en tête (à gauche). Le sondage le plus favorable me met à 11 % et ne prévoit que 65 % de participants. On sait que l’élection présidentielle rassemble au moins 80 % des électeurs, il y a donc encore beaucoup de points à prendre. Les enquêtes observent un bon niveau de participation dans les classes moyennes et supérieures et très bas dans les milieux populaires. C’est la raison pour laquelle on concentre tous nos efforts sur les classes populaires, car s’ils vont voter, j’ai gagné.
Propos recueillis par Simon Ksiazenicki Un week-end pour lancer la campagne
Jean-Luc Mélenchon et son parti La France insoumise ont choisi Reims pour organiser leur convention de l’Union populaire, qui se tiendra ces samedi 16 et dimanche 17 octobre, au parc des expositions. Premier grand événement organisé par le candidat avant l’élection présidentielle qui se tiendra les 10 et 24 avril 2022, il devrait rassembler plus de 1 000 personnes venues de toute la France, choisies et tirées au sort parmi les signataires de la plateforme melenchon2022.fr. La convention sera l’occasion de détailler le programme du candidat et de préparer la campagne. Elle se clôturera par un meeting de Jean-Luc Mélenchon, gratuit et ouvert à tous, le dimanche, à 10 h.
« Reims n’est pas un désert d’Insoumis ! »
Grand Est Laurent Jacobelli appelle Arnaud Robinet à démissionner
Alors que le maire de Reims était au Havre, samedi, afin de participer au lancement du nouveau parti Horizons, créé par Édouard Philippe, Laurent Jacobelli a réagi en appelant le maire de Reims à démissionner de son poste de vice-président du Grand Est, en charge du tourisme. Le porte-parole du Rassemblement National, candidat déchu à la présidence du Grand Est, reproche à Arnaud Robinet d'avoir été élu Laurent Jacobelli, porte‐parole du Rassemblement National et à la région, en juin dernier, conseiller régional du Grand Est. © l'Hebdo du Vendredi avec le costume des Républicains, parti qu'il quitte donc définitivement en rejoignant l'ex-Premier ministre d'Emmanuel Macron et Horizons. Lors de la présentation de son parti, Édouard Philippe a par ailleurs réaffirmé son soutien au président sortant. « Avec ce renversement de veste (sic) opportuniste, Arnaud Robinet ne peut pas rester vice-président du Grand Est après avoir été élu sur une liste supposée de droite, déclare ainsi Laurent Jacobelli. S’il garde son poste, cela voudra dire que notre région est codirigée avec les amis d’Emmanuel Macron. Jean Rottner doit enfin clarifier sa ligne politique. S’il en a une. » Et le porteparole de poursuivre : « Arnaud Robinet s’assume enfin en tant que macroniste. Favorable à la légalisation du cannabis, impuissant face à l’insécurité galopante à Reims, favorable à l’arrivée de migrants, il était écrit qu’il soutiendrait Emmanuel Macron en 2022 ». Une attaque en règle contre le maire de Reims et le président du Grand Est qui a surtout comme objectif de tenter de décrédibiliser Les Républicains et En Marche, à six mois de l'élection présidentielle. J.D
ENBREF Sarkozy en dédicace à Reims
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L'ex-président de la République est attendu vendredi 22 octobre à Reims, à partir de 16 h 30 à la librairie Guerlin Rougier & Plé (place d'Erlon). Il dédicacera « Promenades » (Ed. Herscher). Dans ce livre, Nicolas Sarkozy se raconte à travers sa passion pour l'art. Un pan de sa vie qu'il évoque volontiers aujourd'hui, « à présent qu'il n'y a plus d'enjeux électoraux au quotidien, et que je suis sorti de la vie partisane. J'ai retrouvé la liberté de parler de ce qui est vraiment fondamental à mes yeux ».
Nicolas Sarkozy, lors d'une précédente séance de dédicaces à Reims en 2016. © l'Hebdo du Vendredi
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L214 attendue devant un fast-food de la place d'Erlon
Samedi 16 octobre, à Reims, L214 donne rendez-vous entre 12 h et 14 h devant le restaurant Burger King de la place Drouet d'Erlon. L'association de défense des animaux, fondée en 2008, y tiendra un happening, « afin de dénoncer les conditions dans lesquelles sont élevés et abattus les poulets pour la chaîne de fast-food ».
Quand la gastronomie s'invite en gare de Reims
Du 11 au 17 octobre, 30 gares françaises accueillent la 8e édition de l’opération Chefs de Gare. Le principe : gourmands et gourmets sont invités à entrer dans les gares, nouvelles destinations culinaires, pour découvrir des chefs régionaux, ainsi que des artisans et producteurs locaux. Les cuisiniers amateurs peuvent également participer à un concours de cuisine organisé au cœur même des gares. Dans la région, c’est à Reims que « Chefs de Gare » donne rendez-vous. Démarré mercredi 13 octobre, l'événement a vu Philippe Mille, chef étoilé des Crayères, s'employer devant les navetteurs. Puis ce fut au tour de Nolwenn Adrienssens, élève au lycée hôtelier Gustave Eiffel de Reims et candidate à la sélection départementale du MAF pâtisserie, accompagnée de son professeur, Christophe Poulain, de confectionner une pièce artistique en chocolat sur le thème de l'automne. L’épreuve régionale du concours de cuisine Chefs de Gare a ponctué cette première journée avec la victoire Sébastien de Wassy, qualifié pour la finale nationale programmée samedi 16 octobre, à la gare de Lyon, à Paris. En attendant, Chefs de gare se poursuit à Reims ce vendredi et samedi avec des visites guidées gratuites des lieux insolites de la gare rémoise (stand de tir, locomotive Wladimir...). Réservations sur reims-tourisme.com.
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Sernam Au cœur de l'Arena de Reims
Dans le quartier Sernam-Boulingrin, le gros oeuvre de la grande salle rémoise est achevé. Les ouvriers s'attèlent désormais à terminer les aménagements, avant une livraison de l'équipement attendue en février 2022. Visite.
Après le parking CPA et le complexe aqualudique, ce sera bientôt au tour de l'Arena d'ouvrir en grand ses portes au public rémois. Eiffage, qui pilote ce chantier, doit en effet donner les clés de l'équipement au mois de février prochain. À quatre mois de l'échéance, des dizaines de petites mains s'activent pour aménager les lieux qui s'étalent sur près de 12 000 m de plancher. Derrière les hautes façades de 22 mètres, il y a en effet la grande salle, mais aussi des dizaines d'autres espaces dont les finitions restent encore à réaliser : salles de bain, bars pour le public, loges... Mais ce qui occupe le plus actuellement les techniciens, ce sont les équipements électriques. En plus de l'écran géant apposé sur la façade principale, deux autres ont été accrochés au plafond de la grande salle. Celle-ci est maintenant d'ailleurs dotée de ses gradins rétractables. S'il manque encore la scène pour avoir un aperçu plus complet de ce à quoi ressemblera véritablement la salle, la visite organisée lundi a permis de prendre la mesure de l'avancée du chantier. Ceinturée par les tribunes et loges en béton, et désormais garnie de ses gradins rétractables, la salle conçue en forme de U doit permettre d'offrir une excellente visibilité à tous les spectateurs, quelle que soit sa configuration. Pour rappel, il en existera une quinzaine, à partir de 2 000 visiteurs pour une convention et jusqu'à 9 000 pour un concert, en passant par 5 500 supporters pour un match de basket-ball. La capacité maximum pourrait être atteinte dès le 26 mars prochain, date à laquelle est programmé le concert du rappeur français Orelsan. Mais bien avant cela, la ville dit réfléchir à un événement inaugural, qui devrait avoir lieu avant la tenue du premier rendez-vous de l'Arena, à savoir une rencontre sportive de MMA, le 26 février.
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Les gradins rétractables sont installés. © l'Hebdo du Vendredi
Julien Debant
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Très lumineux, les espaces de convivialité, accueillant notamment les bars, offrent un large panorama de la ville. © l'Hebdo du Vendred
Le calendrier (provisoire) de l'Arena de Reims En 2022
26 février Hexagone MMA 4 (sport) 13 mars Le lac des Cygnes (spectacle) - A partir de 42 € 26 mars Orelsan (concert) - A partir de 50 € 27 mars The magical music of Harry Potter (concert) - A partir de 44,90 € 2 avril Pat Patrouille (spectacle) - A partir de 24 € 25 mai Iggy Pop (concert) - A partir de 49 € 10 juin Sexion d’Assaut (concert) - A partir de 55 € 30 juin Aîda (spectacle) - A partir de 48 € 24 novembre M (concert) - A partir de 35 € 26 novembre Era (concert) - A partir de 45,50 € 2 décembre Julien Doré (concert) - A partir de 37 € 9 décembre Inès Reg (spectacle) - A partir de 36 €
En 2023
28 janvier Les Goldmen (concert)
Transition énergétique À Châlons, des bus se convertissent au colza
Pendant un an, plusieurs bus châlonnais qui roulaient jusqu'ici au diesel utiliseront un carburant vert issu du colza champenois et entièrement biodégradable. L'Agglo se laisse le temps d'expérimenter ce concept avant de le généraliser.
La flotte du Service intercommunal des transports de l'agglomération châlonnaise (Sitac) compte une soixantaine de véhicules, dont 30 dédiés au réseau interurbain. Moyenne d'âge : 12 ans, contre 7 au niveau national, sachant qu'ils parcourent tous environ 40 000 km chaque année. D'où la réflexion lancée par Châlons Agglo pour réduire leur empreinte carbone. Depuis un mois, dix bus urbains roulent à l'Oleo100, un biocarburant de type B100 produit à partir des résidus issus de la transformation du colza. « Nous avons justement sélectionné les bus les plus anciens pour tester cette nouvelle énergie et limiter les risques, précise Denis Fenat, vice-président de l'agglomération en charge des transports et des mobilités. Le B100 ne nécessite pas d’intervenir sur les moteurs, il suffit de nettoyer la cuve du réservoir et les durites avant de l'utiliser. » Pas de coût supplémentaire pour la collectivité,
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Une dizaine de bus roulent désormais au colza dans les rues de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi
donc, qui fait aussi le pari du local. Ces véhicules sont alimentés grâce au colza cultivé en Champagne-Ardenne puis transformé dans l'Aube, près de Nogent-sur-Seine, au sein d'une usine de Saipol, filiale du groupe agro-industriel Avril. « Des cuves spécifiques ont été installées au dépôt du Sitac et sont régulièrement approvisionnées par
cette société. Comparé au gazole qu'on va chercher à l'autre bout de la planète, il n'y a pas photo. » Garanti au prix du diesel D'autant que ce carburant est garanti 100 % biodégradable et accessible à un prix équivalent à celui du diesel. « Ça reste à vérifier dans le temps, c'est pourquoi nous avons choisi d'expérimenter ce concept pendant un an avant d'acter quoi que ce soit. Il faudra aussi mesurer le coût de la consommation des bus avec le B100 en période hivernale. Mais au-delà des économies, on cherche d'abord à limiter notre impact sur l'environnement. Ce carburant permet de réduire 60 % des émissions de CO2 et jusqu'à 80 % des particules fines. » Un modèle vertueux à tous points de vue, qui devra néanmoins faire ses preuves.
D'autres pistes de réflexion pour des bus plus propres
Il y a plusieurs années déjà, Châlons Agglo investissait dans quelques véhicules dits « semi-hybrides », dotés d'un moteur électrique pour venir en assistance au moteur diesel. Mais les résultats n'ont pas été convaincants. « Nous n'obtenons pas un gain phénoménal en matière d'impact environnemental, dixit Denis Fenat. Pour l'heure, les véhicules 100 % électriques ne sont pas abordables. On adapte régulièrement notre flotte au nombre d'usagers et en fonction des arrêts les plus sollicités, en optant, lorsque c'est possible, pour des modèles plus légers et donc qui consomment moins. » La collectivité n'écarte pas la piste du gaz, à condition qu'il soit vert. Et idéalement, issu des méthaniseurs installés sur le territoire.
Energie renouvelable Un site unique en France inauguré dans la Marne
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Après plus de deux années de chantier, le poste électrique géant de Faux-Fresnay, près de Sézanne, a été inauguré vendredi 8 octobre. Porté par Enedis et RTE, ce site est le plus grand de France dédié aux énergies renouvelables. Avec près de 4 000 MW de puissance installée à fin 2020, les énergies renouvelables d’origine éolienne poursuivent leur essor dans le Grand Est, et notamment Situé près de Sézanne, ce site doit permettre d'intégrer l’électricité en Champagne-Ardenne. Et, d’origine renouvelable équivalente à la consommation annuelle de afin que l’électricité d’une 300 000 personnes. © Enedis ‐ RTE centaine d’éoliennes supplémentaires soit transportée et distribuée aux zones de consommation, Enedis et RTE, respectivement gestionnaires du réseau de distribution d’électricité et du réseau de transport d’électricité, ont donc dû adapter leurs réseaux. Le site de Faux-Fresnay, qui se compose en fait de cinq postes électriques distincts, vise donc à intégrer l’électricité d’origine renouvelable équivalente à la consommation annuelle de 300 000 personnes. A noter qu'une démarche environnementale globale a été adoptée sur ce projet. Elle se traduit notamment par un investissement en matière d’insertion paysagère, avec près de 25 000 arbres et arbustes plantés sur une surface de 12 500 m2. Les responsables du site ont aussi annoncé, « pour limiter les impacts environnementaux, qu'aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé et que les postes électriques seront alimentés en eau, grâce à une importante capacité de récupération des eaux de pluie ». Intégrée au Plan de relance de la Marne, la construction de ce site, achevé cet été et mis en service dans la foulée, représente pour Enedis et RTE, un investissement de 48 millions d’euros.
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Jeunesse Time to move vous aide à bouger à l'international
Dans le cadre de la campagne européenne Time to move, le centre info jeune Grand Est de Reims organise son forum dédié à la mobilité internationale, mercredi 20 octobre. De 13 h à 18 h, au stade Delaune, ce rendezvous, ouvert à tous les jeunes (lycéens, étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi et salariés), fera le point sur la Le rendez‐vous de la mobilité internationale est de retour en présentiel , mercredi 20 octobre à Reims. © DR mobilité internationale. En effet, malgré la covid-19, les programmes européens sont toujours d’actualité et des opportunités se présentent pour vivre une expérience à l'étranger. Ce forum permettra ainsi d'échanger avec une vingtaine d'organismes spécialisés dans la mobilité internationale. L'occasion de leur poser toutes les questions sur les études, stages et volontariat à l’étranger. Mais Time to move, ce n’est pas qu’un simple espace d’information. C’est aussi, un moment pour découvrir des histoires inspirantes, pratiquer des langues étrangères ou encore participer à des animations. Et pour ceux qui ne pourraient pas venir sur place le jour J, une ligne téléphonique directe sur What's app est mise en place toute la journée du 20 octobre (07 49 50 33 48) pour échanger avec des professionnels .
4 Forum Time to move, mercredi 20 octobre de 13 h à 18 h, au stade Auguste Delaune, Reims. En-
Samedi, rendez-vous au salon de l'Etudiant
Magazine et site de référence sur l'orientation et les métiers, l'Etudiant, en partenariat avec la ville de Reims et le Grand Reims et avec le soutien du ministère de l'Enseignement supérieur, organise la quatrième édition de son salon dans la cité des sacres. Il aura lieu le samedi 16 octobre, de 9 h à 17 h, au Centre des congrès de Reims (entrée sur inscription sur letudiant.fr et pass sanitaire obligatoire). Cet événement est l'occasion de s'informer sur les modalités d'inscription, les différents cursus et les débouchés en échangeant directement avec les acteurs locaux de l'enseignement supérieur.