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Laure Miller élue députée sur le secteur Reims-Fismes
Avec 9 047 voix, soit 51,8 % des suffrages, Laure Miller (Renaissance) a remporté, dimanche 29 janvier, le second tour de l'élection législative partielle de la 2e circonscription de la Marne (Reims-Fismes), aux dépens d'Anne-Sophie Frigout (Rassemblement national) qui a obtenu 8 418 voix (48,2%).
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Battue dans la plupart des bureaux de vote situés en milieu rural, la candidate Renaissance a fait la différence à Reims, avec 3 829 voix en sa faveur contre 2 337 pour sa rivale du Rassemblement national.
Ce scrutin s'inscrit dans un contexte d'abstention record, puisque seulement 23,5 % des électeurs se sont déplacés dans les bureaux de vote, contre 46 % en juin dernier.
Après avoir remercié les électeurs, « ceux qui lui ont fait confiance, mais également ceux qui ont fait un choix différent », Laure Miller a indiqué « mesurer l'ampleur des attentes, mais aussi la somme des colères », assurant que « c'est pour y apporter des réponses » qu'elle s'est engagée en politique. Dans le même temps, Anne-Sophie Frigout a partagé sa déception « de ne pas pouvoir continuer mon travail de députée et de ne pas pouvoir ajouter une voix contre l’injuste réforme des retraites rejetée par une majorité de Français ». Elle estime que ce résultat est celui « de la tambouille politicienne et de l’opportunisme dont les Français ne veulent plus ». Sur le choix fait par la Nupes d'appeler à voter pour Laure Miller, elle juge que le parti de l'union de gauche « s’est compromis une nouvelle fois avec le gouvernement » et « que seul le Rassemblement national incarne l’opposition ».
véhicule qui se trouve pris par le champ des caméras ».
Au final, rien d'illégal sur le fond, même si le logiciel en question est capable de reconnaître bien d'autres choses que des véhicules. Néanmoins, la sortie de Street Press a donc fortement contrarié le maire de Reims dénonçant, « un post ouvertement hostile à la vidéoprotection avec une prétendue atteinte aux libertés publiques dans un style outrancier et mensonger ». Si Arnaud Robinet a confirmé le test de Savari avec Thales, « autorisé par le procureur de la République »,
C ITOYENNETÉ il a tenu à préciser dans quel cadre celui-ci s'est effectué : « Il s'agissait simplement de faciliter la relecture des vidéos dans le cadre très strict des réquisitions judiciaires, c'est-à-dire quand la vidéoprotection peut aider à résoudre une affaire (...) L'objectif étant d'optimiser le travail des enquêteurs ». En 2022, la ville de Reims a recensé plus de 1 600 réquisitions d'images par la police. Savari aurait ainsi permis de « gagner du temps dans l'élucidation des enquêtes au bénéfice des victimes ». Au final, pour Arnaud Robinet, pointer du doigt la vidéosurveillance et le logiciel de Thales est « un combat d'arrière-garde. Je ne connais pas un membre de cette assemblée qui ne se félicitera pas qu'on puisse rapidement identifier l'agresseur d'un de ses proches ». Arnaud Robinet a également précisé que « l'expérimentation n'aura malheureusement durée que quelques semaines, car Thales a décidé l'arrêt du logiciel qui ne sera finalement pas mis en production », ajoutant « être toujours à la recherche d'une telle solution technologique ». Et le maire de conclure : « contrairement à ce qui a été évoqué de manière fausse, ce logiciel n'a jamais servi à surveiller en direct la voie publique (...) Le cadre législatif actuel ne permet pas d'utiliser le système de capacité augmenté de l'intelligence artificielle ».
Julien Debant