L'Hebdo du Vendredi Reims 340 by Kilkoa

Municipales

La sécurité au coeur des préoccupations des Rémois et donc des candidats p.6

Concert

Pour leur anniversaire, les Kayans s'offrent les Gladiators p.18

Portrait

Annie Brégal, une femme d'action à la tête de la police marnaise p.23

Cette semaine, retrouvez les offres des offices notariaux

Dossier Formation

p.11 à 14

(Pages 20 et 21)

ÉDITION REIMS N°340 du 7 au 13 mar s 2014 > > re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Vivre la politique, au féminin

Journée des droits des Femme - A.Hazan et C.Vautrin

Une Champenoise sur le Maïdan p.5

crédit : Annick Bilobran

La présidente d'une association de descendants d'Ukrainiens basée à Troyes s'est rendue récemment, à deux reprises, à Kiev, pour aider les résistants du Maïdan. Elle a apporté les dons préalablement récoltés, des médicaments. Elle raconte la tension, comme cette colonne d'étudiantes prête à faire face aux Berkhout, la violence, quand tout a dégénéré. Témoignage.credi. P.4

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N°340 du 7 au 13 mars 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

L'inquiétude de la semaine

La NSA américaine l’a montré bien malgré elle récemment ; l’agence de renseignement utilise les moyens les plus modernes pour écouter un peu tout le monde. Je n’entre pas ici dans le fond du débat sur le respect de la liberté individuelle, mais juste sur les dépenses occasionnées. En France, où on a des idées, on recycle, et on disperse des dictaphones. Beaucoup moins cher, tout aussi efficace, à condition de bien cibler. Par exemple, dans le salon de Liliane, ou dans la poche de la veste de Patrick Buisson qui, lui, sait se placer. On se croirait revenir au temps des espions à moustache et pattes d’eph’, à Gagarine en orbite et Armstrong sur la Lune, à la Baie des cochons. Un peu d’Histoire, avec Patrick Buisson. 1962, tous les Terriens - enfin, ceux qui ont la télé - sont suspendus à ce bout de Cuba et à ses missiles. Puis il y aura Prague, Budapest, puis Bucarest, Berlin, Moscou… En 2014, des larmes coulent pour la Crimée. Il n’est plus question d’idéologies, mais de sentiment national, de gaz, de gros sous. Dans la course à l’échalote diplomatique, les camps se marquent à la culotte. Sur les marchés, le rouble commence à fléchir. Vivement qu’on relève les dictaphones planqués au Kremlin…

L’Histoire, ça s’écoute

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

Samedi

3° 13°

Dimanche

Lundi

2° 14°

3° 14° 3° 15°

Qualité de l’air

Vendredi 7 mars

Samedi 8 mars

Dimanche 9 mars

Mauvaise

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebdo duvendredi.com

... celle des jeunes vignerons champenois

Interdiction de communiquer, taxation, radicalisation des messages sanitaires : tous ces motifs de préoccupation seront évoqués vendredi 7 mars lors de l’assemblée générale du Groupe des Jeunes Vignerons de Champagne. « La profession viticole est de plus en plus soumise à la restriction de communiquer et à un renforcement de la complexité administrative », commente JeanMarc Charpentier, le président du GDJ. « La France est le pays où l’on stigmatise le plus le vin alors qu’il participe pour 4 milliards d’euros à l’excédent de notre balance commerciale. » Pour Jean-Marc Charpentier « il y matière à se poser de sérieuses questions sur l’avenir de la filière vins en France. » Il rappelle qu’un projet de loi de finances est toujours dans les tiroirs du gouvernement. « Il vise à augmenter encore les taxes sur le vin. Nous sommes devenus des boucs émissaires », lance-t-il. Pour en parler vendredi, à partir de 14h au Centre Vinicole-Champagne Nicolas Feuillatte, à Chouilly, le groupe des Jeunes Vignerons de la Champagne a invité Jacques Dupont, journaliste des pages Vins de l’hebdomadaire Le Point et auteur du livre « Invignez-vous », Audrey Bourolleau, déléguée générale de l’association Vin & Société et le psychiatre Alain Rigaud, président de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA). Le débat promet d’être passionnant au moment où une grande maison de négoce vient d’être condamnée pour une publicité incitative à un événement sportif, en l’occurrence la prochaine Coupe du Monde de Football. « Paradoxalement cette sanction lui offre davantage de retombées médiatiques que la sortie d’une nouvelle cuvée. Cela doit être aussi un effet du french paradoxe », s’amuse Jean-Marc Charpentier. Il sera aussi question d’installation, de Cap 2030 et de formation lors de cette assemblée générale.

J.B

Coup d’oeil sur le monde

Le « V » néo-zélandais

Vous vous souvenez sûrement de cette série, « V », dans laquelle des « Visiteurs » débarquaient, sous une forme humaine, sur Terre pour en prendre possession mais cachaient, en réalité, une apparence de reptile repoussant. Une fiction qui n'est heureusement pas devenue réalité en Nouvelle-Zélande, le Premier ministre lui-même, John Key, ayant récemment précisé son origine bien humaine. Comme aux EtatsUnis, dans ce pays les citoyens peuvent directement interpeller leurs dirigeants politiques et ceux-ci leur répondent régulièrement. Aussi, quand un néo-zélandais a demandé à son leader politique s'il était un reptile, la réponse de ce dernier fut franche : « Sachez que j'ai vu un médecin et même un vétérinaire qui ont tous deux confirmé que je n'étais pas un reptile. Je précise également n'être jamais monté dans un vaisseau spatial de ma vie. Je vous confirme aussi que ma langue n'est pas extrêmement longue. »

(Jeune) fou du volant

A seulement dix ans, un enfant norvégien est déjà récidiviste des délits routiers. La semaine dernière, il avait emprunté la voiture de ses parents en embarquant sa petite sœur de 18 mois, bien décidé à aller rendre visite à leurs grands-parents habitant à quelque soixante kilomètres de là. Après une sortie de route, heureusement sans gravité, le véhicule avait achevé sa course dans un fossé enneigé. Interpellé par la police locale, le petit agité du volant avait alors prétendu être un nain ayant oublié son permis de conduire. Si les autorités s'étaient montrées clémentes envers les parents, il n'en a pas été de même, le week-end dernier, quand le jeune garçon a récidivé, empruntant cette fois le véhicule d'un proche chez qui sa famille était en visite, avant d'être arrêté après avoir roulé trente kilomètres (tout de même).

Pizza du front

A la demande de G.I américains envoyés en mission longue, un laboratoire de recherche de l'université du Massachusetts vient d'inventer une pizza révolutionnaire, capable de se conserver pendant... trois ans ! Pour mettre au point ce procédé, les scientifiques ont ajouté du sirop, du sucre et du sel à la pâte pour rendre celle-ci moins humide, modifié l'acidité de la sauce tomate ainsi que la composition du fromage. Afin de rallonger encore la période de conservation, les chercheurs ont également travaillé sur un emballage spécial dans lequel a été ajouté du métal, celui-ci permettant d'absorber l'air, responsable des moisissures. Résultat donc : une pizza toujours mangeable au bout de trois ans. Quant au goût, ça c'est autre chose, rendez-vous en 2017...

Plastic Robert

Dans le dernier numéro de l'émission américaine Mon étrange addiction, les téléspectateurs ont pu découvrir le portrait d'un jeune homme à l'addiction très spéciale. Robert, un étudiant de 23 ans pourtant en parfaite santé, est accro aux sacs plastiques. Une gourmandise qui, mine de rien, lui en aurait fait engloutir près de 60 000 depuis sa naissance, soit une quantité suffisante pour recouvrir l'intégralité d'un terrain de football. Si sa préférence va vers les emballages de journaux, notre « plastic-addict » apprécie également les sacs fournis par les épiceries. Interrogée sur la dépendance de son conjoint, la compagne de Robert confie attendre avec impatience de le voir manger des fruits et légumes. Reste qu'une dépendance comme celle-là présente au moins l'avantage de lutter contre la pollution des emballages plastiques jetés dans la nature...

Un an de plus

Destination Marne

La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans une interview de l’Hebdo du vendredi 8 mars 2013, Philippe Harant présentait la 7e édition du Salon Destination Marne. « Les Marnais ignorent les richesses présentes près de chez eux », regrettait à l’époque le directeur du Comité départemental de tourisme (CDT). On sait que les touristes dans la Marne séjournent en moyenne 1,4 jour. On peut faire bien mieux. » Si cette tendance n’est pas encore chiffrée pour l’année 2013 – les statistiques du CDT paraîtront prochainement - l’événement a connu un véritable succès l’an passé, avec 16 000 visiteurs. Prochain rendez-vous au printemps 2015.

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De la Champagne au Maïdan

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Engagement - Ukraine

Les membres de l’Advule, association troyenne portée par deux femmes d'origine ukrainienne, sont forcément préoccupés par la crise qui touche leur pays. Sa présidente, Annick Bilobran, s'est rendue sur place au plus fort du conflit pour apporter en personne les dons récoltés et marcher aux côtés des manifestants. .

lle n'a pas froid aux yeux. Annick Bilobran, ancienne enseignante et jeune retraitée de 66 ans, n'a pas hésité à donner de sa personne en se rendant à deux reprises à Kiev afin de remettre médicaments et dons aux personnels médicaux présents sur le Maïdan, la place de l’Indépendance dont les images font le tour du monde depuis des mois. Ses deux parents ukrainiens lui ont transmis quelques bases de langage mais ses rares séjours dans son pays d'origine ne lui ont pas permis de garder son niveau. Malgré ses lacunes linguistiques, Annick s'envole pour Kiev le 7 janvier dernier : « J’y suis allée en éclaireur en mon nom propre pour apporter des médicaments et des vêtements chauds. J'ai pris contact avec les médecins sur place qui m'ont recommandé de ne pas apporter de médicaments français, parce que la plupart des personnels médicaux ne lisent que le cyrillique, et que les posologies ne sont pas équivalentes entre la France et l'Ukraine. Ils m'ont recommandé d'acheter directement du matériel médical en Ukraine avec l'argent récolté. » A son retour de Kiev, Annick Bilobran, aidée d'Yvette Pinkowicz, la trésorière de l'association, lance alors un appel aux dons auprès de ses 300 contacts, concernés de près ou de loin par le sort de l'Ukraine. En tout, près de 6 000 € seront récoltés. « Je suis repartie à Kiev le 14 février, accompagnée d'une Lyonnaise qui cherchait également à se rendre sur le Maïdan pour soutenir les Ukrainiens. Une demi-heure après la proposition de cette femme, j'ai acheté mes billets d'avion, c'était une évidence pour moi qu'il fallait y retourner rapidement. » Mais l'ambiance a bien changé entre janvier et

Annick Bilobran (à gauche) aux côtés d'une manifestante biélorusse et de Michaëlo, activiste de Lviv, sur le Maïdan en février. © DR

février à Kiev. « La première fois, il y avait toutes ces tentes, les gens étaient calmes, discutaient et cuisinaient les uns pour les autres. Ils avaient mis de côté des casques et des bâtons, ce qui était loin d'être suffisant en cas de conflit. En arrivant le 14 février, l'atmosphère n'était plus la même. J'ai eu la chance de monter trois fois sur scène pour dire aux 10 000 personnes présentes que nous les soutenions et qu'il fallait tenir le coup. C'était extraordinaire, ils nous remerciaient après chaque intervention, je n'oublierai jamais ces moments-là. » Annick fait des aller-retours entre son hôtel et la place de l'Indépendance pendant quatre jours et le 18, à 8 h 30, elle converge, avec des

Basée à Pont-Sainte-Marie, l'association Advule (Association des descendants de volontaires ukrainiens de la légion étrangère) a été créée en 2008 par Annick Bilobran. Cette structure a pour objectif d’entretenir la mémoire des combattants ukrainiens engagés aux côtés de la France durant la Seconde Guerre mondiale. Ils auront été 6 000 à s’enrôler dans l'Armée française ou dans la Légion étrangère, refusant contre toute attente de combattre dans le camp polonais (l'ouest de l'Ukraine était alors occupé par la Pologne). Ces 6 000 combattants ukrainiens participeront à la libération de la ville de Lyon et seront démobilisés en Provence pour cause d'Armistice, alors qu'ils se dirigeaient à pied vers Marseille afin de renforcer le front d'Afrique du Nord. 900 d'entre eux feront halte à Peynier (Bouches-du-Rhône) où un rocher sera gravé par quelques soldats en mémoire de leur passage. En 2007, en tant que fille de l'un de ces combattants, Annick Bilobran contacte la mairie de Peynier et la Légion étrangère afin de commémorer annuellement ces soldats. Elle obtient gain de cause. A ce jour, ce rocher est la seule reconnaissance sur le territoire français des combattants ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale. En fondant l'Advule, Annick Bilobran entreprend de retrouver les descendants ou parents de ces combattants ukrainiens. La première personne identifiée est Yvette Pinkowicz, fille et nièce de deux de ces soldats. « Mon père et mon oncle étaient dans la Légion étrangère, c'est normal que je leur fasse honneur », explique cette dernière, qui s'investit au sein de l'Advule en devenant sa trésorière. Avec l'aide de deux historiens, 80 familles ont déjà été retrouvées. Chaque 2 novembre, certains d'entre eux se retrouvent au rocher de Peynier afin de commémorer leurs pères. L'Advule tente également d'entretenir la mémoire de ces soldats ukrainiens sur tout le territoire français.

Qu'est-ce que l'Advule ?

centaines d'Ukrainiens, vers le Parlement.

«Je me suis pris une grenade assourdissante et éblouissante, c'était très violent...»

« C’est là que tout a dégénéré. Devant nous, les Berkhout (unités gouvernementales antiémeutes, ndlr) nous faisaient face, debout sur leurs chars, mais tout le monde restait calme. Des snipers étaient postés sur les toits, prêts à intervenir. C'est alors que les Titouchkis, prisonniers libérés pour provoquer la foule, ont commencé à lancer des projectiles en se mettant en queue de cortège pour donner l’illusion que les hostilités avaient été déclenchées par les manifestants. Je me suis pris une grenade assourdissante et éblouissante, c'était très violent... Nous nous sommes mis à courir dans tous les sens, l'objectif étant de ne pas tomber pour éviter d'être écrasé par la foule. » Ce jour-là, dix manifestants perdront la vie... Durant les heures qui suivront, ils seront nombreux à conseiller à Annick de rentrer en France. « Je me suis dit que c’était fini, que j’étais ni journaliste, ni membre d'un parti politique, qu’il fallait partir. » Annick aura quelques difficultés à trouver un moyen pour sortir de la zone de conflit : « Tout était bloqué, mais grâce à l'aide de deux Ukrainiens, j'ai été escortée dans des ruelles et j'ai pu quitter Kiev avant qu'il ne soit trop tard. »

De retour en France, Annick se souvient : « Il y avait énormément de personnes âgées présentes, les grands-mères allaient parler aux jeunes Berkhout sur les chars. Elles leur

disaient : « Vous êtes nos fils, vous allez tirer sur vos frères ! Réfléchissez aux conséquences de vos actes ! » En Ukraine, ils n'ont pas eu de grands procès pour laver les crimes de Staline, contrairement aux Allemands qui ont eu Nuremberg. C'est pour cela que des personnes âgées se sont trouvées sur le Maïdan à encourager les jeunes à se battre. Il y avait aussi des Russes qui venaient chercher à Kiev un havre de liberté, ne pouvant manifester chez eux. D'autres membres de l'ancien bloc soviétique étaient également présents. Et toutes les religions étaient réunies. Mon père est mort en 2011 en croyant que l'Ukraine était définitivement libre... Quelque part, je me réjouis qu'il n'ait pas assisté à cette nouvelle crise… » Annick Bilobran n'est pas prête à repartir à Kiev pour le moment. Elle continue pourtant à soutenir le peuple ukrainien en tant que membre de la cellule médicale de l'Euromaïdan à Paris et en allant manifester aux quatre coins de la France. Elle vient de passer deux jours au Parlement européen : « Avec une copine, nous sommes allés rencontrer les euro-députés. Les seuls qui ont semblé concernés par le sort des Ukrainiens sont les Verts, et notamment José Bové. En Ukraine, nous aurions bien besoin d'écologistes : si les centrales hydroélectriques explosaient, toute l'Europe serait en feu. Jean-Luc Mélenchon a réagi avec grand mépris à nos sollicitations, et Marine Le Pen nous a demandé si c'était la guerre que nous voulions… » > L'appel aux dons continue, chèque libellé à

Cécile Moffroid

l’ordre de l’Advule en précisant au dos « pour les blessés du Maïdan » adressé à Yvette Pinkowicz, 15 rue des Quatre Vents - 10150 Pont-Sainte-Marie.

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Être une femme politique aujourd'hui

Journée de la Femme

Aujourd'hui candidates, elles sont ou ont été maire, députée de la République, députée européenne, conseillère municipale... Catherine Vautrin et Adeline Hazan sont deux adversaires politiques mais sont aussi et avant tout deux femmes. Quel regard portent-elles sur le fait d'être une femme dans un milieu réputé très masculin. Réponses.

as à leur place », « c'est un boulot d'homme », les stéréotypes considérant que la chose politique était un métier destiné uniquement à la gent masculine ont pris, ces dernières années, de plus en plus de plomb dans l'aile. Heureusement diront les progressistes, puisqu'à compétences égales, une femme et un homme sont évidemment parfaitement égaux. Car aucune théorie logique et sensée ne pourra jamais expliquer pourquoi un homme ferait un meilleur politicien qu'une femme. Pourtant, aujourd'hui encore et bien que la loi sur la parité soit passée, force est de constater que le contrat de l'égalité est encore loin d'être rempli. Une réalité que ne nie pas Catherine Vautrin, colistière d'Arnaud Robinet et candidate à Reims Métropole : « Mon parti, l'UMP, paie six millions d'euros par an à cause d'un déficit de parité aux dernières élections. Alors bien sûr, ce n'est jamais simple de demander à des hommes de laisser leur place juste pour pouvoir les remplacer par des femmes, mais c'est clair qu'en 2017, nous n'aurons plus d'excuse à ne pas respecter la parité. » Un constat qui ne se vérifie cependant pas du tout à l'échelon local où « nous n'avons eu aucun souci, Arnaud et moi, à trouver des femmes pour notre liste. » Au demeurant, pour la candidate à l'agglomération et députée de la Marne, tout comme pour Valérie Beauvais, l'une des colistières de la liste

LA QUESTION DE LA SEMAINE Quelle place occupe votre conjoint dans cette campagne ?

Thomas Rose : Ma compagne est présente sur la liste.

Karim Mellouki : Avec ma femme, c'est fusionnel. Elle est avec moi en permanence. C'est une sorte de miroir qui connaît aussi bien mes bons côtés que les mauvais.

Adeline Hazan / Catherine Vautrin © l'Hebdo du Vendredi

UMP, être une femme politique ne présente « que des avantages : on apporte une vraie complémentarité dans nos raisonnements et dans nos approches. On a une façon différente de faire de la politique, avec peut-être plus de pragmatisme, on ne sort pas nos muscles et lorsque l'on a un objectif à atteindre, on va droit au but. Pourquoi ? Tout simplement car nous avons toujours été habituées à avoir plusieurs vies, des vies de femmes, de mères voire de maires. Toutes ces responsabilités nous obligent donc à rationaliser et à être très organisées. C'est indispensable de réussir à se dégager du temps pour sa vie familiale, et c'est aussi ce qui nous fait rester proches des gens, proches de la vraie vie. » Un constat globalement partagé par Adeline Hazan, maire PS sortante et candidate à sa réélection : « Depuis ma première campagne, en 97, les choses ont bien évolué, grâce à la gauche notamment, qui a toujours été plus en avance, plus progressiste sur ce sujet. Cependant je reste lucide : c'est encore difficile pour les femmes aujourd'hui, qui doivent davantage faire leurs preuves, montrer leur compétence, comme si leur place en politique n'était pas naturelle. Ce qui n'est pas du tout le cas avec la population qui, au contraire, apprécie

Reims Fait Front n'ira pas au bout

Municipales 2014

Thierry Maillard (chemise rouge) assure que Reims Fait Front restera en embuscade. © l'Hebdo du Vendredi

hierry Maillard et les autres responsables de l'association Reims Fait Front l'ont officiellement annoncé mercredi dernier : ils ne présenteront pas de liste pour les prochaines municipales des 23 et 30 mars prochains. « Principalement pour des raisons financières », regrette Jean-Michel La Rosa, par ailleurs ancien conseiller municipal de Reims. « Si le FN avait eu des problèmes pour constituer sa liste, là, oui, nous y serions tout de même allés », poursuit Thierry Maillard. Se déclarant « frontistes, patriotes nationalistes et Lepenistes », les responsables de Reims Fait Front confient « ne pas être vraiment tentés par la candidature Reims Bleu Marine de Roger Paris ». En outre, le mouvement frontiste appelle surtout à faire battre la maire sortante, Adeline Hazan. Pour autant, Reims Fait Front a choisi de ne pas donner de consignes de vote : « Chacun votera en fonction de ses convictions propres. » Et après les municipales ? Thierry Maillard le promet : « Il y aura d'autres élections et tant que des Roger Paris ou, pire, Pascal Erre, seront là, nous resterons en embuscade et ne baisserons jamais la garde... »

A.H

généralement le fait qu'on soit une femme. On a le sentiment d'une proximité plus directe, d'une relation plus franche avec les citoyens. » A l'origine de la création à Reims de la délégation pour l'égalité Femmes-Hommes, Adeline Hazan est également la secrétaire nationale aux Droits des Femmes du Parti Socialiste : « Le combat pour l'égalité des sexes me tient à cœur, il est d'ailleurs l'une des raisons de mon engagement en politique. C'est un combat difficile, qui suppose de ne jamais relâcher la pression, mais on constate de vrais progrès récents, par exemple avec la création du ministère des Droits des Femmes de Najat VallaudBelkacem. Sur le sujet de la parité, Françoise Giroud disait justement que la femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente...»

Aymeric Henniaux

Adeline Hazan : Mon compagnon ne fait pas de politique mais il est à mes côtés et me soutient, il est comme une bouffée d'air frais. Compte tenu de l'implication que l'on donne à notre métier et parfois de la violence de la vie politique, avoir une vie privée équilibrée c'est important.

Catherine Vautrin : Mon conjoint n'a pas de rôle politique, mais il a le rôle indispensable du moral des troupes, il me soutient au quotidien.

Arnaud Robinet : Ma femme ne fait pas de politique. Bien sûr, on échange, on discute et elle n'hésite pas à me donner son avis. Surtout, elle me soutient comme le reste de ma famille. Roger Paris : Ma femme ne fait pas de politique. Bien sûr, elle me conseille parfois, mais je préfère séparer ma vie politique de ma vie familiale.

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Surenchère sécuritaire

Municipales 2014 – Sécurité Reims n'est pas Chicago. Le nombre de faits de délinquance y est même ces deux dernières années en diminution. Pourtant, comme partout en France, la sécurité demeure l'une des principales préoccupations des habitants, juste derrière la fiscalité et l'emploi. Revue de détails des propositions et visions des candidats.

'est Adeline Hazan qui a tiré la première. Dès le 10 janvier, la maire sortait l'artillerie lourde, instaurant la sécurité, au même titre que l'emploi, comme sa priorité. Et ce n'était pas des paroles en l'air, puisqu'elle annonçait alors sa volonté de doubler le nombre de policiers municipaux de terrain durant son éventuel prochain mandat (45 actuellement). Ce surplus devant servir à remettre au goût du jour la police de proximité en associant des agents à chaque quartier. Une mesure forte

Demain, des policiers municipaux armés ?

qui sans doute vise à prouver, si c'est encore nécessaire, que la question de la sécurité n'appartient à aucun parti politique en particulier. Car derrière cette annonce, les propositions de la maire sortante sont moins tape à l'oeil, ce qui ne veut pas dire pour autant moins efficaces : redéploiement là où c'est nécessaire du système de vidéosurveillance, renforcement de l’éclairage public, création d'espaces de stationnement de vélos sécurisés, poursuite du soutien financier aux associations travaillant en faveur de la prévention et des victimes.... « Les premières victimes sont souvent les personnes les plus modestes. Nous ne faisons donc pas d'idéologie en la matière. Notre volonté, c'est de faire preuve de pragmatisme tout en étant efficace sachant qu'on croit d'abord en

Adeline Hazan (Reims une ville unie, une ville unique)

- doublement des effectifs de terrain de la police municipale - redéploiement là où c'est nécessaire du système de vidéo-surveillance - renforcement de l’éclairage public - création d'espaces de stationnement de vélos sécurisés - poursuite du soutien financier aux associations travaillant en faveur de la prévention et des victimes

Sur la sécurité, pas de tabou pour les candidats rémois qui disposent tous d'un large arsenal de propositions. © l'Hebdo du Vendredi

l'humain sur le terrain, explique Eric Quénard. Et l'actuel premier adjoint à la maire de Reims et n°2 sur la liste d'Adeline Hazan de préciser : « le droit à la sécurité est un droit régalien. La municipalité doit donc apporter un plus à la police nationale dont c'est la mission. C'est ce que nous nous efforçons de faire depuis 6 ans ».

Pour le duo composé de Arnaud Robinet et Catherine Vautrin, le premier engagement est de nommer un adjoint exclusivement dédié à la tranquillité publique. Globalement, les candidats UMP font des propositions aussi claires que leurs adversaires autour de quatre piliers : prévention, dissuasion, répression et aide aux victimes. « Les faits sont là, à l'image des dernières dégradations de l'espace Louise Michel, constate Arnaud Robinet. Et si les faits de délinquance ont diminué, le sentiment d'insécurité perdure chez nos concitoyens. » Pour rassurer, le duo s'engage ainsi à ce qu'au cours du mandat le nombre de policiers municipaux passe à un policier pour 1 500 habitants. Sachant que la population rémoise est d'environ 185 000 habitants, les effectifs se monteraient d'ici six ans à environ

Karim Mellouki (Place au peuple à Reims)

- création d'un numéro vert pour accompagner les victimes - recréer de la police de proximité - nommer un citoyen référent pour chaque quartier pour établir le lien entre les habitants et la police - 45 pompiers professionnels supplémentaires

120 éléments. A droite on promet aussi la multiplication par cinq du nombre de caméras de vidéo-protection (à gauche on évoque la vidéo-surveillance). Et si Hazan met l'accent sur une police de proximité dans les quartiers, le duo Robinet-Vautrin aussi, mais via la création d'unités modernes et mobiles disponibles 24h/24. Enfin, les victimes ne sont pas oubliées avec notamment la volonté de créer une plateforme téléphonique d’écoute et d’information. Du côté du Front National, on propose aussi tout un « arsenal ». « La sécurité est un sujet crucial pour tous les rémois qui n'a pas été traité comme il le faut ces dernières années, ni par la Gauche, ni par la Droite. Pour nous c'est tolérance zéro », indique Roger Paris. Le leader de Reims Bleu Marine propose aussi le renforcement de la police municipale, d'une part en doublant ses effectifs et d'autre part en la dotant d'armes de poing et de pistolets à impulsion électrique. « Bien sûr, il sera fondamental de bien former ces agents qui doivent être disponibles 7j/7 et 24h/24 », prend soin de préciser Roger Paris. « Quand on discute avec les Rémois, ils nous disent que quand ils appellent la police, elle ne se déplace pas alors qu'elle devrait intervenir immédiatement », ajoute-t-il. Pour Reims Bleu

Thomas Rose (Lutte Ouvrière)

- transparence des comptabilités des entreprises et des banques pour éviter la délinquance fiscale. - lutte contre l'insécurité sociale et économique en interdisant les licenciements

Marine, l'important est aussi d'appliquer strictement les lois existantes en sanctionnant toutes les infractions.

Pour Karim Mellouki, tête de liste de Place au peuple à Reims, la sécurité n'est pas non plus un sujet tabou même si, pour lui, « cette thématique est un effet de mode pour éviter de parler de l'essentiel ». « Aujourd'hui, on s'occupe davantage des coupables que des victimes, note-t-il. Nous souhaitons

de référent pour chaque quartier qui ferait le lien entre les habitants et la police ». Concernant la vidéosurveilllance, Karim Mellouki la juge « un peu » utile en matière de prévention, mais estime que cela reste « un gadget parmi tant d'autres ». « Seule la présence humaine et un travail de proximité peut faire la différence », insiste-t-il. Enfin, il n'oublie pas que l'insécurité est aussi d'ordre « sociale ». « Une accalmie sur le front de l'emploi permettrait de régler une grande partie de l'insécurité de nos villes », conclut-il. Sur ce dernier point, il est rejoint par la liste Lutte Ouvrière. En effet, si Thomas Rose note « légitime que chacun aspire à la sécurité », il estime que la principale insécurité aujourd’hui est économique. « Tout le monde est sous la menace d'un licenciement », image-t-il. Et quand il parle de délinquance, Thomas Rose préfère pointer du doigt « les patrons voyous ». « Bosal vient de mettre 58 familles dans la difficulté alors que tout le monde s'accorde à dire que la faillite de cette entreprise est frauduleuse. D'ailleurs, la fraude fiscale en France, c'est 60 à 80 milliards d'euros de manque à gagner pour l'Etat selon la Cour des comptes ! Ce ne sont pas les petits salariés qui sont concernés, mais bien les grandes entreprises qui volent en toute impunité ». Pour le leader de LO, « cette délinquance fiscale et sociale, c'est le casse du siècle ».

Julien Debant

Et si l'insécurité était d'abord économique ?

donc créer un numéro vert qui permettrait d'accompagner les victimes sur un plan psychologique et administratif. On pense aussi qu'il faut les aider financièrement. Par exemple, quand un citoyen voit sa voiture brulée, les assurances mettent un certain temps à indemniser. La collectivité pourrait répondre à ce problème ». En matière d'effectif, si Karim Mellouki « regrette que ceux de la police nationale aient tendance à diminuer », pour lui le problème ce n'est pas leur nombre. « Il faut remettre la police dans les quartiers et créer un poste

Roger Paris (Reims Bleu Marine)

- doublement des effectifs de la police municipale - armement et formation de la police municipale - création d'une brigade canine - application stricte de la loi en matière de sanctions - développement de la vidéo-protection

EN BREF Municipales 2014 : Nathalie Arthaud avec Thomas Rose (LO)

Tête de liste aux élections municipales de Reims pour la 3e fois, Thomas Rose sera en meeting mardi 11 mars, à 20h30 salle Rossini, avec à ses côtés Nathalie Arthaud, porte-parole nationale de Lutte Ouvrière.

Arnaud Robinet et Catherine Vautrin (Ensemble pour Reims)

- un poste d'adjoint dédié à la tranquillité publique - un policier municipal pour 1500 habitants - création d'une brigade canine - création de deux unités de police mobiles dédiées aux quartiers - création d'une plateforme téléphonique pour les victimes - multiplication par cinq des caméras de vidéo-protection

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Mise sous tutelle des CCI : le coup de gueule des présidents

Loi de décentralisation - Chambres de commerce et d’industrie in février, les présidents de CCI France (André Marcon), du Medef (Pierre Gattaz) et de la CGPME (Jean-François Roubaud), signaient dans les Echos une tribune titrée « la décentralisation au mépris des entreprises ». Ce mercredi, les présidents des CCI de Champagne-Ardenne exprimaient eux aussi leur mécontentement. En cause : un projet de loi qui, vraisemblablement, sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine. Et qui prévoit de placer les CCI sous la tutelle des conseils régionaux. Impensable, d’après François Cravoisier, le président régional. « Rumeur ou pas, nous préférons dénoncer plutôt que subir. Nous ne sommes pas des notables, ni des politiciens, mais des chefs d’entreprise qui mouillons notre chemise au service de l’économie. Nous travaillons déjà très bien avec le Conseil régional. Et nous ne voulons pas subir l’alternance politique qui s’y opère. Pourquoi ne pas continuer à développer cette complémentarité ? » Pour la première fois, et suite aux « hold-ups fiscaux déjà imposés par le gouvernement », les CCI présentent des budgets défi-

SNCF et CITURA partenaires du 17e salon Tendance Nature

Pour la première fois, SNCF et CITURA sont partenaires du Salon Tendance Nature qui se tiendra du 14 au 16 mars prochains au Parc des Expositions de Reims. Grâce à ce partenariat, TER Champagne;pour se rendre sur le salon en toute simplicité. Ces billets sont en vente dans tous les guichets des gares de la Marne, des Ardennes et de la Haute-Marne. C'est le titre d'un documentaire que consacre le programme Infrarouge, sur France 2, mardi 11 mars à 22 h 50, au service public de santé. Stéphanie Molez et Thierry Kübler, ses auteurs, explorent les relations entre patients et médecins, dans trois hôpitaux de tailles différentes. Le petit établissement de province où sont allées les caméras est l'hôpital de Rethel, où l'on suivra l'urgentiste Ali Aissaoui.

Hôpital, attention : fragile

Les Chambres d’agriculture de Champagne-Ardenne organisent un débat intitulé « Envie de diversification ? Jouons Moutons ! ». Sur place, tables-rondes et témoignages per-

La filière ovine au cœur des débats

Les représentants des CCI de Champagne-Ardenne ne conçoivent pas une mise sous tutelle du Conseil régional. © l'Hebdo du Vendredi

citaires. « Avec une baisse de 20 % de nos ressources fiscales, nous arrivons tout de même à investir 15 millions d’euros sur l’année. Pour un total budgétaire de 54 millions. Qui fait mieux ? Quid de Vatry si les CCI n’avaient pas repris le dossier ? Quid des 5 700 étudiants formés dans nos établissements ? » D’ores et déjà, les porte-paroles des entrepreneurs planchent sur différents scenarii, qui permettraient aux CCI de s’organiser autrement à l’avenir. A suivre… mettront d’aborder plusieurs thèmes, tels que les atouts de cette filière, ses outils de financement, ou encore la complémentarité entre ovins, bovins et grandes cultures. Rendez-vous mardi 11 mars dès 13 h 30 à la Chambre d’agriculture de la Marne (complexe agricole du MontBernard à Châlons). Inscriptions : contact@champagrica.fr.

Performances et burlesque pour la journée de la Femme

Dans le cadre de l'événement Nous Pour Elles, I.T.C.H. American Bake-Shop et Princess Boudoir, avec l'aide de plusieurs partenaires et bénévoles, organisent une soirée évènement comprenant notamment un spectacle burlesque, la découverte d'une exposition d'art, le tout ponctué par diverses performances et ce, afin de célébrer comme il se doit la Journée Internationale de la Femme. La soirée se fera au bénéfice du Centre d'Information sur les Droits des Femmes et Familles (CIDFF), des Droits des Femmes et de l'Intérieur. Rendez-vous donc le samedi 8 mars prochain à partir de 19h à la Demeure des Comtes de Champagne, rue de Tambour. www.nouspourelles.com

Aéroport Paris-Vatry : des vols pour Malaga et Ajaccio dès juin

Après la Côte d’Azur, la compagnie Jetairfly.com proposera, du 17 juin au 17 septembre 2014, deux nouvelles destinations hebdomadaires au départ de Paris-Vatry. Embarquement chaque mardi pour Malaga (Espagne) et chaque mercredi pour Ajaccio (Corse). Plus d’infos sur www.parisvatry.com ou auprès des agences de voyages habituelles. Pour la 3ème année consécutive, Le Foyer Rémois et le Stade de Reims ont mené une opération dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Mercredi après-midi, une quarantaine de jeunes âgés de 10 à 15 ans et membres de deux clubs de football du quartier, le FC Sires et l'Espérance, ont ainsi rencontré trois joueurs du Stade de Reims sur la pelouse du stade Géo André. Gaëtan Courtet, Florent Ghisolfi et Omenuke Mfulu ont joué le jeu, échangeant avec ces jeunes footballeurs en herbe les bons conseils et, bien sûr, les ballons.

Les jeunes de Croix-Rouge jouent avec les pros du Stade de Reims

Dans le cadre du prochain Festival du Bon et du Goût, les 4, 5 et 6 avril prochains, une compétition de jeunes cuisiniers visant à valoriser la gastronomie champardennaise sera organisée par l'Académie Nationale de Cuisine. Six candidats seront retenus sur dossier pour participer au concours le samedi 5 avril après-midi au Parc des expositions de Reims et tenter de séduire le jury où figureront notamment Arnaud Lallement, chef de l'Assiette Champenoise (3 étoiles au Guide Michelin) et Sébastien Demorand, jury d'une célèbre émission de télévision et critique gastronomique. Alors si vous êtes chef patron, chef professeur, second, sous-chef, chef de partie... en Champagne-Ardenne et que vous avez moins de 30 ans, inscrivez-vous sur www.dubonetdugout.com

Concours Jeune Chef Espoir au Festival du Bon et du Goût

L'ONG Vision du Monde ouvre une délégation en Champagne-Ardenne

L’association Vision du Monde, 1ere ONG de parrainage dans le monde, a créé le 13 février dernier une délégation de bénévoles en Champagne-Ardenne pour accompagner les actions de l’équipe nationale. Son objectif : aider les populations les plus défavorisées et les plus fragiles, particulièrement les enfants, pour qu’ils deviennent acteurs du développement de leur propre pays. Vision du Monde soutient 13 programmes de parrainage d’enfants dans 10 pays (Bolivie, Sénégal, Mali, Arménie, Liban, Ethiopie, Bangladesh, Mongolie, Birmanie et Vietnam). Vous avez un peu de temps de libre ? Rejoignez l'équipe. Pour toute information, contactez Edwige, responsable de la délégation champardennaise au 03 26 36 68 09 ou par mail à edwige.diancourt@free.fr ou www.visiondumonde.fr

Une vraie folie...créative

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EN BREF

Semaine de la santé mentale Pour la quatrième année, un collectif de patients et de soignants se mobilise à l'occasion de la semaine de la santé mentale, rebaptisée Semaine de la Folie Ordinaire. Un rendez-vous artistique et d'information devenu quasiment incontournable.

'année en année l'événement s'installe et commence à prendre de plus en plus d'ampleur. Car, au delà de l'initiative en elle-même, évidemment saluée de tous, les actions proposées par les acteurs de l'opération témoignent à chaque fois d'une préparation et d'une créativité exemplaires. Ces acteurs, c'est le Centre Antonin Artaud bien sûr, qui œuvre inlassablement pour une reconnaissance de la valeur des personnes soignées, et plébiscite une psychothérapie institutionnelle où l'approche humaine du soin et le respect des patients sont deux valeurs primordiales. Interrogée l'an passé, Michèle Portelette, infirmière pour la structure, en profitait pour rappeler « qu'Antonin Artaud

S'informer et changer de regard sur la psychiatrie, l'un des objectifs phares de la Semaine de la Folie Ordinaire. © DR

accueillait tous les publics, l'important pour tous ceux franchissant ses portes étant de pouvoir trouver et entretenir le lien social ». Aux côtés du centre, le collectif associatif de patients suivis en psychiatrie, Huma Psy, qui lui aussi milite pour une pratique plus humaine de cette discipline, mais aussi les clubs thérapeutiques le Grillon, Atout Cœur, Salamandre, MDEID et Grain de plaisir, ainsi que le groupe d'entraide mutuelle le Gem la Locomotive s'investissent égale-

ment pleinement dans cette Semaine de la Folie Ordinaire. Cette année, les temps forts ne manqueront pas avec, du 8 au 22 mars, plus d'une demi-dizaine de rendez-vous programmés au Ludoval et à la Maison de la Vie Associative (MVA). Parmi eux, le 12 mars à 18h, il ne faudra pas rater le vernissage de l'exposition principale réalisée par les patients du centre Artaud, à la MVA justement (122, rue du Barbâtre). Sur place, les visiteurs (qui pourront profiter de l'exposition jusqu'au 21 mars),

découvriront les diverses photos, sculptures, peintures et autres installations créées spécialement pour cette occasion. De son côté, Huma Psy proposera également une exposition, visible celle-ci du 14 au 24 mars au Ludoval (1, place René Clair) et ponctuée, le 22 mars à partir de 15h, d'une après-midi d'information (débats et discussions) suivie d'une soirée-concert avec Duo Soma et Petit Delor. Enfin, toujours très attendue, la grande soirée-débat se déroulera le 19 mars de 17h45 à 21h30 et sera axée cette année sur la thématique « C'est pas contagieux », avec notamment, et outre les spectacles prévus, la participation du journaliste Patrick Coupechoux, invité autour de la sortie de son livre « Un homme comme vous, essai sur l'humanité de la Folie ». A noter que l'événement aura lieu, lui, à la Maison Commune du Chemin Vert, place du 11 novembre.

Aymeric Henniaux > Entrée libre pour tous

les événements. Infos : humapsy.wordpress.com / gemlocomotive.wordpress.com

Don de moelle osseuse : sensibilisation à l’Hôpital Robert Debré

Pour parler du don de moelle osseuse et répondre à toutes les questions, l'Equipe France Greffe de Moelle du CHU de Reims ira à la rencontre du public le jeudi 13 mars prochain de 10 à 17h dans le hall de l’Hôpital Robert Debré. Chaque année, des milliers de personnes, enfants et adultes atteints de maladies graves, parfois mortelles, ont besoin d’être soignées grâce à une greffe de moelle osseuse. Contrairement aux idées reçues, le don de moelle osseuse est un acte simple : pour le réaliser, il suffit d’être en bonne santé ! L’inscription au registre est possible entre 18 et 50 ans révolus, mais l’on peut donner jusqu’à 60 ans.

Journée Nationale de l'Audition au CHU

A l'occasion de la Journée Nationale de l'Audition, le CHU de Reims proposera des bilans auditifs et une information sur les troubles de l'audition le jeudi 13 mars de 10h à 16h30 dans le hall d'accueil de l'Hôpital Robert Debré. A noter que le même jour, de 8h15 à 12h, la Mutualité Française Champagne-Ardenne (11, rue des Elus à Reims) proposera également des dépistages auditifs gratuits.

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La Petite Seine disparaît... puis revient !

Restauration nautique

nstallée sur le canal, le long du boulevard Henri Henrot, la péniche-restaurant La Petite Seine a fait une petite frayeur à ses clients et amateurs les plus fidèles, la semaine dernière, en disparaissant quelques jours de son quai d'amarrage. Après plusieurs heures de spéculations et scenarii les plus fous, l'explication est finalement tombée sur la page Facebook officielle du bateau : la péniche était tout simplement partie réaliser son « contrôle technique » dans les cales sèches du chantier naval le plus près, à savoir Vitry-leFrançois. « C'est une opération tout à fait classique, que l'on doit faire tous les cinq ans, précise Alain Stival, le propriétaire du navire. Un expert vient inspecter la péniche et vérifie notamment tout ce qui est en dessous de la ligne de fond. On réalise ensuite dans la foulée les travaux qui s'imposent, ce qui nous permet d'obtenir le permis bateau, indispensable pour naviguer. » Arrivée à Vitry-le-François le dimanche 23 février au soir, après pratiquement deux jours de voyage, La Petite Seine était de retour à Reims dimanche dernier, le 2 mars, pour une réouverture le 6 mars. « On a nettoyé et repeint le fond, poursuit Alain Stival, on en a aussi profité pour refaire tout le sol de la cuisine. On a repensé certains aménagements. » Construit en 1949, le bateau a été racheté en 2008 par son der-

SPÉCIALISTE DU CARRELAGE ET DE LA SALLE DE BAIN DEPUIS PLUS DE 35 ANS

Restaurant mais péniche avant tout, ici lors du voyage vers le chantier naval de Vitry-le-François. © Alain Stival

nier propriétaire qui l'a transformé en un restaurant pouvant accueillir jusqu'à 80 personnes dans la salle intérieure et une cinquantaine en terrasse. La Petite Seine dispose également d'une petite scène dans la partie intérieure, lui permettant de recevoir régulièrement des groupes et formations musicales, accompagnant le repas des clients.

Aymeric Henniaux

> La Petite Seine, sur le canal bld Henri

Henrot / 06 31 54 89 92 www.lapetiteseine.agendaculturel.fr

Horaires du Show Room : Lundi : 14h à 19h - Mardi au Vendredi : 9h à 12h - 14h à 19h Samedi : 9h à 12h - 14h à 18h

121, bd Albert 1 er - REIMS 03 26 09 25 47

www.angel-carrelages.com

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Un souffle féminin sur les JCE marnaises

Jeunes Chambres Économiques

femmes, de surcroît plutôt jeunes, nous permet de lancer ensemble de nouvelles dynamiques, de partager toutes les trois une autre vision, une autre approche des choses. » Mues par la même motivation lorsqu'elles ont intégré les Jeunes Chambres Économiques marnaises, Elodie, Magedouline et Noémie ont fait le choix de s'investir dans une association fertile en projets dynamiques, utiles à la communauté et pouvant en outre s'inscrire dans le temps (dans le cadre des transmissions d'actions à des structures et collectivités chaque année). C'est certain, le passage de trois jeunes femmes dans leur JCE ne passera pas inaperçu !

S'il y a bien un endroit où la parité est plus que respectée, c'est bien au sein des Jeunes Chambres Économiques marnaises (JCE) où, fait atypique, les trois présidents sont en réalité trois présidentES, dont la complicité et la complémentarité sont évidentes.

agedouline N'Gairi, Noémie Brisson et Elodie Plagne, respectivement présidentes 2014 des JCE de Reims, de Châlons-Cités en Champagne et d'Epernay ont pris leur fonction au 1er janvier dernier pour un mandat d'un an. Une année pour mener un certain nombre d'actions apportant des changements positifs, dans les cinq domaines sur lesquels intervient la JCE : l'emploi, l'économie, le développement durable, l'attractivité du territoire et les solidarités. Une année qui demandera donc un important investissement pour les trois demoiselles : « A Reims, cette année, on est sur la poursuite de l'opération Child & Connect, une action sur l'emploi et les jeunes, sur l'économie circulaire et enfin sur l'attractivité du territoire (à travers le lancement, à Reims, d'une application pour smartphone en rapport à l'accessibilité) », indique Magedouline, la présidente rémoise. « Pour nous à Châlons, nos actions prévues sont Smile In Châlons (reprise du concept Smile In Reims) et Bouchons Nous pour la Planète », poursuit Noémie, son homologue châlonnaise. « A Epernay enfin, on est dans la transmission de Bouchons nous pour la Planète. On a aussi Marne

Les trois présidentes des JCE marnaises, rassemblées cette semaine à Reims. De gauche à droite, Noémie, Elodie et Magedouline. © l'Hebdo du Vendredi

Déposée (une action de mise en valeur des savoir-faire marnais), les Entrevues Sparnaciennes (en rapport avec les élections) ou encore Juniors Chamber Olympics », conclut Elodie, la Sparnacienne. Au quotidien, les trois « Drôles de Dames » sont responsable marketing, conseillère emploi-formation et avocate. Trois activités leur demandant déjà beaucoup de temps, en plus de leur vie privée et de leurs responsabilités de présidentes. Leur recette pour tout gérer ? « Une très bonne organisation déjà, c'est indispensable, mais aussi des heures en plus le matin et le soir ». Et surtout de la passion. Ensemble, leur complicité est évidente et le fait d'appartenir toutes trois au sexe que l'on disait naïvement « faible » n'y est peut-être pas étranger : « Qu'on soit des hommes ou des femmes,

Stage de danse modern' jazz le dimanche 16 mars avec Michael CASSAN

organisé par l'école de danse Sandrine ROBERRINI Chorégraphe et Professeur de danse

COURS ENFANTS

ADOS ET ADULTES

NIVEAUX MOYENS ET CONFIRMÉS

Studio de danse 91 bis rue brûlart reims 06 12 14 18 93 - 03 26 82 42 72 - mail : sandrine.roberrini@wanadoo.fr Renseignement et inscription :

le dynamisme entre les JCE régionales est le même, mais c'est vrai qu'être trois

Aymeric Henniaux

> www.jce3c.fr / jce-epernay.fr / www.jcereims.fr

Les entrepreneurs tirent la sonnette d'alarme

CGPM - MEDEF - UPA

n décembre dernier, le MEDEF, l'UPA et la CGPME lançaient le mouvement « Stop à l'asphyxie », visant à alerter les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées par le monde de l'entreprise au quotidien. Les organisations interprofessionnelles de la Marne créaient alors un site dédié invitant les entrepreneurs du département à librement s'exprimer. Plus de 250 l'ont fait. Les responsables du MEDEF, de l'UPA et de la CGPME ont donc rendu public le ras-le-bol de leurs adhérents lors d'une conférence de presse qui s'est De gauche à droite : Grégory Piraux, président de déroulée mardi matin. Ainsi, les entrepreneurs l’UPA Marne, Bruno Arcadipane, président du MEDEF Marne, et Luc Mourot, président de la CGPME Marne. de la Marne aimeraient « que les pouvoirs © l'Hebdo du Vendredi publics prennent conscience du niveau absolument insupportable des charges, taxes et prélèvements qui pèsent sur les entreprises françaises, qu'ils agissent en conséquence pour remédier à cette situation qui conduit inexorablement à l'asphyxie de l'économie et que la compétitivité des entreprises soit enfin l'objectif prioritaire des politiques publiques ». « Jamais dans notre histoire contemporaine nous n’avons ressenti une telle exaspération », note Bruno Arcadipane, président du MEDEF Marne. « Nous n'avons aucune visibilité, ajoute Luc Mourot, président de la CGPME Marne. Nous entendons tout et son contraire. Il n'y a plus d'orientation car dès que quelqu'un hausse le ton, le gouvernement fait machine arrière. » « Dans les conditions actuelles, les jeunes sont découragés et se disent pourquoi se mettre à son compte ? », regrette pour sa part Grégory Piraux, président de l’UPA Marne. Pour remédier à une situation jugée « catastrophique », les trois représentants des organisations interprofessionnelles ont défini 23 propositions visant à la baisse des charges et des dépenses publiques, à la stabilité pour rétablir la confiance et à la valorisation du travail. « La réalité, c'est qu'en 2013, le nombre de procédures de redressements et de liquidations judiciaires n'a jamais été aussi élevé dans la Marne : 366 nouvelles enregistrées au tribunal de commerce de Reims et 144 à Châlons-enChampagne !, assure Luc Mourot. Après les promesses, nous ne pouvons plus attendre, nous voulons des actes. » J.D

Dossier formation « L'emploi est l'affaire de tous »

Djamila Haddad - Conseillère régionale en charge de l'apprentissage Djamila Haddad, vice-présidente à l'assemblée régionale en charge de l'apprentissage.

Djamila Haddad. © DR

Parmi les compétences dévolues au Conseil régional de ChampagneArdenne figurent l'enseignement supérieur, la formation ou encore l'orientation, autant de chemins menant à l'emploi. Décryptage des enjeux de la formation en alternance avec

En matière d'apprentissage, quelles sont les missions du conseil régional ? Dans le cadre du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) signé en 2011, le Conseil régional accompagne chaque année financièrement les jeunes apprentis, leurs employeurs et les Centres de Formation par Apprentissage (CFA). Pour l’année 2013, cela représente un budget total de 43,80 millions d’euros, dont 33,6 millions pour les CFA et 3,2 millions pour les aides aux apprentis.

Quels types d'aides ? La région apporte un soutien financier pour l'hébergement, la restauration et le transport. Il faut savoir que les coûts de déplacement sont souvent un frein à la mobilité des jeunes. Et plus les jeunes sont mobiles, plus ils ont une chance de trouver une formation adéquate avec comme finalité un emploi. Pour la rentrée 2014, nous espérons également ajouter à ce dispositif une aide pour l'équipement. L'achat d'une boîte à outils ou d'un jeu de couteaux pour un apprenti

boucher sont des investissements qui sont trop lourds pour beaucoup de familles.

A quelle autre problématique êtes-vous confrontée ? Il ne faut pas former pour former et envoyer des apprentis dans des secteurs bouchés. Nous travaillons ainsi actuellement sur la carte des formations qui est un travail en amont fondamental. Pour ce faire, nous avons demandé à toutes les branches professionnelles présentes en Champagne-Ardenne de nous donner leurs perspectives d'emplois et de besoins économiques dans les prochaines années. L'idée est bien sûr de faire coïncider au mieux l'offre d'apprentissage avec la demande des entreprises.

Les entreprises proposent-elles suffisamment de postes pour les apprentis ? L'emploi est l'affaire de tous. Les entreprises, au même titre que les collectivités, ont un grand rôle à jouer dans cette bataille. Il est nécessaire qu'elles le jouent pleinement quand elles le peuvent évidemment. Les entreprises ne doivent pas avoir peur de prendre des jeunes en alternance. Leur approche est toujours enrichissante. Il apporte un regard neuf qui favorise les échanges et la créativité. Propos recueillis par Julien Debant

EN BREF Les Espaces métiers sont à votre disposition

Ouverts à tous et toutes, les Espaces métiers constituent une source d’informations de proximité sur les métiers, l’emploi et la formation pour ceux qui sont amenés à réfléchir sur leur parcours professionnel. Ils proposent un conseil personnalisé gratuit et confidentiel sur rendez-vous à ceux qui souhaitent ou doivent réfléchir à un changement majeur dans leur activité (reconversion, validation de leur expérience, création d'entreprise, etc.). Les Espaces métiers informent aussi sur les droits en matière de formation ou de reconnaissance des acquis professionnels, en fonction des situations et peuvent orienter vers les structures adéquates. Des informations très précieuses car le « comment faire ? » reste toujours la question la plus difficile à résoudre lorsque l’on souhaite évoluer professionnellement ! Rens. : www.espacesmetiers-champagneardenne.org

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L’industrie recrute

Pôle de Formation des Industries Technologiques

domaines d’activité, de la chaudronnerie au soudage, en passant par l’environnement nucléaire, la maintenance industrielle, la plasturgie, l’usinage... La voie de l’alternance permet de professionnaliser un maximum la formation et de confronter les

Longtemps dévalorisée, l’industrie est pourtant un secteur innovant et créateur d’emplois. Afin de répondre au besoin de recrutement qui va se faire sentir dans les années à venir, le Pôle de Formation des Industries Technologiques joue la carte de la séduction auprès des jeunes et leur propose pas moins de 27 cursus différents.

aviez-vous que l’industrie est le premier employeur privé de la Champagne-Ardenne ? Ce qui représente un vivier de 7 500 entreprises et avec elles des perspectives d’emploi non négligeables. Mais pour cela, il ne faut pas avoir peur de dépoussiérer les idées reçues sur ce secteur qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était il y a encore une vingtaine d’années. C’est l’une des missions du Pôle de Formation des Industries Technologiques, inauguré il y a quelques mois à Reims, dans la zone Farman. C’est là, dans un bâtiment flambant neuf, que le Centre de formation d'apprentis de l'industrie (CFAI), l'Alliance formation pour l'industrie (AFPI) et l'Union des industries et des métiers de la métallurgie de Champagne-Ardenne (UIMM) ont décidé d’unir leurs forces pour former les profes-

Portes ouvertes les 11 et 12 avril

Le Pôle de Formation des Industries Technologiques propose pas moins de 27 cursus différents. © l'Hebdo du Vendredi

sionnels et accompagner les entreprises. Pour attirer les jeunes, ils ont équipé le site d’outils de pointe avec une ligne de production modulaire, des ateliers de chaudronnerie, d'usinage, de maintenance et de logistique. Même l’apprentissage des langues fait la part belle à l’industrie puisque le robot qui assiste le professeur est anglophone.

Le Pôle se décline sur quatre sites à Reims, Charleville-Mézières, Saint-Dizier et Troyes. Il propose trois volets de formation : initiale, continue et pour les demandeurs d’emploi. En ce qui concerne la formation initiale, les jeunes peuvent choisir parmi les 27 cursus, du CAP au diplôme d’ingénieur, qui sont proposés dans près d’une douzaine de

apprentis à la réalité de l’entreprise. D’après les estimations de l’UIMM pour les cinq ans à venir, près de 100 000 emplois seront à pourvoir chaque année dans le secteur de l’industrie. A Reims, le pôle peut accueillir jusqu’à 400 jeunes en alternance et 8 000 stagiaires professionnels. Des objectifs que la structure espère atteindre prochainement. Pour informer et séduire les jeunes, elle multiplie les portes ouvertes. L’une d’elles aura d’ailleurs lieu les 11 et 12 avril sur les quatre sites. Les visiteurs pourront rencontrer les apprentis, les équipes pédagogiques, les conseillers de formation et même certaines entreprises venues présenter leurs métiers. > Pôle de Formation des Industries

Leticia Venancio

Technologiques de Champagne-Ardenne : 3, rue Max Holste à Reims (Parc Technologique Henri Farman). Renseignements au 03 26 89 60 00.

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CPME : la CCI recrute pour une seconde session

Management d'entreprise

n octobre, un nouveau cursus rejoignait le vivier des formations professionnelles : le Cycle de perfectionnement au management d'entreprise (prononcer CPME), conçu par la CCI de C h â l o n s / Vi t r y - l e - F r a n ç o i s / S a i n t e Ménehould. Et dédié aux chefs d’entreprise ou aux cadres des PME. « Cette première session rassemble cinq stagiaires, note Chantal Dupire, référente CPME à la CCI. Ils sont issus de secteurs variés tels que l’industrie, les services ou encore la production viticole. L’idée étant, à partir de cas pratiques, de leur permettre de sortir de leur quotidien. Et de remettre leur stratégie en question, pour mieux se développer. Car bien souvent, les dirigeants des petites entreprises sont les seuls maîtres à bord et doivent tout gérer. A raison d’une journée tous les quinze jours et pendant neuf mois, ils suivent sept modules d’enseignement. » Avec, à chaque module – ressources humaines, achats, marketing, développement commercial, etc. -, son intervenant. Thierry Dufour, par exemple, est consultant en analyse stratégique et opérationnelle. « Je leur donne des outils pour prendre de la hauteur et porter un regard stratégique sur leur entreprise. Ses points forts, ses faiblesses, son marché, etc. Les

Le Cycle de perfectionnement au management d’entreprise, lancé en octobre par la CCI, permet aux dirigeants d’améliorer leur stratégie. © CCI de Châlons-en-Champagne

stagiaires peuvent aussi choisir de passer deux demi-journées avec un formateur au sein de leur entreprise. On est vraiment sur du concret. » Succès oblige, une seconde session s’ouvrira à partir du 3 avril prochain. Coût de cette formation : 4 700 euros, avec possibilité de prise en charge, notamment par les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). > Renseignements et inscriptions auprès

de Chantal Dupire : 03 26 21 91 92 ou chantal.dupire@chalonsenchampagne.cci.fr.

S.L

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Tenter l'aventure Les inscriptions au Bachelor de technologie, des Compagnons c’est maintenant !

Centre Arts et Métiers ParisTech

Les Compagnons du Devoir

ès septembre, les centres Arts et Métiers ParisTech (anciennement Ensam) de Bordeaux et Châlons accueilleront un nouveau cursus : le Bachelor de technologie. Cette formation bac + 3 s’adresse aux lycéens issus des Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), toutes options confondues. Avec, à la clé : le Diplôme d’études supérieures technologiques (DEST) et le Certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM). « En fin de cursus, les étudiants peuvent passer un concours pour poursuivre leur formation en école d’ingénieur, ou entrer dans la vie active, précise Philippe MontelMarquis, l’un des professeurs référents. Les entreprises ont du mal à recruter sur des grades intermédiaires entre technicien et ingénieur. On répond à un vrai besoin en région. Cette formation comprend deux stages – de quatre semaines puis de trois mois – et une troisième année en alternance entre l’entreprise et le centre, via un contrat de professionnalisation. » Dès la seconde année, en partenariat avec les pôles de compétitivité Materalia et IAR, deux options s’ouvriront aux jeunes : les industries de la mécanique et les agro-

étiers du bâtiment, de l'industrie, du goût et en rapport avec les matériaux souples, les formations professionnelles qualifiantes ne manquent pas chez les Compagnons du Devoir. En ChampagneArdenne, les Compagnons sont implantés dans l'Aube et la Marne : à Troyes, Reims et Muizon, le siège social. « C'est sur ce dernier site qu'est installée la formation phare de l'école régionale, à savoir la formation modulaire de l'École Internationale de Ferronnerie Française (E.I.F.F.) dont la vocation première est de former des ferronniers d'art dans une démarche contemporaine », développe Julien Roussinet, délégué régional des Compagnons. Néanmoins, les antennes champardennaises de l'école proposent également des formations en maçonnerie, des certificats de qualification professionnelle en restauration du patrimoine bâti (CQP), mais aussi des formations en maçonnerie, en isolation par l'extérieur, en systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ainsi que des formations modulaires de chef de chantier. Chaque élève-apprenti compagnon aura la possibilité de s'orienter soit vers une prépa Métier en un an lui permettant d'obtenir un CAP avant de poursuivre son cursus, soit vers la prépa Tour de France, véritable marque de fabrique de l'école, soit la formation en apprentissage, permettant d'obtenir un Bac Pro en alternance ou un CAP (avant d'envi-

Dès septembre, à l’Ensam de Châlons, 24 bacheliers pourront suivre le nouveau Bachelor de technologie. © l'Hebdo du Vendredi

ressources. « Contrairement aux BTS ou DUT classiques, on met en place une pédagogie innovante, basée sur le projet. Les étudiants travailleront en toute transversalité, à l’image de ce qui se fait en GrandeBretagne ou dans les pays nordiques par exemple. » Sur dossiers et entretiens, 48 candidats pourront intégrer la formation, dont 24 à Châlons.

Sonia Legendre > Renseignements et inscriptions auprès

de Chantal Dupire : 03 26 21 91 92 ou chantal.dupire@chalonsenchampagne.cci.fr.

La majeure partie du temps de formation des Compagnons se passe en entreprise. © DR

sager de tenter le BTS ou la Licence pro). Le futur Compagnon apprendra son futur métier avec une équipe de formateurs et d'intervenants proches du monde de l'entreprise et pourra être logé sur place. Par ailleurs, une rémunération lui sera versée pendant sa formation, lui permettant ainsi de régler sa pension et de découvrir l'autonomie.

Aymeric Henniaux

> Compagnons du Devoir à Muizon : 42, rue de Reims / 03 26 02 90 31 / compagnonsmuizon@compagnons-du-devoir.com. A Reims : 115, boulevard Charles Arnould / 03 26 87 79 49 / compagnonsreims@compagnons-dudevoir.com A Troyes : 9, rue Marie Curie / 03 25 71 28 60 / compagnonstroyes@compagnons-du-devoir.com www.compagnons-du-devoir.com

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Anaïs Jomby : « C'est frustrant »

Basket (LF2, 19e j.) : Pays d’Aix - Reims

Le Reims Basket Féminin vit dans l’ombre des clubs masculins : Stade de Reims et CCRB en tête. Alors qu’il lutte pour son maintien, le club a pourtant plus que jamais besoin de soutien.

a très belle victoire acquise le week-end dernier face au 2e du classement, Roche Vendée (68-63), est passée quasi inaperçue. Il faut dire que la saison du Reims Basket Féminin ressemble à tout sauf à un long fleuve tranquille. En effet, si cette performance a redonné le sourire à tout un club, elle ne fait pas oublier que l'équipe rémoise, 10e sur 14 de LF2, lutte pour son maintien. Ces résultats en dents de scie n'aident évidemment pas à la reconnaissance de cette équipe qui vit dans l'ombre du Stade de Reims et du Champagne Châlons-Reims Basket. Et oui, dans le sport de haut niveau, peut-être encore plus que dans la vie de tous les jours, être une femme n'est pas facile. A la sous-médiatisation vient en effet s'ajouter un manque de moyens. Un cercle vicieux auquel se sont habituées les joueuses du RBF. « C'est frustrant, mais on s'y fait, témoigne Anaïs Jomby, rémoise depuis 4 saisons et dont le petit frère, Rudy, évolue en Pro A avec Cholet. Quand on regarde le CCRB, qui joue pourtant au même niveau que nous, il existe une très grande différence. Quand il joue la salle est pleine et quand

Anaïs Jomby : « Je n'ai jamais imaginé ne faire que du basket ». © l'Hebdo du Vendredi

c'est nous... ». Aucune jalousie ne transpire dans les paroles de celle qui est aussi passée par Limoges, ville de basket par excellence. « Quand je jouais là-bas, c'était presque pareil. Certes, les

Faux pas interdit

Basket (Pro B, 33e j.) : Châlons-Reims - Aix-Maurienne

éfait à Boulogne lors d'une rencontre au sommet (69-66), le Champagne Châlons-Reims Basket a perdu une bataille, mais pas la guerre. « Nous ne sommes pas morts », confie un Nikola Antic qui semble avoir plutôt bien digéré cette défaite. « Nous avions bien préparé ce match, mais il nous a manqué l'adresse contre une formation de Boulogne qui n'a pas fait un match extraordinaire. Il reste encore 12 journées pour atteindre notre objectif. Tout est possible ». Le coach marnais peut aussi se consoler, en se disant que son équipe a conservé l'avantage du panier average. En effet, au match aller à René-Tys, l'Union marnaise s'était imposée 82-73. Ainsi, en cas Après la défaite à Boulogne-sur-Mer, l'équipe de Châlons-Reims doit se d'égalité entre les deux clubs au soir remobiliser pour écarter Aix-Maurienne de son chemin. de la 44 journée, le CCRB prendrait © l'Hebdo du Vendredi la première place de la Pro B. Mais comme l'a rappelé Nikola Antic, le championnat est loin d'être terminé. D'autres formations, comme Châlons-Reims, n'ont pas dit leur dernier mot. Bourg-en-Bresse, victorieux à Souffelweyersheim (80-31), reste ainsi plus que jamais dans la course, tandis qu'Aix-Maurienne, 4e à seulement une victoire de la bande à Michel Morandais, se verrait bien aussi jouer les poils à gratter. Cela tombe bien, le club savoyard est le prochain adversaire du CCRB, vendredi soir sur le parquet de René-Tys, tandis que Bourg recevra dans le même temps Boulogne-sur-Mer. « Nous devons gagner pour rester à portée de Boulogne et de Bourg et éviter de relancer une équipe. Et si Aix-Maurienne n'est pas forcément cellequi nous convient le plus, je ne sens pas abattement dans mon groupe », positive Nikola Antic. Les joueurs marnais ont d'ailleurs battu cette formation lors du match aller (94-92). Un bon point, mais pas une assurance tout risque. « Il n'y a aucune certitude dans ce championnat. Chaque weekend, nous assistons à des surprises », prévient à juste titre le coach serbe. J.D

> Châlons-Reims - Aix-Maurienne (33e j.), vendredi 7 mars à 20h

au complexe René Tys à Reims.

Prochaine rencontre (34e j.), Evreux - Châlons-Reims, vendredi 14 mars à 20h, salle Jean Fourré à Evreux.

gens nous arrêtaient dans la rue pour nous encourager, mais les garçons, comme ici, passaient d'abord ». Un exemple ? « Quand un basketteur se blesse, il passe une IRM dès le lendemain. Quand

c'est une basketteuse, elle patiente plusieurs jours pour obtenir un rendez-vous », indique sobrement Anaïs Jomby. Cet exemple frappant traduit bien la différence de traitement entre les filles et les garçons dans le sport de haut niveau en général. Les médias L'Hebdo du Vendredi en tête - n'y sont pas pour rien, ne laissant que peu de place aux exploits féminins. La faute en revient aussi au grand public qui ne se presse guère pour aller les applaudir, sauf événement d'importance à l'image du parcours très suivi de l'équipe de France de basket féminin lors du dernier championnat d'Europe. Une exception qui confirme la règle. D'ailleurs, si les garçons voient dans le sport une possibilité de carrière et de réussite, les filles ont conscience que cela ne sera le plus souvent qu'une belle parenthèse. Anaïs Jomby doit ainsi jongler entre son emploi du temps de joueuse de basket de haut-niveau et celui de professeur d'anglais ! « C'est parfois difficile et fatigant, mais je n'ai jamais imaginé ne faire que du basket », explique-t-elle. Tout est dit.

Julien Debant

> Pays d’Aix - Reims (19e j.), samedi 8 mars à

20h au gymnase de la Pioline, Les Milles.

> Prochaine rencontre à domicile, Reims -

Dunkerque (20e j.), samedi 15 mars à 20h au complexe René Tys.

Comme Reims, De Préville bouscule la hiérarchie

Foot (L1, 28e j.) : Toulouse - Reims

ainqueur à Delaune de Valenciennes sans trembler (3-1), le Stade de Reims poursuit tranquillement son bonhomme de chemin en L1. Le maintien officiellement acquis (42 points), les Rouge et Blanc sont maintenant attendus, samedi soir, à Toulouse. Au Stadium, les hommes d'Hubert Fournier entendent bien continuer à jouer les trouble-fêtes, un peu à l'image de Nicolas De Préville sur le front de l'attaque rémoise. Arrivé en provenance d'Istres lors de l'hiver 2012/13, le joueur de 23 ans y a fait son trou (4 buts et 2 passes cette saison), poussant ces derniers temps les deux Gaëtan, Charbonnier et Courtet, sur le banc. « Au départ, j'étais le dernier dans la hiérarchie des attaquants, se souvient Nicolas De Préville. J'ai démontré par mes performances que j'avais ma place. A moi de m'installer maintenant ». L'homme en forme du Stade de Reims entend ainsi rester aussi efficace lors du déplacement à Toulouse, plutôt à la pointe de l'attaque que sur le côté. « Je me sens mieux devant car je n'ai pas le coffre pour tenir un couloir où le travail défensif est plus important. Quand je joue en pointe, j'ai plus de lucidité. » Hormis jouer un maximum de rencontres, Nicolas De Préville avoue ne pas s'être fixé d'objectif personnel et préfère le challenge collectif. « L'objectif, c'est le top 10 et quand on voit que le 11e (Montpellier) est à 9 points, on se dit qu'on peut y arriver, même si ça ne dépend pas que de nous. » Justement, Toulouse (10e avec 36 points), qui est venue battre Reims à Delaune en octobre dernier (2-1), fait partie de ses adversaires directs pour une place dans la première moitié de classement. « Il n'y a pas de sentiment de revanche. Mais ce n'est jamais bon de perdre deux

Buteur contre Valenciennes, Nicolas De Préville est l'homme en forme de l'attaque rémoise. © l'Hebdo du Vendredi

fois contre la même équipe. Toulouse est une formation compliquée à jouer. Prenons au moins un point et ce sera déjà bien. » En effet, en cas de résultat positif au Stadium, le Stade de Reims s'offrirait alors un match de gala et à enjeu la semaine suivante à l'occasion de la venue de l'Olympique de Marseille.

> Toulouse - Reims (28e j.), samedi 8 mars à 20h au Stadium de Toulouse.

J.D

Prochaine rencontre à domicile , Reims Marseille, vendredi 14 mars à 20h30 au stade Auguste Delaune à Reims.

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Musique - La griffe Velours

Trois raisons d’écouter : Chicago V – Chicago (Columbia, 1972) Primo – Parce que c’est un bon point de départ Pour rendre votre vie un peu plus compliquée (et la leurs un peu plus simple), les musiciens de Chicago, originaires de la ville du même nom, ne se creusent pas trop la tête pour le design de leurs albums. La formule pour la pochette de chaque nouvel exemplaire c’est : Chicago, écrit avec une police vernie et manuscrite, plus un chiffre romain à côté. Du coup, pour un explorateur musical naïf et innocent qui veut obstinément découvrir ce que ce groupe a à lui offrir, la bonne vieille technique du "je-choisis-un-album-avec-unnom-intriguant-et-une-couverture-artsy" ne s’applique pas trop… Heureusement, vos amis de l’Hebdo sont là pour vous aider en vous disant que, si vous voulez vous promener en rythme au coeur d’une métropole américaine bouillonnante des années ’70, c’est par Chicago V qu’il faut commencer la balade. Les premiers albums du groupe, un peu trop ambitieux, nous submergent avec une saturation de sons frénétiques qui surchargent le pauvre disque sur lequel ils sont enregistrés. Mais dans V, les musiciens trouvent l’élixir magique, et concentrent toute leur créativité et leur talent en même pas une heure de contenu. Secundo – Pour écouter un peu de rock enflé de soul C’est dans cet album que la réel originalité de Chicago ressort, grâce à une mise en valeur des cuivres, avec le saxo et la trompette qui explosent leur poumons avec chaque nouveau morceau, ne se contentant plus comme avant de jouer avec un enthousiasme atténué. Le mélange de riffs démentiels et d’irruptions sonores est tel que, une fois arrivée à la fin de l’album, la fanfare épuisée laisse place à une sorte de mini-gospel interprété par les chanteurs Terry Kath et Robert Lamm. Tertio – Pour se sentir comme un Américain patriote des seventies Au final, Chicago V arrive parfaitement à capturer l’esprit qui traversait les Etats-Unis à l’époque de sa parution. Les morceaux idéologiquement chargés, comme « Dialogue 1 & 2 » qui prend la forme d’une conversation entre un étudiant apathique et un militant politique, naviguent entre un optimisme aveugle et un pessimisme sans limite. Qu’on aime ou qu’on déteste, les musiciens arrivent à insuffler à l’album cette force contagieuse et pleine de vigueur si typiquement américaine.

Raphael Gernath Le morceau à écouter d’urgence pour se balader entre les gratte-ciels : Dialogue Part 1 & 2

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Vos contrariétés actuelles viennent de ce que certaines questions qui vous préoccupent n'ont pas encore trouvé de réponses. Efforcez-vous de trouver les mots justes pour parler à votre partenaire de ce que vous ressentez. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Même si votre charge de travail est conséquente, vous allez sortir votre épingle du jeu et réussir là où on ne vous attendait pas. Côté cœur, le soleil brillera à nouveau sur votre vie affective. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Vous allez devoir vous occuper de vous et vous astreindre à une discipline de fer. Il faudra surveiller votre alimentation et ménager votre organisme. Si vous le pouvez, faites le plus de sport possible. CANCER du 22.06 au 22.07 Vous allez voir des portes s'ouvrir sans avoir besoin de les forcer. Vous aurez des opportunités de changements et d'évolutions. Sur le plan affectif, vous allez vivre de grands moments avec votre partenaire. LION du 23.07 au 22.08 Au cas où vous ne vous en seriez pas rendu compte, vous effrayez un peu tout le monde avec votre tempérament dominateur. La bienveillance est le meilleur moyen de gagner la sympathie des gens qui vous entourent. VIERGE du 23.08 au 22.09 Au travail, laissez de côté votre modestie et mettez-vous en avant. Côté cœur, malgré les tensions du moment, vous trouverez l’éner-

gie pour rétablir la situation. BALANCE du 23.09 au 22.10 Votre situation va se stabiliser et vous aurez des cordes neuves à votre arc. Dès le printemps, s’ouvrira pour vous une période d’appuis et de protections. SCORPION du 23.10 au 22.11 Comptez sur votre expérience et votre sens des responsabilités pour avancer, plutôt que sur la chance. Les questions que vous vous posiez trouveront leurs réponses tout naturellement. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La période sonne le glas de vos difficultés et vous offrira l’opportunité de retrouver des couleurs. Votre côté curieux et touche à tout vous servira dans votre vie professionnelle. CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Votre semaine sera " un long fleuve tranquille ". Vous prendrez la mesure de toute chose et vous goûterez ainsi cette période avec délice. De plus, de belles surprises vous attendent aujourd'hui. VERSEAU du 21.01 au 19.02 Aujourd’hui, des occasions se présenteront. Soyez vigilant, scrupuleux, ne cédez pas à la facilité. Cette période charnière va peut-être marquer une étape importante de votre vie. POISSONS du 20.02 au 20.03 Vous serez très émotif et sensible à l’excès. Vous avez un tournant à négocier, alors ne laissez pas vos craintes vous diriger. B. MELVHILLE

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 MARS Reims - 27e salon champenois du véhicule de collection Exposition, bourse d'échanges, miniatures et jouets anciens, mise à l'honneur de véhicules ayant participé à la Première Guerre Mondiale.

10h-18h30 (18h le dimanche) Entrée : 11 euros - Parc des expo DIMANCHE 9 MARS Reims - Place aux livres 9h-17h - Place du Forum Compertrix - 3e Bric à Broc 8h-17h - Salle polyvalente

Epernay Brocante & vide-greniers Rue Henry Dunant, Triangle Magique Mairy-sur-Marne Bourse aux vêtements 10h-17h - Salle des fêtes

Cette semaine

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magazine U

Elektricity Equinoxe

N ° 3 4 0 D U 7 A U 1 3 M A R S 2 0 1 4 >> re i m s. l h eb d o d u ve n d re d i.c o m

Moodoïd

Cartonnerie et Palais du Tau

Kayans & Gladiators Kabaret Champagne Music Hall

Danakil Cartonnerie

Ma mère me rend diiingue ! Kabaret Champagne Music Hall

Ciné : « Gâchette » Médiathèque Jean Falala < Du 20 au 22 mars, Elektricity est de retour ! Baptisée Equinoxe de printemps, ce rendez-vous emmènera les amateurs de pop et d'electro au Palais du Tau et à la Cartonnerie pour écouter Tiziana Bertoncini, Matt Elliott, Moodoïd, Orval Carlos Sibelius, AraabMuzik ou encore Jackson & His Computer Band. Plus d'infos : www.elektricityfestival.fr

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magazine

Majestueuse session printanière

Le reggae à l'honneur

Festival Elektricity Equinoxe

Concert - Cartonnerie

En attendant la 12e édition du festival Elektricity, en automne prochain, les programmateurs de la Cartonnerie, associés une nouvelle fois à leurs collègues du Centre Césaré, proposent aux amoureux des « musiques du temps présent » de patienter avec une version printanière. Baptisé Elektricity Equinoxe de printemps, et programmé du 20 au 22 mars prochains, cet événement se veut complémentaire du festival automnal devenu incontournable dans le paysage culturel rémois. « Il existe évidemment un lien très fort entre ces deux événements, confie le programmateur Guilhem Simbille. La différence , c'est que l'Equinoxe est peut-être davantage tourné vers la musique indie que club, mais avec toujours comme ligne de conduite la curiosité et le plaisir ». Au printemps, Elektricity fait donc toujours la part belle à sa source originelle, l'electro, mais avec une touche résolument plus pop. Ainsi, lors de la première soirée, jeudi 20 mars, dans la salle du festin du Palais du Tau, Matt Eliot interprétera une musique folk quasi spatiale. Dans une configuration inédite, et après d’innombrables albums et collaborations aussi étonnantes que diverses (de Thurston Moore à Tarwater, en passant par Mogwai, Yann Tiersen et The Pastels), le chanteur britannique proposera un nouveau live, accompagné pour la première fois d’un trio, pour ce qui devrait être « un moment de grâce ». Un peu plus, Césaré surprendra dans la cours du Palais du Tau avec l’installation sonore Moïra de Tiziana Bertoncini. L'artiste de l’Ensemble Hiatus donnera à voir trois silhouettes sans

Depuis plus de dix ans et après trois albums à succès, Danakil a su s’imposer comme l’un des fers de lance du reggae français. Fidèle au message de paix, de fraternité, d’amour et de solidarité dont il est porteur depuis ses débuts, le groupe francilien continue d’écumer les salles de concert du monde entier pour partager avec son public un reggae musicalement à mi-chemin entre l’Afrique et la Jamaïque, sublimé par des textes qui n’ont rien à envier aux plus grands de la chanson française. A l’occasion de la sortie de leur prochain album, et après avoir connu un véritable succès partout en Europe, mais aussi en Afrique et aux Etats-Unis, les quinze musiciens et techniciens de Danakil s’arrêteront à la Cartonnerie pour un concert d’exception, espérant vous contaminer avec leur entrain et leur bonne humeur ! Un concert au cours duquel vous pourrez également découvrir Brahim : chanteur majeur de la scène reggae française, il est une voix à suivre de très près. Ancien membre du Wadada Sound System, il écume les scènes undergrounds des sound-systems parisiens depuis près de quinze ans, en vue d’améliorer sans cesse ses performances. Adepte du reggae militant, Brahim est un artiste à voir absolument.

Moment de grâce en perspective, jeudi 20 mars, avec Matt Elliott dans le cadre majestueux du Palais du Tau. © cetrobo.com

visage, parlant une langue mystérieuse faite à la fois de murmures et de cris. La suite du week-end sera un peu plus « classique » à la Cartonnerie, avec notamment Moodoïd, phénomène pop du moment en France, et Jackson, véritable légende de l'electro. Une programmation éclectique très séduisante.

Julien Debant > Festival Elektricity Equinoxe, du 20 au 22 mars. Tarifs : de 5 à 24 euros selon la soirée. Pass 3 soirées disponibles : 25/35 euros. Rens. : www.elektricityfestival.fr

Happy Birthday Kayans

Concert - Kabaret Champagne Music Hall

Né à Reims en 1993, Kayans fête aujourd’hui son 20ème anniversaire, en compagnie des légendaires Gladiators. L’occasion pour nous de rencontrer Jimaï, chanteur du groupe. L’Hebdo du Vendredi : En tant que rémois, vous devez être particulièrement heureux de fêter cet anniversaire ici ? Jimaï : Effectivement, pour nous c’est un véritable retour aux sources. A l’époque où Kayans est né, nous étions le seul groupe de reggae rémois. On était un peu perçus comme des extra-terrestres et c’est bien qu’aujourd’hui, le groupe soit toujours actif et qu’il fête ses 20 ans où il est né. Lors de la création du groupe, justement, où vous imaginiez-vous 20 ans plus tard ? Au début, on ne se posait pas la question. Même si on voulait faire quelque chose de sérieux et de durable, on n’avait pas de but précis, on imitait ce qui avait déjà été fait. Et puis, au fil du temps et avec l’âge, on a commencé à jouer notre propre musique, suivre notre propre voie et nous voilà aujourd’hui. Avez-vous un secret de longévité ? Il n’y a pas de recette, si ce n’est de partager notre passion pour cette musique qui, bien que souvent mise de côté, continue d’exister et de véhiculer un message de paix, d’amour, de respect et d’entente entre les peuples : nous sommes vecteurs d’une culture pas suffisamment transmise et qui le devrait. Le reggae colle à la peau et défie les courants et les modes. Voilà le secret ! Quels sont donc vos projets pour les 20 ans à venir ? A part repartir en tournée, il y a un projet qui nous tient à cœur : développer, avec l’aide de Krystal, chanteuse gospel qui fera d’ailleurs notre première partie le 11 mars, une musique mêlant gospel et reggae. En deux mots, et pour finir, à quoi va ressembler cette soirée anniversaire ? Déjà, le seul fait d’être réunis avec Gladiators, c’est exceptionnel. En plus de ça, nous allons parcourir toutes les époques de Kayans, en jouant autant d’anciens titres que de récents. Et puis, quand Kayans et Gladiators se retrouvent, il se passe toujours quelque chose. Rien d’écrit, mais il se pourrait qu’il y ait une petite surprise à la fin ! Claire Lagrange > Kayans + Gladiators, mardi 11 mars à 20h – Tarif : 21 euros – Kabaret Champagne Music Hall, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux.

> Danakil + Brahim, vendredi 14 mars à 20h – Tarifs : 18 à 27 euros – La Cartonnerie de Reims.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS MARDI 11 MARS

MUSIQUE CLASSIQUE : PLIER-DÉPLIER

Pour leur anniversaire, les Kayans s'offrent les Gladiators ! © Arteos

C.L

«Plier-Déplier» est une oeuvre écrite à quatre mains pour le Quatuor Bela par Daniel d’Adamo et Thierry Blondeau, l’un étant plus préoccupé par le temps, l’autre par la matière. En intercalant leurs feuillets, ils ont su marier leurs appétences en une composition homogène. À 20h00. Tarif : 5/13/16 euros Conservatoire de Reims, 20 rue Gambetta. MERCREDI 12 MARS

AFTERWORK #2 : VIN BLANC/WHITE WINE Pour cet afterwork en partenariat avec Sleeping In&Out, venez découvrir le nouveau projet du compositeur et multi-instrumentaliste de génie Joe Haege : Vin Blanc/White Wine. À 18h30. Gratuit La Cartonnerie.

SPECTACLES MERCREDI 12 MARS

LA GRANDE FINALE DU RIRE Un plateau formé des vainqueurs des principaux festivals d’humour en France : Jean Jacques, Thierry Marquet, Sébastien Marx, Alexandre Barbe, Frank Truong, Cédric Chartier, et Jacky Matte. À 20h30. Tarifs : 19/24 euros - Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux.

ROCK/ELECTRO : FAUVE Fauve joue du mystère comme personne. Rock-électro minimaliste, textes plongés dans l’acide scandés par un phrasé entre slam et rap, ses morceaux dressent le constat d’une génération au réalisme désabusé. À 20h00. COMPLET La Cartonnerie.

J USQU’AU JEUDI 20 MARS

THÉÂTRE : RENDEZ-VOUS GARE DE L’EST Un documentaire au théâtre ! Le monologue vertigineux d’une jeune femme, entre folie ordinaire et troublante poésie. À 20h00. A 20h les mer. 12, jeu. 13, mer. 19 et jeu. 20, à 19h les ven. 14, sam. 15 et mar. 18 mars - Tarifs : 6 à 15 euros - La Comédie de Reims.

VENDREDI 14 MARS

LES DÉCAFÉINÉS : DÉPRESSION MUSICALE Révélés dès leur 1er passage sur France 2 dans l’émission «On n’demande qu’à en rire» et influencés, entre autres, par l’univers des Deschiens, Les Décaféinés sont deux mecs au bout du rouleau qui chantent leur quotidien quelque peu dépressif... Ils vous réservent un spectacle absurde qui mêle sketches et chansons. À 20h30. Tarifs : 29/32 euros - Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux. VENDREDI 14 MARS

JEUDI 13 MARS

mars à 20h30 - Tarif : 29 euros – A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims.

COMÉDIE : LA FEMME EST LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME

Victor ne s’attendait pas à reçevoir un Tsunami à domicile. C’est pourtant ce qui arriva le jour où une inconnue débarqua chez lui... Dans cette comédie originale, vous comprendrez pourquoi les femmes ont le pouvoir de bouleverser la vie des hommes, pour le pire et le meilleur... mais surtout pour le rire. À 20h30. Séance supp. le sam. 15

J USQU’AU S AMEDI 15 MARS

THÉÂTRE : LE MALADE IMAGINAIRE Un grand classique, hilarant et tragique à la fois, avec un malade imaginaire... d’une vitalité surprenante ! À 19h30. Séances à 19h30 le jeu. 13, à 20h30 le ven. 14, et à 18h30 le sam. 15 mars - Tarifs : 6 à 22 euros La Comédie de Reims. J USQU’AU S AMEDI 15 MARS

DANSE : SACRE # 197 SACRE # 2

L’influence du Sacre du Printemps (1913) sur toute la danse du XXe siècle est inversement proportionnelle aux sources qui viennent documenter ce véritable mythe. Dominique Brun en livre deux versions mettant en regard libre interprétation (Sacre # 197) et tentative de reconstitution (Sacre # 2). À 20h30. Le jeu. 13 et ven. 14 à 20h30, et le sam. 15 mars à 18h30 Tarifs de 6 à 22 euros – Manège de Reims.

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Je t'aime, moi non plus

Théâtre - Kabaret Champagne

Habitués à leur paisible vie de couple, et profitant pleinement de celle-ci, David et Audrey vont devoir faire face à un grand chambardement quand ils voient débarquer la mère de la jeune femme, deux valises sous le bras. Jeannine, charcutière volcanique, vient en effet de se disputer violemment avec son mari et a tout naturellement décidé de venir s’installer chez sa Grâce de Capitani incarne une charcutière partifille, au grand dam de culièrement autoritaire et envahissante. © DR cette dernière : autoritaire et envahissante, elle va leur en faire voir de toutes les couleurs et mettre à mal le secret qu’ils essayent, autant que possible, de lui cacher. Comme si cela ne suffisait pas, le jeune couple va également devoir héberger Julie, fille à papa désargentée et croqueuse d’homme, qui va s’improviser coach et prendre Jeannine en main, cette dernière étant bien décidée à revivre ses vingt ans… Un cocktail explosif qui va compromettre les relations entre Audrey et sa mère, et entraîner de nombreux règlements de compte ! « Je voulais écrire une pièce basée sur les rapports parents-enfants et le manque de communication », confie Jeremy Lorca, auteur et interprète. « Je souhaitais créer une intimité avec le spectateur, qu'il ait le sentiment d'assister à un vrai moment de vie. » Avec Grâce de Capitani aux commandes, Ma mère me rend diiingue ! vous permettra de vous payer, en plus d’une tranche de vie, une bonne tranche de rigolade !

Claire Lagrange > Ma mère me rend diiingue !, vendredi 7 mars à 20h30 – Tarifs : 37 à 50 euros – Kabaret Champagne Music Hall, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux.

Grande première pour Gâchette

Gérances Terrains

Jusqu'au 31 mars, le festival Le Cabaret Vert, qui se déroulera du 21 au 24 août prochains à Charleville-Mézières, lance un appel à candidature aux artistes champardennais. En effet, ces derniers sont appelés à postuler sur le site internet du festival ardennais avec à la clef la possibilité de jouer sur scène en août prochain ! Renseignements : www.cabaretvert.com

Qui veut jouer sur la scène du Cabaret Vert ?

Animations littéraires à la BU Robert de Sorbon

Gâchette (à gauche), prêt à tout pour retrouver sa sœur. © DR

Le réalisateur rémois Grégory Sacré, fondateur en 2004, de l'association Varock Films (qui œuvre à promouvoir le cinéma dans toute ses formes d'expression), présente son dernier film ce vendredi 7 mars à la médiathèque Falala. Après une réalisation autour d'une histoire de zombies et une seconde narrant un scénario alliant rock et pacte avec le diable, c'est avec le moyenmétrage (45 min) « Gâchette » que le jeune cinéaste refait parler de lui. Une réalisation entièrement tournée à Reims avec, en outre, une équipe technique largement rémoise elle aussi. Quant au synopsis, « Gâchette » raconte l'histoire, à la fin des années 1980, d'un homme parti à la recherche de sa sœur, récemment enlevée et retenue prisonnière par une triade asiatique qui compte bien la faire participer, contre son gré, à une expérience en rapport avec un produit permettant d’improbables mutations. Décidément, Grégory Sacré ne manque pas d'idées ; et une telle imagination, faut pas la « gâcher » !

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EN BREF

Cinéma

A.H

> Entrée libre, 20h à l'auditorium de la médiathèque Jean Falala.

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La Bibliothèque Universitaire Robert de Sorbon organise trois animations littéraires les 10, 11 et 12 mars. Lundi 10 mars à 16h : visite guidée de l'exposition "Alfred Jarry, du manuscrit à la typographie" suivie d'une conférence à 17h. Mardi 11 mars à 17h30 : conférence sur les coulisses de la littérature. Mercredi 12 mars à 13h : lancement officiel de "La lettre imaginaire" un grand jeu de correspondances imaginaires autour de la mémoire de la première guerre mondiale avec la participation du Facteur Théâtre. Entrée libre et gratuite, tous publics. Une radio locale, via l'investissement notamment de son animateur du morning, Jérémy Kiffel, organisera le 13 mars prochain à partir de 20h30 son premier Happy Live Party de 2014. Au programme de la scène du Kabaret Champagne où est programmée la soirée, le Collectif Métissé, la marnaise Mélissa de The Voice, Quentin Mosimann, Tom Frager, Muttonheads, Zac Harry, Flavel et Neto, Jérémy Chapron, As Animals, Helmut ou encore Ycare, le tout encadré en before et en after par le DJ parisien Sam Carter. A noter également la présence du groupe celtique Manau pour un grand retour ! Rens. : lek-reims.com

L'Happy Live de retour au K

LES NOTAIRES VOUS PROPOSENT

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).

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G CAUREL, maison ancienne excellent état de 7 pièces principales avec piscine chauffée (5 x 10) située au coeur du village. Au rez-de-chaussée: entrée/placard - wc - salon - salle à manger - cuisine meublée équipée. A l'étage: 3 chambres - salle de bains/wc - dressing. Au-dessus, palier aménagé en salle d'eau/wc - 2 chambres mansardées dont 1 donnant sur balcon.Terrasse couverte. Cave. Dépendance à usage de remise. Garages (2). Le tout sur un terrain clos et arboré de 1211 m². Faibles fonciers - Classe énergie : C Réf :051/0842 470 500,00 €

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Type 2 situé au 3ème étage dʼune résidence avec acsenseur comprenant : entrée avec placard, séjour, cuisine meublée et équipée, chambre, salle de bains avec wc, débarras. Parking en sous-sol. Classe énergie : D Loyer 614€ - Charges 65€ - Prov./Frais de bail 491€

G RUE DU DR THOMAS – DEBUT AVENUE DE LAON - Type 3 au 3ème étage comprenant : entrée, séjour, cuisine, 2 chambres, salle de bains, wc. Chauffage individuel gaz. Classe énergie : C Loyer 650€ - Charges 35€ - Prov./frais bail 520€

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N°340 du 7 au 13 mars 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

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LE GROS PLAN

LA SÉLECTION

Dans l'ombre de Mary

Genre: Comédie Dramatique Pays: USA Durée: 2h11 Réalisateur : John Lee Hancock. Acteurs: Tom Hanks, Emma Thompson, Paul Giamatti. Un coin perdu au cœur du bush australien, c’est ici dans la chaleur de la terre sèche et aride, sous le soleil tapant, que la petite Pamela Lyndon Travers ancre sa nouvelle vie. Son père est muté pour la énième fois dans une autre banque, un autre oubli, pourquoi ? C’est le temps des illusions, du rêve qui s’efface pour laisser la place à la dure réalité. En parallèle, une vieille dame digne et chieuse débarque dans les studios Disney pour se pencher sur l’adaptation de son livre d’enfant « Mary Poppins ». Elle commence par mettre tout à plat pendant que l’équipe de Disney tente de négocier des petits aménagements. Elle ne cède en rien, ni sur la couleur de la maison, ni sur ces ritournelles qui viennent de temps en temps flirter avec la comédie musicale, et encore moins les pingouins animés. Ces derniers finissent de la mettre en colère. Abandonnant là l’équipe et son projet, elle retourne en Angleterre, bien décidée à ce qu’on ne l’y reprenne plus. Comment Disney percera-t-il le secret de la vieille dame, peut-être en remontant les traces du passé et des douleurs de l’enfance qui ne s’effacent jamais. Pour comprendre le cœur du film, il faut se demander qui Mary Poppins est venue sauver. Dans l’ombre de Mary ne parle que de cela, ces blessures que vous laisse l’enfance et qui ne se referment jamais. Ces rêves que les adultes brisent et qui se fracassent sur les portes closes de la vie insatiable. C’est l’histoire d’une petite fille et de son père, liés par les terres enchanteresses du rêve et de la féérie. Au début Pamela ressemble à ces vieilles dames pour qui rien ne va, acariâtres rongées par l’existence qui passent leur temps à rejeter le monde. Le spectateur la trouve insupportable et se demande comment s’est perdue la petite fille. À la fin, il vient à comprendre les longues cicatrices qui ne se referment jamais et cette carapace asociale dressée entre elle et le monde. Dans une belle séquence entre Disney et P.L. Travers admirablement jouée par Emma Thompson, tout s’éclaire sur la présence de la famille dans l’œuvre de Disney et Mary.

LES HORAIRES

Semaine du 05/03 au 11/03

Gaumont Parc Millésime

De toutes nos Forces VF Dim 20h30. Diplomatie VF Séances à 11h20 (sf lun, mar), 13h10, 16h, 18h, 20h40, 22h30. 300 : Naissance d'un Empire VF 3D Séances à 10h50 (sf lun, mar), 13h10, 15h20, 17h30, 19h10, 21h35. Dans l'Ombre de Mary : la Promesse de Walt Disney VF Séances à 11h (sf lun, mar), 13h40, 16h20, 19h45, 22h20. Un Eté à Osage County VO Mer jeu dim lun 15h; ven sam mar 20h. VF Mer jeu lun 17h30, 20h, 22h30; ven sam mar 15h, 17h30, 22h30; dim 17h30. Non-Stop VF Séances à 11h (sf lun, mar), 13h20, 15h50, 18h05, 20h20, 22h40. Supercondriaque VF Séances à 10h45 (sf lun, mar), 13h15, 15h30, 16h30, 17h45, 19h, 20h, 21h15, 22h15. Le Crocodile du Botswanga VF Séances à 14h05, 18h45, 19h50, 21h50. Tarzan VF 3D Séances à 13h20. VF Mer jeu ven sam dim

10h55. La Grande Aventure Lego VF 3D Séances à 11h10 (sf lun, mar), 13h45, 16h10, 19h50. VF Séances à 18h, (sf dim). M. Peabody et Sherman : Les Voyages dans le Temps VF Mer jeu ven sam dim 12h35; lun mar 14h15. VF 3D Mer jeu ven sam dim 10h20, 14h40, 16h40; lun mar 16h30. Les Trois Frères, le Retour VF Séances à 11h30 (sf lun, mar), 14h, 16h25, 19h30, 21h45. La Belle et la Bête VF Mer jeu ven sam dim 10h20, 12h45, 15h05, 17h30, 20h15, 22h05; lun mar 14h, 16h45, 20h15, 22h05. RoboCop VF Séances à 22h35. Jack et la Mécanique du Coeur VF Séances à 11h (sf lun, mar), 13h40. Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues VF 3D Séances à 10h30 (sf lun, mar), 16h. 12 Years a Slave VF Séances à 19h40, 22h20.

Gaumont Place d’Erlon

300 : La naissance d'un Empire TLJ :14:00, 16:10, 18:10, 20:15, 22:20 N'importe qui TLJ : 14:15, 16:30, 18:15, 20:00, 22:00 Vampire Academy Blood Sisters 13:40, 15:50, 17:55, 20:00, 22:10 Supercondriaque TLJ : 13:50, 16:00, 17:55, 20:15, 21:50 Pompei TLJ : 17:50, 20:10, 22:15 Le Crocodile Du Botswanga TLJ : 16:00, 18:15, 20:00, 22:20 La Grande Aventure Lego 3D TLJ : 15:50 2D 13:45 La belle et la Bête TLJ : 13:50, 16:30, 19:30, 21:45 L'île des Miam-nimaux - Tempête de Boulettes Géantes 2 – VF TLJ : 14:15 La Belle Et La Bete TLJ : 13:40, 16:30, 19:30, 21:45

CINÉMA OPÉRA

12 Years A Slave Lundi 16h Arrête ou je continue Vendredi, Dimanche 13h50, 17h35,19h35, 21h35 Samedi 15h35,19h35, 21h35 Lundi 16h35, 18h35, 20h35 Mardi 13h50, 16h15, 20h35 Dallas Buyers Club (Vostf) Lundi 14h15 Diplomatie TLJ : 14h, 15h50, 17h50, 19h30, 21h20 Ida (Vostf) Vendredi, Dimanche, Mardi 16h 19h30 Samedi Lundi 14h10, 17h40 Leo et Fred Vendredi, samedi Dimanche 14h Le sens de l’humour Vendredi, 14h10 Dimanche, Mardi 17h40 Samedi, Lundi 15h50, 19h20 Dimanche 14h10, 17h40 Les garçons et Guillaume à table Vendredi 14h10 Dimanche

17h40 Lundi 19h20 Le vent se lève (Vostf) Mardi 18h Mamma Roma Dimanche 17h30 Mère et fils Vostf Dimanche 17h30 Only Lovers left alive (Vostf) TLJ : 21h10 Tante Hilda Vendredi dimanche 15h50 Samedi 13h50 The grand Budapest Hôtel Vostf TLJ : 13h45, 15h45, 17h45, 19h45, 21h45 Un beau dimanche Samedi 17h35 Un Week-End à Paris Vostf Vendredi 15h, 17h, 19h Samedi 15h, 17h, 19h, 21h Dimanche 15h, 20h30 Lundi 14h, 18h30, 20h30 Mardi 14h, 16h, 20h30

300 la naissance d’un empire

Patrick Vanlanghenhoven

Genre: Peplum Pays: USA Durée: 1h42 Réalisateur : Noam Murro. Acteurs: Sullivan Stapleton, Eva Green, Rodrigo Santoro. L’histoire se situe au même moment que la Bataille des Thermopyles en l’an 300. Sur la mer, un autre conflit engage les navires Xerxès et ceux de la coalition grecque, la bataille de l’Artémision. Nous retrouvons toutes les ficelles qui firent le succès de 300 de Zack Snyder dans une version marine. Le film passionnera les fans du péplum uniquement. Il lui manque l’originalité de son modèle.

Diplomatie

Genre: Guerre Pays: France Durée: 1h24 Réalisateur : Volker Schlöndorff. Acteurs: André Dussollier, Niels Arestrup, Burghart Klaußner. Dans la nuit du 24 au 25 août 1944, les Alliés sont aux portes de Paris. Ils ignorent que le sort de la capitale se joue entre le consul suédois Raoul Nordling et le général Dietrich Von Choltiz. Par jalousie, folie d’un Berlin plus resplendissant que Paris, Hitler ordonne la destruction des monuments et hauts lieux de l’histoire de la capitale. Le diplomate suédois tente l’impossible pour faire fléchir l’homme qui détruisit Rotterdam. Volker Schlöndorff nous offre un superbe duo d’acteurs sur un sujet délicat et une mise en scène proche du huis-clos, excellente. Le choc André Dussolier, Niels Arestrup apporte un plus au sujet se jouant avec « diplomatie ».

Arrête ou je continue

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h42 Réalisateur : Sophie Fillières. Acteurs: Emmanuelle Devos, Mathieu Amalric, Anne Brochet. Pomme et Pierre laissent petit à petit le banal, l’ordinaire s’installer dans leur couple et forcément, un jour, le bout de la route, de leur histoire arrive plus tôt que prévu. Sur cette fin d’une histoire d’amour, Sophie Filières bâtit un film facétieux aux répliques frôlant l’absurde. Quand le conte de fées fout le camp, il ne reste plus qu’à fermer le livre de son histoire pour en ouvrir un autre. Il en résulte une bonne comédie, sympathique, ce qui est déjà beaucoup dans le paysage actuel de la comédie française.

N’importe qui

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h20 Réalisateur : Raphaël Frydman. Acteurs: Rémi Gaillard, Nicole Ferroni, Alban Ivanov. C’est l’histoire d’un mec qui décide d’arrêter de faire n’importe quoi pour devenir quelqu’un. ”C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui” le slogan de Rémi Gaillard, le farceur montpelliérain connu pour ses nombreuses vidéos de caméra cachée, version longue, entre fiction et caméra cachée. Vous l’aurez compris, comme Jackass, n’importe qui peut faire n’importe quoi et on appelle ça du cinéma. De l’internet au petit écran, ça ne fait pas forcément un bon film, no comment.

Vampire Academy

Genre: fantastique Pays: USA Durée: 1h45 Réalisateur : Mark Waters. Acteurs: Zoey Deutch, Lucy Fry, Sarah Hyland. Rose et Lissa, deux amies vampires inséparables, se retrouvent dans une académie un peu particulière. La première apprendra tout pour tenir son rôle de princesse et la seconde, celui de son gardien, Dans l’ombre, leurs ennemis préparent leur chute et l’anéantissement de la lignée de Rose. Après Twilight et autres récits du même genre issus de la grande vague « bit lit », le cinéma continue ses adaptations, pour les jeunes filles en fleur.

Une femme d’action

N°340 du 7 au 13 mars 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Annie Brégal – Directrice Départementale de la Sécurité Publique Elle est la chef, et même la cheffe, des forces de police marnaises, gérant les circonscriptions de Reims, Epernay et Châlons-en-Champagne. De sa vocation de jeune étudiante à ses responsabilités d'aujourd'hui, retour sur le parcours d'Annie Brégal au sein de la Police Nationale.

entrer dans la police, c'est épouser une profession exigeante, prenante mais d'une indispensable nécessité. C'est accepter un métier de bureau mais surtout de terrain, au contact direct et quotidien avec la population. Un métier d'enquête et d'action, où l'investigation est reine et l'adrénaline l'un des maîtres-mots. Tout ce qu'il fallait justement à Annie Brégal pour s'épanouir professionnellement. « Très vite, j'ai en effet eu le goût de l'enquête, ce qui m'a fait hésiter un petit moment entre la police et le journalisme. Je m'intéressais aussi beaucoup à ce que faisait mon père et finalement, mon choix s'est porté sur une formation de commissaire de police. » Un concours qui ne comportait que 10% de femmes dans les rangs de ses promotions. « Cela faisait à peine dix ans que les femmes avaient le droit d'intégrer les écoles de police, nous devions donc trouver notre place. »

Sa passion du terrain Annie Brégal n'est qu'à la moitié de sa vingtaine lorsqu'elle est nommée à la tête d'un groupe de répression du banditisme à la Police Judiciaire de Clermont-Ferrand. « On s'occupait notamment des vols à main armée, des règlements de compte. J'avais une quinzaine d'hommes sous mes ordres et bien sûr, lors de mon premier jour, on m'a davantage prise pour la secrétaire que la commissaire mais bon, c'était le jeu et d'une manière générale, je n'ai pas connu de sexisme dans ma carrière. » Très vite, elle dirige des interventions contre des voyous clermontois bien sûr, mais aussi marseillais et stéphanois qui sévissent dans la ville. « C'était une très bonne première expérience. J'avais une équipe performante avec qui j'ai réalisé quelques belles opérations, comme un flagrant délit à Marseille de toute une bande de malfrats recherchés. » Après avoir fait ses premières armes en Auvergne, la jeune commissaire, tout juste trentenaire, prend alors la direction de

Lyon où elle y découvrira plus en détails le monde des stupéfiants, mais travaillera aussi sur des affaires de règlements de compte et de proxénétisme. En 1992, Annie Brégal gagne la capitale parisienne et prend ses nouvelles fonctions au bureau Information de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP). « C'était un peu l'AFP de la police, nous étions une équipe d'une vingtaine de fonctionnaires, chargés de faire remonter auprès des autorités centrales et du ministère de l'Intérieur, toutes les informations des services territoriaux. C'était un autre univers, très différent du terrain évidemment, mais aussi très intéressant car on découvre les rouages de l'administration centrale. Je travaillais l'information opérationnelle, c'était nouveau et complémentaire dans mon parcours. Sur place, on se retrouvait très proches des pôles de décision. »

Le sens des responsabilités Quatre ans plus tard, Annie Brégal retourne sur le terrain en participant à la création d'une des premières sûretés départementales, en Seine-SaintDenis. « Ces dispositifs ont été créés pour faire face au nouveau banditisme, à l'image des violences urbaines, de la petite et moyenne délinquance montantes, notamment en banlieue parisienne. » Une nouvelle expérience passionnante pour notre commissaire et qui lui demande un

Repères Âgée de 53 ans, Annie Brégal, aujourd'hui maman d'un jeune garçon, est née en 1960 à Oran, en Algérie. Fille d'un officier de gendarmerie et d'une mère professeure, elle a deux frères et une sœur. Après les accords d'Evian, elle quitte son pays natal et rejoint Melun ; puis Montpellier, Paris et Toulouse, au gré des mutations de son père. Le bac en poche, là voilà qui démarre des études de droit à Toulouse avant de réussir, en 1984, le concours d'entrée à l'École Nationale Supérieure de Police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, dans le Rhône. Deux ans plus tard, une fois sortie de l'école, elle prend la direction de Clermont-Ferrand pour son premier poste où elle dirige un groupe de répression du banditisme à la Police Judiciaire. S'en suivra un « séjour » de deux années au sein de la PJ de Lyon avant de rejoindre, en 1992, la capitale. A Paris, Annie Brégal commence à travailler au bureau Information de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP). Un poste intéressant qu'elle lâchera néanmoins en 1996 pour participer à la création de la toute nouvelle sûreté départementale créée en Seine-SaintDenis. Une expérience de cinq ans qu'elle enchaînera ensuite avec un poste de directrice de l'École de Police de Paris avant de revenir, en 2006, à la DCSP, en qualité de sous-directrice adjointe des services territoriaux. Son arrivée dans la Marne remonte à l'automne 2010, quand la commissaire-divisionnaire est nommée Directrice Départementale de la Sécurité Publique, succédant ainsi à JeanJacques Dron, parti à la retraite. Elle est responsable de la gestion des trois circonscriptions de police urbaine : Reims, Epernay et Châlons-en-Champagne. Décorée de l'Ordre National du Mérite en 2009 et faite Chevalier de la Légion d'Honneur en 2012, Annie Brégal est la première femme chef d'une sûreté départementale, la première à avoir dirigé une école de police et la première femme aussi à être à la tête des polices urbaines de la Marne.

plein investissement. Trois ans plus tard cependant, l'arrivée d'un petit garçon lui réclame une organisation encore plus draconienne de son quotidien. « Je n'ai jamais eu à poser de jours, il fallait que je m'organise, c'est tout. Travailler dans la police suppose des exigences et de grandes disponibilités. Personne n'aurait en effet compris que sur une opération importante, avec par exemple des interpellations programmées à 6h, je retarde tout pour un problème de nourrice. Il faut être là quand on a besoin de vous, c'est là qu'on fait ses preuves et qu'on gagne en crédibilité et cela, que

l'on soit un homme ou une femme. » Afin de prendre tout de même le temps de se poser, après le terrain et la vie de bureau à la direction centrale, Annie Brégal prend, au début des années 2000, la tête de l'École de Police de Paris. S'ensuivra, en 2006, un retour à la direction centrale (aux services territoriaux), avant l'arrivée dans le département de la Marne en 2010, le poste de directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) venant de se libérer. « La fonction de DDSP est passionnante car elle est plurielle. Il y a une dimension gestionnaire, une dimension opérationnelle, sans oublier les objectifs que nous fixent le préfet et la Direction centrale, ainsi que les comptes que l'on doit rendre à la population. Ce poste, je ne me vois pas le faire en restant dans mon bureau, ma tour d'ivoire, mais en étant à l'écoute des quelque 700 fonctionnaires des trois circonscriptions (Reims, Epernay et Châlons), en continuant à aller sur le terrain, comme lors des matches importants au Stade de Reims, lors de la venue de Dieudonné à Châlons... Mon rôle, c'est aussi d'être coordinatrice, d'être dans l'opérationnel, être à l'écoute de ce qui se passe. » Exigeante, professionnelle, humaine et proche de ses troupes, Annie Brégal prône la culture du terrain et la confiance entre ses agents dont elle se dit fière et ce, qu'ils soient hommes ou femmes. Elle qui souhaitait une vie hors-normes, aux accents aventureux ; une vie intense, faite d'adrénaline et de rencontres. Une vie de femme dans la Police, tout simplement.

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