L'Hebdo du Vendredi Reims 637 by Kilkoa

du A U Q U OT I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

REIMS du 6 au 12 novembre 2020

PATRIMOINE

Confinement

La vie continue

Le Tennis Club de Reims veut lancer une opération de mécénat p. 6 ENTREPRISE

Les ambitions de Venture Orbital Systems à Reims p. 6

FOOTBALL

La guérison du Stade de Reims passe par Lens p. 12

BASKET-BALL

Libraires, restaurateurs, concessionnaires... De nombreuses professions doivent se réinventer pour garder le lien avec les consommateurs, malgré le reconfinement. Le télétravail est lui aussi de retour, mais pas toujours évident à mettre en oeuvre. p. 4 et 5

La Jeep Elite continue partiellement p. 12

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CONFINÉ MAIS PUBLIÉ

Malgré le confinement, l’Hebdo du Vendredi est distribué dans vos points de dépôt habituels dans un format départemental.

ÉDITO

Une saison 2 bâclée Il était dit que ce second confinement ne ressemblerait en rien au premier. L’angoisse, le silence et la discipline du mois de mars ont laissé place à la colère, la cacophonie et la défiance. Les inquiétants chiffres ressassés depuis neuf mois et les nouveaux cris d’alarme lancés par les soignants ne semblent plus avoir autant d’impact qu’au printemps dernier. Devant la répétition de l’inéluctable et surtout l’incompréhension suscitée par ce confinement à deux vitesses, certains en viennent à douter un peu plus de l’action du gouvernement. Pour fabriquer du consentement sur la durée, les dirigeants ont besoin d’offrir d’un cap clair aux citoyens et force est de constater que ce n’a pas été le cas ces derniers jours. L’imbroglio autour des produits autorisés à être vendus en grande surface aurait pu et dû être anticipé, sous peine de détourner encore un peu plus les Français d’un semi-confinement dont on se demande bien s’il va réussir à juguler aussi bien la pandémie que le premier, quand la France était quasiment à l’arrêt. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, car l’État doit jongler avec la donnée économique. Il aurait pu choisir de demander un coup de pouce supplémentaire aux plus riches, mais cela aurait sans doute fait mauvais genre dans un pays pointé du doigt pour sa pression fiscale, quand bien même l’Hexagone est aussi champion d’Europe des dividendes. Malgré les importants efforts consentis par l’État en matière de soutien aux entreprises, la situation reste délicate. Pour ceux dont l’activité n’a pas été jugée essentielle et qui ne peuvent pas mettre en place de click and collect. Pour ceux qui sont en activité partielle et qui pourraient perdre une partie de leur salaire. Pour ceux qui peuvent encore ouvrir leurs établissements, mais voient leur clientèle se raréfier. À l’Hebdo du Vendredi aussi, les temps sont durs, pour nous comme pour nos annonceurs qui représentent notre unique source de revenus. C’est la raison pour laquelle le journal que vous tenez entre vos mains est un peu plus léger qu’habituellement et concentre les informations de nos trois éditions de Châlons, d’Épernay et de Reims. Comme tout un chacun, nous espérons que la situation s’améliorera au plus vite et que l’avenir s’éclaircira. En attendant, prenez soin de vous !

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Reims-Bezannes, meilleure polyclinique de France

Comme chaque année, le magazine « Le Point », dans son édition parue le jeudi 29 octobre, a mis au banc d'essai 1 400 établissements de santé en évaluant leurs résultats au fil de dizaines de spécialités. La polyclinique Reims-Bezannes figure au sommet du tableau d'honneur en étant désignée, comme l'année dernière, meilleur établissement de santé privé de France. Il y a deux ans, avant son déménagement à Bezannes, elle figurait déjà sur la troisième marche du podium, tandis que, la clinique Courlancy avait déjà terminé en tête de ce palmarès en 2006. Du côté des établissements publics, Le CHU de Reims se classe, lui, à la 39e place, soit un recul de 13 places par rapport au classement de 2019. Dans la cité des sacres toujours, l'Institut Jean Godinot est 14e pour le traitement des cancers du sein, une position inchangée par rapport à l'année dernière.

Le géant de Boult-sur-Suippe Pour la 9e année consécutive, le magazine « Terre Sauvage » et l’Office national des forêts organisent l’aventure de l’Arbre de l’année. Pour cette édition 2020, presque 300 arbres ont été présentés, mais seuls quatorze ont finalement été sélectionnés, dont un situé dans la commune marnaise de Boult-sur-Suippe, à 16 km au nord de Reims. Il s'agit d'un majestueux peuplier noir © Terre Sauvage - ONF vieux de plusieurs siècles. Surnommé « La Pouplie », cet arbre possède des mensurations exceptionnelles. La circonférence de son tronc atteint 9,50 mètres et il flirte avec les nuages à 37 mètres de haut. Pour voter, il suffit de se rendre sur le site officiel du concours Arbre de l'année (arbredelannee.com) jusqu'au 5 janvier 2021.

4,7 © l'Hebdo du Vendredi

C’est le nombre, en millions, de téléspectateurs devant leur écran, lundi dernier, pour suivre les premiers épisodes de la mini-série historique « De Gaulle, l'éclat et le secret », diffusée sur France 2. En totalisant 19 % de part d'audience, la chaîne publique a dominé la soirée avec ce programme tourné en partie à Reims, à Épernay et dans d’autres communes du Grand Est, comme Colombeyles-Deux-Églises. Ce lundi 9 novembre, à partir de 21 h 05, seront diffusés les trois derniers épisodes de cette fresque historique plébiscitée par la critique.

La Nuit du cirque, version numérique Si les spectacles programmés à Châlons en novembre sont annulés, le Palc (labellisé pôle national cirque Grand Est) souhaite maintenir sa participation à la Nuit du cirque, prévue du 13 au 15 novembre. Cet événement national que porte le réseau Territoires de cirque se déploiera au format numérique et permettra de garder le lien entre les artistes et le grand public, où qu'ils soient, grâce à des captations d'images, des interviews de compagnies en résidence, etc. Objectif : faire vivre autrement les arts du cirque et montrer que, malgré la crise, le travail de création se poursuit. Infos : page Facebook « LePalc · Art du spectacle », contact@lepalc.fr.

À la une

Confinement

Les bons plans du confinement Au-delà de l'imbroglio qui secoue les grandes surfaces et les petits commerces autour de la notion de produit de première nécessité, d'autres essayent tant bien que mal de continuer leur activité malgré ce confinement partiel. Zoom sur quelques initiatives dans la Marne.

Des chefs étoilés misent sur le « à emporter »

Les libraires se mettent au cliqué-retiré

éjà largement déployée au printemps dernier, la formule « à emporter » a repris de plus belle. Plusieurs chefs étoilés de la Marne adhèrent au concept, parmi lesquels Kazuyuki Tanaka (Racine à Reims), Dominique Giraudeau (Le Grand Cerf à Montchenot) ou encore Jérôme Feck (L'Angleterre à Châlons). « Nous ne l'avions pas mis en place lors du premier confinement, car nous n'imaginions pas qu'il durerait aussi longtemps, Le chef étoilé Jérôme Feck propose une formule à emporter, ainsi confie ce dernier. Lors du que des plats conditionnés en vente à la boucherie Vachet. couvre-feu, on s'est dit que © l’Hebdo du Vendredi cela nous permettrait de compenser un peu les pertes sur les repas du soir. Toute l'équipe s'est investie pour s'adapter au fil des annonces. » Le chef œuvre désormais seul aux fourneaux pour préparer les plats. « Ce sont ceux qu'on trouve à la carte de notre Bistrot Les Temps Changent. Entre les courses, la production, la vente et la plonge, je fais ce qu'on réalise d'habitude à huit. Mais ça permet de faire plaisir aux gens qui ne peuvent plus aller dans les restaurants. » Chaque semaine, il imagine un menu unique à commander en ligne ou par téléphone, puis à venir récupérer. Entre autres mets à déguster : nougat de foie gras aux fruits secs, fricassée de scampis, légumes fondants et jus de crustacés, dos de lieu jaune rôti, lentillons de Champagne et sauce fumée, etc. « En termes de chiffre d'affaires, ça ne représente qu'environ 10 % de ce qu'on fait normalement. » Preuve que la solidarité châlonnaise n'est pas un vain mot, Ludovic Vachet, le gérant de la boucherie artisanale du même nom, située à deux pas du restaurant, vend également dans sa boutique les mets de Jérôme Feck, conditionnés en barquettes à réchauffer. « On ne les propose que le vendredi et le samedi, en quantité limitée. ». A découvrir ce week-end : Saint-Jacques rôties, gnocchis de pomme de terre et sauce aux truffes...

es librairies ne font pas partie de la liste des commerces de première nécessité édictée par le gouvernement et ont donc dû fermer leurs portes le vendredi 30 octobre. Pour maintenir une activité, elles sont nombreuses à s’être mises au « click and collect », un service permettant de réserver ses produits en ligne avant de les retirer en boutique. À Reims, Bédérama, libraire spécialisé dans la bande dessinée, avait déjà expérimenté le concept lors du premier « L’Arabe du futur », l’une des sorties BD du moment à ne pas louper pour les libraires. © l'Hebdo du Vendredi confinement et s’y est donc remis, contraint et forcé. « Ça marche bien, depuis le week-end dernier, on a une vingtaine de clients par jour, se réjouit Valentin Fauvet, le libraire rémois. D’autant qu’on a pas mal de nouveautés qui sortent dans les jours à venir. » Pour s'offrir ses BD, comics et mangas favoris, il convient de les réserver soit sur le site internet de Canal BD, soit sur l’application Bubble, soit en contactant directement Bédérama (par Facebook, mail ou téléphone). Le paiement se fera ensuite au moment du retrait de la commande, du mardi au samedi, de 14 h à 17 h, à l’entrée du magasin, qui reste fermé jusqu'à nouvel ordre.

4 Les restaurants Racine (Reims), Le Grand Cerf (Montchenot) et Le Foch (Reims) proposent aussi des plats à emporter (liste non exhaustive).

Sonia Legendre

Pla

Respect du protocole sanitaire

Plats à emporter & en livraison

40, rue de Sézanne - 51200 EPERNAY - 03 26 54 81 90

4 Les librairies Amory, Guerlin - Rougier & Plé, La Procure, La Belle Image (Reims), la Librairie du Mau (Châlons) et l’Apostrophe (Épernay) ont également mis en place un système de click and collect.

Quid des projets immobiliers ?

’activité se poursuit dans les agences immobilières et les offices notariaux, mais selon des règles strictes. « Les déplacements chez les professionnels du droit pour les actes et les démarches qui ne peuvent être réalisés à distance sont autorisés, détaille David Mennetret, notaire à Reims et délégué à la communication de la Chambre interdépartementale des notaires. Concrètement, les offices sont fermés, mais restent joignables par téléphone, par mail et même par visioconférence. Ils peuvent aussi recevoir le public sur Si les visites des biens restent interdites pendant le rendez-vous si nécessaire. » A noter toutefois, confinement, les déménagements sont autorisés et les clients doivent recevoir en amont une les actes notariaux peuvent être conclus. © DR convocation de la part de leur étude pour justifier leur déplacement en cas de contrôle et sont invités à respecter certaines précautions : vérifier leur température le matin même, limiter les effets personnels à l'intérieur, etc. « On leur suggère également de télécharger l'application « TousAntiCovid » et de l'activer dès leur entrée dans nos locaux. » Les visites, en revanche, demeurent interdites pendant le confinement. « Certaines études proposent des visites virtuelles à 360°. Mais pour des raisons sanitaires évidentes, on ne peut ni faire visiter ni expertiser un bien en présentiel. Ceci étant, toutes nos annonces sont mises à jour sur nos différents supports. » Les états des lieux d'entrée ou de sortie, eux, ne sont possibles qu'en cas d'urgence, toujours sur rendezvous, notamment pour les déménagements déjà prévus et autorisés par la loi. Quant aux banques et autres services d'urbanisme, piliers indispensables pour mener à bien un projet immobilier, le professionnel rassure : « ils sont très réactifs et continuent à instruire les dossiers de façon optimale. Le confinement n'empêche pas d'avoir des projets. Nous devons rester positifs et regarder vers l'avenir. » 4 Infos : chambre-interdep-08-10-51.notaires.fr.

S.L

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Le télétravail, parfois la pagaille Pour limiter la circulation du virus, le président de la République a exhorté les entreprises à mettre leurs salariés en télétravail, dans le cadre du confinement. Certaines, dans la Marne aussi, rechignent à le faire car rien ne les y oblige.

e recours au télétravail doit être « le plus massif possible », avait martelé le Premier ministre Jean Castex, au lendemain de l’annonce de confinement du président de la République. Pourtant, la réalité se heurte parfois aux refus de certains employeurs d’accorder aux travailleurs la possibilité de poursuivre leur activité à domicile et ainsi limiter les contacts et, a fortiori, la circulation du virus. Ce fut le cas au Comité Champagne, l’organisme interprofessionnel basé à Épernay. « Lors du premier confinement, près de deux tiers des 115 employés du Comité Champagne ont télétravaillé et ça s’est très bien déroulé, explique un représentant du personnel qui raconte des dissensions lors du dernier comité social et économique, la semaine dernière, au moment d'aborder cette question du télétravail. Lundi dernier, personne n’était en télétravail, or c’est une obligation. La filière viticole ne peut pas se placer en dehors

Le télétravail à 100 % est loin d’être une réalité pour beaucoup de travailleurs.

des consignes de la République qui sont tains travailleurs ont finalement pu passer au claires : lorsque c’est possible, il faut télétra- télétravail, mais seulement 3 jours par sevailler cinq jours sur maine. Selon nos informacinq. » Contacté par nos tions, dans des villes de taille Un protocole soins, le Comité Chammoyenne du département, la non contraignant même situation se présente pagne n’a pas souhaité appour le personnel municipal et porter de commentaires concernant son organisation interne en cette des consignes ont été données de ne pas accorpériode de confinement. Il semblerait que cerder plus de 3 jours de télétravail par semaine.

L'automobile maintient son allure

ssentielle parfois pour aller travailler, emmener ses enfants à l’école ou faire ses courses, l’automobile est l’une des rescapées de ce confinement. Il est en effet encore possible d’acheter un véhicule ou de le faire réparer, mais sous certaines conditions. « On peut vendre des voitures, mais dans un état d’esprit de click and collect, explique Thomas Delhorbe, propriétaire de quatre concessions à Reims, Les concessions sont fermées mais les ateliers restent Châlons et Épernay. On ne peut pas rece- ouverts. ©Delhorbe voir le client en concession pour lui faire voir ou essayer nos véhicules. Mais on peut donner toutes les informations nécessaires par mail, par téléphone et en vidéo. Ça rend les ventes plus difficiles, car certains acheteurs veulent prendre le temps de découvrir et d’essayer les véhicules, mais d’autres font confiance à nos marques et nos concessions et il reste une certaine activité. » En revanche, la partie atelier fonctionne à plein régime. Réparation, maintenance, révision, entretien… Ces activités ont été considérées comme essentielles, à condition de respecter un protocole sanitaire strict. « À la réception, le véhicule est désinfecté avec un produit puissant et on met en place une protection sur les sièges et toutes les surfaces de contact, poursuit M. Delhorbe. Une fois les travaux terminés, on désinfecte à nouveau et on aère le véhicule. » De fait, l’activité est toujours soutenue dans les ateliers des concessions Delhorbe, malgré quelques annulations. Pour autant, le responsable a décidé de placer un tiers de ses travailleurs en activité partielle afin de respecter un espacement constant de 2 mètres au sein des ateliers.

Simon Ksiazenicki Le vélo respire Pour ceux qui préfèrent faire leurs trajets à bicyclette ou qui prévoient de le faire, le gouvernement a pensé à eux ! À l’instar des commerces d’équipement automobiles et des ateliers de réparation de véhicules motorisés, les commerces et réparateurs de motocycles et de cycles ont été autorisés à rester ouverts. Il est donc possible de se rendre chez les nombreux spécialistes de deux-roues de la Marne pour faire un achat ou demander une réparation, ainsi que chez les enseignes de grande distribution, dont les rayons cycles et les ateliers sont eux aussi ouverts.

Si le président de la République, le Premier ministre et la ministre du Travail, Élisabeth Borne, se sont voulus fermes sur cette question, la règle ne l’est pas autant. Selon le nouveau protocole sanitaire en entreprise, publié jeudi 29 octobre, dans le cadre du confinement, le télétravail « doit être la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent » et « le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100 % pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance ». Les termes laissent donc une grande latitude aux employeurs qui peuvent décider seuls quelles tâches sont réalisables à distance et lesquelles ne le sont pas. Surtout, selon une ordonnance du 19 octobre du Conseil d’État, le protocole sanitaire est un ensemble de recommandations et n’a pas de force contraignante. Dans les faits, ni la loi ni le Code du travail n'ont été modifiés pour rendre le télétravail obligatoire et un employeur peut refuser une demande de télétravail à un salarié, si ce refus est motivé. Cette semaine, dans les médias, la ministre du Travail a répété que des sanctions pourraient être prises à l’encontre des entreprises qui ne joueraient pas le jeu. Reste à savoir si l’inspection du travail aura les moyens de mener une vaste campagne de contrôle.

Simon Ksiazenicki

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Reims

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Patrimoine

Le Tennis Club choisit l’option mécénat

Stationnement

Pas de verbalisation durant le confinement

Confronté à de sérieuses difficultés financières, en raison de la vétusté de ses installations historiques, le Tennis Club de Reims penche aujourd'hui vers la recherche de mécènes, plutôt que sur la vente d'une partie de son site à un promoteur immobilier.

e Tennis Club de Reims est une institution sportive créée dans les années 1920, grâce au soutien du marquis Melchior de Polignac, avec l'aide du comité américain pour les régions dévastées par la Première Guerre mondiale. Un précieux héritage qui aujourd'hui coûte cher à entretenir, au point que le club rémois envisage de vendre une partie de son site d'un hectare, situé près du boulevard Pasteur, à un promoteur immobilier. Une décision loin de faire l'unanimité, comme l'a confirmé la dernière assemblée générale qui s'est tenue début octobre. Une réunion qui a tout changé pour le Tennis Club de Reims. L'ancien président, Claude Auroux, qui prônait la vente d'une partie du site pour solutionner les difficultés financières, n'a pas été suivi par les adhérents du club. Ces derniers l'ont écarté du bureau de l'association et par conséquent de la présidence. À sa place a été élue Domitille Letissier, une jeune femme de 36 ans qui a toujours privilégié la recherche d'autres ressources financières plutôt que la

Datant des années 1920, la piscine de style Art déco est l'un des éléments emblématiques du club rémois. © l'Hebdo du Vendredi

vente des bijoux de famille. « Être présidente n'était pas un objectif, assure-t-elle, c'est juste que parmi ceux qui connaissent le mieux le club et sa situation, j'étais celle qui avait le plus de temps à lui consacrer en ce moment ». À la tête du Tennis Club de Reims, après avoir été membre du bureau pendant deux ans, la nouvelle présidente a lancé immédiatement un nouvel état des lieux et mis en place un contrôle de gestion. « Je ne suis pas contre la solution immobilière en tant que telle, mais il me semble qu'on n'a pas envisagé toutes les solutions possibles. Le projet immobilier est suspendu pour le moment et on se donne 18 mois pour trouver d'autres ressources et préserver ce club magnifique. » Parmi les pistes explorées, celle conduisant à la recherche de mécènes semble la plus sérieuse. « On s'orga-

Entreprise

Venture Orbital Systems choisit Reims pour décoller

pécialisée dans la conception et le développement de lanceurs pour le marché mondial des nanosatellites, Venture Orbital Systems a décidé de déménager son siège et ses activités de Paris à Reims. Cette société développe actuellement le projet Zephyr, un nanolanceur capable d’envoyer des satellites en orbite basse polaire. « Notre ambition est de devenir le premier opérateur de Venture Orbital Systems espère réaliser son premier lancement au monde sur le lancement de nanosatellites en 2024. © DR marché des nanosatellites, qui pèsent en moyenne moins de 20 kg », explique le président et co-fondateur, Stanislas Maximin. Il précise : « aujourd’hui, des lanceurs comme Ariane 5 ou le Falcon 9 de SpaceX sont conçus pour envoyer à 36 000 kilomètres d’altitude des satellites de la taille d’une voiture ; or nos clients dans les télécoms ou la météo ont besoin d’envoyer des satellites de 3 ou 4 kilos à 500 kilomètres d’altitude. » Alors que l'objectif de Venture Orbital Systems est de réaliser son premier lancement en 2024, l'entreprise programme le recrutement d’une centaine de techniciens et d’ingénieurs ainsi que la réalisation d’un investissement de 70 M€ en 4 ans. En attendant, dès maintenant, le siège de la société s’installe à Reims avec une dizaine de salariés, dans des bureaux situés à cinq minutes du parc TGV Reims-Bezannes. Un choix motivé par l’accompagnement de l’agence Invest in Reims, « qui a mobilisé une centaine d’acteurs permettant à Venture Orbital Systems de prendre sa décision en 50 jours, permettant l’obtention de partenariats financiers et industriels locaux, sans oublier le riche passé aéronautique de la ville ».

J.D

nise pour mettre en place une campagne de mécénat de façon professionnelle. On a créé une brochure sur le club en français et en anglais, on a rencontré beaucoup de monde, dont un spécialiste de ce type de projet qui nous donne bon espoir. » Pour remettre les installations sportives à niveau et restaurer ses bâtiments historiques, dont le club-house, les vestiaires et la piscine au style Art déco, 2 millions d'euros environ sont nécessaires. « Rien que pour la piscine, il faut 850 000 euros, précise Domitille Letissier. Mais il n'y a rien d'urgent. On sait qu'on pourra la rouvrir l'été prochain. On veut juste se donner le temps de trouver la meilleure solution pour moderniser les lieux tout en conservant son cachet et son histoire. »

J.D

omme lors du premier confinement en mars dernier, la ville de Reims instaure une période de non-verbalisation du stationnement en ville. « De nombreux Rémois étant contraints de rester chez eux et l’essentiel des commerces étant fermés, j’ai décidé de ne pas pénaliser les habitants en mettant en place la nonverbalisation du stationnement pendant la période de confinement », explique Arnaud Robinet, maire de Reims. Cependant, les infractions au code de la route, les stationnements gênants, abusifs (voitures ventouses par exemple) et les stationnements sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite resteront verbalisés. La ville précise d'ailleurs que « la mission principale des ASVP sera concentrée sur le stationnement gênant et la sécurisation des entrées et des sorties des établissements scolaires ». À noter que cette mesure ne concerne pas les parkings couverts (CPA) et les parkings privés.

EN BREF Affichez vos plus beaux sourires !

Les marchés restent ouverts, mais sous conditions

La ville de Reims lance un défi à ses habitants en les invitant à partager quelques photos d’eux souriant en mode portrait, avec ou sans masque. Ces images seront par la suite affichées dans la municipalité et sur les supports de communication de la collectivité (réseaux sociaux, page web, magazine Reims Attractive…). Pour participer à ce challenge de bonne humeur, il suffit de remplir le formulaire disponible à cette adresse : www.reims.fr/partagetonsourire et d’y joindre une ou plusieurs photos. Pour ceux qui souhaitent participer sans être reconnus, les sourires sous n’importe quelle forme sont les bienvenus (dessin, collage, objet, post-it…).

Depuis le mardi 3 novembre et jusqu’à nouvel ordre, les marchés de Reims restent ouverts aux commerçants en places fixes alimentaires uniquement. Le port du masque est obligatoire sur tous les marchés de plein air et dans les halles du Boulingrin. Infos : reims.fr

Pour Citura, c'est tous les jours samedi En raison du confinement, Citura modifie son réseau. Depuis le jeudi 5 novembre, toutes les lignes fonctionnent en semaine selon les horaires de samedi, à l'exception des lignes 15, 16, 17 et 18, qui circulent en horaire hiver semaine et des lignes C et N qui ne circulent pas du tout. À noter que la boutique Citura reste ouverte du lundi au samedi de 10 h à 17 h.

Réactivation de la cellule de crise de la CCI Suite à l'annonce du confinement, la CCI Marne en Champagne a aussitôt réactivé sa cellule de crise, en partenariat avec Marne Développement, l’agence de développement économique de la Marne. Elle est joignable du lundi au vendredi de 8 h à 18 h, au numéro vert 0 971 009 690 (appel gratuit). Et pour permettre aux commerçants d’assurer la continuité de leur activité malgré la fermeture de leur point de vente, la CCI s’appuie sur la solution digitale « J’achète en local.fr ». Sur le site jacheteenlocal.fr, les commerçants, artisans et producteurs de la Marne peuvent créer gratuitement en 4 minutes leur propre e-boutique.

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Châlons

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Reconfinement

Nouvelle épreuve pour le centre-ville Après un printemps en stand-by et l'instauration du couvre-feu, le centre-ville doit de nouveau confiner. Commerçants et artisans entendent promouvoir le « consommer châlonnais » avec l'aide des acteurs locaux et de l'UCIA-Les Vitrines.

es formules « à emporter » et les retraits de commandes passées en ligne ont refleuri ces jours-ci au centre-ville de Châlons, illustrant une fois de plus la pugnacité des commerces pour garder le cap. Certains misent De nouveau contraints à fermer, les commerçants du centre‐ville développent d'autres formules sur les réseaux sociaux et la livraison, d'autres oppour garder le lien avec les consommateurs. © l'Hebdo du Vendredi tent pour la communication visuelle via leurs travailler beaucoup de gens, qui eux-mêmes font représentant 1,3 million d'euros de chiffre d'afboutiques. Objectif commun : limiter la casse fifaires. « On souhaite la renouveler sur des temps nancière et convaincre les consommateurs de vivre notre territoire. Pas Amazon. » forts commerciaux ou des périodes creuses. » jouer le jeu du local. « On sait s'adapter, on le fait Face au mastodonte du numérique, les acteurs loSous réserve des mesures sanitaires à venir. depuis le début, dixit Ludovic Vachet, qui préside caux ont enrichi, au printemps, la plate-forme internet « achetezachalons.fr ». « Nous avons dû annuler ce que nous prévoyions l'UCIA-Les Vitrines. Mais ce Loisirs et culture, alimentation, autour du Black friday. En revanche, on lancera nouveau confinement n'est pas Un calendrier puériculture, mode, bricolage début décembre un catalogue virtuel pour les toujours bien compris. On met de l'avent virtuel ou encore restauration : elle réu- fêtes de fin d'année, dans l'esprit du calendrier à mal tout le travail réalisé dede l'avent. L'idée, c'est de valoriser les idées canit une centaine de commerpuis des années sur les centresvilles en perte de vitesse, qui restent les plus çants et d'artisans basés dans toute la ville et dans deaux, les initiatives des commerçants et leurs l'agglo, pour environ 400 références de produits. produits. On a tout à Châlons ! » Qu'on se le dise. impactés. » Et de s'interroger : « Le risque saniC'est aussi par ce biais que les chèques bonifiés taire est-il vraiment plus élevé dans une boutique de déco que dans une grande surface ? Nous de relance ont pu être commandés dès le déconSonia Legendre n'avons rien contre Carrefour. Cette enseigne fait finement. Résultat de l'opération : 2 620 chèques

Crise sanitaire et sécuritaire

Benoist Apparu : « Le job d'un élu local, c'est de faire appliquer les décisions » Contrairement à d'autres élus, le maire de Châlons, Benoist Apparu, appelle au respect des décisions gouvernementales, aussi difficiles à accepter soient-elles. Dans le contexte sanitaire et sécuritaire inédit qu'on connaît, la gestion de crise s'opère également en local. Quel regard portez-vous sur le reconfinement et la façon dont certains élus s'y opposent ? Les règles suggérées après le premier confinement n'ont peut-être pas été suffisamment respectées. Les décisions prises au niveau national sont difficiles à expliquer et à comprendre. Mais le job d'un élu local, c'est de les faire appliquer. Pas de décider si la loi est bonne ou mauvaise. L'objectif aujourd'hui, c'est de limiter la circulation du virus. Pour ça, il faut limiter la circulation des personnes. Si chacun fait ce qu'il veut en s'imaginant épidémiologiste, ça ne fonctionnera pas. Et si on commence à dire que tous les commerces peuvent rester ouverts, le confinement n'existe plus. C'est une mesure dramatique pour eux. Notre rôle, c'est aussi de les accompagner. Plusieurs boutiques ont déjà baissé le rideau à Châlons ces derniers mois.

Comment allez-vous accompagner le commerce local ? Sept nouvelles boutiques ont également ouvert leurs portes au centre-ville depuis septembre. Comme au printemps, nous devons agir immédiatement pour limiter la casse, tout en prévoyant des aides à la reprise lors du déconfinement et en élaborant un nouveau plan de relance à plus long terme. Tout cela est en cours de préparation. La plate-forme « achetezachalons.fr » peut-elle faire le poids face aux géants de la vente en ligne ? En achetant sur Amazon, Apple ou d'autres platesformes de vente en ligne, on paie souvent moins cher, mais on fournit de l'activité économique à d'autres pays. Achetezachalons.fr est un bon outil pour présenter les commerces locaux, relayer leurs initiatives et leurs promotions. Il faut encore la développer. Aujourd'hui, la mairie assure la livraison à domicile des clients qui commandent sur ce site. Demain, nous devrons nous organiser autrement. Il faut aussi qu'elle fédère un maximum de consommateurs grâce à une offre suffisamment variée. Nous vivons également une crise sécuritaire forte. Comment la police municipale fait-elle face et dans quel état d'esprit ? Les agents municipaux restent très concentrés. Ils savent qu'on est dans une période absolument inédite. Entre le virus et le risque d'attentat très élevé,

EN BREF Services aux personnes âgées et fragiles Comme pour le premier confinement, la ville, l'agglomération et le CCAS de Châlons mettent en place différents services à destination des personnes âgées et fragiles, assurés par un réseau d'agents et de citoyens bénévoles : courses, promenades des animaux de compagnie, livraisons de livres ou de DVD issus des bibliothèques et aide aux démarches administratives. Le numéro d'urgence est également réactivé pour toute demande d'information : 03 26 69 38 16 (accessible du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h). Infos : chalonsenchampagne.fr.

Déchetteries ouvertes, sur présentation de la carte d'accès Châlons Agglo maintient l'intégralité des collectes de déchets et les huit déchetteries du territoire restent ouvertes, aux horaires habituels. Mais elles ne sont désormais accessibles que sur présentation d'une carte nominative. Les permanences assurées jusqu'ici au pôle technique environnemental de Châlons pour les délivrer aux particuliers sont suspendues. Rendez-vous sur chalons-agglo.fr pour effectuer cette démarche. Infos : 0 800 875 615.

Marché d'automne à Sarry Avec l'accord de la préfecture, la commune de Sarry peut maintenir son marché d'automne ce dimanche 8 novembre, de 9 h à 13 h place du Commerce. Plusieurs producteurs et artisans régionaux proposeront leurs spécialités : bière artisanale, miel, escargots, savon, viande, fruits et légumes, etc. Infos : page Facebook « Sarry.Marne.Officiel ».

Les verbalisations suspendues pendant le confinement

Benoist Apparu rappelle que la crise sanitaire et sécuritaire actuelle est inédite. © l'Hebdo du Vendredi

je pense que nous n'avons jamais vécu une crise aussi complexe depuis la guerre d'Algérie. Je pense aussi qu'on doit avoir une forme d'indulgence visà-vis de ceux qui prennent les décisions. Au niveau local, nous avons réorganisé deux équipes distinctes pour éviter le risque de contamination et pour avoir une présence continue de 7 h à 21 h. On a également réorienté les missions des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) vers l'accueil administratif et le centre de supervision urbain. L'objectif, c'est d'avoir nos quatorze policiers sur le terrain pour veiller au respect du confinement, tout en surveillant les endroits plus fréquentés, les écoles, les lieux de culte, etc.

Propos recueillis par Sonia Legendre

Si les transports en commun restent payants à Châlons, contrairement au printemps dernier, les verbalisations pour non-paiement du stationnement, elles, sont de nouveau suspendues pendant cette période de reconfinement. Mais toujours avec la même subtilité : il ne s'agit pas pour la mairie de rendre gratuits les parkings habituellement payants. Les usagers sont donc tout de même invités à acquitter leur dû...

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Epernay

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Patrimoine

Commerce

L’inauguration du musée logiquement repoussée

Pas de patinoire mais des idées à Épernay !

our une fois, tout était prêt. Dans son dernier numéro de « Épernay le journal », la ville avait fièrement placé en une de son mensuel d’information municipal l'ouverture du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale pour le samedi 21 novembre. L'inauguration aurait dû se tenir trois jours plus tôt, en présence de nombreux invités et avec l’application d’un protocole sanitaire strict, restreignant Le musée aurait dû ouvrir le 21 novembre. © l'Hebdo du l’accès au château Perrier à des Vendredi groupes successifs de 30 personnes masquées. Las ! La crise sanitaire est (re)passée par là et le second confinement contraint à retarder un peu plus une ouverture espérée, à l’origine, en décembre… 2019 ! « Ça nous paraissait totalement illogique d’inaugurer un musée qui ne pourrait de toute façon pas être ouvert au public, justifie le maire d’Épernay, Franck Leroy. C’est un décalage dans le temps, mais ce n’est pas une catastrophe, car l’équipement a, pour le moment, vocation à rester fermé comme tous les autres musées en France. » Une situation que va également connaître la ville de Reims, où le complexe aqualudique UCPA sport station Grand Reims n’ouvrira pas le 14 novembre, comme espéré. Désormais, il faudra s’armer de patience, à Épernay comme à Reims. « On ne sait strictement pas quand on pourra inaugurer le musée, cela dépendra de la levée partielle ou totale du confinement, expose Franck Leroy. Tout le monde est logé à la même enseigne, la priorité reste la santé des Français et il faut être discipliné. Mieux vaut repousser cette inauguration à des temps plus propices. » Au train où vont les choses, celle-ci pourrait n’avoir lieu que l’an prochain.

ncore confiantes il y a deux semaines, les Vitrines d’Épernay ont finalement dû s’y résoudre : il n’y aura pas de patinoire sur la place Hugues-Plomb à l'occasion des fêtes de Noël, une première depuis 20 ans. Heureusement, la fédération de commerçants avait couvert ses arrières en intégrant une clause lui permettant de tout bloquer si un arrêté préfectoral lui interdisait d’installer la patinoire, ce qui fut le cas. En revanche, un village de lumières, Les Sparnachèques de relance font leur retour à partir du lundi différent de celui de l’an passé, 9 novembre. © l'Hebdo du Vendredi sera bien maintenu sur la place Bernard-Stasi, mais pour ce qui est des autres animations, elles devraient être réduites à la portion congrue en raison des consignes sanitaires. En attendant le mois de décembre, les Vitrines vont tenter tant bien que mal de soutenir l’économie locale. À partir du lundi 9 novembre, les Sparnachèques de relance feront leur retour. Ces chèquescadeaux d’une valeur de 25 €, achetés 20 €, pourront être acquis dans plusieurs points de vente et commandés sur le site des Vitrines d’Épernay. La fédération de commerçants réfléchit également à une nouvelle offre pour encourager les achats en centre-ville. « Nous allons proposer un service de livraison à domicile gratuit, annonce Laurent Barthélémy, président des Vitrines. Nous allons centraliser les achats réalisés chez les commerçants d’Épernay et un adhérent sera chargé de les livrer gratuitement, directement chez les clients. » Enfin, les Vitrines vont également envoyer à leurs adhérents un tutoriel pour leur apprendre les subtilités du commerce en ligne et du click and collect. Nécessaire pour ceux qui ne seraient pas encore à la page.

S.K

EN BREF Nouvelles mesures sur les marchés d'Épernay

portes mardi matin, La Poste du centreville d’Épernay avait dû fermer ses portes une journée. Celle-ci a pu de nouveau accueillir le public, dès le lendemain, mais en horaires réduits. Jusqu’au mardi 10 novembre, La Poste Saint-Martin sera ainsi ouverte du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h 30, et le samedi, de 9 h 30 à 12 h. De son côté, le bureau de poste de Bernon est fermé jusqu’au jeudi 12 novembre, mais le distributeur automatique continue d’être approvisionné.

La ville d’Épernay a dû réinstaurer des mesures de régulation sur le marché de la halle Saint-Thibault. Le mercredi matin, l’accès se fait uniquement par la rue Gallice tandis que la sortie est située rue du Général-Sarrail. Le samedi matin, deux entrées sont mises en place : une rue du Général-Sarrail pour entrer sous la halle et une place René-Cassin pour accéder aux étaux installés à l’extérieur du marché. L’accès est limité à 100 personnes à l’intérieur du marché. Enfin, les marchés aux étoffes de la place Fada N’Gourma et de la rue de la Poste sont, eux, annulés, tandis que les marchés alimentaires de la place Fada N’Gourma et de la place AubanMoët sont maintenus.

Le premier tour de l’élection municipale partielle dans la commune de Pierry, rendue obligatoire par la démission, en août dernier, de quatre adjoints au maire et de cinq conseillers municipaux, se tiendra bien le dimanche 8 novembre, en mairie, de 8 h à 18 h. Trois listes ont été montées : « Ouverture et bienveillance » (liste 1) de Philippe Raboit, « Bien vivre à Pierry, aujourd’hui et demain » d’Éric Plasson (liste 2) et « Unis pour Pierry » (liste 3) de Jean-Louis Richard. Le maire sortant Jessy Lefèvre, élu en mars dernier, n’a pas reconduit de liste.

La Poste d'Épernay en horaires réduits

Les médiathèques d'Épernay sont fermées

« Touchée par le virus », comme l’indiquait une affichette apposée sur ses

Les médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau sont fermées jusqu’à

L’élection à Pierry maintenue ce dimanche

nouvel ordre. Les emprunts sont prolongés jusqu’au 15 décembre, sans pénalité de retard, ni rappel, mais il est également possible de retourner les documents dans les boîtes de retour se trouvant à l’entrée des bâtiments. De plus, les établissements sparnaciens disposent d’un vaste catalogue de ressources en ligne pour ses adhérents : films, concerts, livres filmés, conférences, web-séries, ateliers en vidéo, contes pour enfants, formations, soutien scolaire… Infos : mediatheque.epernay.fr et vod.mediatheque-numerique.com.

Nouveaux horaires dans les déchetteries de l'agglo d'Épernay

se munir d’une autorisation de déplacement sur laquelle sera cochée la seconde case, de porter le masque, de ne venir qu’à deux personnes maximum par véhicule et de présenter la carte grise du véhicule. La première heure d’ouverture le matin et l’après-midi étant les plus fréquentées, il est préférable de privilégier un déplacement en milieu ou en fin de journée. Enfin, les trois déchetteries basculent en horaires d’hiver, qui sont les suivants : • Magenta : lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. • Pierry : du mardi au samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. • Voipreux : le lundi et du mercredi au samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

TGV et TER : la liaison Paris-Grand Est perturbée ce week-end

Contrairement au premier confinement, les trois déchetteries du territoire d’Épernay agglo Champagne, à Magenta, à Pierry et à Voipreux, restent ouvertes. Pour s’y rendre, il convient de

Des travaux de maintenance près de la gare de Paris Est impacteront la circulation des TGV et TER Vallée de la Marne entre la capitale et la région Grand Est, du vendredi 6 novembre à 21 h au dimanche 8 novembre à midi. Durant cette courte période, la majorité des départs-arrivées se feront gare du Nord. Pour les TER Vallée de la Marne, au départ de Châlons, il faudra passer par Troyes (via un car) et au départ d'Épernay, il faudra prendre un car de substitution.

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Football L1 (10e j.) : Lens (10e) - Reims (15e)

Le Stade de Reims sur la bonne voie Après un début de saison chaotique, le Stade de Reims reste sur deux victoires probantes. Dimanche, les Marnais se déplacent à Lens, où ils affronteront une équipe qui n'a plus joué depuis trois semaines, durement touchée par le coronavirus.

ile à temps. Après un début de saison calamiteux, marqué par une piteuse élimination en Ligue Europa et une série de sept matches sans victoire en championnat, le Stade de Reims s’est réveillé au meilleur moment, juste avant le premier quart de la saison. La victoire à Montpellier (0-4), acquise face à une La joie des Rémois sur leur second but face à Strasbourg. © l'Hebdo du Vendredi équipe réduite à neuf, a été confirmée le weekend dernier par un premier succès à Delaune, face si le penalty offert par Nathanaël Mbuku aux d’occasions. Dans notre situation, c’est logique à Strasbourg (2-1). Plus concentrés, appliqués et Strasbourgeois a donné quelques sueurs froides d’attendre le coup de sifflet final avec impatience, réalistes que depuis le début de la saison, les Réà son entraîneur. « Les Strasbourgeois ont tout mais si on continue comme ça, on peut prendre mois semblent retrouvés. tenté, mais j’ai bien aimé la deuxième période de des points contre tout le monde. » « On voulait inverser la dynamique. La première mon équipe qui a retrouvé des vertus de combaCela pourrait être le cas dès ce dimanche, à Lens, étape était de stopper notre mauvaise série, elle tivité, de solidarité, de discipline. La chance a a été franchie à Montpeltourné en notre faveur », a lier. La deuxième était de estimé le coach marnais, « La chance a tourné Basket-ball remonter au classement à évoquant, notamment, ce en notre faveur » travers une victoire face à ballon sauvé de manière Strasbourg », explicitait chanceuse, sur la ligne, par David Guion, à l’issue du succès face aux Alsale buteur du jour, Wout Faes. « Toute l’équipe a ciens. En menant rapidement 2 à 0, les Rémois bien travaillé, estimait le Belge après la renconavaient mis toutes les chances de leur côté, même tre. On a été solidaire et on n’a pas concédé trop

où le Stade de Reims cherchera à étendre ce qui commence à ressembler à une série, face à un adversaire à sa portée. De retour en Ligue 1 après de nombreuses années d’absence, les Lensois ont idéalement lancé leur saison avec trois victoires lors de leurs quatre premiers matches. Mais leur bel élan a ensuite été fauché, notamment par une lourde défaite dans le derby à Lille (4-0) et surtout par la Covid-19, qui a empêché la tenue de leurs deux dernières rencontres, face à Nantes et Marseille. Le week-end passé, onze joueurs avaient été testés positifs. De fait, les Nordistes, toujours 10es au classement, n’ont pas joué depuis le 18 octobre. Seront-ils en manque de rythme, dimanche, ou au contraire, reposés ? Aux Rémois de mettre les mêmes ingrédients que lors de leurs deux dernières rencontres pour espérer se rapprocher de la première partie du tableau avant la trêve internationale.

Simon Ksiazenicki 4 Lens - Reims, dimanche 8 novembre, à 15 h, au stade Bollaert-Delelis et sur Téléfoot.

La Jeep Elite pas totalement à l'arrêt

lors que les matches du week-end dernier, comptant pour la 7e journée, ont tous été reportés, suite à l'annonce du confinement par le gouvernement, la Ligue nationale de basket (LNB) a décidé, mardi, de maintenir un calendrier partiel de la Jeep Élite pendant le mois de novembre. En clair, seuls les clubs volontaires pour jouer à huis clos à domicile et leur hôte d'un soir seront sur Trois clubs sont d'accord pour recevoir à huis‐clos, dont les parquets. Actuellement, ils l'ASVEL, que le Champagne Basket a reçu lors de la 2e journée. sont au nombre de trois : l'Asvel, © l'Hebdo du Vendredi Monaco et Boulogne-Levallois. Les autres, dont le Champagne Basket, refusent d'organiser des matches en raison du manque à gagner économique, dû à l’impossibilité d’accueillir le public, les abonnés et les partenaires. Cette décision de la LNB a le mérite de maintenir un calendrier partiel du championnat pendant le mois de novembre qui devait comporter trois journées de compétition (9e, 10e et 11e). Deux rencontres par week-end, télévisées sur Sport en France et La Chaîne L'Équipe, seront organisées. Le calendrier initial va être modifié, mais on sait déjà que Boulogne-Levallois accueillera Pau-Orthez le samedi 7 novembre (20 h 30, Sport en France) et que l'Asvel recevra Orléans le dimanche 8 novembre (17 h 45, La Chaîne L'Équipe). Les autres rencontres programmées devraient être connues très prochainement. Pour la suite et notamment le mois de décembre, la LNB est dans l'attente de décisions gouvernementales sur d’éventuels dispositifs d’aide. Dans le journal L'Équipe, Alain Béral, président de la LNB précise : « Avec vingt millions d'euros, on pourrait tenir quelques semaines jusqu'à l'éventuelle réouverture des salles, mais s'il n'y a pas de mesures concrètes, rien pour amortir le choc, on ne pourra plus jouer, même les clubs qui acceptent aujourd'hui. » J.D

Les Pétillantes en pause jusqu'au 17 novembre La Fédération française de basketball s'est également réunie mardi. Les championnats de Ligue Féminine de Basket et LF2, dans laquelle les féminines du Champagne Basket évoluent, vont se poursuivre pendant la période de confinement. Cependant, avec une adaptation du calendrier tenant compte d’un report des matches du week-end prochain et de la fenêtre internationale prévue 8 au 16 novembre, les prochains matches de LFB et LF2 ne se dérouleront qu'à partir du 17 novembre.

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Danse - Manège de Reims

La splendeur du corps libre Alors que les théâtres sont fermés, le Manège de Reims capte toutes les premières des créations prévues dans le cadre de Born to be a live, le festival qui aurait dû se dérouler du 3 au 14 novembre.

tale, ouvrir l’imaginaire du spectateur : je pose un cadre, mais l’interprétation est libre. Pour autant, c’est une pièce très dense. Dense par l’ambiance musicale, qui se compose en accumulation, avec la batterie d’Anthony Laguerre, vers une transe, offerte aux trois danseurs. Quant au totem, il est un symbole éthique qui interroge de grands fondements de vérités à démanteler. La question du genre est désormais plurielle. Son spectre s’est démultiplié et on ne peut plus l’ignorer. Le totem symbolise ça, mais il est aussi un clin d’œil à la mythologie grecque : cette femme transgenre, à l’origine de ma réflexion, je l’ai vue comme une déesse antique douée d’une grande force de conviction. Et ma pièce, c’est un peu une tragédie grecque !

vec « Ecdysis », Jérôme Brabant a inauguré de manière virtuelle, mardi 3 novembre, le festival Born to be a Live du Manège de Reims. Filmée en vue d'être présentée au public, cette création est fidèle aux grands thèmes de la réflexion artistique du chorégraphe, en questionnant la transformation du corps, de l’esprit, vers une liberté d’exister fluide et vivante. Comment se passe votre résidence de création au Manège ? Jérôme Brabant : Parfaitement bien. L’accueil au Manège est optimal et nous créons dans une grande sérénité. L’écriture du spectacle se termine : je pense des scènes, des séquences, et l’écriture du corps s’adapte à la scénographie, au jour le jour. Elle change, elle évolue. Quelle est la genèse de ce spectacle ? À l’origine, il y a eu la rencontre avec une femme transgenre de 64 ans, qui a fait sa transition à 50 ans. Son récit m’a interpellé et inspiré. Pour

Jérôme Brabant partage le plateau avec deux autres danseurs et un batteur, pour un spectacle mystique et envoûtant : une ode au corps libre. © Alain Julien

autant, je ne voulais pas écrire une pièce documentaire. Ce n’est pas mon travail. Alors j’ai réfléchi à faire le parallèle entre la transformation du corps, celle qui est universelle, mais aussi celle que nous choisissons, et la transformation de l’esprit, vers une amélioration, une émancipation. Le nouveau corps, polymorphe, pourrait être ce corps qui se libère de tout système de fonctionnement préétabli et qui se dirige vers le meilleur de son existence. Cela nous renvoie au contexte actuel, avec cette transformation, cette nécessité

de s’adapter au changement… C’est vrai ! Et pourtant, cet écho n’est pas volontaire, puisque je mûris le projet depuis 2017. Peut-être que l’artiste est un peu visionnaire, un peu extralucide… Mais je ne peux pas nier que l’actualité épouse de façon nouvelle mon propos, apporte d’autres idées. Le plateau semble épuré. Un totem, une batterie… Comment se nourrit le propos de la pièce ? L’hybridité est un thème récurrent dans mon travail, et je souhaite, dans la simplicité ornemen-

Mais dans les tragédies, il y a toujours une fatalité qui pèse ! Oui, mais on l’emmerde, la fatalité ! Certes, ce n’est pas facile de faire des choix, mais il est temps de se libérer, de laisser aller le corps, d’accepter d’être bien. Je veux amener mes spectateurs à cet état de conscience modifiée à travers lequel ils aperçoivent qu’il est encore temps de sortir des rails qu’on veut nous imposer, pour prendre d’autres voies, dans la simple joie d’être soi.

Agathe Cèbe 4 Infos : manege-reims.eu

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Très entreprenant(e) dans vos projets et débordant(e) d’énergie, votre entourage aura quelques difficultés à suivre votre rythme ! Du coup, des tensions auront lieu à cause de votre empressement.

En cette période, trop de tensions et de divergences se heurteront à vos démarches : vous vous sentirez agressé(e) par tout le monde ! Côté cœur, plus épanouissante sera votre vie amoureuse.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Travailler sera pour vous un véritable exutoire et vous vous en donnerez à cœur joie ! Honorant avec brio vos responsabilités, vous vous mettrez également au même niveau que vos interlocuteurs.

Votre besoin de sensation forte vous conduira à vous surpasser en prenant des risques inconsidérés. Côté cœur, vous mettrez l’amour sur un piédestal afin d’y puiser la force nécessaire pour avancer.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Le climat astral apportera quelques perturbations dans votre quotidien : vous risquez d’être en conflit avec vous-même. Vous pourriez en devenir impatient(e), irritable ou trop bavard(e)…

Aujourd’hui, quelques remises en question devront être opérées pour assainir votre situation et un tri relationnel pourrait en découler. Tout cela vous permettra de repartir sur de nouvelles bases.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Aimez-vous le changement ? Parce que ça se bousculera au portillon ! Qu’il s’agisse de vie active ou affective, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. C'est le moment d'élargir vos horizons.

Votre vie professionnelle évolue selon vos attentes. Il y aura du changement dans l’air, des défis dans un domaine qui dépend plus d’habiles connexions et d’opportunités que du seul savoir-faire.

LION du 23.07 au 22.08 Vous vous lancerez dans des projets démesurés que vous aurez du mal à mener à terme et qui vous épuiseront ! Vous pêcherez par excès de zèle, de confiance en vous et parfois d’arrogance.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Aujourd’hui, vous devriez résoudre l’équation permettant de trouver un équilibre entre « je veux » et « je peux ». Malgré tout, ne vous mettez pas une pression inconsidérée.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Votre vie professionnelle sera à l’avant-plan, votre efficacité égalera votre audace ! Désireux(se) de sortir des sentiers battus, vous n’hésiterez pas à exposer, au grand jour, vos idées.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Vous pourrez vous réfugier auprès de votre partenaire pour vous faire dorloter et vous régénérer. Vos sentiments n’en seront que plus forts et votre générosité sans limite !

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

2° 12°

6° 16°

10° 17°

Lundi

10° 16°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

La CLCV vous informe Quelle est la différence entre indécence et insalubrité ? Ces deux notions sur l’état d’un logement sont voisines, mais ont des conséquences tout à fait différentes pour le locataire et le bailleur. L’insalubrité concerne directement les pouvoirs publics, maires ou préfets, qui prennent un arrêté d’insalubrité ou de péril selon le cas. En cas d’insalubrité, le locataire est en droit de suspendre sans autorisation préalable du juge le paiement du loyer dès le premier jour du mois qui suit la publication de l’arrêté d’insalubrité. Par contre, si le logement ne répond pas aux critères de la décence (définis par le décret du 30 janvier 2002) , le locataire ne peut suspendre de sa propre initiative le paiement du loyer, mais doit saisir préalablement le juge du tribunal compétent qui détermine la nature des travaux et peut autoriser la réduction ou la suspension des loyers jusqu’à leur réalisation. CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Nous ne sommes toujours pas du genre À CITER FRANCIS LALANNE MAIS ON SE

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