L'Hebdo du Vendredi Reims 330 by Kilkoa

Future Clinique de Bezannes

Conseil Municipal

Le Groupe Courlancy a trouvé les 140 Débat autour du Nautilud : millions d'euros nécessaires à son projet l'opposition UMP claque la porte p.9 à Bezannes p.6

Dossier Sélections de cadeaux de Noël p.23 à 25

Basket : Châlons-Reims Saint-Quentin

Samedi à René-Tys, derby sur fond de crise sportive

p.21

DES OFFRES INCROYABLES SUR UNE SÉLECTION DE 15 VÉHICULES

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ÉDITION REIMS N°330 du 13 au 19 décembre 2013

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Reims, fière de son Romeo

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r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

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Université - Supercalculateur

Le supercalculateur rémois, Romeo, vient d'être reconnu au niveau mondial en faisant son entrée à la 151e place dans le TOP500 des supercalculateurs les plus rapides au monde. Mieux, Romeo se classe 5e du Green500, le classement qui met en avant les machines les plus éco énergétiques. Retour sur une aventure technique et surtout humaine qui place l'Université de Reims à la pointe de la technologie mondiale (devant Romeo, de gauche à droite, les ingénieurs Arnaud Renard et Hervé Deleau, et Michaël Krajecki, directeur du projet Romeo). P. 4

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ÉDITO

Le mouvement social de la semaine

Couleurs, religions, langues parlées, ouest et est

Parfois deux évènements qui marquent l’actualité d’une même semaine sur la planète se renvoient l’un à l’autre, quand pourtant ils paraissent si lointains. La mort de Nelson Mandela, la semaine dernière, et l’hommage universel qui a été rendu au vainqueur de l’apartheid, en Afrique du Sud, d’un côté. Les manifestations pro-européennes et leur répression par les forces de l’ordre à Kiev, en Ukraine, de l’autre. Inutile de revenir en détails sur l’histoire de l’Afrique du Sud, de l’apartheid, de Nelson Mandela. Tout a été dit, ou presque, depuis une semaine. Rappelons simplement qu’il était question de différence de couleur de peau. En Ukraine, une partie de la population souhaite rejoindre l’Union européenne. L’autre partie souhaite rester sous influence russe, souvenir de la mère-patrie, celle des tsars, puis celle de l’URSS. En regardant en détails la carte de l’Ukraine, on comprend que, en gros, sa moitié occidentale, pro-européenne, parle ukrainien au quotidien et est plutôt de tradition catholique romaine parce que tournée vers la Pologne. Kiev est située dans l’ouest du pays. Ce qui explique qu’en plus d’être la capitale du pays, c’est ici que les mouvements pro-européens sont nés. En face, les prorusses, situés dans l’est, parlent russe au moins autant qu’ukrainien et sont plutôt de confession orthodoxe, comme en Russie. Depuis la révolution orange de 2004, les pro-occidentaux et les pro-russes se sont succédés au pouvoir. Et l’actuel président, Viktor Ianoukovicth, a beau siéger à Kiev, il est originaire de Ienakiieve, franchement dans l’est ukrainien. Bon, il est aussi réputé autoritaire, intolérant avec les médias, et depuis son accession au pouvoir, en 2010, des voix ukrainiennes dénoncent le recul de la démocratie et les atteintes à la liberté d’expression. Quinze anciens membres du gouvernement précédent, pro-européen, font l’objet de poursuites judiciaires. Ioulia Tymochenko, l’ancienne Première ministre, est assignée à résidence. Pourtant, elle est née à Dnipropetrovsk, dans l’est…

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

-4° 5°

Dimanche

Samedi

3° 8°

Lundi

-1° 6° 3° 8°

Qualité de l’air

Vendredi 13 décembre

Samedi 14 décembre

Dimanche 15 décembre

Mediocre

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebdo duvendredi.com

Situation de crise chez Veuve-Clicquot et Krug

Les salariés de chez Veuve-Clicquot et Krug, deux maisons de champagne qui en fait appartiennent à la même entité, sont en grève depuis mardi. Les unités de production sont à l'arrêt. Le mouvement a débuté en raison de la mise à pied à titre conservatoire d'un salarié, première étape vers un licenciement pour faute, sans que l'on sache ce qui lui est reproché. Et deux autres salariés pourraient faire l'objet de mesures similaires. Cette décision prise par la direction - qui n'a pas souhaité répondre à nos sollicitations - ferait suite aux résultats d'une enquête récente effectuée par l'Inspection du travail au sein des locaux de chez Krug. Celle-ci aurait fait apparaître de nombreux dysfonctionnements au sein de la maison de champagne, notamment des problèmes managériaux et de pressions de la part de la hiérarchie. Diligentée par des membres du Comité d'Hygiène (CHSCT), cette enquête provoque tellement de remous que trois de ses initiateurs auraient d'ailleurs été mutés sur un autre site du groupe à Epernay. Autre conséquence de cette complexe Chez Veuve-Clicquot et Krug, la grève qui a débuté mardi est très suivie. affaire, la soirée de Noël au Kabaret Champagne Music-Hall © l'Hebdo du Vendredi à Tinqueux, prévue dimanche 14 décembre, et à laquelle devait participer 500 salariés de chez Veuve-Clicquot et Krug, a été tout simplement annulée.

Julien Debant

Coup d’oeil sur le monde

Cela existait encore...

...des pays où la violence, la délinquance et la criminalité n'existaient pratiquement pas. L'Islande en faisait partie. Car aussi improbable que cela puisse paraître, la police du pays n'avait jamais tiré un seul coup de feu depuis sa création. Une première donc dans l'histoire des forces de l'ordre de cette île de 322 000 habitants, résultat d'une fusillade entre un forcené et des agents dimanche dernier. Appelés dans un appartement de la capitale, Reykjavik, au beau milieu de la nuit, ceux-ci comptaient dans un premier temps appréhender l'individu qui tirait au fusil par sa fenêtre. Mais face à l'hostilité du tireur, les policiers durent se résoudre à utiliser leurs armes pour riposter avant de le toucher mortellement. Un indicent sans précédent, la police islandaise n'intervenant d'ailleurs que très rarement armée.

Halte aux nez rouges !

Trop c'est trop ! Après avoir reçu des centaines d'appels de concitoyens apeurés, effrayés même, criant à qui voulait l'entendre s'être retrouvés nez à nez avec un clown, la police de la ville anglaise de Norfolk vient d'appe-

ler les habitants à « ignorer les individus déguisés en clowns ». Plusieurs signalements dans les rues de la ville ont ainsi révélé que des habitants, grimés à la manière du clow sadique Ça, inspiré du roman de Stephen King, s'amusaient à déambuler dans les rues, prenant même un malin plaisir à prendre en chasse les passants sur une courte distance. Depuis le début de l'automne, le phénomène prend de plus en plus d'ampleur en GrandeBretagne, des clowns inquiétants ayant ainsi été aperçus Burnley, Scunthorpe Mansfield ou encore Carrickfergus.

Prisonnier de sa douleur

D'ordinaire lorsqu'un détenu s'évade, c'est bien souvent pour partir le plus loin possible de sa cellule, désireux de recouvrer des instants de liberté avant, dans la plupart des cas, de se faire reprendre. Mais pour certains prisonniers, une évasion peut aussi être « thérapeutique »... C'est le cas d'un suédois, emprisonné à l'origine pour un mois et qui a vu sa peine prolongée d'une journée après avoir fait faux bond à ses surveillants à deux jours seulement de sa libération. La raison

de ce geste : une tenace rage de dents qui empoisonnait la vie du détenu depuis plusieurs jours et l'a entraîné à s'évader pour se rendre chez le dentiste. Une fois soigné, c'est tout naturellement qu'il s'est ensuite rendu au poste de police du quartier, demandant à être reconduit en cellule.

La carotte ou le bâton

Voici une sanction que les joueurs du club de football de Györ, champion de Hongrie en titre, ne sont pas prêts d'oublier. Suite à la défaite surprise de l'équipe 3 à 0 le week-end dernier contre le promu Mezokovesd-Zsory, les dirigeants du club ont pris la décision de les priver de leur voiture haut de gamme, en l'occurrence une superbe Audi offerte par le concessionnaire, également sponsor de Györ. La direction n'a pour le moment pas indiqué à quel moment les clefs des berlines seraient rendues aux joueurs, mais espère voir les résultats s'améliorer très prochainement. L'équipe est actuellement cinquième du championnat (sur 16). Nul doute que les prochaines foulées se feront avec nettement plus de vigueur !

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Romeo, un supercalculateur de classe mondiale

Université - Haute-technologie Romeo, le supercalculateur de l’Université de Reims Champagne-Ardenne est le supercalculateur hybride le plus puissant de France, et l’un des plus verts au monde : le fruit de plus de dix années de travail collectif, mais aussi de collaborations avec quelques-uns des plus importants acteurs informatiques du monde, tel que le géant américain NVIDIA et le français Bull.

a bonne nouvelle est tombée le 20 novembre dernier. Lors de la conférence SuperComputing de Denver aux Etats-Unis, le supercalculateur de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca), Romeo, a été classé N°151 dans la liste TOP500 des supercalculateurs les plus rapides au monde, et même n°5 des plus éco énergétiques. Cette performance de très haut niveau vient récompenser plus de dix années de travail mené par les scientifiques de l'Urca. « Si le projet est né officiellement en 2002, avec le premier Romeo, les premières réflexions ont démarré dès 1998 », indique Michael Krajecki,

Une aventure technique et humaine

directeur du Centre de Calcul de Champagne-Ardenne Romeo et papa du supercalculateur rémois avec son collègue ingénieur de recherche Arnaud Renard. « Nous ne sommes pas tout seuls dans cette aventure, de nombreux biologistes, chimistes, physiciens et mathématiciens nous aident dans notre projet, sans compter les nombreux soutiens de nos partenaires financiers et techniques, tels que Bull et NVIDIA », prend soin de préciser celui qui est aussi professeur d'informatique à l'Urca. L'histoire débute donc à la fin de l'année 1998. « De nombreux chercheurs de l'Urca travaillaient alors sur des thématiques particulièrement difficiles demandant beaucoup de puissance de calcul et des simulations numériques toujours plus pointues ». Tous les chercheurs ont alors mis leurs moyens en commun pour permettre le lancement du projet Romeo. « C'est un peu

Michaël Krajecki, directeur du projet Romeo, avec dans ses mains l'un des processeurs graphiques qui a permis à Romeo de figurer parmi les meilleurs supercalculateurs du monde. © l'Hebdo du Vendredi

comme une Formule 1, image l'informaticien, il ne s'agit pas seulement d'acheter une machine. Il faut un réseau de compétences pour la faire fonctionner et développer des logiciels pour optimiser ses performances ». C'est en 2002 que le premier Romeo voit le jour. Il s'agit en fait d'une machine regroupant la puissance de 24 ordinateurs les plus performants de l'époque. Cette première version est alors capable de calculer 47 milliards d'opérations par seconde ! Deux autres versions, en 2006 et 2010, verront la montée en puissance du supercalculateur, avant sa mouture 2013, équivalente à 2 000 ordinateurs reliés ensemble et délivrant une puissance de 254,9 teraflops, soit 254 mille milliards d’opérations par seconde ! Et ce bond fantastique en termes de performance est loin

Romeo labellisé par NVIDIA

de découler d'un afflux soudain de moyens sonnants et trébuchants. « En fait, ces 2 000 ordinateurs ont été couplés à des accélérateurs de calculs Tesla K20X », explique le directeur. Là encore, sans l'homme, ce matériel technique n'est rien. C'est l'équipe dirigée par Michael Krajecki qui a permis d'optimiser ses accélérateurs en

collaboration avec son fabricant NVIDIA et le français Bull. D'ailleurs, les performances atteintes par Romeo ont permis au supercalculateur rémois d'être le premier en France à être labellisé « CUDA Research Centerpar » par le géant américain lui-même. En Angleterre aussi il existe d'ailleurs un CUDA qui est situé au sein de la prestigieuse Université de Cambridge, ce qui situe la place occupée aujourd'hui par son homologue rémoise sur l'échiquier mondial. C'est cette collaboration menée avec NVIDIA, via l'optimisation des accélérateurs Tesla K20X, qui a permis à Romeo de se placer à la 151e place au niveau mondial et surtout à la 5e place des supercalculateurs les plus éco énergétiques au monde (classement Green500). Et ce second classement n'a rien d'honorifique. Il prend en effet en compte une problématique qui chaque année prend de l'importance, celle de la consommation énergétique des ordinateurs et autres serveurs, toujours plus puissants et donc plus énergivores. Et Richard Krajecki de citer un exemple édifiant : « Un avatar dans un jeu vidéo équivaut à la consommation d'un Brésilien ou de dix Africains ». Romeo montre donc la voie à suivre, ne se contentant pas de calculer pour calculer, mais en le faisant intelli-

gemment en consommant un minimum d'énergie. D'ailleurs, les supercalculateurs ne sont pas conçus simplement pour la postérité. La simulation numérique prend ainsi chaque jour de plus en plus d'importance dans la

Une vitrine exceptionnelle pour l'Urca

recherche, qu’elles soient scientifiques ou industrielles. « Historiquement, les médicaments sont conçus en laboratoire avant d'être testés sur des humains. Aujourd'hui, les simulations numériques ont remplacé les éprouvettes, permettant un gain de temps et d'argent. Dans le domaine de l'automobile, avant il fallait dix ans pour concevoir un nouveau modèle. actuellement, grâce à des supercalculateurs comme le nôtre, trois années suffisent ». Romeo n'est donc pas seulement une performance technique et scientifique. C'est d'abord un outil utile mis à disposition de l'ensem-

ble des chercheurs de l'Urca, mais aussi de ses étudiants en informatique, et de plus en plus ouvert sur l'extérieur vers les acteurs de l'économie en mettant à disposition des industriels et chercheurs champardennais les ressources matérielles et logicielles adaptées à leurs besoins. C'est bien sûr également une vitrine pour l'Urca. L'excellence des performances de Romeo s’est ainsi affichée sur des dizaines de médias nationaux et internationaux, et sur les sites internet des plus grands groupes informatiques du monde, tel que NVIDIA évidemment, « ce qui vaut tous les forums étudiants », note Michel Krajecki. Quelle suite donner maintenant à cette très belle aventure ? « L'idée, c'est d'abord de poursuivre nos travaux et nos collaborations. Nous avons conscience que nous ne serons jamais numéro 1, car nous n'en avons pas les moyens financiers. La prochaine étape, c'est donc de faire encore mieux tout en consommant moins ».

Julien Debant

La version 2013 de Romeo demande un financement de l'ordre de 2,4 millions d'euros. Ce projet est financé par la Ville de Reims (150 000 euros), la région Champagne-Ardenne (350 000 euros), l’État via le programme Investissements d'Avenir (800 000 euros) et le Fonds européen de développement régional (1,1 million d'euros).

Romeo : combien ça coûte ?

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Maéva Demarest, première Miss Stade de Reims

Insolite

e Stade de Reims a organisé, samedi dernier après la rencontre victorieuse face à Nice (1-0), la finale de l’élection Miss Stade de Reims. Cet événement, une première pour un club de L1, s’est déroulé dans les salons VIP du Stade Delaune et réunissait dix jeunes filles préalablement sélectionnées par les joueurs professionnels du club. Au terme de deux défilés, l'un en robe et l'autre en maillot de bain une pièce, suivis d’un discours, les partenaires du Stade de Reims ont élu Maéva Demarest. Agée de 25 ans et mesurant 1,71 m, celle qui exerce la profession de prothésiste Maéva Demarest, première Miss Stade ongulaire, devient donc la toute première Miss Stade de Reims. de Reims, entourée des ses dauphines, Désormais ambassadrice du club pendant un an, Maéva a aussi Eléa Le Gouge et Alexandra Arias. gagné un voyage pour le Portugal et de nombreux autres cadeaux © JCS - Stade de Reims (parfums, 1 an de cinéma gratuit, offres de soins et beauté, etc. A noter qu'Eléa Le Gouge (21 ans) et J.D Alexandra Arias (21 ans) ont respectivement été élues 1e et 2e Dauphines.

Les pompiers mettent le feu !

Exercice incendie

ne épaisse fumée noire a parcouru le ciel rémois mardi, en début d'après-midi. Sa provenance ? Un incendie au sein des anciens abattoirs situés dans la zone Farman allumé par les pompiers eux-mêmes dans le cadre d'un exercice. Le problème, c'est que les professionnels du feu ont été débordés. L'incendie s'est en effet propagé à la toiture ce qui n'était évidement pas prévu. Les Une longue colonne de fumée noire a dix pompiers en exercice ont dû être aidés par une dizaine d'autres traversé lundi le ciel rémois. © l'Hebdo J.D du Vendredi venus en renfort pour venir à bout du sinistre.

Des airs hispaniques dans le slam rémois

Reims Slam d'Europe

a quatrième édition de Reims Slam d'Europe, mise en place par le collectif Slam Tribu, s'est achevée le week-end dernier et avec elle, le souvenir unique du Reims European Poetry Slam, tournoi individuel européen de slam organisé pendant l'événement. Un tournoi de qualité puisque chacun des huit participants (venant de Grande-Bretagne, de France, d'Espagne, de Suède, d'Italie et d'Allemagne) avait au moins remporté un titre national. A l'issue de la compétition, organisée à la médiathèque Falala, c'est l'espagnol Dani Orviz qui est sorti vainqueur, lui qui était déjà champion d'Espagne et d'Europe de slam 2012. Dani Orviz, grand vainqueur du Reims Aymeric Henniaux European Poetry Slam 2013. > slamtribu51@gmail.com / www.slamtribu.com © Slam Tribu

Municipales 2014 : une liste Front de Gauche à Reims

Forts des 11% de voix obtenues à l'élection présidentielle, les différentes composantes du Front de Gauche rémois (Communistes, Convergences et Alternative, Parti de Gauche), ainsi que des militants syndicaux, associatifs et citoyens engagés, réunis en assemblée le 6 décembre, ont décidé de présenter une liste « Front de Gauche » aux élections municipales à Reims, en mars 2014. Cette liste, conduite par Karim Mellouki et Laure Manesse, défendra les valeurs et le programme de « L'Humain d'abord » décliné localement, « pour contrer les politiques libérales et discriminatoires ».

Banque alimentaire : les Marnais toujours plus généreux

Avec 115 tonnes de produits représentant 230 000 repas, la Collecte Nationale de la Banque Alimentaire de la Marne, qui a mobilisée 2 000 bénévoles les 29 et 30 novembre derniers, est en progression de 6% par rapport à 2012. Preuve que les marnais ont répondu, cette fois encore, massivement à l’appel de l'association. Plus de 21 000 personnes vont pouvoir bénéficier d’une partie de cette collecte qui vient compléter les dons de l’Europe, des Industriels régionaux, ainsi que ceux des enseignes des grandes et moyennes surfaces pour les produits frais.

La Champagne-Ardenne et Horizon Bleu récompensés

Le Comité Régional du Tourisme de Champagne-

Ardenne s’est vu décerner grâce à l’agence de communication rémoise Horizon Bleu le 1er prix du Meilleur Magazine d’Information réalisé par un Organisme Public. Cette distinction a été remise au Comité Régional du Tourisme de ChampagneArdenne le 29 novembre, lors de la 12ème cérémonie des Trophées de la Communication qui s’est déroulée à Nice.

Amnesty International : opération « 10 jours pour signer »

Chaque année autour du 10 décembre, journée des droits de l'homme, Amnesty International organise une mobilisation mondiale pour sortir de l'oubli des hommes et des femmes victimes de violations de leurs droits. A Reims, les membres d'Amnesty International participent à cette action et invitent le public à venir apporter leur soutien et à signer des pétitions en faveur de 12 cas de personnes menacées le samedi 14 décembre de 14h à 17h à la Médiathèque Falala et à la Médiathèque Croix Rouge. Rens. : www.10jourspoursigner.org

Un parc Nelson-Mandela à Bernon

Le maire d’Epernay Franck Leroy proposera au conseil municipal du 16 décembre de baptiser le parc urbain de Bernon, aménagé dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain, parc Nelson-Mandela. Franck Leroy souhaite ainsi associer tous les Sparnaciens à l’hommage à rendre à « un homme hors du commun qui symbolisera à jamais la lutte contre la discrimination raciale, le combat pour la liberté et la tolérance ».

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140 millions d'euros pour la future clinique de Bezannes

Santé - Groupe Courlancy Annoncé il y a maintenant plus de deux ans, le projet de construction d'une nouvelle clinique par le Groupe Courlancy à Bezannes vient de franchir une nouvelle étape avec le bouclage du volet financier : les 140 millions d'euros provenant à 100% de fonds privés ont été trouvés.

a saga du Groupe Courlancy, déjà l'un des plus importants acteurs privés français dans le domaine de la santé, va atteindre d'ici à 2018 un nouveau sommet avec l'ouverture programmée d'une nouvelle clinique à Bezannes pour un coût de 140 millions d'euros. Une somme rondelette qui fait de ce projet le plus important dossier privé au niveau national ! D'ailleurs, mis à part le tramway (330 000 millions d'euros environ), c'est tout simplement l'investissement le plus important sur l'agglomération rémoise. Annoncé dès 2011, le projet a largement évolué depuis. Si la construction d'une nouvelle clinique par le Groupe Courlancy à Bezannes est toujours dans les cartons, le démarrage des travaux initialement prévu fin 2012 ou début 2013 a été finale-

Vue aérienne de la future clinique à Bezannes. © DR

ment repoussé à fin 2014 pour une ouverture espérée fin 2017 ou début 2018. C'est surtout l'investissement nécessaire qui a changé, passant de 100 à 140 millions d'euros. Pourtant, entre-temps, le Groupe Courlancy a dû faire une croix sur une subvention au titre du plan Hôpital 2012, gelé par le gouvernement du fait du contexte budgétaire du pays. Le financement se faisant donc de manière 100% privée, il a fallu un peu plus de temps aux dirigeants de Courlancy pour réunir les partenaires nécessaires. C'est donc désormais chose faite selon Jean-

Louis Desphieux, président directeur général du Groupe Courlancy, qui a annoncé officiellement lundi dernier « que le financement était bouclé ». Une partie, 100 millions d'euros, provient de la société immobilière Icade Santé, filiale de la Caisse des Dépôts, et une autre, 40 millions d'euros, d'une SCI Médecins, c'est à dire les médecins et les actionnaires du Groupe. A noter que le Groupe Courlancy sera locataire des murs de la future clinique. « Un shéma qui s'est généralisé ces dernières années dans l'hospitalisation privée, presque tous les

groupes ayant renoncé à posséder leur immobilier », indique JeanLouis Desphieux. L'autre évolution du projet, c'est le futur des établissements actuels du Groupe Courlancy. A l'origine du projet, la clinique de Courlancy devait disparaître. Elle sera finalement conservée, bénéficiant d'une rénovation chiffrée à 10 millions d'euros. Concernant les Bleuets, le choix n'est pas arrêté. L'établissement pourrait donc, à terme, être transformé en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes(EHPAD) ou en

centre intergénérationnel, en collaboration avec un bailleur rémois. En revanche, Saint-André va bel et bien être revendu pour sans doute accueillir un projet immobilier. Les bénéfices de cette cession seront bien sûr réinjectés dans l'équipement de Bezannes. La suite maintenant, c'est le dépôt du permis de construire qui doit intervenir dans les mois qui viennent puis, fin 2014 ou début 2015, la pose de la première pierre.

Julien Debant

En regroupant l'offre de soins sur deux établissements (Bezannes et Courlancy), au lieu de trois actuellement (avec SaintAndré et Les Bleuets), le Groupe Courlancy entend proposer une offre plus cohérente et lisible aux patients, et plus rationnelle économiquement. La clinique Courlancy, qui n'est plus adaptée à l'accueil de nombreuses spécialités, retrouvera d'ici à 2018 toute son efficience, via une rénovation pour un coût de 10 millions d'euros, en en accueillant un moins grand nombre : chirurgie orthopédique et de traumatologie dont le SOS mains, plastique et esthétique, de l'oeil, un service d'urgence et des activités de rééducation et les soins de suite. A Bezannes, la nouvelle clinique, d'une capacité d'environ 500 lits, offrira une structure et un plateau technique moderne, équipés des dernières technologies favorisant une médecine et une chirurgie de très haut niveau : cardiologie, unités de réanimations, soins intensifs, pôle mère-enfant, oncologie, radiothérapie, médecine nucléaire et un service d'accueil d'urgence. Elle s'étendra au coeur d'un espace de 9 ha permettant la création de parcs de stationnement et l'accueil de structures de santé complémentaires. A noter que ce projet s'inscrira dans une politique volontariste de développement durable. Il prévoit notamment l'installation d'un chauffage par géothermie, l'utilisation de matériaux de construction peu ou pas polluants ou encore une isolation extérieure renforcée particulièrement performante. Une fois achevé, le nouvel équipement devrait accueillir en son sein 1 400 emplois directs et 600 emplois indirects, sans oublier les 2 000 visiteurs attendus quotidiennement. Avec cet outil performant, conçu pour évoluer en fonction des avancées de la médecine des 20 ou 30 prochaines années, le Groupe Courlancy espère ainsi rayonner bien au-delà de la seule région Champagne-Ardenne et séduire patients et clients de la région parisienne et du grand Est de la France.

Clinique de Bezannes-Courlancy : un projet high-tech et chaleureux

Flûte de champagne

L'établissement sera situé à quelques minutes à pied de la gare TGV de Bezannes. © DR

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Listes électorales

A trois mois des prochaines élections municipales, qui précèderont elles-mêmes le scrutin européen fin mai 2014, les associations citoyennes se mobilisent pour inciter les Rémois ne l'ayant pas encore fait à s'inscrire sur les listes électorales. Action Citoyenne Rémoise (ACR) est l'une d'elles.

arce que l'enjeu est important et que voter est aussi l'un des premiers devoirs du citoyen, être inscrit sur les listes électorales de sa commune reste une démarche indispensable à effectuer. C'est sur le terrain qu'ACR réalise ses principales actions de sensibilisation, principalement dans les quartiers plus populaires de la ville. « Ce sont des secteurs où les citoyens se sentent souvent moins concernés par la chose politique et se montrent plus méfiants à l'égard des hommes et femmes politiques », reconnaît Ahmed El Mcherfi, porte-parole d'Action Citoyenne Rémoise. Parmi les actions mises en place par l'association, des cafés-débats organisés régulièrement, mais surtout des rencontres directes, sur le terrain, avec les habitants-citoyens. « Juste avant l'été, nous avons mené une opération avec les adhérents. Sur 365 contacts en seulement trois jours sur Croix-Rouge, Wilson et Orgeval,

Ahmed El Mcherfi se mobilise avec l'ACR dans les quartiers. © l'Hebdo du Vendredi

nous n'avons eu que trois refus, c'est à dire trois personnes qui ont refusé de dialoguer avec nous. C'était une belle surprise qui montre que les mentalités ont évolué et que, doucement, les consciences politiques commencent à s'éveiller », poursuit Ahmed El Mcherfi, se réjouissant

Reims intègre enfin les Zones de Sécurité Prioritaires

particulièrement de constater que les personnes d'origine étrangère, « se sentent de plus en plus citoyen français à part entière. Sur ce point, on se rend compte qu'aller voter peut être un vrai facteur d'intégration, cela donne un sentiment d'appartenance nationale. »

Sécurité

Un périmètre bien précis sera délimité dans les prochaines semaines pour déterminer les ZSP de Wilson et de Croix-Rouge. © l'Hebdo du Vendredi

a déception avait été grande à l'annonce, en 2012, des première et deuxième vague des quartiers des villes de France à intégrer les Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP). Où Reims ne figurait donc pas. Un « impair » réparé depuis mercredi dernier puisque le Ministère de l'Intérieur n'a cette fois pas oublié la cité des Sacres dans sa troisième vague de ZSP. Parmi les seize nouvelles zones figurent en effet CroixRouge et Wilson, qui verront le dis-

positif se mettre progressivement en place d'ici au 1er janvier 2014. Pour autant, le Premier adjoint à la maire, Eric Quénard, en charge justement des questions de sécurité, l'affirme : « Tout ça ne part pas de rien puisqu'aujourd'hui déjà, de nombreuses dispositions étaient mises en œuvre sur le territoire rémois, à l'image du renforcement du nombre de policiers municipaux, du redéploiement de la vidéosurveillance ou de la création de la brigade nocturne. Ce qui a

L'enjeu dans l'immédiat : qu'un maximum d'électeurs potentiels aille très prochainement s'inscrire sur les listes électorales, la date limite pour le faire étant le 31 décembre, afin de pouvoir participer aux prochains scrutins. Néanmoins, une fois ce délai passé, le travail d'ACR ne s'arrêtera pas là puisqu'il faudra ensuite continuer à œuvrer sur la relation entre le citoyen et le politique. « Aujourd'hui, même s'ils sont davantage inscrits sur les listes électorales, beaucoup de citoyens ne se rendent pas aux urnes car ils sont déçus des responsables politiques et s'en méfient. A l'ACR, on considère que c'est aussi notre rôle que d'essayer de changer la relation avec le politique. C'est pour cela qu'on organise régulièrement des rendez-vous entre les habitants et un adjoint, un député, afin qu'il ou elle présente son métier. » Dans l'idéal, Ahmed El Mcherfi et la cinquantaine de bénévoles de l'association espèrent réussir à programmer deux rencontres avec les deux candidats à l'élection municipale, Adeline Hazan et Arnaud Robinet. Pour qu'élus et habitants des quartiers populaires puissent se rencontrer, que les seconds développent leur visibilité et puissent effacer leur sentiment de n'être que des « paillassons électoraux ».

Aymeric Henniaux

> contrelabstention.reims2014@gmail.com /

actioncitoyenneremoise@gmail.com / https://www.facebook.com/action.citoyenne.r emoise

Sainte-Anne a son témoignage d'histoire

Patrimoine - Livre

d'ailleurs pour effet de voir la délinquance en rémission (environ 1000 faits en moins l'an passé, idem en 2013). De toute façon, en matière de sécurité il n'y a pas d'idéologie, c'est le pragmatisme et l'efficacité qui priment sur tout. » La mise en place des ZSP supposera un travail en parfaite concertation avec tous les acteurs de la sécurité, la Ville bien sûr, mais aussi la préfecture, les travailleurs sociaux, la Police Nationale, la Justice et les bailleurs. « Ça tombe bien, nous avons déjà l'habitude de travailler ensemble », souligne l'élu socialiste. Dans le détail, l'instauration du dispositif suppose concrètement une redéfinition précise du périmètre de sécurité et des problématiques du secteur en ZSP, ainsi qu'une présence policière accrue, plus de patrouilles... Et pour la suite ? Si certains attendaient aussi qu'Orgeval ou les Épinettes basculent en zones de sécurité prioritaires, Eric Quénard assure que « ce n'est pas d'actualité. Car il est évident que les moyens supplémentaires qui nous seront affectés profiteront à tous les quartiers de la ville. »

A.H

Le président de l'association, Gabriel d'Elloy, aux côtés d'anciennes photographies du quartier. © l'Hebdo du Vendredi

’association Bien Vivre à SainteAnne vient d'annoncer la parution officielle du premier ouvrage consacré à ce quartier de Reims. « Mémoire d'un quartier de Reims », livre entièrement écrit par le comité de l'association, propose aux lecteurs 140 pages de textes, de photographies d'époque, de témoignages et d'anecdotes permettant de retracer l'histoire de Sainte-Anne au fil des décennies. En mai dernier dans nos colonnes, Alain Pouillart, l'un des membres du collectif d'écriture, dévoilait déjà les contours de l'ouvrage : « A travers notre travail, ce sont neuf siècles d'histoire et de « petites histoires » qui sont contés, de la léproserie Saint Ladre aux femmes à

nos jours, à partir de documents anciens qui ont pu être récupérés, et de témoignages des habitants. Car l'une des particularités de Sainte-Anne, c'est que bon nombre de résidents vivent ici depuis très longtemps, certains y étant même nés dans les années 1930. » Un long travail de documentation a été nécessaire pour mener à bien ce projet qui voit donc aujourd'hui le jour. « Mémoire d'un quartier de Reims » est désormais disponible, au prix de 12 euros. A.H > Livre disponible au 30, rue Clovis

Chézel Rens. : 03 26 85 30 83 / apouillart@orange.fr / bvsa51.free.fr

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Franchir les obstacles sans clichés

Sport urbain

Encore peu connu en France et victime de quelques idées reçues, le parkour se veut pourtant une discipline « utile et accessible à tous », comme l'assure Claire Buat, cofondatrice de l'association Reims Parkour School.

ans sa définition originelle, le parkour, créé à la toute fin des années 1980 par David Belle, sportif et acteur français, se veut être une « activité physique consistant à se déplacer efficacement et le plus rapidement possible, grâce à ses seules capacités motrices et ce, dans différents types d'environnements ». Concrètement, cela consiste, pour le traceur, à savoir le pratiquant du parkour, à développer son corps par le biais d'une méthode d'entrainement qui allie à la fois course, passement d'obstacles, sauts et escalade. A Reims, les « traceurs » s'entrainent principalement aux abords du centre Saint-Exupéry, mais aussi du côté de la gare du quartier Europe ou de Saint-Remi. « Il n'y a pas vraiment d'endroits prédéfinis, c'est toute la ville qui peut être un terrain d'entrainement », souligne Claire Buat, qui est aussi vice-présidente de Reims Parkour School et membre du comité directeur de la Fédération de ParKour

En plein entraînement de parkour. © Jimmy Nobilet

(FPK). « A raison de deux fois deux heures chaque semaine, le plus gros de l'entrainement est surtout la répétition de mouvements au sol (prise d'appuis des mains et des pieds pour bien franchir un mur, pour un saut...). Tout est décomposé, on prend notre temps pour que chaque mouvement soit maîtrisé. » Une discipline qui pourrait peut-être rappeler un certain film de Luc Besson, Yamakasi, dans lequel des

L’art d’en parler, et de partager

Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne ’une des doyennes - sinon la doyenne - des associations culturelles marnaises, la Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne (prononcez Sacsam) œuvre depuis des générations au service du patrimoine local et de son histoire. Ses personnages célèbres, ses grands événements et autres trésors architecturaux, le tout dans des domaines infiniment variés. « La Sacsam, anciennement appelée Société académique, a vu le jour en 1750 à Châlons », rappelle Christian Vandenbossche, conférencier passionné. Aujourd’hui, la Sacsam compte près de 350 adhérents aux quatre coins du département, professionnels comme amateurs curieux, et les rassemble autour de nombreux travaux de recherches. Elle dispose également d’une bibliothèque de plus de 6 500 ouvrages, toutes époques confondues, et propose, chaque année, une sortie autour du patrimoine marnais. « Nos conférences – deux par mois, et environ une vingtaine par an - sont gratuites et ouvertes à tous. Elles abordent chacune deux thématiques. Nous avons déjà accueilli des historiens, par exemple, pour nous parler d’illustres personnalités telles que le maréchal Macdonald, Léon Harmel, etc. Nous échangeons aussi les résultats de nos travaux avec une cinquantaine de structures relatives à l’histoire et au patrimoine, installées en France et à l’étranger. » Depuis le commencement, la Sacsam perpétue la tradition du parrainage. Les nouveaux adhérents sont présentés par deux autres membres de l’association, pour favoriser les échanges et ajouter à la convivialité.

Sonia Legendre

jeunes gens crapahutaient dans la ville sans filet. Pour autant, toute comparaison avec le film est ici loin d'être la bienvenue, comme le rappelle Claire : « Premièrement, Yamakasi met en scène des pratiquants de parkour mais aussi et surtout de freerun, une évolution qui se focalise davantage sur l'esthétique des mouvements. C'est aussi bien plus dangereux. Deuxièmement, nous, nous faisons très atten-

tion à notre corps mais également au mobilier urbain, que nous n'avons évidemment aucun intérêt à abîmer. » Dans le parkour, pas de compétition, ni dans l'équipe, ni entre équipes, mais juste de l'entraide, notamment dans l'apprentissage de certains mouvements. Dans la cité des Sacres, la Reims Parkour School, créée en 2011, compte pas moins aujourd'hui d'une vingtaine d'adhérents à la moyenne d'âge plutôt jeune (15-20). « Pour pratiquer le parkour, il suffit juste d'être motivé(e) et en bonne condition physique », précise la traceuse rémoise, qui ne cache pas sa grande passion pour ce sport : « Avant, j'étais timide et le parkour m'a vraiment donné confiance en moi. Et puis c'est aussi la possibilité de pouvoir se déplacer sans limites d'un point à un autre, rapidement et sans se faire mal, ce qui est malgré tout plus utile je trouve que le foot, le basket ou beaucoup d'autres sports. » Enfin, Claire Buat, comme la totalité des autres pratiquants, n'oublient jamais de mettre en avant les valeurs de solidarité et de respect de son corps et de l'environnement que véhicule le parkour.

Aymeric Henniaux > contact@reimsparkourschool.fr / www.reimsparkourschool.fr

UN AN DE PLUS Dans nos éditions du 14 décembre 2012, nous évoquions l’avenir de Reims Aviation, suite au placement en redressement judiciaire en octobre 2012 de la société lorraine Sky Aircraft, filiale de Geci Aviation, tout comme l’entreprise située à Prunay. On s’interrogeait alors : « Le Skylander (projet d’avion d’affaires) restera-t-il à l’état de simple maquette ? » Serge Bitboul, le patron de Geci, était dans l’œil du cyclone. Depuis, Sky Aircraft a été liquidé, Reims Aviation a été placé en redressement judiciaire (septembre 2013), un repreneur sérieux s’est fait connaître, avant de jeter l’éponge… T.V

Un an de plus - Difficultés de Sky Aircraft

EN BREF Le chocolatier sparnacien Vincent Dallet, président de l’association des Étoilés de la Champagne, a présenté mardi 3 décembre le 11e millésime de la bûche de Noël à la maison de champagne Duval-Leroy, à Vertus. Après les boules, l’an dernier, place au coffret à bijoux. Compotée d’abricots à la vanille Bourbon, mousse mascarpone, crème brulée à la verveine-citronnelle, mousse au chocolat de Madagascar (65%), dacquoise aux fruits secs, crumble aux biscuits roses, aiguillettes de Yuzu confit, coulis d’abricots à la liqueur Wolfberger… Cette bûche a été conçue pour s’allier avec la cuvée Douceur de Champagne de la maison Duval-Leroy. Elle sera sur les tables des Étoilés de la Champagne pendant cette période de fêtes, et commercialisée à la pâtisserie Vincent Dallet à Epernay et à la Chocolaterie des Sacres à Reims, à partir du 16 décembre.

La bûche des Étoilés de la Champagne, comme un cadeau

L’Hôtel du Vidamé, rue Pasteur à Châlons, siège historique de la Sacsam. © Christian Vandenbossche

> Prochaine conférence de la Sacsam : les

projets de Châlons, de 1870 à 1910 et le petit séminaire de Saint-Memmie - Samedi 14 décembre à 14 h 30, salle de Malte (7, rue du Lycée à Châlons) – Entrée libre Permanences au siège de l’association chaque vendredi de 14 h 30 à 16 h 30 à l’Hôtel du Vidamé (13, rue Pasteur à Châlons) – Contact : 03 26 66 39 97 ou academie.chalons@free.fr.

Leurs noms ne vous diront probablement pas grand chose mais leurs voix, elles, vous parleront de suite. Dans l'émission La Caverne du Sériephile, diffusée le samedi sur RJR Radio Jeunes Reims, Nicolas mettra à l'honneur les stars françaises du doublage de films dans ses prochaines émissions du 14 et 21 décembre. Deux émissions spéciales au cours desquelles les auditeurs découvriront qui se cachent derrière les mythiques voix de Steve McQueen, Eva Mendes, Frodon (Seigneur des Anneaux), l'agent Smith de Matrix, Joshua Jackson, Brad Pitt, EthanHawke ou encore Docteur Who. Une belle découverte avec ces comédiens de l'ombre, propulsés cette fois sous la lumière. Diffusion le samedi de 19h à 20h sur le 106.1 fm ou www.rjrradio.fr

Doublage de stars sur RJR

Peillon repousse la réforme

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Grève des classes préparatoires

diminuer le nombre de ZEP de moitié. Cette mesure est donc d'abord économique. Elle ne vise pas à revaloriser les ZEP. Nous estimons que ce projet est d'abord idéologique et que c'est l'existence même des classes préparatoires qui est donc remise en cause. Et contrairement à une idée reçue, les classes préparatoires ne sont pas élitistes. C'est même l'une des principales filières qui permet aux élèves boursiers d’accéder à de grandes écoles. P.L-C : Le projet a été ficelé sans concertation. Nous ressentons un véritable mépris vis-à-vis de notre profession.

Lundi et mardi, environ 150 enseignants et étudiants de classes préparatoires de Reims (Lycées Arago, Clémenceau, Jean-Jaurès et Roosevelt) ont participé au mouvement de grève national contre le projet ministériel qui vise à augmenter le temps d'enseignement des professeurs sans compensation en termes de salaire à partir de la rentrée 2014. Hier, jeudi 12 décembre, Vincent Peillon, ministre de l'éducation, a annoncé repousser cette réforme. Rencontre avec deux enseignants rémois.

auline Ladeveze-Cuvillier (35 ans), agrégée de Physique option Chimie est professeure de Physique Chimie au lycée Roosevelt. Emmanuel Echivard (39 ans), normalien et agrégé de Lettres, est professeur de Littérature au Lycée Jean-Jaurès. Tous les deux, après plusieurs années passées dans des collèges et des lycées, enseignent aujourd'hui au sein de classes préparatoires aux grandes écoles. Ils racontent leur quotidien.

A quoi ressemble aujourd'hui une semaine type d'un professeur de classe préparatoire ? Emmanuel Echivard : Nous avons un nombre

Pauline Ladeveze-Cuvillier et Emmanuel Echivard, professeurs en classes préparatoires, dénoncent un projet ministériel ficelé sans concertation. © l'Hebdo du Vendredi

d'heures d'enseignement devant les éleves qui va de 12 à 14 heures, chacune demandant 3h de préparation. Personnellement, j'ai 54 élèves dans ma classe. Il y a donc aussi les corrections qui prennent en moyenne 8h par semaine, sans oublier 4h à 5h consacrées aux interrogations orales. Pauline Ladeveze-Cuvillier : J'ai, moi, 43 élèves dans ma classe et globalement je travaille une cinquantaine d'heures chaque semaine, y compris pendant les vacances scolaires, période pendant laquelle je travaille mes cours qui évoluent chaque

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL N'en déplaise à certains, le talent, c'est comme un sixième doigt de pied : on ne le choisit pas forcément, on nait avec. Certes, ça peut toujours se travailler, mais ça ne s'acquiert pas. Seulement, le problème de Simon et d'Alexis, c'est de s'être malencontreusement pris pour Redon et De Vinci. En particulier dans la nuit du 23 au 24 novembre dernier quand, aux alentours de 3h du matin (ok, les artistes créent beaucoup la nuit mais quand même), un incompréhensible besoin de faire partager leur inspiration les saisit ; sorte de désir incontrôlable à la Botticelli. Un immeuble aux portes d'entrée restées ouvertes, des pots de peinture laissés sans surveillance et voilà nos jeunes amis partis dans l'élaboration d'une fresque spontanée, faite de « 93 en force », « Anti Bac » et « Nik la police » (pardonne-leur, Matisse). Formellement reconnus par les forces de l'ordre peu de temps après ce premier jet (big up à Monet), les jeunes barjots du pinceau sont rapidement interpellés (on n'oublie pas Manet) pour les dégradations et toute cette gouache gâchée. « Nous avons bien saisi que vous n'aimiez pas la police, mais heureusement que les agents sont là parfois pour arrêter des individus comme vous », lâche la Présidente du tribunal, avant de s'interroger sur l'avenir des deux hommes : « Franchement, quels sont vos projets une fois que vous aurez purgé votre peine ? » « On veut faire de la peinture m'dame », répondent presque en cœur les agités du chevalet. « C'est sûr que vous avez déjà une bonne formation maintenant », rétorque, le sourire au coin des lèvres, la magistrate (poil au Braque). Dans son réquisitoire, la substitut du procureur se montre aussi ferme que les quinze mois de prison qu'elle souhaite voir prononcer à l'encontre d'Alexis et Simon. Néanmoins pour leur avocate, tout n'est pas si mauvais chez ses clients : « Généralement, ils contestent toujours les faits qui leur sont reprochés. Aujourd'hui, ils les reconnaissent, c'est un effort considérable pour eux et une démarche qui leur est très louable. » Manquerait plus que ça tiens, pourrait s'exclamer Gauguin... Dans sa palette d'arguments, la juriste rappelle également que les fautifs « étaient sous l'emprise de l'alcool, ce qui peut expliquer leur petit comportement excessif ». Soit. Rappelons tout de même que l'alcool reste une circonstance aggravante (même pour Rembrandt). Quoiqu'il en soit, toute l'encre de la défense ne suffit point à estamper, pardon, estomper le Dali, (re)pardon, le délit, des deux gaillards. Rendu final sur la toile : un an de prison ferme avec mandat de dépôt ! On attend Michel-Ange pour apporter les oranges...

Les apprentis Picasso

A.H

année. En plus de ces heures, il faut ajouter le temps que nous passons bénévolement au service des étudiants lors des forums étudiants auxquels nous participons ou que nous organisons nousmêmes (forum Prépa Plus plus), lors des Journées Portes Ouvertes, de la Fête de la Science ou pour « Les Cordées de la réussite », une opération qui nous conduit à faire visiter à des lycéens boursiers de la région de grandes écoles. Que changerait le projet ministériel ? E.E : On travaillerait toujours autant voire davantage à budget constant. Les syndicats ont ainsi calculé que la diminution des salaires serait de l'ordre de 14%.

Ce projet doit permettre de financer des heures d'enseignement en plus dans les zones d'éducation prioritaires (ZEP)... E.E : C'est ce que le ministre veut faire croire. La réalité, c'est qu'il a déclaré lors d'une interview donnée à France Inter en 2010, vouloir supprimer le système des classes préparatoires qu'il qualifie d'élitistes. L'autre réalité, c'est aussi la volonté de

Quel est véritablement le rôle des classes préparatoires aujourd'hui et notamment en Champagne-Ardenne ? E.E : Premièrement, on recrute les élèves à 12 de moyenne environ. Le plus important, ce n'est pas seulement leurs notes, c'est leur motivation. Nous avons beaucoup d'élèves qui viennent des Ardennes et de l'Aisne. Les élèves issus des familles les plus aisées se tournent davantage vers Paris, si bien que la part des boursiers atteint plus de 35% dans notre académie. Il faut savoir aussi que 90% de nos élèves sont admis dans une grande école. Et contrairement à ce qu'on peut entendre, les classes préparatoires de province permettent d'accéder aussi aux plus grandes écoles. Par exemple, chaque année, un de nos élèves est admis à Polytechnique ou à Centrale. Nous sommes réellement fiers de nos élèves.

Lundi et mardi, vous avez rencontré le recteur Philippe Cabourdin, Catherine Vautrin, Arnaud Robinet et Jacques Meyer. Qu'attendiez-vous de ces entretiens ? P.L-C : Nous souhaitons simplement mieux faire connaître les classes préparatoires, afin de casser l'image trop caricaturale de la prépa parisienne, auprès de personnalités locales bénéficiant de relais au niveau national. Tous ont compris nos craintes et considèrent, comme nous, que la méthode employée par le ministère est agressive à l'image de celle concernant la réforme des rythmes scolaires.

Julien Debant

En attendant la sélection, 50 000 soutiens et un livre

Candidature Unesco

ourant janvier, le gouvernement devrait, on l’espère, enfin retenir la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. Dernière étape avant d’arriver sur les bureaux de l’Unesco avant un classement au patrimoine mondial de l’Humanité. D’ici là, et c’est aussi une belle idée de cadeau pour Noël, le livre officiel de la candidature, sous-titré Un monde illustre & inconnu, paraît ces jours-ci. Il sera dans les rayons beaux livres et/ou tourisme des librairies. D’un format de 21 x 32 cm à la française, couverture rebordée, relié de 200 pages sur beau papier, le livre, au prix public de 35€, est édité par les Éditions de Larenée. Liste des points de vente et commande en ligne sur www.editionsdelarenee.com ou par téléphone au 03 26 88 43 14. Par ailleurs, la candidature a franchi cette semaine le cap des 50 000 ambassadeurs qui ont signé les déclarations de soutien.

T.V

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Famille Hovsepian : la mobilisation ne faiblit pas

RégioRail Champagne-Ardenne, né pour convaincre

Opérateur ferroviaire de proximité

undi, une centaine de participants s’était réunie à Châlons pour la présentation officielle de RégioRail Champagne-Ardenne, lauréat de l’appel à projets pour le futur O2FP et tout juste implanté dans la ville-préfecture. O2FP, comme organisateur et opérateur ferroviaire de proximité. Pour rappel, ce projet est porté en partenariat par la communauté d’agglomération Cités en Champagne, les conseils régional et général, Réseau ferré de France, les chambres de commerce et d’industrie, ainsi que les communautés de communes du Pays de Chalindrey et Ardennes rives de Meuse. Le groupement d’entreprises susnommé se compose de la société RégioRail (filiale de la société belge Eurorail International et de la société américaine Rail Development Corporation), et des entreprises locales suivantes : Véolog (Vatry et Recy), Transports Clément Fabrice (Juniville, dans les Ardennes) et Barré Logistique Services (Reims). Leur objectif, et non des moindres : mettre au point une offre suffisamment fiable et compétitive pour répondre aux besoins des chargeurs utilisant le réseau ferroviaire, et les convaincre. Notamment ceux qui se sont jusqu’ici orientés vers la route, au détriment des rails. Loin d’être impossible d'après les CCI, dont une étude, menée auprès de 377 entreprises du secteur, fait état de chiffres encourageants. En matière d’approvisionnement vers la Champagne-Ardenne, le potentiel s’élèverait à 13 160 wagons supplémentaires par an. Et plus de

Droit d'asile

e sort de la famille Hovsepian, dont nous vous racontions l’histoire dans nos colonnes la semaine dernière, n’a guère évolué depuis. Des élèves et des enseignants des collège et lycée Joliot-Curie de Reims, où sont scolarisés deux des enfants, continuent de se mobiliser. Mercredi, un rassemblement a réuni plusieurs dizaines de personnes place Royale à Reims. Du côté juridique, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne n’a rien trouvé à redire à l’assignation à résidence, et au « pointage » obligatoire et quotidien, entre 8h et 9h, débuté la semaine dernière. La famille Hovsepian a également déposé un recours contre le refus de délivrance de titre de séjour et contre l’obligation de

Le rassemblement organisé mercredi place Royale à Reims. © l'Hebdo du Vendredi

quitter le territoire français qui leur a été notifiée en septembre dernier. Le tribunal administratif donnera son jugement le 31 décembre.

T.V

La semaine des inaugurations

Sainte-Ménehould Plus d’une centaine de participants à la présentation de RégioRail Champagne-Ardenne, ce lundi à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

41 000 wagons supplémentaires destinés à l’export pourraient également transiter par notre région chaque année. Une véritable marge de manœuvre, donc, mais aussi un travail de titan pour développer, d’ici là, toutes les bonnes synergies. En veillant à prendre en compte la multimodalité que pourraient apporter des structures telles que Vatry, les ports de Givet et de Nogentsur-Seine ou encore la plate-forme logistique de Chalindrey. Lancement de l’activité prévu au printemps 2014.

S.L

es vendredi 13 et samedi 14 décembre, l'Argonne sera sous les feux des projecteurs. Vendredi, Albéa, leader mondial de la fabrication de tubes plastique sera officiellement inauguré. L'histoire du tube plastique a commencé il y a plus de 50 ans à Vienne-le-Château et à SainteMénehould, à l'initiative d'Edouard Lecluyse, qui avait choisi la région pour sa situation géographique, à mi-chemin entre Paris et l'Allemagne. D'abord Tuboplas, l'entreprise est devenue Alcan puis désormais Albéa. Et ce qui sera inauguré ce vendredi, c'est un tout nouveau site de production, qui regroupe les anciennes unités de SainteMénehould, Vienne-le-Château et Albertville, tout

simplement la plus grande usine de production de tubes en plastique du monde. Le bâtiment, de 23 000 m2, accueille 600 salariés. Albéa compte parmi ses clients des grands noms cosmétiques comme Christian Dior, Garnier, Guerlain, Vichy, L'Oréal, Givenchy, Yves Rocher... Le même jour on inaugurera également le restaurant inter-entreprises porté par l'Esat Elan Argonnais. Demandé par plusieurs entreprises du secteur, le restaurant a ouvert ses portes fin octobre et dépasse déjà les cent couverts par jour en moyenne. Enfin samedi 14 décembre, c'est le centre aquatique sportif et ludique l'Aquarelle qui sera baptisé.

T.V

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« Si on attend la reprise, on est mal barré »

Aéroport de Vatry - Michel Gobillot

Si on attend la reprise économique, on est mal barré. Il faut tout mettre en œuvre pour réactiver des tonnages. Pas forcément en cherchant des contrats pharaoniques, mais en faisant en sorte que les petits ruisseaux fassent les grandes rivières. On est conscient que ce n’est pas une mince affaire. Il n’y a d’ailleurs aucun triomphalisme à la CCI. Mais il y a une véritable envie de tous les collègues de la CCIT d’y aller.

Michel Gobillot et la CCIT de Châlons-en-Champagne Vitry-le-François - SainteMénehould, chambre consulaire qu'il préside, devraient se lancer dans un sacré défi à relever : la reprise de la gestion de l'aéroport de Vatry.

ù en êtes-vous, précisément, dans cette reprise de la gestion de l’aéroport de Vatry ? Les choses sont toujours en cours. On a un accord de principe des actionnaires majoritaires de la Seve pour le rachat des parts, et du Conseil général de la Marne. Il faut encore attendre le feu vert de la préfecture de la Marne. Nous avons prévu un conseil d’administration de la Seve le 23 décembre pour concrétiser tout ça.

Les autres CCIT de la région, et la CCI régionale, vous suivront-elles dans cette opération ? Les autres CCI sont parfaitement au courant. L’acte un, c’est de caler tout ça, on est en train. L’acte deux sera de leur demander s’ils veulent participer. Il y a eu une bonne perception de départ.

Quel est l’état d’esprit qui règne au sein de la CCIT ? L’état d’esprit, c’est celui de gens qui se préparent à passer à l’action. Nous avons trouvé un directeur de site, Monsieur Lévèque, qui sera opérationnel dès le 24 décembre. Il n’a pas d’expérience dans la gestion d’aéroport, mais c’est un spécialiste des reprises, plus ou moins compliquées. On est allé le chercher pour son

Faire repartir le fret, presque kilo par kilo. © l'Hebdo du Vendredi - En médaillon, Michel Gobillot. © l'Hebdo du Vendredi

expérience de remise en ordre de marche d’entreprises pour lesquelles il y a une restructuration importante. Ensuite, il nous faudra vite recruter un commercial du meilleur niveau possible. Il faut qu’on puisse développer le fret le plus rapide-

ment possible. Le transport de passagers tourne bien, mais ça coûte cher en exploitation. En revanche, ça participe de l’image de Vatry et de l’abaissement des frais fixes de la structure. La priorité, c’est le développement du fret, et conti-

nuer le transport de passagers.

Ne pensez-vous pas que le développement du fret est lié à la reprise économique en général, celle du fret international en particulier ?

Avez-vous le sentiment d’avoir été quelque peu pressés par le calendrier et le Conseil général ? Disons que le calendrier nous a un peu pressés sur le final. On avait toujours espoir qu’Hubert Formey réalise le projet présenté, qui était séduisant, mais il n’a pas réussi à trouver les partenaires suffisants. (Hubert Formey s’est retiré le 21 novembre, ndlr).

Tony Verbicaro

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Le régime sec devrait se poursuivre

Si le budget augmente, l'Etat n'y est pour rien...

Conseil régional - Budget primitif 2014

Conseil général - débat d’orientations budgétaires

Vendredi 6 décembre, le Conseil général de la Marne réunion en séance plénière « débattait » des orientations budgétaires pour 2014. Le vote du budget primitif aura lieu lors de la prochaine séance.

videmment, comme depuis 2011, la réforme des collectivités territoriales combinée à la politique de lutte contre les déficits publics depuis le début de la crise économique faisait dire à René-Paul Savary qu’on « manque de certitudes, sauf pour les dépenses… Les recettes, en revanche, on n’est pas sûr ». Le président du Conseil général a rappelé que le contexte économique serait « encore plus difficile qu’en 2013 », la faute à la baisse de la dotation de l’Etat annoncée pour 2014 et 2015, au moins, et la hausse des dépenses sociales, liée à la crise économique, la destruction et la précarisation de l’emploi. Une évolution illustre parfaitement le propos : les dépenses d’investissement sont passées de 106 à 75 millions d’euros (hors dette) entre 2004 et 2012. « Notre endettement pourrait croître si nous ne maîtrisions pas nos dépenses », a encore prévenu René-Paul Savary. En l’état actuel, le budget du Conseil général pour 2014 prévoit entre 421 et 425 millions d’euros de recettes de fonctionnement, près de 25 millions d’euros de recettes d’investissement, 396,3 millions d’euros de dépenses de fonctionnement, dont 221 millions rien que pour les dépenses sociales, 92,9 millions d’euros de dépenses d’investissements. Soit un besoin de financement de 39,4 millions d’euros. La problématique des fonds de péréquation a aussi été évoquée, « qui, toujours d’après René-Paul Savary, pénalisent les collectivités à la gestion vertueuse, pour distribuer à celles qui se sont lourdement endettées ». Enfin un mot a retenu l’attention, tout particulière-

Une note envoyée par les conseillers généraux Olivier Aimont et Bruno Botella a qualifié le développement durable comme « à la marge » du débat d'orientations budgétaires. René-Paul Savary a admis que « l’on était un peu trop budgétaire dans ce débat ». © l'Hebdo du Vendredi

e budget que le président Jean-Paul Bachy présentera aux conseillers régionaux ces lundi 16 et mardi 17 décembre commencera par rappeler qu’il est « construit dans le respect des engagements pris » et qu’il a dû, « sans augmentation de la fiscalité, encore cette année, être adapté aux ressources que l’Etat va mettre à notre disposition via les dotations (92 %) et non aux besoins identifiés pour le développement du territoire et de ses habitants ». Côté grandes masses, le budget primitif 2014 annonce 696 millions d’euros, soit une hausse de 16 millions par rapport à 2013. Les recettes d’investissement en hausse, l’augmentation des ressources internes grâce au fonds de compensation de la TVA sur les travaux que le Conseil régional a financés en 2012, la progression des ressources d’intervention (fonds européens) et la vente de locaux, comme la maison Galice à Epernay (un compromis de vente, entre 2,7 et 2,8 millions d’euros, a été signé pour la vente du siège de l’Office régional culturel de Champagne-Ardenne, dont les services vont rejoindre Châlons, ndlr) permettent d’expliquer la hausse du budget. La dotation de l’Etat pour les investissements est, elle, toujours gelée. Sur les 696 millions d’euros de budget, 416 seront affectés au fonctionnement (411 dans le budget primitif 2013) et 151 à l’investissement (142,7 en 2013). La différence (29 millions d’euros) est représentée par les subventions globales de l’Union européenne (Feder et FSE), les frais financiers et le remboursement de la dette.

Tony Verbicaro

T.V

ment celle de la conseillère générale rémoise Virginie Coez : quémandeurs. La parole figurait dans les propos écrits du président à l’occasion de ce débat d’orientations budgétaires. « Un mot malheureux », a reconnu René-Paul Savary, qui en a tout de même rappelé l’origine lointaine. « Au XVIIIe siècle, quémander signifiait demander humblement avec une insistance particulière, mais je reconnais qu’il est malheureux et je le retire ; gardons les mots actuels. » En attendant le vote du budget, de nombreuses organisations, associatives ou institutionnelles, qu’elles « quémandent » ou pas, peuvent s’attendre à la poursuite des baisses des subventions dans les domaines qui n’entrent pas dans le champ de compétences légales du Conseil général.

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Un vrai savoir-faire local à (re)découvrir

Producteurs de la Région Deux émissions sur France 3 dans le magazine ChampagneArdenne Matin sont prévues pour ce mois de décembre dans le cadre d'un restaurateur - un produit afin de faire découvrir les pépites culinaires de notre région.

a première émission a eu lieu le 9 décembre dernier à l'Auberge des Moissons dans laquelle les téléspectateurs ont pu découvrir les truffes de la Marne et le confit de truffes du Délice Decadol. La prochaine ce sera pour le lundi 16 décembre, à l'Auberge de Sainte-Maure avec le Chaource AOP Lincet fabriqué par la fromagerie de Vaudes. Les champardennais adorent leurs produits du terroir, oui mais encore faut-il qu'ils les connaissent et c'est le but du Club i3A depuis sa création en 2006. Cette association qui regroupe plus de cinquante entreprises agricoles, agro-alimentaires de et agro-industrielles Champagne-Ardennes travaille à faire connaître leurs produits et productions aux restaurateurs comme aux consommateurs. L'an

Le chef Alain Passart a créé une recette en 2010 avec la choucroute Label Rouge d'André Laurent en y ajoutant des truffes noires. © Passart

passé, une trentaine de ces entreprises se sont regroupées sous la bannière collective Savourez la Champagne-Ardenne afin de mieux valoriser leurs produits. Ces entreprises regroupent des produits parfois étonnants, d'autres qui font partie de nos traditions depuis des générations et nombre d'entre elles ont permis de garder ces produits de haute-qualité au goût du jour en diversifiant leurs productions. Entre tradition et modernité, les

entreprises du Club i3A espèrent faire connaître leurs aliments aux plus grand nombre. Sur la région rémoise on retrouve par exemple les Biscuits Fossier, spécialiste du célèbre petit biscuit rose et autres croquignols, la Brasserie d'Orgemont à Sommepy-Tahure qui fabrique et vend des bières régionales tandis que l'entreprise Louise Bon diversifie les lentillons de la Champagne qui sont en partie produit dans l'Aube. Pour cette der-

nière entreprise, l'épicerie fine située à Reims a su préserver le lentillon, un produit cultivé sur un sol crayeux dont le goût est doux et sucré mais qui aurait pu disparaître et le décliner en plusieurs offres gastronomiques. Côté aubois, il y a les inconditionnelles andouillettes bien sûr, celles de la société AT France - Gilbert Lemelle qui conserve la tradition et la qualité de l'andouillette troyenne avec le diplôme des 5A. Moins connu - et

pourtant leader du marché français - l'entreprise de choucroute André Laurent cultive ses choux à Blignicourt depuis 1906, elle est d'ailleurs la seule à avoir obtenue le label Rouge depuis l'année 2009. Le Délice Décadol de Saint-Andréles-Vergers élabore ses recettes à bases de truffes noires de la Marne et y mêlent des produits sélectionnés avec soin : du ratafia de Champagne, du safran cultivé dans l'Aube et même des paillettes d'or alimentaire ! Les Ardennes ne sont pas en reste avec la Biscuiterie Latour implantée à Givet qui propose des galettes et des gaufres biologiques avec un savoir-faire traditionnel et plusieurs produits de charcuterie élaborés par les entreprises Aux saveurs d'Ardennes, la Sarl Demoizet ou encore Haybes Salaisons. Voici seulement quelques unes des nombreuses petite et grandes entreprises qui récoltent, transforment ou créent des produits culinaires de qualité sur notre territoire champardennais. Par ailleurs, outre le Club i3A, un site spécifique à l'Aube référence les producteurs du département afin de favoriser la découverte et la consommation locale.

Marjolaine Combraque

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Fairbooking, une autre façon de réserver en ligne

Les Champardennais ne manquent pas d’idées !

Hôtellerie

Entrepreneuriat

es chiffres parlent d’eux-mêmes : 93 % des clients passent par le web pour se renseigner sur les établissements hôteliers avant de faire leur choix, et près des trois quarts d’entre eux réservent via les centrales en ligne. Communément appelées OTA, pour Online Travel Agencies. Plus pratiques, plus rapides, mais également plus chères, surtout pour les hôteliers. Concrètement, lorsqu’ils confient la réservation de leurs chambres à ces centrales, ils laissent aussi au passage des commissions pouvant aller jusqu’à 30 % du prix de départ. « Ils voient donc leur fréquentation augmenter, mais, dans le même temps, leur chiffre d’affaires diminuer, déplore Gilles Cibert, président du Club hôtelier de Nantes et fondateur du concept Fairbooking, récemment invité par les CCI à le présenter aux professionnels de la région. « Aujourd’hui, le marché des OTA s’avère extrêmement concentré. Il s’y livre une guerre sans merci à coups d’énormes capitaux et de marketing à outrance. Et l’argent collecté par ces multinationales n’est pas réinjecté dans l’économie française. » Pour contrer ce phénomène, Fairbooking propose de référencer les hôteliers sur un même site internet, afin d'inciter les consommateurs à réserver directement auprès d’eux. « Avec, pour qu’ils trouvent un intérêt à cette démarche, un bonus préalablement choisi par l’hôtelier adhérent. Une remise de 5 à 10 % sur leur chambre, un surclassement, ou encore

reuve que la crise n’a pas eu raison de l’esprit d’entreprendre : plus d’une centaine de créateurs d’entreprise, confirmés ou futurs, a participé au concours « J’ai une idée » des CCI de ChampagneArdenne. Ce dont se réjouit François Cravoisier, le président régional. « Les projets proposés ont été appréciés par le jury sur leur pertinence et leur originalité. Certains ont déjà franchi le cap en concrétisant leur idée, d’autres commencent Cette année encore, le concours « J’ai une idée » des CCI a récomà construire leur projet. Cela pensé les initiatives et l’originalité de six lauréats champardennais. prouve que de 7 à 90 ans, on © l'Hebdo du Vendredi peut créer, entreprendre sur notre territoire. Et la force de réseau des CCI contribue à insuffler cette envie d’entreprendre. » Au total, avec l’aide de l’Europe, de la Région Champagne-Ardenne et des Chambres de métiers, 10 000 euros ont pu être remis aux six lauréats 2013. Parmi eux, Thomas Remy, haut-marnais d’origine, s’est lancé en avril avec la société Hydroelec.org. « Nous sommes spécialisés dans la restauration et la transformation des moulins à eau, et concevons des microcentrales hydroélectriques. » Un créneau prometteur, d’autant qu’il existe encore 2 000 moulins en région aujourd’hui. Dans un autre registre, Guillaume Baudry s’installera bientôt à Reims en tant que ferronnier d’art, après une expérience de 14 ans chez les Compagnons du Devoir. Dans les Ardennes, Sébastien Amet a imaginé le concept « Il était une fois », une librairie itinérante spécialisée dans la littérature jeunesse et les ouvrages pédagogiques, dotée d’un site de vente en ligne. Et dans la série « idées de gé-nie » : la valise semainier d’Anne Larcelet-Patenotre, dans l’Aube. Ou comment organiser ses tenues à la semaine en les rangeant - sans un pli ! - dans une valise sur-mesure.

Gilles Cibert, président du Club hôtelier de Nantes, a lancé le mouvement Fairbooking en mai. © l'Hebdo du Vendredi

un petit-déjeuner offert. Notre site va évoluer. A terme, il sera possible d’interfacer sur Fairbooking les plates-formes de réservation propres aux hôteliers, et un intranet leur permettra de renseigner, en ligne, les prix et la disponibilité de leurs chambres. » A ce jour, Fairbooking fédère près de 1 300 hôtels, en France et dans quinze autres pays. Dont 24 Champardennais. Côté pratique, l’adhésion s’élève à 150 euros par an pour les pros, et le dispositif collecte un euro sur le prix des chambres vendues par ce biais. Les clients, eux, peuvent s’inscrire gratuitement sur le site.

Sonia Legendre

S.L

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Réaction attendue avant les grandes manoeuvres ?

Basket (Pro B, 18e j.) Châlons-Reims - Saint-Quentin

Avec seulement 8 professionnels aptes, chaque joueur doit faire un peu plus, les remplaçants comme les cadres, à l'image ici de Muhamed Pasalic. © l'Hebdo du Vendredi

Malmené sportivement ces dernières semaines (3 défaites lors de ses cinq derniers matches), le Champagne Châlons-Reims Basket doit réagir sur le terrain, samedi, lors de la réception de Saint-Quentin, mais aussi en coulisses en trouvant rapidement des remplaçants à ses joueurs blessés : Mels et Beye. Des arrivées qui pourraient, en fonction de leur profil, bouleverser l'effectif actuel.

e staff de Châlons-Reims est devant un mur. Déjà en difficulté sur les parquets alors que l'équipe était à peu près au complet, il doit maintenant composer avec les absences de Rodrigue Mels, jusqu'à la fin de la saison, et de Pape Beye, au moins pour quatre semaines. Si face à une faible équipe d'Orchies, le week-end dernier, le CCRB a gagné (64-76), sur le parquet de Boulazac, mardi, l'équipe réduite de Nikola Antic a affiché ses limites (8161). Il y a donc urgence à trouver un remplaçant à Mels, mais peut-être aussi à Beye, et pour l'instant le club n'a pas trouvé son bonheur. « Les supporters doivent comprendre qu'il faut chercher ce qu'il y a de mieux sur le marché », explique Nikola Antic. Mais face à la pénurie de

Un groupe encore réduit à 8 pros face à St-Quentin

JFL (Joueurs Formés Localement) disponibles du calibre de Rodrigue Mels, l'entraîneur marnais pourrait se tourner vers une solution qui consisterait à rééquilibrer son effectif. Le coach serbe pourrait ainsi se séparer d'un de ses joueurs étrangers - a priori plutôt le fantasque Ron Slay que le meneur international bosniaque Muhamed Pasalic ou le très régulier John Turek - pour recruter un arrière US susceptible de combler

l'absence de Mels. Le remplaçant du français serait alors un intérieur JFL, certes une denrée rare mais tout de même plus facile à dénicher qu'un JFL porté sur le scoring. Sur cette éventualité, Nikola Antic a seulement indiqué « que cela voudrait dire qu'il s'est trompé ». Quant à un éventuel départ de Ron Slay, il s'est refusé à tout commentaire. « Changer pour changer, ce n'est pas ma manière de faire. Nous cherchons un joueur qui peut nous donner plus de qualités et pour l'instant je dois faire avec les joueurs actuels », a-t-il simplement indiqué. Finalement, la seule certitude du moment, c'est que Châlons-Reims devra faire avec un effectif réduit lors de la venue de Saint-Quentin. C'est donc avec seulement 8 joueurs professionnels que le CCRB s'apprête à accueillir son voisin. Pour l'entraîneur, « c'est l'occasion pour ceux qui n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu jusque-là de prouver qu'ils ont le niveau ». Le rôle de ces remplaçants devient donc primordial. Et force est de constater que face à Orchies et Boulazac, leur apport a été très insuffisant. Dans le Nord, le banc (Tortosa, Bouedo et Giffa) a marqué seulement 9 des 76 points, cumulant 11 à l'évaluation, dont 9 pour le seul Giffa, sur les 79 de l'équipe. Contre Boulazac, pas mieux (Tortosa, Bouedo Antic et Slay) : 17 points, dont 13 pour l'américain, mais seulement 4 d'évaluation sur le petit 46 de l'équipe. Naturellement, cette dernière défaite ne s'explique pas simplement du fait des mauvaises performances des joueurs sortant du banc, certains titulaires ne faisant guère mieux. Néanmoins, dans la configuration actuelle de Châlons-Reims, Florent Tortosa et Arthur Bouedo sont dans le viseur et doivent clairement hausser leur niveau de jeu. Mais, pour pallier les absences et gommer les maux collectifs (défense, rebonds et balles perdues), c'est bien sûr l'ensemble de l'équipe qui doit réagir et montrer davantage de solidarité.

Julien Debant

> Châlons-Reims - Saint-Quentin, samedi 14

décembre à 20h, complexe René-Tys à Reims.

La Ligue Nationale de Basket a dévoilé lundi la liste officielle des joueurs et entraîneurs sélectionnés pour le All Star Game 2013 qui se déroulera à Paris Bercy le 29 décembre. L'entraîneur du CCRB Nikola Antic assistera Pascal Dupraz (Limoges) à la tête de la sélection française lors de ce rendez-vous basket incontournable de la fin de l’année.

Nikola Antic au All Star Game !

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Le Stade sur tous les fronts

Arrivé cet été en provenance du championnat danois, où il évoluait depuis cinq saisons sous les couleurs du FC Midtjylland (120 matches et 12 buts), Mads Albaek poursuit son intégration avec le Stade de Reims. Plutôt à l'aise dans sa nouvelle vie, le jeune joueur de 23 ans compte bien s'imposer définitivement avec les Rouge et Blanc (13 matches joués et 2 buts) pour retrouver la sélection danoise (2 sélections).

Foot (L1, 18e j.) Evian-TG - Reims

Mads Albaek : « Terminer dans le top 10 »

Avant de partir en vacances, le Stade de Reims doit bien finir le travail en championnat, d'abord à Evian puis face à Ajaccio, sans oublier entre les deux un déplacement hasardeux à Lyon en Coupe de la Ligue.

ien installé à 7e place du classement, grâce à ses deux victoires face à des concurrents directs pour le maintien, à Sochaux (2-0) et face à Nice (1-0), le Stade de Reims peut-il poursuivre sa progression dans toutes les compétitions ? Oui, si l'on en croit Hubert Fournier qui répète à l'envie disposer cette saison d'un groupe suffisamment étoffé pour faire tourner. Non, si l'on jette un coup d'oeil aux adversaires qui se dressent sur le chemin des Rouge et Blanc en Coupe de la Ligue et en Coupe de France, et aux ambitions à la hausse du club rémois en championnat. En effet, Lyon à Gerland en Coupe de la Ligue, mercredi 18 décembre, puis Marseille en Coupe de France, le 4 ou 5 janvier au Vélodrome, n'incitent guère à un optimisme béat. Surtout, les victoires sérieuses acquises contre des équipes en difficultés ont propulsé l'équipe d'Hubert Fournier dans le top 10 de la L1, une position que le club aimerait bien conserver jusqu'au soir de la 38e journée. A ce titre, le prochain match à Evian, récent tombeur du Paris Saint-Germain (21), promet donc d'être particulièrement intéressant. « On sait que c'est une équipe capable de faire des coups, note l'entraîneur rémois. On a pu s'en rendre compte en Coupe de France déjà l'année dernière. Ils sont toujours présents face aux grosses cylindrées, mais je me souviens aussi que si ce n'est jamais facile d'aller gagner là-bas, on s'y était imposé la saison dernière ». D'ailleurs, le Stade de Reims s'est fixé comme objectif de partir en vacances avec 28 points dans sa hotte, « car on a toujours en tête qu'une période plus compliquée peut arriver ». Avec 25 points au

Son intégration à Reims : « Les gars dans l'équipe sont sympas. Je n'ai pas à me plaindre. C'était important pour moi de venir jouer en France car j'avais envie de découvrir de nouvelles choses. C'est encore difficile de parler français même si je commence à bien le comprendre. Heureusement, ma femme est ici avec moi et c'est très important. Et comme on fait tous les deux du sport le week-end elle vit plutôt bien mon métier de footballeur sa femme (Christina Dahl Pedersen, handballeuse professionnelle en D1 danoise joue aujourd'hui au Reims Champagne Handball en D4). »

Ses performances : « Ne pas encore parler français est un handicap. Mais je pense que je peux largement mieux faire sur le terrain. Je dois avoir plus d'influence sur le jeu comme je le faisais au Danemark. »

La sélection danoise : « C'est un rêve pour moi de jouer pour mon pays. Mais je dois me montrer davantage sous le maillot du Stade de Reims pour espérer retrouver la sélection. Le niveau du championnat français est plus élevé qu'au Danemark. Si je joue plus régulièrement et que je m'impose, cela viendra naturellement. »

Ses objectifs avec le Stade : « D'un point de vue personnel j'aimerai jouer et être plus décisif. Collectivement, je veux qu'avec l'équipe on prenne un maximum de points pour figurer dans le top 10 à la fin de la saison. Le championnat est très serré et je sais que l'équipe a connu un passage très difficile l'année dernière alors il ne faut surtout pas se relâcher. »

Le danois Mads Albaek espère que le club sera dans le top 10 à la fin de la saison. © l'Hebdo du Vendredi

compteur, le Stade de Reims a donc mission d'en récolter encore au moins 3, soit à Evian ou lors de la réception d'Ajaccio, à Delaune le 21 décembre, sachant qu'entre les deux il y a un match de Coupe à Lyon à disputer. Si le défi semble réalisable sur le papier, il demande confirmation sur le terrain.

Julien Debant

> Evian-TG - Reims, samedi 14 décembre à 20h, Parc des Sports d’Annecy. Prochain match à domicile, samedi 21 décembre à 20h, Reims recevra Ajaccio pour le compte de la 19e journée de L1.

Coupe de la Ligue : 300 places gratuites pour assister à Lyon-Reims

A l’occasion du 8e de finale de Coupe de la Ligue opposant l'Olympique Lyonnais et le Stade de Reims, mercredi 18 décembre, à 17h au stade Gerland, le club rémois offre 300 places gratuites aux supporters souhaitant effectuer le déplacement pour soutenir les Rouge et Blanc. Les personnes intéressées ont la possibilité de venir retirer leurs places (munies d’une pièce d’identité) aux guichets du Stade Delaune vendredi 13 décembre, de 14h à 18h et à la boutique officielle du club le samedi 14 décembre, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Dans la limite des places disponibles, il sera également possible de retirer des places à la boutique officielle le mardi 17 décembre.

Coupe de France : rendez-vous au Vélodrome début janvier !

Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France, qui se dérouleront les 4 et 5 janvier 2014, n'a pas été clément avec le Stade de Reims qui ira jouer à Marseille. Réaction d'Hubert Fournier : « C'est un bon tirage car ça nous offre des perspective intéressantes pour démarrer l'année. L'année dernière, Plabennec était soi-disant un tirage facile (défaite 1-0). Ce qui est certain, c'est que nous ne sommes pas épargnés cette saison : Monaco, Lyon et maintenant Marseille ! Bon, le pire c'était Paris, mais ce sera peut-être pour le prochain tour ».

Entre espoirs et désespoirs

Hockey (D1, 15e j.) : Reims - Courbevoie

A défaut de leur patinoire, Akseli Mattila et les Phénix ont retrouvé le chemin menant à la victoire à Dunkerque. © l'Hebdo du Vendredi

iqués au vif, les Phénix ont réagi ! Vainqueurs à Dunkerque la semaine passée 5-2, les hockeyeurs rémois se donnent un double bol d’air. Relégables avant la rencontre, les deux points obtenus en terre nordiste ont permis aux protégés de Miikka Rousu de remonter en 11e position tandis que la phase aller du championnat de D1 s’achève. Surtout, la revanche prise face aux Corsaires dunkerquois est salvatrice pour le moral. Touchés après les derniers résultats à domicile autant que par les

problèmes internes du club, les Rémois ne savaient plus à quel saint se vouer pour retrouver le goût de la victoire. C’est donc chose faite. Et Dieu sait combien on prend goût à la victoire. Florian Sabatier et ses coéquipiers vont donc tenter de prolonger leur regain de forme ce samedi contre Courbevoie, actuelle lanterne rouge du championnat. Avec seulement deux victoires depuis le début de saison, les Franciliens sont forcément candidats à la relégation. Attention tout de même à l’ancien rémois Eddy MartinWhalen. Le buteur des Coqs de Courbevoie aura à cœur de se rappeler aux bons souvenirs des Phénix. Pour éviter la contre-performance, la discipline et l’efficacité offensive seront la clé. Autre atout non-négligeable, l’appui du public. Il ne sera pour autant pas très nombreux. Privés de Bocquaine depuis près de deux mois, les Phénix joueront à nouveau à la patinoire Barot ce samedi. Le club reste par ailleurs en attente des expertises débutées sur Bocquaine. Sans nouvelles, le club s’apprête à jouer désormais à Châlons pour terminer les matches à domicile cette saison.

Julien Lampin > Reims – Courbevoie, samedi 14 décembre

à 20h30 à la patinoire Barot de Reims.

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L’iPad, l’objet high-tech qui a réconcilié les hommes et les femmes

Voilà un objet qui trouvera sa place, cette année encore, sous de nombreux sapins. Et il n’est plus réservé à Monsieur…

ir, Retina (ou pas), mini, mini avec écran Retina… On ne dit plus l’iPad, mais les iPad. Et même côté couleurs, si l’objet signé Apple, très large leader du marché des tablettes tactiles, ne fait que dans le blanc ou le noir, ses « cover » permettent de le décliner en rouge, jaune, bleu, vert… gris ou noir, parce qu’il en faut aussi pour les sobres. Le premier iPad était arrivé fin 2010, avec le père Noël, ben tiens ! Il a été critiqué avant même que quiconque en ait eu un entre les mains. A quoi donc allait servir ce truc plus grand qu’un iPhone et qui, en plus, ne servait même pas de téléphone. Avouez, mesdames, vous avez sorti cet argument à votre époux qui était prêt de craquer. Une prime plus tard, il s’en alla l’acheter presque en secret. Et quelques semaines plus tard, il était ravi de dépenser quelques centaines d’euros de plus pour en acheter un autre, parce que chacun le sien ! Les iPad trônent dans les cuisines, en écran télé d’appoint, se collent sur les frigos, pour la liste de courses, et servent de support pour suivre une recette de cuisine. Côté enfants, petits et grands, même très l'iPad Air, dernier né de la gamme. © DR grands, l’iPad a remplacé bon nombre de consoles de jeu portables. Quand sa version mini est sortie, on s’est encore demandé pour quoi faire ? Plus petit qu’un iPad, plus grand qu’un iPhone, les blagues n’ont pas manqué. Et pourtant, en version livre électronique, l’iPad mini dans les transports, c’est un must. Son grand frère est un peu trop grand et un peu trop lourd pour tenir dans la main comme un livre de poche. Côté chiffres, Apple fait son beurre - aussi - avec les iPad, toute la famille comprise. Début novembre, les analystes spécialisés prévoyaient même des records pour le dernier né de la gamme, l’iPad Air, qui pourrait dépasser les trois millions d’unités écoulées en 2012 entre iPad 4 et iPad mini. En 2013, chez un grand distributeur de matériel high-tech, la meilleure vente 2013 c’est l’iPad 2 blanc non Rétina en version wifi 16 Go, devant… l’iPad Air (blanc) wifi 32 Go. Et aux dix premières places des iPad, on trouve cinq modèles d’iPad Air. Les analystes en tablettes numériques semblent ne pas s’être trompés.

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Dites-le avec des briques

Le journal de la date anniversaire : offrez une plongée dans l'actualité du jour ou tout a commencé : Evènements historiques, politiques, sportifs, faits divers, météo.... il sera tout sur sa date de naissance. AUTHENTIQUE JOURNAL national, à 28€. www.journaux-originaux.com

La gamme Légo Architecture propose des répliques miniatures des plus célèbres édifices du monde : ici l'Opéra de Sydney en 270 briques. © DR

Lego ne comble plus seulement les enfants. La société danoise a en effet entamé et réussi ces dernières années la conquête d'un public adulte via la création de modèles à construire plus complexes, et qui une fois terminées s'apparentent davantage à des maquettes ou à des objets déco qu'à des jouets.

e n'est un scoop pour personne, Lego séduit les enfants du monde entier depuis plus de soixante ans. En revanche, ce qui est moins connu, c'est l'intérêt grandissant des adultes pour les fameuses petites briques. Il faut dire que la firme danoise a parfaitement su faire fructifier la bonne image de ses jouets, réputés à juste titre indémodables et incassables, en s'adaptant décennie après décennie aux tendances de notre société. C'est le lancement de la gamme Star Wars en 1999, à l'occasion de la sortie au cinéma de La Menace fantôme, qui a redonné goût aux enfants d'hier devenus grands de replonger dans l'univers des petites briques. Amateurs de science-fiction, collectionneurs puis nostalgiques, tous se sont précipités sur ces sets reproduisant fidèlement les plus grandes scènes de la saga créée par Georges Lucas. Et depuis, Lego continue de sortir de nouveaux modèles, Star Wars ayant été rejoint ensuite par Indiana Jones, Harry Potter ou le Seigneur des Anneaux, et dernièrement par les Superhéros américains. La reconquête des adultes acquises, Lego a donc développé des produits qui leur sont spécifiquement dédiés, demandant une plus grande patience dans la construction et surtout des

moyens financiers que les plus jeunes ne possèdent évidemment pas. Ces sets grandioses peuvent atteindre plusieurs milliers de briques et centaines d'euros, à l'image des reproductions de la Tour Eiffel (2 253 pièces), du célèbre Millenium Faucon en édition « collector » (5 343 pièces) ou du Taj Mahal (5 922 pièces) ! Autant de modèles qui une fois terminés s'apparentent davantage à une maquette qu'à un jouet. Bien conscient de tenir avec ses clients adultes un filon très lucratif, Lego continue donc d'imaginer des produits qui leur sont dédiés, mais à des prix accessibles au plus grand nombre. C'est ainsi qu'est née en 2012 la gamme Architecture. Cette collection de constructions spécifiquement créée pour les adultes reproduit fidèlement les monuments les plus célèbres à travers le monde, de la Maison Blanche à Big Ben en passant par l’Opéra de Sidney. Une vingtaine de modèles sont aujourd'hui disponibles. Il faut compter une vingtaine d'euros pour les plus petits sets, tel que l’Empire State Building et ses 77 pièces, et jusqu'à 200 euros pour les plus grands, telle que la Robbie House de Chicago et ses 2 276 pièces ! Avec cette gamme, les globe-trotters et les passionnés d’architecture, et plus globalement tous ceux qui ont gardé au fond d'eux-mêmes une âme d'enfant, trouvent une bonne raison de replonger sans gêne dans l'univers sans limite des petites briques.

Julien Debant

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teurs de jouets, mais aussi dans les magains Fnac, et sur le site officiel de la marque : http://shop.lego.com

La bouillotte tendance, si je vous dis bouillotte, vous allez penser à un accessoire moche, pour « vieux » bref pas un accessoire que vous mettriez sur votre liste de Noël. Cette bouillotte col claudine devrait vous faire changer d’avis. C’est l’accessoire mode qui vous réchauffe en même temps. Prix : 26 €. www.pa-design.com

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L’aspirateur Robot e.ziclean® VAC 100 RED, prix : 239€. Chez E. Zicom

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L’Apple TV : elle vous permet d’accéder aux meilleurs contenus en HD 1080p directement sur votre téléviseur grand écran, votre musique, vos photos et vidéos. Avec AirPlay, vous pourrez même diffuser sur votre téléviseur des contenus de votre appareil iOS ou Mac. Prix : 109,00 € www.inter-actif.net

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« De quelle Europe rêvez-vous ? »

Reims Scènes d'Europe - Comédie de Reims

Recette pour parler de « l’Europe d’aujourd’hui, au travers de ses auteurs – plasticiens, poètes, musiciens ou politiciens -, de sa mythologie populaire, de ses traumatismes historiques et de ses identités divergentes » : Prenez une petite quinzaine d’élèves, de préférence ceux de l’ERAC, l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes. Envoyez-les en binômes dans sept villes européennes de leur choix, telles Hambourg, qu’Amsterdam, Stockholm, Gdansk, Riga, Bucarest ou Athènes. Une fois sur place, hébergés en couch-surfing ou grâce à la complicité d’écoles partenaires, demandez-leur d’interroger l’actualité et leurs pairs, tout en axant leurs recherches et expériences sur les utopies naissantes et les identités, en n’oubliant pas de consiEuropia. © Alexandre Pupkins gner le tout sous forme d’interviews, écrits ou encore ambiances sonores dans un carnet de voyage, destiné à alimenter le travail d’écriture et de mise en scène de Gérard Watkins. Enfin, mixez le tout pour obtenir Europia, une fable géo-poétique, décrite par ses auteurs comme « une tentative pour répondre à la question : de quelle Europe rêvez-vous ? » Une pièce résultant d’un processus collectif, oscillant entre performances et improvisations, trouvant son origine dans les réflexions et interrogations des européens d’aujourd’hui.

Claire Lagrange > Europia, vendredi 13 décembre à 21h et samedi 14 décembre à 15h à la Comédie de Reims. Tarifs : 5 à 15 euros.

Et la magie d'Andersen opéra

Conte musical – Opéra de Reims

Quand une création est réussie et a su, d'emblée, trouver son public, comme ce fut le cas pour La Petite marchande d'allumettes, pourquoi se priver de la remettre en scène ? Thomas Nguyen, directeur artistique du Collectif Io, à l'origine de l'adaptation de l'œuvre originale d'Andersen ne s'est pas longtemps posé la question quand la possibilité de remonter sur la scène de l'Opéra, le 20 décembre prochain, lui a été donnée. « La première version du spectacle, jouée en 2011, avait très bien fonctionné et c'était surtout le premier gros événement depuis la formation de notre chœur de jeunes. Aussi, lorsqu'en plus de cette date du 20 à l'Opéra, l'association Les Concerts de Poche me contacte car elle souhaite une reprise du spectacle, nous avons tout de suite dit oui ! » Pour cette nouvelle aventure, le collectif Io a revu la mise en scène du spectacle, en la confiant Une Petite marchande d'allumettes revisitée et à découà l'artiste Néry, qui lui donne une interprétation vrir vendredi 20 prochain. © Marianne Pasquiet différente, à la fois pour le texte et la partition. Pour l'occasion, c'est même l'intégralité de la scénographie qui a été revue. Du changement aussi en ce qui concerne l'illustration puisque c'est cette fois Marianne Pasquiet qui s'en est chargée. Si la quinzaine d'artistes du choeur de jeunes sera de l'aventure, La Petite marchande sortira cette fois des murs de la cité des Sacres : « A travers notre conte musical, Les Concerts de Poche souhaitent mener une véritable action culturelle auprès des jeunes publics, souligne Thomas Nguyen, heureux d'annoncer au passage, la création d'une tournée pour la saison 2014-2015. L'association des Concerts de Poche nous a fait rentrer dans sa programmation. Nous allons donc prochainement tourner en Champagne-Ardenne et dans les régions proches avec, dans l'idéal, à chaque fois la mise en place d'un atelier choral dans chaque ville accueillant le spectacle. » Une initiation au chant et à la danse sera prévue pour ces jeunes, qui seront intégrés à la mise en scène de la représentation jouée le soir. Pas de doute, la belle histoire continue...

Aymeric Henniaux > Vendredi 20 décembre à 19h30 à l'Opéra de Reims. Tarifs : 12 euros (6 euros pour les enfants). Rens. : collectif.io@gmail.com / www.collectif-io.fr

Inquiétant hôpital

Reims Scènes d'Europe - Comédie de Reims

Comédie musicale, pièce comique ou théâtre documentaire ? S’il est impossible de dire à quel genre appartient Anamnesis, c’est sans doute parce qu’elle fait partie des trois ! Tout droit venue de Hongrie, cette pièce de Viktor Bodó, figure émergente du théâtre hongrois, met en effet en scène une vingtaine de comédiens et musiciens, bien décidés à nous emporter dans les méandres kafkaïens du système médical hongrois et Est-européen. Tantôt surréaliste, tantôt terrifiant, ce spectacle aussi drôle qu’absurde nous raconte l’histoire de Tibor, jeune directeur de théâtre qui, en pleines répétitions, apprend le décès brutal de sa mère. Il décide alors de se rendre aussi vite que Anamnesis. © Kekes Szaffi possible à l’hôpital, où il espère la retrouver. Ce dont il ne se doute pas, c’est qu’il n’en sortira jamais… Au gré de tableaux plus surréalistes les uns que les autres qui s’enchaînent à un rythme effréné, Tibor déambule dans ce milieu hospitalier qu’il ne connait pas et où les morts sont plus nombreux que les vivants, croisant la route d’un réceptionniste déboussolé par le chaos ambiant, d’une flopée de médecins et d’infirmières débordés, d’éternels patients impatients et d’un service des Urgences où l’on perd des doigts aussi facilement que des cadavres ! Au travers de chants et de danses, découvrez, en même temps que Tibor, un univers hospitalier manquant cruellement de moyens et d’humanité.

C.L > Anamnesis, samedi 14 décembre à 21h à la Comédie de Reims. Tarifs : 5 à 22 euros. AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA pourront déguster le chocolat Stéphane rencontre la belle SPECTACLES VENDREDI 13 DÉCEMBRE

COMÉDIE : LE DALAÏ... ET MOI Une jeune parisienne hyper-stressée part faire un trek en Inde pour se ressourcer. Claire Gérard nous raconte ce voyage délirant vécu par l’auteure, Sophie Forte. Situations irrésistibles, émerveillements ou coups de gueule... À 20h30. Séance supp. le sam. 14 décembre à 20h30 - Tarif : 29 euros – A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

EUROPIA : FABLE GÉO-POÉTIQUE

Quatorze élèves comédiens ont parcouru l’Europe. Ils rassemblent leurs expériences et leurs souvenirs. Dans le cadre du Festival Reims Scènes d’Europe. À 21h00. Séance supplémentaire le sam. 14 décembre à 15h - Tarifs : 6 à 15 euros - La Comédie de Reims. SAMEDI 14 DÉCEMBRE

THÉÂTRE : ANAMNESIS Une comédie débridée, absurde et critique sur le milieu hospitalier, soigneusement orchestrée par une compagnie hongroise détonante. Dans le cadre du Festival Reims Scènes d’Europe. À 21h00. Tarifs : 6 à 22 euros - La Comédie de Reims. MERCREDI 18 DÉCEMBRE

CRÉATION : EMPREINTES Un parcours de dégustation pour tous les sens, à travers les différentes étapes de production des fruits en chocolat. Au fil de ce processus, les spectateurs suivront le fonctionnement de la chaîne et

dans tous ses états, d’un matériau brut jusqu’à sa forme la plus élaborée... et jusqu’à pouvoir même agir sur les coques en chocolat. À 19h00. Séance supplémentaire à 21h - Tarifs : 6/10 euros – Réservation conseillée - Manège de Reims JEUDI 19 DÉCEMBRE

JÉRÉMY FERRARI : ALLELUJAH BORDEL Découvert du grand public par l’émission «On ne demande qu’à en rire», Jérémy a su s’imposer comme une référence de l’humour noir. Dans son spectacle, il s’interroge sur les religions monothéistes : le Coran, les Evangiles ou la Torah. À 20h30. Tarifs : 29/39 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. VENDREDI 20 DÉCEMBRE

CONTE MUSICAL : LA PETITE MARCHANDE D’ALLUMETTES Et si l’on craquait ensemble l’allumette qui éclairerait le chemin d’un monde onirique ? Comme une métaphore de l’art qui console, transporte, ouvre l’horizon de l’espoir, La Petite Marchande nous invite à laisser agir la magie de ce conte musical, librement inspiré de la fable d’Andersen. À 19h30. A partir de 7 ans - Tarif : 12 euros - Opéra de Reims

COMÉDIE : DANS LA PEAU D’UNE BOMBE Qui n’a jamais rêvé de se réveiller au côté d’une bombe latine ?

Joanna, et passe une nuit inoubliable en sa compagnie. Mais le lendemain, Bruno, le frère bipolaire de la jeune femme, débarque. Stéphane devra alors user de tous les stratagèmes pour sauver sa peau. À 20h30. Séance supp. le sam. 21 décembre à 20h30 - Tarif : 29 euros – A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims DIMANCHE 22 DÉCEMBRE

IL ÉTAIT UNE FOIS... LUIS MARIANO

Par le ténor Pierrogeri. Dans les pas de Luis Mariano, c’est sa vie qu’il nous chante au travers de ses plus grands succès : des chevaliers du ciel à rossignol, en passant par Mexico, Bouquet de Violettes et Olé torero, 2heures de spectacle époustouflant où chant danse et musique se mêlent et vous entrainent dans un tourbillon de souvenirs ! À 15h00. Tarifs : 25/35 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. MARDI 31 DÉCEMBRE

COMÉDIE : A VIES CONTRAIRES Pour Arno, ce n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une bonne soirée. Julie vient de partir. Il se retrouve seul. Enfin, seul... Pas vraiment. Sophie et Daniel débarquent à l’improviste. Enfin à l’improviste... Pas vraiment ! Ils ont un «petit service» à demander à Arno. Enfin, «petit»... Pas vraiment !!! À 19h30. Séance supp. à 21h30 Tarif : 50 euros – A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims

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L’Europe à elle toute seule

Reims Scènes d'Europe - Cartonnerie

Artiste allemande ayant grandi près de Cologne, née d’un père nigérian et d’une mère gitane, tour à tour londonienne, parisienne et new yorkaise, parlant couramment l’anglais et le français, qui mieux que la chanteuse Ayo, dont le nom de scène signifie joie en yoruba, sa langue paternelle, pouvait représenter la diversité du festival Reims Scènes d’Europe ? Bien installée dans le cœur de son public dès la sortie de son premier album, Joyful, en 2006, où l’on retrouve le désormais classique Down on my knees, Ayo a su imposer ses compositions folk soul uniques, aux sonorités et influences variées, de Donny Hatahaway à Bob Marley, dans le paysage musical européen et international. Aujourd’hui, c’est avec un quatrième album, Gravity at last, enregistré à New York et pour lequel elle a retrouvé le producteur de son premier disque, que l’artiste revient nous enchanter. Y exprimant son point de vue sur le monde, la chanteuse nous fait redécouvrir dans Gravity at last, subtil mélange de reggae et de soul, l’essence même de son style, mélange doux et puissant de folk et de soul, teinté de rap acoustique. Un voyage musical aux multiples couleurs qui, à l’heure du givre et des timides premières neiges, vous réchauffera le cœur !

Ayo. © DR

Claire Lagrange > Ayo, vendredi 13 décembre à 20h à la Cartonnerie. Tarifs : 19 à 26 euros. AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA À 20h00. Tarifs : 6,80/9,80 euros 80 millions de vues est son hisCONCERTS toire. VENDREDI 13 DÉCEMBRE

REGGAE/RAP : AYO + SLY JOHNSON Après le succès planétaire de son premier album «Joyful», Ayo revient nous enchanter avec «Gravity At Last» subtil mélange de reggae et de soul au groove sensuel. Sly Johnson, alias Sly the Mic Buddah, a fait ses armes au sein du collectif rap Saïan Supa Crew, où il a officié en tant que rappeur, et Beat boxeur de génie. À 20h00. Tarifs : 19 à 26 euros - La Cartonnerie. SAMEDI 14 DÉCEMBRE

VOIX DU CONSERVATOIRE Plus de 350 élèves du Conservatoire sont réunis pour présenter en un concert la multiplicité des réalisations vocales : chansons harmonisées, «un par voix», programme romantique, oeuvres contemporaines, airs d’opéra, etc. À 15h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta. SAMEDI 14 DÉCEMBRE

OPÉRA-SLAM : 80 MILLIONS DE VUES

Jeune égyptienne inconnue, transformée en héroïne de l’histoire immédiate par la grâce d’une vidéo postée sur le net, Asmaa Mahfouz incarne le refus de la peur face à l’oppression du régime Moubarak. Pour les révolutionnaires de la place Tahrir au Caire comme pour les internautes du monde entier, elle devient messagère de l’imaginaire d’un peuple en insurrection.

À 19h00. Tarif : 15 euros - Opéra de Reims

Théâtre du Chemin Vert, place du 11 Novembre, à Reims VENDREDI 20 DÉCEMBRE

DIMANCHE 15 DÉCEMBRE

L’ENSEMBLE VOCAL D’ENFANTS

FRANK MICHAEL

Pour la 11ème année consécutive, l’Ensemble Vocal d’Enfants du Conservatoire offre un concert de Noël au profit de la CIMADE.

ET SES MUSICIENS

Restant à l’écart des circuits traditionnels où les stars se bousculent, il conquiert son auditoire sur le terrain, multipliant les galas. Son répertoire ne cesse de s’amplifier pour le plus grand plaisir de ses fans. À 16h00. Tarif : 54 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. MERCREDI 18 DÉCEMBRE

ORCHESTRE SYMPHONIQUE ET CURSUS VOIX A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Verdi et Wagner, le Conservatoire a voulu leur rendre hommage à travers des extraits de leurs oeuvres et de certains de leurs contemporains ou successeurs. Vous pourrez ensuite entendre des choeurs célèbres, ainsi que quelques unes des pages les plus emblématiques de cette période. À 20h00. Séance supp. le jeu. 19 décembre à 20h - Entrée libre dans la limite des places disponibles Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta. JEUDI 19 DÉCEMBRE

SYMPHONIES AU PLURIEL Par l’ensemble Euphony sous la direction de Gabriel Philippot : Symphonie concertante de Mozart pour violon et alto, Symphonie n° 5 de Beethoven.

À 20h00. Participation libre - Temple Protestant, Boulevard Lundy. SAMEDI 21 DÉCEMBRE

RAP : IAM + PSYKICK LYRIKAH Après six ans d’attente, IAM est de retour avec un nouvel album «Arts Martiens», où l’on retrouve intacte la verve si particulière des deux leaders, ainsi que tous les ingrédients qui ont fait leur succès. Plus qu’un groupe, Psykick Lyrikah est une sorte de projet à géométrie variable emmené par le rappeur et désormais compositeur Arm. À 20h00. Tarifs : 29 à 36 euros - La Cartonnerie. DIMANCHE 22 DÉCEMBRE

RETRANSMISSION BALLET : LA BELLE AU BOIS DORMANT Inspiré du conte de Perrault et présenté pour la première fois en 1890, La Belle au bois dormant obtint immédiatement un immense succès auprès du public. Chef-d’oeuvre de Marius Petipa, sa chorégraphie compte parmi les plus accomplies du répertoire classique. En différé du Bolchoï. À 17h00. Tarif : 27,50 euros Cinéma Gaumont Reims, 72 rue Drouet d’Erlon.

Une petite histoire au service de la grande

Reims Scènes d'Europe - Opéra de Reims

24 janvier 2011. Asmaa Mahfouz, jeune égyptienne de 26 ans, lâche une petite bombe virtuelle sur le réseau : une vidéo qui atteindra les 80 millions de vues, où elle appelle les habitants du Caire, non pas à s’immoler comme l’ont déjà fait Bouazizi ainsi que quatre autres égyptiens, par peur des forces de sécurité, mais à aller manifester place Tahrir, pour protester contre la corruption du régime et la confiscation du pouvoir par l’armée. Un acte courageux qui la propulsera de totale inconnue au rang de messagère de l’imaginaire d’un peuple en insurrection, pour les internautes du monde entier comme pour les révolutionnaires égyptiens. Opéra-slam en hommage à cette héroïne de l’Histoire, 80 millions de vues raconte, entre fiction et documentaire, le parcours de cette blogueuse, prise dans le tourbillon révolutionnaire. Alors qu’Asmaa Mahfouz intervient en temps réel au cœur de cet opéra-slam, grâce à la magie des réseaux sociaux, slameuses, chanteuses lyriques, chœur et musiciens nous présentent à leur façon une jeune femme dont l’histoire a rencontré l’Histoire. Traitant principalement de la 80 millions de vues. © Eli Commins révolution égyptienne, 80 millions de vues laisse également apparaître un second fil narratif, celui de la place des femmes et du statut particulier qu’elles occupent dans la société. « A l’origine de cette création, il y a la volonté de provoquer des rencontres atypiques », explique Natahlie Négro, directrice artistique du projet.

C.L > 80 millions de vues, samedi 14 décembre à 19h à l'Opéra de Reims. Tarifs : 5 à 15 euros.

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Du côté de chez Marcel Proust Un autre regard sur la Fileuse

Exposition - Bibliothèque Carnegie

Exposition - Hôtel de Ville

Alors que Du côté de chez Swann fête cette année les 100 ans de sa publication, la Société des Amis de la Bibliothèque de Reims propose de partir sur les traces de son auteur, Marcel Proust, au travers d’une exposition présentée à la bibliothèque Carnegie, du 13 décembre au 28 février : « Sur les traces de Marcel Proust, la Champagne retrouvée ». La vie de Marcel Proust a souvent croisé celle de contemporains rémois qui comptèrent parmi les sommités du monde artistique, politique ou scientifique de la Belle Epoque comme l’illustrateur Jean-Louis Forain ou l’avocat Fernand Labori, défenseur du capitaine Dreyfus. Certains, à l'image de la Comtesse de Loynes ou du docteur Doyen, ont inspiré à Proust un personnage de premier plan pour sa recherche. D’autres sont tombés dans l’oubli. Mais tous, de l’écrivain Pol Neveux au sculpteur René de Saint-Marceaux, ont laissé derrière eux une œuvre dont leur ville de naissance ou de Le prophète de la cathédrale de cœur peut s’enorgueillir. Présentée à la bibliothèque Carnegie, cette Reims dessiné par Marcel Proust. exposition présente de nombreux documents originaux issus des col© DR lections de la bibliothèque, mais aussi de fonds privés et d’établissements prestigieux, comme la maison de champagne Veuve Clicquot, le musée des Beaux Arts de Reims, le musée hôtel Le Vergeur et le Musée des Lettres et Manuscrits de Paris : tableaux, photographies, aquarelles, livres, lettres autographes de M. Proust, bustes, etc. J.D

La Fileuse, friche artistique de Reims, espace de production et de création multidisciplinaire, débute à peine sa vie. Deux fois par an, elle ouvre ses portes au public et régulièrement, elle sort de ses murs pour aller vers tous les publics. Cette fois-ci, c’est dans l’Hôtel de Ville de Reims qu’elle s’invite au travers des regards photographiques de Jean-Christophe Hanché et Benjamin Segura. Les deux photographes rémois y présentent l’exposition « Au fil du temps » jusqu'au 27 janvier, évoquant l'activité des artistes au sein de cet espace de création et d'échanges. Ouvert du lundi au dimanche. Entrée libre.

> Sur les traces de Marcel Proust, la Champagne retrouvée, du 13 décembre au 28 février 2014 à la bibliothèque Carnegie, 2, place Carnegie. Ouverture Les mardis, mercredis, vendredis de 10h à13h et de 14h à19h, le jeudi de 14h à 19h, et le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h. Entrée libre. Visite guidée le mardi 17 décembre à 18h avec Stéphane Balcerowiak, commissaire de l’exposition, suivie d'une conférence à 18h45 sur « Marcel ou la mondanité : le kaléidoscope champenois de Proust ». Plus d'infos sur http://sab-reims.blogspot.fr

Tout un programme…

Habits de Lumière - Epernay

Festivités avenue de Champagne Feu d’artifice et spectacle « L’inattendu et le champagne » - Vendredi 13 décembre à 20 h 15 près de la place de Champagne. Vidéo-mapping « Souris ! » sur la façade de l’Hôtel de Ville – Vendredi 13 et samedi 14 décembre à partir de 19 h et jusqu’à 23 h, toutes les 30 minutes. « Turbo Clap Station » par la compagnie Mazalda (concert multi-instrumentiste) - Vendredi 13 et samedi 14 décembre de 21 h à 23 h. « Perle » par les Plasticiens volants (déambulation) - Vendredi 13 et samedi 14 décembre à partir de 19 h 15 depuis l’Hôtel de Ville – Final à 20 h place de Champagne. « Brimborions » par la compagnie Picto Facto (déambulation) - Vendredi 13 et samedi 14 dé-

cembre de 19h à 19h45 et de 21h à 21h45. « Les Furies » par l’association Unwise Kids (aventure sonore) - Vendredi 13 décembre à 20 h 30 et samedi 14 décembre à 20 h 15 Habits de Saveurs – Samedi 14 décembre à partir de 9 h près de la Halle Saint-Thibault Session réservée aux enfants (6-12 ans) de 16 h à 18 h. Parade automobile de voitures anciennes – Dimanche 15 décembre à partir de 8 h 30 – Rassemblement et exposition des véhicules sur l’esplanade Charles de Gaulle – Concours d’élégance de 9 h 30 à 10 h 30 – Défilé dans les rues d’Epernay à partir de 11 h.

S.L

Un partenariat entre les organisateurs et la SNCF propose des tarifs préférentiels via TER Evénements pour rejoindre Epernay pendant les Habits de Lumière. Offre valable sur le réseau TER, au départ des gares de Champagne-Ardenne, de Paris-Est et de Château-Thierry. Des trains spéciaux sont également mis en place tout le week-end pour un retour à Reims (21h04 et 23h) et à Châlons-en-Champagne (21h32). Les navettes gratuites de Mouvéo circuleront le vendredi 13 décembre de 18 h à 22 h 30. Des bus sont prévus pour un retour toutes les 30 minutes le long de la ligne 2 (terminus Belle-Noue), avec un départ spécial à proximité de l’avenue de Champagne. Ils desservent également le parking Saint-Pierre-Saint-Paul.

Les bons plans TER et Mouvéo

J.D La Fileuse, vue par deux photographes rémois : Benjamin Segura et Jean-Christophe Hanché. © Benjamin Segura

EN BREF

Les Flâneries Musicales vous donnent rendez-vous pour leur dernière conférence de l'année avec Francis Albou, lundi 16 décembre à 18h30 au conservatoire, sur le thème « l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach ». Tarifs : 5 euros (gratuit pour les moins de 18 ans).

Conférence : « l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach »

L'ensemble classique Euphony, rassemblant une trentaine d'instrumentistes amateurs autour du chef d'orchestre Gabriel Philippot, sera en concert le jeudi 19 décembre prochain à la Maison Commune du Chemin Vert, place du 11 novembre. Rendez-vous à 20h pour découvrir une programmation de qualité : la Symphonie Concertante de Mozart pour alto et violon avec Gabriele Lafay en alto solo et Emeline Concé en violon solo, suivie de la cinquième symphonie de Beethoven. Réservations : 03 26 07 75 94 / euphonyreims@gmail.com

Euphony fait la part belle à Mozart et Beethoven

Le désormais traditionnel concert de Noël organisé au profit de la Cimade, au temple de Reims avec l'Ensemble vocal d'enfants du Conservatoire, se tiendra cette année le vendredi 20 décembre à 20h. Au programme : Madrigaux de la renaissance, oeuvres des répertoires romantique et contemporain de la chanson et du jazz, et A ceremony of carols de Benjamin Britten. Le choeur sera dirigé par Yves Weeger et accompagné au piano par Laurence Bayerhoffer-Bazin. La participation est libre. Les recettes seront versées à la Cimade, association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile.

Concert de Noël le 20 décembre au profit de la Cimade

Dans le cadre des Noëls de Champagne et en partenariat avec l’Office du Tourisme de Reims, le Comité des fêtes de Tinqueux et le comité de jumelage Tinqueux Myslenice accueillent l’ensemble de chants et danses folkloriques polonais Ziemia Myslenicka, du vendredi 13 décembre au lundi 16 décembre. Un groupe composé de 41 choristes, ballet, et musiciens pour deux concerts : des chants de noël polonais, le samedi 14 décembre à 20h à l’église de Cormontreuil, des danses et de chants, le dimanche 15 décembre à 15h à la salle Paulette Billa de Tinqueux. Entrée libre.

Chants de Noël polonais à Tinqueux et Cormontreuil

Dédicaces : Nicole Zabel pour« Petites histoires et autres fariboles en terre de Champagne »

La librairie La Procure, 13, rue Carnot à Reims, accueille, samedi 14 décembre de 16h à 18h, Nicole Zabel, auteure de « Petites histoires et autres fariboles en terre de Champagne »paru aux Ed. Noires Terres.

La librairie Guerlin Chapitre, 70, place Drouet d'Erlon à Reims, recevra, samedi 14 décembre de 16h à 18h, Sano Landriet, Philippe Lemaire et Alain Chevalier-Beaumel. La première présentera « Là ou le soleil se lève » paru aux Ed. Edilivres et le deuxième, « L'oiseau de passage » aux Ed. Calmann Levy et le troisième « L'essentiel de la sophrologie ».

Dédicaces : Trois auteurs samedi à Guerlin

LES NOTAIRES VOUS PROPOSENT

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 19,6%).

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Office Notarial de l’Avenue de Laon Maître Sabine Willaume - 13, avenue de Laon REIMS - 03 26 40 17 01 sabine.willaume@notaires.fr

APPARTEMENTS

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APPARTEMENTS

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avec parking aérien comprenant entrée, cuisine, buanderie, séjour, deux chambres, salle de bains, WC - Classe énergie : E Réf :052/963 140 000,00 €

G SECTEUR JEAN-JAURÈS, appartement comprenant séjour (28m²), 2 chambres, cuisine, arrière cuisine, WC, salle de bains. - Classe énergie : E Réf :052/922 161 000,00 €

G UNE MAISON D'HABITATION avec cour, élevée sur sous-sol partiel, comprenant au rdc, salon-salle à manger avec cheminée à l'âtre, cuisine, couloir, WC ; au 1er étage, une chambre, une salle de bains, WC, palier, et au 2e étage, deux chambres mansardées en enfilade. - Classe énergie : G Réf :052/962 187 000,00 €

MAISONS EXTERIEUR

G A LOIVRE, une maison d'habitation avec véranda,

jardin et garage, comprenant au RDC, entrée, cuisine, séjour, WC et à l'étage : 3 chambres et une salle de bains avec WC. Chauffage fioul. - Classe énergie : G Réf :052/955 195 000,00 € G TINQUEUX, en lotissement, maison de 5 pièces

mitoyenne des 2 côtés élevée sur 2 niveaux avec garageet jardinet. Le tout sur un terrain de 188 m² entièrement clos. Travaux de mise en conformité à prévoir. - Classe énergie : C Réf :052/0908 200 000,00 € G JONCHERY SUR VESLE, maison d'habitation -

G QUARTIER SAINT-MARCEAU, dans une copro-

priété avec jardin et piscine couverte, un appartement au 1er étage, comprenant : entrée, séjour (35m²), deux chambres, salle de bains. Une cave et un parking couvert. - Classe énergie : frais d'énergie non communiqués Réf :052/954 207 000,00 €

MAISONS REIMS DISTRICT

G RUE DE MAGNEUX, maison d'habitation avec jardin comprenant entrée, cuisine, séjour, bureau, véranda au rez-de-chaussée, palier, 3 chambres, salle de bains à l'étage. 2 WC. Cave. - Classe énergie : D Réf :052/949 165 000,00 €

RDC : entrée, cuisine ouverte sur séjour,couloir,salle de bains, WC, 3 chambres. Sous-sol : une chambre, laverie, chauffage - Classe énergie : C Réf :052/936 217 500,00 €

G CORMONTREUIL, pavillon indépendant de 7 pièces élevé sur sous-sol d'un rez-de-chaussée, un étage et un grenier. Comprenant: entrée ouverte sur cuisine à l'américaine meublée équipée/séjour donnant sur terrasse -salon/cheminée insert - bureau salle d'eau - wc. A l'étage: 4 chambres - salle de bains - wc. Au-dessus, grenier. Le tout sur un terrain clos de 500 m². - Classe énergie : D Réf :052/0933 413 000,00 € G GUEUX, maison contemporaine avec piscine, en

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G RUE EDOUARD MIGNOT - PROCHE GARE - Type 2 situé au 3ème étage dʼune résidence avec acsenseur comprenant : entrée avec placard, séjour, cuisine meublée et équipée, chambre, salle de bains avec wc, débarras. Parking en sous-sol. Classe énergie : D Loyer 614€ - Charges 65€ - Prov./Frais de bail 491€

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REIMS SECTEUR PAIX/MOISSONS.Dans immeuble ancien de caractere, appartement de 4 pièces principales de 89m2 au dernier étage sans ascenseur.Salon et salle à manger,cuisine équipée, 2 chambres,sdb.Une terrasse bois de 3m2.Chauffage collectif gaz.Huisseries double vitrage.Libre fin juillet 2014. CLASSE ENERGIE:D

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SECTEUR COURLANCY, Appartement 4 pièces avec balcon, ascenseur, séjour, bureau, 2 chambres, cuisine équipée. Dressing. huisseries en pvc. Cave. Parking couvert. Bon état. Classe énergie : D

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Office Notarial de l’Avenue de Laon

Maître Sabine Willaume

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REIMS CLAIRMARAIS.Dans immeuble ancien, appartement de 2pièces principales de 35m2 en rdc comprenant sejour de 21m2 avec coin cuisine, une chambre, une salle d'eau.Chauffage individuel électrique.Prévoir travaux de rafraichissement. CLASSE ENERGIE:G

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PRIX : 63 000 €

CORMONTREUIL, Pavillon 5 pièces mitoyen d'un côté de 80 m2 hab. sur sous sol, travaux à prévoir. jardin. Chauffage au fuel, fenêtres en PVC. Classe energie : F

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CORMONTREUIL - Maison de ville, offrant : - au RDC : Hall d'entrée, séjour, SAM, cuisine équipée avec cellier, vestibule, - au 1er étage : suite parentale avec SDD et wc, bureau, - au 2ème étage : 3 chambres, salle de bains avec wc. Jardin avec terrasse sans vis-à-vis. Dépendance et garage. DPE : D Ref. : 12631/67 Prix : 650 000 euros

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Notaires associés 15, rue Clovis - REIMS - VENTE 03 26 87 71 72 - LOCATION 03 26 87 71 70 immobilier.51047@notaires.fr - www.notaire-clovis-reims.fr - www.immonot.com MAISONS REIMS DISTRICT LA NEUVILLETTE secteur calme et agréable, maison de plain pied, élevée par un sous/sol total avec partie garage/lingerie. Grande cuisine équipée (15 m²) ouverte sur séjour de 29 m², deux chambres et SDB sur le même niveau. Bureau/chambre d'appoint au rdc. Très bon état général. Classe énergie : D Prix :238 000,00 €

SECT CHARLES ARNOULD - Maison ancienne rénovée sur 324 m² de terrain clos - Surf hab d'env 100 m² comprenant au RDC : Entrée avec placard, séjour, salon, cuisine éq, buanderie et Wc. A l'étage : 3 ch dont une de 15 m², SDB/Wc. Chauff gaz - Dépendance (anc garage) à usage de rangement. ENVIRONNEMENT CALME ET AGREABLE. Classe Energie : E Prix :259 000,00 €

SECT BD PASTEUR - Particulier ancien en bon état général. Surface habitable d'environ 167 m² comprenant au RDC : Entrée, double séjour avec chem marbre (35m²), cuisine/arr cuisine. A l'étage : 3 ch, SDB/WC. Au second : 2 ch dont une de 28m² - Jardin clos avec partie terrasse - ENSEMBLE EN BON ETAT, SECTEUR AGREABLE. Classe Energie : En cours. Prix :388 000,00 €

VERZY EXCLUSIVITÉ, Maison ancienne offrant un beau potentiel après travaux de rénovation. Façade avec cachet. Jardin. RDC comprenant cuisine 10 m² et triple réceptions totalisant 50 m². A l'étage : 4 chambres. Sous/sol. Classe énergie : DPE vierge. Prix :166 400,00 €

MAILLY CHAMPAGNE en exclusivité , maison indépendante, datant des années 60 avec garage et jardin (parcelle de 332 m²). 5 pièces comprenant cuisine et double séj au rdc. A l'étage : 3 ch et SDB. Sous/sol. Garage indépendant et remises. CC au gaz. Travaux à prévoir. Classe énergie : G Prix :187 000,00 €

APPARTEMENTS EN EXCLUSIVITE CENTRE BOULINGRIN Bd Foch, bel immeuble années 30, 3ème et dernier étage, agréable appartement 6 pièces, lumineux, d'env 150 m² hab, comprenant cuis équipée, salon avec chem et sam sur balcon, 2 chambres et SDD. Partie duplex, mezzanine / bureau, grande chambre et SDB. Cave. Faibles charges. Classe énergie : E Prix :389 000,00 €

EXCLUSIVITE, DERNIER ETAGE APPARTEMENT (135 m²) TERRASSE (35 m²), sect St Marceau, 5/6 pièces au 6ème étage offrant belle vue dégagée. Triple réceptions (63 m²) avec cheminée, cuisine équipée, 3 chambres et SDB. Très bon état général. Fenêtres PVC et grandes baies alu côté séjour. Cave et parking sur cour. Classe énergie : E Prix :345 000,00 €

Prix :145 600,00 €

LOCATIONS

MAISONS CAMPAGNE SECT TAISSY - Maison de 6 pièces principales, sur 645 m² de terrain Surf hab d'env 150 m² comprenant au RDC : Entrée, Séjour (52m²), cuisine équipée ouverte (16 m²), SDD et Wc. A l'étage, vaste palier/bureau, 4 ch et grande SDB/Wc. Sous/sol total avec partie garage. ENSEMBLE EN TRES BON ETAT. Classe Energie : E Prix :279 000,00 €

EN EXCLUSIVITE CORMONTREUIL, La Villageoise, maison ancienne à rénover, comprenant cuisine ouverte sur salon, SDD au rdc. A l'étage : 2 chambres. Env 66 m² habitables. Jardin. Garage (34 m²). CC au gaz. Travaux à prévoir. Classe énergie : DPE vierge.

PROX BD JAMIN 1er étage d'un immeuble ancien, vaste T6 d'env 143 m², avec GARAGE, comprenant séjour de 36 m² avec cheminée, cuisine équipée, arr cuis, bureau, 3 chambres et SDB. Placards. Fenêtres PVC. Ensemble très agréable et lumineux. Classe énergie : D Prix :306 000,00 €

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Oh temps suspends ton vol !

Cave Anne de Joyeuse, Terroir des dinosaures

Nouveaux celliers Giraud à Aÿ

Le vin (sans bulle) de l'Hebdo

Claude Giraud ne recule devant rien. Le plasticien Gérard Batalla, le concepteur de lumière Jean-Jacques Frémaux et Didier Ludot, le « gardien » de la galerie Vintage au Palais Royal se sont associés pour créer un espace éphémère de couleurs, de formes, de silhouettes à l’occasion de la transformation de 5 000 m2 de friche industrielle automobile en nouveaux celliers pour la maison de champagne d’Aÿ. Baptisée « Aérographie, le temps suspendu », cette installation nomade renvoie à des correspondances imaginaires chères au négociant Gérard Batalla et Jean-Jacques Fremaux prépachampenois qui défend avec passion les valeurs rent depuis quelques jours ce moment unique de la terre, du bois, de la nature, du luxe et de la dans les nouveaux bâtiments du champagne beauté. Claude Giraud a donné carte blanche à Giraud, à Aÿ. © l'Hebdo du Vendredi un ami de toujours, Gérard Batalla, pour faire d’un moment unique un moment inoubliable. Depuis la semaine dernière le plasticien et l’homme des lumières conjuguent leurs talents pour faire des anciens bâtiments de découpe de la PTPM, un lieu de déambulation qui conduira les visiteurs à 200 millions d’années après le big band, sur le tracé au sol de la constellation et à l’emplacement de ses douze étoiles. Gérard Batalla, qui n’en est pas à ses premières audaces, façonne cet espace avec des dizaines de mètres de dentelle de plastique, rouge et en suspension, mis en valeur et en perspective par les éclairages subtils de Jean-Jacques Fremaux. Il y a beaucoup de symboles dans cette installation qui renvoie à l’univers forestier de l’Argonne, l’arrêt des traitements phytosanitaires par hélicoptère et bien sûr à l’effervescence. Dix robes de haute couture créées en 1950 par Yves Saint-Laurent seront présentées dont le cardigan YSL rebrodé de perles or en 1972. « Nous serons dans l’imaginaire et le dur, l’éphémère et le durable », explique Gérard Batalla qui installe son œuvre au milieu de milliers de bouteilles contenues dans des palettes métalliques qui forment des couloirs. L’Aérographie sera aussi composée d’immenses tableaux représentant 420 m2 de toiles installées. L’ouverture aux invités aura lieu lundi 16 décembre à 18 heures. A cette occasion le champagne Giraud fêtera la plantation de 7500 chênes en forêt d’Argonne en partenariat avec l’ONF (Office National des Forêts). Un évènement qui s’inscrit dans la politique de communication innovante de la maison. Une maison qui entend répondre en écho à cette phrase d’Yves Saint-Laurent : « L’élégance de l’esprit se trouve dans sa capacité d’adaptation. »

Spécialiste du pinot noir à Limoux, la Cave Anne de Joyeuse en propose deux versions : le Camas, un vin gourmand, à boire dans sa jeunesse, mais surtout le Gargantuavis ou Terroir des dinosaures, un vin apte à la garde (deux ans) qui se tient bien à table. En effet, réputée pour ses vins issus d’un vignoble d’altitude, la Haute Vallée de l’Aude, avec ses sols du Crétacé (période clôturant le Jurassique) est aussi en Europe le principal gisement de fossiles des derniers dinosaures et de leurs œufs. Révélateurs de la qualité d’un terroir d’altitude, les sols d’argile rouge exposent ainsi régulièrement les vignerons aux découvertes étonnantes des traces de leurs précurseurs dans ce terroir, il Cave Anne de Joyeuse, Gargantuavis y a 65 à 75 millions d’années. Ce Gargantuavis arbore Pinot Noir, Terroir des Dinosaures. © DR donc fièrement ses origines, un dinosaure étant apposé sur l'étiquette. A la dégustation, on distingue des parfums de griotte et de sous-bois, qui se prolongent amplement en bouche escortés par des notes vanille et noisette. Un vin idéal à servir à 14°C avec des viandes braisées fermières, tendrons de veau, canette de barbarie, pintade aux cèpes, ou gibiers.

Jean Batilliet

Prix conseillé : 7,10 euros la bouteille. Cave Anne de Joyeuse, 41, avenue Charles de Gaulle, 11300 Limoux. Rens. : 04 68 74 79 40 ou www.annedejoyeuse.fr

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SAME DI 14 DÉCEMBRE

Basilieux-les-Fismes – Marché de Noël 9h45-12h et 14h-17h La Grange, rue de Vigneux

DIMANCHE 15 DÉ CEMBRE

Fère-Champenoise – Marché de Noël

Basilieux-les-Fismes – Marché de Noël 9h45-12h et 14h-17h La Grange, rue de Vigneux

Reims – Bourse au disques 14h-18 – Appart Café, 9, avenue de Laon

MARDI 17 ET JEUDI 19 DÉ CE MBRE

Reims – Vente spéciale tenue de soirée 9h-18h - Fripe Emmaüs, 17, rue Gutenberg

Reims – Braderie de livres 14h-16h - La « Bouquinerie » du Secours Populaire, 30, avenue du Général de Gaulle

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Primo: Parce que c’est plus une encyclopédie qu’une simple compilation Dans cette époque de playlist YouTube ou de CD poussiéreux à cinq euros, instantanément composés par un geek dans son sous-sol qui met autant d’effort à dénicher des bons morceaux que ses crottes de nez, c’est de plus en plus difficile de trouvez une porte d’entrée prometteuse vers un nouveau genre musicale. Mais, contrairement aux compilations qui succombent à la formule « un artiste connu qui remplit la moitié de l’album plus quelques chansons aléatoires», Nigeria 70 fait partie de ces albums qui s’efforcent de débroussailler la jungle sonore africaine avec une ethnographie de l’Afrobeat digne d’un anthropologue diplômé. Bien sûr, on retrouve des colosses iconiques de la Nigeria 70: The Definitive Story of musique nigérienne, comme Fela Kuti ou King Sunny Ade, mais ce qui 1970s Funky Lagos (Strut, 2001). rend l’album spécial, c’est toutes les variations sur une même tapisserie © D.R funky. Des groupes dont les noms sont aussi pétillants que leur musique, comme Monomono ou Bala Miller et les Grandes Pyrameedes Musicales d’Afrike, nous rappellent que le Nigéria, c’est un univers de centaines de millions d’âmes qui orbitent autour d’un même esprit dansant et explorent les limites du rythme. Secondo : Parce que c’est le livre de la jungle musical Faut pas oublier que la scène musicale au Nigéria pendant les années 70 était une terre fertile, qui bouillonnait d’enthousiasme, d’argent et de vigueur autant que le pétrole dont le pays regorge. Pleins de nouvelle énergie infantile, les musiciens nigériens laissent exploser leur souffle pour qu’il envahisse le monde en pleine guerre froide et blanche. Entre Bala Miller qui s’adresse au Parlement, des musiques dignes d’un film d’espion et des critiques contre des blancs pas très gentils, on découvre une nouvelle perspective. Comme la pureté de la lumière lunaire filtrée par le toit en paille d’une boite de nuit Africaine, on entend les sons d’un monde un peu plus sauvage et fou que celui qu’on connaît. Tertio : Parce que Nigeria 70 est l’hymne d’une armée heureuse Au final, Nigeria 70 arrive à faire ce dont la plupart des compilations se vantent sur leur pochette ; transporter l’auditeur dans un espace où on ressent l’excitation et l’innovation d’une époque musicale révolue. Chanté dans au moins cinq ou six langues, on sent que c’est toute l’Afrique qui se presse vers nous pour découvrir ce qui l’attends au prochain tournant. Le morceau à écouter d’urgence pour changer de latitude : The Quest (Afro Cult Foundation).

Raphael Gernath

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Aujourd’hui, vous ne ferez pas ce que vous voudrez, quand vous le voudrez. Et tant mieux. Votre impulsivité et votre imagination doivent être mises au service de projet plus réaliste. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Aimez-vous, ne serait-ce qu'un peu ou composez davantage avec vous-même. Et surtout, relâcher la pression, celle que vous vous mettez inutilement. Vous vous étonnerez !

BALANCE du 23.09 au 22.10 Si vous avez vécu des moments difficiles au travail ou sur le plan personnel, relevez la tête et avancez. Les jours à venir seront porteurs de confort et de facilités. SCORPION du 23.10 au 22.11 C'est le moment de vous poser quelque peu en vue d'un changement prochain. Vous allez, connaître, en cette fin d’année, un renouveau sentimental. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Vous allez entreprendre une chose particulièrement délicate. Ne vous raidissez pas et gare aux fausses promesses. En revanche, cultivez l’audace et lâchez du lest.

CANCER du 22.06 au 22.07 Aujourd’hui, il faudra assumer vos responsabilités, avancer, moins vite peut-être, mais plus sûrement. N'allez pas trop loin, trop fort ! Le jeu en vaudra la chandelle.

LION du 23.07 au 22.08 Que vous soyez célibataire ou pas, votre semaine est placée sous le signe de la rencontre. L’amour flottera dans l’air et des belles opportunités seront à votre portée.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Une superbe semaine qui offre des perspectives de contacts. Au travail, de nouveaux changements vont voir le jour. Ceci sera très constructif. Côté affectif, le soleil illumine votre vie sentimentale.

On vous donnera envie de bien faire, et même d'en faire plus ! Vous serez soutenu(e), compris(e), encouragé(e) et aurez les moyens de vos ambitions.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vous êtes dans une phase ascendante, on vous fera confiance. Votre carrière prendra un nouvel envol. Mettez-vous à la tâche et osez prendre des risques ! VERSEAU du 21.01 au 19.02 Sur le plan professionnel, prenez le vent quand il soufflera, suivez-le où il vous portera. Prenez garde à votre impatience qui peut faire naître le doute. POISSONS du 20.02 au 20.03 Pourquoi ne mettez-vous pas un grain de folie à votre train-train quotidien qui ternit insidieusement votre vie affective ? Désinhibez-vous ! Benoit MELVHILLE

Exemples D'ARRIVAGES DESTOCKAGE 4

Beaux livres sur les régions et villes de France. Ouvrages sur différentes thématiques : nature, patrimoine, gastronomie...

Nappes platiques fantaisie ou nappes en coton imprimé enduit.

Soyez informés de nos arrivages en vous inscrivant à la newsletter sur www.maxplus.fr

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération - Dans la limite des stocks disponibles - photos non contractuelles - selon arrivages en magasins.

3 raisons d’écouter: Nigeria 70: The Definitive Story of 1970’s Funky Lagos (Strut, 2001)

Musique - La griffe Velours

OUVERT ANCHES LES DIM 8,15 ET BRE 22 DÉCEM H 14H-18

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magazine

LES HORAIRES

LA SÉLECTION

Gaumont Place d’Erlon

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h38 Réalisateur : Valérie Lemercier Acteurs: Valérie Lemercier, Gilles Lellouche, Marina Foïs. Un couple de petits bourgeois adopte un enfant pour faire plaisir à madame, rédactrice en chef dans un magazine féminin. Un enfant n’est pas une marchandise que l’on achète suivant sa volonté. Valérie Lemercier derrière la caméra passe à côté de son sujet, l’adoption.

du 11 au 17 décembre 2013

Patrick Vanlanghenhoven

100% Cachemire

Le Hobbit La Desolation De Smaug - VF mer : 14:00, 17:15, 20:30 jeu : 14:00, 17:15, 20:30 ven : 14:00, 17:15, 20:30 sam : 14:00, 17:15, 20:30 dim : 14:00, 17:15, 20:30 lun : 14:00, 17:15, 20:30 mar : 14:00, 17:15, 20:30 100 % Cachemire - VF mer : 13:50, 15:55, 18:00, 20:10, 22:15 jeu : 13:50, 15:55, 18:00, 22:15 ven : 13:50, 15:55, 18:00, 20:10, 22:15 sam : 15:55, 18:00, 20:10, 22:15 dim : 13:50, 15:55, 18:00, 20:10, 22:15 lun : 13:50, 15:55, 18:00, 20:10, 22:15 mar : 13:50, 15:55, 18:00, 20:10, 22:15 100 % Cachemire - VFST jeu : 20:10 sam : 13:50 Bad Grandpa - VF mer : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 jeu : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 ven : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 sam : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 dim : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 lun : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 mar : 13:40, 15:40, 17:40, 20:00, 22:00 Hunger Games 2 - VF mer : 13:45, 16:45, 20:00 jeu : 13:45, 16:45, 20:00 ven : 13:45, 16:45, 20:00 sam : 13:45, 16:45, 20:00 dim : 13:45, 16:45, 20:00 lun : 13:45, 16:45, 20:00 mar : 13:45, 16:45, 20:00 La Reine des neiges - VF mer : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 jeu : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 ven : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 sam : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 dim : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 lun : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 mar : 13:40, 18:00, 20:05, 22:15 La Reine des neiges - VF mer : 15:50 jeu : 15:50 ven : 15:50 sam : 15:50 dim : 15:50 lun : 15:50 mar : 15:50 Carrie La Vengeance - VF mer : 17:50, 20:00, 22:05 jeu : 13:40, 15:45, 17:50, 20:00, 22:05 ven : 13:40, 15:45, 17:50, 20:00, 22:05 sam : 17:50, 20:00, 22:05 dim : 17:50, 20:00, 22:05 lun : 13:40, 15:45, 17:50, 20:00, 22:05 mar : 13:40, 15:45, 17:50, 20:00, 22:05 Casse Tete Chinois - VF mer : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00 jeu : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00 ven : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00 sam : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00 dim : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00 lun : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00 mar : 13:40, 16:15, 19:40, 22:00

Genre: Drame Pays: USA Durée: 1h46 Réalisateur : J. C. Chandor Acteurs: Robert Redford. Un homme seul sur son voilier endommagé tente l’impossible pour survivre à l’infini de l’océan. Croiser une route fréquentée, une terre, avant que la mer ne devienne son tombeau. Pas de dialogues, uniquement la prestation sans faille de Robert Redford nous accompagne dans ce voyage presque parfait.

All Is Lost

Gaumont Parc Millésime

Le Hobbit La Desolation De Smaug - VF mer : 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 jeu : 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 ven : 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 sam : 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 dim : 10:15, 11:40, 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 lun : 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 mar : 13:30, 15:00, 16:50, 18:20, 20:10, 21:30 100 % Cachemire - VF mer : 13:40, 15:50, 18:00, 20:15, 22:20 jeu : 13:40, 15:50, 18:00, 22:20 ven : 13:40, 15:50, 18:00, 20:15, 22:20 sam : 13:40, 18:00, 20:15, 22:20 dim : 10:30, 12:35, 13:40, 15:50, 18:00, 20:20, 22:30 lun : 13:40, 15:50, 18:00, 20:15, 22:20 mar : 13:40, 15:50, 18:00, 20:15, 22:20 100 % Cachemire - VFST jeu : 20:15 sam : 15:50 All Is Lost - VF mer : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 jeu : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 ven : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 sam : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 dim : 11:00, 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 lun : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 mar : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 Je fais le mort - VF mer : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 jeu : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 ven : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 sam : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 dim : 10:45, 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 lun : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 mar : 13:20, 15:40, 18:00, 20:20, 22:35 Hunger Games 2 - VF mer : 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 jeu : 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 ven : 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 sam : 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 dim : 10:15, 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 lun : 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 mar : 13:15, 16:15, 19:15, 22:00 Casse Tete Chinois - VF mer : 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 jeu : 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 ven : 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 sam : 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 dim : 10:50, 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 lun : 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 mar : 14:00, 16:30, 19:00, 21:30 La Reine des neiges - VF mer : 13:30, 15:45, 20:15 jeu : 13:30, 15:45, 20:15 ven : 13:30, 15:45, 20:15 sam : 13:30, 15:45, 20:15 dim : 10:40, 13:30, 20:15 lun : 13:30, 15:45, 20:15 mar : 13:30, 15:45, 20:15 La Reine des neiges - VF mer : 18:00, 22:30 jeu : 18:00, 22:30 ven : 18:00, 22:30 sam : 18:00, 22:30 dim : 18:00, 22:30 lun : 18:00, 22:30 mar : 18:00, 22:30 Les Garcons Et Guillaume, A Table ! - VF mer : 14:00, 16:00, 18:00, 20:00, 22:15 jeu : 14:00, 16:00, 18:00, 20:00, 22:15 ven : 14:00, 16:00, 18:00, 20:00, 22:15 sam : 18:00, 20:00, 22:15 dim : 11:00, 18:00, 20:00, 22:15 lun : 14:00, 16:00, 18:00, 20:00, 22:15 mar : 14:00, 16:00, 18:00, 20:00, 22:15 L'apprenti Père Noël 2 - VF mer : 14:10, 16:05 sam : 14:10, 16:05 dim : 10:20, 12:15, 14:10, 16:05 Avant l'hiver - VF mer : 18:00, 20:10, 22:20 jeu : 13:30, 15:45, 18:00, 20:10, 22:20 ven : 13:30, 15:45, 18:00, 20:10, 22:20 sam : 18:00, 20:10, 22:20 dim : 18:00, 20:10, 22:20 lun : 13:30, 15:45, 18:00, 20:10, 22:20 mar : 13:30, 15:45, 18:00, 20:10, 22:20 Zulu - VF Interdit aux - de 12 ans mer : 17:05, 19:25, 21:45 jeu : 14:40, 17:05, 19:25, 21:45 ven : 14:40, 17:05, 19:25, 21:45 sam : 14:40, 17:05, 19:25, 21:45 dim : 10:25, 14:40, 17:05, 19:25, 21:45 lun : 14:40, 17:05, 19:25, 21:45 mar : 14:40, 17:05, 19:25, 21:45 Gravity - VF mer : 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 jeu : 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 ven : 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 sam : 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 dim : 12:10, 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 lun : 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 mar : 14:10, 16:10, 18:10, 20:10 Capitaine Phillips - VF mer : 22:10 jeu : 22:10 ven : 22:10 sam : 22:10 dim : 22:10 lun : 22:10 mar : 22:10

CINÉMA OPÉRA

Le Géant égoïste VO Lun 19h30. Le Hobbit : La Désolation de Smaug VO Séances à 14h, 17h20, 20h40. The Lunchbox VO Mer 15h20, 17h20, 19h20; jeu 13h50, 15h50, 17h50; ven 13h50, 17h50, 21h50; sam 15h20, 19h20, 21h20; dim 15h20, 20h50; lun 17h50, 21h50; mar 16h35, 20h35. Casse-Tête Chinois VF Mer jeu ven sam dim 14h15, 16h35, 18h55, 21h15; lun 16h35, 21h30; mar 16h35, 18h55, 21h15. Henri VF Mer lun 13h45, 19h30; jeu mar 15h35, 21h20; ven 13h45, 17h40; sam 13h35, 19h30; dim 17h25, 21h20. Les Interdits VF Jeu 18h; mar 17h20. Avant l'Hiver VF Mer 16h10, 21h20; jeu 13h50; ven lun 15h50, 19h50; sam 17h20; dim 21h; mar 18h35. The Immigrant VO Mer 13h50, 18h10; jeu 15h45; ven 14h, 21h; sam 16h20, 21h; dim 16h20, 18h40; lun 14h, 18h40; mar 19h20, 21h40. Les Garçons et Guillaume, à Table VF Mer lun 15h50, 17h40, 21h35; jeu mar 13h45, 17h40, 19h30; ven 15h50, 19h45, 21h35; sam 13h45, 17h40, 21h35; dim 13h45, 15h35, 19h30. Quai d'Orsay VF Ven lun 16h20; sam 14h. Inside Llewyn Davis VO Ven sam 18h40; dim 14h; lun 21h. Huit Et Demi VO Jeu 20h30; dim 17h30. Almanya - Bienvenue en Allemagne VO Jeu 20h. Sweetgrass VO Mer 20h30. Le Vilain petit canard VF Mer sam dim 13h50.

Genre: comédie Pays: USA Durée: 1h32 Réalisateur : Jeff Tremaine Acteurs: Johnny Knoxville, Jackson Nicoll,Greg Harris. Un grand-père infréquentable et gaffeur se retrouve avec un petit-fils qu’il ne connaissait pas. Le temps d’un road movie sous le signe de la déconne, Jackass le retour tente de revenir dans la course. Nous avons plus l’impression d’un festival de vidéos You Tube que d’un film. C’est cher payé la place.

Bad Grandpa

Genre: Comédie policière Pays: France Durée: 1h45 Réalisateur : Jean Paul Salomé Acteurs: François Damiens, Géraldine Nakache, Lucien Jean-Baptiste. Jean césar du meilleur espoir aujourd’hui comédien raté à 40 ans, peine à trouver le rôle ! Une fois de plus réduit à pointer à pôle emploi. Il se voit proposer un job peu ordinaire doublure, faire le mort pour des scènes de crimes. Il transforme un peu les reconstitutions. Très vite il se lance sur de nouvelles pistes, avec la petite juge d’instruction. Jean Paul Salomé connaît son crime, les braqueuses, Belphégor, le Fantôme du Louvre, l’excellent Arsène Lupin, Caméléon, montrent que dans le régime du polar il connaît la musique. Hélas, le film manque de rythme et d’une certaine cohérence pour rejoindre la cohorte de ses succès. Il reste un François Damien excellent dans ce personnage sortant de l’ordinaire, doublure pour scène de crime. Il forme avec Géraldine Nakache, un duo qui fonctionne bien dans l’ensemble. Dommage une fin rocambolesque et un manque parfois de rythme et de cohérence gâchent la partition.

Je fais le mort

LE GROS PLAN

Le Hobbit la dé solation de Smaug

Genre: Fantastique Pays: USA Durée: 2h41 Réalisateur : Peter Jackson Acteurs: Benedict Cumberbatch, Martin Freeman, Richard Armitage. Bilbo, Gandalf et la troupe de nains réussissent à fuir les Monts Brumeux. Devant eux s’étend la désolation d’un monde qui les conduit aux portes de la caverne où sommeille le dragon Smaug. Le but approche mais avant, il faut se concilier les elfes et pour notre pauvre Hobbit, le pouvoir de l’anneau. La quête s’achève-t-elle dans la douleur ou le bonheur d’avoir enfin sauvé un peuple ? Suite au premier opus où les réactions s’avéraient mitigées, où le souffle du Seigneur des anneaux semblait se perdre dans les cavernes de l’oubli, Peter Jackson redresse la barre et nous emporte une fois de plus, suivant les premières critiques venant d’Amérique. C’est un retour à l’épique : « Cette aventure, solide et bourrée d'action, bénéficie d'un sens du suspense plus efficace et d'un flot continu de frissons boostés à la 3D. » « On peut sentir toute la joie de Peter Jackson d'avoir des mondes nouveaux à sa disposition. » Nous sommes bien dans le retour du récit épique propre aux sagas de Tolkien. Peter Jackson rajoute deux Elfes noirs, Legolas bien connu du public et Tauriel. Ils marquent le lien avec le seigneur des anneaux. Pour le reste il suit la voie de Bilbo le Hobbit en plus sombre, et en se payant le luxe d’une belle romance. Plusieurs éléments offrent aux spectateurs des décors oniriques et démesurés. C’est la forêt et la cité des Elfes Noirs, le port de Lake Town Venise de bois, le lac et la montagne d’Erebor ancien royaume des nains. La magie des effets spéciaux donne vie à ces lieux de la tragédie. Le récit prend de l’ampleur, le bien et le mal s’affrontent pour le bien de la destinée humaine. Le final voit l’apparition d’un Dragon, Smaug, la surprise de ce volet. Même si tous cela semble déjà vu, le voyage en vaut quand même la peine. Retrouvez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr, notre chronique France bleu Champagne le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h20.

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N°330 du 13 au 19 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Le médiateur indispensable

Salah Byar, Président de l'amicale des Locataires du Foyer Rémois.

Depuis plus de quinze ans, il joue l'intermédiaire entre les locataires du Foyer Rémois et le bailleur social. Sur Croix-Rouge déjà, puis sur l'ensemble du territoire rémois, Salah Byar veille à la défense des habitants. D'autant plus en 2013 où l'année a connu une actualité particulièrement chargée, voire dramatique.

ans le quartier, pas un mètre sans qu'il ne soit interpellé par les riverains qu'il croise. Les « Tiens, bonjour Salah ! » et autres « M. Byar, comment allez-vous ? » sont en effet légion. Il faut dire qu'à Croix-Rouge, comme désormais dans de nombreux autres quartiers de la ville, Salah Byar n'est plus un inconnu. Principalement parce qu'il a choisi de consacrer une (très) grande partie de son temps au Comité des locataires du Foyer Rémois, créé à l'origine pour répondre aux besoins des locataires de Croix-Rouge mais rapidement étendu à l'ensemble des locataires du bailleur social. C'est en 1997 que l'association voit le jour. « Sa fondation résultait d'un ras-le-bol des habitants du secteur Pays-de-France, confrontés de manière récurrente à des problèmes de chauffage, d'eau chaude, de tuyauterie... A cette époque, la direction du Foyer Rémois refusait quasiment le dialogue et restait ferme sur ses positions. Alors on a décidé d'agir : des huissiers sont venus plusieurs fois, des actions en justice ont été menées et au final nous avons eu gain de cause », se souvient Salah Byar, presque ému en se remémorant, « le

Salah Byar, dans la future rue Alain Polliart (bientôt dénommée ainsi en hommage au co-fondateur de l'association). © l'Hebdo du Vendredi

grand mouvement de solidarité qui s'est mis en place juste après entre les habitants pour payer les frais d'huissiers. » Un moment fort, une vraie victoire pour certains qui voyaient leur quotidien gangréné depuis de longs mois. « Dire qu'auparavant, aucune association de défense/soutien des locataires n'existait... », soupire-t-il.

De l’affrontement au vrai dialogue

Le début des années 2000 marque un tournant dans la « mission » de Salah, son association voyant ses rapports

s'améliorer considérablement avec le Foyer Rémois. Et pour cause : la direction du bailleur a changé, les nouveaux venus ont de nouvelles méthodes, se voulant plus proches des Rémois. « Dorénavant, on est reconnu et entendu, c'est ça le vrai changement. Les responsables de l'organisme logeur nous appellent en effet tous les mois pour que l'on participe à des réunions de concertation locative, qui sont de véritables rendez-vous d'échanges avec les cadres du Foyer, et au cours desquels on fait un point sur ce qui va et ne va pas dans les quartiers, où l'on peut directement faire remonter les doléances

Repères Âgé de 58 ans, Salah Byar est né le 2 février 1955 à Casablanca. Tandis que sa mère élevait les enfants au foyer, son père travaillait pour un général français en mission au Maroc, alors sous protectorat français. Une fois ce dernier rentré en France, le militaire envoie au père de Salah un contrat de travail lui permettant de gagner l'hexagone. Basé à Reims, il fait venir peu de temps après, en 1970, femme et enfants, en l'occurrence Salah Byar, ses six frères et ses trois sœurs. Passé par le quartier du Chemin Vert, c'est en 1972, deux ans à peine après son arrivée dans la cité des Sacres qu'il découvre Croix-Rouge, sortant alors tout juste de terre. Au cours des années 1970, il passe un CAP en peinture et intègre l'usine Citroën, avant de rejoindre Nord-Est Alimentation dans les années 1990 où il devient aide-gérant et responsable de la sécurité. Parallèlement, Salah Byar s'engage très tôt dans le bénévolat, notamment avec la MJC Croix-Rouge. En 1994, il fonde l'ACRI, l'Association Croix-Rouge Insertion puis, en 1997, l'Association des Locataires avec Jean-Pierre Bauwens et Alain Polliart dont il est aujourd'hui encore président. Rémois depuis son arrivée en France, il réside actuellement du côté de Pays-de-France.

des locataires. Car c'est l'une de mes missions : je suis parfois amené à jouer un rôle de médiation entre les organismes de locataires et les locataires pour obtenir un relogement, un étalement de paiement, une intervention plus rapide, une participation à des états des lieux... » Proximité, médiation et dialogue sont ainsi les maîtres-mots de Salah Byar, mobilisé tous les jours sur le terrain. Le terrain où lui et son équipe se retrouvent d'ailleurs une fois par mois avec les prestataires mandatés par le Foyer Rémois lors d'une tournée préventive. « Ça aussi c'est une nouveauté à saluer », reconnait-il avec satisfaction. Le président du comité a un bon sens du contact et est apprécié de tous les acteurs qu'il côtoie, c'est impor-

Tragique année 2013

tant. Surtout en temps de crise. Des crises justement, l'année 2013 qui s'achève n'en a pas manqué ; d'une grosse fuite d'eau chaude à CroixRouge en février dernier à la fuite de

gaz sur Wilson, il y a tout juste deux semaines, sans oublier, évidemment, la catastrophe d'avril sur ce même quartier « J'ai reçu un coup de fil d'un ami qui savait que mon frère habitait le secteur Beethoven. Il m'a averti de l'explosion et des gros dégâts qu'il y avait sur place. Je n'ai pas hésité, je suis arrivé le plus vite possible, déjà bien sûr pour m'assurer que mon frère allait bien, mais tout de suite après pour aller à la rencontre des habitants de l'immeuble et des environs. Beaucoup de personnes étaient perdues, je suis resté avec elles toute la nuit, surtout pour les rassurer. Cette explosion a été un vrai choc pour tout le monde mais il nous fallait réagir rapidement. Je tiens d'ailleurs à féliciter la Ville et le Foyer Rémois pour leur implication très forte sur le terrain. » Aujourd'hui, Salah Byar se plait à dire qu'il se bat pour l'amélioration et la propreté des quartiers. Le sien notamment, Croix-Rouge. « C'est une activité à temps plein, très fatigante et qui demande beaucoup d'investissement, encore plus maintenant où nous devons être toujours plus réactifs car les gens attendent des résultats. Et puis il faut aussi travailler à l'amélioration des rapports entre les locataires. Mais tout ça est aussi très enrichissant et passionnant en termes de contacts humains. Surtout, lorsque l'issue d'un dossier est positive, c'est une satisfaction incomparable. » Des bémols toutefois : un Anru II qui tarde sur CroixRouge, créant doucement un « sentiment d'injustice » des locataires en attente, l'absence d'une grande salle de jeunes sur le secteur et un taux d'imposition très élevé, jamais actualisé depuis 50 ans. « Les choses avancent, mais parfois plus doucement qu'on le souhaiterait », conclut, lucide, Salah Byar.

Aymeric Henniaux > Pour joindre l'association :

03 26 82 76 36 / 07 51 46 39 40 / 09 84 51 41 48. Permanences le lundi de 14h à 16h et le vendredi de 14h à 16h.

*jusqu'au 31 décembre 2013. Sur présentation du code hebdo du vendredi.

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L'audit n'empêche pas les tensions

Conseil municipal

Parce qu'elle se dit « agacée et même lassée » que les chiffres présentés par son équipe soient sans cesse contestés, que certains membres de l'opposition les qualifient même de « manipulés », Adeline Hazan a présenté, en amont du vote du budget primitif lors du dernier conseil municipal, les conclusions d'un audit financier réalisé par un cabinet d'experts comptables indépendant.

haque année, que ce soit lors du débat d'orientation budgétaire (DOB) ou pour le budget primitif (BP), les conseils municipaux se suivent et se ressemblent, entrainant à coup sûr une inévitable bataille de chiffres. Mais cette fois c'est différent, la maire de Reims ayant voulu stopper ces débats en commandant un audit financier auprès d'un cabinet d'experts comptables indépendant. « Ces chiffres ne sont ni les nôtres, ni ceux de l'opposition et sont incontestables. » Agacée, Adeline Hazan, de découvrir à chaque fois dans les médias, au lendemain des conseils municipaux sur les DOB ou les

Les deux représentants de KPMG, dont Françoise Larpin, venus présenter les conclusions de leur audit financier. © l'Hebdo du Vendredi

BP, ses chiffres inévitablement contestés par ceux de l'opposition, « ce qui peut provoquer une confusion chez les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs », des mots mêmes de la première magistrate. Un audit d'experts... Aussi, pour éviter toute mauvaise compréhension, toute « polémique politicienne », l'édile a donc commandé un audit financier pour dresser le tableau des comptes de la ville. Suite à l'appel d'offres, c'est la société d'expertise comptable et de commissariat aux comptes KPMG qui a été retenue pour étudier les comptes de la collectivité. A l'issue de l'audit réalisé, les résultats témoignent d'une « bonne gestion financière de la ville », comme le

confirme Françoise Larpin, directrice nationale du secteur public local chez KPMG, interrogée en amont du conseil municipal, ajoutant même « que Reims a une situation enviable par rapport à beaucoup d'autres villes françaises ». « Nous avons fait ce qu'il fallait pour, souligne Adeline Hazan, le budget res-

Un audit d'experts... ...qui ne change finalement rien

pecte totalement les mesures qu'on a prises. Pour la septième année consécutive, on n'augmente pas les impôts, on diminue l'encourt de la dette et on va même arriver, cette année, à une capacité de remboursement de la dette de

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cinq années, au lieu de huit quand on est arrivé (qui est la zone rouge). On a aussi maintenu un taux d'investissement important : cent millions dont 75 millions réalisés. » ...qui ne change finalement rien Ce n'est pas parce que l'on fait réaliser un audit financier par un grand cabinet d'experts comptables et que celui-ci donne une image plutôt positive de la gestion financière de la ville, que l'opposition va ranger ses arguments et reconnaître une erreur de jugement. Loin de là. Aux conclusions de KPMG, Catherine Vautrin oppose six faits marquants, « caractéristiques » du mandat : « En 2008, à votre arrivée Mme la Maire, vous avez augmenté de 37,5% les indemnités des élus, et en période de fin de mandat nous arrivons même à +52%. En 2009, vous mettez en place la TEOM ainsi que la TLPE (taxe locale sur la publicité extérieure) qui a pris +421% sur notre mandat ! On continue en 2010 avec la présentation de Reims 2020, votre grand show qui n'avance pas beaucoup. En 2011, place à l'inauguration du tramway avec la désormais célèbre araignée à 1 million d'euros (soit pratiquement un point de fiscalité). En 2012, le Boulingin, encore une inauguration à 300 000 euros qui connait, un an seulement après son lancement, un vrai manque de dynamisme, un désordre technique et des infiltrations. Et puis

2013, l'Anru, dont vous vous gargarisez alors qu'en janvier 2008 vous aviez voté contre un avenant qui apportait un financement complémentaire pour les quartiers de 311 millions d'euros. » C'en est trop pour la majorité socialiste qui, à l'issue du listing « assassin » de Catherine Vautrin, verra l'adjoint à la maire Serge Pugeault prendre la parole, la moutarde déjà montée au nez : « Finalement peu importe la présentation des chiffres, l'opposition ne veut rien entendre à part que la gauche, par nature et presque de manière congénitale, n'est pas capable de gérer une ville ou un pays. Mais où sont les faits, où sont les preuves montrant que par nature, la droite serait, elle, plus apte à gérer que nous ? Le bilan de l'ancienne mandature est loin d'être enviable. D'ailleurs, il suffit aussi de regarder ce qu'il se passe ailleurs, dans d'autres villes UMP, comme à Marseille ou à Nice, où les recettes fiscales augmentent mais où la dette continue elle aussi de progresser. Alors, vous n'avez nullement légitimité à utiliser ce ton péremptoire car la droite c'est la dette avec plus d'impôts, point ! » Cette fois la tension est vraiment montée d'un cran. Attendue depuis plusieurs mois déjà, la campagne pour les municipales a peut-être enfin débuté lundi soir...

Aymeric Henniaux

N°330 du 13 au 19 décembre 2013 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

L'opposition quitte la séance !

Conseil municipal

La démarche n'est pas inédite mais en tout cas extrêmement rare : lundi dernier, lors du conseil municipal consacré au vote du budget primitif, les élus UMP ont quitté la séance publique, outrés par « le manque de débats » mais surtout l'intervention de l'adjointe au sport, laissant sous-entendre leur responsabilité, sous l'ancienne mandature, dans la fermeture du Nautilud.

es débats s'annonçaient longs, très longs, « nous finirons probablement vers une heure du matin, minuit au mieux », prévoyait même Adeline Hazan quelques heures avant le début du conseil municipal. Finalement, les élus UMP de l'opposition sont rentrés chez eux beaucoup plus tôt que prévu, quittant la salle du conseil avec fracas juste avant le vote de la délibération portant sur le budget primitif 2014. A leur tête, Catherine Vautrin, JeanMarc Roze et Xavier Albertini, ulcérés par les propos tenus quelques instants avant par l'adjointe au sport, Christine Michel, revenant sur la fermeture du Nautilud. Cette der-

Une tribune qui passe mal

nière, dans un rappel de l'histoire du lieu, est notamment revenue sur la vétusté de l'équipement : « La vétusté ça n'arrive pas comme cela et ça n'a pas commencé d'un coup en 2008. Je crois qu'il aurait fallu un peu plus de vigilance de l'ancienne équipe municipale et une meilleure anticipation pour éviter cette situation. » Des propos inadmissibles pour l'opposition UMP qui a donc décidé de quitter la salle, Catherine Vautrin tempêtant auprès d'Adeline Hazan, qui refusait en outre de lui redonner la parole : « On a été mis en cause au moins quinze fois dans l'exposé de votre adjointe, c'en est trop ! De toute façon, nous ne pouvons pas parler avec vous, ce

n'est pas la peine. Bel exemple de démocratie Mme la Maire ! »

Après plus de deux heures d'interventions des uns et des autres, commentant les chiffres avancés par la majorité quant à la gestion de la Ville et ceux du budget primitif de l'année à venir, la maire de Reims avait pris la parole en conclusion, revenant brièvement sur ces échanges mais se disant surtout « scandalisée par l'attitude de l'opposition, ici ce soir mais surtout par rapport au dossier du Nautilud. Je suis scandalisée par les propos de l'opposition UMP parus dans le dernier VRI. Parce que je ne souhaitais pas qu'ils l'apprennent par la presse, j'avais convoqué dans mon bureau les élus pour les avertir en premier de la fermeture de la piscine-patinoire. A ce moment-là, M. Robinet, qui était présent, mais aussi M. Albertini, tout le monde était d'accord pour ne pas faire de ce dossier une affaire politique. Nous avions pris des engagements qu'ils n'ont pas tenus ! » En cause donc, la tribune UMP dans le VRI de décembre, dans laquelle les élus s'étonnent entre autres « de l’absence totale d’anticipation. L’équipe municipale savait que cet équipement qui date des années 1960 devenait chaque année un peu plus vétuste […] C’est encore une illustration concrète de la gestion hasardeuse de l’équipe de Mme Hazan, toujours prête à engager de nouvelles dépenses, mais incapable de répondre aux besoins du quotidien. Après l’abandon total de la voirie pendant six ans, la dégradation de la qualité du transport public ce sont maintenant les équipements sportifs à bout de souffle qu’il faudra remplacer ! » Alors véritable colère ou coup de communication bien orchestré ? Sur Twitter, Catherine Vautrin, qui s'est rendue à Paris en fin de soirée pour le vote de son amendement dans la loi de consommation, n'a néanmoins pas échappé aux remarques des membres de la majorité, faisant le lien avec son départ précipité du conseil municipal. Toujours est-il que lundi dernier, les élus UMP n'ont pas regagné leur siège, laissant le Modem, resté dans la salle, comme unique opposition et ça pour le coup, la majorité ne l'avait pas anticipé.

A.H