L'Hebdo du Vendredi Reims 321 by Kilkoa

Droit des étrangers

Basket féminin

Marié, papa et embauché en CDI, Mehdi n’a plus le droit, selon la loi, de vivre en France. p.16

Le RBF ouvre sa saison face à Limoges, avec ambition. p.22

Cette semaine, retrouvez les offres des offices notariaux

(Pages 29 à 31)

Festival Interpol'art

Ce week-end, trente auteurs de romans et de BD attendent les amateurs de polar. p.25 et 35

Les maisons adaptées à votre budget ! ÉDITION REIMS N°321 du 11 au 17 octobre 2013

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r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

c o m

Municipales 2014

Entretien avec l’ambitieux Arnaud Robinet

Le grand chambardement

p.6 et 7

Centenaire du musée des Beaux-arts

Inauguré en octobre 1913, le musée des Beaux-arts de Reims fête, à partir du 14 octobre, son centenaire, riche d'histoires, de projets et, bien sûr, d'oeuvres d'art. A cette occasion, deux associations, la SAAM et le GMB, proposent de redécouvrir le passé, le présent et l'avenir du musée, dont le futur se dessine dans le quartier du Boulingrin, au travers d'expositions et de conférences. pages 4 et 5

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N°321 du 11 au 17 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

Le parrain de la semaine

Un peu plus de 53 % des sympathisants UMP se disent, dans un sondage paru hier, favorables à des accords avec le Front national aux élections locales. Comprenez les municipales en approche. Il y a un mois, pour le même sondage, le score atteignait 49 %. Et les résultats de la cantonale partielle de Brignole dimanche a validé la sensation. La sortie de route récente de François Fillon, plaçant sur le même plan PS et FN, a certainement contribué à faire monter la cote. Mettre dos à dos la gauche et l’extrême droite ressemble à voir la paille plutôt que la poutre, se poser clairement en campagne pour 2017 dès maintenant, c’est faire preuve de peu de sens des responsabilités, quand les municipales, les européennes, les régionales et des cantonales seront à jouer bien avant. Par combien seront multipliés les 56 conseillers municipaux FN actuels en mars prochain ? 10, 100, 1000 ? Et en 2015, est-ce une majorité de députés frontistes qui représenteront la France au Parlement européen ? Dans la région, les leaders de droite comme Catherine Vautrin, Benoist Apparu, François Baroin, Bruno Bourg-Broc, Arnaud Robinet, René-Paul Savary et d’autres ont toujours défendu une ligne infranchissable entre l’UMP et le FN. A côté des autres, qui, et même si ça reste électoraliste plus que philosophique, affichent plus ou moins leur tentation, il y a une place à prendre pour ces femmes et ces hommes de droite qui se refusent à basculer. On les entend peu, parce qu’ils trouvent, c’est une évidence, moins d’écho dans le cirque médiatique que les pains au chocolat, « sectarismes » mis sur un pied d’égalité et autres dérapages. Alors il va falloir parler plus fort !

Parler plus fort

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

Samedi

5° 11°

Dimanche

Lundi

6° 11°

4° 11° 7° 13°

Qualité de l’air

Vendredi 11 octobre

Samedi 12 octobre

Dimanche 13 octobre

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

Albert Dupontel, fan de War on Screen

Parrain du premier festival international de cinéma War on Screen, l’acteur et réalisateur Albert Dupontel a passé son week-end à Châlons. L’occasion pour lui de présenter son nouvel opus, 9 mois ferme, de rencontrer ses fans, et de partager avec les festivaliers l’un de ses coups de cœur en matière de film Albert Dupontel, parrain de War on de guerre, Requiem pour un massacre. Screen et amoureux du cinéma. « Le film de guerre est un genre à lui © l'Hebdo du Vendredi tout seul, fascinant, dérangeant, émouvant, pathétique, et dont je suis un consommateur bien sûr assidu. A travers ce festival, la présentation de ces nombreux films, on a pu voir une pléiade de styles différents, d’approches différentes de la guerre, humoristiques ou pas. Je tiens à saluer l’initiative, d’avoir osé faire, en terre champenoise, autre chose que du champagne, et d’avoir parlé du cinéma de guerre. » Evidemment, on lui a demandé si on aurait le plaisir de le retrouver l’an prochain, pour la seconde édition. « J’aimerais bien revenir et présenter un autre film, un film allemand qui s’appelle Das Boot, sur les sous-mariniers. Enfin, je dis ça, mais je ne sais pas ce que je ferai dans un an. En tout cas Châlons n’est pas très loin de Paris. Le lieu, la compétence des gens qui vous accueillent, la cinéphilie qu’on sent partout autour, c’est super agréable. Donc avec grand plaisir ! »

Les tweets de la semaine Evolution de la taxe foncière entre 2007 et 2012, Reims parmi les meilleurs élèves. Cette fois c'est RTL qui le dit : http://www.rtl.fr/emission/le-journal-economique/ ecouter/la-taxe-fonciere-est-de-plus-en-plus-lourde7765315077 … 10:32 AM - 10 Oct 2013 Adeline Hazan @AdelineHazan

"Ce que demandent les Français, c'est qu'on s'occupe de leurs problèmes et non des ambitions des uns et des autres" #radioclassique - 8:23 AM - 9 Oct 2013 Benoist Apparu @benoistapparu

Nouvelle semaine, nouvel impôt : surtaxe exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés ... Encore de quoi encourager l'investissement en France 7:59 AM - 7 Oct 2013 from Reims, Marne, France Catherine Vautrin @CaVautrin

Il est comme ça des jours magiques... Brachay le matin... Brignoles le soir... Ça rebooste... 9:07 PM - 6 Oct 2013 Alain Vieville @AlainVIEVILLE

Sonia Legendre

Coup d’oeil sur le monde

Le génie helvète

Il était un petit Suisse qui avait de la suite dans les idées. Les médias du pays des horloges rapportent en effet que Maximilian Janisch, dix bougies à peine soufflées, s'est amusé avant l'été à passer, « juste pour s'amuser », l'épreuve de mathématiques du baccalauréat suisse. Un jeu qui lui a plutôt réussi puisque le garçon a finalement obtenu la meilleure note. Évidemment trop jeune pour rentrer directement à l'université, il a toutefois été autorisé à suivre un cours spécial à la faculté de Zurich. En attendant son entrée officielle dans la vie étudiante, le petit Maximilian poursuit donc son cursus au collège. Car oui, à dix ans l'écolier a déjà sauté trois classes en primaire et étudie actuellement au collège, entouré de camarades âgés d'au moins treize ans. Interrogé par un journal local, le jeune homme a déclaré « regretter de ne trouver personne avec qui parler d'Archimède ». Dur.

Star Wars dans la réalité

Le cultissime sabre-laser, arme suprême des Jedi et des malheureux égarés du côté obscure, n'aura peut-être bientôt plus de secrets. Utilisé dans les six épisodes de la

saga Star Wars, le sabre-laser pourrait en effet bientôt exister dans la « vraie vie ». Des chercheurs américains du Massachusetts Institute of Technology, ayant travaillé conjointement avec leurs confrères de l'Université d'Harward, prétendent avoir découvert la formule permettant de créer des vrais sabres-laser. Dans le détail, l'innovation viendrait, d'après les spécialistes, d'une « nouvelle manière d'interagir les photons (grains de lumière) entre eux jusqu’à ce qu’ils agissent comme s’ils formaient une masse et se lient pour former des molécules ». Avec ce processus, la création d'un laser réglable et tout aussi efficace que celui de Star Wars deviendrait théoriquement possible. Reste à passer de la théorie à la pratique maintenant.

Inquiétude chez les Anglais

Le chiffre fait froid dans le dos et effraie d'ailleurs bon nombre de parents britanniques. Après plusieurs mois d'investigation, la très sérieuse chaine de télévision BBC vient de rendre publiques les conclusions d'une de ses enquêtes, portant sur la consommation d'alcool des jeunes au Royaume-Uni. Et les résultats sont effarants : en un an, près de 300 Britanniques de moins de onze ans

auraient été admis aux urgences des différents hôpitaux du pays suite à une consommation trop importante d'alcool. Si les Anglais n'ignorent pas les problèmes que connait sa jeunesse face à l'alcoolisme, la population ne s'imaginait toutefois pas que ce fléau, devenu un sujet national prioritaire, pouvait concerner un aussi jeune public.

Mini format

Rebondissement dans la catégorie « Homme le plus petit du monde » du livre Guiness des Records. Occupée jusque là par un Taïwanais d'une quarantaine d'années mesurant 68 centimètres, cette place pourrait en réalité se voir réattribuée à Master Nau, un Népalais de 73 ans affichant en tout et pour tout une taille de 41 centimètres. Soucieux de récupérer ce titre qu'il estime lui être dû, le septuagénaire, vivant depuis plusieurs décennies dans un petit village reculé du sudouest du pays, coupé du monde et dans l'anonymat le plus complet, a donc décidé de gagner la capitale Katmandou, histoire de se présenter aux photographes, aux journalistes mais surtout aux juges du Guiness Book afin de faire homologuer son record... de taille !

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A l'origine le « legs Vasnier »

Centenaire du Musée des Beaux-arts

Bien avant la création du musée des Beaux-arts, la Société des Amis des Arts organisait, dès 1834, des ventes d'art, sorte d'expositions temporaires, dans d'illustres lieux de la ville, à l'image ici du Cirque. © BM de Reims

Inauguré par le président de la république Raymond Poincaré le 19 octobre 1913, le musée des Beaux-arts de Reims fête donc ses 100 ans : un siècle d’existence mouvementé pour cet établissement voué à renaître en 2018 à côté des Halles du Boulingrin.

ien avant son installation au sein de l'abbaye Saint-Denis, le musée des Beaux-arts de Reims, alors appelé sobrement musée de Reims, était abrité dans l'Hôtel de Ville. C'est le fameux « legs Henry Vasnier » qui va entraîner ce déménagement. Quand cet illustre collectionneur d'art, négociant en vins de la Maison Veuve Pommery et membre de la Société des Amis des Arts, décède en 1907, la Ville de Reims se voit donc léguer son immense et magnifique collection ; plus de 600 œuvres et objets d'arts dont des réalisations majeures du XIXe signées Corot, Boudin, Courbet, Delacroix, Monet ou Pissarro. Le don est si colossal que la municipalité de l'époque décide de déménager son musée. Profitant que les séminaristes soient chassés de l'abbaye Saint-Denis, suite à la loi de séparation de l'église et de l'Etat, elle décide d'acquérir en 1908 les locaux laissés à l'abandon et qui appartiennent alors au département de la Marne. Des travaux d'aménagements sont menés pendant

cinq années. Le musée des Beaux-arts, tel qu'on le connaît encore aujourd’hui, naît donc officiellement le 19 octobre 1913, date de son inauguration par le président de la république Raymond Poincaré. Mais si la richesse des collections trouvent enfin un lieu digne, il s'avère que le musée va, au cours du XXe siècle, apparaître comme trop exigu et loin des standards, en termes de confort et d’installation, mis en place dans de nombreux autres établissements du même type. C'est ainsi que la ques-

tion de l'avenir du musée s'est posée très régulièrement ces 30 dernières années. Un réaménagement in situ est d'abord envisagé. Mais devant les contraintes qu'un tel projet entraînerait, cette idée est abandonnée. « Outre le coût important, une telle opération présentait de nombreux obstacles », explique Mario Rossi, ancien adjoint à la culture de Jean-Louis Schneiter. Le chantier notamment qui entraînerait une fermeture du musée pendant plusieurs années. Dans ces

conditions, et sachant, selon des études, que sa position près de la cathédrale n'est pas un facteur d'attractivité, il est logique que cette idée n'ait pas abouti ». En revanche, au tout début des années 2000, la municipalité étudie un autre projet. « A cette époque, nous réfléchissions à la rénovation des Halles et à leur valorisation. Sachant qu'Henry Vasnier souhaitait l'implantation du musée dans le quartier du Boulingrin et que les Halles disposent d'une superficie de 15 000 m2, en comp-

Les festivités du centenaire du musée des Beaux-arts débuteront dès le 14 octobre sous l'égide de la Société des Amis des Musées (SAAM), avec une exposition à la Maison de la Vie Associative. Investissant l'ensemble du hall, l'association présentera à travers ses nombreuses archives son illustre histoire commencée en 1834 ! La SAAM, s'appelait alors la SAA (Société des Amis des Arts). « A une époque où les musées sont rares, sa vocation est d'organiser des salons de peinture sur le mo-dèle des salons parisiens, explique Yves Laval, président de la SAAM. L'idée est de faire naître et d'encourager le goût des arts et d'offrir aux artistes un placement avantageux de leurs oeuvres ». Ces salons seront organisés jusqu'en 1931, investissant plusieurs lieux emblématiques de Reims, de l'Hôtel de ville au Palais de Justice en passant par le Cirque. En 1933, ses missions évoluent, et la SAA devient la SAAM avec pour objectif « de favoriser le développement et la mise en valeur des collections des musées rémois ». L'association organise notamment de grandes expositions en collaboration avec le musée des Beaux-Arts (Rouault, Dufy, Sima, etc.) et joue même les pionniers en créant en 1947 la première Société des Jeunes Amis du Musée. Ces dernières années, la SAAM a accentué ses missions pédagogiques proposant régulièrement des conférences ou des visites croisées, mais aussi en oeuvrant pour l'accès au musée des malentendants grâce au financement de visio-guides et d'audioguides. En plus de cette exposition, l'association organise deux conférences. La première, le 16 octobre à 18h15 au musée des Beaux-arts, verra David Liot, actuel directeur du musée, s'exprimer sur le thème : 1913-2013, le musée dans tous ses états. La seconde, le 17 octobre à 18h15 à la médiathèque Jean Falala, sera dédiée à l'histoire de la SAA et de la SAAM. Du côté de l'association GMB (Grand Musée au Boulingrin), pas de grand déménagement pour célébrer cet événement, mais une exposition baptisée Musée dedans, musée dehors. « Nous avons invité toutes les personnes qui le souhaitaient à choisir une œuvre au sein du musée des Beaux-arts et à l'interpréter librement, explique Marie Descazaux, présidente du GMB. Des artistes, mais aussi des anonymes, de la maternelle à la maison de retraite ont joué le jeu sous. » Réalisées sous la conduite artistique de la plasticienne rémoise Florence Kutten, ces dizaines d'oeuvres vont être exposées dans les vitrines d'une cinquantaine de magasins partenaires du 19 au 27 octobre. Le premier jour, une grande visite inaugurale est prévue. Ouverte à tous, elle partira du musée des Beaux-arts à 15h pour arrivée rue du Temple vers 17h. Entre-temps, la balade sera ponctuée d'arrêts pour vivre des performances musicales et artistiques. Plus d'infos sur la SAAM et le GMB : www.amis-musees.fr - http://grandmuseeboulingrin.free.fr

Au programme des festivités : expositions et conférences avec la SAAM et le GMB

tant les sous-sols et les galeries, on imagine installer le musée des Beaux-arts dans la Halle du Boulingrin. Mais catastrophe, on s’aperçoit d'une part qu'il faut construire un autre bâtiment pour accueillir les réserves et d'autre part qu'il faut réaménager l'intérieur des Halles afin que la voûte soit laissée au contact de l'air ». Le projet vise donc à construire un bâtiment sous les Halles, « une sorte de boîte dans la boîte ». Il s'avère que l'opinion publique n'est pas du tout favorable à cette idée, entre ceux qui souhaitent préserver la vue sur la majestueuse voûte et ceux qui veulent que les Halles conservent leur rôle historique, à savoir l'accueil d'un marché. La page est tournée jusqu'à l'élection d'Adeline Hazan en mars 2008. La maire prend à bras le corps le dossier des Halles du Boulingrin, menant à sa rénovation en 2012, puis celui du musée des Beaux-arts en décidant la construction d'un tout nouvel établissement. Son architecture est aujourd'hui connue, comme son coût. Et alors que le permis de construire doit être déposé très prochainement, pour un début de chantier espéré en 2015, des voix s'élèvent pour critiquer ce projet. Certains le jugent trop cher, d'autres estiment que son architecture va étouffer celle les Halles ou évoquent un manque d'ambition en termes de m2. Bénéficiant actuellement de 6000 m2 environ, le futur musée disposera de 11 000 m2, quand les études montrent qu'il faudrait 15 000 m2 pour exposer au mieux la richesse des collections... A l'approche des élections de mars 2014, l'histoire du musée des Beaux-arts de Reims pourrait donc connaître de nouveaux rebondissements.

Julien Debant

N°321 du 11 au 17 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Rendez-vous en 2018

En 2018, de nuit, le futur musée des Beaux-arts illuminera la place de la République. © (c) David Chipperfield Architects

Projet phare de la mandature d'Adeline Hazan, le nouveau musée des Beaux-arts de Reims doit voir le jour en 2018. Coût annoncé de cet écrin haut de 38 mètres : 55 millions d'euros. Résolument moderne, le futur bâtiment marquera les esprits par son architecture qui tranche singulièrement avec ce qui existe aujourd'hui à Reims. Le cabinet David Chipperfield, retenu parmi 139 candidats, a en effet imaginé un bâtiment constitué de trois nefs culminant à 38m de hauteur et dont les façades translucides, constituées de marbres et de verres recyclés, apporteront de jour une lumière naturelle. Le soir venu, ces dernières brilleront dans la nuit, marquant l'entrée de la ville historique, au côté de la Porte Mars et des Halles. A l'intérieur, les salles se distingueront de par leur grande modularité, tandis que le passé historique du site sera pris en compte.En effet, le futur musée abritera une halle de 12 mètres de haut dédiée aux vestiges médiévaux retrouvés lors des fouilles réalisées en 2011. Il s'agit d'une porte et d'une barbacane qui marquait alors l'entrée de la cité rémoise au Moyen- Âge. Au total, le musée se déploiera sur une surface de plus de 11 000 m2, dont 4 884 m2 dédiés aux expositions permanentes, 831 m2 aux expositions temporaires et 765 m2 aux animations culturelles et éducatives. Une fois traversée la halle des vestiges, les visiteurs pénétreront dans un large foyer où accueil et billetterie jouxteront un café, une librairie et un auditorium. Sous leurs pieds, deux niveaux abriteront les réserves. Au dessus de leur tête, trois niveaux et quatre entresols recevront les collections allant du XVe au XXIe siècle, dans de vastes salles pensées pour être réaménagées facilement selon les besoins grâce à des panneaux modulaires. Une bibliothèque et une salle de restauration sont également prévues. Quand à l'atmosphère générale, elle se veut sobre et neutre, marquée par un calme visuel et sonore, afin de favoriser la rencontre du visiteur avec les oeuvres exposées.

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« Le sondage n’a pas fait la décision »

Municipales 2014 - L’entretien : Arnaud Robinet

tives de 2007. Ça, c’est de la politique à l’ancienne. Je suis élu local depuis 2001, je suis au contact des Rémois 365 jours sur 365. C’est une autre façon de faire de la politique. Et on le voit, les Rémois le disent clairement, ils en ont marre de ces politiciens qui sont en campagne quelques mois avant une échéance électorale. Nous, avec Catherine Vautrin, nous sommes en campagne, enfin, près des Rémois, depuis un certain nombre d’années. Cette écoute, ce dialogue avec les Rémois, est selon moi plus important que de dire « nous lançons une campagne ».

Que ferez-vous de votre mandat de député en cas d’élection à la mairie ? Je suis très clair là-dessus, j’appliquerai la loi. Si je suis élu maire de Reims, je ne serai pas candidat aux élections législatives de 2017, je me consacrerai à 100 % aux Rémois. Entre 2014 et 2017, j’ai un contrat avec les habitants de la première circonscription. Ce n’est pas uniquement Reims, ce sont aussi les habitants du canton de Bourgogne, et j’irai jusqu'au bout de mon mandat de député. Je ne démissionnerai pas, également parce que ça occasionnerait une élection anticipée, et il y aura suffisamment d’élections en 2014 et 2015. Je démissionnerai en revanche de mon mandat de conseiller général en cas de victoire en mars.

En mai dernier, Arnaud Robinet a créé une petite surprise dans le microcosme en devenant le candidat de l’UMP pour les prochaines municipales à Reims, alors que Catherine Vautrin, leader de l’opposition, était attendue. S’ils avancent en tandem, le fauteuil de maire pour lui, la présidence de l’agglo pour elle, la tête de liste pour qui les Rémois seront appelés à voter en mars prochain, c’est bien Arnaud Robinet, député de la première circonscription de la Marne depuis 2008. ommençons par revenir sur la co-investiture Arnaud Robinet et Catherine Vautrin… J’ai été investi par l’UMP pour être tête de liste pour les municipales à Reims. Et nous avons décidé avec Catherine Vautrin de partir ensemble. Pour moi, il était inconcevable que les Rémois puissent connaître encore une fois des divisions. On a connu 2001 (Jean-Louis Schneiter et Jean-Claude Thomas conduisaient chacun une liste de droite), 2008 (Catherine Vautrin et Renaud Dutreil), on a connu 1977 d’une autre manière. Je ne voulais pas m’inscrire dans cette « tradition » rémoise de la division de la droite et du centre. Nous avons donc décidé d’unir nos forces, nous partons rassemblés. Je suis tête de liste, Catherine Vautrin m’accompagne dans cette aventure, et nous avons décidé, en cas de victoire, que je serai maire de Reims, et Catherine Vautrin sera candidate à la présidence de Reims Métropole. Nous ne voulons pas cumuler les exécutifs, nous préférons les partager. Ce qui ne pose aucun problème, parce que nous nous entendons

parfaitement, et nous avons la même vision du développement de notre territoire.

Il y a un peu plus d’un an, vous avez fait savoir votre envie de devenir maire de Reims, alors que Catherine Vautrin était attendue. N’avez-vous pas eu peur de prendre le risque de porter la responsabilité d’une nouvelle division ? Depuis mon élection comme député lors de la législative partielle de 2008 (après la démission de Renaud Dutreil, ndlr), j’ai toujours été dans cette optique de rassemblement. Et à l’époque, j’avais demandé que les Rémois puissent choisir leur candidat pour les municipales. Avec le seul objectif de présenter une liste unie et rassemblée. Nous avons longuement discuté avec Catherine Vautrin, à qui je veux rendre hommage, et elle a pris la décision de ne pas être tête de liste aux municipales, et de se concentrer, si nous sommes élus, sur Reims Métropole. Il n’y a pas de difficulté sur ce point. Certains ont essayé de mettre des distances entre nous deux. Il n’y en a jamais eu. Il n’y a jamais aucun mot de l’un envers l’autre dans la presse. Que dites-vous aux gens qui vous reprochent de ne pas avoir « attendu votre tour » ? Ça c’est du calcul politicien, et moi je ne m’inscris pas dans ce calcul. Certains ont des carrières politiques toutes tracées, ou ont décidé d’avoir un jour où l’autre tel ou tel mandat. Moi, je ne m’inscris pas dans cette logique. Ce que nous voulons, c’est offrir un nouveau projet aux Rémois, un nouveau contrat. Quel est le poids du « fameux » sondage supposé vous départager Catherine Vautrin et vous ? Le sondage n'a pas fait la décision. L’écart était très serré entre Catherine Vautrin et moi. J’ai démontré mon envie d’être maire de Reims. Catherine Vautrin l’a accepté, et l’a compris. Elle m’a dit qu’elle voyait que j’avais l’envie de m’investir pour cette ville. Et Catherine a également envie de s’investir pour le développement du territoire rémois, pas seulement de Reims, mais de l’ensemble de

l’agglomération, et ce duo paraissait totalement logique. D’ailleurs ça n’a pas été le résultat de concertations ou de décision d’appareil politique. La commission d’investiture a duré deux minutes. Nous sommes arrivés devant le président de l’UMP, nous avons expliqué que nous avions décidé de faire ainsi, et nous avons été applaudis. Et on parle aujourd’hui de jurisprudence rémoise.

Si ce sondage ne servait pas à vous départager, à quoi servait-t-il ? Le sondage permettait d’étudier les rapports de force sur la ville de Reims, pour ne pas uniquement se baser sur les dernières élections présidentielle et législatives. Il était intéressant de savoir quelles étaient les attentes de nos concitoyens. Il n’était pas question de départager Robinet et Vautrin, parce que, pour tout vous dire, depuis un certain nombre

« Le déclin tranquille de Reims »

de mois, bien avant l’investiture, bien avant tout ce qui pouvait se dire dans les médias, nous avions décidé de partir ensemble, pour montrer aux Rémois une droite et un centre unis et rassemblés, avec une seule préoccupation : servir ce territoire et les Rémois. Quand a été prise la décision du tandem, et dans cet ordre ? Nous avions décidé de partir ensemble depuis plus d’un an. Et l’ordre a été établi durant la période de Noël l’an dernier.

La campagne des municipales maintenant. On a le sentiment qu’elle a du mal à démarrer, alors que lors des précédentes municipales, c’était parti neuf mois avant le premier tour. J’ai lu dans vos colonnes ce que disait la candidate socialiste, qui rappelait s’être déclarée candidate aux municipales de 2008 dès les élections législa-

Quel regard portez-vous sur le mandat d’Adeline Hazan ? Je note une autosatisfaction de la candidate sortante. Et cela ne sert jamais l’avenir d’un territoire. J’entends que la ville a changé. La candidate socialiste surfe sur le passé. Alors que la plupart des éléments nouveaux sont le fruit de la politique menée par Jean-Louis Schneiter. J’entends qu’on a désendetté la ville, que la ville était endettée sous JeanLouis Schneiter. Mais combien d’investissements ont été faits à cette époque : la médiathèque, le stade, la cartonnerie, une partie du tramway… Beaucoup d’investissements qui ont changé cette ville. Aujourd’hui la candidate annonce qu’elle est heureuse d’avoir pu inaugurer toutes ces réalisations durant son mandat. Mais les Rémois reprochent le manque d’écoute et de considération de la part de l’équipe municipale qui a beaucoup communiqué à l’intérieur de la ville, toujours dans l’autosatisfaction. Je prends Reims 2020. Je ne critique pas ce projet en tant que tel, car c’est normal pour un exécutif local d’avoir une perspective, mais qu’en est-il sorti aujourd’hui ? Rien. Cinq millions d’euros ont été dépensés pour de la communication interne, mais les Rémois attendaient autre chose.

Ils attendaient quoi ? Je ne suis pas sûr que les Rémois aient même compris Reims 2020. Ils en ont compris que c’était de la pré-campagne électorale. Si la candidate socialiste est logique avec elle-même, son programme, on le connaît, c’est Reims 2020. Dès 2008, elle s’est inscrite sur une période de douze ans, soit deux mandats. Je crois que les Rémois n’ont pas besoin de belles images de synthèse sur des catalogues glacés pour rêver. Les Rémois connaissent leur ville, l'aiment, et veulent qu'elle avance en considérant leurs préoccupations quotidiennes, mais ils veulent aussi une ville tournée vers l’extérieur. Aujourd’hui, Reims 2020, c’est l’idée d’une ville plutôt refermée sur elle-même. Il n’y a pas eu cette envie d’ouvrir Reims vers l’extérieur. Et Reims possède les atouts pour le faire, et les Rémois en sont conscients. Nous vivons dans une ville fantastique d’un point de vue culturel, historique. Nous avons le champagne, qui est un peu notre porte-drapeau, nous avons un certain nombre

N°321 du 11 au 17 octobre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m d’acteurs qui font vivre cette ville. Mais quand on se promène ailleurs en France, certains ont encore du mal à placer Reims sur la carte. On me dit que c’est dommage que Reims ne profite pas de ses atouts considérables, notamment pour être l’entrée du grand Paris, et attirer des gens de l’extérieur. Or, notre ville perd des habitants depuis 2008. On a une ville qui est dans un déclin tranquille. Et ça ne me fait pas plaisir, en tant que Rémois, d’y assister. Notre taux de chômage a explosé, il est au-dessus de la moyenne nationale. C’est le bilan d’Adeline

« Je ne ferai pas du projet musée le tramway de 2008 »

Hazan. Nous, nous voulons un nouveau contrat pour les Rémois, nous voulons proposer une nouvelle vision de la ville de Reims, une ville qui se tourne vers l’extérieur, vers le national, vers l’Europe, vers le monde.

Quelles grandes actions imaginez-vous ? Nous aurons l’occasion de parler de nos propositions dans quelques semaines, mais nous n’avons pas besoin d’aller chercher des références dans d’autres villes. Nous avons les capacités et les atouts pour ouvrir Reims vers l’extérieur et en faire une ville attractive pour les investisseurs et les populations. On va me demander comment faire ? Je dis que le maire de Reims doit en être le VRP. La candidate socialiste n’a pas su profiter du TGV. Elle n’a pas su profiter de la situation stratégique de Reims comme entrée du grand Paris et aussi de la grande zone urbaine du nord. Elle n’a pas profité du carrefour autoroutier, et pas non plus des structures aéroportuaires.

Vous dévoilerez un programme bientôt ? Oui, dans quelques semaines. Mais je tiens à dire que nous ne sommes pas des candidats issus d'un parti politique, avec l'étendard d'un parti pour reconquérir une ville comme ça été le cas de la candidate socialiste en 2008. Nous sommes candidats parce que nous connaissons cette ville, que nous l'aimons, nous connaissons ses habitants, ses quartiers, ses rues. Nous avons grandi ici, nous vivons ici. Nous ne sommes pas les candidats de l'UMP, nous serons les candidats des Rémois et aujourd'hui, nous sommes dans une phase d'écoute. A partir de cette phase de concertation et de dialogue, nous ferons des propositions.

Parmi les projets sur les rails et décidés par la municipalité actuelle, il y a le futur musée des beaux-arts. On a pu entendre qu’une nouvelle majorité pourrait revenir dessus, vu les coûts. Quelle est votre position sur ce dossier ? Je me refuse à faire ce qui s’est fait en 2008 avec le tramway (Renaud Dutreil, candidat investi UMP, avait alors basé une grande partie de sa campagne sur sa capacité à faire annuler le tramway, ndlr). Je ne dis pas que nous arrêterons le projet du musée tant que nous ne connaîtrons pas ce que pourrait représenter un dédit. Aucune enquête publique n’a été effectuée. Il semble qu’aucun permis de construire n’ait été déposé pour le moment. L’investissement sur cet équipement commence à flamber. On ne parle plus de 50 millions d’euros, mais on approcherait les 70, 75 millions d’euros. Nous demanderons aux Rémois s’ils veulent d’un musée sur le Boulingrin. Je considère qu’il faut un musée. Mais n’y a-t-il pas la possibilité d’agrandir l’actuel musée des beaux-arts en le réhabilitant ? La véritable question aujourd’hui, c’est que ce projet n’est pas budgétisé par l’équipe municipale actuelle. Seulement 5 millions l’ont été. Et puis une autre question se pose au niveau de l’urbanisme. Comment aujourd’hui peut-on penser mettre un bâtiment de 31 mètres de haut près des halles du Boulingrin, un dossier à 36 millions d’euros, surtout

quand on voit que c’est un échec quant à sa fréquentation et sa rénovation. Globalement, que veuton faire de ce quartier du Boulingrin ? Le projet de musée, on le voit sur les maquettes, devrait manger sur les voies de circulation. Et quand on sait les problèmes de circulation qui existent déjà sur ce secteur… La grande salle évènementielle dont on parle tant ? Cette grande salle fait partie des équipements que les Rémois attendent depuis un certain nombre d’années. Elle a été une promesse dans les programmes électoraux de 2008. On l’attend toujours. Selon moi, il ne faut pas la dissocier de l’avenir du parc des expositions. Il est hors de question d’avoir deux équipements qui pourraient se concurrencer. Mais Reims doit posséder une salle multifonctions. Je ne parle pas d’Arena ou de Zenith, mais d’une salle multifonctions capable d’accueillir des spectacles, des évènements sportifs ou culturels. Un véritable équipement qui permet de positionner Reims aux portes de Paris comme une ville évènementielle, une ville où il se passe des choses. Après, il est hors de question d’être concurrent de ce qui se passe à Epernay et à Châlons. On ne va pas refaire la guerre des salles de fêtes que se menaient les villages à une époque !

Comment ne pas être concurrent d’Epernay et Châlons ? Ça se passe au niveau de la gestion. Si elle se fait avec des gestionnaires concurrents de ceux qui gèrent à Epernay et Châlons, ça ne pourra pas fonctionner. Reims doit se positionner en étant complémentaire des deux structures marnaises déjà existantes. Par exemple, il est hors de question de refaire la foire de Reims. La foire, c’est à Châlons. Le VitiVini ou le VITeff, c’est à Epernay, on ne va pas refaire ces salons à Reims. Mais il y a des évènements que ni Châlons, ni Epernay ne peuvent accueillir.

La base aérienne 112 maintenant ? Si je reprends les débats de 2008 entre les trois candidats à la mairie, je rappelle que la candidate socialiste disait que cette fermeture était une bonne nouvelle pour le territoire, que ça permettait de récupérer du foncier. Depuis, rien n’avance. On voit l’incapacité de la maire de Reims, vice-présidente du syndicat chargé du dossier BA 112 (le syndicat mixe d’aménagement du nord rémois, ndlr) à dialoguer et à rassembler des gens issus de sa famille politique, en plus. Je ne me satisfais pas du contrat de site qui a été adopté, je n’ai d’ailleurs pas voté pour. Un adjoint au maire multifonctions me l’a d’ailleurs reproché. Je ne regrette pas de ne pas l’avoir voté. Il y a un problème de financement déjà, et je ne crois pas à la Cité du Patrimoine. Non pas que ça ne soit pas intéressant, mais comment peut-on faire croire aux Rémois que nous pouvons financer un projet à hauteur de 36 millions d’euros minimum pour faire venir des réserves de musées, avec très peu de création d’emplois à la clé. Selon moi, la base aérienne ne sera pas réaménagée dans les années qui viennent. 540 hectares, c’est la superficie de la ville de Tinqueux. Réhabilitons déjà les friches existantes à Reims, et servons-nous de la surface de la base aérienne comme réserve foncière pour les années à venir, et puis redonnons aux agriculteurs la possibilité de cultiver ces terres. Ne faisons pas de ce dossier un élément de la campagne électorale. La base a fermé, nous avons pris du retard pour de multiples raisons, mais il ne faut pas aller trop vite, il ne faut pas se tromper. C’est le territoire pour les 50 années à venir dont il s’agit. Ce qui est certain, à mon sens, c’est que le développement de Reims passe par le nord, et la base en fera partie intégrante.

Propos recueillis par Julien Debant et Tony Verbicaro

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Boulingrin : Halles(te) au désert du mercredi

Conseil de quartier – Centre-Ville La question devient de plus en plus sensible, à mesure que les commerçants quittent le carreau central du marché couvert et que la fréquentation décline. Affichant sa détermination à « sauver » les jours d'ouverture les mercredis et vendredis, la municipalité a dévoilé son plan d'attaque aux habitants du secteur.

'est un superbe bâtiment, une réalisation très belle qu'il fallait faire et qui a coûté très cher. Ce serait franchement dommage de n'en profiter qu'un seul jour par semaine. » Au conseil de quartier Centre-Ville, devant près de soixante-dix personnes, la maire de Reims, Adeline Hazan, annonce la couleur. La fermeture du marché des Halles le vendredi et surtout le mercredi, il n'en est pas question. Pour l'instant en tout cas. Si le sujet devient de plus en plus récurrent dans les rencontres entre majorité et habitants, c'est que le problème préoccupe de plus en plus les riverains et commerçants des environs. « Les mercredis et vendredis, le

Mercredi, il a beaucoup été question de l'avenir du marché des mercredis et vendredis sous les Halles. © l'Hebdo du Vendredi

carreau central est quasiment désert, et il n'y a pas grand monde non plus sur les étals historiques », alerte une conseillère de quartier. Critique mais aussi force de proposition, cette dernière ne manque pas de poursuivre son propos en faisant un inventaire d'une multitude d'initiatives : « Pourquoi ne pas étoffer l'offre commerçante en proposant à de nouveaux revendeurs de s'installer à leurs côtés ? Est-il possible de créer un marché nocturne, qui pourrait proposer des dégustations ? Un kiosque à champagne ou une buvette peut-être ? Mettre en place des visites du lieu, proposer des cours de

cuisine, d'art floral ? Ou encore ouvrir un boulodrome et même une patinoire en hiver ? » Les propositions sont nombreuses et soulèvent, pour certaines, l'intérêt de la municipalité, soucieuse d'éviter de voir ce lieu, l'un des symboles des réalisations du mandat socialiste, fermé six jours sur sept. « Cela fait des mois qu'on travaille avec les commerçants du marché et d'autres partenaires, rappelle Adeline Hazan. Et croyez bien que des choses sont faites sur ce dossier, comme l'organisation sur place de grandes manifestations, l'installation prochaine de paravents pour limi-

ter l'impact du vent sur la baisse des températures sous la voûte, l'arrivée du marché bio... » Mais une patinoire, un boulodrome, tout de même pas. « Déjà parce que les matériaux des Halles ne s'y prêtent pas vraiment », précise l'édile de Reims. Autoproclamé maire de la Commune libre du Boulingrin, Pierre Longuet, également conseiller de quartier Centre-Ville, est, lui, persuadé que « ce qui manque aux Halles, c'est avant tout un patron, car les commerçants ne s'entendent pas entre eux. En revanche, il est hors de question de faire des Halles un Disneyland rempli d'animations en tous genres ! » Pas de panique, la maire le promet : « Pas question de faire venir sous les Halles le monde de Walt Disney. Quant à l'avenir des marchés du mercredi et du vendredi, on va mettre en place ces nouveaux aménagements et on fera un bilan dans quatre mois, fin janvier. C'est là que la décision de les suspendre ou non sera prise, mais une nouvelle fois ce serait vraiment regrettable. » L'évolution du « taux de remplissage » du carreau central sur les prochaines semaines s'annonce décisive...

Aymeric Henniaux

Adeline Hazan : « Je n'utiliserai pas les conseils de quartier pour ma campagne »

Conseil de quartier – Charles Arnould-Clairmarais

La petite phrase est passée quasiment inaperçue parmi la soixantaine de riverains du quartier Charles Arnould-Clairmarais ayant fait le déplacement. Pourtant en y réfléchissant de manière plus approfondie, elle peut prendre tout son sens quant à l'impulsion que la Première magistrate souhaite donner à sa tournée annuelle des conseils de quartier.

nterrogée sur les articles lui étant consacrés, suite à l'annonce de sa candidature aux prochaines municipales, et parus dans l'union et l'Hebdo du Vendredi (notre édition du 4 octobre), dans lesquels l'élue socialiste confirmait son engagement de poursuivre sa politique de désendettement de la Ville, Adeline Hazan s'est permis une petite précision dont la portée se voulait évidemment aller bien au delà de la seule salle Saint Thierry où se tenait la séance plénière : « Vous me posez une question de politique générale sur la ville

Adeline Hazan s'est défendue de toute utilisation des conseils à des fins politiques. © l'Hebdo du Vendredi

mais je ne peux malheureusement pas vous répondre. Car permettez-moi de vous rappeler que je suis pas là en tant que candidate, mais en tant que maire de Reims. Je n'ai pas l'intention de mélanger les choses en venant ici avec ma casquette de candidate. Et puis je n'ai tout simplement pas le droit de le faire. D'autant que dans le cas contraire, on ne manquerait sûrement pas de me le reprocher. Je n'utiliserai donc pas les conseils de quartier pour ma campagne. » Profitant de la question, la maire a donc choisi de prendre les devants dès la seconde étape de sa tournée annuelle des

conseils, souhaitant de ce fait couper court à toute polémique (inévitable ?) sur le sujet. Pour autant, certains adversaires de l'opposition n'avaient, eux, pas attendu cette mise au point pour lancer les piques, à l'image de l'UDI Mario Rossi qui, dès le premier conseil (Cernay-Jaurès-ÉpinettesJamin) programmé la semaine dernière, s'était fendu d'un tweet ironique, rappelant que d'ordinaire, « à six mois d'une élection, pas de communication différentes des autres années (dixit le code électoral). Mais après la nouvelle maquette du VRI et

EN BREF 350 associations ont rendez-vous au Parc des expositions et vous ?

350 ! C’est le nombre d’associations rémoises actrices du prochain Forum des associations, les samedi 12 octobre (de 14 h à 19 h) et dimanche 13 octobre (de 10 h à 17 h) au parc des Expositions. Avec la mobilisation de plus de 1 500 bénévoles, cette manifestation d’ampleur, organisée à Reims tous les deux ans, va permettre d’accueillir dans une ambiance festive et d’informer 20 000 visiteurs, sur les réponses innovantes que les associations apportent aux enjeux cruciaux de société. Pour plus de clarté, les 350 associations sont rassemblées dans sept villages distincts : Social-Emploi, Santé, Culture, Citoyenneté-Education-Jeunesse, Jeux-Loisirs, Nature-Solidarité et Sports-Spectacles. A noter dans le programme de cette 18e édition, et pendant les deux journées, la présence d'un « quartier emploi » organisé autour de la Maison de l’Emploi et des Métiers : l'occasion pour les jeunes en recherche de contrat emploi d’avenir d'aller à la rencontre des associations présentes.

Octobre Rose : en parler pour rassurer

la refonte du site internet de la ville, ça fait beaucoup. » Scepticisme aussi du côté d'Alain Vieville (Front National-Rassemblement Bleu Marine), « gazouillant » sur la précision d'Adeline Hazan : « C'est le subconscient qui parle. » Après avoir fait l'inventaire des différents commentaires liés à la présence de la maire dans les séances plénières, Thierry Wippler, adjoint en charge du service Démocratie Locale postera lui aussi un petit tweet sur le réseau social : « Cette semaine, on aura eu un UMPiste qui tweete les conseils de quartier sans s'y trouver et un UDIste qui crache dessus sans y être jamais allé. » Quant aux habitants des secteurs Charles Arnould et Clairmarais, les sujets qui les intéressaient, eux, tournaient plutôt autour de l'avenir du site Arcelor Mittal, dans le port Colbert, des aménagements prévus pour le stade Courcelles, de l'évacuation d'une communauté nomade sur le stade Albert Ier et du souhait d'une association de créer un petit marché derrière la gare, sortie Clairmarais. Et candidate ou maire, ces riverains voulaient avant tout des réponses.

A.H

L'association Ensemble pour Elles organise une conférence-débat ce vendredi 11 octobre à 19h à l'Hôtel de Ville de Reims. Thématique abordée : l'après traitement du cancer du sein. A cette occasion, plusieurs intervenants viendront aborder des domaines spécifiques du sujet, à l'image du Dr Bruno Cutuli, cancérologue, qui parlera des effets secondaires des traitements, ou du Dr Isabelle GabelleFlandin, cancérologue également, attendue, elle, sur le thème Sensualité et sexualité. Entrée libre.

Grève mardi 15 octobre chez Citura

Un préavis de grève a été déposé par le syndicat CGT de l'entreprise concernant toute la journée du mardi 15 octobre prochain. Des perturbations sont donc à prévoir au cours de la journée et sur l'ensemble du réseau.

Vente record pour la Maison Lanson

A l'occasion d'une vente aux enchères caritative, au profit de l'association monégasque contre les myopathies (AMM) qui s'est tenue à Monaco samedi dernier, la gamme de 14 millésimes anciens de la Maison de champagne Lanson a été adjugée à 36 000 euros.

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Un chef deux étoiles pour des recettes étudiantes

Cuisine

sources, Méline et Pauline ne perdent pas une miette des conseils du chef : « Quand on a tous reçu le mail de l'Urca nous invitant à cette démonstration spéciale, on n'a pas hésité un instant à venir. C'est une occasion unique de rencontrer le chef, et ce qu'il propose colle parfaitement à nos moyens. » Un œuf et sa concassée de tomates, un risotto aux coquillettes et sa purée mousseline aux champignons, les plats préparés sont volontairement simples, les produits bien connus, mais les saveurs savamment décuplées.

Dans le cadre de la Semaine du Goût, le chef des Crayères, Philippe Mille, a offert mardi dernier aux étudiants une étonnante démonstration de cuisine et ce, en plein amphithéâtre. Objectif : montrer qu'il est possible de bien manger sans faire d'entorse à son budget.

a chambre en résidence, la colocation, au mieux la studette, la vie d'étudiants s'apparente le plus souvent à une farouche bataille au mètre carré, chacun essayant d'optimiser au mieux la place de son chez soi. Et à ce jeu, la cuisine, ou plutôt kitchenette, se voit souvent lésée, réduite à un tout petit espace, généralement peu utilisé. Car un jeune inscrit en fac ou iut cuisine peu, faute de temps, d'argent ; faute aussi de pouvoir le faire dans de bonnes conditions. Alors on achète le minimum, pâtes, riz, jambon, yaourts, fromages... laissant bon gré mal gré de côté les fruits et légumes, jugés trop coûteux. « Pourtant il est tout à fait possible de bien manger à moindre frais », assure Philippe Mille. Le chef deux étoiles au Michelin du Domaine Les Crayères, invité par l'Université Reims Champagne-Ardenne (Urca) présentait cette semaine aux étudiants dans un amphithéâtre du campus Staps une démonstration du « comment cuisiner bon, malin et pas cher. Quand j'étais étudiant, moi non plus je n'avais pas beaucoup d'argent et n'avais, dans mon frigo, que le strict

Aymeric Henniaux

> www.lescrayeres.com - www.univ-reims.fr

EN BREF

Bien manger pour pas cher, le message de Philippe Mille est bien passé parmi les étudiants du campus Croix-Rouge. © l'Hebdo du Vendredi

nécessaire. » Pour le chef, l'important toutefois, c'est d'acheter de bons produits. Aussi, jure-t-il à la centaine d'étudiants présents qu'il est temps de « casser une idée reçue : faire son marché ne coûte pas plus cher qu'aller faire les courses au supermarché. Les bons produits du terroir, les légumes notamment, c'est là qu'il faut aller les chercher. » Sur place, armé d'un simple microonde, d'une planche et d'une plaque-électrique pour une cuisine « comme à la maison », Philippe Mille a fait le plein ; de carottes, de bet-

Du 11 au 13 octobre, le parc du Domaine Les Crayères accueille la 3e édition du Marché des producteurs. Installés dans trente chalets, certains des meilleurs producteurs de la région font découvrir au grand public tout leur savoir-faire ainsi que les richesses de notre terroir et de notre patrimoine régional. Le marché est ouvert de 18h à 22h le vendredi, de 14h à 22h le samedi et de 11h à 19h le dimanche. Soirées Guinguette le vendredi soir et le samedi soir à partir de 19h. Entrée libre et gratuite.

Rendez-vous avec le goût

Rencontres du Goût

Exemples D'ARRIVAGES

Les 11èmes Rencontres du Goût se déroulent du 14 au 17 octobre. Conférence, parcours du goût, lectures et animations pédagogiques sont au programme.

DESTOCKAGE Beaux livres sur les régions et villes de France.

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Ouvrages sur différentes thématiques : nature, patrimoine, gastronomie...

MaxplusMag

teraves, de blettes et de navets, de courges et de poireaux. « Je suis là pour donner à ces jeunes des trucs et astuces pour mieux manger et mettre de la couleur, du plaisir et du soleil dans les plats. D'une certaine manière c'est de l'éducation du goût », conclut-il. Dans l'assistance, on prend scrupuleusement des notes, sur une feuille, un carnet, son smartphone, voire un ordinateur ramené spécialement pour l'occasion. Inscrites en licence pro Transformation et Valorisation des agro-res-

3e Marché des producteurs aux Crayères

ous les goûts sont dans la nature », c’est le thème des 11èmes Rencontres du Goût qui auront lieu à partir de lundi prochain. L’occasion pour la Fondation Alfred Gérard, organisatrice de l’événement, de démontrer la diversité du tissu agricole champardennais.« Notre rôle, c’est de créer une vitrine grand public pour la production locale. Nous ne vendons rien : les producteurs seront là pour faire découvrir leurs produits », explique le président de la Fondation, Francis Walbaum. La traditionnelle conférence se tiendra lundi à 17 h 30 à l’Hôtel de Ville. Patrick Demouy, professeur d’histoire médiévale à l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), plongera le public dans le Moyen-Âge et évoquera plus précisément les métiers de bouche de l’époque. Après l’Hôtel de ville et le palais du Tau, le parcours gourmand prendra place cette année aux halles Boulingrin le mercredi 16. De 11 h à 20 h, les produits des partenaires de l’événement seront mis en scène par la plasticienne Caroline Valette. A 19 h, un tirage au sort permettra de désigner les gagnants du

Tous les goûts sont dans la nature, un précepte à mettre en pratique durant les Rencontres du goût. © l'Hebdo du Vendredi

grand quizz. Les organisateurs espèrent faire d’une pierre deux coups en dynamisant l’affluence du marché tout en profitant d’un lieu qui fait sens. « Nous avons le sentiment que cela peut rendre service à la ville et puis le marché, c’est le cœur du bon goût, poursuit le président, qui espère dépasser les 1 500 visiteurs de l’an dernier. Nous avons des records à battre ». De courtes lectures de « Lear is in town » seront aussi proposées par la Comédie de Reims au restaurant Le Carreau à 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30. Deux animations pédagogiques sont également programmées à destination des scolaires et des étudiants.

Leticia Venancio

> Programme complet sur www.fondation-alfred-gerard.fr

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La (vraie) municipalité devra marcher sur des œufs

Commune libre du Boulingrin Lors du conseil municipal de la Commune libre, lundi dernier, le maire Pierre Longuet avait tenu à inviter l'adjoint à la maire de Reims, Serge Pugeault, pour présenter aux habitants du Boulingrin les futurs changements à venir dans leur quartier.

oulingrinois, Boulingrinoises, peuple de la commune libre », la formule est désormais bien connue, tout comme le sens de la répartie de Pierre Longuet, autoproclamé maire du Boulingrin. Au cercle Colbert de la rue Noël, désigné comme mairie de la Commune libre, près d'une cinquantaine de personnes était venue assister à la séance publique dont l'ordre du jour, outre l'installation de la cloche porte Suippe, l'annonce des festivités de Noël par les Vitrines de Reims ou le désengorgement de la prison, comportait l'intervention de l'adjoint à la culture, au développement économique et aux grands projets, Serge Pugeault. L'élu est venu présenter le projet privé Agora, prévu pour sortir de terre derrière les Halles, en face de la poste Boulingrin. Un mot aussi sur le futur musée des Beaux-arts, qui devrait, lui, émerger juste

Beaucoup d'inquiétudes sur l'avenir du stationnement dans le quartier pour les Boulingrinois. © l'Hebdo du Vendredi

à côté, et sur le Lieu Commun de la rue de Mars, future salle de spectacles dont l'ouverture est prévue à l'automne 2014. Problème immédiat pour les Boulingrinois : « Les deux projets tranchent singulièrement avec l'architecture du quartier. Et puis on ne pourra plus apercevoir les Halles depuis le boulevard Lundy. » Surtout, c'est le risque de saturation du stationnement qui pose ici problème, principalement chez les commerçants de la rue de Mars et du Temple : « On nous promet un grand parking souterrain, mais en

attendant, pendant les travaux, où les gens vont-ils pouvoir se garer si le parking derrière les Halles est inaccessible ? La clientèle va forcément diminuer, ce qui ne

va pas arranger la situation du marché. » Même crainte concernant le risque de piétonnisation de la rue de Mars, où « l'interdiction de circulation des voitures serait dramatique ». Face à ces doutes, ces craintes et cette fronde boulingrinoise qui gronde, Serge Pugeault s'est voulu rassurant, compréhensif, et optimiste : « Pour le projet Agora, on est en train de voir comment dégager un terrain dans le secteur pour ne pas saturer le stationnement, cela apporterait 260 places (contre 180 actuellement sur le parking Boulingrin). Peut-être le site Sernam, c'est une éventualité car le phasage des travaux nous permettrait de faire ça. Quant à rendre la rue de Mars piétonne, je suis formel, il n'en est pas question. » Ouf, les Boulingrinois peuvent effacer leurs craintes. Quoique. A regarder les visuels présentés dans le projet Reims 2020, surprise, la rue de Mars serait piétonne...

Les nouveaux horaires sont définis

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Près de 15 000 enfants rémois sont concernés par la réforme de l'école. © l'Hebdo du Vendredi

out juste un mois après la rentrée des classes, le projet de refondation de l'école se peaufine encore un peu plus à Reims, avec cette fois l'annonce officielle de l'organisation horaire de la semaine à l'école. Une annonce faite devant plus de 120 personnes, représentants du monde de l'Éducation (administratifs, enseignants), parents d'élèves, personnels du service Education de la Ville... tous réunis en mairie mercredi dernier. Applicable dès la rentrée prochaine, la future organisation de la semaine, dans les écoles publiques rémoises, comprendra des cours de 8h30 à 11h30 les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis, puis de 13h30 à 15h45 (sauf les mercredis). La pause méridienne de deux est donc conservée, les changements intervenant principalement en fin de journée : « Entre 15h45 et 16h30, un temps sera consacré à la pratique sportive et artistique. En ce sens, la Ville finalise ses discussions avec ses partenaires, comme les maisons de quartier, les associations, le conservatoire en vue de la mise en place des

activités péri-scolaires », développe la maire de Reims, Adeline Hazan. A noter que les parents qui le souhaitent pourront néanmoins récupérer leurs enfants à partir de 15h45. En outre, et en cas de besoin, les familles pourront toujours déposer leurs enfants gratuitement à l'école dès 7h30 le matin, et de 16h30 à 17h45 le soir et ce, dans le cadre du Service Municipal d'Accueil. De même le mercredi, un accueil sera organisé entre 11h30 et 12h30, permettant aux parents ne pouvant se libérer plus tôt de pouvoir tout de même aller chercher leurs enfants. « C'est une grosse logistique concernant plus de 14 000 enfants qui se met en place, souligne Jacques Meyer, adjoint à la maire en charge de l'éducation, mais nous nous y sommes pris à temps et cette année de préparation n'était pas de trop. » Au total, la mise en place de cette étape phare de la grande réforme de l'école représentera un investissement d'un à deux millions d'euros pour la ville de Reims.

A.H

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Nouvelle conférence pour idées neuves

Premier TEDx Reims en préparation Installé depuis déjà un quart de siècle aux États-Unis, le concept TEDx est arrivé en France il y a moins de cinq ans. Après Paris, Lille, Toulouse, Montpellier, La Rochelle, Bordeaux ou Nancy, Reims se prépare à accueillir sa première édition de cet événement si particulier.

videmment la première question qui s'impose : quesako qu'un TEDx ? Créé en 1984 au pays de l'Oncle Sam, le Technology, Entertainment and Design est avant tout un « cycle de conférences culturelles, innovantes et pluridisciplinaires », comme le résume Grégory Pierson, licencié TEDx et président de l'association rémoise. Dans les faits, les TED permettent à des inventeurs, créateurs, entrepreneurs voire artistes de venir présenter une idée, un concept ou une innovation lors de présentations spéciales. Être pointu, pédagogique tout en restant dynamique, vivant et concis (outre-Atlantique, chaque

Huit présentations de quinze minutes

intervention ne dure que dix-huit minutes maximum, quinze à Reims), voilà la mission des intervenants.

L'équipe (pas au complet) du TEDx Reims finalise la préparation de l'événement. © l'Hebdo du Vendredi

Bon. Ok pour le TED. Mais le TEDx alors, qu'est-ce donc ? Tout simplement la déclinaison plus « locale » du TED dans les villes du monde. Les organisateurs de l'événement originel, face au succès de ce dernier, ont décidé il y a quelques années d'offrir à chaque commune, université ou groupe de personnes, la possibilité d'organiser son propre TED sous l'appellation TEDx. A Reims, quatorze personnes constituent l'équipe du TEDx 2013. « Pour cette première édition, on

« De l'infiniment grand à l'infiniment petit »

Fête de la science 2013

el est le thème de l'édition 2013 de la Fête de la science qui se déroule du mercredi 9 au samedi 12 octobre un peu partout en France. A Reims, cet évènement ouvert à tous se décline à travers divers rendez-vous ayant lieu dans de nombreux sites de la ville : exposition Eléments Terre au Musée Saint-Remi (mais aussi en mairie de Bétheny du 9 au 11 octobre), conférence autour de la Chimie au quotidien à la Maison de quartier la Neuvillette (9h30 et 16h30 le 11 octobre), parcours autour du diagnostic des cancers à l'Institut Jean Godinot (du 9 au 12 octobre de 10h à 17h), exposition sur l'informatique à Exa Cesi (10h à 17h, le 11 octobre), etc. Mais c'est au coeur du Campus Moulin de la Housse que se déroule les manifestations les plus importantes au sein du Village des Sciences (du 9 au 12 octobre, rue des Crayères). Plus de 100 chercheurs, techniciens et spécialistes y présentent 35 propositions pour aborder les sciences de manière instructive et ludique. Au programme : chimie, sciences du sport, sciences pour l’ingénieur, physique, archéologie, développement durable et bien plus encore, sous forme d’ateliers, expositions,

a choisi le thème Richesses de Champagne, avec huit intervenants, liés ou non à l'économie du champagne mais en tout cas experts dans leurs domaines respectifs, souligne Grégory Pierson. Pendant sa présentation, chacun d'eux devra savoir émouvoir, bousculer mais avant tout raconter une histoire. Sortir le meilleur discours de sa vie en somme. » Pour cette première année, les huit heureux élus sont donc Sandrine Bisset, spécialiste en économie sociale et solidaire,

Laurent Haug, maître de conférence en université qui parlera de nouvelles technologies et d'innovation, le musicien Rémi Lavialle alias Remo pour la situation actuelle de la musique, Myriam Lewkowicz chargée d'éclairer le public sur le domaine de la E-Santé, Gérard Liger-Belair qui proposera une intervention sur l'odyssée d'une bulle de champagne, Vincent Perlerin pour la recherche en astronomie, Maxime Valette, créateur du site viedemerde.fr et Anne-Sophie Velly et Maud Gironnay, créatrices de la Maison vide à Crugny. « Avec ces huit personnes, notre idée c'est de dire que le champagne reste évidemment un moteur dans l'économie régionale, mais qu'il n'y a pas que ça, que les talents et les innovations sont aussi ailleurs », poursuit Grégory Pierson. Face à tous ces spécialistes, un public, d'initiés ou non, qui pourra prendre place le 22 novembre prochain à partir de 19h dans l'auditorium du lycée Saint Jean-Baptiste de la Salle (20, rue de Contrai à Reims). Les TEDx connaissent depuis de nombreuses années un vif succès aux EtatsUnis et en France, la recette, bien qu'encore jeune, semble déjà séduire. Les organisateurs du TEDx Reims espèrent bien, en tout cas, inscrire l'événement dans la durée. > 30 euros, 20 euros pour les étudiants.

Aymeric Henniaux

Billetterie ouverte sur www.tedxreims.fr Rens. : contact@tedxreims.fr / www.tedxfrance.com

Pour dénoncer la pauvreté

Journée mondiale du refus de la misère

La Fête de la science est un événement organisé par Accustica, Centre de Culture Scientifique, Technique & Industrielle de Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi

démonstrations, conférences et rencontres avec les scientifiques.

> Programme complet sur www.accustica.org

J.D

EN BREF

Dans le cadre de ses Rendez-vous de l’Engagement Sociétal, GDF SUEZ, en partenariat avec l'APELS et l'Université de Reims, organise jeudi 17 octobre, de 13h30 à 17h à l'UFR STAPS, un colloque sur le thème « Sport et précarité : Territoires et innovation sociétale ». Cette journée permettra de mettre en valeur des bonnes pratiques en matière d’engagement sociétal des collectivités, des entreprises, de l’enseignement supérieur et des associations de notre territoire. Deux tables rondes, à 14h15 puis à 15h, sont au programme : « Sport, outil de remobilisation et d’insertion sociale » et « Sport, outil d’insertion professionnelle, passeport pour l’emploi ». A noter également, à 13h30, la remise du prix national INPES/APELS « Fais-nous rêver » à l’Association Rémoise des Etudiants en STAPS. Plus de renseignements auprès de l'UFR STAPS via Nicolas Lefevre au 03 26 91 84 13 ou par courriel à nicolas.lefevre@univ-reims.fr et sur www.apels.org

Colloque sur le thème « Sport et précarité : Territoires et innovation sociétale »

Un rassemblement est prévu vendredi 17 octobre à 18h15 autour de la dalle du refus de la misère située sur le parvis nord de la cathédrale. © l'Hebdo du Vendredi

réée en 1987, la Journée mondiale du refus de la misère cherche à être l'amplificateur du combat quotidien contre la misère. Elle donne la parole aux personnes très pauvres et à tous ceux qui les rejoignent pour tenter d'éradiquer la pauvreté, tout en rappelant aux dirigeants de nos pays leurs engagements et leurs devoirs dans la lutte contre la pauvreté partout dans le monde. Cette année journée sera centrée sur le combat contre la discrimination pour origine sociale. En France, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) vient en effet de voter à l’unanimité un avis sur la discrimination fondée sur la précarité sociale. Elle recommande au gouvernement d'intégrer le critère de discrimination fondée sur la précarité sociale dans la loi. A Reims : les associations qui se mobilisent chaque année ont fait appel à la compagnie théâtrale « Questions d’époque » qui prépare un théâtre-forum sur le

thème de la pauvreté comme cause de discrimination. Une scène sera présentée les 12 et 13 octobre lors du forum des associations et bien sûr le 17 octobre, à 18h15, lors du rassemblement prévu autour de la dalle du refus de la misère (située sur le parvis nord de la cathédrale). Des personnes en précarité et des citoyens indignés et désireux de voir changer les mentalités, prendront également la parole pour dénoncer des situations humiliantes et insupportables. A noter que l’ensemble des scènes écrites par « Questions d’époque » sera représenté en théâtreforum le mardi 5 novembre à l’auditorium de la Médiathèque Falala. Enfin, pour la 4e année, une équipe de coureurs participera à la course des 10 km lors du « Reims à toutes jambes ! » le dimanche 20 octobre, sous la bannière « Ensemble pour refuser l’exclusion » ; le point de rencontre est le local du Secours Catholique, rue des Poissonniers.

J.D

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Une remarquable entrée dans l’histoire

War on Screen – Festival international de cinéma à Châlons-en-Champagne Plus de 5 000 festivaliers ont parcouru la première édition de War on Screen, un succès ! Il faut dire que l’événement ne manquait pas d’arguments pour séduire le public : une brillante sélection de films en compétition, un jury d’exception, un programme foisonnant, et un parrain de choix en la personne d’Albert Dupontel.

a Comète et ses nombreux partenaires, publics comme privés, ont relevé le challenge War on Screen avec brio. « Nous avons dépassé les 5 000 entrées, ce qui correspond à quelque chose de remarquable à mon sens, dixit Philippe Bachman, directeur de la Comète, lors de la cérémonie officielle de clôture. Merci à tous ceux qui ont rendu cette semaine vivante et au public, venu en nombre voir tous ces films. » Une centaine de projections au total, sans compter les débats organisés en parallèle sur des thématiques telles que le stress post-traumatique, l’image de la guerre ou encore sa présence dans les jeux vidéo. De l’avis général, et on l’a entendu plusieurs fois çà et là pendant

« Sachant que l’intelligence se fout de la compétition, relativisons cette notion de prix », Albert Dupontel, parrain du festival. « On a essayé de négocier un quatrième prix, mais ça n’a pas marché… », Hiam Abbass, présidente du jury. « Les films sur la guerre peuvent aussi être une façon de promouvoir la paix », Sylvain Estibal, membre du jury.

Les pépites de War on Screen…

La présidente du jury de War on Screen a présenté son film Héritage, réalisé en 2012. L’histoire d’une famille palestinienne rassemblée au nord de la Galilée à l’occasion d’un mariage, dans un climat de guerre. « Je souhaitais vraiment identifier ces personnes en tant que Palestiniens d’Israël, précise Hiam Abbass. Et pas uniquement en tant que Palestiniens. Je me suis beaucoup identifiée à eux car j’ai moi-même vécu cette situation. Je n’avais pas forcément envie de me pencher sur ces conflits, mais plutôt sur d’autres thématiques. Comme la religion, les traditions par exemple, les valeurs de la famille, etc. » Si le festival international de Haifa et la ville de Ramallah ont très bien accueilli ce film, il ne sera pas diffusé dans les salles arabes. « Car il y a de l’argent israélien dans ce projet. »

L’héritage de Hiam Abbass

Hiam Abbass, réalisatrice du film Héritage et présidente du jury de War on Screen. © l'Hebdo du Vendredi

l’événement, l’offre était si foisonnante qu’il était impossible de couvrir l’ensemble du festival. Mais au moins, chacun a pu y trouver son compte. Une chose est sûre, c’est aujourd’hui un nouveau rendez-vous qui s’inscrit dans la sphère culturelle locale, et qui promet encore de belles éditions à l’avenir.

Sonia Legendre

> Le palmarès 2013 Prix du public et Mention spéciale du jury : Camp 14 – Total control zone de Marc Wiese (Allemagne) Grand prix du jury et Prix Ciné + : Rose de Wosjciech Smarzowski (Pologne) Prix de la mise en scène : Omar de Hany Abu-Assad (Palestine)

Parmi les films programmés hors compétition : Number 10 Blues/Goodbye Saigon, de Norio Osada, venu d’ailleurs spécialement à Châlons pour War on Screen. Tourné au Vietnam entre décembre 1974 et avril 1975, au crépuscule de la guerre, ce film n’a finalement vu le jour qu’en 2013. « A l’époque, suite à un conflit avec le producteur, les bobines du film ont été volées, explique le réalisateur. Nous les avons retrouvées l’année dernière, dans les archives du Bureau national du film japonais. Par chance, elles étaient encore exploitables. Nous avons donc pu restaurer les pellicules. »

Le fabuleux destin de Goodbye Saigon

UN AN DE PLUS Cette semaine, c’est l’anniversaire de la Polyclinique du sein, inaugurée le 13 octobre 2012 au sein de l’Institut Jean-Godinot.

Cancer du sein - La Polyclinique du sein, nouvelle arme essentielle

L’Institut Jean-Godinot a ouvert sa Polyclinique du sein où elle propose une prise en charge d'excellence pour toutes les patientes qui le souhaitent. Cette nouvelle structure flambant neuve de 720 m² dispose d'un équipement médical de dernière génération et d'une équipe exhaustive comprenant radiologues, cancérologues, chirurgiens et infirmières. Les délais de prise en charge se voient ainsi considérablement raccourcis car le parcours médical des femmes atteintes d'une anomalie mammaire y est facilité : premier rendez-vous, diagnostic rapide par l'analyse en temps réel, décisions concertées des traitements et accès aux soins de support comme la psycho-oncologie (aide psychologique apportée aux patientes). Et tout ça, sans dépassement d'honoraires.

T.V

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Bernadette Chirac choisit l’hôpital Auban-Moët

Des leviers pour aider les demandeurs d’emploi

Santé - Opération + de vie

Ceser - Illettrisme

ardi 8 octobre, Bernadette Chirac, Mireille Darc et une délégation de la Fondation des Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France ont visité deux sites particuliers de l’hôpital Auban-Moët : les logements Lafée (logements d’accueil des familles d’enfants hospitalisés à Epernay) et le Hameau Champenois, la maison de retraite médicalisée. Les logements Lafée ont été en partie financés par la Fondation des Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France que préside Bernadette Chirac, et dont Mireille Darc est la marraine, grâce à l’opération Pièces jaunes, à hauteur de 30 000€. Au Hameau Champenois, c’est l’opération + de vie, menée également par la Fondation, qui a permis de financier l’acquisition d’un minibus, l’aménagement d’une cuisine du Pôle d’activités et de soins adaptés, d’un espace famille pour la prise en charge des résidants présentant des troubles du comportement et un cyber-café. Le maire, Franck Leroy, le sous-préfet, Didier Loth, le directeur général de l’Agence régionale de santé, JeanChristophe Paillé, le directeur de l’hôpital, Laurent Schott, et de nombreuses huiles sparnaciennes ont accompagné les deux dames durant leur visite. L’ex-première dame de France s’est dite « très heureuse de

ur demande de Jean-Paul Bachy, président de la Région Champagne-Ardenne, le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) vient de remettre son avis concernant l’illettrisme chez les demandeurs d’emploi. Avec l’aide précieuse de partenaires tels que l’Afpa, la Direccte, Pôle emploi, les services pénitentiaires, etc. Premier objec-tif : établir un état des lieux pour aider la Région à construire une politique en la matière. Au niveau national, on estime que 49 % des personnes illettrées n’ont pas d’activité professionnelle, et que 10 % sont au chômage. Mais faute d’étude régionale commandée à l’Insee, cette tendance ne peut être chiffrée avec fiabilité en Champagne-Ardenne. C’est donc l’une des préconisations du Ceser. Second objectif : trouver le moyen d’améliorer la détection de ce public par les différents réseaux qui l’accueillent. En misant par exemple, après un premier repérage, sur des professionnels spécialisés. Ici, le Ceser invite la Région à solliciter le Centre de ressources illettrisme de l’Arifor pour construire un outil partagé avec l’ensemble des acteurs impliqués, notamment les conseils généraux. Enfin, les cycles de formation dédiés à lutter contre l’illettrisme gagneraient à être moins scolaires mais au contraire plus concrets, et plus courts. En ouvrant de réelles perspectives aux demandeurs d’emplois. En milieu carcéral, par

Bernadette Chirac et Mireille Darc avec le maire, le sous-préfet et le directeur de l'hôpital. © l'Hebdo du Vendredi

(me) trouver parmi vous aujourd’hui », a fait une promo d’enfer à Mireille Darc, « qui a toujours un mot gentil pour les personnes âgées que l’on rencontre en milieu hospitalier », et n’a pas manqué de rappeler que l’émission de télévision consacrée à l’opération + de vie, « c’est ce lundi 14 octobre, après les nouvelles, sur la 3 ».

T.V

> 300 chœurs chantent nos idoles pour + de

vie, lundi 14 octobre, 20 h 45 sur France 3. ou animation@ville-epernay.fr.

Patrick Tassin, président du Ceser, a animé le débat sur l’illettrisme chez les demandeurs d’emploi. © l'Hebdo du Vendredi

exemple, suivre une formation peut s’accompagner d’une remise de peine ou d’une inscription au permis de conduire. Parmi les idées du Ceser : l’attribution d’une indemnisation aux personnes entrant dans une formation de ce type, et la mise en place d’un « pass formation » numérique, pour capitaliser l’apprentissage des demandeurs d’emploi et permettre aux formateurs de suivre leur parcours. En conclusion, le rapport stipule que « l’individu doit être au centre du dispositif lui permettant de pallier ses lacunes en lecture et en écriture : c’est à l’outil de s’adapter à la personne et non l’inverse ».

S.L

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Marié, un enfant... Ça ne suffit pas

Droit des étrangers

Mercredi, le comité CGT des privés d’emploi et précaires, SOS racisme et une conseillère générale sont venus défendre la situation de Mehdi Oukil en Préfecture. © l'Hebdo du Vendredi

Originaire d’Algérie, Mehdi Oukil vit à Reims depuis cinq ans. Il est marié, heureux papa d’un petit Yassin, et embauché en CDI. Le 24 septembre, la préfecture de la Marne lui a délivré une obligation de quitter le territoire français.

ercredi après-midi à Châlons, en préfecture. Une délégation composée de la CGT, de SOS racisme et une conseillère générale investissait l’ancien Hôtel des intendants, exigeant d’évoquer sur le champ la situation de Mehdi Oukil avec le préfet. Absent. Trois heures d’attente plus tard, les manifestants ont été reçus par le secrétaire général de la préfecture. « On nous a d’abord dit qu’il n’était pas là, précise Sabrina Ghallal, conseillère générale. Et quand ils ont su que la presse venait, comme par hasard, ils ont accepté de nous voir. » Le dossier ne date pas d’hier. En 2008, Mehdi Oukil, ressortissant algérien, arrivait sur le sol français. En situation irrégulière, il a tout de

même obtenu plusieurs titres de séjour, dont le dernier, aujourd’hui, n’est plus valable. En 2011, il épouse sa compagne, originaire d’Algérie également. Son titre de séjour à elle, est valable dix ans. Le 21 mai dernier, leur premier enfant, Yassin, vient au monde. Seulement voilà, aux yeux de la loi, Mehdi n’a plus le droit de vivre en France. « Il n’a donc plus le droit de se rendre au travail, et peut être expulsé à tout moment. »

Manuel Valls alerté par courrier

Suite à un premier recours déposé en 2012, son avocat a d’abord obtenu gain de cause devant la justice. « Mais le préfet a fait appel, poursuit Sabrina Ghallal. La cour administrative d'appel de Nancy va dans son sens, et la décision finale est tombée le 24 septembre : reconduite à la frontière. C’est inhumain de le faire repartir, alors qu’il est marié et qu’il a un enfant de cinq mois. La préfecture estime qu’il n’a pas d’attaches suffisantes ici pour rester. Et sous prétexte qu’il a de la famille en

Algérie, elle consi-dère qu’il peut rentrer dans son pays. On lui propose deux solutions : repartir définitivement, ou bien repartir et, une fois qu’il sera là-bas, déposer une demande de regroupement familial. Auprès… du préfet de la Marne !, puisque son épouse habite ici. Ça n’a aucun sens. » Pour que ladite demande soit acceptée, l’épouse de Mehdi doit présenter ses douze dernières fiches de salaire. Impossible à ce jour, puisqu’elle a été en arrêt plusieurs mois pour des raisons médicales. La délégation a alerté le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, par courrier. « Qui s’est engagé à faire réexaminer ce dossier par les services ministériels. Parallèlement, le secrétaire général de la préfecture s’est engagé à ce que le préfet étudie à nouveau la situation de Mehdi. Nous lui demandons, à titre humanitaire, de délivrer une nouvelle autorisation de séjour. Il nous a bien précisé que cette décision appartient uniquement au pouvoir discrétionnaire du préfet. » La préfecture a refusé de commenter ce sujet. Sonia Legendre

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL Les riverains passant à ce moment auraient pu penser qu'il s'agissait du tournage d'un film, mais il n'en était rien. En ce 10 juillet 2013 sur un terrain vague d'une petite commune marnaise, pas de caméra, pas de réalisateur, pas de perchiste ni de clap. Seulement des protagonistes jouant tellement bien la scène qu'il n'est plus possible de croire qu'ils ne soient que d'innocents acteurs. Martin est l'un d'eux. Les autres sont des vrais gendarmes, tout ce qu'il y a de plus assermentés. Le lieu du tournage, qui n'en est donc pas un, se voit pourvu de quelques caravanes, un chapiteau et d'une sorte de vivarium ambulant. Car en réalité, Martin fait partie d'une troupe de cirque itinérant, présentant des spectacles où sont mis en scène des reptiles. L'ennui pour l'individu et ses partenaires, c'est que le maire de la commune en question n'a jamais donné son accord pour que s'installe ce cirque. Aussi, quand les forces de l'ordre arrivent aux abords du terrain, croisant justement notre ami qui sortait faire quelques courses, les mots doux fusent, la situation dégénère et s'ensuit bientôt une folle course-poursuite dans le champ. Martin fait demi-tour et revient à l'intérieur du camp, s'engouffrant et se barricadant dans sa caravane, menaçant de « sortir le fusil ». Convoqué devant le tribunal pour outrages et menaces, le jeune homme d'à peine 25 ans se défend comme il peut : « Le problème c'est qu'on nous envoie bouler tout le temps, on souffre d'une mauvaise image de voleurs de poule alors qu'on n'a rien à voir avec eux. Quand les gendarmes sont arrivés, j'étais énervé et surtout de mauvaise humeur car la veille je m'étais couché à 2h30 du matin ! » Comme le dira son avocate dans une formule toute trouvée, l'attitude de Martin était avant tout « une réaction épidermique de frustration et de ras-le-bol ». Si rien ne prouve l'existence des menaces, reste que l'outrage, lui, est là. Parmi les militaires présents ce 10 juillet se trouvait en effet une femme. « A qui vous auriez dit qu'elle n'avait pas à faire un métier d'homme, qu'elle devait rester à sa place, à savoir à la maison, à faire la cuisine et à se taire quand les hommes parlaient. Vous trouvez ça vraiment normal ? », questionne, toute en colère, la présidente du tribunal. Car oui, manque de chance pour Martin, mais le juge président l'audience du jour et une juge. « Mais je m'étais couché vraiment tard et j'étais très mal réveillé », conclura naïvement notre ami, repartant du tribunal avec une peine de 60 jours amende à 5 euros (pour les outrages) sous le bras.

Martin Circus

A.H

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Le site de Magenta peut repartir

Les élèves de l'IRTS en quête de stage

Plysorol

Formation

a décision était attendue depuis le mois de juin, et il semblait impossible qu'il en soit autrement, mais l'accord donné le 4 octobre dernier par le tribunal de commerce de Lisieux (le siège social de Plysorol était à Lisieux) permet au site de Magenta de redémarrer. Le tribunal vient en effet de se prononcer sur le matériel et les stocks non gagés. En juin, les juges avaient déjà permis la reprise des locaux sparnaciens. Les délibérés du tribunal de commerce de Lisieux font suite aux demandes du repreneur, Christophe Février (également repreneur des machines Valentin il y a quatre ans et positionné sur Reims Aviation actuellement), qui souhaitait relancer l'activité de production de contreplaqué et panneaux de particules le plus vite possible. Le site de Magenta, qui portera désormais le nom de Leroy Industrie, emploiera une soixantaine de personnes (en priorité les ex-Plysorol) et travaillera en particulier avec la coopérative Forêts et Bois de l'est, qui s'est engagée à fournir durablement l'entreprise en bois de peuplier de Champagne-Ardenne. La Région Champagne-Ardenne, par la voix de son président, Jean-Paul Bachy, s'est réjoui en apprenant la décision du tribunal et a rappelé que « depuis plus d'un an, le Conseil régional n'a cessé de multiplier les démarches pour aboutir à une décision favorable », tenant à souligner « la première expérience de

lusieurs dizaines d'élèves de l'Institut Régional du Travail Social (IRTS) de Champagne-Ardenne manifestaient, mardi après-midi, devant l'entrée de leur établissement situé dans le quartier CroixRouge à Reims. La raison de leur mécontentement ? Les difficultés qu'ils rencontrent à trouver un stage. « Nous devons effectuer trois stages durant nos trois ans de formation, explique la port-parole du mouvement. Le problème, c'est que plusieurs facteurs nous freinent dans nos recherches. D'abord, peu de structures sont favorables ou ont les moyens d'accueillir un stagiaire. Ensuite, la loi du 22 juillet 2013 impose la gratification des étudiants. Enfin, et c'est spécifique à l'IRTS de Reims, un protocole contraignant a été mis en place, nous donnant qu'un petit mois pour trouver un stage. » Ce fameux protocole oblige les élèves à attendre le mois précédant la période de stage pour contacter les structures susceptibles de les accueillir. De plus, ils ne peuvent en solliciter plusieurs à la fois et doivent donc attendre une réponse avant d'en appeler une autre. A ce jour, et alors que les stages sont censés débuter dans quelques jours, sur les 47 élèves inscrits de sa promotion, 20 n'ont pas encore trouver un point de chute. « Si nous n'avons pas la possibilité d'effectuer notre

Plysorol va prendre le nom de Leroy Industrie. © l'Hebdo du Vendredi

contractualisatoin au sein de la filière bois régionale entre producteur et transformateur. Le nouveau site Leroy Industrie sera l'unique unité de transformation des peupliers produits sur notre territoire ».

T.V

Reims Aviation : le coup de main de la Région

La société Reims Aviation, placée en redressement judiciaire début septembre, et pour laquelle Christophe Février a déposé une offre de reprise avec 13 millions d'euros à la clé, ne pouvait terminer la production d'un 98e F406, le modèle d'avion spécialité de la maison. Pour permettre la continuité de l’activité de l'entreprise marnaise et la livraison du F406 qui ne pouvait être terminé faute de liquidités, le Conseil régional a décidé de verser une aide sous la forme d’une avance remboursable de 210 000 € sur une durée de trois mois.

Les élèves de l'IRTS ont manifesté mercredi devant leur établissement. © l'Hebdo du Vendredi

stage nous ne pouvons pas valider notre année », précise la porte-parole. Apparemment, ceux qui sont encore à la recherche d'un stage devraient bénéficier d'un délai supplémentaire pouvant aller jusqu'à trois semaines. Ce mouvement, qui n'est pas propre à l'IRTS de Champagne-Ardenne, illustre la frilosité actuelle des entreprises qui, en raison de la crise, ne disposent pas des ressources humaines nécessaires pour l'accompagnement et la formation des stagiaires.

> Pour proposer un stage,

Julien Debant

contactez l'IRTS de Champagne-Ardenne, 8, rue Joliot Curie à Reims. Tél. : 03 26 06 22 88. Infos sur www.irts-ca.fr

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Montrer son savoir-faire

VITeff 2013

e VITeff, salon international biennal des technologies des vins effervescents, donne l’occasion à la filière champagne d’assumer son rôle exemplaire dans son marché si spécifique. Si le champagne ne pèse que 10 % du volume des vins non tranquilles, il en porte la moitié du chiffre d’affaire ! Son histoire et son prestige ne sont plus à démontrer. Et ce rôle de premier de la classe lui confère la légitimité pour accueillir cette exhibition mondiale. Montrer les savoir-faire, les innovations, qui naissent bien souvent en champagne, et sont aussi bien souvent repris par l’ensemble des acteurs des vins effervescents. Pour les entreprises régionales dites connexes au champagne, comme les machines Valentin que nous évoquons ici, c’est aussi l’occasion de rencontrer de nouveaux marchés internationaux, le VITeff jouant son rôle de levier à l’export. Et également de levier pour la création d’emploi, en témoigne l’opération Passerelles pour l’emploi menée par la CCEPC et ses partenaires. Ce VITeff 2013 proposera 440 exposants issus de 25 pays, qui devrait être vus par 25 000 visiteurs attendus. Seul bémol, la vendange 2013, quelque peu tardive et loin d’être terminée partout dans l’appellation quand le salon ouvrira ses portes, mardi 15 octobre à 9 h 30. Le VITeff sera aussi l’occasion de mettre encore en lumière la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine mondial de l’humanité. Une candidature qui attend une bonne nouvelle - la sélection par le gouvernement - en janvier prochain.

Tony Verbicaro

25 000 visiteurs sont attendus au VITeff. © l'Hebdo du Vendredi

Un retour porté par la réussite et la confiance en l'avenir

Valentin au VITeff

La société Valentin fait partie des fleurons des industries connexes au champagne. Elle participe au VITeff avec de nombreuses innovations et des nouveautés. Et affiche une belle confiance en l'avenir.

es turbulences qu’elle a pu connaître ne l’ont pas déstabilisée, bien au contraire. L’entreprise Valentin, implantée à Épernay, est repartie du bon pied et le démontrera sur le salon VITeff. En effet, les producteurs de vins pourront découvrir les dernières innovations développées par l’entreprise de 35 salariés, qui fait partie du fleuron des industries connexes au champagne. « Valentin est reconnue en France et dans le monde entier pour la qualité, la solidité et la longévité de ses machines », commente Didier Lepinette, son directeur industriel. Ce dernier est aux commandes de cette entreprise spécialisée dans les machines à vins depuis 2010. Valentin a gagné la confiance de ses clients grâce à la mise en place d’un service après-vente performant et très réactif… mais pas seulement ! « Nous avons réorganisé la production, restructuré le bureau d’études qui compte dix salariés afin de réunir nos compétences. » Ainsi le bureau d’études mécaniques et d’automatisme se trouve au sein d’une même entité et une nouvelle gamme de produits a été mise au point. « Nos efforts ont porté leurs fruits. Nous réalisons 40 % de notre chiffre d’affaires à l’export, en

Allemagne, en Australie mais aussi au Japon, en Chine et en Inde », précise Didier Lepinette. Valentin s’attache à mettre sur le marché, a minima, une innovation par an grâce au travail de son équipe de recherche et développement. En 2012, la société avait obtenu le premier prix à l’Innovation au salon Viti-Vini pour sa tête de muselage universelle. Cette année encore, elle y concourra en présentant pas moins de trois innovations et quatre nouveautés lors du VITeff. On notera du côté des innovations un ensemble de serrage de bouchons ainsi qu’un bac de congélation des cols de bouteilles par air froid. Pour les nouveautés : l’extension de la compatibilité de la boucheuse et de la museleuse manuelles pour tous les flacons, du demi au Nabuchodonosor ; une nouvelle capsule de coiffe pour les jéroboams et les réhoboams... « Et une boucheuse/sertisseuse pour les vins tranquilles pour lesquels nous développons aussi nos machines », souligne Didier Lepinette. Et d'ajouter : « Nous sommes d’ailleurs les seuls à fabriquer des machines de bouchage/muselage répondant à une cadence de 300 à 21 000 bouteilles par heure ! » Valentin profitera du VITeff pour marquer des points à l’international et élargir sa palette de clients. La société dispose pour cela d’un service export constitué de salariés multilingues aptes à recevoir aussi bien une délégation ukrainienne que germanique… Un retour réussi donc pour la société Valentin, à retrouver du 15 au 18 octobre sur le Stand 48, Allées B et C, Hall Champagne du VITeff.

Jean Batilliet

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Dinde rouge : Dominique Lévèque monte au filet

Concours culinaire VITeff chef

La Communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne s’implique pour la première fois dans l’organisation du VITeff. Son président, Dominique Lévèque, rappelle les raisons de cet engagement.

ous participez, à hauteur de 15 000 euros, à l’organisation du premier concours VITeff chef. Pourquoi ? Cette action est le fruit d’une rencontre avec le président de la CCI de Reims-Epernay, Jean-Paul Pageau. Je trouvais normal que notre communauté de communes, essentiellement viticole et qui accueille de nombreuses industries connexes au champagne, dont quelques fleurons, apporte son soutien à cette manifestation.

Deux maires dans le jury

Vous avez fait le choix dune action innovante avec ce premier concours pour cuisiniers amateurs ? Le succès des émissions de télévision sur les concours culinaires a été une raison déterminante. C’est une animation porteuse, ludique, dynamique et qui présente le mérite de s’inscrire dans le cade des actions œnotouristiques que nous soutenons déjà. Avec les animations et les expositions à la Villa Bissinger à Aÿ, le Sentier du Vigneron à Mutigny et d’autres actions comme le Festival de la BD à Hautvillers. Ce concours s’intégrera d’ailleurs dans le programme de la journée consacrée au tourisme au VITeff, le jeudi 17 octobre, qui associera une multitude de partenaires.

Dominique Lévèque a estimé logique que la CCGVM s'associe au VITeff. © l'Hebdo du Vendredi

Envisagez-vous de renouveler votre partenariat avec les organisateurs du VITeff lors des prochaines éditions ? Nous allons déjà voir comment les choses se passent cette année. Nous en tirerons un bilan. Je suis optimiste car ce concours est porteur de valeurs auxquelles nous sommes attachés dont le patrimoine culinaire régional puisque la recette réalisée par les trois finalistes sera notamment composée de produits régionaux comme le lentillon de Champagne, le jambon sec des Ardennes, le chaource et le Langres et bien sûr la dinde rouge des Ardennes. Je précise que deux maires de notre communauté de communes feront partie du jury : Delphine Boevre, maire de Louvois, et Jean-Marc Béguin, maire de Champillon, dont on connaît l’épicurisme.

Propos recueillis par Jean Batilliet

> Finale du concours VITeff chef lors de la noc-

turne du jeudi 17 octobre.

EN BREF

A l’occasion du VITeff le Lions Club d’Epernay renouvelle son opération de sensibilisation au don du sang et de collecte du mercredi 16 au vendredi 18 octobre. Les visiteurs et les exposants seront invités à donner leur sang de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 45 à 17 h 15 Afin de drainer un maximum de donneurs, des partenaires locaux de la restauration ont été associés afin d’offrir à l’issue du don de sang une collation gourmande concoctée par des artisans de talent. Le Théâtre, La Grillade Gourmande, la Table Kobus, la fromagerie Vieillard et la pâtisserie Corda seront à nouveau partenaires de cette opération afin d’offrir un agrément à ce don. L’intérêt de cette initiative est de sensibiliser de nouveaux donneurs alors que les besoins en sang sont très importants. Pour donner il n’est pas obligatoire d’être à jeun, il faut être âgé d’au moins 18 ans jusqu’à 77 ans et peser plus de 50 kilos. Le don du sang ne présente aucun danger. Cette opération bénéficie du soutien de l’amicale des donneurs de sang de Chouilly.

ViTeff : un don du sang gourmand

Infos pratiques : Le VITeff se tient au Millesium, avenue du général Margueritte à Epernay. Horaires : de 9 h 30 à 19 h 30 mardi 15, mercredi 16 et vendredi 18 octobre, de 9 h 30 à 21 h jeudi 17 octobre. Tout le programme sur www.viteff.com

Le VITeff en bref

La présence de l’Assemblée des régions européennes viticoles au VITeff a été évidemment rendue facilement possible puisque son président n’est autre que Jean-Paul Bachy. Quinze délégations de l’assemblée feront le déplacement à Epernay, où se tiendra une réunion du CEPV, la composante purement professionnelle de l’Arev.

L’Arev au VITeff

Les problèmes de stationnement, rançon du succès, avaient été le point noir de la dernière édition du VITeff, en 2011. Pour cette année, tout a été anticipé pour éviter un maximum que le bouchons ne se forment autour du Millesium.

Stationnement suffisant ?

Le député-maire de Troyes, ancien ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, sera l’invité vedette des dixièmes rencontres espace champagne du Crédit Agricole du Nord Est qui se tiendront mardi 15 octobre, à 14 h, à l’amphithéâtre du Millesium. François Baroin interviendra sur le thème : entreprise française, quelles politiques et quels leviers pour gagner des parts de marché à l’export ?

François Baroin invité des rencontres du Crédit agricole

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30 ans et de plus en plus vert

RATJ 2013

Dimanche 20 octobre, Reims à toutes jambes fêtera sa 30e édition. Cinq courses pour tous les âges et répondant à toutes les motivations sont au programme de cet évènement toujours plus convivial. Nouveauté cette année : le parcours du marathon s'inscrit encore davantage le long de la coulée verte.

eims à toutes jambes (RATJ) fête cette année ses 30 ans : le bel âge pour certains, celui de la maturité pour d'autres. Une chose est sûre, cet évènement n'a pas pris une ride. Au contraire, RATJ semble même rajeunir au fil des éditions. Qu'il est loin le temps où, en 1983, démarrait cette aventure avec pour seule course au programme un semi-marathon alors organisé par l'armé de Terre. Dès l'année suivante, cette initiative, sorte d'épisode zéro dans l'histoire de RATJ, sera reprise par la municipalité pour devenir le Marathon de Reims. La manifestation prend de l'ampleur au fil des ans pour atteindre son apogée en 1999 avec 15 161 participants dont 4106 pour le marathon. Pendant cette période l'objectif numéro 1 est alors de proposer des courses privilégiant le haut-niveau et les records. Le virage est pris en 2005 avec l'abandon de l'appellation Marathon de Reims pour devenir le Reims à toutes jambes (RATJ). La concurrence grandissante entre les marathons au niveau national conduit la Ville de Reims à privilégier le côté convivial de sa manifestation. L'objectif est clair : rapprocher les habitants de l'épreuve. Si les sportifs de haut-niveau sont évidemment toujours les bienvenus, la priorité

Le parcours du marathon de Reims empruntera très largement la Coulée Verte. © l'Hebdo du Vendredi

est donc donnée aux coureurs amateurs, des habitués à fouler tranquillement l'asphalte le dimanche aux plus chevronnés qui pratiquent la course à pieds quasi de manière quotidienne. Et ça fonctionne. Ainsi, après plusieurs années de baisse (2000-2005), le nombre de participants repart à la hausse. L'édition 2012 restera d'ailleurs dans les annales avec plus de 14 000 coureurs présents sur l'ensemble des courses, le 3e plus gros total de l'histoire de RATJ, dont 6023 rien que pour le 10 km France Bleu, un record pour celle qui est sans aucun doute la course la plus conviviale de RATJ. Ces dernières années, l'accueil des coureurs s'est ainsi largement amélioré, tandis que les animations avant et pendant la course sont venues progressivement enrichir l'événement afin qu'il soit partager par les coureurs mais aussi par les spectateurs. De gros efforts ont également été réalisés sur les parcours, totalement

Jusqu'au 17 octobre, direction ratj.fr ou le centre d'inscription RATJ situé au complexe René Tys (9h-12h30 et 13h45-19h). Les 18 et 19 octobre, rendez-vous au pôle inscriptions au complexe René Tys (vendredi de 13h à 18h et samedi de 10h à 19h). Attention, il n'y a pas d'inscription le dimanche 20 octobre, jour des courses. Les tarifs, inchangés depuis plusieurs années sont les suivants : Jusqu'au 15 octobre, marathon 40 euros, semi des Notaires 30 euros et 10 km France Bleu 12 euros. Entre le 16 et le 19 octobre, marathon 50 euros, semi des Notaires 30 euros et 10 km France Bleu 15 euros. Les étudiants et les apprentis bénéficient de tarifs réduits : marathon 17 euros, semi des Notaires 8 euros et 10 km France Bleu 5 euros. Pour les demandeurs d'emploi, l'inscription est gratuite.

S'inscrire à RATJ

rénovés l'année dernière, plus agréables avec notamment de nombreux passages devant les lieux les plus emblématiques de Reims. Pour cette 30e édition, le choix a donc été fait de poursuivre dans cette voie visant à allier plaisir de courir et performance. C'est ainsi que la seule nouveauté notable cette année concerne le parcours du marathon. RATJ a en effet choisi de verdir encore davantage cette épreuve. Ainsi, en seconde partie de course, les marathoniens suivront sur plusieurs kilomètres la Coulée Verte, cet axe qui suit les bords de la Vesle et les berges du canal et qui est emprunté toute l'année par les amateurs de footing et de course à pieds.

> Programme complet (parcours, animations et

inscriptions) sur ratj.fr

Julien Debant

RATJ recherche encore des bénévoles

A une semaine de cette 30e édition, sur les 570 bénévoles nécessaires pour encadrer les différentes courses le jour J, soit le dimanche 20 octobre, il en manque encore une centaine. Pour rejoindre l'équipe des bénévoles de RATJ, c'est simple ; il suffit de contacter la direction des sports de la Ville de Reims au 03 26 79 86 43 pour s'occuper d'un point de ravitaillement ou l'Entente Family Stade de Reims (EFSRA) au 03 26 09 22 41 pour être signaleur.

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Reims se délocalise à Châlons

Foot (amical) Reims - Auxerre

e week-end, le championnat de France de L1 marque une pause en raison d'une nouvelle trêve internationale. Ainsi, pendant que l'équipe de France reçoit, ce vendredi 11 octobre, l'Australie au Parc des Princes, le Stade de Reims accueillera, le même jour, Auxerre au stade René-Saché de Châlons-en-Champagne. Cette rencontre amicale vient à point nommé pour les Rouge et Blanc après un nouveau match nul (le 6e de rang !) obtenu sur la pelouse de Valenciennes (11). Au stade du Hainaut, les joueurs du Stade de Reims ont, selon Hubert Fournier, « manqué d'ambition ». « On aurait dû plier ce match en première mi-temps, regrette l'entraîneur rémois. On a encore trop subi. Ça nous coûte de points et c'est malheureux car en y croyant un peu plus en nos moyens on compterait 4 ou 5 points de plus. Ce n'est pas un problème physique mais mental ». Hubert Fournier espère donc que face à Auxerre ses hommes joueront plus libérés et que ses attaquants, en panne de réussite, trouveront le chemin du but adverse. Cette rencontre sera aussi l'occasion de donner du temps de jeu à ceux qui ont moins joué depuis le début de la saison ou qui sont actuellement en phase de reprise avec comme objectif prioritaire de bien préparer le prochain match de championnat qui verra Reims (9e) recevoir Toulouse (12e), vendredi 18 octobre à Delaune.

Julien Debant

> Match amical : Reims - Auxerre, vendredi 11 octobre à 17h au stade René-Saché de Châlons-en-Champagne. Le groupe rémois face à Auxerre : Placide, Bastien – Signorino, Fofana, Mandi, Weber, Albaek, Peuget, Pereira, Ca, Ghisolfi, Ghilas, Fortes, Atar, Ayite, Charbonnier, Courtet, Kyei, MFulu.

Prochaine journée de championnat (10e j.), vendredi 18 octobre à 20h30, Reims recevra Toulouse au stade Auguste Delaune.

A l’est, du nouveau ?

Hockey (D1, 5e j.) : Mulhouse - Reims

ne semaine après une nouvelle défaite à domicile (3-5 contre le leader nantais, ndlr), les Phénix de Reims sont à nouveau mobilisés et vont tenter d’aller chercher hors de leurs bases les points perdus sur leur glace. Si les Rémois sont déjà parvenus à réaliser la performance chez la lanterne rouge, Courbevoie, après une défaite contre Dunkerque, la chose sera moins aisée ce samedi à Mulhouse. A peine promus en Magnus, les Scorpions ont fait le chemin inverse. Or, après une saison compliquée dans l'élite, conclue par une relégation lors des play-downs, Mulhouse a fait peau neuve et a redémarré cette saison avec des ambitions mesurées mais sérieuses. Nouvel effectif, nouveau président, des joueurs jeunes mais désireux de montrer leurs qualités et une profondeur de banc non-négligeable, en font un adversaire de taille. Surtout lorsqu’il s’agit de se déplacer sur l’Illberg, la patinoire mulhousienne. Car si les deux dernières défaites alsaciennes laissent à penser que les Scorpions peinent à voyager, les bons débuts à domicile (deux victoires contre Cholet et Montpellier) confirment que le nombreux public (plus de 1200 spectateurs de moyenne) sait donner des ailes aux Scorpions. Côté rémois, il faudra de fait réguler l’indiscipline perçue récemment. Surtout, on l’a vu contre Nantes, dominer n’est pas gagner. En totalisant 17 tirs contre 9 aux Nantais, le réalisme avait choisi son camp lors de la rencontre précédente. Nul doute que l’efficacité offensive sera encore l’une des clés principales d’un potentiel succès rémois.

Face à Auxerre, Hubert Fournier espère que ses attaquants retrouveront leur efficacité. © l'Hebdo du Vendredi

La campagne d’abonnements du Stade de Reims est désormais terminée. Le club totalise 8 667 abonnés pour sa deuxième année en Ligue 1 ce qui constitue le nouveau record du club.

8 667 abonnés à Delaune

Coupe de la Ligue : Reims-Monaco gratuit pour les abonnés

Le 16e de finale de Coupe de la Ligue opposant le Stade de Reims et l'AS Monaco se jouera le mercredi 30 octobre à 20h55 au stade Auguste Delaune. Tarifs : 5 à 20 euros. En revanche, cette rencontre sera gratuite pour les abonnés. Billetterie ouverte pour les abonnés ce vendredi 11 octobre aux guichets du stade de 14h à 18h (sous réserve de la réception des fonds de billet de la LFP).

Julien Lampin

> Mulhouse - Reims, samedi 12 octobre à 18h à la patinoire de l'Illberg, Mulhouse. Prochain match à domicile : Reims recevra Neuilly-surMarne, samedi 19 octobre à 19h à la patinoire Bocquaine.

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La vie sans John Turek

Basket (Pro B, 5e et 6e j.) Nantes - Châlons-Reims et Châlons-Reims - Boulogne-sur-Mer

Avec quatre succès en autant de rencontre, Châlons-Reims vit un début de saison parfait,cependant terni par la blessure de son précieux intérieur John Turek lors de la victoire acquise vendredi dernier aux dépens de Souffelweyersheim. Pour le remplacer, le CCRB a fait appel à Maxime Zianveni.

i le Champagne Châlons-Reims Basket s'est sorti du piège tendu par une courageuse équipe de Souffelweyersheim (77-75), vendredi dernier à Châlons, l'équipe marnaise a perdu dans la bataille John Turek. Blessé au genou en première mi-temps, l'intérieur US, excellent depuis le début de saison (15 points et 9,5 rebonds pour une évaluation moyenne de 22,5) sera absent six semaines. Pour le remplacer, les dirigeants du CCRB ont fait appel à un vieux briscard du basket français : Maxime Zianveni. Formé à Nancy, l'international centrafricain (33 ans – 1,98 m) y a fait l’essentiel de sa carrière. Sous les couleurs lorraines, il a disputé trois « Semaine des As » (un succès en 2005), trois

Boulogne : le premier véritable test

finales du championnat de France (toutes perdues) et a remporté la coupe Korac en 2002. Il a aussi connu une expérience à l’étranger (Chypre) avant de revenir dans le championnat de France sous les couleurs de Hyères-Toulon (2008/2009) puis de Chalon-sur-Saône (09/10), Le Havre (10/11) et enfin Strasbourg (4 pts – 2,6 rbds) avec

jours plus tard, le mardi 15 octobre, lors de la réception à Reims de Boulogne-sur-Mer. Cette rencontre face à l'équipe de l'ancien marnais Angelo Tsagarakis, également invaincue après 4 journées, sera le premier véritable test pour l'ambitieuse formation de Nikola Antic.

Julien Debant

> Nantes - Châlons-Reims, vendredi 11 octobre

à 20h, complexe sportif Mangin-Beaulieu, Nantes. Prochain match à domicile, Châlons-Reims Boulogne-sur-Mer, mardi 15 octobre à 20h, complexe Sportif René Tys, Reims. Billetterie sur www.ccrbasket.com

Absent des parquets depuis trois journées, le capitaine de Châlons-Reims a fait une rentrée remarquée face à Souffelweyersheim. Dans les dernières secondes de la partie, son interception conclut par luimême en lay-up, puis sa défense de fer face au meilleur joueur du camp adverse sur la dernière possession du match ont donné la victoire à son équipe. L'équipe a-t-elle fait preuve de suffisance face à Souffelweyersheim ? Non, on ne les a pas pris de haut. On savait que cette équipe n'allait rien lâcher. Elle a juste très bien joué comme elle le fait depuis l'année dernière, en évoluant avec ses armes : l'envie et l’agressivité. Au final, on a gagné et c'est le plus important même si à domicile on veut aussi pratiquer un beau basket. La blessure de John Turek peut-elle expliquer vos difficultés ? Franchement, sur le moment, on a vu qu'il boitait mais on ne s'est pas rendu compte de la gravité de sa blessure. Au final, ses points nous ont sans doute manqué, mais ça ne doit pas être une excuse. Car cette saison, notre équipe a été construite pour ne pas être trop affaiblie en cas d'absence. Vous-même, vous revenez de blessure. Vous attendiez-vous à jouer autant pour votre match de rentrée ? Franchement non, surtout quand l'équipe a mené de plus de 10 points dès le début de la rencontre. La physionomie du match a fait que le coach a eu besoin de moi et ça tombait bien parce que j'avais vraiment faim de basket après avoir loupé les trois derniers matches. Vendredi, vous jouez à Nantes. Quel est votre objectif ? L'objectif collectif est toujours le même : gagner, gagner et encore gagner. Avec le staff et quelques autres joueurs, on est passés tout près l'année dernière du titre et de la montée en Pro A. Cet échec, je l'ai encore en travers de la gorge. Alors même si parfois on doit mal jouer, l'important cette saison, c'est d'aborder toutes les rencontres avec l'ambition de les gagner. Avec Maxime Zianveni à vos côtés ? Max, c'est un peu mon tonton comme Sacha Giffa. J'ai appris le basket en les regardant jouer. C'est un vrai plaisir de jouer avec lui. Il avait bien joué contre nous en préparation avec Nancy. Je suis certain qu'il va beaucoup nous apporter en l'absence de John (Turek). Ce sera à tous les joueurs d'alimenter le tableau d'affichage pendant qu'il se soigne car Maxime ne mettra certainement pas autant de points que lui, mais avec sa rigueur et son expérience, il va être un moteur en défense et au rebond.

Kévin Joss-Rauze : « gagner, gagner et encore gagner »

Blessé, John Turek va manquer les cinq prochaines semaines du CCRB. © l'Hebdo du Vendredi

lequel il a joué et perdu la finale de Pro A la saison dernière face à Nanterre. Maxime Zianveni aura donc la lourde tâche de faire oublier la rigueur de John Turek dans la raquette marnaise. Si sa mission sera facilitée par un temps d'adaptation réduit, du fait de sa connaissance du basket français et de quelques-uns de ses partenaires, il ne pourra pas en revanche combler à lui seul l'activité de l'américain. A 33 ans, celui qu'on surnommait Air Max lors de ses jeunes années, n'a plus logiquement les jambes de ses 20 ans. Mais il a pour lui l'expérience et une dureté en défense qui devrait faire du bien à une équipe de ChâlonsReims parfois un peu tendre dans ce secteur de jeu pourtant si cher à l'entraîneur Nikola Antic. Engagé jusqu'au 10 novembre prochain, Maxime Zianveni devrait faire ses premiers pas sous les couleurs marnaises lors du déplacement programmé ce vendredi à Nantes (13e exa-equo avec 1 victoire et 3 défaites), puis à domicile quelques

Le RBF poursuit sa reconstruction, mais avec ambition

Basket (LF2, 1ère j.) Reims - Limoges

Le Reims Basket Féminin débute son championnat avec la réception de Limoges, samedi 12 octobre à 20h à René Tys : une saison qui doit permettre au club de poursuivre sa reconstruction, mais aussi de retrouver sa place dans l'univers du sport de haut niveau rémois en visant les toutes premières places de la LF2.

e Reims Basket Féminin fait partie des clubs qui comptent à Reims. Pensionnaire de l'élite de la balle orange il y a encore quelques années, le club est depuis lentement tombé dans un certain anonymat en raison notamment de problèmes budgétaires qui ont douché ses ambi-

Objectif final four tions. Cela va ainsi faire quatre années que ses dirigeants ont entrepris sa reconstruction en apurant les dettes tout en faisant progresser les structures du club. Cette saison

Cette saison, les filles du Reims Basket Féminin visent le top 4 de leur championnat. © l'Hebdo du Vendredi

marque donc la fin d'un cycle pour le RBF, une sorte d'année de transition, qui doit amener le club à retrouver à moyen terme sa place dans le coeur des Rémois et plus tard, si affinités, au plus haut niveau du basket féminin français. Cette reconquête passe donc par un championnat 2013/14 réussi sportivement au sein d'une LF2 très ouverte. « Notre objectif cette saison, c'est de participer au final four », assure ainsi Philippe Sauret, manager général et figure emblématique du RBF. Pour ce faire, les dirigeants du club rémois ont donné quelques jolies armes à Guillaume Rassineux, aux commandes de

l'équipe depuis l'année dernière. « On a fait le choix de conserver un noyau dur en y ajoutant une joueuse d'expérience, Heta Korpivaara, mais aussi une plus jeune au fort potentiel en la personne de Marième Badiane », explique le manager général. La première, internationale finlandaise possède un parcours solide pour la LF2 avec des expériences notamment en Allemagne et en Espagne. La seconde est vice-championne du monde avec l'équipe de France des moins de 20 ans, en compagnie d'une autre rémoise, la meneuse Pauline Lithard. C'est évidemment davantage un pari. « Elle sort de l'INSEP et arrive chez nous pour trouver du temps de jeu et continuer sa progression », précise Philippe Sauret. Il faudra donc être patient avec cette jeune intérieure qui est annoncée comme une des pépites du basket français. Ces deux nou-

velles têtes sont aussi accompagnées de Jessica Poret de retour après un prêt d'un an à Bétheny (NF3). Les trois recrues viennent donc compléter un effectif qui n'a guère changé et qui pourra toujours compter notamment sur Anita Meszaros, internationale roumaine vue en juin dernier lors de Euro féminin, ou encore Maud Lesoudard et Anaïs Jomby, deux valeurs sûres du RBF qui auront pour mission « d'apporter de la stabilité » à une formation rémoise qui retrouve de l'ambition. Premiers éléments de réponse samedi soir avec la réception à René Tys de Limoges. > Reims - Limoges, samedi 12 octobre à 20h au complexe René Tys, Reims. Plus d'infos sur le Reims Basket Féminin : http://reimsbasketfeminin.free.fr/

J.D

C'est sans regret que le RBF a dit adieu à la Coupe de France 2013, mardi soir, défait par des Carolomacériennes qui ont confirmé leur excellent début de saison. En effet, déjà victorieuses de Tarbes (75-48) lors de l'Open pour le compte de la 1ère journée de la LFB, les Flammes Carolos n'ont laissé aucune chance à des Rémoises dépassées mais qui ne devraient pas retrouver une telle opposition cette année sur les parquets de LF2.

Coupe de France : le RBF s'incline face à Charleville (55-88)

Cette semaine

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Festival Interpolart E

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Roman et Bande Dessinée

Le Bourgeois Gentilhomme Comédie de Reims

L'Orphéo Opéra de Reims

Grand Opening La Cartonnerie

Fête du cinéma d'animation Médiathèque Jean Falala

La Fileuse Portes ouvertes

< La Comédie de Reims ouvre sa nou-

velle saison avec une programmation qui met à l'honneur le répertoire de deux illustres auteurs : Molière et Shakespeare. Denis Podalydès a choisi de redonner Au Bourgeois gentilhomme de Molière sa forme originale de comédie-ballet, convoquant tous les arts pour un théâtre en fête. Ludovic Lagarde propose, lui, avec Lear is in town une réadaptation du Roi Lear de William Shakespeare. Le directeur de la Comédie de Reims donne vie, dans une version resserrée mais fidèle, au chef-d’œuvre de l'auteur anglais pour un voyage dans l’univers de la sorcellerie et de la folie. A lire en page 24

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magazine

« Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d’amour. »

Théâtre - Comédie de Reims

Ecrite en 1670 et publiée pour la première fois en 1671, Le Bourgeois Gentilhomme est l’une des pièces les plus célèbres et les plus étudiées du grand Molière. Qui, en effet, ne connait pas ce pauvre Monsieur Jourdain, simple bourgeois ridiculement drôle rêvant de noblesse et de « belle Marquise », dont les yeux le font « mourir d’amour », bien décidé à gravir les échelons sociaux en apprenant les manières des gens de qualité et ainsi faire partie du beau monde ? Qui ne se souvient pas de son élévation au rang de « Mamamouchi » et de ses échanges parfois sans queue ni tête avec un maître de philosophie, plus intéressé par son argent que par son éducation ? Difficile d’oublier ce personnage touchant et maladroit, abusé par des professeurs sans scrupules et aveuglé par son amour de la Cour, malade de sa bourgeoisie et gentilhomme imaginaire… Près de 350 ans après sa création, Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie Française, a choisi de nous faire redécouvrir ce bonhomme attachant, victime ridicule de sa soif de grandeur, en redonnant au Bourgeois gentilhomme sa forme originelle de comédie-ballet. Une mise en scène qui convoque tous les arts, de la danse au théâtre en passant par la musique, et invite sur scène, sur la musique originale de Lully et dans des costumes de Christian Lacroix, comédiens, danseurs et chanteurs, nous offrant ainsi un véritable moment de théâtre en fête. Un retour aux sources pour se moquer de la société mais aussi de la comédie elle-même, comme le faisait si bien Molière. Claire Lagrange

VENDREDI 11 OCTOBRE

DÎNER-SPECTACLE : KOUP D ‘HUMOUR Dîner-spectacle avec 3 humoristes têtes d’affiche des cabarets parisiens et un chanteur : Olivier Lejeune (chansonnier), Pierre Yves Noel (imitateur), RABIER (humoriste), le tous accompagné musicalement par Arnaud Delsaux (THE VOICE / TF1 - 2012). À 19h30. COMPLET - Tarif : 59 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux VENDREDI 11 OCTOBRE

COMÉDIE : L’EMMERDEUSE Dans un vieux bistrot perdu au plus profond de la France, il est 23 heures et Samuel va fermer... Enfin, ce serait le cas si Gwenaël, une basque espagnole fâchée avec les bonnes manières, ne venait pas de débarquer. Il ne rêve que d’une chose : aller se coucher. Elle n’est douée que pour une chose : l’emmerder! Elle va très vite devenir son pire cauchemar. À 20h30. Séance supp. le sam. 12 octobre à 20h30 Tarif : 24 euros – A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims SAMEDI 12 OCTOBRE

CINÉ-CONCERT : PIERRE ET LE LOUP

En lui rendant sa qualité de comédie-ballet, Denis Podalydès nous fait redécouvrir le Bourgeois gentilhomme. © Pascal Victor-ArtComArt

> Le Bourgeois gentilhomme, mardi 15 octobre à 20h30, et mercredi 16 et jeudi 17 à 19h30 à La Comédie de Reims. Tarifs : 5 à 22 euros. Rens. : www.lacomediedereims.fr

L’Orfeo : entre musique et métamorphoses

Académie d'Ambronay - Opéra de Reims

Créée en 1993, l’Académie baroque européenne d’Ambronay constitue, depuis maintenant deux décennies, une étape importante dans l’évolution des jeunes artistes européens en début de carrière. À l’occasion de son vingtième anniversaire, et pour célébrer l’événement comme il se doit, elle a choisi de retourner aux sources de l’opéra, en proposant une interprétation de L’Orfeo de Claudio Monteverdi. Fable en musique écrite en 1607, L’Orfeo est souvent considéré comme le premier véritable opéra de l’histoire de la musique et s’est quoi qu’il en soit toujours imposé comme un chef d’œuvre de l’opéra naissant. Marquant le passage entre les deux styles musicaux que sont la polyphonie médiévale et la monodie de la Renaissance, L’Orfeo se réfère dans son livret aux célèbres Métamorphoses d’Ovide, d’où il tire toute sa puissance. Spécialiste de Monteverdi, Leonardo García Alarcón, chef en résidence au Centre culturel de rencontre d’Ambronay depuis 2010, nous fera découvrir, dans cette version de L’Orfeo, la fraîcheur de son interprétation et la fougue de sa direction. Direction sous laquelle une soixantaine de jeunes instrumentistes et chanteurs, issus des principaux conservatoires européens, accompagneront L’Orfeo, alias Fernando Guimarães, seul chanteur professionnel de l’aventure. Entourés d’un décor surprenant, construit pour l’occasion sur la scène de l’Opéra de Reims, tous nous offriront avec talent les richesses de cette œuvre musicalement très intense.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA SPECTACLES

En compagnie de Pierre aux grands yeux tendres, du loup à la tête aussi admirable que terrifiante et du canard plein de cocasserie, enfonçons-nous dans les profondeurs de ce superbe conte russe, en version grand écran et grand orchestre. Par l’Orchestre de l’Opéra de Reims. À 16h30. Séance supplémentaire à 18h30 - A partir de 7 ans Opéra de Reims SAMEDI 12 OCTOBRE

C’EST COMME ÇA ! LE FESTIVAL DE L’ÉCHANGEUR Chaque année, on vous y emmène. Et pour cette nouvelle plongée au coeur du plus rock’n’roll des festivals de danse, nous vous convions à une nuit où celle-ci se révélera comme l’art de la métamorphose par excellence. À 18h00. Tarifs : 6 à 22 euros - Départ en bus à 18h devant le Manège de Reims, retour vers 2h du matin MERCREDI 16 OCTOBRE

PERFORMANCE : L’ENCYCLOPÉDIE DES GUERRES Un rendez-vous mensuel sous forme de conférence-performance. Entre psychanalyse auto-administrée et cours d’histoire affolée. Par Jean-Yves Jouannais. À 19h30. Entrée libre sur résa – La Comédie de Reims JEUDI 17 OCTOBRE

LE GRAND SOIR DE L’ÉQUILIBRE Au programme de ce premier rendez-vous autour de la notion d’équilibre élaboré avec le service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Reims, des machines de cirque à voir et des dispositifs à vivre : La Balance de Lévité, 7 volant (exhibition), Ambiente (dispositif) & Jeu de société #2, Noustube. À 19h30. Séance supplémentaire le ven. 18 octobre à 19h30 Tarifs de 6 à 22 euros – Manège de Reims JEUDI 17 OCTOBRE

HUMOUR : HOMME FEMME COUPLE MODE D’EMPLOI Savez-vous pourquoi les hommes jettent toujours leur linge sale à côté du panier ? Pourquoi les femmes ne disent jamais ce qu’elles pensent ? Vous le découvrirez en assistant à Homme Femme couple mode d’emploi !

Le péché du diable C.L

www.deleans.fr Dans la tradition depuis 1874

Pour son 20ème anniversaire, l'Académie d'Ambronay revisite L'Orfeo de Monteverdi. © Bertrand Pichene / CCR Ambronay

> L’Orfeo, samedi 19 octobre à 20h30 et dimanche 20 octobre à 15h30 à l'Opéra de Reims. Tarifs : de 10 à 40 euros. Rens. : www.operadereims.com

À 20h30. Séances supp. les ven. 18 et sam. 19 octobre à 20h30 Tarif : 29 euros – A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

Boite de 16 péchés = 15,50€ (ganache orange et soupçon de gingembre)

Où trouver Deléans ?

20, rue Cérès - Reims - 03 26 47 56 35 / 7, rue des Élus - Reims - 09 82 43 72 53

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Tout l'univers du polar en roman et en bande dessinée

Festival Interpol'art - Demeure des Comtes de Champagne

entrer dans la peau d'un personnage voué à la vindicte populaire, cet escroc qui se rêvait aventurier rattrapé par la crise des subprimes et condamné à 150 années de prison. Agrégée d'histoire, spécialiste de l'histoire économique du XIXème siècle, elle a notamment obtenu le Grand Prix du roman noir français en 2002 au festival de Cognac pour Nos fantastiques années fric, un roman traitant de la corruption et du commerce des armes. Son homologue, cette année pour la bande dessinée, est Jacques Ferrandez qui a publié en 2013 L'Etranger (Ed. Gallimard). Le prix Interpol’Art BD 2012 pour son album Alger la Noire (Casterman), un grand polar se déroulant dans la capitale de l'Algérie à l’orée des sixties, reprend donc ici pour la seconde fois un texte d’Albert Camus, après

L’hôte (Ed. Gallimard), nouvelle tirée du recueil de nouvelles L'Exil et le Royaume, paru en 2009. Dans l'Etranger, Jacques Ferrandez illustre magnifiquement l'oeuvre de Camus qui présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.

Julien Debant > Rendez-vous samedi 12 et dimanche 13 octobre, de 10h à 12h et de 14h à 18h30 à la Demeure des Comtes de Champagne, 18, rue de Tambour à Reims. Entrée libre. Plus d’infos sur les auteurs présents et la programmation sur le site internet d’Interpol’art : www.interpolart.com

BD : Jacques Ferrandez pour L'Etranger (Ed. Gallimard), Yannick Corboz pou l'Assassin qu'elle mérite (Ed. Vents d'Ouest), Mako pour La Différence et Dernière station avant l'autoroute (Ed. Rivages-Casterman), Jonathan Munoz pour Un léger bruit dans le moteur (Ed. Physalis) et Marc Védrine pour La main de Dieu (Ed. Glénat).

Les auteurs invités

Invité d'honneur BD, Jacques Ferrandez présentera son adaption de L'Etranger d'Albert Camus. © l'Hebdo du Vendredi Le festival Interpol'art, 8e du nom, donne rendezvous ce week-end à tous les amoureux du genre, mais aussi à tous les curieux, à la Demeure des Comtes de Champagne pour deux jours de rencontres avec quelques-uns des meilleurs auteurs de polar, en roman et en bande dessinée. Gros plan sur les deux invités d'honneur : Dominique Manotti et Jacques Ferrandez. Si Interpol'art a innové cette année en incluant le 7e art dans sa programmation, le principal temps fort du festival reste, lui, inchangé avec deux jours entièrement dédiés aux rencontres avec des au-

teurs passés maîtres dans l'art de l'intrigue que ce soit en roman ou en bande dessinée. Ils seront ainsi une quarantaine à représenter dignement l'univers du polar, samedi 12 et vendredi 13 octobre, au sein de la magnifique Demeure des Comtes de Champagne. Côté roman, l'invité d'honneur est Dominique Manotti qui présentera L'Evasion (Ed. Gallimard) et Le rêve de Madoff (Editions Allia), deux ouvrages parus cette année. Dans le premier, l'auteure dévoile les manipulations orchestrées par les services secrets italiens alliés à une partie de l'Etat lors des Années de plomb et, dans le second, elle nous fait

Roman : Dominique Manotti pour L'Evasion (Ed. Gallimard) et Le rêve de Madoff (Editions Allia), Jean-Pierre Alaux pour Et l'ange de Reims grimaça (Ed. 10-18), Laurent Boule pour Les otages de la sainte-ampoule (Ed. du Forum), Thierry Bourcy pour Le crime de l’albatros (Ed. Le nouveau monde), Michel Bussi pour Ne lâche pas ma main (Ed. Presses de la cité), Thierry Dufrenne pour Le labyrinthe de Darwin (Ed. Ex-aequo), Jean-Paul Fosset pour Le saut de l’ange, Arnaud Gautron pour Le vivier (Ed. Collecion polars d’ici), Philippe Georget pour Les violents de l’automne (Ed. Jigal), Sylvie Granotier pour La place des morts (Ed. Albin-Michel), Léo Lapointe pour Veuve coquelicot (Ed. Krakoen), Frédéric Lenormand pour Les nouvelles enquêtes du juge Ti (Ed. Fayard), Henri Loevenbruck pour Serum 6 (Ed. J’ai lu), Marcus Malte pour Canisses (Ed. L’Atelier in8), Viviane Moore pour Ainsi puis-je mourir (Ed. 10-18), Patricia Osganian pour Meurtre cité des Vertes-Voyes (Ed. Le Pythagore), Eléna Piacentini pour Le cimetière des chimères (Ed. Au-delà du raisonnable), Guillaume Prévost pour Le Quadrille des maudits (Ed. 10-18), Michel Quint pour En dépit des étoiles (Ed. Héloïse d’Ormesson), Romain Slocombe pour Shanghai connection (Ed. Fayard), Danielle Thiery pour Le jour de gloire (Ed. Rivage) et Pierre Vidigain pour La coke sur un air de biniou (Ed. Copymedia).

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Une reprise en grandes pompes !

Grand Opening - Cartonnerie de Reims

L’ e f f e r v e s c e n c e d’Elektricity passée, quoi de mieux pour démarrer cette nouvelle saison en beauté qu’un Grand Opening ? Voilà ce que l’équipe de la Cartonnerie a dû se dire en vous préparant ce week-end de folie, totalement gratuit, ne résistant pas à l’envie d’ouvrir les portes en grand ! Samedi 12 et dimanche 13 octobre, la Cartonnerie de A l'affiche de ce Grand Opening, Tha Trickaz, duo dubstep et électro. © D.R Reims sera en effet « the place to be », afin de profiter pleinement de toutes les festivités qui y seront proposées. Lancement prévu samedi dès 18h pour une soirée en compagnie de Tha Trickaz, duo orienté dubstep et électro, et évoluant dans un univers manga, The Procussions qui se reforment et remontent sur scène avec un tout nouvel album, et Bot’Ox, de retour avec un live plus dansant que jamais, entre krautrock mutant et nu disco. Une soirée qui réserve d’ailleurs d’autres surprises comme un blind test ou un dj set… Un week-end qui devrait se poursuivre le lendemain, pour une session plus familiale mais pas moins animée, avec une bourse aux disques et aux instruments dès 10h, vous permettant de dénicher la perle rare, ainsi que des visites guidées d e la Cartonnerie, suivies d’ateliers sons et lumières, vous permettant de découvrir tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le fonctionnement d’une scène de musiques actuelles. Pendant ce temps, n’hésitez pas à laisser les plus jeunes profiter de la « Boum Articho », de l’atelier « Makey Makey », ou encore de l’atelier « Mapping ». Un Grand Opening qui, à coup sûr, devrait marquer les espri ts !

Claire Lagrange > Entrée libre. La Cartonnerie de Reims, 84, rue du Docteur Lemoine.

Rens. : 03 26 36 72 40 ou www.cartonnerie.fr

Grand Opening : Demandez le programme Samedi 12 octobre 18h : ouverture des portes 19h-20h : blind test animé par Joe le Taxi 20h-20h45 : dj set de Bananadrama 20h45-minuit : The Procussions, Bot’Ox et Tha Tricaz Minuit-1h30 : dj set de Bananadrama

Dimanche 13 octobre 10h-18h : bourse aux disques et aux instruments 11h-18h : ateliers Mapping et ateliers Makey Makey 11h/14h/15h/16h/17h : visites guidées suivies d’ateliers sons et lumières (25 personnes par groupe) 15h : Boum Articho pour les 5-9 ans.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS SAMEDI 12 OCTOBRE

GRAND OPENING DE LA CARTONNERIE Pour cette reprise de saison la Cartonnerie vous propose un week-end exceptionnel, entièrement gratuit. Au programme : Rich Aucoin + Bot’ox + The Procussions + Bananadrama À 18h00. Entrée libre - La Cartonnerie SAMEDI 12 OCTOBRE

CLASSIQUE : ENSEMBLE VOCAL CASTELLA «Chœur de transition», Castella vit au rythme du départ des jeunes adultes et de l’arrivée de jeunes chanteurs formés par la pépinière que constitue le lycée Jean de La Fontaine. C’est ainsi qu’après plus de vingt ans d’existence, il reste fondamentalement jeune et dynamique. Pour ce concert, son programme sera dédié à la Vierge. À 20h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles – Eglise Saint-Maurice, 120, rue du Barbâtre à Reims D IMANCHE 13 OCTOBRE

GRAND OPENING DE LA CARTONNERIE Le Grand opening de la Cartonnerie se poursuit avec une série d’événements musicaux à apprécier gratuitement et en famille. Au programme : Bourse Aux Disques + Boum pour enfants + Autres surprises À 10h00. Entrée libre - La Cartonnerie D IMANCHE 13 OCTOBRE

CHORALE À SAINT-REMI Une centaine de choristes issus des 7 chorales «A Coeur Joie» de la région Champagne-Ardenne seront réunis sous la direction de Irina Ni-

konovich, chef de choeur, pour présenter un programme de choeurs russes. À 17h00. Tarif : 10 euros, pour les -15 ans - Prévente au 03 26 47 76 09 - Basilique Saint-Remi M ARDI 15 OCTOBRE

NAPOLEON MADDOX : «A RIOT CALLED NINA» Cette création évoque les dimensions émotionnelles, poétiques et politiques de Nina Simone à travers le prisme de la musique d’aujourd’hui (jazz, beatbox, hip hop). Avec le groupe Couchant Rouge en 1ère partie. À 20h00. En collaboration avec Jazzus - Tarifs : 8 à 15 euros Réservations au 03 26 36 72 40 - La Cartonnerie M ARDI 15 OCTOBRE

CONCERT : HALLUCINATIONS & MERVEILLES Ce voyage nous transporte de l’Autriche Schubertienne aux Pays-Bas contemporains. Oeuvres de Ralph VaughanWilliams, Clara Wieck-Schumann, Fanny Henel-Mendelssohn, Franz Schubert et Jacob Ter Veldhuis. À 20h00. Tarif : 5/13/16 euros - Renseignements et réservations au 03 26 35 61 45 Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta J EUDI 17 OCTOBRE

REGGAE : STEEL PULSE + I-MEDICATION SOUND SYSTEM Dignes héritiers de Bob Marley et de Burning Spear, Steel Pulse est une des formations reggae les plus créatives et excitantes du moment ! Porté par une batterie puissante, des lignes de basses hypnotiques et des cuivres victorieux, leur reggae est moderne et engagé. À 20h00. Tarifs : 5 à 25 euros La Cartonnerie

VENDREDI 18 OCTOBRE

FUNK : OSAKA MONAURAIL + THE MOODHUNTERS

Répandre sur le monde le Super-Funk, impossible me direz-vous ? Voilà 20 ans que les japonais d’Osaka Monaurail font les beaux jours de la musique Funk sur l’ensemble de la planète. The Moodhunters est une formation rémoise, cuivrée et balancée par une voix soul/funk, sur des rythmes chaloupés à l’efficacité totale. À 20h00. Tarifs : 5 à 16 euros La Cartonnerie DIMANCHE 20 OCTOBRE

CONCERT : BRASS BAND DE CHAMPAGNE Cet ensemble a été créé il y a maintenant cinq ans. Les 30 musiciens qui le composent sont issus de sociétés musicales de toute la région. Ils partagent une même passion : la musique pour cuivres et percussions. Ils interprètent les orchestrations et les pièces les plus audacieuses. Concert au profit de l’Association Oncobleuets À 15h00. Tarif : infos au 07 60 27 51 51 - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta VENDREDI 25 OCTOBRE

CONCERT-CRÉATION : QUATRE = ONZE == (7) Un ADN de timbres mêlés reliant le jazz contemporain, la musique contemporaine et la musique électroacoustique. Le public est invité à s’asseoir ou s’allonger au sol. N’hésitez pas à apporter votre coussin ! Par l’Association 2d’Lyres. À 19h30. Tarifs : 5/10 euros Réservations au : 06 88 37 12 21 - CESARE, Centre national de création musicale, 38 rue Alain-Colas, Bétheny

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Le cinéma s’anime

Fête du cinéma d'animation - Médiathèque Falala

EN BREF L'Atelier Aqua Forte présente jusqu'au 13 octobre l'exposition Les 2 font la paire des artistes Claudine Divry et Catherine Stevenot. Respectivement plasticienne et graveur, chacune d'elles traite la chaussure, thème de l'exposition, comme objet, à travers leur histoire personnelle et leurs souvenirs d'enfance. L'installation est complétée par une œuvre d'Armelle Blary, elle aussi plasticienne, et d'une création musicale unique revisitée par Guillaume Brière, du groupe The Shoes. Atelier Aqua Forte, 115, rue de Cernay à Reims. Rens. : 06 16 53 71 87 ou www.aquaforte.fr

Expo : Trio de talents sur talons

Déclinaison française de la Journée mondiale du film d’animation, la Fête du cinéma d’animation investit chaque année, pendant quinze jours, plus de 200 lieux culturels en France, dans le but de montrer au plus grand nombre la richesse du film d’animation sous toutes ses formes, et de toucher tous les publics, spécialistes ou non. C’est Venez découvrir l'univers étrange de The Triangle Affair. © D.R donc dan s ce cadre que, le 15 octobre prochain, la Pellicule Ensorcelée et la Médiathèque Jean Falala organisent une soirée courts-métrages ! Au programme, huit films d’animation sont à découvrir (ou redécouvrir pour les inconditionnels du genre). Parmi eux, Miniyamba, où l’on peut suivre le voyage d’Abdu, jeune musicien malien, rêveur et humaniste, décidant, comme beaucoup de migrants, de partir pour l’ Europe, ou Sonata, qui nous entraîne dans un univers imaginaire et musical, où une jeune femme se fuit, se perd et expérimente ses propres limites. Mademoiselle Kiki et les Montparnos nous raconte quant à lui l’histoire de la muse Kiki de Montparnasse et Edmond était un âne, celle d’un petit homme discret, souffrant en silence de sa différence. La voix d’Edith Piaf, également de la partie, nous chant e A quoi ça sert l’amour ?, avant de nous laisser plonger tout droit dans The Triangle Affair, où angles, triangles, mouvements et directions s’entremêlent. Les pandas de Pandy, ensuite, se retrouvent bien malgré eux, source de jeu pour l’homme, quand, enfin, Comme des lapins nous éclaire sur le second volet des Chroniques de la poisse, où l’homme à la tête de poisson poursuit sa balade mélancolique.

Claire Lagrange > 12ème Fête du cinéma d’animation, du 17 au 31 octobre 2013

Soirée courts-métrages, mardi 15 octobre à 19h à la Médiathèque Jean Falala. Entrée gratuite. Rens. : www.fete-cinema-animation.fr

La troupe des Bulles en Scène présente le spectacle Toqué avant d'entrer le samedi 12 octobre à la salle Thierry Meng de Bétheny. Un vaudeville contemporain des plus hilarants et mené tambour battant, mis en scène par Catherine Erignoux. La pièce raconte l'histoire d'Hervé, cherchant à se loger à Paris et devant s'inventer un TOC (trouble obsessionnel du comportement) pour pouvoir vivre avec d'autres toqués dans une atypique colocation. Samedi 12 octobre à 20h30, Salle Thierry Meng à Bétheny. Tarifs : 8 euros (4 euros pour les adolescents). Renseignements et réservations : 03 10 16 52 94 et www.academ-emonsite.com

Théâtre : Ça va buller à Bétheny

Conférence théâtralisée : « Qu’est-ce qu’une découverte scientifique ? »

L’ Association Philosophique Le Droit Humain organisera une conférence théâtralisée le mercredi 16 Octobre à 20h à l’Affiche (110, Avenue Jean Jaurès à Reims),sur le thème : « Qu’est-ce qu’une découverte scientifique ? » ou « la lutte de la raison contre la croyance » Entrée : 5 euros. Réservation au 06 14 76 07 70 ou leniveau963@gmail.com

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La fileuse, filez-y ce week-end

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Friche artistique de Reims - Portes ouvertes

Il reste un petit quelque chose de l’ancienne usine de bonnets et de tricotage à la Fileuse. Sans doute parce que le lieu continue de tisser des liens : entre les artistes, la plupart du temps, et une fois par an avec le grand public lors des portes ouvertes. Inaugurée l’an dernier, la friche artistique de Reims se dévoile pour la deuxième fois aux Rémois ce week-end. Une occasion à ne pas rater pour découvrir ce qu’il se passe derrière les murs de cet immense espace de 3 200 m2 administré par la direction culturelle de la Ville. Ce lieu de recherche et de création accueille des artistes de tous horizons - peinture, sculpture, musique, théâtre, cirque, photographie... – et leur offre un espace de travail ainsi qu’un accompagnement matériel et administratif. « Cela permet aussi des rencontres et des collaborations entre les artistes », explique Pauline Quantin, chargée de mission de la structure. Habituellement fermée au public, la Fileuse ouvre donc ses portes samedi de 14h à 21h et dimanche de 14h à 18h. Le public pourra y découvrir les créations des artistes qui ont habité (de leur art seulement) le lieu durant l’année écoulée. L’espace sera divisé en différents pôles dédiés à des expositions, des installations et des parcours artistiques. De nombreux rendez-vous viendront ponctuer le week-end : rencontres performances, spectacles, concerts... Et s’il ne fallait en choisir que trois, voici notre sélection : la performance musicale et visuelle Jam Joy, inspiration libre du roman Ulysse de James Joyce, samedi à 18h, le concert d’im-

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA EXPOSITIONS JUSQU’AU LUNDI 14 OCTOBRE

EXPOSITION GRAVURE, PEINTURE ET CÉRAMIQUE Trois expressions artistiques établissent un dialogue intime entre traits, formes et irisations, d’où émergent une infinité de flux de couleurs. Par Corinne Alexandre (gravure), Brigitte Grobon (peinture) et Francois Lehoux (céramique). Entrée libre de 11h à 19h - Salle Suzanne X Tourte, 4C rue Simon Dauphinot, à Cormontreuil JUSQU’AU MARDI 15 OCTOBRE

EXPOSITION «ART DÉCO» Par le collectif d’artistes plasticiens champ’ardennais Diagonales. Artistes présents : Véronique Barré, Sabrina Boulet, Mona Huet, Jacques Jeangeorges, Nathalie Pellus, Marie-Claude Piette et Simoneif. Entrée libre du lun. au ven. de 9h à 12h et de 14h à 17h – Villa Douce, boulevard de la Paix à Reims JUSQU’AU VENDREDI 18 OCTOBRE

JOSEPH DE BAYE : DE LA MARNE AU CAUCASE A la découverte du parcours quasi romanesque du baron marnais Joseph Berthelot de Baye (1853-1931). Ce «touche à tout» fut tour à tour archéologue dans la Marne, voyageur-explorateur et même ethnologue en Russie et dans le Caucase. Entrée libre du lun. au ven. de 9h à 18h Maison du Département, 18 rue Carnot à Reims

A ne pas rater, une lecture déstructurée du roman "Ulysse" de James Joyce. © La Fileuse

provisation de Julien Chamla (harpe percussive) et Daniel Erdmann (saxophone) à 20h et la pièce de théâtre « Anna K dans sa cuisine » mise en scène par Catherine Le Goff dimanche à 14h30 et 16h30.

Leticia Venancio

> Friche artistique de Reims :

JUSQU’AU MARDI 29 OCTOBRE

La Fileuse, 26, rue du docteur Schweitzer (quartier Orgeval). Portes ouvertes samedi 12 octobre de 14h à 21h et dimanche 13 de 14h à 18h. Programme complet : 03 26 77 77 76 ou www.infoculture-reims.fr

la Société de Saint-Vincent-de-Paul fête ses 180 ans et le bicentenaire de son fondateur, Frédéric Ozanam. L’exposition nationale qui lui est consacrée fait une escale dans la cathédrale de Reims.

EXPO : FRÉDÉRIC OZANAM

Entrée libre - Cathédrale de Reims

LES NOTAIRES VOUS PROPOSENT LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 19,6%).

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Clos des vins d’amour - Maury sec 2011, 1+1=3

Le vin de l’Hebdo

C’est leur passion pour le divin jus de la treille qui a conduit Christine et Nicolas Dornier, tous deux œnologues, à créer, en 2004, associés à Laurence et Christophe Dornier, le Clos des Vins d’Amour. D’où ce joli nom. Enfant, Christine se rendait souvent à Maury dans la propriété de son grand-père, particulièrement en période de vendanges quand la famille avait pour mission de surveiller le bon déroulement de celles-ci. De son enfance, Christine a gardé un goût pour le vin qui l’a naturellement conduite à choisir le métier d’oenologue. En 2002, lorsque sa famille hérite du vignoble du grand-père, Christine, seule intéressée par le vin, choisit de garder cette propriété de 10 hectares qui lui tient à coeur. Depuis, Les Dornier ont racheté d’autres parcelles dans le terroir de Maury, à 30 km de Perpignan. Ainsi, le Clos des Vins d’Amour se compose de trois îlots jouissant d’expositions différentes. Maury sec 2011, 1+1=3 1 + 1 = 3 est à la fois un clin d’œil à l’assemblage de ce vin - 3 cépages - et aux 3 enfants de chacun des deux couples. Cépages : grenache noir 60 %, carignan 20 %, syrah 20 %. Sélection de vieilles vignes au faible rendement de 30-35 hl/ha. Terroirs : Tautavel et de Maury sur sols argilo schisteux et argilo calcaires. Vinification : cueillette manuelle en cagettes, tri à la vigne. Vendange égrappée et cuvaison de 10 à 12 jours à 25-26°C pour la syrah. Macération carbonique en raisins entiers pour le carignan et le grenache, pendant 12 jours à 28°C, fin de fermentation en cuve inox à Clos des vins d’amour - Maury 24°C. sec 2011, 1+1=3 © l'Hebdo du Elevage : 9 mois en cuve inox et 12 mois en bouteille. Vendredi Dégustation : robe très dense rouge sombre. Nez intense de petits fruits rouges et de poivre gris. Attaque très douce en bouche qui laisse place à un bel équilibre entre puissance, rondeur et finesse des tanins. Finale aux arômes de fruits noirs bien mûrs. Garde : 4 à 5 ans. Servir à une température de 18°C sur une viande rouge ou du gibier.

> Prix conseillé : 9,50 euros à la propriété et chez les cavistes. Clos des vins d’amour, 3, Route De Lesquerde, 66460 MAURY. Rens. : 04 68 34 97 06 ou www.closdesvinsdamour.fr

3 artistes qui ressuscitent la scène hip-hop new-yorkaise

Musique - La griffe Velours

New York a toujours été un peu comme l’Atlantide du hiphop ; à l’aube du monde (soit les années 90), peuplée par une civilisation en avance sur son temps, cette terre exotique a donnée naissance à un mode de vie révolutionnaire et raffiné, avant d’être engouffrée par les courants impitoyables du capitalisme et de la consommation. Mais maintenant, miraculeusement, grâce à une poignée d’explorateurs musicaux intrépides qui n’ont pas peur de se plonger dans des abimes de vinyles poussiéreux, le continent du hip-hop recommence peu à peu à briser la surface. Des rappeurs, lycéens ou presque, influencés par les vibra- The Underachievers © l'Hebdo du Vendredi tions qu’ils ressentaient depuis le ventre de leurs mamans lorsque celles ci écoutaient le nouvel album de Guru, émergent comme de vielles âmes dans des corps jeunes. Vieux, parce qu’ils auraient trouvé leur place sans problème aux côtés de la génération précédente ; jeunes car les punchlines mordantes et l’abus méthodique de substances montrent qu’ils croient encore fermement à leur immortalité. The Underachievers La voix écorchée par la fumée âcre de leurs spliffs, le troisième œil grand ouvert, et des beats psychédéliques à la fois menaçants et bizarres. Pour le duo, les narcotiques sont sacrés, clés oniriques aux portes de la perception. L’influence mystique, mélangée à la palette de sons extraterrestres qui accompagne le maniement linguistique pyrotechnique des Underachievers, donne un album intimidant qui se savoure avec intensité, et avec modération. Le morceau à écouter pour un éveil spirituel : The Proclamation Joey Bada$$ 1999, le titre de la mix-tape du jeune Joey Bada$$, c’est aussi l’année où celui-ci avait six ans. Un des membres du groupe de rap Pro Era, on ressent malgré son âge un air de nostalgie dans ses versets, un regret pour une époque qu’il n’a jamais connu. Bada$$, accompagné par une production lisse et jazzy (avec deux mélodies signées MF Doom) lamente une époque révolue, tout en la ressuscitant avec chaque nouvelle rime. Le morceau à écouter pour rencontrer un adolescent de 50 ans : Survival Tactics Capital Stezz Si Joey Bada$$ est prisonnier de la mauvaise époque, alors STEEZ était enchainé dans son propre corps, jusqu’à ce qu’il quitte son enveloppe terrestre il y a presque un an. Chef d’orchestre du mouvement ‘Beast Coast’, ses morceaux sont teintés d’un sentiment de paranoïa, d’un désir de percer les frontières entre les dimensions et de sombrer dans l’abime du futur. Le morceau à écouter pour craindre l’apocalypse : Free the Robots

Raphael Gernath

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L’horoscope de l’hebdo

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER

BÉLIER du 21.03 au 20.04 La semaine se révélera pour vous fort riche, au sens figuré comme au sens propre. De ce fait, prenez des risques, allez de l'avant, et passez au-dessus des malentendus.

Aujourd’hui, tout continuera à bien se dérouler, notamment sur le plan relationnel. Des perspectives financières heureuses se profileront dans vos affaires.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Ce n'est pas le sourire aux lèvres que vous démarrerez la semaine. En effet, des soucis d'ordre financier seront à prévoir. Ce ne sera pas le moment de spéculer sur de nouvelles affaires.

SCORPION du 23.10 au 22.11 La semaine promet d'être mouvementée : surchargé(e) de responsabilités, vous n'aurez pas le temps de penser à vous. Si vous vous sentez agressé(e), réagissez avec tact et calme.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous risquez de ne pas supporter les concessions pourtant indispensables à la réussite de la période. En effet, vous serez peu enclin à l'action et votre sensibilité sera extrême.

Saurez-vous profiter des belles opportunités pour partir à la conquête de la réussite ? Ce que vous entreprendrez a toutes les chances de réussir. Alors, surtout menez le tout avec conviction.

CANCER du 22.06 au 22.07 Aujourd’hui, vous aurez tout à gagner. Une personne proche de vous fera tout pour vous aider. Ecoutez-la, elle vous sera très utile. Vous la reconnaîtrez car elle manifestera à votre égard des sentiments généreux.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vous serez dans un état euphorique, entraîné(e) par les ambitions et les projets les plus fous. Ce sera dans l'ensemble une semaine très favorable. Profitez-en pour lancer de nouveaux projets.

LION du 23.07 au 22.08 Pour couronner de succès la semaine, voici les pièges à éviter et les conseils à suivre : restez déterminé(e) dans vos actions et n’imposez pas vos points de vue de façon arbitraire.

Les actions, que vous mènerez, vous amèneront à prendre des décisions tranchées et susciteront des réactions inattendues qu'il faudra gérer. Vous ne serez pas déçu(e).

VIERGE du 23.08 au 22.09 Même si les responsabilités que vous exercez sont assez pesantes, toutes les affaires et les actions que vous mènerez dans le courant de la semaine connaîtront une issue favorable.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

POISSONS du 20.02 au 20.03 Votre enthousiasme dynamisera votre entourage et tel un soleil, vous serez le centre d'où émaneront chaleur et force. L'amour et l'amitié se mêleront et se confondront. Benoit MELVHILLE

SAMEDI 12 OCTOBRE

DIMANCHE 13 OCTOBRE

Fismes - Bourse vêtements et puériculture 9h-17h - Salle des fêtes

Cormontreuil - Bourse vêtements 10h-18h - Salle polyvalente

St-Martin d'Ablois - Bourse vêtements et puériculture 9h-17h30 - Salle des fêtes Condé-sur-Marne - Vide-dressing 8h-13h - Salle des fêtes

Magenta - Vide-greniers

Courcy - Vide-greniers

Reims - Marché aux livres 9h-17h - Place du Forum

Cuis - Bébé Broc 8h-17h - Salle des fêtes

Rouffy - Bébé Broc 9h-17h - Rue de la Buche

Livry-Louvercy - Bourse puériculture 8h-13h - Ancienne école, rue de la Renaissance

Ville-Dommange - Vide-greniers

EN BREF

Witry-les-Reims - Vide-greniers

Déjà la 6e édition pour Jeux, jouets et trouvailles, la manifestation organisée par le Musée Automobile de Reims Champagne qui se déroulera le dimanche 13 octobre. Plusieurs dizaines d'exposants seront présents. L’entrée groupée bourse et musée, vous permettra de découvrir le monde des collectionneurs, de la recherche de jouets anciens ou de pièces détachées pour les reconstituer, à l’histoire de leur création, de leur distribution, etc. Ouvert de 9h à 17h, Musée Automobile Reims-Champagne 84, Avenue Georges Clémenceau. Entrée (avec visite du musée) : 4 à 8 euros (gratuit pour les moins de 6 ans).

Jeux, jouets et trouvailles au Musée de l'Automobile

Pina Bausch l'a résumé au monde, Sandrine Roberrini s'évertue à l'appliquer depuis bientôt trente années dans son école de danse de la rue Brûlart. Passionnée depuis toujours par la danse, c'est en danseuse classique professionnelle dans un corps de ballet qu'elle fait ses premières armes, suivant parallèlement une formation de danse Modern'Jazz. Diplômée officiellement par le Ministère de la Culture, elle finit par ouvrir sa propre école en 1986, tout en continuant à se perfectionner par le biais de stages en France et à New-York. Sa passion pour cet art n'a cessé de se renforcer au fil des décennies, lui permettant aujourd'hui de pouvoir transmettre à ses élèves tout son enthousiasme, sa rigueur, sa détermination et sa technique. Jeune ou moins jeune, débutant ou confirmé, chacun reçoit le même accueil chez Sandrine Roberrini. En apothéose d'une saison d'enseignement, la professeure chorégraphie tous les ans un spectacle se déroulant à l’Opéra de Reims. Le prochain se déroulera le 21 Juin 2014. 1bis, rue Brûlart / 03 26 82 42 72 / 06 12 14 18 93 / sandrine.roberrini@wanadoo.fr / www.sandrineroberrini.fr

« Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus »

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magazine

LA SÉLECTION

LES HORAIRES

du 09/10/2013 au 15/10/2013

Patrick Vanlanghenhoven

C’est la fin

Genre: Comédie Pays: USA Durée: 1h47 Réalisateur: · Seth Rogen, Evan Goldberg Acteurs: James Franco, Jonah Hill, Seth Rogen. Alors qu’ils pensaient se rendre à une teuf d’enfer, c’est l’enfer sous la forme de fin du monde qui vient à eux ! Le public français semble réfractaire à l’humour trash dans la veine des comédies d’Apatow avec James Franco, et d’autres people dans leur propre rôle, verdict mercredi.

Gaumont Place d’Erlon

Planes VF séances à 15h45 | 22h15 VF séances à 14h | 18h | 20h Eyjafjallajökull VF séances à 13h40 | 15h40 | 17h40 | 20h10 | 22h20 Sur le chemin de l'école VF séances à 13h40 Insidious : Chapitre 2 VF séances à 13h50 | 16h20 | 19h45 | 22h Machete Kills VF séances à 13h40 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 16h15 | 19h45 (sf jeudi) | 22h05 (sf jeudi) 2 Guns VF séances à 17h45 | 22h Les Schtroumpfs 2 VF mercredi samedi dimanche 13h40 Conjuring : Les dossiers Warren VF séances à 16h10 | 19h40 | 22h

La confrérie des larmes

Genre: Thriller Pays: France Durée: 1H40 Réalisateur: Jean-Baptiste Andrea Acteurs: Jérémie Renier, Audrey Fleurot, Mélusine Mayance. Gabriel, ancien flic au bout du rouleau, élève seul sa fille et accepte un boulot étrange, convoyer des mallettes contre beaucoup d’argent. C’est comme la boite de Pandore, il ne faut pas les ouvrir. Un film inégal, il laisse toutefois entrevoir un réalisateur à suivre.

Gaumont Parc Millésime

Le Majordome VF séances à 14h | 16h40 | 19h20 | 22h10; séance supplémentaire dimanche 11h20 Planes VF séances à 13h50 | 18h | 22h; séance supplémentaire dimanche 11h10 VF séances à 16h | 20h Eyjafjallajökull VF séances à 13h40 | 16h | 18h | 20h | 22h; séance supplémentaire dimanche 11h15 Blue Jasmine VF séances à 13h30 | 15h55 | 18h05 | 20h10 | 22h30; séance supplémentaire dimanche 11h15 Diana VF séances à 15h45 | 20h15; séance supplémentaire dimanche 11h La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF séances à 13h50 | 17h45 | 21h15; séance supplémentaire dimanche 10h15 VF séances à 20h Prisoners VF séances à 13h10 | 16h05 | 19h05 | 22h; séance supplémentaire dimanche 10h15 Rush VF séances à 13h55 (sf jeudi) | 16h25 | 19h15 | 22h20; séance supplémentaire dimanche 10h50 Players VF séances à 13h45 | 15h45 | 17h45; séance supplémentaire dimanche 10h55 Riddick VF séances à 13h50 | 16h30 | 19h25 (sf jeudi) | 22h15 (sf jeudi); séance supplémentaire dimanche 11h Les Miller, Une famille en herbe VF séances à 13h20 (sf vendredi) | 15h35 (sf vendredi) | 17h50 | 20h05 | 22h30; séance supplémentaire dimanche 11h La Confrérie des Larmes VF séances à 14h05 | 16h10 | 18h15 | 20h20 | 22h25; séance supplémentaire dimanche 10h45 Elysium VF séances à 13h30 | 18h05 | 22h30

CINÉMA OPÉRA

La vie d’Adèle chapitre 1 et 2

Genre: Drame Pays: France Durée: 2h59 Réalisateur: Abdellatif Kechiche Acteurs: Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche. Adèle, jeune lycéenne, se cherche en pleine période de quête amoureuse. Elle accepte mal son attirance pour les filles. C’est avec Emma qu’elle comprendra enfin où est sa voie. Un cinéma particulier, fait parfois de longueurs excessives, pour les fans d’Abdellatif Kechiche, les autres peuvent lire la BD Adèle chez Glénât.

LE GROS PLAN

Planes

Genre: Animation Pays: USA Durée: 1h32 Réalisateur: Klay Hall Acteurs: Dane Cook, Priyanka Chopra, Julia Louis-Dreyfus .

Il était une fois un petit avion nommé Dusty qui parcourait les plaines de l’Amérique pour répandre l’engrais nécessaire aux cultures. Il gardait bien caché au fond de son cœur, sauf pour ses amis, un rêve qui l’emmènerait bien plus haut. L’occasion se présente pour accomplir celui-ci et enfin participer au grand rallye du tour du ciel. Une course folle à travers plusieurs continents et dans des conditions extrêmes. Il n’est pas vraiment l’athlète idéal, reste sujet au vertige, privilégiant le rase-motte aux grandes altitudes. Comment pourra-t-il rivaliser avec les Formule 1 du ciel, taillées pour la compétition ? Il possède deux atouts, un entraineur de choix, un vieux briscard revenu de la seconde guerre mondiale, Skyper, et une détermination à toute épreuve. Alors à l’impossible, comme le dit le proverbe, nul n’est tenu. L’affaire commence plutôt mal, Ripslinger, le champion des champions ne lui facilite pas la tâche, employant parfois des méthodes peu sportives. Il devra surmonter bien des épreuves pour réussir à peut-être gagner la course et surtout devenir un homme. Dans la veine de Cars et de son univers, le point de départ n’est pas une voiture qui se la joue et découvre d’autres valeurs, mais un petit gars qui porte son rêve vers l’infini et au-delà ! Face à tous ces avions de luxe et de compétition, Dusty représente le type simple, naïf, qui devra faire appel à de vraies valeurs humaines pour réussir. C’est bien la solidarité, l’amitié, le partage et un cœur grand comme ça qui triomphent. Face aux évènements et aux éléments le courage de ce petit avion fait la différence. Fred Testot donne du cœur à la voix française. Leila Bekhti joue la princesse indienne qui lui fait tourner la tête, et Mélissa Theuriau apporte à Rochelle un côté fonceuse et sportive. Le film s’adresse avant tout aux enfants qui se retrouveront dans l’un ou l’autre de ces fous volants. Découvrez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr , notre chronique le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h45 sur France bleu Champagne.

Prisoners

Pays: USA Durée: 2h33 Réalisateur: Denis Villeneuve Acteurs: Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Viola Davis. Le kidnapping de deux fillettes lance sur la piste le détective Loki et le père Keller d’abord soupçonné. Le temps presse, le premier veut éviter un bain de sang, le deuxième faire justice. Denis Villeneuve réussit un film d’auteur, en s’attachant à des thèmes qui lui sont chers, la violence, le fanatisme entre autres.

Shérif Jackson

Genre: Western Pays: USA Durée: 1h35 Réalisateur: Noah Miller, Logan Miller (II) Acteurs: January Jones, Jason Isaacs, Ed Harris. Sarah, ancienne prostituée, part en quête de vengeance contre la secte de fanatiques qui l’a achevée pour voler ses terres. Elle trouve de l’aide en la personne de Jackson, un shérif peu ordinaire. Les frères Miller s’amusent et nous aussi avec les codes du western dans un film décalé et jouissif.

Des chiffres et des lettres

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Portrait – Laurent Boule, écrivain et expert-comptable

au moment des festi-vités des 800 ans de la cathédrale et ma décision s'est finalement prise assez naturellement. »

Laurent Boule est un homme aux multiples facettes. Spécialiste du chiffre le jour, il devient maître de la plume le soir et le week-end venus. Sélectionné dans la programmation 2013 du festival Interpol'Art, le Rémois, à la fois expert-comptable et écrivain, présente son premier roman et revient sur son parcours, où économie et littérature n'ont finalement jamais été très éloignées.

'une certaine manière, c'est un rêve de gosse qui devient réalité. Tout jeune déjà, Laurent Boule se passionne pour la lecture et l'histoire, plongeant des heures entières dans des histoires de vie, de voyages et d'aventuriers. Au fil des années, se succèdent ainsi dans sa bibliothèque les auteurs les plus créatifs de leur génération. Des Chatwin, Sartre, Coelho, Kessel, parfois Hugo, Verne, Saint-Exupéry et surtout Boris Vian, dont la fantaisie et la poésie de l'univers inspirent grandement le jeune

Casser les idées reçues romancier en devenir. « J'écrivais des petits poèmes pendant mon adolescence puis, vers mes 18 ans, j'ai écrit une nouvelle s'inspirant justement un peu du style de Vian. » Le baccalauréat en poche, la question inévitable se pose sérieusement pour Laurent Boule : quel cursus choisir pour ses études, histoire ou sciences économiques ? « J'ai finalement choisi le second, me disant qu'il y aurait davantage de débouchés. Et puis j'avais toujours

aimé les chiffres également. » Les saisons passent, les études, une rencontre, un mariage, une carrière qui démarre, peu à peu la vie éloigne Laurent Boule de la littérature ; « sans jamais m'enlever mon besoin de lecture », précise-t-il toutefois le sourire au coin des lèvres.

Une bonne fois pour toutes, les expertscomp-tables sont pour la plupart à mille lieux de l'i-mage plutôt classique et austère leur collant un peu trop à la peau. Laurent Boule, professionnel des chiffres, lecteur assidu et historien amateur semble représenter à lui-seul le parfait mariage entre comptabilité et créativité. « Je pense fondamentalement qu'on connait mal notre métier d'expert-comptable. Cette

Repère Laurent Boule est né à Rocherfort-sur-Mer en Charente-Maritime en janvier 1969. Arrivé à Reims à 18 ans, au sortir du lycée, il débute un cursus en sciences économiques dans la cité des Sacres. A l'issue de ses cinq ans d'études, puis de son service militaire, il choisit de rester à Reims et entre chez KPMG, un cabinet d'expert-comptable. Dix années plus tard et son diplôme en poche, nous sommes en 2005 quand il quitte KPMG pour CGC (Comptabilité Gestion Conseil), un autre cabinet d'expert-comptable de Reims, faisant partie du réseau Cabex. Rapidement, il en deviendra le seul associé, à la tête d'une équipe de quinze personnes. A 44 ans, Laurent Boule est marié, père d'un enfant, et toujours aussi féru de littérature et d'histoire qu'à son enfance. Les otages de la SainteAmpoule est son premier roman, publié en septembre dernier aux éditions du Forum. Les 12 et 13 octobre prochains, il sera présent à la demeure des Comtes de Champagne, à la rencontre du public dans le cadre du festival Interpol'Art.

profession est beaucoup plus proche des personnes qu'on ne le pense. C'est un métier proche des histoires de vie, quand le client nous raconte ses problèmes d'entreprise, ses préoccupations quotidiennes, et même ses problèmes familiaux, il y a une profonde relation de confiance et de proximité. Moi j'ai toujours considéré que notre premier métier était d'être à l'écoute de notre client, être dans l'humain, la projection de l'avenir ; de créer avec eux des histoires en faisant en sorte qu'elles se réalisent... Finalement, entre les histoires dans lesquelles on plonge dans les livres à celles que l'on cons-truit avec nos clients, je n'ai pas l'impression que les deux soient si éloignées que cela. L'opposition chiffres-lettres est réductrice... » Peu à peu, la quarantaine aidant, l'idée murit chez l'expert-comptable de replonger dans ses premières amours : les mots et la plume. Ecrire, imaginer, inventer, rêver, de lectures en lectures, Laurent Boule se documente, se disant qu'au fond, le moment de se lancer dans l'écriture est peut-être enfin venu. « Ma vie, privée et professionnelle, était construite, le cabinet que j'avais acheté tournait bien, je commençais à réussir à me dégager du temps. Ajouté à cela plusieurs réflexions personnelles sur la vie, des rencontres, notamment dans le cadre de mes responsabilités à la Jeune Chambre Économique

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du 2 au 12 octobre 2013

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Très exigeant en littérature, Laurent Boule tarde toutefois à se lancer dans la rédaction. « Ce livre, c'est un travail qui a pris trois ans, de l'idée originale à la sortie officielle, en passant par la création de ma propre maison d'éditions en 2009. Mais au fil de l'eau, à force de lire, l'histoire s'est imposée d'elle même ». Les premières pages sont difficiles à écrire, c'était en 2012. « Je m'étais fixé des objectifs de pages par semaine, me donnant jusqu'au 31 mars 2013 pour finir le premier jet et j'ai tenu le pari. A de nombreuses fois j'avais déjà écrit des mémoires d'une centaine de pages, mais dans la comptabilité, un premier roman, c'est tout à fait différent. » L'histoire des Otages de la Sainte-Ampoule est celle d'Eudes, un expert-comptable d'une quarantaine d'années et vivant à Reims (tiens

Le grand démarrage

tiens), qui se fait dérober une fiole de Saint-Chrême, utilisée pour le sacre des Rois de France et qui s'est transmise de génération en génération dans sa famille. Partant à la recherche du voleur et de ses motivations, soutenu dans cette aventure par son ancien directeur de mémoire, le professeur Flodoard, Eudes se lance dans des investigations au mois de mai 2011, au cœur des festivités liées au huitième centenaire de la cathédrale. « C'est un roman contemporain, ancré dans la réalité. Pour parler histoire, il faut aller chercher dans la personnalité même des personnages, qui sont, eux, un brin excentriques et surtout de grands passionnés d'histoire. » Expert-comptable le jour, écrivain la nuit, Laurent Boule sera l'un des auteurs retenus par Interpol'art, pour la huitième édition du festival. Édité à 5 000 exemplaires, son premier roman en appelle d'autres. Une suite, qui devrait sortir d'ici deux ans, car « lorsque l'on commence à écrire, il devient très difficile de s'arrêter... » > Les otages de la Sainte-Ampoule, éditions du Forum, 12 euros. Disponible en librairie. www.interpolart.com

Aymeric Henniaux

NATUREVA 2 MAGASINS

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*jusqu'au 9 novembre 2013. Sur présentation du code hebdo du vendredi.

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