L'Hebdo du Vendredi Reims 329

Droit d'asile

Grand chantier

Un projet 4 étoiles sur le parvis de la cathédrale p.6

Une famille arménienne menacée d'expulsion après cinq ans en France p.12

Dossier Sélections de cadeaux de Noël pour elles, et pour la maison p.24 à 27

Victorieux de Sochaux, Reims se verrait bien profiter des largesses de Nice pour enchaîner p.21

Actuellement nous achetons vos déchets d'or 18 carats

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le gramme

Noël : Combien ça coûte ?

Combien ça rapporte ?

ÉDITION REIMS N°329 du 6 au 12 décembre 2013

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Stade de Reims - OGC Nice

r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

c o m

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Noël s'est déjà invité en Champagne. Et avec lui, ses innombrables traditions. Du marché artisanal aux illuminations, en passant par les expositions de crèches et les animations en tout genre. On pourrait presque penser, étant donné leur gratuité, que c'est cadeau. Dans les faits, la facture peut s'avérer salée pour les collectivités, qui, indirectement, mettent l'argent du contribuable au service de toute cette féérie. En revanche, côté retombées économiques, attractivité, ça rapporte aussi, même si c'est moins quantifiable. Comparatif de ce que les villes de Châlons-en-Champagne, Reims, Epernay et Troyes dépensent pour la magie de Noël.

P. 4 et 5

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Chalets, crêche et sapins de noël, des spécialités, des cadeaux, la déco, le vin chaud, des exposants...

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N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Quelques lignes contre le simplisme

Après avoir lu le texte de Jean-Claude Philipot, intitulé « un écrin pour de la merde », j’ai voulu voir par moi-même. Evidemment, non, puisque je sais bien que l’écrin en question, le Fonds régional d’art contemporain (Frac), que le « chargé du projet de la liste Reims Bleu Marine pour les municipales 2014 » - en clair, le directeur de campagne FN, mais c’est trop simple -, rebaptise « Front » - l’habitude sans doute -, est fermé pour travaux depuis la fin avril et jusqu’en septembre 2014. En attendant, le Frac expose ses trente ans un peu partout, dans les caves du Domaine Pommery actuellement. Bref, comme il est fermé, on peut s’interroger sur la pertinence du moment choisi pour délivrer cette lettre contre le Frac en particulier et l’art contemporain en général.

Jean-Claude Philipot se rattrape en n’oubliant pas les « espèces de totem » de Christian Lapie installées dans les rues de Reims. A gros sabots, Jean-Claude Philipot assène les questions : « Combien de dizaines, centaines de milliers d’euros pour l’acquisition de collections de ce type ? Combien de crédits publics, donc issus de nos impôts ? » L’argument est facile et trouvera des oreilles, celles qui ne voient pas, derrière la culture, une dizaine de milliers d’emplois en Champagne-Ardenne, des spectateurs qui se déplacent et les retombées économiques qui vont avec.

Provocateur à souhait, Pierre Longuet, le « maire » de la « commune libre » du Boulingrin, a-t-il sciemment fait écho aux propos de Jean-Claude Philipot, en regrettant lundi soir l’argent public dépensé pour l’ouverture de Reims Scènes d’Europe dans son quartier : « Tout cela pour un piou-piou, avec chant de pinson et cinq ballons gonflés à l’hélium. On aurait pu servir combien de repas avec l’Ordre de Malte avec cette somme ? » Quand la «

La météo Vendredi

Coup d’oeil sur le monde

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Vendredi 6 décembre

commune libre » reste à sa place de blague de potache, tout va bien. Quand elle fait vraiment de la politique, il faut voir un peu plus loin, non ?

Parce que, peut-être, l’ouverture de Reims Scènes d’Europe au Boulingrin a fait se déplacer uniquement pour le fait culturel des visiteurs d’un soir qui auront envie de faire les courses aux halles un vendredi de marché ou un tour du quartier un samedi après-midi, ça ne lui ferait pas de mal. Et, du coup, ces nouveaux venus dans le quartier donneront-ils quelques pièces supplémentaires à l’Ordre de Malte, comme aux commerces. La culture est, aussi, un élément de l’attractivité d’un territoire, y compris une « comAnna + Peter Happy Hendings Bar (détail) 2010. Technique mixte. Dimensions variamune libre ». Je l’écris pour être sûr qu’on ne lise bles. Fonds régional d'art contemporain de Champagne-Ardenne. © Isabelle Giovacchini pas dans ces lignes une relation linéaire : je n’asstatut unique des intermittents du spectacle, qui savent très bien ce socie absolument pas Pierre Longuet ni la « commune libre » du qu’on pense de ce régime au FN… La valorisation du patrimoine Boulingrin à Jean-Claude Philipot ou au Front national. figure aussi dans le projet : « La défense du patrimoine sera Ces deux derniers, bien associés, ça relève en revanche de l’équaremise au premier plan, qu’il s’agisse des monuments historiques tion qui ne tombe pas juste. Jean-Claude Philipot parait plutôt ou du patrimoine rural (églises ou autres), faisant l’objet d’un haut placé dans l’organigramme de Civitas, l’association cathoplan d’urgence. (…) » Un peu court sur le patrimoine existant, lique intégriste. Or, le Front national condamne officiellement mais rien sur l’art contemporain, pas une ligne. Si la France avait Civitas. Alors, que fait Jean-Claude Philipot au FN ? Je sens qu’on mené une telle politique culturelle dans le passé, il n’y aurait va m’accuser de simplisme… Dans le projet du Front national, au aucun patrimoine à défendre aujourd’hui. Que d’économies ! chapitre culture, pas un mot sur la création contemporaine non Pour me faire comprendre, je conclus, simplement : l’art contemvivante. Le FN y évoque le théâtre, le cinéma, la télévision, le porain, c’est le patrimoine de demain. La culture, c’est l’ouverture livre, la langue française, s’approprie l’exception culturelle frand’esprit. çaise, « n’étant rien d’autre que la priorité nationale appliquée à Tony Verbicaro la culture ». Une exception culturelle qui repose notamment sur le

Samedi 7 décembre

Vendredi 8 décembre

Moyenne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebdo duvendredi.com

Chacun sa part du gâteau

Un homme, actuellement détenu à la prison de Nancy suite à une condamnation pour trafic de drogue, a eu la bien curieuse surprise de recevoir en cellule un courrier un peu particulier. En l'occurrence, une lettre du Fisc lui réclamant près de 80 000 euros d'impôts, un montant calculé en fonction des revenus que l'individu aurait tiré de son activité de vente d'héroïne pendant quatre années durant. Et l'administration fiscale a le souci du détail puisque l'avocate du détenu précise que les services se sont livrés à une évaluation on ne peut plus minutieuse des sommes imposables, se basant sur un calcul global fixant à 15 euros le gramme d'héroïne. Mieux encore : le Fisc propose même une déduction des frais de transport au trafiquant, estimant à 2 000 euros par an ses déplacements à Namur, en Belgique, pour s'approvisionner en stupéfiants.

Vers la fin des longs courriers ?

Un mois seulement après avoir arrêté la liaison Singapour-Los Angeles (17h et 25 min pour 14 100 km), la compagnie aérienne Singapore Airlines vient de mettre un terme au vol le plus long du monde. Un Singapour-

New York, véritable périple de 19h et ne comportant pas moins de 15 350 km. Une liaison qui a donc effectué son dernier trajet lundi dernier avec à son bord une centaine de passagers, tous en classe affaire. La raison de ces fermetures successives de longues lignes ? Une rentabilité qui n'est pas au rendez-vous, la faute à un kérosène trop cher et à un nombre trop peu élevé de voyageurs.

Désormais, c'est la liaison Paris à Dubaï, gérée par la compagnie Emirates, qui détient le record du plus long courrier du monde avec ses 16h et 20 minutes.

Bonnet rouge et mains baladeuses

Il y a des Pères Noël beaucoup plus borderline que les autres. A Boston aux Etats-Unis, un homme, employé par un centre commercial du Massachusetts pour porter le costume de Père Noël durant la période des fêtes de fin d'année, a dû rapidement rendre son tablier. La faute à des mains visiblement un peu trop baladeuses, d'après les accusations portées par l'un de ses collègues. Arrêté samedi dernier et inculpé d'attentat à la pudeur, le sexagénaire a pu être libéré en échange d'une caution de 1 000 dollars. Il

plaide pour le moment non coupable, parlant simplement de « gestes mal interprétés ».

Comble de « l'ironie », c'est le 24 décembre, quelques heures seulement avant le réveillon de Noël, que son audience est programmée.

Biture touristique

C'est une véritable soirée à la Very Bad Trip qu'a connu il y a quelques jours ce jeune Anglais de 19 ans, habitant de Manchester.

Après avoir bien arrosé sa soirée, dans les bars puis en boîte de nuit, le britannique décide de prendre un taxi pour rentrer chez lui. Mais voilà que lui vient l'idée de faire un petit détour par l'aéroport. Son smartphone en poche et l'alcool aidant, il réserve rapidement un vol à destination de... Paris, soit à plus de 800 km de là. Un crochet par la France de 120 euros tout de même et qui l'amène directement à Roissy Charles-deGaulle où, après avoir cuvé sa bière pendant tout le vol, le jeune homme revient à la réalité. Surprise, il est en France. La gueule de bois et la photo devant l'arc de Triomphe et la Tour Eiffel passées (autant en profiter), le retour fait mal aux cheveux puisque le billet le moins cher pour rejoindre Manchester lui coûtera 360 euros !

C’est Noël qui se déplace à l’ouest, ou la Champagne qui est vraiment dans l’est ?

Noël : combien ça coûte, combien ça ra pporte ?

Les quatre villes de la Champagne où paraît l’Hebdo du Vendredi en sont le témoin : le territoire placé entre l’Est, réputé pour ses marchés de Noël, et le grand Paris, est devenu un lieu de tourisme d’hiver et des fêtes de fin d’années.

Le village de Noël de Reims attire le million et demi de visiteurs (troisième marché de Noël de France en fréquentation, après Strasbourg et Colmar), les offices de tourisme d’une quinzaine de communes marnaises s’associent pour les très marketing Noëls de Champagne et plus authentiques Chemin des crèches, les collectivités illuminent la voirie, de moins en moins ringard, et de moins en moins cher grâce aux ampoules LED. Mais si on joue à la comparaison, on est encore loin de ce qui se passe vraiment à l’Est. A Strasbourg, où le marché de Noël a débuté le 29 novembre (une semaine après Reims, et le marché ferme ses portes le 31 décembre, une semaine avant Reims), on justifie que la ville alsacienne se soit auto-proclamée « capitale de Noël » : on attend 250 millions d’euros de retombées économiques directes. Et il y a les retombées indirectes, qui expliquent que Sylvie Vartan ait été choisie pour appuyer sur le bouton des illuminations, notamment celles du sapin de 31 m de haut ! Le marché de Noël de Strasbourg s’est tourné vers l’export, et ça marche. Après s’être délocalisé à Tokyo en 2009 et 2010, Strasbourg a enregistré une augmentation des nuitées d’hôtel de touristes japonais de 50 % en 2011 ! Cette année, le marché strasbourgeois est à Moscou, près du Kremlin. La capitale russe a notamment acheté 140 chalets fabriqués par une entreprise alsacienne.

À Reims, dépenser sans gaspiller

l y a le Village de Noël, ses chalets, ses animations, sa patinoire, sa piste de ski, son Royaume enchanté, ses marchés Gourmand et Artisanal, mais aussi ses parades et toutes les illuminations installées un peu partout en ville. Noël dans la cité des Sacres, c'est un vaste dispositif qui traditionnellement attire plus d’1,2 million de visiteurs, ravissant petits et grands, mais qui ne se met toutefois pas en place gratuitement. En termes de chiffres, il convient de distinguer deux enveloppes liées à ce que l'on pourrait appe-ler le « dispositif Noël » : celle de la Ville et celle des Vitrines de Reims. Cette dernière s'élève à 300 000 euros environ (sur un budget annuel d'un million d'euros pour l'association de commerçants) et comprend deux subventions : une de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Reims-Epernay de 40 000 euros, et une seconde octroyée par la municipalité d'un montant total de 230 000 euros (110 000 pour le Village de Noël et 120 000 pour les autres animations). La municipalité, justement, dépense, outre la subvention de 230 000 euros, « autour de 205-210 000 euros pour l'opération Noël scintille à Reims », comme le rappelait l'adjointe au commerce, Marie-Noëlle Gabet, lors de la présentation officielle de l'événement le 19 novembre dernier. « La location de la patinoire nous coûte dans les 50 000 euros, ce à quoi s'ajoutent les frais de gardiennage, 35 000 euros, mais aussi d'autres dépenses comme la mise en place du Royaume des Enfants ou encore l'organisation, pour 40 000 euros, des deux villages situés sur la place de l'Hôtel de Ville (Gourmand et Artisanal) », chiffrait l'adjointe élue. S'il est question que Noël « scintille » à Reims, c'est qu'il faut bien un peu de lumière pour faire briller la ville. Au total, 85 places et rues se voient parées de décorations lumineuses, le tout pour un budget de 830 000 euros, tout de même, regroupant la location, la pose, la dépose (en janvier),

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l'entretien et la maintenance du matériel. « Cette année, les illuminations pour les fêtes de fin d'année seront actives pendant sept semaines, soit un fonctionnement de 330 heures », précisent les services de la Ville. Afin de diminuer la consommation énergétique et diminuer la facture, les motifs lumineux, renouvelés en 2011, sont bicolores (association de blanc pur et d'ambre) et exclusivement à diodes électroluminescentes (LED). Il est évidemment très compliqué de donner une estimation précise de l'impact du Village de Noël et de ses animations sur le chiffre d'affaires des commerçants, car il est en effet impossible de discer-ner si tel ou tel acheteur est venu volontairement dans une boutique du centre-ville ou par hasard, après s'être promené autour des chalets. Les Vitrines de Reims, l'association de commerçants du centreville, organisatrice du Village de Noël, estime cependant « que la dépense moyenne dans les boutiques (établie entre les visiteurs et les non-visiteurs du marché de Noël), d'après notre rapport d'analyse pour 2012 est de 68,24€ ». Dans le détail, le rapport d'analyse des Vitrines souligne que « parmi les visiteurs qui se sont rendus exclusivement sur le Village de Noël, 27% n’auraient pas fait le déplacement dans les boutiques du centre-ville si l’événement n’avait pas existé et n’auraient dès lors pas dépensé en moyenne 50€. » Des dépenses qui, par ailleurs et sans prendre en compte les consommations de café, se concentrent principalement autour de la restauration, des vêtements et des loisirs/culture.

L'impact économique de l'opération est donc bien réel chaque année, mais la crise n'aidant pas, association de commerçants et municipalité n'ont d'autres choix que de serrer au maximum leur budget, ceci afin de pouvoir continuer à rendre rentable l'événement.

Aymeric Henniaux

A Reims, les illuminations sont présentes dans 85 places et rues de la ville. © l'Hebdo du Vendredi

À Châlons, (très) cher Père Noël…

Châlons, depuis des années, Noël se fête en grande pompe. Foultitude de spectacles et d’animations en tout genre à l’appui.

Il y a certaines réjouissances qui ne coûtent pas bien cher. Les expositions, par exemple, puisque les artisans et collectionneurs du coin acceptent, tous les ans, de prêter à la mairie leurs crèches et autres jouets d’antan. Elles sont installées par les services techniques de la Ville, et surveillées, soit par les agents travaillant à l’Hôtel de Ville, soit par les bénévoles de l’église SaintAlpin. Même chose pour la ferme de Noël : 230 euros pour la structure, la paille et la nourriture, ni plus ni moins. Les Caudalies mettent gracieusement la cour du restaurant à disposition et un paysan confie ses animaux au personnel municipal. Pour tout le reste, il y a… le budget de la Ville. Car le mot d’ordre des élus pour ces festivités, c’est la gratuité vis-à-vis du public. Un sacré cadeau de Noël. Même si, quelque part, une partie des impôts locaux permet de financer toute cette féérie. Rien que pour les illuminations, déployées aux quatre coins de la ville, une enveloppe de 80 000 euros est allouée. La facture s’allonge de 175 000 euros avec les automates, les concerts et spectacles de la place Foch (soit 56 000 euros au total), le théâtre du Père Noël (16 000 euros), les végétaux, sapins et bouleaux blancs (encore 16 000), les branchements électriques extérieurs (31 000 euros), etc. « Nous finançons également la gratuité du parking souterrain de la GHV, détaille Elisa Schajer, adjointe en charge de l’animation du centre-ville. Soit environ 11 500 euros. Comptez également 12 000 euros pour notre participation à l’opération Noëls de Champagne, et 21 000 euros pour la communication. Achat d’espaces d’affichage, impression des affiches et programmes, etc. ». Côté ressources humaines, plus d’une cinquantaine d’employés municipaux œuvre à l’organisation de l’événement et à son bon déroulement. Sans compter les bénévoles de la paroisse, qui sont eux aussi une cinquantaine pour gérer l’église Saint-Alpin, et les associations locales, notamment Furies et Musiques sur la ville. Mais voir l’émerveillement s’inviter sur les visages des petits et grands visiteurs, ça n’a pas de prix. « C’est une partition difficile à jouer, mais à la fin, nous sommes tellement fiers de ce que nous avons pu réaliser tous ensemble ! » Et combien ça rapporte ? En termes de retour financier sur investissement, quasiment peanuts pour la Ville. « Le marché de Noël de...

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À Epernay, élus et commerçants partagent la note

as de marché de Noël à Epernay, mais à la place, une patinoire en plein air. Et il faut dire que d’année en année, cette tradition gagne des adeptes. « Il existe déjà de très beaux marchés à Reims et à Châlons, explique Jacques Fromm, adjoint au maire en charge du commerce, de l’artisanat et de l’animation de la cité. Il n’était pas nécessaire d’en créer encore un autre. Nous avons donc préféré développer, via l’association de commerçants Les Vitrines d’Epernay, tout un programme d’animations baptisé Fééries de Noël. La patinoire existe depuis l’an 2 000 et a beaucoup évolué. Elle s’étend aujourd’hui sur 450 m2 de surface et entoure la fontaine illuminée de la place Hugues-Plomb. Un cadre agréable, très apprécié. » 110 000 euros pour la féérie de Noël Côté budget, la municipalité apporte, sous forme de subvention, un coup de pouce financier de 61 000 euros aux Vitrines, pour l’organisation et la gestion des Fééries de Noël. La patinoire, donc, mais également les animations et les spectacles déambulatoires, la maison et l’avenue du Père Noël, et les décorations peintes sur plus de 60 vitrines commerçantes. Ce à quoi s’ajoutent 6 000 euros, de la part de la CCI Reims-Epernay. « Un peu moins que les années précédentes, concède Marina Trenti, la présidente des Vitrines.

Mais c’est déjà ça, par les temps qui courent ! 48 000 euros sont nécessaires rien que pour la location et l’installation de la patinoire. Au total, nous finançons 30 % du budget global des Fééries, qui s’élève à 110 000 euros. Nous misons aussi énormément sur la communication, qui représente entre 10 et 15 000 euros. » Les 110 commerçants de l’association mettent également la main à la poche pour ces animations, à hauteur d’environ 150 euros chacun, compris dans leur cotisation d’adhésion. En termes de ressources humaines, outre les agents municipaux, une douzaine de personnes s’investit bénévolement dans la mise en place des Fééries.

L’ensemble des manifestations est gratuit, hormis les entrées à la patinoire. Soit 6 100 entrées payantes l’an passé, et entre 15 et 16 000 euros. « Nous incluons dès le départ ces recettes dans notre budget. Elles financent donc également l’événement, sous réserve qu’elles atteignent la somme estimée à la base. » La véritable valeur ajoutée des Fééries se compte plutôt en notoriété et en nombre de visiteurs. Et elles boostent en général les affaires des commerçants. « On a fait un petit écart de 3 000 euros cette année, pour...

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À Troyes, économies d'énergie, mais animations multiples Si les illuminations de Noël en même temps que la projection monumentale sur l'Hôtel de Ville de Troyes ont été lancées le samedi 30 novembre, de multiples animations seront organisées dans le Bouchon de Champagne pendant toute la période des fêtes de fin d'année et des vacances scolaires. Les services Techniques et de Commerce de la Ville gèrent et financent toutes ces animations et ces éclairages.

euf km de guirlandes lumineuses, 730 motifs différents, 290 m de rideaux lumineux, 14 places décorées, c'est ce que représentent les illuminations de Noël dans les rues de Troyes cette année. « On change tous les trois ans principalement les illuminations de la rue Émile Zola », explique François Mandelli, adjoint au maire pour le service Voirie, notamment. Et cette année justement est celle du changement : 40 000€ ont été utilisés pour l'achat des nouveaux motifs de la rue la plus commerçante de Troyes, ceux-ci étant calqués sur les décorations de la place Vendôme à Paris l'année passée. Ce budget est donc reconduit tous les trois ans pour faire l'acquisition de nouvelles décorations. Pour les autres rues et places, les illuminations des années précédentes tournent et sont installées à un endroit différent de l'année précédente. Ce sont 1 000 heures de travail qui ont été nécessaires à la réparation et au reconditionnement des illuminations pour un temps de pause d'environ 700 heures commencé dès la Toussaint. « On est passé à 98 % de diode électro luminescente (LED) cette année, reprend François Mandelli, cela réduit d'autant la consommation d'énergie. L'important c'est d'illuminer la ville à moindre coût et de dynamiser aussi le commerce du centre-ville. » La puissance électrique de toutes ces illuminations de Noël s'élève à 50 000 W ce qui représente un coût de 3 000€. En outre, pour continuer les économies d'énergie, la Ville a institué cette année l'arrêt des illuminations à minuit, au lieu d'une heure du matin auparavant. Côté animations, le service Commerce de Troyes n'est pas en reste d'explications. Outre la projection monumentale sur la façade de l'Hôtel de Ville (vue par plusieurs milliers de personnes l'an dernier dont des visiteurs venant de départements limitrophes), cette année sur le thème de l'atelier du Père Noël, plusieurs actions et activités vont êtres mises en place durant tout le mois de décembre, la Ville disposant d'une enveloppe globale de 130 000€ pour le tout. 45 sapins sont installés sur les places principales - dont celui de 12 mètres de haut sur le forum de l'Hôtel de Ville - un chapiteau chauffé sous lequel des jeux pour enfants qui seront gérés par la Ludothèque La Girafe sera monté place de L'Hôtel de Ville, des spectacles de rues alliant scénettes humoristiques et fanfare déambuleront les 14-15 et 21-22 décembre tandis que le Père Noël devrait pointer le bout de sa barbe pour distribuer 600 kg de chocolat aux enfants les mercredis, samedis et dimanches. La sonorisation des rues de 14 h à 18 h ainsi que le stationnement gratuit de 2 h pour trois parkings souterrains les samedis sont reconduits et gérés par le service Commerce alors que la Corrida de Noël (le 20 décembre) est encadrée par le service des Sports. Et si plusieurs associations organisent des petits marchés de Noël ce n'est plus le cas pour la Ville depuis 2004 : « C'est un choix politique mais rien n'est bouclé », explique Charlotte Carvallo, maire adjointe au Commerce et à l'Artisanat, soulignant la complémentarité de ces associations avec la Ville dans l'animation en cette période de crise économique mais de fête tout de même.

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...Châlons est le premier à avoir vu le jour dans la Marne, en 1995 ! C’est aussi certainement l’un des moins chers pour les exposants. Consommation électrique et décoration extérieure comprises, ils doivent s’affranchir de 230 euros pour disposer d’un chalet pendant toute la durée du marché. » Comparé à Reims (environ 3 000 euros pour les premiers prix) ou à Strasbourg (plutôt dans les 10 000), effectivement, c’est franchement abordable. Cette effervescence offre aussi à Châlons une notoriété outre-région, et les participants s’y rendent nombreux. « Difficile de les chiffrer avec exactitude mais ils sont plus de 2 000 spectateurs rien que pour les spectacles gratuits, et plus de 25 000 visiteurs aux expositions. S’ajoutent à cela ceux qui viennent aux points forts des festivités : la descente du Père Noël, la fête des lumières, etc. Et c’est une belle vitrine pour les exposants qui souhaitent se faire connaître ou développer leur clientèle. »

Sonia Legendre

... remplacer Saint-Nicolas et le Père Fouettard, et inviter les rennes du Père Noël, ainsi que des manchots en rollers. Ça en valait la peine ! » Autre dépense de la municipalité : l’opération Noël de Champagne, pour laquelle elle verse 7 000 euros. Et Jacques Fromm de souligner : « Au lieu d’exposer une foultitude de crèches, comme d’autres villes, nous avons opté pour une crèche géante, créée par les services municipaux et installée sur le portail Saint-Martin. » En revanche, les élus ne badinent pas avec les illuminations. Ils passent désormais par un prestataire pour les louer et les faire scintiller. Coût total : 293 000 euros. « Nous avons changé notre matériel, trop ancien et défectueux. Et sommes passés aux ampoules à LED. Résultat : nous avons réduit de quasiment 60 % notre consommation d’électricité, et la facture est passée de 14 900 euros à 5 600 euros. » Confier les illuminations à un prestataire permet aussi de réduire les dépenses d’entretien du matériel, et de renouveler le parc régulièrement, pour varier les plaisirs… S.L

M.C

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >>reims. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Un hôtel de luxe au pied de la cathédrale

Projets immobiliers Prévu de longue date, le projet visant à transformer l'ancienne caserne de pompiers en hôtel est enfin en passe de devenir une réalité. Le coup d'envoi des travaux doit être donné en septembre 2014 pour une ouverture espérée de l'établissement en juillet 2016.

l faut parfois savoir s'armer de patience. Cela fait ainsi plus de cinq ans qu'un projet hôtelier est évoqué en lieu et place de l'ancienne caserne de pompiers située juste en face de la cathédrale. « Dès 2008, nous avons émis le souhait de terminer l'aménagement du parvis de la cathédrale où subsistait encore deux verrues : le garage et la caserne de pompiers », rappelle Serge Pugeault, adjoint à la maire de Reims en charge du développement économique. Depuis, le garage est donc devenu une brasserie, tandis que la caserne doit être réhabilitée en hôtel 4 étoiles. « Ce qui nous intéresse ici, c'est de respecter le patrimoine de la Ville de Reims qui a suffisamment souffert pendant la Première Guerre Mondiale. Il fallait donc trouver une affectation qui permettent de conserver l'architecture existante, y compris la tour de séchage. » Le projet de création d'un hôtel sur les rails dès 2010 a donc connu un

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Le projet vu de la rue Tronsson Ducoudray. © Montroyal Immobilier - Thiénot-BallanZulaica

L'hôtel proposera plus de 80 chambres dont certaines disposeront d'une terrasse avec vue sur la cathédrale. © Montroyal Immobilier - Thiénot-Ballan-Zulaica

sérieux contre-temps avec le retrait de la société acquéreur, SLIH. La société rémoise Montroyal Immobilier se propose alors de la remplacer. Après plusieurs mois de travail avec les services de la Ville et des travaux préparatoires, notamment la séparation des réseaux de chauffage entre l'Opéra attenant et l'ancienne caserne, le projet peut enfin se concrétiser. Il s'agit d'un hôtel de standing de 4 300 m2 dessiné par le cabinet d'architectes rémois Thiénot-Ballan-Zulaica à qui l'on doit d'ailleurs le réaménagement du parvis de la cathédrale. Il comportera environ 80 chambres de 22 à 39 m2, ainsi qu'un bar-restaurant ouvert à tous et des salles de réunions, mais aussi un centre de détente avec sauna, hammam, salles de soins et spa réservé aux clients de l'hôtel. L'ancienne tour de séchage de tuyaux sera, elle, restaurée et ouverte au grand public dans le cadre de visites groupées organisées en concertation avec l'Office de Tourisme de Reims, offrant un nouveau point de vue aux touristes sur la cathédrale.

Si les façades existantes en pierre rues Chanzy et Tronsson Ducoudray, et celles en brique au coeur de l'îlot, seront restaurées à l'identique, avec notamment la conservation de la gravure Caserne de pompiers, le bâti-

www.deleans.fr Dans la tradition depuis 1874

ment va être surélevé. « Rue Chanzy, la toiture sera surélevée pour créer un attique permettant d'aménager trois chambres en duplex avec des terrasses orientées vers la cathédrale, tandis que rue Tronsson Ducoudray, la toiture sera remplacée par deux niveaux en retrait qui offriront aussi des terrasses aux chambres orientées face au parvis », indiquent les architectes.

Si, pour la municipalité, ôter une verrue au coeur du centre historique rémois est une évidente bonne nouvelle, le projet est aussi financièrement intéressant. Appartenant à la collectivité, la vente de ce site désaffecté depuis 1993 va ainsi rapporter près de 2,8 millions d'euros à la Ville de Reims. Montroyal Immobilier, la société acquéreur, va de son côté dépenser au total une vingtaine de

millions d'euros dans ce projet. Cet investissement devrait profiter à l'économie locale, via les entreprises participant au chantier qui doit démarrer en septembre 2014, tandis que 40 emplois seront créés lors de l'ouverture de l'hôtel en juillet 2016.

Julien Debant

Les annonces de grands projets immobiliers se sont succédé ces dernières années sans pour autant toujours se concrétiser.

Sernam et Rives de Vesle en sont les meilleurs exemples. « La crise est passée par là, répète Serge Pugeault pour justifier les retards pris sur certains dossiers. Les banques sont beaucoup plus frileuses, si bien que sortir des projets est devenu beaucoup plus difficile. » Concernant la Sernam, l'adjoint à la maire explique que la Ville n'a pas la main sur ce dossier car « elle n'est pas propriétaire des terrains ». « Le propriétaire, CFA Nord doit rentabiliser son investissement et nous ne pouvons rien faire pour empêcher tel ou tel projet sur ce site tant qu'il est conforme au PLU, précise l'élu. Ce qui est sûr, c'est que la Ville ne donnera pas son accord en CDAC à l'implantation d'une nouvelle grande surface autre que celle issue du déménagement du Carrefour Jacquart et s'il n'y a pas une concertation avec les commerçants de l'avenue de Laon. Maintenant, on sait que cet accord pourra être donné en CNAC sans qu'on puisse y trouver à redire ». Et pour rentabiliser l'achat des terrains à la SNCF, le promoteur CFA Nord « doit implanter des commerces », selon l'adjoint. Mais avec la crise, les locataires et acheteurs susceptibles d'occuper les futurs bureaux et autres cellules commerciales sur ce site ne se bousculent pas au portillon. « Le problème ici, c'est le coût des terrains, rappelle Serge Pugeault. A l'origine, la Sernam est un site industriel dont la valeur était estimée à 5 millions d'euros. Mais il y a dix ans, la mairie alors dirigée par Jean-Louis Schneiter a décidé que ces terrains seraient constructibles, si bien que leur valeur a été multipliée par cinq ». Un joli cadeau pour la SCNF, pour la remercier de ses investissements du côté de Claimarais liés à l'arrivée du TGV, puisque la vente du site du Sernam lui a donc rapporté 26 millions d'euros.

Pour Rives de Vesle, la problématique est différente, la Ville étant propriétaire d'une partie du foncier, même si le dénominateur commun demeure la crise économique. Là encore, les déboires financiers ont plus que ralenti l'ambitieux projet.

D'ailleurs, les plans initiaux ont largement été retoqués. Le grand pôle commercial a été enterré, tout comme le projet hôtelier. En revanche, la construction d'un cinéma est toujours à l'ordre du jour comme celle de logements. Un parking de 475 places est venu s'ajouter, tandis que les berges de la Vesle doivent être aménagées. « Un permis de construire doit être déposé en juin 2014 », assure Serge Pugeault.

Sernam et Rives de Vesle : ce n'est pas encore fait !

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150 mobilisés contre le racisme

Manifestation

ous l’impulsion de nombreux collectifs, syndicats et associations, un appel à la mobilisation était lancé pour le samedi 30 novembre dernier.

Partout en France, des cortèges se sont formés afin de se faire entendre et protester ensemble contre le racisme. A Reims, ils étaient près de 150 à s'être rassemblés devant la Maison des Syndicats avant de prendre la direction de la place de la République. Une marche aux slogans forts, à l'image de Timide mobilisation contre le racisme samedi, à Reims © l'Hebdo du Vendredi « Première, deuxième, troisième génération, on est tous, des enfants d'immigrés ! ». Au centre de la mobilisation : la « dérive raciste » que le pays connait actuellement, des attaques lancées à la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, aux récents débordements du 11 novembre.

S

Armes 52, le coup de filet de la SR de Reims

Gendarmerie

undi 2 décembre, 45 personnes ont été interpellées dans le cadre d’une enquête baptisée Armes 52 et dirigée par la Section de Recherches de la gendarmerie, à Reims, sous la direction de magistrats de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy. Les interpellations ont eu lieu en région parisienne, en RhôneAlpes, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et outre-mer.

L’enquête avait commencé en février 2012, lors d’une perquisition pour recel chez un résidant haut-marnais.

L’enquête a permis de remonter une filière en Slovaquie puis une autre dans les Balkans. Plusieurs centaines d’armes, dont des armes de guerre, des munitions et des pièces détachées ont ainsi été découvertes, aussi bien chez Une partie des armes retrouvées dans le cadre de des hommes associés au grand banditisme que chez des l'opération Armes 52 © Gendarmerie collectionneurs.

L

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m Le saviez-vous ? La Ville de Reims accompagne collégiens, lycéens, apprentis et étudiants dans leur scolarité à travers le versement de bourses d’études et de bourses de demi-pension. Du lundi 2 décembre au vendredi 17 janvier 2014, les collégiens et lycéens de l’enseignement public peuvent déposer un dossier de demande de bourse de demi-pension. Les étudiants ont quant à eux jusqu’au lundi 16 décembre pour déposer une demande de bourse dite d’enseignement supérieur. L’aide versée par la Ville de Reims porte sur l’année scolaire 2013-2014.

Bourses de la Ville de Reims : le dépôt de dossiers c'est maintenant

Samedi 7 décembre de 9h30 à 12h30, au Restaurant Version Originale, 25, bis rue du Temple, la Commune Libre du Boulingrin proposera une dégustation de soupe, de chocolat chaud ou encore de vin chaud à la terrasse du restaurant. Votre don (à votre convenance) sera intégralement reversé au Téléthon.

Rens. : www.afm-telethon.fr

La Commune Libre du Boulingrin s'associe au Téléthon

Le chocolatier sparnacien Vincent Dallet, président de l’association des Étoilés de la Champagne, a présenté mardi 3 décembre le 11e millésime de la bûche de Noël à la maison de champagne Duval-Leroy, à Vertus. Après les boules, l’an dernier, place au coffret à bijoux. Compotée d’abricots à la vanille Bourbon, mousse mascarpone, crème brulée à la verveine-citronnelle, mousse au chocolat de Madagascar (65%), dacquoise aux fruits secs, crumble aux biscuits roses, aiguillettes de Yuzu confit, coulis d’abricots à la liqueur Wolfberger… Cette bûche a été conçue pour s’allier avec la cuvée Douceur de Champagne de la maison Duval-Leroy. Elle sera sur les tables des Étoilés de la Champagne pendant cette période de fêtes, et commercialisée à la pâtisserie Vincent Dallet à Epernay et à la Chocolaterie des Sacres à Reims, à partir du 16 décembre.

La bûche des Étoilés de la Champagne, comme un cadeau

Le syndicat CGT de Citura a déposé un avis de grève pour le lundi 9 décembre prochain. Des perturbations assez importantes sont à attendre sur l'ensemble des lignes du réseau dès 8h30 le matin, pour un retour progressif à la normale attendu vers 18h. A noter que les dernières correspondances de soirée s'effectueront à 21h05 à la station Opéra. Citura met à disposition des usagers un numéro de téléphone pour tout renseignement : 0 800 003 038. Des informations seront également actualisées sur le site internet www.citura.fr

Grève à venir chez Citura

Ouvertes ce lundi à Châlons et à Reims, deux antennes dédiées peuvent accueillir les femmes victimes de violences. Sur place, les professionnels du Centre d'information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF), de l’espace-rencontre Arc-en-ciel et de l’association Le Renouveau les écoutent, les informent, et les mettent en contact avec différents acteurs du réseau. Avec la possibilité de se reposer, de manger, de réaliser ses démarches par téléphone ou Internet, etc. A Châlons : lundi et jeudi de 10 h à 16 h dans les locaux d’Arc-en-Ciel (2, rue du 8 mai 1945). A Reims : mardi et vendredi de 10 h à 16 h, mercredi de 12 h 30 à 17 h dans les locaux de l’association Le Renouveau (7, rue des Savoyards).

Renseignements au 03 26 65 05 00.

Havres de paix pour les femmes victimes de violences

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

4 500 clients privés de gaz

Wilson

Les services de la Ville et GRDF ont souhaité communiquer rapidement sur la situation. © l'Hebdo du Vendredi

l était 4 h 15 dans la nuit de mardi à mercredi dernier quand les pompiers ont été appelés pour une odeur de gaz, quartier Wilson. Des appels répétés qui amènent les soldats du feu à intervenir sur place, rapidement épaulés par les techniciens de GrDF. Le diagnostic tombe peu de temps après : il s'agit d'une fuite de gaz, localisée sous la voirie, au niveau du 74, boulevard du Président Wilson. « Nous avons tout de suite décidé de fermer les robinets du réseau du secteur, indiquait Denis Mécrin, délégué territorial GrDF. C'est une fuite assez importante, elle touche près de 4 500 compteurs (GrDF les appellent « clients » ou points de distribution) et mercredi soir, entre 3 000 et 3 500 personnes restaient encore sans gaz. Mais tout devrait être réglé d'ici jeudi soir. » Un objectif tenu puisque ce vendredi, la situation est en passe d'être totalement réglée et que jeudi matin, déjà, 1 550 points de distribution avaient déjà été remis en service. Quant aux habitants directement touchés par cette coupure de gaz, l'adjointe à la maire, Virginie Coez, précisait mercredi que « la salle Rossini était à leur disposition. Avec la Croix-Rouge, la Ville de Reims y assure un accueil pour toutes les personnes en grandes difficultés. » Chaque acteur s'est donc mobilisé et a souhaité régler, au plus vite, cet incident. Car n'oublions pas qu'à Wilson, le traumatisme lié à la catastrophe du mois d'avril dernier, également due au gaz, flotte encore dans beaucoup d'esprits.

I

Aymeric Henniaux

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL Un numismate, ça collectionne les pièces de monnaie, un philatéliste, les timbres, un aqualabélophile, les étiquettes de bouteilles d'eau (oui, il faut de tout) et un Yohann, les condamnations. L'idée étant d'avoir la plus grande différence entre le nombre de bougies sur son gâteau d'anniversaire et le nombre de condamnations à son actif. A ce petit jeu, notre ami, à tout juste vingt printemps mais déjà 23 mentions à son casier judiciaire, figure déjà parmi les tous meilleurs ambassadeurs de sa discipline.

Point d'espoir pourtant ici d'obtenir une quelconque médaille olympique, la discipline de recel n'étant pas officiellement (ni officieusement d'ailleurs) reconnue par le CIO (Comité International Olympique). Dans cette affaire, la Justice reproche à notre homme d'avoir revendu des objets provenant d'un véhicule volé ; véhicule dans lequel ses empreintes ont été retrouvées. « C'est pas ma faute, j'ai vu la bagnole ouverte dans le fossé, j'ai juste regardé dedans pour voir si y'avait quelque chose à prendre. J'ai fait ça comme ça, je sais pas trop pourquoi. » Une excuse qui est loin, mais alors très loin, de convaincre la Présidente du tribunal : « Vous ne pouvez pas dire que vous ne savez pas pourquoi vous volez. Il y a forcément une raison. Soit c'est pour vous occuper, faute d'activité, soit vous ne vous en rendez pas compte et là c'est beaucoup plus grave ! » Piqué au vif par cette dernière hypothèse, Yohann s'insurge : « Non mais bien sûr que je sais ce que je fais, c'est pour l'argent tout ça, pas besoin de vous faire un dessin ! » Pas besoin, en effet.

Des voleurs-pilleurs comme lui, la substitut du procureur en voit défiler tous les jours aux audiences ; une accumulation qui peut, à l'usure, faire sérieusement perdre sa capacité à dissimuler son agacement : « A un moment monsieur, il faut bien comprendre que vous vivez en société et qu'il y a des règles à respecter. Ce n'est plus le tribunal pour enfant ici, il faut grandir, sinon votre liberté, vous la passerez entre quatre murs ! » Bon, finalement on va déjà commencer par les quatre murs et pour la liberté, Yohann repassera puisque le tribunal le condamnera à deux mois de prison ferme... qui s'ajoutent à une seconde condamnation obtenue l'après-midi même, un peu plus tôt dans l'audience, cette fois à un an ferme.

Un carton plein pour le jeune homme qui s'apprêtait à enchainer une troisième comparution dans la même journée ! La Justice a ses fidèles...

Pas venu pour rien

Aymeric Henniaux

Manuel Valls à Sézanne ce vendredi matin

Braquage de Sézanne

e ministre de l'Intérieur fera le déplacement à Sézanne ce vendredi 6 décembre, a priori le matin. La commune du sudouest marnais a fait la une de l'actualité en fin de semaine dernière après le braquage de la bijouterie qui a coûté la vie au braqueur. Le bijoutier, qui avait été mis en garde à vue, a été libéré le samedi matin. Le parquet de Reims a requis le placement sous statut de témoin assisté. La famille de la victime s'est portée partie civile. Jeudi 28 novembre, vers 16 h 30, le gérant d'une bijouterie de Sézanne a tiré à quatre reprises avec un pistolet automatique Manuel Valls. © l'Hebdo du Vendredi Glock de calibre 9 mm sur son braqueur, âgé de 36 ans, condamné à plusieurs reprises, et notamment deux fois pour vol avec arme. L'enquête en cours cherche à déterminer si, comme l'explique le bijoutier, il a agi en état de légitime défense. Deux complices du braqueur auraient réussi à prendre la fuite et sont toujours activement recherchés. Vendredi 29 novembre, au lendemain du drame, une centaine de personnes a défilé, répondant à l'appel de commerçants, dans les rues de Sézanne pour manifester son soutien au bijoutier. Manuel Valls a annoncé son déplacement sur place mercredi dernier pendant la séance des questions au gouvernement.

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T.V et S.L

UN AN DE PLUS Égalité femmes - hommes : réunion du comité stratégique régional

Dans nos éditions du 7 décembre 2012, nous décrivions la première réunion du comité stratégique régional de l’égalité, porté par la Région Champagne-Ardenne. « C'est un véritable outil de connaissances sur la condition des femmes en région et d'aide à des actions concrètes », disait Karine Jarry, conseillère régionale en charge de l'égalité et présidente dudit comité. « Mais c'est surtout un lieu d'échanges autour de trois axes : l'égalité professionnelle, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail, et la diffusion de la culture de l'égalité sur tous les territoires. » Depuis, des projets ont avancé, mais il faut bien avouer que, à l’instar de l’écologie, la crise a mis sous l’éteignoir la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. On essaie d’y penser avant le 8 mars ?

T.V

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Une « alternative » pour Reims ?

Municipales 2014 - UDI et Modem

EN BREF

Quelques semaines après un premier rapprochement entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo en vue des prochaines échéances municipales, les courants centristes de Reims ont eux aussi décidé de s'unir dans une « démarche commune », bien résolus à proposer une « alternative » aux Rémois le 30 mars 2014.

'Alternative, c'est le nom de la charte définissant l'alliance au centre, fruit d'un compromis qui veut que personne ne soit perdant. Une charte qui vaut pour les élections municipales de mars, mais pas que, l'entourage de François Bayrou, président du Modem, précisant que « sa validité vaudra aussi pour l'ensemble des scrutins intermédiaires, municipaux donc, mais aussi lors des élections européennes, cantonales, régio-

L

« Une équipe homogène et soudée »

nales, et présidentielles ». Un centre réunifié alors, qui compte bien, à Reims, et sous l'impulsion du conseil municipal Modem et ancien député européen, Jean-Marie Beaupuy, et de Cédric Chevalier, conseiller régional et chef de file UDI, « s'inscrire à l'échelle locale dans une dynamique de construction d'une politique humaniste ».

Considérant comme « sectaire » la gestion actuelle de la Ville et de l'agglomération par la maire de

La démocratie participative au menu du PC

Jean-Marie Beaupuy, représentant le Modem rémois, et le chef de file de l'UDI à Reims, Cédric Chevalier officialisent leur rapprochement. © l'Hebdo du Vendredi

Reims et son équipe, soutenue par une union de la gauche PS-PC-Verts, les élus Modem et UDI souhaitent donc le changement à travers l'Alternative.

Une Alternative « à la rémoise » qui, outre le rapprochement des forces politiques du Centre et de la Droite Républicaine, supposerait aussi « le refus de toute forme de liaison avec le FN », ainsi que la mise en place d'un « programme global », dans lequel émergeraient cinq priorités : l'emploi, la baisse des dépenses publiques, la maitrise de la fiscalité, la sécurité et la solidarité. Des priorités qui font consensus pour les deux courants politiques et ce, « malgré le fait qu'il puisse y avoir des nuances entre Modem et UDI, logiquement dues à des problèmes de personnalités à prendre en compte », admet Jean-Marie Beaupuy, qui complète : « Ce qui est important avant tout, c'est que l'équipe élue en mars soit une équipe homogène et soudée de défense de tous les Rémois », même si, comme le

rappelle Cédric Chevalier, « nous n'étions pas non plus des ennemis jurés. Nous avons même travaillé ensemble sous l'ancienne mandature avant de prendre des voies différentes à un moment, c'est tout. » Quant aux municipales, si la question de la tête de liste ne semble pas être à l'ordre du jour pour le moment, le leader UDI est formel : « Un rapprochement avec le partenaire UMP est envisageable mais pas à n'importe quel prix. Par prix il n'est pas ici question de places sur la liste, mais du fait que nous voulons être une plus-value et non une simple variable d'ajustement. » Une opinion confirmée par l'élu Modem, rappelant avec sagesse qu'en matière de gouvernance politique, en particulier en ce qui concerne les réalisations économiques, « personne n'a le pouvoir tout seul, c'est la conjugaison de l'ensemble qui fonctionne ».

Synthèse et bouillonnement de propositions

Aymeric Henniaux

Association - Reims Convergences

Qu'elles soient un jour envisageables ou, au contraire, complètement impossibles à mettre en œuvre, les idées développées par les membres de Reims Convergences ne manquent pas. D'autant plus mardi dernier puisque l'association faisait la synthèse de ses réunions de travail thématiques.

i programme de campagne, ni conseils aux candidats pour les municipales », sur ce point le président de Reims Convergences, Jean-Marie Beaupuy, par ailleurs conseiller municipal Modem à Reims, est formel. Pour autant, l'association qu'il préside a devancé cette semaine les futurs enjeux qui seront probablement au cœur de la campagne de mars prochain. Économie, emploi, tourisme, culture, urbanisme, sécurité, propreté, cadre de vie, démocratie parti-

N

Au Boulingrin, seules 290 places sont pour le moment prévues (avec le projet Agora) pour absorber les besoins de stationnement.

cipative, impôts, gestion de la Ville ou encore nouveaux équipements municipaux, autant de sujets pour lesquels le « club de réflexion » met à disposition « le fruit de ses travaux sous forme de propositions ».

Au cours de la réunion, plusieurs sujets ont cristallisé l'attention des participants, à l'image de la politique menée actuellement par la majorité socialiste. « Sur ce point, la première action serait de réduire le nombre de membres du cabinet de la maire et de baisser significativement la TEOM d'au moins 20% », souligne

Laurent Hutin, chef d'entreprise en chaudronnerie et membre de Reims Convergences. Un mot aussi sur les conseils de quartier, dont « le fonctionnement doit être amélioré » selon l'association. Illustration du « bouillonnement » d'idées : la proposition de « créer un financement à destination des habitants œuvrant au quotidien pour leur quartier. » Au cours des débats, on parle aussi de la politique touristique de la ville, notamment l'aménagement du parvis de la cathédrale et d'un cheminement pédestre via une signalétique « qui

manque à Reims, et qui permettrait de relier la cathédrale au secteur de la basilique Saint Remi, à SaintNicaise et même Pommery. » Au fil de la soirée, les thèmes s'égrènent et les avis s'échangent, se voulant évidemment « convergents », sur le papier. Parmi les sujets sensibles, le futur musée des Beaux-arts et avec lui, son emplacement et le stationnement environnant. « Avec moins de 300 places de parking prévues au Boulingrin dans le cadre du projet privé Agora, la situation sera catastrophique, c'est une hérésie de mon point de vue de faire ça, ça va tuer le projet dès le début tout en asphyxiant les restaurateurs », s'emporte brièvement Bernard Poret, autre membre de l'association. Des idées émergent, comme celle de créer un nouveau parking, aérien pourquoi pas, dans le quartier, ou souterrain sous les promenades. Beaucoup de propositions donc, qui, quoiqu'on en dise, serviront sûrement pour certaines d'entre elles aux candidats aux prochaines municipales.

A.H

La section de Reims du Parti Communiste Français organise une rencontre publique à propos de la démocratie participative dans le cadre de la préparation des élections municipales le Vendredi 6 Décembre, à 18h30 à la salle municipale St Thierry. La discussion sera enrichie par la présence et l'expérience dans ce domaine de Yves Rémi, élu municipal et Directeur du Centre d'Information, de Documentation, d'Etude et de Formation des Elus.

Colloque sur le thème « Réussites en Afrique : un continent en plein devenir »

Parmi les actions initiées par des commissions du Conseil des Résidents Etrangers Rémois figure le colloque sur le thème « Réussites en Afrique : un continent en plein devenir », programmé lundi 9 décembre à 14h au sein de l'Hôtel de Ville.

En effet, le bien vivre ensemble nécessite parfois de déconstruire des préjugés, des stéréotypes. Ainsi, le continent africain se révèle une mosaïque de pays aux profils économiques, constitutionnels, sociétaux très variés. Le colloque pourrait initier un cycle de conférences et colloques pour l’année 2014. Il marque également le vingtième anniversaire de l’Association Rémoise des Étudiants Africains (New AREA), association qui a contribué à l’organisation de cette rencontre ouverte au public.

Conférence : « Reims et la Première Guerre mondiale »

La Ville de Reims organise en partenariat avec l’Université de Champagne-Ardenne un programme de conférences mensuelles pour le grand public autour de « Reims et la Première Guerre mondiale ». Ainsi, François Cochet, Professeur des Universités de l’Université de LorraineMetz, interviendra ce vendredi 6 décembre, à 19h dans les locaux de Sciences Po, sur le thème : « L’état-major et la guerre.

Pour en finir avec le mythe du pantalon rouge ». La conférence permettra de replacer les débats sur les uniformes et l’emploi des troupes dans les premiers combats à la lumière des acquis les plus récents de la recherche.

Nouveau site pour les Centres des Soins Infirmiers de Reims

L’Union Locale et les Centres de Soins infirmiers de Reims disposent d'un tout nouveau site internet, grâce auquel chacun peut retrouver toutes les informations sur les Centres de Soins Infirmiers de Reims et de son agglomération : coordonnées complètes, missions, actualités, etc. www.soinsinfirmiers-reims.fr

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Cinq ans en France, menaces politiques vraisemblables, et pourtant…

Droit d’asile

Depuis la fin de la semaine dernière, des élèves du collège François Legros et du lycée Joliot Curie à Reims se mobilisent pour soutenir leurs camarades Hratche, 14 ans, et Lilith, 17 ans, menacés d’expulsion avec leurs parents et leur petit frère, Hayko, deux ans. L’histoire est celle de la famille Hovsepian, persécutée en Arménie, son pays d’origine, dans la Marne depuis… cinq ans, une obligation de quitter le territoire français sur le dos depuis… septembre. La sœur ainée de la fratrie, Louciné, 19 ans, n’est pas visée par la mesure d’éloignement.

e 19 février 2008, l’Arménie vit le premier tour de l’élection présidentielle. Vrech Hovsepian, aujourd’hui âgé de 38 ans, commerçant à Gyumri, la deuxième ville du pays, soutient un candidat d’opposition qui ne fera pas le poids face à Serge Sargsian, que tout un peuple, qu’il l’apprécie ou pas, appelle « Serge ». Premier ministre en exercice, Serge Sargsian poursuit l’héritage de l’Arménie indépendante, qui veut qu’un chef de l’exécutif succède au président précédent quand celui-ci ne peut plus être candidat à sa succession. Il est 8 heures quand les élections commencent. A midi, Vrech et d’autres partisans constatent des fraudes électorales. A 17 heures, Vrech est enlevé par des membres du parti au pouvoir. Il subit des violences physiques. Le lendemain, 20 février 2008, Vrech Hovsepian est convoqué au commissariat. On cherche à lui faire retirer sa plainte pour fraude électorale. Tous les moyens sont bons : coups, et menaces, notamment de mettre le feu à son magasin. Inquiet, Vrech se réfugie dans sa famille à Gyumri le 21 février, avant de fuir vers

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Nune, Hratche, Vrech et Lilith Hovsepian. © l'Hebdo du Vendredi

la capitale, Erevan. Le 28 février, c’est son épouse Nune, diplômée d’éducatrice en crèche mais aide à tenir le magasin, qui est convoquée au commissariat. On cherche son époux. Le 3 mars, la police intervient au domicile des Hovsepian. La nuit suivante, le magasin familial est incendié. Toute la famille se retrouve le 4 mars, et s’enfuit dans la précipitation en Russie, à Krasnodar, le 5 mars.

Une fois réunies les sommes nécessaires à l’exil, la famille Hovsepian quitte la Russie le 26 juin 2008 et arrive en France, à Châlons-enChampagne, le 3 juillet 2008. Le parcours devient alors classique.

Hébergement en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), demande d’asile, déposée le 2 octobre. La demande est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) dès le 22 octobre au motif habituel du manque de preuves, recours devant la Commission nationale du droit d’asile (CNDA) le 18 novembre 2008, notification du refus de la CNDA le… 13 avril 2010, pour les mêmes raisons. Rien, à part des délais administratifs, n’explique qu’il a fallu trois semaines à l’Ofpra pour examiner le dossier des Hovsepian, ce qui parait un peu court vu l’histoire, et près d’un an et demi à la CNDA pour arriver au même jugement.

Après avis du médecin habilité par l’Agence régionale de Santé (ARS), la préfecture a délivré en avril 2010 une autorisation provisoire de séjour de deux mois pour raisons médicales concernant Vrech, le père, et Lilith, la deuxième fille de la famille. Puis, plus rien. En octobre 2011, la famille Hovsepian s’agrandit avec l’arrivée d’Hayko. Si tous ont continué à bénéficier d’un hébergement en Cada par la Croix-Rouge, l’aide financière obligatoire de l’Etat a été arrêtée après la notification de la CNDA. Pour des raisons de places, la famille a été déplacée de Châlons-en-Champagne à Reims, toujours dans un hébergement d’urgence de la Croix-Rouge, en décembre 2012. La famille réside dans un trois pièces. « Ils ne nous obligent pas à partir, il commence à faire froid, raconte Louciné. Mais vous imaginez, six personnes, sans ressources. C’est pour ça, il faut que je trouve un travail. » On l’interroge sur sa vie ici, qui se résume à aller d’un souci à un autre. « Je n’ai pas le temps de voir mes amis, la plupart sont à Châlons. D’un côté, je cherche un travail, de l’autre, il y a tous ces problèmes. On en parle tous les jours dans la famille, ça génère du stress. » Louciné a rêvé de danser, il y a longtemps. « J’ai arrêté de rêver. Je veux juste que mes parents restent ici, je veux trouver un travail,

Comme dans de nombreux États issus de l’ex-URSS, l’Arménie connaît une transition démocratique compliquée. Depuis l’indépendance, en 1991, le pays a connu trois présidents de la République. Levon Ter-Petrossian, élu au premier tour en 1991 et 1996 (élection entachée d’accusation de fraudes) ; Robert Kotcharian, premier ministre du précédent, élu en 1998 après la démission de Ter-Petrossian, et en 2003, au second tour les deux fois ; et Serge Sargsian, lui aussi premier mi-nistre du président précédent, élu les deux fois au premier tour. La constitution arménienne prévoit qu’un président de la République ne peut pas briguer un troisième mandat…

En 2008, l’élection de Serge Sargsian à la présidentielle avait été contestée par l’opposition. Les manifestations qui avaient suivi avaient dégénéré après l’intervention de la police. Dix morts.

Quelques semaines avant l’élection de février 2013, que Serge Sarkissian, largement favori, a remporté dès le premier tour malgré la présence de six autres postulants, un candidat d’opposition, Paryur Hairikian, a été blessé par balles devant son domicile. L’enquête est en cours.

L’Arménie, une démocratie « en apprentissage »

qu’on n’ait plus à dépendre de l’Etat. » En juillet 2013, cinq ans après leur arrivée sur le sol français, la famille a fait une demande de régularisation au titre de la récente circulaire Valls, motivée par l’intégration en France, la scolarité des enfants et une promesse d’embauche. Les parents se débrouillent en français, les enfants le parlent couramment. Louciné, l’ainée, a étudié au lycée Jean Talon à Châlons et a décroché en juillet un bac professionnel vente, avec mention assez bien. Sa sœur Lilith est en première commerce à Joliot Curie à Reims. Hratche est collégien à François Legros à Reims.

Vrech Hovsepian disposait d’une promesse d’embauche en juillet, que l’Etat n’a pas jugé suffisante. Louciné, son bac en poche, n’a pas vraiment pu se poser la question de poursuivre ses études. « Il faut que je travaille pour aider ma famille, nous n’avons que l’aide alimentaire. » La famille va aux Restos du Cœur, et Louciné était persuadée qu’il s’agissait d’une aide de l’Etat, pas d’une association… Elle aussi a une promesse d’embauche, pour travailler dans un mini-golf. Le temps que l’Etat se penche sur le dos-

Des éléments « légers » viennent étayer la justification de l’OQTF

sier, son employeur n’avait plus le temps d’attendre et a employé quelqu’un d’autre. Louciné a toutefois obtenu un récépissé lui permettant de chercher du travail en France. Pas son père. Et le 17 septembre 2013, Vrech et Nune Hovsepian ont reçu la notification de la préfecture de la Marne d’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Avec leurs enfants mineurs, forcément. C’est ce qui a provoqué la mobilisation dans les établissements où sont scolarisés Lilith et Hratche. Le 3 décembre, les parents ont été convoqués à l’Hôtel de Police de Reims pour qu’il leur soit signifié une assignation à résidence, procédure des mesures d’éloignement. Depuis mardi, tous les matins, entre 8 h et 9 h, Vrech et Nune Hovsepian vont donc « pointer » au commissariat. Mardi 10 décembre, ils ont audience au tribunal administratif, à Châlons. Ils ont déposé un recours contre l’OQTF. L’obligation de quitter le territoire français en question, en plus des considérations habituelles la motivant, évoque deux faits « légers ».

Premièrement, Vrech Hovsepian a tenté d’obtenir un permis de conduire français le 27 octobre 2012 en présentant un permis russe. Permis jugé comme étant un faux selon l’analyse technique conduite par la police aux frontières de Forbach. Les éléments

qui prouvent que le document en question est un faux n’ont pas été communiqués aux conseils de la famille. Ce qui est quelque peu troublant, c’est que peu après cette demande de « conversion » de permis, l’épouse de M. Hovspian a été arrêtée lors d’un banal contrôle routier. Permis jugé faux, confisqué. Elle est alors convoquée par la police, son « faux » permis tout autant russe aurait été détruit, mais la « machine » judiciaire est lancée. Nune Hovsepian doit comparaître devant le tribunal correctionnel. Elle a été acquittée. Vrai ou faux permis, quel est le rapport avec le droit d’asile ? En quoi ce fait vient-il appuyer une OQTF ?

Deuxième fait évoqué dans l’OQTF : il est reproché à Vrech Hovsepian d’avoir « entre 2010 et 2012, acheté puis revendu quelques jours plus tard de nombreux véhicules ; qu’interrogé par les services de police, ili reconnaissait « une petite plus-value », selon lui « nécessaire pour subvenir aux besoins de sa famille » ». Ligne suivante, « (…) Monsieur Vrech Hovsepian a produit un avis d’imposition sur les revenus de 2011, pour lequel le revenu global déclaré par son foyer s’élève à zero euros. » De là à imaginer qu’il est sous-entendu que Vrech Hovsepian fait dans le trafic de voitures, il n’y a qu’un pas que personne ne franchit sur le papier. Vrech Hovsepian nous a expliqué qu’il avait effectivement acheté une vieille voiture pour pouvoir se déplacer avec sa famille, qu’il l’avait revendue aussitôt que le besoin d’argent s’est fait sentir, et sans aucune aide, le besoin arrive vite. Et qu’il a reproduit l’opération à plusieurs reprises. L’estimation de la « plus-value » est d’environ 1 000€.

En 18 mois. Des revenus non déclarés qui viennent sans aucun doute peser sur la fraude fiscale en France, estimée entre 60 et 80 milliards d’euros…

L’histoire qui a conduit la famille Hovsepian, qui vivait une situation plutôt confortable en Arménie, a fuir, témoigne du changement d’attitude de la France vis-à-vis des demandeurs d’asile. La menace politique parait plus que vraisemblable. Avant 2003, cette famille aurait sans doute reçu la protection de la France. Nonobstant que tout a changé, que la crise est passée par là, après plus de cinq ans passés en France, avec un dernier enfant né sur le sol français et deux adolescents scolarisés dans des établissements français, une grande sœur diplômée, à des âges auxquels il est aisé de comprendre que leur avenir est ici, il est difficile de comprendre pourquoi la circulaire Valls ne s’applique pas.

Tony Verbicaro

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La Champagne-Ardenne, (bientôt) championne de l’innovation médicale

Santé

C’est encore un peu sur-vendu, mais le stade du vœu pieu est franchement dépassé. En ces temps de crise, on cherche à promouvoir l’innovation partout. La ChampagneArdenne a fait en particulier le pari de l’innovation médicale.

E

Joseph Puzo (Axon à Montmirail), l'un des "moteurs" de la domo-médecine. © l'Hebdo du Vendredi

France industrielle » a prévu deux priorités médicales sur 34 : l’hôpital numérique et les dispositifs médicaux et les nouveaux équipements de santé.

En région, les déclinaisons futures mettent l’accent sur la domo-médecine et la spécialisation intelligente des territoires (S3). Deux priorités qui collent parfaitement aux deux priorités médicales de la nouvelle France industrielle.

L’innovation médicale garde le patient au centre des objectifs prioritaires : dépister plus tôt et plus précisément, mieux traiter avec moins d’effets

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Enfin Carinna a choisi de soutenir SiforAge, un projet porté par l’Université de Barcelone. Il s’agit d’un programme européen qui regarde comment les populations acceptent les nouveaux dispositifs de domo-médecine. Une expérience a été menée à Troyes en octobre.

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Pour mettre en œuvre sa politique, l’ARS s’appuie sur les travaux de la Conférence régionale de santé (CRSA) et des conférences des territoires. La CRSA est née en juin 2010. Elle est présidée depuis le début par le professeur Philippe Gillery, chef du pôle biologie au CHU de Reims. La CRSA est composée de membres issus de huit collèges (collectivités, usagers, conférences de territoire, partenaires sociaux, acteurs de la cohésion et de la protection sociale, acteurs de la prévention et de l’éducation pour la santé, offreurs de services de santé, personnalités qualifiées).

Les conférences de territoire, elles, ont pour objectif de rapprocher le centre de décision des acteurs de santé, décideurs comme opérateurs. Il existe deux conférences de territoire en Champagne-Ardenne : nord, pour les Ardennes et la Marne ; sud, pour l’Aube et la Haute-Marne.

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n Champagne-Ardenne, sous l’impulsion du Conseil régional et de ses outils qui ont su identifier quelques entreprises compétentes en la matière, on pousse l’innovation médicale. Le deuxième débat public de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), organisée en partenariat avec l’Agence régionale de Santé (ARS), mercredi 4 décembre à la maison des syndicats de Châlons-en-Champagne, avait justement pour thème l’innovation médicale.

Elle a beau être médicale, sous-entendons dans un secteur où l’on nomme un client un patient, « l’innovation n’a de sens que si elle rencontre un marché », a rappelé Vincent Steinmetz, directeur de Carinna, l’agence régionale pour la recherche et l’innovation. « La notion de marché est un peu particulière quand on parle santé, évidemment. Et dans le modèle français, la nouveauté dans le secteur médical ne peut rencontrer son marché qu’à partir du moment où elle a reçu les autorisations préalables. » Au niveau national, le programme « nouvelle

secondaires. En choisissant la domo-médecine, la Champagne-Ardenne est logique : région à faible densité de population dans les zones rurales très importantes, la question de l’autonomie et du maintien du malade à domicile est cruciale.

L’agence Carinna a retenu trois projets pilotes et les soutient, donc. Il s’agit, tout d’adord, du projet PiCADo, une plateforme de domo-médecine multi-pathologies mené par la société Altran. De nombreux acteurs sont rassemblés autour de PiCADo. Des acteurs publics (Inserm, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université technologique de Troyes), industriels (Altran, Axon...).

Altran en assure la coordination globale et l’ingénierie système à travers son entité Altran Research.

Labellisé par le pôle de compétitivité System@tic, PiCADo est co-financé par les Régions Champagne-Ardenne et Ile-de-France, la Mairie de Paris et l’État.

PiCADo s’organise en deux phases : la conception et la mise en œuvre d’une architecture urbanisée permettant l’interconnexion de toutes les composantes de manière ouverte, sécurisée et performante ; la réalisation d’une toute première expérimentation de domo-médecine qui permettra d’évaluer la faisabilité et la durabilité du système en termes humains, techniques et économiques.

Deuxième projet soutenu, DomoCare, société filiale du groupe Axon, à Montmirail, invente des outils électroniques pour renforcer l’autonomie.

Des dispositifs qui intègrent, par exemple, la visioconférence, une application mail, le monitoring

La CRSA, un outil du « parlement régional » de la santé

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Philippe-Pierre Cabourdin : « Nous avons une ambition pour tous »

Education - Projet académique

Philippe-Pierre Cabourdin, Recteur de l'Académie de Reims, souhaite que la maîtrise de la langue française soit une priorité. © DR

Le Recteur de l’Académie de Reims, Philippe-Pierre Cabourdin, a lancé le nouveau projet académique dont les priorités sont notamment la maîtrise de la langue française, l’esprit d’entreprendre, la pédagogie positive ou encore le travail en réseau.

Quatre axes de travail ont été formulés et transmis aux établissements de l’Académie qui devront les mettre en pratique durant les années à venir.

ifficile de résumer un projet académique en quelques phrases. Mais le dernier document de ce type datant de 2010, il fallait bien fixer un certain nombre d’axes de travail pour les quatre prochaines années (jusqu’en 2016, Ndlr). C’est la lourde tâche à laquelle s’est attelé le Recteur de l’Académie. « Il était grand temps de se redonner des orientations collectives au profit

D

Les jeunes, acteurs de leur scolarité

de nos élèves », explique Philippe-Pierre Cabourdin qui a souhaité construire ce projet de façon collégiale. « Nous avons donc réuni, à la rentrée 2011, tous les chefs d’établisse-

ment en séminaire afin de les faire travailler en ateliers ». Après avoir été suspendu quelques mois suite à l’élection présidentielle de 2012, le projet a été finalisé et présenté au personnel et aux organisations syndicales. En substance, il se décline sur quatre axes : l’ambition de l’Académie et ses partenaires pour les élèves ; les priorités pour l’action éducative ; la mobilisation de la diversité et de la complémentarité de sa communauté éducative mais aussi organiser le pilotage de son action, faire confiance et responsabiliser.

Le recteur souhaite « lutter contre le prédéterminisme dans notre région » en valorisant le travail en réseau. Le projet place la maîtrise de la langue française en haut des priorités. « Sans cela, comment voulez-vous comprendre un énoncé de mathématiques ou une consigne de peinture ? », s’interroge-t-il. Autres priorités, l’anglais, le numérique et la pédagogie positive, qui valorise l’apprentissage, plus que le savoir. « Nous avons une ambition pour tous », martèle le Recteur en évoquant tant les jeunes des zones rurales, que ceux des villes, mais aussi les élèves souffrant d’un handicap ou en échec scolaire. Mieux, Philippe-Pierre Cabourdin souhaite que « l’esprit d’entreprendre » soit au cœur du projet académique pour que les jeunes prennent conscience qu’ils sont acteurs de leur vie et de leur scolarité. Un message fort qu’il appartient désormais aux inspecteurs d’académie et aux directeurs de mettre en place dans leur département et établissement.

Leticia Venancio

22 560 personnes travaillent à l’Académie de Reims. Parmi elles, plus de 78 % font partie du personnel enseignant. On compte 1298 écoles, 161 collèges, 86 lycées, 2 établissements régionaux d’enseignement adapté et 17 établissements d’enseignement supérieur.

Quant aux élèves, ils sont 244 674 dans les 1er et 2ème degrés et 37 166 étudiants. La moyenne de l’académie en matière d’encadrement (nombre d’élèves par classe) est plutôt bonne puisqu’elle se situe en dessous de la moyenne nationale : 22,6 pour le premier degré et 24,1 pour le second degré contre 24,8 et 27,2 en France. En revanche, le taux de réussite au baccalauréat est inférieur à la moyenne nationale (86% contre 86,6%). *Pour l’année 2012/2013

L’Académie de Reims en chiffres*

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Un marché de Noël unique en son genre

Esad

a fin de l'automne est définitivement synonyme d'effervescence pour l'École Supérieure d'Art et de Design (ESAD) de Reims qui, après sa traditionnelle Semaine Folle il y a quelques semaines, organise, pour la seconde année consécutive, sa Foire d'Art et Design dans l'espace Champagne, situé à l'intérieur de ses locaux de la rue Libergier.

Les 6 et 7 décembre prochains, les portes de ceux-ci s'ouvriront en effet au public pour une vente tout Un exemple d'objets réalisés par les étudiants, ici exposés lors du Salon international du design de Milan. © l'Hebdo du Vendredi à fait atypique. En cette période de fêtes de fin d'année où les marchés de Noël fleurissent un peu partout, la « foire » organisée par l'Esad vaudra, elle, vraiment le détour de par son unicité. Car ici point de petites figurines, d'objets traditionnels de Noël ou de vin chaud, bien que les produits vendus soient, par définition, de fabrication artisanale. « Tout ce qui est vendu ici est une création unique, le résultat du travail des étudiants », souligne Claire Peillod, la directrice de l'Esad. Ces derniers, soutenus par leurs professeurs, proposent ainsi à la vente des œuvres vraiment très originales, à l'image de peintures, de t-shirts sérigraphiés, de dessins, de photographies, de sculptures et autres objets uniques, mais aussi des maquettes ou bien encore des prototypes. L'endroit idéal pour des idées cadeaux forcément inédites, le tout pour la « bonne cause » en plus : « L'intégralité des profits récoltés lors de la Foire d'Art et Design est versée au bureau des étudiants pour le financement des voyages pédagogiques 2014 », poursuit Claire Peillod. Un rendez-vous original à ne pas manquer donc, qui permet en plus de joindre l'utile au créatif !

L

Aymeric Henniaux

> De 12h à 18h le vendredi et 10h à 18h le samedi, 12, rue Libergier. Rens. : 03 26 89 42 70

/ www.esad-reims.fr

Le sentiment de l'objet

Projet participatif - Orgeval

uel que soit le projet qu'il puisse entreprendre, Mehryl Levisse ne laisse jamais indifférent. D'origine carolomacérienne (il est natif de CharlevilleMézières, dans les Ardennes), l'artiste, né dans les années 1980, a étudié l'art contemporain et les nouveaux médias à Paris. S'inspirant de Matthew Barney ou encore Joseph Beuys, le site You-ads.com soulignait que son « travail fonctionne sur les qualités et perceptions corporelles qui sont intégrées au sein de photographies ».

Travail sur le corps, mais pas seulement puisque Levisse, actuellement en résidence de médiation (sorte de résidence artistique avec interventions auprès des classes pour partager une approche artistique) sur le Campus scolaire Jean-Baptiste Colbert à Reims, dans le cadre d'un Projet Artistique Globalisé (PAG) mis en place avec le Fonds Régional d'Art Contemporain de Champagne-Ardenne (FRAC), prépare en ce moment un tout nouveau projet, une œuvre collective intitulée « Le devenir collection ». « C'est le point de départ de mon projet. Un projet participatif que chacun contribue à ériger en y apportant sa propre touche, en l'occurrence un objet très personnel.

Toutes les personnes désireuses de participer à cette collection sont ainsi priées d'apporter un objet envers lequel elles éprouvent un sentiment affectif particulier, qu'il soit positif ou négatif. Elles pourront faire le choix soit de le donner ou de le prêter (auquel cas il sera resti-

Q

Exemple d'objet prêté pour le projet de collection de l'artiste. © Mehryl Levisse

tué en juin 2014). Cette collection regroupera jusqu'à cinq générations et constituera un état des lieux des sentiments affectifs de notre époque. C'est intéressant car lorsqu'on a 11 ans ou 50 ans, il n'y a pas le même rapport aux objets. » Dans l'idéal, Mehryl Levisse compte atteindre les 800 objets, « 1 000 même », espère-t-il. Précision d'ordre pratique : l'objet en question doit tenir dans des dimensions maximales de 30 cm x 30 cm x 30 cm. Une fois la création achevée, celle-ci ne sera exposée qu'une seule journée, autour de la fin avril/début mai.

A.H

> Pour participer : www.mehryllevisse.fr ou

03 26 05 78 32. www.mehryllevisse.fr

Fermé et restauré pendant l'hiver

Centenaire 14-18 - Fort de la Pompelle

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Il est le symbole par excellence des combats violents auxquels Reims a fait face pendant la Grande Guerre. Ainsi, dans le cadre des commémorations du centenaire 14-18, le musée du Fort de la Pompelle va fermer temporairement ses portes afin de bénéficier pendant 6 mois d’ambitieux travaux de réaménagement avant une réouverture prévue à l'été 2014.

Le lieu est appelé à devenir la porte d’entrée privilégiée du tourisme mémoriel rémois. L’enjeu est aussi important que le symbole est fort. Réalisé après la défaite de 1870, le Fort de la Pompelle fut la clé de voûte du système défensif rémois, bombardé quotidiennement mais jamais tombé. Il est aujourd’hui l’emblème de la résistance héroïque des soldats français sur le front de l’Est et inscrit Reims à jamais comme le témoin, parfois tristement privilégié, des guerres fratricides européennes.

Cette opération de valorisation historique et muséographique permettra de conserver les stigmates témoins de la Grande Guerre tout en améliorant la visibilité du Fort grâce à une nouvelle signalétique. Une mise en valeur de l’architecture intérieure est également prévue, dans le respect de la spécificité du lieu. La Ville de Reims a ainsi mandaté Christophe Lab, architecte et scénographe, pour repenser et moderni-

I

Fermé depuis le 2 décembre, le Fort de la Pompelle va bénéficier pendant six mois de travaux de restauration. © l'Hebdo du Vendredi

ser la muséographie du site : l’espace d’exposition sera doublé, les collections mieux mises en valeur par une nouvelle scénographie et la mise à la disposition du public d’outils numériques.

Avec ces travaux d’ampleur, la Ville de Reims poursuit son programme de réhabilitation des hauts lieux de mémoire de 1418 qui jalonnent son territoire. Près de 6 millions d’euros seront investis pour la restauration et la revalorisation de ce lieu emblématique, dans le cadre d’un programme d’intervention portant sur plusieurs années. L’objectif de la Ville est de tripler le nombre de visiteurs annuels du Fort (aujourd’hui autour de 12 000) à la fin des travaux.

J.D

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Un million d'euros pour le Nord Rémois

Développement économique - BA 112

Dans le cadre du Fonds pour les Restructurations de la Défense (FRED), 1 million d'euros est débloqué pour aider les entreprises du Nord Rémois à investir et à créer des emplois.

lus de deux ans après la fermeture de la Base Aérienne 112 Reims-Champagne, le 30 juin 2011, une première mesure visible a enfin vu le jour. Le Syndicat Mixte du NordRémois (SMNR) a en effet annoncé, lundi, la mise en place d'une aide financière à destination des entreprises implantées sur ce territoire. D'un montant global d'un million d'euros, ce soutien à l'économie locale est la suite logique à la signature du Contrat de Redynamisation du Site de

P

Lundi soir, René-Paul Savary, président du SMNR, Michel Bernard, sous-préfet de Reims, et Eric Quénard, 1er adjoint à la maire de Reims, ont annoncé la mise en place d'un fonds au service du développement des entreprises du Nord Rémois. © l'Hebdo du Vendredi

Défense de l'ex-BA 112, signé le 19 juillet dernier. « Ce dispositif vise à inciter en particulier les petites entreprises à s'installer ou à créer de l'emploi sur ce territoire. Ça peut être un élément déclencheur », espère René-Paul Savary, président du SMNR. Ce Fonds pour les Restructurations de la Défense (FRED), versé sous forme de subvention de l'Etat, vient s'ajouter aux autres moyens financiers déjà existants. Il s'agit d'une aide à la création à l'emploi, qui peut atteindre 5 000 euros par CDI à temps plein, et aux investissements, qui peut représenter jusqu'à 10% des besoins éligibles dans la limite de 200 000 euros d'aides cumulées sur 3 ans. Le FRED s'adresse à toutes les entreprises implantées sur le territoire du SMNR : artisans, commerçants, petites et grandes entreprises. « Le FRED est d'habitude destiné aux grandes entreprises, mais compte tenu du territoire du SMNR qui est très rural, nous avons fait en sorte que toutes les entreprises puissent en bénéficier, quels que soient leur taille ou leur secteur d'activité, du boulanger du village au grand groupe alimentaire de Bazancourt », précise Michel Bernard, sous-préfet de Reims. D'ailleurs, pour éviter que ce million d'euro ne soit rapidement épuisé par les demandes des grandes entreprises, une partie a même été réservée aux plus petites. « Cette aide montre tout l'intérêt qu'ont les communes à adhérer au SMNR », conclut René-Paul Savary, qui fait ici clairement un appel du pied aux villages de Courcy et Brimont qui n'ont toujours pas rejoint l'intercommunalité.

Julien Debant

La mise à disposition du FRED est une première mesure concrète plus de deux ans après la fermeture du site militaire. © l'Hebdo du Vendredi

Pour préparer au mieux leur dossier de demande de subvention FRED, qui sera examiné par un comité présidé par le Préfet de la Marne, les entreprises intéressées sont invitées à prendre contact avec l'un des organismes suivants la CCI de Reims-Epernay (03 26 50 66 88), la Chambre des Métiers et de l'Artisanat de la Marne (03 26 40 64 94), le Syndicat Mixte du Nord Rémois (03 26 69 52 21) ou la Direction régionales des entreprises (03 26 69 57 39).

Demande de subvention FRED : mode d'emploi

La communauté de communes Vallée de la Suippe : Bazancourt, Auménancourt, Boult-surSuippe, Heutrégiville, Isles-sur-Suippe, Saint-Étienne-sur-Suippe et Warmeriville.

La communauté de communes Beine-Bourgogne : Witry-lès-Reims, Beine-Nauroy, Berru, Bourgogne, Caurel, Fresne-lès-Reims, Lavannes, Nogent-l'Abbesse et Pomacle.

Une partie de Reims Métropole : celle située au nord du boulevard des Tondeurs, depuis la liaison avec l'A26 jusqu'à sa future liaison avec l'A34.

Le territoire du Syndicat Mixte du Nord-Rémois

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Le bonheur est dans les céréales ?

Croissance

L’association Passion Céréales organisait récemment une table-ronde autour de la filière céréalière en Champagne-Ardenne. En haut du podium des leviers de croissance : l’innovation et la recherche, naturellement. Des invités de marque sont venus alimenter le débat.

mbiance tout aussi studieuse que chaleureuse à l’Ensam, lors de la conférencedébat proposée par Passion Céréales. Il faut dire que la thématique abordée était joliment formulée. « Et si la croissance en ChampagneArdenne se nourrissait de céréales ? » La question – sans doute aussi les invités présents - a suscité l’intérêt d’une centaine de personnes. Politiques, professionnels, étudiants, chercheurs, acteurs économiques, associations, etc. En introduction, Dominique Moïsi, politologue, conseiller spécial de l’Institut français des relations internationales (IFRI), et professeur au King’s College de Londres, a partagé son analyse géopolitique du secteur céréalier. « Nous vivons une transformation

A

La région, leader mondial dans la production de malt

majeure des équilibres mondiaux. Aujourd’hui, l’Occident n’est plus le cœur du monde, et l’Europe ne représentera plus, en 2050, qu’un peu plus de 10 % de la population mondiale. » En Champagne-Ardenne, la filière compte 54

La table-ronde organisée par Passion Céréales a fédéré une centaine de participants à l’Ensam. © l'Hebdo du Vendredi

entreprises (collecte, stockage et transformation confondus), 4 760 exploitations agricoles, et emploie environ 16 700 personnes. Un véritable potentiel, selon Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional. Qui gagnerait néanmoins à être davantage cultivé. « Nous sommes la première région française productrice d’orge, et la 3e productrice de blé tendre. Nous sommes également leader mondial dans la production de malt, avec plus de 80 % d’export à l’international. Certes, notre « vieille » Europe progresse peu en matière de démographie et les acteurs européens ont encore du travail devant eux, sous réserve qu’ils s’organisent. Mais nous, Français, et nous,

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Champardennais, sommes fortement attendus à l’étranger. D’où l’impérieuse nécessité d’aller chercher des marchés ailleurs. Avec, entre autres priorités, l’innovation, la formation des jeunes et la création de synergies au sein de la filière. » Même optimisme du côté de Passion Céréales, en la personne de François Prévoteau, délégué régional. Pour qui, produire plus et mieux, n’est pas une quête perdue. « Nous avons des outils pour préparer l’avenir, en s’adaptant qualitativement. Nous récoltons plus de six millions de tonnes de céréales, et pouvons encore progresser, notamment grâce à la transformation. » D’ici 2050, le progrès génétique constituerait les

trois quarts du développement de la production céréalière. La recherche s’impose donc comme le levier n°1 pour ce secteur. Implanté dans l’Aube depuis quatre générations, le groupe agro-industriel Soufflet lançait dernièrement un programme dédié à la recherche enzymatique. « Nous cherchons à établir comment certaines enzymes pourraient valoriser la production agricole, précise Jean-Michel Soufflet, le PDG. En permettant aux bovins de gagner du poids par exemple, ou aux vaches de produire plus de lait. » Autre expert en R&D : Dominique Dutartre, président du pôle de compétitivité Industries et Agroressources (IAR). « Produire plus et mieux est plus facile à dire qu’à faire. Nous ne pourrons pas prolonger les 40 années que nous venons de vivre en matière de progrès agricole. Globalement, nous avons 150 ans de retard sur le marché du pétrole.

Stabilité des politiques publiques

Pas besoin d’avoir fait la Chaire de bioéconomie industrielle à Neoma Business School (ndlr : en clin d’œil au directeur de la chaire en question, Pierre-Alain Schieb, présent également) pour savoir que les aléas climatiques sont une réalité. Si l’on veut à la fois satisfaire les besoins alimentaires et réduire les gaz à effet de serre, il faut intégrer le concept de bio-raffinerie. Mais le vrai besoin, c’est la stabilité des politiques publiques, pour savoir dans quelles perspectives chronologiques on inscrit nos actions. »

Sonia Legendre

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Euphonie, un centre d'appel made in Reims

Création d'entreprise

our sa 136e implantation d'entreprise, Invest in Reims n'a pas séduit une entité existante. L'agence de développement économique rémoise n'en n'a pas moins travaillé puisqu'elle a cette fois-ci accompagné une création pure et simple. Euphonie, c'est son nom, est né du labeur et de l'expérience de Stéphane Dermont et Séverine Scafidi, mais aussi grâce aux soutiens financiers de divers organismes, d'une banque, et surtout d'un business angel.

Les deux associés, après avoir longuement travaillé pendant des années pour plusieurs centres d'appels à Reims, séparément puis ensemble, ont donc décidé de voler de leurs propres ailes. « L'idée m'est venue il y a cinq ans après la fermeture de Cap Phone », indique Séverine, dirigeante d'Euphonie. La jeune femme de 33 ans, dont dix passé dans l'univers des centres d'appels, gravissant tous les échelons - téléconseillère, chef d'équipe, responsable de production et responsable client, a fait finalement le grand saut cette année après une autre fermeture, celle d'Affair de contact suite à la perte d'un très gros client. « Avec Stéphane, on s'est dit que c'était le moment, que nous possédions suffisament d'expérience et de maturité ». Pour les deux créateurs, pas question évidemment de reproduire les erreurs vécus en tant que salariés. « Nous n'avons pas la prétention de révolutionner le secteur, mais nous avons une vision différente de notre métier, que nous souhaitons davantage tourner vers l'humain.

Nous allons faire en sorte que nos salariés ne

P

Séverine Scafidi et Stéphane Dermont se sont associés pour créer Euphonie, un centre d'appel à taille humaine. © l'Hebdo du Vendredi

viennent pas avec la boule au ventre chaque matin ». Constituée de 16 personnes, l'équipe d'Euphonie, « qui ne dépassera jamais la barre des 50 salariés », dispose donc de vastes locaux ou chacun dispose d'un large espace, loin des grands open space habituels du secteur. L'autre particularité d'Euphonie, c'est son centre de formation s'adressant à toutes les entreprises qui possèdent au sein de leurs services des téléopérateurs ou téléconseillers. « Je n'oublie pas d'où je viens, assure Séverine Scafidi. Pour faire ce métier, il faut une sacrée résistance à l'échec. Ce n'est pas donné à tout le monde car c'est compliqué physiquement et mentalement ». > Euphonie, 7, rue Robert Fulton à Reims (Zone

Julien Debant

Farman). Rens. : 03 52 62 00 70.

Quatre PME-PMI innovantes à l’honneur

« PRRIX 2013 » Carinna

ardi 3 décembre dans les locaux de de Neoma Business School (anciennement RMS), CARINNA, l’Agence pour la recherche et l’innovation en Champagne-Ardenne, a récompensé quatre entreprises régionales pour leurs projets innovants de développement technologique dans le cadre de ses « PRRIX 2013 ». Le « PRRIX Process » a été attribué à Aluminium Ferri (www.alu-ferri.com), une entreprise marnaise qui a amélioré ses conditions de travail et accru sa productivité en élevant le niveau technologique de son atelier de traitement de surface. Le « PRRIX « Produit » a été remis à la société haut-marnaise Mikroland (www.mikrolandendobloc.fr) qui propose une gamme complète d’instruments de chirurgie, dont des écarteurs flexibles. Le « PRRIX « Brevet » est revenu aux Etablissements Paul Deflandre.

Le projet de cette entreprise ardennaise consiste à développer un sous-ensemble de machines

M

Carinna a récompensé quatre entreprises champardenaises particulièrement innovantes. © CARINNA / JC Hanché

pour un fabriquant de granulés de luzerne afin d’optimiser la fabrication de pellets. Enfin, le « PRRIX Ecotechnologie » a été donné à BIO ATTITUDE (www.bioattitude.com). Cette entreprise marnaise a développé un nettoyant désinfectant écologique écocertifiable et agréé Contact Alimentaire.

J.D

> www.carinna.fr

EN BREF

Le Conseil régional de Champagne-Ardenne a attribué 276 695€ de subvention pour soutenir l'implantation de près de 14 000 hectares de luzerne par 1 456 exploitations agricoles. Ce soutien s'inscrit dans le cadre du plan protéines régional, mis en place en 2013 pour une période transitoire entre deux politiques agricoles communes (Union européenne). En Champagne-Ardenne, la luzerne occupe 60 000 hectares (6 à 8 % de la surface agricole) et est cultivée par 8 000 agriculteurs, pour la grande majorité en coopératives. Avec 16 usines de transformation, la filière emploie indirectement 1 000 personnes, soit le troisième employeur privé de la région.

La Région aide la filière luzerne

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La crise est là : la filière est prête à se remettre en question !

Champagne

Comme ces deux dernières années, les expéditions de bouteilles de champagne seront un peu à la baisse en 2013, mais comme le prix moyen du col continue d'augmenter, le chiffre d'affaires sera stable. En attendant, constatant la poursuite de la dégringolade sur les marchés historiques, les présidents de l'interprofession annoncent la couleur de la remise en cause.

es discours des co-présidents du Comité interprofessionnel des vins de Champagne, Pascal Férat (Syndicat général des vignerons) et Jean-Marie Barillère (Union des maisons de champagne) lors du traditionnel « banquet » de l’Association viticole champenoise (AVC) étaient, comme chaque année, très attendus, vendredi 29 novembre. Et le millier de membres de la filière présents dans la salle panoramique du centre vinicole Nicolas Feuillatte, à Chouilly, n’en ont, cette fois, pas perdu une miette.

Tous les deux ont, chacun dans leur langue, largement parlé du grand projet de la filière : champagne 2030. Une réponse à la crise, une occasion de remettre à la mode les racines qui ont fait le succès du vin effervescent : le collectif. « Créer de la valeur, tous ensemble, par l’excellence, dans l’image, le produit, le travail, a dit Pascal Férat. En 2030, le monde entier devra savoir que le raisin de champagne est le meilleur. » Jean-Marie Barillère a fait des propositions concrètes, révolutionnaires, pour aller dans le même sens, celui de l’amélioration de la qualité du produit, parce « qu’on ne peut plus se contenter de dire que le champagne est le roi des vins ; il faut le prouver ». Le président de l’UMC a jeté à l’assemblée l’idée de porter le vieillissement

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À 6€ le kilo en moyenne, le prix du raisin a atteint son record historique lors de la vendange 2013. © l'Hebdo du Vendredi

minimal légal de la bouteille avant sa mise sur le marché à 18 mois. Il a également évoqué la notion de rendement au pressurage, en plus du rendement à la récolte, déjà pratiqué. Et il a beaucoup parlé communication et image. « Nous devons encore plus nous inspirer du marché du luxe, nous devons faire rêver les consommateurs », a encore dit Jean-Marie Barillère, qui a proposé une piste concrète : communiquer sur la bouteille, en ajoutant un flash code, ou une technologie qui s’en approche, sur l’étiquette. Certaines maisons le font déjà. Ce que propose le président de l’UMC, c’est de généraliser la pratique à toute la filière. Via son smartphone, le consommateur pourra tracer le flacon qu’il

s’apprête à ouvrir, obtenir une fiche détaillée du produit (cépages, assemblage, vieillissement, nom du chef de cave, etc…). « Faisons le collectivement, en respectant nos différences, ne soyons pas les derniers à revendiquer l’authenticité de nos produits vis-à-vis de nos consommateurs », a-t-il ajouté, en n’oubliant pas de retrouver Pascal Férat sur un autre point, l’investissement. « Je sais qu’il n’est possible qu’à condition que des tiers, l’Etat, les banques, ne nous empêchent pas d’investir. » Les deux co-présidents ont aussi parlé de l’opportunité de la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine de l’humanité, « ne manquons pas

l’occasion d’embellir la Champagne » (JeanMarie Barillère), et évoqué leur volonté de créer une manifestation d’envergure : « Une grande fête populaire, conviviale » (Pascal Férat), « un événement mondial, à la hauteur de la notoriété du champagne » (Jean-Marie Barillère). « Que deviendrons-nous si nous ne nous améliorons pas ? », a conclu le président du négoce. Celui des vignerons aurait pu dire la même chose. Comme quoi…

Pour lutter contre les maladies, comme le mildiou, le président de l'AVC souhaiterait une démarche commune avec les autres vignobles. © DR

fondation de recherche, « avec apports financiers volontaires…et défiscalisables ». Selon lui, « il faudrait peut-être avancer de façon fédérée, peut-être avec d’autres vignobles sur des sujets communs prioritaires qui vont rester longtemps nos grands fléaux. Mildiou, oïdium, pourriture et maladies du bois. L’innovation variétale est un vaste chantier déjà bien engagé avec l’INRA mais pour la suite, c’est avec le soutien de qui ?...et comment ? » Le président de l'AVC s’est exprimé contre la machine à vendanger. « Face aux contraintes économiques et sociales, face aux difficultés humaines et organisationnelles de cette année, le rêve champenois pour cette machine d’avenir s’exprime de toute part… Sera-t-elle rouge, bleue, ou verte ? » La question est balayée d’un revers de main. « Moi, ça me fait cauchemarder ! Quoi ! Le roi des vins, envié dans le monde entier, symbole de célébration… Le vin des rois n’aurait plus les moyens ni l’envie de réaliser ses vendanges manuellement ! Le défi des vendanges est relevé chaque année avec plus ou moins de difficultés mais c’est toujours un temps fort de travail partagé, organisé,

mettant en relation des hommes et des femmes fort différents unis dans une même tâche, certes épuisante et stressante mais noble et collective. » Pour le président de l’AVC, la voie à explorer est plutôt « dans les recherches facilitant et améliorant la cueillette manuelle ».

Il a évoqué d’autres voies de progrès à venir, en matière de démarche environnementale durable, de communication, de valorisation du produit.

S’adressant aux deux co-président du CIVC, il a proposé, dans le cadre de la réflexion Champagne 2030, une démarche volontariste et collective pour unifier les différentes certifications qui se multiplient. « Nous comptons sur l’interprofession pour une communication claire et champenoise comme vous pouvez compter sur l’AVC pour un soutien sans faille sur ce sujet. » Et d’appeler à « une grande campagne de communication sur la marque champagne… Avec la candidature aboutie prochainement au patrimoine mondial de l’Unesco, cette médiatisation de la marque champagne sera la meilleure réponse aux Prosecco, Cava et autres sparklings qui viennent trop souvent nous chatouiller. » Jean Batilliet

La R&D manque de moyens

Tony Verbicaro

Champagne - AVC

L'assemblée générale de l'Association viticole champenoise (AVC) a permis à son président, Jean-Louis Normand, de sensibiliser tout la filière sur le manque de moyens affectés en recherche et développement.

es petits clins d’œil humoristiques étaient moins nombreux que les autres années. Sous la baguette de son chef d’orchestre, Dominique Moncomble, directeur général de l’AVC, le bilan d’activités du Pôle Technique et Environnement du CIVC, a été empreint d’une certaine gravité. Principale raison : la hausse de l’activité de ses services dans une période où ses

L

« La machine à vendanger me fait cauchemarder »

moyens financiers diminuent. Jean-Louis Normand, le président de l’AVC, ne l’a pas caché. « Les budgets du CIVC semblent ne pas permettre

le renouvellement des effectifs alors qu’il faudrait les augmenter. » Et d’ajouter : « Il faut donc que la Champagne soit vigilante à toujours trouver les moyens techniques de son développement en déterminant des axes prioritaires. » Et le président de l’AVC de confier sa réflexion sur les programmes de recherche « où, certes, nous sommes un partenaire technique évident mais sans vrais moyens financiers, nos cotisations CIVC n’y suffisant pas ».

Jean-Louis Normand propose la création d’une

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Une belle occasion d'enchaîner

Foot (L1, 17e j.) Reims - Nice

Après deux lourdes défaites, le Stade de Reims a prouvé qu'il avait grandi cette saison en s'imposant logiquement, mardi soir, à Sochaux (2-0). Fort de ce succès, Hubert Fournier et ses hommes, 10e du classement, peuvent aborder la venue de Nice, samedi à 20h, avec ambition.).

ans le doute après les deux cinglantes défaites concédées face à Paris (3-0) et Saint-Etienne (40), le Stade de Reims a parfaitement réagi, mardi soir, sur la froide pelouse du stade Bonal de Sochaux.

Face à la lanterne rouge du championnat, les hommes d'Hubert Fournier ont livré une partie sérieuse, profitant des largesses défensives de leurs hôtes. « Nous avions à coeur de montrer autre chose et c'est ce que nous avons réussi à faire, s'est félicité Hubert Fournier après la rencontre. Nous sommes forcément satisfait du résultat.

Prendre trois points ce soir, c'est important à ce stade de la saison. Nous passons la barre symbolique des 20 points (22 points) et il nous reste la moitié du chemin à parcourir pour obtenir notre maintien. Surtout, ce qui est le plus important, c'est que nous avons affiché une marge intéressante face à un concurrent direct ». Malgré la sortie de Mickaël Tacalfred dès la 29e minute, la prestation défensive a aussi rassuré l’entraîneur rémois, à l'image de la bonne rentrée de Mohamed Fofana (26') en lieu et place du capitaine Rouge et Blanc : « C'est une belle soirée car ceux qui sont sortis du banc ont fait le boulot et c'est très important d'avoir un turnover performant pour garder un niveau collectif performant ».

Remonté dans la première moitié du classement, à la 10e place avec 22 points, le Stade de Reims attend maintenant la venue de Nice, samedi soir à 20h, avec ambition.

En effet, l'équipe de Claude Puel, 16e, est à l'arrêt, res-

Sitôt le coup de sifflet final de la rencontre opposant Reims et Nice, un autre match se jouera au sein du Stade Auguste Delaune : la finale de l'élection Miss Stade de Reims. A 22h30, dans les salons VIP, les dix finalistes défileront deux fois (en robe puis en maillot de bain) et s'exprimeront face aux partenaires du club Rouge et Blanc à qui reviendra l'honneur de choisir la Miss et ses deux dauphines.

Miss Stade de Reims désignée samedi soir

Les billets pour les rencontres face à Nice (samedi 7 décembre à 20h), Ajaccio (samedi 21 décembre à 20h) et Lyon (week-end du 18 janvier) sont mises en vente cette semaine aux guichets du Stade Delaune, vendredi et samedi de 14h à 18h, et soirs de matches jusqu’à la mi-temps. Il est également possible de réserver dès à présent les billets pour l'ensemble des matchs de la phase retour, à l'exception des réceptions du FC Lorient et de l'Olympique de Marseille (pour lequel une priorité abonnés sera organisée en début d'année prochaine). Les places sont disponibles sur la billetterie en ligne du Stade de Reims et dans les réseaux partenaires Ticketnet (Leclerc, Cora et Ticketnet.fr) et FranceBillet (Carrefour, Fnac et Francebillet).

Trois matches en vente aux guichets

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Après le succès à Sochaux, les supporters du Stade de Reims attendent une nouvelle victoire lors de la réception de Nice. © l'Hebdo du Vendredi

tant sur six défaites consécutives en championnat depuis sa victoire à la maison, le 18 octobre, face à Marseille (10). Les Aiglons n'ont d'ailleurs plus trouvé le chemin des filets adverses depuis trois rencontres, encaissant dans le même temps sept buts. Fort de sa victoire à Sochaux, la 3e à l'extérieur cette saison, et d'une infirmerie quasi vide, le club Rouge et Blanc peut donc être confiant.

Mais c'est justement quand les voyants sont au vert, que les désillusions surviennent. A Hubert Fournier et son staff de préparer aux mieux les joueurs contre un possible excès de suffisance. Face à Nice, le Stade de Reims a donc l'occasion de s'installer dans la première moitié du classement et à mi-championnat, cette position est lourde de sens.

Julien Debant

> Reims - Nice, samedi 7 décembre à 20h, stade

Auguste Delaune.

Un village de Noël devant Delaune avant Reims-Ajaccio !

Un village de Noël entièrement gratuit ouvrira ses portes trois heures avant le coup d’envoi de la rencontre opposant Reims et Ajaccio, soit à partir de 17h sur le parvis du stade Delaune. Un rendez-vous familial incontournable pour venir au stade et profiter de toutes les animations : jeux gonflables, tirs de précision, fanfare, animation photos avec les joueurs et le Père-Noël, barbe à papa et pop-corn à volonté, distribution de bonbons, sans oublier de nombreux cadeaux pour tous les enfants.

Ces derniers pourront également participer à un tirage au sort avec comme cadeau la possibilité de fouler la pelouse du stade Auguste Delaune et de donner le coup d’envoi du match Reims–Ajaccio en compagnie du Père-Noël !

Et pour les jeunes supporters du Stade de Reims ce sera même Noël avant l’heure.

En effet, pour cette rencontre le club met en place une billetterie exceptionnelle : les billets seront gratuits pour tous les enfants de moins de 12 ans (deux enfants maximum par adulte disposant d'un billet payant) qui viendront habillés aux couleurs des Rouge et Blanc.

Cette offre est disponible sur la billetterie en ligne et aux guichets du Stade Delaune.

Un justificatif obligatoire (carte d’identité, passeport, livret de famille) sera demandé à l'entrée du stade pour chaque enfant disposant d'un billet gratuit.

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Châlons-Reims est dans le dur

Basket (Pro B, 18e j.) Orchies - Châlons-Reims Le Champagne Châlons Reims Basket, qui reste sur deux défaites d'affilée à domicile, doit impérativement réagir lors de ses deux prochains déplacements à Orchies et Boulazac sous peine de rentrer dans le rang et le tout sans Rodrigue Mels blessé et indisponible jusqu'à la fin de la saison.

eux qui pensaient que la défaite face à Rouen (89-96) était un simple accident se sont trompés. Le nouvel échec subit lors de la venue d'Evreux (93-98), mardi soir, confirme que le Champagne Châlons-Reims Basket traverse actuellement une zone de fortes turbulences. « Ces deux défaites d'affilée sont très difficiles à vivre, indique Nikola Antic. Nous avons l'impression d'avoir raté quelque chose de grand.

Nous ne voyons plus l'avenir avec sérénité ». Et pour cause, l'entraîneur du CCRB et son équipe n'ont pas su profiter de ces deux rendez-vous à la

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A Orchies sans Mels et peut-être aussi sans Beye

maison pour capitaliser et rattraper le leader Boulogne. Mais encore plus que les résultats Châlons-Reims est toujours à la 2e place mais avec deux matches en retard - c'est la manière et l’attitude des joueurs sur le parquet qui interpellent. « Mon équipe a deux visages, explique Nikola Antic. Nous avons montré que nous étions

Nikola Antic, déjà confronté aux problèmes défensifs récurrents de son équipe, doit maintenant faire face à l'indisponibilité de Rodrigue Mels jusqu'à la fin de la saison. © l'Hebdo du Vendredi

capables de gagner en concédant 75 points ou moins, mais aussi que nous pouvions perdre en encaissant beaucoup trop de paniers ». Face à Evreux, Muhamed Pasalic et ses coéquipiers ont concédé pour la 5e fois de la saison plus de 90 points, dont quatre fois lors des six derniers matches. « Normalement, nous devrions être meilleurs sur le plan défensif qu'il y a un mois et demi, mais mes joueurs ne jouent pas avec assez rigueur défensive. Ils doivent faire preuve de plus d'intelligence, juge le coach marnais. Peut-être ont-ils trop confiance en leur jeu d'attaque ? C'est le danger avec des joueurs expérimentés. Ils pensent que les choses vont se régler toutes seules ».

Dans ces conditions, les deux prochains déplacements, vendredi à Orchies et mardi à Boulazac, promettent d'être difficiles, d'autant plus qu'une très mauvaise nouvelle est tombée jeudi : Rodrigue Mels sera indisponible jusqu'à la fin de la saison ! Blessé face à Evreux, le joueur est en effet touché aux ligaments croisés. Dans l'attente d'un pigiste médical, son apport risque de manquer au CCRB (10,3 pts, 2,5 rebonds et 2,1 passes de moyenne cette saison) d'autant plus que Pape Beye, plus légèrement blessé, est également incertain à Orchies. Le staff technique et les dirigeants s'activent pour lui trouver un remplaçant.

La tâche promet d'être ardue car les joueurs dis-

ponibles sur le marché des JFL (Joueurs Formés Localement) du niveau de Rodrigue sont rares, pour ne pas dire inexistants. Il est donc fort probable que son remplaçant ait un profil bien différent, certainement moins scoreur. Pourtant, il ne faudra pas se tromper car le nouvel arrivant devra s'inscrire dans la durée.

Mais en attendant de signer la perle rare, Châlons-Reims a deux matches à jouer en l'espace de quatre jours : samedi à Orchies (17e) et mardi à Boulazac (9e), sans oublier, le vendredi suivant, la réception de Saint-Quentin (8e). Si Orchies, avant dernier du classement, reste sur deux lourdes défaites à Hyères-Toulon (81-55) et Evreux (87-52), le promu est aussi invaincu depuis trois rencontres dans sa salle flambant neuve. Quant à Boulazac, après un début de saison raté (3 victoires et 7 défaites après 10 journées), le club s'est réveillé, totalisant cinq victoires lors des six dernières rencontres disputées.

Et si l'absence de Rodrigue Mels était, dans un premier temps, un mal pour un bien ? En effet, piqué par la situation de leur coéquipier, Kévin Jaus Rauze et les autres pourraient bien afficher un visage collectif plus guerrier et plus soudé.

Julien Debant

> Calendrier : Orchies - Châlons-Reims, samedi 7 décembre à 20h à la Pubeco Pévèle Arena, Orchies.

Boulazac - Châlons-Reims, match en retard comptant pour la 12e journée, mardi 10 décembre à 20h au Palio, Boulazac.

Prochain match à domicile, Châlons-Reims - SaintQuentin, vendredi 13 décembre à 20h au complexe René-Tys, Reims.

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Les « affreux » posent pour « Elles »

Rugby - Solidarité

epuis plus de 15 ans, les rugbymen de l'AFRE, (l'Association Folklorique de Rugby en Effervescence), milite pour proposer un rugby convivial, engagé et ouvert.

Les affreux comme on les appelle ne manquent ainsi pas de projet : une équipe féminine en cours de formation, une action collective de don du sang et maintenant un calendrier « soft » pour la bonne cause. En effet, l’intégralité du bénéfice des ventes de ce calendrier (10 euros pièce) sera reversée au profit de l’association Ensemble pour Elles, l'association qui regroupe des femmes atteintes d’un cancer du sein, que le reportage sur les Dragons Ladies diffusé sur Thalassa, a fait connaître.

J.D

D

> Plus d'infos sur www.afre-rugby.fr

Le calendrier de l'AFRE est disponible au prix de 10 euros sur www.afre-rugby.fr © Sylvain Landry

Florian Sabatier : « On ne lâchera rien »

Hockey (D1, 14e j.) : Dunkerque - Reims

écidément, rien ne sourit aux Phénix...

Quelques jours après la défaite difficile à digérer à Bordeaux, c’en est une encore plus cruelle qu’ont connu les hockeyeurs rémois le weekend dernier à la patinoire Barot. Après avoir longtemps mené 4-3 face aux Aigles de Nice, les protégés de Miikka Rousu ont finalement craqué dans les trois dernières minutes pour s’incliner 6-4. Conséquence, le RCH fait son apparition dans la zone de relégation tandis qu’on atteint la mi-saison. « Le problème, c’est qu’on craque toujours à un moment où il ne faut pas, constate l’attaquant Florian Sabatier. On fait des erreurs stupides et on en paye toujours le prix fort, rien ne nous réussit en ce moment ». Déçus, abattus, mais pas résignés, les joueurs rémois doivent vite oublier la défaite, et retenir le positif pour tenter d’inverser la dynamique ce vendredi à Dunkerque. « A

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force de dire, on doit oublier, on retombe dans nos travers. Après c’est sûr que les conditions ne sont pas idéales, ajoute le buteur rémois. Certains travaillent et loupent des entraînements. Maintenant, quelle que soit l’adversaire, qu’on joue Dunkerque, Lyon ou un autre, on ira chercher les points, on ne lâchera rien ».

Ce vendredi, l’heure est donc à la revanche, face à une équipe nordiste que connaît bien l’autre homme en forme des Phénix, Atte Susi. Comme son coach, Miika Rousu, le finlandais faisait encore les beaux jours des Corsaires l’an passé. Il tâchera d’apporter quelques informations au club de la cité des Sacres.

Après tout, le coach rémois voulait des guerriers sur la glace, c’est le moment de lancer le commando.

> Dunkerque - Phénix de Reims, vendredi 6 décembre à 19h30 à la patinoire Raffoux de Dunkerque.

J.L

Lucile Cypriano participera au championnat Scirocco R-Cup en 2014

Automobile

a rémoise Lucile Cypriano a été sélectionnée par la commission Women in Motorsport pour participer au championnat Scirocco R-Cup en 2014, organisé par Volswagen Motorsport et s'inscrivant dans le cadre du championnat allemand de voitures de tourisme. Soutenue par la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA) depuis ses débuts, inscrite notamment au Pôle Espoirs FFSA et unique fémimine en championnat de France F4, la jeune fille de 17 ans a donc su convaincre les membres du jury. En effet, les 7, 8 et 9 novembre derniers, 28 jeunes pilotes de toutes nationalités étaient réunis sur le Motorsport Arena Circuit de Orchersleben en Allemagne pour y être évalués. Lucile Cypriano a su tirer son épingle du jeu gagnant le droit de participer au championnat Scirocco en 2014, mais aussi en 2015 : une première saison pour

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apprendre et une seconde pour faire ses preuves. « Je suis très contente. Les places sont chères et j'ai hâte de commencer la saison en mars prochain. Je suis vraiment motivée et après ma saison en championnat de France F4, c'est un nouveau rêve qui se réalise », se réjouit la jeune championne qui a réalisés ses premiers tours de circuits, sur les pistes de karting rémoises alors qu'elle n'avait que six ans !

EN BREF

La judokate rémoise Inès Prévot a remporté une belle médaille d’or aux jeux olympiques scolaires disputés à Rio, au Brésil, du 28 novembre au 3 décembre. Licenciée au Judo Club de Juniville, Inès Prévot a été sacrée dans la catégorie des -63 kg. Elle avait décroché le titre aux championnats d’Europe, chez les cadettes, en juin dernier.

Judo : Inès Prévot championne olympique !

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Ce que veulent les femmes

rouver un cadeau pour une femme est parfois aussi facile que de chercher une aiguille dans une botte de foin. Plus le choix est vaste, plus la tâche est ardue, surtout si la dame aime être dans l’air du temps ou, comme on dit aujourd’hui, dans la « tendance ». Car il ne suffit pas de choisir un sac, un bijou, du parfum, du maquillage, des vêtements ou des chaussures. Non, il faut LE sac, LE bijou, LA petite robe... C’est là que ça se complique pour qui ne connaît pas les modèles les plus en vogue. Pour tous les déconnectés de la tendance et les angoissés du cadeau voici un petit guide d’achat pour généreux donateur en mal d’idées. Question mode, la femme moderne aime se sentir La petite robe, un cadeau toujours unique. On préfère donc les produits en série tendance pour les fêtes. limitée ou les pièces uniques. « On voit les © l'Hebdo du Vendredi mêmes choses un peu partout mais pas dans ma boutique », assure Stéphanie Meuret de Marcele et les créateurs. La maîtresse des lieux, nous livre quelquesuns de ses coups de cœur pour Noël : la petite robe très baby doll d’une créatrice bisontine « Les Robes d’Antoinette », le clutch à strass (pour les néophytes, il s’agit d’un petit sac-pochette sans poignée, Ndlr) le pull bijou orné de perles ou encore les boots Patricia Blanchet. Pour les femmes un peu coquines, on peut jouer la carte de la sensualité en optant pour un coffret cadeau (huiles de massage, menottes, lubrifiant à la fleur de tiaré, jeux...) de la marque Yes for love pour Easy Love. On aime plus particulièrement la brume intime au parfum chaud et sensuel, les bougies comestibles et le stylo fluorescent qui se révèle à la lumière noire. Sans oublier la lingerie, avec une mention spéciale pour les ensembles de la collection Crazy Horse d’Aubade qui mise sur le rouge pour séduire madame comme monsieur.

Leticia Venancio

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Les mini-cupcakes prix spécial événement : 11.50€ la boîte de 9, 15€ la boîte de 12, disponible chez Marcel e et les créateurs.

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Itinéraire d'une réussite au féminin

A seulement 26 ans, Mathilde Lacombe est directrice éditoriale Europe de Birchbox, l'une des plus importantes marques à l'origine du principe des « box », ces petits coffrets proposant chaque mois aux abonnées des produits cosmétiques différents.

ée en région parisienne, Mathilde Lacombe a rejoint Reims il y a 14 ans avec sa famille. Après des études supérieures à Paris, la jeune femme a fait le choix de revenir dans la cité des Sacres pour s'y installer. Blogueuse et amatrice des nouvelles tendances, notamment en matière de cosmétiques, elle est l'une des premières à découvrir le concept des « box », très populaires outre-Atlantique mais encore peu connues en France. « Aux Etats-Unis, c'est Birchbox qui fonctionnait notamment très bien, moi j'ai simplement voulu lancer un équivalent français, Joliebox. La belle histoire, c'est que seulement deux ans après, les deux marques ont fusionné. » Dynamique, la jeune Rémoise l'est assurément, avec des allers-retours quasi quotidiens sur Paris, cochant un à un les objectifs à

Curieuse et attentive aux dernières tendances, Mathilde Lacombe construit son parcours avec style et talent. © DR

atteindre sur sa « To-do-list » (liste d'objectifs à atteindre) en gardant toujours un regard alerte et vigilant sur les nouvelles tendances féminines. Noël arrivant à grands pas, c'est tout naturellement que Mathilde Lacombe avance l'idée d'une carte cadeaux Birchbox à offrir pour les fêtes de fin d'année : « Le concept fonctionne déjà très bien et est finalement très simple : vous offrez un cadeau le jour de Noël, on se charge ensuite d'en envoyer un chaque mois à la personne gâtée ! » A travers ce procédé, « l'effet » du cadeau dure évidemment beaucoup plus longtemps puisque

renouvelé tous les mois : « Nos abonnées reçoivent chaque mois une sélection personnalisée de produits cosmétiques (maquillage, soins visages et corps, produits pour les cheveux, tisane detox, accessoires beauté...). » Mais ce n'est pas tout. Afin d'aller plus loin et de ne pas laisser les heureuses abonnées seules avec les accessoires de leur box, la jeune gérante, qui a, au passage, fait ses premières armes au magazine Elle, propose un véritable service en plus : « Toutes celles qui reçoivent le coffret sont ensuite accompagnées dans leur découverte via un menu, des vidéos tutoriels mais aussi des conseils d'experts. » Pour aller plus loin, Birchbox propose à ses abonnées « d'acheter leurs produits coups de coeur à des tarifs préférentiels sur notre shop. Ce qui est intéressant car nous distribuons beaucoup de marques en exclusivité. » Et la « recette » fonctionne, Birchbox comptant aujourd'hui plus de 20 000 abonnées. A seulement 26 ans, Mathilde Lacombe est en phase d'accomplir l'un des objectifs lui tenant le plus à cœur sur sa « To-do-list » : rendre la beauté accessible aux plus petits budgets.

Aymeric Henniaux

> www.lavieenblonde.fr / birchbox.fr

Bijoux Virginie Mahé, sacs créateurs Mélyne Roi et Macha Harson, Chaussures Patricia Blanchet, Pull Ladylou,Bonnet Yves Salomon. Cadeaux Noël à partir de 8€ disponible chez Marcel e et les créateurs.

La bougie Gourmande Easy Love vanille, chocolat, fraise… (comestible et made in France), 22,90 € la bougie chez Easy Love.

Des cadeaux pour toute la maison

es femmes ont beau être féministes et libérées, il n’en demeure pas moins que nombre d’entre-elles sont prêtes à se damner pour un robot à tout faire, un chiffon à chantilly, un chalumeau de cuisine, un pèle-pomme ou une balance mécanique rétro. C’est du moins ce que nous révèle la responsable décoration du magasin Conforama, Sophie Leclercq. Plus décoratives, les cloches en verre et même en métal sont très tendances ces derniers temps : on les expose dans sa cuisine ou son salon pour protéger plantes, biscuits et autres douceurs. Mais heureusement, il n’y a pas qu’en cuisine que madame aime apporter son grain de sel. « Nous vendons beaucoup de toiles. Les séries modernes et glamour fonctionnent bien, tout comme les classiques sur New-York et Londres ». Pour offrir un cadeau original, on peut également miser sur un tableau végétal (littéralement une plante dans un cadre), on en trouve sur Internet mais aussi dans certains magasins de déco. Grand classique, le linge de maison reste une valeur sûre. Certaines enseignes comme Linvosges proposent des coffrets de parures ou de linges de bain accompagnés de parfums d’intérieur. Autres objets plébiscités : les plaids en fourrure, très appréciés en cette saison, et les horloges, dont le potentiel décoratif est trop souvent sous-estimé. Difficile de parler décoration sans faire référence au design. Tout le monde ne peut pas s’acheter un fauteuil Louis Ghost de Philippe Stark mais, dans le même esprit et pour moins de 70 €, on peut s’offrir la « chaise fatale » de Conforama. Et enfin, parce que la décoration, ce n’est pas seulement les rideaux, les tableaux et le mobilier, on se laisse tenter par les produits high-tech à l’allure vintage : radios, tourne-disques et stations d’accueil pour téléphone sont autant d’objets qui peuvent donner du cachet à un intérieur. Et des idées de cadeau à ne pas négliger !

Leticia Venancio

S E H C N A IM D ES L E R U T OUVER 3 1 0 2 E R B EM C É D 2 2 , 5 1 8, DE 10H À 18H30

Conforama DE 10H À 18H30 ZAC DES BLANCS MONTS 51350 CORMONTREUIL

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La nappe Copenhague 170x250cm 62,30€ au lieu de 89€ Profitez de - 30% jusqu'au 24/12/2013 dans votre magasin Linsvosges. (Existe en plusieurs modèles et plusieurs dimensions)

Collection Cosmos coffret de 6 verres à eau, 498€ à la Cristallerie Royale de Champagne.

Noël : on passe à table ?

A Noël, tous les hôtes rivalisent d’ingéniosité pour éblouir leurs convives avec la décoration de la table et du sapin. Petit tour d’horizon des tendances de Noël 2013 et initiation au DIY.

oël, c’est la fête des enfants, bien sûr, mais c’est aussi la période préférée des fondus de décoration et amateurs de DIY (Do It Yourself) ou littéralement, « fais-le toimême ». Les fêtes de fin d’année sont un vaste terrain de jeu pour qui manie les ciseaux et l’art du bon goût sans prétention. Après tout, Noël ne serait pas Noël sans un sapin orné de belles guirlandes et une table joliment décorée.

Pour trouver l’inspiration et connaître les dernières tendances, rien de tel que de surfer sur les nombreux sites de loisirs créatifs/DIY qui pullulent sur le net.

On y trouve des astuces pour créer un sapin original ou réaliser soi-même des guirlandes en papier grâce à des tutoriels mis en ligne. Il suffit, par exemple, d’imprimer un motif sur une feuille vierge A4 puis de réaliser des cônes – un format très en vogue cette année pour les guirlandes – et de les relier avec de la ficelle. Un jeu d’enfant ! En ce qui concerne la décoration de table, le plus

L'incontournable-indispensable décoration de Noël. © DR

important est de déterminer la ou les couleurs que l’on souhaite développer.

On peut suivre son instinct ou se fier à la tendance. Par exemple, Maison du monde décline cinq thèmes de Noël sur son blog : rose, glacier, enfantin, précieux et nature. En général, le mieux est de se limiter à deux couleurs dominantes. Cette année, le blanc remporte tous les suffrages et se marie au prune, à l’argent et au rouge. « Ce sont les trois tendances que l’on retrouve dans le magasin. La couleur prune se décline même sur les assiettes », révèle la responsable décoration de Conforama, Sophie Leclercq. Une fois le thème

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choisi, il reste à trouver une belle nappe.

Lorsque l’on a des talents de couturière, on peut se permettre de la confectionner soi-même. Sinon, on peut aussi la choisir dans un magasin spécialisé.

Linvosges propose une gamme de nappes spécialement créées pour les fêtes avec des motifs en cœurs, sapins, étoiles... Il ne faut pas oublier les serviettes, en papier ou – plus chic – en tissu que l’on présente avec un rond de serviette, un ruban ou un joli pliage. Le Must du moment ? Le pliage sapin, à réaliser, vidéo à l’appui, avec une serviette de format carré. Autre élément indispensable pour une belle décoration de Noël : le centre de table. Un vase rempli de boules de Noël, de plumes ou de perles, une composition florale, des chandeliers, un panier de fruits...

Certains hôtes disposent également des cadeaux d’assiette : ticket de loterie, petit chocolat, thé de Noël, portephoto... Pour finir, on ajoute une touche de chaleur à sa décoration grâce aux bougies que l’on trouve facilement dans le commerce (Nature & Découverte, Ikea, Monoprix...). Pour les personnaliser, il suffit là aussi d’un peu d’imagination : avec une bande de dentelle dont on coud les extrémités sur le verre de la bougie, on obtient un joli photophore.

Joyeux Noël !

Leticia Venancio

Le Fauteuil Crapaud SISSY coloris aubergine à 149,90€ à Conforama. (différents coloris disponibles)

Collection Artémis photophore violet, 149€ à la Cristallerie Royale de Champagne.

magazine

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Et si l’électricité n’existait pas ?

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

Reims Scènes d'Europe - Manège / Césaré

SPECTACLES VENDREDI 6 DÉCEMBRE

Invention majeure du XIXème siècle, celle qu’on appelait autrefois la fée électricité est aujourd’hui devenue nécessaire à notre mode de vie. Sans elle, la vie moderne s’arrête : un seul volt vous manque et tout est déchargé. Pourtant, l’électricité produite par nos centrales nucléaires, éoliennes ou hydrauliques, s’avère ne pas être toujours indispensable. C’est en tout cas ce que sont bien décidés à nous prouver les membres de l’Association Ryoanji dans Manivelles, un spectacle disjoncté. Trouvant son origine dans une simple question en forme de boutade – est-ce possible de créer un spectacle sans électricité ? – Manivelles se lance sur scène le pari fou de mener à bien une démonstration multimédia, déconnectée de sa principale source d’énergie, l’électricité. « C’est un spectacle très intéressant car, bien qu’il fasse appel à des techniques modernes, il n’utilise aucune énergie artificielle et nous parle avant tout d’autoproManivelles, un spectacle à découvrir au Manège. duction d’énergie. C’est un spectacle très astucieux où tout est manipulé à la main », confie Guillaume Schmitt, responsable de la communication du Manège. À l’aide de © Sylvain Thomas machines aux allures fantastiques, les cinq artistes présents sur scène, à la fois musiciens, manipulateurs et projectionnistes, donnent vie à leur spectacle en utilisant l’huile de coude pour seul carburant, faisant naître sous les yeux des spectateurs un monde de bruissements, d’ombres et de lumière. Une expérience particulière à vivre absolument !

> Manivelles, mardi 10 décembre à 19h – Tarifs : de 5 à 15 euros – Le Manège. - www.scenesdeurope.eu

Claire Lagrange

Réjouissant voyage

Reims Scènes d'Europe - Comédie de Reims Délirant, psychédélique ou hilarant, les adjectifs ne manquent pas quand il s’agit de décrire Mars-Watchers, création d’Emilie Rousset pour la Comédie à l’occasion de Reims Scènes d’Europe, en collaboration avec l’auteure Anne Kawala et les membres de la Cie John Corporation, mettant en scène la vie extraterrestre, et plus précisément martienne. Alors que le Festival s’interroge sur la thématique de la Terre, la metteure en scène a quant à elle décidé de nous rappeler à notre condition humaine, infiniment petite face à l’infiniment grand de l’espace, en nous racontant une histoire à base d’astronautes exclusivement féminins, de navettes spatiales et de martiens en forme de chenilles poilues. Mêlant musique, théâtre et arts plastiques, Mars-Watchers trouve sa source dans un projet scientifique, Mars500, programme de recherche au cours duquel six volontaires ont simulé un aller-retour vers la plaMars-Watchers, un spectacle surréaliste et ludique à la nète rouge. « L’idée était de refabriquer une fiction à partir de ça », indique la metComédie. © Philippe Lebruman teure en scène. « Au-delà de la question de la faisabilité d’un voyage vers Mars, il y avait celle de la communication avec une autre espèce. Donc, il nous fallait un extra-terrestre. Enfin, bien que l’histoire se déroule sur Mars, il n’y a pas d’effets spéciaux. Le décor, c’est de la 2D et du dessin. On n’est pas porteur d’un discours scientifique même si on lance des pistes de réflexion. On a fait un spectacle plus ludique et surréaliste que magique. » C.L

> Mars-Watchers, mardi 10, mercredi 11 et jeudi 12 décembre à 21h à L’Atelier de la Comédie. Tarifs : 5 à 22 euros.. www.scenesdeurope.eu

Fräulein Julie remplace Un ennemi du peuple

Reims Scènes d'Europe 2013 - Comédie de Reims

En raison de l'état de santé d'un des comédiens, le spectacle Un Ennemi du peuple de Henrik Ibsen ne pourra être présenté à la Comédie de Reims ces vendredi 6 et samedi 7 décembre. Il sera remplacé, aux mêmes dates, par une autre production de la Schaubühne de Berlin, Fraulein Julie de Strindberg, mis en scène par Katie Mitchell et vue cet été au festival d'Avignon. A noter que si vous avez déjà réservé (en abonnement ou hors-abonnement), vous avez la possibilité soit de voir Fraulein Julie en gardant votre billet qui restera valable pour la date initialement choisie, soit de changer votre billet pour un autre spectacle, soit de vous faire rembourser. > www.scenesdeurope.eu Fräulein Julie, spectacle en allemand surtitré en français, remplace Un Ennemi du peuple. © D.R

LECTURE D’OLIVIER CADIOT : INÉDIT Merveilleux lecteur-performeur de ses textes, c’est à l’occasion de Reims Scènes d’Europe qu’Olivier Cadiot, poursuivant un dialogue fructueux entamé avec Bruno Latour, nous offre la lecture de son prochain livre, en cours d’écriture. Réjouissant ! À 18h30. Entrée libre - La Comédie de Reims.

110 av. J. Jaurès à Reims MARDI 10 DÉCEMBRE

LES KOUPS D’HUMOUR Dîner-spectacle-kabaret avec 3 humoristes têtes d’affiche du Don Camilo : Mathieu (humoriste), Yves Pujol (humoriste), et Yann Jamet (imitateur). Le repas sera accompagné musicalement par Arnaud Delsaux (THE VOICE / TF1 - 2012). À 19h00. Tarif : 59 euros/pers. - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux.

MUSIQUE/TRAVAUX PRA: MANIVELLES

VENDREDI 6 DÉCEMBRE

TIQUES

THÉÂTRE : FRÄULEIN JULIE

À l’origine de Manivelles, il y a la gageure d’un spectacle multimédia déconnecté de sa principale source d’énergie : l’électricité. Et une simple question en forme de boutade : est-ce possible ? Démonstration en compagnie de l’association Ryoanji... et du public qui sera invité à se livrer à quelques travaux pratiques, à l’issue de la représentation. À 19h00. Tarifs de 5 à 15 euros – Manège de Reims

Katie Mitchell adapte le récit de Strindberg en le racontant à travers le regard du personnage secondaire, la cuisinière Kristin et l’utilisation en direct de cameras vidéo. Un procédé narratif passionnant qui concentre le drame, permet d’entrer dans l’intimité et la proximité des personnages. Dans le cadre du Festival Reims Scènes d’Europe. À 20h00. Séance supplémentaire le sam. 7 décembre à 18h - Tarifs : 6 à 22 euros - La Comédie de Reims.

PERFORMANCE : GALAXY Qu’est-ce que Galaxy ? C’est un jeu, une performance longue distance, incarné par sept acteurs français, debout face au public, libre d’entrer et sortir. Galaxy raconte les histoires de personnes, célèbres ou non, évoque des événements historiques, théories, objets et mots qui n’existent plus. Galaxy est une expérience à vivre. Dans le cadre du Festival Reims Scènes d’Europe. À 21h00. Séance supplémentaire le sam. 7 décembre à 21h - Tarifs : 7 à 15 euros - La Comédie de Reims.

SAMEDI 7 DÉCEMBRE

COMÉDIE : LES GLANDEURS NATURE Les Glandeurs Nature reviennent en duo avec une comédie réjouissante et bourrée de trouvailles ! Grâce à un C.V. vidéo explosif au Pôle Emploi, Néné et Bichoko sont embauchés dans un théâtre pour faire le ménage alors qu’ils se voyaient déjà en haut de l’affiche ! Un malentendu qui va entraîner de joyeux débordements... À 20h30. Tarif : 24 euros – A l’Affiche,

MARDI 10 DÉCEMBRE

DENIS MARÉCHAL JOUE !

Dans ce nouveau spectacle, Denis Maréchal s’interroge avec beaucoup d’autodérision sur une foule de sujets tels que les techniques de séduction, la gestion des ruptures amoureuses, les règles du vivre ensemble. À 20h30. Séance supp. le mer. 11 décembre à 20h30 - Tarif : 29 euros – A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

CRÉATION : MARS-WATCHERS Un voyage psychédélique et hilarant vers Mars qui associe musique, théâtre et arts plastiques. Dans le cadre du Festival Reims Scènes d’Europe. À 21h00. Séances supplémentaires à 21h les mer. 11 et jeu. 12 décembre Tarifs : 6 à 22 euros - A l’Atelier de La Comédie de Reims.

MERCREDI 11 DÉCEMBRE

RÊVE DE NOËL Cabaret pour enfants, avec Cendrillon, la Belle au bois dormant, Aladdin, Mimie la petite souris, Maya l’abeille, Arielle la petite sirene, ...et une surprise ! À 14h00. Séance supplémentaire à 16h30 - Tarif : 18 euros Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux.

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magazine

Attention : tremblement de terre

Reims Scènes d'Europe - Cartonnerie de Reims

Batterie, guitare, basse, orgues, bricolages électroniques et autres objets sonores sont disposés sur la scène. L’écran géant leur fait face, le spectacle peut commencer, la Terre peut trembler ! Trio rennais surréaliste composé de Julien Chevalier, Benoît Lauby et Paul Loiseau, La Terre Tremble !!! propose aux enfants, ainsi qu’à leurs parents, de découvrir les célèbres Tom et Jerry comme beaucoup ne les ont jamais vus ! En effet, avant de prendre la forme d’un chat et d’une souris dans les années 40, les deux meilleurs ennemis étaient auparavant deux humains grotesques, dont le but était d’évoluer, plus ou moins maladroitement, dans un monde absurde et très souvent cruel La Terre tremble !!! à la Cartonnerie. © Franck Boisselier avec eux. Armés de leurs rythmes frénétiques et lancinants, de leurs sons chaud-froids et de leur rock effréné et extatique, les membres de La Terre Tremble !!! s’adonnent à l’exercice du ciné-concert, réinterprétant à leur manière la bande-son de six cartoons issus de la série du début des années 30. Un ciné-concert estampillé « tous publics » au cours duquel le trio rennais revisite l’univers baroque, comique et absurde de ce cartoon des origines, en l’assaisonnant de folk-rock artisanal, de pop bancale et cubiste ou encore de tribalisme électrique. Accrochez-vous bien à vos sièges, ça va secouer !

Claire Lagrange > La Terre Tremble !!!, mercredi 11 décembre à 10h et 14h (séance complète) à La Cartonnerie.

Tarifs : enfants 5 euros/adultes 8 euros - www.scenesdeurope.eu

Lumière sur la poésie du vieux continent

Reims Slam d'Europe - Slam Tribu

Pour la quatrième année, le collectif Slam Tribu organise, soutenu par ses partenaires, le festival Reims Slam d'Europe jusqu'au 7 décembre prochain. Un rendez-vous rapidement devenu incontournable et permettant, comme le résume le collectif, « d'associer l'art de la performance à l'écriture et de dépoussiérer l'image de la poésie ».

Pour cette année, Sébastien Gavignet, le porte parole de Slam Tribu, rappelle que la volonté première « était de réussir à associer un maximum d'établissements de la ville, pour que chacun puisse en profiter. » Parmi les principaux temps forts et après la venue de l'artiste espagnol Dani Jusqu'à samedi, le public aura la possibilité de découvrir le slam de nos voisins européens.

Orviz jeudi, la musique se joindra au slam ce ven© l'Hebdo du Vendredi dredi, le jazz en l'occurrence, avec une improvisation musicale sur les textes des meilleurs poètes européens du moment à la bibliothèque Carnégie (20h). Le but, comme le rappelle Sébastien, « essayer de casser les règles et aller au fond du slam ». Un objectif qui sera sûrement également atteint samedi avec Versus à la médiathèque Falala (16h), avec un match de poésie européen. Deux équipes de six slameurs issus du vieux continent (Grande-Bretagne, Suède, Allemagne et France contre Belgique, Espagne, Italie et Pologne) s'affronteront ainsi lors d'un combat oratoire et aux accents culturels évidemment enrichissants. Mais la sensation de Reims Slam d'Europe risque bien de survenir à 21h le samedi du côté de l'Opéra de Reims, avec le Boudoir poétique. Un instant unique, directement inspiré du « prostibulo poetico » espagnol (« bordel poétique »), lui même inspiré d'une tendance américaine, mis en place dans un espace spécialement aménagé en boudoir, où les poètes la joueront courtisans, proposant au public de partager l'intimité de leur poésie. Une lecture, publique ou privée, décliné entre canapés et chaises longues. Slam Tribu propose probablement ici l'édition la plus hétéroclite et aboutie du festival, mettant le mieux en avant toute la profondeur du slam européen.

Aymeric Henniaux > Rens. et réservations : samtribu51@gmail.com / www.slamtribu.com www.scenesdeurope.eu

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magazine

Un secret bien gardé

EN BREF

Indochine - Résidence au Millesium

Sur la liste des plus grandes salles de France, le Millesium d’Epernay reçoit aujourd’hui bon nombre de groupes mythiques et autres artistes incontournables de la scène française et internationale. C’est ainsi qu’Indochine foulera la scène sparnacienne, après y avoir effectué une résidence l’été dernier.

Sa proximité avec Paris, permettant aux artistes comme aux techniciens de rentrer chez eux le soir, et son agencement très bien pensé, facilitant le travail de chacun, sont les deux principaux avantages ayant propulsé, en quelques années seulement, le parc des expositions sparnacien au rang des plus grandes salles françaises. Fort d’une notoriété non négligeable, le Millesium est donc en contact permanent avec les équipes de production de divers artistes, à la renommée, non seulement française, mais internationale. Parmi eux, Indochine, plus grand groupe de rock français, de passage à Epernay le 10 décembre prochain. « Avec des artistes comme ça, il faut être en relation à longueur d’année avec les sociétés de production. Ça ne se décide pas en un coup de téléphone, c’est quelque chose qui s’organise dans la durée. Pour Indochine, tout était prévu depuis très longtemps, pour le concert comme pour la résidence. Résidence que nous n’aurions d’ailleurs pas acceptée s’il n’y avait pas eu une date de concert prévue derrière.

C’était du donnant-donnant : nous avons fait un geste en accueillant les répétitions et, en retour, la production a programmé une date chez nous », nous explique Vincent Dourlet, directeur du Millesium. En effet, plus que de passage pour un concert seul dans la Capitale du

Dans le cadre de la prochaine restauration de la Grande Rose, la Société des Amis de la Cathédrale de Reims organise deux grands concerts mercredi 11 et jeudi 12 décembre, à 20h30 au conservatoire. Sous la direction de Jean-Marie Puissant, 95 choristes du chœur Nicolas de Grigny, 20 musiciens dont trois solistes de l’ensemble Allegri) et deux comédiens interpréteront Le roi David d’Arthur Honegger. Cet oratorio raconte l’histoire du berger David devenu roi d’Israël, celle du combat de David et Goliath, objet de la statuaire située au-dessus de la Grande Rose de la cathédrale.

Tarifs : 15/20/25 euros. Renseignements et réservations : roidavidcng@gmail.com ou 06 20 23 44 36 ou www.choeurnicolasdegrigny.com

Deux concerts au profit de la restauration de la Grande Rose

C'est au Millesium qu'Indochine a, dans le plus grand secret, préparé la seconde partie de sa tournée ! © DR

Champagne, les membres du groupe et leurs techniciens ont choisi d’élire domicile au Millesium une semaine durant, en vue d’y préparer la seconde partie de leur tournée, Black City Tour 2. Une résidence au cours de laquelle il n’y a pas eu de répétitions à proprement parler : il s’agissait surtout pour les techniciens de mettre en place le nouveau kit de tournée, différent de celui utilisé lors de la première phase de celle-ci. « Bien sûr, l’artiste est venu sur place pour contrôler le travail mais il était plus question de montage que de musique », souligne le directeur. Courant juillet, le staff d’Indochine a donc investi les lieux pour préparer au mieux, et dans le plus grand secret, la seconde partie de cette tournée, promettant d’être encore plus spectaculaire que la première. Une confidentialité qui, pour Vincent Dourlet, n’a pas été difficile à préserver : « Il a suffit de ne pas en parler ! » Claire Lagrange > Indochine, mardi 10 décembre à 20h – Tarif : 40 euros – Le Millesium.

Trois questions à… Didier Super

Comédie musicale - L'Orange Bleue

En parlant du public, justement, est-il toujours présent ?

Eh bien, bizarrement, j’ai l’impression que ça ne se passe pas trop mal. Je n’ai jamais eu plus ou moins de spectateurs, le nombre d’entrées reste toujours sensiblement le même. La seule différence, c’est que mon public est devenu plus adulte : les adolescents du début sont partis ou ont vieilli, et ça ne me déplaît pas.

En quelques mots, que raconte ce spectacle et quelle a été sa source d’inspiration ?

Le désormais traditionnel concert de Noël organisé au profit de la Cimade, au temple de Reims avec l'Ensemble vocal d'enfants du Conservatoire, se tiendra cette année le vendredi 20 décembre à 20h. Au programme : Madrigaux de la renaissance, oeuvres des répertoires romantique et contemporain de la chanson et du jazz, et A ceremony of carols de Benjamin Britten. Le choeur sera dirigé par Yves Weeger et accompagné au piano par Laurence Bayerhoffer-Bazin. La participation est libre. Les recettes seront versées à la Cimade, association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile.

Concert de Noël le 20 décembre au profit de la Cimade

Jean-Paul Fosset sera samedi 7 décembre, à partir de 15h, à la librairie Guerlin Chapitre pour dédicacer « Le saut de l'ange ». Dans ce roman paru aux Ed. Harmattan, l'auteur nous conte l'histoire vraie d'une étrange disparition : une aventure humaine hors du commun.

Dédicaces : Jean-Paul Fosset pour « Le saut de l'ange »

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS VENDREDI 6 DÉCEMBRE

ROCK/PUNK : VON PARIAHS + JC SATAN Von Pariahs, le plus britannique des groupes nantais entame une grande tournée pour accompagner la sortie de «Hidden Tensions». Et c’est avec le garage punk rugueux de JC Satan, le plus américain des groupes bordelais, que débutera cette soirée. À 20h00. Tarifs : 7 à 14 euros - La Cartonnerie.

SAMEDI 7 DÉCEMBRE

Lunettes rafistolées, look décalé et textes abominablement drôles, voici sans doute la clé du succès de Didier Super, alias Olivier Haudegond.

Alors que son dernier spectacle fait salle comble partout où il passe, nous l’avons rencontré à l’occasion de sa prochaine escale à L’Orange Bleue.

Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ? est, avant d’être un spectacle humoristique, une comédie musicale.

Est-ce un genre qui convient au personnage ? Ne rend-il pas ses textes moins acides ?

Disons que c’est un genre où il n’est pas difficile de faire beaucoup mieux que l’offre actuelle en la matière. Alors je me suis lancé. Pour les textes, je mentirais si je répondais oui ou non. Disons qu’ils sont nouveaux. Je laisse le soin aux spectateurs et à leurs différentes sensibilités de répondre à cette question.

Vendredi 6 décembre, de 16h à 18h, Michel Jolyot dédicacera ses deux derniers ouvrages : « Cathédrale Notre Dame de Reims », préfacé par Patrick Demoy, et « Traces de la guerre 14-18 dans la Marne » avec un texte de Gisèle Bienne. Le lendemain, samedi 7 décembre de 16h à 18h, Léo Lapointe présentera « Meurtre au champagne : Veuve Coquelicot », paru aux Ed. Krakoen.

Librairie La Procure, 13, rue Carnot à Reims.

Dédicaces : Michel Jolyot et Léo Lapointe à La Procure

ZARZUELA : LA VERBANA

C'est au Millesium qu'Indochine a, dans le plus grand secret, préparé la seconde partie de sa tournée ! © DR

Alors c’est l’histoire d’un chanteur engagé qui n’arrive plus à se choquer de la merde du monde actuel. Ce qui est problématique, car un chanteur engagé qui ne se choque plus n’a plus rien à dire et n’a donc plus de travail ! Le spectacle raconte donc son parcours mais ne vous inquiétez pas, malgré tout, tout va très bien aller pour lui !

Quant à l’inspiration, il faut être un sacré génie pour savoir d’où elle vient ou alors plagier un autre artiste, soit dans le texte, soit dans la mélodie. Sinon, on ne peut pas expliquer comment ni pourquoi en se levant un matin, on a une idée : l’inspiration, c’est le cosmos, tout ça.

C.L

> Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ?...la comédie musicale à Didier, samedi 7 décembre à 20h30 – Tarifs : 10 à 16 euros – Salle Simone Signoret à Vitry-le-François.

La Zarzuela est avant tout un genre lyrique, festif et populaire en Espagne et dans tous les pays hispanophones. La Verbana nous amène à la veille de la fête de la Vierge, dans un quartier populaire de Madrid bouleversé par l’esprit de carnaval et fonde l’adaptation, la mise en scène et le texte additif de Christine Mananzar. À 19h00. Tarif : 15 euros Opéra de Reims SAMEDI 7 DÉCEMBRE

HERE I COME Lancées en 2007, les soirées Here I Come se veulent éclectiques et cross over. Toutes les musiques y sont représentées, du reggae au dub, du roots au dubstep et même du break beat à la drum’n’bass. Avec Biga*Ranx, General Levy, Taiwan MC, et Joseph Cotton. À 20h00. Tarifs : 15 à 22 euros - La Cartonnerie.

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

MUSIQUE CELTIQUE : CÉCILE CORBEL Harpiste et Chanteuse, Cécile Corbel refuse les frontières

abruptes et fait fusionner le folk celtique, les chants médiévaux turcs, madrigaux de la période baroque et marches irlandaises, avec l’aisance et le charme d’une artiste touchée par la grâce. Elle vous fait découvrir les chansons de son nouvel album «SongBook vol4-Roses». À 16h30. Tarif : 20 euros – A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims MARDI 10 DÉCEMBRE

JAZZ : MANU PÉKAR Après le groupe Hékla, Manu Pékar a envie d’une nouvelle aventure, il se lance dans l’écriture d’un nouveau répertoire. Il y est question en filigrane de Led Zepellin, Neil Young, Weather Report. À 20h00. Tarif : 5/13/16 euros Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta.

MERCREDI 11 DÉCEMBRE

CARTO KIDZ : TOM & JERRY PAR LA TERRE TREMBLE !!!

La Terre Tremble !!! combo rennais surréaliste, se frotte à l’exercice jubilatoire du ciné-concert en réinterprétant une bande-son débridée des courts-métrages d’animation «Tom & Jerry» des studios Van Beuren (1933). À 10h00. Pour les enfants de 8 à 12 ans - Séance supplémentaire à 14h - Tarifs : 5 à 8 euros La Cartonnerie.

MERCREDI 11 DÉCEMBRE

CHOEUR ET ORCHESTRE : LE ROI DAVID Rarement interprété, ce magnifique oratorio en 3 parties, sur un texte de René Morax, raconte l’histoire du berger David, devenu roi d’Israel. Par les 95 choristes du Choeur Nicolas de Grigny.

Concert au profit de la restauration de la Grande Rose de la Cathédrale de Reims.

À 20h30. Séance supplémentaire le jeu. 12 décembre, à 20h30 - Tarifs : 16,80/21,80 euros - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta.

[DJAZ] À PLUMES : DUO D. CHAÏR & F. BARISAUX Dalida Chaïr, chanteuse/saxophoniste, habituée à un répertoire de musique soul, interprète Aretha Franklin, James Brown, Sting, Stevie Wonder avec le pianiste François Barisaux. Une relecture jazz & blues et des arrangements audacieux laissent place à l’improvisation et renouvellent l’interprétation de ces grands standards. À 21h00. Entrée libre - Le Cochon à plumes 91, place Drouet d’Erlon.

JEUDI 12 DÉCEMBRE

BLUES/ROCK : WET KIND OF BLUES Le groupe est né il y a deux ans maintenant. Le style de musique est particulièrement orienté Blues et Rock, Aldoush et Davood sont à la fois chanteurs, guitaristes, compositeurs et producteurs. À 20h30. Tarif : 10 euros – A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims

VENDREDI 13 DÉCEMBRE

REGGAE/RAP : AYO + SLY JOHNSON Après le succès planétaire de son premier album «Joyful», Ayo revient nous enchanter avec «Gravity At Last» subtil mélange de reggae et de soul au groove sensuel. Sly Johnson, alias Sly the Mic Buddah, a fait ses armes au sein du collectif rap Saïan Supa Crew, où il a officié en tant que rappeur, et Beat boxeur de génie. À 20h00. Tarifs : 19 à 26 euros La Cartonnerie.

magazine

« Le petit monde » de Cécile Corbel

Concert - Café-Théâtre à l'Affiche

Noëls celtiques avec Anne-Gaëlle Cuif

Concerts - Eglises marnaises

Harpiste et chanteuse, Cécile Corbel refuse les frontières abruptes et fait fusionner le folk celtique, les chants médiévaux turcs, madrigaux de la période baroque et marches irlandaises, avec l'aisance et le charme d'une artiste touchée par la grâce. Cette magicienne, disque d'or au Japon pour son interprétation de la bande originale du film réalisé par Hayao Miyazaki « Arrietty le petit monde des chapardeurs », qui lui a valu également le prix de l'album de l'année, sera accompagnée de ses musiciens pour faire découvrir les chansons de son nouvel album « SongBook vol4-Roses ».

Débutée fin novembre, la tournée de l'harpiste Anne-Gaëlle Cuif dans une dizaine d'églises marnaises s'achève avec trois derniers concerts, toujours gratuits, les 6, 7 et 8 décembre. Musicienne, poète, chanteuse et compositrice, la jeune femme diplômée en Master de Lettres Classiques à l’Université de la Sorbonne à Paris, passée par le conservatoire de Reims, a approfondi sa connaissance de la harpe celtique en Bretagne, en Irlande et en Italie. Anne-Gaëlle Cuif se produira donc vendredi 6 décembre à Bisseuil (20h30), samedi 7 à Coulommes-la-Montagne et dimanche 8 à Ville-en-Tardenois.

> Cécile Corbel, dimanche 8 décembre à 16h30 au Café-Théâtre à l'Affiche, 110, avenue Jean Jaurès à Reims. Tarif : 20 euros.

> Rens. : www.annegaellecuif.com

Cécile Corbel a été récompensée au Japon par le prix de la meilleure bande originale de l'année avec la musique du film « Arrietty le petit monde des chapardeurs ». © D.R

The Flames Gospel Choir pour la bonne cause

Concert - Temple Protestant

The Flames Gospel Choir a répondu à l'appel du Lions Club Reims Millesime. © D.R

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Chœur créé en 2001 par Sébastien Dufour au sein de la MJC le Flambeau de Reims, The Flames Gospel Choir se produira samedi 14 décembre au sein du Temple Protestant. Comptant actuellement une soixantaine d’hommes et de femmes d’âges et d’horizons les plus divers, mais ayant en commun la passion du gospel, le groupe a répondu favorablement à l'appel du Lions Club Reims Millesime. En effet, ce club, qui monte des actions pour récupérer des fonds qui sont intégralement reversés à des œuvres, a organisé ce concert afin de financer l’achat d’un chien Handi’Chiens qui sera remis à une personne à mobilité réduite de la région. Cette association remet gratuitement des chiens d’assistance à des personnes privées de mobilité (enfants souffrant de maladies neuromusculaires, handicapés moteur, etc.), des chiens d’éveil à des enfants atteints de troubles autistiques ou polyhandicapés, ainsi qu’ à des institutions telles que des maisons de retraite ou des centres de rééducation fonctionnelle. Et si le chien est donc remis gratuitement à la personne handicapée, son dressage revient à 13 600 euros à Handi’Chiens.

> The Flames Gospel Choir, samedi 14 décembre à 20h30 au Temple Protestant, 13 bis, boulevard Lundy à Reims. Tarif : 10 euros pour les réservations faites au 03 26 97 88 60 ou 12 euros sur place (gratuit pour les moins de 12 ans).

L'harpiste Anne-Gaëlle Cuif donnera trois concerts gratuits ce week-end. © D.R

La cathédrale ouvre sa crypte pendant les fêtes

Patrimoine

À partir de ce vendredi 6 décembre et jusqu’au dernier week-end de l’année, la principale crypte de la cathédrale de Reims sera ouverte au public. Un vrai évènement, puisque la crypte ne peut être visitée que rarement, lors de manifestations exceptionnelles. « Toutes les pierres qui sont là n’ont pas vu passer Saint-Remi ou Saint-Nicaise, mais elles en sont la mémoire », nous a dit le père Laurent, prêtre de la cathédrale de Reims, en évoquant ces pierres séculaires, témoins des cathédrales successives.

La crypte qui sera ouverte au public a été réaménagée au L'une des trois cryptes de la cathédrale sera ouverte au public pendant les fêtes. © l'Hebdo Xe siècle par l’archevêque Hervé. Comblée lors de la construction de la cathédrale que l’on connaît aujourd’hui, du Vendredi elle a été redécouverte par Henri Deneux lors des grandes fouilles d’après la Première Guerre Mondiale. La crypte a été réaménagée en 1930. Un autel permet d’y célébrer des messes, en très petit comité, et il y a bien longtemps que ça n’est pas arrivé. Un vitrail de Katia Henry, créé en 1996 pour le 1500e anniversaire du baptême de Clovis, y est visible.

> Visite de la crypte de la cathédrale de Reims les vendredis après-midi, samedis toute la journée et dimanches après-midi de décembre, sur inscription à la boutique de la cathédrale (à gauche en entrant par le parvis). Les visites, gratuites et commentées, se feront par groupe de 15 personnes, pour des questions de sécurité et d’étroitesse des lieux.

magazine

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Une 14e édition des plus (in)attendues…

Habits de Lumière

Du 13 au 15 décembre prochains, la cité sparnacienne revêtira ses Habits de Lumière. Sous l’œil bienveillant de Philippe Faure-Brac, parrain de cette édition et Meilleur sommelier du monde. Un concentré de bonheur pour les yeux, les papilles, et l’esprit. Petit avant-goût pétillant du programme...

On se souvient, il y a 14 ans, de la toute première édition des Habits de Lumière. Une soirée de festivités, ni plus ni moins, mais déjà, l’esprit scintillant et la volonté de fédérer qu’on connaît à l’événement. Aujourd’hui, il s’étend sur trois jours consécutifs « et se développe d’année en année, félicite Jacques Fromm, adjoint au maire en charge du commerce, de l’artisanat et de l’animation de la cité. On attend dans les 40 000 spectateurs cette année, et on les accueillera volontiers s’ils sont plus nombreux, évidemment ! C’est une manifestation qui représente tout de même un an de travail. En partenariat avec le Comité de l’Avenue de Champagne, tous les services de la Ville, quels qu’ils soient, s’y attellent. Nous gérons intégralement les animations prévues sur l’espace public, et traitons en direct avec les différents prestataires associés. Un rendez-vous très attendu par les Sparnaciens et les touristes, fréquents en cette période de fin d’année. » Les commerçants, eux aussi, sont impatients. Et pour cause. Les retombées économiques des Habits de Lumière, directes ou indirectes, s’avèrent très im-

Une cuvée 2013 pleine de surprises portantes, et vraiment bienvenues à l’approche de Noël. Qu’ils soient hôteliers, restaurateurs ou maisons de champagne, les pros disposent ici d’un week-end exceptionnel pour leurs affaires. « 14 maisons associées ouvriront leurs portes, poursuit l’élu. Les restaurants sont aussi très fortement sollicités, et doivent souvent assurer trois ou quatre services ces soirs-là. Les visiteurs apprécient, au détour

Perle, le spectacle aquatique et aérien des Plasticiens Volants, à découvrir vendredi 13 et samedi 14 décembre dès 19 h 15 depuis l’Hôtel de Ville. © Brigou d’un spectacle, de pouvoir déguster les délices du le vendredi soir. Le public pourra également déterroir sparnacien. » À chaque année sa thématique couvrir « Souris ! », un vidéo mapping complète; la cuvée 2013 se place sous le signe de « l’inat- ment décalé, projeté toutes les demi-heures sur la tendu ». « Et de la surprise. Que dis-je, DES surprises façade de l’Hôtel de Ville. Les Plasticiens Volants ! Le lancement des festivités tombe un vendredi 13 transformeront l’avenue de Champagne en un de l’année 2013. Un jour qui ne peut être que aquarium géant, et l’événement se déploiera aux porte-bonheur pour le bon déroulement de la ma- quatre coins d’Epernay. Au théâtre, au cinéma Le nifestation ! On espère d’ailleurs avoir, grâce à ça, Palace, à la médiathèque, etc. Nous ne pouvons un temps exceptionnel. » Suite au succès rencontré pas tout dévoiler, mais le rendu promet d’être suen 2012, les organisateurs renouvellent, pour ac- perbe, à ne pas manquer ! » compagner la grande parade dominicale de voiSonia Legendre tures anciennes, le concours d’élégance, ouvert à dix véhicules de plus de 40 ans. Même chose pour les Habits de Saveurs, à proximité de la Halle Saint- > Habits de Lumière – Du vendredi 13 au diThibault, le samedi, avec une session gourmande manche 15 décembre à Epernay – Programme dédiée aux enfants. Et des arts de la rue aux arts complet sur http://habitsdelumiere.epernay.fr. pyrotechniques, en passant par le théâtre et la musique, pas moins d’une dizaine de spectacles différents ponctueront le week-end et ajouteront à la magie du rendez-vous. « Le feu d’artifice aura lieu

Cent ans, 52 000 oeuvres

Exposition - Musée des Beaux-arts

« Perle », ou l’art de transformer une ville en aquarium géant…

Derniers préparatifs pour la compagnie des Plasticiens Volants, qui présentera à l’occasion des Habits de Lumière le spectacle déambulatoire « Perle ». Ou l’histoire d’une petite perle aventureuse, expulsée de son coquillage et vouée à un voyage des plus surprenants dans les abysses du monde marin. « Elle rencontrera au fil de son périple tout un tas d’autres personnages, plus ou moins sympathiques, raconte Thierry Collin, le directeur artistique.

Ce spectacle a été conçu pour être modulable en fonction des villes qui l’accueillent. Une partie de l’histoire se déroule avenue de Champagne, mais nos marionnettes gonflables géantes – certaines mesurent jusqu’à 20 mètres de long ! - apparaîtront également au grès des places et des rues alentours, pour ajouter à l’effet de surprise. Manipulateurs, comédiens, techniciens son et lumière, etc. Au total, 24 personnes travaillent sur cette représentation. » Au sol comme dans les airs, tout un décor spécialement imaginé plongera les spectateurs au cœur d’un peuple aquatique… inattendu. Le tout saupoudré de burlesque, et de poésie !

Un partenariat entre les organisateurs et la SNCF propose des tarifs préférentiels via TER Evénements pour rejoindre Epernay pendant les Habits de Lumière. Offre valable sur le réseau TER, au départ des gares de Champagne-Ardenne, de Paris-Est et de ChâteauThierry. Des trains spéciaux sont également mis en place tout le week-end pour un retour à Reims (21h04 et 23h) et à Châlons-en-Champagne (21h32).

Les navettes gratuites de Mouvéo circuleront le vendredi 13 décembre de 18 h à 22 h 30. Des bus sont prévus pour un retour toutes les 30 minutes le long de la ligne 2 (terminus BelleNoue), avec un départ spécial à proximité de l’avenue de Champagne. Ils desservent également le parking Saint-Pierre-Saint-Paul.

Les bons plans TER et Mouvéo

Le nouveau voyage de Goloso, en livre et en chansons

Jeune public – Littérature musicale

Avant son déménagement programmé dans le quartier Boulingrin en 2018, le musée des Beaux-arts de Reims ne pouvait pas passer à côté de son 100e anniversaire ! C'est en effet le 19 octobre 1913 que l'actuel musée a été officiellement inauguré par le président de la république Raymond Poincaré.

Baptisée « 1913-2013 : Cent ans, 52000 œuvres », cette exposition retrace donc l’histoire du musée des Beaux-arts de Reims depuis les origines de sa collection jusqu'à son installation dans l’abbaye Saint-Denis en passant par sa période au sein de l’Hôtel de Ville, pour La cour d’entrée du Musée de Reims, telle qu'elle était évoquer enfin son avenir. vers 1926. © J. Bloumine - Archives du musée des Comment se sont constituées ses collections ?

Beaux-arts.

Quelle fut l’importance du legs Vasnier au début du siècle dernier ? Comment gère-t-on en coulisses les grands événements comme la donation récente des 663 œuvres de Léonard Foujita, l’acquisition de la fameuse Salle à Manger d’Emile Gallé ou la préparation du déménagement des 52 000 œuvres ? Autant de questions qui trouvent ici une réponse grâce à un parcours conçu de manière collective par l’équipe du musée. C'est même toute la vie d’un musée d’aujourd’hui qui est abordée dans cette exposition au travers d’activités parfois méconnues : récolement, inventaire, recherche, stockage des œuvres, emballage, transport, conservation-restauration, etc. Bien sûr, l'avenir du musée des Beaux-arts est aussi abordé avec des photos et des plans du du futur écrin imaginé par le cabinet d'architectes David Chipperfield.

J.D

Romain Changenot – nom de scène, Goloso - est connu comme le loup blanc en région. Et pour cause. L’auteur-compositeur-musicien-interprète (et conteur !) œuvre depuis une douzaine d’années au service des enfants. Petits et grands. « J’interviens auprès des scolaires via le conservatoire de Châlons, autour de projets d’éducation artistique, explique-til. Je créé aussi des spectacles sur mon temps libre.

Les enfants n’ont pas de carapace. J’aime beaucoup travailler avec eux. Ils partent plus facilement dans le rêve, l’imaginaire. » Et de son imagination naissent d’improbables voyages faits de chansons, de poésie, à la rencontre de personnages hauts en cou- Romain Changenot (à g.) et Jean-Noël Caron (à d.), leurs. Pour son cinquième spectacle : cap sur l’Asie. les créateurs châlonnais du livre-cd « Doux qu’ils « Je me suis inspiré d’un conte japonais pour conce- sont ? ». © l'Hebdo du Vendredi voir cette création. Elle aborde des questions contemporaines autour de l’adoption, des racines, etc.

J'ai construit tout un décor à partir de bambous, du fait maison ! J’utilise aussi, au fil du spectacle et grâce à l’aide d’un ami luthier, une douzaine d’instruments du monde entier. » En parallèle, Romain s’est associé à Jean-Noël Caron, ami d’enfance et illustrateur, pour concocter un livre-cd accompagnant le spectacle. Fait maison également, en auto-édition. « C’est notre seconde collaboration.

L’idée étant de laisser un souvenir au public après la représentation », souligne le graphiste. Ou de donner un avant-goût de l’ambiance dévoilée sur scène. Baptisé « Doux qu’ils sont ? », l’ouvrage retrace, en images et en musique, les aventures d’un petit panda à la recherche de sa famille. Une trentaine de pages, de superbes dessins, les paroles des chansons, le tout saupoudré de jeux pédagogiques autour de la faune et la flore asiatiques. A déguster dès ce week-end !

S.L

> « 1913-2013 : Cent ans, 52000 œuvres », une exposition à découvrir du 7 décembre au 18 mai

> « Doux qu’ils sont ? » de Romain Changenot et Jean-Noël Caron – Livre-cd à partir de 3 ans –

2014 au Musée des Beaux-arts de Reims, 8, rue Chanzy. Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Tarifs : 3/4 euros (gratuit pour les étudiants, les - de 18 ans, les groupes Maisons de Quartier de Reims, les personnes en situation de handicap, les jeunes de la Mission locale, les demandeurs d’emplois et les titulaires du RSA).

Prix de vente : 15 euros - Séances de dédicaces : samedi 7 et dimanche 8 décembre de 16 h à 19 h sur le marché de Noël de Châlons (place Foch, théâtre du Père Noël), samedi 14 décembre de 16 h à 19 h à la librairie Chapitre de Châlons (place de la République) et samedi 21 décembre à la librairie Chapitre de Reims (place d’Erlon). Plus d’infos sur www.goloso.fr.

LES NOTAIRES VOUS PROPOSENT

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire.

Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007).

Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes.

Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 19,6%).

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REIMS F4 avec BALCONS et CHAUFFAGE INDIVIDUEL Grand BOX GARAGE. Excellent état, séjour double, cuisine équipée récente, salle de douche neuve aménagée. 2 belles chambres.

Deuxième étage dʼune petite résidence sans travaux. Aucuns travaux. Huisseries 100% PVC avec volets roulants électriques. Proche Tramway et commerces.

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G EPOYE : Très belle maison ancienne de type 6 entièrement rénovée offrant de beaux volumes. Le charme de la campagne au centre d'un village à 20mn de REIMS comprenant : Entrée, cuisine, salon, salle à manger, bureau, salle de bains, WC, à l'étage, 3 chambres, pièce de rangement,grenier, Garage par le chartil, dépendances. Jardin entièrement clos. Ensemble agréable.

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N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Champagne Benoit Lahaye Brut Nature

Le vin de l’Hebdo

Domaine de 4,50 hectare situé à Bouzy, les vignes de Benoit Lahaye sont essentiellement composées de Pinot Noir. Le domaine est cultivé en agriculture biologique (Labour au cheval, intrants minéraux et végétaux).

Le Brut Nature est un champagne composé de 90 % de pinot noir et 10 % de Chardonnay. De coutume ce type d’encépagement sur ce terroir apporte de la puissance au champagne, mais Champagne Benoit Lahaye Brut Nature. © D.R Benoit dans son approche biodynamique laisse également transpirer son terroir. De fait, ce champagne présente une couleur soutenue. L’attaque en bouche est ample sur le fruit, le milieu laisse paraitre des fragrances d’agrumes sur une finale longue, sapide et fraiche. Une élégance et une minéralité bien loin des classiques parfois massifs de ce secteur qui dégage un équilibre rare entre puissance et fraicheur : de la pureté et de l’énergie dans une cuvée non dosée, à découvrir d’urgence. > Prix conseillé : 28 euros la bouteille.

La Cave Colbert, 18, rue Colbert à Reims.

Rens. : 03 26 36 21 16 ou cave.champagne@gmail.com Pour fêter Noël, la Magie des Couleurs (anciennement le Workshop) met à l’honneur les artisans créateurs de la région. Venez découvrir tout au long du mois de décembre : porcelaines, dessins anciens et contemporains encadrés, meubles et objets peints et patinés, gourmandises.

Plein d'idées déco, gastro et cadeau à découvrir. Et si l’envie vous en dit n’hésitez pas à venir vous essayer à diverses expériences culinaires et artistiques en participant aux ateliers organisés à cette occasion.

La Magie des couleurs, 96, rue du Barbatre à Reims.

Rens. : www.lamagiedescouleurs.com et au 06 13 38 15 86.

Un Noël en couleurs

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER SAMEDI 7 DÉCEMBRE

DIMAN CHE 8 DÉ CEMBRE

Courgivaux Marché de Noël 14h-23h - Salle des fêtes

Epernay Brocante de Noël Place des Boucheries

Reims Vente Emmaüs spéciale jouets - 9h-18h - Emmaüs, 17, rue Gutenberg (proche Leclerc Saint-Brice)

Oger Brocante collections 6h-18h

Sézanne - Braderie

Reims (centre-ville) Marché aux livres 9h-17h - Place du Forum

Verneuil - Marché de Noël 9h30-18h - Salle des fêtes

Sézanne - Puces de Noël 8h-17h - Place de la Halle

Sézanne Puces aux livres 9h-18h Ancien collège, rue du capitaine Faucon Songy Marché de Noël 10h-18h Salle des fêtes Vitry-le-François Bourse aux jouets 10h-17h Ancienne école, rue René Crozet

VENTE SPÉCIALE JOUETS Samedi 7 décembre de 9h à 18h non-stop ent Vos achats aid l’insertion

www.fripe-reims-emmaus.com

FRIPE Emmaüs 17 rue Gutenberg - Reims

Ligne 14 : arrêt 3 Fontaines Ligne 16 : arrêt Gutenberg

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Au travail, même si vous ne connaissez pas la route à suivre, voyez le verre à moitié plein, on se précipitera pour le remplir. Une remise en question est nécessaire si vous voulez remonter en pleine lumière.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Au niveau professionnel, ne comptez que sur votre travail, votre constance, votre discipline pour mener vos tâches à bien. Ça passera ou ça cassera, mais cela vous permettra de prendre un nouveau départ.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ouvrez-vous et ne craignez pas de prospérer... Si vous êtes capable de vivre les situations telles qu'elles sont, sans vous prendre la tête, vous en tirerez le meilleur. La semaine sera une période faste.

CANCER du 22.06 au 22.07 La chance pure entrera au sein de votre jardin secret. L'inattendu sera aussi prépondérant et aura son mot à dire ! Il pourra tout bousculer et changer la donne. Attachez vos ceintures ça va swinguer.

LION du 23.07 au 22.08 Vous nouerez de très intéressants partenariats, ferez des rencontres fort utiles du point de vue professionnel. Cela fera avancer votre carrière vers une finalité pus proche de vos ambitions.

VIERGE du 23.08 au 22.09 C’est un temps de réflexion qui vous permettra de corriger certains de vos défauts, et de récolter prochainement de très beaux fruits. Le préalable est d’aborder de front les questions que vous préféreriez éluder.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Fini les lourdeurs et les vaches maigres.

Vous allez pouvoir respirer plus à l'aise. Il en découlera une meilleure prise de conscience de vos capacités.

SCORPION du 23.10 au 22.11 Sur le plan sentimental, la passion vous habitera et vous mènera. Une fois que vous aurez mis les choses bien à plat, tout vous sera permis. Une fois n'est pas coutume !

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Apres avoir été chahuté(e) ces derniers temps, c’est le moment de reprendre de la hauteur sur vos projets. Votre confiance en vous et votre enthousiasme reviennent.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Facilités de contacts, multiplication des échanges avec les autres. C’est sûr, la chance est là et bien là. Tenez fermement la barre, voyez loin, faites des plans à long terme… Le jeu en vaut la chandelle !

VERSEAU du 21.01 au 19.02 La semaine vous mettra en présence d'un heureux hasard qui vous fera ressentir d’intenses émotions. Donc, il est nécessaire que vous sachiez où vous allez, avec qui et pourquoi.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Excellente nouvelle ! Sur le plan affectif, vous allez prendre votre envol, passer aux choses sérieuses ou... à autre chose ! La semaine vous permettra d’envisager l'avenir autrement.

Benoit MELVHILLE

magazine

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

LA SÉLECTION

LES HORAIRES

du 4 au 10 décembre 2013

Patrick Vanlanghenhoven

Genre: Fantastique Pays: USA Durée: 1h40 Réalisateur : Kimberly Peirce Acteurs: Chloë Grace Moretz, Judy Greer, Portia Doubleday.

Sous le joug d’une mère pieuse et de la bêtise de ses camarades de lycée, Carrie pète les plombs, un remake inutile, sans intérêt.

Carrie la vengeance

Gaumont Place d’Erlon

La Reine des Neiges VF 3D Séances à 15h55, 20h05.

VF Séances à 13h45, 18h, 22h15.

Carrie, la Vengeance Séances à 13h40, 15h45, 17h50, 20h, 22h15.

Casse-Tête Chinois Séances à 13h50, 16h15, 19h40, 22h.

Last Vegas Séances à 13h40, 16h30, 19h40, 21h50.

Hunger Games : l'Embrasement VF Séances à 14h, 17h, 20h15.

Evasion Séances à 13h40 (sf jeudi, vendredi), 17h45 (sf vendredi), 22h (sf jeudi).

Cartel Séances à 13h40, 16h30 (sf mercredi, samedi, dimanche), 19h30 (sf jeudi), 21h55 (sf jeudi).

9 Mois Ferme Mercredi samedi dimanche lundi mardi 16h, 20h10.

Turbo Mercredi samedi dimanche 16h10.

Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1h54 Réalisateur : Cédric Klapisch Acteurs: Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France.

Xavier a 40 ans. Quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes, il est temps de trouver sa place en tant que fils, père, voire auteur de romans. Dans ce dernier volet de la trilogie de son alter ego, Klapisch nous offre un regard sur la société de demain à travers tous les thèmes qu’il soulève, excellent.

Casse-tête chinois

Gaumont Parc Millésime

Le Hobbit : La Désolation de Smaug VF 3D avant première Mardi 0h05.

Le Cinquième Pouvoir VF Séances à 13h50, 16h30, 19h20, 22h; Séance supplémentaire dimanche 11h10.

La Reine des Neiges VF 3D Séances à 16h, 18h, 22h30; Séance supplémentaire dimanche 11h20. VF Séances à 13h45, 20h15.

Casse-Tête Chinois VF Séances à 13h20, 15h35, 18h, 20h15, 22h30; Séance supplémentaire dimanche 10h45.

Zulu VF Séances à 13h20, 15h45, 18h, 20h20, 22h35; Séance supplémentaire dimanche 11h.

Avant l'Hiver VF Séances à 13h30, 15h45, 18h, 20h15, 22h35; Séance supplémentaire dimanche 11h.

Amazonia VF 3D Mercredi samedi dimanche 15h50.

VF Mercredi samedi 13h50; dimanche 10h40, 13h50.

La Marche VF Mercredi samedi dimanche 18h20, 21h; jeudi vendredi lundi mardi 14h10, 16h45, 19h30, 22h.

Hunger Games : l'Embrasement VF Séances à 13h15, 16h10, 18h30, 21h30; Séance supplémentaire dimanche 10h30. VF Séances à 14h30, 17h30, 20h30; Séance supplémentaire dimanche 11h30.

The Immigrant VF Mercredi samedi dimanche 19h45, 22h15; jeudi vendredi lundi 14h10, 16h50, 19h45, 22h15; mardi 14h10, 16h50.

Capitaine Phillips VF Film à 13h30 (sf samedi, dimanche), 16h15 (sf samedi), 19h10 (sf mardi), 22h10 (sf mardi).

L'Apprenti Père-Noël et le Flocon Magique VF Mercredi samedi 14h15, 16h15; dimanche 10h30, 12h20, 14h15, 16h15.

Les Garçons et Guillaume, à Table VF Séances à 13h45, 15h40, 17h40, 19h50, 21h45; Séance supplémentaire dimanche 11h15.

Gravity VF 3D Mercredi samedi 13h25, 15h30, 17h45, 19h40, 21h50; jeudi vendredi lundi mardi 13h25, 15h30, 19h40, 21h50; dimanche 11h10, 13h25, 15h30, 17h45, 19h40, 21h50.

La Dolce Vita VO Mardi 20h.

CINÉMA OPÉRA

Avant l’hiver TLJ : 13h45, 15h45, 17h45, 19h45, 21h45 Casse-Tête Chinois TLJ : 14h, 16H20,18h40, 21H Henri TLJ : 14H10, 16h20, 18H30, 20H40 Inside Llewyn Davis (Vostf) Vendredi, Lundi : 21H30, Samedi : 19H35 Dimanche : 17H20 Les garçons et Guillaume à table Vendredi : 14h15, 16h 19H45 Samedi :16H05, 17H50,19H45,21H40 Dimanche : 13H50, 15H35,19H25, 21H10 Lundi : 16H15, 18h, 19H45 Mardi : 13H50, 17H50, 19H35 Les Interdits Vendredi :17H45 Lundi :14H15 Mardi :16H20 Leviathan (Vostf) Jeudi : 20h30 Dimanche :17h30 Le vilain petit canard Samedi,Dimanche : 13H45 Métropolis (Vostf) Mardi 20H Quai D’Orsay Vendredi : 18H15 Samedi : 13H50 Lundi : 20H30 The Immigrant (Vostf) Vendredi : 13H45, 16H, 20H30 Samedi : 15H15, 17H30, 21H30 Dimanche : 15H15, 20H30 Lundi : 13H45, 16H, 18H15 Mardi : 15H35, 21H20

Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1h47 Réalisateur : Yolande Moreau Acteurs: Pippo Delbono, Miss Ming, Jackie Berroyer.

L’histoire de deux cœurs perdus, Henri un veuf depuis peu qui croise la route de Rosette, handicapée mentale légère. Elle rêve d’une vie normale et lui de ne pas laisser mourir le temps qui passe.

Un film rempli de bonté, fait maison, parfois bancal, mais sincère.

Henri

Genre: Animation Pays: USA Durée: 1h42 Réalisateur : Chris Buck, Jennifer Lee Acteurs: Kristen Bell, Idina Menzel, Jonathan Groff.

La princesse Elsa possède un grand pouvoir, mais après avoir plongé le royaume d’Arandelle dans l’hiver éternel, elle s’enfuit et s’enferme loin du monde des hommes. Sa sœur Anne se lance à sa recherche en compagnie d’un jeune bûcheron, Kristoff et de Sven, son renne. Ils seront aidés dans leur quête par un bonhomme de neige espiègle. Le Disney de Noël renoue avec la tradition et affirme une grande modernité dans une histoire idéale pour toute la famille, comme les cadeaux sous le sapin, c’est magnifique

La reine des neiges

LE GROS PLAN Zulu

Zulu Genre: Thriller Pays: France Durée: 1h50 Réalisateur : Jérôme Salle Acteurs: Orlando Bloom, Forest Whitaker, Conrad Kemp Afrique du Sud, ses plages, ses safaris et ses parcs où les grands prédateurs sommeillent en quête de la prochaine chasse.

Dans ce pays encore sous le poids des fantômes de l’apartheid, on retrouve le corps d’une jeune fille, marqué par la sauvagerie. Ali, capitaine de l’unité criminelle de Cape Town et son bras droit, Brian, se retrouvent en charge de l’enquête.

Le premier est marqué au fer rouge par l’apartheid et le second, divorcé de sa femme, erre sur la ligne entre le néant et ses enquêtes. Ils plongent tous les deux dans un monde qu’ils pensaient connaître, rude et sauvage, sans bonté. Très vite, ils pénètrent au cœur des townships, les bidonvilles où l’apartheid social remplace l’apartheid racial. Ils ouvrent les portes de l’enfer et le prix à payer s’avère très cher. En remontant la piste écarlate semée de fleuves de sang, ils tombent sur des gangs sans pitié, animés par la mort, le pouvoir et l’argent. Derrière cet arbre, se cache une forêt plus nauséabonde, ramenant nos amis aux heures sombres de l’apartheid.

Jérôme Salle adapte avec brio le roman de Caryl Férey, Zulu, paru en série noire. Il s’attache d’abord au personnage, Ali, le capitaine hanté par l’apartheid et la mort de son père qu’il voudrait effacer de sa mémoire. Souvent silencieux, plongé dans les méandres de son âme, il avance, bravant les interdits de sa hiérarchie. À ses côtés, Brian, flic cassé, en bout de course, au bord du chaos, tenant par l’alcool et les enquêtes, ne se remet pas de la séparation d’avec sa femme. Ali et Brian trouveront, au bout d’une route où le sang et la violence tracent un fleuve de sang, la rédemption nécessaire pour continuer à vivre. Le film pose la question de la façon de se relever après un traumatisme, comme celui de la société afrikaner, dans un monde complexe où l’âme trouve difficilement son paradis pour croiser plus souvent les enfers. L’autre grande question qu’il soulève, le pardon, comme le dit Desmond Tutu : « Pas d’avenir sans pardon. » Zulu traite de la difficulté et de la nécessité de pardonner pour aller de l’avant.

Retrouvez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr, notre chronique France bleu Champagne le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h20.

Genre: Drame Pays: USA Durée: 2h09 Réalisateur : Bill Condon Acteurs: Benedict Cumberbatch, Daniel Brühl, Anthony Mackie.

L’histoire du fondateur du site Wikileaks, Julian Assange, est loin d’être le The Social Network de ce hacker qui rejette le film. Bill Condon manque d’ambition et d’inventivité pour nous transporter au cœur du mensonge et de la réalité.

Le cinquième pouvoir

Genre: Documentaire Pays: USA Durée: 1h29 Réalisateur : Morgan Neville Acteurs: Stevvi Alexander, Sheryl Crow, Carole Childs.

Un voyage au cœur des choristes, des années 60 à nos jours. Nous entrons dans la vie de Merry Clayton, Darlene Love, Judith Hill, avec les témoignages de Bruce Springsteen, Sheryl Crow, Elton John, Stevie Wonder, Mick Jagger, David Bowie et bien d’autres encore… Un hommage à ces voix de l’ombre qui possèdent souvent du talent.

Twenty Feet from Stardom

N°329 du 6 au 12 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Pour l’avenir d’Emma

Emma Breton, ambassadrice du Téléthon

Emma souffre d’une myopathie. Cette petite marnaise très courageuse sera l’une des ambassadrices du Téléthon ce week-end, avec sa mère et sa grand-mère.

Portrait d’une famille pas comme les autres.

u haut de ses six ans et demi, Emma affronte la maladie avec un courage que beaucoup d’adultes pourraient lui envier.

Atteinte d’une laminopathie de type dystrophie musculaire, la fillette doit porter un corset pour maintenir son dos et sa tête. La nuit, ses pieds et ses mains sont maintenus par des attelles tandis que sa respiration est facilitée par un système de ventilation non-invasive. « C’est une vigilance de tous les jours. Une simple bronchite peut amener de graves complications pour Emma », explique sa maman, Sandrine, qui peut aussi compter sur l’aide d’Annie, la grand-mère paternelle

D

Force de caractère

d’Emma, que cette dernière appelle affectueusement « Mamie Patate ».

Trois générations de femmes qui vivent, chacune à leur manière, les aléas de cette maladie qui a été diagnostiquée en 2010. « Nous avons été, en quelque sorte, soulagés de pouvoir mettre un nom sur la maladie d’Emma. Et en même temps, ça a été un choc, raconte Sandrine. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Ce n’était pas génétique car ni le papa ni moi-même n’étions porteurs du gène. Il s’agit d’une mutation embryonnaire ».

Légende : Emma vit à Troissy et souffre d'un myopathie ; elle sera ambassadrice du Téléthon à Paris ce week-end. © l'Hebdo du Vendredi

L’avenir de la petite fille est suspendu à l’évolution de la maladie dont les principaux risques sont respiratoires et cardiaques. Alors, la vie d’Emma et de sa famille est un combat de tous les jours. « Nous sommes à côté d’elle quand ça ne va pas et pour lui donner le goût de la vie ».

Souriante et pleine d’entrain, Emma va à l’école, a plein d’amis et adore les mathématiques. Elle est passionnée par le cinéma, la mode et la musique. Elle écoute Rihanna, Zao et Lady Gaga. Une vie presque normale de petite fille, à ceci près qu’une auxiliaire de vie scolaire

l’aide à déboucher les feutres, rapprocher la table, ouvrir sa trousse, sortir les cahiers de son sac... A ceci près, aussi, que son fauteuil coûte 9 000 € et ses chaussures orthopédiques près de 300 €.

Heureusement, la mutuelle du papa d’Emma prend tout en charge.

Malgré cette aide non-négligeable, il a tout de même fallu quitter l’appartement rémois pour une maison de plein pied à Troissy, changer de voiture pour un véhicule plus adapté et quitter un travail d’assistante commerciale, pour devenir aidante familiale. Des choix qui se sont

Repères Emma voit le jour le 28 février 2007 à Saint-Lizier en Ariège. Le 4 novembre 2008, ses parents lui donnent une petite sœur, Lisa. Lorsque ses parents se séparent, Sandrine, sa maman, décide de rentrer en Champagne-Ardenne où elle a grandi depuis l’âge de 12 ans. Suivie initialement à Toulouse, Emma est diagnostiquée en 2009 au CHU de Reims. Elle a un peu plus de deux ans. « A l’époque, il y avait 20 cas en France de laminopathie ». C’est la vie de toute la famille qui va être transformée par la maladie. Après son congé parental (pour Lisa), Sandrine, âgée de 36 ans, a choisi de devenir « aidante familiale » pour pouvoir s’occuper de sa fille.

La famille vit désormais dans une maison à Troissy. Le week-end, Emma passe du temps avec ses grands-parents, Annie et Hugues, qui vivent aussi dans la Marne. Pendant les vacances d’hiver, elle ira avec son papa à la montagne pour oxygéner ses poumons et faire un peu de luge adaptée. Ambassadrice du Téléthon 2013 avec quatre autres familles ce week-end, Emma sera sur le plateau de France Télévisions : « c’est pour donner des sous pour guérir la maladie et avoir des médicaments ».

imposés naturellement et qui contribuent au bien-être d’Emma. Quand on lui demande comment elle vit sa maladie, elle répond, pragmatique : « Je ne peux pas sauter ni faire de la trottinette. Mais ça ne me dérange pas du tout ». Une force de caractère

« Le téléthon, une grande famille de cœur »

que toute la France va pouvoir découvrir ce week-end puisqu’elle sera à Paris avec sa mère et sa grand-mère pour le lancement du Téléthon.

C’est après avoir participé à l’émission « Mère à tout prix » avec Sophie Davant que la famille est repérée par l’Association Française des myopathies pour être ambassadrice lors du Téléthon. Elles ont participé à la campagne de communication avec quatre autres familles et ont même témoigné dans une web

série diffusée sur Internet. « A travers le reportage, j’ai découvert qu’elle commençait à mettre des mots sur sa maladie », explique sa maman. La semaine dernière, Emma a eu la surprise de voir arriver chez elle l’écrivaine Amanda Sthers, qui a écrit la chanson de cette 27ème édition, intitulée « Arc-en-Ciel ». « Elle est arrivée avec des cadeaux, elle a fait une lecture puis une petite séance de maquillage avec Emma.

Et elle a mangé avec nous des spaghettis bolognaises », relate Sandrine qui sera sur le plateau de France Télévisions, aujourd’hui, avec Emma et Mamie Patate, en compagnie du parrain du Téléthon, Patrick Bruel. « Je pense que ça va être un bon parrain. Il a beaucoup d’empathie et une bonne approche avec les enfants », se réjouit-elle.

Un week-end bien rempli pour Emma qui, tout au long de la préparation, a pu rencontrer d’autres enfants malades. « Elle a vu qu’elle n’était pas toute seule. Il y a plein d’affinités qui se sont créées avec les autres enfants ». Participer à cette manifestation représente beaucoup pour Emma et sa famille. « Le Téléthon, c’est une grande famille de cœur. Nous sommes cette année au centre de cette mobilisation.

C’est une belle expérience humaine.

Et puis il y a l’espoir de se dire que la recherche progresse et qu’un jour, il y aura un médicament pour Emma, ne serait-ce pour qu’elle puisse continuer à tenir sur ses jambes et peut-être même courir », espère Sandrine. Le coup d’envoi du Téléthon sera donné ce soir à 20h45 pour 30 heures de direct en présence de nombreux artistes et malades. Les téléspectateurs, estimés à 20 millions de personnes, pourront faire leurs dons grâce à la ligne directe 36 37. Pour Emma, et pour tous les autres...

Leticia Venancio > Téléthon 2013, à partir de 20 h 45

sur France Télévisions. http://www.afm-telethon.fr