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É P E R N AY n ° 6 1 6 d u 1 e r a u 7 a v r i l 2 0 2 2

Plus de logements pour moins d'habitants

ÉVÉNEMENT

Le Rallye d'Épernay vrombit de plaisir ce week-end p. 6 VACCINATION

Le centre d'Épernay a fermé ses portes p. 7 UKRAINE

Les réfugiés tentent de trouver leur place à Châlons p. 10

FOOTBALL

Les Rémois privés de derby p. 12 FESTIVAL Alors qu’Épernay perd régulièrement des habitants, cela ne l’empêche pas de lancer des projets immobiliers. Cela permettrat-il de relance l’attractivité de la ville et d’attirer de nouveaux Sparnaciens ? p. 4

Hautvillers, fan de BD p. 13

Humeurs

La Marne candidate au « vaccivote »

La guerre dure

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Bonnette Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Les centres de vaccinations ferment les uns après les autres, à l'image de celui de Reims dont les portes seront close samedi 2 avril à 18 h, et ce malgré une forte reprise épidémique constatée dans la Marne comme partout en France. Dans le même temps, le manque d'assesseurs dans les bureaux de vote lors du premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 10 avril, inquiète en haut lieu. Pour faire face à ces deux problématiques, une réflexion est en cours pour regrouper les deux activités le temps d'une journée. Ce dispositif permettrait d'offrir aux votants qui le souhaitent l'opportunité de se faire vacciner. Après une formation express, les assesseurs et les personnels soignants seraient à la fois habilités à procéder au vote et à vacciner les électeurs volontaires. L'intérêt de la manœuvre serait donc de mutualiser les moyens humains au bénéfice de la démocratie et de la santé publique. Le département de la Marne, candidat à la mise en place de ce dispositif pilote, attend une décision officielle qui doit tomber ce vendredi 1er avril.

Les présidents croqués par Cabu La nouvelle exposition de la Duduchothèque, à Châlons, s'ouvrira officiellement ce vendredi 1er avril. Garanti sans poisson. Baptisée « Les présidents de Cabu », elle tombe à point nommé pour aborder la citoyenneté, neuf jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. Avec le soutien du musée dédié à Jacques Chirac, en Corrèze, 200 œuvres de Cabu illustreront la façon dont ce dessinateur châlonnais dénonçait, de façon satirique, la face cachée du pouvoir.

Les petits et grands travers des présidents par exemple, l'histoire des familles politiques, les membres du gouvernement et des premières dames qui ont marqué la Ve République, etc. À l'heure où nous rédigeons cet article, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, n'a pas annoncé sa venue pour l'inauguration...

Prêt à tenter la Grande traversée ? © l'Hebdo du Vendredi

© V.Cabut

Il y a quelques semaines à peine, on trouvait encore dans cette agréable ville côtière, un aéroport international, un musée d’art, un zoo, un théâtre, un club de basket septuple champion national ou encore une activité touristique sur les bords de la mer d’Azov. Cette ville, c’est Marioupol, aujourd’hui dévastée par le pilonnage continu de l’armée russe. La mairie estime ainsi que 80 % des logements de la ville ont été détruits en un mois. Mercredi, un bâtiment de la Croix-Rouge a même été bombardé, à la veille d’un cessez-le-feu qui doit permettre à 45 cars de rejoindre la ville et d'évacuer les civils. Des images glaçantes, qui rappellent celles des villes ravagées par la Seconde Guerre mondiale, ou plus récemment de Grozny, en Tchétchénie, et d'Alep, en Syrie, où l’armée russe était déjà à la baguette. Alors que des étapes ne cessent d’être franchies dans l'atrocité de cette guerre, le conflit semble peu à peu s’estomper dans l’actualité et dans les conversations, la stupeur des premiers jours laissant lentement place à l’impuissance, la frustration, voire la lassitude. Où s’arrêteront les potentiels « crimes de guerre » russes, selon les mots de la haute-commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Michelle Bachelet ? Dans la mesure où le Kremlin est en capacité de brandir la menace nucléaire et que les démocraties européennes ne combattent plus sur leur sol, il y a fort à parier que le seuil de tolérance des pays de l’OTAN et de leurs alliés face à l’horreur de la guerre augmente encore un peu… Quant à l’opinion publique, sera-t-elle toujours aussi sensible à la situation des réfugiés ukrainiens devant l’inflation drastique des prix de toute une série de biens de consommation ? À quelques jours de l’élection présidentielle, ce conflit sur le sol européen a réactivé avec vigueur deux thématiques qui se télescopent : les enjeux internationaux et le pouvoir d’achat. Inextricablement liés, les deux sujets vont donner du fil à retordre à notre pays, mais pas seulement. Comment se préparer face à la flambée des prix de l'énergie, les tensions sur l'approvisionnement en matières premières et les pénuries de certains composants ?

Comment feront les pays pauvres qui subiront la hausse du prix du blé pour résoudre la crise alimentaire qui se profile ? Quelle réponse européenne apporter à notre défense commune ? Quelle attitude adopter face à la Russie lorsque celle-ci aura stoppé son offensive meurtrière ? Comment traiter avec tous ces pays du Sud qui ont refusé de condamner le bellicisme de Vladimir Poutine et, par la même occasion, adressé un message fort de nonalignement ? Voilà quelques questions, et bien d’autres, qui seront posées au prochain président de la République et qui mériteraient d'être débattues. En tout cas, on lui souhaite bien du courage.

781 862

C'est la somme en euros collectés dans la Marne lors du Téléthon qui s'est déroulé les 3 et 4 décembre derniers. Renouant avec la mobilisation populaire des villes et des villages qui fait sa particularité et sa force, cette édition 2021 a permis de collecter près de 86 millions d'euros au niveau national. L'édition 2022 du Téléthon aura lieu les 2 et 3 décembre prochains.

Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims (PNRMR) et le Comité départemental de randonnée pédestre de la Marne (CDRP) s'associent pour proposer un événement inédit et gratuit : la Grande traversée. Prévue le 22 mai prochain, il s'agit d'une randonnée linéaire d’une vingtaine de kilomètres qui relie Rilly-la-Montagne à Aÿ, en passant par Germaine, à travers les bois de la Montagne de Reims. Les participants pourront prendre le départ depuis l’une de ces trois communes, toutes accessibles en train depuis Reims ou Epernay via la « Ligne des Bulles » (TER). Les organisateurs promettent également d'autres sentiers à parcourir sous forme de boucles et des animations installées le long du parcours.

Orelsan enflamme l'Arena de Reims Comment se mettre le public rémois dans la poche quand on donne le premier concert dans la toute nouvelle Arena ? Le rappeur Orelsan avait la réponse. Samedi 26 mars, vers 21 h, devant une salle comble où les 9 000 places avaient trouvé preneur, le natif de Caen est entré sur scène sous les cris et les applaudissements avec un maillot… du Stade de Reims, flanqué, au dos, d’un numéro 10 et de son nom de scène. Idéal pour lancer une soirée de haut vol et la première date complète de la grande salle événementielle rémoise.

© Stade de Reims

ÉDITO

© l'Hebdo du Vendredi

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A la une

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Logement

Améliorer l'habitat à Épernay, un objectif vital ?

Confrontée à une absence de foncier, Épernay doit se reconstruire sur elle-même.

Les projets immobiliers ne manquent pas, mais seront-ils suffisants pour améliorer l'attractivité de la commune et enrayer le déclin démographique ?

I

l n’est pas rare que les élus d’Épernay votent des délibérations portant sur la cession de terrains ou d’immeuble à des bailleurs sociaux.

On peut citer, par exemple, le récent achat de Plurial Novilia d’un terrain de 3 200 m², situé rue Dom Pérignon, dans le but d’y construire six logements individuels ouverts à la location, avec jardins et parkings. Ou la démolition attendue ce mois-ci de l’ancienne entraide alimentaire, rue du Moulin Brûlé, par Le Foyer rémois pour y construire 18 logements collectifs. Les projets ne manquent pas pour les deux principaux organismes logeurs, si bien que récemment, l’élue d’opposition Cindy Demange (RN) s’était étonnée, face à la majorité, d’une nouvelle vente à Plurial Novilia d’une bâtisse située allée de la Montagne Pelée. « Ce bien n’a pas été officiellement mis en vente, c'est Plurial Novilia qui vous a sollicité. Je ne savais pas que Plurial avait le monopole sur l’acquisition des biens immobiliers de notre ville », avait-elle ironisé.

La collaboration entre la ville et les deux principaux organismes logeurs est, en effet, étroite. Plurial

L'organisme logeur Le Foyer rémois prévoit la construction de 38 logements dans l’avenue Paul‐Chandon.

Avant cela, une vaste démolition a été nécessaire. © l'Hebdo du Vendredi

Novilia cumule environ 3 400 biens à Épernay, tandis que Le Foyer rémois en compte 270, pour un taux de logements sociaux situé entre 32 et 34 %.

Le maire d’Épernay, Franck Leroy, explique cette stratégie. « On a un parc locatif qui est souvent vieillissant, donc dès qu’on peut utiliser une part du foncier communal pour permettre à des logeurs d’investir et de répondre à une demande, on le fait, car ça renouvelle et améliore l’offre locative disponible, justifie le premier édile. On est sur de la

rénovation complète ou de la construction neuve, qui pèse sur de moins en moins de personnes. On avec des normes meilleures que l’existant, c’est a asphyxié les habitants, qui s’en vont ou ne veulent donc bénéfique. » pas s’installer. » À Épernay, la taxe foncière sur les Derrière ces différents projets de construction ou propriétés bâties atteint 40,30 %. Elle est sensiblede réhabilitation, c’est aussi l’attractivité de la ville ment plus basse que ses plus grandes voisines, qui est en jeu. Le maire insiste depuis longtemps comme Châlons (42,37 %) ou Reims (44,77 %), sur ce point, Épernay, cernée par les villages, les mais elle reste l’une des plus élevées du secteur. vignes, la forêt et la plaine inondable, n’a pas les Faux procès, rétorque le maire. « Les gens ne s’insmêmes capacités foncières que ses voisines de tallent pas en fonction des impôts, c’est totalement Reims ou de Châlons. Étendre la ville est quasifaux, ce n’est pas vérifié. Ils viennent avant tout ment impossible, d’où la nécessité d’optimiser pour trouver une qualité de vie, un emploi, une chaque parcelle pour trouver de nouvelles solutions proximité avec leurs centres d’intérêt professionnel de logements. « Il ne s’agit pas de ou un rapprochement familial. Mais si construire pour construire, mais pour vous n’avez pas de logements, vous 22 422 améliorer l’offre de logement qui peut n’aurez pas plus d’habitants. » habitants Un débat sans fin, que le maire espère être insuffisante ou inadaptée. La clé de la revitalisation passe par le logerésoudre, notamment, avec le projet du ment, mais aussi une attractivité commerciale, pronouveau quartier Berges de Marne, qui devrait sorfessionnelle, du cadre de vie, de l’offre culturelle, tir de terre dans la décennie à venir. Une friche de événementielle et sportive », détaille Franck Leroy. 12 hectares, qui accueillera du logement, mais égaPour l’élu d’opposition Denis Mathieu (La France lement des commerces, des bureaux, des services insoumise), le compte n’y est pas. « Sous l’ère et des activités culturelles et de loisirs. « Nous fonLeroy, soit bientôt 22 ans, la ville a perdu 15 % de dons beaucoup d’espoir sur ce quartier, mais ça va sa population, car on n’a pas créé d’attractivité », prendre du temps, car il faut dépolluer, démolir, déplore-t-il. À l'aube de l'an 2000, on comptait désenclaver et reconstruire », prévient le maire. presque 26 000 habitants à Épernay, contre 22 422 Son opposant Denis Mathieu reste circonspect. « Je aujourd'hui, selon les derniers chiffres de l’Insee. crains qu’il soit déjà trop tard et que la question « La mono-économie du tourisme et du champagne qu’il faut désormais se poser, c’est à quel moment ne permet pas à la ville d’être suffisamment dynaallons-nous passer sous la barre des 20 000 habimique. Construire des résidences et des hôtels de tants ? À ce moment-là, le poids des investisseluxe, des galeries d’art, un golf qui est une folie ments sera trop lourd à supporter pour une écologique, ce n’est pas ce qui va attirer des habipopulation toujours moins importante et on ne tants sur notre territoire, tacle le conseiller munipourra plus rien changer. » L’avenir dira qui avait cipal. La commune a la chance d’avoir des moyens raison.

Simon Ksiazenicki et donc de pouvoir faire des investissements importants, mais cela nécessite un fort taux d’imposition

Action cœur de ville va-t-il porter ses fruits ?

Autre levier pour améliorer l'habitat en centre-ville, le programme Action cœur de ville. Ce plan engagé par l’État vise à redynamiser les centres-villes en offrant des subventions aux propriétaires et aux futurs investisseurs pour rénover, isoler, remettre aux normes ou équiper un logement, une cellule commerciale ou une façade. Un programme particulièrement intéressant à Épernay, où l’on compte environ 120 appartements inhabitables dans le centre. Ainsi, le bailleur Plurial Novilia a tout récemment acquis un immeuble de 162 m², rue Saint-Martin, contre 150 000 €, dans le cadre de ce programme. « C’était un immeuble vide et l’étage était inaccessible. Plurial Novilia remettra sur le marché deux appartements et une cellule commerciale, c’est évidemment bénéfique pour la commune, justifie le maire. L’enjeu, c’est de revitaliser le centre-ville et d’y ramener des habitants. On ne peut pas construire de nouveaux logements, il faut donc renouveler le parc existant. »

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Epernay

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Rallye Épernay vins de Champagne

Retour à la normale pour le Rallye Cinq mois seulement après la dernière course, décalée en raison de la pandémie, le Rallye Épernay vins de Champagne revient, ce week-end, pour une 25e édition un peu plus habituelle.

Du changement est néanmoins à prévoir dès l'an prochain.

A

nnulée en 2020, puis décalée exceptionnellement à l’automne dernier, la célèbre course à travers le vignoble champenois se tiendra normalement pour sa 25e édition, prévue dès ce vendredi 1er avril. « C’était un peu compliqué, car on a eu peu de temps pour remettre cette édition en route, livre Corinne Theoff, présidente de l’Asac Champagne, organisatrice de l’événement, mais les partenaires et les équipes ont répondu présents. » Aux dernières nouvelles, 132 équipages étaient engagés, mais quelques forfaits de dernière minute, en raison de cas de grippe, de covid et de pannes mécaniques, devraient alléger la grille de départ. Dans ces conditions, l’organisatrice de l’épreuve « espère partir à 125 voitures ». Parmi elles, on retrouvera de grands habitués : Alain Vauthier, Armando Pereira (tous deux sur Ford Fiesta WRC), Laurent Bayard (Skoda Fabia R5), Christophe Wilt et Quentin Giordano (tous deux sur Volkswagen Polo GTi R5) représentent ainsi

la Vallée de la Marne, avec une boucle le matin et une autre l’après-midi. » Comme toujours, le public aura rendez-vous, dès le vendredi, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, pour les vérifications techniques. C'est aussi làbas que durant tout le week-end se trouveront le village partenaires (animations, simulateurs de jeu vidéo, jeux gonflables, expositions de véhicules, boutiques, stand de la sécurité routière…), les départs et les podiums. Pour le parc d'assistance, où pilotes et mécaniciens règlent et réparent leurs engins, c'est Le Millesium qui sera sollicité, comme il y a cinq mois. Ils devront s’y habituer, car le cœur névralgique de la course devrait y être déplacé dès la prochaine édition (lire par ailleurs). Le retour à la normale aura été de courte durée.

Environ 125 équipages et autant d'autos sont attendus ce week‐end. © Guillaume Franke

15 victoires en 24 éditions ! Le vainqueur devrait se trouver dans ce quintette.

Les bénévoles, eux aussi, ont à nouveau répondu présents et devraient être entre 400 et 500, répartis aux quatre coins d’Épernay, de la Vallée de la Marne et de la Côte des Blancs. Des commissaires de course venus de toute la France sont également attendus, sans oublier les efforts des sections locales des vignerons de chaque commune traversée qui apporteront soutien logistique et bouteilles de champagne offertes à chaque participant et bénévole.

Concernant le parcours, l’Asac Champagne a décidé d’inverser celui qui avait été retenu lors de la dernière édition, tout en gardant les mêmes spéciales. « Le samedi, les voitures partiront d’Éper-

Aménagement

nay, direction Aÿ, Mutigny et la Côte des Blancs, avec trois tours, dont un de nuit, détaille Corinne Theoff. Le dimanche, la course se déroulera dans

Simon Ksiazenicki

Au Millesium en 2023 ?

En raison du démarrage prochain des travaux du futur parking souterrain de l’esplanade Charles-deGaulle, le Rallye d’Épernay vit sans doute sa dernière édition sur le Jard. L’hypothèse la plus probable est qu’il déménage, dès 2023, vers le parking du Millesium. « Le point fort, c’est que tout sera ramené au même endroit pour les mécanos et les pilotes. Mais d'un autre côté, ce sera excentré pour le public », relativise Corinne Theoff, présidente de l’Asac Champagne, qui organise la compétition. Pour cette manifestation au budget de 250 000 €, l'autre inquiétude est financière. « Actuellement, le Jard est mis à disposition gracieusement par la ville, mais Le Millesium est géré par un privé. On a eu une subvention exceptionnelle de la ville en 2021 pour couvrir la location du parking du Millesium, mais pour cette édition 2022, on ne sait pas si ce sera le cas, s’inquiète l’organisatrice. On n’a eu aucune réponse de la ville ou de l’agglo. »

Entreprise

Un don de 25 000 € pour planter des arbres

Un kit pour le vrac made in Épernay

I

l y a quelques jours, Bérangère Abba, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, découvrait à Épernay l’ambitieux projet de Moët & Chandon. Avec Natura Nostra, le leader mondial du champagne ambitionne la création de 100 kilomètres de corridors écologiques d'ici à 2027, un programme qui s’est déjà matérialisé par la plantation de 1 743 arbres au Fort Chabrol, justement visité par la secrétaire d'État. Une autre La ville et l'agglo ambitionnent de planter 100 000 arbres d'ici à initiative d’ordre privé va 2025. © l'Hebdo du Vendredi prochainement faire le bonheur la ville d’Épernay et son agglomération, qui se sont fixées comme objectif, pour 2025, la plantation de 100 000 arbres et arbustes. « Le champagne De Telmont a souhaité participer à notre action en faisant un don de 25 000 € à la ville pour financer les travaux de génie végétal et les plantations qui seront faites sur le terrain de sport à côté de l’école Belle Noue », a fait savoir Jonathan Rodrigues, adjoint au maire en charge de la transition écologique, lors du dernier conseil municipal. La maison de champagne installée à Damery est connue pour s’être récemment fixée d'ambitieux objectifs environnementaux, mais surtout pour avoir vu entrer à son capital l’acteur Leonardo DiCaprio, engagé dans la défense de l’environnement.

L’adjoint a également fait savoir qu’un réaménagement de ce terrain multisports de l'allée de Kourou, aujourd'hui dans un triste état, était prévu. Un projet qui avait d’ailleurs été proposé, sans succès, lors du budget participatif 2018, par Antoine Humbert, désormais conseiller municipal d’opposition (PS).

Tout vient à point.

S.K

S

i la pandémie a eu de nombreux effets néfastes, elle a également permis à certains de se poser de bonnes questions professionnelles.

C’est le cas de Fanny Lefevre qui a décidé de quitter son poste de responsable marketing dans une maison de champagne pour lancer sa startup, baptisée Rozoé.

Son idée, proposer une solution pour faciliter l’achat en vrac. Elle a d’abord séduit l’incubateur rémois Innovact, qui l’a accompagnée dans la germination de son projet, puis le centre d'affaires d’Épernay, Pep’s in Champagne, qu’elle a rejoint en septembre dernier.

Sa formule tout-en-un, l’entrepreneuse la définit ainsi : « Le kit contient un cabas compartimenté et convertible, que l’on peut porter sur le dos, à l’épaule ou à la main, et qui est à 95 % confectionné en matériaux réutilisés. Il intègre également six accessoires : trois contenants réutilisables et trois sacs en tissus. » Le circuit de fabrication du cabas est le plus local possible : la toile de jute provient de torréfacteurs marnais, la doublure est faite en toile publicitaire collectée chez un imprimeur rémois et les bretelles sont d'anciennes ceintures de sécurité récupérées dans une casse automobile de Reims. Le tout est assemblé dans L'entrepreneuse Fanny Levevre veut un atelier de réinsertion professionnelle, à Cannes, proposer un sac adapté pour la consom‐ mation en vrac. © Rozoé qui lui offrait de meilleures garanties que d'autres établissements plus proches. Ses prototypes en poche, Fanny Lefevre espère désormais lancer la commercialisation. Pour cela, elle compte sur le financement participatif, mais pas seulement. « Cette campagne va aussi permettre de faire connaître le produit et de tester le marché. Il faut que le consommateur réponde présent pour passer à l’étape supérieure. »

S.K 4 Infos : fr.ulule.com/rozoe

Epernay

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Clap de fin pour le centre de vaccination

Le wifi public continue de se déployer

n quinze mois d’activité, près de 113 000 injections ont été administrées au centre de vaccination d’Épernay. Les dernières l’ont été le samedi 26 mars, puisque le centre a rendu les clefs du Palais des fêtes à midi, après avoir reçu une centaine de personnes.

La raison de la fermeture du centre s’explique par la forte baisse de la fréquentation. Alors qu’il recevait jusqu’à 1 000 personnes chaque jour, en juin dernier, au plus fort de la campagne de vaccination, la Il est toujours possible de se faire vacciner chez son médecin ou en demande était beaucoup pharmacie. © l'Hebdo du Vendredi plus faible ces dernières semaines. Si bien que les patients n’étaient plus reçus que le samedi matin, avec une centaine de créneaux ouverts.

La fermeture du centre ne signifie pas pour autant que la vaccination contre le covid-19 est stoppée. Il est toujours possible de se faire piquer par un médecin traitant, un pharmacien ou un infirmier. Le centre d’appel et le numéro vert (08 03 800 794) mis en place dès le 14 janvier 2021, au coup d’envoi de la campagne de vaccination, par la ville d'Épernay, reste d'ailleurs encore actif jusqu’au 8 avril afin d’informer et d’orienter le public qui souhaiterait encore se faire vacciner.

Pour rappel, les personnes sévèrement immunodéprimées ayant déjà reçu trois injections peuvent se voir administrer une dose supplémentaire, sur avis médical.

epuis 2019, la ville d’Épernay a confié à la multinationale française spécialisée dans la publicité pour mobilier urbain, JC Decaux, la fourniture, l’installation, l’entretien et l’exploitation commerciale des 171 pièces du territoire sparnacien (abris bus, toilettes publiques, kiosques d’affichage libre, panneaux d’entrée de ville, planimètres et panneaux digitaux). Sur la place Hugues‐Plomb, ce sont les toilettes publiques qui Dans ce contrat de conces- abritent une borne wifi. © l'Hebdo du Vendredi sion, il était également prévu l’installation de bornes wifi. « Nous avions déjà un système propre à la ville d’Épernay, mais il coexistait avec celui de JC Decaux et ce n’était pas pertinent. On a tout rassemblé sur un seul service », explique Pierre Grangé, directeur général adjoint en charge des affaires générales de la municipalité.

Avec six nouvelles bornes récemment déployées, il est désormais possible d’accéder à cet internet à très haut débit, gratuitement, à plusieurs endroits de la cité : dans les parcs de l’hôtel de ville et du musée, dans les toilettes publiques de l’avenue de Champagne et ceux de la place Hugues-Plomb, sur le parvis de la gare, place de la République et autour d’un panneau d’affichage à l’angle des rues Simone-Caillet et Saint-Thibault. Une dernière va être installée place Bernard-Stasi. D’une portée de 200 à 300 mètres, le système est très simple d’accès. Il suffit de se connecter au réseau « EpernayWifi_CentreVille », de renseigner un courriel et le tour est joué. « On a privilégié des lieux de halte et de repos, car on vise la population statique, notamment des étrangers non-européens, pour qui les frais de connexion coûtent très cher », éclaire Pierre Grangé. Néanmoins, tous les Sparnaciens peuvent aussi en profiter.

S.K

S.K

EN BREF Voyage au fil des rosés à Pressoria

fromage, dessert et chocolat).

Le départ des circuits de dégustation par groupe de 20 personnes, se fera toutes les demi-heures, de 17 h à 19 h 30. Tarif : 35 €.

Le Secours populaire de Dormans soutient l'Ukraine

Les étudiants en commercialisation des vins d’Avize Viti Campus organisent un événement consacré au champagne rosé, jeudi 7 avril, au sein de Pressoria. Baptisé « Le Champagne à rosé », ce circuit de dégustation, tout au long du centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne d’Aÿ, permettra de découvrir cinq styles de rosés et autant de cuvées, portées par des accords mets et vins (cocktail, terre, mer,

quelques deniers. Ces ventes ont permis de réunir 3 250 €, qui serviront à participer au soutien des populations réfugiées qui fuient la guerre en Ukraine, en collaboration avec des associations implantées au plus proche des sinistrés. Soit le dernier coup d’éclat de l’antenne locale du Secours populaire de Dormans qui a définitivement fermé ses portes le jeudi 31 mars, après trois années d’activités solidaires.

Changement d'horaires dans les déchetteries

En février dernier, les bénévoles du Secours populaire de Dormans annonçaient la fermeture de leur antenne, faute d’avoir pu trouver un local pour les accueillir. En mars, trois grandes braderies solidaires ont donc été organisées, au château de la commune, afin de liquider les stocks et de récolter

Les trois déchetteries du territoire d’Épernay passeront, ce vendredi 1er avril, en horaires de printemps et le resteront jusqu’au 30 juin. L’établissement de Magenta sera ouvert le mardi, de 14 h à 18 h, et de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, les mercredi, vendredi et samedi. Quant aux déchetteries de Pierry et de Voipreux, elles ouvriront de 14 h à 18 h le mardi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h les mercredi, jeudi,

vendredi et samedi, et de 9 h à 12 h, le dimanche. Infos : epernay-agglo.fr

Cherche projets solidaires et ruraux dans le Grand Est Le Prix régional des solidarités rurales, que portent le Ceser (Conseil économique, social, environnemental régional) et ses partenaires, souffle sa 30e bougie. Il permettra d'aider, sous forme de dotations représentant 67 000 euros au total, les initiatives nées dans les campagnes en faveur du développement durable, de l'économie, du tourisme, de la culture, du service à la personne, etc. Parmi les lauréats sélectionnés lors des précédentes éditions : Alba Riva et son festival La Poule des Champs, Le Cerf à 3 Pattes ou encore Les Sacrés Fermiers. Les candidats - associations, entreprises ou collectivités - ont jusqu'au 30 juin pour s'inscrire.

Infos : ceser-grandest.fr.

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Marne

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Industrie

La Robotic Academy accompagne l'usine du futur Le pôle formation de l'UIMM Champagne-Ardenne a inauguré, mardi à Reims, sa Robotic Academy, usine-école dédiée aux domaines de l'automatisme et de la robotique.

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n matière d'utilisation de robot, la France, bien que se situant au-dessus de la moyenne mondiale, reste en dessous de ses voisins européens. Ainsi, en 2020, selon le rapport de la Fédération internationale de la robotique, plus de trois millions de robots industriels fonctionnent dans des usines à travers le monde, soit 126 robots pour 10 000 salariés : un chiffre qui a doublé depuis 2015. En France, il s'établit à 194, contre 203 en Espagne, 224 en Italie et même 371 en Allemagne, leader européen. Quant aux champions du secteur, on les trouve en Asie et ils sont loin devant, avec 390 robots pour 10 000 employés au Japon, 605 à Singapour et 932 en Corée du Sud, pays le plus automatisé du monde. Des robots qu'il faut fabriquer et surtout piloter. C'est dans ce contexte que le pôle formation de l'union des industries et métiers de la métallurgie Champagne-Ardenne (UIMM) a donc inauguré sa Robotics Academy, afin d'accompagner ceux qui désirent réaliser ce bond technologique. « Notre objectif est de mettre à disposition les moyens pour aider les entreprises à monter en compétences sur des métiers traditionnels, tout en formant aux nouveaux métiers, explique Christian Bre-

Le pôle de Reims entend être la porte d'entrée pour les entreprises souhaitant se lancer dans la robotisation. © l'Hebdo du Vendredi

thon, président du pôle UIMM de Champagne- en lien avec la thématique de l'usine du futur : Ardenne. C'est la priorité, car il est nécessaire fabrication additive à Charleville-Mézières, objets connectés à aujourd'hui de passer de la production de Troyes et donc roboti20 robots et cobots à masse à la personnalisation à Reims. sation de masse. Cela disposition des apprentis Au sein du pôle formation de l'UIMM de concerne tous les secteurs industriels de notre territoire. » L'IUMM la cité des sacres, cela fait déjà trois ans qu'est Champagne-Ardenne dispose d'ailleurs de plu- proposée une licence en robotique et industrie sieurs sites en région, chacun avec sa spécialité du futur. Une première offre de formation que

la Robotic Academy vient considérablement renforcer, avec des qualifications de niveau Bac à Bac+5, accessibles en alternance, tant pour les salariés que les demandeurs d'emploi. Environ 1,5 million d'euros ont été investis dans ce projet, par les industriels eux-mêmes, le CFA et la ville de Reims, et cela se voit. Véritable usineécole, la Robotic Academy s'étale sur 2 500 m2 et compte une vingtaine de robots et cobots, des cousins qui n'ont pas vocation à être totalement autonomes, sur lesquels s'exercent les apprentis, mais aussi des lignes de production automatisées et connectées, et un laboratoire d'expérimentation dédié à la programmation, aux objets numériques, à la cyber-sécurité et à l'intelligence artificielle. Le tout est encadré par des formateurs ingénieurs issus du monde professionnel. Toutes ces nouvelles technologies sont censées rendre les usines plus intelligentes, améliorant les qualités de production et donc la compétitivité des entreprises. Au risque de perdre des emplois humains ? Au contraire, selon le président de l'IUMM, pour qui « l'industrie 4.0 permet un meilleur ancrage territorial des entreprises industrielles dans une économie mondialisée ». Même tonalité pour le maire de Reims, Arnaud Robinet, présent lors de l'inauguration de la Robotic Academy : « Je comprends que ça puisse être anxiogène pour certains, mais l'objectif n'est pas de remplacer les collaborateurs par des robots, mais bien de les accompagner à exprimer leur talent ».

Julien Debant

Au Kongming à Reims, les robots font partie du quotidien rent une partie des allers et retours, à raison de trois plateaux par voyage. Répondant au nom de Peanut, ils sont fabriqués par la société chinoise Keenon, fondée en 2010. Munis d'un système anti-collision, ils utilisent notamment la technologie Lidar qui permet de mesurer la distance entre un capteur et sa cible à l’aide de la lumière qu’elle émet. « Une fois chargé, il suffit d'indiquer au Peanut le numéro de la table et il démarre le service, revenant moins d'une minute plus tard à son point de départ. ». Un 4e

A gauche, le robot désinfectant et à droite, l'un des trois robots serveurs du restaurant Kongming de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

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es images de robots servant les journalistes étrangers lors des Jeux olympiques d'hiver de Pékin ont fait le tour du monde. Il n'est pourtant pas nécessaire d'aller aussi loin pour vivre de pareilles scènes. A Reims, au restaurant le Kongming, situé dans la zone commerciale du Val de Murigny, une partie du service est assurée depuis plusieurs mois maintenant par de semblables engins. « J'ai fait l'acquisition d'un premier robot en juin 2020 en raison de la pandémie de Covid,

via des amis de Shanghaï, indique Zheng Xin, le patron de cette table ouverte depuis 2004.

L'idée était de pouvoir continuer mon activité tout en respectant le protocole sanitaire mis en place par le gouvernement ». Dans ce restaurant proposant des spécialités chinoises et japonaises, le buffet traditionnel où chaque client allait se servir lui-même a donc disparu, « pour des questions d'hygiène ». La formule existe toujours, mais les commandes se font à table et ce sont les robots, au nombre de trois, qui assu-

robot vient appuyer l'équipe composée d'une dizaine de personnes. Il s'agit aussi d'un modèle Peanut, mais spécialisé dans la désinfection, « qui fonctionne hors des heures de service ».

Représentant un investissement de plusieurs dizaines de milliers d'euros, ces robots font aujourd'hui partie intégrante du décor du Kongming, rencontrant notamment un large succès auprès des enfants.

J.D

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Marne

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Bande dessinée

JD Morvan raconte la Résistance en BD Dans « Simone », le scénariste rémois brosse à nouveau le portrait d'une grande résistante, témoin clé du Procès de Klaus Barbie. Une thématique que le tout récent vainqueur du prix René-Goscinny explore depuis de nombreuses années.

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cénariste hyperactif de bande dessinée, JeanDavid Morvan n’était, à l’origine, pas connu pour ses œuvres sur la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis quelques années, le Rémois s’est presque fait une spécialité de raconter l’histoire de la Résistance. Même si la thématique était déjà présente dans ses précédentes œuvres. « J’ai toujours traité de personnages qui résistent à un Le dernier album du scénariste rémois, « Simone », vient de sortir. © l'Hebdo du Vendredi ordre dictatorial, même si je ne parlais pas de la de Varsovie et est devenue Juste parmi les nations. rendait justement visite à la célèbre résistante.

Deuxième Guerre mondiale, nous confie le scénaOu encore « Madeleine, résistante », l’histoire de La dernière création de Morvan, « Simone », sortie riste de 54 ans, en référence, notamment, à sa série la grande Madeleine Riffaud, le 23 mars dernier, s’intéresse à nouveau au destin de SF à succès « Sillage », qui qui a valu tout récemment à hors du commun d’une femme qui a refusé de plier raconte la colonisation de Une amitié Morvan le prix René-Goscinny sous le joug nazi. L’histoire débute en 1972 lorsque l’espace. La différence, c’est qu’aujourd’hui, je m’y suis avec la résistante du meilleur scénariste. Une ré- Simone Lagrange reconnaît à la télévision le vicompense qu’il a partagée avec sage de celui qui l’a torturée 30 ans plus tôt, Klaus mis frontalement, plus la Madeleine Riffaud la protagoniste de son roman Barbie. Elle se remémore alors son passé de résispeine de parler de la résisgraphique, puisque coscénariste tante, sa déportation et le procès de son bourreau, tance en science-fiction. » On peut citer par exemple la série acclamée de la BD. « Ce prix, c’est vraiment formidable, dont elle fut l’un des témoins clés en 1987. Le pre« Irena », coscénarisée avec Séverine Tréfouël et c’est la consécration d’une relation étonnante que mier des trois tomes se concentre sur la résistance dessinée par David Evrard, qui raconte comment j’ai avec Madeleine Riffaud depuis bientôt cinq lyonnaise. Pour son scénario, Morvan a pu compcette Polonaise a sauvé2 500 enfants juifs du ghetto ans », raconte le Rémois, par téléphone, alors qu’il ter sur diverses sources : « Simone Lagrange a

témoigné dans plusieurs livres et documentaires.

On a aussi fait des recherches, notamment sur la résistance lyonnaise, l’arrestation des époux Aubrac et de Jean Moulin. En plus, Madeleine Riffaud a bien connu les Aubrac et les dessous de cette affaire. » Comme sur « Irena », les crayons ont à nouveau été confiés à David Evrard, un habitué du dessin jeunesse, au trait caractéristique. Et surprenant pour traiter un tel sujet. « Avec un dessin réaliste, je ne pourrais pas raconter autant de choses, car ce serait trop dur, explique Morvan.

Avec David, je peux aller plus loin, sans que le lecteur ait envie de refermer le livre parce qu’il serait choqué. ». Deux autres tomes de « Simone » sont prévus afin de raconter l’histoire de cette grande résistante, témoin inestimable de la Shoah. Mais Morvan ne compte pas s’arrêter là : « Je me rends compte que les gens ont besoin de parler de ce que leurs parents et grands-parents ont vécu, de ressortir des choses qui n’ont pas été dites. Il y a un truc de famille très fort qu’on aimerait transformer en recueil de témoignages. Ce n’est pas un devoir de mémoire, je n’aime pas du tout ce mot, car on ne fait rien de bien si on est forcé. C’est plus une envie de mémoire. » Jean-David Morvan n’est jamais à court d’idées.

Simon Ksiazenicki 4 « Simone, tome 1 », de David Evrard et Jean-David Morvan, 72 pages, éditions Glénat.

Tarif : 15,50 €.

Environnement

Les élèves de Sciences Po Reims dénoncent les partenariats « climaticides » de leur école

V

endredi 25 mars, journée internationale de la grève des jeunes pour le climat, Candice, étudiante à Sciences Po Reims, a fêté ses 20 ans. Un grand jour pour la jeune femme, qu'elle a décidé de célébrer en organisant un « activersaire », avec comme mot d'ordre : « sans pétrole, la fête est plus folle ». Une action non violente et symbolique s'est donc tenue sur le parvis de la place Museux, juste devant l'entrée de l'établissement, au cours de laquelle Candice et d'autres élèves, accompagnés par des membres

du groupe local ANV-COP21 Reims, ont choisi de dénoncer le partenariat financier de Sciences Po Paris « avec les entreprises climaticides que sont Total Énergies et la Société Générale ».

Qui dit anniversaire, dit évidemment gâteau et bougies, mais au moment de les souffler, Candice et deux de ses amies se sont vues recouvertes de mélasse, symbolisant le pétrole de Total Énergies financé, entre autres, par la Société Générale, le tout sur une version instrumentale de la chanson « L'odeur de l'essence » d'Orelsan.

Les élèves de Sciences Po recouverts de mélasse symbolisant le pétrole de Total Énergies financé entre autres par la Société Générale. © Alexis Toustou

L'action symbolique s'est déroulée vendredi 25 mars, place Museux. © Alexis Toustou

« Total Énergies et la Société Générale font partie des entreprises toujours présentes en Russie malgré les sanctions mises en place suite à l’invasion de l’Ukraine par Poutine, expliquent les manifestants dans un communiqué. En parallèle, Total Énergies lance aussi EACOP, le projet du plus grand pipeline chauffé au monde, reliant l’Ou-

ganda à la Tanzanie. Pour autant, Sciences Po offre de nombreux cours en lien avec l'écologie et souhaite former ses étudiants à de tels enjeux, mais en acceptant des financements de la part de ces entreprises climaticides, l'école risque d’en perdre son indépendance et leur permet de continuer leur activité en toute impunité, tout en gardant une

bonne image ».

Un paradoxe qui n'est plus acceptable pour ces jeunes gens qui demandent notamment à accéder aux contrats liant leur école à ces entreprises, « au nom d’une transparence citoyenne et démocratique ».

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Marne

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Solidarité

Des Ukrainiens se reconstruisent à Châlons Au-delà des démarches administratives et de l'hébergement, l'accueil des réfugiés ukrainiens nécessite un accompagnement social, psychologique et inclusif sur le long terme. À Châlons, acteurs municipaux et associatifs œuvrent de concert pour aider ces familles à se reconstruire.

C

e mercredi, une rencontre était organisée à Sarry, près de Châlons, avec la paroisse, le Secours catholique, les habitants et deux familles ukrainiennes accueillies en l'église SaintAntoine. Une soirée ponctuée de témoignages, d'échanges bienveillants, au fil desquels bon nombre de sujets ont été abordés. La foi chrétienne, trait d'union entre les catholiques et les orthodoxes, mais également le rôle de l'Europe face à la guerre qui sévit en Ukraine, l'emprise de Poutine et la propagande en Russie. Avec une pensée pour les peuples du Kosovo, du Haut-Karabakh ou encore de la Syrie, eux aussi confrontés à la barbarie du dictateur russe.

Nataliya a quitté l'Ukraine il y a huit ans pour fuir les conflits à Donetsk. Elle espère que ses proches, toujours là-bas, resteront en vie, et s'implique pour accompagner ses compatriotes réfugiés à Châlons, notamment en tant qu'interprète. Anastasia et Nataliia sont arrivées le 15 mars dans la ville-préfecture. Elles étaient voisines dans un village près de Dnipropetrovsk, 3e ville de l'Ukraine, rebaptisée Dnipro en 2016 pour rompre avec l'héritage de l'Union soviétique. Elles ont rejoint la Pologne puis la France grâce à une famille bénévole, et avec leurs trois enfants : Timothée, 8 ans, Kira, 1 an et 9 mois, ainsi que Nica, qui souffle sa 7e bougie ce vendredi. À la sidération, au sentiment d'injustice, s'ajoutent le stress post-traumatique et l'angoisse pour leurs conjoints, leurs parents, leurs frères et sœurs restés au pays. « Nous sommes en contact tous les jours, expliquent-elles. Ils nous envoient des photos, des

Nataliia, Anastasia et leurs enfants sont hébergés dans les logements de l'église Saint‐Antoine, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

vidéos. Les bombardements continuent. Il faut que férent est là pour les aider et d'autres enfants étranles gens le sachent. On a pu partir au bon moment. gers sont dans cette école. » Avant le drame, NaEnsuite, des soldats russes ont tiré sur les trains. » taliia et Anastasia travaillaient respectivement dans Nataliia n'oubliera jamais la nuit du 23 au 24 féune papeterie et une bibliothèque. Difficile de se vrier. « Il était 3 h 23. Mon mari est policier. Il m'a projeter pour l'heure, mais elles aspirent à retrouver dit que la guerre avait commencé. C'est très dur leur terre natale dès que cela sera possible. « On pour lui. Il ne dort pas, il ne mange pas, il reste espère que la guerre se terminera bientôt. » habillé pour pouvoir Depuis des semaines, en courir s'il y a des avec les services de Les travailleurs sociaux, lien bombes. Je sais que l'Etat et les associations, un précieux soutien nous sommes en sécutous les travailleurs sociaux rité ici, mais je sursaute du Centre communal d'acdès que j'entends le bruit d'un avion. » Ce jeudi tion sociale (CCAS) se mobilisent au quotidien au31 mars, les deux familles se rendaient au rendez- près des Ukrainiens. Noémie Avet fait partie de vous fixé par la préfecture de la Marne pour obtenir l'équipe et salue la résilience dont font preuve ces leur autorisation provisoire de séjour (APS). Kira, déplacés. « Certains d'entre eux sont enseignants, Timothée et Nica ont également pu intégrer l'école pilotes de ligne, dentistes, ingénieurs, journalistes, Lavoisier. « C'est très important pour eux, même militaires, etc. Ils sont extrêmement reconnaissants s'ils appréhendent la barrière de la langue. Un réet ont besoin d'aller de l'avant, de retrouver leur

Près de 500 Ukrainiens dans la Marne, dont 182 à Châlons Mercredi 30 mars, 467 Ukrainiens réfugiés sur le sol marnais s'étaient déclarés auprès du Service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO).

32 sont volontairement partis vers d'autres départements ou pays. À Châlons, 122 personnes - l'équivalent de 43 familles - dorment encore à l'hôtel, dans l'attente d'un logement adapté, et environ 60 sont hébergées, dont 37 chez des familles d'accueil. « Nous avons identifié 107 places, précise Olivier Guyot, directeur adjoint au CCAS. Mais les orientations n'aboutissent pas toujours. Nous organisons d'abord une pré-visite pour s'assurer que le logement est bien adapté. » Et il arrive que l'élan du cœur se heurte à la réalité du terrain. Accueillir les réfugiés chez soi est un engagement à moyen, voire long terme. Cela nécessite d'avoir suffisamment d'espace et de chambres, de pouvoir s'organiser pendant les vacances, etc. « Les schémas familiaux des déplacés ne sont pas ceux qu'on voit à la télé. Tous les hommes ne sont pas restés en Ukraine. Il y a aussi des regroupements de familles ou de voisins, qui vont parfois de 2 à plus de 70 ans. Ces personnes sont parties sous la contrainte et avaient pour la plupart une situation stable avant le conflit. Beaucoup souhaitent disposer d'un logement indépendant pour se reconstruire, ce qui se comprend parfaitement. »

Appel aux dons financiers Prochain défi du CCAS de Châlons : équiper et meubler des logements

vides qui permettront d'accueillir les Ukrainiens. D'où l'appel à la générosité citoyenne lancé aujourd'hui. « Les dons matériels sont précieux, mais ils demandent toute une organisation logistique pour être récupérés, triés, stockés puis attribués en fonction de la composition des familles, dixit Ludovic Chassignieux, le directeur général. Les dons en numéraire aideront davantage. » Ils peuvent être déposés dans la boîte aux lettres du CCAS (9, rue Carnot à Châlons). Contact : ccas@chalonsenchampagne.fr, 03 26 69 47 00.

La convention tripartite va-t-elle compliquer la donne ?

D'ici peu, une convention tripartite devra être signée entre les familles accueillantes, les familles accueillies et un opérateur intermédiaire pour encadrer l'hébergement chez l'habitant. « On sort du champ citoyen et on professionnalise ce qui, à la base, était un élan du cœur, analyse Olivier Guyot. On risque de rendre la démarche encore plus compliquée, alors même que la dynamique engagée n'est pas simple à mettre en œuvre. »

Le lycée Oehmichen et le Greta se mobilisent pour l'Ukraine Piloté par le Conseil régional, un convoi humanitaire de neuf camions et véhicules porteurs a démarré ce jeudi 31 mars depuis Châlons pour

autonomie et d'être acteurs de leur suivi. » Environ dix enfants sont scolarisés et les régularisations en préfecture vont bon train. « Ce titre de séjour leur donne accès à l'Assurance maladie, aux aides, à Pôle emploi et au droit de travailler. C'est d'ailleurs l'une de leurs priorités. Beaucoup espèrent faire valoir leurs diplômes en France. » Le CCAS peut compter sur une dizaine d'interprètes bénévoles et sur des professionnels de santé volontaires pour l'épauler dans ses missions. « On arrive à se comprendre, précise Noémie. Des enseignants à la retraite se proposent aussi pour les aider à apprendre le français. Le soutien psychologique, l'écoute, sont primordiaux. Les premiers entretiens ont été très éprouvants. Il a fallu créer un lien de confiance. » Un cheminement, qui demandera encore du temps.

Sonia Legendre

acheminer des produits de première nécessité en Ukraine. Ces dons, stockés à l'aéroport Paris-Vatry, on été chargés la veille sur sa plateforme logistique par les stagiaires du Greta (CAP conducteur de marchandises) et les lycéens d'Oehmichen (section conduite routière).

Encadrés par leurs professeurs, ils ont pris la route pour rejoindre le port autonome de Strasbourg. Les marchandises collectées représentent environ 300 palettes filmées, transportées grâce à des engins de 15 à 44 tonnes. Les élèves seront de retour ce vendredi 1er avril, avec à la clé deux jours de pratique et une expérience à la fois pédagogique et solidaire.

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Sport

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Football L1 (30e j.) : Troyes (15e) - Reims (12e)

Une revanche à prendre sur le terrain Cinq mois après avoir laissé échapper un match aller largement à sa portée, le Stade de Reims se déplace sur la pelouse de son voisin troyen, dimanche. En cas de victoire au stade de l'Aube, les Rémois valideraient presque leur maintien.

Les supporters rémois interdits de déplacement

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erdre un derby est toujours difficile à digérer, même quand celui-ci n'en est pas forcément un. Mais quand en plus la victoire vous tend les bras, il y a de quoi rager.

En octobre dernier, lorsque Reims et Troyes se sont retrouvés pour la première fois en cinq ans en Ligue 1, l'ambiance des grands jours était de sortie. Les Ultrem, principal groupe de supporters rémois, avaient choisi cette rencontre pour célébrer leur 25e anniversaire et en mettre plein la vue à leurs rivaux troyens. Las ! Sur le terrain comme en dehors (lire par ailleurs), la défaite fut totale pour les Rémois. En plus d'incidents ayant émaillé la rencontre, les hommes d'Oscar Garcia avaient été incapables de faire fructifier le but inscrit dès la 5e minute par leur capitaine, Yunis Abdelhamid. Malgré un match globalement meilleur que son adversaire, le Stade de Reims avait fini par être puni de sa mauvaise gestion des temps faibles par son ancien pensionnaire, Xavier Chavalerin, buteur cet après-midi-là (1-2).

Cinq mois plus tard, les Marnais auront-ils retenu la leçon ? Il semblerait que oui, si on se réfère à leurs dernières sorties. Les victoires arrachées à

Ghislain Konan et ses partenaires n’ont sans doute pas oublié la défaite à l’aller face à Troyes… © l'Hebdo du Vendredi

Monaco et Angers et les nuls courageux lors des réceptions de Strasbourg et Lyon laissent penser que ce Stade de Reims a grandi, sous la houlette d’Oscar Garcia. Lequel peut désormais compter sur une équipe un peu plus compétitive que celle qu’il était contraint d’aligner il y a encore quelques semaines. Dans l’Aube, le technicien catalan pourrait récupérer encore quelques joueurs, notamment son milieu Jens Cajuste et son attaquant El Bilal Touré, mais sans doute pas Hugo Ekitike, blessé aux ischio depuis la fin du

mois de février et qui ne s'est pas entraîné avec le groupe en début de semaine. Ils ne seront pas de trop pour aborder la dernière ligne droite, car après ce derby, Rennes, Montpellier, Lille et Marseille attendent Reims au mois d’avril. La fin de saison s'annonce plus excitante que le classement le laisserait penser.

Simon Ksiazenicki 4 Troyes - Reims, dimanche 3 avril, à 15 h,

C’était à prévoir, la préfecture de l’Aube, dans un arrêté pris le 28 mars, a annoncé l’interdiction « d’accéder au stade de l’Aube, de circuler et de stationner au stade de l’Aube, au centre-ville de Troyes et sur certains axes des communes de Troyes, Pont-Sainte-Marie et de Sainte-Savine pour toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Stade de Reims le dimanche 3 avril. » La préfecture auboise, qui annonçait la présence d’entre 600 et 700 ultras rémois, a justifié cette interdiction par le risque de troubles à l’ordre public que constituerait ce déplacement, mettant en avant onze incidents s’étant déroulés entre 2009 et 2021. En octobre dernier, des hooligans néo-nazis de Reims avaient déambulé avec véhémence dans les rues de Troyes, la veille du match, puis tenté, le lendemain, un affrontement avec les ultras adverses, lesquels avaient dégradé des grilles et reçu, en réponse, grenades lacrymogènes et balles de défense tirés par les forces de l'ordre.

D1F : les Rémoises à Montpellier Après deux semaines de trêve internationale, les Rémoises (7es) retrouvent le championnat de Division 1, ce samedi 2 avril. Elles se déplaceront sur la pelouse de Montpellier (5e) à l’occasion de la 18e journée. Avec encore cinq rencontres à disputer et dix points d’avance sur le 11e, les Rémoises sont en position confortable.

au stade de l'Aube et sur Prime Video

Basket-ball Betclic Elite (25e j.) : Boulogne-Levallois (1er) - Champagne Basket (17e)

Basket-ball LF2 (play-offs 1/4) : La Tronche Meylan - Champagne Basket

Châlons-Reims condamné à l'exploit

Défi jouable pour les Pétillantes

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a saison régulière est terminée. Le Champagne Basket féminin l'a conclue à la maison par une victoire logique face aux jeunes joueuses du Centre Fédéral, sur le score de 67-61. Grâce à ce succès, le 13e en 22 matches, l'équipe entraînée par Julien Pincemin termine à la 6e place de LF2, qualificative pour les play-offs. « Ce n'est pas tout à fait la position qu'on visait en début de saison, mais l'essentiel était d'éviter de jouer Toulouse dès les demi-finales en cas de qualification en quart », indique Philippe Sauret, président du Champagne Basket Féminin. Alexa Middleton et ses partenaires font leur entrée en En quart de finale, qui se joue au play‐offs, samedi, sur le parquet de la Tronche Meylan. © l'Hebdo du Vendredi meilleur des trois manches, Alexa Middleton et ses coéquipières seront opposées à leurs homologues de la Tronche Meylan, 3es du classement et qui auront donc l'avantage du terrain en cas de belle. Le match aller est programmé samedi 2 avril sur le parquet du club isérois, avant un retour en Champagne prévu samedi 9 avril. Le 3e duel éventuel se déroulerait le mardi 12 avril. « C'est jouable, estime le président. On l'a prouvé en allant gagner là-bas ». En championnat, contre cette même équipe, si les Pétillantes ont perdu à domicile (58-61), en octobre dernier, elles ont su prendre leur revanche en déplacement (68-62), au mois de février. Au programme des autres quarts de finale : Toulouse (1er) - Montbrison (8e), Mondeville (2e) - Graffenstaden (7e) et Chartres (4e) - Aulnoye (5e).

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es journées se suivent et se ressemblent pour le Champagne Basket, encore battu, vendredi dernier, lors de la réception de Dijon au complexe René-Tys (75-81). Une cinquième défaite de rang qui, conjuguée aux performances de ses adversaires directs, plonge le club champenois au fond du classement de la Betclic Elite. Mardi soir, Le Portel a ainsi vaincu Nanterre (8771), Paris est allé battre Strasbourg (82-87) et même la lanterne rouge Fos-sur-Mer s'est réveillée face... à Dijon (97-79). Si Jessie Beguarin et ses partenaires ne sont pas encore derniers, c'est seulement par la grâce Châlons‐Reims défie les deux premiers du classement en de leurs deux victoires acquises aux l'espace de cinq jours. © l'Hebdo du Vendredi dépens des Fosséens, qui partagent à présent le même bilan que les Champenois avec 7 victoires et 17 défaites. Le Portel et Paris comptent, eux, désormais respectivement deux et trois succès d'avance sur la zone de relégation. Seul Orléans, 16e et premier non-relégable qui vient d'être terrassé par Limoges (83-63), semble encore à portée de l'équipe entraînée par Cédric Heitz. A cette spirale de mauvais résultats s'ajoutent de nouveaux pépins physiques, à l'image de Donte Grantham qui, contre Dijon, a dû rentrer aux vestiaires dès le début du 3e quart, alors que son équipe était dans le match et que lui-même était dans un grand soir (9 points à 100 % de réussite en 10 minutes de jeu). Le joueur américain devrait faire son retour dès ce weekend, mais le programme s'annonce particulièrement difficile dans les prochains jours. Le Champagne Basket se déplace, en effet, chez le leader Boulogne-Levallois, ce vendredi 1er avril, avant d'enchaîner contre son dauphin, Monaco, mardi 5 avril à Reims.

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Festival

Hautvillers, capitale de la BD ce week-end Après deux années d'absence, le festival de bande dessinée d'Hautvillers revient pour une 14e édition, ces 2 et 3 avril.

Les vingt auteurs programmés en 2020 ont tous répondu présents.

dent de l’association organisatrice. Ça a l’air de redémarrer partout, il y aura une quinzaine de festivals en France ce week-end-là.

La grande inconnue, c’est la fréquentation. » Habituellement, le petit village perché dans la Montagne de Reims accueille 2 000 personnes en deux jours, mais cette année, difficile d'émettre un pronostic.

Comme lors des précédentes éditions, BD n prend les mêmes et on (re)com- Bulles a constitué un programme de grande mence ! Comme pléthore d'événe- qualité pour les amateurs de phylactères. Temps ments culturels accueillant du public, fort de l'événement, les séances de dédicaces, le festival de bande dessinée d'Hautvillers vient animées par une vingtaine d’auteurs, auront lieu de connaître deux années blanches, en raison de dans la salle des fêtes du village, avec une mala pandémie. Alors que la reprise s’installe un gnifique vue sur les coteaux. « On a pu reconduire tous les auteurs peu partout, l’association Ana Mirallès, invités en 2020 », se féliBD Bulles tiendra finalecite Laurent Couesnon. ment la 14e édition de sa présidente d'honneur Et particulièrement la prégrand-messe ces samedi 2 et dimanche 3 avril. « C’est la reprise, enfin !, sidente d’honneur du festival, Ana Mirallès. se réjouit Laurent Couesnon, infatigable prési- La talentueuse illustratrice madrilène, adepte de

O

Le programme Dédicaces : samedi et dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, salle des fêtes l Boutique (affiches, tirages limités, capsules, albums...) : samedi et dimanche, salle des fêtes l Démonstration de sérigraphie de Claire Beaino : samedi et dimanche, salle des fêtes l Bouquinistes : samedi et dimanche, cour de l’école l Atelier Lego de Steeve Grandsire : samedi, cour de l’école l Fabrique de badges : dimanche, cour de l’école l Expositions d'originaux d’Ana Miralles et de Julie M : samedi et dimanche, coopérative et office de tourisme d'Hautvillers l

Une vingtaine d'auteurs seront présents en dédicaces pendant deux jours. © l'Hebdo du Vendredi

personnages féminins forts, sulfureux et souvent érotiques, a, comme c'est de coutume, réalisé l’affiche de cette 14e édition. Elle y a couché Jade, la protagoniste de son œuvre phare, « Djinn », une coupe de champagne à la main, pour respecter la tradition. « C’est une auteure importante qui est chez Dargaud, notamment, explique Laurent Couesnon. On n’aurait pas eu la confiance d’Ana Mirallès si nous n’avions pas eu, dans le passé, Miguelanxo Prado ou Jean Solé. » Grâce à la bonne réputation du festival, où habitués et petits nouveaux s’y côtoient chaque année dans un décor de rêve, des artistes talentueux s’y succèdent depuis maintenant 16 ans. Et ils n'hésitent pas à prêter des originaux, le temps d'une

exposition. « C’est assez rare pour un festival de notre taille, mais chaque année, les artistes nous font confiance. L’exposition d’Ana Mirallès aura lieu à la coopérative d’Hautvillers, on pourra donc aussi en profiter pour faire visiter les caves aux invités », sourit l’organisateur.

Un autre argument de poids pour séduire les auteurs.

Du vendredi au mardi, de 10 h à 18 h, Pressoria, 11, boulevard Pierre-Cheval, Aÿ. Entrée libre.

Durée : 30’. Gratuit.

Infos : mediatheque.epernay.fr

CONCERTS DIMANCHE 3 AVRIL MUSIQUE MUNICIPALE DE MAGENTA & HARMONIE DES CHEMI

Petites histoires, comptines et jeux de doigts pour faire rêver les tout-petits.

Simon Ksiazenicki 4 Festival de BD d'Hautvillers, samedi 2 et dimanche 3 avril, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18h, salle des fêtes, Hautvillers.

Tarifs : 3 € et 5 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Infos : bd-bulles.com

Agenda SPECTACLES VENDREDI 1ER AVRIL THÉÂTRE : « CLASSE VERTE » - MJC D’AŸ

Un spectacle poignant et intense. À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place MendèsFrance, Épernay.

Durée : 1 h.

Tarifs : 9 à 25,50 €.

Infos : lesalmanazar.fr.

EXPOSITIONS JUSQU’AU SAMEDI 16 AVRIL « L’EMPREINTE DE TOUTE CHOSE » MÉDIATHÈQUES

Dans ce spectacle musical et réfléchi pour le jeune public, Martin Garet et Stéphane Lefebvre préparent une randonnée pour les enfants… en guitare et en chansons.

Par la compagnie Robert et moi. À partir de 5 ans. À 19 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ.

Durée : 50’. Tarifs : 5 et 9 €.

Infos : mjc-ay.com DIMANCHE 3 AVRIL MARIONNETTES : « PLASTIQUE » - MJC D’AŸ

D’un monde de sacs en plastique naissent des créatures drôles et colorées qui se transforment à volonté et dévoilent leur nature. Par la compagnie Puzzle théâtre. À partir de 5 ans. À 11 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ. Durée : 40’.

Tarifs : 5 et 8 €. Infos : mjc-ay.fr MARDI 5 AVRIL THÉÂTRE : « LES NAUFRAGÉS » LE SALMANAZAR

La compagnie Bloc opératoire revient avec une adaptation de « Les Naufragés », un texte qui suit le destin de plusieurs sans-abris de Paris pendant 15 ans.

Béatrice Meunier-Dery s’intéresse à la fragilisation des écosystèmes et aux déséquilibres provoqués par le changement climatique, au travers de séries de dessins, de notes, de croquis, d’ouvrages textiles, d’expérimentations photographiques et d’objets d’origines diverses.

Jusqu’au samedi 16 avril, aux horaires d’ouvertures des médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau d’Épernay. Entrée libre.

JUSQU’AU VENDREDI 29 AVRIL « JARDIN D’EDEN » - DIZY

L’artiste peintre Sandra Gadret partage ses œuvres et son univers issus de son « Jardin d’Eden ».

Du mardi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h et le samedi, de 9 h à 12 h, Maison des associations, 261, rue du Vieux Château, Dizy.

Entrée libre. Infos : dizy.fr JUSQU’AU LUNDI 23 MAI DELPHINE SAGUET - PRESSORIA

La Champenoise Delphine Saguet, artiste peintre, créatrice de fresques murales et de trompe-l’œil, expose ses toiles abstraites au centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne.

Vernissage le vendredi 25 mars, à 17 h 30.

La Musique municipale de Magenta et l’Harmonie des chemins de fer d’Épernay donneront un concert varié, mêlant des musiques du monde entier. À 15 h 30, salle Odile-Kopp, 1, avenue de Middelkerke, Épernay.

Gratuit. Infos : 06 37 34 85 40 CONFÉRENCES VENDREDI 1ER AVRIL ATELIER HAÏKU - MÉDIATHÈQUE

Initiation en toute simplicité à l’écriture de l’haïku, forme de poésie spontanée d’origine japonaise. À 18 h, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur Langevin, Épernay. Durée : 1 h 30. Gratuit.

Réservation obligatoire : mediatheque.epernay.fr DIMANCHE 3 AVRIL SUR LES TRACES DES GLADIATEURS MUSÉE D’ÉPERNAY

Découvrez les collections d’archéologie du musée, l’époque gallo-romaine et le monde des gladiateurs à travers le prisme du film « Gladiator », proposé au cinéma Le Palace le dimanche 27 mars.

SAMEDI COMPTINES

À 10 h 30, de 0 à 3 ans. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Info médiathèque Simone-Veil.

FOOTBALL : ÉPERNAY - STRASBOURG

Le Racing Club Épernay Champagne affrontera l’équipe réserve du Racing Club Strasbourg Alsace, dans le cadre de la 19e journée du championnat de National 3. À 18 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Payant.

DIMANCHE 3 AVRIL BALADE COMMENTÉE - VERZENAY

Balade de 3 kilomètres à la découverte de l’histoire et du patrimoine de Verzenay, village viticole emblématique de la Montagne de Reims.

Départ à 14 h 30, place Carnot, Verzenay. Durée : 2 h. Gratuit.

DU VENDREDI 1ER AU DIMANCHE 3 AVRIL 25E RALLYE ÉPERNAY VINS DE CHAMPAGNE

Le Rallye d’Épernay revient avec une 25e édition, ouverte aux véhicules modernes et historiques de compétition.

Parc fermé sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, parc d’assistance sur le parking du Millesium, course à Épernay et les villages alentours.

À 10 h 45, 14 h et 16 h, musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Tarif : 3 à 5 €.

Infos : archeochampagne.epernay.fr

SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 AVRIL FESTIVAL BD D’HAUTVILLERS

LOISIRS SAMEDI 2 AVRIL SAMEDI COMPTINES - MÉDIATHÈQUE

Le 14e festival de bandes dessinées d’Hautvillers réunira une vingtaine d’auteurs en dédicaces. Expositions, animations gratuites et bouquinistes spécialisés seront également de la partie.

Une séance pour éveiller l’écoute des 0-3 ans et développer leur imaginaire. À 10 h 30, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur Langevin, Épernay.

Dédicaces de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, salle des fêtes, rue du Dessous des Clos, Hautvillers.

Tarifs : 3 €, 5 € pour les deux jours, gratuit pour les moins de 18 ans. Infos : bd-bulles.com

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Artisanat

Théâtre - Le Salmanazar

Plein feu sur les métiers d'art à Aÿ et Épernay

Les morceaux choisis de Jacques Weber

epuis maintenant 20 ans, les métiers d’art sont mis à l’honneur, chaque année, à l'occasion de journées européennes. Un rendez-vous qui permet au grand public d’aller à la rencontre de ces quelque 120 000 professionnels qui représentent plus de 60 000 entreprises en France. Décoration, bijouterie, verrerie, luminaire, textile, orfèvrerie, horlogerie… On compte officiellement 16 domaines d’activités pour 281 métiers d’art, re- Les artisans et créateurs de la boutique sparnacienne Le Clos Gallice seront sur le pont ce week‐end. © l'Hebdo du Vendredi connus par la loi. Autant dire que les façons de travailler sont aussi variées que ces créateurs qui dévoileront leurs secrets, ce week-end.

La commune d'Aÿ et ses partenaires ont imaginé, ce samedi 2 avril, un circuit dans les rues de la ville afin d'aller à la rencontre de six artisans d’art. Rendez-vous à Pressoria avec le cirier Grégory Piaud de Glencoe et à l’atelier de ferronnerie de Fréderic Carlier, Effet de Steel. Des maisons de champagne accueilleront également des artisans, comme la brodeuse Isabelle Capide au champagne Lebœuf, la vannière Marion Bui au champagne Baudette, la sellière Anne-Laure Jacquet au champagne Ergot et Filles et enfin le tonnelier Gaël Chaunut chez Bollinger. Ils proposeront des démonstrations et des ateliers de découverte.

Du côté d’Épernay, Le Clos Gallice (20, rue de la Juiverie), boutique associative qui regroupe une vingtaine d’artisans d’art et de créateurs locaux, ouvrira ses portes de 11 h à 19 h, les vendredi et samedi, et de 10 h à 19 h, le dimanche, afin de permettre au public d’aller à la rencontre des membres de l’association.

es plus anciens adeptes du Salmanazar se souviennent sans doute d’avoir déjà vu « Éclats de vie » sur les planches du théâtre Gabrielle-Dorziat, en 2011. Dans ce spectacle, l’acteur et réalisateur Jacques Weber partageait avec le public ses confidences de comédien à l'aide de textes connus ou imprévus, avec lesquels il jonglait pour offrir rire et émotion au public. Après le succès du premier opus qui a rassemblé plus de 160 000 spectateurs et à l’occasion de ses cinquante ans de carrière, le grand comédien revient avec une deuxième édition. À 72 ans, l’acteur en a connu quelques-uns, des « éclats de vie », au cours d’une carrière qui l’a amené à jouer, mais aussi à mettre en scène, les plus grands noms de la littérature, tels Shakespeare, Molière, Beaumarchais, Dumas, Dostoïevski, Pagnol ou À 72 ans, le comédien livre quelques‐uns de ses textes encore Sartre. Avec « Éclats de vie - favoris. © Denis Pourcher Deuxième », il remonte sur scène avec « des textes célèbres, connus, moins connus, classiques, modernes, contemporains, piqués dans les romans, dans les pièces de théâtre, dans les articles de journaux, dans les chansons », explique-t-il dans une courte vidéo introductive. Un voyage sincère, émouvant et farceur au pays des bons mots et de la langue française, un véritable plaidoyer pour le théâtre qui a nourri et continue de nourrir la vie de cet homme de scène prolifique.

S.K

4 Infos : journeesdesmetiersdart.fr

EN BREF Les chèvres angoras fêtent la tonte à Oger Le Mohair de Saint-Joseph, élevage de chèvres familial situé à Oger, accueillera, ce dimanche 3 avril, de 10 h à 18 h, la 4e édition de la fête de la tonte, une journée de portes ouvertes à la ferme. Au programme : démonstrations de tonte de chèvres angoras, vente de laine mohair, marché du terroir, parapente, paintball et tombola.

Infos : 06 30 49 88 08 et sur Facebook.

L

S.K 4 « Éclats de vie », jeudi 7 avril à 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 30. Tarifs : 14 à 36 €. Infos : lesalmanazar.fr

MATCH M A R D I 5 AV R I L REIMS - RENÉ TYS

C H A M PAG N E BASKET

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 1er avril au 7 avril 2022

ShOw mi-temps ANIMATIONS BY

MONACO

LE PARC lun 19H30 HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG MELE ven 20H30 sam 14H15 HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT (1) sam 17H30 dim 14H15 HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT (2) sam 20H45 dim 17H30 MORBIUS ven 14H30 - 17H30 21H sam 14H30 - 17H45 21H dim 14H45 - 17H30 20H45 lun 14H30 -

20H45 mar 14H30 - 20H45 SONIC 2 LE FILM ven 14H15 - 17H15 20H30 sam 14H15 - 17H15 20H30 dim 10H45 - 14H 17H15 lun 14H15 - 20H30 mar 14H15 - 20H30 EN CORPSven 14H15 - 17H30 20H45 sam 14H30 - 20H45 dim 10H45 - 14H15 20H30 lun 14H15 20H30 mar 14H15 - 17H30 20H30 TROIS FOIS RIEN ven 14H30 sam 14H30 dim 14H30 - 17H45 20H45 lun 14H30 mar 17H30 - 20H45 LE TEMPS DES SECRETS ven 14H30 - 20H45 sam 14H30 - 17H15 dim 10H45 - 14H30 mar 14H30 17H15 LA BRIGADE ven 14H30 - 17H30 sam 17H30 - 20H45 dim 11H - 20H30 lun 14H30 - 20H30 mar 14H30 - 17H30 20H30 A PLEIN TEMPS sam 17H30 dim 11H - 20H30 mar 17H30 NOTRE-DAME BRULE ven 14H15 - 20H30 sam 20H30 dim 20H30 lun 20H30 mar 14H15 - 17H30 JUJUTSU KAISEN MOVIE 0 sam 14H40* dim 11H PERMIS DE CONSTRUIRE dim 17H45 GOLIATH ven 17H15 dim 20H30 lun 14H15 mar 17H15 - 20H30 THE BATMAN ven 17H sam 20H dim 17H lun 20H mar 14H UNCHARTED ven 17H15 dim 17H15 VAILLANTE dim 11H *VOST

RÉSERVEZ VOS BILLETS POUR LE MATCH

#77 JEAN-PHILIPPE DALLY Ailier WWW.CHAMPAGNE-BASKET.FR / SUIVEZ-NOUS SUR

© Champagne Création - REIMS - Crédit photo : Teddy Picaudé

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Festival - Cinéma

Chiner

Films et rencontres à Reims Polar

SAMEDI 2 AVRIL REIMS - TROC AU JARDIN

places disponibles : Yvan Attal, (mercredi 6 avril, à 17 h 30), Walter Hill (jeudi 7 avril, à 17 h 30), Vincent Lindon (vendredi 8 avril, à 15 h) et Jacques Weber (samedi 9 avril, à 14 h 30). Autre moment d'échanges ouvert gratuitement, la rencontre sur le thème « Faits divers & cinéma, miroirs de la société » (vendredi 8 avril, à 17 h 30), à laquelle participeront l'exjournaliste devenue documentariste Marie Drucker, le scénariste et réalisateur Vincent Garencq, l'avocat pénaliste rémois Gérard Chemla et la journaliste et écrivaine Isabelle Horlans.

J.D 4 Reims Polar, festival du film policier, Premier film projeté, « Entre la vie et la mort » d'Antonio de la Torre. © DR

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a première véritable édition en présentiel du festival du film policier Reims Polar se tient du mardi 5 au dimanche 10 avril, au cinéma Opéraims. Ce nouveau rendez-vous propose aux amateurs du genre de découvrir une cinquantaine de longs-métrages venus du monde entier, dont 22 sont en compétition officielle. En effet, qui dit festival de cinéma, dit prix. Reims Polar en remettra plusieurs, dont celui du Jury, présidé cette année par le comédien, réalisateur et scénariste Niels Arestrup. A ces multiples séances, ouvertes à tous, s'ajoutent plusieurs rencontres d'exception avec ceux qui font le 7e art. De fortes personnalités que le grand public pourra venir écouter lors de

masterclass et autres leçons de cinéma, toutes accessibles gratuitement, sans ticket ni réservation, mais évidemment dans la limite des

du mardi 5 au dimanche 10 avril, au cinéma Opéraims, place d'Erlon, Reims.

Programme complet des séances et billetterie : festivalfilmpolicier.com.

Ateliers, conseils et troc.

14 h à 17 h - Square Maryse-Bastié, 61, rue de Bétheny REIMS - BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE

10 h à 16 h - 30, avenue du Général de Gaulle DIMANCHE 3 AVRIL BASSUET - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village BEINE-NAUROY - VIDE-POUSSETTES

8 h à 16 h - Salle polyvalente, rue de Prunay BEZANNES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS

8 h 30 à 17 h - Salle Galaxie, rue des Têtes de fer CHÂLONS - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rues Paul Louis Courier, Jean Talon et Montaigne CHANTRIX-BIERGES - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue de Vélye CORMICY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village CORROBERT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue de la Dhuys COURCEMAIN - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village HEILTZ-LE-HUTIER - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Place de la mairie LA CHAUSSÉE-SUR-MARNE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rues Caillot, Garnier, Philippot et Docteur Justin Jolly

Séances payantes et rencontres gratuites Proposées au cinéma l'Opéraims, toutes les séances de Reims Polar sont ouvertes au public, soit à la séance, au tarif de 10 € (6 € pour les étudiants, demandeurs d’emploi, moins de 25 ans et abonnés à la Cinémathèque française), soit via un pass, nominatif et valable pour toutes les séances pendant toute la durée du festival, au prix de 60 € (40 € pour les étudiants, demandeurs d’emploi, moins de 25 ans et abonnés à la Cinémathèque française). La billetterie est accessible en ligne ou directement à l'Opéraims, à partir du 5 avril. Quant aux rencontres (masterclass et leçons de cinéma), il n'y a pas de billetterie. Ces rendez-vous, qui se tiendront également à l'Opéraims, seront en accès libre, c'est-à-dire gratuits et sans réservation. Les premiers arrivés seront donc les premiers servis.

MAROLLES - VIDE-GRENIERS

9 h 30 à 18 h - Salle des fêtes REIMS - MARCHÉ AUX PUCES

A partir de 6 h - Halles Boulingrin ST-HILAIRE-LE-GRAND - VIDE-POUSSETTES

9 h à 17 h - Salle des fêtes TINQUEUX - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rues Roger Salengro et Pasteur VINAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Place de la mairie

Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous irez dans une direction qui vous plaira et vous ne voudrez rien changer de ce que vous aviez prévu. Le secteur affectif profitera d’une tendance générale favorable à votre épanouissement.

Le secteur professionnel sera à l’avant-plan et vous aurez intérêt à y consacrer beaucoup d’attention.

Cela pourra vous conduire sur une voie porteuse de changements affectifs et relationnels positifs.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Votre signe a souvent tendance à aller vite en besogne, mais malgré un climat général inspirant la confiance, il conviendra de ne pas vous laisser emporter par vos élans et de foncer tête baissée.

La semaine vous permettra de « remettre les pendules à l’heure » avant de régler des questions en suspens. Côté cœur : Vous aurez raison de faire preuve d’audace, mais pas de témérité.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

C’est le moment pour explorer de nouvelles pistes qui vous permettront d’élargir vos horizons. Les opportunités à saisir ne feront pas défaut, mais encore faudra-t-il éviter les miroirs aux alouettes.

La période sera belle et vous permettra de négocier positivement les questions nécessitant une réponse tant affective que professionnelle. Ayez confiance dans vos forces pour avancer de l’avant.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

La semaine s’annonce chargée pour votre signe, au sens où il faudra vous atteler à préparer le terrain en vue de changements à venir. Côté cœur, Vénus vous aidera à briller de tous vos feux.

La semaine vous donnera de multiples occasions de vous réjouir et de (re)trouver une pleine confiance en vos moyens. Vous évoluerez sur des bases professionnelles plus solides !

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Pendant une bonne partie de la semaine, vous serez confronté(e) à des situations et à des décisions qu’il vous faudra parfois subir, sans nécessairement qu’elles répondent à vos attentes…

Au plan professionnel, vous pourriez avoir du fil à retordre. Une bonne raison pour rester en alerte.

Côté cœur, agissez avec suffisamment de circonspection pour ne pas prendre de risques inutiles.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Une semaine au cours de laquelle vous aurez intérêt à rassembler vos énergies plutôt qu’à les disperser. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, vous vivrez des expériences enrichissantes.

Posez-vous les bonnes questions quant aux moyens nécessaires pour parvenir à vos fins. Vous ne devriez pas connaître d’importantes secousses, mais pas non plus de gratifications particulières.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

1° 3°

0° 5°

-2° 7°

Lundi

-3° 9°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Mauvaise

Dégradé

Moyenne

Moyenne

Moyenne

Moyenne

La CLCV vous informe Qu’est-ce qu’un voyage à forfait ?

Selon le code du Tourisme, un voyage à forfait est un voyage qui combine au moins deux types différents de services lors d’un même séjour : transport, hébergement, location de voitures, visites ou encore spectacles. Il faut également que le voyage dépasse 24 heures ou inclue une nuitée et soit vendu à un prix tout compris.

Les voyages à forfait annulés entre le 1er mars et le 15 septembre 2020 pour cause de COVID ont donné lieu à des avoirs remboursables dans un délai maximum de 21 mois (18 mois après la réception d’une nouvelle proposition de voyage équivalente à celle annulée, auxquels se rajoutent les 3 mois correspondant au délai laissé au professionnel pour notifier cette nouvelle proposition).

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com