du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION
É P E R N AY n ° 6 0 5 d u 1 4 a u 2 0 j a n v i e r 2 0 2 2
PRÉSIDENTIELLE
Éducation, transport, commerce
La pagaille Omicron
Leroy vote pour le président p. 6 CHAMPAGNE
La Saint-Vincent maintenue malgré tout p. 8 PROJET
Un lieu innovant dans les cartons d’Aÿ p. 8 FOOTBALL
Reims sort la carte jeune face à Metz p. 14
INTERVIEW
Alors que le nouveau variant contamine plus de 200 000 personnes par jour, aucun secteur n’est épargné. La tension est grande à l’école où parents et personnels ont manifesté, jeudi, comme ici à Reims, pour dénoncer le nouveau protocole et le manque de moyens. p. 4 et 5
Olivier de Benoist va faire rire les Rémois p. 16
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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Bonnette Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.
L’intolérance et la bêtise ont encore frappé, dimanche dernier, lors d’une rencontre de Coupe de France féminine de football, remportée par le Stade de Reims face à Lens, dans le Pas-de-Calais : la défenseuse Magou Doucouré a été la cible d’injures racistes, proférées par un spectateur lensois. « Je ne suis pas et ne serai jamais en dessous d’un être humain ». L’internationale française a publié un long message sur Twitter, exprimant « un insoutenable sentiment d’injustice », exhortant « le respect de l’Homme noir » et demandant à toutes et tous : « Arrêtez de faire les aveugles s'il vous plaît, agissez réellement ! ». La joueuse rémoise a notamment reçu le soutien de l’UNFP, le syndicat des joueurs et joueuses, et du maire de Reims, Arnaud Robinet. Le RC Lens a déposé plainte contre l’auteur des injures et lui a interdit d'accéder à toute manifestation du club.
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Une circulation du virus record S'il augmente moins vite qu'en début de semaine, le nombre de nouveaux cas positifs continue de grossir. Dans la Marne, le taux d'incidence bat presque chaque jour le record de la veille. Il s'établissait mercredi 12 janvier à 2 524 ! Ce taux est de 2 810 à l'échelle du pays et dépasse même les 4 000 en région parisienne. Et selon l'OMS, ce raz-de-marée n'est pas terminé, estimant que plus de 50 % de la population européenne sera infectée par Omicron d'ici quatre à huit semaines. Cependant, si l'impact sur les établissements de santé reste encore mesuré par rapport à la flambée épidémique, les hospitalisations continuent d'augmenter malgré la moindre dangerosité d'Omicron par rapport à Delta. En France, ce sont ainsi 24 000 personnes qui sont actuellement hospitalisées, car gravement atteintes par le covid, dont 4 000 en service de réanimation.
Champagne pour Cristiano Ronaldo Le champagne aime le strass et les paillettes et il n’est ainsi pas rare que des marques tissent des partenariats avec des stars pour promouvoir leurs produits et vice-versa. Ainsi, la Portugaise Elma Aveiro, sœur du célèbre footballeur Cristiano Ronaldo, s’est associée au champagne Clément Victor, basé à Janvry, pour créer la cuvée The 777 goals. Un nom qui fait référence au total de buts atteint, en mai dernier, par la star du ballon rond, mais aussi à son chiffre fétiche, qu’il arbore depuis 2003 et dont il a fait une puissante marque, CR7. C’est d’ailleurs sa sœur qui l’a aidé à lancer cette ligne de vêtements. La cuvée The 777 goals, un millésime de 2016, se décline dans une série de 777 bouteilles numérotées, chacune vendue… 1 777 €.
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C'est la baisse de demandeurs d'emploi enregistrée dans le Grand Est par l'Insee au troisième trimestre 2021. La dernière note de conjoncture économique de l'institut fait également état de 273 950 personnes inscrites à Pôle emploi et n'ayant exercé aucune activité sur cette même période (catégorie A). Cette diminution s'observe dans l'ensemble des départements de la région et en particulier dans la Marne, qui compte 6,3 % de demandeurs d'emploi en moins.
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Soutien à Magou Doucouré
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Copie à revoir « Le virus de l’école, c’est Blanquer ! » Le ministre de l’Éducation nationale en a pris pour son grade, jeudi, dans les rues de France, où plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont battu le pavé. En cause, le nouveau protocole sanitaire, jugé trop complexe, mais pas assez protecteur, et un manque de moyens pour faire face à la crise sanitaire et aux missions du quotidien. C’est un euphémisme, Jean-Michel Blanquer n’est pas le ministre le plus populaire du gouvernement Castex. Du reste, son poste n’est pas le plus facile : 1,2 million de personnels à gérer, peu prompts à la discipline et revendiquant largement une certaine autonomie dans leurs pratiques professionnelles, sans compter un taux de syndicalisation relativement haut par rapport aux autres travailleurs. Malgré ce constat, la responsabilité de ce fidèle d’Emmanuel Macron et proche de sa femme, Brigitte, est grande dans le ras-le-bol exprimé, tant Blanquer s’efforce, depuis 5 ans, de jouer contre son camp. Ancien prof à la fac et à Science-Po, JMB paraît méconnaître le métier des enseignants du primaire et du secondaire. Pire, il semble ne pas les aimer. Sa dernière sortie en atteste : « Ce n’est pas une grève qui résout les problèmes, on ne fait pas une grève contre un virus. » Une déclaration qui a été ressentie comme le summum du mépris par les premiers concernés, en sous-entendant que les grévistes étaient si idiots qu’ils pensaient mettre fin à la pandémie en descendant dans la rue… Cela passe plus inaperçu, mais le ministre mène également, en parallèle, un combat idéologique et politique. Lors du week-end qui a suivi la rentrée, Blanquer a fait l’introduction d’un colloque pour « reconstruire les sciences et la culture », un procès en bonne et due forme de ce qui est désigné comme « la pensée décoloniale, aussi nommée woke ou cancel culture ». Il y a un an, il faisait la chasse à « l'islamo-gauchisme », déjà en quête de ce supposé ennemi de l’intérieur qui s’attaquerait à nos valeurs républicaines, dans les écoles et les universités. Drôle de réponse apportée à une communauté éducative qui goûte déjà peu de devoir prendre connaissance des nouveaux protocoles sanitaires dans la presse payante, de n’avoir reçu que quelques masques en tissu depuis le début de la pandémie, de manquer de remplaçants et de personnels pour faire face à la crise ou encore d’être moins payés que la moyenne des pays de l’OCDE.
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A la une
Coronavirus
« Un protocole inapplicable et ultra-stressant » Près de 1 000 personnels de l'Éducation nationale ont manifesté dans les rues de Reims, jeudi, dans un contexte épidémique préoccupant. En plus du ras-le-bol exprimé contre la gestion de la crise sanitaire, beaucoup dénoncent les manques de moyens et de considération endémiques.
« Ce qui m'a motivé à faire grève, c'est le manque de respect répété de Blanquer. Depuis le début de la crise du covid, il ment régulièrement et manque de respect à toute l’Éducation nationale, mais aussi aux élèves et aux parents », dénonce ce professeur de collège rémois. Et de citer les tergiversations lors des précédentes rentrées, les annonces tardives des protocoles par voie de presse, l’hommage raté à Samuel Paty (deux heures spécifiques avaient été prévues, puis annulées) ou encore des cours à distance victimes d’« une cyberattaque venue de l'étranger », selon les mots du ministre, en avril dernier. « La goutte d’eau, poursuit l’enseignant, c’est le protocole actuel qui ’est le protocole de trop. En annonçant le 2 janvier, à la veille est inapplicable et ultra-stressant pour les élèves et les parents. » Retour en arrière. Le dimanche 2 janvier, à la veille de la rentrée, de la rentrée scolaire, la nouvelle conduite à tenir face au coronavirus dans les écoles, collèges et lycées, le ministre de Jean-Michel Blanquer dévoile, dans une interview payante publiée sur le site internet du journal « Le Parisien », le noul’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a veau protocole sanitaire qui entrera en vigueur le déclenché l’ire des personnels dont il a la res« Blanquer ment lendemain dans les établissements scolaires. Alors ponsabilité. La forme, mais surtout le fond, a que le variant Omicron circule très fortement derégulièrement » motivé l’appel à la grève lancé par la plupart des puis quelques semaines, la stratégie du ministre de syndicats d’enseignants, de chefs d’établissement et d’inspecteurs. Jeudi, dans l'académie de Reims, le taux de l’Éducation nationale est de multiplier les tests pour les élèves cas contacts (trois en cinq jours) et les enfants positifs, afin d’éviter la participation au mouvement a atteint 26,17 %, dont 38 % dans le prefermeture de classes (lire par ailleurs). Complexe dans les textes, le mier degré et 19 % dans le second, selon le rectorat. Au niveau naprotocole l’est d’autant plus que dans les faits, il nécessite, pour les tional, les syndicats évoquaient 75 % de grévistes. parents, de se procurer de nombreux autotests ou de prendre rendezDans le froid et le brouillard des rues rémoises, près de 1 000 personnes ont défilé et c'est le ministre qui cristallisait la colère. vous dans des pharmacies et des laboratoires pris d’assaut face à la très forte circulation du virus. En plus, le nouveau règlement prévoit, pour les élèves cas contacts, de présenter une attestation écrite des Plus de 1000 personnels de l'Éducation nationale ont défilé parents que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs. Le protocole simplifié dès ce vendredi dans les rues de Reims, jeudi matin. © l'Hebdo duVendredi « Ce qui est très difficile, c’est de trier les élèves à l’entrée de l’école, Décrié par les enseignants et les parents, le protocole sanitaire gérer les attestations, les résultats des tests, ceux qui ont le droit de les enseignants qui subissent ce mécontentement de plein fouet. » version 2022 sera simplifié à partir du vendredi 14 janvier, a anComme leurs élèves, les professeurs aussi sont touchés par le covid. rentrer ou non, parfois dans une même classe… », raconte ce direcnoncé le Premier ministre, Jean Castex, lundi dernier. D'abord, les élèves identifiés comme cas contacts peuvent poursuivre la teur d'une école rémoise. Depuis la rentrée, 90 % de son temps est Et leur remplacement n’est pas systématique. Devant le nombre élevé journée ou la demi-journée de classe dans l’attente que leurs pade contaminations, certaines classes sont fermées du jour au lendeaffecté à comprendre, expliquer et faire appliquer le protocole sanirents puissent venir les chercher à la fin des cours. Ensuite, les taire auprès de son personnel, mais également des familles, qui ne main. « Le nombre de remplaçants est fixe et non extensible et on se élèves cas contacts de moins de 12 ans ainsi que les élèves de sont pas toujours au fait et qui n’informent pas toutes spontanément retrouve rapidement à devoir fermer des classes, relate le responsable plus de 12 ans vaccinés se verront remettre gratuitement trois aud'établissement. Les enfants doivent rester à la mail’établissement de la situation de leurs enfants. totests en pharmacie et n’auront plus à réaliser obligatoirement son et c’est à nous de prévenir les familles. Ça ra« Les personnels ont déjà du mal à comprendre Le tri des élèves un test antigénique ou un test PCR. Enfin, lors du retour en classe joute de l’incompréhension et de l’énervement pour le protocole, c’est donc encore plus compliqué des cas contacts, ils n'auront à fournir plus qu'une attestation sur devant les écoles les parents qui ne comprennent pas pourquoi une pour les parents. » D’autant que les règles ont l’honneur unique de réalisation du premier autotest, du résultat classe peut être remplacée un jour et pas le lendedéjà changé à plusieurs reprises, en à peine deux négatif de ce dernier, ainsi que de leur engagement à faire les ausemaines. Chacun doit s’adapter et rien n'est simple. « Ça crée des main. Il y a un manque de moyens humains. » totests à J+2 et à J+4. tensions. Les parents nous font confiance, mais sont agacés et ce sont Un dernier point déjà soulevé à maintes reprises par les personnels
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Service restreint dans les transports Plus contagieux, le variant Omicron n'épargne pas les agents des transports en commun. Conséquence, le manque de conducteur oblige à réduire l'offre de service aux usagers. Exemple dans la Marne à la SNCF et à Reims chez Citura.
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éjà mis à mal par près de deux ans de pandémie, qui a fait fuir une partie des voyageurs, craignant d'être contaminés par le covid-19 et travaillant davantage à domicile, le secteur des transports en commun est aujourd'hui doublement impacté par la crise sanitaire. En effet, la vitesse de propagation du virus version Omicron touche actuellement l'ensemble de la population par centaines de milliers au quotidien. Dès le 6 janvier, la SNCF annonçait ainsi sobrement : « La situation sanitaire actuelle entraîne des perturbations sur les circulations TER Fluo Grand Est en Champagne-Ardenne. Ces difficultés subsisteront dans les prochains jours et nous amènent à adapter chaque jour le plan de transport. » Avec moins d'agents disponibles, car positifs au covid ou obligés de rester à la maison pour garder les enfants quand leur classe est fermée, moins de trains peuvent être logiquement mis en circulation. « L'objectif était d'assurer 4 trains sur 5, dans les faits, ce sont environ 85 % des trains qui sont assurés aujourd'hui à l'échelle du Grand Est », positive David Dupin du service communication de la SNCF Grand Est. Certes, c'est mieux que prévu, mais des liaisons sont supprimées tous les jours. « Nous avons privilégié les trains circulant aux heures de pointe, le matin de 7 h à 9 h et le soir de 17 h à 20 h. » Par exemple,
les voyageurs d'Epernay qui avaient l'habitude de rejoindre Reims en milieu de matinée ont dû changer leurs habitudes. « Le problème avec cette 5e vague, c'est que le nombre d'agents absents est tellement important qu'on ne peut pas appeler les agents au repos en renfort, comme on le fait hors pandémie ». Le communicant de la SNCF révèle un autre impact de la crise sanitaire plus inattendu sur le matériel. « On a constaté beaucoup plus de heurts avec du gibier. Par exemple, en octobre dernier, ce sont trois fois plus de chocs qui ont été recensés entre des trains et des animaux par rapport au même mois, il y a deux ans. » Le manque de personnel se fait aussi sentir à Citura, le réseau
des transports en commun du Grand Reims. La semaine dernière, dans un communiqué, l'entreprise évoquait les conséquences de la flambée épidémique sur son organisation : « L’augmentation très forte du nombre des cas positifs et des cas contacts parmi nos conducteurs entraîne inévitablement des risques de perturbations sur le réseau bus et tram, avec certains services pouvant être supprimés et certains horaires de passage aux arrêts adaptés. ». Comme à la SNCF, l'offre a donc été réduite, « avec des arrêts non desservis aux heures creuses ». Il est difficile de donner plus de précisions, car les absences parmi les 450 conducteurs de bus et de tramways évoluent
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Les petits commerces face au virus
Quelques boutiques (ici, à Châlons) ont dû momentanément baisser le rideau pour cause de Covid. © l'Hebdo du Vendredi
de l’Éducation nationale et ce bien avant le début de la pandémie. « Le manque d'investissement est criant, pour affronter la crise sanitaire, mais aussi de manière structurelle. Depuis longtemps, on dit que l'enjeu à l'école est d'allouer des moyens pour garantir la sécurité dans les établissements, c’est d’autant plus vrai avec la crise : aération des salles, masques suffisamment protecteurs, créations de postes pour éviter les classes surchargées…, détaille ce professeur d’histoire-géographie dans un lycée rémois. La question du manque de postes est fondamentale et très ancienne, ça relève d'un choix de société. Nous sommes en grève pour défendre le choix d'investir massivement dans l'éducation. »
Simon Ksiazenickii
au jour le jour. Confrontée à un véritable casse-tête quotidien, Citura ne peut que conseiller à ses usagers « de suivre les horaires de passage en temps réel sur son site internet et son application Kif & Go ». Ces perturbations pourraient durer plusieurs semaines, voire empirer, au moins jusqu'à ce que le pic de cette 5e vague épidémique soit franchi.
Julien Debant Le Grand Est fait un geste pour les voyageurs de son réseau TER Depuis plusieurs semaines, les voyageurs du réseau TER Grand Est rencontrent des perturbations notables dues notamment à la situation sanitaire actuelle. Pour faire face à ces difficultés, la région a décidé d’appliquer plusieurs mesures. Ainsi, l'augmentation tarifaire pour les abonnements mensuels à prélèvement automatique, initialement prévue au 1er janvier, est reportée au 1er mars. Les tarifs de ces abonnements n'avaient pas augmenté depuis deux ans. Ensuite, il a été décidé le remboursement des titres de transport de février aux abonnés mensuels à prélèvement automatique de la ligne de la Vallée de la Marne. Pour tous les autres usagers, le Grand Est rappelle qu'elle a mis en place un abonnement spécial « télétravail », à la semaine, depuis le début de l’année. Valable du lundi au vendredi, moins cher que l’abonnement hebdomadaire actuel (10 % de réduction), il est rentable dès le premier aller-retour par semaine et soumis à la « prime employeur » (50 % du coût de l’abonnement pris en charge par l’employeur).
Seuls en boutique, les petits commerçants et artisans conjuguent avec la menace du virus et la crainte de devoir baisser le rideau en cas de contamination. Car contrairement à 2020 et 2021, ils ne bénéficient plus du fonds de solidarité mis en place pour compenser leur fermeture imposée par le gouvernement.
que les charges, avec ou sans chiffre d'affaires, restent à honorer. Des échéanciers peuvent toutefois être mis en œuvre, sous réserve que les dettes, même étalées, soient payées. Les protocoles sanitaires prévus dans l'enseignement compliquent encore davantage les choses pour les commerçants qui sont également parents. « J'ai dû récupérer en urgence l'une de mes filles à l'école en fin d'année dernière parce qu'elle était cas contact, se souvient JeanBaptiste Bouquemont, patron de la boutique de jeux de société le Chemin des Fées. Par chance, elle était négative et on a pu s'organiser avec mon épouse. Mais c'est i la fermeture imposée aux commerces jugés « non tout de même un joyeux bordel. Si j'avais dû fermer en déessentiels » pendant les confinements n'est plus cembre, ça aurait été une catastrophe. » Et pour cause, il d'actualité, elle constitue une menace bien présente, réalise 22 % de son chiffre annuel sur ce seul mois. sinon plus, à l'heure où les cas positifs et contacts se mul- D'autres voient justement dans le fait d'être le seul maître tiplient. Au centre-ville de Châlons, cette semaine, une à bord un risque de contamination minimisé. « Lorsqu'on boutique informait ses clients de sa fermeture « pour est en équipe, c'est moins évident, analyse la gérante du cause de covid ». On imagine qu'un commerçant ou arti- salon France Coiffure. Je peux organiser la distance entre san testé positif, avec ou sans symptômes, peut difficile- les clients et j'ai l'espace nécessaire pour circuler. Le ment continuer à tenir son affaire s'il est seul. « Ce n'est covid impose de prendre encore plus de précautions, mais déontologiquement pas possible, concède Rodolphe Jos- on peut être obligé de fermer pour diverses raisons. D'auselin, le gérant du magasin multiservice tres maladies, une chute, un accident, Commerçants... Caps-Plus. Si je devais fermer, je consietc. Ça ne m'est jamais arrivé en 28 ans ! dérerais cela comme des vacances forJe suis artisan et à mon compte. J'ai opté et parents cées, à la maison. Je ne suis même pas pour une assurance complémentaire, sûr d'être couvert par les assurances. Je me suis fait tester avec tout de même un mois de carence en cas de pépin. plusieurs fois et jusqu'ici, tout va bien. La solution, c'est C'est un choix personnel. » de faire attention. » Chez Vinifia, Hélène Lange est Bon nombre de métiers ne permettent pas de se faire remelle aussi seule en magasin. Son père Jean-Louis Lange, placer au pied levé. Alain Fleuron, le patron de Modémaître caviste, garde un pied dans l'entreprise et l'aide au lisme 2000, en sait quelque chose. Il possède plus de besoin. « Mais nous nous voyons tout le temps, dixit la 6 000 références de maquettes, miniatures et autres pièces gérante. Si lui ou moi étions positifs, nous serions forcé- en magasin, ainsi qu'une solide expertise en la matière ment cas contacts. Personne d'autre que moi ne touche pour renseigner ses clients. « C'est souvent plus difficile les bouteilles en vente et les gens respectent bien les rè- pour les commerces spécialisés, un peu marginaux, gles. Je vois du monde en permanence ici. Je fais donc comme nous, explique-t-il. On est des passionnés. On est attention en permanence, au travail et en dehors, car je aussi passé à côté de certaines aides. Celles de novembre ne peux pas me permettre de fermer. » Habituellement, 2020, par exemple, qui concernaient les stocks des macomme la plupart des indépendants, elle ne s'arrête pas de gasins d'habillement ou de chaussures pour les soldes. travailler pour un rhume ou un mal de tête. « C'est diffé- Sans pour autant vivre dans la phobie, la vitesse à larent avec le covid, vu la façon dont il circule. On a une quelle se propage ce virus nous impose d'être vigilants. » sacrée responsabilité par rapport aux clients. C'est aussi En espérant que le vent tourne rapidement. une question de respect. » Avec l'impact économique que cela peut engendrer. En tant que salariée de son comSonia Legendre merce, si elle devait baisser le rideau, Hélène Lange percevrait une indemnisation sur le revenu non touché via l'assurance maladie. Pas sur le manque à gagner, sachant
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Epernay
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Politique
Franck Leroy se met en marche Le maire centriste d'Épernay a fait son choix pour la prochaine élection présidentielle et ce sera Emmanuel Macron. Il animera le comité de soutien des élus de l'arrondissement sparnacien.
également compter sur les soutiens de deux députées marnaises, Aina Kuric et Lise Magnier. La première avait été élue sous la bannière La République en marche, il y a 5 ans, tandis que la seconde avait été investie par LR et l’UDI. Elles sont aujourd’hui toutes les deux membres du groupe parlementaire Agir ensemble (majorité) et la dernière vient tout juste de rejoindre Horizons, le parti d'Édouard Philippe. Elle a ainsi emboîté le pas au maire de Reims, Arnaud Robinet, l'ex-LR qui a rejoint l'ancien Premier ministre en mai dernier, mais qui n’a pas prévu, selon nos informations, de rejoindre un comité local de soutien. Quant à l'édile châlonnais Benoist Apparu, lui ancien de la maison LR, silence radio avant le suffrage présidentiel.
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défaut d'être une surprise, c'est un petit événement dans le microcosme politique local et dans cette campagne présidentielle quasiment atone. Samedi matin, le maire sparnacien Franck Leroy participera à la présentation du comité de soutien des élus de l'arrondissement d'Épernay pour la réélection d'Emmanuel Macron, en présence également du député de la 3e circonscription de la Marne dont il est proche, Eric Girardin, marcheur de la première heure. Le premier édile, qui a quitté le parti centriste UDI en 2018, n'a jamais caché sa sympathie pour le président de la République, qu'il a rencontré à plusieurs reprises, notamment le 14 novembre 2019, lors de son passage à Épernay dans le cadre de sa tournée mémorielle consacrée à la Grande Guerre. Très actif sur son compte Facebook où il commente régulièrement l’actualité, Franck Leroy avait conclu un post laudateur, le 9 décembre dernier, par ces mots : « Je souhaite qu'Emmanuel Macron soit candidat
En 2019, le maire d'Épernay avait accueilli le président lors de sa visite mémorielle dans la Marne. © l'Hebdo du Vendredi
pour un second mandat ». En vue de l’élection présidentielle de 2022, il avait insisté sur les besoins « d’un président capable de faire entendre la voix de la France », « de poursuivre les réformes engagées pour fluidifier le marché du travail », « de construire un modèle de développement qui réconcilie l'Homme et la Nature » ou encore « d'une nouvelle gouvernance qui s'articule entre un État fort dans ses prérogatives régaliennes et des collectivités agiles et inventives ». Selon Franck Leroy, « compte tenu de l’offre politique actuelle,
il est de loin le meilleur ». Pour sa réélection, le chef de l’État pourra
Simon Ksiazenicki
Politique
Les soutiens marnais à Valérie Pécresse dévoilés
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undi dernier, la liste des membres du comité marnais de soutien à Valérie Pécresse, la candidate Les Républicains (LR) pour l'élection présidentielle, a été dévoilée par les députés Valérie Beauvais (LR) et Charles de Courson (Les Centristes). Pas de surprise, on y retrouve la plupart des figures de la droite locale : le président du conseil Valérie Pécresse, lors de sa venue à Châlons en septembre dernier, départemental Christian avec ses soutiens Charles de Courson et Christian Bruyen. Bruyen (divers droite), © l'Hebdo du Vendredi les sénateurs René-Paul Savary (LR) et Françoise Férat (UDI), les élus rémois et départementaux Stéphane Lang (LR) et Mario Rossi (UDI), l’adjoint au maire châlonnais et élu départemental Jean-Louis Devaux (LR) ou encore l’élu sparnacien et départemental Jonathan Rodrigues (UDI).
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Epernay
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Démocratie
Le conseil de l'environnement à pas feutrés Installée pour la première fois le 22 septembre, la nouvelle instance devrait soumettre ses premières propositions au conseil municipal d'Épernay cette année.
La ville pourrait ainsi choisir de continuer à animer le conseil en interne, tout en faisant appel, ponctuellement, à des intervenants extérieurs. Quant aux fameuses propositions pour le conseil municipal, aucun calendrier précis n’est encore avancé. « Pour comprendre les enjeux climatiques, cela nécessite du temps. On essaye de trouver les meilleurs formules et moyens d’expression, selon les participants. La finalité, c’est de soumettre des propositions au conseil municipal et on espère y arriver dans l’année », conclut l’élu en charge de l’environnement.
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romesse de campagne du candidat et maire sortant d'Épernay Franck Leroy, le conseil citoyen de l’environnement a vu le jour en septembre dernier. L’objectif de ce nouvel organe composé de 30 membres (dix citoyens tirés au sort, dix « personnalités qualifiées » et dix élus) sera de formuler des observations et des propositions pour accélérer la transition écologique à Épernay et sensibiliser les Sparnaciens. Mais cette ambition finale n’est pas pour tout de suite. Actuellement, trois groupes de travail ont été constitués pour aborder autant de thématiques : la végétalisation, les mobilités douces et la fresque du climat (un atelierjeu pour sensibiliser le public au changement climatique). Sur cette dernière thématique, la ville a fait appel à un intervenant extérieur. Le travail pourrait se poursuivre ce mois-ci, vraisemblablement en visioconférence.
S.K Réunion de la LPO à Épernay
La première réunion du conseil citoyen de l'environnement a eu lieu le 22 septembre dernier, en mairie. © Ville d'Épernay
Après avoir avancé sur ces sujets, la ville a lancé une procédure de marché public afin de se faire accompagner d’un prestataire qui animerait les séances du conseil et mettrait en œuvre des actions de sensibilisation. « La consultation a été ouverte, mais
ce n’est pas certain qu’elle soit maintenue, éclaire Jonathan Rodrigues, adjoint au maire chargé de la transition écologique. Selon le prix du service et les arbitrages budgétaires, on verra si on fait appel à un prestataire. »
Les bénévoles du groupe local d’Épernay de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Champagne-Ardenne et Julia d’Orchymont, médiatrice nature, organisent, ce samedi 15 janvier, de 10 h à 12 h, à la médiathèque Simone-Veil d’Épernay, une réunion de bilan de l'opération busards, menée par l’association au printemps et à l’été derniers. L'occasion également de découvrir les activités du groupe LPO près d’Épernay et d'accueillir de nouveaux bénévoles.
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Epernay
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Projet
Champagne
La Saint-Vincent brave le covid
Bientôt un tiers-lieu unique à Aÿ
P
U
our une surprise, c’est une surprise. Alors que la plupart des grands et petits événements publics font les frais de la très forte circulation du virus, le défilé de l’Archiconfrérie de la SaintVincent, sur l’avenue de Champagne d’Épernay, a été maintenu. Ce samedi 15 janvier, il emmènera les participants jusqu’à l’église Notre-Dame, où l’évêque de Châlons, monseigneur Touvet, célèbrera la messe, Cette année, tout le monde devra porter le masque. © l'Hebdo du Vendredi comme si de rien n’était… ou presque. « Le port du masque sera obligatoire et un service d’ordre sera vigilant afin que les gestes barrières soient respectés, nous explique, Patrick Boivin, secrétaire général de l’Archiconfrérie. Dans l’avenue de Champagne, on ne sera pas les uns sur les autres. Pour accéder à l’office, il n’y aura pas besoin de pass sanitaire. » Selon toute vraisemblance, donc, ce samedi, sur les coups de 15 h, plusieurs centaines de personnes défileront, costumées et masquées, sur l’avenue de Champagne, en portant haut les couleurs et les bannières de leur confrérie de village. « Le ressenti des personnes qu’on a eues, c’est que les gens de la Marne, de l’Aisne, de l’Aube veulent participer. Ils n'ont pas pu le faire l’an dernier, ils ont envie de se retrouver et de défiler sous leurs bannières, selon Patrick Boivin. Quand tout va bien il y a environ 1 000 personnes, là on pense entre 500 et 800 personnes. » Si le défilé et la messe sont maintenus, en revanche, il n’y aura pas de vin d’honneur, de repas ou d'événements festifs, le soir.
S.K
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Soldes
-50
JUSQU’À
%*
n projet ambitieux vient d’être amorcé par les élus de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM). Jeudi soir, ils ont voté une demande de subvention auprès de l’État pour l’aménagement, dans un bâtiment inoccupé d’Aÿ, d’un équipement qui accueillerait la totalité des services de la CCGVM, ainsi qu’un tiers-lieu. Baptisé provisoirement La Grande Mai- Le bâtiment est situé boulevard Charles‐de‐Gaulle, à Aÿ. son, ce dernier pourrait © l'Hebdo du Vendredi regrouper un espace de vie (activités collectives, potager, café, brocante, cantine solidaire...) et un espace de travail partagé. « J'ai été sollicité par les responsables de l’espace de coworking Zam, qui cherchent depuis un certain temps à quitter le lieu où ils sont implantés (La Citadelle), et par des habitants qui ont un projet de cantine solidaire et de création d’un Fab Lab (lieu de fabrication ouvert au public). J’ai demandé à tous ces gens de se regrouper et de travailler ensemble », détaille Dominique Lévêque, président de l’intercommunalité. Un lieu a été identifié, il s'agit d'un immeuble inoccupé, boulevard Charles-de-Gaulle, propriété de l'intercommunalité. « Par ailleurs, les locaux de la CCGVM sont exigus et dispersés dans trois endroits, ce serait une bonne occasion de loger le tiers-lieu au rez-de-chaussée et les locaux de la communauté de communes au premier étage. » Chacun disposerait ainsi de 300 m². Pour mener à bien ce projet, plus de 2 M€ de travaux devraient être engagés. C’est la raison pour laquelle les élus ont fait appel à l’État et projettent également de solliciter le département et la région. « On espère que le projet sera subventionné à hauteur de 60 % », livre Dominique Lévêque qui espère voir ce chantier démarrer avant la fin de l’année.
S.K
EN BREF Aucune circulation ferroviaire ce week-end en gare de l'Est Samedi 15 et dimanche 16 janvier, des travaux de maintenance nécessitent l’interruption des circulations ferroviaires au départ et à destination de la Gare de l’Est. En conséquence, lors de ces deux jours, les départs et arrivées des TGV Inoui et ICE sont reportés sur la gare de Paris Nord toute proche. A noter que quelques trains sont impactés dès le vendredi 14 janvier, en soirée, puisque les TGV Inoui 9570 (Strasbourg- Paris) et 2250 (Nancy-Paris) ont aussi pour gare d’arrivée la gare de Paris Nord. La situation est similaire pour les TER. Ainsi, samedi et dimanche, tous les trains de la ligne Vallée de la Marne (ParisEpernay-Châlons) arriveront et partiront exceptionnellement de Paris Gare de Lyon, ce qui aura pour répercussion d'allonger le temps de trajet d'environ 30 minutes.
Il est déjà temps de préparer les vacances d’hiver
*Durant la période légale des soldes, dès soon 1er jour dans le département, sur produits signalés par étiquetage spécial en magasin. Dans les limites des stocks disponibles. Photo non contractuelle.
Les inscriptions aux centres de loisirs d’Épernay pour les prochaines vacances d’hiver débuteront le lundi 17 janvier, auprès de la Maison de la solidarité et de l’éducation (30, rue de Sézanne, 03 26 53 37 73), de la Mairie accueil (8, place Bernard-Stasi, 03 26 53 37 50) et de la Mairie de quartier (1, avenue de Middelkerke, 03 26 55 76 60). Du lundi
7 au vendredi 18 février, les 2 à 6 ans seront accueillis à l'école maternelle Langevin et à la Maison des parents et de l’enfant et les 6-12 ans iront dans les écoles Bachelin et Chaude Ruelle, à la Maison pour tous et à la Ferme de l’hôpital.
Le comité de quartier de La Cité en assemblée L'assemblée générale du comité de quartier de La Cité se tiendra le samedi 15 janvier, à 10 heures, dans la salle des associations, située au 79, rue des Jancelins, à Épernay. À l'ordre du jour : rapport moral, rapport d'activités, rapport financier, questions diverses. En raison de la situation sanitaire, la réunion ne sera pas suivie de la traditionnelle galette des Rois et du vin d'honneur.
Premières vacances pour Pressoria Inauguré le 30 juin dernier et ouvert au public depuis le 2 juillet, le centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne d’Aÿ et ses équipes prendront leurs premières vacances à l'occasion de la période de fermeture annuelle. Pressoria sera ainsi fermé du lundi 17 au dimanche 30 janvier inclus et rouvrira ses portes le lundi 31. En un peu plus de six mois, l'équipement touristique a accueilli 10 400 visiteurs.
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Marne
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Projet
L'Agence régionale de santé construit à Châlons Jusqu'ici implanté au Mont-Bernard, à Châlons, le siège marnais de l'Agence régionale de santé déménagera dans un bâtiment flambant neuf près de la gare, au printemps 2023. Un écrin chiffré à 6 millions d'euros, où seront transférés 140 collaborateurs.
S
a direction générale est basée à Nancy, mais l'Agence régionale de santé (ARS) se compose d'un siège dit « multisite » réparti entre Nancy, Strasbourg et Châlons-en-Champagne. Ce dernier rassemble la délégation territoriale de la Marne ainsi que plusieurs services régionaux et rejoindra, en avril 2023, un nouvel édifice de 2 700 m2 situé à Les 140 collaborateurs de l'ARS rejoindront en 2023 leurs nouveaux locaux, deux pas de la gare SNCF. Contre près de la gare. © Pace Architectes / Semcha 3 600 m 2 actuellement au complexe du Mont-Bernard, route de Suippes. Les effectifs réunis Hollande. Et si ce projet doit per- pour ceux qui viennent de l'extésur place sont mettre d'optimi- rieur de Châlons, mais également passés de 170 à ser l'espace, il grâce à des espaces de travail mo4 millions de 140 personnes devise aussi à faci- dernisés et modulables, a détaillé travaux pour puis la mise en liter le quotidien Virginie Cayré, la directrice généœuvre de la des collabora- rale de l'ARS Grand Est, lors de la l'économie locale fameuse régionateurs. « En ma- pose de la première pierre. Ce bâlisation souhaitée par François tière d'accessibilité, notamment timent s'inscrit dans une démarche
éco-responsable, avec la volonté de réduire notre consommation énergétique.» Autre ambition stratégique affichée : « renforcer l'attractivité de l'Agence sur le territoire de la Marne et de l'exChampagne-Ardenne. » A cette même échéance, la requalification
de la gare en un pôle multimodal s'achèvera, moyennant tout un quartier et une entrée de ville entièrement réaménagés. Déjà locataire du lieu qu'elle occupe pour l'instant, l'ARS contractualisera un bail financier de six ans avec la Société d'économie mixte de Châlons (Semcha), maître d'ouvrage de l'opération. « Six millions d'euros, ce n'est pas neutre pour nous, dixit son président, Jérôme Mât. Dont environ quatre millions de travaux directement injectés dans l'économie locale. On répond à une demande de l'ARS, tout en facilitant son rapprochement du centre-ville de Châlons. » En amont, il a fallu démolir un ancien corps de ferme construit sur la parcelle spécialement acquise à cet effet. Quant à l'architecture du futur écrin, confiée au cabinet rémois de Giovanni et Hugo Pace, elle fera la part belle à la lumière naturelle et au patrimoine champenois : un patio central végétalisé de 220 m2 au sol entouré de trois plateaux sur trois niveaux, des façades en verre pour accueillir les rayons du soleil, de la brique blanche rappelant la craie, etc. Le tout dans un esprit à la fois contemporain, sobre et paisible.
Sonia Legendre
Champagne
Un tonneau géant bientôt restauré Une souscription publique a été ouverte pour la réhabilitation d'un foudre de 3 mètres de haut, retrouvé un peu par hasard dans un cellier de Chigny-les-Roses.
C
été fabriquée dans les années 1850 par la tonnellerie bas-rhinoise Adolphe Frühinsholz, connue pour avoir conçu, un siècle plus tard, la plus grande cuve à vin en chêne du monde, d’une contenance d’un million de litres ! Son modeste cousin champenois est désormais la propriété de Chigny-les-Roses et son conseil municipal a pour projet de le restaurer. « C’est un beau cadeau, mais c'est aussi un gros budget pour une commune comme nous », confie Benoît Texier, adjoint au maire. Il est en effet prévu plus de 50 000 € pour restaurer la cuve et au moins autant pour la valoriespérés ser, c’est-à-dire l’exposer dans le village. La Fondation du patrimoine, le Club des mécènes du patrimoine de la Marne et la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne ont remis un don de 10 000 € à la commune et une souscription publique a été ouverte afin de financer la restauration de ce chef-d'œuvre, qui pourrait être exposé dans la commune d'ici à la fin de l’année.
'est au moment de régler la succession de la fille de Georges Legros, premier édile de Chigny-les-Roses de 1920 à 1956, que le maire de ce petit village viticole marnais de 565 habitants a fait une découverte hors du 50 000 € commun, à l'automne 2020. « Ces 50 dernières années, cette maison était presque fermée à double tour, personne ne savait qu’il y avait ce genre de curiosité à l’intérieur », explique Vincent Guy. Dans les celliers de ladite habitation trônait en effet un foudre poussiéreux de 3 mètres de haut, d’une contenance de plus de 20 000 litres, oublié depuis de longues années. Redécouvert par le maire et son conseil muSimon Ksiazenicki nicipal, ce géant a ensuite été expertisé par un tonnelier-foudrier du Calvados. Selon 4 Infos : fondation-patrimoine.org/lestoute vraisemblance, l'imposante barrique a projets/foudre-de-chigny-les-roses
Ce tonneau géant de 3 mètres de haut daterait des années 1850. © l'Hebdo du Vendredi
Champagne : Leclerc-Briant, marque de l'année selon la RVF Comme chaque année, la Revue du vin de France (RVF), l'un des magazines les plus importants dans le domaine du vin, a décerné, début janvier, ses Grands Prix. La marque de l’année, tous vignobles confondus, a été décernée à Leclerc Briant, maison champenoise installée à Épernay depuis 1872. Une sacrée progression pour cette maison moribonde au début du siècle, rachetée en 2012 par un couple franco-américain, Denise Dupré et Mark Nunnelly, qui ont depuis réalisé de lourds investissements pour remettre la marque à flot. Ils ont également pris la tête du Royal Champagne, l’hôtel de luxe de Champillon. À noter que le Prix de la personnalité de l’année a été décerné à Emmanuel Macron, « saluant ainsi son engagement assumé pour le vin et son rayonnement culturel, historique et économique », selon la RVF.
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Marne
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ZFEm de Reims
Encore un peu de pédagogie avant de sévir Les premières opérations de contrôle dans la ZFEm de Reims ont débuté cette semaine. Pour l'instant, les forces de l'ordre se contentent de rappeler aux automobilistes qu'ils doivent se munir d'une vignette Crit-Air.
naud Robinet. C'est pour cette raison que nous allons continuer cette phase pédagogique. Notre objectif n'est pas de verbaliser, mais de lutter ensemble en faveur de l'amélioration de la qualité de l'air et faire l'acquisition de la vignette Crit'Air est donc une première démarche que chacun peut entreprendre pour lutter contre la pollution. » Si aucune date concernant la durée de cette nouvelle phase de sensibilisation n'a été précisée, le risque de se voir sanctionner pour défaut de présentation de vignette Crit-Air va au fil des semaines logiquement augmenter.
C
'est parti. La ZFEm de Reims ou zone à faible émission mobilité est pleinement effective, avec le risque, pour ceux qui n'en respectent pas les règles, de se voir punir d'une amende de 68 euros. Mais visiblement, après quatre mois de pédagogie et de communication pour expliquer le pourquoi du comment de ce nouveau dispositif, le moment n'est pas encore venu de sévir. Mardi à l'heure du goûter, du côté de la place de la République, les agents de la police municipale se sont ainsi déployés en nombre afin de réaliser les premiers contrôles dans la ZFEm, mais sans pour autant passer à la verbalisation. Pour rappel, celle-ci comprend tout le centre-ville, mais aussi la traversée urbaine sur sa portion reliant Cormontreuil et Tinqueux. Et dans cette zone, tous les détenteurs de véhicules légers, utilitaires légers, poids lourds, autobus et autocars, en circulation ou à l'arrêt, doivent donc posséder une vignette Crit’Air. Quant aux plus polluants, non classés ou disposant d’une vignette Crit’Air 5, ils ne sont plus autorisés à circuler
Julien Debant
Mardi, aux abords de la place de la République, la police a effectué des contrôles de sensibilisation pour le respect de la ZFEm. © l'Hebdo du Vendredi
Comment obtenir une vignette Crit-Air ?
dans le centre-ville de la cité des sacres, ainsi que haité anticiper afin de tenir compte des spécificisur la voie Jean Taittinger. tés de notre ville. Je rappelle que seuls le centrePrésent lors de cette opération de sensibilisation, ville et la traversée urbaine sont concernés alors qu'autres agglomérale maire de Reims, Artions ont fait le choix de naud Robinet, a rappelé « Pas question de taper pourquoi il avait choisi mettre en place une ZFE au porte-monnaie de sur l'ensemble de leur de mettre en place cette ZFEm : « Il faut savoir territoire. » Les usagers nos concitoyens du jour arrêtés mardi sont donc que la loi climat et résiau lendemain » lience va obliger toutes repartis avec un simple rappel à l'ordre. « Il n'est les agglomérations de plus de 150 000 habitants à mettre en place ce pas question de taper au porte-monnaie de nos dispositif d'ici 2025. A Reims, nous avons souconcitoyens du jour au lendemain, a assuré Ar-
La demande d’obtention d’une vignette Crit’Air se fait sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire : www.certificat-air.gouv.fr. Son coût est de 3,67 €, frais de port inclus. Les véhicules sont répartis en six classes environnementales, à l’exception des véhicules les plus polluants, qui sont non classés et n’ont pas droit au certificat de qualité de l’air. La classification dépend du type de véhicule, de sa motorisation et de la norme européenne d’émissions polluantes qu’il respecte, dite « norme Euro ». Une classe spécifique est réservée aux véhicules électriques « zéro émission moteur ». A noter que cette classification est valable pour toute la durée de vie du véhicule.
Enseignement supérieur
Le déménagement de Neoma à Port Colbert se précise Afin de poursuivre son développement, l'emblématique école de commerce de Reims va rejoindre le secteur du Port Colbert où doit être construit, pour 100 millions d'euros, son tout nouveau campus d'ici 2025.
cadre d'un plan stratégique plus global concernant aussi ses sites de Paris et Rouen, doté d'un budget d'environ 300 millions d'euros. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'a ouvert le nouveau campus parisien d'une capacité de 1400 étudiants, en plein cœur du 13e arrondissement, dès la rentrée de septembre 2021. Mais les vœux de la direction de Neoma se sont longtemps heurtés à Reims à la réalité du terrain. « L'école est en forte croissance et nous avons un plan très ambitieux, mais le problème, c'est que l'immobilier est une affaire de temps très long », ans les cartons depuis 2014, au lendemain de la fusion avec l'école de indiquaient d'ailleurs les dirigeants de l'établissement en novembre 2019. commerce de Rouen, l'idée d'un déménagement du campus rémois de Neoma BS est en Les choses semblent plus claires aujourd'hui. Les trois équipes d’architectes finalistes retenues pour passe de devenir enfin une réalité. Actuellement réparti sur deux sites distants de quelques centaines plancher sur le sujet, parmi 40 candidatures, doide mètres dans le quartier Croix-Rouge, dont l'un vent présenter les résultats de leurs travaux fin féest situé juste en face de la faculté de Droit et de vrier. Le nom du cabinet choisi pour imaginer le nouveau campus devant Science politique, l'étaLe projet architectural être révélé dans la foublissement doit ainsi s'installer d'ici trois ans à révélé en mars prochain lée, au mois de mars. En attendant de connaître Port Colbert, un secteur les choix architecturaux, on connaît le cahier des de Reims aujourd'hui en friche, mais appelé à devenir dans un futur proche un quartier centré sur charges. Sur un terrain de 18 000 m2, le bâtiment l'enseignement et l'innovation. Depuis plusieurs à construire offrira à Neoma et ses étudiants années, Neoma se sent en effet à l'étroit dans ses 35 000 m2 de surface utile qui, dixit Delphine locaux où elle accueille 4 500 étudiants par an. Manceau, directrice générale de Neoma, « permettront une vie collective alliant souplesse et moduPressée, l'école a même espéré pouvoir emménager dans de nouveaux locaux dès 2022, dans le larité, en résonance avec l’esprit à la fois exigeant
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C'est dans le futur quartier de Port Colbert que Neoma BS doit installer son nouveau campus d'ici 2025. © l'Hebdo du Vendredi
et chaleureux de notre école ». Cet espace doit aussi offrir la possibilité d'augmenter encore un peu les effectifs rémois jusqu'à 4 700 étudiants. L'enveloppe budgétaire est également connue. L'investissement sera de l'ordre de 100 millions d'euros, financé par l'école, mais aussi via les subventions des pouvoirs publics (région Grand Est, département de la Marne et communauté du Grand Reims). Une somme conséquente, mais nécessaire
selon les décideurs « pour séduire et attirer les étudiants » et continuer à faire de l'école « un laboratoire pédagogique tourné vers l’innovation ». Tout semble désormais bien en place, si bien que le démarrage du chantier du nouveau campus de Neoma BS à Reims est attendu en janvier 2023 pour une livraison espérée à la rentrée de septembre 2025.
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Sport
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Football L1 (21 j.) : Reims (14e) - Metz (19e)
Cure de jouvence pour le Stade de Reims Le club champenois confirme match après match son nouveau projet, alignant des joueurs toujours plus jeunes. La dernière recrue, l'international suédois de 22 ans Jens Cajuste, pourrait être dans le groupe qui reçoit Metz, dimanche.
E
n regardant les dates de naissance des onze joueurs alignés par Oscar Garcia lors de la rencontre entre le Clermont Foot 63 et le Stade de Reims, dimanche dernier, certains observateurs ont dû prendre un sacré coup de vieux. Contraint de remanier son équipe par les blessures, la suspension d'Hugo Ekitike et les départs à la Coupe d'Afrique des nations, le technicien rémois a aligné quatre éléments de 19 ans (N’Dri Philippe Koffi, Bradley Locko, Dion Lopy et Nathanaël Mbuku) et un de 18 ans (Martin Adeline). Ce dernier, titularisé pour la première fois en Auvergne, « a été notre meilleur joueur », selon son entraîneur. Troissemaines plus tôt, tout juste entré en jeu face aux amateurs de Reims Sainte-Anne, le Sparnacien qualifiait sa formation pour les 16es de finale de la Coupe de France. « C’est un garçon très intelligent qui comprend le foot. Il est toujours bien placé, il ne perd pas beaucoup de ballons, il est jeune, mais avec une grande maturité »,
Dernière recrue rémoise, Jens Cajuste, 22 ans, est présenté comme un grand espoir du foot européen. © Stade de Reims
a dit de lui son coach, à l’issue de la rencontre depuis le début de la saison par le Catalan et par le directeur général du club Mathieu Lacour, reste face aux Clermontois. Certes, les Rémois ne sont cohérent, à défaut d'être toCajuste dans le pas arrivés à grand-chose, talement au point. En plus malgré plus de 75 minutes groupe face à Metz d'Ekitike (19 ans), qui crève en supériorité numérique. l’écran cette saison avec Mais le projet de Garcia, assumé et revendiqué déjà 8 buts en 17 matches, on peut citer égale-
ment le milieu algérien Ilan Kebbal (23 ans), l'ailier Alexis Flips (21 ans) ou encore le récupérateur Lopy (19 ans) comme autant de talents à avoir émergé. Dès ce week-end lors de la réception de Metz (19e), le stade Auguste-Delaune pourrait en voir un nouveau à l'œuvre. Il s'agit du milieu de terrain et international suédois (8 sélections) Jens Cajuste, présenté par le club comme « l'une des promesses du foot européen ». Le joueur box-to-box, arrivé de Midtjylland (D1 suédoise) pour 4 ans et demi, semble déjà promis à un grand avenir et sa signature au Stade de Reims contre 10 M€ (record du club) en a surpris plus d'un. Un montant qui comprend de nombreux bonus et un fort pourcentage à la revente pour le club suédois. Toujours est-il que ce transfert est présenté comme un gros coup. Garder Ekitike en serait un aussi, mais il n'est pas exclu que les dirigeants champenois, qui réclament 30 M€ pour leur buteur et un prêt jusqu'à la fin de la saison, cèdent aux sirènes de Newcastle, Tottenham ou encore Dortmund. En attendant, c'est Mathieu Cafaro, 24 ans, au club depuis 2017, qui a mis les voiles, direction le Standard de Liège, quasiment dans l'anonymat (4 matches cette saison), alors qu'il était apprécié du public rémois. Les temps changent au Stade de Reims...
Simon Ksiazenicki 4 Reims - Metz, dimanche 16 janvier, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur Prime Video
Basket-ball Betclic Elite (16e j.) : Bourg-en-Bresse (12e) - Champagne Basket (16e)
Châlons-Reims relancé ? Le Champagne Basket se déplace ce samedi à Bourg-en-Bresse avec l'ambition de surfer sur son incroyable exploit, signé le week-end dernier, aux dépens de Strasbourg.
se déplacera à Bourg-en-Bresse (12e), avec sans doute un groupe plus étoffé, notamment grâce au renfort de l'Américain Orlando Coleman, vu plutôt à son avantage cet automne dans le championnat grec (17,3 points et 4,9 rebonds pour 15,7 d'évaluation sous les couleurs de l'Apollon Patras). Reste que l'adversaire du jour vaut sans doute mieux que son classement actuel, à l'image de la belle résistance qu'il a offerte mercredi soir en Eurocup. En déplacement sur le parquet du Virtus Bologne, meilleure équipe d'Italie avec l'Olimpia Milan et favori de la compétition européenne, les Bressans n'ont perdu que d'un petit point (83-82).
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'est une soirée dont le Champagne Basket et ses supporters se souviendront longtemps. Engluée dans une spirale infernale de défaites depuis plus de deux mois, seulement interrompue par un succès juste avant Noël lors de la venue de Cholet, l'union marnaise a débuté l'année 2022 par un succès capital, mais ô combien inattendu. Samedi 8 janvier, sur le parquet de Châlons, le Champagne Basket s'est présenté en effet face à Strasbourg avec un effectif décimé. Aux absences sur blessure de Scottie Reynolds et Jean Salumu, se sont ajoutées celles de Myke Henry, définitive après sa mise à l'écart, et du coach, Cédric Heitz, positif au covid. C'est donc avec un groupe de seulement sept joueurs, dont l'Espoir Félix Bastion, et dirigé par Frédéric Jaudon, habituel assistant, que le Champagne Basket a réussi a disposer de la Sig, alors 3e du classement, sur le score spectaculaire de 106-98. Cette victoire exceptionnelle, seulement la 5e en championnat en 15 journées, doit beaucoup à deux hommes : le capitaine Jessie Begarin (22 points et 11 passes décisives pour 29 d'évaluation) et le jeune meneur Enzo Goudou-Sinha (28 points et 6 passes décisives pour 26 d'évaluation).
Julien Debant
Incroyables lors de la victoire face à Strasbourg, Jessie Begarin et ses coéquipiers vont tenter, sa‐ medi soir, de surprendre Bourg‐en‐Bresse. © l'Hebdo du Vendredi
Au classement, le Champagne Basket reste Deux performances majuscules qui n'auraient cependant pas servi à grand-chose sans l'application 16e et premier non-relégable, mais prend un peu ses distances avec les deux de leurs coéquipiers, presque derniers, Cholet et Le Portel, tous au diapason de leurs leaAvec le renfort ders du jour, à l'image des pitout en revenant sur les de l'Américain vots Neal Sako (17 points et équipes qui le devancent. SurOrlando Coleman tout, cette victoire pourrait 12 rebonds pour 26 d'évaluadonner un nouvel élan. C'est tion) et Gani Lawal (21 points en tout cas ce qu'espère le club champenois. et 11 rebonds pour 21 d'évaluation) et du polyvalent américain Donte Grantham (14 points et La prochaine journée, programmée samedi 15 janvier, donnera la réponse. Châlons-Reims 7 rebonds pour 19 d'évaluation).
4 Bourg-en-Bresse - Champagne Basket, samedi 15 janvier, à 20 h, à Bourg-en-Bresse. Prochain match à domicile : Champagne Basket - Gravelines-Dunkerque, vendredi 21 janvier, à 20 h, à Reims.
Basket-ball LF2 : les Pétillantes attendues à Graffenstaden Privé le week-end dernier de la réception d'Aulnoye, en raison de cas de covid détectés dans les deux équipes, le Champagne Basket Féminin (5e) doit retrouver les parquets ce samedi 15 janvier du côté de l'Alsace avec un match très important face à Graffenstaden, actuel leader du championnat à égalité avec Mondeville.
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Sorties
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Ciné-rencontre - Châlons
Spectacle
La réalisatrice Stéphanie Pillonca attendue
Apnée au Manège de Reims
A
près le long-métrage « Fleur de tonnerre » en 2016 et le téléfilm « Apprendre à t'aimer » en 2020, c'est une nouvelle facette de la parentalité que choisit d'aborder la réalisatrice Stéphanie Pillonca dans son dernier documentaire, « C'est toi Stéphanie Pillonca aborde le sujet délicat del'adoption dans son que j'attendais ». Elle y dernier documentaire. © Pyramide Films / DR croise les parcours, le quotidien et l'attente inexorable de couples engagés dans une démarche d'adoption, tout en questionnant la quête d'identité. Elle a suivi pour cela Alexandra, à la recherche de son fils né sous X, ou encore Sylvian, qui souhaite retrouver sa mère biologique. La Comète accueillera Stéphanie Pillonca à l'issue de cette projection pour un échange privilégié avec le public, tant sur l'aspect cinématographique qu'humain du projet. 4 « C'est toi que j'attendais », ciné-rencontre avec la réalisatrice Stéphanie Pillonca, lundi 17 janvier à 20 h 15, la Comète. Tarifs : de 5 à 7 euros. Contact : cinema@la-comete.fr.
Spectacles - Châlons Monstres marins et vieux loups de mer s’animent sur la scène du Manège de Reims. © Christophe Raynaud de Lage
Y
ngvild Adpeli, de la Compagnie Plexus Polaire, est artiste associée au Manège cette saison, mais aussi ancienne élève de l’École de Charleville. Elle s’empare du chef d’œuvre d’Herman Melville, Moby Dick, dans une adaptation grandiose où la marionnette, entre clairs et obscurs, joue des ombres, des sons et des sens. L’écriture profonde et marginale de l’auteure et metteuse en scène marque ce spectacle qui multiplie les techniques de représentation : la marionnette, certes, mais aussi le jeu théâtral, la projection vidéo et la musique. Et au-delà de la complexité de l’histoire, qui plonge dans les grandes profondeurs de l’âme humaine, le défi de cette création réside dans la mise en espace de Moby Dick, ce monstre marin empreint d’allégories mystiques : la baleine s’impose grandeur nature. Sur le plateau, donc, l’artiste norvégienne fait vivre cinquante marionnettes au gré de sept acteurs-marionnettistes et une formation en quintette musical met en ambiance sonore ce récit qui a tout d’un conte fantastique. C’est donc bel et bien un voyage que le Manège propose à son public, pendant 1h30 de traversée, tantôt périlleuse, tantôt contemplative. Une odyssée familiale à ne pas manquer. 4 Moby Dick, jeu. 20 janvier à 20h et ven. 21 janvier à 19h (représentation proposée
A.C
en audiodescription), au Théâtre du Manège de Reims. Tarifs : de 6 à 23€
Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 14 janvier au 18 janvier 2022 ADIEU MONSIEUR HAFFMANN ven 14H30 - 17H30 20H30 sam 14H30 - 17H30 20H45 dim 14H30 -
17H30 20H30 lun 14H30 - 20H30 mar 14H30 - 20H30 SCREAM ven 14H20 - 17H40 21H sam 14H20 - 17H40 21H dim 14H20 - 17H40 20H30 lun 14H20 -
20H30 mar 14H20 - 20H30 PLACES ven 14H20 - 17H20 20H20 sam 14H40 - 17H20 20H50 dim 10H45 - 14H40 20H20 lun 14H20
- 20H20 mar 14H20 - 20H20 355 ven 14H30 sam 20H45 dim 20H30 EN ATTENDANT BOJANGLES ven 14H30 - 20H30 sam 20H30 dim 17H - 20H20 lun 14H30 - 20H20 mar 14H30 - 20H20 MES FRERES ET MOI ven 17H30 sam 14H30 dim 10H45 lun 14H30 mar 20H30 THE KING’S MAN : PREMIERE MISSION ven 14H20 - 17H30 20H45 sam 17H30 dim 10H45 - 20H20 mar 14H20 MATRIX : RESURRECTIONS ven 20H30 mar 20H10* TOUS EN SCENE 2 sam 14H30 - 17H50 20H45 dim 10H45 - 14H30 17H30 SPIDERMAN : NO WAY HOME ven 20H30 sam 14H - 17H20 20H30 dim 14H - 17H10 20H10 lun 20H10 mar 20H10 MES TRES CHERS ENFANTS ven 14H30 - 17H40 dim 11H - 17H40 lun 14H30 - 20H30 mar 14H30 LA PANTHERE DES NEIGES sam 18H dim 14H40 LES TUCHE 4 ven 17H50 dim 11H - 17H50 lun 14H30 - 20H20 mar 14H30 ENCANTO sam 14H15 dim 11H - 14H15
Les spectacles de Messmer et Lynda Lemay reportés
A
près l'annulation des pièces de théâtre « Les grandes ambitions » (avec Matt Pokora) et « Inavouable » (avec Michel Leeb) et du concert d'Elsa Esnoult, programmés respectivement les 15, 29 et 30 janvier, le Capitole se heurte au report du spectacle de Messmer, prévu ce mardi 18 janvier. Neuf autres dates de sa tournée « Hypersensoriel » sont également reportées, comme le confirme le célèbre hypnotiseur sur les réseaux sociaux. L'évolution du contexte sanitaire et les nouvelles mesures gouvernementales sont invoquées pour justifier ce choix. Les fans qui l'attendaient à Châlons devront donc patienter jusqu'au 23 juin 2023, sachant que les billets déjà Déjà reporté l'année dernière, Messmer le achetés restent valables pour cette représentation. fascinateur ne reviendra au Capitole de Autre mauvaise nouvelle : le spectacle de Lynda Châlons qu'en juin 2023. © DR Lemay, déjà reporté à deux reprises en 2021, ne jouera pas le 24 mars comme prévu mais le 24 octobre 2022. 4 Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr.
EN BREF Le Salmanazar contraint d'annuler deux spectacles En raison des récentes mesures de restriction concernant les spectacles vivants, la scène de création et de diffusion d'Épernay, Le Salmanazar, a annoncé l'annulation de deux spectacles prévus ce mois de janvier. Participatif, « Le Bal marionnettique », programmé le mardi 18 janvier, a été annulé, de même que « Bulle », spectacle intimiste pour les tout-petits, annoncé le mercredi 26 janvier. Pour le remboursement, à adresser avant le 31 mai, il convient d'envoyer son billet par courrier (8, rue de Reims, 51200 Épernay) ou se rendre au théâtre Gabrielle-Dorziat, du mardi au vendredi, de 14 h à 18 h. Il est également possible de faire un échange pour un autre spectacle. En revanche, le concert du Quatuor Messiaen, programmé le vendredi 21 janvier, est maintenu.
La MJC d'Aÿ reporte sa série de concerts La MJC d’Aÿ avait prévu de proposer qua-
tre jours de concerts autour d’instruments à cordes, à l’occasion d’un festival de musique itinérant qui devait se dérouler dans divers lieux du territoire, du jeudi 20 au dimanche 23 janvier. Finalement, en raison de la situation sanitaire, l'événement a été « reporté ultérieurement, lorsque les conditions sanitaires seront plus sûres ».
Le spectacle Disney en concert reporté à Épernay La société G1 Production a annoncé, lundi, le report de douze dates de la tournée Disney en concert, dont celle programmée au Millesium d’Épernay, le 12 février, à 16 h. Une péripétie de plus pour ce spectacle qui propose de revivre les plus grandes musiques issues des films Disney, interprétées par un orchestre symphonique, puisqu’il subit là son quatrième report depuis avril 2021. La nouvelle date sparnacienne a été fixée au samedi 12 novembre. Les billets restent valables pour la date de report, mais des remboursements sont également possibles. Infos en point de vente.
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Sorties
Du 14 au 20 janvier 2022 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m
Interview - Olivier de Benoist
« Je joue du fait qu’on me donnerait le Bon Dieu sans confession ! » Originaire de Reims, l'humoriste Olivier de Benoist ne pouvait pas manquer la 7e édition des Bulles du rire. Malgré les craintes liées à la pandémie, sa venue au K à Tinqueux, le 19 janvier, affiche complet.
plus drôles encore. Et la chance que j’ai, et que j’entretiens, c’est que je suis obsédé du texte et de la bonne formule. Du coup, mes spectacles sont déjà drôles quand ils sont lus à plat. Alors quand mon personnage s’y met, ça démultiplie les rires. Et moi, ça me ravit. Vous avez déjà des projets pour la suite, quand ce spectacle ne tournera plus ? Pas vraiment. A vrai dire, j’aime profiter et ne pas avoir trop de temps d’avance. Je préfère être dans l’instant. Ce spectacle peut encore être joué et donc être bonifié, de date en date. Je n’ai pas envie d’avoir déjà la tête ailleurs. Mais ce qui est sûr, je pense, c’est que, jusqu’à présent, ma famille a été mon thème de prédilection. Vais-je vouloir aller expérimenter en dehors de ce thème ? C’est une des difficultés du one man show : pour être réussi, il doit être sincère. Et pour toucher la sincérité, il faut être dans le réel, dans le vécu.
V
éritable enfant du pays, Olivier de Benoist ne manque jamais de passer par Tinqueux, lors de ses tournées. Il s’inscrit donc naturellement dans la programmation du festival Les Bulles du Rire, qui a lieu au K, à Tinqueux, jusqu'au 4 février, auprès de Pablo Mira, Laurent Baffie ou encore Paul Mirabel. Irrévérencieux et sensible, l’humoriste dresse son autoportrait acerbe de père de famille, au cœur d’un quotidien chahuté, impitoyable et drôle. Et ce qui est sûr, c’est que l’auteur du « Petit Dernier » n’a plus rien d’un jeune premier.
Propos recueillis par Agathe Cèbe
Vous jouez le 19 janvier prochain à Tinqueux à guichets fermés. Oui ! « Complet », c’est mon mot préféré de la langue française ! Et en cette période difficile, c’est un exploit de jouer complet. Ça me touche, je suis vraiment content. Ça fait plusieurs années que je viens jouer à Reims et le public ne se lasse pas ! Il faut dire que vous êtes un enfant du pays… C’est vrai. J’ai grandi à Rosnay, j’ai suivi ma scolarité à Saint-Joseph, puis au lycée Clémenceau. J’ai habité rue du Petit-Four… Mes parents vivent encore à Reims : j’ai passé mes confinements ici, j’aime bien aller acheter mes fruits et légumes à Courcelles-Sapicourt. J’ai mes petites habitudes ici, c’est le moins que l’on puisse dire ! Arnaud Robinet m’a même sollicité pour être un des ambassadeurs du projet Reims 2028, capitale européenne de la culture. Les dates à Reims sont donc des dates spéciales dans votre tournée ? Oui. C’est jouissif de venir jouer en terrain conquis. Et il y a une complicité avec la salle que je ne retrouve nulle part ailleurs. J’observe une ferveur unique quand je viens à Tinqueux. Et il faut dire que le K est une salle parfaite pour le one man show. C’est comme un énorme caféthéâtre, l’ambiance y est chaleureuse d’emblée. Vous disiez vous réjouir que le public ne se lasse pas : comment gérez-vous l’écriture de votre carrière, spectacle après spectacle ? Quand on fait toujours les mêmes vannes, ce n’est rapidement plus amusant. Depuis mes débuts, j’ai parlé du couple, j’ai parlé de moi de 0 à 40 ans, là je parle de mes enfants. À chaque fois, ces thèmes sont des terres vierges que j’explore pour en faire des terrains de jeu. Ce dernier spectacle fonctionne très bien, tellement bien qu’il bénéficie d’une exploitation très longue, depuis début 2020. Sans parler des mois perdus où
4 Olivier de Benoist, mercredi 19 janvier au K à Tinqueux. Complet. Prochaine date dans la région : jeudi 24 février au Théâtre de Champagne à Troyes.
EN BREF Isabelle Mergault et Chantal Ladesou restent à l'affiche !
Dans son spectacle, l’humoriste dresse son autoportrait acerbe de père de famille. © Pascal Ito
je n’ai pas pu jouer, d’habitude, un spectacle s’éteint au bout de deux ans. Et là, de nouvellesdates sont annoncées pour l’année prochaine : je reviendrai d’ailleurs à Tinqueux le 19 janvier 2023.
de plus con. Il vient d’une formule magique, bien pensée, épurée, cisaillée.
Quelle est, selon vous, la recette du succès quand on veut faire rire le public ? La recette, elle n’est pas compliquée. Tout est une question de niveau d’exigence. Il est là, le vrai boulot. Il faut savoir couper un texte, avoir le juste niveau de coupe pour ne garder que le meilleur, là où réside l’essence même du rire. Quand j’écris un texte, je le tamise, encore et encore, comme un chercheur d’or qui ne garde que le plus pur dans son tamis. Et le plus pur est souvent ce qui peut paraître le plus simple.
Il touche à l’irrévérence ? Totalement. L’humour, tel que je souhaite le pratiquer, ne se nourrit que d’irrévérence. Il ne faut pas avoir peur d’être acide, aujourd’hui. Il faut faire rire avec ce qui ne fonctionne pas, avec ce qui coince. Ça, c’est jouissif, c’est la bouffée d’air. Quand je dis que je mets mes enfants dans des chambres séparées et que je « trie mes déchets », ou quand je dis que j’ai quatre enfants, « deux garçons et deux échecs », évidemment c’est ce sale gosse de personnage que j’incarne qui parle. C’est son irrévérence sans concession et c’est ça que les gens viennent voir. Ils savent que c’est trash et moi je joue du fait qu’on me donnerait le Bon Dieu sans confession.
Qu’entendez-vous par « l’humour pur » ? C’est un rire général qui explose, un rire de surprise, un rire renversant, assommant. Ce rire-là, il vient souvent de ce qu’il y a de plus trash, ou
Comment vous le définiriez, ce personnage que vous incarnez ? Il est macho-rigolo-taré. Il est 100 % de composition ! Je m’amuse à parler faux, à parler con, pour prendre de la distance et rendre les choses
Si les salles de spectacles sont de plus en plus confrontées aux annulations et aux reports en cascade, la pièce de théâtre « Adieu, je reste ! », écrite et comise en scène par Isabelle Mergault, se jouera bien au Capitole de Châlons. Avec l'humour qu'on lui connaît, l'actrice et réalisatrice a imaginé un scénario burlesque et loufoque au possible. L'histoire est celle de Gigi (interprétée par Isabelle Mergault), engagée par son amant pour tuer la femme de ce dernier, Barbara. Mais lorsque la première arrive chez la seconde, des liens d'amitié se tissent et, forcément, compliquent les choses. Aux côtés de Mergault : sa complice Chantal Ladesou, impayable dans le rôle de Barbara. Ensemble, ces mastodontes de la comédie et du rire embarquent le public pour un moment désopilant et réjouissant. Un sacré pied de nez à la morosité ambiante. « Adieu, je reste ! », jeudi 20 janvier à 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 40 à 69 euros - Infos et réservations : lecapitole-en-champagne.fr.
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Loisirs
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L’horoscope
Météo
BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
La semaine exigera de vous beaucoup d’engagements. Au travail, votre dynamisme se fera remarquer. Côté cœur, l'amour est au rendez-vous, mais prenez garde aux malentendus.
C’est une période où vous aurez intérêt à vous laisser surprendre par la vie. Les événements et les circonstances vous seront favorables alors, faites preuve d’ouverture d’initiatives.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
SCORPION du 23.10 au 22.11
Une délicieuse semaine, à priori pour tous les décans. On vous dira exactement ce que vous avez envie d'entendre. Côté finance, il va falloir redéfinir vos priorités en matière de budget.
Une semaine très importante, avec des choix à faire en toute lucidité, au-delà des apparences. Sur le plan affectif, la vie amoureuse se vivra sur une note rock n' roll.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
Evitez de mélanger vie affective et vie professionnelle afin que tout soit à sa place ! Sur le plan relationnel, ne foncez pas trop la tête baissée, car les situations pourraient s’emballer.
Une semaine enchanteresse où vous ne risquez pas de vous ennuyer. Beaucoup de stress à prévoir, il faudra savoir souffler et ne pas vous laisser submerger par les événements.
Vendredi
Dimanche
Samedi
-1° 6°
-1° 6°
Lundi
-2° 5°
3° 6°
Qualité de l’air Vendredi
Samedi
Dimanche
Mauvais
Mauvais
Mauvais
CANCER du 22.06 au 22.07
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Cette semaine, ce ne sera pas facile tous les jours. Alors, prenez le temps de vivre et un vrai repos de temps à autre, car vous avez tendance au surmenage par trop de dispersion.
Vous continuerez sur votre bonne lancée et surtout si vous êtes du 1er décan. La semaine sera une période où vous vous sentirez libre et où vous saurez vous satisfaire de peu.
La CLCV vous informe
LION du 23.07 au 22.08
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Le rythme auquel vous vivrez sera assez soutenu et ce n’est pas cette semaine qu’il va ralentir ! Attention à bien gérer votre stress et surtout les imprévus qui se présenteront.
Les couples connaîtront un intense retour de flamme, tandis que les célibataires feront de belles rencontres. Il faudra ne pas aller trop vite en besogne, même si les événements vous y incitent.
VIERGE du 23.08 au 22.09
POISSONS du 20.02 au 20.03
C'est une période chargée qui se prépare. Votre volonté sera inébranlable, on ne pourra pas vous faire changer d'avis, et vous serez prêt(e) à en découdre si on vous contrarie.
C'est une période chargée avec de nombreuses tâches à accomplir. Côté forme, accordez-vous des moments de détente, rien que pour vous, cela vous fera le plus grand bien.
Le crédit renouvelable, appelé aussi parfois crédit revolving, met à la disposition de l’emprunteur une réserve d’argent correspondant à un montant plafonné. Selon le montant du crédit, la loi impose une durée maximale de remboursement. Elle est de 36 mois lorsque le montant du crédit est inférieur ou égal à 3 000 euros et de 60 mois au-delà de ce montant. Trois mois avant la date anniversaire de la signature de l’offre de crédit, le prêteur doit informer l’emprunteur des conditions de reconduction du contrat et des modalités de remboursement des sommes restant dues, si le crédit n’est pas renouvelé. Le crédit renouvelable peut être remboursé par anticipation, sans frais ni pénalités.
Benoît Melvhille
Qu’est ce qu’un crédit renouvelable ?
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com
T R E OUV . V N A J 6 DIM. 1 à 18h 4h de 1
21 rue Grande Étape - Châlons-en-Champagne 03 26 64 06 36 - chalons@petitcolin.fr