L'Hebdo du Vendredi Reims 320 by Kilkoa

Champagne

Un projet de taxe et des mesures sur la communication autour des vins qui font bondir la filière. p.12

Basket Pro B

Châlons-Reims vise la passe de quatre face au surprenant promu Souffelweyersheim. p.17

Dossier notaire pages 25 à 28

Festival Interpol'art

Fidèle au roman et à la bande dessinée, le rendez-vous du polar fait maintenant son cinéma. p.20

Les maisons adaptées à votre budget ! ÉDITION REIMS N°320 du 4 au 10 octobre 2013 > > r e i m s. l h e b d o d u ve n d r e d i . c o m

Municipales 2014

Entretien avec la candidate Adeline Hazan

Reims a mal à son industrie

p.4 et 5

Au coeur du bassin économique rémois, Wayne Dalton, Reims Aviation et Bosal Le Rapide, trois entreprises en difficulté, trois destinées : fin de l'histoire pour la première, nouveau départ pour la deuxième, et pour la dernière, l'espoir. pages 6 et 7

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ÉDITO

La statue de la semaine

Le compte est bon ?

Après les propos de Manuel Valls sur la non-possibilité d’intégration de la majorité des Roms, les critiques qui lui fusent (glissent ?) dessus, l’expression d’une majorité de Français, d’après sondages, qui semblent intégrables au « mode de vie », puisque c’est ça qui compterait, du ministre de l’Intérieur sur cette question, la surenchère des unes et des autres (personnalités politiques), on a plus que posé la question : à six mois des municipales, les Roms sont un enjeu. Le droit de vote des Roms aux élections locales ? Par extension, celui des étrangers non membres de l’Union européenne ? Le projet de faire adhérer la Roumanie et la Bulgarie (les Roms en France proviennent à 80 % de Roumanie, les autres sont principalement bulgares) à l’espace Schengen - c’est prévu pour le 1er janvier 2014, mais il faut l’aval des 26 autres Etats membres, et certains bloquent - qui lèverait les mesures restrictives sur le droit du travail des ressortissants roumains et bulgares en France ? Non, ça n’est pas le débat qui est posé sur la table à moins de six mois des élections municipales. La raison pour laquelle les Roms risquent de devenir un enjeu, c’est la gestion des campements, légaux ou pas, les populations apeurées, le surf sur la peur de certains politiques, les fantasmes, etc. Il va peut-être falloir commencer à chercher à répondre à des questions complexes et ne pas demeurer dans la problématique électoraliste. Parce que là, ce qu’on est en train de nous dire, c’est que les 16 000 Roms qui vivent en France vont faire les élections. Alors qu’il y a 43 millions d’électeurs…

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

14° 23°

Samedi

Dimanche

8° 17°

Lundi

12° 19° 9° 19°

Qualité de l’air

Vendredi 4 octobre

Samedi 5 octobre

Dimanche 6 octobre

L'inauguration du monument à l'Armée Noire compromise

Douche froide pour la Ville de Reims à quelques jours du lancement officiel des festivités liées au centenaire de la Première Guerre Mondiale. Alors qu'il devait être inauguré solennellement et en grande pompe le 11 novembre prochain, le monument hommage aux Héros de l'Armée Noire commandé par la municipalité vient d'être saisi par la Justice pour contrefaçon. La décision du juge, rendue le 20 septembre par le tribunal de grande instance de Nancy, comprend la saisie pure et simple de la reproduction du monument original, actuellement en cours d'achèvement par Jean-François Gavoty, mais aussi la suspension immédiate de sa fabrication et une interdiction formelle de la présenter au public. A l'origine de cette requête en justice, l'association de protection de l'œuvre originale de Paul Moreau-Vauthier qui refuse depuis le début que soit ajouté un socle de style contemporain sur lequel devait reposer la sculpture. La Ville n'y ayant pas renoncé, l'association a saisi la justice. En l'état actuel des choses, l'inauguration du 11 novembre prochain au Quel avenir pour le monument de l'Armée Noire ? © OT Reims - Nanthilde Kamara Parc de Champagne est donc impossible.

Coup d’oeil sur le monde

Ne jamais y croire trop tôt

Après tout ce temps, Michael Morrow s'était persuadé qu'il pourrait enfin filer des jours paisibles sans jamais devoir regarder par dessus son épaule. Et pourtant, sa vigilance n'aurait jamais dû s'atténuer. Détenu dans une prison californienne pour un vol à main armée, cet américain, âgé aujourd'hui de 70 ans, était en cavale depuis 1977, à l'issue d'une évasion réalisée il y a 36 ans. De noms d'emprunt en fausses identités, il n'avait jamais été inquiété par les forces de police en presque quatre décennies. Mais le destin et les menottes l'ont rattrapé lundi dernier, tandis qu'il se trouvait à Jessieville, dans l'État de l'Arkansas. De mémoire de policiers, on n'avait jamais vu une cavale aussi longue !

Un peu d'Inde en Savoie

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebdo duvendredi.com

La montagne réserve toujours son lot de surprises, renfermant mille et un secrets qu'elle ne consent à dévoiler qu'au compte-goutte ; la nature est ainsi faite. L'été dernier pourtant, un alpiniste originaire de Savoie est tout de même parvenu à arracher l'épilogue d'une histoire au mystérieux glacier des Bossons. Alors qu'il évoluait tran-

quillement sur ce glacier du MontBlanc, le jeune homme remarque soudain une petite boite, de la taille des anciennes boites à sucre en métal d'autrefois. En l'ouvrant le choc : le réceptacle regorge de petites pierres brillantes. Aussitôt la découverte faite, l'homme se rend à la gendarmerie. Le verdict tombe quelques jours plus tard : les pierres étaient en réalité des émeraudes, des saphirs et des rubis, dont la valeur est évaluée entre 130 000 et 246 000 euros. Cette petite fortune proviendrait des restes du crash d'un avion de ligne indien de la compagnie Air India s'étant abimé il y a presque cinquante ans sur ce relief.

Pour prés RV la 100T

Il y avait les aires de repos mais cela ne suffisait vraisemblablement pas. Aussi, afin d'éviter les accidents de la route, la municipalité de New-York a annoncé son intention d'installer prochainement des zones spéciales textos, ceci dans le but d'inciter les conducteurs à s'arrêter sur le bord de la route pour consulter en toute sécurité leur téléphone. Dans les semaines à venir, 91 « texting zones » verront donc le jour le long des avenues, boulevards périphériques et autres

rocades ceinturant la Grosse Pomme, permettant aux irréductibles du texto de pouvoir s'adonner à leur activité favorite. Si l'initiative peut surprendre en France, il faut cependant savoir qu'outre-Atlantique, le SMS demeure la principale cause de mortalité des jeunes sur les routes, bien loin devant la consommation d'alcool.

La fin d'une époque

L'événement, sur le fond, paraît anodin mais, aux vues de l'évolution des médias vers le numérique d'une part et de la crise de la presse d'autre part, il en devient un vrai symbole. Le plus vieux journal papier du monde encore publié, la Lloyd's List, quotidien économique spécialisé dans le commerce maritime, vient de décider de basculer entièrement vers une édition numérique. Unique dans l'histoire de la presse, le journal était imprimé sans discontinuer depuis 1734 ! Si beaucoup s'attristent de cette nouvelle d'un passage du « papier » vers le web, reste que cette mue se veut très attractive pour la Lloyd's List qui espère, grâce au développement d'applications pour smartphones et tablettes, pouvoir toucher de nouveaux lecteurs.

Surprise de ne pas retrouver Catherine Vautrin

Municipales 2014 - L’entretien : Adeline Hazan

On ne vous a jamais approchée réellement ? Ça a circulé, oui, mais je n’ai jamais eu la proposition directe. Mais si j’en avais eu une, je l’aurais refusée, c’est très clair.

Comment avez-vous vécu d’être jugée comme « cumularde » récemment ? Je ne vois pas en quoi c’est faire du cumul que d’être présidente du conseil de surveillance du CHU ou de l’agence de développement économique. C’est inhérent à la charge de maire. C’est comme si je disais d’un député qu’il cumule parce qu’il est à la fois dans ses commissions à l’Assemblée nationale et en séances des questions au gouvernement. Ensuite, me reprocher de cumuler parce que je suis secrétaire nationale du PS, franchement… Ce n’est pas un cumul ! Député et vice-président d’une région, ça c’est du cumul. Moi, je suis tout le temps à Reims, et je fais un aller-retour à Paris par semaine. Je suis l’anti-cumul.

La semaine dernière, Adeline Hazan a annoncé sans surprise aux militants socialistes rémois qu’elle serait candidate à sa succession à la mairie de Reims en mars prochain. Seule candidate, elle sera officiellement investie le 10 octobre. L’occasion d’un long entretien : premier mandat, bilan, politique nationale, campagne à venir…

deline Hazan, pourquoi repartezvous ?

Je crois avoir beaucoup changé cette ville au cours de ces six dernières années. Beaucoup de Rémois jugeaient la ville comme une belle endormie, il y avait beaucoup de choses à faire pour l’animer, la modifier. J’estime qu’avec mon équipe, nous l’avons fait, qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, parce que nous n’avons pas eu le temps de tout faire, et c’est normal en un mandat. Et c’est la raison pour laquelle je veux continuer à mettre cette ville en mouvement, faire en sorte que les Rémois, qui commencent à vraiment être fiers de leur ville, continuent à l’être. C’est pour ça que je me représente. Et cette décision n’a pas été difficile, parce que depuis 2008, je sais que je me représenterai.

Vous n’avez jamais eu aucun doute ? Non, aucun, jamais. Un mandat, c’est court. En un mandat, on ne peut pas faire tout ce que l’on avait envie de faire, parce que le temps entre la décision et la réalisation est long. C’est l’élément qui m’a surprise au début. C’est une frustration. On a envie que les choses aillent plus vite, et ça ne peut pas aller plus vite. Notamment dans tout ce qui touche à la

construction, au dur. Il y a le temps de la concertation avec les habitants, des études, des appels d’offre, de la construction. Un autre exemple, qui a pris du temps, et qui n’est pas de l’ordre de la construction, c’est la réforme des conseils de quartier. Ça a mis du temps, il a fallu d’abord redéfinir les quartiers, etc. mais on sent maintenant depuis un an ou deux que ça marche. Il y a du monde aux conseils.

Dernière campagne ? Dernier mandat ? « Je n’y pense pas en me maquillant le matin. »

Ça ne vous frustre pas qu’on ne parle que de propreté et de stationnement aux conseils de quartier ? Non, c’est normal, c’est la vie quotidienne des gens. On ne peut pas parler que de grands projets. Et puis quand je m’y rends, les habitants ont la maire ou son équipe sous la main, si je puis dire. C’est un moment vraiment intéressant. On parlera toujours de propreté et de voirie dans ces conseils. Il y aura toujours quelqu’un qui trouvera que ça n’est pas assez propre ou que le trottoir est bon à refaire devant sa porte. C’est normal, ça n’empêche pas de parler de projets plus globaux. Donc je ne suis pas une maire frustrée (rires).

Vous prenez du plaisir à exercer cette fonction ? Ça n’est pas que des problèmes à gérer ? Je prends beaucoup de plaisir, et non, ça n’est pas que des problèmes, heureusement ! Avant que je ne sois maire, j’entendais beaucoup d’autres maires dire que ce mandat est le plus beau, plus enrichissant que n’importe quel autre mandat. J’ai aimé ce que j’ai fait comme députée européenne, mais c’est le jour et la nuit en termes de contacts avec la population, et de

responsabilité. Tous les matins, quand je sors de chez moi, je me dis que ça, c’est mon équipe et moi qui l’avons réalisé. La coulée verte prolongée, c’est nous, le centre plus animé, c’est nous, les quartiers Croix-Rouge ou Wilson, qui ne ressemblent plus du tout à ce qu’ils étaient il y a cinq ans, c’est une vraie responsabilité, et un vrai plaisir. On voit le résultat de ce que l’on fait. S’agira-t-il de votre dernière campagne, et, en cas de victoire, de votre dernier mandat ? Je n’en sais rien du tout. Ça n’est vraiment pas mon sujet de savoir si ce sera mon deuxième et dernier mandat. Je ne me pose pas la question. Je me dis juste qu’il faut deux mandats pour modifier, changer, mettre la ville en mouvement. Je me poserai la question au bout du deuxième mandat. Je n’y pense pas en me maquillant le matin. Et si vous n’êtes pas réélue, vous ferez quoi ? Vous y pensez ? Je n’y pense pas non plus, franchement. Ça n’est pas très stimulant de commencer à se dire ce qu’on ferait si on perd.

Au cas où, les régionales, en 2015, ça peut vous intéresser ? Non. Je n’y ai même pas pensé, ça n’est pas que ça ne m’intéresse pas. Mon schéma de pensée vise les élections municipales de mars prochain.

Ne pas être entrée au gouvernement, c’est un regret ? Pas du tout, non. D’ailleurs, quand les gens en parlaient, je n’ai jamais donné le moindre signe, je n’ai jamais candidaté. Je ne me suis jamais fait connaître comme souhaitant entrer au gouvernement, parce que je pense que ça n’aurait pas été un bon moment pour moi et pour la ville.

« Arnaud Robinet et Catherine Vautrin ont dit qu’ils avaient été coinvestis par l’UMP, or, je pense que maire, c’est une fonction très identifiée » Et la présidence de l’agglomération ? Reims pèse 83 % de l’agglo, 85 % avant l’élargissement. Ne pas cumuler maire de Reims et présidente de l’agglo, serait à mon avis une erreur, parce que les compétences sont très imbriquées. Je prends un exemple concret : l’université, le projet de grand campus. Le président de l’université me voit pour l’aspect urbanisme et vie étudiante, et il verrait quelqu’un d’autre pour l’aspect enseignement supérieur ? Et si les deux ne sont pas d’accord ? On a eu un exemple de non cumul maire-président d’agglo dans la vie rémoise, avec Jean Falala et Jean-Louis Schneiter. On a vu ce que ça a donné pour le tramway. Et puis même dans la vie quotidienne. Tout le monde sait très bien qu’ils ne s’entendaient pas. Vous n’aviez pas tout à fait dit ça en 2008 ? Si, j’avais dit qu’il ne faudrait plus cumuler la mairie et la présidence de l’agglo le jour où l’agglomération rémoise serait vraiment très importante. Ça aurait vraiment un sens, et je m’y étais engagée. J’entendais par là une agglomération de 250 000, 300 000 habitants.

Thillois, Courcy, Brimont… ne sont pas dans l’agglomération. Ça ne vous agace pas ? Si, ça m’agace. Enfin ça m’agace. Disons que pour Thillois, ça n’est pas logique. Et d’ailleurs nous avons été obligés de créer un syndicat mixte pour permettre aux bus, et aux Rémois, d’aller à Ikea. J’aurais aimé que le préfet aille plus loin. Pour Courcy et Brimont, c’est différent. J’ai été gênée que ces communes n’adhérent pas au syndicat mixte d’aménagement du nord rémois. Ça va se régler par leur entrée dans une autre structure qui fait qu’elles vont finir par adhérer, mais on a perdu du temps, deux ans, et c’est dommage. Cela dit, on n’a pas perdu de temps sur la base aérienne. On a eu sur le dos une

N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m suppression d’une base qu’on ne souhaitait pas voir disparaître avec à la clé la suppression de 1600 emplois, et 540 hectares à aménager. Quand on sait qu’on aménage en moyenne 20 à 30 hectares par an dans l’agglomération rémoise, et qu’il nous reste à peu près 500 hectares, hors BA 112. On n’était pas à la recherche d’hectares. La suppression de la base, ça a été une charge, pas une aubaine. C’est pour ça que je m’y étais opposée. Et je trouve que les députés qui étaient dans la famille politique du gouvernement qui a supprimé cette base aérienne ne s’y sont pas suffisamment opposés.

Evoquons maintenant la campagne des municipales de 2014. La dernière fois, vous aviez débuté votre campagne au soir du second tour des législatives de juin 2007, soit neuf mois avant. Là, on a la sensation que ça n’a pas vraiment démarré. Je suis dans une position différente. Là, je suis sortante. J’étais déjà tenue par la procédure de désignation par le PS, six mois avant, c’est bien. Cette phase passée, l’investiture sera donné le 10 octobre, mais il n’y a pas de suspense. Cela dit, je prépare la campagne, mais je suis maire à 100 %. Je n’ai pas l’intention de lancer ma campagne trop tôt, je suis maire sortante. Je suis un peu surprise qu’il n’y ait pas de campagne non plus en face pour le moment. Ou alors je ne le vois pas. En 2007, même si j’avais perdu les législatives, j’avais gagné les bureaux de vote rémois. Ce sont les bureaux en campagne qui m’avaient fait perdre.

Regrettez-vous de ne pas retrouver Catherine Vautrin en face de vous ? Je n’ai pas de regrets à avoir. Ça sera projet contre projet. Vous dire que je n’ai pas été sur-

prise, ça serait mentir. Ça fait six ans que Catherine Vautrin est leader de l’opposition au conseil municipal, avec du respect mais on est quand même en réaction directe l’une par rapport à l’autre. Après, moi, je ferai avec. C’est mon bilan et mon projet que je défendrai, face au projet d’en face, que je n’ai pas encore perçu. Ce sera ça l’important. Mais c’est vrai que j’ai été un peu étonnée. Arnaud Robinet et Catherine Vautrin ont dit qu’ils avaient été co-investis par l’UMP, or, je pense que maire, c’est une fonction très identifiée. Je ne comprends pas bien comment on peut être maire une partie Catherine Vautrin, une partie Arnaud Robinet. Officiellement ils se sont partagé les rôles, mais ils ont parlé de co-investiture. La deuxième chose, c’est que l’un et l’autre garderaient leur mandat de député jusqu’en 2017, puisqu’ils en auront le droit, et je ne vois pas comment on peut être maire d’une ville comme Reims et député. Je ne vois pas comment on peut être maire de Reims trois jours par semaine.

Avez-vous commencé à discuter avec les partenaires habituels du PS ? Officiellement, les discussions n’ont pas encore commencé. Je vais commencer les négociations après mon investiture. Ce que je souhaite, c’est qu’on reparte en liste commune. Je pense que c’est important d’être unis dès le premier tour. Ça donne une dynamique. Comment jugez-vous le Front national ? Il m’inquiète beaucoup. Il est haut dans tous les sondages. Le FN réussit à surfer sur une défiance envers les politiques de tous bords, c’est un fonds de commerce du Front national depuis toujours, et ça rejoint un état d’esprit qu’on entend. A nous de redonner confiance aux électeurs. En 2014, je crains qu’il y ait beaucoup

plus de conseillers municipaux FN en France. Il y en a 56 actuellement. J’entends qu’il y aurait deux listes d’extrême droite à Reims. Je n’ai pas envie de les fréquenter pour savoir, mais ça me paraît un peu délicat de faire deux listes. Il faut les trouver les 59 noms pour la composer.

« Le FN m’inquiète beaucoup » Comment avez-vous vécu la dernière querelle gouvernementale entre Manuel Valls et Cécile Duflot, et comment jugez-vous les propos du ministre de l’Intérieur, disant que « seule une minorité des Roms cherche à s’intégrer » et que leur « mode de vie » était en « confrontation » avec celui des populations locales ? Je pense franchement qu’il aurait mieux fait de le dire différemment. Oui, des élus ont des soucis quand un campement s’installe illégalement, ça pose des problèmes, et quand c’est illégal, on ne peut pas le laisser. Il parle d’intégration non possible des Roms, et je pense que c’est faux. On parle quand même de citoyens européens. Ça peut changer, mais les Roms devraient pouvoir avoir le droit de travailler à partir de janvier 2014. On ne peut pas parler comme il l’a fait de renvoyer les Roms sans d’abord savoir combien on peut en intégrer. Je ne l’aurais ni dit, ni pensé comme ça. Après, je suis toujours très choquée que des ministres d’un gouvernement étalent leurs divergences sur la place publique. Trouvez-vous une différence de politique sensible en matière de droit des étrangers entre Manuel Valls et son prédécesseur place

Beauvau, Claude Guéant ? Oui, il y a une vraie différence. Manuel Valls est de gauche, déjà. Il a un discours, comment dire, assez direct, franc, sur l’insécurité et l’immigration. Je ne partage pas forcément tout ce qu’il dit sur l’immigration. Je trouve dommage, quand le gouvernement a été constitué, qu’un certain nombre de compétences que Nicolas Sarkozy avait fait passer des affaires sociales à l’intérieur ne soit pas revenu aux affaires sociales. Que Manuel Valls ait choisi de tout garder ne me paraît pas très sain. Plus généralement, la cacophonie qui revient régulièrement au sein du gouvernement… Cette cacophonie est désolante. Je l’explique par le fait qu’il y a des personnalités qui préfèrent faire parler d’elles que d’être solidaires d’un gouvernement. C’est vrai en politique comme partout. Que les ministres de l’Intérieur et de la Justice ne soient pas toujours d’accord, c’est inhérent à tout gouvernement. Ils avaient réussi à ne pas le faire pendant un an et demi, mais faire comme ça a été le cas cet été, la lettre de Manuel Valls à François Hollande pour critiquer le projet de loi de Christine Taubira sur les prisons, je trouve que c’est contre-productif. Les atermoiements sur l’année de la pause fiscale ? Là, ce n’est pas un problème de fond, c’est un problème de communication.

Ça fait très amateur pour l’extérieur ? Ça n’est pas bon pour l’extérieur.

Propos recueillis par Julien Debant et Tony Verbicaro

L'industrie rémoise, toujours touchée, mais pas encore coulée

DOSSIER SOCIAL

Wayne Dalton, Bosal Le Rapide et Reims Aviation, trois entreprises appartenant au tissu industriel rémois, trois destinées confrontées à la crise : clap de fin pour la première, sursis et espoir de reprise pour les deux autres, au cœur d'une économie toujours plus mondiale qui ne pardonne rien.

« Repartir avec tout le monde, et embaucher rapidement »

Reims Aviation - Christophe Février

regarde de près depuis le mois de juin », après s’être intéressé, déjà, dans le passé, à Reims Aerospace, devenu depuis Aerolean et repris finalement par Novaé. « Je fais ça de mon propre chef, je n’ai été ni missionné ni sollicité par des politiques », évoque Christophe Février. Des politiques, qui, cela dit, regardent l’action de l’entrepreneur plutôt d’un bon œil. Pour Reims Aviation, Christophe Février s’est associé à Albert Karaziwan, « qui apporte les réseaux internationaux nécessaires à la e tribunal avait alors ordonné un redresserecherche de clientèle pour les avions, il est prément pour une durée de six mois, une nousent dans l’énergie à l’étranger ». Les deux velle accueillie comme un soulagement hommes ont déposé une offre de 13 millions par l’ensemble des salariés. Les déficits accud’euros, en apport en fonds propres, et ont promulés se montaient à près de 16 millions d’euposé un plan de cession, « sur la base du fonds ros, dont environ 6 millions d’euros de dettes de commerce, on ne veut pas de l’héritage sociales et fiscales. Il est reproché Bitboul ». Idéalement, à Serge Bitboul, le patron de Geci « Geci, une souhaite une Christophe Février International, propriétaire de continuation de l’activité sans boucherie totale » Reims Aviation, une gestion au passer par la case liquidation moins « hasardeuse ». judiciaire : « Ça conduirait sans doute à l’échec Christophe Février s’est déjà fait connaître dans du projet, la liquidation poserait des problèmes la Marne pour avoir repris les machines Valentin d’agrément. » à Epernay il y a quatre ans. L’entreprise spéciaLes déboires de Serge Bitboul, Christophe lisée dans la fabrication d’appareils d’embouFévrier dit « suivre ça, oui, je m’en étonne d’ailteillage de champagne et de vins effervescents leurs, mais je ne veux pas me placer dans le est redevenue leader mondial sur son marché. passé. Monsieur Bitboul a été bruyant dans sa Plus récemment, il s’est positionné pour reprendébâcle. Geci, ce sont 200 millions d’euros de dre Plysorol (contreplaqué de peuplier) à pertes cumulées, et les lésés sont toujours les Magenta, toujours près d’Epernay. La reprise est mêmes : les salariés, les fournisseurs, les pouen cours. Plysorol avait été liquidé il y un peu voirs publics. Il y a eu des subventions des colplus d’un an. lectivités versées à Geci. C’est une boucherie Le voici donc sur Reims Aviation, « que je

Nous l’évoquions dans nos colonnes la semaine dernière, Christophe Février, spécialiste des reprises d’entreprises en difficulté, a formulé une offre pour acquérir Reims Aviation, placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Reims le 10 septembre.

Christophe Février souhaite produire quatre nouveaux F406 au cours des quinze prochains mois. © l'Hebdo du Vendredi

totale. » Christophe Février juge le dossier de Reims Aviation « compliqué, hautement capitalistique », mais se veut confiant. « Nous voulons lancer la production de quatre avions, des F406, (les biturbopropulseurs F406 dont Reims Aviation est spécialiste, ndlr). Sur l’un d’entre eux, un client est déjà positionné. Les trois autres, on les lance, et on va trouver les clients, on vise l’international. On va les fabriquer à risque, mais on est persuadé que si l’on n’a pas les avions, on ne peut pas les vendre. » Pour mener à bien ce projet, Christophe Février annonce que « 100 % de l’effectif sera repris, et il y a des perspectives d’embauches immédiates.

On part à 63, on devrait monter rapidement à 70. Je suppose que notre offre peut plaire au tribunal de commerce ». Sachant que Reims Aviation est aujourd’hui « exsangue, qu’elle a des soucis de trésorerie », Christophe Février s’attend à être convoqué par le tribunal avant fin octobre. Il sait également que d’autres éventuels repreneurs se seraient positionnés. Dont un qu’il estime « sans argent », et peut-être « quelqu’un envoyé par Serge Bitboul pour un plan de continuation, mais ça paraît peu probable ». En effet.

Tony Verbicaro

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Histoire d'une liquidation programmée

Wayne Dalton

Après un appel suspensif à la décision du tribunal de commerce en juillet dernier d'une mise en liquidation judiciaire de l'entreprise, Wayne Dalton, dont les salariés espéraient encore une providentielle mise en redressement judiciaire en début de semaine, a vu mardi la cour d'appel confirmer le jugement rendu en première instance. Bilan : une liquidation, 63 salariés remerciés, de la colère et beaucoup de fatigue.

e sursis n'a duré que le temps d'un été. Un été d'attente et d'inquiétude avant une rentrée au goût plus qu'amer pour les salariés d'OCDF-Wayne Dalton qui, après des années de labeur dans le secteur de la fabrication de portes de garage, se voient aujourd'hui obligés de la prendre (la porte). Victimes de la mondialisation et d'une logique mercantile, les 63 salariés recevront sous 21 jours leur lettre de licenciement.

Mardi dernier, 14h11. La Cour d'Appel de Reims rend sa décision en jugeant « irrecevable » l'appel des Wayne-Dalton. Motif invoqué : une inversion de deux noms des représentants du Comité d'Entreprise. « C'est un simple petit problème de procédure qui n'avait d'ailleurs pas posé de problème au premier jugement. Mais ça permet à la Cour de ne pas prendre de décision sur le fond... », regrette Me Philippe Brun, avocat des salariés rémois. Pourtant, en 2009 encore, l'entreprise fabriquait jusqu'à 45 000 portes chaque année, pour un chiffre d'affaires de plus de vingt millions d'euros. La société tourne bien alors forcément, des gros poissons lui font les yeux doux. A ce petit jeu, c'est finalement les américains d'Overhead Door Corporation (ODC) qui parviennent à acheter l'entreprise historiquement rémoise, eux-mêmes racheté en 2009 par le consortium japonais Sanwa Holding Corporation. « Le directeur général nous a dit que cela ne changerait rien, à ce moment on l'a cru », souligne Cédric Pierret, délégué syndical CGT de l'entreprise. Mais quelques mois seulement après ce rachat, de nou-

Six mois pour trouver un repreneur

Bosal Le Rapide

Après une vague de licenciements qui a touché 86 salariés l'année dernière, Bosal Le Rapide est depuis le 4 septembre en redressement judiciaire. L'entreprise, où travaillent encore 63 salariés, a jusqu'au 24 mars 2014 pour séduire un repreneur.

osal Le Rapide, c'est l'histoire classique d'une PME familiale rachetée par un grand groupe. C'est en 1994 que l'entreprise de Beine-Nauroy entre dans le giron des néerlandais de Bosal. D'une centaine de salariés, le site va voir ses effectifs progresser pour atteindre les 300 en 2005. « Le groupe parlait du site de Beine-Nauroy comme d'une vitrine », rappelle Laurent Girardin, ancien de Bosal, aujourd'hui responsable régional du secteur de la métallurgie à la CGT. Dans les locaux, on y fabrique des attelages pour caravanes et des galeries pour véhicules utilitaires pour de grands groupes automobiles, mais aussi parfois des paniers pour les Maisons de Champagne en période creuse. Si le premier plan important de licenciements survient en 2012, faisant les gros titres des journaux, le non-renouvellement des départs ainsi qu'une première vague intervenue en toute discrétion, dès 2010 avec le départ de quelques cadres, font tomber progressivement les effectifs à 150 salariés environ. « En 2010, le site de Beine-Nauroy était toujours rentable », prend soin de rappeler le représentant de la CGT. Une année plus tard, le groupe annonce un plan social dont ne se relèveront pas 86 salariés. La raison est alors simple : la recherche d'une meilleure rentabilité avec la délocalisation de la production des attelages sur deux autres sites, en Hongrie et en Allemagne. « A l'époque, la direction du groupe nous assurait que l'avenir de la production des galeries n'avait rien à craindre ». Deux ans plus tard, le discours a donc changé, tant et si bien que Bosal souhaite tout

simplement se séparer de son « ancienne vitrine », d'où la procédure de redressement judiciaire en cours. Le groupe Bosal, qui a réalisé un bénéfice de 16 millions d'euros en 2012, indique « ne plus être en mesure de combler les pertes récurrentes » du site marnais, pour lequel il estime « à 50% la perte totale de chiffre d'affaires en 2014 ». « Comment voulez-vous être rentable aujourd'hui quand on paye des charges fixes pour des locaux qui ne sont utilisés qu'à moitié ? », dénonce la CGT. Deux administrateurs ont ainsi été nommés le 24 septembre dernier pour une période de six mois, avec pour l'un la mission d'assurer la continuité de la production et pour l'autre celle de trouver un repreneur. Et leur tâche s'annonce difficile. Concernant la poursuite de l'activité, le délégué CGT dénonce ainsi « des difficultés à se faire livrer la matière première par le groupe ». A cela s'ajoutent des problèmes de trésorerie qui font que les transporteurs veulent être payés avant même de venir chercher la marchandises. Pour ce qui est de la recherche d'un repreneur, la problématique vient du fait que le matériel de production appartient à Bosal. D'ailleurs, après la fermeture de ligne de production d'attelages, le groupe a déménagé plusieurs outils, notamment des lasers et des robots. En clair, l'éventuel repreneur a peu de chance de récupérer des machines de production. Malgré la situation, et l'apparent cercle vicieux qui se forme autour du site de Beine-Nauroy, les délégués CGT veulent y croire. « Nous possédons le savoir-faire nécessaire à la production de n'importe quel objet à base d'acier, assurentt-ils. Mais l'idéal serait qu'un groupe comme Thule-Brink se manifeste. » En effet, basé à Bétheny, cette société fabrique également sur deux sites des attelages et des galeries. « On doit y croire. Reims Aérospace, devenu Aéroline, a connu énormément de difficultés et aujourd'hui l'entreprise est toujours là ».

Julien Debant

Lundi, Cédric Pierret se disait « réaliste », ne s'attendant pas à un « miracle ». © l'Hebdo du Vendredi

velles consignes émanent du haut de la pyramide, comme le rappelle littéralement Me Brun : « Le personnel doit désormais se fournir en matières premières exclusivement auprès des entités du groupe et non plus au coût du marché, voilà ce qu'on leur a indiqué. Conséquence directe, le prix des matières premières grimpe de 58%. Aucune structure ne peut survivre dans ces conditions. » Et la crise qui continue pendant ce temps... Pourtant sur place, rue Maurice Hollande, dans la zone Farman-Pompelle, l'activité se poursuit presque normalement. « On s'est dit qu'on pourra redresser la barre, qu'il faudra travailler plus, faire de nombreuses heures supplémentaires », poursuit Cédric Pierret. Jusqu'en octobre dernier, quand Novoferm, autre fabricant de portes de

garage et, surprise, lui-même filiale de ODC, se porte gentiment acquéreur pour aider, voire sauver le malheureux soldat Dalton. « On a obtenu une entrevue avec le président de Novoferm pour comprendre pourquoi il nous approchait ; il nous a clairement dit que les américains de la maisonmère lui avaient demandé de nous racheter pour récupérer la totalité de notre activité et de notre chiffre d'affaires, mais sans nous. Tout était programmé pour nous faire couler. » En clair : récupérer le carnet de commandes et le matériel, en laissant les hommes sur le carreau. Les mois qui suivent s'accompagnent alors d'un long silence, en particulier celui du directeur général d'ODCFWayne Dalton, avant la tragique annonce du 11 juillet : l'annonce brute et sans ménagement de la mise en liquidation judiciaire. « On nous en a averti le 9, soient deux jours avant seulement », regrette Cédric Pierret. Dépités, écœurés et inquiets pour leur avenir, les 63 salariés ne devraient pas se pourvoir en cassation. Ils laissent désormais une chance au Plan de Sauvegarde de l'Emploi, attendent de voir quels reclassements leur seront proposés ou, à défaut, espèrent se reconstruire avec des indemnités de départ décentes. Pour eux tous, ils réclament quatre millions d'euros. OCD leur en propose 200 000. La dernière bataille, pour l'honneur, la dignité et la considération du travailleur pourrait donc se jouer aux Prud'hommes.

Aymeric Henniaux

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A quand veaux, vaches, cochons ?

Conseil de quartier – Cernay-Épinettes-Jamin-Jaurès

Thierry Wippler : « Les conseils de quartier sont devenus incontournables »

Vie locale - Conseil de quartier

e collège Maryse Bastié accueillait la première séance plénière de la tournée annuelle des conseils de quartier de la maire de Reims, Adeline Hazan. Entourée de son équipe, pas moins d'une dizaine d'adjoints et autres conseillers municipaux, la Première magistrate assurait venir à la rencontre des habitants pour échanger avec eux et non pour y présenter son bilan, ce dont doutait fortement l'opposition. Une promesse plutôt tenue, seuls quelques grands projets, Près de 70 personnes avaient fait le déplacement mercredi soir déjà réalisés ou à venir, ont été abor- au collège Maryse Bastié. © l'Hebdo du Vendredi dés, avant de laisser la parole aux conseillers de quartier et aux habitants. Des riverains qui n'ont pas manqué d'interpeller l'élue socialiste sur les problèmes croissants de stationnement, de plus en plus handicapants dans le secteur. Un bon vieux haro sur les voitures ventouses, « monopolisant des places pendant des jours entiers », pour expliquer le développement de zones à stationnement payant et la suppression de certaines autres places et le tour est joué pour calmer les mécontents. Et même face à ce surprenant résident du quartier réclamant « qu'une ferme soit construite au plus vite en ville pour que nos petits citadins puissent approcher de plus près, coqs, chèvres et cochons », la maire a sorti le bon lapin du chapeau : « C'est une bonne idée monsieur, d'ailleurs sachez qu'une ferme pédagogique devrait voir le jour sur le site de l'ancienne base aérienne 112 ; le projet est dans les tuyaux. » Trop fort. Ah tiens, en revanche, sur la question du squat d'une maison de la rue Maryse Bastié par une petite communauté de Roms depuis la fin du mois d'août, on « promet de trouver une solution adaptée », guère plus. De leur côté, les habitants espèrent que la « question » sera réglée avant que le poussin ne devienne dindon...

A.H

Tandis que la maire de Reims, Adeline Hazan, a entamé mercredi dernier sa tournée annuelle des conseils de quartier (lire cicontre), son adjoint en charge du service Démocratie Locale, Thierry Wippler, rappelle l'importance et le rôle joué par ces instances locales dans la vie citoyenne rémoise.

Quelle est finalement la mission Thierry Wippler se dit fier de l'évolution des conseils de première du conseil de quartier ? quartier. © l'Hebdo du Vendredi A mon sens, il ne doit pas être qu'un simple relais. Les relations qu'on développe avec les habitants dans les conseils comportent plusieurs niveaux : le niveau informatif (informer les habitants des projets à venir), la concertation (écoute et consultation des riverains), et un niveau de co-construction (rendre décisionnaire les habitants sur une partie d'un projet, à l'image de l'aménagement du parc du lotissement de l'ancienne caserne Jeanne d'Arc). Par ailleurs, il y a aussi les informations « remontantes », quand les habitants nous expriment, via le conseil de quartier, leur souhait d'organiser tel ou tel événement. L'an passé, des jeunes ont fait leur apparition dans les conseils. Encore trop peu nombreux ? C'est vrai qu'il reste encore quelques ajustements à faire pour attirer les tranches d'âge les plus jeunes. On y réfléchit actuellement mais à mon sens, il s'agit principalement d'une question de temporalité. Il faut réussir à trouver des créneaux, pour les balades de quartier par exemple, qui pourraient convenir à tout le monde, y compris aux jeunes actifs. A titre personnel, que pensez-vous de l'évolution des conseils de quartier ces dernières années ? A l'avenir, je pense qu'il faudra proposer plus de formations pour les habitants, travailler aussi sur la prise de parole. Ce dont je suis fier, c'est d'avoir réussi avec mon équipe à rendre incontournables les conseils de quartier. Désormais, on n'imagine plus faire des transformations dans un quartier sans en solliciter le conseil (en tout cas quand la ville est maître d'œuvre des travaux) et ça c'est un vrai progrès. > Les conseils de la semaine dans vos quartiers

Aymeric Henniaux

Ils se dérouleront chacun en présence de la maire, Adeline Hazan, accompagnée de la majorité de ses adjoints. Les séances publiques débuteront chacune à 19h. -vendredi 4 octobre à la salle municipale St Thierry : Charles Arnould–Clairmarais -mercredi 9 octobre à la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville : Centre-Ville -vendredi 11 octobre à la Maison de quartier Châtillons : Châtillons

UN AN DE PLUS Un an de plus, nouvelle rubrique de votre journal, propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Cette semaine, retour sur un échange de courriers entre Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons, et Michel Guillot, préfet de la Marne d’alors. Où il était question de faire taire la rumeur d’un déménagement d’une partie de la préfecture à Reims...

Institutions : La préfecture ne déménagera pas à Reims

« Monsieur le Maire, pour faire suite à notre conversation téléphonique de vendredi dernier (le 27 septembre 2012), je vous confirme qu'il n'a jamais été question que le pôle de l'administration préfectorale à Châlons-en-Champagne soit réduit. » Ainsi répondait alors Michel Guillot, préfet de la Marne, à Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons. Qui avait été passablement irrité de la publication d'un article chez un de nos confrères mentionnant « Déménagement à Reims ? », rappelant que la cité des sacres est la plus grande ville de France « seulement » sous-préfecture. « C'est un fantasme de journaliste ! », avait commenté Bruno Bourg-Broc. Qui, pas plus tard que ce lundi, 30 septembre 2013, à l’occasion d’une cérémonie de remerciements aux partenaires de la ville durant la dernière foire de Châlons, n’avait pas oublié de rappeler l’importance sans cesse croissante de l’évènement, et les impacts sur l’agglomération châlonnaise. « De nombreuses personnalités politiques sont venues cette année, et j’ai vu notamment les députés de Reims pratiquement tous les jours dans les allées de la foire. » Le préfet Michel Guillot avait, dans son courrier de septembre 2012, rappelé que « la réforme de l'administration de l'Etat territorial, mise en oeuvre dans le cadre des instructions du Gouvernement précédent, s'est traduite au contraire par une réorganisation de l'ensemble des services régionaux et départementaux au profit de la ville chef-lieu de région et de département, avec des implantations à ce jour quasi finalisées dans la ville. » T.V

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2013 restera une grande année

Bilan des Flâneries Musicales

ille fois merci ». Voici quels ont été les premiers mots de Jean-Louis Henry, président des Flâneries Musicales de Reims, lors de la traditionnelle présentation du bilan de l'édition passée. Il faut dire que lui et JeanPhilippe Collard, directeur artistique du festival, pouvaient légitiment arborer un Jean-Louis Henry, président des Flâneries Musicales large sourire. Les chiffres de de Reims. © l'Hebdo du Vendredi cette 24e édition sont éloquents : 38 568 spectateurs (32 729 en 2012), dont 17 698 pour le seul concert pique-nique, venus écouter 1 309 artistes (1158 en 2012) lors des 57 concerts joués dans 35 lieux différents. Sans revenir en détail sur la programmation, Jean-Philippe Collard a tenu à saluer deux concerts « remarquables », celui de la basilique Saint-Remi, avec la Maîtrise de Reims et le Chœur New College d'Oxford, « pour un moment d'émotion incroyable dont on se souviendra longtemps » et celui de clôture au parc de Champagne, notamment pour son affluence record qui a fait de cette date « le plus grand concert de musique classique de France ». Un succès qui a fait dire au directeur artistique « que Reims mérite un très grand auditoire, un bel écrin pour accueillir de la musique symphonique ». De son côté, Jean-Louis Henry a, lui, vivement remercié son équipe et tous les partenaires « qui permettent à ce festival d'exister ». Oubliée la désastreuse édition 2011, les Flâneries, depuis deux ans maintenant, semblent être reparties de l'avant, fortes d'un budget maîtrisé autour d'une programmation plus claire offrant une meilleure visibilité. Avec ce bilan plus qu'encourageant, les Flâneries Musicales 2014, dont ce sera la 25e édition, du 19 juin au 19 juillet prochains, promettent elles aussi d'être un très grand cru « pleines de surprises ». Julien Debant

> www.flaneriesreims.com

Lancement des festivités autour du livre « Reims 14-18 : de la guerre à la paix »

Centenaire 1914-1918

’est ce samedi 5 octobre que débuteront les célébrations du Centenaire de la Première Guerre Mondiale à Reims et son agglomération. Ce lancement se déroulera au Manège de Reims, de 13h30 à 16h. Adeline Hazan ouvira cette après-midi par un discours d'introduction, suivi d'une allocution du Général d'armée Elrick Irastorza, président du conseil d’administration de la Mission Centenaire. Ensuite, le professeur Jean-Jacques Becker proposera une conférence sur « Reims 1914 - 1918 : les hasards d’une guerre » puis, il sera l'heure de la présentation du livre « Reims 14-18 : de la guerre à la paix » par Monsieur Jean-François Boulanger, Doyen de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Reims ChampagneArdenne. Paru aux éditions La Nuée Bleue, cet ouvrage est l'oeuvre de trente auteurs. Chacun, spécialiste de Reims et de la Grande Guerre, y évoque un épisode du conflit dans la cité des sacres, de la vie pendant le conflit, en passant par la reconstruction ou encore les lieux de mémoires d'aujourd'hui. Cette présentation sera

Un livre richement illustré, avec des documents inédits dont notamment la série des 18 pastels du peintre Adrien Sénéchal sur l'incendie de la cathédrale en septembre 1914. © DR

suivie d'une séance collective de dédicaces. > Samedi 5 octobre à partir de

J.D

13h30 au Manège de Reims. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Renseignement à l’accueil de l’Hôtel de Ville.

EN BREF Un site dédié à la Grande Guerre dans la Marne

Ils étaient environ 2 500 à Reims, 450 à Châlons-en-Champagne et 400 à Epernay à manifester ce mardi 10 mai à l'appel de l'intersyndicale la plus large possible. De nombreuses organisations de jeunes ont aussi rejoint le mouvement. Et il y avait un moment qu'une rentrée sociale nationale n'avait pas autant mobilisé sur les pavés des villes marnaises. Les dernières réformes ne passent pas, et celles annoncées, en particulier la réforme des retraites, encore moins. Le même jour, la grève a plus ou moins touché les transports (SNCF et transports urbains), les écoles, les services liés à l'éducation (cantine, périscolaire).

Le Pays Basque à l'honneur place d'Erlon

Cette année, c'est le Pays Basque qui est à l'honneur avec un Village Basque installé place d'Erlon du 11 au 20 octobre. Les visiteurs y découvriront des stands de produits régionaux représentatifs de la gastronomie et de l'artisanat du Pays Basque, ainsi qu'un espace de restauration sous la forme de « casetas ». Un fronton mobile sera installé sur la place, proposant au public des démonstrations et des initiations de pelote basque pour tous. De plus, les visiteurs pourront découvrir les chants et danses basques.

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Faubourg de Laon : suivez le guide !

Tout pour bricoler et rénover son chez-soi

Commerces

Salon Carrément Habitat

algré la lueur d’espoir allumée par le lancement du premier guide des commerces du Faubourg de Laon, mardi à la CCI, les sourires étaient encore un peu crispés. Les dommages entraînés par cinq longues années de travaux du tramway restent palpables et c’est pour y remédier que ce document, qui recense plus de 200 adresses, a été pensé. Edité à 15 000 exemplaires, il sera disponible gratuitement dès la semaine prochaine chez les com- Le guide des commerces de Laon sera disponible dès la merçants. « Il ne faut pas se leurrer, semaine prochaine. © l'Hebdo du Vendredi le commerce va mal. Les gens ont perdu l’habitude de faire leurs courses dans le quartier. J’espère que ça va drainer un peu de monde mais je ne sais pas si cela suffira », reconnaît Olivier Biston, président de l’Association des commerçants du Faubourg de Laon (ACFL). En prouvant que l’union fait la force, ce dernier espère séduire de nouveaux commerces, dont seulement 50 sont adhérents à l’ACFL. La plupart sont d’ailleurs surpris de constater le nombre et la diversité d’enseignes que compte leur quartier. Mais ils restent mécontents des changements que l’arrivée du tramway lui a fait subir. « Ça bouchonne depuis la place de la République donc tout le monde évite le secteur. Et puis les gens ignorent qu’il y a des parkings et que la première demi-heure est gratuite. En plus l’entrée est mal agencée », se plaint Annyck Regade, du magasin Krys. Quant à Ashraf Clamens, décoratrice, elle envisage même de quitter le quartier dans deux ans. « Je pense que les gens qui font les aménagements ne pensent pas aux personnes qui vivent sur place », se plaint-elle. Heureusement, d’autres gardent le sourire, comme Chantal Maire, de la boutique Clorofil. « Le guide est très bien fait. Quant à la vie du quartier, les temps ont changé. Mais je suis une optimiste de nature et je pense que les gens auront envie de revenir aux commerces de proximité ».

ouveau salon inscrit au calendrier, Carrément Habitat est un rendez-vous consacré au monde de la maison qui se tiendra les 4, 5 et 6 octobre au Parc des expositions de Reims. Organisé par Reims Évènements, ce salon a été imaginé pour tous ceux qui souhaitent construire, rénover, bricoler et aménager leur foyer, ou encore pour les futurs propriétaires, les adeptes des énergies renouvelables et de l’innovation. Lors de cette première édition, plus de 70 exposants sont attendus : constructeurs, artisans, entrepreneurs des différents corps de métiers (électricité, fermeture, chauffage, isolation, piscine, aménagement extérieur, carrelages, etc.). De quoi satisfaire toutes les envies des visiteurs, que ce soit pour la construction de leur maison ou de l’aménagement de leur intérieur. Ces professionnels seront à leur disposition pour présenter leurs nouveautés et toute leur gamme de produits, dispenser leurs meilleurs conseils et apporter leur expertise afin que chacun puisse réaliser ses projets. Très en vogue, la rénovation et les énergies renouvelables occuperont une place importante au sein du salon. Et afin que tous les champenois puissent

Leticia Venancio

Exemples D'ARRIVAGES

70 exposants partageront leur savoir-faire autour de la rénovation et l'aménagement de l'habitat. © DR

visiter ce nouveau rendez-vous, l'entrée pour cette première édition est gratuite.

J.D

> Salon Carrément Habitat, du vendredi 4

au dimanche 6 octobre, de 10h à 19h (sauf dimanche 10h-18h) au Parc des expositions de Reims. Entrée gratuite.

EN BREF

Depuis mardi 1e octobre, les agents municipaux de la surveillance de la voie publique utilisent des terminaux portables pour constater les infractions en matière de stationnement. Ils déposent une note d’information sur le pare-brise du contrevenant qui recevra désormais par courrier l’amende à son domicile. A noter : le paiement peut être effectué par Internet.

A Reims, le PV devient électronique

DESTOCKAGE

Vendredi 4 octobre de 18h30 à 20h30 à l’Hôtel de Ville de Reims, Ouafa Hajji, présidente de l’Internationale Socialiste des Femmes, présentera une conférence-débat sur le thème : « Printemps arabe, automne des femmes ». Entrée libre.

Conférence : « Printemps arabe, automne des femmes »

Beaux livres sur les régions et villes de France.

photos non contractuelles - selon arrivages en magasin - dans la limite des stocks disponibles

Ouvrages sur différentes thématiques : nature, patrimoine, gastronomie...

L'association Femmes relais 51 organise samedi 5 octobre, de 14h à 17h, un forum sur la parentalité au sein de la Maison de quartier Espace Billard (quartier Croix-Rouge). Ce rendez-vous réunira des partenaires spécialisés sur le thème de la parentalité. Une troupe de théâtre jouera des saynètes, inspirées des expériences ou du vécu des femmes relais. Tandis que des spécialistes réunis sous forme de tables rondes, interviendront sur ces exemples concrets pour rappeler ce qu’est la parentalité en France. Cette action est destinée au public des femmes relais mais aussi aux professionnels. Entrée libre. Rens. : 03 26 08 08 78.

Forum sur la parentalité

L'institut s'occupant des enfants convalescents et handicapés se prépare à fêter ses quarante ans. A cette occasion, le centre Michel Fandre organise des portes ouvertes au public samedi 5 octobre. Rendezvous à partir de 12h30 au 51, rue Léon Mathieu. Créé en 1973, l’institut assure l’éducation, l’enseignement spécialisé, l’orientation et la formation professionnelle, la rééducation ainsi que l’accompagnement social des enfants, des adolescents et des adultes présentant des troubles de la Vision, de l’Audition et du Langage. www.institutmichelfandre.fr

Portes ouvertes chez Michel Fandre

Le musée des Beaux-arts de Reims lance son nouveau cycle de cours de l'Ecole du Louvre autour du thème : « Un écrin pour une collection : l'architecture des musées au XXe siècle ». A partir du 18 novembre 2013 jusqu'au 7 avril 2014, 8 séances de 1 h 30, les lundis de 18 h 15 à 19 h45 se dérouleront au Conservatoire à Rayonnement Régional (20, rue, Gambetta). Le cycle 2013-14 sera présenté par Anne-Sophie Godot, docteur en histoire de l’art, chargée de cours, Université de Cergy-Pontoise, chargée de cours et de TDO, Ecole du Louvre et David Liot, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée des Beaux-arts de Reims. Début des inscriptions le 7 octobre.

Reprise des cours de l'Ecole du Louvre

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De gros dégâts chez Hans Anders

Occupation illégale

n ancien site occupé par l'opticien dans la rue André Huet, et désaffecté depuis le mois de juillet dernier, cristallise actuellement toutes les attentions. Et les tensions... En cause, l'installation de plusieurs caravanes d'une communauté des gens du voyage sur place, ces derniers profitant en toute illégalité des 9 600 m2 de terrain « disponible » pour La direction nationale n'est plus certaine de vouloir conserver son site établir un campement non de la rue André Huet. © l'Hebdo du Vendred autorisé. Déjà au printemps dernier, des nomades s'étaient installés chez Hans Anders avant de partir précipitamment quelques jours avant l'intervention de la police, suite à la procédure d'expulsion obtenue par l'entreprise. Si l'opticien pensait en avoir terminé avec les occupations illégales sur ses terrains, la douche froide survint il y a quelques semaines, en août, avec le retour des nomades au même endroit. Au moment de leur seconde arrivée, la direction nationale indiquait s'être trouvée « impuissante. Ils sont revenus avec des voitures comportant des plaques d'immatriculation différentes de celles enregistrées au printemps. Ce qui a pour conséquence de nous faire recommencer à zéro la procédure d'expulsion. » Mais depuis quelques jours, les caravanes sont une nouvelle fois reparties du site, avant l'intervention manu militari de la police. « On a lancé une nouvelle procédure le 3 septembre et rien n'a été fait depuis, et là ils sont repartis tranquillement, s'indigne Emmanuel Guillaume, directeur financier de l'entité française d'Hans Anders. Sauf que de notre côté, le préjudice est énorme. Sur place, tout a été pillé, ils ont tout pris, jusqu'aux portes et aux radiateurs. Alors pour empêcher une troisième vague, on vient de faire appel à une société de gardiennage. On attend aussi la venue d'experts pour chiffrer les dégâts. Nous sommes attachés à ce site de Reims mais les dégradations, les vols, tous ces dégâts se transformeront en frais colossaux pour nous. »

A.H

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL Des réprimandes comme celles-là, Jean-Denis n'avait pas dû en entendre depuis l'école élémentaire. Celles que l'on recevait quand, jeune enfant inconscient, l'on ne pouvait par exemple pas résister à l'insoutenable tentation sucrée de déguster quelques délicieuses guimauves, dérobées frauduleusement dans un supermarché pendant que ses parents s'adonnaient à la joie intense de faire les courses (une anecdote qui sent à peine le vécu...). Bon, reste évidemment que le vol est complètement à proscrire puisqu'illégal et puni par la loi, même si la jeunesse et ses erreurs ont quelquefois du mal à assimiler la législation. Le problème de Jean-Denis, c'est que des erreurs de jeunesse, il en commet encore aujourd'hui... à 45 ans ! Dans la Marne, mais aussi à Mulhouse, Verdun, Strasbourg ou Nancy, au total, 28 fois ce jeune-plus-si-jeune-que-ça s'est vu rattrapé par la justice pour des faits de vols et vols aggravés. Les derniers en date ? En avril et juillet derniers, respectivement un lecteur MP4 et quelques DVDs embarqués dans des grandes surfaces des environs. « Ces vols étaient involontaires, je ne l'ai pas fait exprès, ce n'était pas par plaisir, bredouille le mis-en-cause, concédant, avoir certainement un souci avec les petits délits comme ça. » Seulement pour la Présidente du tribunal, « à ce niveau-là, ce n'est plus un souci, c'est un véritable fléau ! Vous êtes nuisible et le problème monsieur, il vient de vous, de personne d'autre. La justice française est encombrée de gens comme vous qui, de petits délits en petits délits, finissent par gangréner sévèrement la société ! » Ouf ! On ne pouvait imaginer meilleure illustration de l'expression « se faire souffler dans les bronches ». Le grand gaillard aux épaules de videur de discothèque fait profil bas et garde le silence. Son avocate parle pour lui : « Mon client n'a pas un casier qui plaide pour lui mais désormais il a un travail stable et un logement. Je crois que cette fois on peut lui faire confiance pour qu'il se tienne à carreau et lui éviter la prison. Et puis il est quand même venu à l'audience, il ne s'est pas défilé... » Malheureusement pour lui, Jean-Denis n'aura pas en face un instituteur lui donnant un bon point de présence, mais une magistrate qui l'enverra pour six mois derrière les barreaux. Le petit chapardeur (que votre rédacteur n'était évidemment pas) aurait su ça à l'époque, sûr qu'il aurait bien sagement laissé les guimauves tranquilles...

Les bonbons, ça s'achète

Aymeric Henniaux

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Et demain, « le vin tue » sur l’étiquette des bouteilles ?

Santé publique - Vins

Le 9 octobre, le débat sur le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale débutera. Et avec lui, un projet de taxe - et pas seulement - sur les vins français, pour raisons de santé publique. Le lobby viticole s’est mis en branle, et ça cogne.

n champagne agréable en bouche, une belle rondeur… » Si le projet de loi sur les vins français, lancé par le Sénat sur les bases d’une enquête de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MiLDT) était adopté, ces quelques mots pour qualifier un vin du coin dans nos colonnes, ça ne serait plus possible. Une grande campagne de communication, lancée par Vin et Société, lobby puissant réunissant quelque 500 000 acteurs viti-vinicoles du pays, a été lancée sur internet le week-end dernier (www.cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr), et a accueilli pas moins de 150 000 visiteurs au cours des trois premiers. Résultat, l’une des autres restrictions proposées, en l’occurrence tout bonnement l’interdiction

Le lobby viti-vinicole saura-t-il faire reculer le projet de loi ? © l'Hebdo du Vendredi

de parler de vin sur internet, a disparu du rapport de la MiLDT. Une erreur de copié-collé, selon les rédacteurs. On rêve un peu, quand même. Le rapport préconise la radicalisation du message sanitaire, et, donc, une taxation supplémentaire. Pascal Férat, le président du Syndicat du Général des Vignerons, est irrité, c’est le moins que l’on puisse dire. « Rien ne transpire encore sur le montant de la taxe, et je crois que le gouvernement n’ose pas encore en parler. On a entendu des chiffres tellement exorbitants ! Le gouvernement nous dit qu’on ne veut pas

nous assassiner. Le ministre de l’Agriculture nous a même dit qu’il n’y aura pas de taxe… en 2014 ! » Le message global envisagé cherche à lutter contre les problèmes de santé publique liés à l’alcoolisme, « une maladie que nous ne souhaitons évidemment pas encourager, poursuit Pascal Férat, mais on ne compte plus les médecins qui disent qu’un ou deux verres de vin par jour, c’est meilleur qu’un antidépresseur ! L’alcoolisme, c’est une maladie, et c’est bien triste. Mais je ne vois pas en quoi une taxe supplémentaire

du 30 septembre au 12 octobre 2013

enrayera le problème. » D’autant que pour le président du Syndicat des vignerons de champagne, « c’est une taxe déguisée, on détourne le sujet en parlant d’addiction à l’alcool, on nous cherche un prétexte pour taxer un peu plus. C’est l’année de la taxe et de la surtaxe dans la viticulture ! » Pascal Férat faisant référence à l’augmentation importante des charges sociales et patronales sur les travailleurs saisonniers. « C’est normal de payer des taxes comme tout le monde, mais plus, pourquoi? Ça devient insupportable. »

Le lobby viticole est puissant en France, et le rapport de la MiLDT est loin de se transformer en loi. Cela dit, il pose une autre question, jugée « antinomique » par Pascal Férat, à l’heure des discours des politiques sur le besoin d’innover, de monter en gamme, de produire dans l’excellence. « On ne peut louer notre modèle, notre économie, et vouloir nous taxer davantage pour un problème de santé publique. On ne peut pas être bon un jour, mauvais le lendemain ! On ne peut nous demander d’être compétitifs par rapport aux productions étrangères qui ont beaucoup moins de contraintes environnementales notamment, et nous taxer davantage. Soit on nous aide, soit on nous tue ! Je suis un peu perdu. J’entends tout et son contraire. » Pascal Férat conclut : « Le monde entier du vin nous regarde, nous copie, nous envie, la viticulture française tourne fort, c’est un élément important de l’économie du pays. Les touristes étrangers voient la France à travers sa gastronomie et ses grands vins. » Si on envoie aux « envieux », aux clients internationaux, le message que le vin français est mauvais pour la santé, effectivement, ça va se mordre la queue.

Tony Verbicaro

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Orange et la gendarmerie mettent Pour que vendange ne rime pas leurs réseaux en commun avec délinquance

Partenariat - Vols de métaux

Vendange - Opération prévention et sécurité

es derniers mois, les voleurs de métaux s’en sont donnés à cœur joie dans la Marne, sévissant la plupart du temps sur les réseaux de communication et leurs précieux câbles en cuivre. « Sans doute le matériau le plus convoité, observe le Général Bruno Jockers, commandant la région de gendarmerie de ChampagneArdenne. Depuis le début de l’année, tous supports et tous Orange et la Gendarmerie viennent de signer une convention pour métaux confondus, 230 vols renforcer leurs actions contre les vols de métaux © l'Hebdo du ont été commis en région. Il Vendredi est essentiel de travailler en collaboration avec les collectivités et les acteurs économiques pour renforcer notre action et lutter contre ce fléau. » D’où ce rapprochement via une convention de partenariat avec le groupe Orange, particulièrement touché par ces méfaits. « Dans la Marne, depuis janvier, notre réseau téléphonique a fait l’objet de 23 vols, pénalisant ainsi 9 000 clients, précise Florence Villedieu, directrice de l’unité d’intervention de l’opérateur. Entre les pertes de câbles et la main d’œuvre déployée pour chaque rétablissement des lignes, les préjudices se chiffrent en centaines de milliers d’euros. Nous venons d’adopter un nouveau dispositif de sécurité pour la supervision de notre réseau. » Concrètement, Orange peut désormais être alerté en temps réel de la moindre activité suspicieuse détectée sur son réseau, la localiser, puis contacter dans la foulée les brigades de la gendarmerie. « Pour une intervention quasi-immédiate, ajoute le Général Jockers. Avec un objectif : au mieux, interpeller les malfaiteurs, et au minimum, les gêner. Ce type de vols demande du temps et de l’organisation. A nous de les rendre le moins lucratif possible. »

adame Fourny, maire de Vauciennes, n’avait jamais vu autant de gendarmes dans sa commune. Il y en avait plus que de cueilleurs ! Motif de cette effervescence inhabituelle : la présentation aux médias de tous les volets du dispositif de prévention et de sécurité mis en place pendant les vendanges. « La zone d’appellation Champagne accueille 120 000 personnes durant cette période dont 70 % dans la Marne », a expliqué un officier. « Nous sommes là pour éviter que les vendanges riment avec délinquance. » Les gendarmes ont l'œil particulièrement vigilant sur le La Garde Républicaine, qui loge dans une vignoble pendant la vendange. © l'Hebdo du Vendredi ferme proche de Vauciennes, les gendarmes vététistes, les gendarmes mobiles : une partie du fleuron de la gendarmerie nationale était présente jeudi matin dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres autour de Vauciennes. Des renforts conséquents qui ne sont pas inutiles compte tenu des risques d’atteinte aux biens, de vols, d’agressions, de dérapages en tous ordres que peut engendrer un tel afflux de population dans toute la région. Autant dire que le travail des forces de l’ordre est rendu plus délicat car certaines pratiques illicites font florès. Hier matin, par exemple, un groupe de cueilleurs avait bricolé une installation à Damery afin de pouvoir bénéficier d’eau à « prix doux ». Rien de surprenant, toutefois, dans ce temps des vendanges toujours un peu imprévisibles. Les contrôleurs de la MSA ont aussi du travail, compte tenu de la mobilité des équipes et des recours pluriels aux systèmes D pour éviter d’échapper aux charges. « Nous ne pourrons faire le bilan qu’après les vendanges », reconnaissait un agent. De nombreuses personnalités ont pris le pouls de cette opération. L’encadrement de la gendarmerie nationale, le Général Bruno Jockers, commandant le groupement régional en tête, le préfet de la région et de la Marne, le sous-préfet d’Epernay, une responsable de la MSA, le service des douanes, le directeur du Syndicat Général des Vignerons et le représentant de l’UMC (Union des Maisons de Champagne) qui unissent leurs efforts afin que les vendanges en Champagne restent, tant que faire se peut, un moment de tranquillité publique.

Sonia Legendre

Jean Batilliet

Pas de nouvelles suppressions de postes dans les régiments, et des aides pour compenser les dernières pertes

Armée - Plan local de redynamisation

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté hier jeudi 3 octobre, la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019. Si les suppressions de postes annoncées - 23 500 - font grincer des dents dans l’Armée, d’autant qu’il reste 10 000 emplois à supprimer de l’ancienne loi (période 2008-2013) et qui devront l’être au cours des deux prochaines années, en région ChampagneArdenne, hier, on a respiré… L’annonce de la nouvelle réforme tombe au même moment que la mise en place des programmes marnais, à Châlons-enChampagne et Mourmelon, aidés par l’Etat via le plan local de redynamisation. Des aides pour compenser

Quand le 1er RAMa succédait au 402e RA, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

les dernières baisses d’effectifs.

vant que le détail des régiments touchés ne tombe, à l’annonce du chiffre, 23 500 suppressions de postes, hier matin,

on a retenu son souffle dans toutes les casernes du pays. Et dans les bureaux des maires des villes où l’armée est présente aussi. Châteaudun, Luxeuil-les-Bains, Dijon, Varennessur-Allier, Orange, Carpiagne. La Champagne-Ardenne a tremblé cette année encore, en particulier le 3e

Régiment du génie de CharlevilleMézières et le 61e Régiment d’artillerie et ses systèmes de drone tactique intérimaire de Chaumont, mais ils ont été maintenus. Du côté de Châlons et Mourmelon, les élus étaient confiants mais prêtaient attention. « Tant que rien n’est décidé,

rien n’est décidé, il faut être vigilant », nous disait lundi Bruno Bourg-Broc, le maire de Châlons. « Je le vis avec vigilance, un peu d’appréhension, expliquait Fabrice Loncol, le maire de Mourmelon. Je n’ai, là, pas de signes avant-coureurs qui me permettent de penser

N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m que des régiments pourraient fermer à Mourmelon. Je fais un lobbying incessant. » Le maire de Châlons est également critique, à l’échelle nationale, à l’égard de la loi de programmation : « La défense nationale est un élément fondamental de la vie politique d’un pays. Ou l’on veut continuer à être une grande puissance, ou on le veut pas. Il faut les moyens de notre politique étrangère. Et pour ça, il faut une défense forte. »

Châlons (dissolution du 402e Régiment d’artillerie, en partie compensée par l’arrivée du 1er RAMa) comme Mourmelon (fusion des 501e et 503e Régiments de chars de combat) n’avaient pas été épargnées par la loi de programmation militaire précédente, sur la période 2008-2013. Et on tend encore le dos avec les 10 000 suppressions de postes non encore décidées. Mais pour « compenser » les pertes, l’Etat a mis en place un plan local de redynamisation. Ce plan consiste, tout d’abord, en une étude économique visant à calculer le nombre d’emplois directs et indirects perdus par le départ de soldats. « Pour Châlons, poursuit Bruno Bourg-Broc, on a estimé nos pertes à 423 emplois. Je soupçonne que les calculs aient été faits à minima, et je ne vous cache pas que j’aurais préféré garder nos militaires. Châlons est historiquement liée à la présence de l’Armée, et Châlons aime ses militaires. Mais voilà, il y a cette aide, et on ne va pas cracher dans la soupe. » Le plan local de redynamisation, signé le 29 juillet dernier, peut démarrer maintenant. L’aide nationale se monte à 1,170 million d’euros et sera consacrée à des actions définies en commun par la Ville et l’Etat. Il s’agira pour la préfecture de la Marne de mettre en place une aide à l’investissement pour les entreprises qui créent trois emplois, pour des commerces qui ouvriront leurs portes en centre-ville. Des aides iront à la zone industrielle et au parc industriel de Recy. Enfin une autre partie ira à l’aménagement de l’ancien hôpital militaire Pierre Bayen, qui accueillera prochainement l’Etablissement d’hébergement pour personnes âgées Monseigneur Bardone, du nom de l’ancien évêque de Châlons, et le centre Lucy Lebon pour les jeunes en difficultés. La maison de retraite proposera 54 nouvelles chambres à Châlons. Le centre Lucy Lebon accueillera 15 jeunes. A Mourmelon, quand Fabrice

Les garnisons en Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi IGN licence ouverte

Loncol évoque la présence de l’armée sur son territoire, il parle « d’industrie militaire », de « pôle d’excellence ». Ici, la part du plan local de redynamisation va injecter 325 000€ dans l’économie locale, pour deux projets. Le premier, immédiat, va permettre l’extension de la zone artisanale du Tumoy. « Ça permet d’implanter de nouveaux bâtiments artisanaux et commerciaux, et donc, de nouvelles entreprises qui cherchent des sites pour s’installer, se développer », explique le maire. Qui rappelle que « les dernières tentatives dans le même esprit ont connu un beau succès ». Cinq bâtiments, tous loués avant la construction, il y a entre quatre et cinq ans. « On renouvelle cette expérience, parce qu’il y a une demande, parce que très peu de villes s’occupent de ces niches. » Effectivement, dans les zones d’entrées de ville, on compte des milliers de mètres carrés d’entrepôts pour accueillir des activités de transport et de logistique, par exemple, mais pour l’artisanat, rien ou presque. Mourmelon s’est donc positionné. « On n’a pas l’ambition de concurrencer les villes qui nous entourent, on n’en a pas les moyens, poursuit Fabrice Loncol. Mais à l’époque on a cherché des entreprises qui pouvaient avoir des activités connexes au monde militaire. » Et il y a cinq ans se sont installés une société de nettoyage pour l’Armée, un électricien, un transporteur, un ferrailleur, une entreprise d’automatisation (alarmes, portails électriques…) Un seul a mis la clé

sous la porte, et il a été remplacé immédiatement. Pour le nouveau projet, deux dossiers d’entreprises candidates pour s’installer à Mourmelon sont sur le bureau du maire. L’aide de l’Etat (300 000€) ne sert pas directement à la construction des bâtiments, mais aux travaux annexes, la voirie, notamment. Les travaux vont débuter à la mi-novembre. Les 25 000€ restant de la dotation du plan local de redynamisation ira dans la réalisation d’une étude économique « pour chercher comment remplacer des commerces qui ont disparu sur Mourmelon. La consultation pour recruter le cabinet d’étude va démarrer. « Ce cabinet va nous aider à consolider le commerce en milieu rural, qui peut souffrir du commerce sur internet notamment. » On n’ira pas contre internet, même à Mourmelon, et ce n’est pas l’objet. Mais la qualité de vie en milieu rural, ça se défend, et ça passe par des services, un accès à la culture, des médecins, des commerçants… », détaille Fabrice Loncol. L’une des plus-values du commerce en milieu rural, c’est qu’on s’y gare facilement, le stationnement est gratuit. Le maire de Mourmelon, jamais à court d’idées, veut continuer de « jouer à fond la complémentarité entre Reims et Châlons ». Et ça marche, puisque Mourmelon a vu une classe d’école élémentaire ouvrir en 2013, et le dernier recensement a affiché plus 500 habitants.

Tony Verbicaro

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Zoo-City : style et indépendance à la rémoise

Commerce en ligne

Nouveau site de vente de vêtements en ligne, Zoo-city.fr se veut le relais sur la toile des boutiques textiles indépendantes. Une initiative portée par deux jeunes Rémois, soucieux par ailleurs d'apporter un peu « d'humain » à la vente en ligne.

ul doute désormais que le temple de la création et des bonnes idées a bien trouvé ses fondations dans la cité des sacres. Dernier exemple en date avec l'ouverture du site internet Zoo-city.fr sous l'impulsion de Valentin Lucquin et Yannick Clochepin, tous deux originaires et vivant toujours à Reims. De formations commerciales, passionnés par l'internet tout autant que par la mode, c'est ensemble qu'ils décident de créer leur première société, orientée vente de vêtements. « Pour nous c'était déjà l'opportunité d'être notre propre patron et de profiter de l’essor du marché du net. Nous voulions donner la possibilité, en ces temps de crise, aux boutiques indépendantes, disposant d'un concept original et proposant des vêtements atypiques, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de capter une nouvelle clientèle ». Dans le détail, Zoo-city.fr se charge de shooter les produits en boutique, mais aussi de la mise en place sur le site, de la communication, du marketing et du référencement : une offre clef en main

Les deux créateurs du site, Yannick (à gauche) et Valentin. © DR

pour les enseignes participantes. Vendant chaussures, vêtements et accessoires pour hommes et femmes, la tranche d'âge visée par le projet se veut résolument ouverte (16-40 ans) avec, au delà du simple côté business, un aspect participatif et communautaire plus humain : « Nous

essayons via ce concept d’apporter un côté plus humain à la vente en ligne : les clients pourront interagir avec les boutiques et les contacter afin d’être ren-

seignés au mieux sur les produits. C’est un e-commerce d'un nouveau genre qui trouve un juste équilibre entre lieu physique et lieu virtuel. » A l'heure actuelle, déjà plusieurs boutiques ont rejoint l'aventure Zoo-city, à l'image des Chiffons Chics et de C Collection à Reims, ou de Premium sur Epernay. Des magasins régionaux qui en appellent d'autres, Valentin et Yannick souhaitant, à terme, devenir une véritable référence en matière de vente de vêtement en ligne. Mais pas seulement : « Nous avons également l’ambition de rendre notre projet fédérateur et facteur d'emploi sur la région, en réussissant à créer une vraie équipe regroupant beaucoup de métiers, du graphiste au webmaster du community manager au photographe, mannequins sans oublier les commerciaux. » De la Champagne-Ardenne au marché national, puis international, l'ambition des deux gérants est vaste mais réaliste. Peu à peu Zoo-City prend forme, proposant de plus en plus de produits en exclusivité. Utiliser internet pour viser grand sans oublier ses valeurs fondatrices, voilà la clé d'un succès en version 2.0 ! > www.zoo-city.fr

Aymeric Henniaux

EN BREF

Mardi 8 octobre à 19h30, la Capsule - espace de travail partagé par des entrepreneurs indépendants situé au sein des locaux de la CCI de Reims (5, rue des Marmouzets) - organise une conférence intitulée « Cross Canal ». L'occasion de découvrir comment créer des ponts entre commerces physiques et virtuels. Sept start-ups rémoises seront présentes pour illustrer trois axes d'intervention : Attirer le consommateur, Animer son point de vente et Fidéliser la clientèle. Entrée libre.

Conférence : « Cross Canal » à la Capsule

Premier rapprochement Reims-Aisne

G10

ien que ne rentrant pas dans le cadre du G10 - le pôle métropolitain regroupant les dix plus importantes communes des départements de l'Aisne, la Marne et des Ardennes (Reims, CharlevilleMézières, Soissons, Epernay, ChâteauThierry, Vitry-le-François, Rethel, Sedan, et dans l'idéal Châlons-en-Champagne et Laon) - la convention liant les agences Invest In Reims et Aisne Développement, et Signature de la convention entre Serge Pugeault et Jean-Pierre signée à Reims vendredi dernier, marque un Balligand. © l'Hebdo du Vendredi premier rapprochement concret entre deux territoires d'un même espace économique. Signée conjointement par Serge Pugeault, adjoint en charge des grands projets et représentant Adeline Hazan pour Invest In Reims, et Jean-Pierre Balligand, président d'Aisne Développement, la convention de partenariat économique entend avant tout renforcer la coopération entre les deux structures, renforçant ainsi l'idée « qu'un territoire ne se limite pas à une frontière géographique », comme l'a rappelé Serge Pugeault. Pour Jean-Pierre Balligand, la complémentarité entre Reims et l'Aisne était « évidente. Pour les deux tiers du département axonnais, c'est Reims qui exerce les fonctions de centralité, Reims qui est la ville de conversion et de réseaux. Avec des villes situées à 30-45 minutes les unes des autres, nous avons une vraie force de synergie qui peut devenir facteur d'emplois. Il y a tout intérêt à travailler ensemble et à mutualiser nos moyens. » Dans les faits, les agences travailleront ensemble et multiplieront ainsi les offres de terrains disponibles, ceci afin de favoriser le déclenchement de visites d'entrepreneurs potentiels recherchant des terrains pour s'installer, investir et créer, à terme, de l'emploi.

A.H

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Le match piège par excellence

Basket (Pro B, 4e j.) Châlons-Reims - Souffelweyersheim

Châlons-Reims reçoit Souffelweyersheim avec l'objectif premier d'enchaîner une 4e victoire de rang en autant de journée. Mais gare à l’excès de confiance face à un promu qui jouera sans pression.

amais le Champagne Châlons-Reims Basket n'avait aussi bien commencé sa saison, avec trois victoires totalement maîtrisées en autant de journées de championnat. Alors certes, l'histoire du club marnais est récente mais cette belle performance est à signaler. « C'est vrai que c'est un bon départ par rapport aux trois années précédentes », reconnaît Nikola Antic, particulièrement satisfait des deux succès acquis à l'extérieur (à Hyères 75-57 et à Lille 91-75). « Deux victoires qui comptent », prend soin de souligner le coach monténégrin. Et c'est justement quand tout va bien, et que la confiance grandit, que le risque de chuter est le plus grand. « C'est beaucoup trop tôt pour juger et sous-estimer un adversaire », rassure l'entraineur du CCRB. Je ne sens pas d'excès de confiance de la part de mes joueurs ». Il faut dire que les recrues de cette année ont pour elles l'expérience suffisante pour gérer ce type de situation. D'ailleurs, les petits nouveaux confirment match après match qu'ils sont d'un autre calibre que ceux entrevus les années passées, possédant une capacité

Pour battre Souffelweyersheim, Nikola Antic s'appuiera notamment sur l'expérience des ses joueurs, à l'image ici de l'américain Ron Slay. © l'Hebdo du Vendredi

d'adaptation surprenante. « Nous les avons choisis autant pour ça que pour leurs qualités sur le terrain », précise Nikola Antic. Mais malgré des clignotants au vert, encore plus depuis que Kevin Jauss Rauze a retrouvé les chemins de l'entraînement, on peut compter sur l'entraîneur marnais pour garder ses ouailles en éveil. « D'abord, on a encore beaucoup de choses à améliorer dans notre jeu. On doit éviter les passages à vide et progresser individuellement et collectivement en défense. Surtout, chaque année un promu se

distingue. L'année dernière, c'était SaintQuentin. Cette saison c'est Souffelweyersheim ». Actuellement 4e avec deux victoires (Rouen 69-62 et Orchies 69-63) et une défaite (à Evreux 55-70), en compagnie d'Evreux, Denain et Le Portel, l'équipe alsacienne surfe clairement sur sa montée. Entraînée par Stéphane Eberlin, l'homme des accessions en N1 et donc en Pro B, cette formation s'appuie sur un trio de joueurs déjà présent la saison dernière : Jacques Alingue (15,7 pts et 5,7 rbs), Jérôme Cazenobe (12,3 pts et 3,7 rbs) et Abdoulaye Ndiaye (8,7 pts et 4,3 rbs). Nikola Antic se méfie particulièrement de Frédéric Minet (5,7 pts et 3,7 passes) et de l'américain Daviin Davis (7,7 pts, 4, rbs et 3,3 passes). « Chez eux, le collectif prime avant les individualités. C'est une équipe capable de défendre fort. De notre côté, il nous faudra avant tout ne pas perdre de ballons pour éviter les contreattaques et les obliger à jouer sur demi-terrain. » A Rodrigue Meels et ses coéquipiers de faire sérieusement le métier, comme lors de la première journée face à un autre promu, Orchies (88-75), pour signer logiquement une 4e victoire d'affilée. > Châlons-Reims - Souffelweyersheim, vendredi 4 octobre à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-enChampagne. Billetterie sur www.ccrbasket.com

Julien Debant

> Prochain match à domicile, ChâlonsReims - Boulogne-sur-Mer, mardi 15 octobre, complexe Sportif René Tys, Reims. Entre-temps, Châlons-Reims se déplacera à Nantes, vendredi 11 octobre,

EN BREF

Nouveau site internet pour l'Office des Sports

Le site Internet de l’Office des Sports de Reims a fait peau neuve, avec une nouvelle version mise en ligne depuis le jeudi 26 septembre. Plus moderne, plus clair et mieux structuré, le site s’oriente vers 2 axes : les associations sportives rémoises et le grand public. Rendez-vous sur www.officedessportsreims.fr

Club de hockey recherche stagiaires

Le Hockey club de Châlons propose un stage de perfectionnement aux jeunes licenciés de la région, de 8 à 13 ans. Sous la houlette d’Arnaud Briand, entraîneur général de la section hockey mineur, mais également ancien champion de France de hockey. Du lundi 21 au vendredi 25 octobre et de 8 h à 17 h à la patinoire Cités Glace (2, rue Augustin Fresnel à Châlons). Renseignements et inscriptions : arnaud.briand@hockeyclubchalons.fr.

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Docteur Jekill ou M. Hyde

Foot (L1, 9e j.) Valenciennes - Reims

Fort de sa prestation aboutie face à Monaco (1-1), le Stade de Reims sera très attendu, samedi soir, sur la pelouse de Valenciennes. Face à la lanterne rouge de la L1, les Rouge et Blanc devront confirmer qu'ils sont aussi capables de bien jouer contre les équipes en difficulté.

uel est le véritable visage du Stade de Reims ? Celui affiché dimanche soir face à Monaco, entreprenant et percutant, où celui montré à Bordeaux, « affligeant » selon le propre terme utilisé par Hubert Fournier ? Certainement un peu des deux et l'entraîneur des Rouge et Blanc en a bien conscience : « Monaco, ça reste la vérité d'un match. Ce qu'il faut, c'est afficher cet état d'esprit dans toutes les rencontres et pas seulement face aux cadors ». Ainsi, selon lui, plusieurs facteurs expliqueraient la belle performance collective réalisée par son équipe : une plus grande motivation et les espaces laissés par son adversaire. « Contre les grosses équipes, les joueurs ont toujours envie de se montrer sous leur meilleur jour et puis, Monaco a cherché à jouer, nous offrant davantage de possibilités », indique sobrement Hubert Fournier. Une manière prudente de prévenir que le prochain match dimanche à Valenciennes ne sera certainement pas aussi flamboyant. « Ce ne sera pas plus facile que face à Monaco, assure même le coach. Valenciennes est dans le doute, mais ils vont essayer de se surpasser pour sortir de leur

résultat qu'une victoire serait interprété pour beaucoup comme un échec, ou au minimum comme un coup d'arrêt. > Valenciennes - Reims, samedi 5 octobre à

Julien Debant

20h, stade du Hainaut, Valenciennes. Prochain match à domicile, Reims - Toulouse, vendredi 18 octobre à 20h30, stade Auguste Delaune, Reims.

> Diego prolonge d'une saison Blessé actuellement, Diego Rigonato a prolongé son contrat avec le Stade de Reims d'une saison, soit jusqu'au mois de juin 2012. > Reims - Auxerre en amical Pendant la prochaine trêve internationale, le Stade de Reims jouera un match amical face à Auxerre au stade Saché à Châlons-enChampagne, vendredi 11 octobre à 17h.

Buteur et auteur d'un très bon match face à Monaco, le milieu de terrain Antoine Devaux confirme son bon debut de saison après une première année rémoise décevante. Que retenez-vous de votre match face à Monaco ? C'est sans doute mon match le plus abouti avec le Stade de Reims. Je me sens bien en ce moment. Dimanche on l'a vu parce que j'ai marqué. Maintenant, je dois jouer à ce niveau plus régulièrement. Comment expliquez-vous votre forme actuelle ? La différence, c'est le travail à l'entraînement. L'année dernière, je ne pensais pas que cela allait être aussi difficile de m'adapter, même si je pense avoir bien fini la saison. On dit que quand Devaux joue bien, le Stade va bien... Ce n'est peut-être pas faux. On m'a recruté pour réguler le jeu. Voilà j'ai marqué dimanche et on a l'impression que j'ai été exceptionnel... Mon jeu n'est pas spectaculaire. Je dois simplement rendre les autres meilleurs, mais j'ai aussi besoin d'eux pour être bon sur le terrain. Et quelle est votre relation avec l'entraîneur ? On a beaucoup discuté l'année dernière, même si je suis assez grand pour me remettre en question. J'avais perdu ce rôle de cadre, un peu volontairement, pour me concentrer sur mon jeu. Je crois que cette situation ne me va pas si mal. Je veux d'abord être un leader sur le terrain. Dans le vestiaire, ce n'est pas à moi de prendre la parole. Je pensais pouvoir le faire, mais peut-être pas finalement. Samedi, vous jouez la lanterne rouge. A quel match vous attendez-vous ? L'année dernière, on a souvent relancé les équipes classées derrière nous. Il nous faut donc passer un cap et être plus réguliers. Lors de cette rencontre, il devrait y avoir moins d'espace que contre Monaco. Ça va être plus haché. Il va falloir être patient car ce n'est pas à nous de nous livrer pour aller chercher la victoire.

Antoine Devaux : « d'abord être un leader sur le terrain »

A l'image d'Antoine Devaux, le Stade de Reims doit se montrer plus régulier. © l'Hebdo du Vendredi

mauvaise passe ». Hubert Fournier s'attend donc à souffrir sous la pression des supporters du stade du Hainaut, mais estime aussi que ce match pourrait être un peu « fou fou ». « Il va y avoir beaucoup de pression lors de cette rencontre car Valenciennes doit absolument gagner. A nous d'assumer d'entrée de jeu et de profiter des opportunités qui vont s'offrir à nous. » Pour le Stade de Reims (10e), l'enjeu est simple. Invaincu depuis sept rencontres, mais restant sur quatre nuls de rang, le club doit confirmer son embellie dans le jeu par un succès. Aussi, samedi soir à Valenciennes (20e), un tout autre

Battre le leader pour lancer la saison

Hockey (D1, 4e j.) : Reims - Nantes

atteignant la D1, le club nantais poursuit son ambitieux projet, qui vise, à terme, à faire de Nantes une des places fortes du hockey français. Joli pari que l’entraîneur Claude Devèze s’applique à mener sur la glace. A y regarder de plus près, avec un effectif alliant physique et expérience (Jan Kudrna et Samson Samson sont deux joueurs ayant connu la Magnus), la position des Corsaires est tout sauf une surprise. Faut-il pour autant considérer cette équipe comme un épouvantail ? La qualité intrinsèque des Phénix pousse à répondre par la négative. Forts de leur victoire à Courbevoie il y a deux semaines, les Rémois ont récupéré suffisamment de confiance pour malmener l’actuel leader du championnat. Confiance décuplée d'autant que l’effectif s’élargit. L’infirmerie enfin vidée, Miikka Rousu, le coach des Phénix pourra enfin combiner avec un effectif au complet. Oublié le manque de rotation en défense, les retours conjugués de Victor Vitton-Mea et Artturi

Privés de compétition le week-end passé, les Phénix de Reims ont hâte d’en découdre à nouveau en championnat de D1. Sur leur glace, la concentration sera d’ailleurs un facteur essentiel face à un surprenant leader, Nantes, promu dans la division.

e sport est une science inexacte et c’est pour ça que tant de personnes l’aiment. On a beau faire des statistiques, comparer des effectifs, regarder l’expérience, rien n’est jamais figé d’avance. Pour autant, dire que Nantes est une de ces anomalies que le sport offre parfois, serait une erreur. On pourra dire qu’il s’agit d’une petite surprise, tout au plus. Car si les Rémois s’accordent à dire qu’ils ne savent pas grand-chose de leur prochain visiteur, ils se doutent bien que l’opposition sera de qualité. Yann Diaferia confirme : « On ne les connaît pas bien et ils

Effectif au complet côté Phénix jouent décomplexés. Mais Filip Kubis connaît 2-3 joueurs qui ont joué en République Tchèque et qu’il juge très bons ».

Face à Nantes, les Phénix joueront avec une tunique aux couleurs d'Octobre Rose.

Même avec seulement 4 matches, la chance ne peut pas, en effet, expliquer simplement, qu’une équipe promue écarte Lyon, Anglet ou encore Annecy, des clubs aux ambitions non négligeables cette saison. C’est qu’en

Karjalainen donneront aux Rémois une meilleure profondeur de banc. Un aspect important tandis que les Nantais, pour autant qu’ils ont enchaîné avec une 4e victoire samedi dernier, pourraient aussi manquer de fraîcheur. Intensité devant et concentration derrière seront donc les maîtres mots du coach rémois. « On sera motivés, d’autant qu’on joue pour la bonne cause, avec Octobre rose, assure l’attaquant des Phénix Yann Diaferia. J’espère que la patinoire sera pleine pour l’occasion. Le public est un peu notre 6e homme. On a besoin de lui pour nous donner des ailes. » Quoi de mieux en effet que de dominer le leader pour que les Phénix prennent leur envol.

Julien Lampin > Reims - Nantes, samedi 5 octobre à 19h à la patinoire Bocquaine. Billetterie sur www.lesphenix.fr

Comme l’an passé, les Phénix de Reims entreront sur la glace samedi tout de rose vêtus à l’occasion de l’opération Octobre rose, que le club soutient. Par cette spécificité, les Rémois inscrivent cette rencontre sous le signe de la solidarité et son aide à l’association « Ensemble pour elles » qui lutte contre le cancer du sein. Afin de récolter des fonds, une vente aux enchères des maillots portés par les joueurs sera organisée après la rencontre.

En rose pour la bonne cause

Cette semaine

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Festival Interpolart 8e édition E

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ASCENSEUR POUR ORGEVAL Théâtre

Flamenco Manège de Reims

Centre culturel de Tinqueux Nouvelle saison

Furies - Clowns Châlons-enChampagne

Éléments Terres Musée Saint-Remi

Week-end de l'arbre Parc de Champagne

Vivre la vendange Champagne Dom Caudron < Le Manège de Reims accompagne le

renouveau de la culture Flamenca avec la programmation, les 8, 9 et 10 octobre, de Danza220V. Sur scène, trois danseurs et une chanteuse dévoilent le meilleur du flamenco, mêlant cet art folklorique créé par le peuple andalou à la danse contemporaine et au son electro, pour donner à voir au final un spectacle électrisant.

A lire aussi en page 21

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N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Interpol’art 2013 : c’est parti depuis lundi !

Festival Interpol'art - 8ème édition

Lundi dernier avait lieu, sous le chapiteau du Temps des Cerises, le lancement officiel du festival Interpol’art, huitième du nom, grâce auquel la Cité des Sacres va, sept jours durant, se plonger dans une atmosphère art et polar.

C’est dans une ambiance festive et familiale que les organisateurs du festival ont accueilli les spectateurs venus nombreux découvrir le programme de cette huitième édition. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas été déçus ! Comme à son habitude, le festival recevra de grands noms du polar, de la bande dessinée mais aussi du cinéma, promettant de belles rencontres aux amateurs du genre. « En effet, au fil des éditions, Interpol’art a toujours su satisfaire le public et c’est parce que j’ai su m’entourer d’une formidable équipe de bénévoles que nous avons pu parcourir tout ce chemin et en être là aujourd’hui », se félicite Jacques Michelet, président du festival, fier de voir les rémois de plus en plus fidèles à l’événement. Du polar sous toutes ses formes Quand on vous dit polar, vous avez tout de suite tendance à penser roman policier. Bien que ce dernier soit, en effet, une part importante de l’univers du polar, il n’en est pas l’unique représentant. C’est donc dans l’optique de faire découvrir et partager

Les spectateurs étaient venus nombreux au lancement de ce 8ème festival ! © l'Hebdo du Vendredi

avec vous le polar sous ses différentes formes que la BD viendra, une fois de plus, se joindre à son camarade non illustré, en amenant avec elle de petites nouveautés. « Nous avons essayé d’enrichir la palette du festival. Cette année, en plus de la présence de nombreux romanciers et auteurs de BD lors d’un salon, de nombreuses animations supplémentaires, comme des spectacles ou des rencontres, ont été prévues, pour certaines hors les murs, à l’attention de nouveaux publics. Nous avons également décidé d’inclure le cinéma au sein de la programmation, chose qui nous semblait indispensable dans un festival de polar », indique Denys Menetrey, codirecteur du festival. En partenariat avec le cinéma Opéra, et dans le but de remplir toujours plus son

Ne manquez pas la présence exceptionnelle de Richard Bohringer, lors de la projection du Renard Jaune, le 8 octobre prochain. © DR

rôle de médiateur culturel au sein de la Ville, Interpol’art a prévu la projection, les 8, 11 et 14 octobre prochains, d’un documentaire, ainsi que de deux films policiers. « Notez que, pour la surprise, nous accueilleront Richard Bohringer, lors de la projection du Renard Jaune ! » Une surprise de taille qui viendra enrichir la palette déjà bien fournie des auteurs – essentiellement régionaux, invités, à l’image de Dominique Manotti, invitée d’honneur roman, et Jacques Ferrandez, invité d’honneur BD. En somme, un grand cru d’Interpol’art en perspective !

Claire Lagrange

> Ven. 4 octobre à 17h30 : Rencontre avec Romain Slocombe à la FNAC de Reims Ciné polar, au cinéma Opéra : Le Renard Jaune, en présence de Richard Bohringer, > mar. 8 octobre à 20h30 : Détective Dee, en présence de Frédéric Lenormand, > ven. 11 octobre à 20h30 : Sérial Killer – Enquête sur une déviance, en présence de Stéphane Bourgoin, lun. 14 octobre à 20h30 > Mar. 8 octobre à 20h : Rencontre avec Géraldine Jaujou et Christophe Estrada à la médiathèque de Jonchery-sur-Vesle > Ven. 11 octobre : Thé polar de 16h30 à 18h avec Frédéric Lenormand au salon de thé Cha Yuan / Apéros Polar à 19h dans les librairies (Rencontres dédicace avec D. Manotti à La Belle Image, V. Moore et D. Thiery Chez Rose et son Roman, T. Bourcy et M. Bussi à La Procure et M. Malte chez Guerlain Chapitre à 17h30) / « La Mink » Thriller poétique à 17h dans le hall de la Gare Champagne-Ardenne TGV. > Sam. 12 et dim. 13 octobre, de 10h à 12h et de 14h à 18h30 : Dédicaces, rencontres, tables-rondes avec les auteurs, ateliers de lecture pour les enfants, à la Demeure des Comtes de Champagne, 18 rue du Tambour à Reims Plus d’infos sur les auteurs présents et la programmation sur le site internet d’Interpol’art. Plus d'infos sur www.interpolart.com

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

Josette MONNIER-LEROY 1er prix du conservatoire national de versailles professeur référencé du CNSM de Paris

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CONCERTS VENDREDI 4 OCTOBRE

CHANSON : LA MORDUE Des chansons à textes, écrites, composées et chantées par Caroline Varlet, qui nous fait part de ses coups de gueules, ses émotions, ses amours... Venez découvrir l’univers de La Mordue. Un concert proposé par Reims Oreille et le Flambeau. À 20h00. Tarifs : 8/12 euros - Réservations au 06 84 05 31 01 - Espace Le Flambeau, 13, rue de Bétheny VENDREDI 4 OCTOBRE

CONCERT : AXELLE RED Axelle Red débarque dans la région pour un concert au Kabaret, présenté par MIND THE ROCK. À 20h30. Tarif : 31,80 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux

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SAMEDI 5 OCTOBRE

CONCERT : CHEMINS DE LUMIÈRE Concert par la chorale HeinrichSchütz-Kantorei de la paroisse luthérienne Saint-Esprit à Kiel (Allemagne du Nord). Chorale fondée en 1948. Dans le cadre des Chemins de lumière 2013. À 18h15. Entrée libre - Participation souhaitée destinée à la restauration de la Grande Rose - Cathédrale de Reims SAMEDI 5 OCTOBRE

RETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : EUGÈNE ONÉGUINE En direct du MET. Deux mondes, trois vies brisées : Eugène Onéguine relate l’histoire poignante d’un jeune homme qui, par désin-

volture et insolence, perd la femme de sa vie et tue son meilleur ami. À 18h55. Tarif : 33 euros - Cinéma Gaumont Reims, 72 place D.d’Erlon MARDI 8 OCTOBRE

L’INDE AU CONSERVATOIRE En partenariat avec Akadêmia, le Conservatoire propose une présentation d’instruments indiens, shehnai et tabla et du système musical indien.

FRAANJE Le sénégalais Mola Sylla a rencontré le hollandais Ernst Reijseger lors de ses concerts à Amsterdam dans les années 80. En 2007, le pianiste hollandais Harmen Fraanje les invite pour un concert : une révélation, un trio était né.

À 17h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

À 20h00. Cycle «Voix du Monde et Musiques Improvisées», en coproduction avec l’Opéra de Reims - Tarifs : 7 euros, gratuit pour les -16 ans - Réservations au 03 26 69 40 89 - Théâtre du Chemin Vert, place du 11 Novembre, à Reims

MARDI 8 OCTOBRE

JEUDI 10 OCTOBRE

CONCERT : LES FRÈRES SHANKAR Une découverte de la musique classique de l’Inde du Nord sous la conduite de très grands artistes issus d’une famille de musiciens de Bénarès : Sanjeev et Ashwani Shankar, au shehnai, et Anand Shankar, au tabla. À 20h00. Tarifs : 12 euros - Au Palais du Tau, 2, Place du Cardinal Luçon MERCREDI 9 OCTOBRE

FOLK/ROCK : ASAF AVIDAN + RONA KENAN Digne représentant de la scène folk/rock israélienne, Asaf Avidan continue d’épancher sa sincérité écorchée qu’il partage avec générosité lors de ses concerts. Apparue sur la scène israélienne à 18 ans, Rona Kenan chante, écrit ses chansons, joue de la guitare, et continue sa route, fidèle à son petit monde.

[DJAZ] À PLUMES : ERDMANN ET MARGUET

À 20h00. COMPLET - La Cartonnerie

En attendant de nous présenter son nouveau projet Shakespeare Songs dans le cadre du Reims Jazz Festival, le talentueux batteur Christophe Marguet s’associe au non moins célèbre Daniel Erdmann, saxophoniste rémois, pour une rencontre inédite.

RETRANSMISSION : TARATATA, 20 ANS AU ZENITH

À 19h00. Entrée libre - Le Cochon à plumes 91, place Drouet d’Erlon MERCREDI 9 OCTOBRE

JAZZ : REIJSEGER - SYLLA -

JEUDI 10 OCTOBRE

Au programme, duos et rencontres d’artistes - comme seul Taratata sait les proposer et qui font désormais sa signature - pour une soirée festive, chaleureuse et inoubliable. Avec M, Zazie, Gaëtan Roussel, Bernard Lavilliers, Louis Bertignac, Bénabar, et bien d’autres... À 20h30. Tarif : 19 euros - Cinéma Gaumont Reims, 72 rue D. d’Erlon

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Le flamenco s’électrise

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Danse - Manège de Reims

Prenez du flamenco pur et dur, en quelque sorte figé dans ses formes classiques. Ajoutez-y de la musique – électronique de préférence, puis de la danse contemporaine, en perpétuelle réinvention. Mélangez bien ces mondes si différents jusqu’à obtenir un ensemble homogène, fonctionnant bien mieux que ce que l’on aurait pu croire, et savourez. Savourez Danza 220v, création de cinq artistes croyant fermement au mélange des genres et à l’abolition des différences. Ici, pas d’incompatibilité entre monde classique et monde contemporain, pas d’obstacles culturels insurmontables ni de fausses notes, mais un mariage parfait entre tradition et modernité. « Danza 220v nous montre la danse flamenca dans ce qu’elle peut avoir de primitif, d’âpre et de simple. Une danse des origines qui se confronte à la très actuelle musique électronique, créée au fur et à mesure du spectacle par captation des sons du plateau, ainsi qu’à la danse contemporaine, créant ainsi différents espaces qui dialoguent et interagissent. Le travail des artistes présents, à savoir trois danseurs, un musicien et une chanteuse, est un travail de nuances. Ils ne proposent pas quelque chose de plaqué, mais nous offrent plutôt à voir un résultat proche de la symbiose », souligne Guillaume Schmitt, responsable de la communication du Manège. Cinq artistes que tout semble, à première vue, opposer, alliant à la perfection leurs différences pour nous livrer un spectacle grandiose, voilà qui résume parfaitement Danza 220v.

Claire Lagrange

SPECTACLES VENDREDI 4 OCTOBRE

COMÉDIE : COUSCOUS

DIMANCHE 6 OCTOBRE

MATINÉE

CONTEMPORAINE N°1

DINO DELLA

: GIAR-

PAROLA

Isabel Soccoja, mezzo soprano, magnifiera ce Jardin de la parole de Luciano Berio. Condensé de créativité et d’inventivité, pure matière venue des origines du théâtre musical de Luciano Berio, le Giardino della Parola convoque les explorations sonores propres au compositeur et toutes les thématiques qui ont forgé son propos artistique.

Entre tradition et modernité, Danza220v revisite le flamenco et vous électrise. © Melon Jimenez

> Danza 220v, mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 octobre à 20h30 au Manège de Reims. Possibilité de rencontrer les artistes le mardi soir. De 6 à 22 euros. Rens. : www.manegedereims.com

À 11h00. Tarifs : 8 euros/gratuit pour les étudiants Opéra de Reims

Une pièce douce, dure et dingue

Julien Debant

LARDONS

À 20h30. Séance supp. le sam. 5 octobre à 20h30 - Tarif : 29 euros – A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims

VENDREDI 11 OCTOBR E

Théâtre - Le Gourbi à Orgeval

Avec Ascenseur pour Orgeval, le Facteur Théâtre propose une plongée au coeur des quartiers en pleine rénovation urbaine. « Le projet est né en 2010, explique Didier Lelong, directeur Artistique de la compagnie Le Facteur Théâtre. Dans le cadre de la politique de la Ville, nous sommes intéressés à la mutation que vivent actuellement les quartiers de banlieue et leurs habitants. Avec l'idée d'en faire une pièce de théâtre » Pour ce faire, la compagnie et le metteur en scène choisi, Emmanuel Schaeffer, ont parcouru les rues du quartier Orgeval à la rencontre de ses habitants afin de comprendre comment ils vivaient ces bouleversements. De cette immersion de terrain, à la recherche de la véritable histoire du quartier, est donc né Ascenseur pour Orgeval. Dans cette pièce qui mélange les genres, empruntant au drame et à la comédie, poussant la chansonnette et usant de marionnette, Emmanuel Schaeffer retrace donc la grande histoire d'Orgeval, de l'époque Gallo-Romaine à aujourd'hui, en passant par la Première Guerre Mondiale, à travers les petites histoires de ceux qui y vivent, mais « sans dramatiser la situation du quartier ». « L'idée, c'est de dire la vérité sans tomber dans le pathos », précise Didier Lelong. Dans l'intimité du Gourbi, une toute petite salle de 19 places, la pièce prend donc place dans un immeuble voué à une prochaine démolition, avec pour témoin privilégié et symbolique, un ascenseur. Entre la cave et les sept étages de ce bloc, les cinq comédiens dressent les portraits de personnages fictifs ou réels, des Pieds nickelés maniant l'ironie et la dérision, parfois se moquant des clichés, mais toujours avec une justesse et le soucis de parler vrai sur la réalité de la vie à Orgeval et dans les quartiers en général, donnant au final une réflexion humaine à la portée universelle.

AUX

Ce spectacle c’est leur histoire : Rachid aime Marie-Sophie, Marie-Sophie aime Rachid ! La vie à deux c’est déjà compliqué mais lorsqu’il s’agit d’un couple mixte ça devient la folie. Une confrontation des cultures abordée sans parti pris cependant pour notre plus grand plaisir : avec dérision.

DÎNER-SPECTACLE : KOUP

D ‘HUMOUR

Dîner-spectacle avec 3 humoristes têtes d’affiche des cabarets parisiens et un chanteur : Olivier Lejeune (chansonnier), Pierre Yves Noel (imitateur), RABIER (humoriste), le tous accompagné musicalement par Arnaud Delsaux (THE VOICE / TF1 - 2012). À 19h30. COMPLET - Tarif : 59 euros Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux VENDREDI 11 OCTOBR E

COMÉDIE : L’EMMERDEUSE Dans un vieux bistrot perdu au plus profond de la France, il est 23 heures et Samuel va fermer... Enfin, ce serait le cas si Gwenaël, une basque espagnole fâchée avec les bonnes manières, ne venait pas de débarquer. Il ne rêve que d’une chose : aller se coucher. Elle n’est douée que pour une chose : l’emmerder! Elle va très vite devenir son pire cauchemar. À 20h30. Séance supp. le sam. 12 octobre à 20h30Tarif : 24 euros A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims SAMEDI 12 OCTOBRE

-10

Sur scène, les comédiens jouent des personnages s'inspirant délibérément d'habitants du quartier Orgeval. © l'Hebdo du Vendredi

> Ascenseur pour Orgeval, du 9 au 26 octobre, Le Gourbi, 328, rue Raymond Poincaré à Reims.

Tarifs : 10/12 euros. Réservations obligatoires au 03 26 02 97 76 ou infos@lefacteurtheatre.com Plus d'infos : wwww.lefacteurtheatre.com

du 2 au 12 octobre 2013

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CINÉ-CONCERT : PIERRE

ET LE LOUP

En compagnie de Pierre aux grands yeux tendres, du loup à la tête aussi admirable que terrifiante et du canard plein de cocasserie, enfonçons-nous dans les profondeurs de ce superbe conte russe, en version grand écran et grand orchestre. Par l’Orchestre de l’Opéra de Reims. À 16h30. Séance supplémentaire à 18h30 A partir de 7 ans - Opéra de Reims

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L’art sous toutes ses formes

Nouvelle saison – Centre culturel de Tinqueux

Une nouvelle saison se profile au Centre culturel de Tinqueux, véritable lieu de fourmillement artistique qui accueille un Centre de création pour l’enfance, une Maison de la poésie et une Antenne slovène. Rien que ça... Difficile d’imaginer qu’une telle effervescence se cache derrière les grilles qui mènent au Centre culturel de Tinqueux. A la fois Centre de créations pour l’enfance, MaiNatali Fortier dévoile son exposition « Tête à tête » qui est visible jusqu’au 5 son de la poésie et Antenne slovène, cette association fondée décembre au Centre culturel de Tinqueux. © l'Hebdo du Vendredi en 1960 est le fruit d’un foisonnement artistique qui a pour but de favoriser l’accès des enfants et de leur famille à la culture. Par exemple, le centre offre un livre à tous les nouveau-nés de la commune et une œuvre sérigraphiée à chaque enfant faisant son entrée en maternelle. L’initiative, baptisée « Passeport culturel » permet de nouer un lien avec les familles et de susciter l’intérêt des enfants. Ils auront ensuite la possibilité de fréquenter le centre qui est aussi un lieu de création et de diffusion avec deux salles d’exposition. Jusqu’au 30 novembre, le public peut y admirer « La Hulotte », tirée des textes et dessins de Pierre Déom. Les enfants apprécieront également le « Tête à tête » ludique de Natali Fortier – jusqu’au 5 décembre - qui a créé une ribambelle de têtes et de corps à assembler, déplacer et distribuer. La nouvelle saison de la structure offrira toute une palette de rendez-vous : d’une exposition de photos à un cabinet de curiosités autour de l’image et de l’animation en passant par l‘installation d’une plasticienne. La Maison de la poésie propose elle aussi une programmation riche de festivals, lectures et rencontres poétiques, le tout ponctué d’interventions de Pierre Soletti, poète en résidence au centre. Par l’intermédiaire de sa directrice, Mateja Bizjak-Petit, le centre culturel dispose depuis plusieurs années d’une antenne slovène qui assure la promotion de la poésie slovène en France et de la poésie française en Slovénie. Et pour tous les amoureux du verbe, la structure édite chaque année la revue poétique et typographique « Va ! ». Un titre à suivre au pied de la lettre. > Centre culturel de Tinqueux, 8, rue Kléber à Tinqueux / 03 26 08 13 26 / contact@danslalune.org / www.danslalune.org

Leticia Venancio

Ils ont adopté un clown !

Furies - Entre-sort - Châlons-en-Ch.

La rumeur virevolte depuis quelques jours déjà, et des affiches apposées çà et là semblent la confirmer. Une famille de clowns serait sur le point de débarquer en ville, et logée chez l’habitant pendant une semaine. Des clowns à Châlons ? Assurément. Et pas n’importe lesquels. JeanChristian, Mr Craig, Prudence, Fritz, Sushi, Proserpine, et Vulcano. Confiés aux bons soins des Châlonnais par Maman Clown, tous plus blagueurs et attachants les uns que les autres. Mais pour quoi faire ? Pour rigoler, pour animer la cité et surtout, pour créer du lien social. « Nous sommes la 6e ville de France à accueillir ce projet, dixit Aurore de Saint-Fraud, chargée de communication chez Fu- Françoise Gantelet, commerçante châlonries. Et s’il peut paraître complètement fou de prime abord, naise, deviendra dès dimanche la maman il bénéficie du soutien du ministère de la Culture et a été fi- d’adoption d’un des clowns de l’Apprentie nancé par la Région Champagne-Ardenne dans le cadre de Compagnie © l'Hebdo du Vendredi l’appel à projets « médiation culturelle en lien avec la population ». Les clowns passeront toutes leurs journées avec leurs familles d’adoption. L’expérience promet d’être inoubliable ! » Car partager son quotidien avec un clown n’est ni banal, ni aisé. « Ça n’arrive même qu’une fois dans sa vie, sourit Françoise Gantelet, gérante du magasin Maccor, place Godart. Il y a certaines règles à respecter : ne jamais le laisser seul (il peut être fugueur), le sortir au moins une fois par jour, etc. J’emmènerai notre clown au travail, au sport, au concert de ma fille, et il accompagnera mon fils au lycée. Nous irons aussi au Village, rendre visite aux personnes âgées. J’ai même prévu une petite fête pour le présenter aux voisins. Les gens ont une fâcheuse tendance à se cacher derrière des façades. Je pense que ces clowns iront chercher au-delà, et que nous passerons du rire aux larmes toute la semaine ! » Denis Dos Santos, un autre papa d’adoption, tient la brasserie du centre E. Leclerc de Fagnières. « Nous avons déjà six enfants, il sera le septième ! Nous ne prévoyons pas de changer nos habitudes. Il viendra avec nous au travail, au square, à la rencontre de notre communauté portugaise et de nos traditions, etc. Le but, c’est aussi de le faire découvrir aux gens. » Une sorte de télé-réalité, donc, mais sans les caméras !

Sonia Legendre > Entre-sort de Furies « 7 jours, 7 clowns, 7 familles » - Par l’Apprentie Compagnie Du 6 au 12 octobre à Châlons et alentours - Grande célébration des clowns et de leurs familles d’accueil samedi 19 octobre à 20 h 30 à la Comète (5 rue des Fripiers à Châlons) Tarif unique : 5 euros – Infos et réservations au 03 26 69 50 99 ou billetterie@la-comete.fr

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N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Dom Caudron sous les feux de la rampe

Vendanges à Passy-Grigny

Le champagne Dom Caudron, à Passy-Grigny, propose jusqu'au 13 octobre un programme exceptionnel de visites et de découverte des vendanges sur son site de production. Instructif, ludique et convivial. Le champagne Dom Caudron, à Passy-Grigny, multiplie les initiatives. Depuis la création de son site d’accueil et de visites, en 2010, il est devenu l’un des sites-phares de l’oenotourisme dans la Vallée de la Marne. Il est vrai qu’il est idéalement situé, à la sortie de l’autoroute A4 (péage de Dormans), à quelques kilomètres de Reims, d’Epernay et de Château-Thierry. L’endroit parfait pour accueillir les touristes et profiter des vendanges pour leur faire apprécier le savoir-faire des élaborateurs de champagne et l’activité exceptionnelle qui règne pendant les vendanges. Elles montent petit à petit en puissance. Le ballet des tracteurs et des camions-citernes a commencé. A Passy Grigny, dès le vendredi 4 octobre, Dom Caudron proposera une série de visites à thèmes, ludiques, instructives et bien sûr des dégustations. « Nous souhaitons présenter une image de tradition et de modernité », souligne le président de la coopérative créée en 1929 par l’abbé Caudron qui eu l’idée novatrice de regrouper les vignerons du secteur pour valoriser leurs raisins. Un musée, une salle de cinéma projetant un petit film commenté par André Dussollier, une galerie de photos en 3D, la visite du pressoir font partie des offres d’accueil toute l’année.

Balade dans les vignes en Coupé Pour les vendanges 2013 Dom Caudron met la barre encore plus haut en proposant un circuit de visite plus complet et de nombreuses animations. Franck Dehaye, graveur à Olizy, un hameau tout proche, présentera son travail sur verre, sur capsules et plexiglas. Il sera aussi possible de découvrir le vignoble en pleine effervescence dans une voiture de collection, une Ford TT de 1922 de 5 places, qui empruntera les routes de vignes durant une tren-

EN BREF Week-end de l'arbre au parc de Champagne

Les vendredi 4 (9h-16h), samedi 5 et dimanche 6 octobre (10h-18h30), la Ville de Reims propose une nouvelle fois son week-end de l’arbre : 3 jours d’activités gratuites au parc de Champagne pour découvrir et tester tout l’univers du bois. Au programme ? Des activités à vivre en famille ou entre amis et à consommer sans modération de 7 à 77 ans : une exposition sur les champignons, une autre sur les bonsaïs, des shows de sculpture sur bois, des démonstrations de tonnellerie, des activités sportives comme l’accrobranche, le tir à l’arc, la course d’orientation, des balades en calèche ou à poney, des activités « jeux en bois » et des conseils verts pour mieux recycler et mieux jardiner… autour de l’arbre ! Entrée libre. En partenariat avec l’Opéra de Reims, et toujours animée par Francis Albou, la prochaine conférence des Flâneries Musicales aura pour thème « Le Groupe des six ». Rendez-vous lundi 7 octobre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims à 18h30. Tarif : 5 euros (gratuit pour les moins de 18 ans). Billetterie à l'Opéra de Reims. Plus d'infos sur www.flaneriesreims.com

Conférence : « Le Groupe des six »

La coopérative produit un million de bouteilles par an. © l'Hebdo du Vendredi

taine de minutes. L’occasion de découvrir les coteaux de Passy-Grigny et de SainteGemme, la beauté des vignes et la fièvre de la cueillette…pour la modique somme de 2 euros par personne (en plus du reste de la visite à 7 euros). Plus technique sera la découverte de l’ancienne et de la nouvelle cuverie du haut d’une passerelle de 6 mètres offrant une vue panoramique sur cette étape capitale de la vinification. « C’est une occasion merveilleuse de connaître la Champagne et de la découvrir au moment où les vignerons récoltent le fruit d’un an de travail minutieux », explique Rachel Lely, la responsable de ces visites. Le chargement d’un pressoir, l’opération de retrousse, la dégustation du jus de raisin feront aussi partie du programme de ces visites qui se prolongeront jusqu’au dimanche 13 octobre. Dom Caudron, qui vient d’obtenir de nombreuses médailles témoignant de la qualité de ses cuvées, accueille 4000 visiteurs par an. Le site vient d’être labellisé en juin « Vignobles et Découvertes ». Une belle reconnaissance pour les 23 coopérateurs qui s’investissent dans le rayonnement de leurs activités.

Jean Batilliet

> Dom Caudron à Passy-Grigny. Tél. : 03 26 52 45 17. www.domcaudron.fr

Schumann, Beethoven et Brahms au Chemin Vert

L'association les Concerts de Poche réunit mardi prochain à la Maison Commune du Chemin Vert, et pour la toute première fois, les trois solistes internationaux Augustin Dumay (violoniste), Henri Demarquette (violoncelliste) et Louis Lortie (pianiste) sur une même scène. Pour l'occasion, ils interpréteront des œuvres magistrales des compositeurs Robert Schumann, Ludwig Van Beethoven et Johannes Brahms appartenant au répertoire romantique. Mardi 1er octobre à 19h30, place du 11 novembre. Réservation : 01 69 71 69 35. Tarifs : 9 et 5 euros tarif réduit.

Instruments de musique indiens au Conservatoire

Dans le cadre d'une collaboration avec la Compagnie Akademia et l'Opéra, le Conservatoire accueille le mardi 8 octobre à 17h30 dans ses murs une présentation d'instruments de musique indiens, ouverte gratuitement au public, avant le spectacle des deux frères Shankar qui aura lieu le même soir au Palais du Tau. Entrée libre. Concert des frères Shankar au Palais du Tau : tarifs 11/22 euros. Rens. : Opéra de Reims au 03 26 50 03 92.

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« Eléments Terre » mon cher Watson

Exposition - Musée Saint-Remi

Sous les pavés rémois, l'Histoire se raconte au gré des fouilles que mènent depuis maintenant quatre années le service archéologique de l'agglomération rémoise et qui ont permis de mettre au jour pas moins de 30 000 objets ! Créé d’abord pour accélérer les grands chantiers d’aménagements urbains, le service a aussi vocation pédagogique. Aussi, il propose un premier bilan sous la forme d’une exposition ludique : « Eléments Terre ». Les visiteurs sont ainsi invités à cheminer à travers les collections permanentes du musée Saint-Remi pour y découvrir les dernières découvertes archéologiques à Reims. Sont ainsi présentés pour la première fois au public des objets issus de fouilles récentes, dont un sarcophage de plomb découvert en 2010, ainsi que des plans, maquettes et photos évoquant l’agriculture, l’habitat, l’artisanat, les constructions défensives, ou les rites religieux des différents âges, du paléolithique au Moyenâge, en passant par l'époque Gallo-romaine. Mais le plus de cette exposition, c'est qu'elle a été conçue pour passer de la théorie à la pratique ! En effet, après deux premières sections explicatives, les visiteurs sont plongés dans un vrai jeu de piste : indice après indice, pictogramme après pictogramme, on progresse à la manière de Sherlock Holmes et de son acolyte le Docteur Watson, tels de vrais archéologues en herbe, sur les traces du passé de Reims, ou de Durocortorum, capitale de Gaule Belgique comme on l'appelait il y a environ 2000 ans.

Julien Debant

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA EXPOSITIONS JUSQU’AU LUNDI 7 OCTOBRE

LES HALLES

BOULINGRIN

Les Halles du Boulingrin soufflent leur première bougie depuis leur renaissance. Pour l’occasion, la Ville de Reims présente de nombreux clichés réalisés par Alain Hatat tout au long des travaux, ainsi que septembre, des maquettes des Halles réalisées par les étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design. À 8h30. Entrée libre - Hôtel de Ville de Reims JUSQU’AU LUNDI 14 OCTOBRE

EXPOSITION GRAVURE, PEINTURE ET CÉRAMIQUE

Trois expressions artistiques établissent un dialogue intime entre traits, formes et irisations, d’où émergent une infinité de flux de couleurs. Par Corinne Alexandre (gravure), Brigitte Grobon (peinture) et Francois Lehoux (céramique).

A travers quelques uns des 30 000 objets mis au jour par le service archéologique de la Ville, « Eléments Terre » invite à redécouvrir l'histoire de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

À 11h00. Entrée libre de 11h à 19h - Salle Suzanne X Tourte, 4C rue Simon Dauphinot, à Cormontreuil JUSQU’AU MARDI 15 OCTOBRE

Jusqu'au 31 janvier au Musée Saint-Remi, 53, rue Simon à Reims. Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30 et les samedis et dimanches de 14h à 19h. Entrée : 4 euros. Gratuit pour les jeunes, les étudiants, les groupes Maisons de Quartier de Reims, les handicapés, les jeunes de la Mission locale et les demandeurs d’emploi. Gratuit pour tous le 1er dimanche de chaque mois. Le musée distribue aux enfants sur simple demande à l’accueil un livret-jeu : livrets à partir de 8 ans et livrets à partir de 12 ans.

«ART DÉCO» Par le collectif d’artistes plasticiens champ’ardennais Diagonales. Artistes présents : Véronique Barré, Sabrina Boulet, Mona Huet, Jacques Jeangeorges, Nathalie Pellus, Marie-Claude Piette et Simoneif. À 14h00. Entrée libre du lun. au ven. de 9h à 12h et de 14h à 17h – Villa Douce, boulevard de la Paix à Reims. JUSQU’AU VENDREDI 18 OCTOBRE

JOSEPH DE BAYE : DE LA MARNE AU CAUCASE A la découverte du parcours quasi romanesque du baron marnais Joseph Berthelot

de Baye (1853-1931). Ce «touche à tout» fut tour à tour archéologue dans la Marne, voyageur-explorateur et même ethnologue en Russie et dans le Caucase. À 18h00. Entrée libre du lun. au ven. de 9h à 18h - Maison du Département, 18 rue Carnot à Reims JUSQU’AU SAMEDI 30 NOVEMBRE

PERSISTANCE RÉTINIENNE Alain Julien, qui suit le Reims Jazz Festival depuis la première édition, est photographe du spectacle vivant, journaliste et correspondant de l’AFP en Champagne-Ardenne. Réalisées pendant les concerts pour être projetées en temps réel, les photographies donnent à voir au spectateur une émotion, une expression, un détail. À 8h30. Entrée libre - Hôtel de Ville de Reims JUSQU’AU SAMEDI 21 DÉCEMBRE

BENOÎT PELLETIER Plus qu’une exposition photo, c’est un album qui se déploie sur les murs de la Cartonnerie à Reims, scénographié par le photographe. Ainsi se révèle, par un travail de composition presque aussi central que les images ellesmêmes, un climat particulier, un univers niché au cœur de la réalité, au creux d’instants. À 14h00. Entrée libre du mercredi au samedi de 14h à 19h - La Cartonnerie JUSQU’AU MARDI 31 DÉCEMBRE

RÊVERIES DE L’EAU Photographies de JM Delabarre sur les thèmes de la France, l’Afrique et l’ExtrêmeOrient. À 12h57. Entrée libre du lun. au ven. de 8h30 à 17h30 - Groupe Courlancy, Atrium de la Polyclinique des Bleuets (arrière du bâtiment), 24-44 Rue du Colonel Fabien

LES NOTAIRES VOUS PROPOSENT

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 19,6%).

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APPARTEMENTS F3 - rue Emile Zola dans résidence, en bon état,, 6e étage, cpt : entrée avec dégt, cuisine, séjour, 2 chambres, SDB , WC , cave, garage, chauf collectif. Classe Energie : D Frais du bail:397.50 € Loyer :530.00 € Etude Clovis - 03 26 87 71 71 www.notaires-clovis-reims.fr

F5 - Avenue d'Epernay, appt d'environ 105m2 dans résidence, en excellent état, 2e étage, parquet, balcon, cpt: entrée avec placard, SDD, SDB, cuisine équipée, salon/sejour, 3 chbes, cave, chauf collectif. Classe Energie : D Libre le 17/10/2013 Frais du bail:506.25 € Loyer :675.00 € Etude Clovis - 03 26 87 71 71 www.notaires-clovis-reims.fr

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APPARTEMENTS REIMS F3 . Ancien rénové EXCELLENT ETAT et TRES FAIBLES CHARGES. Ensoleillé, double exposition, double vitrage PVC, chauffage individuel gaz. Entrée vestiaire, parquets chêne, cuisine équip. récente, pièce rangement lingerie. Salon,

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REIMS proche CENTRE GARE F3 avec GARAGE en sous-sol. Ascenseur. Entrée, WC, salon, cuisine et cellier, 2 chambres, salle de bains. Double vitrage PVC, volets roulants électriques. Classe énergie D Prix : 119 900 EUROS Office Notarial de l’Avenue de Laon Maître Sabine Willaume 13, avenue de Laon - REIMS - 03 26 40 17 01 sabine.willaume@notaires.fr

REIMS : LA COMEDIE. TROIS PIECES 74 m2, balcon/loggia et GARAGE, ascenseur. Super état avec toutes prestations récentes : Entrée vestiaire, cuisine équipée, salon avec baie sur loggia sans visà-vis sur jardins. Pièce noire dressing, salle de bains avec fenêtre, 2 chambres, WC vasque sur meuble. Cave. Copropriété avec parc très entretenu. Classe énergie D. Prix : 178 500 EUROS Office Notarial de l’Avenue de Laon Maître Sabine Willaume

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G SECTEUR VESLE, un appartement en duplex (1° et 2° étage), comprenant :entrée, cuisine, séjour, lingerie, WC, et au-dessus : mezzanine, salle de bains - Classe énergie : G Réf : 052/960 120 000,00 €

G SECTEUR ROBESPIERRE, un appartement de type 4 situé au 2ème étage comprenant : entrée, séjour double, cuisine, dégagement, salle de bain, wc. Placards. Cave. Classe énergie : E Réf : 052/945 130 000,00 € G APPARTEMENT RÉNOVÉ/AVENUE JEAN-

JAURÈS, dans immeuble ancien aux faibles charges, appartement rénové de 3 pièces situé au 2ème étage sans ascenseur. Classe énergie : D Réf : 052/0959 130 100,00 € G SECTEUR AVENUE DE PARIS/LA HAUBETTE, appartement de type 3 de 59 m² situé au 2ème étage d'une résidence avec ascenseur comprenant : entrée avec nombreux rangements, séjour, salon, cuisine meublée et équipée, chambre avec placard, salle de bain, wc. Deux balcons. Cave. Garage. Classe énergie : C Réf :052/942 135 300,00 €

G QUARTIER CLAIRMARAIS, appartement comprenant salle à manger-séjour (32m²), cuisine, sdb et deux chambres, balcon terrasse - 87,50m² - parking couvert - cave - Classe énergie : D Réf :052/946 180 000,00 €

G QUARTIER SAINT MARCEAU, dans une copro-

priété avec jardin et piscine couverte, un appartement au 1er étage, comprenant : entrée, séjour (35m²), deux chambres, salle de bains. Une cave et un parking couvert. - Classe énergie : frais d'énergie non communiqués Réf :052/954 207 000,00 €

G DANS COPROPRIÉTÉ RÉCENTE, appartement de type 5, au 1er étage, avec terrasse,cellier, cave et parking comprenant : cuisine, séjour (39m²), trois chambres, salle de bains, 2 wc. - Classe énergie : C Réf :052/950 226 000,00 €

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MAISONS CORMONTREUIL en exclusivité, maison jum d'un seul côté, sur 348 m² de terrain. 5 pp sur 2 niveaux, élevé sur sous/sol total. Terrasse carrelée sur séjour. Cuisine équipée. 3 chambres et SDD. Grenier aménageable, extension possible. Garage. Jardin clos de haies. CC au gaz. Classe énergie : en cours. Prix :218 000,00 € Etude Clovis - 03 26 87 71 71 www.notaires-clovis-reims.fr

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SAINT BRICE COURCELLES, pav indépendant sur 518 m² de terrain, d'env 120 m² hab de plainpied surélevé par sous/sol total (partie garage). Séjour chem 34 m², cuisine équipée, 4 chambres, SDB et SDD. S/sol en partie aménagé. Jardin. Ensemble à rafraîchir. Classe énergie : en cours. Prix :259 200,00 € Etude Clovis - 03 26 87 71 71 www.notaires-clovis-reims.fr

EN EXCLUSIVITE TINQUEUX, maison indépendante, T7 d'env 150 m² hab sur 2 niv comprenant séjour 40 m², cuis éq, 3 ch et SDD au rdc. A l'ét : 2 ch, dressing et SDB. Cave. Garage attenant pour 2 voitures. Jardin clos (env 400 m²). Secteur calme et agréable. Classe énergie : D Prix :327 000,00 € Etude Clovis - 03 26 87 71 71 www.notaires-clovis-reims.fr

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G TINQUEUX, LA HAUBETTE, maison contemporaine, avec cuisine équipée, séjour, 4 chambres, 2 salles de bains, 2 WC, garage, terrasse. - Classe énergie : C Réf :052/947 385 000,00 €

G CORMONTREUIL, pavillon indépendant de 7 pièces élevé sur sous-sol d'un rez-de-chaussée, un étage et un grenier. Comprenant:entrée ouverte sur cuisine à l'américaine meublée équipée/séjour donnant sur terrasse -salon/cheminée insert - bureau salle d'eau - wc. A l'étage: 4 chambres - salle de bains - wc. Au-dessus, grenier. Le tout sur un terrain clos de 500 m². - Classe énergie : D Réf :052/0933 413 000,00 €

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G REIMS, dans une résidence au 9 bld Foch,

garage double. Réf :052/961

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LOCATIONS G JONCHERY SUR VESLE, maison d'habitation RDC : entrée, cuisine ouverte sur sejour,couloir, salle de bains, WC, 3 chambres. Sous-sol : une chambre, laverie, chauffage - Classe énergie : C Réf :052/936 217 500,00 €

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G PLACE MAGNEUX - PROCHE GARE Type 1 situé au 2ème étage dʼune résidence comprenant : pièce principale avec placards, coin cuisine équipée (plaques de cuisson, réfrigérateur), salle dʼeau avec wc. Classe énergie : F Loyer 392€ - Charges 30€ - Prov./Frais de bail 315€

G RUE DES CAPUCINS – AVEC JARDIN Type 1bis avec jardin privatif et dépendances idéal atelier dʼartiste comprenant : pièce principale, cuisine ouverte, chambre, salle dʼeau avec wc. Classe énergie : G Loyer 400€ - Charges 100€ - Prov./Frais bail 320€

G RUE HURTAUT – PROCHE RUE DU CHAMP DE MARS - Type 2 situé au 2ème étage avec une vue agréable et dégagée comprenant : entrée, cuisine, séjour, débarras, chambre, salle dʼeau, wc. Proximité centre commercial. Classe énergie : F Loyer 440€ - Prov./Frais bail 330€

G RUE HURTAUT – AVEC COUR PRIVATIVE - Type 2 avec cour privative comprenant : entrée, cuisine ouverte sur salon, chambre, salle dʼeau, wc. Charges en plus sur présentation de factures. Classe énergie : E Loyer 480€ - Prov./Frais bail 360€ G RUE BLONDEL – PROCHE BD ROBESPIERRE - Type 3 au 3ème étage dʼune résidence avec ascenseur comprenant : entrée, séjour avec balcon donnant sur cour intérieure, cuisine meublée et équipée (réfrigérateur, four, plaques de cuisson), 2 chambres, débarras, salle de bains, wc. Parking en sous-sol. Classe énergie : E Loyer 528€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 425€

G RUE DU DR THOMAS – DEBUT AVENUE DE LAON - Type 3 au 3ème étage comprenant : entrée, séjour, cuisine, 2 chambres, salle de bains, wc. Chauffage individuel gaz. Classe énergie : C Loyer 650€ - Charges 35€ - Prov./frais bail 520€

G RUE BUIRETTE – APPARTEMENT REFAIT A NEUF - Type 5 au 3ème étage dʼun immeuble de standing donnant sur une cour intérieure comprenant : entrée, cuisine et arrière cuisine meublée et équipée, salle à manger, 3 chambres, salle de bains, wc. Vu sur espaces verts. Disponible en novembre. Classe énergie : E Loyer 1100€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 700€

PAVILLON G PETIT BETHENY - Pavillon indépendant de 139m² habitables situé sur une parcelle de 332 m² comprenant : entrée avec placard, cuisine meublée et équipée, séjour double en L, bureau. A lʼétage 4 chambres, salle de bains avec baignoire et douche, wc. Sous-sol total divisé en garage, cave, buanderie. Jardin. Classe énergie : E Loyer : 1 200€ - Prov./frais bail 200€

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G CENTRE VILLE / RUE CAQUE - Local professionnel comprenant : couloir de distribution avec penderie, 3 pièces dont 1 grande pouvant être divisée en 2, cuisine, salle dʼeau, wc séparés. Double vitrage. Classe énergie : E Loyer : 875€ - Charges 30€ - Prov./Frais de bail 200€

G SECTEUR AVENUE DE LAON - Dans ensemble immobilier à usage de commerce, locaux disponibles dʼenviron 763 m² pour activité de salle de billards. Loyer : nous consulter

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Haut Jean Jaurès, dans lotissement, Pavillon 5 pièces mitoyen d'1 côté de 89 m2 habitables, Jardinet, garage, cave.Electricité et sanitaires à refaire. Chauffage gaz, fenêtres en pvc. Classe energie : E Réf. : 119840 PRIX : 150 000 €

SECTEUR COURLANCY,dans résidence des années 80, Appartement 3 pièces avec loggia fermée. Séjour, 2 chambres. Parking. chauffage individuel électrique, Fenêtres en pvc. Classe energie : D Réf. : 119548 PRIX : 151 000 €

REIMS CLAIRMARAIS. Dans immeuble ancien, appartement de 2 pièces principales de 35m2 en rdc comprenant sejour de 21m2 avec coin cuisine, une chambre, une salle d'eau.Chauffage individuel électrique.Prévoir travaux de rafraichissement. CLASSE ENERGIE:G Réf. : 113671 PRIX : 68 300 €

LOCATIONS 03 26 04 38 70 APPARTEMENTS

SECTEUR CHAMP DE MARS - Appartement de type studio au 4ème étage avec asc comprenant entrée avec placard, pièce principale avec balcon, coin cuisine équipée, salle de douche avec WC, cave et parking en ss-sol. Loyer 365 € + 80 € charges + 363.75 € frais DPE : D (171) GES : E (40) SUPERFICIE : 33 M² PROCHE CENTRE VILLE - Appartement de 2 pièces au 3ème étage, entrée avec placard, séjour, cuisine, WC, chambre, rangement, salle de bains, loggia. Parking au 1er sous-sol + cave. Loyer : 499 € + 63 charges + 464.25 € de frais DPE : F (340) GES : C (18) SUPERFICIE : 43.62 M² WITRY LES REIMS - Maison comprenant : au rez de chaussée : entrée, dégagement, WC, cuisine meublée, salle de séjour avec coin salon donnant sur une terrasse- garage avec cellier. Au 1er étage : dégagement, 4 chambres, deux salle de douche sont une avec WC, un dressing. Jardin. Loyer : 850 € + frais 750 € DPE : D (157.68) GES : E (36.90) SUPERFICIE : ENVIRON 120 m² CORMONTREUIL - Pavillon comprenant entrée, cuisine, salon-séjour ouvert sur terrasse, une chambre avec salle de douche, WC . A l'étage 3 chambres, salle de bains et WC + garage- proche autoroute A4 –très calme. Loyer : 1100 € + frais 825,00 € DPE : C (119.16) GES : D (27.88) SUPERFICIE : 121.61 m²

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REIMS Murigny. Maison d'environ 200m2 avec séjour de 45m2, cuisine équipée de 24m2, chambre et bureau en rdc, et 5 chambres.Garage et jardin.Chauffage gaz et bois.Libre rapidement. CLASSE ENERGIE:D Réf. : 98518 PRIX : 320 000 €

Saint rémi, Dans résidence avec gardien, grand studio de 38 m2 avec cave et parking. Bon état. Classe energie : D

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REIMS CERES. Dans petit immeuble avec ascenseur, Bel appartement 5 pièces de caractère d'une superficie habitable de 111 m2. Cave. Classe energie : C

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G SECTEUR RUE DE CERNAY / DAUPHINOT, dans Résidence avec ascenseur, appartement de type 1, avec vue dégagée, offrant : Entrée avec placard - Séjour - cuisine fermée - salle de bains / WC. Cave. Possibilité de garage. Ensemble lumineux. Classe énergie : F. Réf. 3075 Prix : 79.800 € G SECTEUR RUE DE CERNAY, dans bel immeuble ancien avec peu de charges, appartement de 2 pièces, en parfait état. Offrant : séjour, chambre, Salle de bains/Wc. ensemble agréable et lumineux. Classe énergie : E Réf. 3091 Prix : 109.000 € G SECTEUR SAINT-REMI, dans résidence avec espaces verts et ascenseur, appartement de 2 pièces en bon état. Offrant : séjour parqueté sur balcon - cuisine - arrière cuisine - chambresalle de bains- dressing. Cave. Ensemble agréable et lumineux. Classe énergie : C Réf. 3134 Prix : 120.000 € G EXCLUSIVITE - SECTEUR BOULEVARD PASTEUR, dans résidence sécurisée, appartement de 4 pièces principales à rénover. Offrant : séjour - 2 chambres - salle de bains et wc - cuisine. Cave. Classe énergie : C Réf. 3114 Prix : 105.000 €

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GSECTEUR AVENUE DE LAON : Maison ancienne de 6 pièces principales avec jardin et garage. Offrant : séjour double donnant sur le jardin - cuisine ouverte sur la salle à manger -bureau - 3 chambres - salle de bains - Buanderie. Cave et grenier. Classe énergie : En cours de réalisation. Réf. 3130 Prix : 249.000 €

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G Réf. 255 QUARTIER CLÉMENCEAU - Dans petite Résidence, appartement de type 2 comprenant : entrée, séjour, chambre, salle de bains/ WC, cuisine. Cave et parking. Classe énergie : E. Loyer : 436.00€/mois. Charges : 140.00€ Dépot de garantie : 436.00€ Frais de bail locataire : 436€ TTC

G Réf: 909 LOCAL D’ACTIVITÉ - SECTEUR FORUM : LOCAL PROFESSIONNEL d'environ 80 m2 dans résidence de standing: comprenant , grande pièce sur rue avec vitrine, pièce de dégagement, bureau sur l'arrière, pièce avec coin évier, pièce sanitaire. Parking en sous-sol, cave. Classe énergie : E LOYER 2012.00 € par trimestre, Provisions pour charges 580.00 € par trimestre Dépôt de garantie : 2012.00 € Frais de bail 802.12 euros TTC Honoraires de négociation : 1604.23 euros TTC

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OFFICE NOTARIAL CLOVIS Roland CALSAC - Vincent CROCHET - David MENNETRET - Sylvie JACQUEMAIN-COURNIL - Christophe PIERRET

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N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

BÉLIER du 21.03 au 20.04 Sur le plan financier vous allez au-devant d’une période de restrictions. Des échéances désagréables seront à gérer. C’est le moment de piloter votre budget en bon père de famille.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Pour bien réussir la semaine, il sera primordial d'accepter, avec le sourire, les différentes activités auxquelles vous serez convié(e) : aller audevant de certaines personnes, se déplacer à tel endroit, s'occuper de telle action...

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Aujourd'hui, un travail considérable vous sera demandé. Vous serez partagé(e) entre le besoin de faire bien votre tâche et le désir très fort d'exercer vos talents en matière de relations publiques.

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10 Il vous sera beaucoup demandé aujourd'hui, et les événements ne seront pas toujours tendres avec vous. Ne les fuyez pas, sous prétexte que vous avez beaucoup à faire.

SCORPION du 23.10 au 22.11 Les difficultés vous rendent lucide quant aux décisions qui s'imposent. Pour avoir le bon geste et le bon mot au bon moment, il vous faut conserver un calme olympien.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La semaine sera exceptionnelle car elle vous offrira tous les éléments pour concrétiser l'ambition à laquelle vous aspirez. Les projets sont favorisés, et les opportunités seront nombreuses.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous vous investirez corps et âme dans votre vie affective car celle-ci est essentielle à votre équilibre. Vous ne serez jamais à court de ressources pour mettre du piment dans votre couple.

Vous vivrez une semaine placée sous le signe de l’euphorie et du mouvement. Les évènements ne seront plus vraiment sous votre contrôle. Peu importe, vous en ressortirez enrichi(e) et grandi(e).

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Il est important d'accepter certaines situations, même si leurs raisons d’être vous échappent sur l’instant. En fait, les bénéfices de cette ouverture se révéleront plus tard.

C’est une période favorable aux relations humaines dans le cadre du travail, ou encore, pour la mise en valeur d'un projet. Il y aura des opportunités pour améliorer votre mode de vie.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Ce que vous réaliserez aujourd'hui contribuera à votre essor social. Aucun obstacle ne pourra vous empêcher d'obtenir des satisfactions dans votre travail si vous y mettez de la détermination.

3 raisons d’écouter : Massive Attack – Blue Lines (Virgin Records, 1991)

Musique - La griffe Velours

L’horoscope de l’hebdo

Des tensions régneront dans vos relations privées. Prenez du recul, cela vous permettra d’avoir une vision plus large des choses et de mieux y répondre.

Benoit MELVHILLE

Champagne Olivier Brochet – Cuvée Réserve

Le vin de l’Hebdo

Installé à Taissy, Olivier Brochet cultive avec soin son vignoble de 18 hectares, réparti sur la Montagne de Reims et la Vallée de la Marne, pour élaborer des champagnes de grande qualité issus d'une sélection rigoureuse de ses meilleurs raisins. Présent at ion : classique, très soignée. Vue : jaune clair, lumineuse. Bulles fines. Elégant collier de bulles. Nez : grande finesse, assortie d'une belle complexité. Arômes subtils de citron vert, de pêche, de raisin et de fleurs blanches, mais aussi de fruits exotiques (ananas et litchi), signatures des 50 % de Chardonnay. Notes de beurre, glissant imperceptiblement vers le café délicatement torréfié, signes de la maturité naissante et prometteuse de la Cuvée. La patience révèle enfin des nuances inespérées de griotte, de groseille et de cassis, grâce aux 50 % de Pinot Noir. Bouche : vive dès l'attaque, la bouche dévoile une tension particulière, séduisante et troublante. Minéralité dense, soutenue par une effervescence bien répartie, à la fois fine et tonique. Finale délicieusement acidulée, assortie d'une touche de poivre. Très grande longueur en bouche. Avec cette Cuvée Réserve, résultat d'une sélection rigoureuse des meilleurs terroirs récoltés pour 70% en 2010 et pour 30 % les Champagne Olivier Brochet – années précédentes, Olivier Brochet et son fils Pierrick nous proCuvée Réserve. posent un beau champagne, tout en finesse, et d'un très bon rap© l'Hebdo du Vendredi port qualité-prix. A déguster à l'apéritif accompagné de toasts aux œufs de lompe, ou pourquoi pas au cours du repas, en entrée, avec une salade tiède de homard et mousseline d'artichauts.

J.D > Prix conseillé : environ 14 euros la bouteille. Plus d'informations au Champagne Olivier Brochet, à Taissy. Tél. 03 26 05 78 67. Avec la collaboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de la Champagne à Avize. Retrouvez les « Coups de cœur » du Guide VERON des Champagnes, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

Pr im o : Par ce q ue c’ es t l a ge nès e d’ un ge nre . En général, quand des artistes s’autoproclament fondateurs d’un style, c’est une feinte pendant leur première interview pour qu’ils se fassent un bon coup de pub dans le journal municipal. Pas pour ces obscurs musiciens qui ont émergé des sous-sols encore plus obscurs de Bristol au début des années 90. Armés d’un album enregistré en grande partie au milieu des couches de la chambre du bébé de la chanteuse Neneh Cherry, ils voulaient sûrement juste « un peu de putain de respect » lorsqu’un des membres qualifie leur son de ‘hip-hop minimaliste’. Au final, c’est le terme de ‘trip-hop’ qui va être retenu pour classifier la musique du groupe, ce mélange de l’accent anglais épais qui nous fait penser à du rap avec du chewing-gum dans la bouche, et de la scène reggae-dub bien établie de Bristol. Les puristes de musique débattront sûrement jusqu’à la fin des temps si on doit le métal à Black Sabbath ou à Iron Maiden, mais pour le trip-hop, on n’oublie jamais que c’est Massive Attack qui a semé les premières graines. Se gu ndo : Parce qu e l’ al bu m e st la p re uve qu e voy a ger da ns le te m ps e st po ss ib le . Lorsqu’on écoute Blue Lines, et qu’on remarque la date de parution, une seule hypothèse se présente à nous. Des touristes inter-temporels, durant une de leurs vacances dans le passé, ont oublié l’album, qui s’est perdu avant d’être dépoussiéré puis publié par les membres de Massive Attack. Défiant toute logique, pratiquement tout les styles d’aujourd’hui, du dancehall reggae jusqu’aux tubes de Beyoncé, se retrouvent dans cette épopée musicale de 45 minutes. Terci o : Pa rce q ue Blu e Lin es, c’e st l’é qu i vale nt m u sica l d’ une so ir ée en vil le . Sauf qu’on ne parle pas ici des soirées fantasmées par les musiques commerciales, où tout le monde est beau et souriant. Blue Lines, c’est plutôt le son qu’on écoute pour se motiver avant de sortir. C’est l’inconnu parfait qu’on aperçoit de loin sur le dancefloor, qui drague tout les styles musicaux, embrasse le jazz fusion, se perd dans la foule avec l’electro, les séduisant tous sans aucun engagement. Et Blue Lines, c’est aussi cette musique qu’on écoute quand on retourne chez soi, couvert de sueur séchée, savourant un dernier joint avant d’aller se coucher. Sauf que l’album est tellement hypnotisant qu’on risque de vouloir rester toute la soirée sur son canapé à l’écouter.

Raphael Gernath

> Le morceau à écouter d’urgence pour une expérience divine : Unfinished Sympathy

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER samedi 5 octobre À 7h00. 7h-17h - 127, rue de Cernay - 06 20 69 83 65

REIMS - VIDE

À 8h00. Place de la mairie 03 26 07 12 71

BÉTHENY - VIDE-GRENIER D’AUTOMNE BAR/VIDE MAISON

BOULT-SUR-SUIPPE - BOURSE

À LA PUÉRICULTURE

À 14h00. Ven. 04 de 14h-19h et sam. 05 de 9h-17h Salle des fêtes - 06 11 18 05 86

dimanche 6 octobre À 8h00. Place Saint Laurent, rue Odette Sohier, rue de Couraux 03 26 85 36 55

REIMS - BROCANTE

SEPT-SAULX - BROCANTE

À 8h00.

À 9h00. 9h-17h - Halles du boulingrin 03 26 02 04 06

REIMS - ANTIQUITÉS BROCANTE COLLECTIONS

REIMS - VIDE-GRENIERS

À 7h00. Sam. 05 et dim. 06 octobre de 7h-17h 11, rue de Bezannes - 06 95 67 07 50

N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

magazine

LES HORAIRES

LA SÉLECTION

Gaumont Place d’Erlon

Eyjafjallajokull

du 2/10/2013 au 8/10/2013

Patrick Vanlanghenhoven

Eyjafjallajökull VF séances à 16h30 VF séances à 13h45 | 15h45 | 17h45 | 20h15 | 22h20 2 Guns séances à 13h40 | 16h15 | 19h50 | 22h05 Planes dimanche 14h Machete Kills séances à 13h50 | 16h15 | 19h45 | 22h05 Insidious : Chapitre 2 séances à 13h50 | 16h20 | 19h45 | 22h Conjuring : Les dossiers Warren séances à 13h40 | 16h10 | 19h40 | 22h The Way séances à 13h40 (sf samedi | mardi) | 19h10 Gibraltar séances à 13h40 (sf dimanche) | 22h No Pain No Gain mercredi jeudi vendredi dim. lundi 16h20 | 21h45; mardi 16h20 Insaisissables séances à 19h30

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h32 Réalisateur: Alexandre Coffre Acteurs: Valérie Bonneton, Dany Boon, Denis Ménochet. Alors qu’ils s’apprêtent à se rendre au mariage de leur fille en Grèce, boum, patatras, Eyjafjallajökull, le volcan fait des siennes. Divorcés depuis des lustres et l’amour remplacé par la haine, nos deux compères doivent malgré tout faire route ensemble. Pas très original, mais une bonne comédie à la française où Valérie Bonneton s’impose pour son premier rôle devant Dany Boon.

Gaumont Parc Millésime

Genre: Fantastique Pays: USA Durée: 1h45 Réalisateur: James Wan Acteurs: Patrick Wilson, Rose Byrne, Barbara Hershey. A peine remise de ses émotions, la famille Lambert est de nouveau soumise à la fureur des esprits qui, décidément, ne veulent pas les lâcher. James Wan nous avait proposé un premier opus assez sympathique qui, sans renouveler le genre, montrait sa capacité à se l’approprier. Il ne reste plus grandchose de bien innovant, qu’un film semblant bâclé.

Eyjafjallajökull VF séances à 13h15 | 15h | 18h30 | 21h; séance supplémentaire dimanche 11h15 VF séances à 14h | 16h | 19h | 22h10 Blue Jasmine VF séances à 18h05 VF séances à 13h30 | 17h | 20h10 | 22h30; séance supplémentaire dimanche 11h15 Diana séances à 13h40 | 16h | 20h25 | 22h35; séance supplémentaire dimanche 11h Le Majordome VF séances à 14h | 16h40 | 19h20 | 22h10; séance supplémentaire dimanche 11h20 Players séances à 13h45 | 15h45 | 17h45 | 19h45 | 21h45 Riddick séances à 13h50 | 16h30 | 19h25 | 22h15; séance supplémentaire dimanche 11h Rushséances à 15h10 | 17h40 | 20h | 22h30; séance supplémentaire dimanche 11h30 Elle s'en va séances à 13h50 | 16h30 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 19h (sf mardi) | 21h20 (sf mardi) Les Schtroumpfs 2 mercredi samedi 15h40; dimanche 11h10 | 15h40 Sur le chemin de l'école séances à 13h20 | 17h20 (sf vendredi) | 19h (sf vendredi) | 20h45 (sf vendredi) | 22h30 (sf vendredi); séance supplémentaire dimanche 11h30 Les Miller, Une famille en herbe séances à 13h20 | 15h35 | 17h50 | 20h05 | 22h30; séance supplémentaire dimanche 11h Mon âme par toi guérie séances à 15h40 Moi, moche et méchant 2 mercredi samedi 16h10; dimanche 11h30 | 16h10 Parkland séances à 13h15 | 15h20 | 18h30 | 20h30 | 22h30; séance supplémentaire dimanche 11h10 Elysium séances à 13h30 | 15h45 | 18h | 20h20; séance supplémentaire dimanche 11h05 Voyage au bout de l'enfer VO mardi 20h 9 mois ferme vendredi 20h15

CINÉMA OPÉRA

Blue Jasmine VO séances à 13h45 | 15h45 | 17h45 | 19h45 | 21h45 Le Majordome VO mercredi dimanche 16h20 | 21h10; jeudi lundi 14h | 18h55; vendredi 16h15 | 21h10; samedi 18h35 | 21h10; mardi 16h15 | 18h50 Elle s'en va mercredi dimanche 14h15 | 16h30 | 18h45; jeudi lundi 16h45 | 19h | 21h15; vendredi mardi 14h15 | 19h | 21h15; samedi 14h15 | 16h30 | 21h15 Jimmy P. (Psychothérapie d'un indien des plaines) VO mercredi 18h55; jeudi lundi 21h30; samedi 16h20; dimanche 14h | 18h55; mardi 14h Ma vie avec Liberace VO mercredi 19h20; jeudi 16h; vendredi 14h; dimanche 20h30; lundi 18h20 Alabama Monroe VO mercredi 17h; vendredi 20h30; lundi 14h The Way VO mercredi dimanche 21h; jeudi lundi 14h15; vendredi mardi 16h30; samedi 18h45 A Letter to Momo VF mercredi samedi dimanche 14h; jeudi lundi 16h35 VO vendredi 18h50; mardi 21h25 La vie domestique VF mercredi lundi 13h50 | 15h50 | 19h50 | 21h50; jeudi mardi 13h50 | 15h50 | 17h50 | 21h50; vendredi 13h50 | 15h50 | 17h50 | 19h50; samedi 15h50 | 17h50 | 19h50; dimanche 13h50 | 17h50 | 19h50 | 21h50 Les Conquérants VF mercredi 15h | 21h40; jeudi 14h | 18h20; vendredi 16h20 | 18h20; samedi 15h | 21h55; dimanche 15h; lundi 16h20 | 20h40; mardi 16h | 18h Mon tonton, ce tatoueur tatoué mercredi samedi dimanche 14h Le renard jaune VF mardi 20h30 Planète 51 VF samedi 18h Total recall VF samedi 19h45 Le désert rouge VO jeudi 20h30; dimanche 17h30

Insidious 2

La vie domestique

LE GROS PLAN

Diana

Genre: Biographie Pays: Angleterre Durée: 1h48 Réalisateur: Oliver Hirschbiegel Acteurs: Naomi Watts, Naveen Andrews, Douglas Hodge.

C’était la « reine de cœur » comme le monde entier la surnommait, petite princesse fragile, poursuivie par une horde de paparazzi qu’elle inclut dans sa vie. Mariée à un prince, évoluant dans les palais de vermeil et d’où elle finirait un jour par régner. Pourtant, le mythe cache une personne qui ne possède plus de prise sur sa vie, en manque d’amour. Nous nous trouvons sur la fin de sa vie, un mariage raté, une belle-famille qui ne l’apprécie pas et un peuple qui la vénère. C’est le cœur d’une princesse brisée qui trouve dans l’amour d’Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais, ce rêve bleu des petites filles. Le film suit l’évolution de cette romance qui tente de se dissimuler aux yeux du monde et des paparazzis. Le divorce prononcé avec le Prince Charles, tout devenait possible. C’est un autre homme qui meurt à ses côtés dans un tunnel parisien, dans une cavalcade où les ténèbres auront le dernier mot.

Ces derniers temps, la monarchie anglaise n’aura jamais autant connu la faveur des écrans, The Queen, Le discours d’un Roi, Week-end royal abordent tous une parcelle de celle-ci. Derrière les armoiries se cache la réalité, des hommes et des femmes à l’âme blessée. Ils quêtent, comme nous, le Graal de l’existence, l’amour. Que serait une vie sans lui, des rois abandonnent leur royaume à un bègue pour lui, un bègue retrouve la parole, une princesse divorce par manque. Sans être un récit lyrique emporté, qui vous prend au cœur, Diana ne laisse pas indifférent. Naomi Watts donne une âme à cette figure vénérée. Oliver Hirschbiegel, le réalisateur allemand de La Chute, s’appuie sur les deux dernières années pour replacer la figure de Lady Di, loin de la gourde ou de la potiche que certains voulaient nous vendre. Il trace le portrait d’une femme, dans toute sa déconstruction pour retrouver le sens de la vie.

Genre: Drame Pays: France Durée: 1h33 Réalisateur: Isabelle Czajka Acteurs: Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Natacha Régnier. Nous suivons la vie domestique de Juliette sur une journée, sur le point d’obtenir un contrat de travail dans une maison d’édition. Adaptation libre du roman clé de Virginia Woolf, Mrs Dalloway. Passée la première séquence du diner, le film trouve sa thématique avec bonheur et efficacité. La vie des femmes ne se résume pas qu’au shopping et aux travaux domestiques…

Machete Kills (-12 ans)

Genre: Action Pays: USA Durée: 1h48 Réalisateur: Robert Rodriguez Acteurs: Danny Trejo, Michelle Rodriguez, Sofia Vergara. Le président des Etats-Unis appelle Machete à la rescousse pour lutter contre un dangereux terroriste mexicain. C’est un film politiquement incorrect, gentiment gore et sexuellement chargé, pour les mâles en manque de testostérone, un hommage déglingué à la série B des années 70, un peu répétitif, comme elle l’était à l’époque.

Parkland

Genre: Histoire Pays: USA Durée: 1h34 Réalisateur: · Peter Landesman Acteurs: Zac Efron, Marcia Gay Harden, Billy Bob Thornton. Le 22 novembre 1963, 12 h 38, le Parkland Hospital de Dallas voit surgir aux urgences un patient peu ordinaire, le président Kennedy. Le film suit avec intérêt, en détail, les derniers moments du président et en parallèle de l’enquête, les décisions que doit prendre l’équipe médicale. Un film intéressant à voir qui nous en apprend plus sur l’assassinat de Kennedy mais manque d’envolée.

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Ethic étapes CIS de Champagne 21 Chaussée Bocquaine 51100 Reims - France T. + 33 (0)3 26 40 68 56 F. + 33 (0)3 26 47 35 70 E. lorena@cis-reims.com W. www.cis-reims.com

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Kids' Club et Juniors Anglais Le Mercredi Informations et inscriptions

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Un (nain)croyable succès !

N°320 du 4 au 10 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Nicolas Trévillot, spécialiste en nains de jardin

Créé en juillet dernier par trois associés dont le Rémois Nicolas Trévillot (ainsi que Thierry Ducastelle et Jean-Philippe Ducoin), le site internet www.123nainsdejardin.com connait déjà un succès des plus fulgurants. Une réussite qui a surpris jusqu'au co-fondateur même du site.

e nain de jardin et Nicolas Trévillot n'avaient, à l'origine, que peu, mais alors très peu de points en commun. Aucun même. Et pourtant aujourd'hui, le succès du premier se voit étroitement lié au sens du marketing et à la créativité du second et de ses associés. Depuis la mise en service du site internet, le 15 juillet dernier, ce sont près de 180 exemplaires de nains de jardin qui ont déjà été expédiés aux quatre coins de la France, mais aussi en Suisse et en Belgique. « On en commande par cartons de vingt et le stock part en moins de quinze jours, c'est impressionnant », s'étonne celui qui a eu la lumineuse idée de redonner ses titres de noblesse au nain. Nicolas Trévillot, alias Robert le Nain Expert sur le site internet, prend un ma(nain) plaisir à développer son activité. « Au début

Le concept improbable c'est vraiment parti d'une blague entre mes deux associés et moi, on avait décidé de lancer une entreprise, Storenco, spécialisée dans la conception et l'édition de sites internet proposant des produits dits de niche, c'est à dire hyper spécifiques, comme les cadenas, les tires-bouchons, les thermos...

Et puis j'ai eu l'idée des nains de jardin. » Mais attention, pas n'importe quel nain car monsieur fait dans la qualité. Aussi 123nainsdejardin.com se fournit directement chez un fabricant allemand, situé à Neustadt Bei Coburg près de Francfort ; une entreprise familiale proposant des nains en résine de qualité, résistante aux intempéries et au gel. Nicolas Trévillot a le sens des affaires et n'en était pas, avec les nains de jardin, à son coup d'essai. Véritable entrepreneur, il n'a pas vingt-cinq ans quand il crée sa première entreprise. Aujourd'hui, il est à la tête de plusieurs autres sociétés exerçant principalement des activités industrielles, notamment liées aux lubrifiants automobiles, en France et à l'étranger. Parmi elles, l'illustre Graisse

Repère Nicolas Trévillot est né à Nancy en 1970. A bientôt 43 ans et après être notamment passé par la région parisienne et l'Aisne, c'est à Reims que ce père de deux enfants décide de poser ses valises, il y a trois ans de cela. Titulaire d'un Bac+5, il achève ses études dans le secteur agro-alimentaire en 1993, année où il commence à travailler pour le groupe Axa. Entrepreneur dans l'âme, il ne lui faut pas longtemps pour créer sa propre société puisque dès l'année suivante, en 1994, il achète sa première entreprise, spécialisée dans les lubrifiants industriels. Au milieu des années 2000, Nicolas Trévillot est à la tête de plusieurs structures quand il décide, en 2005, de créer une armurerie à Saint-Quentin. L'aventure n'ayant pas les résultats escomptés, il se concentre alors sur ses activités principales liées à la vente de produits lubrifiants (à l'image de l'enseigne historique Graisse Belleville dont il a désormais la propriété). Convaincu du potentiel de vente d'internet, il lance il y a quelques mois avec deux associés la société Storenco, éditrice de sites internet proposant la vente de produits de niche. Le premier d'entre eux, 123nainsdejardin.com voit le jour le 15 juillet dernier.

Belleville représente sa principale activité. « De l'industrie aux nains de jardin, la stratégie marketing est finalement un peu la même. Il faut identifier quels sont les besoins des consommateurs, quelle communication adopter, ne pas rater son référencement sur internet, tout ça se travaille en

Derrière la « plaisanterie », le savoir-faire de l'entrepreneur amont. J'ai d'ailleurs toujours procédé ainsi au cours de ma vie professionnelle. Avec mes associés Thierry et Jean-Philippe, qui sont aussi deux amis chefs d'entreprise, on voulait à travers ce projet prouver qu'il était possible de monter des sites internet de vente de produits et réussir à en générer un vrai business. La preuve, dès le lende(nain) de la mise en ligne du site, les premières commandes sont arrivées. » Pour le chef d'entreprise et ses acolytes l'objectif était clair : être capable de vendre (nain)porte quel produit à partir du moment où l'on sait raconter une histoire autour de lui. « Ça supposait donc de créer un univers et raconter une histoire pour chaque nain, j'y ai passé

des heures ! », se souvient en souriant Nicolas. Le moins que l'on puisse dire c'est que pour le moment la recette fonctionne. A croire qu'une demande existait sur ce créneau et attendait une offre en adéquation. Pour ne rien laisser au hasard, Nicolas Trévillot a misé sur l'originalité et la diversité des nains de jardins proposés. « On a au total 130 modèles de nains différents et de différentes tailles. Des nains de jardin Arroseurs, Flottants, Articulés, Sportifs, Musiciens, Travailleurs, en Vacances, en passant par les catégories phares : les nains Porte Quoi et les nains de jardin Coquins. » Et au classement des meilleures ventes, ce sont ces derniers qui trustent les meilleures places, avec, en médaille d'argent, le nain de jardin exhibitionniste (existant aussi en version naine de jardin) et sur la première marche, le nain de jardin « bondage », tout ceinturé de (faux) cuir et grand fan du fouet... Oui, clairement, ces nains-là n'ont pas forcément leur place dans le jardin, aux

Le début d'un succès ? yeux de tous. « L'idée, c'est plutôt de les offrir en cadeau un peu décalé, pour un (nain)niversaire, un enterrement de vie de jeune fille par exemple. A l'heure actuelle, 70% de nos clients sont des clientes et 60% des commandes passées concernent la catégorie Nains de jardin Coquins. » Tablant sur un chiffre d'affaires annuel de 200 000 euros, Nicolas Trévillot espère bien vendre dans les 10 000 unités de ses nains de jardin si particuliers. Et s'il porte un regard toujours étonné sur le démarrage fulgurant du site internet, il y trouve surtout des motifs de satisfaction : « Déjà je m'amuse beaucoup dans cette petite aventure. Et puis, ces bons débuts sont un exemple qui prouvent qu'en France, on peut encore entreprendre, il faut juste avoir une bonne idée et être un brin créatif, tout en travaillant avec rigueur. Ça me tenait à cœur de montrer ça. Car ce concept finalement, tout le monde aurait pu l'avoir... » Quant à la suite, pas de « nains » quiétude pour Nicolas qui prépare déjà le lancement de son prochain site internet, consacré cette fois à la vente d'étagères surmesure. C'est qu'il faudra bien savoir où les poser ces nains...

Aymeric Henniaux

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Préparation aux concours (exemple SESAME) Bilan de compétences et d'orientation

Bilan du Potentiel Intellectuel (test QI) Séjours linguistiques