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Arnaud Robinet s'explique sur l'utilisation de l'intelligence artificielle
Alors que Thales s'est servi des caméras de la ville pour expérimenter un logiciel, le maire de Reims s'est justifié lors du conseil municipal qui s'est tenu lundi afin de tenter d'éteindre une polémique naissante.
L’info a été dévoilée par le site d'informations Street Press, le 20 janvier dernier. La ville de Reims a servi de test à Savari, un logiciel mis au point par Thales associant vidéosurveillance et intelligence artificielle. Via les caméras, Savari utilise des algorithmes vidéo intelligents pour, comme l'explique le groupe d'électronique français spécialisé dans la défense et la sécurité, dans un article « sponsorisé » à lire sur le site salondesmaires.com, « surveiller, superviser et analyser automatiquement les situations (regroupement, intrusion…), mais aussi détecter, identifier et classifier les formes et les objets (arme, vélo…) ».
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Le sujet publié par Street Press, média qualifié de « blog d'extrême gauche » par Arnaud Robinet, fait donc état du test à Reims, rappelant d'ailleurs qu'il avait été évoqué dès novembre 2021 en conseil municipal par l'élu d'opposition Europe-Écologie-Les-Verts, Léo Ty-
L ÉGISLATIVES burce. A l'époque, l'adjoint à la sécurité Xavier Albertini, qui n'était pas encore député, avait alors confirmé le souhait de Reims « de mettre en place une étude et le développement avec une entreprise nationale d’un logiciel qui n’est pas de la reconnaissance faciale (…), mais c’est une capacité de reconnaître un certain nombre d’éléments et en particulier, dans la limite de la réglementation, de reconnaître n’importe quel