13 minute read

p. 10 et

Les produits « Je suis Rémois »

Un calendrier pour le Liban Saveurs du terroir à la Ferme de la Vesle

Advertisement

Magnets, tote bags, mugs, parapluies, carnets ou encore flûtes de champagne : la ville de Reims décline sa campagne de communication « Je suis Rémois », réalisée en 2018, en décorant de multiples objets du quotidien à l'effigie de ses sites et monuments les plus emblématiques (Victoire ailée de la fontaine Subé, maillot de foot de Raymond Kopa, bouchon de champagne, Luchrone, Ange au sourire, etc.). En vente actuellement dans un chalet dédié, installé au bout des promenades Jean-Louis Schneiter, près de l'exposition Noël fait son cirque.

4 Prix : de 4 à 50 €. Infos : reims.fr

Imaginé par la Rémoise Christine Sejean, « Pourquoi pas Mois » est un calendrier fait de jeux de mots, destiné à être rempli, pour passer une année sereine et joyeuse ! Cette année, pour la 6e édition, chaque vente de calendrier permet de remplir une cagnotte destinée à être envoyée à une ONG libanaise qui œuvre pour la reconstruction de Beyrouth. Le calendrier existe en deux formats : A3 et A5, il est disponible en ligne sur le Marché Super ou pendant l’HyperNoël, au Cellier (4, rue de Mars, Reims), du 17 au 22 décembre.

4 Prix : de 15 à 25 €. Infos : lemarchesuper.fr Fruit d'une reconversion spectaculaire, la Ferme de la Vesle, située dans la petite commune de Livry-Louvercy, fait dans l'élevage de chèvres et la production d'abeilles. De ses deux activités, elle tire de multiples produits faits maison : fromages de chèvre frais, bûchettes cendrées, faisselles, yaourts, terrines de chevreau, miels toutes fleurs, pain d'épices, infusions de lamier blanc, ortie et menthe. Une offre idéale pour donner une couleur champêtre à vos fêtes de Noël.

4 À partir 3 €. Infos : page Facebook « La Ferme de la Vesle »

« L'âme de la Champagne »

Le chef doublement étoilé du Domaine des Crayères avait publié, il y a cinq ans, « Le Goût à l'état brut ». Il récidive cette année avec le livre « L'Âme de la Champagne » (Ed. Albin Michel). Si dans le premier, Philippe Mille évoquait ses fournisseurs et la qualité de leurs produits, dans ce second ouvrage, il célèbre toujours la gastronomie, mais à travers 16 matières, de la craie au verre, qui sont autant de voyages à la découverte du patrimoine et des artisans d’art du territoire et autant de sources d’inspiration pour des recettes originales. Elles sont chacune associées, pour un accord met-vin parfait, à une maison de champagne mythique de la région.

4 Prix : 49 €. Infos : albin-michel.fr

« Ville sacrée »

Petit nouveau de la scène artistique rémoise, LGM-1, de son vrai nom Julien Maillot, expose jusqu'à la fin du mois au studio Pastel (6, rue de l'Écu, Reims). Architecte de métier, il y présente sa vision de la cité des sacres, mi-réaliste, mi-fantastique, revisitant autant ses monuments emblématiques, tel le Boulingrin, que des lieux plus discrets, à l'image du kiosque à huîtres de la rue Buirette. Toutes ses vues, principalement au format A3 et réalisées à la main à l'aide d'une tablette numérique, racontent une histoire, la sienne avec la ville de Reims.

La chaleur du tissage

Les tissages muraux, capteurs de rêves et tentures chamaniques de l’atelier Makatka sont réalisés à la main, fil après fil, nœud après nœud. Bois, laine, perles, chacun d’entre eux est une pièce unique agrémentée d’une pierre chargée lors de séances de sylvothérapie. Indispensable pour entretenir les bonnes ondes chez soi.

Chiner

VENDREDI 11 DÉCEMBRE

CHÂLONS BOURSE AUX DISQUES VINYLS

18h-21h - Cantine du 111, 111, avenue de Paris

JALONS - MARCHÉ DE NOËL

18h30-22h - Parking de la pharmacie, 34, rue Nationale SAMEDI 11 DÉCEMBRE

MAILLY-CHAMPAGNE - MARCHÉ DE NOËL

10h-19h - Salle des fêtes

REIMS - BOURSE AUX JOUETS & PUÉRICULTURE

9h-18h - Maison de quartier la Passerelle, 2, allée des Landais

TOURS-SUR-MARNE - GRANDE VENTE DE JOUETS EMMAÜS

14h-17h - 6, rue Saint-Antoine DIMANCHE 12 DÉCEMBRE

CHAMERY - MARCHÉ DE NOËL

11h-18h - Salle des fêtes

MAILLY-CHAMPAGNE - MARCHÉ DE NOËL

10h-19h - Salle des fêtes

REIMS - MARCHÉ AUX LIVRES

9h-17h - Halles Boulingrin, 50, rue de Mars

TROISSY - MARCHÉ DE NOËL

9h-18h - Salle des fêtes

Coronavirus La troisième dose en ligne de mire

Comme édicté par le gouvernement, la Préfecture de la Marne et l'Agence régionale de santé mettent les bouchées doubles pour accélérer la vaccination. Mais déjà, les créneaux disponibles s'amenuisent et le manque de personnels se fait sentir.

Si l'approvisionnement du vaccin semble au beau fixe, l'administration de la troisième dose connaît déjà des turbulences dans la Marne. Les créneaux dans les centres du bassin rémois, par exemple, affichent complet jusqu'au 25 janvier, sachant que celui de Dormans ne rouvrira pas ses portes avant le 14 décembre. Le Palais des fêtes d'Epernay, en revanche, propose encore une large palette de rendez-vous disponibles. Il faudra patienter jusqu'au 16 décembre pour le Capitole de Châlons. Afin de répondre à cette saturation de la demande, la Préfecture et l'Agence régionale de santé (ARS) envisagent, avec l'aide des pompiers de la Marne, des opérations éphémères de vaccination. Tinqueux devait en accueillir une les 10 et 11 décembre, mais la voit reporter aux mercredi 15 et jeudi 16 décembre, de 16 h à 20 h. En cause, le manque de vaccinateurs. Même problématique à Châlons, où la séance prévue le 8 décembre au Verbeau est repoussée en janvier. Parallèlement, l'ARS lançait ce lundi un nouvel appel aux professionnels de santé volontaires, en service ou à la retraite, non pas pour vacciner, mais pour épauler les établissements en difficulté dans la prise en charge de leurs patients. La reprise épidémique de la Covid-19 est passée par là. Surtout, elle cohabite avec des mouvements sociaux et une circulation de maladies hivernales plus importante que l'année passée. « Des lits hospitaliers et de réanimation commencent à être occupés par des cas Covid qui, pour la majeure partie, ne sont pas vaccinés ou pas suffisamment, analyse Thierry Alibert, délégué territorial de la Marne à l'ARS. » L'Etat mise sur la fermeture des discothèques, le télétravail et les nouvelles règles sanitaires dans les écoles pour enrayer l'épidémie. Il compte également booster la vaccination, qui s'ouvrira vraisemblablement aux 5-12 ans en janvier. Jouable dans la Marne, alors même que plusieurs centres sont débordés ? « N'oublions pas que les pharmaciens et les médecins continuent de vacciner avec le Pfizer, dixit le préfet,

Les créneaux affichent complet jusqu'au 25 janvier dans les centres de vaccination de Reims et de Fismes. © l'Hebdo du Vendredi

Pierre N'Gahane. Comme le recommande la Haute autorité de santé, le gouvernement a fait le choix de réorienter les plus de 30 ans vers le Moderna, et les moins de 30 ans vers le Pfizer. » Ce dernier fera l'objet d'un réassort de près de 13 000 doses la Cherche renforts semaine prochaine, contre environ 50 000 doses de pour la prise en Moderna. « Les plus de 30 ans ayant déjà un créneau dans les centres recevront donc le Moderna, charge des patients même s'ils avaient opté pour le Pfizer. » 38 000 Marnais ont été informés de ce changement par SMS. De quoi susciter l'incompréhension, parfois la méfiance. Et au-delà des recommandations sanitaires, l'aspect logistique entre en jeu. Puisqu'il ne nécessite qu'une demi-dose pour le rappel, un flaLe Moderna imposé con de Moderna peut donc permettre de vacciner entre à 38 000 Marnais 20 et 24 personnes, là où le Pfizer en vaccinera 6 ou 7. « Il est plus compliqué de programmer autant de rendez-vous chez les médecins de ville que dans les centres. » Puis de rappeler que ces deux vaccins reposent sur la même technologie, l'ARN Messager, et que les études montrent une efficacité légèrement supérieure chez le Moderna. Les « anti-Moderna » peuvent toujours tenter leur chance auprès des pharmaciens ou des médecins.

Sonia Legendre

Onze centres de vaccination dans la Marne

Complexe René-Tys à Reims, salle des fêtes de Fismes, salle des fêtes de Dormans (à partir du 14 décembre), Capitole de Châlons, Palais des fêtes d'Epernay, salle du Manège à Vitry-le-François, centre hospitalier de Sainte-Ménehould, complexe sportif de Fère-Champenoise, salle Roger Perrin de Montmirail, maison des associations de Suippes, Sézanne.

Nouvelles règles du jeu dans les écoles

Ecoles, collèges et lycées confondus, le gouvernement a officialisé, lundi 6 décembre, le passage des établissements scolaires au niveau 3 (orange) du protocole sanitaire. Deux nouvelles règles s'appliquent donc à compter du jeudi 9 décembre : le port du masque pour tous les élèves et les adultes à l'intérieur comme à l'extérieur, et l'organisation, dans la mesure du possible, des activités physiques et sportives à l'extérieur. Et donc là aussi avec le masque. « Si cela n'est pas possible, notamment du fait de la météo, les équipes pédagogiques devront opter pour des activités dites de basse intensité à l'intérieur, détaille Bruno Claval, le directeur académique des services départementaux. En respectant une distanciation de deux mètres entre chaque élève. » Les sports de contact comme le judo ou la lutte, sont logiquement bannis de cette liste. Dernier changement à noter, dès le lundi 13 décembre seulement : le brassage des élèves par classe dans les restaurants scolaires, afin de faciliter le tracing des cas positifs avérés.

Transports Carton rouge pour le TER Vallée de la Marne

Face aux nombreuses difficultés rencontrées sur cette ligne de train qui relie Châlons et Épernay à Paris, une opération collective est organisée par les usagers.

Ils en ont ras le bol et ce n'est pas nouveau. Régulièrement touché par des dysfonctionnements, les usagers réguliers de la ligne TER Vallée de la Marne, qui relie Bar-le-Duc (HauteMarne) à Paris en passant notamment par Châlons et Épernay, ont décidé de mener une action collective pour marquer le coup, comme ils l’avaient déjà fait en 2017 et en 2018. « Suite aux nombreux problèmes que nous rencontrons sur la ligne Vallée de la Marne (suppressions, retards, compositions réduites), très souvent sur des trains dits structurants (heure de pointe) qui handicapent quotidiennement les usagers de la ligne, nous relançons l'opération cartons rouges envers la SNCF et la région Grand Est », peut-on lire dans un communiqué écrit par Anthony Petit, le président de l’Adult, l’association de défense des usagers de cette ligne. Ils invitent ainsi les usagers à imprimer un carton rouge et à le présenter aux contrôleurs à la place de leur titre de transport, tout en précisant que les usagers doivent avoir un titre de transport valable sur eux. Sur ce billet, édité en quatre exemplaires, figure quelques chiffres édifiants : « plus de 100 suppressions de trains sur octobre et novembre 2021 », « plus de 150 trains en retard sur octobre et novembre 2021 » et « plus de 3 000 minutes de retard sur octobre et novembre 2021 ». Avec cette opération, l’association espère attirer l’attention de la SNCF et du Grand Est, cette dernière étant en charge l’organisation des transports express régionaux (TER). L'entreprise ferroviaire est quant à elle responsable de l’exploitation, de la gestion commerciale du réseau et de l’entretien du matériel. L’élu en charge des transports acquiesce : « Il y a eu de très grosses perturbations sur la ligne, notamment en octobre, à cause de travaux extrêmement longs qui durent depuis plusieurs années, surtout entre Châlons et Saint-Dizier », déplore David Valence, vice-président du conseil régional du Grand Est. La région a donc demandé à la SNCF de faire un geste commercial pour les abonnés sur le mois de janvier et planche sur un projet à plus long terme afin d’améliorer le service aux voyageurs. « La SNCF fait des travaux sur cette ligne la journée, car il y passe du fret la nuit. La région a demandé à la SNCF de mettre en place un plan d’actions pour concentrer les plages travaux ou dévier le fret, mais évidemment, c’est un très gros travail. Ça ne se fera pas du jour au lendemain. On met la pression et on pense avoir des réorganisations dans les mois qui viennent. »

La ligne TER Vallée de la Marne est régulièrement sujette à des dysfonctionnements. © l'Hebdo du Vendredi Simon Ksiazenicki

Plus de voyages sur la ligne Paris - Strasbourg

Il n'y a pas que des mauvaises nouvelles sur le réseau TER. Chaque année, au mois de décembre, les horaires changent, c'est ce qu'on appelle le service annuel. Le prochain aura lieu le dimanche 12 décembre et plusieurs lignes du Grand Est vont voir leur service évoluer. Dans notre département, la ligne Paris Est - Strasbourg, qui passe par les gares de Vitry-le-François, Châlons, Épernay et Dormans, bénéficiera d’une augmentation de l’offre le samedi, avec deux allers-retours supplémentaires entre la capitale et la ville-préfecture et un aller-retour de plus entre Paris-Est et Bar-le-Duc (via les quatre communes marnaises précitées).

Economie La reprise se poursuit... jusqu'à quand ?

La nouvelle note de conjoncture du Ceser confirme la reprise économique amorcée au printemps, avec toutefois quelques réserves pour l'avenir, notamment dans l'industrie. Les effets du « quoi qu'il en coûte » dureront-ils encore longtemps ?

Elaboré à partir des données de Pôle emploi, l'Insee, la Banque de France et l'Urssaf, le tableau de bord que dresse le Ceser (Conseil économique social et environnemental régional) fait état d'une reprise soutenue malgré un contexte sous tension. Deux indicateurs semblent le confirmer. D'abord, la création d'emplois, dont la tendance s'est inversée. Le Grand Est en a perdu 40 000 l'an passé, mais il compte près de 45 000 nouvelles créations, dont 17 000 intérimaires, entre le 2e trimestre 2020 et le 2e trimestre 2021, dépassant ainsi son niveau d'avant-crise. Ensuite, la création d'entreprises, qui connaît aussi une réelle embellie : plus de 58 000 structures - principalement des micro-entreprises - ont vu le jour ces douze derniers mois en région, dont 6 892 dans la Marne. C'est d'ailleurs le département le plus évolutif en la matière, avec une augmentation de 36,7 % des créations d'entreprises, contre 27,5 % dans le Grand Est et 23 % en France. « Dans le même temps, les défaillances d'entreprises sont en fort recul au 2e trimestre 2021», indique Jean-Paul Nollet, président du groupe de travail dédié à la conjoncture au Ceser. Elles diminuent de 26 % en région et de 31 % dans la Marne sur un an. « Il y a plusieurs explications possibles à cela : les aides gouvernementales et notamment la prise en charge des salariés pendant la crise, mais également le report

massif des traitements de dossiers dans les tribunaux. Avec la crainte d'un rattrapage brutal d'ici six mois, voire un an. » Logiquement, les demandeurs d'emploi devraient être moins nombreux. C'est le cas chez les moins de 25 ans (- 9,6 % en région et - 9,3 % dans la Marne entre le 3e trimestre 2020 et le 3e trimestre 2021), mais ils augmentent légèrement chez les plus de 50 ans (+ 0,5 en région et + 0,6 % dans la Marne sur cette même période). Toutes catégories confondues, le taux de chômage s'élève 7,7 % dans le Grand Est. Evidemment, les incertitudes qui planent sur l'avenir invitent à la vigilance. « Les effets du fameux « quoi qu'il en coûte » ont un impact, analyse la présidente du Ceser, Marie-Claude Briet-Clémont. Les entreprises se heurtent aussi à des problématiques de recrutement. Après une belle reprise en début d'année, l'industrie se heurte à de nouvelles difficultés. © l'Hebdo du Vendredi Nous ne sommes ni optimistes ni pessimistes pour la suite. Il faudra suivre de près ces indicateurs. » D'ores et déjà, l'étude soulève les difficultés rencontrées dans le secteur industriel, à commencer par le manque de matières premières. Les stocks sont Moins de chômage toujours dans le rouge en chez les jeunes, octobre 2021 et ont atteint depuis février 2020 un picplus chez les seniors négatif encore jamais enregistré. En un an, l'industrie a perdu 3 400 emplois dans le Grand Est.

Sonia Legendre

L'industrie perd 3 400 emplois dans le Grand Est

habitsdelumiere.epernay #habitsdelumiere habitsdelumiere.epernay.fr

Epernay partie de

10, 11 ET 12

This article is from: