L'Hebdo du Vendredi Reims 620

OPÉRATION CHÈQUES DIFFÉRÉS 4

du

juin

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juin

Reims Neuvillette Pour tout règlement par chèque, la somme de vos achats ne sera débitée de votre compte quʼà partir du

A U Q U OT I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

5 juin

REIMS n°620 du 5 au 11 juin 2020

MERCREDI 12 AOÛT 2020

Offre réservée aux particuliers pour tout règlement par chèque du jeudi 4 au samedi 6 juin 2020, dont le montant sera débité de votre compte à partir du mercredi 12août 2020. Cette offre est valable sur simple demande auprès de l’hôtesse de caisse (voir conditions en magasin), à raison d’un seul passage en caisse durant l’opération. Paiement par chèque sous réserve d’une présentation d’une pièce d’identité en cours de validité et accord de Certegy «Transax», notre société de garantie de paiements des chèques. Opération valable sur l’ensemble du magasin, hors alcool 3ème, 4ème et 5ème catégorie, carburant, fuel domestique, gaz, cafétéria, restovit’, Service Après Vente, billetterie, photo, coradrive, cora loc, cora optique, téléphonie, carte cadeaux, parapharmacie Soleil bleu et carré or.

Service gagnant ?

Retrouvez notre dossier p. 11 à 15

POLITIQUE

Le nouveau conseil municipal enfin en place p. 6 CHAMPAGNE

Le grave impact de la crise sur les ventes p. 10 BASKET-BALL

Le CCRB entame sa reconstruction p. 16

SPECTACLES

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Comme partout en France, restaurants et cafés ont rouvert à Reims, sous le soleil. Une reprise marquée par le retour en masse des consommateurs, mais aussi le non-respect des gestes barrières. p. 4 et 5

Le Manège vous donne rendez-vous tout l'été p. 20

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Humeurs

ÉDITO

Du neuf avec du vieux ?

Souvenez-vous, il y a à peine deux mois, la plupart d’entre nous osaient à peine sortir de chez eux. Il fallait d'abord remplir soigneusement une attestation, puis affronter quelques quidams qu’on soupçonnait tous d’être contagieux, alors même que personne n’arrivait à mettre la main sur un masque. Cette période semble bien lointaine. Les masques tombent, au sens propre, à mesure que les libertés de circuler et de consommer se rétablissent, pendant que la Covid-19 continue de tuer plusieurs dizaines de personnes chaque jour.

La tentation légitime de retrouver la vie d’avant s’impose à tous, même s'il fut dit que le monde d’après serait différent.

Pour cela, la relance économique est présentée comme la seule solution face à la crise qui couve et l’Union européenne s’apprête à emprunter 750 milliards d’euros pour redémarrer la machine. Orienté autour de quatre piliers (protection sanitaire, relance budgétaire, transition écologique et numérique et souveraineté économique et européenne) et présenté comme historique, ce plan ne prévoit néanmoins pas de chambouler notre système. Les pays bénéficiaires devront surtout tenir compte des recommandations de la Commission européenne, laquelle a toujours placé au cœur de ses préoccupations la croissance, la libre concurrence, la flexibilité du marché du travail, la réduction des déficits, la baisse des dépenses publiques. Les premiers plans en faveur de l’automobile et l’aéronautique, qui alimenteront les géants du secteur, ont été maquillés en vert, mais ne remettront pas en cause notre rapport aux transports. Les milliards affectés au soutien du tourisme ne permettront pas de s’interroger sur les travers du tourisme de masse. Même le secteur de l’armement a demandé son plan de relance et devrait l’obtenir puisque l’Hexagone est le troisième pays exportateur d'armes dans le monde et que près de 200 000 emplois en dépendent. La crise sanitaire pourrait être l’occasion de dépasser notre modèle productiviste et de répondre à des questions capitales : qui produit quoi, comment et pour qui ? Mais l’urgence économique et sociale est telle que nous n’avons pas le temps de nous poser ces interrogations essentielles. Le monde d’avant doit être sauvé, quoi qu’il en coûte.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

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Urgence environnementale Ce vendredi 5 juin, c'est la journée mondiale de l'environnement. L'occasion de mesurer le chemin restant à parcourir pour limiter les dérèglements climatiques. On le sait, le confinement a eu des effets spectaculaires sur l’environnement et la biodiversité. Jamais, le monde n'avait enregistré une telle chute des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, entre janvier et mai, la baisse des émissions de CO2 a atteint 8,5 %. Le problème, c'est donc qu'il aura fallu que la vie économique s'arrête alors que selon un rapport de l’ONU, publié en septembre 2019, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent baisser de 7,6 %... chaque année jusqu'en 2030. Et pendant ce temps-là, les températures ont continué de s'affoler, en particulier dans le nord de la France, avec une hausse moyenne de 1,7 °C selon Météo France, si bien que 2020 pourrait bien devenir, en plus d'être celle de la Covid-19, l'année la plus chaude jamais enregistrée.

© l'Hebdo du Vendredi

La nouvelle chanson des soignants Après le succès du titre « Les battements » sur le web, Beny Charbit, médecin anesthésiste au CHU de Reims, dévoilera ce vendredi 5 juin une nouvelle chanson composée par ses soins, avec la complicité de plusieurs musiciens. Intitulée « Là pour vous », elle s'accompagne d'une vidéo touchante à découvrir sur la page Facebook et la chaîne Youtube « BenyMusique ».

Les soldes officiellement décalées

© DR

L'épidémie n'est pas finie Malgré le déconfinement et la réouverture des bars et des restaurants, la crise sanitaire n'est pas encore derrière nous. Pour preuve, les chiffres issus du tableau de bord quotidien publié par l’Agence régionale de santé.

Ainsi, au 2 juin, 1 961 personnes restaient hospitalisées pour cause de co© l'Hebdo du Vendredi ronavirus dans le Grand Est, dont 129 dans les établissements sanitaires de la Marne. Ce sont certes six de moins que la veille, mais onze patients restent en réanimation ou en soins intensifs. Depuis le début de l’épidémie, 3 443 personnes hospitalisées pour Covid-19 sont décédées dans les établissements sanitaires du Grand Est, dont 257 dans la Marne. La veille de la publication de ces données, on comptait trois décès de moins dans notre département. L’épidémie n’est donc pas finie.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé, mardi 2 juin, que les soldes d'été, dont le lancement était initialement prévu le 24 juin, démarreront le 15 juillet. Elles dureront quatre semaines, soit jusqu'au 11 août inclus. Une décision prise en tenant compte des demandes des petits commerçants, dont les magasins sont restés longtemps fermés à cause du coronavirus. « Donner trois semaines de plus en démarrant les soldes au 15 juillet, c'est permettre aux petits commerçants de reconstituer leur trésorerie. Je pense que c'est une question d'efficacité économique, mais aussi de justice. Et les deux peuvent parfaitement se concilier », a justifié Bruno Le Maire sur RTL.

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À la une

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Commerces

Les gestes barrières vite oubliés Fermés depuis plus de deux mois et demi, les cafés et restaurants rémois ont pu rouvrir mardi 2 juin.

Une reprise que les professionnels comme les clients n'ont pas boudé et marquée par des règles sanitaires difficiles à faire respecter.

claration qui ressemble davantage à un coup de gueule qu'à une véritable menace, mais qui traduit un sentiment largement partagé par l'ensemble des professionnels. Les premiers attroupements observés dans les cafés et restaurants confirment que nombre de clients ont chassé de leur esprit les gestes barrières et l'épidémie.

Julien Debant

A

près le bol d'air insufflé par la réouverture des parcs et jardins, ce sont donc les restaurants, bars et autres cafés qui ont pu, mardi 2 juin, lever le rideau.

Même si, sur le papier, les règles sanitaires sont particulièrement strictes - dix personnes maximum par table, un mètre au moins entre chaque groupe et consommation debout interdite dans les bars - les professionnels et les clients ont été au rendez-vous dès le premier jour, encouragés par une météo alors au beau fixe. « On n'ouvre pas dans des conditions optimales sur un plan économique, mais ça fait du bien de reprendre le travail », témoigne ce cafetier de la place d'Erlon. Même son de cloche du côté des premiers clients. « Je suis heureuse de retrouver mon train-train.

Chaque matin, je vais marcher un peu, puis j'achète un journal ou un magazine avant d'aller me poser à une terrasse pour boire un café », témoigne cette retraitée croisée place du Forum. Un rituel que nombre de Rémois ont donc retrouvé. L'affluence constatée no-

Reims étend sa zone piétonne le week-end

Les terrasses ensoleillées des places du Forum et d'Erlon ont été plébiscitées. © l'Hebdo du Vendredi

tamment le midi et en fin de journée donne presque le sentiment que tout est reparti comme avant. Cependant, ce n'est pas le cas.

La Covid-19 circule toujours, obligeant logiquement les clients et professionnels à prendre de nouvelles habitudes. Ces derniers estiment d'ailleurs qu'elles sont difficiles à faire respecter. « Comme c'est rouvert, les clients ont l'im-

pression que tout est reparti comme si de rien n'était, note ce patron d'un bar-tabac de quartier. Les règles sanitaires ont beau être affichées partout, certains font semblant de ne pas comprendre et j'ai bien peur qu'il faille que je fasse la police toute la journée. Si c'est le cas, je remettrais ma serveuse en chômage en partiel et refermerais mon bar. » Une dé-

Avec la réouverture tant attendue des cafés et restaurants, la ville de Reims promet d’étendre les terrasses ou d’en créer une si l’environnement direct ne le permet pas. Une mesure qui doit permettre, en partie, de compenser la réduction de la capacité d’accueil des établissements liée à la mise en place des gestes barrières. Parallèlement à ce dispositif, sur certains axes du centre-ville, des zones piétonnes vont être installées à partir du 5 juin, du vendredi à 19 h au dimanche après la fin du service.

Les rues concernées par ce dispositif temporaire sont toutes situées autour de la place d'Erlon, de l'Hôtel de Ville et de la place du Forum : rue de Mars, rue du Temple, rue Jovin, rue Château de la Porte Mars (en partie), place de l’Hôtel de Ville, rue de Tambour, rue Courmeaux, rue du Luxembourg, rue de Nanteuil, rue des Elus, rue de la Salle, rue des Chapelains, rue du Clou dans le Fer (en partie), rue de Thillois (en partie), rue de l’Etape, rue Buirette (en partie).

La gastronomie sicilienne débarque à Reims Un air de Méditerranée pour les plus belles Mamans !

Fruit d'un rêve de copains, vieux de 20 ans, Mizzica, bar à manger et épicerie fine spécialisée dans les produits siciliens, ouvre lundi 8 juin, dans le dynamique quartier JeanJaurès.

Bonne fête !

Photo : DGC - Aurèle Lavalle - Photographie retouchée.

A

14 Cours Jean-Baptiste Langlet - REIMS w-boutique@orange.fr - 03 26 88 40 33 www.wboutique-saintjames.com

u numéro 51 de l'avenue Jean-Jaurès, la belle vitrine laisse déjà largement entrevoir le tout nouvel établissement entièrement dédié à la gastronomie sicilienne. Le patron des lieux se nomme Benjamin Tisserand, la petite quarantaine et revenu à Reims il y a quelques années après une longue expérience dans la restauration à Paris. Son Mizzica, que l'on pourrait traduire en français par « wahou », est la concrétisation d'une promesse de copains faite un soir d'été sur l'île italienne.

Une histoire d'amitié « David, mon meilleur ami depuis que j'ai l'âge de 15 ans, est tombé amoureux d'une Sicilienne et il est donc parti y vivre, raconte Benjamin Tisserand. Quand j'allais

Marianne Pouvelle et Benjamin Tisserand, aux commandes d attendent avec impatience leurs premiers clients à partir du

80 m2 de spécialités siciliennes en vacances chez lui, on se racontait évidemment nos histoires tout en mangeant des arancini, des boulettes de riz farcies aux légumes. Un soir, en discutant, on s'est dit que ça serait bien de faire découvrir cette spécialité en France. » De ce rêve prononcé sur un banc sous le soleil sicilien, est donc né Mizzica. Pour mener à bien ce

Du 5 au 11 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Interview - Joël Oudin

« Si un cluster se déclare, on ferme immédiatement ! » Au lendemain de la réouverture des restaurants et des bars, Joël Oudin, qui préside l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), alerte les professionnels et les consommateurs marnais quant au respect des mesures de sécurité sanitaire. Si les débordements observés le 2 juin se reproduisent, les sanctions tomberont.

Comment évaluez-vous l'impact de la crise sanitaire sur la profession à court et moyen termes ?

Les cafetiers et les restaurateurs n'ont réalisé aucun chiffre d'affaires pendant deux mois et demi. Hormis quelques exceptions, les assurances ne remboursent rien. Le constat est aussi lamentable pour les banques. Au lieu de les verser aux commerçants, certaines ont utilisé les indemnités accordées par le gouvernement pour combler leurs découverts. Quant au Prêt garanti par l'Etat, il n'est autorisé que dans un cas sur deux. Autrement dit, on ne prête qu'aux riches et on laisse de côté les plus fragiles. Chez nous, la deuxième vague ne sera pas sanitaire mais économique. Dans la Marne, au moins 30 % des établissements sont dans une situation financière délicate. Je pense qu'il faut s'attendre à de mauvaises surprises avant Noël. La loi n'a pas imposé aux hôtels de fermer, mais faute de clients, beaucoup ont quand même dû le faire. A ce stade, les taux de remplissage sont de 5 ou 6 % en moyenne, 20 % pour les meilleurs, mais c'est rare. Sachant qu'un hôtelier perd de l'argent en des-

de l'épicerie fine Mizzica, lundi 8 juin.. © DR

projet, l'ami d'enfance, devenu chef de projet, a su convaincre son actuel patron, Alessandro Maccarrone, entrepreneur à succès de l'île italienne, de les rejoindre dans l’aventure. En plus de ce « bienfaiteur », le duo a pu compter sur le concours de leur amie, Marianne Pouvelle. C'est avec cette Rémoise, qui fut notamment assistante de direction à la Comédie de Reims jusqu'en 2018, que Benjamin Tisserand s’apprête donc à faire vivre son commerce, en cette période inédite de post-confinement.

se serait cru à la Fête de la musique. Les retours sont à peu près les mêmes pour Châlons et Epernay. Sur le plan économique, c'est reparti nettement plus fort que ce qu'on pensait.

Joël Oudin est formel : si les règles sanitaires ne sont pas respectées, la profession s'expose à des mises en demeure. © Joël Oudin / DR

sous de 60 %. Les choses vont reprendre progressivement, mais il faudra réussir à passer cette année.

Tous les établissements, ont-ils pu rouvrir le 2 juin ?

Quasiment tous, sauf lorsque c'était impossible techniquement. Certains n'ont pas pu être livrés à temps par leurs fournisseurs. Je pense que le gouvernement a fait une erreur en nous annonçant cette réouverture si tard. Il ne nous restait que le vendredi pour passer nos commandes, sachant qu'on avait ensuite un weekend de trois jours. On aurait pu se ravitailler plus facilement en l'apprenant deux ou trois jours plus tôt.

L'épidémie n'a pas bouleversé le projet, « mais retardé de deux mois ». La boutique se compose deux espaces distincts, un dédié à l'épicerie fine et un au bar à manger. « 95 % des produits proposés viennent de producteurs siciliens que nous avons sélectionnés après les avoir rencontrés », précise Marianne Pouvelle. Sur les étales, s'aligne donc le meilleur de la gastronomie sicilienne : pâtisseries, charcuteries et salaisons, sauces tomate, conserves de la mer, huiles d'olive, pistaches de Bronte, fromages, chocolat de Modica, vins, liqueurs, bières ou encore cafés. Les cinq pourcents restants sont constitués notamment de champagne. Autant de spécialités que l'on peut emporter ou déguster sur place, dans un décor moderne et soigné où l'esprit de la Sicile est omniprésent, à l'image du bar et des tables réalisés en pierre de lave de l'Etna !

J.D 4 Mizzica, épicerie fine et bar à manger, 51, avenue Jean-Jaurès. Ouvert, à partir du 8 juin, du lundi après-midi au dimanche matin, et en soirée jusque 22 h 30, les jeudis, vendredis et samedis.

Vous avez passé votre soirée au centre-ville de Reims mardi. Verdict ?

Et dans les autres villes ?

Notre crainte, c'était que les clients ne sortent pas. Soit par peur du virus, soit parce qu'ils avaient déjà d'autres frais depuis le déconfinement. Au final, ils étaient bien au rendez-vous et ils ont consommé. Sans masque, ni distanciation physique. A Reims, le centre-ville était impénétrable ! On pense qu'il y avait plus de 7 000 personnes, c'était absolument bondé. On

Sur le plan sanitaire, en revanche, peut mieux faire... Quel message adressez-vous aux professionnels et aux consommateurs ?

Pour les masques et la distance entre les tables, les patrons comme les serveurs ont quasiment tous joué le jeu. Mais un peu plus tard dans la soirée, les chaises et les tables se sont retrouvées au milieu de la place, les clients consommaient debout et se réunissaient à plus de dix sur une même table. La mairie va mettre à notre disposition de l'espace supplémentaire pour les terrasses. N'allons pas gâcher cela ! Nous avons envoyé un mail à l'ensemble de nos adhérents.

Ils scient la branche sur laquelle ils se trouvent.

Les règles sont strictes : interdiction de laisser entrer les gens dans les établissements sans masque et de les servir s'ils ne sont pas assis. Les contrôles vont commencer à tomber et ceux qui dérogent seront mis en demeure. Malheureusement, on risque d'avoir des fermetures administratives. Soyons patients. Si tout le monde y met du sien, d'ici trois semaines, les choses iront mieux et les mesures seront peut-être levées.

Mais si demain, un cluster se déclare à Reims ou ailleurs, on ferme tous immédiatement !

Propos recueillis par Sonia Legendre

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Société

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Conseil municipal

La prime à la fidélité

La liste complète des adjoints et conseillers municipaux Véronique Marchet, 1ère adjointe, éducation, écoles et jeunesse l Xavier Albertini, 2e adjoint, sécurité, police municipale et évènementiel l Laure Miller, 3e adjointe, écologie, nature en ville et aménagements publics l Jean-Marc Roze, 4e adjoint, finances, évaluation et prospective, rapporteur du budget l Marie Depaquy, 5e adjointe, santé et affaires sociales l Franck Noel, 6e adjoint, ressources humaines et dialogue social l Catherine Vautrin, 7e adjointe, logement, renouvellement urbain et tranquillité résidentielle l Pascal Labelle, 8e adjoint, culture et au patrimoine l Marie Inès Romelle, 9e adjointe, commerce et artisanat l Philippe Wattier, 10e adjoint, politique de la ville, insertion et cohésion territoriale l Kim Duntze, 11e adjointe, lien intergénérationnel, séniors, familles et petite enfance l Raphael Blanchard, 12e adjoint, sports l Elizabeth Vasseur, 13e adjointe, relations des usagers avec l’administration l Jacques Ammoura, 14e adjoint , propreté et lutte contre les incivilités l Badia Allard, 15e adjointe, handicap et ville inclusive l Charles Germain, 16e adjoint, concertation, vie associative et maisons de quartier l Nathalie Miravette, 17e adjointe,urbanisme l Vincent Verstraete, 18e adjoint, quartier « Est » et animation des adjoints de quartier l Caroline Barré, 19e adjointe, quartier « Ouest » l Stéphane Lang, 20e adjoint, quartier « Centre » et relations avec les associations sportives l Silvana Saho Nuzzo, 21e adjointe, quartier « Nord » l Claude Gachet, 22e adjoint, quartier « Sud » l Catherine Coutant, conseillère municipale déléguée aux patrimoines rémois l Alban Dominicy, conseiller municipal délégué aux erp/sécurité incendie l Catherine Chopart, conseillère municipale déléguée aux erp/accessibilité l Tarik Mazouj, conseiller municipal délégué à l’entreprenariat l Mounya Taggae, conseillère municipale déléguée à la vie étudiante l Dimitri Oudin, conseiller municipal délégué aux commémorations, aux relations internationales et aux jumelages l Yann Velly, conseiller municipal délégué à la relance de l’activité économique et de l’emploi l Claude Piquard, conseiller municipal délégué aux marchés et au commerce non sédentaire l Marie-Thérèse Picot, conseillère municipale déléguée aux seniors l Mario Rossi, conseiller municipal délégué à la commande publique en charge de la commission d’appel d’offres l

Photo souvenir pour l'ensemble du nouveau conseil municipal de Reims, opposition comprise. © Ville de Reims

Sans surprise, Arnaud Robinet a renouvelé sa confiance à une grande majorité des adjoints qui l'ont accompagné lors de son premier mandat.

Quelques nouvelles têtes apparaissent tout de même, tandis que l'écologie bénéficie d'une délégation à part entière.

R

epoussée en raison de l'épidémie de coronavirus, la séance d'installation du Conseil municipal de Reims s’est finalement tenue jeudi 28 mai, dans la salle des fêtes de l’Hôtel de ville. Au cours de celle-ci, ses membres, élus lors des élections municipales de mars dernier, ont procédé à l’élection du maire de Reims. Arnaud Robinet est accompagné par 22 adjoints, dont cinq adjoints de quartier, et dix conseillers municipaux délégués (lire ci-contre).

Une équipe constituée de fidèles. En effet, sur les 22 adjoints, on ne dénombre que six nouveaux visages, notamment ceux de Marie-Inès Romelle, cheffe d'entreprise nommée 9e adjointe au commerce et à l'artisanat, et Philippe Wattier, directeur de l'Armée du Salut et 10e adjoint à la politique de la ville, l'insertion et la cohésion territoriale.

Autre point important à noter : la création d'une délégation dédiée à l'écologie. En effet, Laure Miller qui était, lors du précédent mandat, 12e ajointe au maire déléguée aux espaces verts, est désormais 3e adjointe en charge de l'écologie, de

la nature en ville et des aménagements publics. pal, en raison de la large victoire d'Arnaud RobiLe reste du podium demeure inchangé avec les net le 15 mars dernier avec 66,32 % des sufprésences de Véronique Marchet et Xavier Alfrages. On y retrouve donc les quatre premiers noms de la liste de bertini, respectivement 1ère adjointe à l'éducaUne opposition réduite gauche Faisons Respirer tion, l'école et la jeunesse Reims, arrivée en à six membres et 2e adjoint à la sécurité, deuxième position avec la police municipale et 12,31 % des voix : son l'événementiel. Quant à Catherine Vautrin, qui leader Eric Quénard, Zabbaou Liman, Dominique Ledemé et Patricia Grain. L'opposition est brigue un nouveau mandat à la tête de la communauté du Grand Reims, elle occupe le poste de 7e complétée par l'écologiste Léo Tyburce (5,64 %) adjointe déléguée au logement, renouvellement et le représentant du Rassemblement National urbain et tranquillité résidentielle.

Jean-claude Philipot (5,49 %).

Enfin, concernant l'opposition, elle ne se comJulien Debant pose que de six élus, contre 15 lors du précédent mandat, sur les 59 membres du conseil munici-

Ils ont voté pour l'opération chèque-cadeaux et le soutien financier aux petites entreprises Cette séance a été l'occasion de valider la mise en place de l’opération chèque-cadeaux, en faveur des commerces rémois. Elle consiste en la distribution de chèques-cadeaux d’une valeur de 10 euros par l’intermédiaire du magazine Reims Attractive, diffusé à 105 000 exemplaires dans tous les foyers de Reims. Ces bons d’achats seront valables jusqu’au 31 août 2020 dans tous les commerces rémois à partir de 30 euros d’achats. Dans ce cadre, la collectivité contribue financièrement à cette action à hauteur d'un peu plus de 1 million d'euros, via une convention signée à l'association des Vitrines de Reims.

Autre délibération votée : celle concernant la mise en place d’une aide exceptionnelle aux professionnels des petites entreprises, par le biais d’une aide financière prenant en charge tout ou partie de leurs loyers. Les entreprises éligibles à l’octroi de cette aide doivent : avoir moins de cinq salariés, avoir leur siège social à Reims, avoir été créées avant le 1er mars 2020 ou encore attester d’un chiffre d’affaires annuel inférieur à 350 000 euros sur l’année 2019 ou mensuel inférieur à 21 000 euros. Plafonné à 400 euros maximum, le montant de l’aide financière sera calculé sur la période de fermeture administrative survenue entre le 15 mars et le 15 mai. Les entreprises désireuses de bénéficier de ce dispositif ont jusqu’au 14 juillet 2020 pour déposer leur demande dématérialisée. Infos : reims.fr

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Société

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Loisirs

Développement durable

La ville annonce Assouplissement des règles la réouverture des piscines d’accueil en déchetteries

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lors que les températures grimpent à l'approche de l'été, la ville de Reims vient d'annoncer qu'elle allait rouvrir ses piscines, fermées depuis le début du confinement. L’ensemble des agents municipaux dédiés aux bassins rémois travaille actuellement pour rouvrir les équipements sportifs le plus rapidement possible, dans le strict Les piscines rémoises vont rouvrir, mais il faudra réserver son respect des consignes sanitaires. créneau en ligne. © l'Hebdo du Vendredi Dans un premier temps, les piscines de Reims, qui ont été nettoyées et désinfectées pendant le confinement, seront remises en eau, avant leurs réouvertures qui dépendront des résultats du contrôle sanitaire des eaux. Des résultats de ces tests dépendront les dates des premiers plongeons. Dans ces conditions, la collectivité table pour une reprise des activités dès le 15 juin aux Thiolettes, le 20 juin à Orgeval et Château d'eau, et le 13 juillet à Talleyrand.

Cette dernière sera rouverte plus tardivement en raison de travaux.

Capacités limitées et réservations des créneaux Cependant, ses réouvertures seront marquées par de nouvelles exigences sanitaires. Les piscines pourront en effet accueillir les usagers par tranches de deux heures, entrecoupées d’une fermeture d’une heure, afin de permettre aux équipes de procéder à un nettoyage complet des bassins. Quant aux capacités des différents équipements, elles seront forcément limitées. Encore en cours de calcul, elles ne devraient pas être supérieures à cinquante nageurs par bassin, où seule la natation sera autorisée. Aussi, afin d’éviter au maximum les files d’attente à l’accueil des piscines, la réservation des créneaux et le paiement des entrées s’effectueront en ligne. Cependant, pour ceux qui n'auraient pas accès à un outil numérique, un guichet sera ouvert au complexe René-Tys. 4 Infos : reims.fr

J.D

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epuis le 27 avril, l’ensemble des déchetteries du Grand Reims a rouvert avec des conditions d’accès limitées et conformes aux prescriptions des services préfectoraux. Avec la phase 2 du déconfinement présentée par le Premier Ministre, les règles d’accueil en déchetteries sont cependant assouplies mettant fin : à l’accueil en fonction de la parité des plaques d’immatriculation, à la limitation d’une personne par véhicule et du nombre de véhicules sur le site. De même, les déchetteries Les déchetteries du Grand Reims retrouvent leurs horaires retrouvent leurs horaires d’ou- habituels et voient leurs règles d'accès assouplies. © l'Hebdo du verture habituelles, à savoir, de Vendredi 9 h à 19 h du lundi au samedi et de 9 h à 12 h les dimanches et jours fériés. Concernant celle de Saint-Brice-Courcelles, les véhicules supérieurs à 1,90 m de hauteur doivent demander une autorisation d'accès auprès de la direction des déchets. En revanche, le port du masque demeure obligatoire pour tous les usagers, dès l'entrée dans les déchetteries, de même que le respect des distanciations sociales.

J.D 4 Infos : www.grandreims.fr

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Société

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Éducation

Retour progressif des collégiens et lycéens Après les écoles, c'est au tour des collèges et des lycées de rouvrir progressivement. Dans la Marne, l'accueil des élèves a débuté le mardi 2 juin avec l'objectif que tous soient retournés à l'école avant les vacances d'été

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l n’y a pas que les bars et les restaurants qui ont eu le droit de rouvrir leurs portes le mardi 2 juin, c’était aussi au tour des collèges et des lycées. Comme pour les écoles, rouvertes depuis le 11 mai, l'accueil des élèves se fera progressivement afin de respecter le protocole sanitaire.

Chaque semaine, tous les élèves de collège, et particulièrement les plus fragiles, doivent être allés au moins une fois dans leur établissement. Dans les lycées, l'accueil des élèves se fait sur au moins un des trois niveaux. Comme pour les écoles, un épais protocole sanitaire a été édicté, qui rend, notamment, obligatoire le port du masque pour les élèves dans toutes les situations où le respect des règles de distanciation n’est pas garanti. C’est notamment le cas dans les salles de classe, pendant la circulation au sein de l’établissement ou encore pendant la récréation. Il est recommandé dans toutes les autres situations et c’est aux parents de les fournir. Les établissements, de leur côté, ont préparé un accueil des élèves dans le respect et dans la pédagogie des gestes bar-

Parcoursup passe la seconde Dispositif visant à gérer les vœux d'affectation des futurs étudiants, Parcoursup a délivré ses premières propositions d’admission le 19 mai. Mais depuis le 25 mai, les candidats n’ont plus que trois jours (J+2 après réception) pour répondre aux propositions d'admission reçues, au lieu de cinq auparavant. Si elles restent sans réponse, les propositions d'admission seront supprimées. L’objectif est de permettre d’accélérer le processus.

Aux candidats de se montrer réactifs… Les lycéens sans proposition d’admission pourront participer à la phase complémentaire, du 16 juin au 10 septembre. Parcoursup recense près de 14 000 formations et gère les dossiers de plus de 650 000 étudiants.

La reprise étant très progressive, il faudra patienter pour revoir autant de monde devant le lycée Roosevelt de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

rières, par groupes de 15 élèves maximum et avec un ciblage sur les publics « décrocheurs scolaires » et les élèves en situation de handicap.

Cette fin d’année un peu particulière le sera aussi pour la validation des épreuves de fin d'année. Pour le brevet, les élèves de 3e seront évalués sur la base du livret scolaire, qui représente d’ores et déjà 50 % de la note finale du brevet. L'épreuve orale est supprimée et les évaluations menées pendant le confinement ne compteront pas pour l’obtention du diplôme. Du côté des lycéens, l’épreuve écrite et orale de français est annulée en 1re. La note de cette épreuve sera calculée sur la base des notes obtenues au cours de l’année. Enfin, les épreuves terminales sont, elles aussi, annulées et remplacées par les notes et évaluations obtenues en contrôle continu. Les notes du troisième trimestre ne seront pas prises en compte.

Malgré ces dispositions qui pourraient encourager les adolescents à se montrer moins

Du lundi 11 mai au samedi 20 juin 2020

LIQUIDATION ** %

TOTALE -50 jusqu’à

124 av. Jean Jaurès - REIMS - 03 26 07 33 96

N° récépissé L. 19-017

Cessation d’activité pour départ en retraite

assidus, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, souhaite que tous les élèves soient retournés à l'école avant les vacances d'été. Il a assuré que l'as-

EN BREF Réouverture progressive de la Grande mosquée de Reims

siduité, jusqu’au 4 juillet, sera prise en compte dans l'obtention des diplômes.

Simon Ksiazenicki La SNCF offre un masque lavable à ses voyageurs Alors que le réseau TER retrouve progressivement une circulation normale, la SNCF et la région Grand Est offrent un masque en tissu lavable. Cette opération débute ce mardi 2 juin en ChampagneArdenne. Pour obtenir ce masque réutilisable, il est nécessaire de remplir un formulaire via l'adresse suivante monmasque.tergrandest.fr, puis rendez-vous dans la gare de votre choix, aux dates et heures définies, muni du mail de confirmation sur lequel figure un QR code.

Pour rappel, le port du masque est obligatoire dans les transports en commun.

Si pour le moment, la grande prière du vendredi ne peut pas être célébrée en raison du nombre de fidèles trop important pour mettre en place les mesures de distanciation, la Grande mosquée de Reims a tout de même rouvert ce jeudi 4 juin pour celle d'AlMaghreb qui signifie prière du coucher du soleil. Il s’agit donc d’une ouverture progressive avec une seule prière par jour. En fonction du respect des normes sanitaires des fidèles (port du masque obligatoire, se munir d'un tapis de prière individuel, faire les ablutions chez soi...), la Grande mosquée de Reims pourrait procéder à la reprise des autres prières quotidiennes.

Une « digital week » à distance pour les start-up Avec la complicité de plusieurs incubateurs (Grand E-nov, ThincLab Châlons, Rimbaud’Tech et Créativ Labz), Innovact lance la « Start&Up digital week ».

Du 8 au 12 juin, les jeunes pousses et les porteurs de projets peuvent suivre gratuitement cet accompagnement à distance pour faire fructifier leurs idées et concrétiser leurs entreprises.

Au programme : des focus sur les structures dédiées à l'innovation et des webinars (ou séminaires en ligne) quotidiens, le tout animé par des plusieurs experts (stratégie, finance, communication, etc.). Infos et inscriptions : http://start-and-up.com.

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Société

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Solidarité

Les Restos du cœur se réorganisent Les distributions alimentaires ont repris aux Restos du cœur. À Châlons, les bénévoles mettent tout en œuvre pour accueillir au mieux les bénéficiaires, qui s'avèrent moins nombreux depuis le déconfinement.

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alérie, Georges, Marie-France ou encore Roland : environ 70 bénévoles des Restos du cœur se relaient pour le bon fonctionnement du site de Châlons. Covid-19 oblige, l'équipe a mis en place un protocole spécifique pour accueillir le public en toute sécurité. « L'entrée se fait désormais à l'arrière du bâtiment, explique le responsable du centre, Hervé Lhenry. Nous avons un peu plus d'espace ici, ce qui évite les longues files d'attente côté rue. » Chaque lundi depuis le 12 mai, les colis sont préparés dans l'entrepôt pour être distribués le lendemain, sur le modèle du système « drive » et grâce à un circuit balisé. Objectif : faire gagner du temps aux bénéficiaires et limiter les risques de contamination. « Leur présence dure entre deux et cinq minutes, pas plus. Nous sommes aussi plus tolérants sur les demandes d'inscription. Notre mission première, c'est de donner aux gens qui n'ont pas à manger, dans l'esprit de Coluche. » Avec un chouia

Les bénévoles des Restos du cœur sont sur le pont pour accueillir les bénéficiaires, dans le respect des mesures sanitaires. © l'Hebdo du Vendredi

de convivialité en moins. « Dès le mois de denrées pour Châlons. « C'est un peu moins mars, nous avons dû fermer notre espace que d'habitude, mais nos stocks sont corcafé, regrette le référent. Les gens avaient rects. La mairie nous apporte aussi une aide financière et lol'habitude de se poser, de gistique, comme tous prendre le temps d'échanEnviron 60 % de ger. On pense poursuivre les ans. » Et contraibénéficiaires en rement aux estimace nouveau système jusqu'en septembre. En moins dans la Marne tions annoncées ici ou là, le nombre de espérant qu'on puisse bénéficiaires n'a pas aussi remettre en place les ateliers cuisine, les cours de français et bondi. « La tendance est la même pour les neuf centres de la Marne : ils diminuent. Il les séances de coiffure. » Organisée juste avant l'entrée en vigueur du y a trois semaines, ils étaient 60 % de confinement, la traditionnelle collecte ali- moins comparé à l'année dernière. On promentaire a permis de réunir neuf tonnes de gresse depuis une quinzaine de jours, mais

on reste en dessous des statistiques moyennes. » La semaine passée, seules 167 familles châlonnaises sur 419 inscrites ont récupéré leurs colis. « 2 478 repas ont pu être distribués dans la journée, contre 4 000 habituellement. » Les profils, eux, n'ont pas évolué. « Nous recevons beaucoup de personnes seules, de jeunes et de migrants, mais peu de grandes familles. » La campagne en cours se poursuivra jusqu'en novembre.

Sonia Legendre

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Société

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Champagne

Des mesures exceptionnelles face à la crise La crise sanitaire va avoir un impact sur le monde du champagne.

En 2020, les ventes pourraient chuter de 100 millions de bouteilles et le chiffre d'affaires baisser de 1,7 milliard d'euros. Face à cette menace, l'interprofession s'organise.

A

près le record, la gueule de bois. Il y a seulement quelques semaines, l’interprofession de l'appellation Champagne avait communiqué des chiffres inédits pour l’année 2019 : 297 millions de cols expédiés pour un chiffre d’affaires record de 5,05 milliards d’euros. Mais la crise sanitaire mondiale est passée par là et le Comité Champagne a déjà annoncé « une chute estimée des volumes de l’ordre de 100 millions de bouteilles et une perte possible de plus de 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires » pour 2020.

Un effondrement qui pourrait avoir des conséquences sur toute la filière et pour les années à venir.

Elles seront déjà visibles lors de la prochaine vendange, qui devrait démarrer dans les dix derniers jours du mois d’août. Le rendement sera connu le 22 juillet, mais le Comité Champagne a d’ores et déjà annoncé « une probable baisse du prochain volume commercialisable » qui était de 10 200 kg à l’hectare en 2019. Selon toute vraisemblance, le rendement descendra nettement sous les 10 000 kg cette année ce qui entraî-

Le monde du champagne prépare actuellement une vendange qui sera fortement marquée par la crise mondiale. © l'Hebdo du Vendredi

nera nécessairement une baisse du nombre de (mise en bouteille d’un vin tranquille) pour la bouteilles pour les vignerons qui commercia- vendange 2020 afin de payer celle-ci en deux fois. « Une partie du lisent leur propre rendement commercialichampagne. Aussi, Un rendement sous les l’interprofession desable de la future ven10 000 kilos à l'hectare mande au gouvernedange sera tirable au ment de les autoriser 1er janvier 2021. L'autre à acheter du raisin lors de la vendange 2020, partie ne pourra être mise en bouteilles qu'à ce que leur statut ne leur permet pas habituel- compter du 1er janvier 2022 », explique l’interprofession. Malgré une demande en chute lement, afin de compléter leur production.

Le Comité a également proposé deux tirages libre et un stock de bouteilles très élevé

Finance

(1,2 milliard de flacons, dont un excédent de 400 millions de bouteilles), il est nécessaire de vendanger cette année, autant pour les vendeurs que les acheteurs. Ce paiement en deux fois doit permettre à tout le monde de s’y retrouver : les vignerons qui détiennent 90 % du vignoble et les maisons qui commercialisent 72 % des bouteilles. Il y a un mois, l’interprofession avait déjà annoncé que le paiement de la vendange 2019, prévu en juin et en septembre prochains, pourra être décalé, jusqu’à 4 mois, moyennant un intérêt annuel de 1,5 %.

Enfin, le Comité Champagne a également annoncé des mesures pour « préserver l’image de l’AOC Champagne », son cheval de bataille. Afin d’empêcher que le marché soit inondé par des bouteilles à prix cassé, l’interprofession a prolongé la suspension du marché des bouteilles sur lattes jusqu’au 28 juin. Ce système permet aux opérateurs de s’approvisionner avec des flacons en cours d’élaboration (sur lattes) qu'ils commercialiseront ensuite, afin de répondre à des besoins ponctuels. Depuis quelques années, la filière se bat contre les bouteilles à moins de 10 € qu’on peut trouver en grande distribution, alors que le prix moyen du kilo de raisin se situe autour de 7 €. Avec cette mesure, elle espère ainsi que la Commission européenne appliquera, d'ici le 28 juin, des mesures d’encadrement des promotions.

Toutes ces « mesures exceptionnelles » doivent ainsi répondre à une situation qui l’est tout autant.

Simon Ksiazenicki

Ecologie

La BPCE crée 40 emplois à Reims

Extinction Rébellion réclame une autre relance

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euxième groupe bancaire en France, la BPCE, qui rassemble la Caisse d'Epargne, la Banque Populaire, Natixis, Casden, Crédit Coopératif, Banque Palatine et Oney, a choisi Reims pour développer son service de sécurisation des moyens de paiement.

Cette arrivée dans la cité des sacres se traduit par la création de 40 emplois, en CDI. Une vingtaine de collaborateurs ont d'ores et déjà été recrutés. Les A côté de Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, tout premiers ont même débuté Dimitri Ghattas, directeur général de BPCE Services financiers, le 16 mars dernier, soit la veille lors d'une conférence de presse donnée en mairie, jeudi 4 juin. du début du confinement ! Leur © l'Hebdo du Vendredi travail ? « La mise en conformité des moyens de paiement, explique Dimitri Ghattas, directeur général de BPCE Services financiers, dans le but d'essayer de réduire à néant les risques de nos clients lors de leurs transactions financières. » Installée au 53 rue Vernouillet, dans le quartier Claimarais, sur un plateau d'environ 400 m2, la société a véritablement démarré son activité le 15 avril. Une vingtaine de postes restent à pourvoir, avec deux types de profils recherchés : débutants (bac +2/+3) et expérimentés. En concurrence avec la plupart des autres grandes villes situées autour de Paris, Dimitri Ghattas a jugé que Reims « présentait les meilleures conditions possibles ». Et le directeur général de citer : la proximité avec la capitale, le prix extrêmement intéressant des locaux, le bassin d'emploi, la qualité de vie et la réactivité des décideurs locaux, « qu'on ne connaît évidemment pas en région parisienne ».

omme dans d'autres villes du pays, Reims a été le théâtre samedi 29 mai d'une nouvelle action d'Extinction Rébellion, le mouvement social international qui revendique l'usage de la désobéissance civile non violente afin d'inciter les gouvernements à agir en faveur de l'écologie.

Plusieurs de ses militants, accompagnés de membres d'AnvCop21 Reims, autre mouvement citoyen qui s'oppose aux projets Samedi 29 mai, les militants d'Extinction Rébellion ont et aux politiques contribuant au manifesté à Reims afin de dénoncer un plan de relance dérèglement climatique, sont économique, « en déconnexion totale avec les limites des ainsi descendus dans la rue, ressources planétaires ». © DR dans le respect des règles de sécurité sanitaires en vigueur, afin de dénoncer le plan de relance économique du gouvernement qu'ils jugent, « en déconnexion totale avec les besoins des citoyens et avec les limites des ressources planétaires » et « au profit d'un petit nombre face à une nouvelle pandémie comme aux futures catastrophes écologiques ».

Pour Extinction Rébellion, le monde n'a pas besoin d'une relance, mais d'un changement radical de modèle économique qui doit répondre à cette question : « Au-delà de nos besoins fondamentaux, quels sont les besoins légitimes à satisfaire dans une démocratie écologique future ? » Cette action, qui s'est tenue dans le calme, devrait être reconduite dans les jours et les semaines à venir à Reims et partout en France.

Julien Debant

J.D

#Travaux publics #Recrutement

#Reconversion #Règles sanitaires #Études supérieures #Pôle emploi

#Métier #Diplôme #Orientation

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Economie

Le point sur l'emploi et l'activité partielle Les effets de la crise sanitaire sur l'économie marnaise sont difficilement palpables pour l'heure, mais les offres d'emploi commencent à fleurir depuis le déconfinement. Sans surprise, le recours à l'activité partielle atteint des records.

naise, de Sainte-Ménehould et des BlancsCoteaux. » Elles concernent des secteurs variés comme le bâtiment, le commerce de gros et la logistique, ou encore l'aide à la personne. « Le secteur médical recrute des cuisiniers, des agents de service et des secrétaires. Les restaurants traditionnels recherchent également des plongeurs et des équipiers polyvalents. » Du côté de l'agriculture, la plate-forme de contrats saisonniers « ans la Marne, les chiffres publiés par Des bras pour ton assiette » semble avoir fait Pôle emploi font état d'une augses preuves. « Elle pourrait s'ouvrir à d'autres mentation de 1,2 % des demansecteurs. Globalement, 20 % de ces offres deurs d'emploi en catégorie A au premier concernent l'intérim, 40 % des CDI et trimestre 2020. Parallèlement, sur cette 40 % des CDD. » Prochaine étape pour l'insmême période, le département a vu ses oftitution : adapter son offre de formation aux fres d'emploi diminuer de 3,5 %. Peu surprebesoins des entreprises. nant vu le contexte actuel, et la situation Autre dispositif largement sollicité ces derprogressera encore forcéniers mois : l'activité parment dans ces prochains tielle. « Du 16 mars à fin 63 millions d'euros avril, 8 028 établissements mois. « Mais il est trop tôt pour avoir une analyse fiamarnais ont été indemniversés au titre de ble des données, concède sés par l'Etat à ce titre, l'activité partielle Frédéric Serniclay, direcchiffre Zdenka Avril, la resteur de l'agence Pôle emponsable de l'unité déparploi de Châlons. Les effets de la crise sur tementale de la Direccte (Direction régionale l'évolution du chômage ne sont pas palpades entreprises, de la concurrence, de la bles, même si on sait qu'il y a eu un impact consommation, du travail et de l'emploi). Ce sur l'accès à l'emploi. Nous avons toutefois qui équivaut à 6,5 millions d'heures, reçu 155 nouvelles offres depuis le 11 mai 53 000 salariés et 63,6 millions d'euros verpour le bassin de l'agglomération châlonsés. » Malgré la reprise de nombreuses en-

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L'agence Pôle emploi de Châlons a reçu 155 nouvelles offres depuis le déconfinement. © l’Hebdo du vendredi treprises, l'activité économique reste en chute libre dans certains secteurs. Avec la crainte d'une « deuxième vague » si les carnets de commandes se trouvent en berne. « Dans l'industrie par exemple, certaines entreprises ont bien travaillé pendant le confinement et ont même géré les commandes d'autres structures fermées.

Mais aujourd'hui, elles manquent de perspectives. D'autres peinent également à remobiliser leurs salariés. » Cette période

inédite s'est aussi accompagnée de dénonciations, notamment sur des droits de retrait injustifiés et lorsque des employeurs n'honoraient pas la différence entre l'aide de l'Etat et le salaire net dû. « Ou lorsqu'ils la complètent, mais de façon frauduleuse. » D'ici la fin du mois d'août, environ 300 contrôles a posteriori seront réalisés dans la Marne.

D'autres suivront.

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13 Interview - Hervé Noël

« La commande publique, un acte citoyen » Président de la Fédération régionale des travaux publics du Grand Est, Hervé Noël exhorte les collectivités à maintenir la commande publique, malgré la crise. Sinon, il prédit une grave déconvenue pour les travaux publics et leurs 4 000 emplois directs dans la Marne.

Comment se sont déroulés les premiers jours de la crise sanitaire pour les travaux publics ?

Lorsqu’on a décidé d’arrêter nos activités, on a été très critiqué par les ministres du Travail et de l’Économie qui ne connaissaient pas les réalités de notre travail, un travail d’équipe et de proximité.

Heureusement, on a pu très rapidement produire un guide des bonnes pratiques à adopter sur les chantiers, validé par le gouvernement, et dès qu’on a eu les masques, à la mi-avril, on a pu reprendre massivement. Aujourd’hui, on affiche 95 % de taux de reprise sur les chantiers qui dépendent des travaux publics.

En quoi la crise sanitaire a-t-elle affecté vos métiers ? Économiquement, on sort de six mois très problématiques. Habituellement, on est en sommeil à partir de décembre et le mois d’avril correspond à notre renouveau. Le co-

Quand on les a fait revenir, ça a été de vraies retrouvailles, un vrai plaisir.

Hervé Noël, président de la Fédération régionale des travaux publics du Grand Est. © l'Hebdo du Vendredi ronavirus est donc arrivé au pire moment.

Certaines PME ont même été un peu borderline et ont continué à travailler, même sans masque, car elles ne pouvaient pas stopper complètement leur activité ! D’un point de vue humain, ça a aussi été compliqué pour beaucoup de nos travailleurs de se retrouver seuls, à la maison. Certains ont pu entrer dans une forme de déprime, de fatalisme. Nous faisons un travail d’équipe, en extérieur, c’est très important pour eux.

avec une baisse en cumulé de 40 % du montant des appels d’offres, depuis le début de l’année. La machine s’est grippée. On a repris les opérations arrêtées et on en a enclenché quelques nouvelles mais ça n’est pas encore assez. Si on reste sur ces taux-là et qu’il n’y a pas de nouvelles commandes publiques, en septembre, ce sera du chômage partiel et des licenciements. Ce sera plus violent que toutes les crises qu’on a connues ces 30 dernières années.

La crise aura-t-elle des effets sur le recrutement des apprentis ?

Notre volonté est de faire le maximum pour qu’il y ait le minimum d’impact. C’est en tout cas le message des grands groupes, qui représentent 60 à 70 % des entreprises des travaux publics. Il y aura sans doute un petit impact à la rentrée mais l’effort sera fait. Je dis : « Prenons nos alternants, on verra après. » Au sortir d'une crise de Quel message votre fédération faitelle passer aux décideurs politiques ?

10 ans, on a fait de gros efforts pour favoriser l’alternance depuis quelques années. On Que c’est un acte citoyen d’enclencher de est satisfait de ce travail car dans les travaux la commande publique. Il n’y a pas de commande privée s’il n’y publics, on a très peu de travailleurs « Prenons nos alternants a pas de projet public à la base. On ne dedétachés, ça veut en septembre, on verra mande pas des dire qu’on travaille après » choses extraordiavec nos hommes naires mais que les de territoires. Cet outil de formation, c’est notre fierté et on opérations courantes soient maintenues. se battra jusqu’au bout pour le défendre. On ne demande pas de l’argent nouveau, Mais il faudra de l’activité. seulement de la continuité et que les projets prévus soit lancés. Les trésoreries des colLe fait de dépendre de la commande lectivités champenoises sont saines, il est urpublique vous offre-t-il des garanties gent de ne pas bloquer la machine. On pourra accepter -10 % mais il faut que la pour l'avenir ?

On a certes cet avantage, par rapport au commande publique revienne à un taux privé, d’avoir l’assurance d’être payé. Mais normal. Je suis optimiste, on peut s’en sortir comme la commande publique s’est brutas’il y a une prise de conscience collective. lement arrêtée, on ressort du confinement

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Neoma grimpe au classement des grandes écoles L'école de commerce installée à Reims, Rouen et Paris continue de progresser dans les différents classements des meilleurs établissements français.

Crise du Covid-19 : Neoma a créé un fonds de solidarité pour ses étudiants

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ondée en 1928, l'école de commerce rémoise a pris un nouvel élan en 2013 suite à sa fusion avec son homologue de Rouen. Devenu depuis Neoma Business School, l'établissement, qui a conservé ses forces vives en Champagne et en Normandie, s'est aussi développé à Paris. Un mariage de raison qui a permis de renforcer les atouts des deux entités, tout en mutualisant leurs moyens afin de porter un projet ambitieux : celui de faire de Neoma l'une des toutes meilleures écoles de commerce en France et à l'international. Depuis, année après année, l'école a entamé sa modernisation, plaçant l'innovation dans ses enseignements au cœur de ses priorités. Une stratégie récompensée par des effectifs en croissance, avec notamment 4 200 étudiants venus du monde entier sur le campus rémois, et une notoriété grandissante. Les classements publiés chaque année confirment cette progression. Le dernier en date, élaboré par le Parisien, place ainsi Neoma au 7e rang exaequo des meilleures écoles de commerce en France. Un classement qui distingue l'établissement pour son réseau international, sa pédagogie, sa politique sociale, l'internatio-

Neoma progresse dans le top 10 des meilleures écoles de commerce françaises. © l'Hebdo du Vendredi nalisation du corps professoral et entrepreneurial. « Neoma Business School clôt la saison 2019-2020 des palmarès avec succès puisque l’Ecole a amélioré ou consolidé ses places dans tous les classements cette année », se félicite la directrice générale de l'établissement, Delphine Manceau. Elle a occupé deux fois le 7e rang et une fois le 6e rang, confirmant ainsi son positionnement de challenger des meilleures business schools. »

Neoma progresse dans tous les classements et se place ainsi au 7e rang pour l'Etudiant, au 8e pour le Figaro et Le Point, et même au 6e pour Challenges. A cette reconnaissance nationale s'est ajoutée celle de palmarès internationaux. Neoma figure ainsi dans le Top 100 des executives MBA du Financial Times ou encore dans le Top 20 des masters de management pour The Economist.

Perte d'emploi étudiant, périodes de stage ou d'apprentissage repoussées voire suspendues, maintien des charges locatives, situation financière incertaine des parents... « Certains de nos étudiants sont aujourd'hui confrontés à une véritable urgence sociale », indique Claudine Benhennou, déléguée générale de la Fondation Neoma. Au démarrage de cette crise, ce sont près de 400 étudiants qui ont été identifiés comme étant en situation critique par l'établissement. Afin de soutenir ses élèves les plus en difficulté, Neoma a donc lancé en mai un fonds de solidarité en association avec sa fondation et l'association Neoma Alumni. « Nous avons reçu le soutien des communautés des USA et du Mexique, ainsi que la mobilisation provenant d'Allemagne, de Suisse, de Belgique par exemple. Autant d'illustrations de l'attachement des diplômés aux membres de la communauté et de la puissance de notre réseau ». Pour soutenir significativement cette initiative placée sous le signe de la solidarité, Neoma a choisi d'abonder chaque don à hauteur de 100 %. Depuis sa création, le fonds a donc permis de mobiliser 130 000 euros, grâce au concours de 85 donateurs, permettant de verser des aides d'un montant moyen de 350 € aux étudiants les plus précaires.

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SantĂŠ

La formation s'adapte Ă la crise sanitaire

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epuis le 11 mai, la reprise de l’accueil a pu s’opÊrer dans les centres de formation d’apprentis et dans les organismes de formation. NÊanmoins, le ministère du Travail a conditionnÊ ces rÊouvertures à la mise en place, comme ailleurs, de mesures de protection. Un guide sanitaire de 27 pages a ainsi ÊtÊ ÊditÊ, spÊcialement pour le secteur de la formation professionnelle. S'il est nÊcessaire de favoriser le tÊlÊtravail, le secteur de la formation Dans l’apprentissage comme ailleurs, de nouvelles règles impliquant, par nature, le regrousanitaires doivent être respectÊes. Š l'Hebdo du Vendredi pement de personnes, il convient d’appliquer des mesures sanitaires particulières. L’entreprise de formation doit fournir aux salariÊs le matÊriel nÊcessaire au respect des gestes barrières, comme le gel hydroalcoolique.

Dans le cas oÚ certains travaux ne permettent pas le respect de la distance requise par les gestes barrières, le port du masque est prÊconisÊ.

La non-utilisation des masques durant les formations est conditionnÊe à la mise en place d’une organisation permettant de respecter les règles de distanciation physique. Il faut ainsi amÊnager les salles en respectant une distance de sÊcuritÊ d’au moins 1 mètre entre apprenants et avec le formateur, en utilisant du matÊriel (ex : marquages au sol, table, barrières, etc.) pour dÊlimiter des zones sÊcurisÊes. Il faut prÊvoir, si possible, une entrÊe et une sortie de la salle sÊquencÊe afin de toujours respecter les distances de sÊcuritÊ. Il convient aussi de laisser les portes de la salle ouvertes au dÊbut et à la fin de la formation et de nettoyer, avant la formation, le matÊriel individuel mis à disposition. Enfin, le port des gants n’est pas recommandÊ, car ils donnent un faux sentiment de protection et peuvent devenir des vecteurs de transmission.

Publireportage

2 nouvelles licences pro à l’IUT À l' niversitÊ de Reims ChampagneArdenne (Urca), l'IUT se dÊveloppe pour prÊparer ses Êtudiants au monde du travail. Dans ce but, l'alternance est de plus en plus prÊsente, comme en tÊmoigne l'ouverture de 2 nouvelles licences pro en BTP à la rentrÊe 2020.

Le BTP recrute les jeunes formÊs à l’IUT.

l'ÊgalitÊ des chances, puisque chacun assume %$#" !$ " # " " ses" Êtudes avec fiertÊ grâce à son propre

" " " travail. La" force de l'IUT, c'est aussi les $ "% " # # % " "% "% partenariats avec les" professionnels. Nous professionnelle en ingÊnierie des enveloppes du accueillerons entre 12 et 15" Êtudiants en bâtiment (IEB) est satisfaite. L'ouverture de deux septembre prochain en IEB comme" en Licences Professionnelles GEOTP (GÊomètre GEOTP, et nous avons dÊjà des places en Projeteur en Travaux Publics) et IEB correspond treprise qui les attendent." Concr tement, aux besoins des entreprises et aux demandes des avec" 39 semaines en entreprise pour 13 Êtudiants. Les unes souhaitant employer semaines à " l'IUT, la rentrÊe s'annonce riche des"jeunes gens  qui savent faire","% #" $ # pour ces futurs"chef# de chantier e " # #" $ " # $ " $" ment voulant se frotter au" vrai  L'alternance, c'est demandeur de jeunes formÊs monde progressivement. l'ÊgalitÊ des chances  à la" % " " #" #

complicitÊ que permet l'alternance. Elle De plus," l'Êquipe d'encadrement à l'Êcoute et prÊpare" au mÊtier choisi dans un les contacts" permanents avec les acteurs encadrement rÊconfor-tant et leur permet à Êconomiques du territoire donnent à " ces tous d'envisager plus sereinement la suite licences pro  un esprit de famille" . . Et la suite se conclut" gÊnÊralement N # " pas à candidater sur le site de par un emploi, puisque 85 % des"Êtudiants en l’IUT, vous avez" # #" jusqu'au" licence pro sont embauchÊs dans leur"domaine $ %% pour intÊgrer cette belle famille. d'Êtude à la sortie. Un bon chiffre qui IUT de Reims-Châlons-Charleville," confirme le choix de % IUT "Reims Châlons chemin"des"Rouliers"" "CS"30012" Charleville de dÊvelopper ces formations 51687"Reims"–"Tel."03"26"91"30"38

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Sport

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Basket-ball

Le CCRB voit enfin la lumière Fixé sur les modalités de la prochaine saison, le Champagne Châlons-Reims Basket a commencé à travailler sur sa future équipe.

Si deux joueurs ont prolongé leur bail, l'effectif 2020/21 seralargement renouvelé.

10,5 points, 4,7 rebonds, 1,3 passe décisive et 1,9 interception pour 11,5 d'évaluation en 25 minutes. Formé à South Carolina, l'intérieur américain, passé par la G-League, en Italie et en Belgique, où il a remporté deux fois le championnat avec Ostende, devrait être l'un des leaders du CCRB version 2020/21.

Un grand espoir à la mène

C

ette saison 2019/20 ne restera pas dans les annales ou alors pas pour de bonnes raisons. Stoppée en mars dernier en raison de l'épidémie de coronavirus, la Ligue National de Basket est restée bloquée jusqu'au 27 mai dernier, date où, avec l'ensemble de ses acteurs, elle a voté pour une saison blanche. Un choix qui signifie qu'aucun titre de champion n'est attribué et qu'aucune équipe n'est reléguée, que ce soit en Jeep Elite ou en Pro B. Une décision tardive qui a donné le coup d'envoi du prochain championnat devant démarrer, si tout va bien sur le plan sanitaire, le 15 septembre prochain. De nombreux clubs n'avaient pas attendu cet épilogue pour amorcer la construction de leur future équipe, annonçant à tour de rôle la signature de tel ou tel joueur. Pendant ce temps-là, le CCRB restait muet, regardant ses joueurs majeurs annoncer leur départ. Après deux années sous les couleurs champenoises, l'Américain Blake Schilb a activé sa clause de sortie. Johan Passave-Ducteil a, lui, rejoint Le Portel. Quant à ses deux leaders français, Yannis Morin et Jean-Baptiste Maille, ils

Comme Dominique Archie, Jessie Begarin a accepté de prolonger son bail avec le CCRB. © l'Hebdo du Vendredi

sont désormais les fers de lance de la SIG Strasbourg ! Néanmoins, le club champenois ne repartira pas totalement d'une page blanche. Son coach depuis trois ans, Cédric Heitz, pourra au moins compter sur deux éléments déjà présents cette année : Jessie Begarin (1,90 m, 31 ans) et Dominique Archie (2,01 m, 32 ans), qui eux, ont donc accepté de prolonger leur contrat. Deux joueurs d'expérience qui présentent la particularité d'apporter autant des deux côtés du parquet. Arrivé l'été dernier de Rouen (Pro B), Jessi Begarin, qui

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a signé un nouveau bail de deux ans, a su s'imposer comme une valeur sûre au sein de l’effectif marnais. Au cours des 25 matches de championnat qu'il a disputés, dont 24 débutés dans le cinq majeur, il a signé des moyennes de 7,8 points, 1,8 rebond et 1,8 passe décisive, avec un temps de jeu de 24,2 minutes, pour une évaluation de 7,2. La prolongation du polyvalent Dominique Archie est une autre satisfaction. L'Américain, courtisé par plusieurs clubs dont Boulazac, a réalisé un premier exercice plein de promesses :

A ces deux hommes d'expérience est venue s'ajouter la signature d'un tout jeune joueur : Matthieu Gauzin (1,90 m, 19 ans). Ce meneur est prêté pour la saison par Le Mans, « pour s’aguerrir au plus haut niveau », selon un communiqué de Châlons-Reims. En clair, celui qui fut médaillé d’argent aux championnats du monde U17 en 2018 et qui est considéré comme l'un des grands espoirs du basket français ne vient pas pour jouer en bout de banc. Le club manceau, avec lequel il a participé à 16 matches de Jeep Elite avec un temps de jeu moyen de 6,8 minutes, précise ainsi avoir reçu « toutes les garanties que la structure qui bénéficiera de ses services saura lui offrir une opportunité réelle d’y démontrer l’étendue de ses capacités ». Visant à court terme la NBA, Matthieu Gauzin devrait donc probablement faire la paire à la mène du CCRB, certainement derrière un meneur US expérimenté.

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’incertitude la plus totale plane sur certains clubs de Ligue 1. Après l’annonce, le 28 avril, du Premier ministre Édouard Philippe concernant l’arrêt de la saison 2019-2020, un classement a été établi par la LFP, assurant au Stade de Reims de terminer à la 6e place. Celui-ci est néanmoins contesté par Lyon (7e), Amiens (19e) et Toulouse (20e), entendus par le Conseil d’État, jeudi. Si la plus haute juridiction administrative allait dans le sens du gouvernement et de la Ligue, on ne sait néanmoins Boulaye Dia et ses partenaires devraient reprendre le chemin toujours pas qui disputera la de l’entraînement le 23 juin. © l'Hebdo du Vendredi Ligue Europa l’an prochain puisque Lyon et Saint-Étienne, finalistes respectivement de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France face au Paris SG, pourraient également y prétendre, s’ils venaient à terrasser les Parisiens. Encore faudrait-il trouver une date pour jouer ces deux finales. Ensuite, l’UEFA devra également statuer sur le sort des Coupes d’Europe de la saison en cours, arrêtées elles aussi.

Un imbroglio qui n’a pas empêché le Stade de Reims de fixer une date de reprise à son groupe professionnel. Les Rémois devraient ainsi se présenter le mardi 23 juin, au centre de vie Raymond-Kopa, pour débuter une batterie de tests médicaux et physiques. Crise sanitaire oblige, un soin particulier sera apporté à la détection de la Covid-19. Le sportif devrait donc vraisemblablement reprendre ses droits lors de la semaine du 29 juin. D’ici là, David Guion et ses ouailles sauront-ils si la saison 2020-2021 débutera par un match de qualification européenne ou une rencontre de Ligue 1, dont la reprise a été programmée le 23 août ? Rien n’est moins sûr.

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VIGNOBLE - Ensemble composé d'une maison d'habitation d'une surface hab de 235m² comprenant au RDC : Entrée, salon, cuisine, séjour, SDB/WC. A l'étage : 5 chbres, 3 SDB et dépendances d'environ 500 m². Jardin en surplomb. Stationnements - A RENOVER - Classe Energie :Vierge Honoraire charge vendeur. Prix : 262 000 €

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Prix : 530 000 €

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Sorties

Du 5 au 11 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Spectacles

L’été ou l’appel à la « créativité joyeuse » du Manège Le Manège de Reims concocte une mini-saison estivale, avec une programmation inédite et surprenante, à découvrir tout l’été, du 13 juin au 5 septembre : Que vive l’été !

V

oilà que la ville bat à nouveau la chamade, avec la réouverture de tous les lieux de vie qui manquaient aux Rémois. Jamais à court de mouvements, Le Manège de Reims a su qu’il fallait y voir là une belle occasion de s’ouvrir à autre chose. « Nous devons, de fait, tout repenser autrement », explique Bruno Lobé, directeur de la scène nationale, « et la situation des théâtres a beaucoup évolué. Il y a encore peu de temps, on pensait ne pas pouvoir rouvrir du tout, et finalement, certaines petites formes ont été encouragées : ça a fait germer des idées chez nous. » L’équipe a alors pensé une programmation inédite, durant l’été, hors des murs du Manège, en jauges restreintes. « Les contraintes nous poussent à faire fonctionner notre imagination. Et paradoxalement, d’autres contraintes disparaissent : la gratuité, la petite fréquentation… Ce sont des pressions en moins », philosophe le directeur du Manège qui aime à penser que cette initiative estivale est offerte

Le Manège de Reims ne boude pas son plaisir de redonner rendez‐vous à son public, en petites jauges, pour des spectacles estivaux, gratuits et en plein air. © DR

comme un joli « cadeau au public » et une a déjà pas mal de rendez-vous à donner, mais chance de « repenser le spectacle autrement, on se laisse le loisir et le plaisir d’en ajouter même si c’est pour une période de nouveaux, au fur et à meUn programme sure des opportunités », ajoute limitée. » Bruno Lobé. Pour l’heure, le Pas de programme papier évolutif public est d’ores-et-déjà atprévu dans les boîtes aux lettres des Rémois : Que vive l’été ! se distingue tendu dès le 13 juin, à 14 h, pour l’ouverture par son caractère surprenant et évolutif : « On de l’exposition « Miroirs de saison », où les

Tourisme - Châlons

Reprise des balades en barque le 19 juin

S

uspendues depuis plus de deux mois, les balades en barque redémarreront le vendredi 19 juin à Châlons. Le temps pour Voies navigables de France (VNF) d'achever les travaux initiés sur le barrage suite aux crues hivernales. « Nos pilotes doivent aussi s'entraîner sur les nouveaux contenus et le circuit », détaille Laurence Padiou, la Dès le 19 juin, de nouvelles projections se dévoileront au fil des directrice de l'Office de tourisme. balades en barque, de jour comme de nuit. © l'Hebdo du Evidemment, cette reprise s'ac- Vendredi compagnera d'un protocole sanitaire strict : port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique avant l'accès à l'embarcadère, désinfection intégrale des barques entre chaque voyage. Six personnes – contre 12 habituellement – pourront s'installer à bord. De jour comme de nuit, la galerie Godart dévoilera des projections inédites imaginées avec une entreprise de Belgique. Et si elle souhaite préserver l'effet de surprise, la responsable livre tout de même un petit indice sur les thématiques explorées : « la culture et le champagne. Les passagers pourront également découvrir d'autres images en lien avec le patrimoine et l'histoire sous la galerie Lochet, en 2021. » Car l'éboulement survenu rue de Chastillon début mars rend pour l'instant impossible la navigation sur ce secteur. De fait, les excursions débuteront vers la gauche de l'Office puis emprunteront le pont des Mariniers pour rejoindre la collégiale Notre-Dame-en-Vaux, la galerie Godart et le pont Putte-Savate. « Les barques reprendront ensuite ce trajet en sens inverse. On distinguera l'aller et le retour avec les nouvelles et les anciennes projections sous Godart. » Les Métamorph'eau'ses réservent elles aussi un nouveau spectacle sur le pont des Sept-Moulins. « On est conscient que le circuit sera plus court. On a donc diminué nos tarifs pour les adultes de trois euros. »

Sonia Legendre 4 Infos : chalons-tourisme.com, 03 26 65 17 89.

photos réalisées par les fidèles du Manège, pendant le confinement, seront exposées sur les grilles de la scène nationale. Et dans les jours qui suivent, un funambule, Pierre Déaux, tissera sa toile entre les arbres du parc de la Patte d’Oie, une musicienne et des danseurs rémois, le chorégraphe Jérôme Brabant en tête, proposeront une marche chorégraphique le long du canal, jusqu’au Bois d’Amour, et retour jusqu’au toit du Manège, Les Yeux d’Argos créeront un cadavre exquis participatif…

Mais ce n’est pas tout : Pierre Fourny lira des poèmes aux automobilistes au feu rouge près du Manège, Thomas Ferrand emportera les curieux dans une cueillette d’herbes domestiques dans la ville, des artistes en résidence présenteront leur travail, Césaré est attendu avec une installation sonore, et enfin des visites nocturnes du Cirque et du Manège, à la lampe torche, seront égrenées jusque début septembre. Un programme pour lequel Bruno Lobé ne peut masquer son enthousiasme : « Le protocole est pointu, nous en avons conscience, mais rien ne peut gâcher la créativité joyeuse et agréable de cette petite saison estivale inédite. »

Agathe Cèbe 4 « Que vive l’été ! » par le Manège de Reims, du 13 juin au 5 septembre. Spectacles gratuits sur réservation. Infos : www.manege-reims.eu ou 03 26 47 30 40.

EN BREF Retour des puces dimanche aux Basses promenades A l'arrêt depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, la saison de la chine redémarre doucement. Ainsi, après le marché aux puces de Châlons, organisé le week-end dernier, c'est au tour des puces mensuelles rémoises d'effectuer leur retour. Et pour cette reprise programmée dès ce dimanche 7 juin, l'événement quitte les Halles du Boulingrin pour s'installer non loin de là, mais au grand air, du côté des Basses promenades. « Un lieu plus adapté à cette période inédite », estime Pascal Valleise, gérant d'Artcom, société organisatrice de ce rendez-vous dédié aux amateurs de brocantes et d'antiquités. Les marchands dévoileront leurs trésors dès 7 heures.

Puces de Reims, dimanche 7 juin, à partir de 7 h, Basses promenades.

Infos : europuces.com

La Cartonnerie rouvre son accueil et sa billetterie Le retour à la normale est également à l'ordre du jour à la Cartonnerie de Reims.

Si les habitués de la salle de concerts devront encore patienter pour faire la fête, ils peuvent désormais profiter de la réouverture de l'accueil et de la billetterie, en extérieur, du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. En effet, le bâtiment est toujours interdit au public, si bien que les studios, le Floor et les salles restent fermés jusqu’à nouvel ordre. Concernant les achats de billet, la Cartonnerie précise qu'aucune transaction en espèces n'est possible. Pour les remboursements, ils ne sont réalisés, eux, que par virement. Le RIB est donc impératif.

Pour rappel, seuls les billets achetés à La Cartonnerie ou au Trésor sont remboursables à La Cartonnerie.

Infos : cartonnerie.fr

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Sorties

Du 5 au 11 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Nature

Succès immédiat pour la Montagne de Reims Ces derniers jours, les promeneurs sont revenus en nombre sur les chemins de Montagne de Reims.

Malgré la crise sanitaire et le confinement, l'équipe du parc naturel a tout fait pour entretenir l'envie de grand air.

L

e beau temps et le déconfinement ont donné des envies de grand air à bon nombre de Marnais et la Montagne de Reims, qui s’étend sur 54 000 hectares et 65 communes, leur a offert une échappée idoine. Dès le 11 mai, les randonneurs sont revenus en nombre. « On a eu beaucoup d’appels pour des balades et des randonnées, confirme Olaf Holm, le directeur du parc naturel régional de la Montagne de Reims, dont le siège est implanté à Pourcy. On avait prévu de rouvrir l’accueil en juin, mais vu le nombre important de demandes qu’on a eues par téléphone et sur Facebook, on a rouvert plus rapidement que prévu, dès le jeudi de l’Ascension, le 21 mai. » La maison du parc reste fermée au public, mais un point d’information touristique a été aménagé à l’extérieur et le

Dès le début du déconfinement, l'envie de grand air a gagné de nombreux Marnais, comme ici à Fleury‐la‐Rivière. © l'Hebdo du Vendredi

jardin pédagogique, le verger conservatoire et les tables de pique-nique sont eux aussi accessibles.

Malgré le confinement, les équipes du parc naturel régional de la Montagne de Reims n’ont pas chômé. Sur Facebook,

leurs abonnés ont pu retrouver des messages positifs sur le patrimoine naturel exceptionnel de la Montagne de Reims : recettes de cuisine, conseils pour observer la nature, webcams, quiz, idées de bricolage, reportages vidéo… Avec le déconfinement, les équipes du parc ont ensuite pu promouvoir des idées de sortie, de randonnée à vélo, de balade.

Comme récemment la boucle du Tilleul, à Trépail, ou encore le sentier du Pic noir, au départ d’Hautvillers. Et le public a répondu présent, confirmant l’envie de grand air des habitants de la Montagne de Reims. « La fréquentation sur notre site internet et sur Facebook a explosé. On a bien senti une vraie envie de ressortir et de prendre l’air », assure Olaf Holm.

Si le travail avec les scolaires ou les animations à destination du grand public sont bien évidemment annulés au moins jusqu’à fin août, les équipes du parc entendent poursuivre leur travail de promotion du territoire, principalement à destination de ses habitants. Des vidéos sur le jardinage, des interviews de producteurs et de nouvelles présentations de balades et de randonnées à vélo garniront ainsi les réseaux sociaux du parc. « Grâce à la Montagne de Reims, on peut s’évader près de chez soi, naturellement, estime son directeur. C’est une

chance que les gens redécouvrent leur environnement proche, car les habitants sont les premiers ambassadeurs de leur territoire. Ils peuvent nous aider à relancer le tourisme et l’activité locale. »

Simon Ksiazenicki Pour préparer ses prochaines sorties La France compte 52 parcs naturels régionaux et autant de territoires d’exception reconnus pour leur intérêt patrimonial remarquable et identifiés aussi pour la fragilité de leurs équilibres.

Outil pensé avant tout pour ses habitants, le parc naturel régional de la Montagne de Reims propose un site internet richement doté qui recense toute la diversité de ce territoire. Si l’agenda est tristement vide, crise sanitaire oblige, on retrouve en revanche de nombreuses idées de sorties nature, de randonnées, de balades, de découverte de monuments et de musées à travers les 54 000 hectares de ce fabuleux espace. Indispensable pour programmer ses futures sorties !

Infos : parc-montagnedereims.fr.

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Loisirs

Du 5 au 11 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

L’horoscope

Météo Vendredi

Dimanche

Samedi

10° 17°

9° 18°

10° 17°

Lundi

Mardi

9° 17°

Mercredi

10° 15°

10° 16°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous serez plein(e) d’énergie et prendrez plus de risque que d’habitude en cherchant de l’action à tout prix pour ne pas laisser passer votre chance.

Gare au stress qu’occasionnera cette hyperactivité.

Aujourd’hui, refusez le compromis, le train-train quotidien. Vous serez attiré(e) par la nouveauté explorant de nouvelles voies. La curiosité, l’excitation domineront largement votre semaine.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine risque d’être compliquée et conflictuelle mais elle vous permettra de faire bouger les choses. Pas toujours très confortable mais très bénéfique finalement.

La semaine sera positive, il ne servira donc à rien de précipiter les choses… Côté cœur, soyez plus conciliant(e) : plus vous resserrez l’étau autour de l’être aimé, plus vous générez de la tension.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La semaine débutera du bon pied. On ne fera pas, en vain, appel à votre générosité. Coté cœur, oubliez vos instincts dominateurs. De belles rencontres surprendront agréablement les célibataires.

Une alternative se présentera à vous cette semaine : garder tout en l’état ou évoluer vers autre chose.

Les astres vous inciteront à dépasser vos limites pour aller de l’avant.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Aujourd’hui, vous éprouverez le besoin de resserrer les liens avec vos proches, leur dire que vous les aimez, que vous avez besoin d’eux. La réciproque est vraie car Vénus sera dans votre signe.

Aujourd’hui, votre intuition vous aidera à clarifier des situations compliquées. Méfiez-vous cependant de votre souci du détail et essayez de vivre le moment présent. Carpe diem !

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Votre nature enthousiaste et votre ténacité viendront à bout des difficultés qui seront sur votre route cette semaine. N’oubliez pas de recharger vos batteries, le soleil vous fera le plus grand bien.

La CLCV vous informe

VIERGE du 23.08 au 22.09

La désinfection du logement avant l’entrée dans les lieux Dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, certaines agences et bailleurs mettent en place la facturation au locataire de la désinfection du logement avant son entrée dans les lieux. Cette pratique est illégale, le bailleur devant remettre un logement décent en bon état d’usage, d’entretien et de réparation, ne présentant pas de danger pour la santé et la sécurité de ses occupants. Par ailleurs, le décret n° 87-713 du 26 août 1987 fixant la liste limitative des charges récupérables ne prévoyant pas ce poste de dépense, la désinfection du local ne peut être imputée au locataire lors de son entrée dans les lieux.

Après une période d’attente où rien ne se passait comme vous le souhaitiez, voilà venu le temps de la récolte. Vous serez de votre côté plus volontaire et vos projets seront mieux définis.

Belle semaine qui vous verra positif(ve) et discipliné(e). Vous serez en voie de trouver l’équilibre entre optimisme et réalisme. Côté cœur, les amourettes sans lendemain ne vous inspireront guère.

POISSONS du 20.02 au 20.03 La période vous amènera à mettre de l’ordre dans vos relations et à aplanir les tensions. Sur le plan personnel, vous serez plus tolérant(e) pourvu que personne n’envahisse votre zone de confort.

Benoît Melvhille

CLCV de la Marne – Reims Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

En hommage à Jean-Pierre La CLCV de la Marne a perdu un de ses fidèles bénévoles qui prenait très à cœur son engagement au sein de notre association, au service de la défense des consommateurs et des locataires. Elle a beaucoup perdu avec le départ de Jean-Pierre Rilliot, car elle a perdu en cette personne de qualité un de ses piliers. Jean-Pierre nous a quittés le 5 mai dernier. Nous tenons à lui exprimer notre reconnaissance et à lui rendre hommage. Nos pensées attristées vont à son épouse et à sa famille.

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