Le champagne n'est pas le bienvenu à Strasbourg
Voilà une nouvelle histoire qui ne contribuera pas à unir la région Grand Est, malgré le rétropédalage effectué par la municipalité de Strasbourg, qui va finalement autoriser la vente de champagne sur son marché de Noël. En effet, en début de semaine, on apprenait que le plus prestigieux des vins effervescents figurait sur la liste des produits interdits à la vente sur le marché de Noël de la capi tale régionale et européenne, afin de ne pas concurrencer le cré mant d'Alsace. Un choix qui avait alors suscité l'indignation générale. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, l'avait qualifié de « consternant », le président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, Maxime Toubart, de « stupide », tandis que le président du Grand Est, Jean Rottner, le jugeait « clownesque ».
Un mémorial pour les chiens militaires
L'œuvre de l'artiste franco-colombien Mil thon célèbre les chiens « héros » des militaires et sera inaugurée le jeudi 20 octobre à Suippes. Le lien avec le 132e Régiment d'in fanterie cynotechnique, lui aussi basé à Suippes, qui forme les chiens d'élite de l'ar mée de terre depuis 45 ans et abrite le plus grand chenil militaire d’Europe, était évident pour l'association Cen trale Canine, instiga trice du projet. Ce mémorial sculpté en bronze, une première en France, mesure plus d'un mètre de haut et pèse environ 150 kg. Il représente un poilu accompagné de son fidèle complice à qua tre pattes et a nécessité 150 000 euros pour sa création.
Plus de 10 000 coureurs attendus au Run in Reims
ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste
Coup de pompe
La grande course à pied rémoise se tient ce dimanche 16 octobre avec comme toujours trois distances propo sées : 10 km, semi-marathon et marathon. Pour les plus petits, une course non chronométrée est également au programme : la Marathoon’s. Elle se déroulera la veille, de 13 h à 15 h, au Parc de Champagne. Traver sant le centre historique, mais aussi les vignobles, Run in Reims devrait rassembler un peu plus de 10 000 par ticipants. C'est mieux que les 9 500 de l'an passé, mais encore loin des 14 000 inscrits en 2019, dernière édi tion avant le covid. Comme chaque année, tout le long des parcours et aux abords, des restrictions de circula tion et de stationnement sont mises en place, dès le sa medi 15 octobre au soir et jusqu'à la fin de la manifestation.
Participez au financement d'un jeu sur le champagne
Cela fait maintenant plus de deux ans que trois Marnais élaborent un jeu de société qui aura pour univers le champagne. Jeu de plateau et de stratégie, Age of Champagne, ou AOC, proposera aux joueurs d’in carner un chef de cave qui hérite du domaine viticole familial et dis pose de dix vendanges pour devenir la maison la plus prestigieuse et écoresponsable. Le projet arrive à son aboutissement puisqu’une cam pagne de précommande va être lancée à partir du 20 octobre, sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. Pour ceux qui l’auront rejointe, le jeu sera disponible pour Noël (à moins de 50 €), mais il faudra vraisemblablement patienter jusqu’en mars pour le trouver en magasin. À découvrir ce dimanche 16 octobre, de 14 h à 18 h, au musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay (13, avenue de Champagne).
Si certains doutaient encore de notre dépendance toxique aux énergies fossiles, l’épisode de pénurie de carburant en donne la pleine illustration. Le sujet est sur toutes les lèvres, même de ceux qui ne sont pas véhicu lés. Il polarise le débat. Le pays se retrouve « bloqué », dixit le président de la République, la CGT « prend en otage tous les Français », selon une cohorte de person nalités hostiles à l’idée même de grève, droit constitu tionnel, faut-il le rappeler. Moi qui imaginais une prise d’otage avec des armes, de la violence et des pleurs, quelle surprise de voir que celle-ci se déroule en chasu ble rouge et avec des merguez... Mais si la pensée antigréviste est souvent agitée, notamment contre les profs et les cheminots, ces métiers soi-disant privilégiés qui éprouvent tant de mal à recruter, c’est qu’elle doit être très populaire. Et on peut comprendre qu’une pénurie de carburants, pour une famille qui habite à la cam pagne, un livreur au contrat précaire ou un aidant auprès d’un proche en perte d'autonomie, peut avoir des consé quences regrettables. Pourtant, on peut aussi imaginer que ceux qui ne connaissent ni le bus, ni le vélo, ni la marche et qui n’envisagent pas de se passer de leur pré cieuse auto, renflouée depuis des mois par les deniers publics grâce à la ristourne gouvernementale à la pompe, sont peut-être les mêmes qui sont allés remettre de l’essence quand leur réservoir était plein aux trois quarts. Comme lors de la crise du covid, où le papier toi lette, les pâtes et les bouteilles d’eau se sont transformés en trésor de guerre, la peur du manque se répète inlas sablement. Dans une société habituée à l’abondance de puis plus d’un demi-siècle, il y a là un paradoxe pernicieux. Comme celui qui consiste à s’indigner du sa laire des ouvriers de la pétrochimie et de ne trouver rien à redire à celui du PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, lequel a vu sa rémunération bondir de 3,9 M€ à 5,9 M€ en 2021. Sans oublier l’acompte sur divi dende exceptionnel, pour un montant de 2,62 milliards d’euros, qui sera versé à ses actionnaires en décembre prochain ou le méga-projet du géant français de l’éner gie en Ouganda, un oléoduc chauffé de 1 450 km, alors même que les rapports du Giec appellent à cesser dès maintenant tout nouveau projet fossile. Au puits ou à la pompe, l'or noir a encore de beaux jours devant lui.
Les difficultés vont encore durer
La Marne est particulièrement touchée par les difficultés d'approvisionnement en carburants. Malgré la poursuite du mouvement de grève dans la plupart des raffineries françaises, le président annonce un retour à la normale dès la semaine prochaine.
Difficile d’être passé à côté du sujet ces derniers jours. En raison d’un mouve ment de grève débuté le 27 septembre, qui touche six des sept raffineries de France mé tropolitaine, l’approvision nement en carburants dans les stations-service est de venu un véritable parcours du combattant. Dans la Marne, notamment, où de nombreuses files ont été constatées, ces derniers jours, devant les quelques pompes qui servaient encore les clients. Si, au niveau national, il est es timé que plus de 30 % des stations-service éprou vaient des difficultés ou étaient à sec, jeudi, un rapide tour d’horizon laisse penser que la situa tion est encore plus délicate dans la Marne. La préfecture a pourtant fait savoir cette semaine qu’il « ne s’agit pas d’une situation de pénurie, mais bien de difficultés de distribution ». Elle a pointé du doigt « la surconsommation de carbu rant actuellement constatée », comme « l’une des causes des difficultés rencontrées », mais force
est de constater que toutes les stations ne sont pas approvisionnées normalement. Après avoir inter dit la vente, l'achat et le transport de carburant dans tout récipient, lundi, la préfecture a annoncé, le lendemain, la mise en place de files spéciales dans certaines stations, afin « d’approvisionner en carburant de manière prioritaire les secteurs et professions connaissant des tensions » (lire par ailleurs).
Le bras armé de l’État a appelé « à lais ser les files prioritaires libres et accessibles » et « à faire preuve de civisme ». Dans les stations, les gérants ont dû s'adapter en mettant euxmêmes en place une organisation particulière afin de fluidifier l’accès aux pompes.
La situation ne s'améliorera pas du jour au lende main. Jeudi matin, la grève a été reconduite dans les cinq sites de TotalEnergies et dans les deux raffineries d’Esso-ExxonMobil, à Fos-sur-Mer (Bouches-duRhône) et Gravenchon-Port-Jérôme (Seine-Ma ritime). C’est sur ce dernier site, près du Havre, que quatre travailleurs ont été réquisitionnés par le gouvernement pour le déblocage des dépôts de carburants. Invité de « France 2 », mercredi soir, le président de la République a assuré que ces ré quisitions pourraient se multiplier. « On ne peut pas laisser le pays bloqué, parce qu’il y a quelques personnes qui veulent aller encore plus loin, alors qu’un accord a été trouvé (signé par la CFDT et la CFE-CGC, rejeté par la CGT et FO).
Si le dialogue social n'aboutit pas dans les pro chaines heures, nous réquisitionnerons », a pré
Dans de nombreuses stations de Reims, de Châlons et d'Épernay, c'est la panne sèche. © l'Hebdo du Vendredi
venu Emmanuel Macron. Selon lui, « un retour à la normale pourrait se faire dans le courant de la semaine qui vient. » Réponse du patron de la CGT, Philippe Martinez, jeudi matin, au micro de RMC : « Cela peut se faire plus tôt si la direction de Total accepte d’ouvrir des négociations et si le
Les véhicules prioritaires...
gouvernement appuie plus fort pour faire en sorte que ces négociations s’ouvrent. » Pour rappel, les grévistes réclament une augmentation de leur sa laire face à l’inflation et une meilleure répartition des bénéfices.
Simon KsiazenickiGendarmerie, police, SAMU, SMUR, SDIS, administration pénitentiaire, professionnels de santé li béraux, laboratoires d’analyse de biologie médicale, transports d’organes et produits de santé, trans ports de fonds, transports en commun et transports scolaires, services d’aide et de soins aux personnes âgées et handicapées, centres hospitaliers, cliniques et établissements médico-sociaux, hospitalisation et soins à domicile, transports sanitaires et de produits pharmaceutiques, maires et présidents d’in tercommunalité, taxis conventionnés CGSS et de transport médico-social, pompes funèbres, véhi cules d’enlèvement des ordures ménagères, véhicules des équipes d’intervention d’urgence (gaz, électricité, télécom, eau et assainissement…), véhicules de La Poste, dépanneuse. ... et les stations qui les servent
Leclerc de Blancs-Coteaux (de 8 h à 12 h), Carrefour de Châlons (de 12 h 30 à 13 h 30), Intermarché Contact de Cormicy (de 12 h 30 à 13 h 30), Carrefour Contact de Fère-Champenoise (de 10 h à 12 h), Leclerc de Montmirail (de 7 h à 9 h), Intermarché de Sainte-Ménehould (de 6 h 30 à 8 h), Carrefour de Tinqueux (de 12 h 30 à 13 h 30, uniquement gasoil), Leclerc de Vitry-le-François.
Les professionnels tirent aussi la sonnette d'alarme
Une petite trentaine d'agriculteurs marnais se sont mobilisés mardi devant la préfecture, à Châlons, pour alerter les décideurs et l'opinion publique sur leur situation. Ils exhortent les syndicats à lever le blocage des raffineries, sous peine de mettre à mal toute une économie.
La raréfaction du carburant a sans doute pesé sur le nombre d'agriculteurs qui se sont déplacés jusqu'à Châlons pour mani fester devant la préfecture de la Marne. Tous ont pris le soin de déposer, à l'entrée du bâtiment, une flopée de vélos et de bidons d'essence vides ac compagnés d'un slogan percutant : « Recherche GNR pour travailler et nourrir la France ». GNR, comme Gazole non-routier, le carburant utilisé pour alimenter les moteurs des tracteurs et autres véhicules agricoles, également prisé des transporteurs et des travaux publics. Pour assurer l'approvisionnement de ces professionnels, Gé rard Piganiol, patron de l'entreprise du même nom à Epernay, sait la complexité du contexte ac tuel. « On peut parler de pénurie, assure-t-il. Ac tuellement, je ne livre que 30 % des commandes
et je travaille au jour le jour. » Faute de volumes disponibles au dépôt de Vatry, ce distributeur s'est même vu rouler jusqu'en région parisienne pour récupérer le précieux combustible. « Certains fournisseurs, comme Bolloré Energy, profitent de la situation et nous vendent leur gazole à des prix exorbitants. Ça va de 200 à 500 euros supplé mentaires sur le m3. » Puis de pointer du doigt le manque de réactivité de l'Etat dans ce dossier.
« On en parle seulement, mais ça dure depuis une dizaine de jours et ça ne concerne pas que les stations-services. C'était prévisible, on a laissé pourrir la situation. Remettre les raffineries en
route prendra du temps. Quand bien même la grève s'arrêterait, il faut compter environ deux semaines pour revenir progressivement à la nor male. » Ce mardi matin, malgré l'accord signé sur les salaires par d'autres syndicats, la CGT et FO reconduisaient les mouvements de grève chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil.
Delphine Coyon et Brigitte Leroy, deux agricul trices de l'Argonne et du sézannais, espèrent une issue la plus rapide possible. « On utilise nos fonds de cuves, sachant que c'est une grosse pé riode pour les grandes cultures, expliquent-elles
On est en pleine récolte des betteraves et on com
mence à semer le blé et l'orge d'hiver. On ne peut pas se permettre de décaler ces travaux dans le temps. » Sur place, une délégation syndicale a pu s'entretenir avec le préfet de la Marne, déjà alerté sur cette problématique. « Un système de solida rité s'est mis en place entre les agriculteurs, dixit Hervé Lapie, président des fédérations régionale et départementale des syndicats d'exploitants agricoles. Mais on reste sur des stocks limités à 30 % de leur volume habituel. Notre objectif, c'est d'atteindre les 50 % et de continuer à faire tour ner nos outils. Agriculture, services de santé et BTP confondus, on a besoin de 10 000 m3 de carburant par semaine sur la Marne et les Ar dennes. Les plus pessimistes disent que ça peut durer jusqu'à Noël, on croise les doigts pour que le robinet du GNR puisse être bientôt rouvert à Vatry...
Laurent Champenois, qui représente les éleveurs bovins marnais, en appelle à la responsabilité des grévistes. « Les prix du GNR ont bondi de 20 % en une semaine. Tout bloquer n'est pas la solu tion. Si l'agriculture faisait la même chose, on se dirigerait rapidement vers la famine. C'est une réflexion que d'autres syndicats devraient aussi avoir.
« On ne peut pas laisser le pays bloqué » Emmanuel Macron
Le campus CESI de Reims poursuit activement son souhait d’offrir le meilleur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle en recentrant son activité sous une seule marque. Un changement d’identité désormais entre les mains de Jean Philippe Bodin, nommé directeur en mars 2022.
epuis six mois un nouveau visage dirige L’Ecole d’Ingénieurs CESI de Reims. Si la fonction est nouvelle pour lui, Jean-Philippe Bodin est déjà en terrain connu. Cela fait presque 20 ans que ce Niçois d’origine a fait de Reims sa résidence de cœur, car c’est en 2003 qu’il quitte l’Université Côte d’Azur pour intégrer le Master Gestion Stratégique des Ressources Humaines et de la Qualité de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Une délocalisa-
tion porteuse nant et attentif de la formatio
« Après un p formation à l même rôle à l de formation suite devenu r Jean-Philippe enfants, j’ai e rité! » Il pour Champagne-A des formation comme délégu EstLaprome
D iiiEst La prome formation, lui de L’Ecole d’I Présent sur tou pus et basé à CESI forme d’activités pro formatique et barqués ou le étudiants, alte delafor m profession n Souhaitant affi son positionn d’acteur majeu en simplifiant groupe désorm formations sou
de succès pour l’homme avedont l’attrait pour le domaine n ne s’est jamais démenti. remier emmpploi de conseiller ’AFPI Marne, j’ai exercé le ’IFG-CNOF, autre organisme professionnelle. J’y suis enesponsable régional, explique Bodin. Mais, père de deux u envie de plus de sédentasuit alors sa carrière au Cnam rdenne en tant que responsable s et du développement, puis é territorial au Cnam en Grand essed’aenirq’estporlila
esse d’avenir qu’est pour lui la i ouvre naturellement la porte ngénieurs CESI Reims. t le territoire avec ses 25 camReims depuis 1991, le groupe dans de nombreux domaines fessionnelles tels le BTP, l’innumérique, les systèmes emmanagement et s’adresse aux rnants, apprentis et stagiaires ation
elle. rmer ement r de l’enseignement supérieur son image, l’établissement reais ses différentes offres de s une seule identité.
« Je rejoins une équipe moti tente, se réjouit le nouveau d une belle école où on veill de chacun et avec un fort d changement doit nous positio grandes écoles et nous ouvrir nal. » Un beau planning qui resse
©next-Op/E.Linelonnement de grande école.tison posi
vée et compéirecteur. C’est e au bien-être ynamisme. Ce nner parmi les à l’internatiopasse par un rrement autour
de huit programmes de niveau bac +2 à bac +6, un engagement en faveur de la promotion sociale, une pratique de l’excellence académique en proximité avec les entreprises et le développement de son laboratoire avec le recrute-
ment futur d’enseignants-chercheurs. Dans cette évolution, CESI Reims conserve néanmoins son ADN, grâce notamment à l’efficacité de la méthode pédagogique dite active, reposant sur l’implication totale des étudiants et l’état d’esprit de solidarité qui font son excellence. « C’est une aventure humaine avant tout. Chaque matin, on est heu-
reux d’être ensemble. », conclut le nouveau directeur comblé.
✔ Contact: CESI Reims, 7 bis Avenue Robert Schuman, 51100 Reims Téléphone : 03 26 40 04 45
.rSite : wwww.reeims.cesi.fr
La ville finance les plantations des Sparnaciens
La municipalité a mis en place un dispositif de subventions pour per mettre aux habitants de végétaliser leurs foyers et les rues de la ville. Un coup de pouce pour s'adapter au réchauffement climatique.
Rendre la ville un peu plus fleurie et végétale, c'est l'objectif principal poursuivi par la ville d'Épernay, grâce à son nouveau dispositif. Il se décline en deux volets, que l'adjoint au maire, Jo nathan Rodrigues, a présenté en rappelant cette promesse de campagne : « L’agglo mération d’Épernay s’est fixée pour objec tif de planter 100 000 arbres et arbustes d’ici à 2025. On est en bonne voie et la ville d’Épernay doit aussi participer à cet effort, à hauteur de 20 000 plants. » Depuis quelques jours, les Sparnaciens peuvent d’ores et déjà déposer leur de mande de « permis de végétaliser », une autorisation permettant de réaliser des plantations sur le domaine public. Cela peut être fait sur une façade, un pied d’im meuble ou une clôture privée, mais doit
concerner exclusivement des plantations ornementales de pleine terre, sans pot ou jardinière. Le permis, accordé par la ville à l’issue d’une étude de faisabilité tech nique, est valable pour 2 ans, renouvelable pour 4 années supplémentaires. « On peut avoir des rues qui auront un autre visage dans cinq ans, si un certain nombre d’ha bitants se mettent à planter des vignes, des glycines ou des plantes fleuries devant chez eux », s'est réjoui l'adjoint au maire en charge de la transition écologique. Le deuxième volet de cette politique de vé gétalisation est d’ordre pécuniaire. La ville propose d'accorder aux particuliers des subventions pour l'achat d'arbres et d'arbustes, de plantes grimpantes (hors annuelles) ou encore de plantes mellifères, à desti nation d'un cadre privé. L’aide financière, d'un montant compris entre 15 et 500 €, pourra couvrir 30 % du prix d’achat en cas de plantations en pots, 50 % pour celles en pleine terre et 80 % en cas de projet en zone prioritaire. « La plantation en pot est un peu moins durable, c’est la raison pour
Une
laquelle on a fait cette distinction », explique Jonathan Rodrigues. Le budget global de cette opération a été fixé à 10 000 € : la moitié amenée par la ville, l'autre par l’of fice notarial PJHB, qui avait déjà participé financière ment, l’an passé, à l’opéra tion de végétalisation de l’école Belle Noue.
Autres objectifs poursuivis par la ville avec les deux facettes de ce nouveau dispositif : favoriser la biodiversité, améliorer la qua lité de l'air et lutter contre les îlots de cha leur. « Ça permet de parler aux citoyens,
H ABITAT
Enfin ! Annoncé depuis plusieurs années, le chantier de construction du nouveau commissariat d’Épernay a démarré ces derniers jours, sur un terrain de plus de 4 800 m², jouxtant Le Mille sium. Face au collège Terres Rouges, ouvriers, camions et pelleteuses réalisent le terrassement de cet ensemble qui ne devrait pas voir le jour avant au moins 18 mois. Le projet architectural, conçu par le cabinet parisien Explorations architecture, prévoit la sortie de terre d'un bâtiment en forme de pentagone, doté d’une enveloppe extérieure métallique perforée et d’un habillage intérieur en bois. Pour rappel, c’est en janvier 2018 qu’Épernay figurait, pour la première fois, sur la programmation immobilière pour la police et la gendarmerie du ministère de l’Intérieur, confirmant le déblocage d’une enveloppe pour la rénovation du commissariat ou la construction d’un nouveau. C’est finalement la deuxième solution qui avait été retenue, moyennant plus de 4 M€, injectés par la place Beauvau. Avec le démarrage tardif des travux, le vétuste commissariat de la rue Jean-Chandon-Moët, qui ac cueille 70 fonctionnaires, devrait donc continuer d'être opérationnel jusqu'en 2024.
d’une façon différente, de biodiversité et d’adaptation au changement climatique, estime l'élu chargé de la transition écolo gique. On sait que la température va augmenter dans les années à venir, on se doit donc de s’y adapter et la végétali sation le permet. L'idée, c'est de dire qu'on peut y prendre part, depuis sa mai son ou son jardin.
»
Simon Ksiazenicki4 Dossier à télécharger sur epernay.fr et à renvoyer à transition-ecologique@ville-epernay.fr
Deux ans de travaux pour l'immeuble de Magenta
Axe très passant situé à la jonction d’Épernay et de Magenta, l’avenue AlfredAnatole-Thévenet est le théâtre d’un chantier d’am pleur depuis plusieurs se maines. Le souvenir de l’ancien Leader Price, qui a fermé ses portes en avril 2019, n’est plus. Le bail leur social Plurial Novilia, désormais propriétaire de ce terrain de 3 000 m², est en train de terminer la dé construction de cette impo sante carcasse et va démarrer très prochainement le terrassement d’un parking souterrain. Il accompagnera un immeuble de 39 logements, allant du T2 au T5, qui pourra accueillir entre 100 et 120 personnes. « Vu la conjonc ture, les soucis d’approvisionnement et l’hiver qui arrive, on est sur un délai de livraison précaution neux de 24 mois », annonce Arnold Houry, directeur du développement Sud Marne à Plurial Novilia. La valeur ajoutée de ce projet, qui intéressera particulièrement les habitants du secteur, est qu’un li néaire commercial, intégrant cinq à sept cellules, sera aménagé au rez-de-chaussée de l’immeuble. « Il y avait une vraie attente de la mairie de répondre à une demande de l’ensemble des habitants du quartier, mais aussi de plus loin, explique le responsable de Plurial Novilia. On est en discussions avancées pour une supérette urbaine et une boucherie-traiteur. » Concernant la première activité, c’est un groupe de la grande distribution qui devrait s’installer dans l’une des cellules. Reste à connaître son identité. Voilà qui devrait faire le bonheur de ceux qui se désolaient de la fermeture du Leader Price de Magenta.
Difficile, aujourd’hui, de l’imaginer, mais l’immeuble pourrait ressembler à cette projection. © ADH architectes
Les subventions concerneront des plantations dans le cadre privé. © l'Hebdo du VendrediLe Haut-commissaire à l'emploi, invité idoine du Viti Vini
Le salon professionnel de la vigne et du vin a été inauguré, mardi, à Épernay, par Thibaut Guilluy, dans un contexte où les offres non pourvues n'ont jamais été aussi nombreuses.
Malgré la conjoncture, il y avait des sourires, mardi matin, au Millesium, à l’occasion de l’inauguration du 12e Viti Vini. Organisé par le Club des entrepreneurs champenois, le salon dédié aux entreprises connexes au champagne faisait son grand retour.
« Le dernier salon était en 2018, ça fait du bien de se retrouver », a introduit Christophe La bruyère, président du Club. Un enthou siasme rapidement rat trapé par une situation délicate, résumée par Franck Leroy, le maire d’Épernay. « 2022 s'ins crit dans un contexte contrasté. Il y a de formi dables succès : la vendange, la conjoncture économique, l'élan œnotouristique. Mais ces succès ne doivent pas conduire à l’ivresse, car des défis se dressent avec le coût de l'énergie qui flambe et les difficultés d'approvisionnement. »
L'édile aurait également pu ajouter les soucis de recrutement, autre sujet phare de ce Viti Vini. Ce n’est donc pas un hasard si l’inauguration du salon a eu lieu devant la Passerelle des métiers à l’emploi, vitrine des formations et des offres liées à la viticulture, la vinification et l’œnotou risme. Cette année, près de 200 stages, alter nances, CDD et CDI sont proposés sur le salon, qui se termine ce vendredi, du jamais vu. Ce n'est donc pas un hasard, non plus, si l'inauguration de l'événement a eu lieu en présence de Thibaut Guilluy, Haut-commissaire à l’emploi. Il y a un mois, celui-ci a été missionné par le gouverne ment pour plancher sur France Travail, qui suc cédera à Pôle emploi dans le but d’atteindre le plein emploi à horizon 2027. « Nous sommes dans une situation paradoxale où beaucoup de personnes ont du mal à sortir du chômage et, de l’autre côté, toutes les entreprises éprouvent des difficultés à trouver des profils, a introduit Thibaut Guilluy. C’est pour ça que le président a voulu la réforme France Travail. »
Parmi les grandes lignes de ce projet, la création d’un guichet unique pour les chômeurs, accom pagnée d’une réforme du RSA, pour mieux coordonner tous les acteurs de l’emploi. « Ce
Crise du covid, des matériaux, de l'énergie...
Tout le monde, ou presque, raconte la même histoire au Viti Vini. Le covid, la reprise, les délais, les pénuries, la hausse des prix, la guerre en Ukraine et, enfin, la crise énergétique. Producteurs de machines, de bouteilles, de capsules, d’étiquettes… Tout le monde est concerné. Un fabricant de coiffes raconte ainsi qu’il lui faut désormais quatre mois pour livrer 10 000 pièces, quand il le faisait en quatre à cinq semaines, avant la crise sanitaire. Mais cela n’empêche pas de faire des affaires. « Les carnets de commande sont pleins jusqu’au mi lieu de l’année prochaine, souffle un commercial. Mais les délais sont doublés, voire triplés. » Sans oublier la pénurie de carburant, également sur toutes les lèvres. Cette dernière donnée a-t-elle joué sur la fréquentation, assez modeste à l’ouverture ?
Des rendez-vous pédagogiques gratuits sur le climat
À l’occasion du forum Ambition climat, Épernay agglo Champagne et l’association Terre avenir proposent plusieurs rendez-vous gratuits. Une balade à Vertus, à la recherche des sources d’eau de la commune (vendredi 14 et samedi 15 octobre, à 10 h), une visite de la station d’épuration d’Épernay-Mardeuil (samedi 15 octobre, à 10 h), une exposition sur l’eau au Palais des fêtes d’Épernay (du mardi 18 au vendredi 21 octobre), la projection du documentaire « Bonnes nouvelles de la planète » au Palace (jeudi 20 octobre, à 18 h 30), une visite d'un chantier sur les réseaux d’assainissement et d’eau potable à Pierry (vendredi 21 octobre) et enfin le spectacle pour enfant « Les Rippetout au pays de l’or bleu », salle Odile-Kopp à Épernay (jeudi 20 octobre, à 15 h) et salle Wogner à Vertus (vendredi 21 oc tobre, à 10 h). Inscriptions : 06 16 86 28 84 et contact@terre-avenir.fr
Atelier : le bilan de compétences au menu du prochain Zam'expert
L'association Zam Coworking organise son prochain rendez-vous mensuel, Zam'expert, sur la thématique du bilan de compétences, jeudi 20 octobre, de 9 h 30 à 11 h 30, à la Citadelle d'Aÿ (rue de l'Industrie). Gratuit sur inscription, cet atelier professionnel sera animé par Va lérie Lilbert, consultante en évolution professionnelle et kinésiologue, gérante de Un Instant à soi. Inscription : contact@zamcoworking.fr
Le Magasin fermier d'Épernay ouvre ce jeudi
Espérée pour la rentrée, l’ouverture du Magasin fermier d’Épernay aura finalement lieu ce jeudi 20 octobre, au 2, allée du Général-Alberico-Albricci. Dans le parc d’activités Val de Champagne, situé à l’entrée nord de la ville, cet établissement, créé par cinq fermiers mar nais, proposera des produits laitiers, de la viande, des fruits et légumes, des produits conge lés, de l’épicerie salée et sucrée, des boissons et un service traiteur.
salon, c’est l’expression d’un collectif derrière une bouteille de champagne. Avec France Tra vail, nous voulons faire la même chose que votre salon, mais pour l’emploi, a lancé le Haut-com missaire. On veut que tout le monde soit accom pagné, stimulé, boosté jusqu’à ce qu’il retrouve de la dignité par le travail. Pour gagner la ba taille de l’emploi, il faudra aider chaque entre prise à recruter, mais elles devront aussi
s’engager. On devra faire équipe. » Parmi les acteurs présents, tous n’étaient pas convaincus que France Travail serait la solution à tous leurs problèmes. Premiers éléments de ré ponse le 15 décembre, au moment où le minis tère du Travail présentera la feuille de route de cette transformation.
Simon KsiazenickiÀ Gueux, Aldi voit plus grand
Acteur majeur de la vente de produits alimentaires, la société Aldi investit 20 millions d'euros pour agrandir et améliorer son site de Gueux.
Aux portes de Reims, la zone d'activités de Gueux est en pleine expansion. Son principal acteur, Aldi, présent depuis 18 ans, mène un vaste chantier pour agrandir et moderniser ses entrepôts qui livrent chaque jour 66 magasins situés dans la Marne, l'Aisne, les Ardennes, la Meuse et l'Aube. « Depuis l'ouver ture du premier magasin en France, il y a plus de 30 ans, Aldi a évolué, explique Jean-Louis Houdart, directeur de projets opérationnels chez Aldi France. Au départ, nous étions des épiciers, aujourd'hui nous proposons plus de produits, surtout beaucoup plus de frais qui représentent aujourd'hui plus de la moitié de nos stocks en treposés, du coup nos outils n'étaient plus adap tés. » A Gueux, cette extension va se traduire par 14 000 m2 de surface supplémentaire, dont la li vraison est attendue fin 2023, pour atteindre un total de 37 800 m2. L’intérieur de l’entrepôt sera ainsi entièrement réaménagé, tandis que les bu reaux, vestiaires, cantines et salle de charge se ront modernisés. Les milliers de m2 vont donc surtout accueillir de nouvelles chambres froides : une dite multi-température de plus de 4 600 m2, directement reliée aux quais d’expédition, et une
S ALON - R EIMSautre dédiée aux fruits et légumes de 1 800 m2 Aldi en profite pour intégrer des technologies plus respectueuses de l’environnement, à l'image des panneaux photovoltaïques qui recouvriront la toiture des nouveaux bâtiments. « L'idée est de couvrir nos besoins, mais on réfléchit à aller un peu plus loin, en installant des panneaux sup plémentaires pour préparer l'avenir », précise Pierre Eyermann, directeur développement du groupe alimentaire. Qui dit expansion, dit éga lement embauches. Aldi a annoncé la création de 28 emplois, dont 18 à pourvoir dès mainte nant, venant s'ajouter aux 148 déjà occupés sur le site de Gueux. Cependant, l'entreprise, qui re cherche principalement des magasiniers et des
La seconde main, star du salon Habitat & jardin
Premier salon de la saison 2022/2023, l'événement dédié à la maison et au jardin s'installe du vendredi 14 au dimanche 16 octobre au Parc des expositions de Reims. Sur une surface de près de 7 000 m2, le salon Habitat & jardin conçu par Reims Events est pensé « pour accompagner les visiteurs dans la transformation de leur habitation en nid douillet ». Sur place, une centaine d’experts en aménage ment intérieur et extérieur, déco ration, travaux, immobilier et espaces verts sont attendus pour proposer leurs idées afin de faci liter le quotidien. A noter que des professionnels sont aussi présents pour répondre aux inquiétudes liées à l'énergie et apporter des solutions. Mais si le salon rémois se nourrit de l'actualité et des dernières tendances du secteur, il fait également la part belle cette année à la seconde main, un mode de consom mation qui, selon les organisateurs, « est dans l’air du temps, respectueux de l’environnement et surtout du portefeuille ». L'objectif est ici de mettre en avant la rénovation et le recyclage des meubles, objets et matières. Pour ce faire, Habitat & jardin propose une allée dédiée à la récup' où sont proposés des conseils et des ateliers, mais aussi de visiter un appartement éphémère aménagé par les associations Emmaüs Reims et Envie, « afin de montrer que l’on peut se meubler entièrement et créer de jolis es paces avec de la seconde main ».
4 Salon Habitat & jardin, vendredi 14 octobre de 14 h à 20 h, samedi 15 de 10 h à 19 h et dimanche 16 de 10 h à 18 h, au Parc des expositions de Reims.
les moins de 18 ans).
Reims : Delaune accueillera peut-être l'Euro 2025
: salon-habitatetjardin.fr
chauffeurs, rencontre des difficultés de recrute ment. L'un des freins évoqués serait l'absence de transports en commun desservant la zone d'acti vités. Un manque reconnu par le vice-président du Grand Reims en charge de la relance écono mique, le maire de la commune voisine de Champigny, Pierre Georgin, alors qu'Aldi et les autres entreprises installées à Gueux payent, comme tous les employeurs publics et privés qui emploient 11 salariés et plus, une taxe transport qui finance les transports en commun.
La Fédération française de football (FFF) a choisi de retenir Reims parmi les huit villes qui pourraient vibrer au rythme du championnat d’Europe de Football Féminin 2025. En effet, après avoir accueilli la Coupe du monde fé minine 2019, la France est cette fois en concurrence avec la Pologne et une candida ture réunissant plusieurs pays du Nord de l’Europe (Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Islande et Îles Féroé). Le pays hôte de l'Euro 2025 sera dévoilé par l'UEFA le 25 jan vier prochain.
Time to move : LE rendez-vous pour bouger à l'international
Le forum dédié à la mobilité internationale
Time to move se tient mercredi 19 octobre.
De 13 h à 18 h, au stade Delaune, ce ren dez-vous, ouvert gratuitement à tous les jeunes (lycéens, étudiants, apprentis, deman deurs d’emploi et salariés), permet de faire le point sur les opportunités pour vivre une ex périence à l'étranger, grâce à la présence d'une trentaine d'organismes spécialisés. Infos : info-jeunes-grandest.fr
S ALONLes Europuces reviendront à Châlons l'an prochain
C'est un pari au dacieux qu'a relevé la so ciété Artcom le weekend dernier : organiser pour la première fois à Châlons les Europuces, historiquement ré moises, tout en rendant gratuite leur entrée au grand public. Verdict ? « On a accueilli 73 ex posants et environ 6 000 visiteurs », chif fre Pascal Valleise, le directeur. Les chineurs sont venus de Châlons, Reims, Vitry, Saint-Dizier, Troyes ou encore des Ardennes. « La recette qu'on ne perçoit pas grâce aux entrées n'améliore pas nos comptes, d'autant qu'on a diminué de 40 % le tarif d'exposition. C'est le seul bémol. On a été choyé par les équipes de Châlons. C'est un bâtiment facile d'accès, bien pensé sur l'aspect technique et où tout le monde travaille ensemble. Ce premier bilan est positif. » Assez pour renouveler l'expérience dans la ville-préfecture ? « Rendez-vous en 2023, confirme Pascal Val leise. Mais à une date différente, au printemps ou à l'automne. On aimerait également proposer des déballages professionnels sur ce site, peut-être tous les trois mois. » La gratuité des Europuces pourrait elle aussi être réitérée, « à condition de fédérer un peu plus d'exposants. Si ça devenait payant, il fau drait de toute façon financer du personnel supplémentaire pour la billetterie et la sécurisation des autres entrées. » Quant à un retour au Parc des expositions de Reims, l'organisateur reste dubitatif. « Je dois bientôt rencontrer GL Events (ndlr : l'exploitant du parc rénové). Ils savent qu'on a cette so lution alternative, moins onéreuse, et qu'elle fonctionne. J'ai peur qu'on ait des difficultés à trouver un terrain d'entente d'un point de vue financier. » L'avenir le dira.
Nouvelles grèves dans les maisons de champagne
RANSPORTDes QR codes pour signaler les problèmes dans les TER
Durant l'été, la SNCF a équipé toutes les rames circulant sur les lignes TER de l'étoile de Reims de QR codes. Ces
derniers doivent en effet per mettre de faciliter les signale ments en temps réel de problèmes rencontrés par les voyageurs. Ils peuvent être de deux ordres : propreté et confort.
Une nouvelle manifestation s'est tenue, jeudi, place des Droits de l'Homme, à Reims. © l'Hebdo du Vendredi
La CGT Champagne ne désarme pas. Après avoir mené débrayages et rassemblements les 28 septembre et 7 octobre, l’intersyndicat des salariés du champagne a tenu une assemblée gé nérale de militants, mardi dernier, afin de décider de la suite à donner à son mouvement. Le collectif réclame, notamment, une augmentation des salaires de 3,3 %, une revalorisation des primes conventionnelles et la mise en place rapide d’une réunion de négociation. L’Union des maisons de Champagne (UMC), par la voix de Michel Letter, président de la commission tripartite (qui négocie les accords applicables à tous les salariés du négoce), nous avait récemment confié avoir renvoyé l’in tersyndicat, pour l'ensemble de ces sujets, au 15 décembre, à un moment où les résultats des ventes et de l'inflation seraient plus clairs. Refusé par la CGT Champagne.
Ainsi, mercredi, des élus se sont rendus à Aÿ pour soutenir une partie des salariés de la maison Bol linger, en grève depuis le 6 octobre pour obtenir la prime de partage de la valeur (anciennement « prime Macron »). Puis, jeudi, deux mouvements se sont tenus face au siège de Moët & Chandon, à Épernay, et sur la place des Droits de l’Homme, à Reims. « Suite à ces deux mouvements, si les salariés ne sont toujours pas entendus, à partir du lundi 17 octobre, une heure de grève sera observée dans toutes les maisons de champagne, par arrêts de courtes durées reconductibles », a annoncé la CGT Champagne. S.K
Quand un souci est constaté, comme par exemple une bou teille renversée ou un siège la céré, l'usager flashe l'un des QR codes présents dans la rame via son téléphone et n'a ensuite plus qu'à se laisser gui der en choisissant le visuel qui correspond le mieux au pro blème constaté. Cela ne prend que quelques secondes, puisqu'il s'agit essentiellement de cases à cocher ou de pictogrammes à choisir. A noter qu'il est aussi possible de joindre une photo. Une fois reçu le signalement, la SNCF s'engage à le traiter dans la journée s'il concerne la propreté. Si c’est un problème de type confort, le traitement sera plus long, car la rame devra alors passer par le technicentre afin d'être remise en état. Courant oc tobre, ce seront tous les TER circulant en Champagne-Ardenne qui seront équipés et d'ici à la fin de l'année tous ceux de la région Grand Est, soit au total plus de 400 rames comptant chacune, selon les types de matériels, de 10 à 40 QR codes.
Entre 10 et 40 QR‐Codes ont été posés dans chaque rame. © l'Hebdo du Vendredi
APPARTEMENTS
SECTEUR BOULEVARD PASTEUR MAISON ANCIENNE A RENOVER
Sur une parcelle de 308 m², offrant un potentiel de 250 m² habitables. Volumes à exploiter, possibilité de 5-6 chambres au total et SDB et/ou SDD sur chaque niveau. Façade avec cachet. Jardin clos sur l'arrière de la maison, de bonne superficie. Cave - Chauffage central au gaz. Honoraire Charge vendeur - Classe Energie: En cours Prix : 675 000 €
CESSION DE BAIL
Ambitieux, mais prudent
Débarquant de l'Elite, le Champagne Basket fait logiquement partie des favoris de la saison qui s'ouvre en Pro B : une étiquette que l'union rémoise accepte, tout en se voulant humble face à une adversité plus indécise que jamais.
La préparation et les premières semaines de compétition officielle se sont presque dé roulées sans accroc pour le Champagne Basket. Les résultats en Leaders Cup, face à des adversaires que le club champenois va retrouver toute la saison en Pro B, ont même été particu lièrement probants, tout comme l'état d'esprit de l'équipe, saluée à plusieurs reprises par son en traîneur, Thomas Andrieux. En Leaders Cup, elle a ainsi décroché sa qualification pour les quarts de finale, avant même de disputer son dernier match de poule, joué et perdu lundi, d'un petit point sur le parquet de Chalon-sur-Sâone (70-69), plus grosse armada du championnat. La suite, ce sera face à Lille, dans un format aller-retour, les 25 octobre et 1er novembre. « L'essentiel était de bien préparer la réception d'Orléans », explique le coach marnais, « satisfait du tempérament af
fiché par ses joueurs et de ne pas compter de nouveaux blessés ». Car oui, depuis une dizaine de jours, le ciel s'est quand même assombri. En effet, dimanche, après avoir été pénalisé par plu sieurs cas de covid les jours précédents, le Cham pagne Basket a vu son infirmerie, qui venait à peine de se délester du précieux meneur Mathis Keita, d'ailleurs très bon mardi soir (15 points et 7 passes en 20 minutes), accueillir l'arrière amé ricain Marquis Jackson. Arrêté par une lésion musculaire, son absence est évaluée à environ cinq semaines, si bien que les dirigeants s'activent pour lui trouver un remplaçant, dont l'éventuelle qualification pour la rencontre de samedi reste très aléatoire. « Les nuits sont courtes, confirme Thomas Andrieux. On souhai terait que ça aille vite, mais si beaucoup de joueurs sont dis ponibles, la plupart espèrent encore signer pour la saison et pas pour une pige. » Après avoir pensé à faire re venir Ludovic Beyhurst, déjà joker de Mathis Keita en septembre, le staff dit avoir écarté cette piste en raison de son profil de pur meneur. A cette incertitude, vient s'ajouter celle concernant la participation de l'ailier croate David Skara, tou ché au pied et absent lors des deux derniers matches.
C'est donc dans ces conditions difficiles que le
Champagne Basket s'apprête à jouer son premier match de championnat, face à l'autre formation arrivée de Betclic Elite, Orléans. Cette dernière, toujours coachée par Germain Castano, affiche du retard dans sa construction, malgré des moyens qui la place parmi les plus nanties de Pro B, juste derrière l'Elan Chalon. En cause, l'es poir, finalement déçu, d'être repêché à l'étage supérieur au détriment de Pau-Orthez, longtemps menacée en raison de finances exsangues. « Or léans n'est certes pas encore au complet, mais elle possède plusieurs joueurs français d'expé rience, un arrière croate de talent et un meneur qui connaît la division », se méfie l'entraîneur marnais pour qui il est de toute façon trop tôt pour désigner qui sont les favoris cette saison. « On verra dans une dizaine de matches, une première tendance. Il ne faut pas être présomptueux. On ne cache pas nos ambitions, mais on respecte
toutes les équipes dans ce championnat où tout le monde peut poser des problèmes aux autres. On ne peut d'autant pas se projeter aujourd'hui qu'un enchaînement de rencontres nous attend. » Après la réception d'Orléans, ce samedi 15 octo bre à Châlons, le Champagne Basket accueillera dès le 19 octobre Le Portel, pour le compte des 32e de finale de la Coupe de France, avant de se déplacer deux jours plus tard à La Rochelle, pour la 2e journée de Pro B, puis de jouer trois fois face à Lille, en Leaders Cup, les 25 octobre et 1er novembre, et, en championnat, le 28 octobre.
Julien Debant4 1ère journée de Pro B : Champagne BasketOrléans, samedi 15 octobre, à 15 h 15, à Châlons et diffusion en direct sur France 3 Grand Est. 32e de finale de Coupe de France : Champagne Basket - Le Portel, mercredi 19 octobre, à 19 h, à Châlons.
Le football est décidément un sport im prévisible. Cinq jours après un nul dé croché de haute lutte face au Paris SG (0-0), le Stade de Reims a décidé de se sépa rer de son entraîneur, Oscar Garcia. Le club champenois, actuellement 15e avec une seule victoire au compteur, justifie cette décision « au vu des résultats, en deçà des objectifs escomptés, et afin de protéger l'intérêt supé rieur de l'institution ». L’intérim sera assuré par l’actuel entraîneur adjoint, William Still. Cette saison, le jeune Belge (29 ans) avait déjà suppléé à plusieurs reprises Garcia, au moment de sa suspension au mois de septem bre ou lors de ses absences pour raisons personnelles. Un timing et une méthode qui ne manqueront pas d'interroger les suiveurs et les supporters, alors que le club marnais a été handicapé par de nom breuses exclusions et que se profilent cinq matches d'importance avant la trêve due à la Coupe du Monde.
Les coéquipiers de Yunis Abdelhamid vont donc écrire une nouvelle page du club ce samedi, à Lorient, actuel deuxième et véritable sensation de ce début de saison. Les Morbihannais restent même sur six victoires consécutives, meilleure série en cours, sous la houlette du jeune coach Régis Le Bris. Malgré son allant offensif, cette équipe prend des buts à chaque match, notamment en transition. Difficile d'imaginer que le Stade de Reims, sans coach principal et ragaillardi par sa prestation défensive face au PSG, ne s'appuiera pas là-dessus.
4 Lorient - Reims, samedi 15 octobre, à 17 h, au stade du Moustoir et sur Prime Video.
D1F : les Rémoises repartent à l'attaque
Après une semaine de trêve internationale, les joueuses du Stade de Reims (5es) se déplacent sur la pelouse du Paris FC (3e), ce samedi 14 octobre, à 18 h 30, à l’occasion de la 5e journée de D1. Un gros morceau pour des Rémoises qui restent sur deux victoires consécutives.
« Pas besoin d’être mélomane pour apprécier la musique »
Violoniste virtuose de renommée mondiale, Renaud Capuçon montera sur les planches du théâtre Gabrielle-Dorziat, ce mardi 18 octobre, avec « Un Violon à Paris », un spectacle qui a germé pendant le confinement.
Racontez-nous la conception de « Un Violon à Paris »...
Pendant le confinement, je jouais, chaque matin, pendant 56 jours, une petite pièce de 2 à 3 minutes pour les réseaux sociaux, sur une musique que le pianiste Guillaume Bellom m'envoyait. C’était assez rudimentaire, car je m’enregistrais à l’iPad… Ça avait été suivi par beaucoup de monde et on a voulu enregistrer à nouveau ces morceaux avec un meilleur son. C’est comme ça qu’est né le CD de « Un violon à Paris » et c'est une partie de ces pièces qu’on joue sur scène. À Épernay, je ne serai pas accompagné de Guillaume Bellom, mais de Jorge González Buajasán, un pianiste cubain for midable.
Comment est né ce concert à Épernay ?
En 2020, j’ai reçu une lettre d’une jeune adoles cente qui voulait organiser un concert dans la ré gion de Reims. Quand j’ai lu ce courrier, j’ai eu
Ce week-end
SPECTACLES
SAMEDI 15 OCTOBRE ATELIER RÉFLEXOLOGIE BÉBÉ
Atelier parent/enfant de la naissance à 6 ans. À 10h, médiathèque Simone-Veil. Réservation : mediatheque.epernay.fr
SAMEDI 22 OCTOBRE
MICHAËL GREGORIO - LE MILLESIUM
Dans « L’Odyssée de la voix », Michaël Gregorio et ses cinq musiciens embarquent le public dans un nouveau show inédit, visuellement et vocalement bluffant. À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 39 à 56 €. Infos : lemille sium.com
CONCERTS
SAMEDI 15 ET DIMANCHE 16 OCTOBRE CHŒUR VOCALYSE - AŸ
Le Chœur Vocalyse propose un concert avec un pro gramme composé, notamment, de Léo Delibes et Karl Jenkins.
Samedi, à 20 h 30, et dimanche, 16 h 30, église Saint-Brice, Aÿ. Tarifs : 10 et 12 €, gratuit pour les moins de 16 ans. Infos : 03 26 55 49 52 et reservation@vocalyse.fr
RENCONTRES
SAMEDI 15 OCTOBRE
« PAROLES DE FEMMES EN CHAMPAGNE » MUSÉE D’ÉPERNAY
Table ronde avec les Champenoises Carol Duval-Leroy, Evelyne Boizel, Delphine Cazals et Chantal Gonet. Au programme, accords mets et champagne, littérature, voyages, créations, passions…
À 15 h, musée d’Épernay, 13 avenue de Champagne. Durée : 2 h. Réservation : 03 26 55 03 56 et billetterie.musee@villeepernay.fr
une intuition. J’ai tout de suite senti une détermi nation et une vraie envie et j’ai alors dit à mon as sistante d’appeler cette jeune fille (la Sparnacienne Cassandra Velten). Elle s'est démenée, elle a trouvé des sponsors, des organisateurs et ce concert va pouvoir se faire. C’était une bouteille jetée à la mer et à la fin, je serai présent à Épernay pour la ren contrer et jouer devant près de 500 personnes. Chapeau à elle !
Quels morceaux allez-vous jouer ?
Il y a une sonate un peu plus longue, mais surtout des pièces de 3 à 4 minutes. On change assez vite d’univers, c’est un peu comme une boîte de cho colats dans laquelle on va choisir ceux que l’on aime le plus. Il y a de la musique de film, des for mats courts, dans lesquels le thème s’exprime ra pidement. Ce sont des airs que l’on peut siffler ou chanter, de la musique agréable. La thématique, c’est de la musique de réconfort qui fait du bien.
Est-ce une manière de refermer la parenthèse du covid ?
Oui et non. Au début, j’ai hésité, car ça aurait pu nous replonger dans cette atmosphère difficile, mais finalement, ces petits morceaux étaient des moments de bonheur où on s’échappait. Ce concert, c’est pour s'en rappeler. Au-delà de ça, ce sont aussi de fabuleux morceaux de musique ! Au jourd’hui, alors qu’on a repris une vie à peu près normale, c’est surtout une façon de goûter à de la musique très belle.
Ce concert vise-t-il aussi à décloisonner la musique classique ?
Tout à fait, ça permet de décloisonner, tout en res tant totalement dans notre univers et dans le cœur de notre métier. On veut s’ouvrir à des publics qui pourraient avoir peur d’un concert où il n’y aurait que du Mozart ou du Schubert. Là, les gens connaissent les morceaux. En général, il n’y a pas que la question économique qui fait que les gens ne viennent pas voir du classique, car ils vont aux concerts de variétés qui sont plus chers. S’ils ne viennent pas, c’est souvent parce qu’ils ont peur de ne pas avoir les codes. Je peux comprendre, ça m’arrive, dans un musée ou une expo, de ne pas avoir de repères. C’est donc à nous de rassurer le public. Pas besoin d’être un mélomane ou d’avoir fait des études pour apprécier la musique. C’est ce genre de programme qui rassure, qui fait que les gens passent le pas et reviennent après.
Avant le concert, vous allez aussi échanger avec plus d’une centaine d’élèves d'Épernay…
À 15 h, dans le même théâtre, on jouera une pièce de 30 minutes et il y aura ensuite une séance de questions-réponses avec des jeunes. C’est un for mat intéressant. Ils verront que la musique clas sique, c’est organique, ce sont des gens, bien
vivants, très simples. En plus, je ne suis pas encore trop vieux (il a 46 ans)… Ils seront sans doute heu reux de partager cela avec nous.
Enfin, une question simple, pourquoi le violon ?
Quand j’avais 4 ans, lors d’un cours d’éducation musicale, la professeure a conseillé à ma mère de me mettre au violon, car j’avais une excellente oreille, selon elle. Cet instrument, c’est comme la voix humaine. Grâce au violon, j’ai rencontré des gens que je n’aurais jamais rencontrés sans. J’ai joué en prison, dans des hôpitaux, à mon mariage, à l’enterrement de mes grands-parents et chaque année, dans une maison de fin de vie à Aix-en-Pro vence. Parfois, quelques heures plus tard, des gens décèdent. Là, on sent la responsabilité, le poids sur les notes... Je vis des moments incroyables, de bon heur, d’exaltation, de tristesse, grâce à cette voix qui sort du violon.
Propos recueillis par Simon Ksiazenicki
4 « Un Violon à Paris », mardi 18 octobre, à 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat, Épernay. Complet.
Chiner
DU VENDREDI 14
RENCONTRE AVEC LYLIANE MOSCA L’APOSTROPHE
La librairie L’Apostrophe accueillera la romancière Ly liane Mosca pour une séance de dédicaces.
À 16 h 30, librairie L’Apostrophe, 15 bis, rue Saint-Thibault, Épernay. Entrée libre. Infos : 03 26 55 59 20 et apostropheepernay.fr
JEUDI 20 OCTOBRE
« DIS-MOI CE QUE TU MANGES, JE TE DIRAI CE QUE TU BOIS »
À travers un sondage inédit, Krystel Lepresle, déléguée générale de « Vin et Société », analyse le rapport des Français au vin et aux vins effervescents selon leurs habi tudes alimentaires.
À 18 h 30, musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Gra tuit. Inscription : 03 26 55 03 56 et billetterie.musee@villeepernay.fr
LOISIRS
SAMEDI 15 OCTOBRE
FOOTBALL : ÉPERNAY - JARVILLE
Le Racing Club Épernay Champagne affrontera Jarville Jeunesse Foot, dans le cadre de la 4e journée du cham pionnat de National 3.
À 9h21. À 17 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Éper nay. Tarif : 3 €
FÊTE DE LA CITROUILLE - ÉPERNAY
Au programme de la Fête de la citrouille, organisée par la ville d’Épernay et ses partenaires, ateliers gourmands, jardinage au naturel, découverte des courges, lectures, dessins et fête des épouvantails.
À 16h15. De 14 h à 18 h, parc de l’Horticulture, 5, rue Comtede-Lambertye, Épernay. Entrée libre. Infos : epernay.fr
DIMANCHE 16 OCTOBRE
RUGBY : ÉPERNAY - MEAUX
Le Rugby Épernay Champagne reçoit le Rugby Club du pays de Meaux dans le cadre de la 4e journée du cham pionnat de Fédérale 3.
À 15h00. À 15 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Payant.
RANDONNÉE - ÉPERNAY
Épernay agglo Champagne inaugure un nouvel itiné raire récemment aménagé, le PR135 « Du Ballon au Mont Bernon ». Circuit de 5,7 km avec un dénivelé de 164 mètres.
À 16h12. Départ à 9 h, ballon captif, esplanade Charles-deGaulle, Épernay. Gratuit. Inscription obligatoire : epernay-tou risme.com
SAMEDI 22 OCTOBRE FOOTBALL : ÉPERNAY - SARRE-UNION
Le Racing Club Épernay Champagne affrontera l’Union sportive Sarre-Union, dans le cadre de la 6e journée du championnat de National 3.
À 18h00. À 18 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Tarif : 3 €
CINÉMA
JEUDI 20 OCTOBRE « BONNE NOUVELLES DE LA PLANÈTE » LE PALACE
Ce documentaire dévoile des raisons d’être optimiste, notamment dans le domaine de l’eau. En présence de Michel Fick, président d’Hydreos, pôle de la filière de l’eau dans le Grand Est.
À 10h31. À 18 h 30, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay. Durée : 1 h 30. Gratuit. Infos : le-palace.fr
AU SAMEDI 22 OCTOBRE
REIMS - BRADERIE DE VÊTEMENTS
14 h à 18 h (sauf le dimanche)
Foyer protestant, 22, rue Camille Lenoir
SAMEDI 15 OCTOBRE
CHÂLONS - BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE
14 h à 17 h - 7, rue de la Charrière
DIMANCHE 16 OCTOBRE
AVENAY-VAL-D'OR - VIDE-DRESSING
10 h à 18 h - Salle des fêtes
CERSEUIL - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Centre du village
ŒUILLY - VIDE-DRESSING
10 h à 18 h - Salle polyvalente
LOIVRE - VIDE-POUSSETTES
8 h 30 à 16 h 30 - Salle des fêtes
ST-BRICE-COURCELLES – VIDE-POUSSETTES
10 h à 18 h 30 – Salle des fêtes
ST-GERMAIN-LA-VILLE - BIBLIO-BROC
Livres, revues, CD, jeux de société, etc.
9 h à 17 h - Salle des fêtes
TRIGNY - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Centre du village
VENTEUIL - VIDE-POUSSETTES
8 h à 17 h - Salle des fêtes
VILLERS-FRANQUEUX - VIDE-POUSSETTES
8 h à 14 h - Salle des fêtes
PATRIMOINE
Un Fascinant week-end au musée d'Épernay
Plusieurs dizaines d'acteurs champenois de l’œnotou risme participent, du jeudi 13 au dimanche 16 octobre, à la 9e édition du Fascinant week-end, un événement qui se tiendra dans la plupart des grands vignobles fran çais. Au programme : des dégus tations, des promenades, des randonnées, des expositions, des jeux, des soirées festives et bien d’autres activités, à découvrir aux quatre coins de l’appellation, de Château-Thierry à Bar-sur-Aube. Épernay ne sera pas en reste et c’est le musée du vin de Cham pagne et d’archéologie régionale qui sera mis à contribution. D’abord avec un escape game d’environ 1 h 30, dans lequel les participants devront aider Henri Gal lice, propriétaire du château, à déchiffrer de mystérieux documents pour percer le secret du « Projet Champagne ». À faire en famille, à partir de 7 ans, les samedi et dimanche, à 10 h 30*. Également, une table ronde sera proposée, samedi, à 15 h*, avec quatre représentantes de grandes maisons cham penoises : Carol Duval-Leroy, Evelyne Boizel, Delphine Cazals et Chantal Gonet. Elles partageront leur vision de cette boisson et de son univers et présenteront l’association La Transmission – Femmes en Champagne, qui regroupe neuf dirigeantes champenoises. Enfin, dimanche, entre 14 h et 18 h, chacun pourra découvrir, en accès libre, le jeu de société Age of Champagne, qui plongera les parti cipants dans la gestion d’un domaine. Une avant-première pour ce jeu de plateau et de stratégie, car il est encore en phase de finalisation. Son financement participatif débutera le 20 octobre sur la pla teforme Kickstarter.
Simon Ksiazenicki C ONCERTS - L A C ARTONNERIELa tournée des Inouïs fait étape à Reims
LE PALACE
boulevard
CHASSEURS
SIMONE
L’INNOCENT
14H30 -
LE PETIT
14H30
- 17H30
SAMOURAÏ ACADEMY
- 14H30
THE WOMAN
14H10 -
14H10
LES ENFANTS
AUTRES
17H30
lun 14H20 - 20H30 mar 14H20
NOVEMBRE ven 14H30 - 20H45 sam 14H30 - 17H30 20H45 dim 14H30 - 17H30 20H30
14H30 - 20H30 mar 14H30 - 17H30 20H30
DRAGON BALL SUPER ven 14H20 - 17H20* 20H20 sam 17H20 - 20H20 dim 10H40 - 14H20 20H20* lun 14H20 - 17H20* 20H20 mar 17H20 - 20H20*
SMILE ven 14H20 -
L’ORIGINE
MAL
JUMEAUX MAIS PAS
SANS FILTRE ven 14H10
Festival dédié à l’émergence mu sicale, dont il a fait l’une de ses valeurs artistiques cardinales, le festival le Printemps de Bourges propose tous les ans une tournée baptisée Les Inouïs, conçue pour révéler et accompagner les nouvelles pépites de la scène française avec le public et les profession nels. Parmi les artistes ré compensés par ce dispositif depuis de nom breuses années, on peut citer : les Têtes Raides, Ben Mazué, Christine and the Queens, Feu ! Chatterton, Thylacine, Eddy de Pretto ou encore Fishbach. Cette année, le bus des Inouïs s'arrêtera donc, du 19 au 23 octobre, dans cinq lieux références en termes de musiques ac tuelles, dont la Cartonnerie de Reims, le 22 octobre, avec à son bord les lauréats 2022 : Eesah Yasuke, prix du Printemps de Bourges Inouïs, et Oscar les Vacances, prix du Jury. Originaire de Roubaix, la première propose un rap plutôt brut accompagné d'une musique soul aux sonorités actuelles. Le se cond, quant à lui, est un ovni multi-instrumentiste adepte d'une chanson française aux influences plu rielles. Lors de cette étape à la Carto, ils seront accompagnés par le groupe rémois Dégage, dont le rock pétaradant et en français a aussi été révélé par la tournée des Inouïs, version 2019.
Oscar les Vacances, l'un des deux Inouis 2022 à découvrir. © DR
J.D
4 Tournée des Inouis, avec Eesah Yasuke, Oscar les Vacances et Dégage, samedi 22 octobre, à 20 h, à la Cartonnerie, Reims. Tarif : 5 €.
EN BREF
Derniers jours pour admirer les machines d'Exel Industries
Depuis le début du mois d’octobre, les promeneurs de l’avenue de Champagne ont sans doute été surpris de tomber nez à nez avec de drôles de machines, parfois très anciennes, installées çà et là dans l’artère. Il s’agit d’une exposition temporaire de matériel de pulvérisation viticole, agricole et arboricole de collection, réalisée par Exel Industries à l’occasion des 70 ans de ce groupe industriel. Créé sous le nom de Tecnoma en 1952 par Vincent Ballu, l’inventeur du tracteur enjambeur, Exel Industries est aujourd'hui le leader de la pulvérisation agricole et industrielle, présent dans 27 pays. L’exposition, également visible dans la cour du musée d’Épernay (13, avenue de Champagne), se terminera ce dimanche 16 octobre.
Épernay fête la citrouille
La ville d'Épernay organise pour la première fois la Fête de la citrouille, ce samedi 15 octobre, de 14 h à 18 h, au parc de l’Horticulture (5 rue Comte de Lambertye). Des animations seront proposées par les services de la ville et ses différents partenaires autour de cette courge d'automne et d'hiver, indéniablement associée à la fête d'Halloween : atelier gourmand, atelier jardinage au naturel et écogestes, atelier découverte des courges, lectures thématiques, dessins sur citrouille et fête des épouvantails. Gratuit et ouvert à tous.
Une centaine de pilotes attendus au Trial de Vertus
Le Moto-Club d’Épernay organise son 36e Trial européen de Vertus, ce dimanche 16 octobre. Épreuve comptant pour le championnat du Grand Est, mais aussi de Belgique, elle mettra aux prises une centaine de participants qui s’élanceront, dès 9 h, de la coopérative Union Champagne (11, rue du Mesnil), avant de franchir dix zones, sections jonchées d’obstacles à franchir en posant le moins possible le pied à terre, au sein d’un circuit de 7,5 km. On y retrouvera des pilotes confirmés, tel Emile Mattheeuws, vainqueur l’an dernier à Vertus, champion de Belgique et 6e au Trophée International avec son équipe nationale l’an passé, mais aussi des amateurs. Une cinquantaine de bénévoles du Moto-Club d’Épernay seront mobilisés pour cet événement gratuit et ouvert à tous.
L’horoscope Météo
Une semaine vouée à de grands « net toyages », en vue d’une prochaine refon dation. Sur le plan sentimental, pour les personnes en couple, faites de votre partenaire votre allié(e).
Ne fuyez pas les remises en question néces saires. Vous romprez ainsi avec la routine. Coté professionnel, il faudra vous donner les moyens de réaliser vos objectifs.
Votre parcours s’inscrira dans un nouveau sillage. La semaine s’annoncera très signi ficative pour développer vos connaissances, vous for mer et vous informer.
Ce ne sont pas les opportunités qui fe ront défaut, mais encore faudra-t-il évi ter les miroirs aux alouettes. Côté sentimental, votre quotidien affectif sera plus que prometteur.
Ne soyez pas pressé(e) d’aboutir, mais ne vous endormez pas non plus sur vos lauriers ! Que les choses soient bien claires : il est temps cette semaine d’assumer vos responsabilités.
Vous afficherez une réelle volonté de vous former pour acquérir de nouvelles connais sances. Porter de l’intérêt aux autres sera votre objectif du moment.
Au niveau professionnel, ne fuyez pas vos responsabilités, elles vous rattraperaient. Côté sentimental, prenez le temps d’aimer, et soyez plus tendre avec votre partenaire.
Glissez un soupçon de fantaisie dans votre quotidien pour le rendre plus léger. Il conviendra d’apurer toute question en suspens. Re bondissements possibles en fin de semaine.
Le Soleil éclairera vos actions et vous mettra sur la bonne voie. Dépêchez-vous de profi ter des nombreuses opportunités qui ne devraient pas manquer de passer à votre portée.
L'avenir vous sourit, mais le présent égale ment. Il est temps de vous engager sur une nouvelle voie, qui vous mènera vers d’importants changements existentiels et privés.
Vous hésitez sans doute sur l'orientation à privilégier pour vous sentir en harmonie avec vos attentes profondes. Ressaisissez-vous, il est temps de repartir du bon pied.
Vous feriez bien de vous adonner à des ac tivités telles que le yoga ou la méditation, fa vorisant votre bien-être physique et psychique. Ne passez surtout pas d’un extrême à l’autre.
Benoît MelvhilleQualité de l’air
La CLCV vous informe
Les annexes au contrat de location
Plusieurs documents doivent être annexés au contrat de location, lors de sa signature ou de son renouvellement : - l’état des lieux d’entrée, - une notice d’information relative aux droits et obligations des locataires et des bail leurs, - les extraits du règlement de copropriété lorsque la location se trouve dans un immeu ble soumis au régime de la copropriété , - un dossier de diagnostic technique comprenant le Diagnostic de Performance Ener gétique, le constat de risque d’exposition au plomb (CREP), l’ état relatif à la présence d’amiante, l’état de l’installation intérieure d’électricité et de gaz pour les installations réalisées depuis plus de 15 ans, l’ état des risques naturels et technologiques de moins de six mois. Ce dossier peut être remis sous forme numérique avec l’accord du locataire, - le cas échéant, les accords collectifs applicables, notamment dans les logements HLM.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com
Fibre, 4G, Toujours plus de débit dans la Marne.
Marc Arnold, Directeur des relations régionales pour Bouygues Telecom, fait le point pour nous sur le déploiement des réseaux fibre et 4G de l’opérateur dans la Marne.
Pourquoi développer les réseaux Bouygues Telecom sur notre territoire de la Marne ?
M.A. : Depuis la crise sanitaire, nos besoins en connexion se sont amplifiés. Une bonne connexion, des échanges fluides, une latence réduite… Tout cela passe par l’amélioration de nos réseaux. Avec le soutien de nos partenaires, nous participons à la transition du réseau cuivre ADSL vers la fibre optique. Nous continuons à travailler pour offrir la meilleure connexion aux habitants de la Marne.
Que va-t-on y gagner, concrètement ?
M.A. : D’abord, du confort ! Avec la fibre chez soi, toute une famille peut se connecter en même temps sans coupure
On peut appeler, télétravailler, partager des photos ou des vidéos sur plusieurs appareils sans aucun souci. Et en déplacement, c’est indispensable de pouvoir se connecter partout grâce à de bons réseaux mobiles.
Et que proposez-vous aux habitants de la Marne pour bien en profiter ?
M.A. : Le plus intéressant aujourd’hui est de combiner une box et un forfait mobile. C’est plus simple en terme de gestion. Et surtout, plus avantageux côté budget. Nos conseillers sont là pour vous faire découvrir le forfait mobile et l’offre fibre la plus adaptée à chacun.
Dans la Marne
92% des foyers éligibles à la fibre Bouygues Telecom 99% du territoire couvert en 4G
Profitez du très haut débit, et à petit prix, en réunissant vos offres box et mobile chez Bouygues Telecom.