L'Hebdo du Vendredi Reims 324

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Les Bisqueers Roses

12e édition pour ce festival qui met à l'honneur la scène culturelle LesbiennesGays-Bisexuels-Transgenres. p.8

Reims Champagne Hockey

Soucis sportifs, financiers et maintenant de patinoire, une semaine vraiment noire pour les Phénix. p.12

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Cette semaine, retrouvez les offres des offices notariaux

du

vendredi

ÉDITION REIMS N°324 du 31 octobre au 7 novembre 2013

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r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

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L'événement Lear is in town, adaptation du Roi Lear de Shakespeare signée du trio Lagarde-Boyer-Cadiot. p.14

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Fermeture de Nautilud, premières solutions pour les usagers

La crémation n’est plus taboue

Toussaint

De plus en plus plébiscité, dans la Marne comme en France, l’acte de crémation tend à se développer sur le marché funéraire. Zoom sur une pratique ancrée dans les mœurs, ses avantages, mais aussi ses évolutions tarifaires… . P.4 et 5

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N°324 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Schizophrénie ?

La baisse de la semaine

Il y a moins de deux ans, en pleine campagne pour l’élection présidentielle, François Hollande promettait presque que le droit de vote des étrangers (non ressortissants de l’Union européenne aux élections locales), c’était pour maintenant. Et si Nicolas Sarkozy se reniait à ce moment-là, souci d’opposition oblige, il y avait plus que pensé pas qu’en se rasant, lui aussi, un peu avant. Si je ne rouvre pas ici ce débat, je l’évoque pour le mettre en parallèle avec l’autre débat, rouvert par Jean-François Copé en particulier, il y a un peu moins de deux semaines : la remise en cause du droit du sol français. Encore une fois, je ne pose pas la question de savoir s’il est bon ou pas de remettre en cause un héritage de la Révolution. Un sondage publié le week-end dernier a dit que sept Français sur dix étaient favorables à une réforme du droit du sol, et certainement pas pour en amplifier le principe ! Y compris chez les sympathisants de gauche, près de la moitié des sondés ont dit partager l’envie de changement. Sans préjuger des orientations que prendra ce débat, comment, en moins de deux ans, un pays passe-t-il d’une réflexion visant à une intégration des étrangers, à une autre allant clairement dans le sens opposé ? On connaît l’élément déclencheur, la crise économique, terreau fertile sur lequel pousse la recherche frénétique de boucs émissaires. L’histoire, sans remonter jusqu’à la Révolution, a montré jusqu’où ça pouvait mener, révélant comme un diagnostic, tardif, la maladie d’un pays. Droit de vote, droit du sol... Et devoir de mémoire ? Tony Verbicaro

La météo Jeudi Samedi

8° 11° 7° 12°

Vendredi

10° 11°

Dimanche

6° 11°

Qualité de l’air

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Jeudi 31 octobre

Vendredi 1er novembre

Samedi 2 novembre

Réforme de la PAC : 128 millions d'euros de moins pour l'agriculture régionale

Comme annoncé, la réforme de la politique agricole commune européenne (PAC) devrait entraîner une baisse annuelle de 24 % des aides directes, soit 128 millions d'euros, pour l'agriculture champardennaise. Selon la chambre régionale d'agriculture, la région « ne parviendra pas à atteindre ses objectifs de rééquilibrage en faveur de l'élevage ». La disparition de la prime à l'herbe va affecter 60 % des surfaces bénéficiaires en Champagne-Ardenne. Le modèle d'élevage dominant dans la région (polyculture et élevage en zone intermédiaire) et la taille moyenne des exploitations agricoles (115 hectares) jouent en défaveur des agriculteurs régionaux dans le cadre des nouvelles aides PAC pour la période 20152019.

Coup d’oeil sur le monde

Bob Forever

C'est ce qu'on appelle faire parler de soi, même une fois arrivée dans l'au-delà. Après avoir connu une fin des plus tragiques, succombant aux coups de son ex petit-ami lors de la dernière Saint Valentin en février dernier, Kimberley Walker, une jeune américaine de vingthuit ans, s'est faite inhumer discrètement dans un cimetière de Cincinnati, dans l'Ohio. Mais tandis qu'on pouvait penser qu'elle connaitrait le repos éternel, voici qu'une polémique rebondit autour de sa pierre tombale. Car en hommage à la demoiselle, grande fan du dessin animé Bob l'Éponge, sa famille vient de lui installer une stèle à l'effigie du personnage animé, le représentant tout sourire en tenue de militaire. D'un goût légèrement douteux, les proches de la défunte répondent aux critiques en arguant la passion indescriptible de Kimberley pour le héros du cartoon.

A vos écus !

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L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Le modèle polyculture-élevage risque de subir de plein fouet la baisse des aides.

T.V © l'Hebdo du Vendredi

Plutôt que de s'arrêter sur le prix moyen de la baguette de pain ou de la brique de lait, l'historien Patrice de Moncan et Gilles Ricour de Bourgies, le président de la Chambre Paris Île-de-France de la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) ont décidé de voir plus grand. Bien plus grand même puisqu'ensemble

ils se sont intéressés au prix que pourrait valoir la ville de Paris si jamais la capitale venait à être mise aux enchères. Et la facture s'annonce salée puisque Paris est estimée à 706,9 milliards d'euros. Un prix qui regroupe les quelque 1,3 million de logements recensés par la FNAIM (525 milliards d'euros), les 16,818 millions de mètres carrés de bureaux (142 milliards) et les 84 000 boutiques recensées par l'Atelier parisien d'urbanisme (près de 40 milliards d'euros). Trop cher dites-vous ? Et encore, c'est sans compter la valeur des monuments de la Ville Lumière comme la Tour Eiffel, le Louvre ou encore l'Élysée...

Le retour du Franc

Vous le croyiez disparu à tout jamais depuis janvier 2002 mais point du tout, le Franc revient en force et plus flambant neuf que jamais ! Bon, ok, pas le Franc que l'on connaissait et utilisait en métropole, celui-ci, il faudra s'y faire pour les plus nostalgiques, a définitivement laissé sa place à l'Euro. Mais plutôt le Change Franc Pacifique (CFP), utilisé dans les trois collectivités d'outre-mer du Pacifique que sont la Polynésie Française, Wallis et Futuna et la Nouvelle Calédonie. Les billets de banque en circulation dataient pour les plus anciens de 1968, un « rafraichissement » s'imposait donc. Ainsi, à partir du

20 janvier 2014, de nouveaux billets de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 Francs CFP seront réédités. Des billets mettant en valeur les trois territoires et dont les motifs sont dominés par la nature avec notamment des représentations d'oiseaux, de tortue ou de raie. A titre indicatif, un billet de 1 000 CFP équivaut à 8,38 euros.

Ça sent un peu trop la carotte

L'histoire se passe sur l'île de Canna, au large des côtes écossaises. L'organisme en charge de la défense et de la protection du patrimoine local, le National Trust of Scotland, se prépare à une féroce bataille contre un ennemi aux dents aiguisées. Un ennemi petit en taille mais long par ses oreilles et qui n'a cessé de voir ses troupes s'accroître depuis des années. Cet ennemi, ce vilain méchant, c'est... le lapin ! Des lapins qui vont donc prochainement passer à la casserole, accusés de mettre la petite île sens dessus dessous. Il faut dire qu'avec un petit territoire large d'à peine 10 km2 et une population de douze habitants (quand tout le monde est là), l'île compte quand même une population de 16 000 lapins. Jusque là, les riverains mangeaient beaucoup de tourtes au lapin pour enrayer le phénomène, mais la croissance du rongeur les dépasse désormais. Des milliers de spécimens vont donc être abattus dans les prochaines semaines. Paix à ton âme Bugs Bunny.

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La crémation, un marché en pleine mutation

Obsèques

Ce samedi, à l’occasion de la fête des Défunts et pour marquer son 20e anniversaire, le Centre funéraire régional, situé à Châlons, organise une journée portes ouvertes. Zoom sur un marché qui évolue, aussi bien dans les mœurs que chez les professionnels.

a crémation, une pratique ancrée dans les mœurs ? C’est résolument le cas au Japon par exemple, où elle concerne plus de 90 % des rites funéraires, situation démographique et traditions religieuses obligent. Rien de comparable avec l’Hexagone qui, à en juger les courbes nationales, a tout de même fait du chemin en la matière. Aujourd’hui, un Français sur trois opte pour ce mode d’obsèques. La ChampagneArdenne n’échappe pas à cette tendance, même si elle se situe légèrement en deçà de la moyenne. Elle a d’ailleurs, ces dernières années, considérablement adapté les structures dédiées à l’incinération. « Cet acte est autorisé en France depuis 1887, rappelle Martine Charpentier, présidente de l’association crématiste Marne-Ardennes, également engagée au sein de la Fédération française et de l’Union crématiste européenne. Mais à l’époque, il ne représentait que 3 % des cas, et il était très difficile d’en parler. Dès 1990, nous avons milité pour mettre à disposition

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Possibilité de rendre hommage aux défunts avant la crémation

des familles au moins un crématorium par département. Afin de leur éviter des déplacements, surtout en conditions de deuil. Avant cela, les Champardennais devaient se rendre aux crématoriums de Paris ou d’Amiens. » Désormais, il en existe un dans l’Aube (Rosières-près-Troyes), un dans les Ardennes (Prix-lès-Mézières) et deux dans la Marne : au funérarium de Reims, quartier de la Neuvillette, et au centre régional funéraire de Châlons, seul établissement public de la région. « Au total, nous dénombrons aujourd’hui plus de 2 500 crémations sur l’ensemble de la Marne. C’est un phénomène très ancré dans les grandes villes. Nous sommes un territoire plutôt rural, atta-

L'entrée du pôle est marquée par une sculpture signée Jacques Victor André. © l'Hebdo du Vendredi

ché à la terre et aux valeurs du cimetière. » Bien que les nouvelles générations délaissent de plus en plus ces traditionnels lieux de mémoire. Mais c’est un fait : la crémation offre des avantages en termes de place et d’entretien. « Les cendres peuvent être dispersées en pleine nature ou dans les jardins du souvenir, placées dans des columbariums ou dans des cavurnes, de petites sépultures permettant tout de même d’avoir un lieu matériel de recueillement. » Le cérémonial accompagnant la crémation s’est lui aussi largement développé. Trop souvent, faute d’être suffisamment informées, les familles ne prévoient pas forcément d’hommage aux défunts avant la crémation. Mais c’est possible. Même si ce laps de temps est plus court que pour des funérailles traditionnelles (un quart d’heure en moyenne), elles peuvent tout à fait prononcer quelques mots, lire un texte, diffuser une musique, fleurir le cercueil, etc. « Et comme pour une inhumation, ces temps d’adieux, qu’ils soient civils ou religieux, se préparent en amont. Ils sont très importants, essentiels, même. Les entreprises funéraires, interlocuteurs principaux des personnes ayant perdu un être cher, doivent les en informer. » Ne

La loi du 19 décembre 2008, relative à la législation funéraire, interdit formellement le partage des cendres de nos défunts entre différents lieux. Elles peuvent toutefois être dispersées dans un autre endroit que ceux déjà prévus à cet effet, si telle est la volonté de l’être disparu ou de sa famille. « Seule obligation : les familles devront déclarer cet emplacement à la mairie du lieu de naissance du défunt », précise Martine Charpentier. De même, il est illégal de conserver des cendres chez soi. « Ce qui est une bonne chose, car cette pratique donnait matière aux détracteurs et entraînait parfois un manque de respect. On assistait à une commercialisation à outrance d’objets marketing en tout genre (urnes à la mode, objets de déco ou bijoux composés de cendres, etc.). »

Ce que dit la loi

pas hésiter non plus, donc, à contacter le crématorium concerné pour organiser au mieux ce moment. « A Châlons comme à Reims, nous pouvons accueillir une centaine de personnes pour les cérémonies. Ainsi que toutes les religions tolérant ou acceptant la crémation (catholiques, protestants, bouddhistes, etc.). Les salles de cérémonie peuvent également être aménagées et accessoirisées en fonction. Contrairement à d’autres régions, les prêtres ne se déplacent pas aux crématoriums pour officier, mais confient cela aux diacres. »

La mort aussi a un prix

Inévitablement, l’évolution de cette pratique s’est accompagnée de celle des prix. Et tandis qu’en Belgique, le concept low-cost s’est emparé du marché funéraire, la ChampagneArdenne figure parmi les régions les plus onéreuses de France pour la crémation. Avec une montée en puissance des contrats obsèques, pouvant coûter du simple au quintuple, selon les options choisies. « Les gens se tournent de plus en plus vers ce genre de contrats pour s’assurer du respect de leurs dernières volontés. Difficile de comparer les prix pratiqués par les entreprises habilitées tant ils sont variables. Mais on observe toutefois la tendance suivante : les professionnels souhaitent harmoniser les tarifs des inhumations et des crémations. Pour ne favoriser ni l’une ni l’autre. Et pour que les gens choisissent la crémation par conviction, non par souci d’économies. Les maires des communes, eux, fixent les prix des emplacements cinéraires et des taxes de cré-

mation. Celle-ci s’élève à environ 450 euros à Châlons, contre 410 à Reims et 560 à Troyes. » Ce à quoi il conviendra d’ajouter le prix de la dispersion des cendres, du cercueil de crémation (environ 250 euros il y a une vingtaine d’années et au minimum 400 euros aujourd’hui), et de la concession. « La crémation reste moins chère à ce jour (entre

La société évolue,

Il n'y a plus une, mais deux manières de dire au revoir à un proche. A l'inhumation s'est ajoutée la crémation et avec elle, de nouvelles habitudes et de nouveaux paramètres à prendre en compte.

eaucoup l'ignorent mais les six cimetières du bassin rémois (cimetières de l'Est, du Sud, du Nord, de Laon, de l'Ouest et la Neuvillette) ne comportent désormais plus seulement des concessions « traditionnelles » (d'un mètre sur deux, utilisées lors des inhumations) mais aussi des caveaux plus petits (des cavurnes, d'un mètre sur un), prévus pour renfermer l'urne des cendres des défunts après la crémation et permettant à la famille de venir se recueillir sur la tombe du proche perdu. De même, aujourd'hui, chaque cimetière dispose de vasques, permettant la dispersion des cendres. « Les cimetières actuels se sont adaptés à l'évolution des pratiques concernant la fin de vie ; c'est pourquoi de nouvelles installations sont apparues ces dernières années », souligne Joël Dangléant, chef du service État Civil et Cimetières à la Ville de Reims. « Parmi ces grands changements, la possibilité donc de déposer une urne dans

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Fondée en 1977, la Fédération française de crémation rassemble à ce jour environ 150 associations en France, et 70 000 adhérents. L’association crématiste Marne-Ardennes en compte 600. Son rôle : apporter une aide, un soutien et un conseil aux familles endeuillées, comme à celles qui souhaitent simplement se renseigner, pour mieux se préparer. « Les gens ne veulent pas forcément penser à la mort, observe Martine Charpentier, la présidente. Mais elle nous concerne tous. Et en parler ne fait pas mourir ! Peu sont au courant de notre existence. Nous sommes aussi là pour lutter contre les idées reçues, répondre à toutes les questions qui pourraient se poser, qu’elles soient techniques, morales et législatives. » Parmi les chevaux de bataille de l’association : le respect, à la lettre, des dernières volontés des défunts. « C’est primordial, à notre sens. Qu’il s’agisse d’une inhumation, d’un don d’organes, d’une crémation. Nous conseillons à ceux qui le souhaitent de remplir et conserver dans leur livret de famille un document certifiant leurs choix (testaments crématistes, cartes de donneurs, etc.). Et surtout, d’en parler. » Côté commerce, malheureusement, l’association reçoit parfois des familles victimes de tarifs exorbitants. « Il n’est pas normal de mettre 900 euros dans un cercueil de crémation ! Heureusement, tous les professionnels ne profitent pas de l’émotion des gens pour faire leur chiffre, mais on s’y heurte parfois. Là encore, nous conseillons aux familles de faire appel à une personne extérieure, objective, pour les épauler dans leurs démarches. Une chose est sûre, il est plus simple de vivre cette période difficile en y étant préparé, et en sachant où l’on va. D’où l’importance d’y réfléchir bien en amont. »

ECOUTE – CONSEIL ACCOMPAGNEMENT

En parler ne fait pas mourir !

3 000 et 4 000 euros tout compris en région) que l’inhumation (dans les 7 000 euros, sans compter la sépulture). Mais elle tend à rattraper son retard et évolue d’environ 10 % par an. » Et demain, les générations futures auront-elles autant d’argent à consacrer à leur budget obsèques ?

Sonia Legendre

la fin de vie aussi

un cavurne pour chaque nécropole de la ville, mais aussi l'installation d'espaces de dispersion (sauf au cimetière de l'Est), que l'on appelle des jardins du souvenir. » Ces derniers, des espaces généralement gazonnés et pourvus de végétations, viennent en alternative aux vasques présentes dans les cimetières historiques de la ville. Le nombre de crémations grandit (+1,5% en moyenne chaque année), celles-ci représentant environ 30% des obsèques actuelles en France. « Reims se situe dans la moyenne nationale, ce qui n'est pas le cas partout. En Alsace par exemple, on peut compter jusqu'à 70-75% de crémations, poursuit Joël Dangléant. Sur Reims en 2012, on est à un peu moins de 2 000 crémations par an (sachant qu'il n'y a pas que des Rémois qui se font incinérer dans la ville), et 888 inhumations exactement. Après, on a compté 32 dépôts d'urnes dans le colombarium du cimetière de la Neuvillette (lieu où sont déposées les urnes cinéraires, dans des niches), 147 dans des concessions classiques et 78 dans des cavurnes. On a également dénombré 319 dispersions de cendres et 42 scellements d'urnes sur des tombes existantes. » Avec ses quatorze hectares de surfaces, ses cantons entiers de cavurnes et ses trois jardins du souvenir, le cimetière de la Neuvillette, l'un des plus grands cimetières paysagers d'Europe, s'adapte à l'essor

> Permanences mensuelles de l’association

crématiste Marne-Ardennes : chaque premier mardi du mois de 15 h à 17 h à Châlons (Complexe Gérard Philippe, avenue du général Sarrail) – Chaque deuxième jeudi du mois de 14 h à 16 h à Reims (Maison des associations, rue du Barbâtre).

croissant des crémations. Un espace devenu indispensable puisque c'est aujourd'hui une réalité : l'enterrement a changé.

Aymeric Henniaux

Dans les différents cimetières de Reims, et notamment à celui de la Neuvillette, des cantons sont réservés aux défunts musulmans ou israëlites. « Bien qu'ils soient enterrés tout comme les chrétiens, il y a néanmoins des spécificités à prendre en compte, comme le fait que les musulmans doivent, par exemple, être mis en terre le visage tourné vers La Mecque », souligne Stéphane Joly, adjoint à la maire de Reims en charge notamment des affaires funéraires. L'élu met en outre en avant une « modification sociologique : avant, les anciens préféraient être enterrés au pays. Maintenant, les « plus jeunes » choisissent souvent de rester sur place, afin que leurs proches puissent venir se recueillir plus facilement. L'important en tout cas pour nous, c'est que chaque famille puisse être accueillie comme il se doit, dans les meilleures conditions. »

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Louis Gallois à Reims pour la relance de l'industrie

Pôle de formation des industries technologiques

e Commissaire général à l'investissement était de passage dans la cité des Sacres vendredi dernier. Raison de sa visite : l'inauguration en grande pompe du Pôle de Formation des Industries Technologiques, dont il était l'invité d'honneur. La vocation première de cette nouvelle structure est de former des professionnels aux métiers de l'industrie, accompagner les entreprises locales et en attirer de nouvelles sur le territoire. Situé rue Max Holste dans la zone Farman, le nouveau pôle s'étend sur quelque 10 000 m2 sur lesquels travaillent 200 salariés. Débutés en novembre 2011 et achevés cet été, les Démonstration de robotique devant Louis Gallois. © l'Hebdo du Vendredi travaux de ce nouveau bâtiment, se voulant le fleuron de la formation industrielle champardennaise, représentent un investissement de quinze millions d'euros. A.H

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Jacques Douadi Chevalier de la Légion d'Honneur

Epinglé

e maire de Sillery et ancien conseiller régional Jacques Douadi, promotion de Pâques 2013, s'est vu remettre samedi 26 octobre la médaille de Chevalier de la Légion par l'historien rémois Patrick Demouy. La cérémonie s'est déroulée dans la demeure des Comtes de Champagne à Reims. Le tout ou presque gratin politique local était présent, et quand il n'était pas là, il était excusé. Jacques Douadi s'était déjà vu proposer l'insigne honneur il y a quelques années, mais il avait refusé, estimant que ce n'était pas encore le moment. Celui qui ne briguera

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pas sa succession à la mairie de Sillery, qu'il dirige depuis 1983, a été salué par tous, et Michel Bernard, le sous-préfet de Reims, a remercié l'élu au nom de l'Etat pour le rôle qu'il a joué comme rapporteur de la commission départementale de l'intercommunalité. En particulier dans le cadre de l'agrandissement de Reims Métropole. Jacques Douadi n'a, comme à son habitude, pas su faire court au moment de revenir sur sa vie et de remercier. Cette cérémonie était à son honneur, et tout le monde l'a excusé !

T.V

EN BREF Refusant de payer 6 300 euros de frais notariaux à la Ville de Reims, le collectif qui squatte l'ancien café de la Cerisaie, appelé l'Ecluse, est plus que jamais sous la menace d'une expulsion. Entre la mairie, propriétaire du site, et le collectif les désaccords sont nombreux rendant les discussions difficiles. En effet, les squatteurs refusent le délai pour remettre aux normes le bâtiment (3 ans), le paiement d'impôts locaux et le droit de visite des agents de Reims Métropole.

Menace d'expulsion pour les résidants de l'Ecluse

La décision de justice tant attendue par les deux parties (municipalité et association de défense de l'œuvre originale du sculpteur Paul Moreau-Vauthier) dans le conflit autour de la création sculpturale de Jean-François Gavoty, dont le socle posait tant problème, vient d'être rendue. La Justice a tranché en annulant la saisie-contrefaçon prononcée initialement. L'ordonnance de référé suppose en effet la mainlevée immédiate de la saisie, permettant ainsi au monument de quitter l'atelier de Jean-François Gavoty. Plus aucun obstacle désormais à son arrivée au Parc de Champagne, à une date cependant encore indéterminée puisque la date inaugurale, initialement fixée au 11 novembre, a été annulée la semaine dernière par la Ville. Cette dernière qui « prend acte avec satisfaction et se félicite de la décision, bien que regrettant évidemment que l’inauguration de ce Monument ait pris du retard, alors que les commémorations de la Grande Guerre ont déjà commencé. »

Héros de l'Armée : le monument finalement bientôt de retour ?

Nouvel échaffaudage devant la cathédrale

Le montage des échafaudages, qui débute, marque le début de la dernière phase de restauration de la façade occidentale de la cathédrale de Reims. La restauration de l’étage de la rose vient en effet achever l’intervention menée, depuis une trentaine d’années, sur cette façade, par le ministère de la Culture et de la Communication. Cette restauration concerne l’une des parties de la façade qui, avec le portail Nord, a le plus souffert de l’incendie du 19 septembre 1914. Elle se déroulera de fin 2013 à 2016, en deux phases d’une durée estimée à 18 mois chacune.


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Le Nautilud (piscine et patinoire) fermé pour un long moment

Equipements sportifs

La Ville doit maintenant trouver des solutions pour les nombreux utilisateurs du complexe Nautilud, qui totalise environ 400 000 entrées par an. © l'Hebdo du Vendredi

Adeline Hazan a annoncé vendredi dernier sa décision de fermer le complexe piscine-patinoire Nautilud. Une fermeture à effet immédiat, en urgence, en raison d’un diagnostic faisant état d’un problème structurel grave sur la charpente en bois du site.

e cabinet Ginger CEBPT a remis le 17 octobre dernier son étude concernant le Nautilud, dans le cadre du « diagnostic structurel, prescriptions de méthodologie et assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la réparation et le renforcement des bâtiments de la ville de Reims et de Reims Métropole ». Les conclusions du diagnostic sont conséquentes, et il a été conseillé de réaliser des opérations de sécurisations dans les plus brefs délais. Côté piscine, pour étaiement au niveau de chaque rotule métallique, et, côté patinoire, pour sécuriser la charpente. « L’audit évoquait un risque de rupture d’un élément d’assemblage de la charpente à moyen,

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400 000 entrées par an

voire à court terme », a expliqué Adeline Hazan. Les réunions d’experts nécessaires se sont poursuivies et la décision a donc été prise de fermer au public la piscine et la patinoire. Les défauts importants qui ont été constatés sont liés à des phénomènes de vieillissement, sans doute accéléré par les conditions climatiques particulières d’un complexe piscine-pati-

noire : dalle maintenue à - 12° C pour la glace, température intérieure autour de 25° C côté piscine, taux d’humidité conséquent. « Il n’est pas question de faire prendre des risques aux Rémois, a indiqué la maire, même si je suis consciente des contraintes qui vont impacter les particuliers et les clubs sportifs. » Les travaux de mise en sécurité vont commencer dès maintenant, de même la recherche de solutions de remplacement pour répondre aux utilisateurs est en cours (lire ci-dessous). Ce qui n'est pas une mince affaire, puisque, au Nautilud, la piscine enregistre 350 000 entrées par an, et la patinoire 40 à 60 000 visiteurs, toujours en une année. Côté clubs, l’urgence concerne le Reims Champagne Hockey qui jouera sont prochain match de championnat, jeudi 31 octobre à Barot, où le club est habitué à s'entraîner, mais qui ne peut pas recevoir du public. Pour le RN89 et en particulier sa section water polo, la piscine rémoise des Thiolettes devrait constituer la solution, sous réserve de dérogation de la Fédération française. Quand aux autres clubs de glace et de natation, direction les autres équipements de la ville. Quant à la suite des opérations, elle demeure inconnue pour le moment. Si Adeline Hazan ne cache pas que le temps de la fermeture, provisoire, « risque d’être long » - sans doute plusieurs mois - « ce sont les prochaines réunions qui diront s’il convient de réhabiliter ou de reconstruire, et si reconstruction il y a, si elle doit se faire sur place ou ailleurs. Tout peut être envisagé, mais à ce stade, c’est vraiment trop tôt pour le savoir ».

Julien Debant et Tony Verbicaro

Premières solutions trouvées pour les usagers

Pour les habitués des bassins de Nautilud, habitants et clubs, direction les cinq autres piscines de Reims dont l'amplitude horaire est élargie. Les Thiolettes, fermée pour travaux, rouvre dès ce vendredi 1er novembre. Les élites des clubs bénéficieront de créneaux mutualisés, parfois dès 7h du matin. Pour les Écoles de natation proposées par la REMS, lorsqu'un créneau identique en termes d'horaire est trouvé dans une autre piscine, il est proposé en priorité aux adhérents du même créneau du Nautilud. Si l'adhérent décline l'offre, elle est remise en ligne et accessible à tous. Sur les 1 400 personnes inscrites auprès de la REMS, 550 vont ainsi se voir proposer une solution dans une autre piscine. En tout état de cause, toutes pourront se faire rembourser (la procédure doit être connue d'ici quelques jours). Et pour ce qui est de la pratique scolaire, une première réunion avec l'éducation nationale est prévue le 5 novembre pour définir les priorités et réorganiser la seconde session qui commence début février. Enfin, les utilisateurs de la patinoire ont, eux, été invités à partager Barot. « Ils ont fait de gros efforts d'organisation et de mutualisation des créneaux », souligne Francis Assailly, directeur des sports de la Ville... en attendant peut-être la construction d'une patinoire provisoire ? C'est en tout cas la suggestion faite par Benoît Vrielynck, président du Reims Champagne Hockey (à lire en page 12). Une proposition qui n'est pas farfelue. Le coût d'une telle installation serait de l'ordre de 650 000 euros, soit à peine plus que le coût énergétique annuel de Nautilud - maintien de la glace, réchauffement de l'eau des bassins, électricité - qui est de 598 000 euros. Horaires d'ouverture des piscines au public Talleyrand : jeudi 31 octobre de 8h à 14h, samedi 2 et dimanche 3 novembre de 8h à 11h45. Château d'eau : jeudi 31 octobre de 9h à 11h45, de 14h à 17h45 et de 19h à 21h30, vendredi 1er novembre de 9h à 13h, samedi 2 de 8h à 11h45 et de 14h à 17h45, et dimanche 3 de 8h à 13h. Thiolettes : vendredi 1er novembre de 9h à 13h, samedi 2 de 9h à 12h30 et de 15h à 17h30, et dimanche 3 de 9h à 13h. - Plus d'infos sur rems.fr


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Plus que jamais pour rassembler

Festival – Bisqueers Roses

lité être... le pape ! De même, au Gin Pam comme dans la salle (assez inédite pour y organiser des concerts) des Régates Rémoises, les créations musicales et/ou scéniques seront au rendez-vous. A commencer par la performance du plasticien et chamane Sébastien Lambeaux qui proposera le vendredi 8 novembre un rituel d'activation d'un fétiche, une expérience ésotérique des plus troublantes. Côté musique pure et dure, citons Herr Pop&Friends, le bestiaire de Mademoiselle Violette (avec entre autres Friguidass, The Man Inside Corrine), le rock de Deborah Degouts, les chansons et poèmes de La Bourette, « Good Dog » Tom de Pekin et Monsieur K, et l'underground punkoïde de Madmoizel ; sans oublier Popingays, La Chantal, Peggy Lee Cooper & El Fenouillo, Zimt, Gais Musette, Crame, les Shafty Brothers et Larmes Fatales. A noter aussi la tenue, le samedi 9 (toujours aux Régates Rémoises), d'un atelier Drag King et d'un autre Drag Queen.

Pour sa douzième édition consécutive, le festival Lesbiennes-GaysBisexuels-Transgenres (ou LGBT) qui se déroulera du 6 au 11 novembre fera la part belle à la scène culturelle LGBT. Objectif : rassembler tous les publics autour d'une programmation « en tous genres ».

iché entre la Toussaint et l'Armistice, le festival des Bisqueers arrive chaque année comme un véritable ovni incontournable dans l'automne rémois. Cinéma, théâtre, performances, musique... à chaque discipline son unicité, son excentricité et sa façon de faire rire ou d'émouvoir sur les sujets chers à la culture LGBT. Un festival qui conclura également, à sa manière, une année 2013 plus que remplie : « après toutes les manifs qui ont réveillé des paroles et des actes homophobes, mais surtout après les succès législatifs du printemps dernier qui ont enfin permis l’égalité des couples homos et hétéros devant le mariage, le festival sera l'occasion idéale de rassembler les publics homo, hétéro, bi et trans autour d'un même événement », souligne Laurence Weber, présidente de l'association LGBT rémoise Exæquo, organisatrice des Bisqueers Roses. Partie de quelques centaines de personnes seulement en 2002, la manifestation a depuis largement su trouver sa place à Reims, acquérant même une dimension lui permettant de rayonner bien au delà de la ville. « Désormais, le festival draine plus d'un

N

Crame le magnifique, et son improbable barbe de plume. © Jules Faure

millier de spectateurs et spectatrices », poursuit Laurence Weber. De toute la Marne et même en dehors, on vient découvrir et prendre part à l'effervescence Bisqueers. Une effervescence qui tire notamment sa source de la richesse et l'éclectisme de la programmation, à l'image de la pièce de théâtre de Jean Genet, « Elle » (jeudi 7 au Studio de la Comédie de Reims), à la fois drôle, iconoclaste et corrosive. Jouée par la compagnie InfraKtus, « Elle » est mise en scène par Françoua Garrigues qui

s'était déjà illustré en 2010 dans une précédente pièce montrant « l'homosexuel ou la difficulté de s'exprimer de Copi ». Cette fois-ci, son « Elle » est une éminente personnalité qui s'avère en réa-

Aymeric Henniaux

> Rens. et programmation :

contact@exaequo.fr / www.exaequoreims.com / exaequoreims.blogspot.com

On trie et on troque

Initiative - Croix-Rouge

Reims Métropole et l'association Mutes (Multi-Échanges Services) organisent le 16 novembre prochain le premier troc entièrement nonfinancier. Sur place, les habitants pourront repartir avec des dvds, cds, jouets et jeux vidéos « payés » à l'aide de simples gommettes.

'est sur proposition de l'Ademe (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets que la collectivité de Reims Métropole, en lien avec la Mutes qui porte le projet, a choisi le quartier Croix-Rouge pour organiser son premier troc, se voulant à la fois utile, économique et écologique. Le quartier, concentrant de nombreuses associations orientées vers le multi-service et l'aide à l'habitant, se veut un vrai test qui décidera de l'avenir de l'opération. « Concrètement, on est sur le système d'une bourse d'échanges, mais pas d'échanges financiers, juste du troc, précise Adrien Tchang-Minh, chargé de mission prévention des déchets pour Reims Métropole. Un habitant nous amène un objet dont il n'a plus l'utilité et celui-ci se voit attribuer une valeur en gommettes (de une à trois gommettes maximum par objet). On veut avant tout mettre en avant le ré-emploi des objets. De même, l'événement se veut vecteur de lien social » Ainsi, depuis le 16 octobre et jusqu'au 16 novembre, chaque

C

Rémois souhaitant participer à l'opération est invité à venir déposer ses objets à la Maison du Projet Croix-Rouge. Le samedi 16 novembre, rendez-vous ensuite au gymnase Lapique de 10h à 16h30 (dans le cadre du forum des associations du quartier) pour venir utiliser les gomettes et repartir avec de nouveaux objets. Pour cette première édition, les organisateurs ont choisi de proposer aux troqueurs de venir échanger des objets peu volumineux (jusqu'à dix objets par foyer) : jeux de société, jouets (pas de peluches), jeux vidéo, DVDs, CDs, livres... Des objets de loisirs généralement recherchés et s'échangeant facilement. Quant à l'attribution des gommettes, Adrien Tchang-Minh rassure de suite les participants : « On sera souple. Un jeu de carte simple vaudra par exemple une gomette, un jeu de société avec pions et plateau deux, et les jeux vidéo ou les petits ordinateurs pour enfants seront pris contre trois gommettes. » A l'issue de la journée spéciale du 16 novembre (au cours de laquelle Adrien TchangMinh, son équipe et la Mutes espèrent accueillir une centaine de personnes), les troqueurs dont les objets n'auront pas été échangés pourront soit les récupérer, soit donner leur aval pour qu'ils soient distribués à diverses associations. > Les objets sont à déposer à la Maison du

A.H

Projet jusqu'au 16 novembre, les lundis de 9h à 12h, mercredis de 14h à 17h et vendredis de 15h à 18h30. Rens. : www.reimsmetropole.fr

EN BREF Municipales 2014 : Manesse et Bécherau, têtes de liste du Parti de Gauche

En vue de l'élaboration d'une liste pour les élections municipales de 2014 à Reims, le comité de la Marne du Front de Gauche a élu Laure Manesse et Xavier Bécherau têtes de liste du Parti de Gauche.


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Un plan d'actions en 19 actes

EN BREF

Tourisme - Pays Rémois

Les élus de Reims Métropole, des Communautés de Communes Champagne Vesle et Vesle Montagne de Reims, ainsi que l'Office de Tourisme de Reims et les principaux partenaires du tourisme local ont présenté la semaine dernière le Schéma de Développement Touristique du Pays Rémois. Objectif : développer sérieusement cette économie d'ici quatre ans.

es idées et projets sont désormais actés, place au concret maintenant. Et sur ce point, les différents acteurs, publics ou privés, collectivités, office ou partenaires, sont tous d'accord : il faut relancer l'économie touristique dans le bassin rémois. « Bien que représentant moins de 10% du PIB de la ville, le tourisme reste une économie non négligeable et surtout une vitrine pour Reims et sa région », rappelle Guy Valembois, directeur de l'Office de Tourisme. Et sur ce secteur, la cité des Sacres a encore des progrès à faire puisque si les touristes, Français ou étrangers, n'y restent en moyenne pas plus d'une nuit, deux maximum, la donne est toute différente dans d'autres villes de même envergure où le séjour peut s'étaler de trois à sept nuitées. « C'est un facteur à prendre en compte, évidemment. Pour autant, si l'on compare avec Angers, Rouen ou Tours, ces villes sont aussi favorisées sur le plan naturel, à l'image de la proximité de Rouen avec l'océan, poursuit Guy Valembois.

L

Centenaire 1914-1918 : un colloque ouvert à tous les 7 et 8 novembre

Les futurs locaux de l'Office de tourisme rémois en face de la médiathèque Falala, anciennement occupés par une agence d'intérim. © l'Hebdo du Vendredi

Nous, nous devons miser sur une proximité événementielle, à savoir miser sur de grandes manifestations pouvant drainer du public pour faire rayonner la ville. Cela passe par les championnats de France d'athlétisme, l'arrivée du Tour de France en juillet prochain, mais aussi les festivités liés au premier centenaire de la Grande Guerre. » Parmi la vingtaine d'action inscrites au « cahier des charges » figurent le transfert de l'Office de Tourisme de son site actuel dans de nouveaux locaux situés face à la médiathèque, plus accessibles et pour lesquels « un gros investissement sera fait en termes d'accueil numérique », précise Adeline Hazan, maire de Reims. Autre projet majeur à venir, la création d'une offre d'hôtellerie de plein air. Un camping à Reims ? Cette fois la décision est donc bel et bien actée. « Dans un premier temps on va recevoir des profes-

sionnels de ce secteur et leur faire visiter des sites potentiels. Angers, Bordeaux, Amiens, toutes ces villes ont relancé leur offre de camping, c'est un créneau qui fonctionne. » Autre point important à travailler, l'offre de tourisme haut de gamme, « encore insuffisante » selon Guy Valembois. « Actuellement on est sur 750 000 à 800 000 nuitées par an à Reims, soit sur du moyen de gamme, soit sur l'hôtellerie de Prestige comme les Crayères ou l'Assiette Champenoise. Il manque une offre d'hôtellerie de milieu de gamme, qui conviendrait au tourisme d'affaires ». En ce sens, le projet privé Agora (derrière le Boulingrin), dévoilé avant l'été dernier et qui devrait comporter un hôtel quatre étoiles, pourrait justement commencer à répondre à cette demande.

> www.reims-tourisme.com

Aymeric Henniaux

Afin de rassembler les récentes recherches portant sur les troupes coloniales pendant la Première Guerre mondiale, l’Université de Reims et son Centre d’Étude et de Recherches en Histoire Culturelle (Cerhic) organisent un colloque académique international les 7 et 8 novembre prochains à Reims. La rencontre sera résolument internationale : grâce à la présence de chercheurs venus d’Europe, d’Afrique et d’Amérique, par la réflexion engagée sur les troupes coloniales de toutes origines, et enfin par une réflexion sur tous les fronts du monde où elles furent engagées. La situation des troupes coloniales sur les champs de bataille (France naturellement, mais aussi Afrique ou Proche-Orient), mais aussi dans les camps de prisonniers en Allemagne, sans oublier le vaste sujet de l’occupation de la Rhénanie au lendemain de la guerre - la « Honte noire » stigmatisée par les nationalistes allemands d’extrême-droite, ni omettre toutes les questions mémorielles aux forts enjeux civiques. Tous les sujets seront donc abordés. Jeudi 7 et vendredi 8 novembre au Centre des congrès, 12, boulevard du Général Leclerc à Reims. Entrée libre.

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« Un second mandat est nécessaire »

Patrick Tassin, président du Ceser

montrer, à ceux dont on parle, ce qu’on dit d’eux. Cela ajoute à notre crédibilité, et nous a permis d’associer plus d’acteurs à nos recherches. On voit bien que nous sommes écoutés. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde est d’accord avec nous. Mais nos travaux sont attendus.

Le mandat du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser, assemblée régionale consultative réunissant des décideurs socioprofessionnels) se termine ce jeudi 31 octobre. Le 8 novembre, sur convocation du préfet de région, une nouvelle assemblée sera constituée. Elu président depuis 2007, Patrick Tassin renouvelle sa candidature.

uel bilan dressez-vous de ce dernier mandat et pourquoi souhaitez-vous être candidat, une seconde fois, à la présidence du Ceser ? Nous considérons le Ceser comme un outil important, tant pour la population que les élus. Un lieu d’échanges, où les organisations, qu’elles soient syndicales, patronales ou autres, travaillent ensemble, malgré leurs divergences, sur des sujets variés. Ce n’est pas toujours évident, mais c’est toujours très enrichissant. Nous sommes tous engagés pour l’intérêt général. Et les décideurs doivent pouvoir s’appuyer sur ce type de structures. Le leitmotiv de ma candidature en 2007 était le suivant : travailler davantage sur la qualité de nos actions, en termes de méthodes, de résultats. C’est ce que nous avons fait, en créant notamment un comité de suivi de nos travaux. Aujourd’hui, lorsqu’on livre un avis, on est en mesure de vérifier, les années suivantes, ce que

« Nous ne sommes pas là pour dire à nos interlocuteurs ce qu’ils ont envie d’entendre »

Q

Le 8 novembre, Patrick Tassin proposera à nouveau sa candidature pour présider le Ceser ces six prochaines années. © l'Hebdo du Vendredi

sont devenues nos propositions, et pourquoi. Nous avons aussi planché sur des dossiers sensibles, qu’on aurait peut-être laissés de côté il y a quelques années, susceptibilités obligent. Mais nous ne sommes pas là pour dire à nos interlocuteurs ce qu’ils ont envie d’entendre. Nous portons un regard différent de celui des élus sur la société civile et économique. Autre objectif : améliorer notre visibilité pour

Exemples D'ARRIVAGES

Le président d’un Ceser doit jouer un rôle d’animateur. Entraîner avec lui un collectif dans toute sa diversité, lui permettre de travailler dans de bonnes conditions pour donner aux membres de l’assemblée l’envie de poursuivre. J’avais annoncé, lors des dernières élections, que je serai disponible pour deux mandats. J’ai été passionné par les travaux que nous avons menés, et par la façon dont nous avons fait évolué cette structure. Un second mandat est nécessaire pour continuer sur cette voie, pérenniser les choses, puis aller au-delà. Parmi les travaux du Ceser les plus marquants ces dernières années ? Il y en a eu tellement… La formation professionnelle, l’enfouissement des déchets radioactifs, l’illettrisme, etc. Vatry, évidemment, est un sujet aussi complexe qu’enthousiasmant. On s’est vite rendu compte que cet aéroport présentait de réels atouts pour la région, et qu’il pouvait être sauvé. Le président du Conseil régio-

nal, Jean-Paul Bachy, a d’ailleurs engagé un certain nombre d’actions en ce sens, en suivant une bonne partie de nos préconisations. Nous venons d’adopter un rapport sur le Grand Paris. S’il poursuit son développement à l’ouest, il existe un vrai risque pour la ChampagneArdenne. Car elle se situe dans une zone géographique appelée « diagonale du vide ». Nous avons néanmoins des cartes en main pour inverser l’ordre des choses, et notamment Vatry. Aéroports de Paris (ADP) ne prendra pas en charge Vatry comme cela, à court terme. Mais si on l’abandonne aujourd’hui, on ne pourra pas relancer son activité plus tard. L’Etat doit prendre ses responsabilités sur ce dossier.

Et parmi les sujets que vous aimeriez voir étudiés par le Ceser ? L’industrie connexe au champagne. Les grandes maisons ont tendance à se fournir à l’extérieur, alors qu’il existe en région des entreprises spécialisées. Il faut (re)créer une dynamique régionale sur cette filière. L’idée, serait d’aller vers un cluster dédié au champagne, faire travailler les entreprises ensemble, sur des aspects techniques mais aussi de recherche et d’innovation. Entre autres dossiers que je proposerai d’étudier : les niveaux de qualification des jeunes, ou encore la transposition à la Champagne-Ardenne des 34 plans de reconquête industrielle établis par l’Etat.

Propos recueillis par Sonia Legendre

La Marne en pastels primée

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La Marne en pastels, la photo primée par le Parc naturel régional de la Montagne de Reims. © Clic & Plume

arine Charlier, 31 ans, prestataire individuelle en communication, avait envoyé trois clichés pour participer au récent concours du Parc naturel régional de la Montagne de Reims qui avait pour thème « Habiter le Parc naturel ». Et deux des photos de la résidante de Damery ont été primées ! Dont le premier prix, pour La Marne en pastels, photo justement prise dans son village. Après une formation dans l’environnement et avoir accumulé des « boulots précaires », la jeune femme inspirée par l’image a naturellement touché à la communication. Partie travailler un peu partout en France au gré des offres d’emploi, elle a décidé de revenir dans sa région d’origine, autour d’Epernay, qu’elle

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considère comme « un eldorado » par ces temps de crise. Salariée à mi-temps dans une coopérative de champagne, elle s’est, à côté, installée à son compte pour proposer, sous le nom Clic & Plume, des prestations en communication : photos, rédactionnels, community management, création de sites internet... « Faire seulement des photos, et en vivre, je n’y croyais pas trop. Mais en intégrant la photo dans une logique de communication, pourquoi pas. » Mais l’essence reste sa photographie, qu’elle qualifie de « naturelle, avec des paysages les plus vierges possibles... Le lien avec la nature n’est jamais loin. Pour des portraits, je n’aime pas trop faire poser les gens, je préfère les prendre sur le vif. » T.V


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Les indicateurs de l’emploi

La catastrophique période septembre 2012 - septembre 2013

Chômage - Région

e Ministère du Travail et de l’Emploi a publié en fin de semaine dernière les chiffres du chômage pour le mois de septembre 2013. Et en raison du fameux bug de SFR, l’opérateur de Pôle emploi, qui avait « oublié » de relancer des demandeurs d’emploi en août afin qu’ils réactualisent leur situation, le chômage avait sérieusement chûté en août, au niveau national. Et fort logiquement - le gouvernement a pris les devants la semaine dernière - il y a eu un deuxième effet du bug sur les chiffres de septembre. Michel Sapin, le ministre concerné, l’a expliqué partout : il faut regarder août et septembre ensemble, et pas séparément, et il faut surtout regarder la courbe du chômage sur plusieurs mois. L’enjeu étant toujours de faire correspondre les chiffres à la promesse présidentielle : inverser la courbe du chômage. Alors on aura entendu les gouvernants rassurer la population en évoquant, si ce n’est encore une inversion, au moins une décélération de la hausse du nombre de demandeurs d’emplois, en regardant les éléments avec un peu de hauteur. En Champagne-Ardenne, région pas comme les autres, quand août baissait de façon spectaculaire, et donc erronée, partout, ici, ça n’était pas le cas,

L

bien au contraire (+ 5 400 demandeurs d’emploi). En revanche, d’août à septembre 2013, la région enregistre une baisse de 2 600 chômeurs. Si, en respectant les consignes gouvernementales, on regarde les deux mois ensemble, la hausse est tout de même de 2 800. Sur douze mois, de septembre 2012 à septembre 2013, la Champagne-Ardenne voit son nombre de chômeurs augmenter de 16,4 %, de 60 900 à 70 900. Si le chômage s’est envolé partout en Champagne-Ardenne au cours de l’année écoulée, les bassins d’emploi ne sont pas tous logés à la même enseigne. Est-ce parce qu’on pourra difficilement faire pire, mais l’arrondissement de Charleville-Mézières et le bassin de ChaumontLangres, en Haute-Marne, « contiennent » la hausse, avec respectivement + 6,2 et + 7,8 points. Ailleurs, l’année écoulée est de catastrophique à dramatique : + 16,4 % sur Châlons-enChampagne, + 20,1 et + 21,4 % à Reims et Troyes, + 45,5 % de chômeurs de catégorie A en plus sur le bassin d’Epernay.

> source : Dares (Direction de l'animation de

T.V

la recherche, des études et des statistiques) Ministère du Travail


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Les Phénix dans la tourmente

Hockey (D1, 8e j.) : Reims - Cholet

Confronté à des difficultés sportives et financières, le Reims Champagne Hockey doit maintenant faire face à l'indisponibilité indéterminée de la patinoire Bocquaine. Et sans son outil de travail, c'est l'existence même du club qui est menacée.

'est sans doute la semaine la plus difficile que vient de vivre le Reims Champagne Hockey. Confronté à des résultats sportifs décevants - seulement 9e du championnat de D1 - le club rémois vient d'une part d'être rattrapé par ses déboires financiers et d'autre part, de perdre pour longtemps sa patinoire. Deux joueurs coupés pour faire des économies Annoncés dans nos colonnes dès le vendredi 25 octobre, les départs de Jimi Palanto et Edmunds Kniksts, deux joueurs majeurs de l'équipe première, ont été actés lundi par le président du club, Benoît Vrielynck. Endetté à hauteur d'environ 150 000 euros, remboursables en 3 ans, le RCH est en effet obligé d'afficher un bilan positif de 42 000 euros en fin de saison. Pour ce faire, les dirigeants comptaient notamment sur l'acceptation de plusieurs contrats aidés qui

C

Benoît Vrielynck, président des Phénix, souhaite la construction d'une patinoire temporaire. © l'Hebdo du Vendredi

leur ont été finalement refusés. Deux gros salaires sont donc partis, tandis que l'ensemble de l'équipe première et salariés du club ont accepté des sacrifices financiers. « Tout le club a fait des efforts supplémentaires pour que d'autres puisses rester » a précisé Benoît Vrielynck. Mais en perdant deux joueurs, les Phénix sont aussi obligés de revoir leur objectif initial à la baisse. Alors qu'une participation en play-offs était visée, le maintien de l'équipe fanion en D1, des U 18 et U 22 en championnat national com-

Le match le plus important de la semaine

blerait maintenant les dirigeants rémois. « On a détruit une équipe car c'était nécessaire pour que le groupe survive. Mais l'argent ne fait pas tout », veut positiver le président du RCH. Sans Bocquaine, les recettes vont diminuer Effectivement, le maintien de ses équipes phares serait déjà une réussite surtout depuis l'annonce de la fermeture du complexe Nautilud pour des raisons de sécurité (A lire en page 7). Et sans Bocquaine, c'est le plan

d'apurement de la dette du RCH qui est aujourd'hui en jeu et donc l'existence même du club . « Si on nous abandonne maintenant c'est une mort annoncée », assure Benoît Vrielynck. Dans l'immédiat, les Phénix sont invités à aller jouer leur match officiel à la Cité des glaces de Châlonsen-Champagne ou bien à la patinoire Barot, sans frais, mais qui ne peut pas accueillir de public. Deux solutions qui ne sont pas satisfaisantes pour les dirigeants. « Sans notre outil de travail, le budget du club va être impacté, indique Guillaume Michault, trésorier du club. L'impact d'une délocalisation va nous faire perdre des recettes de billetterie et, à moyen terme, de la visibilité et donc des sponsors. Tous les chiffres plaident pour le maintien des matches à Reims. » La solution ? Une patinoire provisoire Pour continuer à jouer ses rencontres officielles dans la Cité des sacres, le RCH suggère donc la construction d'une patinoire provisoire. « A Epinal, lors de la construction de la nouvelle patinoire, la municipalité a réalisé en moins de trois mois un équipement provisoire capable d’accueillir 1 000 spectateurs pour un investissement de 650 000 euros », indique le président des Phénix, pour qui cette solution est « le seul projet

Basket (Pro B, 10e j.) Poitiers - Châlons-Reims

n lice, mercredi soir, contre Monaco dans le cadre des 16es de finale de la Coupe de la Ligue, le Stade de Reims retrouve Auguste Delaune, samedi soir, à l'occasion de la venue du Sporting Club de Bastia (10e à égalité avec Reims). Et entre ces deux rencontres, le coeur d'Hubert Fournier ne balance pas. L'entraîneur rémois le répète, « je Avec trois rencontres en huit jours, Hubert possède l'effectif pour jouer Fournier profite que l'infirmerie soit presque vide toutes les rencontres avec la pour faire tourner. © l'Hebdo du Vendredi même intensité ». Pour disputer toutes les compétitions à fond, pas de potion magique, juste l'obligation de faire tourner l'effectif. Une nécessité surtout après un match gagné à Marseille (3-2) sans avoir eu la possibilité de gérer. « On a laissé des plumes au Vélodrome, acquiesce Hubert Fournier, mais c'est aussi l'occasion de donner une chance de s'exprimer à ceux qui n'en ont guère eu l'occasion depuis le début de la saison. C'est à eux de saisir cette opportunité ». Et avec seulement deux joueurs à l'infirmerie actuellement (Conte et Diego), certains doivent se sentir particulièrement frustrés. « J'ai conscience que beaucoup piaffent d'impatience. Mais vous savez, quand on ouvre une porte, il faut savoir en profiter. Peut-être que certains ressentiront de la pression mais c'est le haut-niveau qui veut ça. C'est la Ligue 1. Et ceux qui ne sont pas capable de supporter cette pression et de saisir leur chance devront revoir leurs ambitions ». Si l'entraîneur des Rouge et Blanc met lui-même la pression sur ses joueurs, c'est qu'il ne se trompe pas d'objectif. En effet, après avoir ramené les trois points de Marseille, un échec à domicile face à Bastia ne serait pas compris par les supporters. Contre une équipe qui joue sur le papier le même championnat que le Stade de Reims, un autre résultat qu'une victoire effacerait donc la belle performance marseillaise et serait vécu comme un retour en arrière.

près des échecs à Saint-Quentin (82-96) et en coupe à Kaysersberg (73-77), et donc le dernier à Fos-sur-Mer (63-67), lundi soir, la très facile victoire contre SaintVallier (88-52) apparait plus que jamais comme un simple sursaut d’orgueil largement facilité par l'extrême faiblesse ce soir-là de l'adversaire. A Marseille, où Fos s'était délocalisé, ChâlonsReims a donc affiché ses travers habituels : une adresse aux lancers-francs suspecte (13 sur 21, 61%) et des pertes de balles à la pelle (26). Oui, les Marnais, premiers prétendants à l'accession en Pro A, sont pour l'instant les champions au classement des balles perdues : 17,8 en moyenne par match ! C'est beaucoup trop pour une équipe composée de joueurs expérimentés et surtout pour espérer remporter les matches les plus disputés. Contre Fossur-Mer, les 40% d'adresse à trois points (10 sur 25) n'auront donc pas suffi à battre une formation certes courageuse et solidaire, mais sans génie. L'absence de John Turek (15 pts et 9,5 rbs) a un impact évident dans les mauvais résultats actuels du CCRB. Son remplaçant Maxime Zianveni (6,6 pts et 2,8 rbds) a en effet bien du mal à la compenser. Mais ce n'est pas le seul facteur. Les cracks annoncés, le meneur international bosniaque Muhamed Pasalic et le pivot US Ron Slay, sont loin de donner

> Reims - Bastia, samedi 2 novembre à 20h au Stade Auguste Delaune.

J. D

> Reims - Cholet, vendredi 31 octobre à 20h à la patinoire Barot à huis-clos.

Julien Debant

* Le 12 octobre 2009, le maire d'Épinal Michel Heinrich prend la décision de fermer la patinoire suite à un diagnostic qui a révélé l'état désastreux de la charpente. Face au vieillissement très avancé de la patinoire, il est décidé de la démolir et d'en construire une nouvelle sur le même site. ** Club de Patinage Artistique de Reims, Reims ACRAP patinage et Reims patinage de Vitesse

Le CCRB perd des balles et perd la tête

Foot (L1, 12e j.) Reims - Bastia

E

raisonnable pour éviter la mort de son club et des autres utilisateurs** de Bocquaine ». Selon les dirigeants du RCH, ce coût pourrait être minoré en utilisant le matériel existant, comme les balustrades de protection, et en choisissant un site d'implantation tel que le Parc des Expositions. La décision finale reviendra évidemment à la Ville de Reims, en fonction de la durée d'indisponibilité de Nautilud. Mais, si comme à Epinal il s’avère que la construction d'un tout nouveau complexe piscine-patinoire est nécessaire, alors cette idée de patinoire temporaire pourrait être la meilleure solution.

A

A l'image de Passelic (6 balles perdues lors de la défaite à Fos), Châlons-Reims est l'équipe de Pro B qui perd le plus de ballons. © l'Hebdo du Vendredi

leur pleine mesure. Le premier tarde à devenir le vrai patron dont l'équipe a besoin, tandis que le second, MVP potentiel de la division sur le papier, reste sur trois sorties indignes de son talent (3 d'évaluation moyenne lors des trois derniers matches de championnat). Sans ces joueurs étrangers à leur meilleur niveau, et malgré les bonnes performances de ses leaders français (Morandais, Meels et Giffa), ChâlonsReims aura bien des difficultés à viser plus haut que la 3e place occupée actuellement (Boulogne et Fos partagent la 1ère place). A Nikola Antic de trouver les mots et les solutions pour remettre son collectif à l'endroit en

attendant le retour espéré de Turek d'ici une quinzaine de jours. Samedi soir, Antic et ses hommes auront d'ailleurs une belle occasion de se rattraper sur le parquet de Poitiers (11e), une formation qui reste sur trois défaites consécutives. > Poitiers - Châlons-Reims, samedi 2 novembre à 20h à la salle Saint-Eloi, Poitiers. Prochain match à domicile (11e j.), Châlons-Reims - Le Portel, vendredi 8 novembre à 20h au Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons en champagne.

J.D


Cette semaine

Lear is in town L

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Comédie de Reims E

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N° 324 DU 31 OCTOBRE AU 7 NOVEMBRE 2013 >> reims.lhebdoduvendredi. com

Succès d'après-guerre Centre des Congrès

Arnaud Tsamère Kabaret Champagne Music-Hall

Yodelice La Cartonnerie

Elephant Café-Théâtre à l'Affiche

Shannon Wright La Cartonnerie

< Ils ont l’obsession du timing par-

fait. Et de surcroît, l’interdépendance chevillée au corps. Pour les trois garçons siamois de la compagnie Sisters, l’analogie avec l’horlogerie tombait sous le sens. A un détail près : si la mécanique de précision ne tolère pas le moindre jeu, ce Clockwork en fait son miel. Un spectacle de cirque à découvrir en famille au Manège de Reims, mercredi 6, jeudi 7 et vendredi 8 novembre à 20h30 et samedi 9 novembre à 18h30. Tarifs : 6 à 22 euros.


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magazine

Rattrapé par son passé

Théâtre - Comédie de Reims

Inspirée du Roi Lear de Shakespeare, Lear is in Town met en scène un monarque emblématique, torturé par son passé, allant jusqu’à frôler la folie. « On y voit Lear comme s’il se souvenait de tout ce qui s’était passé, mais très longtemps après. Ecrit pour trois acteurs dont le talent n’est plus à prouver, Lear is in Town dégage une grande beauté et fait partie de ces spectacles que l’on créé nous-mêmes, si je peux dire, la Comédie étant une scène de création et Ludovic Lagarde, notre directeur, étant également metteur en scène », indique Jean-Michel Hossenlopp, directeur adjoint de la Comédie. Initialement créée à l’occasion du dernier festival d’Avignon, Lear is in Town investira prochainement la scène rémoise pour huit représentations. « Si le trio Lagarde-Boyer-Cadiot s’aventure dans cette pièce de Shakespeare, c’est pour saisir les traumatismes de cet homme, liés à la vieillesse, à la filiation, à la guerre et à l’usure du pouvoir. Le Lear

Ludovic Lagarde : « La contestation de Cordélia peut faire penser aux FEMEN ou aux Pussy Riot »

La pièce, présentée cet été au Festival d’Avignon, a été mise en scène par Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie de Reims. Rencontre autour de cette création.

Dans une mise en scène de Ludovic Lagarde, trois acteurs revisitent le mythique Roi Lear. © Pascale Gely

qu’ils imaginent réécoute les scènes clés de son passé pour tenter de comprendre ce qui s’y est joué. Maladroit et impuissant, il invoque les démons pour conjurer le sort funeste qui lui a été réservé, attaché qu’il est à ce vieux monde imprégné de magie et de procédés occultes dont il est issu. Mélange de cruauté et de tendresse, de lyrisme et de pathétique, d’horreur et de visions fulgurantes, la pièce ne cesse de déplacer les regards que l’on

Un hymne aux années 50

peut porter sur elle », ajoute JeanFrançois Perrier, pour l’édition 2013 du Festival d’Avignon.

Claire Lagrange > Lear is in Town, mardi 5, vendredi 8, mardi 12 et vendredi 15 à 20h30, et mercredi 6, jeudi 7, mercredi 13 et jeudi 14 novembre à 19h30 à la Comédie de Reims. Tarifs : 6 à 22 euros. Réservations et renseignements au 03 26 48 49 00 ou www.lacomediedereims.fr

Hebdo du vendredi : Vous avez joué pour la première fois Lear is in Town au Festival d’Avignon dans la carrière de Boulbon. Est-ce très différent de présenter la pièce en intérieur comme à la Comédie ? Ludovic Lagarde : Nous avions répété la pièce à la Comédie avant de la jouer en extérieur et là, nous y avons repris notre travail de répétition. Nous ne ressentons donc pas de dépaysement, même si jouer en intérieur permettra une plus grande proximité avec le public ! Il est vrai que la présence forte de la nature à Avignon s’accordait particulièrement avec le thème de la pièce qui reprend l’acte III du Roi Lear et qui se déroule dans la lande. C’est la raison pour laquelle le sol de la Comédie va être recouvert de terre…

Lear is in town est une relecture du Roi Lear. Est-il nécessaire de connaître le texte originel afin de comprendre votre proposition ? Nous avons travaillé pour les gens qui n’auraient pas lu Le roi Lear ! Nous proposons une lecture de la pièce qui rend compte de la problématique de cette tragédie autour de la folie et de la violence, soulignées par le design sonore de Nicolas Becker. Le texte est intégralement du Shakespeare, il ne s’agit en aucun cas d’une réécriture. Avec des thèmes universels comme la vieillesse et la tyrannie de l’homme, Lear is in town permet de rapprocher Shakespeare de nous. En effet, l’attitude tyrannique de Lear représentait à l’époque de son auteur une critique de la monarchie absolue. Cette question est toujours importante aujourd’hui. La contestation de Cordélia peut faire penser aux FEMEN ou aux Pussy Riot…

Propos recueillis par Frédérique Alfassa-Larsonneur

Comédie musicale - Centre des Congrès

L’histoire commence peu après la Libération, à l’heure où les guinguettes renaissent et où l’on découvre les films américains en couleur. Elle se terminera en 1960 sur les riffs endiablés d’un certain Elvis. Entre temps, les quatre personnages principaux - Jean le romantique, Jo l’amuseur, Rosa la capricieuse et Violetta la fragile - auront traversé une décennie qui remémorera de nombreux souvenirs aux spectateurs. C'est l'association du théâtre, de la chanson et de la danse qui a permis de mettre sur pied ce spectacle qui aborde l’après-

guerre avec humour, légèreté et émotion. Dès l’insert sonore du début où s’enchaînent les messages codés de la résistance de la radio Ici Londres, le public est invité à rire. L’après-guerre est vu comme une période de renaissance, où tout redevient possible : l’amour, l’amitié, la fête… A cette époque, les couples dansent la java jusqu’au petit matin, enflamment les pistes sur des rythmes jazz et se déhanchent au son des premières guitares du rock’n roll. Interprétées en live par des chanteurs professionnels, les plus belles

Tsamère, loufoque et irrévérencieux

One man show - Kabaret Champagne Music-Hall

Membre actif de la Ligue Majeure d’Improvisation (LMI), Arnaud Tsamère a fait ses armes aux côtés de Pierre Palmade, Laurent Ruquier et Raphaël Mezrahi. Depuis, avec son style inimitable, il est devenu une référence de l’humour absurde. Avec son spectacle Chose promise - la promesse en l’occurrence faite par un modeste prof d’économie à un ami décédé dans un accident de voiture de monter sur scène - né de sa rencontre avec Simon Astier, Arnaud Tsamère, à découvrir vendredi 8 novembre au K. « le professeur » François Rollin et © Jean-Julien Kraemer Arnaud Joyet, Arnaud Tsamère nous offre une vraie histoire et une cascade de situations rocambolesques et ahurissantes où la folie douce semble régner en maître. J. D > Chose promise d'Arnaud Tsamère, vendredi 8 novembre à 20h30 au Kabaret Champagne

Music-Hall, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. Tarifs : 29/39 euros. Rens. : www.le-k-reims.com

chansons d’après guerre rendent hommage aux artistes de l’époque : Yves Montand, Jacques Brel, Zizi Jeanmaire, Luis Mariano, Henri Salvador, Joséphine Baker, Elvis Presley, etc. Mais l’histoire qui tient lieu de fil rouge est aussi un moyen pour les spectateurs qui ont vécu cette période de vibrer avec les personnages qui leur remémoreront les souvenirs de leurs 20 ans.

J. D

> Succès d'après guerre, lundi 4 novembre à

15h au Centre des Congrès de Reims,

Une comédie musicale qui rend hommage aux plus grands artistes des années 50. © DR

12, boulevard du Géneral Leclerc. Tarifs : 33/37,40 euros.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA SPECTACLES VENDREDI 1 NOVEMBRE

FRANK TRUONG : UN DRÔLE MENTALISTE

DE

Après avoir joué à guichet fermé au festival d’Avignon, le mentaliste Frank Truong s’installe au K avec son spectacle «Tu penses donc je sais», dans lequel il revisite avec humour et audace les codes de la discipline. À 20h30. Tarif : 25 euros - Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux DU MERCREDI 6 AU SAMEDI 9 NOVEMBRE

CIRQUE : CLOCKWORK Par les Sisters. Ce trio né en Suède, composé d’un danois grand et maigre, d’un espagnol petit et trapu et d’un français moyen a l’obsession du timing parfait. Car si la mécanique de précision ne tolère pas le moindre jeu, ce Clockwork en fait son miel. À 20h30. Mer. 6, jeu. 7 et ven. 8 novembre à 20h30, sam. 9 novembre à 18h30 Tarifs de 6 à 22 euros – Manège de Reims

MERCREDI 6 NOVEMBRE

PERFORMANCE : L’ENCYCLOPÉDIE DES GUERRES

Un rendez-vous mensuel sous forme de conférence-performance. Entre psychanalyse auto-administrée et cours d’histoire affolée. Par Jean-Yves Jouannais. À 19h30. Entrée libre sur réservation – La Comédie de Reims MERCREDI 6 NOVEMBRE

OPÉRA : DON GIOVANNI Mozart explore les replis de l’âme à travers ce héros mythique qui mène une course de vie et de mort, violente, amoureuse, cynique; une cavale sans remords ni pénitence, qui s’achève dans les flammes infernales. À 20h00. Séances supplémentaires le ven. 8 à 20h30 et le dim. 10 novembre à 14h30 - Tarif : de 10 à 52 euros - Opéra de Reims VENDREDI 8 NOVEMBRE

RÉGIS MAILHOT : REPRISE DES HOSTILITÉS

Après avoir vendu la France au Qatar, Régis Mailhot a lui aussi décidé de quitter le pays... Oui, mais pour aller où ? «Reprise des hostilités» marque le retour en scène de Régis Mailhot. Un regard sans concession mais terriblement drôle sur la société française. À 20h30. Tarif : 32 euros – A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims SAMEDI 9 NOVEMBRE

ONE WOMAN SHOW : SHIRLEY SOUAGNON Shirley, c’est la révélation féminine de l’humour de Jamel Debbouze. Après avoir fait les premières parties de Franck Dubosc à l’Olympia et des passages dans l’émission «On n’demande qu’à en rire» sur Fr2, elle a joué son one woman show «Sketch Up» plus de 800 fois. Aujourd’hui la jeune femme au rire qui swingue nous prépare un tout nouveau one woman show. À 20h30. Tarif : 24 euros – A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims


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Libre comme Elephant

Concert - Café-Théâtre à l'Affiche

Propulsé en première partie de Cocoon ou de Benjamin Biolay, Elephant est né sur internet, à coups de clips autoproduits. Composé de Lisa Wisnia (voix) et de François Villevieille (multi-instrumentiste), ce duo, qui aime qualifier sa musique de pop libre, fait souffler un vent de fraicheur sur le paysage musical français. Les deux bricoleurs de génie séduisent grâce à leur enthousiasme communicatif, ne laissant personne indifférent, même les plus grands. Vanessa Paradis leur a ainsi demandé de

collaborer à son album Love Songs, avec le très beau titre, Les Espaces et les sentiments. Influencé par Serge Gainsbourg ou encore Arcade Fire, leur premier album Collective mon amour révèle sur scène quelques moments de grâce. > Elephant, jeudi 7 novembre à 20h30 au Café-Théâtre

à l'Affiche, 110, avenue Jean-Jaurès à Reims. Tarif : 18 euros. Rens. : www.l-affiche.com

L'émotion pure de Shannon Wright

Elephant, composé de Lisa Wisnia et et de François Villevieille, propose une pop française légère aux vertus anxiolytiques. © DR

Concert - La Cartonnerie

Au fil des années, à la faveur d’albums splendides et de concerts riches en frissons, Shannon Wright est devenue sans le vouloir une référence pour toute une génération de musiciens et mélomanes, qui admirent au même point la profondeur de ses textes, l’urgence de son chant, l’intelligence de ses Frissons et émotions garanties avec l'artiste américaine Shannon Wright. © DR

compositions, les extrêmes pudeur et modestie qui organisent sa personnalité, quasi insaisissable. Elle revient sur scène avec son nouvel album In Film Sound sorti. A noter en première partie, le groupe Mermonte qui explore la musique à l’image d’un conte de fées, donnant naissance à un univers en français et en anglais d’une beauté intrigante sublimé sur scène par 10 musiciens. Enfin, le duo Heem, qui aime jouer avec la

matière sonore, complète l'affiche de cette soirée Cabaret Indé. > Shannon Wright + Mermonte + Heem,

jeudi 7 novembre à 20h à la Cartonnerie. Tarifs : 10 à 15 euros (gratuit pour les abonnés : offre limitée à 50 places). Rens. : www.cartonnerie.fr

Yodelice, pop frénétique et mélancolique Tout le monde a encore en tête le titre « Sunday with a flu » qui avait envahi les ondes en 2009 comme un virus, et s’il existe un bon remède à un dimanche grippé, c’est sûrement Yodelice avec sa pop entrainante, parfois mélancolique et toujours chargée l’émotion. De

son vrai nom Maxim Nucci, l’artiste revient sur le devant de la scène avec le même esprit, les mêmes rythmes saccadés, les coups frénétiques de guitare acoustique qui vous transportent dans un monde fantastique, même si son nouvel opus, Square Eyes, affirme un peu

plus son côté rock’n roll ! > Yodelice, mercredi 6 novembre

Yodelice, alias Maxim Nucci, revient sur la scène de la Carto avec son 3e album Square Eye.s © DR

à 20h à la Cartonnerie. Tarifs : 18 à 25 euros. Rens. : www.cartonnerie.fr

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS JEUDI 31 OCTOBRE

INDIE/POP : BRNS + WAVE MACHINES Les belges de BRNS sont sans conteste l’une des révélations de la scène indie/pop du moment. Un son pur, une batterie folle et des voix envoûtantes pour un état de quasi-hystérie. Tout le monde se souvient de Wave Machines et de leur tube quasi planétaire «Keep the Lights on». Ils sont de retour ! À 20h00. Tarifs : 8 à 15 euros La Cartonnerie JEUDI 31 OCTOBRE

CONCERT : ZAHO Zaho est une fête à elle seule. Sa voix rebelle convoque les étoiles en plein jour afin de conjurer nos vieux démons. De «Boloss» à «Quelqu’un d’autre», de «Tourner la page» à «Imagine», elle pourchasse les interrogations quotidiennes pour leur donner un sens, une raison, une réponse toute simple faite d’espoir et de courage. À 20h30. Tarif : 26,70 euros Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux LUNDI 4 NOVEMBRE

RETRANSMISSION OPÉRA : LES VÊPRES SICILIENNES Pour la première fois dans l’histoire du Royal Opera,

l’oeuvre si rarement jouée de Verdi gagnera la scène londonienne en ce mois de novembre. Une oeuvre lyrique magistrale où danse et opéra se rejoindront avec la participation de trente-deux danseurs sur scène. À 18h45. Tarif : 20 euros Ciné Majestic, 2, rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne MERCREDI 6 NOVEMBRE

MINI-CONCERT : AUDITION D’ELÈVES Les mini-concerts permettent aux élèves du Conservatoire de tout âge, tout niveau, toute discipline, de partager et de faire partager leurs émotions artistiques et de connaître l’expérience irremplaçable de la scène. À 17h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta MERCREDI 6 NOVEMBRE

JAZZ : ADRIEN DENNEFELD Toujours en quête de connaissance comme le prouvent ses voyages et collaborations avec des musiciens indiens, Adrien se lance dans l’aventure du solo, une expérience qui le tente depuis longtemps : il passe le cap pour vous ! À 19h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles Réservation indispensable au 06 67 13 82 33 - Studio Dia-

bolus, 14, place du Chapitre à Reims VENDREDI 8 NOVEMBRE

CABARET INDÉ#2 : HINT + FORDAMAGE + IMAGHO Influencé tant par le rock alternatif, la noise que la musique expérimentale, Hint produit une musique résolument avant-gardiste et iconoclaste. Les Fordamage sont de cette génération pour qui les histoires de famille musicale ne s’apparentent pas à un style. Imagho est le projet solo du musicien lyonnais Jean-Louis Prades depuis 1997. Il se situe quelque part entre jazz, folk, post-rock, electronica et musique acousmatique. À 20h00. Tarifs unique : 10 euros - La Cartonnerie SAMEDI 9 NOVEMBRE

RETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : TOSCA En direct du MET. Dans l’Italie du début du 19ème siècle, une cantatrice célèbre tente d’échapper aux griffes d’un chef de police corrompu et de sauver le peintre qu’elle aime. Meurtre, luxure et intrigue politique se mêlent dans cette œuvre vertigineuse située à Rome. À 18h55. Tarif : 33 euros - Cinéma Gaumont Reims, 72 rue Drouet d’Erlon


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L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Cette semaine, faites cavalier seul. Réfléchissez certes avant de vous lancer, mais au final il faut que ces changements vous soient bénéfiques, à vous ! Soyez égoïstes pour une fois car vous devrez rendre des comptes. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Aujourd’hui, tout change et vous y participerez rien qu’en étant là au bon moment, face à la bonne personne. Le renouveau vous fera découvrir des ressources insoupçonnées jusqu’alors. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ces derniers temps, si vous avez connu des freins, une certaine tristesse, la solitude, bonne nouvelle : tout ceci va être oublié cette semaine. La chance remplacera tout cela.

CANCER du 22.06 au 22.07 Vous vivrez une semaine dynamique. Vous multiplierez les activités et serez très entouré(e). Il n’y aura pas de profonds chamboulements dans votre vie, mais vous saurez bousculer le train-train quotidien.

LION du 23.07 au 22.08 Des éléments extérieurs et inconnus à ce jour freineront la réalisation de certains de vos projets. Même si vous n’êtes pas toujours à la fête, acceptez tous les changements à venir. VIERGE du 23.08 au 22.09 Ne vous laissez rien imposer. Réagissez à la moindre tentative, dès que vous sentez que les rênes vous échappent. Ce que vous voulez, vous l’aurez mais ne vous laissez pas dicter vos choix. Imposez-

Les 3 meilleures bandes-son d’Anime japonais

Musique - La griffe Velours vous !

BALANCE du 23.09 au 22.10 Personne ne peut se mettre entièrement à votre place, donc vous devrez assumer vos choix, et en accepter les conséquences, malgré les frustrations que cela peut comporter.

SCORPION du 23.10 au 22.11 Aujourd’hui, il y aura de la chance dans votre vie privée. Vous aurez beaucoup d’inspiration et une rencontre providentielle se placera sur votre chemin. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Profitez de cette semaine car elle sera pleine de possibilités enrichissantes, au propre et au figuré. Prenez le temps de savourer les bons moments et ouvrez-vous aux autres. CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vous êtes bien plus en forme, on vous retrouve enfin. Ne demandez pas l’impossible aux autres et s’ils ne vous suivent pas, ne leur en voulez pas. Laissez aux autres leur libre arbitre. VERSEAU du 21.01 au 19.02 Vous serez souvent partagé (e) entre les détails, les nécessités du quotidien, et vos objectifs à plus long terme : difficile de tout concilier. Gardez votre calme en toutes circonstances. POISSONS du 20.02 au 20.03 Il est grand temps de régler certaines situations restées en suspens. Les questions financières ne devront pas être éludées. Ainsi, vous éviterez de vous perdre sur des routes sinueuses.

Benoit MELVHILLE

Quand on prononce le mot "Anime" lors d’une conversation polie entre amis, on a droit à plusieurs réactions. Soit une partie de la salle glousse d’un air dédaigneux à l’évocation de ce divertissement pour gamins, tandis que le reste de la foule regarde le sol d’un air gêné pendant qu’un de leurs amis intello-enfantin essaye vaillamment de défendre cette forme d’art. Soit, si les conditions favorisent la liberté d’expression, une bonne partie des gens réunis briseront le calme lors d’une explosion de joie infantile dés que la mémoire des "Anime" fera ressurgir chez eux des univers de sons et de couleurs. Mais le propre des "Anime" japonais, c’est de permettre la genèse d’un univers où on se sent complétement perdu, et pour ça, la musique est fondamentale. En voici trois qui arrivent à vous transporter : Cowboy Bebop Le grand classique Akira est particuLe chef d’œuvre de Shinichiro Watanabe, c’est un opéra intergalac- lièrement célèbre pour sa BO. © DR tique avec des airs de Western où le froid métallique de l’espace est rythmé par le pouls d’un jazz organique. La BO de Bebop est comme un énorme train qui fonce dans le désert ; impressionnante, bruyante, mais maitrisée et fluide. Le morceau d’ouverture, « Tank », illustre parfaitement la frénésie qui ordonne cet anime. Samurai Champloo Ce n’est peut être pas très original de citer deux films du même directeur, mais Champloo mérite un paragraphe. Ici, ce n’est pas un futur métallique qui est rendu jazzy, mais l’aventure de deux samouraïs accompagnant une jeune fille qui est vivifiée par le son du hip-hop japonais. La cadence des rônins se baladant dans la campagne médiévale va parfaitement avec l’harmonie répétitive du hip-hop instrumental. Akira Le grand classique de tous les "Anime" est célèbre en grande partie grâce à sa bande son. S’inspirant aussi bien du théâtre Nô japonais que des sons tribaux africains, Akira insuffle Neo-Tokyo avec des courants musicaux à la fois anciens et modernes. La BO ressemble plus à un océan, immense et superficiellement calme, rempli de chaos qui peut exploser à tout moment.

Raphael Gernath

Alfa Romeo 4C Launch Edition, une voiture d'exception

Automobile

Dévoilée en mars dernier lors du prestigieux Salon de Génève, l'Alfa Romeo 4C Launch Edition est présentée pour la première fois en France au sein de la concession PWA de Reims. Ce véhicule d'exception y est ainsi exposé jusqu'au samedi 2 novembre. Un privilège rare d'autant plus rare que ce modèle ne sera produit qu'en nombre très limité : 400 exemplaires pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, 500 pour l'Amérique du Nord et 100 pour le reste du monde. Marquant le retour d'Alfa Romeo dans le monde des coupés sportifs à faible poids, cette 4C Alfa Romeo 4C Launch Edition, une voiture d'exception à Launch Edition se distingue par certaines carac- découvrir jusqu'au 2 novembre chez PWA Reims. © DR téristiques exclusives : une finition en fibre de carbone ou encore le coloris de carrosserie opaque "Bianco Carrara". Monocoque intégralement réalisée en fibre de carbone avec la technologie pre-preg dérivée de la Formule 1, utilisée uniquement sur les supercars les plus avancés, cette Alfa dispose d'un nouveau moteur tout aluminium 1750 turbo essence à injection directe de 240 chevaux. Atteignant les 100 km/h en 4,5 secondes, elle est capable de dépasser sur circuit les 250 km/h. D'ailleurs, les acheteurs de la 4C Launch Edition bénéficieront d'un privilège unique en se voyant proposer de participer à une exceptionnelle session de pilotage avec des pilotes-instructeurs professionnels afin de profiter au mieux de son potentiel. Prix de ce bijou automobile : 60 000 euros.

J.D > PWA Reims, Cité de l'Automobile, ZAC Croix-Blandin, 16, Rue Léna Bernstein à Reims. Rens. : 03 26 83 82 82.

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER VENDREDI 1ER NOVEMBRE Epernay - Débarras Party 9h-18h - Palais des Fêtes SAMEDI 2 NOVEMBRE Ambonnay - Bourse puériculture 8h-13h - Salle des fêtes Cormontreuil - Bourse disques, BD et jouets 10h-18h - Salle polyvalente de Cormontreuil

8h-18h - Local du CCTT, rue de la Charrière Cormicy - Bourse aux armes anciennes 8h-17h - Salle polyvalente Hautvillers Bourse disques et BD 10h-18h - Salle des fêtes Mourmelon-le-Grand Vide-greniers Centre culturel Napoléon III

DIMANCHE 3 NOVEMBRE Châlons-en-Ch. - Vide-greniers

Reims - Marché aux puces 9h-17h - Halles du Boulingrin

Cormontreuil - Bourse disques, BD et jouets 10h-18h - Salle polyvalente de Cormontreuil Sézanne - Vide-greniers Bébé & enfants 10h-17h30 Salle du prétoire Vertus - Vide-greniers et Foire de la St-Martin Centre de la commune Vésigneuil-sur-Marne Bourse aux jouets 9h-17h - Salle des fêtes


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G LA NEUVILLETTE - Sur un terrain de 250 m² entièrement clos, maison de 6 pièces mitoyenne d'un seul côté élevée sur sous-sol total d'un rez-de-chaussée et d'un étage. - Comprenant: entrée par véranda - dégagement wc - cuisine meublée équipée - séjour en double L. - garage. A l'étage: palier desservant 4 chambres - salle de bains - cabinet de toilette/wc - dressing. Classe énergie : F Réf :052/0903 270 000,00 € G RUE GOSSET, maison d'habitation en bon état, dé-

coration agréable, avec cuisine équipée, séjour double, 4 chambres et un garage - Classe énergie : E Réf :052/951 300 000,00 €

fessionnelle au rdc (135m²) comprenant entrée, buanderie et bureau, cuisine, séjour, 4 chambres, 2 salle de bais, 2 WC sur niveaux et d'un appartement d'hôte de 50m². Terrasse et véranda- Classe énergie : C Réf :052/944 722 300,00 €

G QUARTIER MOISSONS, dans rue calme, sur un terrain de 940 m² entièrement clos de murs, maison ancienne de 13 pièces principales façade moëllons élevée sur cave, d'un rez-de-chaussée, 2 étages et grenier aménageable en partie. Garage attenant 2/3 voitures avec possibilité de stationnement devant. Au fond du jardin, pièce d'été avec préau. - Classe énergie : D Réf :052/0917 1 030 000,00 €

8 rue Pluche – B.P. 2027 - 51070 REIMS CEDEX

Tél.): 03 26 50 10 10 - Mail): etude.mobuchon@notaires.fr

29, boulevard Foch - 51100 REIMS - 03 26 89 89 28 www.notairesfochreims.fr - www.immonot.com - www.seloger.com

MAISONS EXTERIEUR

TERRAINS A BATIR

G ARCIS-LE-PONSART - Terrain viabilisé clos et arboré de 795 m² destiné à la construction d'une maison à usage d'habitation offrant une vue dégagée sur la Vallée de l'Ardre. Bâti existant: garage avec box à chevaux et pièce. Réf :052/0918 84 000,00 €

G GERMAINE, maison indépendante de 6 pièces éleG A 38 KM DE REIMS DIRECTION BRAINE, dans un cadre verdoyant à flan de falaise avec grotte, maison ancienne de village rénovée de 5 pièces avec cour, dépendances (150 m² environ) + grenier et jardin indépendant. Préau avec barbecue. Cave. Classe énergie : D Réf :052/0905 156 000,00 €

G JONCHERY SUR VESLE, maison d'habitation RDC : entrée, cuisine ouverte sur séjour,couloir, salle de bains, WC, 3 chambres. Sous-sol : une chambre, laverie, chauffage. Classe énergie : C Réf :052/936 217 500,00 € G Maison secteur Ponsardin (190m²) avec partie pro-

DPE : E – 306 ; GES : F - 71 Prix : 430.000,00 €

G PONTFAVERGER MORONVILLIERS, à 23km de Reims, dans bourg toutes commodités, maison ancienne rénovée de 7 pièces avec terrasse, jardinet (75 m² environ) et garage (2 voitures). Cave. Le tout sur un terrain clos et arboré de 263 m². Classe énergie : C Réf :052/0911 238 500,00 €

G AUMENANCOURT, maison ancienne rénovée de 7 pièces principales élevée sur cave d'un rezde-chaussée, d'un étage et de combles perdus. Grange à usage d'entrepôt desservie par 2 accès et garage pour 2 voitures. Le tout sur un terrain de 871 m² environ. Classe énergie : D Réf :052/0851 361 850,00 €

vée sur sous-sol total d'un étage et de combles aménagés.Construite sur un terrain de 3313 m² boisé et arboré entièrement clos, elle offre une vue panoramique sur les vignes et la forêt. Une serre pour les semis en attendant d'être repiqués dans le potager. Faibles charges de chauffage. - Classe énergie : E Réf :052/0875 394 000,00 €

G CORMONTREUIL, pavillon indépendant de 7 pièces élevé sur sous-sol d'un rez-de-chaussée, un étage et un grenier. Comprenant: entrée ouverte sur cuisine à l'américaine meublée équipée/séjour donnant sur terrasse salon/cheminée insert - bureau - salle d'eau - wc. A l'étage: 4 chambres - salle de bains - wc. Au-dessus, grenier. Le tout sur un terrain clos de 500 m². Classe énergie : D Réf :052/0933 413 000,00 €

G GUEUX, sur un terrain de 1703 m² entièrement clos

bordé par un cours d'eau offrant une vue dégagée sur le Château et le Golf, maison contemporaine aux volumes hors normes élevée sur sous-sol. Terrasse avec piscine. Cour pavée. Renseignements à l'Etude sur rendez-vous. - Classe énergie : B Réf :052/0923 1 230 000,00 €

G ISLES SUR SUIPPE - Lotissement "Les Jardins du Bossins" - Plus que 8 parcelles viabilisées sur 33 de 800 à 1000 m² environ libres de tout constructeur. Réf :052/0796 à partir de 105.000,00 €

LOCATIONS

G PLACE MAGNEUX - PROCHE GARE - Type 1 situé au 2ème étage dʼune résidence comprenant : pièce principale avec placards, coin cuisine équipée (plaques de cuisson, réfrigérateur), salle dʼeau avec wc. Classe énergie : F Loyer 392€ - Charges 30€ - Prov./Frais de bail 315€ G RUE KRAFT – AVENUE DE LAON / PROCHE TRAMWAY - Type 2 dans résidence avec ascenseur comprenant : entrée avec placard, séjour, cuisine, chambre, salle de bains avec wc. Cave. Parking aérien. Classe énergie : E Loyer 400€ - Charges 150€ - Prov./Frais bail 320€

G RUE HURTAUT – AVEC COUR PRIVATIVE - Type 2 avec cour privative comprenant : entrée, cuisine ouverte sur salon, chambre, salle dʼeau, wc. Charges en plus sur présentation de factures. Classe énergie : E Loyer 460€ - Prov./Frais bail 360€

G RUE BLONDEL – PROCHE BD ROBESPIERRE Type 3 au 3ème étage dʼune résidence avec ascenseur comprenant : entrée, séjour avec balcon donnant sur cour intérieure, cuisine meublée et équipée (réfrigérateur, four, plaques de cuisson), 2 chambres, débarras, salle de bains, wc. Parking en sous-sol. Classe énergie : E Loyer 528€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 425€

G RUE DU DR THOMAS – DEBUT AVENUE DE LAON - Type 3 au 3ème étage comprenant : entrée, séjour, cuisine, 2 chambres, salle de bains, wc. Chauffage individuel gaz. Classe énergie : C Loyer 650€ - Charges 35€ - Prov./frais bail 520€

G RUE BUIRETTE – APPARTEMENT REFAIT A NEUF - Type 5 au 3ème étage dʼun immeuble de standing donnant sur une cour intérieure comprenant : entrée, cuisine et arrière cuisine meublée et équipée, salle à manger, 3 chambres, salle de bains, wc. Vu sur espaces verts. Disponible en novembre. Classe énergie : E Loyer 1100€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 700€

PAVILLON G PETIT BETHENY - Pavillon indépendant de

139m² habitables situé sur une parcelle de 332 m² comprenant : entrée avec placard, cuisine meublée et équipée, séjour double en L, bureau. A lʼétage 4 chambres, salle de bains avec baignoire et douche, wc. Sous-sol total divisé en garage, cave, buanderie. Jardin. Classe énergie : E Loyer : 1 100€ - Prov./frais bail 200€

GARAGES

G RUE POUILLY – COURS LANGLET - Dans rési-

dence « Le Carré Royal » emplacement de parking situé en sous-sol avec entrée sécurisée. Loyer 80€/mois hors charges - Prov./frais bail 40€

LOCAUX COMMERCIAUX G CENTRE VILLE / RUE CAQUE - Local

professionnel comprenant : couloir de distribution avec penderie, 3 pièces dont 1 grande pouvant être divisée en 2, cuisine, salle dʼeau, wc séparés. Double vitrage. Classe énergie : E Loyer : 875€ - Charges 30€ - Prov./Frais de bail 200€

G SECTEUR AVENUE DE LAON - Dans ensemble immobilier à usage de commerce, locaux disponibles dʼenviron 763 m² pour activité de salle de billards. Loyer : nous consulter

Les prix sʼentendent émolument de négociation compris conformément au décret n°93.1060 du 09/09/93, barème fixé à 5% HT de 0 à 45.735 € et 2.50% HT au-dessus de 45.735 € + TVA 19.60%


magazine

N°324 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

LES HORAIRES

LA SÉLECTION

Gaumont Place d’Erlon

Genre: Comédie Pays: France Durée:1H46 Réalisateur : Sylvain Chomet Acteurs: Guillaume Gouix, Anne Le Ny, Bernadette Lafont. Ses tantes décident qu’il sera pianiste virtuose. Lui, le garçon muet, en découvrant la tisane de la voisine du dessous et en renouant avec les souvenirs du passé retrouve la voix intérieure et un sens à sa vie. Le réalisateur des Triplettes de Belleville et de l’Illusionniste revient avec un film live pour un beau conte entre poésie et nostalgie.

du 30/10/2013 au 5/11/2013

Patrick Vanlanghenhoven

Attila Marcel

Turbo VF séances à 13h40 | 17h50 VF séances à 15h45 Thor, Le Monde des Ténèbres VF séances à 16h30 VF séances à 14h | 19h45 | 22h05 Gravity VF séances à 13h45 | 15h45 | 17h45 | 20h15 | 22h15 Malavita VF séances à 16h20 | 19h45 | 22h05 9 mois ferme VF séances à 13h40 | 15h40 | 17h30 | 20h | 22h Snowpiercer VF séances à 13h50 | 16h30 | 19h20 | 21h50 Prisoners VF séances à 13h40 | 17h | 20h15 The Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres VF séances à 13h40 Insidious : Chapitre 2 VF séances à 19h50 | 22h

Snowpiercer Le Transperceneige

Gaumont Parc Millésime

Turbo VF séances à 11h (sf lundi | mardi) | 13h30 | 17h50 VF séances à 15h40 | 20h (sf lundi) Thor, Le Monde des Ténèbres VF séances à 11h15 (sf lundi | mardi) | 16h45 | 19h45 | 22h15 VF séances à 14h Gravity VF séances à 10h45 (sf lundi | mardi) | 13h45 | 16h05 | 18h10 | 20h15 | 22h25 Planes VF séances à 10h50 (sf lundi | mardi) | 13h15 | 17h25 VF séances à 15h20 L'extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet VF séances à 11h (sf lundi | mardi) | 14h10 | 16h30 | 19h30 Blood Ties VF séances à 10h50 (sf lundi | mardi) | 13h40 | 16h20 | 19h10 | 21h50 Malavita VF séances à 11h20 (sf lundi | mardi) | 14h | 16h30 | 19h30 | 22h Le Coeur des Hommes 3 VF séances à 11h10 (sf lundi | mardi) | 16h40 | 19h15 | 21h45 9 mois ferme VF séances à 10h40 (sf lundi | mardi) | 14h20 | 16h20 | 18h20 | 20h20 | 22h20 Eyjafjallajökull VF séances à 10h35 (sf lundi | mardi) | 13h35 | 15h50 | 18h | 20h05 | 22h10 La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF séances à 21h Fonzy VF séances à 10h40 (sf lundi | mardi) | 13h20 | 15h35 | 17h50 | 20h05 | 22h30 Le Majordome VF séances à 13h50 | 22h05 Un Château en Italie VF séances à 10h35 (sf lundi | mardi) | 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h30 Les Miller, Une famille en herbe VF séances à 22h10 | (sf lundi)

CINÉMA OPÉRA

Gravity VO séances à 14h | 15h55 | 17h50 | 19h45 | 21h40 La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF séances à 13h50 | 17h10 | 20h30 Sur le chemin de l'école VO mercredi 16h25; jeudi 18h50; vendredi samedi mardi 14h15; dimanche 15h55; lundi 19h20 Blue Jasmine VO mercredi 14h15; jeudi 16h40; vendredi mardi 18h50; samedi 21h30; dimanche 13h45; lundi 17h10 Prisoners VO mercredi 20h45; jeudi 13h45; vendredi mardi 13h45 | 21h; samedi 18h30; dimanche 20h; lundi 14h15 Le Majordome VO mercredi 18h05; samedi 15h55; lundi 21h Un Château en Italie VF mercredi vendredi dimanche mardi 13h45 | 17h05 | 19h15 | 21h25; jeudi 14h55 | 19h15 | 21h25; samedi 14h55 | 17h05 | 19h15 | 21h25; lundi 14h55 | 17h05 | 19h15 Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill VF mercredi vendredi dimanche mardi 13h45; jeudi samedi lundi 15h55 Attila Marcel VF mercredi vendredi dimanche 15h15 | 17h25 | 19h35 | 21h45; jeudi 13h45 | 17h25 | 19h35; samedi 13h45 | 19h35 | 21h45; lundi 13h45 | 17h25 | 21h45; mardi 17h25 | 19h35 | 21h45 L'Ogre de la Taïga VF mercredi vendredi dimanche mardi 15h55; jeudi samedi lundi 13h45 Jour de fête VF jeudi 20h30; dimanche 17h30

Genre: S.F Pays: Corée Durée:2H05 Réalisateur: Bong Joon Ho Acteurs: Chris Evans, Song Kang-Ho, Ed Harris . Le train file dans un long chemin, grande boucle éternelle. A l’arrière, les traine wagons, les laissés pour compte du système décident de remonter en tête, faire valoir leurs droits au peuple des nantis. A la fois longue variation sur l’histoire de l’humanité et l’instinct de révolte cher au père de la BD, Lob, excellent.

Genre: Policier Pays: USA Durée: 2H07 Réalisateur : Guillaume Canet Acteurs: Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard. Franck, un flic en pleine ascension, vient chercher son frère Chris à sa sortie de prison. Il décide de l’aider à reprendre pied dans la société, mais peut-on chasser le naturel sans qu’il revienne au galop ? Guillaume Canet, pour sa première réalisation américaine, adapte Les liens du sang, dans une nouvelle version due à James Gray. Il réussit le premier examen dans l’ensemble, même s’il reste encore à faire pour retrouver le Canet de Ne le dites à personne.

Blood Ties

LE GROS PLAN Thor le monde des ténèbres

Genre: S.F. Pays: USA. Durée: 1H52. Réalisateur: Alan Taylor Acteurs: Chris Hemsworth, Natalie Portman, Tom Hiddleston. Au commencement dans les ombres du chaos du monde existait le peuple des Elfes noirs et leur seigneur millénaire, Malekith. Dans une sombre bataille l’opposant à Bor le père d’Odin, il n’hésite pas à sacrifier son peuple. Après la dernière bataille avec les Avengers, Thor ramène les neuf royaumes au calme. Il bannit le mal et revient à Asgard pour prendre place comme digne successeur d’Odin. Il rêve pourtant d’autre chose, de cette femme qui lui a ravi le cœur, Jane Foster. Il ne souhaite pas régner, mais mener une vie paisible auprès de sa bien-aimée. Sur terre, Jane découvre la matière sombre de l’univers, l’arme ultime de Malekith, l’Éther. Elle entre en résonnance et en harmonie avec elle, ignorant qu’elle détient une force capable d’anéantir les 9 royaumes et l’univers entier. C’est ce moment que choisit Thor pour revenir et ramener sa bien-aimée au pays des dieux vikings. Hélas, rongé par l’Éther, il reste peu de temps à Jane pour se débarrasser du néant ou mourir. Un temps très compté car, dans l’ombre, Malekith se réveille et convoite la matière destructrice. Second volet de la saga consacrée à Thor, elle s’inscrit après Avengers et le dernier Iron Man, dans l’esprit actuel qui explore la part noire du monde. Depuis Nolan et son Batman, les réalisateurs n’hésitent plus à donner une part de ténèbres à leurs films. Pour le dernier Thor confronté au retour d’un ennemi puissant en quête d’une anti matière capable d’anéantir les 9 royaumes, l’enjeu se révèle évident. Entre bien et mal, lumière et ténèbres, nous devrons accomplir des actes de bravoure pour donner un sens à notre univers. Alan Taylor privilégie l’action, dans une grande saga épique, non dénuée d’un discours sur le mensonge, la fourberie avec Loki, l’apparence, et le bien et cette fois le film est peut-être un peu moins manichéen que le laissent voir les apparences. C’est d’abord un bon film d’action qui marque un point de passage. Découvrez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr, notre chronique le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h45 sur France bleu Champagne.

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1H43 Réalisateur: Isabelle Doval Acteurs: José Garcia, Audrey Fleurot, Lucien JeanBaptiste. Fonzy est l’adaptation de Starbuck, un film canadien où un donneur de sperme se retrouve avec la multitude des enfants dont il est responsable. Une partie des 533 veut savoir qui est le géniteur, Fonzy, un adulescent irresponsable. Derrière le rire se cache une réflexion sur l’origine, les grandes questions qui suisje et d’où viens-je.

Fonzy

Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1H44 Réalisateur: Valeria Bruni Tedeschi Acteurs: Valeria Bruni Tedeschi, Louis Garrel, Filippo Timi. Louise l'affirme, elle est "sans vie, mais bien", pourtant le chaos et une vie explosée semblent être son quotidien. Valéria Bruni Tedeschi, sœur de Carla S. revient dans un film où une fois de plus, elle aborde la chronique familiale entre autobiographie et fiction. Sans doute son meilleur film, même si le sujet est déjà rebattu, mais les dialogues et la mise en scène rattrapent les petits couacs.

Un château en Italie


N°324 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

L’incroyable destin de Bernard Vinot

Don d'organe

« Ne jamais se décourager, toujours y croire ». Des paroles de compétiteur auxquelles Bernard Vinot, transplanté du cœur en 2010, a cru dur comme fer pendant plus d’une vingtaine d’années, lui permettant aujourd’hui de vivre de nouveau « comme tout le monde ».

mployé du Trésor Public, Bernard Vinot mène, parallèlement à sa carrière, une vie de compétition, dédiée à sa plus grande passion : la course à pied. Pratiquant, entraîneur et organisateur, il vit pleinement sa vie de sportif, participant notamment à de nombreuses courses et autres championnats, et s’investissant également au sein de l’Amicale des Coureurs Agéens. Un jour pourtant, après vingt ans de compétition, il se découvre des troubles du rythme cardiaque et se voit obligé d’abandonner sa casquette d’athlète. « Le cœur fonctionne comme une machine électrique : si les composants sont en bon état mais que le circuit est endommagé, ça empêche l’ensemble de fonctionner correctement. C’est ce qui s’est passé pour moi, l’électricité ne passait plus. » D’abord traité par médicaments, puis porteur d’un pacemaker et enfin, d’un défibrillateur, ce sportif dans l’âme assiste, impuissant, à la lente dégradation de son « circuit électrique ». « Au final, c’est le muscle lui-même qui a lâché. J’étais en train de marcher dans une petite côte et je n’ai pas réussi à la monter. Le défibrillateur ne suffisait plus et mon cardiologue m’a dit « il faut envisager une greffe ». Même si je savais que c’était ma seule chance, je n’y étais pas préparé. On n’est jamais préparé à entendre ça. J’ai alors fait quelques recherches sur le net, sur les risques, les complications, le taux de réussite, etc. Puis j’ai dû m’y faire car c’était pour moi le seul moyen de m’en sortir. » « Avoir été un grand sportif m’a beaucoup aidé à traverser tout ça : quand on court un marathon, c’est la tête qui nous emmène au bout. Là, c’était

E

Un mental d’acier et une volonté de fer pareil, le mental a presque tout fait. Je n’ai d’ailleurs jamais abandonné et j’y ai toujours cru. J’avais même écrit en lettres capitales sur mon bureau, où je passais le plus clair de mon temps, « Je n’envisage pas l’échec ». Une devise qui m’a permis d’en arriver là où j’en suis aujourd’hui et, au départ, ça n’était pas gagné ! » Âgé de 62 ans lorsqu’il apprend la nouvelle, Bernard Vinot se voit en effet exclure de la liste d’attente, le CHU de Reims refusant de trans-

C'est avec beaucoup de bonheur que le sportif a retrouvé les pistes de course, près de 26 ans après les avoir délaissées. © DR

planter un plus de 60 ans. Un premier combat s’engage alors : soutenu par son cardiologue, il monte un dossier destiné aux chirurgiens de l’Hôpital de la Salpêtrière, espérant que ceux-ci lui répondent favorablement. « A part le cœur, tous les autres organes étaient en parfait état. J’avais donc toutes mes chances une fois transplanté. Et si j’ai choisi la Salpêtrière, c’est parce que je voulais absolument aller là-bas. Non pas parce que je ne faisais pas confiance aux autres, mais parce que c’est le plus grand centre de transplantation de France, où les chirurgiens ont forcément plus d’expérience en la matière et que je ne voulais laisser aucune place au hasard ou à la chance. » Première victoire, l’hôpital accepte son dossier et l’inscrit officiellement sur la liste des demandeurs d’organes le 5 janvier 2010. La deuxième victoire, et non des moindres, se fait quant à elle attendre jusqu’au 16 mars suivant : un cœur est disponible. « Il était temps, je me sentais vraiment décliner. Alors quand j’ai reçu cet appel au cours duquel on m’a demandé si j’étais toujours candidat, pour moi c’était gagné. » Après cinq semaines passées à la Salpêtrière puis quelques autres dans un centre de remise en forme, Bernard Vinot renaît. Reconnaissant d’avoir un cœur tout neuf, c’est avec plein d’espoir et de volonté qu’il entame une lente convalescence. « Il fallait tout refaire, repartir de zéro. Et c’est ce que j’ai fait ! Je me suis battu pour recouvrer ma forme et me retaper petit à petit car je savais que ça n’était pas comme une maladie où il y a peu d’espoir. Là, ça ne pouvait que s’améliorer. » N’ayant jamais perdu son état d’esprit de sportif, il s’entraîne alors chaque jour à faire un peu plus, quittant assez rapidement son fauteuil roulant jusqu’à pouvoir marcher de nouveau 45 minutes sans trop d’effort, puis trottiner

Repère Né le 21 novembre 1947 à Epernay, Bernard Vinot a toujours connu une passion dévorante pour le sport, et plus particulièrement pour la course à pied. Membre de l’Amicale des Coureurs Agéens et de son comité depuis maintenant 30 ans, il y est également entraîneur des 12-16 ans et des athlètes féminins. Mais c’est surtout son rôle d’organisateur qui l’a fait connaître dans la région et même au-delà : les coureurs du monde entier lui doivent en effet chaque année la célèbre Champenoise de la Vallée de la Marne, ainsi que sa récente petite sœur, la Champenoise d’Automne. Après 20 ans de compétition, dont quatre participations au championnat de France de Marathon, Bernard Vinot s’est découvert des troubles du rythme cardiaque, le contraignant à délaisser la compétition pendant près de 26 ans. Après de longues années de médication et une greffe de cœur, il a pourtant de nouveau pu porter un dossard du 18 au 20 octobre dernier, lors de sa participation aux Jeux Nationaux des Transplantés et Dialysés, où il a décroché la médaille d’argent du 1500m, grâce à un chronomètre de 9’16.

et enfin courir. « Au début, je courais mais je ne prenais pas de plaisir. Cela fait seulement six mois que je pratique de nouveau la course avec bonheur ». Il a donc fallu trois ans à Bernard Vinot pour revenir au top de sa forme. Trois ans au cours desquels il a pu remonter la pente en bas

Le début d’une nouvelle vie de laquelle il était descendu plus de vingt ans auparavant, et redevenir autonome. « Le plus difficile à supporter, c’est de perdre son indépen-

dance, de toujours devoir demander à quelqu’un d’autre de faire. Mais aujourd’hui, après un long parcours parsemé de petites victoires qui font avancer, comme par exemple de pouvoir déneiger moi-même mon trottoir, je peux de nouveau mener une vie tout à fait normale. » N’ayant désormais plus aucune restriction médicale, l’ancien marathonien a d’ailleurs décidé de marquer le début de sa nouvelle vie, non pas d’une pierre blanche, mais d’une médaille d’argent, remportée haut la main lors des 21ème Jeux Nationaux des Transplantés et Dialysés. Une victoire qui, selon lui, prouve bien qu’il faut toujours y croire, se battre et faire confiance en la médecine. « Même si je n’ai aucune information sur mon donneur, je lui suis extrêmement reconnaissant : il m’a sauvé la vie et peut-être celle d’autres personnes ! Sans lui, je ne serais sans doute plus là et j’aurais fini ma vie relié à des machines. Le don d’organe est une réelle nécessité dont les gens n’ont pas forcément conscience, et il faut que ça change. » Tous n’ont en effet pas la chance de recevoir un nouvel organe et aujourd’hui, beaucoup de personnes meurent, faute de donneurs. Même si, en 2012, plus de 5000 greffes vitales ont été réalisées en France, près de 17 000 patients attendent toujours qu’un inconnu sauve leur vie. Un sujet dont on ne mesure pas toujours l’ampleur et qui mérite qu’on s’y attarde.

> Les cartes de donneur sont disponibles

Claire Lagrange

dans les cliniques et hôpitaux, notamment au CHU de Reims.


*jusqu'au 7 décembre 2013. Sur présentation du code hebdo du vendredi.

Nouveau REIMS ! 120, rue Vesle - 03 26 47 68 16 Reims 64, avenue Jean Jaurès - 03 26 02 11 10 Reims 18, avenue de Paris - 03 26 05 10 50 Reims 103, rue Gambetta - 03 26 05 70 70 Reims 46, avenue de Laon - 03 26 05 23 35


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