L'Hebdo du Vendredi Épernay 608 by Kilkoa

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

É P E R N AY n ° 6 0 8 d u 4 a u 1 0 f é v r i e r 2 0 2 2

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE LUNDI 14 FÉVRIER

Marine Le Pen en conquête à Reims

FINANCES

Coup d’œil sur le budget 2022 d’Épernay p. 6 HOMMAGE

L’école Bachelin devient Yvette Lundy p. 7 FOOTBALL

Reims - Bordeaux, petite cuvée à Delaune p. 11 INTERVIEW

Ce samedi, au parc des expositions de Reims, la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, organise son premier grand meeting. La campagne pour les présidentielles démarre enfin. p. 4 et 5

Jeff Panacloc et sa bande au Millesium p. 12

Humeurs

Du 4 au 10 février 2022 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

ENVIE DE BASKET ? 8 INVITATIONS VALABLES

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Bonnette Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

La prochaine édition du festival organisé au parc de Champagne à Reims, programmée les 24, 25 et 26 juin prochains, s'enrichit d'un nouvel invité prestigieux. Après avoir dévoilé, fin décembre, les venues des têtes d’affiche Herbie Hancock, Clara Luciani, Black Pumas, PNL, Juliette Armanet, Little Smiz et les Black Eyed Peas, les organisateurs de La Magnifique Society annoncent celle de Thom Yorke, chanteur et leader de Radiohead. Accompagné du guitariste Jonny Greenwood et du batteur Tom Skinner, il revient sur scène avec un nouveau projet : The Smile. Groupe encore mystérieux il y a peu, son premier titre, « You will never work in television again », est sorti le 5 janvier, suivi d’un second, « The smoke », diffusé le 27 janvier. Les deux morceaux rappellent déjà l’ambiance du groupe emblématique des années 90, entre la voix rocailleuse de Thom Yorke et les guitares lyriques et explosives de Radiohead. La Magnifique Society accueillera donc The Smile le vendredi 24 juin pour ce qui sera l'un de ses six concerts de l'année sur le sol français.

On en a peu parlé en France, en tout cas pas autant que ses thuriféraires auraient aimé. Le 22 janvier au Canada, un convoi de camions s’est élancé de Vancouver avec pour objectif de rouler jusqu’à la capitale fédérale, Ottawa, afin de contester la vaccination obligatoire contre le covid-19, devenue nécessaire pour franchir la frontière avec les États-Unis. Si 85 % des 120 000 camionneurs canadiens sont déjà vaccinés, le mouvement a néanmoins pris de l'ampleur et une semaine plus tard, entre 8 000 et 15 000 manifestants étaient recensés devant la Colline du Parlement, épicentre du pouvoir canadien. Ce « Convoi de la liberté » n’a pas charrié que des « truckers », il a également transporté son lot d’infox et d’images nauséabondes, comme celles de ces camionneurs hissant fièrement des croix gammées, quelques drapeaux confédérés et des bannières injurieuses envers le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Cela ne vous rappelle rien ? Le mouvement est déjà comparé à celui des Gilets jaunes et devant l’ampleur du phénomène, beaucoup, en France et en Europe, espèrent l’importer. Ainsi, un « Convoi de la liberté » pourrait rouler jusqu'à Bruxelles, le 7 février, si l’on en croit les réseaux sociaux. C’est en tout cas ce qu’espère par exemple Florian Philippot, l’ancien chevènementiste, mélenchoniste, lepéniste, mais vrai gaulliste assure-t-il depuis toujours, et désormais community manager – environ une publication toutes les deux heures – de sa propre entreprise. Que vend-elle ? Florian Philippot lui-même, « candidat présidentielle 2022 » comme l’assure sa biographie sur Twitter. Celui qui a soutenu à peu près tout et son contraire depuis le début de la pandémie (et de sa carrière ?) tente d’agréger les colères sur tous les sujets, pour ainsi faire mieux, en avril prochain, que lors de son dernier scrutin : aux élections européennes de 2019, son alliance avec l'association Jaunes et citoyens n’avait réuni que 147 000 voix (0,65 %), soit à peine la moitié de ses abonnés sur Twitter. Mais c'était avant la pandémie qui occupe bien notre conseiller régional, lequel manifeste, chaque samedi depuis 30 semaines, contre la vaccination et le pass qui l'accompagne. Arrivera-t-il à faire ressortir les gilets jaunes des boîtes à gants ? La flambée du prix des énergies pourrait être un puissant combustible pour rallumer le mouvement. Ne reste plus qu'à dénicher l'étincelle pour mettre le feu aux poudres. Et à trouver le pyromane.

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Le leader de Radiohead à La Magnifique Society

La Laponie depuis Vatry

Du MMA pour lancer l'Arena Pour sa toute première date (le concert de SCH prévu le 25 février ayant été reporté), la nouvelle grande salle événementielle de Reims accueillera une réunion de MMA ou, en français, d'arts martiaux mixtes, le samedi 26 février : la toute première organisée par Hexagone MMA 3 hors de Paris. Dans l'arène, ce sport de combat complet réunit deux combattants pouvant utiliser de nombreuses techniques, sous le regard vigilant d'un arbitre. Lors de la soirée rémoise, de nombreux athlètes sont ainsi attendus, dont le Français Gaël Grimaud qui défendra son titre de champion du monde Hexagone MMA, catégorie poids moyens, mais aussi trois combattants professionnels rémois : Sofiane Aissaoui (en photo), Alexis Fontes et Brice Picaud. Bref, un véritable événement tant pour la cité des sacres, que pour le MMA, jeune discipline qui compte déjà plus de 40 000 licenciés au niveau national.

Avec un peu de retard sur le calendrier du Père Noël, 378 personnes, champenoises pour la plupart, se sont envolées vers la Laponie samedi dernier. Et au départ de l'aéroport de Vatry. Une excursion de huit jours concoctée par trois agences de voyages basées à Châlons, Epernay et Troyes, dont le programme vend clairement du rêve : randonnées en motoneige et avec des chiens de traîneau, contemplation des aurores boréales, rencontre avec le peuple Sami et leurs rennes, pêche sous la glace, etc. Les organisateurs avaient même prévu une session avec « le vrai » Santa Claus. La classe. A celles et ceux qui auraient besoin d'évasion : un second vol est prévu ce samedi 5 février. Infos : parisvatry.com.

Six marnaises dans les 500 communes où l'on vit le mieux en France

« Le Journal du dimanche » a publié, dans son dernier numéro, le classement des communes où l'on vit le mieux en France établi par l'association Villes et villages où il fait bon vivre. Cette dernière a passé au crible 34 837 communes de France métropolitaine selon plus de 180 critères, dont les données ont été publiées tout au long de l'année 2021 par l'Insee ou par des organismes étatiques. Ils concernent la qualité de vie, la sécurité, les commerces et services, les transports, la santé, l'éducation, la solidarité ou encore les sports et loisirs. Ce classement est dominé par Angers, Annecy et Bayonne. Reims et Châlons sont les seules grandes villes de la Marne à figurer dans le top 500, respectivement à la 106e place (+12 par rapport à 2021) et 156e place (+25). Quatre villages du département les accompagnent : Saint-Martin-sur-le-Pré (182e), Pierry (245e), Gueux (342e) et Magenta (464e). A noter qu'Epernay pointe à la 552e place.

Les convois, ça ose tout

ÉDITO

LE MANS

A la une

Présidentielle 2022

Marine Le Pen (re)lance sa campagne à Reims La candidate du Rassemblement national donnera son premier grand meeting de campagne au parc des expositions, ce samedi après-midi. Malgré les vicissitudes dans leur camp, ses soutiens locaux veulent croire qu'elle fera mieux qu'il y a cinq ans.

mour semble éloigner cette perspective. « Éric Zemmour a mis la pagaille dans tout ça, il a pris énormément d’adhésions, dans un discours cash et clash, avoue Thierry Besson. Mais je connais des adhérents (du RN) qui ont voulu partir chez lui et qui en sont déjà revenus. » Beaucoup de déçus du RN seraient prêts à se tourner vers le polémiste d’extrême droite, jugeant, comme l’élu rémois JeanClaude Philipot (lire par ailleurs), que le discours de Marine Le Pen se serait « adouci au fil des années ». « Les mesures que nous portons sont toujours les mêmes, mais on ne peut pas diriger un pays contre les Français, juge Laurent Jacobelli. Quand on veut être présidente de la République, il faut faire l’union des Français. Certains préfèrent l’outrance, les soutiens groupusculaires, et n’ont pas envie de gouverner. C’est leur choix, pas le nôtre. » Et d’adresser aux « transfuges » : « Ceux qui se sont fait élire grâce à Marine Le Pen et au Rassemblement national et qui ont changé de bord devraient assumer et démissionner de leur mandat. » La fracture est ouverte au sein de l’extrême droite et ce n’est pas le choix d’Éric Zemmour de tenir un meeting au même moment que celui de Marine Le Pen, qui apaisera les tensions.

ean-Luc Mélenchon à Tours, Anne Hidalgo à Clermont-Ferrand, Éric Zemmour à Lille, Fabien Roussel à Marseille et donc Marine Le Pen à Reims. Cette fois-ci, la campagne pour l’élection présidentielle, qui se tiendra les 10 et 24 avril prochains, a bel et bien démarré. Reims en sera le théâtre ce samedi, avec la tenue de la convention présidentielle de la candidate du Rassemblement national (RN), au parc des expositions, quatre mois après la venue, au même endroit, de Jean-Luc Mélenchon. « Ce ne sera pas un meeting, mais un congrès, précise Thierry Besson, délégué départemental pour la Marne du Rassemblement national. On invite toutes les fédérations qui animeront des stands régionaux pour une opération festive et conviviale. Des bus de toutes les régions seront affrétés. » Jusqu’à 3 000 personnes sont attendues. Le dimanche, un conseil national élargi du RN se tiendra, en présence des têtes d’affiche du parti. Mais le moment que les militants et sympathisants attendent tous aura lieu le samedi, aux alentours de 18 h, lorsque Marine Le Pen, finaliste de la dernière présidentielle (33,90 %), montera sur l’estrade pour son premier grand meeting de la campagne. « Ce sera l’occasion pour elle de montrer ce qu’elle veut faire de son quinquennat et de dessiner la France des 5, 10, 15 ans à venir, explique Laurent Jacobelli, conseiller régional et porte-parole du RN. Elle exprimera sa vision pour la France, au moment où le président gère le pays au jour le jour. » À l’occasion de ce grand rassemblement, la chef de file du RN pourra compter sur un soutien de poids, celui de Vik-

Simon Ksiazenicki Marine Le Pen, ici à la Foire de Châlons en 2018, tiendra un grand meeting, samedi, à Reims. © l'Hebdo du Vendredi

tor Orban. Le Premier ministre hongrois de- était solide, qu’elle ne perdait pas ses nerfs et vrait apparaître sur grand écran lors du mee- qu’elle avait l’étoffe d’un chef d’État », renting, selon les informations de « France chérit Laurent Jacobelli. Il y a cinq ans, c'est Info ». La radio publique confirme également un peu le contraire qui avait transpiré lors du que le prêt de 10,6 M€ obtenu débat de l’entre-deux-tours Viktor Orban par la candidate pour couvrir ses avec Emmanuel Macron, où dépenses de campagne a été ocMarine Le Pen était apparue en vidéo troyé par une banque hongroise. en grande difficulté sur cerUn allié de longue date bienvenu pour la tête tains dossiers. Ses soutiens estiment que la de file du RN qui s’attache à démontrer, de- page est tournée, encore faut-il pouvoir l’atpuis cinq ans, que son statut a changé. « Je teindre, ce second tour. pense qu'elle peut faire mieux qu’en 2017, La candidate du RN fera-t-elle aussi bien croit Thierry Besson. En cinq ans, elle s’est qu’en 2017, lorsqu’elle avait agrégé plus de bonifiée, professionnalisée et a pris une sta- 7,5 millions de voix et 21 % des votants au ture présidentiable. » « Elle a montré qu’elle premier tour ? La candidature d’Éric Zem-

Un meeting contesté ? Marine Le Pen se souvient sans doute de la dernière fois où elle était venue à Reims. C’était en mai 2017, à deux jours du second tour de l'élection présidentielle, et la finaliste avait dû être exfiltrée de la cathédrale en raison d’un attroupement hostile sur le parvis. Ce samedi, à 13 h 30, au départ du parc Léo-Lagrange, un nouveau rassemblement, « contre les idées et pratiques d'extrême droite », est appelé par divers citoyens et organisations syndicales, politiques et associatives. Les organisateurs précisent que le parcours de la manifestation, déclarée en préfecture, « sera totalement indépendant du congrès politique de Marine Le Pen pour éviter tout débordement. »

À Châlons, Les Centristes militent pour Valérie Pécresse

près le patron des Républicains Christian Jacob (lire l'Hebdo du vendredi 28 janvier), c'était au tour d'Hervé Morin, numéro 1 du parti Les Centristes et président de la région Normandie, d'assurer dans la Marne la promotion de Valérie Pécresse, candidate LR à l'élection présidentielle. Au programme : visite de l'entreprise vitryate spécialisée dans l'hydrogène vert Haffner Energy et de l'aéroport de Vatry, table-ronde avec des chefs d'entreprise puis réunion publique à Châlons. L'occasion pour l'ancien ministre de la Défense de louer les propositions phares de sa candidate, telles que la réindustrialisation et la relance du nucléaire, l'augmentation de 10 % des salaires du privé, le retour des heures supplémentaires défiscalisées ou le durcissement du régime d'assurance chômage pour réduire les indemnisations des demandeurs d'emploi au bout de

six, voire sept mois. Le soutien des Centristes à Pécresse, dont les idées s'affichent clairement plus à droite qu'au centre droit, était-il une évidence ? « Ça n'a pas été un débat pour moi, répond-il. Je suis décentralisateur, elle l'est. Je veux des libertés économiques, elle le souhaite. Je suis, comme elle, pour un Etat fort qui puisse protéger les plus faibles et faire respecter les lois. On souhaite que notre pays soit défendu. » Autre argument coup de poing d'Hervé Morin : la « sensibilité féminine », qu'il juge précieuse pour « porter les transformations d'un pays. Valérie Pécresse est une femme travailleuse et solide, qui a su rassembler. C'est la seule qui peut battre Macron. » Le sondage Ifop mis à jour le 1er février place toutefois Marine Le Pen au second tour face à Macron.

Sonia Legendre

Hervé Morin a échangé avec plusieurs acteurs économiques au Mess des entrepreneurs, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

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Jean-Claude Philipot, du Rassemblement national à Éric Zemmour Membre du conseil municipal de Reims, Jean-Claude Philipot fait partie de ces élus du Rassemblement national qui ont choisi de lâcher Marine Le Pen pour rejoindre Reconquête et Éric Zemmour.

un peu plus de deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, la bataille fait rage du côté des deux candidats d'extrême droite. Marine Le Pen est en effet confrontée à une désertion de son parti. La dernière en date n'est autre que celle du député européen Gilbert Collard, tandis que sa nièce, Marion Maréchal, n’a pas caché sa préférence, elle aussi, pour Éric Zemmour. Quant à son propre père, Jean-Marie Le Pen, s'il a assuré qu'il voterait bien pour sa fille, il a néanmoins déclaré avoir de la sympathie pour le leader de Reconquête. Mais ces ralliements concernent également des sphères moins hautes de la pyramide du Rassemblement national (RN) : exemple avec le conseiller municipal rémois Jean-Claude Philipot. Encarté au RN depuis de très nombreuses années, il était surtout la tête de liste du parti lors des dernières élections municipales à Reims, en

Jean‐Claude Philipot a rejoint Reconquête en septembre 2021. © l'Hebdo du Vendredi (archives 2020)

2020. Un scrutin qui a vu le candidat terminer certain temps et j'ai simplement attendu que à la 4e place (5,49 % des voix), très loin der- ma carte d'adhérent au RN arrive à échéance », indique rière Arnaud Robinet, « Je n'ai jamais apprécié l'élu rémois. Voilà élu dès le premier tour (66,32 %). Mais voilà, sa volonté de soi-disant pour le timing, quant aux raisons, elles sont dès le mois de septemdédiaboliser le parti » bre dernier, soit bien très claires : « Je n'ai avant qu'Éric Zemmour n'officialise sa candi- jamais été mariniste, car je n'ai jamais apprédature, Jean-Claude Philipot a rompu ce lien cié sa volonté de soi-disant dédiaboliser le qui l'unissait au RN. « J'y pensais depuis un parti. Son discours s'est au fil des années

Les soutiens marnais d'Hidalgo face à la gauche désunie

Julien Debant

Arnaud Robinet futur parrain de Macron

Après la victoire de Christiane Taubira et l'arrivée en 5e position de leur candidate à la Primaire populaire de la gauche, les soutiens marnais de la socialiste Anne Hidalgo accusent le coup. Et restent mobilisés.

'une même voix, Eric Quénard et Rudy Namur, co-animateurs du comité de soutien marnais à Anne Hidalgo, respectivement élus à Reims et à la région ainsi qu'à Châlons et au département, remettent en cause la Primaire populaire organisée à gauche. Et donc la légitimité de ses résultats, qui placent leur candidate favorite en 5e position, derrière l'écologiste Yannick Jadot, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon et l'eurodéputé Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne). « C'était plutôt une consultation, bien loin des primaires citoyennes organisées par le Parti socialiste 2012 et 2017, dixit Eric Quénard, qui a impulsé la création dudit comité en tant que premier secrétaire fédéral de la Marne du PS. On a affiché les noms de plusieurs candidats à leur corps défendant, sans débat de fond pour éclairer les citoyens. » Avec, à l'arrivée, une candidate supplémentaire en la personne de Christiane Taubira et une gauche qui semble plus désunie que jamais face aux enjeux de l'élection présidentielle. « Cette dispersion est déplorable, qui plus est dans une période où il existe un besoin fort de justice sociale et de démocratie. » Deux items pourtant chers aux différents partis en lice. « Mais la bataille des égos prend le dessus, déplore Rudy Namur, également président de l'Union départementale des élus socialistes et républicains. On ne va pas se voiler la face, il y a aussi des contraintes financières derrière. Et un rassemblement d'ici le premier

adouci, le rendant inaudible pour notre électorat qui ne se retrouve plus dans ses paroles trop soft ». Mais l'histoire de cette rupture est aussi plus personnelle. « J'ai toujours été un catholique affirmé, militant contre le mariage pour tous, explique Jean-Claude Philipot. Cela m'a été fortement reproché en tant que candidat RN. » Par qui ? « Par les quelques personnes LGBT qui gravitent autour de Marine Le Pen et qui m'ont demandé de me taire et m'ont pris pour un imbécile ». Plus en phase avec les têtes pensantes du parti, le conseiller municipal de Reims s'est donc tourné vers Reconquête et Éric Zemmour, « qui ne parle pas pour plaire aux médias. Il ne tombe pas dans ce refus de dire la vérité sous prétexte que ses propos seront diabolisés par les gauchistes. Il a par exemple le courage de dénoncer la théorie du genre alors que Marine Le Pen n'ose rien dire ». En plus de ce franc-parler très apprécié, Jean-Claude Philipot se dit aussi en phase avec les doctrines soutenues par l'ancien journaliste et polémiste, « qui s'inscrivent dans une démarche englobant les civilisations et leur histoire », et ses idées, « qui peuvent véritablement changer la politique en France ».

Une affiche de campagne d'Anne Hidalgo , ici à Châlons. © DR

tour, ça paraît compliqué. Même si arithmétiquement, on ferait plus de 24 % avec un seul candidat, en mobilisant davantage les électeurs. Nationalement, le PS n'a pas suffisamment travaillé en ce sens. Il y aura forcément une recomposition de la gauche à l'issue de la présidentielle. » Evidemment, le comité voit d'un bon œil l'arrivée aux côtés de la maire de Paris de douze membres de l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg, qui annonçait le retrait de sa candidature en début d'année. De quoi dynamiser une campagne relativement discrète jusqu'ici ? « Il faut avancer, concède Eric Quénard. Plus de 750 promesses de signatures ont été envoyées pour soutenir Anne Hidalgo. Dès que le président sortant se sera prononcé, le débat pourra enfin s'engager. Les votes se cristallisent généralement sur les dernières semaines et jusqu'au dernier moment. » Patience...

S.L

’était de plus en plus plausible, c’est aujourd'hui officiel. Le maire de Reims Arnaud Robinet, ancien membre des Républicains qu’il a quittés en 2017, a annoncé, dans une récente interview donnée au « Figaro », qu’il accorderait son parrainage au président sortant Emmanuel Macron, à l’occasion de la prochaine élection. « Je considère que lorsqu’on parraine un candidat, on officialise son soutien. Mon Arnaud Robinet, maire de Reims. © l'Hebdo choix est désormais arrêté », du Vendredi a expliqué le premier édile rémois. C’est un pas de plus vers le chef de l’État puisque depuis plusieurs mois, Arnaud Robinet s’était déjà rapproché de son ancien Premier ministre, Édouard Philippe. Il est même devenu récemment chef de file pour la région Grand Est de son parti, Horizons.

S.K

EN BREF Inscriptions sur les listes électorales L’année 2022 est ponctuée de scrutins importants. Pour prendre part à la vie démocratique, il est nécessaire de s’inscrire sur les listes électorales. Cette démarche peut être effectuée jusqu’à cinq semaines avant chaque élection. Pour l’élection présidentielle (10 et 24 avril), la date limite est fixée au 2 mars sur service-public.fr et au 4 mars dans les mairies.

Epernay

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Finances

Comment Épernay dépensera son argent en 2022 Les élus sparnaciens ont voté le budget municipal pour l'année en cours. L'occasion de découvrir les principaux investissements et dépenses prévus par la majorité.

oncernant les grands projets, tous les yeux seront tournés vers l’esplanade Charles-de-Gaulle qui va connaître, dans les années à venir, une profonde mutation. Cette année, 5 M€ seront engloutis dans le démarrage, à l’été prochain, du chantier du parking souterrain et 180 000 € de plus dans l’étude de programmation du parc paysager qui verra le jour en surface. « Le chantier du parking souterrain durera Le réaménagement du Jard débutera cette année avec le chantier du parking jusqu’à l’été 2024 et l’objectif est de livrer souterrain. © l'Hebdo du Vendredi le nouveau parc urbain au cours de l’année 2025 », a détaillé le maire, Franck Leroy, lors de la présentation de ce budget munici- ciens ateliers SNCF. Elle consacrera égale- le pont de la rue de Sézanne et pour la réfecpal. Toujours dans le cadre de ce réaménage- ment 66 000 € à la transformation de la gare tion de diverses chaussées. Le maire a aussi ment du Jard, mais du côté du privé, le maire en pôle d’échange multimodal et 216 000 € annoncé 100 000 € en faveur « d’actions a annoncé pour avril la construction des pour le volet administratif de la passerelle d’insertion du vélo dans le tissu urbain », Champelites, une résidence de standing qui aérienne, qui doit relier, en 2024, le centre- comme clarification des règles de partage de sera située rue Eugène-Mercier, sur une ville au futur quartier Berges de Marne. l’espace public entre la voiture et le vélo en dent creuse jouxtant la sous-préfecture. À L’opération Action cœur de ville, qui vise à centre-ville, et 50 000 € pour l’amélioration quelques pas de là, l’édification d’un hôtel rénover et à réinvestir des logements de l’hy- de cheminements piétons. Enfin, une opéradébutera à l’été percentre afin de prochain, lequel Le Jard, la gare, le quartier réduire la vacance, sera livré à la rense matérialisera par Berges de Marne... N BREF trée 2024. 484 000 € de subAutre grand projet ventions, dont la Bientôt une boîte à livres de demain à Épernay : le futur quartier des moitié sera financée par la région et l’agglo. place Lasnier Berges de Marne. Cette année, la ville mobi- Pour ce qui concerne la voirie, 1,46 M€ seLe comité de quartier de La Villa a annoncé lisera 95 000 € pour diverses prestations ront mobilisés, avec notamment des chanson intention de faire don d’une boîte à li(étude archéologique, étude de marché, as- tiers prévus rue Chaude Ruelle, sur le chemin vres à la ville d'Épernay, afin que celle-ci sistance à maîtrise d’ouvrage) autour des an- rural reliant Belle Boue au mont Bernon, sur soit installée sur la place Lasnier. Un ca-

tion d’analyse de l’église Saint-Pierre SaintPaul, afin de préparer des travaux de confortement, sera également conduite pour 100 000 €. Côté politique sociale, le budget global de 8,5 M€ affecté au Centre communal d’action sociale (CCAS) prévoit notamment la rénovation de logements dans la résidence Le Cèdre (189 000 €) et le lancement du projet de crèche dans la rue de Lorraine (500 000 €) qui remplacera, début 2025, la crèche Tom Pouce. Dans les établissements scolaires, la réhabilitation énergétique de l’école Saintonge (270 000 €) et la réfection de la toiture et la pose de panneaux photovoltaïques à l’école Belle Noue (170 000 €) sont, par exemple, programmées. Côté sport, les éclairages du terrain d’honneur du stade Paul-Chandon seront remplacés contre 250 000 € et la réhabilitation énergétique du gymnase Beethoven est programmée (550 000 €). Deux chantiers qui pourront prétendre à des subventions d’État.

Simon Ksiazenicki

L'opposition vote contre Sans surprise, les six membres de l'opposition ont voté contre ce budget 2022. Ils s'en sont expliqué. « La ville d’Épernay est riche et dispendieuse, mais pas en direction de sa population et on sent que ça gronde, surtout avec l’explosion de la précarité et la misère, a vitupéré l'élue communiste Hélène Perrein. Ceux qui ont du mal à boucler leur fin de mois sont les oubliés. » De son côté, le socialiste Antoine Humbert a fustigé « une pression fiscale très importante et une dette très élevée », par rapport aux villes de mêmes strates et regrette : « Nous n’avons pas retrouvé, dans ce budget, trois enjeux majeurs : la réduction de la chute démographique, la lutte contre la pauvreté, surtout chez les jeunes, et |'investissement dans le développement durable. » Enfin, Cindy Demange (Rassemblement national) a regretté le manque « d'ouverture » de la commission finances. « Notre marge de négociation et de proposition est quasi nulle. Nous refusons de cautionner cette mascarade démocratique. »

deau que les élus ont accepté, lors de la dernière réunion des membres du conseil municipal. Ces bibliothèques urbaines, déjà présentes dans le parc Nelson-Mandela ou dans les jardins de l’hôtel de ville, permettent à chacun de déposer et de récupérer, sans contrepartie, des livres en tout genre.

L’office de tourisme d’Épernay a du cœur

Afin de se « démarquer fortement et durablement », l’office de tourisme d’Épernay a décidé de s’offrir une nouvelle identité visuelle pour ses différents supports de communication. Il a choisi le symbole du cœur « qui évoque le cœur du Champagne, le cœur de la Champagne, la rencontre, le partage avec des femmes et des hommes passionnés et fiers de leur territoire », selon un communiqué. Cet emblème se décline également dans la première lettre d’Épernay, stylisée dans son nouveau logo. Pour accompagner ce changement, l’office organisera la première édition de « Épernay mon amour », un événement touristique construit autour d'offres thématiques chez ses partenaires, à l'occasion de la Saint-Valentin, qui se tiendra du 11 au 14 février.

Le ballon captif reprend son envol Au sol depuis le 1er janvier dans le cadre de sa fermeture annuelle, le ballon captif d'Épernay rouvrira au public à partir de ce samedi 5 février. Les envolées seront possibles les mercredi, samedi et dimanche, de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h. La réouverture quotidienne de l'attraction touristique est prévue à partir de la mi-avril. Les vols étant soumis à des conditions météorologiques favorables, il est conseillé aux potentiels visiteurs de s’en assurer au préalable par téléphone (03 26 57 89 24) ou sur internet (ballon-epernay.com).

Recensement des artisans d'art La Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne et le Parc naturel régional de la Montagne de Reims organisent un nouveau recensement des créateurs et artisans d’art professionnel du triangle marnais, jusqu’au 11 février. Ils espèrent ensuite diffuser un annuaire de ces professionnels afin de mieux les faire connaître et proposer des événements adaptés. Pour participer à ce recensement, il convient d’envoyer toutes les informations utiles (nom, prénom, adresse, activité, contact, photos) par mail (e.renoir-sibler@parc-montagnedereims.fr et remi.lefevre@ccgvm.com) ou par téléphone (03 26 59 44 44 et 03 26 56 95 24).

Epernay

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Hommage

Social

L'école Bachelin devient Yvette Lundy

Grève au Centre d'action médico-sociale précoce

lle s’en est allée le 3 novembre 2019, mais personne ne l’a oubliée dans la région d’Épernay. Figure emblématique de la Résistance, le nom d'Yvette Lundy était déjà associé au collège d'Aÿ, depuis 2011, et au jardin municipal d'Oger, son village natal, depuis 2016. Manquait son lieu de résidence, Épernay, qui réfléchissait depuis plusieurs années à honorer cette grande dame. Il aura fallu attendre 2022. Le conseil municipal, réuni lundi 31 janvier en visioconférence, a décidé de donner le nom d’Yvette Lundy à l’établissement scolaire de la place Gabriel-Bachelin. Renommée ainsi en 1925 en hommage à cet instituteur sparnacien du XIXe siècle, l’usage avait ensuite voulu que l’école prenne le nom La grande dame est décédée en 2019. © l'Hebdo la place éponyme, alors « qu'aucune décision du Vendredi n’avait été prise en ce sens », a rappelé le maire d’Épernay. Désormais, l'établissement s’appellera officiellement l’école Yvette Lundy. « Le choix d’une école n’est pas innocent, Yvette était institutrice et elle était dans son école lorsque les Allemands l'ont arrêtée pour la déporter », a raconté Franck Leroy. Engagée dans la Résistance dès l'appel du 18 juin 1940, Yvette Lundy a hébergé de nombreux réfugiés et réfractaires au STO, leur fabriqua même de faux papiers. Arrêtée le 19 juin 1944, elle fut déportée dans les camps de Neue Bremm, Ravensbrück et Buchenwald, d'où elle revint marquée, combative, mais optimiste. « Elle a été un exemple, d’abord par ses activités de résistance et ensuite par le devoir de mémoire qu'elle a sans cesse mis en avant, même au-delà de ses 100 ans. Nous nous devions de lui rendre hommage », a ajouté Franck Leroy. À l’issue du vote favorable de l’ensemble des conseillers municipaux, ce dernier a déclaré : « Je vous remercie de cette très belle unanimité ». Yvette Lundy suscite toujours le consensus.

ne grève illimitée a été entamée, lundi 31 janvier, au Centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) d’Épernay, un établissement chargé du dépistage et de l’accompagnement des problématiques de handicap chez les enfants âgés de 0 à 6 ans. Le site d’Épernay, qui compte 14 travailleurs et accueille 250 bambins chaque année, est géré par l’Institut MichelFandre, basé à Reims, Le CAMSP d'Épernay accueille chaque année environ 250 enfants. comme six autres structures dans la Marne. Le 25 janvier, la direction a informé les représentants du personnel de sa décision de se passer des services de la médecin-directrice de la structure, qui y travaillait depuis 13 ans. « Ça faisait un petit moment que la situation posait problème, il y avait une divergence sur le management de l’équipe, justifie Richard Claudon, directeur administratif du Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et du CAMSP d’Épernay, joint par nos soins. Ça ne remet en aucun cas ses compétences professionnelles et ça n’a pas été fait de gaité de cœur, car trouver un remplaçant ne sera pas facile… » Les grévistes réclament le maintien de la pédiatre à son poste et s’inquiètent pour l’avenir de la structure sparnacienne, dénonçant, dans un communiqué, « la pénurie de moyens ». « Ce départ de notre pédiatre, décidé et annoncé de façon brutale et soudaine, sans concertation, met en danger le bon fonctionnement de l’établissement et constitue une menace réelle de fermeture ou de démantèlement de ce lieu de soins. » Le directeur administratif se veut rassurant : « Nous avons obtenu un crédit pérenne afin de recruter un demi-poste de rééducateur et nous allons développer de nouvelles antennes du CAMSP pour être au plus près des populations et de leurs besoins, assure Richard Claudon. Ce ne sont pas les signes avant-coureurs d’une fermeture. »

Simon Ksiazenicki

S.K

Alimentation

Environnement

Mieux manger, le credo de cette asso' d'Aÿ

Épernay échange CO2 contre plantations

près l'association Zéro déchet Grande Vallée de la Marne, née en novembre dernier à Aÿ, une petite nouvelle vient de voir le jour dans le monde de la consommation responsable. Mettons du cœur dans les épinards ! a tout juste été créée par un Agéen qui entend « promouvoir et favoriser l'accès à une alimentation saine et durable, soutenir les producteurs locaux, lutter contre le gaspillage alimentaire et sensibiliser Le porteur de projet veut s'inspirer de ce que propose La Cantine du 111, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi le public à ces enjeux », explique Arnaud Reybois. Dans un premier temps, celui-ci compte lancer des opérations ponctuelles qui permettraient de partager ces thématiques avec les citoyens. L’Agéen espère ainsi proposer régulièrement des cantines éphémères anti-gaspi. Il explique : « C’est une cuisine participative à base d’invendus qu’on récupère sur les marchés ou en grande surface. On se retrouve pour cuisiner ensemble et partager un repas à prix libre. » Le premier événement pourrait avoir lieu eu avril. Dans un second temps, un projet de plus grande ampleur est envisagé. Dans le cadre de la création d'un tiers-lieu dans le boulevard Charles-de-Gaulle (lire l'Hebdo du vendredi 14 janvier), Arnaud Reybois compte y implanter une cantine solidaire. « En découvrant La Cantine du 111, à Châlons, je me suis dit que c’est ce que je voulais développer près de chez moi », explique celui qui a lancé l’Amap d’Aÿ, il y a maintenant 12 ans. Au programme, des produits locaux, une cuisine plus végétale et des prix solidaires et différenciés pour que les repas soient accessibles à tous. « On travaille sur ce projet avec les élus, on espère que le tiers-lieu ouvrira au deuxième semestre 2023. »

S.K

4 Infos : 06 03 89 39 96 et mettonsducoeurdanslesepinards@ecomail.fr

aura fallu attendre la 24e édition du Rallye Monte-Carlo historique, partie de Reims le jeudi 27 janvier dernier, pour que la mythique course de véhicules anciens passe par Épernay. Quelques jours après cet événement qui a vu le passage de 130 bolides et rassemblé une poignée de passionnés autour du ballon captif, une délibération du conseil municipal a permis de remettre le sujet, clivant pour les élus, sur le tapis. Partenaires de l’événement, l’association OBV Le Rallye Monte‐Carlo historique est passé par Épernay Racing et le Comité de l’Avenue le 27 janvier. © Ville d'Épernay de Champagne ont fait don de respectivement 653 € et 1 000 € à la ville, afin de « contrebalancer les émissions de CO2 générées par le passage du Rallye Monte-Carlo historique ». Une somme qui permettra de financer l’achat et la plantation de végétaux, sur 120 m², le long de la coulée verte. « On a le droit de polluer, quand on a les moyens de compenser, a ironisé l’élue communiste, Sarah Deplanque. On ne va pas refuser cette participation, même si elle parait en dessous du préjudice subi en matière de pollution de l’air et sonore. » Le conseiller socialiste Antoine Humbert a demandé une opération similaire lors du prochain Rallye d’Épernay, programmé du 1er au 3 avril prochains, tandis que l’élue communiste Hélène Perrein a souhaité aller plus loin et fixer une règle commune aux événements organisés à Épernay, tels le Rallye, le Tour de France ou le défilé de motos du 13 juillet. « Je m’y oppose totalement, a fermement rétorqué le maire, Franck Leroy. La compensation est un geste volontaire, pas une obligation. Si on commence à taxer toutes les manifestations, on ne fera plus rien à Épernay. » Le débat est clos… jusqu’à la prochaine délibération sur le Rallye d’Épernay.

S.K

Marne

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Formation

Un institut dédié aux textiles du monde annoncé pour avril à Reims Centre d'apprentissage et de transmission, l'Institut de formation aux textiles du monde ouvrira ses portes à Reims au printemps : un projet prometteur porté par le styliste Ousmane Ouédraogo et l'homme d'affaires François de Beaulieu.

omme de nombreux projets, celui de création de l'Institut de formation aux textiles du monde trouve son origine pendant le premier confinement. « Cette période nous a amenés à repenser les activités d'Ousmane dans l'univers de la mode, explique François de Beaulieu, rémois de naissance et de retour dans la cité des sacres après une riche carrière dans l'entrepreneuriat aux Etats-Unis et au Canada. Nous sommes partis d'un constat : la difficulté de trouver ces petites mains aux grandes qualités sans lesquelles la couture n'existerait pas. L'idée nous est venue alors de revaloriser ces métiers en raréfaction en donnant l'opportunité à des gens en réinsertion de pouvoir se relancer dans la vie active grâce à cette filière ». Très vite, le projet de créer un centre de formation dédié aux métiers du textile se dessine, mais pas n'importe comment. « On a cherché à mettre en place un projet qui ferait vraiment sens

Le styliste Ousmane Ouédraogo, l'un des co‐fondateurs de l'Institut, dans son atelier à Reims. © l'Hebdo du Vendredi

autour de valeurs qui nous sont chères, comme minin et la transmission de savoir-faire ancestraux », l'envie de transmettre et la conservation de savoir- c'est lui qui assurera la direction de l'Institut, mais faire. » Dans cette aventure, aussi une partie des formations qui y seront proposées. Ousmane Ouédraogo apUne priorité donnée L'établissement, qui s'instalporte son expertise sur les lera d'ici la rentrée de sepmétiers de la mode, un à l'humain tembre rue du Commerce, monde que le Burkinabé côtoie depuis près de 25 ans, d'abord comme mannon loin du Shed et de la Cartonnerie, accueillera nequin, puis rapidement comme créateur. « Animé sa toute première promotion dès le mois d'avril d'engagements forts pour des textiles éco-socioprochain dans des locaux provisoires. Une dizaine de personnes y sont attendues pour apprendre dans responsables, la promotion de l’entrepreneuriat fé-

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un premier temps les métiers de couturier, costumier ou retoucheur. « Au-delà d'apprendre à coudre, on souhaite doter nos apprenants d'une vraie culture sur les textiles, tout en basant l'enseignement sur la valorisation de l'humain », insiste François de Beaulieu. Une volonté qui cadre avec le public qui sera accueilli au sein du centre de formation rémois : des personnes en reconversion ou réinsertion, parfois très éloignées de l'emploi. En plus d'Ousmane Ouédraogo, l'apprentissage sera assuré par quatre autres formateurs, « possédant une riche expérience dans le milieu de la couture et animés par un même goût de la transmission ». La formation initiale de 400 heures (3 mois) prévoit un accompagnement de 9 mois, dont 2 mois de stage, pour faciliter l’intégration à un emploi ou la création d’une micro-entreprise dans les métiers de la couture, du tissage et de la teinture végétale. Original par bien des aspects, l'Institut des textiles du monde de Reims a su séduire plusieurs partenaires. C'est le cas notamment de la Banque des territoires pour laquelle les enjeux de formation aux métiers industriels sont une priorité. Au total, un investissement de près d'un million d'euros est nécessaire pour accompagner ce projet innovant qui, à terme, est appelé à se déployer ailleurs en France, mais aussi à l'international et notamment en Afrique francophone.

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Commerce

Art

Ouf de soulagement pour les vendeurs de CBD

Un dessin de Cézanne bientôt aux enchères à Reims

orsque Jérémy Munier a ouvert sa boutique de cannabidiol (CBD) à Reims, en novembre dernier, il ne s’attendait pas à risquer la faillite un mois plus tard. En effet, le commerce florissant de produits à base de CBD, cette molécule relaxante et potentiellement médicinale issue du cannabis, aurait pu être stoppé net le 31 décembre dernier. Le gouvernement avait ainsi publié un arrêté prohibant la vente, la détention et la consommation de fleurs de cannabidiol. « On propose du thé, de l’huile, des confiseries ou encore des gélules, mais les fleurs représentent 80 à 100 % de nos ventes », Jérémy Munier a ouvert son commerce franchisé explique le gérant de CBD Shop. S'il de cannabidiol à Reims en novembre dernier. est conseillé, officiellement, deles © l'Hebdo du Vendredi consommer en infusion, celles-ci sont principalement fumées par les consommateurs. Alors, le commerçant rémois a décidé de braver l’interdit. Malgré l'arrêté, il a continué à vendre ses fleurs de CBD, en accord avec son franchiseur : « Il a vu avec ses avocats, qui misaient sur une décision du Conseil d’État. » Celle-ci ne s’est pas faite attendre. Saisie par des professionnels de la filière, la juridiction a suspendu, le 24 janvier, l'arrêté gouvernemental, estimant « qu'il existe un doute sérieux sur la légalité de cette mesure d'interdiction générale et absolue en raison de son caractère disproportionné. » « Ç’a été un ouf de soulagement, se réjouit le revendeur marnais. Sinon, c’était la clef sous la porte pour nous. Aussitôt ouvert, aussitôt fermé… » Il s'agit toutefois d'une simple suspension, en attendant l'examen sur le fond de l'arrêté.

etrouvé il y a quelques années par le commissaire-priseur rémois Thierry Collet, lors d'un inventaire de succession réalisé dans le sud de la France, un dessin de jeunesse de Paul Cézanne (1839-1906) sera mis aux enchères à Reims le 13 mars prochain par la maison Ivoire. Au verso, on trouve dessiné par Paul Cézanne un soldat debout, casqué, de profil et tourné vers une vieille femme assise, tandis qu'au verso, sa sœur Marie a réalisé un paysage au calvaire. La grande particularité de ce dessin doubleface vient du fait qu'il provient d’un carnet de jeunesse que Paul Cézanne partageait donc avec Marie, sa sœur cadette de 2 ans. Daté vers 1856-1860, ce carnet rassemblait les tout premiers dessins de l'artiste, réalisés entre 17 et 21 ans et contenait à l’origine Ce dessin de Paul Cézanne provient d’un carnet 18 feuillets. Il a appartenu à Paul Cézanne, de jeunesse que l'artiste partageait avec sa sœur fils du peintre, puis à Jean-Pierre, son petit- Marie. © DR fils, qui avait porté une inscription manuscrite au crayon : « Le dessin ci-contre est un dessin original de mon grand-père Paul Cézanne / Jean Pierre Cézanne ». Le carnet arriva dans les mains des Pearlman, grands collectionneurs américains, qui en firent don en 1962 au Bezalel National Museum de Jérusalem devenu depuis The Israël Museum de Jérusalem. Le carnet dit de Jérusalem est incomplet à cause de son démembrement à une date inconnue et comprend actuellement vingt-quatre dessins : douze de Paul Cézanne, onze de Marie Cézanne et un de Rose Cézanne (1854- ?), sœur benjamine de Paul. Le feuillet redécouvert par Thierry Collet est donc l’un des six feuillets manquants. Il a fallu plus de deux années de recherche à l’expert Marc-Henri Tellier pour démontrer l'authenticité de cette œuvre estimée entre 20 000 et 30 000 euros.

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Sculpture

Bacchus, dieu du vin... de Champagne ! La nouvelle création du sculpteur Juan Carlos Carrillo revisite le dieu Bacchus pour rendre hommage aux caves et aux vins de Champagne, ainsi qu'à l'esprit de partage de ce précieux breuvage. Coulisses.

l mesure 1,40 m d'envergure et pèsera quelque 80 kg dans sa forme finale, en bronze. Le Bacchus imaginé par Juan Carlos Carrillo dans ses ateliers châlonnais arbore un regard bienveillant et un sourire grand comme ça. « C'est sa façon de nous souhaiter la bienvenue, glisse le sculpteur, célèbre pour ses œuvres monumentales et ses projets conçus en clin d'œil à la Champagne (lire par ailleurs). L'œuvre du sculpteur Juan Carlos Carrillo, trait d'union entre le dieu Bacchus et la Champagne. Contrairement à d'autres, cette création n'est © l'Hebdo du Vendredi pas une commande. Pouvoir travailler librement, c'est précieux. Ça représente aussi une perspective gorgées de raisins. « J'avais envie les kilomètres de craie. sacrée responsabilité. Ce bronze restera une d'un Bacchus joyeux, très lumineux, qui fasse Prochaine étape : la sculpture des bulles de pièce unique, car je ne garderai pas le moule. le lien avec le patrimoine champenois et l'idée champagne qui remonteront le long des grains de partage que symbolise de raisin. Le tout doré à l'or fin, pour obtenir la Et puisqu'il sera encore Bulles de champagne le champagne. Les caves luminosité recherchée. Pour la petite - mais tout là dans 600 ans, il doit se prolongent à l'inté- aussi symbolique - histoire, la terre utilisée pour être parfait. » Avec le et dorure à l'or fin rieur de ses cornes, façonner l'œuvre avant la fabrication de son souci du détail qu'on lui connaît, l'artiste apporte une authenticité et une comme si elles continuaient à l'infini. » La moule est stockée depuis une trentaine d'années expression du visage fascinantes à ce person- vidéo récemment publiée sur le compte Insta- par l'artiste. « Elle a également servi à créer les nage mythologique. Mieux, il fait naître, au gram de Juan Carlos Carrillo illustre d'ailleurs statues du petit Jard de Châlons et celle dédiée cœur de ses cornes d'abondance, des caves en cette notion de profondeur et d'immersion dans à Jean Talon, se souvient-il. Elle a une mé-

moire, elle se façonne presque toute seule lorsque je la travaille. J'ai un lien très fort avec cette terre et je l'utiliserai encore pour d'autres projets. » Le futur acquéreur de Bacchus devra être en mesure de lui offrir un lieu digne de sa superbe. « Je ne le vendrai qu'à cette condition. C'est une création très équilibrée, pleine de symboles et de lumière. Seul un lieu authentique permettra de la mettre en valeur. Peut-être une cave de réception. » A bon entendeur.

Sonia Legendre

Un Louis XV monumental pour la maison De Venoge Cet été, Juan Carlos Carrillo finalisait une statue à l'effigie du moine bénédictin Dom Pérignon pour la commune d'Hautvillers, désormais visible dans le parc Pierre-Cheval. « Elle s'élève à 2,60 mètres de hauteur et a été conçue pour intégrer une bouteille de champagne, explique le sculpteur. La plus grande bouteille du monde ! » En avril, il relèvera un nouveau défi, lui aussi de taille : la création d'un monument en bronze dédié à Louis XV, qui s'installera dans la cour de la maison De Venoge, à Epernay. « La maquette est terminée. On a souhaité le représenter une flûte à la main, en train de signer le mandat qui a autorisé la fabrication des flacons et réglementé la contenance des verres. Les visiteurs pourront s'asseoir à ses côtés, et même trinquer avec lui. »

Sport

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Football L1 (23e j.) : Reims (14e) - Bordeaux (17e)

Un sommet... pour le maintien Après la piteuse élimination en Coupe de France face à Bastia, le Stade de Reims n'a plus que le championnat à jouer et un maintien à décrocher. Cela passera par une victoire à la maison face à un concurrent direct, Bordeaux, renforcé lors du mercato.

leur côté, les Rémois ont réussi à conserver leur meilleur buteur, qui a décidé de poursuivre son apprentissage dans la cité des sacres malgré les dispendieuses sirènes de Newcastle (D1 anglaise), mais devront composer sans Andreaw Gravillon. Le défenseur, malheureux sur son tir au but face aux Corses, a été victime d’un trait de fracture du métatarse, qui devrait le tenir éloigné des terrains pendant deux mois. Pas l’idéal pour Garcia, qui n’a jamais pu aligner deux fois la même équipe depuis le début de la saison. Mais face à la pire défense de Ligue 1 (53 buts contre) qui reste sur 16 buts encaissés en cinq rencontres, cela ne pourra pas lui servir d’excuses une nouvelle fois.

es supporters du Stade de Reims n’ont sans doute pas oublié ce match de la 12e journée, lorsque leur équipe se déplaçait sur la pelouse d’une équipe de Bordeaux en perdition. Les coéquipiers d’Hugo Ekitike, à nouveau buteur ce 31 octobre, menaient tranquillement de deux buts et semblaient enfin promis à renouer avec la victoire. Las ! La leçon troyenne, infligée sept jours plus tôt, n’avait pas été retenue et les Rémois laissaient finalement les Bordelais revenir et s’imposer à la toute fin du temps additionnel. Les joueurs champenois devraient donc être animés d’un sacré esprit de revanche, ce dimanche, lors de la réception d’une équipe girondine toujours mal en point. À plus d’un titre. Les Champenois ont encore déçu leurs supporters, le week-end passé, en laissant filer une victoire qui leur tendait les bras face à Bastia, pensionnaire de Ligue 2, à l’occasion du 8e de finale de Coupe de France. L’avance d’un but, à nouveau inscrit par Ekitike, n’a pas suffi et l’équipe rémoise a encore livré une seconde pé-

Simon Ksiazenicki 4 Reims - Bordeaux, dimanche 6 février, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur Prime Video

Malheureux après son tir au but face à Bastia, Andreaw Gravillon s’est en plus blessé gravement. © l'Hebdo du Vendredi

riode très pauvre, alors que la première avait été motifs de satisfaction – « J’ai vu des choses pode bonne facture. Face à des Bastiais agressifs et sitives » – et d’excuse – « Le club n’est pas habisans complexe, ils ont été tué à jouer un 8e de finale, ça faisait dix Gravillon out victimes de la séance de ans qu’il n’en avait pas disputé ». tirs au but, incapables de Ses joueurs se relèveront-ils de cette pipour 2 mois teuse élimination ? La réception de Borforcer la décision dans le deaux, toujours 17e mais sensiblement renforcé temps réglementaire. À l’issue de cette élimination, difficile à digérer pour les supporters, l’enlors du mercato hivernal (Ahmedhodzic, Guilatraîneur Oscar Garcia trouvait à nouveau des vogui, Ignatenko et Marcelo) sera un bon test. De

D1F : des points à prendre face au dernier Vainqueur de son 8e de finale de Coupe de France à Monaco (0-4), l’équipe féminine du Stade de Reims jouera sa place en demi lors de la réception de Nantes, le 6 mars. En attendant, en championnat, les joueuses d’Amandine Miquel (7es) accueillent le GPSO 92 d’Issy-les-Moulineaux, 12e et dernier, ce samedi 5 février, à 16 h 30, au stade Louis-Blériot.

Basket-ball Betclic Elite (19e j.) : Champagne Basket (15e) - Fos-sur-Mer (17e)

Le match de la peur Avec un collectif encore en phase de construction, le Champagne Basket joue gros, ce vendredi 4 février, à l'occasion de la réception du promu Fos-sur-Mer, adversaire direct pour le maintien.

leur intégration est encore à travailler. « C'est un éternel recommencement, mais on a eu beaucoup de blessés et de mauvaises pioches. Ça peut prendre un peu de temps, mais ces renforts doivent nous permettre de faire tourner davantage l'équipe, avec un rôle bien défini pour chacun et, à plus long terme, de nous stabiliser. » Nul doute qu'un succès face à Fos aiderait les choses à se mettre en place plus facilement. « C'est un match charnière, assume Cédric Heitz, qui doit nous permettre d'enclencher une nouvelle dynamique et de devenir plus forts mentalement pour tenir jusqu'au bout de la saison ».

ouvenirs. Le 1er octobre dernier, le Champagne Basket débutait sa saison de la plus belle des manières, en signant un éclatant succès sur le parquet de Fos-sur-Mer. Score final : 88-58 ! Quatre mois et un demi championnat joué plus tard, les deux équipes sont au coude-à-coude dans la lutte pour le maintien en Betclic Elite. Avec un bilan de 6 victoires pour 12 défaites, l'union champenoise ne compte en effet qu'un succès de plus que le promu, attendu ce vendredi soir du côté de René-Tys, pour une rencontre qui s'annonce donc capitale. « Le match qui vient est aussi toujours le plus important, balaie d'abord l'entraîneur de Châlons-Reims, Cédric Heitz, avant d'admettre, que la victoire est impérative pour nous donner de l'air, surtout face un adversaire direct ». Après ses deux victoires en début d'année, aux dépens de Strasbourg (10698) et Bourg-en-Bresse (98-97), le Champagne Basket est retombé dans ses travers, battu dans les grandes largeurs par Gravelines (77-102) et Roanne (99-78). Si l'adversaire du week-end est moins costaud sur le papier, le coach champenois devra se passer des services de son ailier fort

J.D 4 Champagne Basket (15e) - Fos-sur-Mer (17e), vendredi 4 février, à 20 h, à Châlons. Pour Jessie Begarin et le Champagne Basket, la victoire est impérative face à Fos‐sur‐Mer. © l'Hebdo du Vendredi

Donte Grantham, touché au genou et déjà absent leurs champenoises. Le second, avec une seule lors du dernier match face à la Chorale. « Peut- rencontre au compteur, a marqué 9 points et déêtre qu'il faudra lui trouver un pigiste », grimace livré 4 passes décisives lors de la lourde défaite à Cédric Heitz. Quant au Roanne. « Coleman est un shooteur qui n'a pas meneur Scottie Reynolds, Sans Reynolds pu encore s'exprimer toqui n'a pas encore joué en ni Grantham, mais talement, un peu comme 2022, il poursuit sa rééduavec Ware et Coleman Jean Salumu, (longtemps cation du côté de Capbreton. En revanche, le coach handicapé par une blespourra compter sur les derniers arrivés, les Amésure), explique Cédric Heitz. Quant à Ware, ce ricains Orlando Coleman et Dustin Ware. Le pren'est pas un joueur flashy, mais son jeu possède mier tourne à 14 points et 5 rebonds de moyenne une vraie consistance dans le contrôle de la balle lors de ses trois premiers matches sous les couqui matche avec le reste du groupe. » Reste que

Basket-ball LF2 : les Pétillantes doivent retrouver le goût de la victoire Restant sur trois défaites de rang, face à Nantes (66-71), Chartres (60-63) et Aulnoye (62-74), le Champagne Basket Féminin marque dangeureusement le pas, avec le risque de s'éloigner définitivement de la tête du classement. L'équipe entraînée par Julien Pincemin doit donc absolument rebondir, ce samedi 5 février à Reims (à 20 h), lors de la réception de Montbrison.

Sorties

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One man show - Le Millesium

« Jean-Marc reste le patron, faut pas se leurrer » Certaines sont vraiment imposantes ! Christian mesure 1m20 ! Oui, il est impressionnant. Il est grand, il est en fauteuil roulant, il a une grosse tête… C’est une manipulation un peu différente, mais ce n’est pas la plus compliquée !

Jeff Panacloc investit la scène du Millesium d’Epernay. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne vient pas seul. En plus de son célèbre alter ego Jean-Marc, le ventriloque présente une galerie de marionnettes aux personnalités bien marquées et à l’humour décapant. Vous entrez en scène avec une sacrée troupe de personnages ! Comment ça se gère ? Bien mieux que des vrais comédiens ! Déjà parce que je ne les paye pas, mais aussi parce qu’il n’y a pas de crise d’ego ! Plus sérieusement : j’avoue que c’est vocalement sportif. Le rythme de ce spectacle est vraiment soutenu. Mais au moins, personne ne s’ennuie ! C’est pour ça que vous avez créé d’autres personnages ? Pour ne pas lasser ? Au fond de moi, j’avais un peu peur de ça, au début. Jean-Marc et moi, on est arrivés sur la scène de stand-up, on a tout de suite eu notre petit succès, mais je me suis vite interrogé sur le « et après ? ». Je ne voulais pas que le public trouve nos spectacles redondants. Les autres personnages sont arrivés très naturellement et ils sont surtout totalement différents. Mais Jean-Marc reste le

Avec « Jeff Panacloc Adventure », vous dites proposer un spectacle immersif. Dans quelle mesure ? Déjà, à l’entrée, on donne des lunettes 3D au public, et on les met dans une ambiance « salle d’attente de roller coaster ». C’est cette attraction plus vraie que nature qui les mène jusqu’à nous, jusqu’à notre monde !

Jeff Panacloc revient avec Jean‐Marc et d'autres personnages tout aussi loufoques. © Thomas Braut

patron, faut pas se leurrer. Je me rends compte que la grande attache avec le public, c’est lui. Comment se passe la création d’un nouveau personnage ? Ils sortent de ma tête, de celles de mon équipe. On s’inspire beaucoup de la vie quotidienne, des gens qu’on croise. On a un mot de code aussi, un peu secret, qu’on se dit discrètement quand on croise quelqu’un qui a un potentiel de marionnette, un trait de personnalité inspirant.

Et après la personnalité, elle se construit comment cette marionnette ? J’ai un canevas dans ma tête, des photos… Je confie ça à un ami qui est dessinateur de bande dessinée et qui construit physiquement le personnage. Et puis vient la partie beaucoup plus technique de la fabrication par le marionnettiste. Elle prend forme. Et bien souvent, le personnage final est différent de ce que j’avais imaginé : il a son identité propre, et c’est une évidence.

Et Jean-Marc, dans tout ça ? Il va bien ? Il s’entend bien avec ses nouveaux acolytes ? Jean-Marc va bien ! Il évolue… Il parle de sujets engagés, à sa manière, de féminisme par exemple ! En réalité, je crois que c’est moi qui évolue plus que lui, mais on avance ensemble. Et pour faire rire, c’est important d’avoir toujours une longueur d’avance.

Propos recueillis par Agathe Cèbe 4 Jeff Panacloc Adventure, jeudi 10 février, à 20 h, au Millesium, Epernay. Tarif : à partir de 35€. Infos : lemillesium.com

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 4 au 8 février 2022 SUPER-HÉROS MALGRÉ LUI ven 14H30 - 17H30 20H45 sam 14H - 16H40 18H50 - 21H15 dim 11H -

14H45 17H45 - 20H45 lun 14H30 - 17H30 20H45 mar 14H30 - 20H45 - 20H30 mar 14H20 - 20H30 VAILLANTE ven 17H15 - 20H30 sam 14H - 16H15 18H40 dim 11H - 14H30 17H15 lun 14H30 - 17H15

mar 14H30 - 17H15 NIGHTMARE ALLEY ven 14H15 sam 17H15 - 20H30 dim 14H - 17H15 20H15 lun 14H15 - 17H15

20H15 mar 17H15 - 20H15 LES LEÇONS PERSANES ven 14H15* sam 20H30* dim 20H30* mar 17H15* LES PROMESSES ven 14H30 - 17H30 20H45 sam 14H20 - 17H15 dim 17H30 - 20H45 lun 14H30 -

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Exposition - Épernay

Le musée du vin de Champagne fait son cinéma

e champagne (et l’alcool en général) entretient depuis toujours des liens étroits avec le cinéma. Dès 1904, les inventeurs du cinématographe, les frères Lumières, ont ainsi tourné un mini-documentaire commercial de 1 minute 30, divisé en quatre parties, consacré aux vendanges en Champagne. Son client : Moët & Chandon. Le petit film, vraisemblablement diffusé à un cercle restreint en raison de l'absence de salles, marque les débuts d’une collaboration fructueuse entre ces deux univers. Mais pas uniquement pour des raisons commerciales. Le musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay propose de revenir sur les différentes facettes de cette histoire d’amour ancienne, à travers l'exposition « Champagne, la star du 7e art ». Le comédien Pierre Arditi, grand amateur de bulles et soutien amical de l'exposition, l'introduit ainsi : « Le champagne et le cinéma, dont je suis à la fois un amateur et un acteur depuis

si longtemps, sont, à deux siècles d’écart, deux inventions du génie français. Il n’est donc pas étonnant qu’ils entretiennent des liens aussi forts depuis les premiers films des frères Lumière jusqu’à nos jours. » Super-héros, cow-boys, bandits, agents secrets, clowns, pin-up… On retrouve chez tous ces personnages du grand écran une appétence pour les bulles champenoises et cette exposition, visible jusqu’au 27 février dans les salons du musée, permet de s'en rendre compte. On pense naturellement à James Bond ou Humphrey Bogart et Ingrid Bergman dans « Casablanca », mais bien d’autres sont à découvrir.

S.K

4 « Champagne, la star du 7e art », du mercredi au lundi, de 10 h à 19 h, musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Tarifs : inclus dans le billet d’entrée du musée, 6 et 9 €. Infos : archeochampagne.epernay.fr

« Champagne, la star du 7e art » visible jusqu’au 27 février au musée d’Épernay. © Ville d'Épernay

Agenda SPECTACLES VENDREDI 4 FÉVRIER MARIONNETTES : « PICCOLI SENTIMENTI » - MJC D’AŸ

Un cocon de voiles, un plateau, de la terre, une lune-miche de pain, un ciel de bambou et de petites constructions de bois. Un souffle berce les feuilles. Par la compagnie Tof théâtre, à partir de 3 ans. À 19 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ. Durée : 45’. Tarifs : 8 €.

CONCERTS VENDREDI 4 FÉVRIER MEÏKHÂNEH + EGSCHIGLEN LE SALMANAZAR

SAMEDI 5 FÉVRIER MARIONNETTES : « SOON » - MJC D’AŸ

À 17 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ. Durée : 30’. Tarif : 8 €. Infos : mjc-ay.com DIMANCHE 6 FÉVRIER MARIONNETTES : « TI-SOON » - MJC D’AŸ

Une création rythmique et poétique où l’argile se métamorphose, légère et aérienne, au gré des situations jouées. Par la compagnie Le Vent des Forges, à partir de 18 mois. À 11 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ. Durée : 20’. Tarif : 8 €. Infos : mjc-ay.com

JEUDI 10 FÉVRIER HUMOUR : JEFF PANACLOC - LE MILLESIUM

Pour ce spectacle inédit, embarquez dans une nouvelle attraction : la « Jeff Panacloc Adventure » ! Attachez vos ceintures et laissez-vous guider par Jeff, Jean- Marc et leurs nouveaux amis, tous plus dégénérés les uns que les autres. À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 35 à 65 €.

Infos : lemillesium.com

CINÉMA DIMANCHE 13 FÉVRIER « IN THE MOOD FOR LOVE » - LE PALACE

À Hong Kong, en 1962, M. Chow et Mme Chan, voisins de pallier, découvrent que leurs époux sont amants. Blessés, ils se fréquentent alors de plus en plus... Redécouvrez le chef d’œuvre Wong Kar-Wai dans le cadre de l’opération Épernay Mon Amour en version restaurée 4K et en VOST. À 18 h, au cinéma Le Palace, Épernay. Durée : 1 h 38. Tarif : 6 €.

Infos : mjc-ay.com

Avec poésie, légèreté et humour, les personnages de l’histoire naissent de l’argile blanche, se métamorphosent et transportent le spectateur dans l’imaginaire de Soon. Par la compagnie Le Vent des Forges, à partir de 3 ans.

À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 39 à 54 €. Infos : lemillesium.com

Infos : le-palace.fr

À la découverte de la culture musicale mongole, de la technique du khöömi (chants diphoniques), du morin khuur (vièle à tête de chevalé), de la cithare yochin, de la cithare yatga avec deux formations talentueuses. À 19 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, Épernay. Durée : 1 h 30. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr MARDI 8 FÉVRIER PAUL PERSONNE

Le blues dans les veines et le rock dans la peau, Paul Personne fait gronder sa Gibson pour donner de la voix à ses coups de gueule et dépeindre avec énergie et fracas un monde qui trébuche. A 20 h - Tarifs : 24 à 33€ - La Cartonnerie, Reims VENDREDI 25 FÉVRIER « LES ANNÉES 80 – LA TOURNÉE » LE MILLESIUM

Venez chanter et danser sur les années 80 pour 2 h 30 de fête en live, avec notamment Plastic Bertrand, Julie Pietri, Lio, Zouk Machine, Partenaire Particulier et bien d’autres...

LOISIRS VENDREDI 4 FÉVRIER SOIRÉE JEUX MÉDIATHÈQUE DANIEL-RONDEAU

La médiathèque d’Épernay propose une soirée jeux en famille ou entre amis : jeux de plateau, de société, de stratégie, d’adresse pour petits et grands. De 19 h à 21 h 30, médiathèque Daniel-Rondeau, Épernay. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

EXPOSITIONS JUSQU’AU SAMEDI 12 FÉVRIER « SAINT-VINCENT, LA TRADITION À NOUVEAU PARTAGÉE »

Le photographe Jean-Marie Lecomte raconte, en images, la fête de Saint-Vincent, un témoignage de la tradition, toujours vivante en Champagne. Du mardi au samedi, médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau, Épernay. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr JUSQU’AU LUNDI 21 FÉVRIER « CHAMPAGNE ET CINÉMA, NAISSANCE D’UNE PASSION » -

L’exposition revisite cette histoire commune de plus de 125 ans au travers d’une sélection de films dans lesquels super-héros, cow-boys, grandes séductrices, agents secrets mettent en scène l’iconique boisson. Tous les jours, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30, musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Tarifs : 6 et 9 € l’entrée au musée. Infos : archeochampagne.epernay.fr JUSQU’AU DIMANCHE 13 FÉVRIER DÉDALE, UN ESPACE EN PERSPECTIVE

SAMEDI 5 FÉVRIER FOOTBALL : ÉPERNAY - THAON

Le Racing Club Épernay Champagne affrontera l’Entente sportive thaonnaise, dans le cadre de la 13e journée du championnat de National 3. À 18 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Payant. SAMEDI 12 FÉVRIER ROLLER HOCKEY : ÉPERNAY - VIERZON

Les Bombardiers d’Épernay affronteront les Prédateurs de Vierzon dans le cadre de la 13e journée du championnat de Ligue Élite. À 20 h, gymnase Maigret, 8, rue de Verdun. Payant.

Un nouveau cycle d’exposition autour de la notion d’Anthropocène et d’écosystème, ramené à la sphère artistique, avec le plasticien Justin Weiler et le duo des Frères Tasseaux. Du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h - Entrée libre Le Cellier, rue de Mars, Reims

Sorties

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Concert - Reims

« J’ai voulu rendre hommage aux héros invisibles » Depuis sa nomination aux Victoires de la Musique en 2019, Delgres continue de réinventer le blues à force de rythmes caribéens. Il s’installe à la Carto, mercredi 9 février, pour une soirée qui risque de donner la seule fièvre dont on veuille en ce moment : celle de leur dernier album, 4.00 AM, dont nous parle Pascal Danae, leader du groupe. Vous présentez votre dernier album, au titre intriguant. De quoi parle-t-il ? Quatre heures du mat, c’est l’heure à laquelle se levait mon père quand il est arrivé de Guadeloupe en France, en 1958, avec quelquesunes de mes sœurs. Ma mère et les autres enfants sont arrivés ensuite en 1962. Mon père a travaillé dur, il en parlait beaucoup, sans jamais se plaindre : se lever tous les jours à quatre heures du matin, c’était éreintant, mais ça nourrissait sa famille. Dans cet album, j’ai voulu rendre hommage aux héros invisibles, à ceux qui bossent dur pour permettre aux autres d’exister. C’est un album sur votre histoire familiale donc ? Oui, je pars de mon histoire personnelle pour

tout ça, rester humain, rester bienveillant. La musique aux couleurs caribéennes doit naturellement aider, d’ailleurs ! C’est vrai ! Un peu comme à la NouvelleOrléans, où l’on voit passer dans les rues des parades dansantes, des vraies fêtes, et pourtant ce sont des funérailles. C’est fou ! Je suis de ceux qui choisissent d’exorciser par la musique, par le rythme, de dépasser la peine par le chant. Et ça, c’est plus qu’une philosophie, c’est un retour aux racines africaines. Fédérer dans un bain de musique. Une sacrée mission, donc, en temps de virus mondial… Ah oui ! Je peux vous dire qu’on se sent encore plus investi dans notre mission. De dire aux gens qu’il faut continuer à vivre ensemble. Qu’ils ne peuvent pas danser, mais qu’ils sont dans la même pièce, qu’ils sont assis, mais qu’ils sont côte à côte qu’ils sont masqués, mais que je vois leurs sourires dans leurs yeux. Venir à un concert, être dans le public, c’est un acte de résistance. C’est déjà dire : « je refuse de briser le lien », et c’est fort. Le dernier concert du groupe à Reims remonte à 2019, lors de La Magnifique Society. © Bobby

tendre vers des thèmes universels, comme l’intolérance, la discrimination, le deuil. Ce que nous avons vécu comme des épreuves me sert de prisme pour en parler de manière plus générale, plus vaste.

Des thèmes profonds donc, mais toujours dans une ambiance musicale chaleureuse… C’est vrai, car je veux sublimer ces douleurs et ces soucis vers l’espoir. Il faut dépasser

Propos recueillis par Agathe Cèbe 4 Delgres, mardi 9 février, à 20 h, à la Cartonnerie, Reims. Tarifs : 11/14/16/20€. Infos : cartonnerie.fr

Fête de la poésie - Tinqueux

La poésie au grand jour

V E N D R E D I 4 F É V R I E R - C H Â LO N S PA L A I S D E S S P O R T S P. D E C O U B E R T I N

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omme chaque année, depuis neuf ans, le Centre de création pour l’enfance de Tinqueux organise sa fête de la poésie jeunesse. Tout le week-end, une multitude de rendez-vous joyeux sont proposés aux familles. Samedi, des ateliers invitent les plus jeunes, dès 3 ans, à créer autour de la poésie, des badges, de la typographie, avec Alis Lab, de la reliure, auprès des éditions Les Venterniers, de la lecture à voix haute, avec Claire Terral. En parlant de lecture, qu’elle soit « sonore », « respiration » ou « concert », elle investit plusieurs temps forts, tout au long de la La Fête de la poésie attend petits et grands durant tout le journée, jusqu’au soir, avec le week‐end à Tinqueux. concert-lecture des poètes Timitéo, Benoît Jacques, Natali Fortier, Dorothée Volut, Mathilde Chèvre et Pierre Soletti, accompagnés par Léo Mathieu au violon et Éric Ségovia à la guitare. Aussi, à 10 h, 15 h 15 et 17 h 30, le spectacle « Oh ! Lala », à partir de 4 ans, s’inspire d’un texte de Bernard Friot et de l’univers graphique d’Hervé Tullet, pour un spectacle mis en scène par Mateja Bizjak Petit qui fait voyager dans l’imaginaire d’un personnage envoûtant. Et à 14 h 30, c’est le grand lancement officiel du journal Gustave Junior, le nouveau magazine papier gratuit de poésie pour les enfants : comme une inauguration symbolique ! Et pendant ce temps, de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h, le marché de la poésie tourne encore à plein régime, avec plusieurs stands éditeurs et libraires, mais aussi des lectures et des dédicaces, en accès libre. Enfin, pour terminer ces quelques jours de fête et d’ivresse poétique, un concert symphonique de l’orchestre Arioso, le 6 février à 10 h, viendra donner à ce dimanche matin la légèreté d’une douceur musicale et familiale.

A.C

4 Fête de la poésie jeunesse de Tinqueux, au Centre de Créations pour l’Enfance et au Carré Blanc. Programme complet et modalités de réservations : www.fetedelapoesiejeunesse.fr

Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C’est le moment de multiplier les initiatives pour faire bouger les lignes. Vous ne gagnerez pas à tous les coups, mais votre aplomb vous aidera à aller crescendo… l’objectif dans le viseur.

Tout ira bien si vous ne montez pas en épingle toutes les contrariétés. Prenez le temps de connaître et de comprendre les événements. Votre capacité de réflexion vous aidera.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Aujourd’hui, explorez les opportunités et développez vos capacités en relevant de nouveaux défis. Vous aurez le soutien de vos collègues, mais ne soyez pas trop exigeant(e) avec eux.

Aujourd’hui, nuancez vos ardeurs, mais faites confiance à votre intuition. Côté cœur, plus vous vous impliquerez, plus vous vous sentirez libre. Préparez-vous à bousculer les codes.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Vous n'aurez pas le temps de souffler et c'est tant mieux, car vous avez besoin d'être sans cesse occupé(e). Mon conseil : soyez vous-même sans vouloir vous comparer aux autres.

Vous aurez intérêt à suivre de nouvelles voies et à saisir la balle au bond lorsque des opportunités se présenteront. Votre situation s'améliorera et des portes s'ouvriront.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Votre vie active et affective sera placée sous les meilleurs auspices. Toutefois, vos efforts seront difficilement récompensés et vous devrez faire face à de nombreux imprévus.

La semaine sera excitante et riche en découvertes. Côté professionnel et affectif, en changeant votre attitude, vous initierez un changement positif. De quoi vous redonner un nouveau souffle.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Votre vie sentimentale sera un peu agitée. Après quelques orages, vous devriez repartir sur de bonnes bases, mais à condition de déployer vos talents inconnus.

Ne vous laissez pas rattraper par le passé et pensez plutôt à bien délimiter cette nouvelle voie qui s’ouvrira désormais à vous, car d’importantes responsabilités vous attendront.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Une semaine où vous aurez toutes les cartes en main pour évoluer. Gardez l’œil ouvert afin d’éviter les pièges qui se dresseront sur votre route. Côté vie amoureuse, ouvrez votre cœur.

Belle activité cette semaine où vous serez dynamique et toujours partant(e). Moral d'acier et vitalité excellente. Vous profiterez de cette période pour vous occuper de vous.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

6° 9°

1° 7°

6° 9°

Lundi

6° 8°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

La CLCV vous informe La garantie légale de conformité pour les biens d’occasion La garantie légale de conformité est de deux ans pour les biens achetés d’occasion comme pour les biens achetés neufs. Pour que la garantie légale de conformité s’applique, il faut que le défaut soit préexistant à l’achat. C’est au vendeur de prouver que le défaut est postérieur à la vente, par exemple s’il est dû à une mauvaise utilisation du produit. Il existe cependant une différence pour les biens d’occasion. Au bout d’une certain délai, c’est à l’acheteur et non plus au vendeur de prouver que le défaut était préexistant à la vente. Ce délai est passé de 6 mois à 1 an à compter du 1er janvier 2022. CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

L'Hebdo du Vendredi Épernay 608

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Coup d’œil sur le budget 2022 d’Épernay

Reims - Bordeaux, petite cuvée à Delaune