Une journée pour nettoyer la Champagne
Comme chaque année depuis 2014, l’opération Villages et Coteaux propres, organisée à l’occasion de la Semaine eu ropéenne du développement durable, proposera aux habi tants de la Champagne de se mobiliser pour une opération de nettoyage et de collecte des déchets dans les villages, les chemins, les bords de route, les lisières forestières et le vi gnoble. Les personnes intéressées ont rendez-vous ce samedi 1er octobre, dans les dizaines de villages qui participent à cette opération impulsée par le Parc naturel régional de la Montagne de Reims, la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, le Comité Champagne, le SGV et l'Union des maisons de champagne. L’an dernier, près de 80 com munes et 1 200 bénévoles s’étaient mobilisés aux quatre coins de l’appellation Champagne.
Liste des communes participantes : champagne-patrimoinemondial.org
Paris-Vatry rebaptisé
« Aéroport de Vatry »
Moins de morts, mais plus d’accidents et de blessés
ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste
Blague belge
Une catastrophe nucléaire s’est récemment produite en Europe, mais elle n’a pas fait la une des journaux.
Déjà évoqué cet été, le changement de nom de l'aéroport Paris-Vatry a été officialisé le 23 septembre lors du conseil d'administration de l'infrastructure, que pilote le Département de la Marne. Il s'appelle désormais « Aéro port de Vatry » et s'éloigne de l'aspect quelque peu survendu de son ancienne dénomination, Vatry se situant à environ 200 km de Paris. Certains regrettent que la Champagne ne soit pas mentionnée dans la nouvelle ap pellation, mais il faut dire que l'aéroport s'est davantage concentré sur le fret que sur les vols touristiques ces der nières années. Reste à intégrer ce changement dans les différents supports de communication, notamment la marque et le logo, estampillés Paris-Vatry depuis le début des années 2000.
Selon l'Observatoire de la sécurité routière, le nombre de morts sur les 4 200 kilomètres de routes dont le département de la Marne a la charge est en diminution, avec 16 décès re censés en 2021, contre 19 en 2020 et 23 en 2019. Un chiffre contrebalancé par la forte hausse du nombre d'accidents (229 en 2021, contre 144 en 2020 et 133 en 2019) et de blessés (290 en 2021 contre 169 en 2020 et 175 en 2019). Comme toujours, les usagers de deux-roues motorisés, qui consti tuent seulement 3 % du trafic total, sont fortement touchés puisqu'ils sont représentés dans 27 % des accidents et 20 % des décès. Plus globalement, 34 % des accidents se produi sent de nuit et 21 % sur chaussées humides. A noter que c'est en juillet 2021 que 13 routes du département, soit 13 % du réseau routier appartenant au département de la Marne, mais rassemblant 25 % du trafic, ont vu leur limitation de vitesse passer de 80 à 90 km/h.
Le Grand Est mise gros sur la truffe
Signé officiellement le 23 octobre, le contrat qui unit le Conseil régional et l'Association des trufficulteurs du Grand Est s'étendra jusqu’en 2023. Objectif : soutenir la filière des truffes d'automne et investir dans l'augmentation des sur faces dédiées à cette activité, tout en accompagnant les trufficulteurs sur l'aspect technique, la recherche et le développement ou encore la communication. Au total, la région consacrera 112 000 euros à ce plan d'actions en 2022, dont une enve loppe de 62 000 euros d'aides pour faciliter la plantation de nouvelles truffières. Seize projets représentant une surface de 21 hectares en ont déjà bénéficié et cinq d'entre eux sont sortis de terre dans la Marne, aux alentours de Châlons et Reims.
Rassurez-vous, il ne s’agit pas de la centrale ukrai nienne de Zaporijia, qui aurait, selon Kiev, été à nou veau bombardée par la Russie, ni d’une énième menace atomique brandie par Vladimir Poutine. L’affaire se situe non loin de chez nous, plus précisé ment en banlieue d’Anvers. Nos amis et voisins belges, dont on aime se moquer gentiment dans nos contrées, nous ont donné de vrais arguments pour continuer à le faire. Alors que la crise énergétique bat son plein, le réacteur Doel 3 a été mis à l'arrêt, dans la nuit du 23 au 24 septembre, soit l’équivalent de 1 200 éoliennes qui s’arrêteraient de tourner d'un coup. Conformément à la loi de 2003 sur la sortie du nucléaire, les six autres engins du pays devraient connaître pareil destin d'ici à trois ans. Avec près de la moitié du mix électrique as surée par l'atome, on se demande bien comment les Belges réussiront à concrétiser cette sortie sans aug menter leur consommation d’énergies fossiles… Habi tuellement, le discours anti-nucléaire s’accompagne d’une demande de sobriété en matière d’utilisation des énergies. Il n’en a pas l’apanage, puisque la Stratégie nationale bas carbone, feuille de route de l’État fran çais vers la neutralité carbone en 2050, repose aussi sur une diminution de 40 % de la consommation d’énergie finale en 30 ans. Mais elle s’accompagne fa talement d’une forte hausse de la consommation élec trique, pour pallier la sortie du fossile. À l’heure actuelle, l'Hexagone dispose d’un atout : sa production d’électricité bas carbone avoisine déjà les 500 TWh (merci le nucléaire et l’hydraulique !), bien supérieure à l'Allemagne, parangon de vertu supposé en matière d’énergies renouvelables, qui n'en compte pas 50 % dans son mix électrique. Si tous les scénarios de RTE (gestionnaire du réseau de transport d’électricité) pré voient effectivement une diminution de la part du nu cléaire d’ici à 2050 en France, le seul qui envisage une sortie totale réclame également de multiplier par qua tre la production éolienne et par… 22 celle issue de panneaux solaires. Soit 25 000 à 35 000 mâts éoliens, quand on en compte à peine 9 000 aujourd’hui, et 155 000 à 250 000 hectares de panneaux photovol taïques, alors qu’il n’y en a actuellement que quelques milliers. Aucune solution n’est magique, pas même celle de l’atome, compte tenu de ses inconvénients in déniables. Mais sortir définitivement du nucléaire sans un plan B réaliste, alors que le coût de l’électricité ex plose et que la sortie des énergies fossiles devient une nécessité, a tout d’une mauvaise blague.
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DR l'Hebdo du VendrediLa majorité vole au secours du ballon captif
L'opposition municipale a une nouvelle fois fait part de son hostilité envers l'attraction touristique, qui a connu une année 2021 très délicate.
Le maire défend une vision plus globale de la politique touristique de la ville.
Bien avant son ouverture au public le 30 juin 2018, le ballon captif d’Épernay avait déjà ses fervents défenseurs et ses ardents opposants. Au rang des premiers, on re trouvait notamment l’équipe municipale de Franck Leroy, tandis que les seconds étaient in carnés par les élus de gauche de l’époque. Plus de quatre ans après, alors que le rapport annuel 2021 de l'équipement vient d’être présenté aux élus lors du dernier conseil municipal, deux camps s’affrontent toujours.
Il faut dire que ce bilan comptable est loin d’être conforme aux attentes de la municipalité. La fré quentation, d’abord, a été très faible, avec seule ment 9 321 passagers accueillis quand la ville en
espère au moins 25 000 sur une année normale. « En 2021, on était encore partiellement en covid, a rappelé le maire, Franck Leroy. On a eu des pé riodes de confinement où le ballon était fermé. » Ce fut le cas de novembre 2020 à mai 2021. Mais surtout, l’engin aérien a été plombé par la météo, catastrophique cet été-là. L’élu socialiste, Antoine Humbert, a donc pointé la grande faiblesse du ballon captif, son intermittence : « En juillet 2021, il n’y a pas eu une journée complète de vol ; en juin, il y en a eu seulement trois… » « Effective ment, on a des difficultés liées au vent, mais qui ne concernent pas juste Épernay et qui touchent tous les ballons captifs de France », a reconnu Benoît Moittié, adjoint au maire et président de la SPL (société publique locale) qui exploite l'en gin. « Le ballon n’a pas pu tourner autant qu’on aurait aimé, c’est un pro blème de météo, pas dû à une défaillance de l’équi pement », a ajouté Franck Leroy.
Ce qui fâche surtout l’opposition, c’est le coût de l’attraction touristique. « Comme tous les projets tournés uniquement vers les touristes, cela coûte un argent fou à la collectivité et donc aux Spar naciens », a dénoncé l’élue communiste, Sarah
Deplanque. « Heureusement qu’il y a une sub vention publique pour maintenir l’activité, a fait remarquer Antoine Humbert. On voit que plus de 2 M€ sont programmés sur les douze prochaines années. À quoi ça sert ? » En effet, devant les dif ficultés rencontrées par le ballon durant ses pre mières années d’activité (dépenses imprévues et crise sanitaire), la ville et l’agglomération avaient décidé de racheter l’inté gralité du capital de l’équi pement et d’en faire une activité de service public. Et qui dit service public, dit subvention publique : 185 000 € pour l’exploitation et 118 250 € pour l’investissement, rien qu'en 2021. Celle-ci sera dégressive, chaque année, à condition que la fréquentation augmente. Quant à la question de l’utilité du ballon,
Franck Leroy a défendu une approche plus glo bale : « Une politique touristique, c'est un certain nombre d’équipements qui s’agglomèrent pour faire qu’une destination est prisée. On a atteint cet objectif, même si on a des marges de progres sion sur toutes nos actions. » Le premier édile a tout de même concédé : « Que le ballon soit le maillon faible de ce dispositif, je ne vais pas dire le contraire. Pour autant, on ne va pas le suppri mer, car il y a des emprunts à rembourser. L’ac tivité s’est améliorée, avec de nouveaux services, attendons de voir une année normale et on verra les mesures qu’il y aura à prendre. Mais en aucun cas, on ne fermera ce ballon, car ça nous coûte rait plus cher que de le laisser ouvert. » La dis cussion est close... jusqu'au prochain rapport annuel.
Simon Ksiazenicki L'été dernier, l'équipement a souvent été cloué au sol en raison d'une météo défavorable. © l'Hebdo du VendrediUn « maillon faible » de la politique touristique
Épernay prépare son plan de sobriété
Le maire d'Épernay, Franck Leroy, a demandé à tous les services municipaux des mesures d'économie d'énergie qui doivent être connues d'ici à la mi-octobre. Une décision dictée par l'explosion du coût de l'énergie.
Depuis plusieurs mois, la crise énergé tique est sur toutes les lèvres et elle donne également quelques maux de tête aux responsables politiques. À Épernay comme ailleurs, l’explosion du coût du gaz et de l’électricité est un sujet de préoccupation, au même titre que la nécessité de sortir des énergies fossiles. « Sur l’énergie, on avait, depuis des an nées, une situation qui n’éveillait pas d’inquié tude, mais c’est devenu un enjeu majeur, au cœur des changements qui s’annoncent », explique le maire d’Épernay, Franck Leroy. En 2021, la ville a dépensé, pour ses bâtiments communaux, 630 000 € en facture d'électricité, 480 000 € en chauffage et 342 000 € en éclairage public, soit 4 % de son budget de fonctionnement.
En mars, déjà, face à la flambée du prix de l’éner gie consécutive à la guerre en Ukraine, la muni cipalité avait décidé de réduire la température à 18 °C, au lieu des 19 °C habituels, dans 75 bâti
ments communaux. Baisser la température d’un degré représenterait 7 à 9 % d’économie sur la valeur de la facture, soit « 25 000 € » à l’année, expliquait, à l’époque, le maire. Devant une si tuation de plus en plus préoccupante, l’adminis tration publique devra aller encore plus loin.
« Toutes les directions des différents services mu nicipaux préparent des plans de sobriété, qui de vraient être annoncés autour du 10 octobre, nous révèle Franck Leroy. J’ai demandé à chacun de faire preuve d’inventivité pour faire des écono mies et mieux gérer notre parc. Il y aura, à coup sûr, des décisions pour réduire la facture énergé tique. » Les piscines Bulléo d’Épernay et Nep tune de Vertus, gérées au niveau intercommunal, seront forcément concernées, elles qui consom ment 75 % de l’énergie des services gérés par Épernay agglo Champagne.
En revanche, Franck Leroy n’entend pas tout re mettre en question. Cibles régu lières des écologistes, le Rallye d’Épernay et le Défil’Mania (dé filé de deux-roues organisé en juillet par le Moto-Club d’Éper nay) ne sont pas dans son viseur. « La question est légitime, car ces activités de loisirs ont vu le jour à une époque où l’énergie n’était pas un pro blème, conçoit Franck Leroy. On passe d’un monde qui s’est construit sur les énergies fossiles,
à un autre qui doit s’en passer, et certains, comme les écologistes, voudraient supprimer tout ce qui ressemblerait à l’ancien monde. Mais on risque de braquer nos concitoyens qui sont en train d’évoluer dans leurs esprits et n’ont pas besoin d’être brutalisés dans leurs changements. On ne peut pas tout interdire. » Même réflexion concernant la patinoire qui doit être installée place Hugues-Plomb, au moment des fêtes de fin d’année. L’édile évoque « des mesures de sobriété » à l’étude, mais l’assure : « On ne veut pas affecter les fêtes de fin d’année et priver les Sparnaciens d’événe ments festifs. » Quant aux Habits de lumière, une solution pourrait être trouvée afin d’affecter un
Les cheveux gris voient la vie en bleu
peu moins la demande en électricité. « On s’oriente vers un décalage en termes d’horaires, livre Franck Leroy, pour éviter les pics de consommation, entre 18 h et 19 h 30 (entre 18 h et 22 h selon EDF). »
Enfin, le maire d’Épernay prend l’exemple de la mairie de Strasbourg, qui vient de décider l'arrêt de l’éclairage public entre 1 h et 5 h en dehors des axes structurants, l'extinction de tous les mo numents ou encore la réduction de 20 % des illu minations de Noël. « On sera peut-être amené à faire pareil, mais il faut d’abord réfléchir à ce qui peut avoir un impact significatif, sinon, il n’y a pas d’intérêt à le faire. »
Simon KsiazenickiLe Centre communal d’action sociale et la ville d'Épernay organisent la Semaine bleue, du lundi 3 au vendredi 7 octobre, un événement national qui vise à resser rer les liens entre générations en invitant le grand public à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent les personnes âgées au quotidien. Cette année, la Semaine bleue a pour thème « Changeons notre regard sur les aînés, brisons les idées reçues ». Au programme de ces cinq journées : une expo photo, un loto (à la résidence Gallice), un café ba vard'âge (au cinéma Le Palace et au bar du Soleil), une mini-conférence sur les déplacements dans les activités quoti diennes (à la résidence Gallice), une dé couverte des créations artistiques des partenaires de la Semaine bleue (salle Odile-Kopp), un ciné-débat autour des aidants (au cinéma Le Palace), un ka raoké (à la résidence Paul-Gérard de Vertus) et un spectacle musical sur les se
venties (au Palais des fêtes). Les informa tions et les inscriptions sont à retrouver au pôle animation seniors, situé à la ré sidence Gallice (1, allée Gallice).
Infos : 03 26 54 54 19 et animation@ville-epernay.fr
Le SGV fait son cochelet
La boutique du Syndicat général des vi gnerons, « Le 19 », située au même nu méro de l'avenue de Champagne, organise son cochelet, repas traditionnel qui annonce la fin des vendanges en Champagne, ce vendredi 30 septembre. L'établissement sera ouvert de 11 h à 21 h, pour une journée conviviale avec des repas traditionnels du midi (24,50 €) et du soir (21,50 €) à déguster, des ren contres avec des vignerons pour échan ger sur leurs connaissances, leur expérience, leur savoir-faire et leur champagne, et un concert.
Dépistage de la vue gratuit à Épernay
La traditionnelle journée consacrée au dé pistage des troubles de la vue, organisée par le Lions Club d’Épernay depuis 2016, aura lieu ce samedi 1er octobre, de 9 h à 18 h, au centre socio-culturel la Maison pour tous (39, avenue de Middelkerke). Au cours de cet événement gratuit et ouvert à tous, les membres du club accueilleront les personnes intéressées, leur feront passer les tests de vision de près et de loin et un oph talmologue, membre du club, dépistera les glaucomes.
EN BREF Le maire d'Épernay prévoit des mesures pour réduire la facture. © l'Hebdo du Vendredi« On ne peut pas tout interdire »
À Épernay, le patrimoine architectural fait de l'ombre aux panneaux solaires
Un Sparnacien s'est vu refuser le droit d'installer des panneaux solaires en raison du classement de sa maison. Pourtant, l'installation devait être située dans une cour, à l'abri des regards. Il fait part de son incompréhension.
Claude Ravaux est un retraité sparnacien de 65 ans. Il habite une maison cossue de l’avenue du Maréchal-Foch, dotée une jolie devanture et d'une toiture en ardoise, comme il en existe un certain nombre dans les coins hup pés d’Épernay. « La façade est en pierre meu lière. Ça lui donne un vrai cachet, une vraie personnalité », explique cet ancien directeur d’Ehpad. Un caractère si particulier que l’immeu ble et sa clôture sont classés comme « construc tion de premier intérêt », qui concerne « les édifices de qualité exceptionnelle ou participant fortement à la qualité de la ville », selon l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patri moine (Avap), docu ment d’urbanisme qui a pour objectif de protéger et valoriser le patrimoine architectural, urbain et paysager.
Et cela ne pose pas de problème à Claude Ra vaux, qui a acquis ce bien en 2011 en connais sance de cause : « Que la façade soit classée, c’est une des raisons qui a fait que j’ai acheté la maison. C’est normal que je préserve ce patri
moine-là et que je ne puisse pas faire tout et n’im porte quoi. » En revanche, il ne digère pas que la ville lui ait refusé, il y a quelques semaines, l’au torisation d’installer des panneaux photovol taïques. D’autant que le sexagénaire envisageait de faire poser les engins à l’arrière de sa maison, sur le toit d’une cour, « visible de personne », prend-il soin de préciser. Si ce n’est des habitants de l’immeuble mitoyen de trois étages qui s’est construit après l’achat de sa maison.
Bien décidé à faire avancer son dossier, il a pris contact avec la ville, qui l’a renvoyé vers l’archi tecte des Bâtiments de France. « Il m’a répété qu’une façade classée, dans une Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine, les pan neaux solaires étaient interdits ». C’est effective ment ce qu’on peut lire à la page 28 de ce règlement, adopté par les élus en 2018, afin de
protéger le bâti remarquable et règlementer les projets architecturaux : « L’installation de pan neaux solaire est interdite sur les immeubles de 1er et 2e intérêt. » Une décision d’autant plus dif ficile à avaler qu’à 46 mètres de là, dans le même boulevard Foch, une maison est équipée de pan neaux photovoltaïques…
« Mon seul recours, c’est de faire changer la loi, et donc d’aller secouer les politiques, estime Claude Ravaux, qui a raconté sa mésaventure dans un courrier envoyé au maire d’Épernay, au député de la Marne et à plusieurs ministres. « Au jourd’hui, on parle de couper l’électricité cet hiver, mais on ne me laisse pas installer des pan neaux solaires qui permettraient de diminuer ma consommation sur le réseau, se désole Claude Ravaux. Je fais partie de la classe moyenne, voire supérieure, qui a les moyens de faire installer ces panneaux solaires. Ce serait toujours ça de pris. »
Interrogé par nos soins, Franck Leroy, le maire d'Épernay, assure : « Je ne suis pas contre l’évo lution de l’Avap, car le contexte énergétique n’a rien à voir avec celui d’il y a 2, 5 ou 10 ans. » Le premier édile entend se rapprocher du préfet afin « d'éviter des situations de tension entre l'État, les communes et les citoyens. »
Simon KsiazenickiÀ partir de ce vendredi 30 septembre, l’en trée principale de l’hôpital Auban-Moët, au niveau du rond-point situé à la jonction des avenues Paul-Bert et du 8 Mai 1945, est condamnée en raison d'un chantier de voi rie dans l’enceinte de l’établissement de santé. Des travaux de remplacement des canalisations et des gaines électriques, sous la chaussée, sont en cours. Une déviation a ainsi été mise en place pour le personnel, les patients et les visiteurs en auto, qui de vront se garer au parking Soyotte. Pour s'y rendre en venant d'Épernay, il convient de rallier le giratoire suivant, faire demi-tour, pour enfin y accéder, sur la droite.
Loto avec la Croix-Rouge d'Épernay Les bénévoles de l'Unité Croix-Rouge d'Épernay organisent un loto le dimanche 9
octobre, à partir de 13 h, salle Odile-Kopp (1, avenue de Middelkerke). Des bons d'achat d'une valeur de 30 à 500 € seront mis en jeu. Buvette et restauration sur place. Tarifs : 4 € le carton, 14 € les quatre, 20 € les six.
Réservation : 06 35 25 17 64
Les Jeunes talents du champagne payent leurs coupes
L'office de tourisme d'Épernay organise, comme chaque année, le concours des Jeunes talents du champagne, un événe ment créé en 2012 pour faire découvrir et mettre en valeur le terroir et les vigne rons champenois. Pour déterminer le prix du public, l’office accueillera, dans son espace animations, les finalistes du concours qui proposeront des dégusta tions de leurs cuvées, du lundi 3 au jeudi 6 octobre, de 14 h à 17 h. Chaque jour née sera consacrée à une catégorie, à savoir chardonnay le lundi, assemblage le mardi, pinot et meunier le mercredi et enfin rosé le jeudi. Le public est donc in vité à participer à ces dégustations gra tuites, puis à voter en ligne, jusqu’au 16 octobre.
Infos : 03 26 53 33 00.
En raison de sa façade classée, cette maison ne peut pas accueillir de panneaux solaires. © l'Hebdo du VendrediUne installation interdite sur certains immeubles
L'entrée principale de l'hôpital d'Épernay temporairement fermée
Les travailleurs du champagne veulent leur part du gâteau
pour coller à l’inflation réelle, mais l’UMC (Union des maisons de Champagne) nous a ré pondu que les mesurettes proposées par l’État, le chèque énergie, la prime Macron, la réduction à la pompe, étaient suffisantes pour qu’on tienne jusqu’en janvier, au moment de la négociation annuelle obligatoire », déplore José Blanco, se crétaire général de la CGT du champagne. Contacté par nos soins, Michel Letter, président de la commission tripartite (nommé par l'UMC), donne une autre version de ces deux rendez-vous.
Moët & Chandon, Pol Roger, Besserat de Bellefon, Veuve Clicquot Ponsar din… Il y avait du beau monde, mer credi après-midi, réuni devant le siège de Maison Burtin, à Épernay. Pourtant, malgré cet assem blage de grands crus, l’heure n’était pas vraiment à la fête. La CGT du champagne appelait l’en semble des salariés de la profession à stopper leur activité, à partir de 14 h, pour réclamer une aug mentation générale des salaires et une revalorisa tion des primes conventionnelles. Selon le syndicat, l’appel a été entendu et « très suivi » dans les grandes maisons, à Épernay comme à Reims et aux alentours. Un débrayage qui fait suite à une première hausse des salaires de 2,6 %, obtenue en janvier, et d’une commission paritaire, le 20 septembre dernier, qui n’a pas répondu aux attentes des élus du personnel et des salariés.
« Nous avons modestement demandé que l’aug mentation globale des salaires atteigne 5,9 %
I NITIATIVE« Sur l’année 2021, l’inflation était de 1,6 % et nous avons consenti à une augmentation des sa laires de 2,6 % en janvier dernier, car nous sen tions que l’inflation allait monter. Concernant la commission du 20 septembre, la CGT nous a de mandé, en pleine réunion, une hausse de 3,3 %, applicable immédiatement. Depuis plus de dix ans, on négocie sur la moyenne des douze mois glissants, or, fin août, l’inflation était de 4,18 %, certainement pas de 5,9 % », objecte Michel Let ter. Le représentant de l’UMC a alors fait une pro position : « Historiquement, on se réunit une fois par an, en janvier. Cette fois, on a proposé de se revoir un peu plus tôt, le 15 décembre, car on aura une bien meilleure idée des ventes des mai sons et de l’inflation. Si l’inflation pour 2022 est à 5 %, il est clair que les négociations débuteront autour de ce chiffre. » Le déclenchement de cette première grève indique que la proposition n’a pas
Des milliers de costumes à portée de main
Le Diable à 4 pattes, compagnie professionnelle marnaise de théâ tre, organisera, le vendredi 7 octo bre, à Aÿ, un défilé de mode un peu particulier. D’abord parce qu’il sera as suré par des mannequins bénévoles et amateurs, âgés de 4 à 89 ans. « On aura 80 personnes qui présenteront plus de 300 pièces, explique Sabine Wallon, la costumière de la compagnie. Ce sont des gens qui font du théâtre et des proches qui ont envie de passer un moment. » Mais surtout parce que les costumes dans les quels ils vont défiler sont exceptionnels. Au début de l’année, la compagnie a ap pris avec bonheur qu’elle avait été choisie pour bénéficier de plusieurs milliers de pièces de costumes de théâtre et de danse, accumulés pendant des décennies par Ci lette Faust, professeure de danse et chorégraphe suisse, décédée en 2018. Robes de flamenco, costumes de pirate, de guignol, de princesse, de page ou de papillon, tutus de toutes les couleurs… Il y en aurait plus de 3 000, dont les deux tiers taillés pour des enfants. « Tous ces costumes nous ont donné l’idée d’organiser ce défilé qui donnera un aperçu de cette fabuleuse collection, poursuit Sabine Wallon. On veut respecter ce don formidable qui nous a été fait en faisant sortir des cartons ces costumes et en les faisant vivre. » Les pièces de ce « fonds Faust » serviront pour les spectacles du Diable à 4 pattes, mais elles pourront également être prêtées à des écoles, des associations et des troupes amateurs de tout le territoire. Les structures intéressées pourront, lors du défilé du 7 octobre, enregistrer leur adhésion à l’association du Diable à 4 pattes, fixée à 1 €. Un tout petit prix pour une collection géante. S.K
4 Défilé, vendredi 7 octobre, à 19 h, parking de SAGV, 6, chemin des Mayeurs, Aÿ. Réservation obligatoire : contact@da4p.orgî
été retenue par les représentants syndicaux. « C’est méprisant, il y a une grogne, une frustra tion par rapport aux résultats exceptionnels des ventes de champagne. On parle d’une demande des marchés en hausse de 9 % en août et vrai semblablement de 340 à 350 millions de bou teilles expédiées en 2022 », souligne José Blanco. De son côté, l’UMC met en avant une augmen tation du coût des matières sèches et des trans ports de marchandises, sans oublier la facture de la belle récolte qui vient de s'écouler. « La ven dange a été assez importante, les raisins, qui at teindront entre 7 et 10 € du kilo, doivent désormais être payés et la trésorerie n’est pas
aussi florissante que le volume. On parle de deux ou trois grands groupes qui battent des records, mais nous nous devons de représenter toutes les maisons, grandes comme petites », note Michel Letter. « Cela fait des années que la politique des maisons a été d’augmenter les prix. Pour verser des dividendes, les maisons n’ont pas de pro blèmes, mais nous, on nous demande d’être pru dents, tonne le secrétaire général de la CGT champagne. C'est nous qui créons la richesse, on veut repartager tout ça. » Malgré les divergences de point de vue entre les deux hommes, ils sont appelés à se revoir très vite… Simon Ksiazenicki
Qui veut s'offrir la gare d'Aÿ ?
Au début de l’année 2020, SNCF Gares et Connexions lançait 1001 Gares, un appel à projets
national visant à occuper les espaces vacants de 296 stations de France. La halte d’Aÿ, dont le bâtiment est fermé au public depuis de nombreuses années, en faisait partie. Ses 300 m² de locaux vides semblaient avoir séduit Zam, l’association de travail partagé qui siège actuellement à La Citadelle, mais le coût des travaux de remise en état, estimés à 300 000 €, était finalement apparu trop important. Les élus de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM), un temps intéressés pour y installer leurs bureaux, ont finalement préféré un immeuble inoccupé, bou levard Charles-de-Gaulle, propriété de l'intercommunalité.
« Le bâtiment voyageurs est resté deux ans sans trouver preneur sur le site internet de 1001 Gares, un dispositif arrêté en 2022, explique SNCF Gares et Connexions. Nous avons décidé d’engager une procédure de cession, dans la mesure où la région Grand Est ne prévoit pas la réutilisation des bâti ments existants. La procédure administrative est actuellement en cours. » France Domaine doit établir le coût de ces locaux, qui pourraient devenir, par exemple, « un commerce, une activité de services, de soins ou récréative », énumère la filiale chargée de la gestion des gares voyageurs. Si la région ne souhaite pas conserver ce bâtiment, c’est notamment en raison des charges d’exploitation, soit 37 000 € par an afin d’assurer un entretien minimum et garantir la sécurité des usagers. Un coût élevé pour 60 000 voyageurs qui ne disposent plus que d’un petit abri sur le quai. S.K
La compagnie de théâtre Le Diable à 4 pattes a prévu de prêter ces milliers de pièces. © l'Hebdo du Vendredi Le projet de location ayant échoué, la région et la SNCF sont désormais prêtes à vendre. © l'Hebdo du VendrediSalariés et ouvriers des grandes maisons de Reims, d'Épernay et des alentours ont débrayé, mercredi après-midi.
Face à l'inflation et les ventes en forte hausse, ils réclament une hausse des salaires immédiate.Les travailleurs du champagne, mercredi après‐midi, devant le siège de Maison Burtin, à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi
Le TER Reims-Châlons perturbée par le chantier du pont de Witry
Les travaux du pont de Witry-lès-Reims, débu tés en février dernier, se poursuivent activement. Il y a 15 jours, deux tronçons en acier de 20 mètres de long, destinés à former chacun la clé de voûte des deux arcs qui se ront positionnés de part et d’autre de la partie roulante du pont, ont été livrés à proximité de l'ancien pont en béton ex plosé le 19 mars dernier. Cette livraison exceptionnelle per met de terminer la construc tion de la nouvelle structure, composée de deux arches de 12 mètres de hauteur et de 72 mètres de longueur. Une fois assemblée, la nouvelle charpente métallique de plus de 600 tonnes devrait être déplacée au-dessus des lignes de chemin de fer, en lieu et place de l'ancien pont, vers la fin du mois d'octobre.
Aucun train entre Reims et Châlons samedi 1er octobre En attendant, les travaux en cours, notamment la création d'une plateforme de roulement au-dessus des voies ferrées, nécessitent à nouveau l’interruption totale des circulations ferroviaires entre Reims et Châlons, à plusieurs reprises. Ce sera d'abord le cas dès ce samedi 1er octobre, mais aussi les samedis et dimanches du 15 octobre au 6 novembre. Des substitutions routières sont prévues pour relier les deux villes, entraînant un allongement des temps de parcours estimé, selon le nombre d'arrêts, de 23 à 34 minutes. A noter que les liaisons au-delà de Châlons seront assurées par des TER détournés par Epernay, avec logiquement un temps de trajet augmenté de 15 minutes environ.
4 Infos : ter.sncf.com/grand-est
P ERSONNESÂGÉESLe Département, partenaire particulier des seniors
On ne le sait pas toujours, mais la solidarité reste la principale compétence du Conseil dé partemental. Elle pèse 331 millions d'eu ros sur un budget global de 548 millions en 2022 et concerne, outre les bénéfi ciaires du RSA, les personnes handica pées et les seniors. Les plus de 60 ans représentent 26 % de la population mar naise (données Insee, 2019), soit 143 740 habitants. « Nous accompa gnons, à travers les aides financières, environ 5 000 personnes à domicile et 5 000 en établissement, précise Marie Depaquy, vice-présidente du Départe ment en charge des personnes âgées. Nous consacrons un budget de 65 mil lions d'euros, en hausse de 10,4 % entre 2016 et 2021, à ce public. » Tout juste amorcée, l'élaboration du plan départemental gérontologique qui s'étendra de 2023 à 2028 vise, au-delà des aides, à structurer et à renforcer les actions dédiées aux plus anciens, moyennant une enveloppe de 1,8 million chaque année. « Plusieurs thématiques sont déjà identifiées, notamment le développement des actions de pré vention, le maintien à domicile dans de bonnes conditions et l'accompagnement des établissements d'hébergement. On sait par exemple que de plus en plus de personnes vivant en Ehpad sont atteintes de troubles cognitifs ou de maladies telles qu'Alzheimer. Ce plan contribuera à adapter les structures et à former les personnels pour optimiser leur accueil. » Il prévoit également de reconduire des ini tiatives déjà en place, comme le dispositif de mobilité solidaire, les formations au numérique ou encore les ateliers autour du bien-être et de l'activité physique.
Sonia Legendre S OLIDARITÉDimanche, Marche Rose aux Faux de Verzy
Pour la 29e année consécutive en France, la campagne annuelle de soutien à la recherche contre le cancer du sein, organisée par l'association « Le Cancer du Sein, parlons-en ! » invite durant tout le mois d'octobre le grand pu blic à lutter contre le cancer du sein en in formant et en dialoguant. En effet, si une femme sur huit risque de développer la maladie, chaque année, le dépistage pré coce permet de sauver des milliers de vies. Dépisté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans neuf cas sur dix. Réunies sous l'appellation Octobre Rose, des mil liers de manifestations sont donc organi sées dans tout le pays. C'est l'occasion de mettre les projecteurs sur celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier la sensibilisation et de réunir des fonds pour les chercheurs ou d’autres acteurs qui, notamment, œuvrent pour améliorer la qualité de vie des per sonnes atteintes. A Reims, de nombreux rendez-vous animent Octobre Rose. Le premier d'entre eux se tient ce dimanche 2 octobre, dans la Montagne de Reims. Il s'agit de la traditionnelle Marche pour le dépistage du cancer du sein. Cette randonnée pédestre, dont c'est la 13e édition, est orchestrée par le Centre régional de coordination des dépistages des Cancers Grand Est et les bénévoles de l'asso ciation Reims Rando. Au départ des Faux de Verzy (parking les Pins), cette marche propose trois par cours balisés au choix (4, 7 et 14 km), entre 9 h 30 et 14 h, selon la distance choisie. Si la participation est gratuite, les randonneurs sont évidemment invités à faire un geste, en versant un don en faveur des malades via des urnes mises à disposition.
4 13e Marche pour le dépistage du cancer du sein, dimanche 2 octobre, aux Faux de Verzy (parking Les Pins). Départs libres à partir de 9 h, jusqu'à 12 h 30 pour le 14 km et jusqu'à 14 h pour le 4 et 7 km. Participation libre.
P ISCINELe gestionnaire de l'UCPA Grand Reims appelle à l'aide
J.DConfrontée comme de nombreux autres acteurs de l'économie à la hausse des coûts de l'énergie, l'association UCPA, qui gère 40 espaces aquatiques à l'échelle du pays, dont l'UCPA sport station du Grand Reims, ouvert depuis fin 2020 dans le quartier du Sernam, alerte les pouvoirs publics sur les conséquences à venir sur ses activités. Dans un communiqué de presse publié mercredi 28 septembre, l'UCPA évoque ainsi « la mise en péril du droit de savoir nager », tout en rappelant que « la noyade est la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans ».Le gestionnaire assure que les économies prévues en interne pour faire face à cette crise de l'énergie ne suffiront pas : baisse des températures des bassins et de l’air de quelques degrés, allégement des procédures de filtrage de l’eau, recyclage des eaux usées... « Des solutions comme l’annulation d’activités ou les restrictions d’horaires ne permettront pas davantage une économie d’énergie signi ficative », précise même l'UCPA. Elle demande donc à ce que l’État et les fournisseurs d’énergie met tent en place avant la fin de l'année un bouclier énergétique. « Concrètement, cela pourrait par exemple prendre la forme d’une exonération temporaire des taxes sur l’énergie, d’un plafonnement des tarifs de l’énergie dédiée aux piscines publiques, de compensations financières accordées aux collectivités locales et aux gestionnaires de piscines publiques, déclare Guillaume Légaut, directeur général du groupe associatif UCPA. Personne ne comprendrait qu’on ferme les hôpitaux, les écoles ou les trans ports publics à cause de l’inflation de l’énergie ».
Environ 26 % des habitants ont plus de 60 ans dans la Marne. © l'Hebdo du Vendredi J.D L'ensemble du chantier du nouveau pont de Witry doit être achevé d'ici la fin de cette année. © l'Hebdo du Vendredi Les participants sont invités à faire un don en faveur de la lutte contre le cancer du sein. © DR L'UCPA Grand Reims propose plusieurs bassins dont un en extérieur ouvert toute l'année. © l'Hebdo du VendrediRecord historique pour le commerce
Est
La dernière étude du Ceser fait état d'une embellie économique et sociale prononcée, malgré un contexte en tension. Avec 70,3 milliards d'euros enregistrés sur un an, les exportations atteignent un record en région. Dans le même temps, l'emploi retrouve son niveau d'avant-crise et le chômage, notamment des jeunes, diminue franchement.
En croisant les données de plusieurs orga nismes tels que Pôle emploi, l'Insee, la Banque de France et l'Urssaf, le Ceser (Conseil économique social et environnemental régional) dresse un panorama économique et so cial plutôt encourageant dans le Grand Est.
« Mais le contexte particulier que nous connais sons, notamment l'inflation galopante à laquelle nous sommes confrontés en Europe, risque de redistribuer les cartes inexorablement, prévient Jean-Paul Nollet, qui préside le groupe de travail « conjoncture » du Ceser. L'Allemagne et la Grande-Bretagne sont déjà menacées par une récession qui pourrait débuter en fin d'année,
voire en début d'année prochaine. » Au chapitre du commerce extérieur, la région enregistre un niveau jamais atteint « depuis au moins 14 ans, estime Nicolas Brizion, chargé de mission au Ceser. Les exportations agricoles et agro-alimen taires représentent 11,2 milliards d'euros, dont 42 % émanent de la Marne, principalement grâce aux boissons en direction des Etats-Unis et du Royaume-Uni. » L'effet « champagne » semble aussi influer sur
le tourisme, même s'il peine à retrouver sa courbe d'avant-crise sanitaire. De juillet 2021 à juin 2022, le département voit ses nuitées en hôtellerie diminuer de 6,5 %, contre – 21 % sur cette même période en 2018-2019. « L'hôtellerie haut de gamme, de trois étoiles et plus, profite davantage de la reprise, souligne le duo. Seule, elle est revenue à son niveau d'avant-crise. »
Entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022, l'étude fait état de 29 913 créations d'em
plois dans le Grand Est, dont 7 300 en Cham pagne-Ardenne et 2 400 sur le bassin rémois. Cette évolution s'observe particulièrement dans le secteur des services (+ 4,1 % en un an). Dans le même temps, les créations d'entreprises stag nent (63 300 dont 7 650 dans la Marne, cham pionne du Grand Est en la matière), avec un recul de 7,8 % du côté des micro-entreprises. « C'est une première depuis 2015. Les défail lances d'entreprises, quant à elles, avaient atteint fin 2021 leur plus bas niveau depuis 30 ans. Elles ont doublé au premier semestre 2022. » En cause, la fin des aides gouvernementales liées au covid et des reports de traitement des liquida tions dans les tribunaux. « On s'attendait à ce rattrapage, concède Jean-Paul Nollet. Le phénomène devrait perdurer en 2022, sachant que les entreprises devront également faire face à l'augmentation des prix de l'énergie et aux dif ficultés d'approvisionnement. » Catégories A, B et C confondues, le nombre de demandeurs d'emploi baisse de 8,8 % en région. Du jamaisvu depuis 2013. « Les jeunes sont ceux qui ont le plus souffert de la crise, et aussi ceux qui ont le mieux rebondi. Ils ont diminué de 14 %. » Plus de 21 000 Marnais sont inscrits à Pôle emploi depuis au moins un an.
Sonia Legendre Les exportations du Grand Est atteignent un record de 70,3 millards d'euros et le champagne y est pour beaucoup. © l'Hebdo du Vendredi E CONOMIEREIMS
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Les Rémois seront aussi en tribunes
férents de la trêve internationale, ont tout intérêt à relancer la machine dès dimanche, afin d’abor der ce mois crucial avec un peu plus de certitudes.
Simon Ksiazenicki4 Troyes - Reims, dimanche 2 octobre, à 15 h, au stade de l'Aube et sur Prime Video
500 supporters rémois à Troyes
C’est une plaisanterie qui en dit long sur le début de saison du Stade de Reims.
Le week-end passé, le club champenois était au repos, en raison de la trêve internationale, mais cela n’a pas empêché le compte de suppor ters « Reims Vue des tribunes » de tweeter : « Ce week-end, zéro carton rouge pour le Stade de Reims ».
Il faut dire que le mal est profond. Depuis le début de saison, les coéquipiers de Yunis Abdel hamid, qui a fêté ses 35 ans mercredi dernier, ont connu cinq exclusions en seulement huit rencon tres. Même si toutes n’étaient pas justifiées, comme celle de Bradley Locko contre Monaco (0-3), qui a finalement été annulée par la Com mission de la Ligue, ce problème de discipline devrait peser dans les têtes rémoises. Le jeune la téral gauche pourra donc tenir sa place ce weekend, mais ce ne sera pas le cas de Maxime Busi et Marshall Munetsi, suspendus, eux, pour une accumulation d’avertissements… Un casse-tête de plus pour Oscar Garcia, qui n’aura pas le droit à l’erreur à l'occasion de cette 9e journée.
En effet, le déplacement de dimanche, à Troyes, pour le derby (appellation sujette à débat), sera placé sous haute tension. En dehors du terrain, d’abord, avec l’autorisa tion, cette fois-ci, de dépla cement des supporters rémois (lire par ailleurs), mais surtout d’un point de vue sportif. Sur une bonne dynamique au sortir du mois d’août, les Rémois n’ont pris qu’un point en septembre et se
Cinq matches en octobre
retrouvent en position délicate (17e) à l’aube d’un mois d’octobre à cinq matches. Après le déplacement à Troyes, les Rémois rece vront le Paris SG, contre qui prendre un point serait un exploit, puis affronte ront trois adversaires di rects : Lorient, Auxerre (à domicile) et Brest. En attendant, les joueurs d’Oscar Garcia, qui sont re venus cette semaine dans des états de forme dif
Châlons-Reims se prend au jeu
En mars dernier, la préfecture de l’Aube avait in terdit aux supporters de Reims de faire le dépla cement à Troyes, mettant en avant onze incidents s’étant déroulé entre 2009 et 2021. Ce dimanche 2 octobre, 500 fans rémois, au maximum, pourront se présenter au stade de l’Aube. Le club rémois mettra à disposition dix cars et offrira la place à ceux qui feront ce déplacement. La préfecture au boise a interdit tout voyage individuel de supporter rémois.
D1F : première victoire et premiers points pour les Rémoises
Les joueuses du Stade de Reims sont allées cher cher leur première victoire de la saison, dimanche dernier, sur la pelouse de Bordeaux (0-1). Un suc cès qui permet à la troupe d’Amandine Miquel (10e) de laisser Rodez et Guingamp aux dernières places du classement, avant la réception des Ar moricaines, ce dimanche 1er octobre, à 14 h 30, au stade Louis-Blériot.
Coupe de France : Châlons-Reims accueillera Le Portel
Mercredi 21 septembre, le Champagne Basket jouait son tout premier match officiel de la saison à l'occasion des 64es de finale de la Coupe de France. Opposé à Cergy-Pontoise, club de N1, le groupe coaché par Thomas Andrieux s'était facilement imposé en banlieue parisienne sur le score de 85 à 58. Au tour suivant, la tâche sera bien plus difficile puisque l'union marnaise accueillera Le Portel, l'une des huit équipes de Betclic Élite à faire son entrée en lice à ce stade de la compétition. Cette rencontre est prévue le mercredi 19 octobre à 20 h, sur le parquet du complexe René-Tys de Reims.
LF2 : les Pétillantes tombent logiquement
La préparation du Champagne Basket féminin se poursuit. Après trois défaites de rang, suivies de deux victoires, aux dépens de Charnay et Chartres, les joueuses entraînées par Aurélie Lopez ont lourdement chuté, mercredi 28 septembre, à l'occasion de leur rencontre face à une très belle équipe de Villeneuve d'Ascq, pensionnaire de LFB. Score final : 64-33. En attendant la reprise du cham pionnat de LF2, programméele 15 octobre, les Pétillantes sont attendus ce week-end en Alsace à l'occasion du tournoi de la Sig.
Budget : le Champagne Basket dans le top 5 de la Pro B
Avec deux succès, le Champagne Basket est en ballotage favorable pour terminer en tête de sa poule de Leaders Cup.
© Teddy Picaudé
Alors que le champion nat de Betclic Elite a repris sur les chapeaux de roues, avec déjà deux jour nées disputées, celui de Pro B ne reprendra que le 15 octobre. Cependant, la saison a bel et bien débutée pour le Cham pagne Basket qui patiente grâce à la première phase de la Lea ders Cup. Engagée dans la poule F, l'Union marnaise y défie l'Elan Chalon et l'Alliance Sport Alsace, sous forme de matches aller-retours. Après deux matches et autant de suc cès (80-70 contre Chalon et 64-77 en déplacement chez l'Al liance), le groupe de Thomas Andrieux occupe la première place, si bien que l'objectif est maintenant de la conserver jusqu'au bout et donc de se qua lifier pour l'étape suivante. Pour ce faire, Jean-Philippe Dally et ses coéquipiers doivent au moins remporter l'une de leurs deux dernières rencontres. La tâche sera ardue, mardi 4 octobre sur le parquet de l'Elan Chalon, mais logiquement plus abordable trois jours plus tard, à domicile, lors de la réception de l'Alliance Sport Alsace.
4 Elan Chalon - Champagne Basket, mardi 4 octobre à 20 h à Chalon-sur-Saône Champagne Basket - Alliance Sport Alsace, vendredi 7 octobre, à 20 h à Reims.
J.DLa Ligue nationale de basket a dévoilé, mercredi 28 septembre, les budgets et masses salariales des clubs engagés en Betclic Elite et en Pro B pour la saison 2022/23. Alors que le Champagne Bas ket affichait de faibles moyens à l'échelle de l'élite, il figure dés ormais parmi les clubs les plus riches de Pro B. Ainsi, alors que le budget moyen de la division s'établit à 2,6 M€, celui de l'union marnaise est de 3,4 M€. C'est le 4e plus haut de Pro B, après ceux de l'Elan Chalon (4,9 M€), Orléans (4 M€) et Antibes (3,6 M€). Concernant la masse salariale, c'est-à-dire la somme consa crée aux salaires des joueurs, celle de Châlons-Reims est de presque 1 M€, un chiffre supérieur à celui de la moyenne du championnat qui est de 0,8 M€. Cependant, quatre clubs ont in vesti davantage pour construire leur effectif pro : Elan Chalon (1,36 M€), Orléans (1,28 M€), Antibes (1,09 M€) et Boulazac (1,04 M€). A noter qu'en Betclic Elite, l'AS Monaco et l'ASVEL, tous deux engagés en Euroligue, sont de loin les mieux dotés avec des budgets respectifs de 20,7 M€ et 15,7 M€, alors que le budget moyen en Betclic est de 6,8 M€. Logiquement, ils af fichent aussi les plus importantes masses salariales : 10,8 M€ pour Monaco et 4,2 M€ pour l'ASVEL (masse salariale moyenne en Betclic 2,3 M€).
L'union marnaise possède des moyens financiers qui le placent parmi les cinq plus riches clubs de Pro B. © l'Hebdo du Vendredi
Dix-septièmes avant leur déplacement, dimanche, à Troyes, où ils pourront cette fois-ci compter sur leurs supporters, les Rémois ont un besoin urgent de points.Jusqu'à 500 Rémois seront autorisés au stade de l'Aube. © l'Hebdo du Vendredi BASKET BALL L EADERS C UP (3 E ET 4 EJ.) : A LLIANCE S PORT A LSACE - C HAMPAGNE BASKET
César Franck, oscar du meilleur organiste
Il n’est pas le plus connu, mais il est sans doute l'une des grandes figures de la vie musicale française de la seconde partie du XIXe siècle. Cette année marque les 200 ans de la naissance de César Franck, célèbre organiste et compositeur, et pour cette occasion, l'associa tion des Amis des orgues de Châlons-en-Cham pagne organise deux concerts, dont la première partie sera jouée en l'église Notre-Dame d'Éper nay, ce samedi 1er octobre.
L'instrument à tuyaux du lieu de culte sparna cien sera mis à contribution par douze organistes venus de France et de Belgique qui interpréte ront l'intégrale de l'œuvre de César Franck. In téressé à l’orgue dès sa jeunesse, le natif de Liège fut titulaire de l’église de Sainte-Clotilde, professeur au Conservatoire de Paris et com posa, de 1860 à 1890, douze pièces majeures qui sont aujourd’hui régulièrement interprétées dans les églises et temples de France et d’ailleurs. La seconde partie de ce concert se poursuivra le lendemain, sur le grand orgue de la cathédrale Saint-Étienne de Châlons. L'occasion de décou vrir l'originalité de la musique de César Franck, fondateur d’une école stylistique singulière.
C ONFÉRENCE
Honneur aux Dames du Palace
En plus d’un siècle d’existence, le ci néma Le Palace a de nombreuses histoires à raconter. Pierre Guy, écrivain et passionné d’histoire locale, en connaît un rayon sur ce grand établisse ment sparnacien, lui qui a publié, en 2019, « Le Palace Épernay, un siècle de cinéma » (éditions Le Pythagore). Habitué à par tager son savoir avec les habitants d’Éper nay, il proposera, cette fois-ci, de s’intéresser au « Dames du Palace », à tra vers une conférence qui se déroulera le sa medi 1er octobre, à 17 h, à la librairie L’Apostrophe.
Lors de cet exposé, illustré par des vidéos et des documents inédits, Pierre Guy s’in téressera aux actrices qui ont illuminé l’écran et la scène du Palace. « De Fran cesca Bertini à Gaby Morlay, de Raquel Torres à Jean Harlow, de Michèle Morgan à Arletty ou de Joséphine Baker à Edith Piaf, toutes ces grandes dames du cinéma et du théâtre ont enthousiasmé le public sparnacien venu très nombreux les ap plaudir et les aduler », détaille le passionné d’histoire.
4 « Les Dames du Palace », samedi 1er octobre, à 17 heures, librairie L'Apostrophe, 15 bis, rue Saint-Thibault, Épernay. Entrée libre.
Agenda
CONCERT
SAMEDI 1ER OCTOBRE
HOMMAGE À CÉSAR FRANCK - ÉPERNAY
L’association des Amis des orgues de Châlons-en-Cham pagne organise un concert de douze organistes venus de France et de Belgique qui interpréteront l’intégrale de l’œu vre de César Franck, célèbre compositeur et organiste du XIXe siècle.
À 20 h, église Notre-Dame d’Épernay, place Mendès-France. Entrée et participation libres.
LOISIRS
VENDREDI 30 SEPTEMBRE
LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY
Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à des commerçants de bouche du marché.
De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. Consommations payantes. Infos : 03 26 53 54 68.
SAMEDI 1ER OCTOBRE
LE JEU DU MOIS - MÉDIATHÈQUE D’ÉPERNAY
A partir de 8 ans, découvrez un jeu de société ou un jeu vidéo par mois.
De 14 à 17h, gratuit, médiathèque Simone-Veil.
DIMANCHE 2 OCTOBRE
ZARAFA LA GIRAFE - MUSÉE D’ÉPERNAY
de porcelaines et de faïences du musée.
À 10 h 15, 14 h et 16 h, musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Tarifs : 3, 4 et 5 € Infos : 03 26 55 03 56 et archeochampagne.epernay.fr
DIMANCHE 9 OCTOBRE
LOTO - ÉPERNAY
Les bénévoles de l’Unité Croix-Rouge d’Épernay organisent un loto. Bons d’achat de 30 à 500 € à gagner.
À 13 h, salle Odile-Kopp, 1, avenue de Middelkerke, Épernay. Tarifs : 4 € le carton, 14 € les quatre, 20 € les six. Réservation : 06 35 25 17 64
DIMANCHE 9 OCTOBRE
RUGBY : ÉPERNAY - SUCY
Le Rugby Épernay Champagne reçoit le Rugby club Sucy dans le cadre de la 3e journée du championnat de Fédérale 3.
À 15 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Payant.
SAMEDI ET DIMANCHE 9 OCTOBRE
MARCHÉ ARTISANAL - AŸ
Marché artisanal de maroquinerie, bijoux, porcelaine, bougies, bois, peinture, illustration… Repas, tombola et jeux pour petits et grands.
Samedi, de 9 h à 19 h, et dimanche, de 9 h à 18 h, Espace floral d’Aÿ, 2, rue des Mayeurs. Entrée libre. Infos : 03 26 55 21 49
CINÉMA
MARDI 4 OCTOBRE
AVANT-PREMIÈRE : « NOVEMBRE » LE PALACE
Le réalisateur de « Bac Nord », Cédric Jimenez, propose une plongée au cœur de l’anti-terrorisme pendant les cinq jours d’enquête qui ont suivi les attentats du 13 novembre.
À 20 h, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay.
VENDREDI 30 SEPTEMBRE
Bazancourt – Bourse aux vêtements 9 h à 19 h – Salle Michel Prévoteau
SAMEDI 1ER OCTOBRE
Bazancourt – Bourse aux vêtements 10 h à 18 h – Salle Michel Prévoteau
Reims - Vide-maison 10 h à 18 h - 20, rue Saint-Symphorien
Reims - Braderie du Secours Populaire 10 h à 16 h - 1, rue Jules Siegfried
DIMANCHE 2 OCTOBRE
Bazancourt – Bourse aux vêtements 14 h à 18 h – Salle Michel Prévoteau
Beine-Nauroy – Bourse puériculture & jouets
14 h à 18 h – Salle polyvalente
Blesmes - Vide-greniers
A partir de 6 h - Centre du village
Epernay - Brocante
A partir de 6 h - Esplanade Charles de Gaulle
Reims - Marché aux puces
A partir de 7 h - Halles du Boulingrin
Reims - Vide-maison
10 h à 18 h - 20, rue Saint-Symphorien
Sept-Saulx - Vide-greniers
A partir de 6 h - Place Pierre-Lefèvre
Découvrez la vraie histoire de la girafe Zarafa, offerte à Charles X par Méhémet Ali en 1827, grâce aux collections
Durée : 1 h 40. Tarifs : de 5 à 9,50 € Infos : le-palace.fr
S.K 4 Concert hommage à César Franck, samedi 1er octobre, à 20 h, église Notre-Dame d'Épernay, et dimanche 2 octobre, à 17 h 30, cathédrale Saint-Étienne de Châlons. Entrée et participation libres. César Franck, grand organiste et compositeur français de la seconde partie du XIXe siècle. S.K L’exposé fera notamment la part belle à Michèle Morgan, actrice emblématique de l’avant et l’après‐guerre.« La guerre reste un sujet privilégié du cinéma »
Après Albert Dupontel, Bertrand Blier ou encore Michel Hazanavicius, le festival international de cinéma War on Screen s'apprête à accueillir le réalisateur, scénariste et producteur Jean-Jacques Annaud, monstre sacré du 7e art. Interview.
Vous êtes l'invité d'honneur du festival War on Screen. Une évidence, pour vous qui traitez de la guerre dans bon nombre de vos films ?
Il existe un grand nombre de festivals dans le monde, avec des thématiques très pointues. Mais la guerre reste un sujet privilégié du cinéma, depuis toujours. À la base d'un film, il y a un drame. Et la guerre n'est faite que de drames. Si vous faites un film sur la guerre en général, c'est un documentaire. Si vous la personnalisez avec un ou plusieurs per sonnages impliqués, si vous racontez les choses à travers leurs émotions, leurs espérances, c'est une fiction. Le cinéma, c'est la rencontre avec « l'his toire d'un mec », comme dirait Coluche. On ne s'identifie pas à une armée, mais davantage à un soldat.
Vous avez tourné dans le monde entier, y compris en zones de conflits ou de tensions géopolitiques. Diriez-vous que vous êtes un pacifiste ?
À l'époque de « Deux frères », le Cambodge connaissait de très grands troubles. Une partie de mon équipe était thaïlandaise, il a fallu évacuer les lieux par avion. « Or noir » a été tourné au début de la révolution du jasmin, qui a conduit au départ du président tunisien Ben Ali. On a été escorté par des tanks pour partir. Le climat au Vietnam pour « L'Amant » était aussi très tendu. Je suis de nature pacifique, j'ai toujours fait en sorte de calmer les antagonismes et je n'aime pas ne pas comprendre les autres. D'ailleurs, ça fait partie de mon métier. Je ne suis ni un ours, ni une femme, ni un moine ou un homme préhistorique, mais je me mets à leur place pour écrire mes films. Je suis pour la diplo matie. Mon arme, c'est plutôt l'écoute de l'autre, le sourire. Et jusqu'à présent, je m'en suis sorti sans égratignure !
Quel regard portez-vous sur le conflit qui sévit en Ukraine ?
Je suis allé une quinzaine de fois en Russie, j'ai des confrères formidables là-bas. Ce qui se passe ac tuellement en Ukraine est tragique. On ne peut pas autoriser, quel que soit le pays, la conquête injusti fiable d'un territoire par la force des armes. C'est inconcevable. Si on accepte cela, on y passera tous. Aux prémices de ce conflit, personne n'imaginait autre chose que du bluff. La situation est devenue tellement tendue que je crains une escalade. Le fait que le désir d'un seul homme puisse être responsa ble de centaines de milliers de morts, faire ressurgir des instincts aussi barbares, c'est effrayant.
Votre premier film, « La Victoire en chantant », sorti en 1976 et oscarisé l'année suivante, sera projeté à l'occasion du festival. Quelle est son histoire ?
J'ai été expédié en Afrique après mes études en école de cinéma. J'ai adoré ce continent, la culture de ses habitants, et je me suis promis à l'époque d'en faire un film un jour. Il m'a fallu sept ans pour y parvenir ! C'est un film très proche de mon style, de ma personnalité, avec pas mal d'ironie, qui aborde la guerre vue par des ethnies interposées.
Il raconte comment, déjà en 14-18, on envoyait d'abord les minorités se battre en recrutant de force les soldats. C'est aussi ce qui se passe aujourd'hui.
On contraint à la guerre les gens des villages, les mercenaires syriens, ceux qui ne peuvent pas se ré volter et qui ne comptent pas dans les pertes offi cielles.
Beaucoup admirent votre œuvre parce qu'elle se veut à la fois populaire et ultra-perfectionnée. Qu'en pensezvous ?
Avec un peu de recul, je pense que je dois le succès de mes films au fait qu'ils soient étudiés. Je plonge toujours avec sérieux dans les sujets que j'aborde.
Pour « Le Nom de la rose », par exemple, j'ai passé beaucoup de temps à étudier le Moyen Âge. J'étais très bon élève à l'école, je continue donc à faire ce métier avec joie. Chaque film est pour moi l'occasion d'explorer un domaine que je ne connais pas. Je ne suis pas bouddhiste, mais je me suis immergé dans le monde de l'Himalaya pour réaliser « Sept ans au Tibet ». J'ai eu l'immense pri vilège de devenir proche du dalaï-lama et de sa fa mille. Sans ce travail en amont, je n'aurais pas le bonheur de rencontrer ces gens qui façonnent le monde. De mon point de vue, le cinéma doit être un divertissement. Ça ne signifie pas faire systé matiquement de la grosse rigolade, mais plutôt nous sortir de la morosité du quotidien, nous ouvrir à d'autres choses. Je pense aussi que le divertissement peut contribuer à une sorte d'éducation. Des écoliers du monde entier ont vu mes films, on a fait des mémoires sur mon travail. C'est une véritable récompense.
Vous présenterez également à Châlons votre dernier film, « Notre-Dame brûle », et échangerez avec les festivaliers. Ces rencontres sont-elles importantes pour vous ? Répondre aux questions des spectateurs, mieux comprendre ce qui les a touchés, c'est l'ultime étape de mon métier. J'ai une vie tellement centrée sur le cinéma, au plateau, en post-production, dans les festivals, que ces moments avec le public me man quent. Je n'oublie pas que je fais des films pour lui, pour partager ce que j'ai appris et ressenti. Après trois ans de travail pour réaliser « Notre-Dame brûle », je suis heureux d'échanger avec les gens.
Cinéma
Ce film, c'est un peu comme un document pour l'histoire. J'avais déjà une certaine connaissance de l'art médiéval, mais j'ai découvert l'univers des pompiers. Je suis même pompier d'honneur, figu rez-vous ! Sans leur aide, rien n'aurait été possible.
Quelles sont les prochaines thématiques que vous aimeriez explorer à travers le 7e art ? Ou les acteurs avec qui vous aimeriez travailler ?
Principalement les thématiques que je n'ai pas en core approchées (sourire). Mais j'ai d'autres projets, oui. Quant aux acteurs, tout dépend des rôles. J'ai la chance de connaître la plupart des acteurs im portants dans le monde et ce sont des gens essen tiels pour la réussite d'un film. Je n'écris jamais pour un acteur en particulier. J'écris d'abord pour un per sonnage. Mes castings se font plutôt à l'instinct. À l'époque de « Stalingrad », je ne connaissais pas vraiment Rachel Weisz. J'ai été charmé par cette femme vivace, drôle. Ce qui importe, c'est aussi de laisser la place aux nouveaux acteurs. C'était un bonheur pour moi de tourner « Le Nom de la rose » avec à la fois Sean Connery, un acteur d'expérience, et Christian Slater, un gamin qui n'avait encore ja mais rien fait à ce moment-là. L'alchimie a opéré.
Propos recueillis par Sonia Legendre4 10e édition du festival de cinéma War on Screen, du 3 au 9 octobre à Châlons, Mourmelon et Suippes Projection du film « Notre-Dame brûle » (à 19 h) suivie d'une rencontre avec Jean-Jacques Annaud (à 21 h) le vendredi 7 octobre à la Comète (rue des Fripiers, Châlons) Infos et billetterie : waronscreen.com.
LE PALACE
33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 30 septembre au 4 octobre 2022
NOVEMBRE AVANT-PREMIÈRE mar 20H30
LE MÉPRIS ven 14H30 dim 17H30 lun 20H30
JUMEAUX MAIS PAS TROP ven 14H30 - 20H45 sam 14H30 - 17H30 20H45 dim 11H - 14H30 17H30 - 20H30 lun 14H30 - 20H30 mar 14H30 - 20H30
SANS FILTRE ven 14H10* - 17H10 20H10* sam 14H10 - 17H10* 20H10* dim 14H1017H10* 20H10* lun 14H10* - 20H10*mar 14H10 - 17H10* 20H10*
VACANCES ven 14H30 - 20H30 sam 17H30 - 20H30 dim 14H30 - 20H30 lun 17H30 - 20H30 mar 14H30 - 17H30
LE SIXIÈME ENFANT ven 17H30 - 20H45 sam 14H30 - 20H45 dim 11H - 14H30 17H3020H30 lun 17H30 - 20H30 mar 14H30 - 17H30 20H30
UNE BELLE COURSE ven 14H30 - 17H30 20H45 sam 14H30 - 20H45 dim 10H45 - 14H40 20H15 lun 14H30 - 17H30 20H15 mar 14H30 - 17H30 20H15
KOATI sam 14H15 dim 11H - 14H15
DON’T WORRY DARLING ven 14H15 - 17H15 20H30* sam 17H15 dim 20H15 lun 14H1517H15 20H15* mar 14H15 - 17H15*
LA PAGE BLANCHE sam 17H30 dim 10H45 lun 17H30
TOUT LE MONDE AIME JEANNE ven 20H30 sam 20H30 dim 20H30 lun 14H30 mar 17H30
CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE ven 14H15 - 17H 20H40 sam 17H dim 20H40 lun 14H15 - 20H40 mar 17H - 19H45
LEILA ET SES FRÈRES ven 17H15* lun 17H15* mar 17H15*
REVOIR PARIS ven 17H15 dim 17H15 lun 14H30 mar 20H30
KOMPROMAT ven 14H15 sam 17H15 lun 14H15 mar 14H15
LE VISITEUR DU FUTUR sam 17H30 dim 17H30
TAD L’EXPLORATEUR dim 14H15
KRYPTO sam 14H15 dim 10H45
LES MINIONS 2 sam 14H15 dim 11H
TOP GUN : MAVERICK sam 20H30 dim 17H15
*VOST
Le réalisateur Jean‐Jacques Annaud partagera un moment privilégié avec les festivaliers de War on Screen, à Châlons. © Jérôme Dominé ‐ Abaca Press / Anyways ON S CREEN - J EAN -JACQUES A NNAUDLe Sunnyside Festival en approche
Pour sa huitième édition, le Sunnyside Festival s’installe à Reims entre le lundi 10 et le dimanche 16 octobre, dans divers lieux, pour, comme à son habitude désormais, une ode au jazz et aux musiques afro-américaines.
De concerts en projections, d’ateliers en expositions, les rendez-vous au programme du Sunnyside Festival sont pluridisciplinaires et familiaux, pour ou vrir le champ de la curiosité et permettre à tous les publics, initié ou amateur, de venir apprécier la scène jazz internationale. Convi vialité, proximité avec les artistes, le cocktail de cet événement est toujours aussi savou reux. Cette année, 12 concerts et 26 proposi tions pour le jeune public sont promis, s’articulant autour de l’exposition Underco ver, jusqu’au 12 novembre, au Shed, qui ex pose les réinterprétations de pochettes iconiques de vinyles par cinq illustrateurs, mais aussi autour d’un nouveau rendez-vous, le Radio Sunnyside Up, espace de rencontre en live, disponible ensuite en podcast. Les propositions emportent toutes dans des univers singuliers et différents. Mais, selon Jean Delestrade, co-directeur artistique du
festival, s’il y avait trois dates à ne pas man quer, ce serait Neue Grafik Ensemble, suivi du DJ set de Rubin Steiner, jeudi 13 octobre, à 20 h 30 au Shed, « parce que c’est un groupe de la scène anglaise qui est tête de gondole d’un renouveau de la scène jazz
européenne, et que venir à cette soirée, c’est un voyage dans un club londonien. » Il s’agi rait aussi de ne pas passer à côté de Theo Croker, vendredi 14 octobre, à 20 h 30 à la Cartonnerie, car « c’est le nouveau jeune lion de la scène américaine, l’étoile montante, le
L’horoscope Météo
Cette semaine, le secteur affectif ne sera pas celui qui sera le plus en avant, mais il ne vous en réserve pas moins de satisfactions. Au bout du compte, l’amour vous donnera des ailes…
Le changement est au programme et c’est à pas mesuré qu’il faudra avancer. Vous de vrez clôturer certaines affaires en suspens. Ce qui vous ouvrira de nouvelles possibilités.
Votre signe sera le plus favorisé de la pé riode et cela vous permettra de réaliser de belles avancées, mais ne laissez pas trop de questions en suspens qui pourraient vous rattraper.
Les astres vous inviteront à faire des choix. Vous devrez user de beaucoup de tact et de diplomatie en cas de conflits. L’issue pourra être positive, tout dépendra de vos réactions.
Aujourd’hui, la question de votre voca tion se posera de façon assez aiguë et vous aurez donc intérêt à vous concentrer plutôt qu’à vous disperser : un défi d’envergure pour vous !
Une semaine de défi et d’action : vous aviez besoin de nouveaux repères. Ce sera comme un levier qui se débloquera enfin et vous pourrez ainsi à nouveau aller de l’avant !
BALANCE
La voie devant vous est désormais dégagée et le temps de la reconstruction est arrivé, quelque peu laborieuse encore au début, mais cela pourra évoluer rapidement.
SCORPION
La semaine vous donnera des occasions de vous distraire, mais cela pourrait facilement s’entendre aussi dans le mauvais sens du terme, s’agissant de la gestion de vos finances.
SAGITTAIRE
Les difficultés ont renforcé votre résistance et rien (ou presque !) ne semble en mesure de vous atteindre. Vous bénéficierez d’appuis dans les moments où vous en aurez besoin.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Une belle intensité sera au rendez-vous au cours de cette semaine, qui devrait d’ailleurs se confirmer au fil du temps. Que ce soit en amour ou au travail, donnez-vous sans compter.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Vous ne manquerez pas de rigueur et de discipline dans vos entreprises, mais veillez à ne pas adopter une attitude trop austère, qui finirait par exclure les moindres petits plaisirs !
POISSONS du 20.02 au 20.03
Une semaine relativement calme, mais cer taines questions fondamentales devraient commencer à se profiler : dans cette perspective, des réorganisations seront nécessaires.
Benoît MelvhilleQualité de l’air
successeur, l’héritier, qui symbolise pleine ment les musiciens à la fois influencés par le patrimoine du jazz que par l’excitation du hip-hop ». Et enfin, Jean Delestrade nous in vite à venir voir Suzane, dimanche 16 octo bre, à 11 h à la Mine, un groupe de jeunes musiciens et musiciennes français, à l’alto, la guitare et la clarinette, « très poétique, très inventif et mélancolique ». Un rendez-vous doublé d’un pari novateur : celui de faire venir le public dans le quartier Croix-Rouge, un dimanche matin, pour une proposition hors cadre et audacieuse.
Agathe Cèbe4 Sunnyside Festival, du 10 au 16 octobre 2022. Programmation complète et réservations : sunnyside.fr
Sunnykids, pour les mini’s
Les enfants ne sont jamais oubliés par le Sunnyside. Aussi, durant trois jours, du jeudi 13 au samedi 15 octobre, des concerts sco laires, tout public, mais aussi des ateliers, sont organisés : la curiosité du public de de main n’attend pas, et c’est bel et bien au jourd’hui que tout se joue, à ces âges où l’émerveillement et l’intérêt ne sont pas en core des concepts désuets.
Moyenne Moyenne Moyenne
La CLCV vous informe
Pièces automobiles d’occasion
Les pièces d’occasion que les garagistes peuvent proposer aux consommateurs sont limitativement énumérées par l’article R 224-25 du Code de la Consommation. Elles comprennent exclusivement les pièces de carrosserie amovibles, les pièces de gar nissage intérieur de la sellerie, les vitrages non collés, les pièces optiques et les pièces mécaniques ou électroniques, à l’exception de celles faisant partie des trains roulants, des éléments de direction, des organes de freinage et des éléments de liaison au sol qui sont assemblés, soumis à usure mécanique et non démontables. Le consomma teur a le droit de refuser la réparation avec une pièce d’occasion.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com
Le Sunnyside investit plusieurs lieux rémois pour des concerts d’exception, toujours suivis de rencontres avec les artistes. © Vince VDH