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Une fête foraine en demi-teinte sur le square Raoul-Chandon

Installée pour la première fois aux abords de l'hypercentre, la fête du mois de juillet est moins bonne que lors des précédentes années, lorsqu'elle se déroulait sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, en plein centre-ville.

Comme en septembre dernier, lorsque la fête foraine avait fait son premier déménagement de l’esplanade Charles-de-Gaulle jusqu’aux parkings du Millesium, les interrogations étaient nombreuses, ces derniers jours, avant de voir la fête de juillet s’installer pour la première fois sur le parking du square Raoul-Chandon. Plus petite que celui de septembre, avec moins de 30 métiers présents, l’événement a démarré vendredi 7 juillet. Une semaine plus tard, les forains, nostalgiques de l’esplanade Charles-de-Gaulle où ils bénéficiaient du passage de toutes les catégories de visiteurs, sont unanimes : cette première fête de juillet organisée en périphérie de l’hypercentre est moins bonne que

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C HAMPAGNE

Si chacun apprécie le site, ombragé, il reste cependant moins central et donc moins passant que le Jard. © l'Hebdo du Vendredi les années précédentes.

« On est bien, le site est pas mal pour une petite fête. C’est ombragé et pas loin du centreville, mais les gens ont du mal à venir, se désole Dominique Pourrier, qui

Des animations réclamées tient le mythique stand gourmand L’Orangerie. On n’a aucun touriste et les papys et les mamys qui venaient en centre-ville avant pour manger une gaufre ne se déplacent plus. » Lundi et mardi, en effet,

Décision le 19 juillet pour la vendange 2023

les abords du parc Roger-Menu étaient quasiment déserts. En revanche, le samedi précédent, le Défil’Mania, événement dédié aux deux-roues organisés sur le parking du hall des sports Pierre-Gaspard, a permis à la fête de faire le plein. Ce qui fait dire à Dominique Pourrier : « Il faudrait que la ville fasse des animations pour nous ramener du monde. Sans cela, les gens ne se déplaceront pas. »

Ce week-end, Épernay vibrera pour la fête nationale le vendredi soir et pour les concerts de Voi(x)là l’été, le lendemain. Mais les deux événements ne risquent pas de gonfler l'affluence de la fête foraine, désormais un peu trop éloignée. « On va perdre le passage qu’on avait pendant le feu d’artifice du 14-Juillet, se lamente un jeune forain. Les gens iront le voir dans l'avenue de Champagne, mais ils ne reviendront pas ici… » Un problème qui avait été soulevé dès l'origine par les forains, qui remballeront leurs attractions le dimanche 16 juillet au soir. Sans doute un peu dépité...

Simon Ksiazenicki

EN BREF

Les coprésidents du Comité Champagne, David Chatillon et Maxime Toubart. © l'Hebdo du Vendredi

Comme chaque année à pareille période, le Comité Champagne a récemment annoncé que son prochain bureau exécutif se réunirait le mercredi 19 juillet, au matin, au siège de l'institution interprofessionnelle, à Épernay. À l'issue de cette réunion, les coprésidents David Chatillon, pour l'Union des maisons de Champagne (UMC), et Maxime Toubart, pour le Syndicat général des vignerons (SGV), tiendront une conférence de presse lors de laquelle ils dévoileront la date prévisionnelle du coup d'envoi des vendanges, ainsi que le rendement commercialisable à l'hectare. Vignerons et maisons attendent les vendanges avec sérénité, puisque la récolte, vraisemblablement prévue au début du mois de septembre, est très prometteuse, étant donné l’état sanitaire exceptionnel du vignoble sur la quasi-totalité de l’appellation Champagne.

S.K

À Sézanne, les impôts déménagent

Le centre des finances publiques de Sézanne accueille, depuis le 6 juillet, les usagers dans ses nouveaux locaux, situés au 32, rue Léon-Jolly. Le bâtiment accueille également l’antenne locale du service des impôts des particuliers de Châlons, qui assure l’accompagnement des usagers du secteur pour leurs questions fiscales. Les horaires d’ouverture restent inchangés : lundi, mardi et jeudi, de 8 h 30 à 12 h, et sur rendez-vous le mardi, de 13 h 30 à 16 h, et le mercredi, de 9 h à 12 h. Infos : 08 09 40 14 01

A RTISANAT

Quand les déchets de maïs remplacent le cuir animal

A21 ans, la Sparnacienne

Flavie Smeulders a décidé d’allier sa passion à ses convictions. Dans son atelier d’Épernay, cette artisane a lancé, il y a tout juste un an, sa marque de maroquinerie, baptisée Fla’Veg. Sa particularité ? Les sacs à main, portefeuilles et pochettes sont conçus à base de déchets de maïs. « Ce sont des fibres, des peaux, des feuilles et de l’huile qui sont broyées, teintes, puis coulées sur une toile de coton biologique. Une fine pellicule imperméable de plastique recyclé, issu des océans, recouvre le tout. C’est très léger, ça ressemble beaucoup au cuir et c’est aussi résistant », explique Flavie Smeulders. a exposé, en juin, à la boutique éphémère de Reims Commerce. © l'Hebdo du Vendredi

La matière, qui arrive en rouleaux de couleur et de finition différentes, provient d'Italie. Formée dans une école de mode à Strasbourg, la jeune femme, végétarienne qui plus est, a été sensibilisée à des alternatives plus écoresponsables au cuir animal et aux fibres synthétiques produites à base de pétrole. « On a beaucoup travaillé sur l’origine des matières, la façon dont elles sont fabriquées et les personnes qui les produisent. Il y a beaucoup de progrès à faire dans le domaine de la mode et c’est à nous, les jeunes créateurs, de réinventer tout ça et d’être écologique et végétal. » Selon l’Ademe, 70 % des fibres synthétiques mondiales proviennent du pétrole, tandis qu'en Chine, premier exportateur de cuir (30 %), le traitement des animaux n'est encadré par aucune loi. En plus de sa boutique en ligne, Flavie Smeulders expose ses créations au Clos Gallice, la boutique de créateurs et d’artisans d’art d’Épernay. Comptez entre 95 et 170 € pour un sac à main en peau de maïs.

Simon Ksiazenicki

4 Infos : flaveg.com

C OMMERCE

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