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Budget participatif, faites vos jeux

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Citoyenneté Neuf projets pour le budget participatif

Lancée le 1er mai, la cinquième édition du budget participatif de la ville d’Épernay a permis de faire émerger neuf projets qui seront soumis au vote des Sparnaciens, du mardi 2 au samedi 13 novembre.

l Installer des jeux inclusifs pour les

enfants, accessibles aux personnes à mobi-

lité réduite. Cela pourrait concerner un ou plusieurs modules, à répartir dans un ou plusieurs parcs de la ville. Coût : 30 000 €

l Installer un brumisateur amovible sur la place Hugues-Plomb. Il pourrait être actif en cas de fortes chaleurs et accessible par un simple bouton poussoir. Coût : 15 000 €

l Aménager un terrain multisports au stade Paul-Chandon. De type « city stade » (pelouse synthétique pour jeux de ballon), il prendrait la place de l’ancien court de tennis afin de minimiser les coûts. Coût : 30 000 €

l Installer une tyrolienne au mont Bernon

pour les enfants et les adolescents.

De quelques dizaines de mètres, l’attraction pourrait être installée au niveau du parking, sur un site sécurisé et relativement plat. Coût : 30 000 €

L'an passé, un projet a permis de réhabiliter le terrain multiports du quartier Vignes Blanches. © l'Hebdo du Vendredi

l Installer des équipements de street wor-

kout (musculation, équilibre, agilité…) en plein air, à l’image de ceux qui existent du

côté de Bernon. Le lieu retenu pourrait être le stade Paul-Chandon. Coût : 30 000 €

l Installer des totems et/ou des plaques

pour mettre en valeur des femmes mémo-

rables associées à Épernay. Les noms d'Yvette Lundy, d'Odile Kopp, d'Odette Réguron-Garrigues et de Louise de Savoie ont déjà été évoqués. Coût : 20 000 €

l Réaliser une fresque murale sur un bâti-

ment municipal ou un passage du centre-

ville. Coût : 30 000 €

l Construire des toilettes sèches auto-

nomes le long de la nouvelle tranche de la

coulée verte. Située le long de l’église SaintPierre Saint-Paul, celle-ci devrait être ouverte à la fin de l’année. Coût : 30 000 €

l Installer des gradins extérieurs au parc

Maigret pour accueillir les spectateurs et

pour le confort des sportifs. Le site accueille principalement des athlètes et des coureurs. Coût : 30 000 €

Budget participatif, mode d'emploi

- Toutes les personnes physiques, de 14 ans et plus, qui résident à Épernay peuvent voter, soit en ligne (jeparticipe.epernay.fr) du mardi 2 au samedi 13 novembre, soit par voie papier, le samedi 13 novembre, dans les médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau et sous la halle Saint-Thibault, lors du marché, le matin. - Chaque personne doit voter pour trois projets par ordre de préférence. Trois points seront attribués au premier, deux au deuxième et un point au troisième. - Les résultats seront proclamés début décembre. Les projets seront retenus par ordre de classement, jusqu’à épuisement de l’enveloppe budgétaire de 100 000 € et réalisés dans le courant de l’année 2022.

Commerce En cuisine avec O'Local

Après l’ouverture, en août, de la boutique Saveurs Locales Épernay, un autre commerce dédié aux papilles vient de voir le jour dans la rue du Docteur Verron. O’Local, ouvert depuis le 8 octobre, est une boutique d’épicerie fine où l’on retrouve 150 références venues d’ici et d’ailleurs, mais pas seulement. La vraie originalité de ce projet imaginé par Laure Guerin, ancienne clerc de notaire à Épernay et Château-Thierry, est de proposer également aux clients de se mettre à table, autour d’une cuisine tenue par son mari et chef cuisinier, Pascal. Les clients peuvent s’y installer à 4 ou 6 pour admirer le chef à l’œuvre, avant de déguster ses préparations, ou bien enfiler un tablier pour l'aider à concocter le menu. Des ateliers de cuisine avec entrée, plat ou dessert à emporter, des après-midi pour les enfants, des apéritifs ou encore des soirées privées sont également au programme du jeune commerce qui aiguise déjà la curiosité des passants. « On a reçu des touristes allemands et des maisons de champagne et des hôtels ont pris contact pour proposer des ateliers à leurs clients », explique Laure Guérin. Depuis plusieurs années, le couple réfléchissait à un concept qui permettrait de mettre en avant les belles relations professionnelles et amicales qu'il a nouées avec des producteurs du cru. O'Local y répond, du côté de l’atelier, comme de l’épicerie. Primeur et poissonnier d’Épernay, boucher de Damery, fromager de la Brie champenoise, brasseur du nord de la Marne, produits laitiers ardennais… Tant que faire se peut, le couple favorise le local. « Ça fait plus de 20 ans que je travaille avec ces producteurs et on a eu envie de réunir un peu tout le monde pour les faire travailler, mais aussi pour faire connaître leurs bons produits », explique Pascal Guerin. À déguster sur place ou à emporter.

Le commerce de Laure Guerin, épaulée par son mari et chef cuisinier Pascal, a ouvert le 8 octobre. © l'Hebdo du Vendredi ENBREF

Le cimetière d'Épernay s'adapte pour la Toussaint

Afin de répondre aux demandes des familles à la période de la Toussaint, la ville d’Épernay procédera à quelques ajustements au fonctionnement du cimetière Nord, situé au 49, impasse Côte Legris. Le bureau sera ouvert exceptionnellement les samedi 30 et dimanche 31 octobre (de 14 h à 17 h) et lundi 1er novembre (de 8 h 30 à 17 h), tandis que l’accès au cimetière sera autorisé de 8 h à 19 h. Pour préserver le recueillement du public et par mesure de sécurité, il sera interdit d’y circuler en voiture. Pour les personnes présentant des difficultés à se déplacer à l'intérieur du cimetière, un véhicule avec chauffeur sera mis à disposition les samedi 30 et dimanche 31 octobre, de 14 h à 16 h 15, et le lundi 1er novembre, de 9 h à 10 h 30 et de 14 h à 16 h 15. Un fauteuil roulant pourra également être prêté. Infos : 03 26 53 37 40

Champagne L'étude sur les pesticides s'intéresse à la Marne

Social La tension monte chez Maison Burtin

Quels sont les impacts sanitaires liés à l’exposition aux pesticides lorsqu’on habite une zone viticole ? C’est la question à laquelle Santé Publique France et ses partenaires ambitionnent de répondre à travers l’étude Pestiriv qui sera réalisée dans six régions, dont le Grand Est, d’octobre 2021 à septembre 2022. En tout, 3 350 participants ont été tirés au sort, des adultes de 18 à 79 ans et des enfants de plus de 3 ans vivant Deux sites de mesure ont été identifiés dans la Marne. dans des zones viticoles (à © l'Hebdo du Vendredi moins de 500 mètres des vignes) et d’autres qui habitent à plus de 1 000 mètres de toute culture. Des questionnaires leur seront adressés et des mesures seront réalisées pour connaître l’accumulation dans les organismes (urines et cheveux), en intérieur (poussières, air, fruits et légumes du jardin) et en extérieur (air). En parallèle, Atmo Grand Est, qui analyse et surveille la qualité de l’air, a débuté des mesures qui seront réalisées hors période d’épandage, d’octobre à février, et en période d’épandage, de mars à août. « La France est l'un des pays d'Europe les plus consommateurs en pesticides, fait savoir Atmo. Les pesticides sont réglementés dans l'eau et dans l'alimentation, mais pas dans l'air. Pourtant, les pesticides sont susceptibles d'être transférés ponctuellement dans le compartiment atmosphérique via différents phénomènes : dérives liées au vent, volatilisation, érosion éolienne. » Si les organisateurs ne souhaitent pas dévoiler les villages concernés par l’étude, on sait que deux sites de mesure se trouvent dans la Marne et la commune d’AÿChampagne a averti ses administrés qu’ils pourraient être tirés au sort.

S.K

Les grévistes, qui ont empêché l’accès des camions aux quais d’expédition, ont eu la visite de la police et d’huissiers, mardi matin. © l'Hebdo du Vendredi

Ifallait bien manier son auto, mardi matin, dans la rue Saint-Victor d'Épernay, pour se frayer un chemin au milieu de quatre imposants poids lourds garés sur le trottoir. La mobilisation des ouvriers et employés de Maison Burtin, qui réclament, depuis début octobre, une augmentation des salaires, continue de perturber les expéditions de bouteilles du côté de ce négociant, fournisseur de la grande distribution européenne. Venu de Saône-et-Loire, ce chauffeur était attendu en Suisse depuis plusieurs jours pour y livrer 30 palettes. « Ils sont un peu mal, car ils ont fait de la pub pour une promotion... En plus, quand un véhicule est immobilisé, ça entraîne des frais, lâche le chauffeur. Heureusement, les gars nous traitent bien, ils sont sympas. » Malgré cette bonne ambiance, la journée avait assez mal démarré. Un peu plus loin, un autre chauffeur discute avec les grévistes. « Ce matin, on m’a dit de rentrer dans la cour avec mon camion, mais il y avait des gens, je n’allais pas leur rouler dessus ! ». Sur le pied de grue depuis 6 h 30 devant les quais d’expédition de Maison Burtin, syndicalistes de la CGT, de FO et travailleurs en grève ont également eu la visite de la police et d’huissiers, qui ont constaté ce blocage. « On sait qu’on est hors-la-loi, mais il y a une telle détresse de la part des salariés…, soupire José Blanco, délégué syndical CGT. On nous dit que la boîte est en train de couler, dans ce cas, négocions. » De son côté, la direction de Maison Burtin, jointe par nos soins, n’a pas souhaité faire de commentaire. Elle assure néanmoins vouloir « gérer la situation en interne dans le dialogue social et le calme ». Mercredi, le préfet est intervenu et une médiation devrait être mise en place prochainement.

ENBREF Nouvel appel à projets pour l'Œnotourisme lab

Après deux éditions couronnées de succès, l'Œnotourisme lab lance son deuxième appel à projets dédié aux startups, entreprises et étudiants basés en Champagne, en France ou à l'étranger, qui souhaitent valoriser leurs initiatives œnotouristiques sur le territoire. Soutenus par l'Agence de développement touristique de la Marne et France tourisme lab, les lauréats bénéficieront d'un accompagnement sur-mesure pendant six mois pour mener à bien leur projet. Les deux premiers concours ont rassemblé 55 candidatures et permis l’accompagnement de 34 projets. Les candidatures doivent être présentées avant le 12 décembre, à minuit. Infos : oenotourismelab.com.

La future zone d'activités de Mareuil-sur-Aÿ se précise

Les élus de la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) réfléchissent depuis 15 ans à la création d’une zone d’activités au lieudit Le Trouilly, sur 7 hectares situés le long du rond-point entre Mareuil-sur-Aÿ et Bisseuil. Après la livraison de la zone du Mont Aigu, à Avenay-Val-d’Or, en 2013, des maisons de champagne se sont montrées intéressées afin d’y développer leurs activités à proximité de leurs exploitations. Dernièrement, c'est la procédure de mise en concurrence, en vue de la réalisation des travaux, qui a été lancée et un permis d’aménager va prochainement être demandé par la CCGVM. Quatre lots composeront cette zone et la construction de bâtiments devra se conformer à un règlement de lotissement strict afin de respecter l’harmonie de ce site, situé dans la zone tampon du bien inscrit sur la liste du Patrimoine mondial par l’Unesco.

Champagne Le champagne obtient un sursis en Russie

La Russie a instauré un moratoire qui suspend, jusqu’au 31 décembre, sa controversée loi viti-vinicole, promulguée le 2 juillet par Vladimir Poutine. Celle-ci interdit la mention « shampanskoye », en cyrillique sur les contreétiquettes des bouteilles de champagne, la réservant aux seuls vins pétillants à base de raisin russe. Une loi qui avait déclenché une mini-crise diplomatique et commerciale puisque le Comité Champagne avait enjoint la profession à cesser ses expéditions vers la Russie. L’embargo avait finalement été levé le 15 septembre, un compromis ayant été trouvé : la contre-étiquette des cols champenois indiquerait bien « vin mousseux », mais il serait précisé « produit avec des raisins de Champagne, France ». C'est le ministre délégué au Commerce extérieur, Franck Riester, qui a annoncé ce moratoire, ajoutant : « Cela ne règle pas tout, et nous sommes déterminés à faire avancer définitivement la question pendant cette période de travail qui s’ouvre. » La Russie, grand pays (145 millions d’habitants), mais modeste consommateur de bulles (1,9 million de cols expédiés en 2020, 15e marché extérieur), ne reconnaît, ni ne protège, l’appellation champagne, à l’instar des États-Unis par exemple.

La Russie consomme moins de 2 millions de bouteilles chaque année. © l'Hebdo du Vendredi

S.K

Champagne - Reims Une bouteille de Louis XV rejoint le palais du Tau

La maison de champagne Taittinger a dévoilé sa dernière acquisition : une bouteille en verre de 44 cm, au long col, ornée du sceau du sacre de Louis XV, sur lequel on peut apercevoir les armoiries de Reims, surmontées d’une colombe portant la Sainte-Ampoule. Un flacon qui a donc été servi le 25 octobre 1722, au sein du palais du Tau, lors du repas royal marquant le sacre du quatrième roi des Bourbons, alors âgé de 12 ans. Cette bouteille provient de la collection d’une Américaine qui a récemment confié à l’hôtel des ventes de Drouot quelques-uns de ses objets en verre. Ayant eu vent de cette vente, Pierre-Emmanuel Taittinger a souhaité faire l’acquisition de cet objet historique, au nom de la maison homonyme, afin qu’il reste en France et soit exposé au palais du Tau. Là où son histoire royale a débuté.

Le flacon a vraisemblablement été servi au palais du Tau, le 25 octobre 1722. © l'Hebdo du Vendredi

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