Reims Métropole
Alors que la majorité a voté une baisse de 5% de la TOEM, l'opposition rémoise, qui réclame une diminution de 20%, s'est abstenue. p.6
Initiative
Nouveau à Reims, l’ouverture d'un lieu d'accueil et d'écoute pour les jeunes en souffrance p.9
Football
Face à Bordeaux, le Stade de Reims veut confirmer à domicle ses bons résultats en déplacement p.11
Cette semaine, retrouvez les offres des offices notariaux
(Pages 15 à 17)
Spectacle
Le Manège promet un Grand soir en faveur de l'égalité femmes-hommes p.13
ÉDITION REIMS N°337 du 14 au 20 février 2014
Une question de priorité > >
r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i .
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Municipales 2014 - Grands projets
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Chaque vendredi, d'ici au premier tour, l'Hebdo propose de mettre en commun et de comparer les idées des candidats, à travers différentes thématiques de campagne. Cette semaine place aux grands projets. Dans ce domaine, la folie des grandeurs ne semble plus de mise. La situation économique générale du pays et celle du complexe Nautilud en particulier obligent les différents candidats à la mairie de Reims à faire de véritables choix. P.4
T.T.R.
automobiles Reims Cité de l’Automobile 1 rue Léna Bernstein ZAC Croix Blandin 03 26 09 42 42
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N°337 du 14 au 20 février 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
ÉDITO
L’ habitude de la semaine
Contaminé La neige de Sochi tourne à la soupe de glace, les doubles toilettes nous font rire, l’eau potable-mais-jaune qui sort de certains robinets un peu moins, et jaune aussi. Ok, les Jeux olympiques d’hiver de Poutine ressemblent à ce qu’on attendait. La météo trop clémente s’y met (le locataire du Kremlin n’y peut rien), faisant couler la sueur chaude dans le dos de fondistes qui bronzent bras nus. Evidemment, on a droit à notre lot de gamelles télévisuelles, et l’impression qu’il n’y a que des athlètes français qui tombent. Premièrement, francetélévisions nous montre surtout nos compatriotes, logique, mais en réalité, les skieurs, snowboarders et patineurs des autres pays tombent autant. Ensuite, c’est un peu normal, non, de finir de temps en temps les quatre fers en l’air, vu que la neige, ou la glace, ben ça glisse… Passé tout ça, j’ai surtout retenu de cette première semaine olympique les poils dressés sur mes avantbras quand Coline Mattel a parlé avec son père, en duplex des Contamines-Montjoie. Les skis écartés comme ses dents du bonheur à l’envol, elle est allée chercher la breloque. Elle faisait le boulot sur le tremplin et avec les médias. Et puis on lui a passé son père. Elle est redevenue une jeune fille fragile, toute l’émotion des années de travail, des doutes levés masqués par une ambition sans faille, est remontée. Comme elle, sans doute, pendant les quelques secondes où elle se prend pour un oiseau, j’ai arrêté de penser et j’ai partagé. Tony Verbicaro
La météo Vendredi
Samedi
8° 9°
Dimanche
Lundi
3° 9°
Qualité de l’air
3
Vendredi 14 février
Samedi 15 février
3° 10° 3° 9°
Dimanche 16 février
Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens
w ww.l hebdo duvendredi.com
L’Etat s’invite dans la campagne électorale à Reims
Décidément, à l’approche des élections municipales à Reims, il faut que le préfet de la Marne s’en mêle ! Bien malgré lui… Cette année, c’est donc l’affaire du contrat de Catherine Martin comme chargée de mission sur le Centenaire 1914-1918, qui s’est invitée. L’ex-directrice de la communication de la ville avait été priée de quitter son poste après une grève dans son service, en 2011, et la maire, Adeline Hazan, lui avait alors confié cette mission. Le préfet de la Marne a d’abord fait savoir à la mairie de Reims, en août dernier, qu’il jugeait la rémunération de la collaboratrice trop élevée (5 400€ mensuels nets). La réponse rémoise ne satisfaisant pas le préfet, ce dernier a demandé au tribunal administratif, en novembre, d’annuler le contrat de tra- © l'Hebdo du Vendredi vail en question. L’histoire, révélée par le journal l’union, aurait pu demeurer discrète jusqu’à l’audience au tribunal, mais… Début 2008, à quelques semaines des élections municipales, déjà, le préfet de la Marne d’alors, Philippe Deslandes, avait lui aussi, et tout aussi malgré lui, participé à la campagne. Le sujet, c’était la signature de la déclaration d’utilité publique du tramway de Reims. Philippe Deslandes avait tenu bon, refusant de dire si oui ou non il avait signé. Mais à trois jours du premier tour, le secrétaire d’Etat aux Transports de l’époque, Dominique Bussereau, avait lâché la bombe : la DUP était signée. Dominique Bussereau était alors sous tutelle de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, et l’amitié du centriste pour Catherine Vautrin était tout aussi connue que son inimitié envers Renaud Dutreil. Et ce dernier, candidat investi UMP aux municipales à Reims, avait fait de l’arrêt du projet tramway un axe fort de sa campagne…
Tony Verbicaro
Coup d’oeil sur le monde
Les étoiles montent (trop vite) au ciel
C'est une véritable hécatombe. Le site internet Gawker rapporte la situation dramatique que vivent actuellement les étoiles de mer de l'Alaska au sud de la Californie. Depuis juin dernier, ce ne sont pas des milliers, ni des centaines de milliers mais bien des millions de spécimens qui ont en effet connu une fin tragique. Les animaux, touchés par une bien étrange maladie, commencent par voir apparaître des lésions blanches sur leur « corps ». Quelque jours plus tard, les bras des étoiles de mer ramolissent, commencent à se nouer entre-eux avant de s'arracher, causant la désintégration de l'étoile. Si aucune cause ni aucune explication n'a pour le moment été identifiée par les chercheurs, le temps presse néanmoins puisque le taux de mortalité des étoiles de mer vivant dans cette zone géographique avoisine actuellement les 95% !
Étranges souvenirs
Après un joli voyage effectué en Amérique du Sud, un vacancier demeurant à Antony, dans les Hauts-de-Seine, avait constaté, au retour à l'aéroport d'Orly, la perte d'un de ses bagages. Pas de panique pour autant puisque la compagnie, prévenue rapidement, retrouvera finalement la valise égarée et lui renverra directement à son domicile quelques jours plus tard. Oui, sauf qu'en plus de ses effets personnels, le voyageur constatera aussi la présence de sachets de poudre blanche. Au total, six kilos de cocaïne qui ont été placés dans son bagage au cours du trajet. La police, trouvant l'homme de bonne foi (il a lui même rapporté au commissariat la drogue), s'intéresse davantage aux différentes escales du vol retour, en République Dominicaine et en Espagne...
2/10, non mais allo quoi !
Une récente étude menée sur pas moins de 27 000 collégiens de troisième, par les équipes du Ministère de l'Education Nationale, révèle que le visionnage par le jeune public de programmes de télé-réalité aurait un impact négatif non-négligeable sur les notes des élèves à l'école. Dans le collimateur également de cette étude, relayée par les Cahiers pédagogiques, les séries romantiques. L'impact pour les jeunes écoliers serait principalement négatif sur les performances cognitives et scolaires avec des résultats moins bons de 11% pour les mathématiques et jusqu'à -16% pour les connaissances. A l'inverse, l'étude montre que l'impact des jeux vidéo serait, lui, paradoxalement très limité sur les résultats scolaires.
Sevrage bien réel pour dépendance virtuelle
En Chine, la dépendance a Internet connait une expansion de plus en plus inquiétante, entraînant de plus en plus de Chinois à se connecter de manière excessive, voire obsessionnelle, sur la toile quotidiennement. Mais une situation pour le moins radicale vient d'être mise en place : le placement en camp d'éducation. Ils seraient plus d'une centaine dans tout le pays, se voulant entièrement dédiés à la réhabilitation de ces jeunes accrocs au web. Au programme notamment de ces stages, destinés en priorité aux adolescents (principalement des garçons), un entraînement militaire des plus rigoureux, complété par des séances de psychothérapie, d'un régime alimentaire suivi et d'horaires de sommeil réguliers. Précisons qu'une fois à l'intérieur du camp, les jeunes ne peuvent plus en sortir et sont gardés par des soldats en uniforme. C'est ce qu'on appelle la manière forte !
Deux ans de plus
Tous à poil, les enfants et Copé La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an et de regarder comment les choses ont évolué depuis. Cette semaine en l'occurrence, nous revenons sur un article publié en mars 2012 concernant l'exposition Tous à poil que présentait la médiathèque de Cormontreuil. Sur place, des dessins de l'illustrateur Marc Daniau en grand format qui n'avaient à l'époque absolument pas choqué. Dimanche dernier pourtant sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'en est pris à l'ouvrage « Tous à poil » de Claire Franek et Marc Daniau (duquel était tirée l'exposition) dénonçant le message transmis aux enfants par cet ouvrage, pourtant « recommandé aux enseignants » sur le site de l'ABCD de l'égalité, nouvellement mis en place par le ministère de l'Éducation nationale. Depuis, la polémique enfle, attisée par le débat sur la théorie du genre à l'école. Voilà pour les faits. En 2012, Marc Daniau nous confiait que selon lui, « l'un des messages du livre, c'est qu'une fois que tout le monde est « à poil », nous sommes tous égaux et ce, malgré nos professions ou notre origine sociale. » Interrogé par le Nouvel Obs sur la polémique actuelle, Marc Daniau confiait ceci : « C’est un faux débat autour de la nudité. Il me semble assez grave qu’un responsable de parti politique mette en cause aussi violemment l’éducation nationale (…). Pourquoi ne remet-il pas en cause les émissions de télé-réalité plutôt qu’un livre jeunesse ? »
> Tous à poil ! de Claire Franek et Marc
Aymeric Henniaux
Daniau, éditions du Rouergue.
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Les candidats ne rêvent (presque) plus
Municipales 2014 - Grands projets
construction d'un tout nouvel équipement sur un autre site. « Nous souhaitons créer un centre régional ludique et sportif, alliant piscines et patinoires, doté de deux bassins dont un de 50 m, d'une fosse de plongée et d'une double piste de glace, dont une avec tribune pouvant se transformant en salle de spectacle. C'est la solution la plus raisonnable ». L'investissement serait de l'ordre au minimum de 70 millions d'euros. Cet équipement multifonction aurait donc l'avantage de répondre à plusieurs besoins quand la candidate PS souhaite à la fois conserver Nautilud, mais aussi construire un nouveau cenans remonter trop loin dans le tre aquatique ludique auquel serait temps, on s’aperçoit que tous accolé une salle multifonction. Eric les maires laissent leur Quénard, actuel premier adjoint à la empreinte sur la ville qu'ils dirigent à maire précise : « Réhabiliter Nautilud travers les réalisations de grand prodevrait permettre de gagner du temps. jets structurant pour le territoire, souTrois ans seront nécessaires contre vent volumineux et coûteux, mais cinq années au minimum pour une aussi avec le soucis de répondre à un reconstruction totale sur un autre site. besoin réel des habitants. On doit par Quant au centre aquatique, ce projet exemple à Jean Falala et Jean-Louis ne verra le jour que s'il est porté par Schneiter le nouveau Delaune, la l'agglomération ». Et il ne sera pas médiathèque Jean Falala et Croixfacile de convaincre les maires des 16 Rouge, le parvis de la Cathédrale ou communes de Reims Métropole de encore le tramway. De la mandature mettre la main à la d'Adeline Hazan, poche. La précion peut ainsi rete- Nautilud et le grand sion est d'autant nir la rénovation musée en sursis plus importante du Boulingrin, le qu'en plus du nouveau planétaNautilud, le projet du grand musée au rium ou encore le chantier de réhabiliBoulingrin (55 millions d'euros), bien tation en cours au Collège des que décalé de deux années, reste d'acJésuites, à destination de Sciences Po tualité pour la candidate socialiste. On mais aussi du FRAC. Que nous comprend mieux maintenant pourréserve demain le futur occupant de quoi Arnaud Robinet se pose des l'Hôtel de Ville ? questions sur la faisabilité financière Si les besoins sont clairement identidu grand musée, car son projet de cenfiés par l'ensemble des candidats, tre régional ludique et sportif serait leurs propositions sont pourtant difféfinancé par la seule municipalité rentes. Il y a bien sûr le problème du rémoise. « Nous ne pouvons pas tout Nautilud à gérer en priorité, fermé promettre », indique-t-il, reconnaisjusqu'à nouvel ordre pour des raisons sant, « le besoin d'avoir un musée de sécurité. Adeline Hazan est la seule digne de ce nom à Reims ». Ainsi, une à annoncer clairement son choix de le fois aux affaires de la ville, le duo réhabiliter et de le moderniser pour UMP étudiera différentes possibilités : une somme estimée à 25 millions construction et abandon du nouveau d'euros. Pour le duo Robinet-Vautrin, musée, mais aussi coût d'une réhabilic'est au contraire l'opportunité de tation et d'une modernisation de l'acdoter Reims d'un nouvel équipement tuel. En clair, Hazan promet un nourépondant aux besoins actuels. « Ce veau Nautilud (25 millions d'euros) et bâtiment a 50 ans et il faut être réaun nouveau musée (55 millions d'euliste, une réhabilitation coûterait au ros), et en option un espace aquatique, minimum 35 millions d'euros sans quand le duo Robinet-Vautrin promet répondre aux attentes », juge Arnaud un complexe piscines-patinoires-salle Robinet. Pour la tête de liste UMP, la multifonctions (minimum 70 millions meilleure solution est donc la
Les grands projets sont souvent pour les candidats un moyen idéal de se distinguer et d'apposer leur marque lors d'une campagne électorale. A Reims, la fermeture en octobre du Nautilud a rebattu les cartes. Et vu le climat économique général, il n'est plus question de vendre du rêve aux habitants, mais bien de répondre à leurs besoins immédiats.
S
Adeline Hazan (Reims, ville unie, ville unique)
- réhabilitation du Nautilud (25 millions d'euros) - construction d'un nouvel espace aquatique sportif et ludique avec une salle multifonctions accolée (pas d'estimation, mais ce projet ne verra le jour que s'il est porté par l'agglomération) - grand musée au Boulingrin (55 millions d'euros)
A Reims, la fermeture du complexe Nautilud conditionne les propositions de tous les candidats. © l'Hebdo du Vendredi
d'euros), et en option un grand musée. Du côté de Roger Paris, qui mène la liste Reims Bleu Marine, les choix sont plus tranchés : Nautilud serait rasé et remplacé par un parking, tandis qu'une nouvelle piscine-patinoire verrait le jour sur le site du Sernam. Concernant les constructions d'une salle multifonction et d'un grand musée, là encore les réponses sont claires : « Avec quelques travaux, le Parc des Expositions est un outil qui peut encore convenir, comme le musée actuel ». « Il n’est pas question de se lancer dans des investissements lourds inutiles alors que nous souhaitons baisser la fiscalité des habitants », justifie Roger Paris. Si ses propositions sont respectables, on peut regretter que le leader FN rémois ne les chiffre pas, notamment son projet de piscine-patinoire au Sernam. Et la facture pourrait être lourde. En
effet, ce site n'appartient pas à la ville de Reims alors que son acquisition coûterait environ 26 millions d'euros selon Serge Pugeault, actuel adjoint à la maire de Reims. De son côté, Thomas Rose, candidat Lutte Ouvrière, se dit « favorable à tous les équipements publics permettant le développement culturel des habitants », donc à la construction d'un grand musée. Cependant, il se méfie des factures de ces grands projets qu'il qualifie de « vache à lait pour les entreprises privées ». Pour lui, ces dernières « ne devraient pas participer à la construction d'équipements publics ». Sur la situation du Nautilud, son discours est quasi identique. Il ajoute simplement qu'elle est « ubuesque». « Du jour au lendemain, on nous dit qu'on ne peut plus l'utiliser. A qui cela profite ? Aux entreprises privées qui vont se faire des
bénéfices sur le dos des contribuables et des travailleurs au moment de sa réhabilitation ou de la construction d'un nouvel équipement », conclut-il. Enfin, les candidats de la liste « Place au peuple à Reims » sont eux globalement « contre les projets pharaoniques culturels », privilégiant pour leur part les investissements « dans des infrastructures de proximité favorisant l'accès à la culture au plus grand nombre ». Plus précisément sur le Nautilud et le grand musée, la liste portée par Karim Mellouki et Laure Manesse pense que ce sont des dossiers sur lesquels « il faut en débattre avec la population ». En clair, pour « Place au peuple à Reims », c'est aux habitants de choisir. Les élections se déroulant dans un peu plus d'un mois, ce choix, les Rémois pourront l'exprimer dans les urnes.
AGENDA DE CAMPAGNE
Un local de campagne pour « Place au peuple à Reims »
Les candidats de la liste « Place au peuple à Reims » inaugureront leur local de campagne le samedi 15 février, à 13h30, place Pierre de Fermat (quartier Orgeval).
Marine Le Pen sera lundi 17 février au Centre des congrès de Reims (12, boulevard du Général Leclerc). La leader du Front National viendra soutenir la candidature de Roger Paris lors d'une réunion publique organisée à partir de 18h30.
Marine Le Pen à Reims lundi 17 février
Mercredi 19 février à 19h à l'Atrium, les candidats UMP dévoileront enfin les 59 noms figurant sur leur
La liste Robinet-Vautrin connue mercredi
Arnaud Robinet-Catherine Vautrin (Ensemble pour Reims)
- démolition du Nautilud - construction d'un nouvel espace sportif et ludique mêlant piscines, patinoires, dont une transformable en salle multifonctions (70 millions d'euros) - réflexions sur la faisabilité financière du grand musée au Boulingrin et sur la réhabilitation éventuelle du musée actuel
Karim Mellouki (Place au peuple à Reims)
- Nautilud et grand musée : concertation avec les habitants - contre les grands projets pharaoniques - priorité doit être donnée aux infrastructures de proximité
Julien Debant
liste. A noter également que leur prochain débat public se déroulera jeudi 27 février, à 19h à la salle Rossini, et portera sur la solidarité.
Adeline Hazan va dévoiler l'intégralité de son projet
Adeline Hazan, tête de liste de « Reims, ville unie, ville unique » rendra publique, probablement jeudi 20 février, l'intégralité de son programme électoral. Tête de liste aux élections municipales de Reims pour la 3e fois, Thomas Rose sera en meeting samedi 11 mars, à 20h30 salle Rossini, avec à ses côtés Nathalie Arthaud, porte-parole nationale de Lutte Ouvrière.
Nathalie Arthaud avec Thomas Rose (LO)
Thomas Rose (Lutte Ouvrière)
- favorable aux grands projets de type grand musée ou pôle piscine-patinoire si cela répond à un réel besoin des habitants - ces investissements publics lourds ne doivent pas profiter aux entreprises privées
Roger Paris (Reims Bleu Marine)
- démolition du Nautilud - construction d'un nouvel équipement sportif piscine-patinoire sur le site du Sernam (aucune estimation du coût) - arrêt du projet grand musée au Boulingrin
1874 -2014
Pour ses 140 ans, la chocolaterie Deléans vous offre un troisième espace de pur plaisir.
Entrez au cœur de la gourmandise… Il était une fois la chocolarie Deléans… N
ous sommes en 1874, au cœur de la ville des Sacres… Les activités de commerce, boutiques, marchés, se concentrent aux abords de la Cathédrale. La rue Cérès, située à deux pas du chevet de l’édifice, est l’une des rues les plus commerçantes de ce centre ville « historique ». Né en 1842 à Seringes dans l’Aisne, Donat Deléans, confiseur de son état, y ouvre sa boutique, au 34 de la rue Cérès, devenu le 20 depuis. Les élégants comptoirs de la boutique accueillent mille délices : berlingots, sucres d’orge, pastilles aux fruits, bonbons au miel, à la violette, guimauves, réglisses, pâtes d’amandes…
L’histoi d’une incee endormie M
onsieur et Madame Frodefond, ou passion et talents Le 1er octobre 1997, Vincent et Francesca, âgés respectivement de 25 et 28 ans, s’installent 20 rue Cérès.
Des choix d’audace et de passion Vincent et Francesca Frodefond ne laissent rien au hasard : leurs efforts se portent d’abord sur la modernisation du laboratoire. Ce dernier, offrant une surface de 150 m², est rapidement mis aux normes en vigueur. Chose rare, ce maître artisan chocolatier passionné par la création, se dote d’un programme informatique performant, qui va l’aider dans la mise au point de nouveaux produits.
La quête de l’accord parfait C
hez Deléans, la quête de l’accord parfait réunissant saveur, style et santé motive chaque chose, chaque décision. Cette philosophie mène les époux Frodefond à suivre une politique d’exigence de qualité, et d’harmonie, à tous les stades de l’élaboration de leurs gammes. La saveur et la finesse de goût naissent dans la sélection des chocolats et des matières premières. Vincent Frodefond apporte un soin tout particulier au choix des qualités, à leur provenance. Les arômes - fruité, intense en bouche, acidulé, frais, boisé… Le respect du style Deléans s’exprime dans le savoir-faire du maître chocolatier. Fort d’une expérience variée, il perpétue la grande tradition chocolatière, un artisanat d’exception au service de produits de haute qualité.
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es époux Frodefond, fort heureux de cette nouvelle ouverture, et profitant de ce 140 ème anniversaire, tiennent à remercier tout particulièrement leur fidèle clientèle, qui les suit depuis toutes ces longues années.
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N°337 du 14 au 20 février 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Un dernier «TEOM»
Conseil Communautaire
La Maison de l'Emploi fait grincer
Six ans après son arrivée en responsabilité, la maire de Reims, Adeline Hazan, a présidé lundi son dernier conseil communautaire sous ce mandat. Un dernier rendez-vous avec les conseillers de l'agglomération qui, pour changer, n'a pas manqué d'aborder l'incontournable Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM)...
l y a quelques mois nous écrivions que la maire-présidente avait passé la quasi-intégralité de son mandat à défendre cette taxe, elle l'aura donc fait jusqu'au bout. Sur le papier pourtant, la délibération n'était pas propice aux protestations puisqu'elle visait à établir, pour 2014, un taux de TEOM à 4,15% pour les dix communes fraichement entrées dans l'agglomération et à 8,5% pour les six communes historiques que sont Bezannes, Bétheny, Cormontreuil, Saint-BriceCourcelles, Tinqueux et donc Reims. Fixé jusqu'alors à 8,95%, ce dernier taux va donc connaître une baisse de 5%. « On ne pouvait pas faire plus, expliquait en amont de la séance publique Adeline Hazan, à l'époque, ce taux correspondait à l'équilibre du budget. Depuis deux ans nous procédons à un ajustement progressif car il n'est pas possible de le faire brutalement. » Graphique à l'appui, l'élue socialiste est revenue sur l'une des propositions de campagne d'Arnaud Robinet et Catherine Vautrin de baisser dès 2014 la TEOM de 20%. « Nous avons fait une simulation : si on pratiquait une baisse rien que de 15% par exemple, le budget Ordures ménagères connaîtrait un résultat négatif dès 2016, avec un déficit qui se chiffrerait jusqu'à -21 millions en 2019. De plus, cela entraînerait d'emblée une absence de marges
I
Un dernier conseil et pour l'occasion, une équipe de France 2 venue réaliser un sujet sur les candidats. © l'Hebdo du Vendredi
de manœuvre sur les dépenses et les recettes et, surtout, une réévaluation du taux de cette taxe dès 2016... » De son côté évidemment, l'UMP relativise ce
L'UMP maintient ses -20%
« cadeau » de la majorité sortante aux contribuables, arguant que l'effort aurait pu être bien plus conséquent. « Quand nous proposons de baisser la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères de 20%, c'est loin de n'être qu'une simple annonce électoraliste, promet Catherine Vautrin, chef de file de l'opposition et tête de liste aux municipales pour Reims Métropole. Il est tout à fait possible de baisser plus sensiblement cette TEOM sans mettre un seul instant les finances du budget Ordures ménagères de l'agglomération en
Start in bloc veut fédérer les jeunes entrepreneurs
Initiative
ace aux difficultés rencontrées par les jeunes entrepreneurs à Reims, plusieurs chefs d'entreprises se sont regroupés pour créer Start in bloc, la première fédération des jeunes entrepreneurs du bassin rémois. Objectifs ? « Représenter les jeunes chefs d'entreprises et faire le lien avec les différentes institutions et autres structures travaillant au quotidien sur les problématiques de la création d'entreprise, explique Julien Hody, président de Start in bloc. Nous ne sommes pas là pour remplacer une autre structure ou empiéter sur d'autres, mais pour amplifier les dispositifs existants à destination des entrepreneurs ». Forte de 30 membres un mois seulement après sa création, Start in bloc entend donc fédérer, représenter et être force de proposition. « Critiquer est à la portée de tous, mais agir est plus compliqué. Nous allons essayer de fournir cet effort », indique le président de la fédération. D'ores et déjà, Start in bloc fourmille d'idées et de projets : soutiens ciblés en direction de jeunes entreprises, défilés d'une mascotte sur les différents campus afin de se rapprocher du monde étudiant et création d'un incubateur à Reims. Calqué sur le modèle de Google,
F
danger. Car il ne faut pas non plus oublier que ce budget connait un excédent de 11,8 millions d'euros ; une somme considérable dont ne profitent pas les habitants. » Partant sur cet état de fait, la conseillère communautaire et l'ensemble de l'opposition UMP et Modem n'ont pas voté la délibération, préférant l'abstention. Attaqué sur Twitter juste après le vote par les élus socialistes, l'opposition, notamment par la voix de Jean-Marc Roze, a défendu sa position, justifiant ne pas avoir voté cette diminution de 5%, « justement car il aurait été possible de faire bien plus... » Quel que soit le point de vue, la petite formule « Les contribuables apprécieront », utilisée d'ailleurs lundi de part et d'autre, prend ici toute sa place.
Aymeric Henniaux
Parmi les subventions attribuées à certaines associations de la commune, parmi lesquelles AgroParisTech, Carinna, Initiative Marne Pays Rémois ou encore Invest In Reims, l'une d'elle a, ça devient une tradition, toujours plus de mal à passer. 480 000 euros, c'est la somme attribuée par Reims Métropole à la Maison de l'Emploi et des Métiers du Bassin Rémois. Un montant qui fait bondir Jean-Marie Beaupuy, conseiller communautaire d'opposition (Modem) : « Pourquoi donner autant à une structure aux résultats si flous ? Un jour il faudra bien s'en expliquer... Notre agglomération donne 995 000 euros à Invest In Reims qui a déjà concouru à créer 500 emplois, et presque la moitié pour cette Maison de l'Emploi qui ne draine, elle, que bien trop peu de monde, c'est incompréhensible... » En réponse, l'adjoint à la maire et conseiller d'agglo Serge Pugeault, également président de la Maison de l'Emploi, n'a pas manqué de répondre « que de 200 au début, ce sont aujourd'hui près de 6 000 personnes qui ont franchi les portes du lieu en 2013, ça ne sert donc pas à rien, loin de là. Cette structure fonctionne bien, des énormes progrès ont été faits dessus. »
Juste avant de lever la séance, Adeline Hazan a tenu, lundi dernier, à dresser devant les conseillers communautaires, un petit bilan de sa mandature en tant que présidente de Reims Métropole : « Ce mandat était très important, très riche, principalement de par l'élargissement historique de l'agglomération, de six à seize communes, mais aussi avec l'arrivée du tramway dans la vie des Rémois, la mutualisation des services et le début des transferts de compétences (enseignement supérieur, tourisme...). Nous avons également bien redressé les finances de notre collectivité (bien que sa situation n'était pas aussi dramatique que celle de la Ville de Reims). Un seul regret toutefois, que Thillois, Courcy et Brimont n'aient pas été intégrées à Reims Métropole. Mais d'une manière générale, je suis heureuse de constater que les choses vont dans le bon sens. »
L'heure du bilan
Internet, le nouveau « médicament » ?
Santé
a faculté de médecine de Reims accueillait mardi soir un forum régional intitulé « Devenir acteur de sa santé : avec Internet ? », organisé par l'ARS, l'Agence Régionale de Santé de Champagne-Ardenne. Un temps fort qui s'inscrit en droite ligne de la grande réflexion nationale lancée par Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, le 23 septembre dernier, et dont la finalité sera d'établir une vraie stratégie nationale de santé. L'idée ? Une refonte complète du système reposant sur trois piliers : la prévention, l'organisation de soins autour des patients avec une garantie d'accès égal et le développement de la démocratie sanitaire. Mais une refonte qui passera donc aussi avec l'internet. « En ce sens, le forum a permis de présenter une future nouvelle plateforme virtuelle où seront hébergées des informations santé fiables et certifiées, consultables librement et gratuitement par les internautes. De même, ce rendez-vous a aussi été l'occasion de reparler du site Amelie.fr de la Cpam qui propose toute une palette d'informations et de services », précise l'ARS Champagne-Ardenne. Enfin, les questions de la
L
Julien Hody, président de Start in bloc. © l'Hebdo du Vendredi
la fédération imagine un bâtiment financé à la fois par des fonds publics et privés qui accueillerait, contre un loyer très faible, les activités de jeunes entrepreneurs, mais aussi pourquoi pas leur lieu de vie. « Reims est 13e sur 27 au classement des villes où il fait bon entreprendre. Ce n'est pas catastrophique, mais nous pensons que notre ville possède les infrastructures et les capacités pour faire mieux », conclut Julien Hody.
> Renseignements sur www.startinbloc.fr
Julien Debant
Objectif du Ministère de la Santé : mettre sur pied une platerforme virtuelle centralisant des informations fiables sur la santé. © l'Hebdo du Vendredi
e-santé (télé-médecine...) et de la gestion par le médecin traitant de l'outil internet (le patient, en cas de maladie, se renseignant souvent au préalable sur la toile sur ses symptômes) ont également été abordées. Afin de prolonger le débat et pour répondre à toutes autres interrogations, une adresse mail a été mise à disposition du public : forumsmschampagne@gmail.com > www.ars.champagne-ardenne.sante.fr
A.H
N°337 du 14 au 20 février 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Les enseignants dans la rue
Grève
ls étaient une vingtaine à s'être rassemblés mercredi après-midi à Reims, devant le Rectorat. Professeurs et CPE, mais surtout des personnels de la mission de lutte contre le décrochage scolaire (ils sont 25 dans l'académie) protestaient contre la précarité de ces derniers, « qui n'ont toujours pas la reconnaissance que le système éducatif leur doit bien qu'ils soient des enseignants de l'Education Nationale à part entière. Beaucoup d'entre-eux ne peuvent d'ailleurs même pas être titularisés alors que, paradoxalement, le ministère a mis la lutte contre le décrochage scolaire en priorité et que les résultats sont là : Les syndicats ont rendez-vous avec les représentants du depuis deux ans le taux de décrochage dans l'académie a baissé de 27% », ministère de l'Éducation Nationale à la mi-mars. dénonce le syndicat Sgen-CFDT, soutenu lors du rassemblement par la CGT. © l'Hebdo du Vendredi
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Le couple adultère encourt la perpétuité
Fait divers - Militaire retrouvé mort à Somme-Suippe ’adjoint du procureur de la République de Reims, Laurent de Caigny, a tenu une conférence de presse mercredi 12 février au palais de justice de Reims, accompagné du lieutenant-colonel Berger, commandant le service de recherche de la gendarmerie, pour faire la lumière sur ce qui est désormais l’assassinat du sergent-chef de la BA 113, retrouvé sans vie à son domicile le 27 janvier dernier. « L’histoire » racontée par la désormais veuve du sous-officier de l’armée de l’air n’a pas survécu à l’enquête menée par les gendarmes. Elle avait expliqué, lors des premières dépositions, avoir retrouvé son époux à son retour de week-end. Et la première hypothèse d’un cambriolage ayant mal tourné n’a pas tenu longtemps. Dubitatifs, les enquêteurs ont poussé leurs investigations, notamment en recoupant les données de géolocalisations des téléphones portables de
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l’épouse et de son amant. Et lundi 10 février, les deux amants étaient interpellés au domicile de monsieur, à Reims, et placés en garde à vue. Confrontés aux éléments d’enquête, les deux sont plus ou moins passés aux aveux. Il est apparu aux enquêteurs, d’après d’autres témoignages recueillis, que le couple « légitime » était instable, et que le militaire basé à SaintDizier avait décidé de se séparer de sa compagne. Ce qu’elle n’entendait pas, essentiellement pour des raisons financières. Décision a alors été prise de faire « disparaître » le sergent-chef. Le vendredi 24 janvier, l’épouse aurait déposé des somnifères dans le pastis de son époux. Une dose ni toxique, ni létale, mais suffisante pour l’étourdir. Puis elle aurait appelé son amant pour le passage à l’acte. L’époux aurait été transporté dans le garage où il a été retrouvé mort. L’amant, dans un premier temps, ne parvenant pas immédiatement à ses fins et
Affaire Vincent Lambert : Décision du Conseil d’Etat attendue vendredi
Le Conseil d’Etat, saisi par l’épouse de Vincent Lambert et le CHU de Reims, avait décidé de se réunir de nouveau hier jeudi 13 février. A la fin de l’audience, les juges de la plus haute juridiction administrative française ont annoncé qu’ils rendraient leur décision ce vendredi à 16 heures. Pendant l’audience, le rapporteur public s’était prononcé en faveur d’une nouvelle expertise médicale, capable de permettre au Conseil d’Etat de prendre la meilleure décision. Rachel Lambert et la direction du centre hospitalier universitaire de Reims ont déposé un recours auprès du Conseil d’Etat pour annuler la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, qui, le 16 janvier dernier, avait ordonné aux médecins en charge de Vincent Lambert de mettre un terme au protocole de fin de vie engagé, dans le cadre de la loi Léonetti. En mai dernier, déjà, le tribunal, saisi par les parents de Vincent Lambert, avait rendu un jugement similaire. Vincent Lambert, jeune homme tétraplégique en état végétatif depuis cinq ans, est pris en charge par le service des soins palliatifs du CHU de Reims, dirigé par le Dr Eric Kariger, à l’hôpital Sébastopol.
Avec l'augmentation au 1er janvier du taux de la TVA dans la restauration, qui est passé de 7 à 10%, l'UFC Que Choisir de la Marne s'est demandée quel était son impact sur le ticket des consommateurs. L'association a donc comparé les prix des menus (entrée/plat ou plat/dessert) avant et après la hausse dans une trentaine de restaurants rémois et châlonnais. Heureuse surprise, seulement 58% des établissements sondés ont augmenté leur prix et encore, très modérément pour la plupart. Si globalement la section marnaise de l'UFC Que Choisir se réjouit, son président Lionel Gazeaux reste prudent : « Peut-être ont-ils anticipé cette hausse de la TVA avant le 1er janvier ou peut-être attendent-ils le changement de leur carte qui se fait souvent au printemps ? » A suivre quand les beaux jours seront de retour.
Hausse de la TVA : les restaurateurs ne se sont pas goinfrés
voyant son « rival » reprendre conscience, aurait utilisé une pioche se trouvant à disposition pour « en finir ». Un des sept coups portés aurait vraisemblablement provoqué une hémorragie massive à laquelle le sergent-chef n’a pas survécu. L’expertise devrait permettre de conclure que ladite pioche, retrouvée en travers du corps de la victime et présentant des taches de ce qui ressemblerait à du sang sur la pointe, était bien l’arme du crime. Crime dont la préméditation ne fait guère de doute. L’instruction, ouverte mercredi 12 février, devrait permettre de connaître les derniers détails d’une sordide affaire qui conduira ses auteurs devant les assises. L’amant a été mis en examen pour assassinat, la veuve pour complicité d’assassinat. Ils risquent tous les deux la réclusion criminelle à perpétuité et ont été placés en détention.
Tony Verbicaro
Vendredi dernier, le dessinateur Pascal Somon a été condamné à cinq mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel pour « contrefaçon au mépris des droits d’auteur » et à une amende de 10 000 euros à payer à la SA Moulinsart, société propriétaire de l'oeuvre d'Hergé. Le Rémois a indiqué son souhait de faire appel de cette décision.
Cinq mois de prison avec sursis pour Pascal Somon
La maison de quartier Clairmarais organise une semaine Bien-être et santé du 17 au 23 février à destination de tous les publics. Au programme : informations, échanges et mise en situation autour des médecines douces, de la diététique, etc. A noter que la journée du 18 février, de 13h15 à 18h, sera notamment dédiée aux seniors. Entrée libre.
Semaine Bien-être et santé à Clairmarais
La Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne organise un casting pour sélectionner trois familles qui seront les « familles stars » de sa campagne de communication de l’été 2014. Les familles candidates, clientes ou non de la Caisse d’Epargne, ont jusqu’au 31 mars 2014 pour s’inscrire sur le site www.labanquedelafamille.com, et pour y déposer une photo.
La Caisse d'Epargne recherche « sa famille modèle »
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Vers une communauté des universités… de Champagne ?
Enseignement supérieur et recherche
vivre. Ce que l’une gagnera avec cette communauté, l’autre le gagnera également. Nous pourrons ainsi coordonner nos travaux de recherches et décider ensemble de l’évolution de la carte des formations. » Et Christian Lerminiaux, le président de l’UTT, d’ajouter : « L’objectif est de mêler la vision professionnalisante de nos établissements aux secteurs d’excellence de la région. Les agro-
Ou plutôt de Champagne-Ardenne, histoire de ménager les susceptibilités territoriales ? Si son appellation future n’est pas encore définitivement actée, le projet de rassemblement entre l’Urca et l’UTT se peaufine. En septembre prochain, une nouvelle communauté d’universités et d’établissements verra le jour. Quelque part en région…
n se souvient, en mars 2013, d’un protocole d’accord signé entre l’Université Reims Champagne-Ardenne (Urca) et l’Université de Technologie de Troyes (UTT). Un premier pas vers le rapprochement de ces deux entités, et un premier appel à leurs homologues, pour les encourager à rejoindre le mouvement. Près d’une année plus tard, à défaut de fédérer – pour l’instant - le plus grand nombre, l’initiative est toujours d’actualité. Mieux, elle s’oriente, législation
Mutualiser les moyens pour ouvrir de nouvelles filières
O
Gagner en visibilité et en légitimité
oblige, vers la création d’une communauté d’universités et d’établissements. « La loi de juillet 2013 propose trois modes de regroupement entre les structures de l’enseignement supérieur et de la recherche, rappelle Jean-Paul Bachy, le président du Conseil régional. Fusionner, s’associer à un établissement public à caractère scientifique, cul-
De gauche à droite : Gilles Baillat, président de l’Urca, Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional, Christian Lerminiaux, président de l’UTT, et Jacques Meyer, vice-président du Conseil régional en charge de l’enseignement supérieur. © l'Hebdo du Vendredi
turel et professionnel, ou créer une communauté. Cette solution a été choisie par l’Urca et l’UTT pour pouvoir toucher d’autres établissements, publics comme privés. Les écoles de commerce, d’ingénieurs, etc. La dynamique globale engagée vise à élaborer une stratégie de diversification des formations, très attendue des acteurs économiques, mais également des familles. » De quoi lutter contre l’exode des jeunes, souvent liée à la poursuite d’études, mais aussi améliorer la visibilité de la Champagne-Ardenne dans le paysage de l’enseignement supérieur. Une condition sine qua non pour gagner en légitimité face aux pouvoirs publics
et à l’Europe, surtout lorsqu’il s’agit de solliciter les outils et les moyens d’appuyer des projets régionaux. Pour l’heure, l’Urca et l’UTT travaillent de concert à l’élaboration d’un diagnostic des besoins et d’un projet commun. « Un projet original et innovant, note Gilles Baillat, président de l’Urca, qui apportera une réelle plus-value à notre union. Seules, ni l’UTT ni l’Urca ne pourront sur-
ressources, les matériaux, la santé, ainsi que les sciences humaines et sociales. A ce jour, par exemple, il n’existe pas de formation en plasturgie. Nous verrons ensemble comment en créer une. Même chose pour les formations d’ingénieurs. En mutualisant les ressources de nos universités, nous pourrons ouvrir de nouvelles filières. » À terme, cette communauté constituera un nouvel établissement, avec sa propre gouvernance, son propre budget et son propre siège. L’histoire ne dit pas – encore - où géographiquement, mais cette décision sera forcément prise d’ici septembre. Prochaine étape, en juin : le vote des statuts définis de la structure. Puis la signature d’un contrat de site avec le gouvernement.
Sonia Legendre
Neoma BS : une fusion prometteuse
Ecole de commerce
e 24 avril dernier, Reims Management School et Business School Rouen fusionnaient pour ne devenir qu'une : Neoma Business School (NBS) était née. Deux campus dans deux villes pour une seule école, se voulant résolument ambitieuse. « L'enjeu pour nous, c'est de figurer dans les quinze meilleures écoles européennes d'ici dix ans (Reims et Rouen étaient jusqu'à présent situées autour des 25-30e rangs), tout en veillant à ce que nos deux campus continuent à se développer de manière tout à fait équivalente », souligne Yves Benard, président de Neoma Business School. Pour se faire, créer une nouvelle entité avec sa propre identité était donc indispensable, comme le rappelle Frank Bostyn, directeur général de NBS : « Cette fusion, c'est un défi, mais on constate une vraie adaptabilité des uns et des autres. Pour ne donner l'avantage ni à Reims, ni à Rouen, on a donc choisi le nom de Neoma (« Néo » pour son côté nouveau, « Ma » en référence au management, car notre objectif, c'est de former les managers de demain »). Quant à la fusion en elle-même, elle n'apportera que de la valeur ajoutée car elle permettra un meilleur niveau de compétitivité dans les régions où se
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Élus et représentants de NEOMA ont dressé le tout premier bilan de la fusion. © l'Hebdo du Vendredi
trouvent les campus. » Principale mission désormais : réussir à rendre les campus les plus attractifs possible et surtout internationaliser davantage l'école (qui dispose d'ailleurs déjà d'une triple accréditation internationale). Reste qu'avec un budget de 75 millions d'euros, 200 professeurs permanents, 8 000 étudiants (dont 30% d'étrangers) et quelque 300 partenaires internationaux dans 75 pays, les conditions semblent réunies pour se développer. Sans oublier le projet immobilier de déménagement du campus rémois pour des locaux plus grands, devenu certes moins urgent mais toujours dans les cartons.
EN BREF
Plusieurs établissements d'enseignement supérieur ouvrent leurs portes ce week-end à Reims : Lycée Saint-Jean-Batiste de la Salle (vendredi 14 février de 16h à 20h et samedi 15 février de 9h30 à 13h), l'Université de Reims (samedi 15 février de 10h à 17h), Lycée Privé Jean XXIII (samedi 15 février de 14h à 17h30) et Lycée Libergier (samedi 15 février de 9h30 à 16h) A noter également que l'Université de Reims organise, du 24 au 28 février, l’opération « un jour à la fac ». Il s'agit d'une semaine d’immersion à sur les bancs universitaires avec l’opportunité de visiter les campus mais aussi d’assister à un ou plusieurs cours dans la ou les composantes de son choix. Rens. : www.univ-reims.fr/unjouralafac.
Enseignement supérieur : portes ouvertes en pagaille
Groupe Saint Christophe - Parc Millésime 51370 Reims-Thillois - Tél. 03 26 08 24 66
Aymeric Henniaux
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SOS jeunes en détresse
Les rendez-vous
Point écoute Jeunes
Nouveau, pratique, anonyme, gratuit et sûrement très vite indispensable, le Point écoute jeunes vient d'ouvrir ses portes à Reims. Un lieu d'accueil et d'écoute, initiative de la Ville de Reims et fruit des réflexions menées depuis 2009 par le Conseil local de la souffrance psychique, et qui s'adresse à tout le jeune public, de 11 à 25 ans, en souffrance psychique et confronté à diverses problématiques.
ci on accueille, bien sûr, on écoute, ensuite, puis on conseille et/où on oriente vers les structures spécialisées partenaires. Sur place, deux psychologues-cliniciennes, Marie Matherat et Mélisande Leclère, soutenues par l'ARS et accompagnées régulièrement par deux éducatrices spécialisées de l'ANPAA (l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) et d'une assistante sociale du CAST (Centre d'accueil et de soins pour les toxicomanes) reçoivent toutes les jeunes en détresse, trois fois par semaine. Des jeunes, mais aussi leurs parents ou leurs proches, les professionnels, les bénévoles d'associations en lien avec les jeunes... « Nous accueillons des personnes connaissant des problématiques très différentes. De celles victimes de maltraitance, de soucis familiaux, à celles souffrant d'addictions à l'alcool, aux drogues, sans oublier toutes les questions liées à la sexualité », développe Marie Matherat. Deux cas de figure ensuite : soit le problème peut être réglé directement au Point écoute jeunes, soit les deux professionnelles, spécialisées pour l'une en psychologie comportementale et pour l'autre en psychologie-clinique et psychopathologie, choisissent d'orienter le « patient » vers une « structure plus adaptée comme des unités du CHU, de l'établissement public de santé
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mentale (EPSM), des associations, etc. ». « Il faut savoir que pour la plupart des cas, l'expérience sur les autres points jeunes a montré qu'en une à quatre séances les principales problématiques pouvaient être réglées. » Si les deux psychologues-cliniciennes peuvent orienter certains jeunes vers des structures spécialisées, la réciproque fonc-
Les Godillots ou quand la BD s'empare de la Grande Guerre
Les deux psychologues-cliniciennes, Mélisande Leclère (à gauche) et Marie Matherat, seront présentes trois jours par semaine. © l'Hebdo du Vendredi
tionne aussi, le lieu se présentant comme un véritable espace relais, situé à l'interface de toute intervention médicale, sociale, éducative ou juridique. Évidemment, des contacts particuliers se noueront avec l'Education Nationale, étant donné que la majorité des jeunes ciblés par l'opération est scolarisée au collège ou au lycée. « On est déjà en contact avec beaucoup d'établissements scolaires, des psychologues scolaires, des assistantes sociales... Peut-être même que dans un futur proche, nous aurons la possibilité de réaliser des interventions à l'extérieur, dans les classes », poursuit Marie Matherat. Quelle suite alors pour ce projet ? Tout dépendra évidemment de son « succès » ou non. Reste qu'un lieu similaire, la Passerelle Jeunes, existe déjà depuis 2011 à Châlons-en-Champagne et fonctionne tellement bien qu'il est désormais ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 17h. Nul doute que son homologue rémois connaîtra le même avenir.
Aymeric Henniaux
> Point écoute jeunes, 11, rue Eugène Wiet (au coin de la rue du
Barbâtre). Permanences les lundis de 11h à 14h, mercredis de 15h à 19h et vendredis de 14h à 17h, ou sur rendez-vous. Rens. : 03 26 35 60 52 ou pej@mairie-reims.fr
Le dessinateur Marko sera présent mercredi 19 février, à partir de 14h30, au sein de la librairie rémoise Bédérama. L'auteur y dédicacera les tomes 1 et 2 de la série Les Godillots (Ed. Bamboo). Accompagné d'Olier au scénario, Marko y raconte la première guerre mondiale à travers les regards de deux soldats affectés au ravitaillement à l'arrière des lignes et au front. Malgré en toile de fond un sujet lourd comme la Grande Guerre, cette série réussit plutôt habilement à marier le drame et l'humour.
« Reims dans la Grande Guerre » par Michel Thibault
Le rémois Michel Thibault partage de nouveau son importante collection de cartes postales et de documents iconographiques dans son dernier livre « Reims dans la Grande Guerre ». Paru aux Editions Sutton, cet ouvrage retrace les épisodes douloureux vécus par la ville de Reims pendant la Première Guerre Mondiale : des désastres liés aux bombardements aux difficultés de la vie quotidienne des Rémois.
J.D
> Disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 22
euros et sur www.editions-sutton.com
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Dernier chapitre à Reims, un nouveau à Châlons...
Emploi - Liquidation judiciaire Deux librairies Chapitre aux fins bien différentes. Si l'optimisme est de mise pour la librairie châlonnaise, le sort des 24 salariés du magasin rémois de la place d'Erlon est, lui, scellé : la librairie a définitivement baissé le rideau lundi.
de mars. Pour la suite, Franck Dournovo reste malgré tout résolument confiant : « Une fois la liquidation actée, les repreneurs pourront se (re)positionner avec de meilleures conditions pour eux. Et je n'imagine pas une reprise du site sans garder au moins une partie du personnel expérimenté. Car le relationnel est très fort ici avec notre clientèle. »
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L'information est tombée lundi dernier dans la soirée : le tribunal de commerce de Paris a validé l'offre de reprise faite par la maison d'édition Albin Michel de la librairie châlonnaise Chapitre. L'éditeur, qui a déjà racheté cinq librairies du groupe, était le seul à avoir déposé une offre pour le site de Châlons, la Fnac ne s'étant pas manifestée. Parmi les conditions de la reprise : que les dix salariés de Chapitre soient conservés sur le site, ce qui devrait donc bien être le cas. Chapitre devient donc Albin Michel, pas de changement de direction, qui reste maître de la gestion de la librairie. La directrice, Lydie Fiot, n'hésite plus d'ailleurs à parler au futur : « Maintenant que le rachat est acté, nous allons pouvoir créer une nouvelle société, et d'ici un bon mois, le temps de rouvrir des comptes chez les fournisseurs, on devrait pouvoir achalander à nouveau correctement la librairie. »
ans la cité des Sacres, la très mauvaise nouvelle est officiellement tombée le 31 janvier dernier, avec la décision du juge du tribunal de commerce de Paris de refuser la proposition de reprise partielle par l'éditeur Albin Michel du site rémois (soient 19 emplois sauvés sur 24). « C'est l'application pure et simple de la loi, regrette Franck Dournovo, directeur de la librairie rémoise, on est un peu dans la politique du tout ou rien. Un peu partout, tous les jours, on entend aux informations des reprises partielles validées par les tribunaux, mais pas pour nous. Pourtant ça aurait été jouable car certains de nos collaborateurs étaient consentants à des départs volontaires...»
Le cœur gros à Reims
Jusqu'alors en liquidation judiciaire avec poursuite d'activité, Chapitre Guerlin n'aura donc pas trouvé un repreneur capable de conserver l'intégralité des salariés. « L'autre problème, poursuit Franck Dournovo, c'était le loyer (plusieurs milliers d'eu-
Soulagement prudent à Châlons
A Reims, le tribunal a refusé l'offre d'Albin Michel, entraînant la fermeture définitive de la librairie. © l'Hebdo du Vendredi
ros par mois). Après une forte réévaluation à l'automne dernier, on avait déjà pris la décision de regrouper toutes les activités sur un seul site, mais malgré cela, ça n'étais plus jouable. » La faute aussi à des charges liées à l'appartenance au groupe Chapitre, visiblement bien trop élevées pour assurer la pérennité des finances de la librairie. « Si on avait été indépendant, je ne dis pas que ça aurait été gagné, mais nous aurions eu plus de chance d'être rentables. Par exemple, en appartenant à
Chapitre, nous étions tenus de passer par une entreprise du groupe pour l'informatique, ce qui nous coûtait 70 000 euros par an... contre seulement 10 000 euros annuels si on avait pu passer par une autre société qu'on aurait choisi », indique le directeur. Fermée depuis 18h lundi dernier, la librairie devrait progressivement se vider au cours des prochaines semaines. Quant aux salariés, la lettre de licenciement devrait tomber pendant les premiers jours
Homologation du plan social annulée, et après ?
OCDF-Wayne Dalton
Le tribunal administratif de Châlons-enChampagne a annulé l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de l’entreprise rémoise OCDF-Wayne Dalton, en liquidation judiciaire depuis juillet 2013. Une décision qui, bizarrement, ne fait que plonger un peu plus dans le flou les 63 salariés.
a loi de sécurisation de l’emploi entrée en vigueur récemment et supposée mieux défendre les intérêts des salariés a instauré une homologation, par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), du PSE. Et pour la première fois en France, cette autorisation administrative a été annulée par un tribunal. Et c’est donc OCDF-Wayne Dalton, entreprise rémoise de fabrication de portes de garage, qui est concernée par le jugement rendu mardi à Châlons. D’après les juges administratifs, le PSE est insuffisant. Me Philippe Brun, l’avocat des salariés de Wayne Dalton, avait
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Me Philippe Brun. © l'Hebdo du Vendredi
commencé par chercher à faire annuler la liquidation judiciaire ouverte en juillet. En octobre, la cour d’appel avait confirmé la liquidation, ce qui ouvrait la porte à la mise en place du PSE, lequel
« On a gagné une bataille, mais que va-t-on en faire ? » avait été homologué par la Direccte. Les lettres de licenciement pouvaient alors partir chez les salariés. Pour Me Brun, « l’Etat, via la Direccte, est obligé d’homologuer les PSE, sans quoi les salariés ne sont pas couverts
par l’AGS (régime de garantie des salaires, ndlr)… »
Puisque le tribunal administratif a annulé l’homologation, le PSE ne vaut donc plus, et, en conséquence, les licenciements non plus. Mais l’entreprise est toujours en liquidation judiciaire, et les employés ne travaillent évidemment plus, et, donc, ne perçoivent pas de revenus. Le hic, c’est que si le PSE est annulé par le contentieux administratif, d’une part, il est fort probable que la décision définitive n’intervienne pas avant plusieurs années, le temps de l’examen en appel, et, s’il le faut, devant le Conseil d’Etat, plus haute juridiction
administrative. Et si, dans trois ans, le Conseil d’Etat confirme l’annulation de l’homologation, que se passe-t-il ? La liquidation judiciaire sera sans doute clôturée d’ici là, et vers qui les salariés pourront-ils se retourner pour toucher leurs indemnités ? « Ce contentieux administratif ne condamne pas l’employeur, explique Me Brun. Donc il faut retourner devant le juge judiciaire pour faire valoir les droits des salariés. Sauf qu’on ne peut pas y aller tant qu’on n’aura pas une décision administrative définitive. Et quand on l’aura, l’employeur nous répondra devant le juge judiciaire qu’il a licencié avec l’accord de la Direccte à l’époque, et qu’il ne peut plus rien faire. Alors on fera quoi ? On poursuivra l’Etat pour faute, et ce sera à l’Etat, donc aux contribuables, de compenser un PSE trop léger ? » Pour Me Brun, le PSE a été homologué alors qu’il n’était pas proportionné aux moyens de l’entreprise, ou à défaut, du groupe qui le détient. Ici, le Japonais Sanwa, qui « distribue des dividendes très élevés à ses actionnaires… La loi Hollande sur la sécurisation de l’emploi, c’est une loi de sécurisation patronale… »
Tony Verbicaro
Aymeric Henniaux et Sonia Legendre
Mory Ducros : maintien de l’activité à Châlons et à Reims
Transport
Grâce à l’accord du tribunal de commerce pour la reprise de Mory Ducros par Arcole Industries, les sites de Châlons et de Reims ont pu maintenir leur activité. © l'Hebdo du Vendredi
in novembre 2013, Mory Ducros, le deuxième transporteur français de messagerie, officialisait son dépôt de bilan. L’un des plus importants survenus en France depuis la faillite de Moulinex, en 2001. Jeudi dernier, à l’issue d’un long bras de fer avec les syndicats, la CFDT en tête, le tribunal de commerce de Pontoise (Val-d’Oise) validait l’offre de reprise du groupe par Arcole Industries, son principal actionnaire. Au plan national, les conditions du contrat prévoient de préserver 2 210 emplois, sur les 5 000 effectifs initiaux de Mory Ducros. Dans la Marne, aucune fermeture d’agence n’est à déplorer, et l’activité des sites rémois et châlonnais a pu être maintenue. Cette reprise implique néanmoins la suppression de trois emplois à Châlons sur un total de 43 postes, et de 19 à Reims, pour 81 salariés. Sous réserve de la décision finale des administrateurs, qui devrait être connue d’ici la fin du mois, voire début mars.
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S.L
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Le Stade veut être maître chez lui
Foot (L1, 25e j.) : Reims - Bordeaux
Suite à la blessure au genou de Kossi Agassa lors d'un entraînement, Johnny Placide (26 ans) a participé à son premier match de L1 cette saison à Guingamp. Une première réussie pour l'habituel remplaçant qui devrait au moins être titulaire lors des trois prochaines journées.
Tranquille comme Placide
Vainqueur à Guingamp, le Stade de Reims accueille samedi soir Bordeaux. Prolifiques à l'extérieur, les Rouges et Blanc entendent rattraper les points perdus sur la pelouse de Delaune.
e de L1 avec 36 points après sa victoire à Guingamp (2-1), le Stade de Reims a fait un très grand pas vers le maintien. Désormais, le club présidé par Jean-Pierre Caillot peut se pencher sérieusement sur un nouvel objectif : celui de terminer la saison dans le top 10 de la L1. Mais pour que cet espoir devienne une réalité, l'équipe rémoise va devoir hausser encore son niveau de jeu, en particulier à domicile où ses performances ne sont pas toujours à la hauteur. 3e au classement à l'extérieur, derrière le PSG et Monaco, le Stade de Reims a ainsi pris plus de points lors de ses déplacements qu'à la maison (21 points sur 36). Il est temps que cela change et pourquoi pas dès samedi soir lors de la venue de Bordeaux ? « Rationnellement, je n'ai pas de réponse à cette situation sinon nous aurions inversé la tendance, avoue Hubert Fournier. Peut-être que sur certains matches nous nous sommes trop exposés ? ». Pour l'entraîneur rémois, la priorité sera donc d'abord de fermer les vannes d'une défense un peu trop laxiste ces derniers temps. « Nous en avons pris six lors de nos deux derniers matches à la mai-
Comment s'est passée cette première ? Ça fait plaisir d'être sur le terrain. Les remplaçants ont fait le boulot. Je suis content de ma performance et j'ai à coeur de continuer à travailler et de confirmer, car quand on est remplaçant, on a faim, on a les crocs. Maintenant, si je suis content pour moi, je suis aussi malheureux pour Kossi.
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Ressentez-vous une pression particulière ? Non pas du tout. Je me prépare comme d'habitude.
Kossi Agassa blessé, c'est Johnny Placide qui va occuper les buts pendant au moins trois matches. © l'Hebdo du Vendredi
son. Nous devons être plus solides, avoir la volonté de travailler en équipe et afficher un bloc collectif beaucoup plus structuré ». Hubert Fournier a bien sûr en tête la claque reçue il y a deux semaines lors de la réception de Montpellier (2-4). Bonne nouvelle, face à Bordeaux (8e de L1 avec 34 points), il disposera d'un groupe plus étoffé que lors de la défaite subie contre les hommes de Roland Courbis. En effet, seuls Diego et Fofana, qui ont tout juste
Une finale avant l'heure ?
repris le chemin de l'entraînement, et bien sûr Agassa, blessé depuis la semaine dernière et qui devrait manquer les trois prochaines journées, seront absents.
> Reims - Bordeaux (25e j.), samedi 15 février à
Julien Debant
20h, stade Auguste Delaune.
Match suivant, Monaco - Reims (26e j.), vendredi 21 février à 20h30, stade Louis II.
e Champagne Châlons-Reims Basket était prévenu. Il n'est jamais facile de s'imposer sur les terres de Souffelweyersheim. Sans Sacha Giffa, parti honorer un de ses proches disparus, Nikola Antic et ses hommes sont donc tombés dans le piège tendu par le promu. Pourtant, Michel Morandais et ses coéquipiers ont, comme souvent, parfaitement débuté cette rencontre menant de 13 points à la pause (40-27), mais sont ensuite tombés dans leurs travers, baissant d'intensité en défense et subissant logiquement le retour de leurs adversaires qui finalement obtenaient la victoire au terme de trois prolongations ! Score final en faveur des Alsaciens : 101-98. Avec cette nouvelle défaite au compteur, le
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Michel Morandais et ses coéquipiers ont un très gros match à jouer samedi soir à Bourg-en-Bresse. © l'Hebdo du Vendredi
CCRB laisse d'une part Boulogne prendre les commandes du championnat et d'autre part revenir Bourg-en-Bresse à sa hauteur. Les Bressans, où figure l'ancien marnais Kévin Corre, sont justement, samedi soir, les prochains hôtes de la bande à Antic,
Plus haut salaire parmi les joueurs étrangers de la Pro B, le pivot américain du CCRB John Turek tarde à retrouver ses sensations après la blessure qui l'a éloigné des parquets pendant six semaines cet automne. Avant cet arrêt, il tournait en moyenne à 15 points et 9,5 rebonds pour une évaluation rondelette de 23 (4 matches). Depuis, il marque 13,6 points et prend 6,4 rebonds pour une évaluation correcte de 14,4 (15 matches). Moins en réussite au niveau de son shoot et moins dominant dans la raquette, le joueur US est certainement mieux ciblé par ses adversaires. Sa baisse de régime est surtout marquée depuis la reprise après les vacances de Noël. Pire, depuis trois matches, il semble en total manque de confiance. Son match à Souffelweyersheim en est le symbole : 10 pts marqués mais avec 23% de réussite et 3 petits rebonds en 37 minutes de jeu pour une évaluation négative (-2) ! John Turek vaut mieux que ce non-match en Alsace. A lui de le prouver à Bourg.
Le CCRB a besoin de John Turek
en match en retard de la 16e journée. Ce duel entre deux des grosses cylindrées de la Pro B sent la poudre. En effet, si le vainqueur restera collé aux basques de Boulogne, le vaincu pourrait se retrouver à deux victoires du leader. Alors que les deux tiers du championnat sont déjà joués, cet écart au vu des performances des uns et des autres clubs ne sera pas anodin, même si Châlons-Reims aura encore l'occasion de prendre directement la mesure de ces deux adversaires : déplacement à Boulogne le 28 février et réception de Bourg-en-Bresse le 4 mars. Toujours est-il que c'est avec le couteau entre les dents que les Marnais devront se présenter à l'Ekinox, la toute nouvelle salle de Bourg-en-Bresse. Le groupe composé et entraîné par le très expérimenté Frédéric Sarre présente une belle homogénéité. Le danger peut venir de partout avec des gâchettes comme Devin Booker (13,3 pts et 6,3 rbs), John Flowers (13,2 pts et 4,9 rbs) et O’Darien Basset (12,8 pts, 4,3 rbs et 3,6 pds). Et derrière ces trois leaders US, de solides joueurs français font le boulot. Ainsi, Alexis Tanghe (8,4 pts et 4,6 rbs), Simon Darnauzan (8,3 pts et 4 pds) ou encore Kévin Corre (6 pts et 4,5 rbs) participent très largement aux performances de leur équipe, notamment défensives, la meilleure dans ce domaine de la division (69,4 pts encaissés contre 77,6 au CCRB).
> Bourg-en-Bresse - Châlons-Reims, match en
J.D
retard de la 16e journée, samedi 15 février à 20h, salle Ekinox, Bourg-en-Bresse.
Des appréhensions avant le match face à Bordeaux à Delaune ? Je ne me fais pas de soucis. En Coupe de France face à Monaco ça s'est bien passé. Je suis venu aussi au Stade de Reims pour ce public qui pousse. C'est à nous de faire en sorte que le stade soit derrière nous.
EN BREF
Basket (Pro B, match reporté de la 16e j.) : Bourg-en-Bresse - Châlons-Reims Dépités après leur défaite à Souffelweyersheim, Châlons-Reims doit impérativement relever la tête samedi soir sur le parquet de Bourg, son principal concurrent avec Boulogne pour l'accession directe en Pro A.
Vous êtes certain de jouer les trois prochains matches... Nous devons confirmer à domicile nos bons résultats à l'extérieur. Personnellement, je vais jouer comme je sais le faire sans en faire trop en espérant que tout se passe bien. C'est plus facile aussi quand l'équipe marche plutôt bien. Les performances de Kossi me poussent à faire plus à l'entraînement, à être meilleur sur le terrain. C'est le métier de 2e gardien et ça se passe très bien avec tout le monde.
Prochains matches à domicile : Châlons-Reims Saint-Quentin (30e j.), vendredi 21 février à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlonsen-Champagne, et Châlons-Reims - Denain, mardi 25 février à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-en-Champagne.
J.O. de Sotchi : encore deux chances pour Véronique Pierron
Éliminée mardi dès les séries de l'épreuve du 500 m de short-track, suite à une chute, Véronique Pierron possède encore deux chances de ramener une médaille de Russie. La licenciée du Reims Patinage de Vitesse est en effet maintenant attendue sur le 1500 m (à partir du samedi 15 février), puis sur 1000 m (à partir du mardi 18 février).
Les Harlem Globetrotters attendus à Reims
Les Harlem Globetrotters sont de retour en France et à Reims. Ils seront au Complexe René Tys jeudi 20 février. Plus qu'une équipe, les Harlem Globetrotters sont une véritable institution dans le domaine du "basket show" depuis plus de 80 ans. Ces légendes du basket offrent plus qu'un match : un vrai moment de divertissement qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie, mêlant situations loufoques, gags en cascades et jeux ludiques toujours en interaction avec le public. Tarifs : 26,25/29/37,25/40 euros. Infos et réservations sur www.gdp.fr Un concours de saut d'obstacles (CSO), étape "Tournée des As Poney", est organisé dans les locaux du Centre équestre de la Ville de Reims par l'association Equis les 15 et 16 février. La compétition compte plusieurs centaines d'engagés de 7 à 17 ans représentant une cinquantaine établissements équestres venus de 20 départements. Entrée libre. Plus d'infos à http://equisreims51.jimdo.com/
Tournée des As Poney
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magazine
Le baron Bernard Lavilliers
Un humour de québécois
Concert - Capitole Châlons-en-Champagne
One man show - A l'Affiche
Bernard Lavilliers a commencé hier, jeudi 13 février, la tournée qui accompagne son dernier album, Baron samedi (Universal-Barclay), paru en novembre dernier. Il s’agit du 20e opus, un doublealbum, de l’auteur-compositeur-interprète-engagé. Après Besançon, Riorges, Genève et Strasbourg, Lavilliers sera donc sur la scène du Capitole vendredi 21 février. L’album Baron Samedi est né en Haïti, où l’artiste a poursuivi son voyage à travers le monde, pour y dénicher des racines vaudou. Le Baron Samedi, nom donné à l’album, est un personnage mythique, mystique, de la légende vauLe Capitole, sur la route de la tournée de Bernard Lavil- dou haïtienne. Les notes et les mots qui évoquent Haïti, terre dévastée, dans Baron Samedi, sont nés liers. © DR pendant le tournage d’un film documentaire, (Lavilliers, dans le souffle d’Haïti, France Ô, 2013) qui racontait la pause obligée qu’avaient traversé les artistes locaux après le tremblement de terre. En dehors d’Haïti, Bernard Lavilliers chante les obsèques de sa mère (Sans fleurs ni couronnes), les avant-gardistes comme Cocteau, Duncan ou Delaunay (Villa Noailles), les poètes Nazim Hikmet (Scorpion) et Blaise Cendrars (La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France), 27 minutes exceptionnelles sur le deuxième CD du double-album.
Bien qu’il ait commencé sa carrière en tant qu’animateur radio à succès, c’est en tant que membre de la troupe Juste pour Rire que Stéphane Rousseau s’est réellement fait connaître du public français. Adopté et adoré dès sa première participation au festival éponyme, en 1988, il s’est révélé aux yeux du monde entier, lui permettant alors de découvrir un comique aussi charmeur que charmant et à l’humour décapant, faisant d’ailleurs toujours mouche. Complice de Franck Dubosc et, plus tard, de Florence Foresti dans de nombreux sketchs hilarants, l’humoriste québécois s’est rapidement fait un nom auprès des spectateurs francophones, ainsi qu’une place dans leur cœur. Homme de scène, acteur, chanteur, musicien ou encore peintre, Stéphane Rousseau a en effet, grâce à ses multiples talents, su séduire et conquérir un public qui lui est désormais fidèle. De retour sur scène avec un nouveau spectacle, Stéphane Après l’immense succès des Confessions, son pré- Rousseau vous fera rire aux éclats ! © DR cédent spectacle, le québécois préféré des français revient en ce début d’année sur les scènes européennes, et donc rémoises, avec I live U, un tout nouveau one-man show promettant de la joie, du rire et de la bonne humeur à quiconque ira le voir ! Que vous soyez déjà un(e) fan absolu(e) ou que, par malheur, vous ne connaissiez pas encore le bonhomme, dépêchez-vous de réserver vos places et d’aller l’applaudir du 18 au 22 février prochain : aucune excuse ne sera tolérée pour le manquer !
T.V
> Bernard Lavilliers, Capitole en Champagne, vendredi 21 février à 20 h 30. Tarifs : 43 et 49€. Placement numéroté assis.
L'humour fantaisiste de Mitch
One man show - Filature à Bazancourt
Jeune comédien et humoriste, Michael Hirsch dit « Mitch », s'amuse avec les mots et joue avec la réalité. Très inspiré par Devos et Desproges, le jeune homme aime jouer avec les normes et emmener les spectateurs dans le territoire de l'absurde : lieu où son imaginaire et sa fantaisie sont les seules règles. Un choix audacieux à l'heure où une majorité d'artistes s'engouffre dans le sillon du « stand-up ». A découvrir ce samedi 15 février à 20h30 à la Filature, l'espace culturel de Bazancourt. Tarifs : 5/7 euros / Réservations : 03 26 48 65 00 ou culturel.bazancourt51@orange.fr Michael Hirsch dit "Mitch" vous donne rendez> www.bazancourt51.fr vous à la Filature de Bazancourt. © DR
EN BREF Cette année Maison Vide revisite la Saint Valentin. Vendredi 14 février, l'association propose une soirée « Nouveaux Romantiques » avec le spectacle « La leçon », un véritable show burlesque signé par Coralie Datt et Yvonne Dalton, suivi d'un dj Set. Tarif : 5 euros. Bar et petite restauration amoureuse sur place. Réservation à maisonvide@gmail.com Maison Vide, 1, rue Mannot à Crugny. Rens. : www.maisonvide.fr
Maison Vide donne rendez-vous aux « Nouveaux Romantiques »
Les étudiants de l'IUT de Reims organisent mardi 25 février un concert visant à collecter des dons pour l'association des Restos du Cœur. Les groupes Lez’Ahuris, Super Socks et Kima Nova ont répondu à l'appel et baigneront à cette occasion la salle Rossini de leur musique electro-pop. Tarifs : 8 euros en prévente à l'IUT de Reims / 10 euros sur place.
Concert le 25 février au profit des Restos du Coeur
Stage de danse modern' jazz le dimanche 16 mars avec Michael CASSAN
organisé par l'école de danse Sandrine ROBERRINI Chorégraphe et Professeur de danse
C.L > Stéphane Rousseau, I live U, du mardi 18 au samedi 22 février à 20h30 – Tarif : 36 euros – A l’Affiche, 110 avenue Jean Jaurès à Reims.
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS VENDREDI 14 FÉVRIER
JAZZ : THE THING+HIPPIE DIKTAT Sur scène, la musique de The Thing prend une dimension supérieure. Une puissance horsnorme, une énergie incandescente, le répertoire du trio scandinave prend réellement feu. Hippie Diktat, c’est un mélange de noise-rock et de freeture d’une puissance incroyable et surtout d’une ampleur volumétrique qui vous écrase à chaque instant. À 20h00. Tarif : 8 euros - Le Ludoval, 1 place René Clair.
MUSIQUE CLASSIQUE : LES BURLESQUES Contemporain de Bach, Georg Philipp Telemann a toujours fait beaucoup moins d’émules, en dépit de sa production abondante, composée de 600 suites pour orchestre (ou ouvertures), dont seulement 130 nous sont parvenues. «Les Burlesques» propose un programme dont chacun sortira enjoué, fredonnant l’air du Mezzetin, avec des rythmes endiablés en tête. À 20h30. Tarif : 22 euros - Opéra de Reims.
MUSIQUE ÉLECTRONIQUE : SHARIVARI #2
COURS ENFANTS
ADOS ET ADULTES
NIVEAUX MOYENS ET CONFIRMÉS
Studio de danse 91 bis rue brûlart reims 06 12 14 18 93 - 03 26 82 42 72 - mail : sandrine.roberrini@wanadoo.fr Renseignement et inscription :
L’association Inner Corner propose sa deuxième Sharivari, une soirée aux frontières de la musique électronique. Avec : Improvisium, Aufgang, Stellar Om Source et Inner Corner DJ’s. À 21h00. Tarifs : 12 à 21 euros - La Cartonnerie. SAMEDI 15 FÉVRIER
L’HARMONIE MUNICIPALE DE
REIMS À L’OPÉRA L’Orchestre de l’Harmonie municipale proposera pour ce concert une suite de musiques de très grands films tels que Laurence d’Arabie, Spider Man, Le Fantôme de l’Opéra, Out of Africa... Avec en première partie la Chorale Val de Muire de Tinqueux, au répertoire s’étendant du Gospel à la chanson contemporaine. À 20h30. Entrée libre - Opéra de Reims.
MUSIQUE DU MONDE : IDIR Précurseur de la world music, Idir propulse la culture kabyle sur le devant de la scène mondiale. Il présente son nouvel album, dans l’intimité d’un retour aux sources. En partenariat avec la Cartonnerie. À 20h30. Tarifs : 15 à 20 euros - La Comédie de Reims. MERCREDI 19 FÉVRIER
MUSIQUE CLASSIQUE : PAPA HAYDN Surnommé affectueusement par les musiciens de son orchestre «Papa Haydn» pour sa gentillesse et son caractère protecteur, Joseph Haydn incarne le classicisme viennois. Vous pourrez non seulement entendre sa musique mais également des créations, des arrangements, des jeux et surtout... une surprise. À 20h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20 rue Gambetta. JEUDI 20 FÉVRIER
MUSIQUE EN MÉDIATHÈQUE Au programme : le Violoncelle Lyrique et Rythmique, un concert interprété par les violoncellistes du Conservatoire de Reims. À 18h30. Entrée libre dans la limite des
places disponibles - Médiathèque Jean Falala, 2 rue des Fuseliers.
[DJAZ] À L’OPÉRA N°2 Le trio «Yes is a pleasant country» est né en 2002, du désir commun des trois complices de parcourir le terrain sonore d’une voix, d’un piano et du saxophone soprano. Tout d’abord improvisé, leur répertoire s’est enrichi de compositions, autour de poèmes de E.E. Cummings, et de standards de Jazz de Duke Ellington et Billy Strayhorn. À 19h00. Tarifs : 8 euros/gratuit pour les étudiants - Opéra de Reims. VENDREDI 21 FÉVRIER
TÉRÉBENTHINE+ISAAC+ONE LICK LESS Duo rock qui cultive une atmosphère sensible, Térébenthine explore, touche avec simplicité, tente d’effleurer, mais aussi parfois de brusquer. ISaAC, c’est une musique noise frénétique alliant mélodies dissonantes et rythmiques décousues. One Lick Less éructe sa musique parcourue de soubresauts acoustiques qui électrisent le corps, et trace les contours d’un blues personnel et très spécial. À 20h00. Prix libre - Le Ludoval, 1 place René Clair. VENDREDI 21 FÉVRIER
POP : LE JEU À LA NANTAISE La nouvelle scène nantaise se déplace à La Cartonnerie, après un match aller en décembre au Stéréolux, avec des groupes rémois. Au programme : Pegase, Disco Anti Napoleon et Elephanz. À 20h00. Tarifs : 5 à 10 euros La Cartonnerie.
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Ne quittez pas, une opératrice va vous répondre
Comédie musicale - Opéra de Reims
Bells are ringing ou quand une opératrice au grand coeur décide de réaliser les rêves des autres. © Bruno Amsellem
Ella Peterson est opératrice à New York. Chargée de prendre en note les messages téléphoniques des abonnés absents, à l’heure où le répondeur n’existe pas encore, la jeune femme a tendance à s’investir un peu plus qu’il ne faut dans son travail : de nature altruiste, elle est en effet rapidement devenue l’amie et la confidente de ses interlocuteurs, ce que Sue, sa patronne, ne voit pas d’un très bon œil. Malgré tout, et n’écoutant que son bon cœur, Ella va tout faire pour venir en aide à ses clients, parmi lesquels on compte un dramaturge en panne d’inspiration, un acteur de second plan recherchant désespérément un premier rôle et un dentiste qui aurait préféré être musicien. N’hésitant pas à prendre différentes identités pour mener à bien ses projets, la jeune opératrice s’apprête à vivre une aventure pleine de rebondissements ! Initialement créée à Brodway en 1956 par Betty Comden et Adolph Green, auteurs de Chantons sous la pluie, Bells are ringing connut son heure de gloire suite à l’adaptation cinématographique de Vincente Minnelli. Un peu oubliée depuis, la célèbre comédie musicale reprend du service et s’invite pour la première fois en France, dans une mise en scène de Jean Lacornerie, grand spécialiste et avant tout amoureux de ce répertoire. Une bonne occasion pour les amateurs de comédie musicale de découvrir une pièce drôle, enjouée et bien évidemment dotée d’un happy end !
Claire Lagrange
> Bells are ringing, mardi 18 février à 20h – COMPLET – Opéra de Reims.
Un petit soir pour l’Homme, un Grand Soir pour l’égalité
Grand Soir - Manège de Reims
S’investissant régulièrement dans de nombreux événements et autres festivals, le Manège de Reims s’inscrira, une fois encore, les 18 et 19 février prochains, dans l’actualité rémoise. A l’occasion de la 3ème biennale de l’égalité homme/femme de Reims, il a en effet concocté un Grand Soir particulier, puisqu’il va exclusivement se décliner au féminin ! Au programme, six artistes évoluant chacune dans une discipline différente : Chloé Moglia, artiste de cirque, proposera au public, avec Opus Corpus, de (re)découvrir l’art de la suspension des corps mais aussi du temps, dans laquelle elle excelle. Julie Nioche, danseuse et chorégraphe, et Sir Alice, musicienne et performeuse, offriront quant à elles Héroïnes, un concert-performance pendant lequel il est conseillé de lâcher prise. Feng Hatat, photographe, exposera Des femmes, des hommes, des vocations, série de portraits posant la question des stéréotypes liés aux métiers. Julie Rothhahn, designer culinaire, ne changera pas ses habitudes et permettra aux spectateurs de déguster ses créations toujours plus surprenantes et originales, imaginées cette fois-ci autour du masculin et du féminin. Yvonne Debeaumarché, enfin, dévoilera Les filles du stade, un documentaire racontant l’histoire de Gigi, Roro, Dany et les autres, membres de la première équipe rémoise de football ayant
C'est un Grand Soir exclusivement féminin que vous propose le Manège. © Scomorovschi réussi à s’imposer sur un terrain jusqu’alors exclusivement masculin. Un Grand Soir promettant de mettre à mal stéréotypes et idées reçues, et qui, bien qu’il soit conjugué au féminin, s’adresse à tous les sexes !
C.L > Un Grand Soir au féminin, mardi 18 et mercredi 19 février à 19h30 – Tarifs : 6 à 22 euros – Manège de Reims.
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA SPECTACLES VENDREDI 14 FÉVRIER
THÉÂTRE MUSICAL : LES SOURDS-DOUÉS Humour, rires aux larmes, délires et drames : un quatuor de jeunes professionnels sort la musique de son contexte habituel pour toucher un public curieux. À 20h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta.
HUMOUR : CLAUDE VANONY Humoriste octogénaire mais infatigable, Claude Vanony sillonne la France depuis des décennies à la rencontre d’un public toujours au rendez-vous à qui il raconte les histoire « presque vraies » de la vie quotidienne dans le régions de France. À 20h30. Tarifs : 20/25/30 euros Centre de Conférence de Taissy DIMANCHE 16 FÉVRIER
LES KOUPS D’HUMOUR Dîner-spectacle-kabaret consacré à l’humour, avec Jean Roucas, Amaury Gonzague et Pierre Yves Noël. À 12h00. Tarif : 59 euros - Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux.
CARTO KIDZ : THE WOLF UNDER THE MOON Anthonin Ternan, leader des Bewitched Hands, s’est lancé il y a quelques années dans une entreprise artisanale qui consiste à associer électro pop bricolée, théâtre en carton et lumières noires. En 2014, The Wolf revient couronné avec un show encore plus surprenant et inventif. Spectacle pour les 6/11 ans, dans le
cadre du festival Carto Kidz. À 15h30. Tarifs : 5/8 euros - La Cartonnerie.
Comédie au 03 26 48 49 00. JEUDI 20 FÉVRIER
THÉÂTRE : ALI BABA MARDI 18 FÉVRIER
COMÉDIE MUSICALE : BELLS ARE RINGING Créé à Broadway en 1956, Bells are ringing connut la célébrité internationale grâce à l’adaptation pour le cinéma de Vincente Minnelli. Pour cette comédie musicale à succès jamais entendue sur les scènes françaises, l’heure a sonné d’en apprécier la restitution imaginée par le metteur en scène Jean Lacornerie, devenu un spécialiste de ce répertoire. À 20h00. Tarif : de 10 à 26 euros Opéra de Reims. JUSQU’AU MERCREDI 19 FÉVRIER
THÉÂTRE : LES ENFANTS DU SOLEIL Un monde malade. Une élite impuissante à développer une voie alternative. Un grand classique de la littérature russe, adapté par un artiste d’aujourd’hui. À 20h30. A 20h30 les mar. 11, ven. 14 et mar. 18, à 19h30 les mer. 12, jeu. 13 et mer. 19, à 18h30 le sam. 15 février - Tarifs : 6 à 22 euros - A l’Atelier de La Comédie de Reims. JUSQU’AU JEUDI 20 FÉVRIER
THÉÂTRE : LES PRÉSIDENTES Suivez les comédiens du Nouveau Collectif aux quatre coins de la ville de Reims pour 7 représentations, et découvrez leur spectacle «Les Présidentes». À 14h00. Entrée libre, dans la limite des places disponibles - Information et réservation auprès de la
Un Ali Baba d’aujourd’hui, raconté avec fantaisie, magie, folie... Un spectacle de Macha Makeïeff qui mêle toutes les disciplines : cirque, danse, musique, chant et cinéma. À 19h30. Séance supp. le ven. 21 février à 20h30 - Tarifs : 6 à 22 euros - La Comédie de Reims.
ATELIER CHANSON : PAR L’EMOI D’AMOUR Depuis plus de dix ans, le Conservatoire propose une ouverture aux «musiques actuelles» avec un atelier chanson ouvert aux jeunes dès l’âge de 10 ans. A l’occasion de ce concert, l’Atelier nous chante l’Amour, l’amour toujours, l’amour sans détour, l’amour sourd... amenez vos rimes, c’est à votre tour ! À 20h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20 rue Gambetta. VENDREDI 21 FÉVRIER
COMÉDIE : 10 ANS DE MARIAGE !!! La nouvelle comédie d’Alil Vardar, l’auteur du Clan des divorcées. Pour fêter leurs 10 ans de mariage, Lisa organise une soirée surprise pour son mari, Alec. Ce dernier a non seulement oublié cette date, mais il a choisi cette soirée pour demander le divorce. Une toute belle soirée en perspective ! À 20h30. Tarifs : 37/42 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux.
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Musique - La griffe Velours
Plein de bonnes raisons d’écouter le Bret Easton Ellis podcast Pour les quelques lecteurs chanceux qui ne le connaîtraient pas encore (car ils ont devant eux de belles grandes heures de lectures passionnantes), Bret Easton Ellis est un auteur américain, connu pour sa vision sans concession de l’Amérique moderne, un cynisme ultra-corrosif lorsqu’il est question de relations humaines en général et de relations amoureuses en particulier. Un peu comme si Francis Scott Fitzgerald (pour le style flamboyant) et Hubert Selby Jr (pour cette tendance à aller fourrager dans la partie fangeuse de l’âme humaine) avaient eu un rejeton ensemble et qu’ils l’avaient baigné dans le Styx en le tenant par le talon. Sauf qu’ils l’auraient appelé Bret au lieu d’Achille et que Bret n’aurait pas eu de talon d’Achille. Ni de talon de Bret d’ailleurs. En tout cas pas jusqu’à Suites Impériales, son dernier roman en date, come-back tiédasse indigne du génie de son géniteur. Instantanément dépouillé de son aura de wunderkind de la littérature hardcore, l’annonce de son irruption dans le monde de la radio avait de quoi laisser perplexe : qui a envie d’écouter son auteur favori mener - pas répondre à, mais mener une interview ? Heureusement pour les fans et les autres, le verdict est sans appel : voix onctueuse, invités passionnants, questions pertinentes : Ellis serait-il en train de braquer, là, sous nos yeux, ou plutôt nos oreilles, le podcastgame comme il l’avait fait avec la littérature voilà 30 ans en déboulant avec son génial Moins que zéro ? Car Bret est un interviewer de haut vol : qu’il s’agisse de Kanye « tête à claques » West, du réalisateur Kevin Smith (réalisateur de « Clerks » notamment) ou encore de Marilyn Manson, Ellis relève haut la main le défi de l’interview people en poussant ses guests dans leurs retranchements, les amenant tout en douceur à quitter le discours promotionnel bien rôdé pour les inciter à s’exprimer de façon plus personnelle. Intarissable lorsqu’il parle de ses passions (la musique et le cinéma) pointu dans ses analyses (la place centrale occupée par la figure de la victime dans le cinéma hollywoodien actuel) et sincère à l’extrême (un pseudo coming-out en direct à l’antenne), Ellis s’impose depuis quelques semaines comme l’une des voix majeures de la critique artistique. Enfin, que dire de ces incroyables messages pu-blicitaires diffusés au début et au milieu de l’émission ? Bret Easton Ellis qui vous conseille de vous adresser à une agence de web-design pour concevoir le site de votre société ? L’auteur de American Psycho qui vous exhorte à aller faire vos emplettes culturelles sur Amazon ? Une grosse envie de crier « What the fuck ? » rebondit entre nos neurones. Davantage qu’un successeur à Suites impériales, Ellis nous donne envie chaque semaine de découvrir la suite du fascinant « work in progress ».
Alexandre Liebart
> Podcast téléchargeable gratuitement chaque semaine sur http://podcastone.com/Bret-Easton-Ellis-Podcast
CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER SAMEDI 15 FÉVRIER Reims (Croix-Rouge) Bourse puériculture enfants-jouets 9h-13h - Ecole élémentaire Joliot Curie
DIMANCHE 16 FÉVRIER] Reims (Laon-Zola) Vide-greniers 7h-19h - Salle Goulin, 6, rue de la Neuvillette Beine-Nauroy Bourse puériculture-jouets
8h-16h - salle polyvalente Epernay Brocante & Vide-greniers Esplanade Charles de Gaulle, parking Jard
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
La semaine vous permettra de progresser sur le plan professionnel. Côté affectif, si vous êtes en couple, laissez à votre moitié la direction des opérations, cela la changera et vous aussi !
Votre ciel astral favorisera les contacts amicaux très enrichissants. Si vous êtes en couple ne jouez pas en solo, restez proche de votre cellule familiale.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
SCORPION du 23.10 au 22.11
La semaine vous proposera une amélioration de vos ressources et de véritables satisfactions. Pour réussir, restez concentré(e) et ne refusez pas les contraintes et les responsabilités.
Si vous avez connu des difficultés ou des retards, ceci appartiendra au passé. La situation évoluera en votre faveur, lentement mais sûrement. Et c’est déjà beaucoup !
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
Prenez confiance en vous, voyez les situations en plus grand, en plus large et agissez. Vous avez tous les atouts pour une belle expansion. Si vous êtes célibataire, vous ne le resterez pas longtemps.
Aujourd’hui, vous allez prendre votre envol, passer aux choses sérieuses. Au niveau affectif, la semaine vous permettra de renouveler votre quotidien.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
CANCER du 22.06 au 22.07 Il y aura une évolution qui se fera malgré vous et dont la finalité sera très positive, même si vous ne vous en rendez compte qu’après. Côté cœur, mettez de l’ordre dans votre vie affective.
C’est la semaine de tous les possibles. Les astres stimuleront votre volonté et votre dynamisme. Mais l'inattendu sera aussi prépondérant et aura son mot à dire. Attachez vos ceintures ça va swinguer !
LION du 23.07 au 22.08
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Ami(e) Lion ne commencez pas à vous angoisser en vous demandant ce que cette semaine va bien pouvoir vous apporter. Souriez plutôt et tenez-vous prêt(e) à accueillir des bonnes nouvelles.
Une avancée certes lente mais certaine, qui devrait vous rendre maître(sse) de votre situation professionnelle. Mieux vaut poser des aujourd’hui les premières pierres d’une expansion à venir.
VIERGE du 23.08 au 22.09
POISSONS du 20.02 au 20.03
La joie vous fera briller de mille éclats. C’est une semaine pour séduire, être séduit(e), et trouver dans chaque aspect de votre quotidien ce petit quelque chose qui fera étinceller vos yeux.
Aujourd’hui, vous pouvez prendre une nouvelle orientation ou davantage de responsabilités. Vous allez bénéficier d'une plus grande confiance en vous. B. MELVHILLE
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LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).
VENTES
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G RUE KRAFFT – AVENUE DE LAON / PROCHE TRAMWAY - Type 2 dans résidence avec ascenseur comprenant : entrée avec placard, séjour, cuisine, chambre, salle de bains avec wc. Cave. Parking aérien. Classe énergie : E Loyer 400€ - Charges 150€ - Prov./Frais bail 320€
G IMPASSE DES CARMELITES – CENTRE VILLE Type 2 situé au 3ème étage dʼune résidence avec acsenseur et gardien comprenant : entrée avec placard, séjour avec coin cuisine et balcon, chambre avec placard, salle de bains, wc. Parking couvert. Classe énergie : en cours Loyer 550€ - Charges 55€ - Prov./Frais de bail 440€
G RUE EDOUARD MIGNOT - PROCHE GARE Type 2 situé au 3ème étage dʼune résidence avec acsenseur comprenant : entrée avec placard, séjour, cuisine meublée et équipée, chambre, salle de bains avec wc, débarras. Parking en sous-sol. Classe énergie : D Loyer 614€ - Charges 65€ - Prov./Frais de bail 491€
G RUE BLONDEL – PROCHE BD ROBESPIERRE Type 3 au 3ème étage dʼune résidence avec ascenseur comprenant : entrée, séjour avec balcon donnant sur cour intérieure, cuisine meublée et équipée (réfrigérateur, four, plaques de cuisson), 2 chambres, débarras, salle de bains, wc. Parking en sous-sol. Classe énergie : E Loyer 528€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 425€
G RUE DU DR THOMAS – DEBUT AVENUE DE LAON - Type 3 au 3ème étage comprenant : entrée, séjour, cuisine, 2 chambres, salle de bains, wc. Chauffage individuel gaz. Classe énergie : C Loyer 650€ - Charges 35€ - Prov./frais bail 520€
G RUE CAQUE – CENTRE VILLE - Type 4 au 3ème étage avec ascenseur comprenant : entrée, séjour double, cuisine meublée et équipée, 2 chambres, salle de douche, wc. Chauffage individuel gaz. Classe énergie : F Loyer 680€ - Charges 75€ - Prov./frais bail 200€
G RUE HURTAUT – PROCHE RUE JACQUART - Type 5 au 1er étage dʼun petit immeuble situé dans une rue calme comprenant : entrée, dégagement, cuisine meublée et équipée, séjour/salon, 3 chambres, salle de bain, wc, buanderie. Chauffage individuel gaz. Classe énergie : E Loyer 686€ - Prov./frais bail 550€
G RUE BUIRETTE – APPARTEMENT REFAIT A NEUF - Type 5 au 3ème étage dʼun immeuble de standing donnant sur une cour intérieure comprenant : entrée, cuisine et arrière cuisine meublée et équipée, salle à manger, 3 chambres, salle de bains, wc. Vu sur espaces verts. Classe énergie : E Loyer 1100€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 700€
GARAGES
G RUE POUILLY – COURS LANGLET - Dans résidence « Le Carré Royal » emplacement de parking situé en sous-sol avec entrée sécurisée. Loyer 80€/mois hors charges - Prov./frais bail 40€
LOCAUX COMMERCIAUX
G SECTEUR AVENUE DE LAON - Dans ensemble immobilier à usage de commerce, locaux disponibles dʼenviron 763 m² pour activité de salle de billards. Loyer : nous consulter
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Maître Sabine Willaume
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REIMS LUTON : Appartement F4 avec BALCON, GARAGE et CHAUFFAGE INDIVIDUEL. En second étage comprend : Entrée, cuisine, WC, salle de douche, salon-séjour avec balcon sud sur jardin. 2 chambres. Double vitrage PVC récent. Ensemble en bon état général. Garage et grande cave. Classe énergie D. Prix : 104 400 EUROS
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N°337 du 14 au 20 février 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
LE GROS PLAN
LA SÉLECTION
Genre: Fantastique Pays: France Durée: 1h52 Réalisateur : Christophe Gans Acteurs: Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier. « Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons, trois filles, et comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants ». Hélas, un jour de tempête furieuse et capricieuse, la cargaison et les biens du brave homme sombrèrent dans le pays de Poséidon. En un jour de malheur, en un soupir sur le dos du temps, il vient de tout perdre. Reprenant la route, il trouve refuge dans un château où de nombreuses merveilles l’attendent, nourriture et trésors. Pourtant, c’est une petite rose arrachée à un buisson qui cause son malheur. Il est frappé d’une malédiction, par le seigneur des lieux. Sa fille, Belle le remplace, elle se croie la cause de son malheur. Elle découvre une bête terrifiante. La pauvre serait-elle condamnée pour l’éternité à fréquenter cette abomination ? Nous sommes dans un conte de fées où tout devient possible. Aucune comparaison avec la mythique version de Jean Cocteau, il se penchait sur notre nature humaine et animale, la dualité du Dr Jekyll et le Mr Hyde qui nous habite. Christophe Gans choisit la voie de la nature, plus lumineuse. Nous sortons dans les extérieurs du château pour en découvrir son esprit où l’homme trouve sa place en harmonie avec l’espace. Ainsi, le début s’attache à décrire une époque charnière, celle du commencement de l’industrie moderne et de l’argent roi. L’envie, l’argent facile, la jalousie et la vertu se retrouvent dans le cœur du récit comme la chasse et l’exploitation de la terre et la faune. C’est une de ces thématiques que porte la nouvelle version dans ses décors et ses personnages. Elle trouve un écho à notre époque écologique, l’un des grands principes du conte, s’inscrire dans son temps. C’est un film pour toute la famille où chacun prendra sa part de merveilleux au pays des « il était une fois ». Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, et nos chroniques sur France bleu Champagne 95.1.
La belle et la Bête
LES HORAIRES
Gaumont Parc Millésime
M. Peabody et Sherman : Les Voyages dans le Temps VF Séances à 13h30, 19h40. VF 3D Séances à 15h30, 17h30; Séance supplémentaire dim 11h. Les Trois Frères, le Retour VF Mer sam 13h40, 16h, 18h10, 19h35, 20h20, 21h45, 22h35; jeu ven lun mar 13h40, 14h45, 16h, 17h, 18h10, 19h35, 20h20, 21h45, 22h35; dim 11h, 13h40, 16h, 18h10, 19h35, 20h20, 21h45, 22h35. Tante Hilda VF Mer sam 13h50, 15h50, 17h55; dim 10h35, 13h50, 15h50, 17h55. La Belle et la Bête VF Mer sam 13h20, 15h40, 17h50, 19h45, 21h20, 22h15; jeu ven lun mar 13h20, 15h40, 17h30, 19h45, 21h20, 22h15; dim 10h20, 13h20, 15h40, 17h50, 19h45, 21h20, 22h15. Mea Culpa VF Séances à 14h05, 16h, 18h, 20h, 21h50; Séance supplémentaire dim 11h40. RoboCop VF Séances à 14h, 16h30, 19h40, 22h; Séance supplémentaire dim 11h30. Jack et la Mécanique du Coeur VF Mer sam 13h40, 15h40, 17h40, 19h50, 21h50; jeu ven lun mar 13h40, 15h40, 17h55, 19h50, 21h50; dim 10h40, 13h40, 15h40, 17h40, 19h50, 21h50. American Bluff VO Séances à 13h50. VF Séances à 16h40, 22h15; Séance supplémentaire dim 11h. Un Beau Dimanche VF Séances à 13h50, 15h50, 18h, 20h20, 22h20; Séance supplémentaire dim 11h25. The Ryan Initiative VF Mer sam dim 20h15, 22h30; jeu ven lun mar 13h30, 15h45, 18h, 20h15, 22h30. Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues VF 3D Séances à 15h30, 17h30; Séance supplémentaire dim 10h45. VF Séances à 13h30, 19h30. 12 Years a Slave VF Séances à 14h, 16h50, 19h30, 22h20 Prêt à Tout VF Séances à 21h45. Belle et Sébastien VF Mer sam 13h20, 15h25, 17h30; dim 10h30, 13h20, 15h25, 17h30.
Gaumont Place d’Erlon
La belle et la Bête TLJ : 14:10, 16:30, 20:05, 21:45 Les Trois Freres Le Retour TlJ : 13:50, 15:55, 18:00, 19:45, 22:15 Robocop TLJ : 13:50, 16:30, 19:40, 22:00 La voleuse de livres TLJ : 14:00, 16:30, 19:20, 21:50 L'île des Miam-nimaux - Tempête de Boulettes Géantes 2 mer : 13:45 sam : 13:45 dim : 13:45 2D mer : 15:45, 17:45 sam : 15:45, 17:45 dim : 15:45, 17:45 Le vent se lève TLJ : 13:40 I Frankenstein mer : 22:20 jeu : 13:40, 17:40, 22:20 ven : 13:40, 17:40, 22:20 sam : 22:20 dim : 22:20 lun : 13:40, 17:40, 22:20 mar : 13:40, 17:40, 22:20
Semaine du 12/02 au 18/02
Le Loup De Wall Street TLJ : 17:00, 20:30 La Reine des neiges mer : 13:45 sam : 13:45 dim : 13:45 Yves St Laurent TLJ : 15:50, 19:45 Les rayures du Zébre mer : 18:00, 22:15 jeu : 13:40, 18:00, 22:15 ven : 13:40, 18:00, 22:15 sam : 18:00, 22:15 dim : 18:00, 22:15 lun : 13:40, 18:00, 22:15 mar : 13:40, 18:00, 22:15 Homefront mer : 19:45 jeu : 15:40, 19:45 ven : 15:40, 19:45 sam : 19:45 dim : 19:45 lun : 15:40, 19:45 mar : 15:40, 19:45
CINÉMA OPÉRA 12 Years A Slave Ven 14h Sam 17h50 Dim 17h35 Lun 16h Mar 15h45 American Bluff (Vostf) Ven, Dim, Lun, Mar : 14h15, 18h10, 21h Sam : 15h45, 18h25, 21h05 Dallas Buyers Club (Vostf) Ven, Mar 16h20, 20h50 Sam 13h50, 18h40 Dim 16h, 20h50 Lun 13h50, 18h20 Ida (Vostf) Ven 14h, 15h40, 17h20, 20h50 Sam 15h50, 19h35, 21h15 Dim 15h50, 17h30, 19h10, 20h50 Lun 14h, 15h40, 19h15, 20h55 Mar 14h, 19h35, 21h15 La dernière Licorne Sam, Dim 14h Le loup de Wall Street (Vostf) Lun 20h Les garçons et Guillaume à table Ven 19h Mar 17h45 LE VENT SE LEVE (Vostf) Ven, Mar 13h50 Sam 16h10 Dim 18h20 Lun 20h40 LULU FEMME NUE Ven 18h35 Sam 14h Dim 15h45 Lun : 17h20 Mar 18h20 Philomena (Vostf) Ven 16h35 Lun 14h
Tante Hilda Ven 17h35 Sam 14h, 15h40, 17h25 Dim 13h45, 15h30, 17h15 Mar 13h45, 17h25 The Lunchbox (Vostf) Sam 17h20, Mar 15h40 Un beau dimanche Ven 13h45, 15h40, 19h20, 21h15 Sam 13h45, 19h10, 21h05 Dim 19h, 20h55 Lun 13h45, 15h40, 17h35 Mar 15h30, 19h10, 21h05 Yves Saint-Laurent Ven18h40 Sam 21h Dim 13h50 Lun 16h10 Mar 18h40 FESTIVAL 7ème ART AMERICAIN DON JON Sam 16h QUI A PEUR DE VAGINA WOLF ? (Vostf) Dim 14h Lun 18h30 FRUITVALE STATION (Vostf) Mar 14h TWENTY FEET FROM STARDOM (Vostf) Ven 20h30 LES AMANTS DU TEXAS (Vostf) Sam 20h30 PRINCE OF TEXAS (Vostf) Dim 20h30 ELECTRICK CHILDREN (Vostf) Lun 20h30 STATES OF GRACE (Vostf) Mar 20h30
Patrick Vanlanghenhoven
Les trois frères le retour
Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h46 Réalisateur et acteurs : Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus . Acteurs: Chris Pine, Kevin Costner, Keira Knightley Didier, Bernard et Pascal se réunissent malgré eux à la mort de leur mère pour une question d’héritage. Ils étaient séparés depuis leur dernière virée où Didier se découvrait un fils. Didier vend des sex toys et autres spécialités pour nuits chaudes en faisant croire à sa femme qu’il est prof. Bernard tente de percer comme comédien dans des clandés minables. Pascal joue les gigolos auprès d’une vieille Américaine. De nouveau ensemble avec une fille en prime, ils partent retrouver le fiston qui se marie. Retour vers le futur, le film reprend les ficelles du premier avec moins de vigueur et une fille causant « caillera ». Les trois frères le retour ressemble à un vieux sous Alzheimer pensant nous raconter une histoire nouvelle. Nous hésitons entre l’indulgence et l’apitoiement sur un retour ressemblant à un pétard mouillé, pour éviter l’oubli..
M Peabody et Sherman les voyages dans le temps
Genre: Animation Pays: USA Durée: 1h32 Réalisateur : Rob Minkoff Acteurs: Ty Burrell, Max Charles, Ariel Winter. Mr Peabody est un chien, le plus intelligent du monde, musicien incomparable, cuisinier hors pair et prix Nobel. Il invente même le Chronomat, une machine à voyager dans le temps. Il existe juste un petit bémol, il ne sait pas gérer son fils adoptif, Sherman. Quand ce dernier oublie une petite camarade pour l’épater dans l’Égypte antique, ils feront tout pour la ramener à notre époque. Un film d’animation pour les plus petits qui devrait ravir la famille et les enfants tout en les réconciliant avec l’histoire.
Tante Hilda
Genre: Animation Pays: France Durée: 1h29 Réalisateur : Jacques-Rémy Girerd, Benoît Chieux Acteurs: Sabine Azéma, Josiane Balasko, Gilles Détroit. Tante Hilda, botaniste amoureuse, collectionne toutes les plantes du monde dans son immense serre. Elle doit lutter contre une multinationale et sa nouvelle folie, une plante qui résoudra tous nos problèmes, pétrole, faim dans le monde, mais à quel prix. Après La prophétie des grenouilles et Mia et le Migou, Jacques-Rémy Girerd et Benoît Chieux continuent à dénoncer la folie de notre société libérale, avide de nous refourguer sa merde en nous privant du bon.
Ida
Genre: Drame Pays: Pologne Durée: 1h19 Réalisateur : Pawel Pawlikowski Acteurs: Agata Kulesza, Agata Trzebuchwska, Dawid Ogrodnik. Ida, une jeune fille polonaise s’apprête à dire ses vœux mais avant, la mère supérieure l’envoie chez sa tante pour découvrir le monde. Nous sommes dans les années 60 et les fantômes du nazisme hantent toujours la Pologne et l’histoire de ces deux femmes. Elles entreprennent un pèlerinage sur l’histoire de leur famille, une façon de ne pas oublier. Premier film tourné dans son pays d’origine pour le réalisateur, en noir et blanc, au cadrage bousculant tous les codes pour une ode à une page sombre de l’histoire de la Pologne. Entre la mort et le vide, il nous rappelle toute l’horreur du passé qui nous hante encore.
Écrire, pour ne pas oublier
N°337 du 14 au 20 février 2014>> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Jacques S. Bachmann – Auteur du livre « Être Juif à 10 ans en 1939 »
Châlonnais de naissance, Jacques S. Bachmann vient de publier le livre « Être Juif à 10 ans en 1939. Sauvé par mes Justes ». Le récit d’une enfance tourmentée par l’exode, l’occupation, et d’une famille miraculée de la Seconde Guerre mondiale. Rencontre avec un ambassadeur du devoir de mémoire.
u haut de ses 84 ans, Jacques Bachmann se souvient de sa jeunesse avec émotion, et avec une mémoire intacte des dates, des noms, et de tous les détails du passé. Il évoque par exemple le tramway qu’il prenait lorsqu’il était minot, la laitière qui circulait dans les rues de Châlons ou encore les bancs de l’école Godart et son instituteur, M. Bouzy. « Avec mes parents, ma sœur et mes deux frères jumeaux, nous habitions à deux pas du jard, raconte-t-il. Un havre de loisirs et d’évasion. Et avec les copains, il nous arrivait d’emprunter la charrette de l’épicier pour parcourir la ville et récupérer de la ferraille. Dans l’une des caisses qu’on nous avait confiées, se trouvaient des munitions. Nous les avions rapportées à la caserne. Puis les soldats de nous féliciter, nous proposant alors de participer à l’effort de guerre. » Originaire de Bessarabie, Henri Bachmann, le père de Jacques, ouvre en 1925 un commerce de fourrures, rue d’Orfeuil. « Ma mère gérait, au sein de la boutique, un rayon de tissus de confection. A l’époque, il y avait beaucoup de couturières. Nous menions une vie paisible lorsque la guerre a été déclarée. » En 1940, les premiers bombardements retentissent à Châlons. La famille, comme beaucoup d’autres, quitte la ville. « Un cousin de ma mère possédait une maison à Andernos-les-Bains, sur le bassin d’Arcachon. Nous y sommes restés trois mois. Puis nous avons vu les Allemands arriver. » Et avec eux, les humiliations antisémites dont ont été victimes un nombre incalculable de Juifs. Parmi les images gravées dans l’esprit du rescapé, un panneau planté à l’entrée de la jetée-promenade du village. « On y lisait : « il serait préférable aux Juifs de s’abstenir de se promener sur la jetée. » J’avais 11 ans. Ça m’a profondément frappé, et ça a déterminé mon existence. » Appréhendés, puis de retour à Châlons, les Bachmann retrouvent leur magasin pillé, ainsi qu’une ville méconnaissable, livrée à l’Occupation. « Les rues avaient disparu sous les décombres, la synagogue était dévastée, un sacrilège ! » Faute de pouvoir posséder un commerce, Henri vend son affaire à son comptable, et devient son employé. « C’était la seule façon pour lui de pouvoir travailler. Il n’avait pas le droit d’être en contact avec la clientèle, mais il œuvrait en arrière-boutique. Il parlait le yiddish, une langue proche de l’allemand. » De quoi inciter certains soldats allemands à lui demander régulièrement conseil. Jusqu’au jour où il sera dénoncé. Son arrestation lui vaudra cinq mois de prison. « Une condamnation qui, finalement, lui a sauvé la vie, concède Jacques. Tous les Juifs de Châlons avaient
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Jacques S. Bachmann, rescapé de la Seconde Guerre mondiale et fervent ambassadeur du devoir de mémoire. © l'Hebdo du Vendredi
déjà été raflés puis envoyés à Auschwitz. Personne n’en est revenu, ni même mon oncle, Maurice Kremer, commerçant rue des Lombards. La loi allemande exigeait que mon père termine sa peine de prison. L’administration de l’établissement était française. La levée d’écrou était habituellement programmée à midi, mais le temps de remplir les démarches administratives, les prisonniers ne sortaient que vers 13 h. Prévenu de la présence des Allemands, le directeur s’est arrangé pour que mon père quitte les lieux à midi pile. Un ami l’attendait en vélo. Ils ont roulé pendant 29 kilomètres pour nous rejoindre à Epernay ! » Puis direction Paris, où un ami les accueille. Là encore, la « chance » est du voyage. « Mes parents ont contacté plusieurs passeurs. Et par le train, nous avons pu franchir la ligne de démarcation entre Angoulême et Limoges, pour retrouver de la famille à Lyon. L’air était le même là-bas, mais nous avions l’impression de mieux respirer. La vie n’était pourtant pas facile. Il fallait nous loger à l’hôtel, rester constamment sur nos gardes, et le ravitaillement se faisait très rare. On était des ados, on crevait de faim ! C’est un oncle qui nous a ensuite conseillés de le rejoindre à Villeneuvesur-Lot. C’était une région maraichère, nous trouvions des fruits et légumes à volonté. On a d’ailleurs tellement mangé de haricots qu’aujourd’hui, je ne les supporte plus ! » Mais leur répit ne sera que de courte durée. « En 1943, la milice s’est installée dans l’ancienne mairie, juste en face de notre appartement. Ces barbares traquaient sans relâche les Juifs et les Résistants. Heureusement, nous étions prévenus « sous le manteau » de leurs plans, notamment par un inspecteur de police, qui s’appelait Dreyfus - mais qui n’était pas Juif – et qui a permis de sauver une grande partie de la communauté. » Une autre rencontre servira le destin de la famille : celle de Bertrand Fabre, son épouse Marie et leur fille Nanou. « Il était mécanicien et
Repères Né le 27 juillet 1929 à Châlons-sur-Marne, Jacques Bachmann rejoint, en 1948, une école de photographie à Paris. Après son service militaire, il entre aux éditions Condé Nast, comme photographe professionnel pour les revues Vogue Déco puis Maison & Jardin. Son livre « Être Juif à 10 ans en 1939 » paraît en novembre 2013 aux éditions Le Manuscrit. Heureux retraité, Jacques vit à Niort avec son épouse Florence et continue la photo pour le loisir. Il est également sociétaire du Salon d’automne de Paris, et expose régulièrement ses « sculptures littéraires ». Il sera d’ailleurs l’invité d’honneur du prochain Festival de la sculpture de Bressuire (Poitou-Charentes), en mars. Sa citation favorite : « Il n’y a pas pire que l’homme ordinaire. ».
réparait des machines à coudre. Nanou nous cachait au premier étage de leur logement. Nous avons ainsi échappé aux rafles de la milice et de la Gestapo… » Les Bachmann resteront à Villeneuve jusqu’à la Libération et rentreront à Châlons en 1945. Aujourd’hui retraité, ce reporter-photographe de métier prône la paix et le devoir de mémoire. En rédigeant « Être Juif à 10 ans en 1939 », photographies d’archives à l’appui, Jacques Bachmann souhaitait coucher sur le papier tous ses souvenirs
d’enfance, bons comme mauvais. Pour ne pas oublier, et permettre aux nouvelles générations de mieux connaître ce pan de l’histoire. « Mes frères ne sont plus là et la santé de ma sœur est fragile. Je suis le seul à pouvoir témoigner. J’ai constaté que les jeunes ne parlaient pas assez de cette période avec leurs parents. L’un de mes neveux, par exemple, ignorait totalement ce qu’avait fait son père pendant la guerre avant que je le lui raconte. En lisant ce livre, il a aussi pris conscience - sans parler de religion - de son appartenance à la communauté juive, de ses racines. » L’occasion également de rendre hommage à tous les gens qui les ont aidés, lui et sa famille, à survivre à la guerre. Après bien des démarches, l’auteur a réussi à retrouver Nanou, perdue de vue depuis des années. « 70 ans plus tard ! C’était très émouvant. Elle a 92 ans aujourd’hui, et elle m’a dit : « Depuis qu’on s’est retrouvés, je rajeunis ! » Heureuse surprise, il y a quelques mois, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a accepté ma demande pour reconnaître Bertrand et Marie Fabre comme « Justes parmi les Nations ». Leur médaille sera remise à Nanou, lors d’une cérémonie officielle à Villeneuve-sur-Lot. »
Sonia Legendre
> « Être Juif à 10 ans en 1939. Sauvé par mes Justes », paru aux éditions Le Manuscrit, novembre 2013. Prix de vente : 17,90 euros (et 7,90 euros en version numérique). Disponible à l’Office de tourisme de Châlons ou sur www.jacquesbachmann.com.
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