L'Hebdo du Vendredi Épernay 665

La Marne sous la menace

Comme partout en France, les nappes phréatiques dans la Marne affichent des niveaux particulièrement bas pour la saison. Une situation qui place le département parmi ceux présentant un « très fort » risque de sécheresse estivale, selon le Bureau de recherches géologiques et minières. p. 4 et 5

Matmatah et bien d'autres à la Poule des champs

Après les Moissons Rock et La Magnifique Society, c'est au tour de la Poule des Champs de lever la programmation de 17e édition qui se déroulera les 8 et 9 septembre prochains dans la petite commune marnaise d'Aubérive. Avec plus 7 000 spectateurs attendus en deux jours, « le plus petit des grands festivals  », dixit les organisateurs, ouvrira le vendredi avec Charlie Winston, Suzane et Cats on Trees. Le samedi, ils laisseront le chapiteau à Malo, Danakil et Matmatah. A noter que le groupe breton, qui a fait salle comble à la Cartonnerie le 23 mars dernier, fera son retour à La Poule après un passage en 2016. Ce joli line-up sera complété par les performances des artistes du cru (Celtic Tramps, Les 3 Fromages, San-Nom, Le Grôs Tour et Les Boules de feu), durant les transitions, sur la petite scène. Infos : lapouledeschamps.com

Le bonsaï s'expose à Damery

Morne plaine

C’est le nombre de bières américaines, qui portaient l’inscription « The Champagne of Beers », qu’ont fait détruire le Comité Champagne et l’administration générale belge des douanes, lundi dernier. Imaginé par le brasseur étasunien Miller High Life, poids lourd mondial de la mousse, ce produit est tout à fait légal aux États-Unis, grand consommateur de bulles qui ne reconnaît ni ne protège l’appellation Champagne, mais pas en Europe. Selon la réglementation de l'UE, il porte atteinte à l’appellation d’origine protégée (AOP) Champagne et constitue donc une contrefaçon. La cargaison, à destination de l’Allemagne, a été interceptée début février dans le port d’Anvers avant d'être détruite « dans le plus grand respect des préoccupations environnementales », précise le Comité Champagne.

Le Bonsaï club de Reims organise une grande exposition consacrée à l'art du bonsaï, ces samedi 22 et dimanche 23 avril, de 10 h à 18 h, à la salle Debussy de Damery. Au programme, plus de 70 arbres venus de tous les clubs de la région Grand Est seront présentés en version miniature, comme le veut cet art ancestral né en Chine et popularisé par les Japonais à partir du XIXe siècle. Des professionnels seront également présents pour expliquer toutes ces subtilités et vendre les fameux arbres en pot. Entrée libre.

Succès fou pour les poules de Châlons

Jeudi 13 avril, les élus de Châlons Agglo votaient le renouvellement de l'opération « poules », qui vise depuis plusieurs années à réduire les déchets ménagers des foyers volontaires. Moyennant un investissement de près de 1 900 € pour la collectivité, mais aussi une économie à venir de 31 tonnes de déchets, 210 gallinacés ont d'ores et déjà rejoint leurs 70 familles d'adoption. Et puisqu'elles restent des animaux très sociables, ces poules ont été confiées par lots de trois, au tarif préférentiel de 15 euros le trio pour les foyers participants. Vu son succès, nul doute que le concept reviendra l'an prochain.

Que peut-on faire en 100 jours ? En 1815, Napoléon Ier avait quitté l’île d’Elbe, reconquis le pouvoir, rétabli son contrôle sur l’administration, l’armée et la Constitution, repris la guerre contre les monarchies européennes, pour finalement être défait dans la campagne de Belgique, abdiquer une seconde fois et être définitivement exilé à Sainte-Hélène. Nul doute qu’Emmanuel Macron était bien au fait de cette expression historique lorsqu’il a prononcé son allocution télévisée, lundi dernier. En retrait durant la procédure législative de la réforme des retraites, le chef de l’État a annoncé « 100 jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France », au sortir d’une séquence politique pas tout à fait terminée qui a sérieusement écorné sa popularité, jusque dans ses soutiens de la première heure. Dès le lendemain, Gerald Darmanin et d’autres ministres parlaient déjà de durcir les conditions de versement du RSA, entretenant le cliché des pauvres assistés et profiteurs. Mercredi, Olivier Véran dévoilait le programme de ces 100 jours en ces termes : « travail, ordre, progrès », ce qui ne manquait pas d’éveiller, là aussi, quelques références historiques très spécifiques. Enfin, jeudi, Emmanuel Macron faisait, dans l’Hérault, des annonces sur l’augmentation des enseignants, conditionnées à des missions supplémentaires, pierre d'achoppement des premiers concernés. Si l’on ajoute le projet de loi immigration, il y a sans doute meilleurs débuts pour apaiser une France chauffée à blanc... Il n'y a qu'à voir la manière dont le président et ses ministres sont accueillis, ces derniers jours, pour se rendre compte de la fracture totale avec une partie de la population. Les concerts de casseroles, auxquels le chef de l'État a une nouvelle fois répondu par la raillerie, quoiqu'exacte (« Ce ne sont pas des casseroles qui feront avancer la France  »), le déploiement des forces de l’ordre à chaque déplacement, les oppositions politiques systématiques et la détestation dont il fait l’objet font craindre une suite d'exercice calamiteuse. Les outils constitutionnels à la disposition du président, tels qu’ils ont été prévus par la Ve République pour gérer une crise, à savoir le référendum, la dissolution de l’Assemblée nationale ou le remaniement ministériel, n’y changeront rien, le dialogue semble totalement rompu. Et il ne faudra pas compter sur l’opposition, entre un Rassemblement national qui croit dur comme une croix de fer qu’il suffit d’attendre 2027 pour tirer les marrons du feu et une Nupes à moitié unie qui n’a pas vraiment fait montre d’une grande sagacité ces dernières semaines, le reste du quinquennat devrait être pénible pour tout le monde. Et on imagine mal comment inverser la tendance en 100 jours. Le spectre de Waterloo plane sur Emmanuel Macron.

L’Hebdo du vendredi

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ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

S ÉCHERESSE

372 communes marnaises déjà en vigilance

La préfecture de la Marne a placé, dès la fin du mois de mars, les trois bassins hydrogéologiques du département en vigilance sécheresse. Aucune mesure de restriction n'est prise pour l'heure, mais la précocité du phénomène se révèle inquiétante.

Il faudra désormais vivre avec. En raison du changement climatique, sécheresse ne rime plus avec été, en Europe, comme dans l’Hexagone. Et ce ne sont pas les pluies prévues dans les jours à venir, dans la Marne et ailleurs, qui permettront d'éloigner ce spectre.

Météo-France explique ainsi que depuis l’été 2021, la France subit une sécheresse météorologique « préoccupante » qui s’est poursuivie en début d’année 2023. Depuis août 2021, seuls trois mois ont été excédentaires en pluie. Tous les autres ont été déficitaires et ce manque de précipitations ne permet pas de recharger suffisamment les nappes phréatiques, en automne comme en hiver. Ces réserves d’eau souterraines, alimentées par les infiltrations de pluies, sont cruciales pour l’homme : en France, 62 % de l’eau potable provient des eaux souterraines et 38 % des eaux de surfaces (torrents, rivières, lacs…), selon le Centre d’information sur l’eau. On comprend mieux pourquoi les services de l’État sont préoccupés par la sécheresse actuelle, qui a poussé la préfecture de la Marne à placer trois bassins du département, où le niveau des nappes est en dessous des normales saisonnières, en situation de vigilance séche-

resse, le 23 mars dernier. Cet arrêté préfectoral concerne les bassins de craie de Champagne Nord, craie de Champagne Sud et Centre et calcaires de Brie et de Champigny, soit 372 communes du département, dont Reims. Pour le moment, ce premier niveau d’alerte ne s’accompagne d’aucune mesure de restriction. «  Le préfet de la Marne appelle chacun à faire preuve de civisme et rappelle aux usagers (particuliers, collectivités, industriels et agriculteurs), la nécessité de proscrire tout gaspillage d’eau, en évitant les usages non indispensables et plus généralement en adoptant un comportement responsable et économe en eau. »

Appel au civisme

Près de chez nous, l’Aube fait également l’objet d’une vigilance, alors que certains secteurs de l’Oise sont déjà placés en alerte renforcée, ce qui signifie une réduction d’au moins 50 % des prélèvements à des fins agricoles et une forte limitation des prélèvements pour l’arrosage des jardins, des espaces verts et des golfs ou encore le lavage des voitures. Dans les Bouches-du-Rhône, dix-neuf communes et huit arrondissements de Marseille sont déjà passés au stade de crise, ce qui implique toute une série d’interdictions. Pire, dans quatre communes proches de Perpignan (Pyrénées-Orientales), l’eau du robinet est interdite à la consommation en raison de la sécheresse et d’un niveau de forage d’eau potable arrivé à son seuil de prélèvement, ce qui oblige les mairies à distribuer un pack d'eau par personne et par semaine. Et nous ne sommes qu’en avril…

La situation n’est pas encore aussi critique dans la Marne et la préfecture se veut rassurante. Elle met en avant trois points : des pluies excédentaires fin mars et début avril qui

ont amélioré les niveaux des nappes souterraines (même si ceux-ci restent bas), un indice d’humidité des sols repassé au-dessus des normales saisonnières qui devrait combler les besoins de la végétation et un remplissage satisfaisant du lac du Der qui doit permettre de garantir l’alimentation en eau dans la vallée de Marne « jusqu'à la fin de l’automne 2023 ».

Agriculteur et président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles, Hervé Lapie milite pour plus de pragmatisme autour de la ressource en eau.

Quel impact la sécheresse a-t-elle sur la profession agricole ?

On a la chance d'avoir des mois de mars et avril assez humides. Tout le monde prédit un été chaud et très sec, alors même que les météorologues nous disent qu'il est compliqué d'avoir une visibilité au-delà de 6 jours. Par contre, on sait que les périodes de sécheresse comme de pluie sont de plus en plus intenses. L'an passé, les coups de chaleur ont engendré une perte de production d'herbe de 35 à 50 %. Les éleveurs restent les plus impactés par la sécheresse et ne sont plus que 500 dans la Marne. L'agriculture et l'alimentation sont un bien commun. Il faut qu'on partage la ressource en eau avec les citoyens, les industriels ou les centrales nucléaires, qui en ont aussi besoin pour leur refroidissement.

Quelles solutions sont mises en place par les agriculteurs face au réchauffement climatique ?

Les pratiques ont énormément évolué en 15 ans. A l'époque, on n'aurait jamais semé d'orge entre le printemps et novembre. Aujourd'hui, ça se fait plus facilement, car les hivers sont relativement doux. Certains éleveurs optent pour la

Situation des nappes au 1er avril 2023

Sources : Banques ADES, IGN, BD Carthage. © BRGM.

fauche tardive. L'agronomie propose des techniques pour travailler autrement les sols et les couvrir de façon permanente, de sorte à ce qu'ils captent mieux l'eau. Il existe aussi des outils capables d'analyser en temps réel l'état d'humidité du sol.

L'aménagement de grandes réserves pour irriguer les cultures pourrait-il voir le jour dans notre département ? Je ne dis pas qu'il ne faudra pas y songer un jour, mais pour l'instant, aucun projet de ce genre n'est à l'étude. En revanche, depuis plus de dix ans déjà, on mène une réflexion autour des grands lacs, notamment celui du Der. Quand il ne peut plus être régulé, on inonde les parcelles agricoles. Notre profession accepte cette règle du jeu. Mais on se demande si on pourrait avoir accès, nous aussi, à ces réserves. Certains endroits se

Malgré tout, les services de l’État indiquent qu’il est « nécessaire de rester vigilant  ». Le prochain comité de la ressource en eau, prévu le 23 mai, permettra de faire un point sur l’évolution de la situation et, le cas échéant, d’adapter les mesures. En attendant l’été. Simon

Ksiazenicki

prêtent à l'aménagement de très petites réserves près des ruisseaux alimentés par les eaux hivernales. Mais les prairies se situent souvent en zone Natura 2000, dont la réglementation interdit les moindres travaux. L'irrigation ne concerne que 3 ou 4 % des surfaces agricoles dans la Marne, contre 7 % en moyenne au niveau national, et uniquement des cultures spécifiques, comme la pomme de terre de consommation. On prélève 18 millions de m3 par an. Le canal est devenu une véritable passoire à cause des fuites non réparées et une grande partie des eaux de pluie repart à la mer. En période de crue, si l'on prélevait de l'eau dans la rivière Marne pendant une vingtaine d'heures, on atteindrait ces 18 millions de m3

Propos recueillis par Sonia Legendre

Hervé Lapie, président de la Fédération départementale des exploitants agricoles. © l'Hebdo du Vendredi

« Partager la ressource en eau »

Le Grand Reims sur le qui-vive

Entre la surveillance des nappes phréatiques, qui approvisionnent en eau potable ses habitants, et son travail de fond pour garantir l'avenir, le Grand Reims est en première ligne face à la menace d'une sécheresse cet été.

Dans les bureaux du service de l'eau et de l'assainissement du Grand Reims, l'heure est à la vigilance. L'une des nombreuses missions de ses agents est de surveiller le niveau des nappes phréatiques dans lesquelles est puisée l'eau potable distribuée à 300 000 habitants de 143 communes. «  Nous possédons un réseau de piézomètre qui nous

Risque de sécheresse sur les nappes à enjeux en 2023

permet de suivre le niveau toute l'année, en temps réel », indique Audrey Varoquier, directrice adjointe du service de l'eau et de l'assainissement. Et comme partout en France, le constat est sans appel. Après un hiver globalement sec, le niveau général des nappes est « plutôt bas pour la saison, mais grâce aux pluies abondantes de mars et d'avril, il est cependant un peu remonté, même si la période de recharge est passée et que ces précipitations bénéficient d'abord à la végétation ». « Actuellement, la sécheresse ne se voit pas au premier coup d'œil, en revanche elle est bien visible si on observe certains cours d'eau, comme la Suippe, particulièrement sensible aux précipitations, ou la Py, qui est d'ailleurs à sec en amont, détaille Francis Blin, maire de Trigny et vice-président du Grand Reims délégué à l’eau et à l’assainissement, qui prend soin d'ajouter, que la situation des nappes a déjà été pire au moins à deux reprises ces dix dernières années, notamment en 2017 ». Une précision qui n'est pas de nature à rassurer, même si la situation ne semble pas alarmer la collectivité rémoise. « La partie Est du territoire du Grand Reims est située sur la nappe de la Craie qui est très importante, tandis que la partie Ouest dépend de plusieurs petites nappes, indique Mathilde Orquevaux, responsable du service étude. La gestion y est donc un peu plus compliquée, car plus elles sont petites, plus elles sont sensibles aux aléas climatiques. » L'eau produite pour les besoins du Grand Reims, estimée à 30 000 m3 par jour, provient ainsi d'une quarantaine de champs captants, installés sur l'ensemble du territoire. « Ce qui permet d'ajuster les volumes en fonction de l'état des différentes nappes, grâce notamment à un réseau de plus en plus interconnecté, et donc de suppléer les communes dépendantes de petites ressources en eau. » Face aux dérèglements climatiques, marqués par des étés plus chauds et plus secs, ainsi que des précipitations moins régulières tout au long de l'année, le Grand Reims a activé plusieurs leviers. Le premier d'entre eux n'est pas nouveau et consiste à chasser et à réparer les fuites. La France perd chaque année 20 % de

Chasse aux fuites et zones d'infiltration

son eau potable à cause de fuites dans les réseaux de canalisations. « Ce taux est de 10 % pour le Grand Reims », assure la directrice adjointe du service de l'eau et de l'assainissement. Une performance d'autant plus satisfaisante que le réseau d'eau potable de la communauté urbaine du Grand Reims se compose de 1 600 km de canalisations. Pour dénicher les fuites, les agents surveillent les compteurs, en particulier la nuit, afin de détecter d'inhabituelles hausses de consommation. Le plus difficile est ensuite de trouver l'endroit exact. « Il faut alors prêter l'oreille, car une fuite, c'est un peu comme un trou dans une paille, quand on écoute avec attention, on entend un sifflement. » L'autre moyen d'action du Grand Reims, c'est une politique globale de prévention dénommée Plan pluie. « Sur notre territoire, la ressource d'eau potable ne dépend que des précipitations, insiste Mathilde Orquevaux. Notre objectif est donc de faire en sorte que cette pluie s'infiltre au plus près des besoins, afin d'éviter les pertes dues au ruissellement ou à l'évaporation ».

Le Grand Est lance un appel à projets pour une meilleure gestion de l'eau

Lors de sa dernière commission permanente, la région Grand Est a acté le lancement d'un 6e appel à manifestation d'intérêt (AMI) en lien avec les agences de l'eau. Intitulé « gestion de l'eau : préservons notre ressource ! », il cible en particulier les démarches menées dans le cadre des projets alimentaires territoriaux (PAT), les actions des collectivités favorables à la biodiversité et les expérimentations portant sur des cultures spécifiques à faible besoin en eau. Les candidats ont jusqu'au 30 septembre 2023 pour déposer leur dossier. Depuis 2018, cet appel a soutenu près d'une centaine de projets, moyennant une aide publique globale de 17 M€.

Infos : grandest.fr.

Des risques de pollution accrus

Cette stratégie se traduit par des aménagements publics spécifiques, à l'image des travaux de voirie menés ces derniers mois rue Ruinart-de-Brimont. Le Grand Reims a choisi de reconstruire la chaussée de cette rue de telle manière que l'eau y ruisselant puisse s'infiltrer dans le sol. La technique utilisée est celle de la chaussée à structure de réservoir. Sous la chaussée, l'eau est stockée dans les espaces laissés libres par une couche de cailloux d'environ 40 cm d'épaisseur. Autres exemples, les réaménagements des places et placettes sont désormais toujours pensés pour offrir plus d'espaces naturels permettant ainsi l'infiltration de l'eau dans les sols.

Ces choix doivent aussi permettre de limiter les risques d'inondation, en cas de précipitations très abondantes, mais également les risques de pollution. «  Plus le chemin parcouru par l'eau est long, en milieu urbain comme en milieu rural, plus elle se gorge de polluants », rappelle Mathilde Orquevaux. Le manque d'eau constaté dans les nappes phréatiques a aussi un impact sur sa qualité. « Il faut aller puiser plus profondément, donc plus près de là où reposent les matières polluantes. »

Une problématique supplémentaire que le Grand Reims entend résoudre en partie via une vaste zone humide artificielle, située en aval de la station d’épuration de l’agglomération. Ce projet, lancé depuis 2016, vise à débarrasser l'eau de certains micro-polluants de manière naturelle. «  Notre travail, c'est de nous adapter à la situation et d'anticiper sur le long terme, résume la directrice adjointe du service de l'eau et de l'assainissement du Grand Reims, Audrey Varoquier. Aujourd'hui, on maîtrise le sujet, on regarde avec attention ce qui se passe et on s'ajuste. »

Julien Debant

Sources : ADES et MétéEAU Nappes. Auteurs : Experts hydrogéologues BRGM.

© l'Hebdo du Vendredi

M OBILITÉ

Du nouveau pour les vélos à Épernay

Depuis le début du mois, la ville met en place de nouveaux aménagements cyclables : 18 sas vélo et 32 cédez-le-passage au feu. Nécessaires pour assurer la sécurité des cyclistes, ces dispositifs sont néanmoins décriés par certains...

Petit à petit, la ville d’Épernay poursuit le déploiement d’une politique cyclable entamée il y a quelques années afin d’encourager et de faciliter la pratique de la bicyclette. Après les pistes cyclables aménagées au sortir du confinement et le déploiement d’équipements dédiés (stations de gonflage, points d’attache, parkings à vélo…), la municipalité a commencé, ces derniers jours, à mettre en place de nouveautés dédiées aux deux-roues. Ainsi, des sas vélo sont en cours d’aménagement sur dix-huit carrefours de la ville. Ces espaces, réservés aux cyclistes, sont matérialisés entre la ligne d’arrêt des automobilistes et le feu tricolore pour permettre de démarrer avant les voitures et d’éviter les gaz d’échappement. « Il y en a un depuis au moins dix ans au quai de Marne et il n'y a jamais eu d'incident. Globalement, les automobilistes le respectent, observe Jona -

T RAVAUX

than Rodrigues, adjoint au maire en charge de la transition écologique. Ça ne perturbe en rien la circulation automobile et ça sécurise la pratique du vélo.  »

Autre nouveauté, 32 cédez-le-passage cycliste sont également en déploiement sous autant de feux tricolores de la ville. Cette signalisation autorise les cyclistes à franchir le feu rouge pour s’engager dans la direction indiquée par une flèche jaune

Le pont SNCF d'Épernay fermé tout le week-end du 1er Mai

(uniquement à droite à Épernay), à condition d’avoir cédé le passage à tous les usagers qu’ils croisent (autos et piétons).

En évitant des arrêts répétés, cette mesure facilite la circulation du cycliste en lui offrant un trajet plus fluide et plus rapide.

« C’est une recommandation importante du schéma directeur cyclable  », justifie Jonathan Rodrigues.

Une grande annonce avant l'été ?

En plus de ce document de référence, dont la présentation est attendue depuis maintenant plusieurs années, l'élu ajoute avoir créé, en septembre dernier, un « groupe vélo » constitué d’une vingtaine de citoyens adeptes de la petite reine et qui se réunit tous les deux mois. « On ne fait aucun aménagement sans leur validation », assure l'adjoint au maire. Prochain défi pour la municipalité, créer des axes structurants, notamment en complétant le parcours qui va de la gare au parc Roger-Menu, et connecter les villages alentour.

Toutes ces mesures mises bout à bout montrent que les choses évoluent à Épernay. Pas assez vite sans doute pour les pratiquants du quotidien, qui ont encore du mal à trouver un parcours continu dans la ville, mais parfois trop pour certains automobilistes, qui se plaignent régulièrement, sur les réseaux sociaux, dès que la municipalité fait un pas vers l’amélioration de la pratique cyclable. «  Les automobilistes doivent comprendre que ces aménagements ne perturbent en rien la circulation automobile, assure Jonathan Rodrigues. Plus on facilitera la vie des cyclistes, puis il y en aura et donc moins il y aura de voitures et plus ce sera fluide et agréable de circuler dans la ville. Il faut apaiser la circulation. »

Simon Ksiazenicki

Lors de notre échange avec Jonathan Rodrigues à propos des derniers aménagements cyclables mis en place par la ville d'Épernay, l'adjoint au maire en charge de la transition écologique s'est risqué à faire un peu de teasing. L’élu espère faire, avant l’été, une grande annonce qui va « révolutionner la pratique cyclable » et « améliorer la circulation des autos, des vélos et des piétons à Épernay. » En généralisant le 30 km/h en centre-ville, par exemple ? Les paris sont ouverts.

T RAVAUX

Gros ralentissements sur l’axe Épernay - Reims

les

Ils vont bon train, les travaux du pont ferroviaire de la rue de Reims. Démarré en janvier dernier, le chantier de réfection de cet ouvrage construit en 1934 doit se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, à travers différentes étapes qui ont des conséquences sur la circulation automobile. Avant le début des travaux, environ 7 000 véhicules empruntaient quotidiennement cette liaison entre le centreville d’Épernay et le quartier de La Villa et Magenta, mais avec les restrictions en place, beaucoup ont décidé de chercher des chemins alternatifs. Pendant quatre jours, tous devront changer de parcours. En effet, le chantier va entrer dans sa phase la plus cruciale : la jonction des deux tabliers, ces structures porteuses qui supportent les charges du trafic routier et qui sont aujourd’hui indépendantes. Pour ce faire, du béton sera prochainement coulé. « Pour garantir le séchage et la prise du béton, il faut éviter toute vibration, précise le département de la Marne, propriétaire de l’ouvrage et responsable des travaux. C’est la raison pour laquelle le pont sera entièrement fermé à la circulation pendant le coulage.  » Cette fermeture devrait démarrer le vendredi 28 avril, vers 9 h, une fois le gros de la circulation routière passé, pour une réouverture de l’ouvrage prévue le mardi 2 mai, au matin, jour de la rentrée scolaire. À ce moment-là, les deux voies centrales resteront fermées, mais les deux extérieures seront ouvertes à la circulation. S.K

se termineront à la fin de l'année. © l'Hebdo du Vendredi

Depuis ce lundi 17 avril, des bouchons se succèdent au niveau de l'entrée de l'avenue de Champagne, plus communément dénommée la voie du Rouillat, dans le sens Reims-Epernay. Aux heures de pointe, ils démarrent même au niveau de la place des Droits de l'Homme. Ces embouteillages sont dus à des travaux menés sur le pont de Champagne qui enjambe le canal. « Il s’agit de reprendre les fixations des lignes de joints de chaussée situés en extrémité du pont », indiquent les services du Grand Reims. Le chantier doit durer 14 jours. Actuellement et jusqu'au 23 avril, les perturbations concernent surtout les usagers dans le sens Reims-Epernay, puisque la circulation ne se fait plus que sur une voie, de la place des Droits de l'Homme jusqu'à l'échangeur de l'autoroute urbaine. Ensuite, du 24 au 30 avril, la gène basculera du côté EpernayReims.

Ces travaux sont réalisés « dans le cadre de la garantie constructeur », précise la collectivité. En effet, le pont de Champagne a bénéficié d'une lourde rénovation pendant six mois en 2021. Ce chantier au budget d'environ 1,2 million d'€ avait consisté au remplacement des garde-corps et des dispositifs de retenue, à la réfection des enrobés, des appareils d'appuis, de l'étanchéité et des joints de la chaussée.

Démarrés en janvier,

travaux

Les aménagements cyclables devraient se déployer jusqu'en mai. © l'Hebdo du Vendredi

Sur le Rouilllat, le pont de champagne est en travaux durant 14 jours. © l'Hebdo du Vendredi

Une nouvelle promenade en bateau au départ d'Épernay

C HAMPAGNE

Les grands défis des vignerons

C’est un endroit un peu hors du temps, situé au bord de la Marne, à moins d’un kilomètre de l’hypercentre d’Épernay. Au sein de la vénérable Société nautique d’Épernay, bien connue des pratiquants de tennis et d’aviron, le bar à champagne C La Nautique a élu domicile. Son gérant Frédéric Dricot, qui a dû se résoudre à fermer, fin 2020, son établissement du centre-ville, C Comme, a bien rebondi depuis, troquant la passante rue Gambetta pour un espace plus naturel, au calme. «  L’idée est de relier les champagnes de producteurs à la nature, grâce aux Berges de Marne », explique-t-il. Connu comme le loup blanc dans le milieu touristique, le Sparnacien avait eu l’idée, l'an passé, de s’associer au bateau Champagne Vallée de Cumières pour proposer une liaison fluviale entre les deux communes. Une bonne idée, mais qui n’a pas forcément rencontré son public. « Il y avait un intérêt réel, mais le produit n’était pas adapté, car le départ et le retour se faisaient à Cumières, où il y a peu de possibilités pour les touristes », regrette Frédéric Dricot.

Le départ et l'arrivée se feront au quai de la Société nautique d’Épernay. © DR

Après ce demi-échec, les deux professionnels ont donc modifié la formule. À partir de ce samedi 29 avril, la navette fluviale partira d’Épernay, tous les samedis, vers 10 h et 17 h, proposera une balade d’environ 1 h 30 et reviendra à son point de départ. « Il faut que ce soit un produit sparnacien, car la masse des touristes arrive à Épernay », estime le gérant de C La Nautique, lequel assurera sur place la billetterie qui sera également proposée à l’office de tourisme d’Épernay. L'opération est prévue jusqu’à la fin du mois de septembre.

S.K

4 C La Nautique, 1, quai de l’Île Belon, Épernay. Tarifs : 14,50 et 18,50 €.

Réservations : 03 26 53 33 00 et 09 74 97 27 16

Roller hockey : les Bombardiers bien partis

Relégués en Nationale 1 (deuxième division) à l’issue de la saison passée, les Bombardiers d’Épernay ont relevé leur premier défi : terminer à la première place de la saison régulière afin de disputer la phase d’accession en Élite. Samedi dernier, ils ont disposé de Paris XIII dans la capitale (3-6) et sont donc en position de force avant la deuxième manche de cette demi-finale, qui se disputera ce samedi 22 avril, à 20 h, au parc Maigret d’Épernay. Si les Sparnaciens venaient à s’incliner, une belle opposerait les deux équipes dès le lendemain, à 12 h, toujours dans la capitale du champagne.

Starmania nouvelle génération annoncé à Épernay en 2024

Opéra rock emblématique de la fin des années 1970, « Starmania » est de retour dans une nouvelle version, imaginée par Thomas Jolly, prodige de la scène contemporaine, qui signe la nouvelle mise en scène de ce spectacle phénomène. Ce metteur en scène de théâtre et d’opéra prolifique a été rejoint dans cette aventure par le chorégraphe de renommée internationale Sidi Larbi Cherkaoui, ancien directeur du ballet royal des Flandres, aujourd’hui à la tête du ballet du Grand Théâtre de Genève. Il faudra patienter pour voir ce spectacle à Épernay, puisqu’il est annoncé du 20 au 24 novembre… 2024, sur la scène du Millesium. Infos : lemillesium.com

Des bourses de 3 500 € pour des étudiants-chercheurs

L'institut Georges-Chappaz de la vigne et du vin, basé à Aÿ et rattaché à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, propose, avec l’aide du conseil départemental de la Marne, quatre allocations de recherche de 3 500 € pour des étudiants en master 1 ou 2 dont les travaux de recherche concernent la filière vigne et vin en Champagne, quelle que soit la discipline. Les dossiers (comprenant une fiche descriptive du sujet d’une à deux pages, un CV, un courrier de motivation et l’accord validé du directeur de recherche) doivent être envoyés par mail, avant le mercredi 10 mai, à aurelie.melin@univ-reims.fr.

Le Festival de BD d'Hautvillers retrouve des couleurs

Organisée les samedi 22 et dimanche 23 avril, la 15e édition du Festival de bande dessinée d’Hautvillers a accueilli environ 1 500 visiteurs. Les dix-neuf auteurs en dédicaces dans la salle des fêtes de la commune ont fait montre de tous leurs talents, pour le plus grand bonheur des participants, collectionneurs acharnés ou simples amateurs de bulles. « On a retrouvé une fréquentation d’avant-covid, se réjouit Laurent Couesnon, président de BD Bulles, qui avait dû se résoudre à annuler les éditions 2020 et 2021. Il y avait un bon mélange des publics, avec des connaisseurs et des familles, le samedi comme le dimanche. C’est réjouissant. »

Avec 326 millions de bouteilles expédiées l’an passé et un chiffre d’affaires record de plus de 6 milliards d’euros, l’économie du champagne se porte bien. Pour autant, les défis sont nombreux et importants et c’est ce qui a été rappelé lors de l’assemblée générale du Syndicat général des vignerons (SGV), qui s’est tenue jeudi 13 avril, au Millesium d’Épernay. « Le principal défi est celui de pouvoir continuer à produire des raisins en nombre suffisant pour alimenter les marchés », a fait savoir son président, Maxime Toubart, alors que le dérèglement climatique fait planer des incertitudes sur les récoltes futures. La flavescence dorée, une jaunisse de la vigne très épidémique qui nécessite un arrachage et une surveillance systématiques, en est un bon exemple. Le Comité Champagne est attentif depuis plusieurs années à cette maladie qui progresse : plus de 400 pieds ont été détectés, contre une soixantaine l’année précédente. Toujours dans le domaine de l’environnement, le SGV a rappelé que la Champagne comptait actuellement près de 70 % des surfaces certifiées et a réaffirmé son ambition d’atteindre 100 % en 2030. L’occasion aussi d’évoquer la nouvelle mouture de la certification Haute valeur environnementale (HVE), entrée en vigueur le 1er janvier dernier et que le SGV espère faire assouplir, au risque de voir une grande partie des exploitations sortir de cette certification. La profession a également appelé l’État à lui renouveler les exonérations et dérogations dont elle dispose au moment des vendanges, alors que le manque de personnel lors de la dernière récolte a été estimé à 10 %.

Le président du SGV, Maxime Toubart, lors de l’assemblée générale du syndicat. © SGV

Près de 9 M€ d'aides pour améliorer l'habitat autour d'Épernay

Dans les 47 communes de l'agglo d'Épernay, jusqu'à 8,8 M€ d'aides pourront être distribuées, sur cinq ans, pour rénover des logements anciens. La collectivité entend accompagner de A à Z les propriétaires dans ces démarches souvent complexes.

Ce n’est pas un secret et le constat est posé depuis des années : Épernay agglo Champagne et ses 47 communes sont confrontées à plusieurs problèmes concernant l’habitat. Une grande partie du parc immobilier est ancien et ne répond plus aux exigences énergétiques actuelles, la vacance des logements est importante (10 % sur le territoire), la population vieillit et l’habitat des centres-bourgs (villages) est en mauvais état.

Afin de remédier à ces défis cruciaux, l’agglomération vient d’engager une opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) et espère ainsi distribuer 8,8 M€ d’aides publiques pour rénover 525 logements, d’ici à cinq ans. « On sait qu’il y a des potentialités bien réelles sur le territoire, qui présente un patrimoine immobilier très dégradé », analyse Thierry Colin, président d’Urbam Conseil, le cabinet qui va accompagner l’agglo pendant toute la durée de l'opération. « Au Mesnil-sur-Oger, le taux de vacance atteint 17 % », confirme Chantal Doyard, adjointe au maire de la commune. «  Chez nous aussi »,

Les subventions peuvent aller de 30 à 100 % des travaux, selon les situations.

ajoute Pascal Perrot, maire de Blancs-Coteaux. Le problème est donc loin d’être isolé. Cette importante enveloppe prévisionnelle, amenée principalement par l’État (5,4 M€) et Épernay agglo Champagne (2,4 M€), pourra servir à subventionner des travaux d’économie d’énergie (isolation, ventilation, chauffage…), d’adaptation d’un logement pour les personnes âgées en perte d’autonomie ou de remise aux normes d’un logement ancien, dégradé, vacant, voire insalubre. Elle s'adressera aux propriétaires occupants et aux loueurs qui disposent d'un logement de plus de 15 ans. Mais cette somme de 8,8 M€, comme

ce chiffre de 525 logements, est aujourd'hui hypothétique. Pour y parvenir, il faudra que les propriétaires s'emparent de ce dispositif.

C’est pour expliquer toutes les subtilités de l'OPAH que l’agglo a missionné le cabinet Urbam Conseil. Celui-ci sera chargé de renseigner les personnes intéressées et les accompagner dans toutes leurs démarches administratives. « C’est une opération de conseil neutre, désengagée, gratuite et basée sur le volontariat, explique son président. Ça se fera au cas par cas, mais les taux d’aides sur les travaux vont de 30 à 100 %. » Afin d’assurer cette mission d'accompagnement, Éper-

nay agglo Champagne déboursera 1,4 M€, là encore largement subventionnés. «  C’est une opération qui va coûter cher, mais elle coûtera moins cher aux usagers. On peut aussi estimer que ça correspond à 20 M€ de chantiers pour le territoire », tempère Thierry Colin.

Le maire de Blancs-Coteaux, qui a déjà déployé ce genre de programme à l’échelle de sa commune, témoigne : « Souvent, la première année, on rame à faire connaître le dispositif, mais une fois que l’on convainc les premiers propriétaires, les autres s’y intéressent et se disent qu’eux aussi peuvent être aidés. Les propriétaires ne sont pas toujours au courant que dans quelques années, s’ils ne réalisent pas les travaux nécessaires, ils ne seront plus autorisés à louer les logements les plus énergivores. »

Simon Ksiazenicki

Conseil et accompagnement gratuits

Urbam Conseil servira de guichet unique pour accompagner les propriétaires intéressés par l’OPAH. Son président, Thierry Colin, veut faire passer un message rassurant : «  N’hésitez pas à prendre contact avec nous avant de faire la moindre opération. » Des permanences auront lieu les premiers vendredis du mois, de 10 h à 12 h, à la maison France Services de Blancs-Coteaux, les troisièmes vendredis du mois, de 10 h à 12 h, à la Maison de l’habitat d’Épernay et les troisièmes vendredis du mois, de 13 h 30 à 15 h 30, à la mairie du Mesnil-sur-Oger. Contact : 03 24 71 00 91 et marne@urbam.fr

Vacances apprenantes pour Pap Ndiaye à Reims

Le ministre de l'Éducation nationale a rencontré, lundi, au collège Maryse-Bastié, des participants au dispositif école ouverte. Il a annoncé que 100 000 heures supplémentaires seraient consacrées à ce programme de renforcement scolaire.

Pendant ces congés de printemps, la majorité des 680 élèves du collège MaryseBastié, situé près du quartier Jamin, sont à la maison, ou partis en vacances, pour les plus chanceux. Mais cette semaine, 35 élèves de 3e ont décidé de rester en classe pour réviser le brevet.

Un dispositif baptisé école ouverte, imaginé en 1991 et enrichi depuis, qui propose aux élèves du CP à la terminale des zones urbaines et rurales défavorisées de bénéficier de renforcement scolaire, d'activités éducatives, culturelles et sportives. «  Ça fait huit ans que nous le proposons, explique le principal du collège rémois. Nous avons 98 % de réussite au brevet (96 % en 2022), le dispositif école ouverte à sans aucun doute un apport certain dans ce taux. »

Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, est, lui aussi, convaincu du bien-fondé de ce programme. En visite à Reims pour aborder cette thématique, il n’en a dit que du bien : « La réussite ne dépend pas que du temps scolaire, mais aussi des vacances qui peuvent être un temps de progression et aussi, malheureusement, de régression. Pour les élèves les plus défavorisés, le niveau au 1er septembre n'est pas celui du

Accueilli par des manifestants

30 juin, mais celui du 30 mai. D'où ce dispositif des vacances apprenantes. » Le ministre a même annoncé que 100 000 heures allaient prochainement s’ajouter aux 200 000 déjà dispensées via ce programme qui profiterait chaque année à 130 000 élèves.

À Maryse-Bastié, ce sont donc 35 jeunes de 3e qui prennent part à 5 heures d’enseignement par jour. Au programme : maths, français, histoiregéo, expression orale et cuisine, afin de varier les plaisirs. Par petit groupe, de dix élèves maximum. « Ça permet à certains de lever des difficultés et de poser des questions qu'ils n'auraient pas osé poser devant 25 élèves. En revanche, on sent que certains sont un peu moins contents d'être là et qu'ils ont été un peu forcés par leurs parents », sourit Monsieur Dietz, professeur de maths.

Alors qu'aucune fausse note n'était à déplorer lors de ce déplacement ministériel, il fallait bien que le ministre soit interrogé sur le contexte social (lire par ailleurs). Après avoir déroulé quelques éléments de langage sur la réforme des retraites, Pap Ndiaye a rappelé : « Je suis fier d'être le ministre de l'Éducation nationale dont le budget augmente de façon historique, à hauteur de 3,6 milliards d'euros (+6,5 %). Cela servira à mieux rémunérer nos enseignants dès le 1er septembre. » Et d'ajouter que « la retraite progressive sera proposée aux enseignants, qui seront augmentés en fin de carrière de manière à ce que leur pension soit aussi revalorisée. Enfin, les professeurs des écoles pourront partir à la retraite à la date anniversaire (sans avoir à attendre la fin de l’année scolaire). » Sans doute pas suffisant pour calmer les opposants à la réforme des retraites.

Simon Ksiazenicki

Compte tenu du contexte, les services de l'Éducation nationale sont restés discrets jusqu'au dernier moment sur ce déplacement ministériel, annoncé à la presse seulement 4 heures à l'avance. Cela n'a pas empêché une trentaine de manifestants de venir accueillir Pap Ndiaye, avec des slogans hostiles à la réforme des retraites. Chose rare pour un déplacement ministériel, une poignée de CRS faisaient face à ce mini-cortège. L'assemblage hétéroclite de syndicalistes, de profs, de gilets jaunes et de jeunes militants n'a finalement pas pu voir le ministre, arrivé au collège Maryse-Bastié par une porte dérobée. Selon son entourage, cette entrée secondaire avait été choisie avant même de savoir qu'un comité d'accueil attendait Pap Ndiaye.

Un petit détour par les cuisines du collège pour le ministre de l'Éducation nationale. © l'Hebdo du Vendredi

Une journaliste californienne sur les traces de ses origines châlonnaises

Auteure et journaliste culinaire, Kitty Morse partage le fruit de ses recherches sur ses racines châlonnaises et ses arrière-grandsparents, Blanche Neymarck et Prosper Lévy. Son dernier ouvrage s'inspire de leurs écrits : un livre de recettes et un journal de guerre relatant le début de l'occupation allemande à Châlons.

Installée aux Etats-Unis depuis 1964, Kitty Morse maîtrise parfaitement le français pour l'avoir enseigné et parce qu'il s'agit de sa langue maternelle. Elle est née à Casablanca, d'une maman châlonnaise d'origine, et a renoué avec ses racines au décès de cette dernière, en 2017. « J'ai retrouvé dans ses papiers des documents historiques appartenant à sa famille, raconte l'auteure de onze ouvrages et de nombreuses chroniques culinaires. Il y avait également une ancienne valise noire dans son placard. Elle ne l'avait jamais évoquée. Je l'ai ouverte bien plus tard, en janvier 2020, et j'ai découvert les petits carnets remplis de recettes de mon arrièregrand-mère, Blanche Lévy-Neymarck. Son père, Michel Neymarck, tenait la boucherie du même nom à Châlons dans les années 1900. » Kitty a

sélectionné, traduit puis cuisiné 70 recettes de famille parmi les 125 écrites avec soin par sa bisaïeule. « J'en connaissais beaucoup, comme le gratin dauphinois ou le clafoutis, que nous préparions souvent avec ma mère et ma grand-mère à l'époque. Mon époux Owen, malheureusement décédé depuis, a réalisé toutes les photographies. » En février dernier, le livre « Bitter sweet : a wartime journal and heir-

Témoignages bienvenus

loom recipes from occupied France » (traduire « Aigre doux : journal de guerre et recettes de famille de la France occupée ») était publié dans la langue de Shakespeare.

Plus qu'un ouvrage, il rend hommage aux ancêtres de Kitty, à leur mémoire et à l'histoire. Car la mystérieuse valise contenait aussi le journal manuscrit du mari de Blanche, Prosper Lévy, médecin militaire à Châ-

La culture comme outil de réinsertion

Pour les aider dans leur réinsertion et les projeter dans un futur nouveau, le SPIP de la Marne encourage les détenus à échanger, notamment via des actions culturelles qui se développent de plus en plus.

Le rôle du SPIP tient dans son acronyme : Service pénitentiaire d’insertion et de probation. Dans la Marne, et sous la hiérarchie du ministère de la Justice et de la DISP Grand Est, deux antennes, à Reims et à Châlons, œuvrent au quotidien auprès des personnes sous main de justice. Plusieurs conseillers se relaient et travaillent de concert avec les maisons d’arrêt et partenaires pour accompagner détenus et probationnaires à avancer dans leurs peines, à préparer leurs sorties, à se réinsérer sereinement dans la société. Un suivi de longue haleine donc, jalonné, parfois, de nombreuses embûches tant les profils humains et les dossiers sont uniques dans leurs combinaisons et leurs spécificités. Au-delà du suivi judiciaire, de la gestion des aménagements de peines et de l’administratif, un service du SPIP est dédié aux actions culturelles. «  Notre but premier est bien de pouvoir lutter contre la récidive, en ce sens les activités socioculturelles sont un outil voire un levier permettant de contribuer à un retour à une vie sociale et ci-

toyenne », explique le directeur pénitentiaire d’insertion et de probation en charge d’une mission départementale sur la culture et l’insertion. Ainsi, plusieurs activités sont organisées tout au long de l’année, co-portées par le personnel du SPIP et des intervenants extérieurs qui ont, au préalable, présenté un projet précis. En avril, par exemple, sept détenus volontaires ont participé à un atelier d’écriture épistolaire. Une des éditrices des éditions rémoises

Des moments de rencontres propices au dialogue

Fulbert First est entrée à la maison d’arrêt de Reims avec des courriers issus d’un appel à textes national, et au cours de six ateliers, chacun des détenus a répondu à son courrier, avec attention.

Le fruit de cet échange sera publié dans un petit recueil en micro-édition, vendu au profit d’une association choisie par les détenus. L’atelier sera réitéré en août et en octobre. Derrière ces activités, il n’y a pas de but d’occupation contre l’ennui ni de confort de vie. Ces

lons et Mourmelon durant la guerre. « Il y relate le début de l'invasion allemande à Châlons puis à Nancy, entre avril et décembre 1940. Il a obtenu la Légion d'honneur à deux reprises, dont une fois des mains de Pétain, alors général. J'ai une photo de cette remise. » Blanche et sa fille Anny sont mortes au camp de concentration d'Auschwitz en avril 1943. « Prosper est décédé deux mois après, seul, à l'hôpital de Toul. Je ne me considère pas comme une survivante ou comme une descendante directe de l’Holocauste, mais c'est une histoire que je me dois de raconter et de partager. J'écris aussi ce livre pour les générations qui suivent. »

Ses recherches ont mené Kitty à contacter l'office de tourisme puis l'association Nouvelle Catalaunie, très au fait du passé châlonnais. Invitée par son président, Bruno Malthet, la journaliste rencontrera le grand public lors d'une conférence dédiée à Châlons et se rendra ensuite à Nancy et Strasbourg, sur les traces de ses arrière-grandsparents. Les témoignages de celles et ceux qui auraient connu les familles Galissot et Barrat, amis de Blanche et Prosper, sont les bienvenus.

Sonia Legendre

4 Rencontre avec Kitty Morse, vendredi 12 mai à 18 h, bibliothèque Pompidou, Châlons Accès libre Contact : kitty.f.morse@icloud.com, catalaunien@gmail.com.

moments de créativité sont même parfois à contre-courant avec les habitudes et les savoirfaire des détenus. Pour l’atelier précédemment cité, rester concentré pendant trois heures, lire, écrire, s’ouvrir, se livrer n’est pas chose aisée. Les aléas des humeurs de la vie en communauté et en détention rendent aussi l’exercice parfois périlleux. Pourtant, ces moments de rencontres sont propices au dialogue. L’intervenant peut devenir médiateur neutre et accueillir la parole relative au parcours judiciaire, à l’infraction, à la culpabilité ou à la révolte. Un premier pas vers la justice restaurative, qui, dans sa plus grande application — des groupes d’échange entre détenus et victimes — a pour objectif la responsabilisation, la reconnaissance de la souffrance des victimes et la réintégration dans la société. Aujourd’hui, le SPIP de la Marne aimerait développer ce pôle d’action, en formant ses agents à la justice restaurative et en aménageant des temps dédiés. Et pour avancer collectivement, comme une chaîne vertueuse, sur la voie de ces apprentissages, une projectiondébat du film de Jeanne Herry, «  Je verrai toujours vos visages », est organisée pour les équipes des SPIP de Reims et Châlons, et les juges d’applications des peines, le 3 mai à la Comète, à Châlons. Car tout écho et toute inspiration sont forcément fédérateurs et générateurs de progrès.

Les agents du SPIP de la Marne se réunissent régulièrement pour avancer ensemble et faire évoluer leur métier © DR

P

Kitty Morse partage les mémoires de ses arrière‐grands‐parents, qui ont vécu à Châlons. © Ron Baker photos

Cette semaine LES NOTAIRES vous proposent

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes.

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Ne pas tendre l'autre joue

Le Stade de Reims est tombé de haut, samedi dernier, à Rennes, où il a sans doute joué son pire match de l'ère Will Still. Après cette « claque », les Champenois doivent rebondir, devant leur public, face à Strasbourg, qui joue sa survie.

On n'a pas reconnu le Stade de Reims de Will Still, si combatif et concerné depuis la prise de fonction du technicien belge l'automne dernier et qui a réussi l'exploit d'être invaincu pendant 19 rencontres. Samedi dernier, à Rennes, prétendant déclaré aux places européennes, à l'inverse du club champenois, malgré ce que sa position au classement pourrait indiquer, Reims a sans doute livré « la pire première période » depuis l'arrivée de Still sur le banc rémois, selon le principal intéressé. « Quand tu n’es pas à 200 %, ça devient vite difficile, a expliqué le coach belge. Je n’aime pas perdre, j’ai du mal à cacher ma colère, c’est très

frustrant. Mais prendre une claque, ça n’a fait jamais de mal à personne ».

Les plus observateurs diront que cette lourde défaite (3-0) intervient dans un contexte délicat pour le club champenois. La victoire à Nantes (0-3), au début du mois, qui avait permis aux Rémois de se rapprocher des hautes sphères de la Ligue 1 et aux journalistes de relancer Still sur la possibilité de disputer la Coupe d'Europe la saison prochaine, était en trompe-l'œil. Le Stade de Reims avait été archi-réaliste, au contraire des Canaris. Une semaine après, face à Brest, les Marnais avaient encore une fois eu du retard à l'allumage et n'avaient dû leur salut qu'à une pression tardive et surtout un penalty litigieux (1-1). Vu sous cet angle, la défaite face à Rennes s'explique plus aisément. Still a ajouté, au micro de Prime Video : « On a eu des prestations à un très haut niveau pendant très longtemps. On a fait des choses super intéressantes, mais on sait le coût que cela représente au niveau de l'énergie, de la fraîcheur mentale. J'ai essayé de renouveler, de pousser encore et encore, mais je pense que les limites sont là. Donc penser à l'Europe ou des conneries comme ça, on ne va pas le faire parce

qu'on a vu aujourd'hui que cela ne servait à rien. » Le message est clair pour ceux qui ne l'auraient pas entendu, mais on doute que le Belge s'adressait à ses joueurs, suffisamment lucides pour savoir que ce groupe n'est pas programmé pour s'inviter à la table des Européens. Avec huit points de retard sur Lille, 5e, tout reste possible, mais cette équipe, que son entraîneur a senti fatiguée, devra avant tout s'attacher à consolider cette 8e place lors des sept dernières journées.

Il faudra retrouver, dès ce dimanche, les vertus qui ont fait de ce Stade de Reims une équipe imbattable pendant près de six mois puisque Strasbourg s'annonce au stade Auguste-Delaune. Une formation en difficulté, mais qui prouve semaine après semaine, comme lors des défaites étriquées à l’extérieur face à Monaco (4-3) et Lens (2-1), qu’elle luttera jusqu’au bout pour s’extirper de

Les Pétillantes en appel

Surclassées sur le parquet de la Tronche-Meylan, mercredi soir, les Pétillantes jouent leur place en demi-finale des playoffs dimanche à René-Tys et comptent, pour gagner, sur l'appui de leurs supporters.

Après avoir largement dominé la formation de La Tronche-Meylan lors du match 1, remporté à domicile sur le score de 71-48, les joueuses du Champagne Basket n'ont pas réussi à conclure, mercredi soir, lors de la deuxième manche jouée sur le parquet de leur adversaire, s'inclinant 63 à 56. Dans les autres rencontres, Chartres et Illkirch-Graffenstaden se sont qualifiés aux dépens de Montbrison et Feytiat, tandis qu'Aulnoye a pris sa revanche sur Charnay, si bien qu'un dernier affrontement est nécessaire pour les départager. Dans la banlieue grenobloise, le groupe marnais a pourtant parfaitement débuté la rencontre, menant 21-10 après 10 minutes de jeu. Mais après

cette entame quasi parfaite, les Pétillantes ont été réduites au régime sec, n'inscrivant que

35 points lors des trois quart-temps suivants. «  Nous avons longtemps été devant, mais sans jamais réussir à tuer le match  », regrette la coach Aurélie Lopez. Avec désormais une victoire de chaque côté, la qualification en demifinale se jouera lors d'un dernier duel, disputé ce dimanche 23 avril à Reims. Revenu de la banlieue de Grenoble dans la nuit de mercredi, les Pétillantes ont bénéficié, jeudi, d'une journée de repos et ont donc deux jours pour préparer ce rendez-vous capital. « Nous allons regarder la rencontre pour mieux comprendre où nous avons failli, avec l'objectif de corriger les manques qui ont été évidents, notamment le manque d'adresse aux tirs, à trois points et sous le cercle, mais aussi au niveau de la concentration. » Grâce à la 4e place obtenue au terme de la saison régulière, contre la 5e pour la TroncheMeylan, le Champagne Basket est l'hôte de cette belle, ce qui, sur le papier, est un véritable avantage. « Portées par leur public, nos adversaires ont été euphoriques, fait remarquer Aurélie Lopez. Cette fois, c'est nous qui possédons l'avantage du terrain et nous espérons vivement

cette 17e place, synonyme de relégation. L’adversaire idéal pour ne pas tendre l’autre joue ?

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Strasbourg, dimanche 23 avril, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur Prime Video

Deux Rémois pour le Prix Marc-Vivien-Foé

Les médias RFI et France 24 ont dévoilé, lundi, les noms des onze finalistes du Prix Marc-Vivien-Foé 2023, désignant le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1. Dans cette liste figurent deux Rémois, le capitaine et défenseur marocain Yunis Abdelhamid et le milieu zimbabwéen Marshall Munetsi. Le jury, composé d'une centaine d'anciens joueurs et journalistes, révèlera le nom du lauréat le mardi 30 mai.

que la salle de René-Tys soit pleine de monde pour aider les joueuses à atteindre le dernier carré. »

Julien Debant

4 Champagne Basket - La Tronche-Meylan, dimanche 23 avril, à 16 h 30, complexe René-Tys, Reims.

Basket-ball (Pro B) : Châlons-Reims se déplace à Lille

Comme la semaine dernière, le Champagne Basket s'est incliné en déplacement, sur le parquet de Lille (7774), avant de l'emporter à domicile, quatre jours plus tard, lors de la venue d'Angers (75-74). Une courte victoire qui a suffi à redonner le sourire à l'union marnaise, toujours 5e du classement, à seulement quatre journées de la fin de la saison régulière. Lors de leur prochain match, dimanche 23 avril, Thomas Andrieux et son groupe iront défier les Alsaciens de Gries-Soufel, 9e de la division et donc toujours en course pour une place en playoffs, qui reste sur un beau succès dans l'antre de Chalon-sur-Saône (88-87).

Prochain match à domicile : Champagne BasketNantes vendredi 28 avril, à 20 h, à Châlons.

Entré en cours de jeu à Rennes, Dion Lopy devrait retrouver sa place de titulaire dimanche. © l'Hebdo du Vendredi

Dimanche à Reims, Jill Townsend et ses coéquipières joueront leur place en demi‐finale. © Teddy Picaude

BASKET- BALL LF2 ( PLAYOFFS ) : C HAMPAGNE BASKET - L A T RONCHE -M EYLAN

« Penser à l'Europe ou des conneries comme ça... »

Comment bien se préparer son 10 km

Avant la course phare organisée par le Racing club Épernay athlétisme, qui devrait réunir près de 1 500 coureurs le vendredi 28 avril, voici quelques conseils de Nicolas Colin, spécialiste de trail et d'ultratrail sparnacien.

On vous l’accorde, courir un 10 km ne s’improvise pas une semaine à l’avance. « Il faut environ deux mois pour bien se préparer si on cherche à finir la course », confirme Nicolas Colin, coureur sparnacien de trail (course nature) et d’ultratrail (course nature longue distance) et gérant de la boutique Run Green Épernay. Le spécialiste conseille trois entraînements par semaine minimum, avec une sortie axée sur la vitesse sur de courtes distances (ou entraînement de VMA), « pour travailler sa respiration et faire monter son cœur très haut », une sortie pour travailler l’endurance (l’EMA) et enfin une sortie à allure de course, entre 7 et 10 km, « avec quelques accélérations en ligne droite  ». Puisque le 10 km d’Épernay aura lieu le vendredi 28 avril, au moment où vous lirez ces lignes, il sera trop tard pour suivre cet entraînement spécifique. Alors voici quelques conseils pour la semaine qui précède l’événement et pour le jour J.

« Il est idéal de se reposer trois ou quatre jours avant la course pour faire du jus », estime Nicolas Colin. Mais comme l’épreuve sparna-

Agenda

CONCERTS

DIMANCHE 23 AVRIL

HARMONIE DES TONNELIERS - ÉPERNAY

L’orchestre de l’Harmonie des Tonneliers d’Épernay produira un medley (Mary Poppins, Coldplay, Aladdin...), un parcours à travers l’Europe avec des thèmes traditionnels, un duo de flûte traversière et d’autres œuvres.

À 15 h, salle Odile-Kopp, 1, avenue de Middelkerke, Épernay. Entrée libre.

LOISIRS

DIMANCHE 23 AVRIL

RANDONNÉE - MAREUIL-SUR-AŸ

L’association La Maison de Mareuil organise sa 26e randonnée. Trois boucles de 8, 16 et 22 km. Initiation au tir à l’arc et ravitaillement sur les trois parcours. Inscription sur place

Départ dès 8 h 30, maison de Mareuil, espace Jean-Philippe-Collard, 7-9, rue d’Aÿ, Mareuil-sur-Aÿ. Tarifs : 3 à 5 €. Infos : 06 27 51 89 60 et 06 77 39 63 82

MERCREDI 26 AVRIL

MALLE À HISTOIRES - MÉDIATHÈQUE

Une malle à histoires et à jeux spéciale vacances de Pâques avec des histoires loufoques de poules, de poussins et de chasse aux oeufs ! À partir de 4 ans.

À 15 h, médiathèque Daniel-Rondeau, Épernay. Durée : 45’. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

VENDREDI 28 AVRIL

LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à des commerçants de bouche du marché.

De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. Consommations payantes. Infos : 03 26 53 54 68.

cienne est programmée à 19 h, « le top du top, c’est une sortie vélo ou footing de 20 minutes, très légère, le matin, pour réveiller les muscles  », conseille le coureur sparnacien qui insiste sur une bonne hydratation, la semaine précédant la compétition et le jour J. Concernant les repas, «  changer son alimentation deux jours avant la course, c’est la plus grosse des erreurs », estime-t-il.

Ne pas changer ses habitudes alimentaires

«  Il faut manger normalement et prendre son

VENDREDI 28 AVRIL

COURSE : 10 KM D’ÉPERNAY

La 12e édition du 10 km d’Épernay prendra la forme de deux boucles reliant l’avenue de Champagne au parc Roger-Menu. Inscriptions limitées à 1 500 coureurs Départ à 19 h 30, avenue de Champagne. Tarif : 20 € Inscription : 10km-epernay.pagesperso-orange.fr et sport-up.fr

SAMEDI 29 AVRIL

ANIMATION 2D ET DU PIXEL ART MÉDIATHÈQUE

Atelier sur l’envers du décor des jeux video, à partir de 10 ans. À 14h, médiathèque Daniel-Rondeau, Épernay. Durée : 2 h. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

SAMEDI 29 AVRIL

REPAIR CAFÉ - ÉPERNAY

Venez réparer vos objets, petit électro ménager (four à micro-ondes, fer à repasser, transistor), jouets, petit mobilier en bois, bicyclette ou ordinateur avec les bénévoles de l’association. Un seul objet par personne. De 9 h à 12 h 30, salle polyvalente de Belle Noue, rue de la Guadeloupe, Épernay.

Infos : 07 83 06 51 05 et repaircafe51@gmail.com

CINÉMA

DIMANCHE 23 AVRIL

« LE GRAND JOUR DU LIÈVRE » - LE PALACE Programme de quatre films d’animation en marionnettes par les Studios AB de Riga (Lettonie). À partir de 3 ans.

À 10 h 45, cinéma Le Palace, Épernay. Tarif : 5 € Durée : 48’. Infos : le-palace.fr

dernier encas vers 16 h.  » Le sportif recommande néanmoins les repas digestes. Vendredi 28 avril, il sera nécessaire d’arriver en avance pour prendre le départ du 10 km, qui sera donné à 19 h. L’échauffement est en effet une étape primordiale pour faire monter son rythme cardiaque en trois phases : une course lente d’un petit quart d’heure, des étirements et gammes légers et quelques accélérations. Une fois le coup d’en-

Cinéma

voi donné, une nouvelle précaution s’impose. « Avec l’ambiance et l’adrénaline du départ, il faut faire attention à ne pas partir trop vite, d’autant que le 10 km d’Épernay est compliqué, suggère Nicolas Colin. L’avenue de Champagne, à parcourir deux fois, est difficile. Elle monte et il y a beaucoup de relances. Heureusement, il y a du monde sur tout le parcours, ce qui porte les coureurs. »

Enfin, le dernier conseil du sportif sparnacien devrait rassurer les plus inquiets : « Si on se fait plaisir et qu’on vient pour s’amuser, on ira au bout quoi qu’il arrive. Un 10 km, c’est un jour de fête. »

Simon Ksiazenicki

Une course pour les plus jeunes le jeudi 27 avril

Cette année, le Racing club Épernay athlétisme a souhaité organiser une course pour les plus jeunes, à la veille du 10 km, le Sparn'athlé. Ainsi, le jeudi 27 avril, à partir de 18 h et toutes les 20 minutes, se courront un 1 000 m pour les éveils (nés entre 2014 et 2016), un 1 500 m pour les poussins (2012 à 2013), un 2 500 m pour les benjamins (2010 à 2011) et un 3 500 m pour les minimes (2008 à 2009). L’inscription à cet événement est gratuite et peut se faire soit en ligne (rceathle.fr) jusqu’au 27 avril, soit sur place le jour de la course, à partir de 17 h. Cette course pour les petits est limitée à 200 participants.

LE PALACE

33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42

Du vendredi 21 au mardi 25 avril 2023

LE GRAND JOUR DU LIÈVRE dim 10H45

LA VIE POUR DE VRAI ven 14H - 20H40 sam 13H50 - 16H25 19H dim 14H40 - 17H45 20H40 lun 14H - 20H40 mar 14H - 20H40

MON CHAT ET MOI ven 17H15 sam 14H10 dim 14H20 lun 14H30 mar 17H15

SUR L’ADAMANT ven 14H15 - 20H40 sam 16H25 - 21H40 dim 10H30 - 17H15 20H40 lun

17H15 - 20H40 mar 14H15 - 20H40

EVIL DEAD RISE ven 17H15 - 20H40 sam 13H50 - 19H30 dim 20H lun 14H30 - 17H15 mar 20H

DONJONS ET DRAGONS ven 14H - 17H 20H sam 16H40 - 19H45 dim 14H - 17H 20H lun 14H - 17H 20H mar 14H - 20H

10 JOURS ENCORE SANS MAMAN ven 14H15 - 17H30 sam 13H50 - 16H40 19H30 dim 10H30 - 17H15 20H40 lun 17H30 mar 14H15 - 17H30

LES COMPLICES ven 20H40 sam 19H - 21H40 dim 10H30 - 17H45 lun 14H - 20H40 mar

17H15

UNE HISTOIRE D’AMOUR ven 17H15 sam 16H40 dim 10H45 lun 20H40 mar 17H15

SUZUME ven 14H15 sam 21H40* dim 14H lun 17H15* mar 20H20*

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D'ARTAGNAN ven 17H - 20H sam 13H50 - 19H 21H40 dim 14H

- 17H 20H lun 14H15 - 20H mar 14H15 - 17H 20H

SUPER MARIO BROS. ven 14H30 - 20H20 sam 14H10 - 16H40 19H30 dim 14H20 - 17H15*

lun 14H30 - 17H30* 20H20 mar 14H30 - 20H20*

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES ven 17H sam 21H40 dim 10H30 - 20H20 lun 17H mar

17H

SHAZAM ! LA RAGE DES DIEUX sam 13H50

LE ROYAUME DE NAYA ven 14H15 sam 16H40 dim 14H20 mar 14H15

SUR LES CHEMINS NOIRS dim 10H45 mar 17H

ALIBI.COM 2 sam 1H40

*VOST

Près de 1 500 coureurs sont attendus le vendredi 28 avril. © l'Hebdo du Vendredi

E XPOSITION

Les bonsaïs prennent

racine à Damery

Les amateurs d’horticulture ont rendez-vous à Damery, ce week-end, pour une exposition un peu particulière consacrée à l’art du bonsaï. Le public pourra découvrir plus de 70 arbres venus de tous les clubs de la région Grand Est, avec des chênes, pins, érables, genévriers, ifs, charmes, ormes, aubépines et prunus en fleurs miniaturisés. En effet, le bonsaï n’est pas un type d’arbre, mais un art ancestral qui consiste à faire pousser un arbre ou un buisson « classique » en pot. Pratiquement toutes les essences peuvent ainsi être conduites en bonsaï, à condition de leur appliquer les bonnes techniques (coupe de la cime, régulation des apports nutritifs, coupe régulière des racines et des branches…). À Damery, des professionnels seront présents pour expliquer toutes ces subtilités et vendre les fameux arbres en pot. Le Bonsaï club de Reims, qui organise l’événement, a également convié l’association Connaissance du Japon qui proposera des ateliers le samedi.

Si bonsaï signifie littéralement « plante cultivée dans un pot », c'est avant tout un art, celui du penjing chinois (paysage miniature), introduit au Japon sous l’ère Heian (794-1185). Sa rencontre avec le bouddhisme zen le façonnera en pratique spirituelle et en art de vivre, d’abord au contact des classes dirigeantes, puis à toutes les couches de la société au XIXe siècle. Les Européens découvrent ces arbres miniatures lors de l’Exposition universelle de Vienne, en 1873, et depuis, l’engouement ne s’est jamais démenti. Le bonsaï est aujourd’hui l’un des symboles de la culture sino-japonaise. S.K

4 Exposition de bonsaïs, samedi 22 et dimanche 23 avril, de 10 h à 18 h, salle Debussy, 80, rue Paul-Douce, Damery. Entrée libre.

Chiner

SAMEDI 22 AVRIL

CERNAY-LÈS-REIMS - VIDE-MAISON

8 h à 18 h - 23 bis, rue du Luxembourg

DIMANCHE 23 AVRIL

BERRIEUX (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue de la Fontaine

CERNAY-LÈS-REIMS - VIDE-MAISON

8 h à 18 h - 23 bis, rue du Luxembourg

CIERGES (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Parking Charles-de-Gaulle

GERMAINE - BOURSES AUX OBJETS MILITAIRES

8 h à 13 h - Entrée : 3€ - Foyer rural, 4, rue de l'Étang

LA VEUVE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue de Champagne

VITRY-EN-PERTHOIS - VIDE-POUSSETTES

9 h à 17 h - Salle des fêtes

DIMANCHE 30 AVRIL

BACONNES - VIDE-POUSSETTES & BOURSE

AUX JOUETS 9 h à 17 h - Centre du villlage

BEINE-NAUROY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CAUROY (ARDENNES) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CHÉZY-SR-MARNE (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

DORMANS - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h

Rue Denfert-Rochereau et place Léon-Bourgeois

FOSSOY (AISNE) VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue des Ecoles

MAILLY-CHAMPAGNE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue Carnot

MARDEUIL - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Le long du canal

T HÉÂTRE - C HÂLONS

L'amour à l'état brut, vu par Joël Pommerat

Qu'il s'agisse de revisiter des contes (Pinocchio et Cendrillon s'en souviennent encore), de dénoncer le capitalisme (Les marchands) ou de décrypter les prémices de la Révolution (Ça ira (1) fin de Louis), Joël Pommerat se classe parmi les metteurs en scène les plus marquants du paysage théâtral français. Il nourrit la plupart de ses créations de recherches méticuleuses, d'expériences sur les rapports humains, et les façonne de son regard ultracontemporain. Le voici de retour à Châlons, accueilli par la Comète, avec le second opus d'Amours, spectacle né en 2019 et fruit d'un travail mené avec les détenus de la maison centrale d'Arles depuis 2014. Certains d'entre eux ayant participé au projet ont été libérés. D'où l'envie de Pommerat de faire revivre cette pièce, hors les murs, en suivant les mêmes règles de travail et de mise en scène : un décor volontairement minimaliste, à l'état brut, sans costumes, ni créations sonore ou lumineuse, trois comédiens, trois comédiennes et une véritable proximité avec le public. Amours (2) convoque également les textes de trois œuvres emblématiques signées Joël Pommerat. Il réunit des fragments de vie, heureux comme écorchés, de plusieurs âmes, et explore les liens amoureux ou affectifs qui tantôt les rapprochent, tantôt les déchirent. Le tout avec l'authenticité et la justesse dont il a le secret.

Sonia Legendre

4 Amours (2), de Joël Pommerat, mercredi 3 et jeudi 4 mai à 19 h et à 20 h 30, espace Solana (86, rue de Fagnières), Châlons – Tarifs : de 6 à 24 € - Infos : la-comete.fr.

S PECTACLES - R EIMS

Le talent des oiseaux de nuit

MONT-SAINT-PIERRE (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

LESLES-LA-MONTAGNE (AISNE) - VIDE-GRE-

NIERS A partir de 6 h - Terrain de football

OMEY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Autour de la salle des fêtes

RACOURT-SAINT-MARTIN (AISNE)

VIDE-GRENIERS A partir de 6 h - Centre du village

REIMS - BROC'N BRUNCH 10 h à 17 h - Chez Ma

Bouteille s'appelle reviens, 19, rue de la Magdeleine

SERMIERS - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

LUNDI 1ER MAI

AŸ - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h

CAUREL - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

VERZY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

DIMANCHE 7 MAI

BRIMONT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

THILLOIS – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

WITRY-LÈS-REIMS – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

Depuis plusieurs années maintenant, la Nocturne Jeunes ouvre la scène à la nouvelle génération artistique pour des performances en public, dans un environnement culturel d’exception. L’année dernière, l’événement s’était installé au Palais du Tau. Cette année, ce samedi 22 avril, dès 18 h, c’est le musée Saint-Remi qui va s’agiter de plusieurs petites performances, en continu, jusque 22 h. Plusieurs salles sont investies, pour une déambulation originale du public. Ainsi, dans le Cloître, les visiteurs pourront entendre alternativement les groupes Purple Haze et Elefunk, puis un petit ensemble de musique classique, et enfin deux rappeurs. La salle Capitulaire sera, quant à elle, dédiée au théâtre, avec notamment, une représentation de la compagnie A tout Rompre. Dans les grands escaliers, des petites capsules musicales ponctueront les passages des visiteurs, tandis que la Grande Salle accueillera Tommy Yeung, multi-instrumentiste étudiant à Sciences Po Reims, mais aussi Camille Humbert et Camille Hypach pour une lecture poétique et musicale. Une exposition photographique et une exposition sur la musique urbaine seront aussi distillées, notamment dans la salle des Colonnes. Tout au long de la soirée, des médiateurs passeront d’une salle à l’autre pour guider le public à travers le patrimoine historique du musée.

Camille Humbert et Camille Hypach forment un duo poétique et musical : ils joueront deux fois, samedi, dans la grande salle du musée Saint‐Remi. © Angèle Caucanas

La Nocturne Jeunes est organisée par des étudiants, les performances présentées sont celles de jeunes artistes en devenir, étudiants et lycéens de tous les établissements rémois : tout porte à croire que le futur culturel local a déjà éclos.

4 La Nocturne Jeunes, samedi 22 avril, de 18 h à 22 h au musée Saint-Remi, Reims. Tarif : 5€ (moins de 25 ans gratuit).Contact : nocturnejeunes2022@gmail.com

Dans une scénographie minimaliste, Amours (2) convoque les liens qui nous unissent, parfois nous déchirent. © Blandine Armand

Un genévrier de Chine, miniaturisé grâce à l’art du bonsaï. © Shisma

L’horoscope

BÉLIER du 21.03 au 20.04

Pour avancer, il faudra terminer, les affaires en cours, afin de consolider vos acquis. Les astres favoriseront les rencontres et les déplacements fructueux, loin des soucis habituels.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

Forme et moral au rendez-vous. Une période à mener tambour battant, pour cela, il faudra mettre tout en œuvre. Côté cœur, vous aurez tendance, à vouloir poser les valises et à rechercherez la stabilité. La planète Mars vous permet de vous en donner à cœur joie.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

Ayez bien conscience de vos obligations. C’est en suivant le cours des événements que vous ferez face à l’adversité en réfléchissant bien avant de parler. Côté cœur, évitez de mettre de l’huile sur le feu.

CANCER du 22.06 au 22.07

N’entreprenez rien de nouveau qui pourrait avoir des répercussions négatives. La situation demande de la prudence. Approfondissez les choses et revoyez attentivement les détails de vos plans.

LION du 23.07 au 22.08

Ne soyez pas trop sûr de vous; il faut vous attendre à des contre temps, à des retards. Soyez patient et le mois de mai, vous donnera plus de satisfactions. Côté cœur, un vent de folie soufflera sur votre vie sentimentale.

VIERGE du 23.08 au 22.09

Si vous avez des décisions à prendre, le moment est venu; il faut vous engager. Cette période est celle de tous les possibles. N’ayez pas peur de provoquer les événements; un peu d’audace peut payer, à vous de jouer, vos meilleures cartes.

BALANCE du 23.09 au 22.10

Le moment est venu de bien préparer l’avenir, il faudra avancer à la force du poigné. La période sera tumultueuse sur le plan amoureux; remettez les choses à plat.

SCORPION du 23.10 au 22.11

Sur le plan professionnel, remettez le turbo pour profiter de certaines opportunités qui vous aideront à trouver les appuis nécessaires, afin de concrétiser vos projets.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12

Chanceuse, dynamique et sure de vous, vous ne restez pas en place. Toutefois il est préférable de bien cibler vos actions afin de réaliser vos buts. Votre vie affective sera au beau fixe.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Le Soleil favorise votre vitalité. Votre potentiel expressif est au top, rien ne vous résistera, éclatez-vous. Toutefois, évitez les combats de chef, vous y laisseriez trop de plumes.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Sur le plan affectif, des malentendus sont possibles, remettez-vous en question cela vous aidera à retrouver l’harmonie. Au travail, ne comptez que sur vous-même, ne cherchez pas d’appuis à l’extérieur.

POISSONS du 20.02 au 20.03

Rigueur et patience seront à l’ordre du jour. Allez de l’avant toute ! Vous pourrez prendre de nouvelles directives. Vos idées seront bien acceptées.

Météo

VENDREDI

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

Les règles de location d’un garage

Les règles de location d'un garage ou d’une place de stationnement sont différentes selon qu'elle est liée à un bail d'habitation ou qu'il s'agit d'une location séparée. Lorsque la place de parking est louée en complément d'un logement, celle-ci doit être mentionnée dans le bail d'habitation en tant qu'annexe du logement et respecter les règles du bail d'habitation (durée et fin du bail, révision du loyer, souslocation.etc...). En revanche, lorsque la place de parking est louée indépendamment du logement du locataire, les règles de la location (montant du loyer, durée de la location...) peuvent être librement négociées. Même si un bail verbal est possible , il est recommandé de signer un contrat écrit précisant le montant du loyer, la date de paiement, les règles de la révision du loyer, la durée du bail et ses modes de résiliation.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com