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Ce week-end, comptez les oiseaux !
Dito
Plein pot sur l'impôt
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Chigny-lès-Roses a retrouvé son foudre
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et le Muséum national d’Histoire naturelle associent les citoyens à leur grand comptage printanier. Samedi 27 ou dimanche 28 mai, sur un créneau d'une heure, les volontaires pourront observer et compter les oiseaux visibles dans les jardins, privés comme publics, puis transmettre ces informations en ligne. Les données consolidées depuis 2013 par l'Observatoire des oiseaux des jardins font état d'une diminution des effectifs chez 41 % des espèces rencontrées en cette saison. Le Martinet noir figure parmi les oiseaux les plus touchés (- 46 %), notamment à cause de la disparition des insectes volants liée aux pesticides. Infos : oiseauxdesjardins.fr.
Après six mois de restauration en Normandie, chez Valéry Defriesche, foudrier à la tonnellerie du pays d’Auge, le foudre de Chigny-lès-Roses a fait son retour au sein du village de la Montagne de Reims, mardi 23 mai. Après démontage et transport, chaque pièce a été nettoyée, analysée et, si nécessaire, réparée, grâce au soutien de la Fondation du patrimoine ChampagneArdenne, du Club des mécènes du patrimoine de la Marne, de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne et de nombreux donateurs particuliers. L'ensemble a de plus été consolidé afin de permettre l'exposition publique de ce témoin de l'histoire viticole, capable de stocker 208 hectolitres.
Les restaurateurs châlonnais boudent-ils
« Cauchemar en cuisine » ?
Après Reims en 2020, l'émission « Cauchemar en cuisine » s'est intéressée l'an passé au bassin châlonnais pour tenter de « sauver » les restaurateurs en détresse. Encore faut-il trouver des volontaires. Le groupe M6 relance son appel aux professionnels - snacks exceptés - de Châlons pour la 12e saison et précise, dans un mail envoyé aux médias locaux, qu'il espère « ne pas passer à côté de restaurateurs qui seraient réellement dans le besoin. » Sauf à ce qu'aucun établissement châlonnais ne connaisse la crise, le concept peut rebuter. Bien sûr, les candidats profitent d'une rénovation complète de leur restaurant. Mais partager ses galères avec des millions de téléspectateurs, tout en subissant les coups de gueule et les remarques parfois humiliantes du chef Philippe Etchebest, ce n'est pas franchement un cadeau...
Qui va payer la transition climatique ? C’est l’épineuse question que le gouvernement a posée à l’économiste Jean Pisani-Ferry, soutien proche d'Emmanuel Macron. Remis lundi à Matignon, le rapport de 154 pages insiste sur « l’urgence d’une action d’envergure » afin d’atteindre les objectifs pour 2030, à savoir réduire les émissions de 55 % par rapport à 1990 et viser la neutralité carbone en 2050. « Il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans », imagent les experts qui précisent néanmoins que « la neutralité climatique est atteignable ». Pour la financer, l’économiste mise sur deux leviers. Un recours massif à l’endettement – « Il ne sert à rien de retarder les efforts au nom de la maîtrise de la dette publique » – et la mise en place d’un « impôt exceptionnel et temporaire » sur le patrimoine financier des 10 % de ménages les plus aisés. Pas de chance, ce n’est pas vraiment le genre de la maison et on se demande comment un économiste aussi proche d’Emmanuel Macron a pu imaginer que ces options seraient accueillies avec félicité. Depuis son arrivée à l’Élysée, le président a distribué les cadeaux fiscaux à destination des entreprises et des ménages, notamment les plus aisés, et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque d’autres baisses d’impôt sont prévues durant le quinquennat, pour les classes moyennes cette fois-ci. Une bonne nouvelle ? Pas nécessairement. S’il est rarement agréable de payer des impôts, il est de bon ton de rappeler que ces prélèvements financent les services publics et la solidarité dont nous sommes tous et toutes les bénéficiaires. Et comme dans le même temps, la France a promis à Bruxelles de baisser significativement sa dette publique et son déficit, avec moins d’impôts donc, ce calcul impliquera logiquement une cure d’austérité à certaines dépenses publiques. Si l’Armée, la Justice et l’Intérieur ont vu leur budget sécurisé par des lois de programmation, d’autres devront forcément réduire la voilure. Logement ? Éducation ? Sécu ? Faites vos jeux ! La transition écologique, elle, devrait être sanctuarisée. Et s’il apparait juste pour beaucoup que son coût devrait échoir aux ménages plus aisés, cela ne semble pas vraiment l’avis du gouvernement. Comment réagira-t-il lorsqu’il apprendra que la France fait partie des pays les plus riches du monde et qu’à ce titre, elle se devra de financer plus activement la lutte contre le dérèglement climatique qui va toucher en premier lieu les nations les plus pauvres ?
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