L'Hebdo du Vendredi Épernay 674

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Des pesticides en faible quantité dans l'eau du robinet de l'agglo d'Épernay p. 6

Pas de guerre des polices à Epernay

T

Nouvelle restriction aux abords du pont SNCF p. 5

Pour la troisième fois, les polices municipale et nationale ont renouvelé leur convention de coordination, un document qui rappelle la coopération entre les deux services. L'occasion de se pencher sur la politique d'Épernay en matière de sécurité. p. 4

La rue de la Juiverie s’ouvre aux piétons p. 5

VOIRIE V ÉLO

Le trajet ÉpernayReims rendu plus facile p. 7

F ESTIVAL

Docu-rencontre autour des addictions au Palace p. 14

F ESTIVAL

Reims se prépare à un week-end

Magnifique p. 15

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Avec
SÉCURITÉ E NVIRONNEMENT
RAVAUX

Chloé Dabert au « Firmament »

Lundi 19 juin, à l'occasion du dévoilement du palmarès annuel du syndicat de la critique théâtre, musique et danse, Chloé Dabert, artiste et directrice de la Comédie de Reims, a reçu le Grand Prix de la critique théâtre pour sa mise en scène du spectacle « Le Firmament » de Lucy Kirkwood. Le syndicat de la critique théâtre, musique et danse salue chaque année, depuis 1963, les artistes et les spectacles qui ont marqué la saison artistique. Fruit du vote de critiques professionnels, le Grand Prix est la récompense la plus prestigieuse de ce palmarès. La prochaine création de Chloé Dabert, « Rapt », sera présentée du 5 au 21 décembre prochains, à la Comédie de Reims.

600 000 € pour donner envie de quitter l'autoroute

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

À terre

Le climat selon Ruinart et Yann-Arthus Bertrand

C'est le budget réuni par la Sanef et les départements de la Marne, de l'Aube et de l'Aisne, pour changer les panneaux marron d’animation culturelle et touristique, disposés le long des autoroutes de la région. Présentant les lieux, monuments et événements historiques du territoire, ces nouveaux panneaux, au nombre de 54 et mis en place ces derniers mois, remplacent les anciens, vieux parfois de 30 ans. Si les principales attractions touristiques de la Champagne sont toujours bien représentées, à l'image de la cathédrale de Reims, 16 panneaux évoquent désormais les sites « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne », inscrits depuis 2015 sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Présent au sein de la maison de champagne Ruinart, il y a trois mois, pour tirer le portrait des Rémois, Yann Arthus-Bertrand dévoile une nouvelle facette de sa collaboration avec l’illustre maison du groupe LVMH. Le documentariste signe « Savoir (re)faire », un film d’une trentaine de minutes suivant l’élaboration de la dernière cuvée de Ruinart, le Blanc Singulier édition 2018. Un film à la gloire de la maison qui explique comment elle parvient à s’adapter au changement climatique, notamment à travers cette nouvelle cuvée, présentée comme «  le témoin de l’évolution climatique  ». Ou comment transformer une crise mondiale en opportunité commerciale. Visible prochainement en ligne, le film sera également projeté au cœur du vignoble de Taissy, ces samedi 24 et dimanche 25 juin, lors d’événements sélects, ouverts au public (de 60 à 150 €). Infos : ruinart.com

Carton plein pour le show de France

Télévisions à Reims

Après être passé ces dernières années par Toulouse, Nice, Paris et Montpellier, le grand concert de la Fête de la musique de France Télévisions, a été diffusé en direct depuis Reims, mardi 21 juin, sur France 2, TV5 Monde et France Bleu. Présenté par Garou et Laury Thilleman, l'événement, qui s'est tenu près du stade Auguste-Delaune, a rassemblé plus de 40 artistes durant 3 h 30 et devant 20 000 spectateurs heureux.

Érigée en nouvelle vertu cardinale qui doit guider chacune des actions publiques et privées, l’écologie politique a pourtant bien du mal à dégager du consensus. D’aucuns aimeraient qu'on leur foute la paix avec l'environnement, malgré l'urgence de la situation transcrite dans les rapports toujours plus alarmants du Giec, quand d'autres voudraient que les choses changent vite, beaucoup plus vite. C’est la raison pour laquelle certains mouvements n’hésitent plus à se radicaliser, comme c’est le cas des Soulèvements de la terre. Collectif fondé en 2021 par d’anciens membres de la ZAD de NotreDame-des-Landes, qui avaient eu la peau du projet d'aéroport dans les bocages humides de Loire-Atlantique, celui-ci a peu à peu agrégé une kyrielle de militants pour le climat, d'altermondialistes et de paysans. Le mouvement s’est fait connaître pour son combat contre la « méga-bassine » de Sainte-Soline, à l’automne dernier, et plus récemment pour diverses destructions et dégradations matérielles contre l’industrie du béton et de l’extraction de sable. Accusés d'« écoterrorisme » par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les Soulèvements de la terre disposaient d'un casier judiciaire suffisamment lourd pour que le conseil des ministres prononce, mercredi, leur dissolution. Le hic, c’est qu’il ne s’agit justement pas d’une décision judiciaire, mais plutôt d'un fait du prince. Ce n’est pas la première fois qu’une dissolution est prononcée sous la présidence d’Emmanuel Macron : 29 groupes l’ont été, mais jusqu'ici, tous présentaient un caractère islamiste, identitaire ou d’ultradroite. Il est légitime que l’État poursuive les auteurs d’actes délictueux, mais comment ne pas voir dans cette action inédite une volonté de criminaliser tout le combat pour l’écologie politique ? Si celui-ci se radicalise, c’est que beaucoup ont l’impression que derrière le vernis vert pâle badigeonné à la hâte par les gouvernants et les entreprises, les inquiétudes ne sont pas entendues. Que remplacer des pailles en plastique par des pailles en carton, construire toujours plus d’avions quand bien même ils voleraient aux agrocarburants, produire toujours plus de voitures quand bien même elles rouleraient à l’électrique, poursuivre l’extraction de pétrole et de gaz et vendre de l’« électricité verte » à l’autre bout de la chaîne ne sont pas des réponses à la hauteur des enjeux. Heureusement, les jeunes semblent plus prompts à s’emparer de ces questions. Ils le sont d'autant plus qu’ils seront les premiers concernés par les effets du dérèglement climatique et contraints d'imaginer des modèles différents. Un collectif est à terre, mais les graines sont déjà semées.

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale. Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

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Polices municipale et nationale trinquent à leur union à Épernay

Une nouvelle convention de coordination a été signée entre les forces de sécurité de l'État et les agents placés sous l'autorité de la maire. L'occasion de se pencher sur la politique d'Épernay en matière de sécurité.

La sécurité et l’insécurité, par extension, sont des notions difficiles à quantifier puisqu’elles relèvent du sentiment, de la perception. Néanmoins, les chiffres des crimes et délits, publiés chaque année par le ministère de l'Intérieur, permettent traditionnellement de mesurer la délinquance et 2022 a été marquée par une hausse de quasiment tous les indicateurs, dans la Marne comme ailleurs.

Face à une tendance haussière déjà observée avant la crise sanitaire, Épernay a, depuis plusieurs années, musclé son arsenal sécuritaire. La convention de coordination de la police municipale et la police nationale d’Épernay, signée mercredi dernier, est l’un de ces outils de lutte contre la délinquance. «  C’est la troisième fois qu’elle est signée, explique Héloïse Konwerski, la commissaire d’Épernay. Elle évolue, on apporte des améliorations techniques, mais les fondamentaux sont là depuis plusieurs années. »

Concrètement, ce document rappelle les compétences de chacun et les axes de coopération entre les deux services. Par exemple, la police munici-

pale, qui dépend du maire, n’exerce pas de mission de maintien de l’ordre, n’a pas de pouvoir d’enquête et ne porte pas d’arme à feu. Mais ses missions restent nombreuses : garde des bâtiments communaux, surveillance de la circulation et du stationnement, lutte contre les nuisances sonores, surveillances des écoles, des marchés, des cérémonies et des événements festifs… Pour autant, la collaboration entre les deux polices est quotidienne. « On appelle ça le continuum de sécurité, détaille la commissaire d’Épernay. On travaille en partenariat, on se sollicite les uns les autres… Toute une politique est mise en place au sein de la police nationale et implique de nombreux partenaires. La police municipale en est le principal au quotidien, au sein de la ville.  » Le document signé mercredi nous apprend ainsi que les réunions entre forces de sécurité de l’État et police municipale sont hebdomadaires afin d’échanger toutes informations utiles relatives à la sécurité, la tranquillité et l'ordre publics. «  Pour les vols par effraction, par exemple, on partage des informations sur les lieux et les horaires où ils se commettent pour qu’on soit tous vigilants. Plus on a de paires d’yeux et d’oreilles sur le terrain, plus on va être efficace », assure Héloïse Konwerski. Cette coopération passe aussi par une mutualisation des informations, des ressources, du matériel de communication ou encore du dispositif de vidéosurveillance.

Géré par la police municipale, ce système compte 28 appareils fixes et 12 nomades. Ces images sont conservées pendant 30 jours et peuvent être extraites en cas de procédure judiciaire, mais depuis près d’un an, elles servent aussi à la vidéoverbalisation. Ce dispositif permet à un agent assermenté de relever une infraction filmée par des caméras de vidéosurveillance et d’établir un PV électronique, en dehors de toute interpellation directe. «  La vidéoprotection permet d’élucider plus d’affaires, assure la commissaire d’Épernay. Dans certaines cas, on peut comprendre ce qui s’est passé et faire des levées de doute plus rapidement pour rassurer et éviter qu’une psychose prenne, par exemple. C’est aussi rassurant pour la population. Il y a un effet psychologique.  » Dans le contrat de sécurité intégrée signé en 2021, la ville annonçait vouloir solliciter l’État et le Grand Est pour l'acquisition de nouveaux appareils.

Pour mener à bien sa politique en matière de sécurité, Épernay peut compter sur le soutien de l’État. Que ce soit pour l’arrivée de 12 policiers supplémentaires l’année dernière, le financement de caméra de vidéosurveillance ou encore la construction du nouveau commissariat (lire par ailleurs). Cela a-t-il un effet sur le sentiment de sécurité ou d’insécurité des Sparnaciens ?

Commissariat : les policiers installés début 2024 ?

Si les policiers d’Épernay ont dû patienter de nombreuses années avant de voir la pose de la première pierre du futur commissariat, la construction avance désormais à vitesse grand V. « Les travaux avancent bien, ça se voit physiquement », se réjouit la commissaire d’Épernay, Héloïse Konwerski. En effet, un passage dans l’avenue du Général-Margueritte permet d’observer que face au collège Terres Rouge, le futur pentagone de bois et de métal a déjà bien poussé depuis la cérémonie à laquelle avait assisté Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, en novembre dernier. « Pour l’instant, il n’y a pas de retard. On espère une livraison à la fin de l'année et une entrée dans les lieux début 2024 », livre Héloïse Konwerski.

4 À LA UNE www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
S ÉCURITÉ
Le préfet de la Marne Henri Prévost et la maire d’Épernay Christine Mazy, sous le regard de la commissaire Héloïse Konwerski et du chef de la police municipale Sébastien Grangé. © l'Hebdo du Vendredi

VOIRIE

La rue de la Juiverie piétonne pendant deux mois

T RAVAUX

Le pont SNCF inaccessible depuis la rue

de Verdun

Avec l’arrivée de l’été, les terrasses vont se garnir un peu plus en centre-ville d’Épernay. C’est l’une des raisons qui expliquent que la rue de la Juiverie sera en partie rendue piétonne, à partir de ce samedi 24 juin et jusqu’au dimanche 3 septembre. Cette aire réservée aux marcheurs sera instaurée dans la section comprise entre les rues Porte Lucas et des Boucheries et devrait faire le bonheur de la brasserie Le Parisien. Son gérant a demandé l'autorisation d'étendre sa terrasse et sa demande est en cours d’instruction par la ville qui devrait, comme ces dernières années, y donner une réponse favorable. La rue de la Juiverie, qui doit son nom à la présence d’une importante communauté juive dans ce secteur de la ville au Moyen Âge, est redevenue dynamique ces dernières années, notamment après la crise sanitaire. La ville avait décidé, pour la première fois, de piétonniser une partie de la voie à l’été 2020, au sortir du confinement, et les artisans d’art du Clos Gallice s’attachent également à la rendre plus vivante. Il y a tout juste un an, les adhérents de l’association avaient ainsi sorti leurs pinceaux et leurs rouleaux pour repeindre les pavés en couleur.

La piétonnisation concernera la section comprise entre les rues Porte Lucas et des Boucheries. © l'Hebdo du Vendredi

Quant au bar à cocktails Le Jungle, il n’aura mis l’ambiance que quelques fois ces derniers mois, puisqu’il a fermé aussi vite qu’il avait ouvert. Aujourd’hui, il y a de l’activité dans le local, mais à ce stade, difficile de savoir par quoi le bar d’ambiance sera remplacé…

C OMMERCE

Trois restaurants Courtepaille de la Marne ferment leurs portes

Déjà mise à mal par la pandémie de covid19 et placée en redressement judiciaire en 2020, la chaîne de restaurants Courtepaille vit un nouvel épisode compliqué qui s’est déjà traduit par des fermetures dans la Marne.

Ainsi, les établissements de Reims-Farman, de Pierry et de Châlons ont définitivement baissé le rideau ces derniers jours. Si les trois restaurants disposent toujours d’une page Facebook qui était encore alimentée au début du mois, plus aucun n’est recensé sur le site internet du groupe Courtepaille, à nouveau à vendre. Il y a trois ans, l'enseigne de grillades, née en août 1961 au bord de la Nationale 6 en Bourgogne, était reprise par son concurrent, Buffalo Grill (propriété du fonds britannique TDR Capital). Malgré plusieurs fermetures, déjà, à l'époque, ce rachat était alors présenté, dans un communiqué, comme « l’assurance de la pérennité de l’enseigne et la préservation d’un grand nombre d’emplois ».

Mais en mars dernier, le tribunal de commerce de Nanterre a de nouveau placé l’entreprise en redressement judiciaire. Mardi 20 juin, la justice a validé l’offre de reprise du groupe de restaurants La Boucherie. La marque Courtepaille survit, mais seuls 71 établissements franchisés et dix restaurants en propre, sur les 144, sont repris. On parle également de 1 600 travailleurs, sur 2 089, qui pourraient subir un licenciement économique. Le service communication de Courtepaille nous précise que « 512 offres de reclassement, dans des entreprises sœurs du groupe, comme Buffalo Grill, sont proposées aux salariés ».

S.K

En travaux depuis le début de l’année, le pont de la rue de Reims à Épernay est en cours de réfection. Le département de la Marne œuvre à la restauration et au renforcement de cet ouvrage bâti en 1934, dont il est le propriétaire. Emprunté quotidiennement par 7 000 véhicules qui allaient et venaient entre le centre-ville d’Épernay et le quartier de La Villa et Magenta, le pont s’est dégradé au fil des années. Il a donc été décidé, après un long diagnostic, de renforcer ses poutres et ses poteaux. Une première étape entreprise à l’été 2020, avant une seconde qui est en cours depuis janvier dernier et consiste à réaliser la jonction des deux tabliers, la rénovation de l’étanchéité, la réfection de la chaussée et des trottoirs et le renouvellement de l’éclairage public. Mené par étapes, ce chantier impose des restrictions de circulation qui évoluent au fil du temps. Ainsi, depuis lundi 19 juin dernier, il n’est plus possible de rentrer sur le pont en venant de la rue de Verdun. Les automobilistes ont obligation de passer par la trémie. Pour emprunter le pont en provenance d’Épernay, il faut donc venir de la rue de Reims. Ces restrictions sont applicables jusqu’au 21 juillet.

au pont n'est plus possible depuis la rue de Verdun. ©

Ensuite, ce sera au tour du trottoir situé du côté de la gare d'Épernay d'être rénové, vraisemblablement jusqu'au début du mois de septembre. Une pause dans les travaux devrait être observée au moment de la vendange afin de ne pas engorger la circulation.

5 ÉPERNAY www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
S.K
L'accès l'Hebdo du Vendredi L'enseigne de Reims‐Farman, comme celles d'Épernay et Châlons, a fermé ses portes. © l'Hebdo du Vendredi

Des résidus de pesticides dans l'eau de l'agglo d'Épernay

Environ 20 % des habitants d'Épernay agglo Champagne boivent une eau de qualité altérée par les pesticides, mais qui peut être consommée sans restriction. La substance en question ne serait pas dangereuse étant donné sa faible teneur dans l'eau potable.

A

fin de valoriser l'image de son eau potable et encourager la baisse de la consommation des bouteilles en plastique, Épernay agglo Champagne a lancé une marque, le mois dernier, La Cuvée 47. Dans un contexte de sécheresses à répétition, où les ressources en eau disponibles sont de plus en plus basses, l’idée est de rappeler au grand public que l’eau du robinet est précieuse et peut-être consommée en toute sécurité. «  Notre eau est parfaitement saine », vantait le président de l’agglomération Franck Leroy.

Si les taux sont dépassés dans certaines communes, ils ne sont a priori pas inquiétants. © l'Hebdo du Vendredi

dépassées à certains endroits de l’agglo, notamment sur les réseaux Blancs-Coteaux, Bergères, Étrechy ou encore Clamanges, Écury-le-Repos, Villeseneux. Cela concernerait «  environ 20 % des habitants de l’agglomération », précise l’intercommunalité.

En se penchant de plus près sur les derniers bilans réalisés par l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est, on observe que pour un certain nombre de communes, l’eau qui sort du robinet présente des teneurs en pesticides supérieures aux normes en vigueur. Les données ne doivent pas excéder 0,1 μg/L par substance ou 0,5 μg/L pour la somme des pesticides. Pourtant, celles-ci sontUne seule molécule est responsable de ces dépassements : la chloridazone. Ce pesticide utilisé principalement dans la culture des betteraves depuis les années 1960 a été retiré du marché en 2019. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a classé ces métabolites (sous-produits de pesticides) comme « pertinents » par défaut, sui-

vant le principe de précaution, sans pouvoir conclure sur le potentiel cancérigène ou mutagène pour l’Homme de la chloridazone.

Sur le réseau de Blancs-Coteaux, par exemple, le relevé du 10 mai dernier fait état d’une teneur en chloridazone de 1,082 μg/L et d’un total des pesticides analysés de 1,228 μg/L, supérieur au 0,5 μg/L maximal autorisé. L’ARS observe donc une « eau de qualité altérée par les produits phytosanitaires, nécessitant une amélioration de la ressource  », mais prend bien soin de préciser qu’elle « peut être consommée sans restriction », ajoutant que « cette limite réglementaire n’est pas

fondée sur la toxicité des molécules […], sa finalité est avant tout de réduire la présence de pesticides au plus bas niveau de concentration possible dans l’eau potable. » Pas d’inquiétude, donc. D’autant que pour la chloridazone, dans l’attente d’études complémentaires de l’Anses, le ministère de la Santé a fixé une « valeur sanitaire transitoire » à 3 μg/L, s’appuyant sur ce qui est pratiqué en Allemagne. Les communes du bassin sparnacien concernées par les dépassements en sont loin. C'est pourquoi l’agglomération d’Épernay se veut rassurante, rappelant que l’eau potable ne contribue qu’à environ 5 % à l'exposition alimentaire totale aux pesticides. « Des dossiers de dérogations pour ces valeurs ont été contractualisés avec les services de l’État, permettant ainsi d’être conforme à la réglementation et de distribuer une eau sans restriction de consommation ni risque sanitaire », ajoute-t-elle. La chloridazone a récemment secoué les Hautsde-France et l’Aisne en particulier. En septembre dernier, le préfet avait placé 39 communes sous surveillance renforcée face à une teneur anormalement élevée de métabolites de la chloridazone dans l’eau du robinet. À Merlieux-et-Fouquerolles, elle atteignait 12,5 μg/L ! Si les chiffres ont diminué depuis, les 260 habitants de la commune ne sont toujours pas autorisés à consommer l’eau du robinet…

Simon Ksiazenicki

EN 6 ÉPERNAY www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023

Les commerçants d'Épernay font leur braderie

Comme c'est de coutume à pareille période, les adhérents des Vitrines d'Épernay organisent leur fameuse et traditionnelle braderie de la Saint-Jean, ce lundi 26 juin, de 9 h à 18 h, dans les rues du centre-ville d’Épernay. À noter également que l'association poursuit ses animations pour dynamiser la fréquentation du centre-ville, avec la mise en place de structures gonflables pour les enfants, ces samedi 24 et dimanche 25 juin, sur la place Hugues-Plomb, et un jeu-tombola chez les commerçants. Les vainqueurs seront connus lors de la soirée de clôture, le mardi 27 juin.

Tirage au sort des jurés d'assises sparnaciens

Le tirage au sort des jurés d'assises pour l'année 2024 s'est tenu le mercredi 21 juin, à l'hôtel de ville d'Épernay. Les Sparnaciens qui ont été tirés au sort seront avertis par courrier. Tout citoyen de nationalité française, inscrit sur les listes électorales, âgé de plus de 23 ans et qui ne se trouve pas dans un cas d'incapacité ou d'incompatibilité avec les fonctions, peut être juré. Celui-ci participe, aux côtés des magistrats professionnels, au procès des personnes accusées de crime. Infos : 03 26 53 37 21 et service-public.fr

L'école de musique d'Épernay ouvre ses portes

L'école intercommunale de musique d'Épernay et de sa région organise une journée portes ouvertes le mercredi 28 juin, de 15 h à 19 h, à la Maison des arts et de la vie associative (parc Roger-Menu). L'occasion de découvrir les différents instruments enseignés, de rencontrer les professeurs et de s'inscrire pour l'année prochaine. Entrée libre. Infos : 03 26 53 32 95 et ecoledemusique@ville-epernay.fr

Stage de natation cet été à Bulléo

L'espace aquatique et sportif Bulléo propose des stages de natation pour les enfants à partir de 6 ans. Ils se dérouleront sur une semaine, du lundi au vendredi, de 9 h 15 à 9 h 55, du 10 juillet au 4 août. Les créneaux suivants sont disponibles : du lundi 10 juillet au samedi 15 juillet (rattrapage le samedi pour cause de vendredi férié), du lundi 17 juillet au vendredi 21 juillet, du lundi 24 juillet au vendredi 28 juillet et du lundi 31 juillet au vendredi 4 août. Tarif : 55 €. Inscriptions à l'accueil de Bulléo (parc Roger-Menu). Infos : 03 26 53 35 60 BREF

M OBILITÉ

Épernay remonte en selle

En septembre 2022, la ville d’Épernay avait annoncé sa participation au défi Ville en Selle, une compétition visant à inciter la population à effectuer un maximum de trajets à vélo, durant 21 jours, et à les compiler sur un site internet dédié. Un challenge sans récompense à la clé, auquel la capitale du champagne s’était inscrite face à sa ville jumelle, Ettlingen l’Allemande et ses 39 000 habitants. Cette première édition n’avait clairement pas été un franc succès pour Épernay : seuls 23 cyclistes sparnaciens avaient enregistré 3 313 kilomètres, très loin derrière Ettlingen, ses 787 participants et leurs 185 000 km. Pas échaudée par cette première, la ville d’Épernay repart pour un deuxième challenge, du 25 juin au 15 juillet. Toute personne habitant ou travaillant dans la capitale du champagne peut inscrire ses kilomètres parcourus, pour des déplacements d’ordre privé ou professionnel, sur le site dédié, après avoir rejoint une équipe (entreprise, école, association…) ou créé la sienne. Assez discrète l’an passé, la municipalité prévoit, cette année, un peu plus de publicité. Ainsi, un lancement officiel est prévu ce dimanche 25 juin, à 9 h, au 5, place de la République, en présence de clubs de vélo et de triathlon. Sur inscription préalable, il sera possible de réaliser gratuitement, ce jour-là, des balades à vélo électrique. Suffisant pour booster la participation au challenge Ville en Selle ?

4 Inscription aux balades à vélo : 03 26 54 79 18 et transition-ecologique@ville-epernay.fr.

Infos : ville-en-selle.org

M OBILITÉ

Un itinéraire vélo entre Reims et Épernay

S’il a toujours été possible de se rendre d’une ville à l’autre en bicyclette, le département de la Marne a souhaité mettre en valeur un nouveau tracé de 40 km, allant de la coulée verte de Reims à la véloroute de la vallée de la Marne à Épernay, en passant par treize communes : Bezannes, Les Mesneux, Villedommange, Sacy, Écueil, Chamery, Sermiers, Courtagnon, Pourcy, Nanteuil-laForêt, Hautvillers, Dizy et Magenta. Les cyclistes les plus aguerris, et il faut l’être étant donné la difficulté de ce circuit, n’ont pas attendu cet aménagement pour emprunter un parcours qui figurait, par exemple, au programme de la 3e étape du Tour de France 2019. Mais ils peuvent désormais profiter d'un peu plus de sécurité, grâce aux aménagements mis en place depuis l'automne dernier : voie cyclable en bord de route, marquage au sol et panneaux de signalisation. Sur ce fameux itinéraire vélo, la route reste partagée avec les véhicules motorisés. Pas de véritable révolution donc et c’est la raison pour laquelle l’investissement (50 000 €) reste modeste pour le département qui a prévu de réaliser, en tout, 820 km d’itinéraires cyclables sur le territoire pour un coût total de 20 M€ (dont 25 % de subventions), dont 235 km en site propre, c'est-à-dire réservés uniquement aux mobilités douces. Pour le moment, 125 km ont déjà été réalisés (dont 105 km en site propre) et un second itinéraire vélo, reliant Sillery à Tours-sur-Marne sur 25 km, doit prochainement voir le jour.

J EUNESSE

Record en vue pour le bal de promo d'Épernay

Populaire depuis des décennies aux États-Unis, le bal de promo – ou « prom night » en version originale – l’est aussi à Épernay depuis 2016. Afin de célébrer la fin de l’année scolaire, les membres de la commission Jeunes d’Épernay organisent, ce vendredi 30 juin, la 6e édition de cet événement qui avait rassemblé 850 participants, issus des classes de 3e à la terminale, l'an passé. Et cette année, un record de participation va tomber à coup sûr au Palais des fêtes puisque plus de 1 000 places ont déjà été prévendues par le Point information jeunesse, qui épaule les jeunes organisateurs ! Comme c’est de coutume, les participants devront venir en tenue de soirée pour profiter de la fête qui démarrera à 20 h 30. Cette année, un nouveau thème a été retenu : bal masqué. Au programme, une piste de danse (évidemment !), une borne photo et une buvette, sans alcool (évidemment !). Pour assurer le bon déroulé de l'événement, il sera encadré par les adultes du Point information jeunesse, des agents de sécurité de la ville et la police municipale. Extinction des enceintes et des éclairages à 1 h du matin. Enfin, pour ceux qui n’auraient pas encore pris leur ticket en prévente (2 €), il sera toujours possible de l’acheter sur place (5 €)... à condition que la jauge maximale du Palais des fêtes, soit 1 500 personnes, ne soit pas atteinte d’ici là ! Les recettes seront reversées au foyer Sainte-Chrétienne d’Épernay, un établissement recevant des enfants, des adolescents et des jeunes adultes confiés par les services de la protection de l’enfance.

Plus de 1 000 places ont déjà été prévendues. © Ville d'Épernay

4 Bal de promo, vendredi 30 juin, de 20 h 30 à 1 h, Palais des fêtes, Épernay. Tarif : 2 €. Infos : 03 26 53 54 62 et epernay.fr

7 ÉPERNAY www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
L'an passé, seuls 23 cyclistes avaient participé au défi Ville en Selle. © l'Hebdo du Vendredi Simon Ksiazenicki Le circuit passe notamment par Hautvillers. © l'Hebdo du Vendredi

Les nageurs britanniques comme des poissons dans l'eau à Reims

L'équipe du Royaume-Uni de natation a passé quatre jours, à Reims, où elle établira son camp de base avant les Jeux olympiques de Paris, dans un an. Athlètes et staff ont loué la qualité de l'accueil et des infrastructures rémois.

C’est incroyable ! Les installations sont superbes, le temps est magnifique et la ville est splendide. J’ai déjà hâte de revenir l’année prochaine pour préparer les Jeux olympiques ». Le compliment ne vient pas de n’importe qui. Comme l’indiquent les anneaux olympiques qu’il s’est fait tatouer sur le revers de la main droite, le nageur britannique Matthew Richards, 20 ans, a décroché l’or olympique au sein du relais 4 x 200 m nage libre, lors des derniers JO, à Tokyo, en 2021. Mardi matin, il s’entraînait dans les bassins de l’UCPA Sport Station de Reims, avec 28 autres athlètes du Royaume-Uni. Pour préparer les Jeux de Paris, l’association olympique de Grande-Bretagne a choisi Reims, il y a un an, comme camp de base afin que ses

athlètes s’acclimatent et s’entraînent sur le sol français avant la grande échéance de l’été 2024.

À ce moment-là, l'équipe britannique devrait compter environ 400 sportifs, dont un quart aura préparé la compétition à Reims : les boxeurs, pongistes et gymnastes à René-Tys et les nageurs

Les gymnastes attendus dans un mois Après les nageurs britanniques, ce sera au tour de l'équipe de gymnastique artistique de prendre ses marques à Reims. Les athlètes britanniques sont ainsi attendus du lundi 31 juillet au dimanche 6 août pour découvrir la cité des sacres et le complexe sportif René-Tys, où ils réaliseront leurs entraînements.

au complexe aqualudique, donc. « On a vu quatre ou cinq sites différents, mais quand on est venu ici, en 2021, les bassins venaient d’être terminés, se souvient Chris Spice, directeur de la performance pour la natation britannique. On est tout de suite tombé amoureux de cet endroit et de la ville. Ça a été très facile de choisir Reims, qui est très proche du Royaume-Uni et de Paris. »

À un an du grand rendez-vous, les nageurs de la « team GB » ont passé quatre jours à s’entraîner à Reims, la plupart afin de préparer les championnats du monde qui se dérouleront à Fukuoka

PATRIMOINE

(Japon), dans un mois. Ils reviendront dans la cité des sacres à quelques semaines du début de la compétition parisienne pour parachever leur préparation, avant de mettre les voiles vers le village olympique.

Si les locaux ne sont pas toujours tendres avec l’UCPA Sport Station, les Britanniques étaient, eux, dithyrambiques. « On ne pouvait pas trouver un meilleur endroit, se réjouit David McNulty, entraîneur au sein de l’équipe britannique depuis 2001 et sommité dans le milieu. D’habitude, on doit partager les couloirs de natation, mais ici, on en a dix rien que pour nous, c’est même plus que nécessaire ! » « En Grande-Bretagne, les piscines sont beaucoup plus petites. Ici, on a l’impression d’être à l’extérieur, mais en étant à l’intérieur. Les athlètes adorent ça, ils peuvent aussi s’entraîner dehors », abonde Chris Spice. Aux JO 2024, les nageurs britanniques seront attendus après une édition tokyoïte couronnée de succès : huit médailles, dont quatre en or. « Quand on réalise la meilleure performance de son histoire, c’est difficile de réitérer, prévient le directeur de la performance. Mais depuis que je suis en poste (2013), on fait mieux chaque année et j’espère que l'on va franchir une étape supplémentaire à Paris. »

Reims aurait alors sa petite part de responsabilité.

Classée, la Sablière du massif de Saint-Thierry va être aménagée

Patrimoine naturel parmi les plus insolites du Grand Reims, la Sablière va bénéficier, durant les prochaines années, d'aménagements afin de protéger la biodiversité et la géologie du site.

Classée réserve naturelle régionale depuis janvier 2021, la Sablière du massif de Saint-Thierry situées près des communes du Grand Reims de Châlons-sur-Vesle, Merfy et Chenay constituent un terrain de jeu privilégié pour les amateurs de randonnées et les promeneurs du dimanche. En pleine forêt, ce site se compose de grandes étendues de sable qui témoignent à cet endroit de la présence de la mer il y a plus de 50 millions d'années.

Ce classement permet de mieux protéger les plantes et les insectes rares qui y vivent, mais aussi le patrimoine géologique. Il se matérialise aujourd'hui par l'élaboration d'un plan de gestion au budget de 375 000 €, afin de mieux réguler les usages, en faveur de la biodiversité. En effet, la forte fréquentation, certaines pratiques peu respectueuses de l’environnement ou encore l’usure du temps menacent le site et son patrimoine. Le projet établi sur trois ans concerne sa restauration et son aménagement : mise en défens des secteurs les plus sensibles, balisage de sentiers de randon-

née, installation de panneaux pédagogiques et aménagement d’espaces pour accueillir le public. Dans ce cadre, la Fondation du patrimoine s’est associée au Conservatoire d’espaces naturels de Champagne-Ardenne.

Un chèque de 80 000 € sera ainsi remis en faveur du projet de restauration et d’aménagement de la Sablière. En parallèle, la Fondation lance une souscription ouvrant

Premiers

la collecte de dons sur le site. « L'objectif est d'atteindre les 10 000 €, indique Bernard de Lauriston, chargé de mission à la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne. Cela peut paraître modeste, mais il faut être prudent, car c'est la première fois que notre délégation se lance dans un projet concernant un patrimoine naturel. »

Les premiers aménagements sont attendus dès cet

été. « Ils se dérouleront en trois temps. Cela va débuter par l'aménagement d'aires de jeu à la place des parkings qui sont aujourd'hui situés au pied du site. » A terme, ces travaux doivent ainsi permettre d'améliorer l’expérience des visiteurs tout en limitant leur impact sur la biodiversité et la géologie du site.

4 Infos : fondation-patrimoine.org/ lesprojets/sabliere-de-chalons-sur-vesle

Concours photo de la Fondation du patrimoine

A l'occasion de son concours photo 2023, la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne invite le grand public à immortaliser le patrimoine de la région sur le thème : « Errance bucolique, le Champenois derrière l’objectif ». Les participants ont jusqu'au 30 juin pour envoyer une photographie prise par leur soin d’un élément architectural, patrimonial, culturel ou naturel, connu ou inconnu, protégé ou non, se trouvant sur le territoire Champenois, à l'adresse suivante : nils.mouquet@fondation-patrimoine.org. Les trois meilleures seront récompensées lors de la Foire de Châlons.

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Vingt‐neuf athlètes britanniques ont pris leur marque à l’UCPA Sport Station de Reims, cette semaine. © l'Hebdo du Vendredi
J EUXOLYMPIQUES
Les travaux visent à améliorer l’expérience des visiteurs tout en limitant leur impact sur la biodiversité et la géologie du site. © E. Gaillard
travaux dès cet été

P OLITIQUE

Les élus marnais d'Horizons se réunissent à Épernay

Créée en octobre 2021 par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, la formation politique Horizons se structure un peu plus dans la Marne. Depuis l’hiver dernier, elle compte quatre comités départementaux, animés par des élus : le député Xavier Albertini pour celui de Reims et les conseillers municipaux Christophe Guillemot pour Châlons, Youri Philip pour Épernay et Olivier Lapoulle pour Oiry. Ces quatre élus, et bien d’autres, se retrouveront, le vendredi 30 juin, à 19 h, à la Maison des arts et de la vie associative d’Épernay, à l’occasion d’un « événement départemental », tel que le présente la déléguée marnaise d'Horizon, Aina Kuric, par ailleurs conseillère régionale. Sont également attendus Arnaud Robinet, maire de Reims et référent Grand Est d’Horizons, la députée Lise Magnier (4e circonscription) et Pierre-Yves Bournazel, conseiller municipal d’opposition à Paris et chargé de la structuration du parti d’Édouard Philippe. Mais qu’est-ce donc qu'Horizons ? C’est « une structure de large rassemblement de citoyens et d’élus qui souhaitent participer aux réflexions et aux débats qui construiront la France de demain ». Pour le moment, un manifeste en vingt points, découpés en deux catégories (« Nous défendons » et « Nous combattons »), permet d'en savoir plus sur ce parti, annoncé comme le bras armé du maire du Havre, en vue d’une candidature à la présidentielle de 2027.

P OLITIQUE

Jean-Christophe Combe à Reims pour le congrès APF France Handicap

L’association APF France handicap tient son 43e congrès au Parc des expositions de Reims, du jeudi 22 au samedi 24 juin. Plus de 1 000 personnes y participent, dont le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, venu le jeudi, et la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq, attendue ce vendredi. Marqué par le 90e anniversaire de l’association, ce congrès a pour ambition de mieux comprendre les transitions qui bousculent le monde d’aujourd’hui et de se projeter dans les enjeux de demain. Il sera également l’occasion pour APF France handicap de présenter son manifeste pour refonder la politique du handicap en France. Ouvert à toutes et à tous, pour la première fois, cet événement propose des conférences plénières, ainsi qu’un tiers-lieu éphémère, pour faire le plein de découvertes et d’expériences.

François Asselineau, leader de l'UPR, bientôt en visite à Reims

Le président et fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau sera le vendredi 30 juin de passage à Reims. Ce jour-là, il animera une réunion publique à 20 h 30 à l'hippodrome de Reims, ouverte à tous. Candidat à l’élection présidentielle en 2017, éliminé au premier tour avec 0,97 % des voix, il n'avait pas pu se présenter en 2022, faute d'obtenir les 500 parrainages nécessaires. Après avoir prôné le Frexit, soit la sortie de la France de l’Union européenne, François Asselineau a été, lors de la pandémie de covid-19, l'une des voix contestant le pass sanitaire.

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EN BREF
J.D
Arnaud Robinet et Xavier Albertini, membres d'Horizons. © Ville de Reims Jean‐Chistophe Combe, ici lors de son déplacement à Châlons, le 27 février dernier. © l'Hebdo du Vendredi

I

Clap de fin pour l'association planet A

L'assemblée générale de planet A, vendredi 16 juin, s'est soldée par une annonce de Benoist Apparu, maire de Châlons, que beaucoup pressentaient : l'arrêt de cette association née en 2017, faute d'avoir fédéré suffisamment de fonds privés et d'adhésions, notamment du côté du monde agricole.5,5 M€ d'argent public ont été injectés dans l'initiative.

Lutter contre le réchauffement climatique, préserver nos ressources naturelles et atteindre une souveraineté alimentaire pour nourrir, à l'horizon 2050, près de 10 milliards d'humains. Si les questions sur lesquelles planche l'association planet A sont primordiales et de plus en plus prégnantes, force est de constater que cette initiative, six ans après sa création, n'a pas obtenu les résultats escomptés, ni réussi à prendre son envol. « On s'est planté sur la méthode », a concédé le maire de Châlons, Benoist Apparu, instigateur de planet A, lors de l'assemblée générale du 16 juin. Pierre angulaire du concept : l'organisation d'un forum international pour ouvrir avec les experts une réflexion collective sur l'avenir de l'agriculture. Les deux premières éditions, en présentiel, ont coûté la bagatelle d'environ 3 M€. La troisième s'est déroulée au format digital, moyennant un budget de 1,2 M€, puis l'événement a été mis en sommeil au profit de modules ponctuels, toujours en ligne et bien moins onéreux. «  On a souhaité faire un forum gratuit, on aurait peut-être dû le rendre payant

» C'est sur ce modèle que reposait l'institut de formation planet A : d'une part un fonctionnement largement financé par l'argent public - la ville de Châlons y a consacré plus de 400 000 € rien qu'en 2022 - et d'autre part des recettes générées via les droits d'inscription, fixés entre 3 000 et 9 000 € par auditeur selon les profils. Seul bémol, la formule n'a pas trouvé son public et vu le nombre de participants décliner en trois ans. «  On était sur une vingtaine d'auditeurs au départ, à peine 10 pour cette 4e promotion. » Bien loin de l'objectif initial, à savoir une soixantaine

d'auditeurs par promotion. L'institut est donc ajourné, vote du conseil d'administration à l'appui. Quant à la « cité de l'agriculture », portée par la mairie et non par l'association, elle ne sortira jamais de terre. « On tablait sur un coût de 35, voire 40 M€, rappelle Benoist Apparu. Avec potentiellement une aide de la région d'une quinzaine de millions. On n'a pas trouvé de financements complémentaires et les dernières estimations annoncent plutôt 60 M€ de dépenses. Ce n'est pas tenable de notre point de vue. Même en attirant suffisamment de visiteurs pour autofinancer son fonctionnement, l'investissement initial est trop lourd. » D'autant que ce « vaisseau amiral » était censé booster le forum et l'institut, désormais à l'arrêt. « On n'a pas su mobiliser le monde agri-

La « cité de l'agriculture » ne verra pas le jour

qu'il la soutienne. On n'a sans doute pas non plus assez travaillé avec l'écosystème de la grande distribution et de l'agroalimentaire. Mais dès le départ, on a refusé de se positionner comme un lobby en faveur des agriculteurs ou de l'environnement. Les éventuels financeurs privés, on les a tous rencontrés 25 fois. Sur le principe, ils trouvaient l'idée géniale, puis nous disaient « vous savez, c'est difficile... on ne financera pas » C'est un échec et un regret. Mais il faut savoir dire stop et arrêter les frais. »

De 2018 à 2022, toutes collectivités confondues, l'argent public injecté dans planet A représente une enveloppe de 5,5 M€, dont près de 2 millions issus du budget municipal. Ce à quoi s'ajoute 1 M€ de fonds privés. «  Globalement, on est à 1 million par an, résume l'élu. C'est beaucoup d'argent. Ça reste raisonnable rapporté à six ans et au regard de l'ambition qui était la nôtre. » Au chapitre comptable, le trésorier, Pol Lavefve, a annoncé un résultat positif de 60 055 € pour l'année 2022. Les fonds propres, néanmoins, étaient encore négatifs au 31 décembre, donnant lieu à une situation nette déficitaire : -151 000 euros, contre -211 000 euros sur l'exercice 2021.

l'équilibre », assure ce dernier. Elles s'élèveront, d'après le budget prévisionnel, à 331 000 €, dont 320 000 € de subventions. L'association compte surtout, pour résorber entièrement sa dette, sur le versement de deux aides promises par les fonds européens (Feder et Feader) depuis plus de deux ans. « Nous leur avions demandé respectivement 116 000 € et 84 000 €. Nous saurons mi-juillet quand et à hauteur de combien nous les recevrons. » Dès lors, une assemblée générale extraordinaire actera juridiquement la fin de l'aventure. La marque, propriété de la ville de Châlons, pourra être récupérée par une autre structure. Les publications et les études menées jusqu'ici avec différents partenaires, notamment sur la capacité des sols à capter le carbone, resteront disponibles et se poursuivront sans doute. C'est ce que proposera le conseil d'administration aux membres du comité scientifique. «  Qui ne tente rien n'a rien, a conclu la présidente de l'association, Carmen Munoz-Dormoy. On a travaillé sur des sujets majeurs. On nous a très souvent sollicités et associés à des projets, mais sans nécessairement nous payer, ou parfois avec des retards considérables. Sans ressources, une association ne peut pas vivre. » Ni survivre.

Pas de « Davos de l'agriculture », mais toujours la Foire de Châlons

Annoncé en 2017 comme ce qui devait devenir le « Davos de l'agriculture », le concept planet A misait notamment sur l'ADN agricole de la ville-préfecture de la Marne pour essaimer. On pense en premier lieu à la Foire de Châlons, ancrée depuis 1947 sur le territoire. Son commissaire général, Bruno Forget, en a repris les rênes en 1992. «  Je ne critique pas l'axe choisi et la philosophie de planet A, réagit-il suite à l'annonce de Benoist Apparu. C'est une page qui se ferme. On a fait le Pari du végétal (une opération de communication lancée autour de cette filière en 2014, ndlr) puis celui de planet A. Faisons désormais le pari de la Foire. Je crois aux initiatives locales, qui naissent chez nous et qui sont mesurables à long terme. Aujourd'hui, la Foire est le deuxième rendez-vous agricole de France. Elle va très bien, elle a toute sa légitimité, mais ce n'est pas gravé dans le marbre. Reconcentrons nos efforts et ouvrons une nouvelle page pour continuer à la consolider et à la développer. » Message passé.

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L'association planet A fera l'objet d'une dissolution lors d'une prochaine assemblée générale extraordinaire, NITIATIVE
probablement mi‐juillet. © l'Hebdo du Vendredi

La 77e édition se dessine et innove

Attendue le 1er septembre sur le site du Capitole, la Foire de Châlons, 77e du nom, s'accompagnera de plusieurs nouveautés qui mettront à l'honneur les JO 2024, la bioéconomie et l'agriculture dans toute sa diversité.

Les conventions de partenariat autour de la Foire se multiplient ces derniers temps. Sur le plan de la sécurité par exemple, avec la ville de Châlons et la préfecture, mais aussi sur le contenu, avec le Ceser et l'Académie de Reims (lire par ailleurs). Comme souvent, la SAS UCIA-Expos, qui pilote l'événement, joue des coudes pour caser l'ensemble des exposants sur le site du Capitole. « Nous sommes au complet, annonce le commissaire général, Bruno Forget. Environ 200 demandes n'ont pas pu aboutir. On retrouve l'affluence des éditions 2018-2019, avec un peu plus d'exposants du fait de la répartition des stands. » Puis d'assurer que les tarifs d'exposition n'évoluent pas. Malgré la conjoncture et l'envolée des charges ? « Nous restons une société, mais n'avons pas vocation à thésauriser. Je préfère gagner un peu moins d'argent à l'arrivée, même si nous devons veiller à atteindre l'équilibre budgétaire. » Trop tôt pour dévoiler la liste des personnalités attendues pour l'occasion et celle qui coupera le ruban lors de l'inauguration. La venue d'Arnaud Rousseau, nouveau patron de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et président du géant agroalimentaire Avril, semble toutefois se confirmer.

Le village consacré à la Wallonie l'an passé ne sera pas renouvelé, faute d'avoir trouvé son

public. «  C'est un pari perdu, concède Bruno Forget. Notre objectif, cette année, c'est de développer encore plus le volet agricole. » L'emblématique espace « Ferme », porté par la Chambre d'agriculture de la Marne, retrouvera son emplacement historique, à droite du Capitole, et passera de 2 000 à environ 4 000 m2. «  C'est un projet stimulé par le Conseil agricole français (qui réunit les chambres consulaires et les fédérations syndicales, ndlr). Ils vont donner davantage de visibilité à l'agriculture dans toute sa diversité. Les animaux, les produits du terroir, mais aussi les aménagements, l'emploi, la formation, etc. » La position géographique de ce stand créera un cheminement naturel vers le pôle « Bioéconomie » situé dans le hall 4, sur une emprise de 400 m2. «  Le Grand Est, la Chambre régionale d'agriculture et l'Université de Reims Champagne-Ardenne ont additionné leurs forces pour imaginer ce salon, avec une double vocation, à la fois auprès des publics qui ne sont pas sensibles à ces thématiques et des start-ups qui innovent dans ce domaine. »

Autre nouveauté de cette 77e édition : un village baptisé « Terres de jeux » en clin d'oeil aux JO de Paris. « Ce qui fait la spécificité de la Foire, c'est son appropriation par un maximum d'acteurs, rappelle le commissaire général. Le Comité départemental olympique lance ce village avec un certain nombre de clubs et d'associations. » Soit 1 000 m2 de démonstrations, de rencontres et d'animations, où sont d'ores et déjà invités plusieurs champions olympiques, de la Marne et d'ailleurs. On citera notamment Tony Estanguet, président de Paris 2024, triple champion d'Europe, du monde et olympique de canoë slalom.

Kendji Girac complète la programmation de Foire en Scène

Le festival Foire en Scène réunira à Châlons une pléiade d'artistes du 1er au 11 septembre : Michel Jonasz, Patrick Sébastien, Gilbert Montagné, Gims et Dadju, la tournée « Années 80 », Louis Bertignac, Mika, Jenifer et Florent Pagny (sous réserve). Sans oublier le Carrefour de stars de Champagne FM pour ouvrir le bal. Dernière tête d'affiche dévoilée, programmée le dimanche 3 septembre : Kendji Girac, qui donnera son quatrième concert à la Foire. Infos : foireenscene.fr.

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F OIRE DE C HÂLONS
Sonia Legendre La 77e Foire de Châlons s'ouvrira du 1er au 11 septembre prochains. © l'Hebdo du Vendredi

Olivia Varga, l'âme conquérante

Boxeuse depuis l'âge de 7 ans dans la Team Ataboxe de Châlons, Olivia Varga collectionne les médailles de championne de France, d'Europe et du monde chez les juniors. Elle vise la ceinture mondiale de muay thaï lors du gala international qui se tiendra le 1er juillet au Capitole.

Olivia Varga soufflera sa 18e bougie le 30 juin, la veille de son combat face à l'Espagnole Asuncion Lacruz, championne du monde dans la catégorie juniors (moins de 54 kg) à l'occasion du gala international de muay thaï organisé au Capitole par la Team Ataboxe. « Je fêterai ça plus tard, sourit-elle. Ma priorité, c'est d'aller chercher la ceinture. Je suis dans un état d'esprit positif. Je pars conquérante et je resterai concentrée jusqu'au bout. J'ai une bonne adversaire, je pense qu'on fera un beau combat. » Rémoise de naissance et installée à Saint-Gibrien, près de Châlons, cette étoile montante boxe depuis l'âge

Mener de front la boxe et les études

de 7 ans. Elle possède 9 titres de championne de France dans différentes catégories et décrochait en novembre la ceinture mondiale des WBFC de K1 (- de 60 kg) à Milan. Dernière victoire en date à Rome, en avril, face à l'Italienne Rachele Malatesta, où elle a remporté le titre de championne d'Europe de boxe thaï. Le fruit d'un coaching de haut niveau suivi avec Alain Tillot, président du club châlonnais. « Elle s'entraîne tous les jours, parfois deux fois par jour en vue de ce combat, salue-t-il. C'est d'ailleurs le dernier qu'elle vivra chez les juniors. Elle passera ensuite en semi-pro et très vite en pro.  » Préparation physique, renforcement musculaire, cardio, techniques de déplacement, enchaînements des coups, travail sur le souffle et le mental, périodes de récupération, maintien du poids et alimentation optimisée : rien n'est laissé au hasard. « Ça se jouera en 5 rounds de 2 minutes. Ses points forts, c'est la rapidité et l'amplitude de ses mouvements. Elle commence à être bien connue au niveau européen. Certaines boxeuses refusent même de l'affronter. »

Olivia a toujours mené de front sa passion pour la boxe et ses études. « J'ai passé le grand oral du bac mercredi et je suis acceptée en école d'in-

firmière l'an prochain à Châlons, précise-t-elle. Ça demande une bonne organisation, même si j'ai peu de temps juste pour moi. J'ai toujours été attirée par les sports de combat. Mon père m'a encouragée à me lancer dans la boxe. Il m'a appris à bien respirer, à gérer mon stress. »

Pour avoir participé à une dizaine de galas internationaux déjà, elle connaît l'ambiance spectaculaire de ces événements. « Bien sûr, on a toujours cette montée d'adrénaline avant d'entrer sur le ring, d'autant que tous mes proches seront là. Mais j'ai confiance. Je sais que je vais devoir m'économiser, gérer le combat dans la durée, accélérer quand il le faut tout en observant régulièrement l'adversaire. » Quant à la place des

femmes dans ce milieu, elle la revendique et la considère comme naturelle. «  Je n'ai jamais eu d'appréhension sur ça. Il existe de plus en plus de galas de boxe féminins. C'est un très beau sport. Et c'est encore plus beau de le voir pratiqué par des femmes.  » La championne aspire à une ascension en Équipe de France, avec les JO en ligne de mire.

Sonia Legendre

4 Gala international de muay thaï, samedi 1er juillet à 19 h, Capitole, Châlons. Tarifs : 22 € en prévente, 30 € sur place. Infos : 06 76 87 38 71, messenger « Ataboxe51 ».

BASKET- BALL LF2

Nina Seilly, 4e recrue des Pétillantes

Suite à la belle saison 2022/23, marquée par une 4e place en saison régulière et une participation aux demi-finales des playoffs, éliminé par le futur vainqueur, Charnay, le Champagne Basket Féminin oeuvre en coulisses pour faire encore mieux. Alors que quatre joueuses ont été conservées (Maaja Bratka, Emilie Raynaud, Stepha M'Baye et Camille Hillotte), quatre nouvelles ont d'ores et déjà rejoint le groupe dirigé par Aurélie Lopez : Seehia Sida Abega, Manoé Cissé, Stella Mavuanga et, depuis cette semaine, Nina Seilly. Cette dernière a été présentée mercredi. Arrivant de Strasbourg, cette jeune femme de 20 ans va vivre sa première expérience hors de sa région natale. « Nina nous a rejoints pour passer un cap, précise la coach marnaise, après une belle saison, où elle a été particulièrement performante sur la fin et en playoffs. » Joueuse mesurant 1,89 m, elle est capable d'évoluer sur les postes 4 et 5 et vient poursuivre sa formation et apporter sur le terrain ses qualités d'intensité, de défense et de rebond, mais aussi des points. « Elle possède de très bonnes mains, précise Aurélie Lopez. Nina est avec nous pour travailler son jeu personnel et aller plus haut, tout en ayant la capacité de donner tout de suite une solution efficace dans notre rotation. » Animée comme son nouveau club par l'envie de progresser, Nina Seilly avoue ressentir « un peu d'appréhension », tout en assurant « être prête et fière » de jouer pour le Champagne Basket Féminin. Et de conclure : « Je suis là pour travailler et m'imposer, afin de prendre de l'importance et de donner le maximum au collectif ». L'équipe marnaise, qui souhaite réunir un groupe de 10 joueuses compétitives, recherche encore une poste 4 et une poste 2/3 « au profil de shooteuse ».

Julien Debant

BASKET- BALL P RO B

Vincent Vent rejoint Fos, Maxime Semelet prêté à Vitré

Après une saison prometteuse conclue par une défaite en finale des playoffs, face à l'Elan Chalon, le Champagne Basket travaille désormais sur l'effectif qui défendra ses couleurs lors du prochain exercice. Arrivé l'été dernier dans la Marne, en provenance de Nancy, Vincent Vent (2,05 m, 25 ans) va poursuivre sa carrière à Fossur-Mer, tout juste relégué de Pro A. Sous les ordres de Thomas Andrieux, le pivot a joué en moyenne 17 minutes par match en saison régulière, compilant 7,6 points et 5,4 rebonds (4,3 points et 2,8 rebonds en 12 minutes en playoffs). L'union marnaise enregistre un autre départ : celui de Maxime Semelet (2,01 m, 20 ans). L'intérieur, qui vient de signer son premier contrat professionnel, est prêté à l’Aurore Vitré qui évolue en N1. Cette saison, le jeune joueur, vu à dix reprises avec l'équipe première (1,8 point et 1,1 rebond pour un temps de jeu moyen de 5 minutes) était le leader de l'équipe Espoirs, championne de Pro B, avec 18,7 points et 10,7 rebonds en 30 minutes de jeu.

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B OXE THAÏ
La boxeuse Olivia Varga s'entraîne sans relâche pour accéder au titre de cham‐pionne du monde de muay thaï, catégorie juniors. © l'Hebdo du Vendredi Nina Seilly jouait cette saison sous les couleurs d'Illkirch‐Graffenstaden (LF2). © l'Hebdo du Vendredi Julien Debant Maxime Semelet part s'aguerrir à Vitré. © l'Hebdo du Vendredi

O

ENOTOURISME

C ONCERT

La billetterie pour Bertrand

Belin est ouverte à Épernay

i elle propose à tous, champenois ou non, de célébrer l'anniversaire de l’inscription au patrimoine mondial de l'Unesco des Coteaux Maisons et Caves de Champagne, la Marche des réconciliations se partage également autour de valeurs chères à l'Unesco, telles que la paix et la reconnexion au vivant. Elle est l'occasion de rassembler petits et grands lors d'une journée festive qui mêle patrimoine naturel, culture, animations ludiques et gastronomie.Après le Sézannais l'an passé, la Marche des réconcilia‐tions arpentera Blancs‐Coteaux et ses paysages variés ce dimanche. © Studio Photo Cadet

Dimanche 25 juin, cette 6e édition s'installera au cœur de la Côte des Blancs à Vertus, rebaptisée BlancsCoteaux depuis sa fusion avec les villages de Gionges, Voipreux et Oger. Bien sûr, le vignoble fait la beauté des paysages alentour, mais les randonnées que pourront emprunter les marcheurs (trois parcours de 8, 14 ou 21 km) donneront aussi à (re)découvrir d'autres pépites, havres de biodiversité : prairies et forêts, falaises, étangs et marais, etc. Au programme également : une conférence retraçant l'inscription de la Champagne à l'Unesco, des déambulations musicales et des balades en calèche, la nouvelle exposition du photographe Michel Jolyot, intitulée « Les mondes parallèles » ou encore un concert d'orgue en l'église Saint-Martin de Vertus. Un bar à champagnes et plusieurs espaces de restauration ajouteront à l'esprit pétillant et convivial du rendez-vous, qui coïncide cette année avec les 70 ans de la Route touristique du champagne.

Sonia Legendre

4 Marche des réconciliations, 6e édition, dimanche 25 juin à Blancs-Coteaux (Vertus)

Départs des randonnées à 8 h 30 salle Wogner (inscriptions gratuites sur place), animations dès 11 h 30 boulevard Paul-Goerg et alentour - Infos : champagne-patrimoinemondial.org.

Agenda

SPECTACLES

VENDREDI 23 JUIN

ENQUÊTE D’UN SOIR - ÉPERNAY

Dans le cadre de l’événement Histoires d’un soir, la compagnie théâtrale du MITCH invite le public à mener l’enquête dans les salons de l’hôtel de ville d’Épernay.

À 20 h, hôtel de ville, 7 bis, avenue de Champagne, Épernay. Durée : 2 h. Gratuit. Réservation obligatoire : 03 26 55 72 00 et archives-patrimoine@ville-epernay.fr

VENDREDI 23 JUIN

COMEDY CLUB - DAMERY

Première édition d’un plateau de quatre humoristes de stand-up : Mahé, Thomas Fernandez, Nassim Mellah et Wassim Elfath. À 20 h, Countryside park, lieu-dit Le Champ Rapé, Damery. Tarifs : 13 €. Infos : facebook.com/countryside.a.damery

CONCERTS

SAMEDI 24 JUIN

SOIRÉE DU BALLON CAPTIF - ÉPERNAY

Au pied du ballon captif, soirée festive avec un concert de Joël Rémy et la présence d’un food-truck, d’un bar à champagne et d’un brasseur.

De 18 h 30 à 21 h 30, ballon captif, esplanade Charles-deGaulle, Épernay. Consommations payantes. Infos : 03 26 57 89 24

MARBLE - MÉDIATHÈQUE

Porté par une diversité d’influences, le groupe de post-britpop Marble convie à un voyage sonore éthéré et fabuleux où se télescopent influences mancuniennes, champenoises et exigence de composition.

À 15 h, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur-Langevin, Épernay. Gratuit. Infos : mediatheque.epernay.fr

DIMANCHE 25 JUIN

CONCERT D’ORGUE - VERTUS

Concert d’été consacré à l’improvisation sur le thème de la Champagne et du Champagne

avec Marc et Agnès Pinardel, dans le cadre du Séjour des réconciliations, célébrant l’inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

À 16 h, église Saint-Martin, Vertus. Participation libre.

LOISIRS

SAMEDI 24 JUIN

REPAIR CAFÉ - ÉPERNAY

Venez réparer vos objets, petit électro ménager (four à micro-ondes, fer à repasser, transistor), jouets, petit mobilier en bois, bicyclette ou ordinateur avec les bénévoles de l’association. Un seul objet par personne.

De 9 h à 12 h, salle polyvalente de Belle Noue, rue de la Guadeloupe, Épernay. Infos : 07 83 06 51 05 et repaircafe51@gmail.com

DU SAMEDI 24 AU LUNDI 26 JUIN

FÊTE PATRONALE - CUMIÈRES

Fête patronale avec jeux, attractions, descente au flambeau, buvette, concerts et feu d’artifice. Samedi et dimanche, à partir de 14 h, et lundi, à partir de 16 h, à Cumières. Accès libre.

DIMANCHE 25 JUIN

PIQUE-NIQUE AU CHÂTEAU - PIERRY

Le château de Pierry organise un pique-nique dans ses jardins avec panier-repas, bar à champagne et ambiance musicale.

À 11 h 30, château de Pierry, 45, rue Léon-Bourgeois, Pierry. Tarif : 55 €. Réservation : 03 26 54 02 87

CINÉMA

DIMANCHE 25 JUIN

« LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON » -

LE PALACE

Trois épisodes des aventures de Non-Non l’ornithorynque, éloges de l’amitié, où le héros se plie en quatre pour ses amis. À partir de 3 ans.

ertrand Belin est un crooner des temps modernes. Celui qui est tombé amoureux de la musique en écoutant Alain Bashung, à qui il est d’ailleurs souvent comparé, mène une carrière en dehors des sentiers battus depuis bientôt 20 ans, qui l’a amené à sortir sept albums.

B

À 52 ans, ce natif de Quiberon, la célèbre presqu’île bretonne, a ajouté à sa riche carrière dans la chanson française des prestations remarquées au cinéma et sur les planches. Une sensibilité artistique qui le nourrit dans son écriture et sa musique, élégantes, sensibles, poétiques, parfois mélancoliques, souvent drôles, portées par une voix de velours.

Bertrand Belin, en concert à Épernay le 21 juillet. © Edgard Berg

De passage à la Magnifique Society de Reims, ce week-end, il reviendra en Champagne un mois plus tard, lors du festival Voi(x)là l’été d'Épernay. La soirée sparnacienne du vendredi 21 juillet sera gratuite, mais la jauge sera limitée puisque Bertrand Belin et ses musiciens se produiront sur les planches du théâtre Gabrielle-Dorziat. La ville d’Épernay a donc ouvert une billetterie obligatoire ces derniers jours. Avec un tel pedigree, ces précieux sésames gratuits devraient s’écouler rapidement…

Simon Ksiazenicki

Le festival de musique d'Épernay fera son retour du 3 au 29 juillet pour sa 8e édition. Le premier rendezvous sera consacré au film « Loulou », réalisé par l'Allemand Georg Wilhelm Pabst en 1929. Les tribulations de cette jeune artiste incarnée par Louise Brooks seront mises en musique par la trompettiste Airelle Besson et le pianiste Benjamin Moussay.

CHARLEVILLE-M

DÉCOUVR

AVEC

13 SORTIES www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
TER
À 10 h 45, cinéma Le Palace, Épernay. Tarif : 5 € Durée : 41’. Infos : le-palace.fr D
AV
R LUO ! FL R REZZLESARDE O MÉZIÈ Z LES ARDE RES - GIVET nieRCS4 JUILLET ENNES 555 3 2 506/23 506/23 203 42 212 21 2 nieRCS 4 e d E Est tSN oyageurT nd TER Gran SNCF Voy r R Grand com rs SA R e pag mpag A ASS 1 JOUREN etc PA ORTIES POUR TOUS CLETRAIND DES IDÉES DE SO DESO AVEC LE TRAIN D
CH
Coup d'envoi de Voi(x)là l'été le 3 juillet
La Marche des réconciliations s'élancera dimanche sur la Côte des Blancs
S

C INÉMA - L E PALACE

Un docu pour parler des addictions autrement

C ONCERTS

Week-end musical au jardin humide

de Chouilly

Trois jours après la Fête de la musique, l’harmonie de l’Avenir Musique remet le couvert. L’association d’Épernay organise un événement musical inédit dans le jardin humide de Chouilly : un festival de musique de deux jours. Ce samedi 24 juin, de 18 h à 21 h, le Jumbo Jazz Band et l’Avenir Musique proposeront un apéro-concert dans ce joli espace naturel aménagé, niché au cœur d’une prairie fleurie et inondable.

Pour son documentaire, Jérôme Adam est allé à la rencontre de frères et sœurs de personnes dépendantes.

Le point de départ du film « Tout pour être heureux ? », réalisé par Olivier Le Bris, c'est l’histoire familiale de Jérôme Adam. Le titre de ce documentaire est une référence à cette phrase que beaucoup répétaient à son frère, Cédric. Beau gosse, intelligent et issu d'un milieu privilégié, cela ne l’a pas empêché de basculer dans une addiction fatale aux stupéfiants et à l’alcool qui l’a emporté en 2008, alors qu’il avait 35 ans. C’est pour tenter de comprendre comment les autres frères et sœurs de personnes dépendantes gèrent ces situations de vie délicates et souvent tragiques, que Jérôme Adam a pris les routes de France et d’ailleurs, en quête de témoignages rarement entendus. Il en résulte un film fort qui libère la parole des familles et permet de débattre sereinement de la consommation de stupéfiants et d’alcool, loin des discours diabolisants. Salué par la critique cinéma et par de nombreux professionnels du milieu médical, « Tout pour réussir ? » pourrait bien devenir un précieux outil de santé publique.

Programmée dans le cadre de l’opération sur les conduites addictives « Juin sans joint », orchestrée par Épernay agglo Champagne et ses partenaires, cette projection sera suivie d’un échange avec Jérôme Adam, producteur et auteur du film.

4 « Tout pour être heureux ? », jeudi 29 juin, à 20 h, cinéma Le Palace, Épernay. Gratuit. Infos : le-palace.fr

Cinéma

LE PALACE

33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du vendredi 23 au mardi 26 juin 2023

RIO BRAVO ven 14H20* sam 16H30*mar 20H*

2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE dim 17H* lun 20H*

L’INSPECTEUR HARRY sam 21H40* dim 20H*

LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON dim 10H45

MIRACULOUS - LE FILM dim 14H ELEMENTAIRE ven 14H -

Le lendemain, de 10 h à 18 h, plusieurs animations rythmeront la journée : marché artisanal, structure gonflable, jeux, restauration, découverte d’instruments de musique... Le tout sera animé par différents groupes et sociétés de musique du cru. Les participants sont invités à apporter leurs transats, sièges, couvertures et pique-nique lors de ce rendez-vous entièrement gratuit.

Chiner

SAMEDI 24 JUIN

FISMES - VIDE-GRENIERS

16 h à 22 h - Derrière la salle La Spirale

DIMANCHE 25 JUIN

BARBONNE-FAYEL – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

BIGNICOURT-SUR-SAULX – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Grande rue

BOULT-SUR-SUIPPE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

BRANSCOURT – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

CHOUILLY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

CONNANTRE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Parc des sports

ÉCURY-LE-REPOS – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

LES ESSARTS-LE-VICOMTE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

MÉCRINGES –VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

MERLAUT – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

MOURMELON-LE-GRAND – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Rue du Général-Gouraud

OEUILLY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

POURCY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

REIMS - VIDE-GRENIERS

8 h à 18 h - Jardin de la Maison de quartier Les

Sources, 211, rue Paul-Vaillant Couturier

SAVIGNY-SUR-ARDRES – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

VILLE-SUR-TOURBE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

CARMEN

LE

-

LA

ven 17H dim 10H30 lun 17H mar 17H

FAST & FURIOUS X ven 17H dim 17H mar 14H

SUPER MARIO BROS. dim 10H45 *VOST

14 SORTIES
20H30
14H
16H45 19H10 dim 14H20 - 17H20 20H lun 14H
17H 20H
20H30 sam 14H20 - 17H 21H30 dim 14H20 - 17H20 lun 14H20
17H10
14H20
20H20
SANG ven 14H20
20H30 sam 14H20 - 19H30 21H40 dim 17H3020H20
17H10
20H20
14H20
17H10
17H10
19H10 dim 14H30 - 20H20 lun 20H20 mar 17H10
FLASH
20H15
14H - 17H 21H10 dim 14H - 17H 20H lun 14H - 20H
14H
20H
17H
sam
-
- 17H 20H mar 14H -
38°5 QUAI DES ORFÈVRES ven 17H15 -
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mar
-
SISU - DE L’OR ET DU
-
lun
-
mar
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WAHOU ! ven 20H45 sam
-
THE
ven 14H - 17H
sam
mar
-
14H20
19H30 dim 10H45 - 17H30 lun 14H20 - 17H10 mar 17H10
20H20
SEXYGÉNAIRES ven 17H15 sam
-
-
17H
ven 17H15* sam 21H30 dim 20H20 lun 14H20* mar
BLEU DU CAFTAN dim 10H45* lun 14H20 - 20H20* mar 14H*
14H
20H15
14H - 17H 21H10 dim 10H3020H10
17H
20H10
EN
ven 14H20
20H45 sam 17H10 dim 14H30 lun 17H10 - 20H20 mar 17H10
TRANSFORMERS : RISE OF THE BEASTS ven
-
sam
lun
mar
DES MAINS
OR
-
19H30 dim 10H30
14H lun 14H
SPIDERMAN ACROSS THE SPIDER-VERSE ven 14H sam 14H -
-
mar 14H
20H
PETITE SIRÈNE
www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
S.K
Le jardin humide de Chouilly, agréable espace naturel aménagé. © Épernay agglo Champagne

La Magnifique Society en un clin d'œil

Le grand festival de musique de Reims est de retour ce vendredi 23 juin. Au programme durant trois jours : une trentaine de groupes et d'artistes dans le cadre enchanteur du parc de Champagne.

Créée en 2017, La Magnifique Society célèbre cette année son 6e anniversaire. Après une version allégée en 2021, en raison de la crise sanitaire, et une autre annulée l'année précédente pour les mêmes raisons, le festival version 2022 a retrouvé son modèle d'origine et tenu toutes ses promesses. Et avec 26 000 spectateurs accueillis, elle a même établi un nouveau record de fréquentation. C'est donc tout naturellement que les organisateurs de l'événement musical rémois ont reconduit la formule cette année. L'édition 2023 ne brillera donc pas par ses nouveautés, mais par la bonification de ses atouts, dont le tout premier demeure l'ambiance générale qui règne au sein de ce festival, à la fois bucolique, légère et chaleureuse. L'organisation millimétrée du site au cœur du parc de Champagne apportant cette touche qui fait toute la différence.

Programmation musicale

Cette édition rassemble plus d'une trentaine d'artistes et groupes, du vendredi 23 au dimanche 25 juin. Au sein du line up figure une pléiade d'étoiles montantes et de pépites de demain, mais aussi, bien sûr, des têtes déjà couronnées. Sont programmés : Phoenix, Aya Nakamura, Angèle, Rema, Louise Attaque, Sofiane Pamart ou encore Domi & JD Beck. Des têtes d’affiche actuelles et populaires qui s’empareront des scènes du festival aux côtés de joyaux venus des quatre coins du monde pour une nouvelle aventure. Parmi les artistes à découvrir et qu'il ne faut pas manquer, on peut citer les Américains de 79rs Gang, le Kenyan Kabeaushé ou encore le duo japonais Dongurizu.

Les scènes

Trois scènes distinctes accueillent la programmation musicale. Dédiée aux têtes d'affiche, la Central Parc est de loin la plus grande. Elle est placée au cœur du site. La deuxième, la Club Trotter, est sa petite sœur, spécialement pensée pour recevoir

les groupes les plus agités et explorer les jeunes étoiles qui brilleront demain. Quant à la troisième, la Royal Garden, nouveauté introduite l'an dernier, elle a été créée pour les amoureux du dancefloor. Baptisée Royal Garden en référence à la discothèque du film PlayTime de Jacques Tati, elle est la promesse d'une expérience festive inédite. C'est aussi là que le public pourra danser, le vendredi, sur les sets de l'artiste rémois Yuksek.

Boire et manger

De nombreux bars et foodtrucks proposent toujours un large choix de boissons, avec ou sans alcool, de plats sucrés et salés, à déguster si l’on souhaite à l'écart de la foule dans un coin de verdure, confortablement installé sur une table ou

La programmation complète, heure par heure et scène par scène

l Vendredi 23 juin, de 17 h à 1 h 30

Central Park : Japanese Breakfast (19 h 30), Phoenix (21 h 15) et Aya Nakamura (23 h 15)

Club Trotter : Tekass (18 h 45), Marguerite Thiam (20 h 15), Favé (21 h 30), Moodoid (22 h 45) et Meryl (0 h 45)

Royal Garden : Bonne nuit à demain (17 h 30) et Yuksek Dance'O'Drome, Radio Nova DJ Set, Marina Trench & Hugo LX (à partir de 20 h jusqu'à la fermeture)

l Samedi 24 juin, de 14 h à 1 h 30

Central Park : Lova Lova (16 h 45), 79ers Gang (18 h 15), Kekra (19 h 45), Angèle (21 h 30) et Rema (23 h 45)

Club Trotter : Fluoresun (16 h), Yendry (17 h 30), Ekkstacy (19 h), Agar Agar (20 h 45), Earthgang (22 h 45) et Vacra (0 h 45)

Royal Garden : Moonshiners (14 h à 18 h 15), Tsugi Radio (18 h 30), Dongurizu (20 h), La Forge (21 h à minuit) et Raumm (0 h 15)

l Dimanche 25 juin, de 14 h à 23 h

Central Park : Bertrand Belin (16 h 45), Sofiane Pamart (18 h 15), Zaho de Sagazan (20 h) et Louise Attaque (21 h 45)

Club Trotter : Léo Blomov (15 h), Kabeaushé (16 h), Prince Wally (17 h 30), Jehnny Beth (19 h 15) et Domi & JD Beck (20 h 45)

Royal Garden : Croustibass (14 h à 18 h 30) et Pan African Music (19 h 15 à 23 h)

tranquillement sur l'herbe, comme en plein concert. Pour payer sur le site, il est nécessaire de se munir d'une carte cashless, à l’entrée du site, et de la créditer du montant désiré, sachant qu'une fois acquise, elle peut être rechargée via une appli. A noter que les festivaliers peuvent venir avec leur gourde et les approvisionner dans des bars à eau.

S'amuser et rêver

La Magnifique Society, c'est évidemment de la musique, mais pas que. C'est aussi un mini-village : la Petite Society. Entre deux concerts, ce lieu dédié au « do it yourself » branché offre la possibilité aux festivaliers, dès l'âge de 6 ans, de participer à différents ateliers : confection de couronnes de fleurs, customisation de sacs, casquettes et de sneakers, pose de tatouages éphémères et séances de maquillage tout en strass et paillettes. Proposition plus insolite, le « Drum’o’meter » est aussi toujours de la partie. Plus qu'un atelier, il s'agit d'un défi qui consiste à faire le maximum de bruit avec une batterie en 60 secondes, avec à la clef pour les meilleurs des lots de matériel musical. Nouveauté, l’équipe de l’école de musiques actuelles Le Lieu prend la main sur le mini band et permettra à chacun de

venir s’initier à plusieurs instruments. Clavier, batterie, guitare ou encore micros seront à disposition pour des jam-sessions enjouées.

Accessibilité

Depuis sa toute première édition, La Magnifique Society a fait du parc de Champagne son écrin. Situé à seulement 3 km de l'hypercentre de Reims, le site est très facilement accessible à pied ou à vélo. Les cyclistes peuvent garer leur deuxroues à l'entrée, sur un parking dédié et surveillé. Des navettes gratuites effectuent aussi la liaison depuis le parvis de la gare jusqu'au parc de Champagne, toutes les 15 à 30 minutes selon l'heure de la journée (horaires disponibles sur citura.fr). Et pour ceux qui ne peuvent pas se passer de leur voiture, direction le parking Thierry Sabine du Parc des expositions ou les abords du site. A noter que des solutions de covoiturage sont disponibles, notamment sur le site covievent.org.

Julien Debant

4 La Magnifique Society, 23, 24 et 25 juin au Parc de Champagne, Reims. Tarif : pass un jour 44/55€, pass deux jours vendredi-dimanche 75/85€ et pass trois jours 105/119€ et enfant moins de 11 ans de 5 à 12€. Infos : lamagnifiquesociety.com

Prévention des cancers du sein au cœur de La Magnifique Society

Enjeu majeur pour éviter ou réduire la gravité des maladies, la prévention fait partie des missions de l’Institut Godinot, centre de lutte contre le cancer de Reims, au même titre que le soin, la recherche et l’enseignement. C'est pourquoi les personnels de l'institut Godinot seront présents sur le site du festival, sur le stand Team prévention, samedi 24 et dimanche 25 juin. Durant ces deux jours, ils sensibiliseront le public à l’autopalpation, via notamment des exercices sur des bustes conçus spécialement pour cette pratique. En France, seule une femme sur deux invitée au dépistage participe : un chiffre trop bas au regard de l’objectif européen fixé à 70 %.

15 SORTIES www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
E VÉNEMENT

L’horoscope Météo

Priorité cette semaine à l’amour et au dialogue à tous les niveaux. Vous virevolterez et multiplierez les contacts. Attention à ne pas disperser vos forces plus qu’il ne faut sinon vous n’arriverez à rien.

D’humeur créative, vous aspirez à explorer des nouveaux domaines d’activités. Coté affectif, vous trouvez que le célibat a ses avantages. Vous vous consacrerez donc plutôt à votre famille ou à vos amis.

Semaine tonique et animée avec un risque de tension avec un partenaire ou un associé pour une question d’argent. Votre vie amoureuse retrouvera un nouveau souffle, ce qui vous mettra d’excellentes humeurs.

Vous vous sentez trop à l’étroit ? Besoin de changement ? Elargissez votre horizon, vivez de nouvelles expériences, découvrez des gens nouveaux, partez vers l’inconnu. Si déménager ou réaménager votre appartement vous tente, c’est le moment.

Votre optimisme actuel est un sérieux atout car le travail qui vous attend n'est à priori pas aisé. Pas facile d'assumer les contraintes inhérentes à la vie de couple. Il ne tient qu'à vous que les choses évoluent.

Vous vous interrogez sur vous-même et sur votre relation à l’autre. Ce travail d’introspection vous aide à mieux prendre conscience de ce que vous pouvez partager avec chacun et des transformations à opérer.

Confrontez-vous aux autres, collaborez avec eux, demandez leur conseil. Cela vous aidera à mieux agir. Cependant, inutile de porter le monde sur vos épaules, personne ne vous le demande.

C’est dans l’échange que vos amours s’épanouiront. Ce qui importe avant tout, c’est d’aimer et d’être aimé. Vous tiendrez sans grand peine tous les engagements que vous avez pourtant pris avec un peu de précipitation.

Vous avez envie de prendre un peu de liberté, de laisser votre entourage se débrouiller sans vous. Abandonnez vos reflexes de papa ou de maman poule, vous rendrez service à tout le monde.

Vous vous adapterez mieux aux situations et vous prendrez un réel plaisir à diversifier vos centres d’intérêts. Evitez de prendre des décisions trop brusques. Vous avez besoin de calme pour prendre certaines décisions.

Sur le plan affectif, ne soyez pas aussi méfiant envers les sentiments sincères que l'on vous manifeste. Vous auriez, tout à gagner, en affichant votre sincérité et votre sensibilité. Ne restez pas terrée dans votre coin.

Les expériences récentes, même les plus difficiles ont fait de vous une personne plus forte. Vous pourriez donc assumer de nouveaux défis, sans aucune difficulté.

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

Prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu polluant

Selon la loi « Climat et Résilience » (article 107) les établissements de crédit et les sociétés de financement peuvent, à compter du 1er janvier 2023, à titre expérimental et pour une durée de deux ans, consentir un prêt à taux zéro (PTZ) aux personnes physiques et aux microentreprises domiciliées dans ou à proximité d'une commune ayant mis en place une zone à faibles émissions mobilité pour l’achat d’un véhicule à faibles émissions, électrique ou hybride. (Émissions de CO2 inférieures ou égales à 50 grammes par kilomètre). Pour les personnes physiques, le revenu fiscal de référence par part doit être inférieur ou égal à 14 089 euros, selon le dernier avis d'imposition disponible. Pour les entreprises de moins de 10 salariés, le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel du précédent exercice comptable doit être inférieur ou égal à 2 millions d’euros.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

16 LOISIRS www.lhebdoduvendredi. com Du 23 au 29 juin 2023
VENDREDI 13° 26° SAMEDI 14° 27° DIMANCHE 16° 29° VENDREDI SAMEDI DIMANCHE LUNDI 17° 24° Dégradée Dégradée
Mauvaise
BÉLIER du 21.03 au 20.04 TAUREAU du 21.04 au 20.05 GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 CANCER du 22.06 au 22.07 LION du 23.07 au 22.08 VIERGE du 23.08 au 22.09 BALANCE du 23.09 au 22.10 SCORPION du 23.10 au 22.11 SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12 CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 VERSEAU du 21.01 au 19.02 POISSONS du 20.02 au 20.03

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