L'Hebdo du Vendredi Reims 638

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A U Q U OT I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

REIMS n°638 du 13 au 19 novembre 2020

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CORONAVIRUS

Protocole sanitaire

Copie à revoir...

L’état des lieux dans la Marne p. 6

TRANSPORT

L'offre SNCF en mode confinement p. 7

ECONOMIE

Reims au soutien des commerces locaux p. 8

BASKET-BALL

Le Champagne Basket se raccroche à la Coupe p. 14 Le protocole sanitaire renforcé imaginé par l’Éducation nationale s’avère difficile à mettre en place et inquiète enseignants, parents et élèves. Les lycées commencent à mettre en place l’enseignement à distance mais pour le moment, collèges et écoles ne sont pas concernés. p. 4 et 5

Immobilier : les offres des notaires p. 15

OPÉRATION CHÈQUES DIFFÉRÉS 12

novembre

Reims Neuvillette

13 novembre

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novembre

Pour tout règlement par chèque, la somme de vos achats ne sera débitée de votre compte quʼà partir du

MERCREDI 20 JANVIER 2021

Offre réservée aux particuliers pour tout règlement par chèque les 12, 13 et 14 novembre 2020 dont le montant sera débité de votre compte à partir du MERCREDI 20 JANVIER 2021. Cette offre est valable sur simple demande auprès de l’hôtesse de caisse (voir conditions en magasin), à raison d’un seul passage en caisse durant l’opération. Paiement par chèque sous réserve d’une présentation d’une pièce d’identité en cours de validité et accord de Certegy «Transax», notre société de garantie de paiements des chèques. Opération valable sur l’ensemble du magasin, hors alcool 3ème, 4ème et 5ème catégorie, carburant, fuel domestique, gaz, cafétéria, restovit’, Service Après Vente, billetterie, photo, coradrive, cora loc, cora optique, téléphonie, carte cadeaux, parapharmacie Soleil bleu et carré or.

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Humeurs ÉDITO

Au pays des droits de l'Homme La France est-elle en train de devenir un régime autoritaire ? C’est l’accusation qu’a formulée le député Jean-Luc Mélenchon, lors des débats sur la prolongation de l'état d'urgence sanitaire. Le leader de La France insoumise, mais également les centristes de l’UDI et Les Républicains, ne minimisaient pas l'urgence de la situation sanitaire. Ils réclamaient seulement au gouvernement de revenir régulièrement devant le Parlement pour débattre de ce régime exceptionnel qui autorise l'exécutif à restreindre certaines libertés individuelles et collectives. La moindre des choses, en démocratie. Si le caractère urgent de la pandémie s’entend, d’autres actualités inquiètent les défenseurs de la liberté. Depuis septembre, le nouveau schéma national du maintien de l’ordre encourage les forces de l’ordre à interpeller journalistes et observateurs présents en manifestation, faisant fi de leurs impératifs professionnels. Prochainement, le projet de loi « sécurité globale » entend délictualiser le fait de filmer et diffuser le visage des policiers, les protégeant ainsi en cas de « bavure ». Trente-et-une sociétés de journalistes se sont d'ailleurs élevées contre cette proposition de loi. En outre, la loi de programmation de la recherche crée un délit de « trouble à la tranquillité ou au bon ordre de l'établissement », visant implicitement les mouvements sociaux dans les facs, dont les assemblées générales et les blocages restent les meilleurs moyens de pression. Enfin, la semaine passée, quatre élèves de CM2 ont été tirés du lit et arrêtés par des policiers cagoulés et en arme, à Albertville (Savoie), soupçonnés d’avoir tenu des propos faisant l’apologie du terrorisme, lors de l’hommage rendu à Samuel Paty. Quatre enfants de 10 ans. Ne nous y trompons pas, la France n’est pas une dictature. Notre pays n’est pas la Chine, la Corée du Nord ou l’Arabie Saoudite.

Mais l’autoritarisme, ce n’est pas seulement la police politique, les camps d’enfermement et les partis uniques. Ce sont aussi des arsenaux politiques et juridiques qui visent à museler le débat contradictoire et à inspirer la crainte.

Soyons vigilants, le pays des droits de l’Homme mérite mieux que ça.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

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Le complexe aqualudique ouvre pour les scolaires

© l'Hebdo du Vendredi

Après plus de deux ans de travaux, le complexe aqualudique de Reims, dénommé officiellement UCPA Sport Station Grand Reims, ouvrira ses portes lundi 16 novembre. Cependant, crise sanitaire oblige, le nouvel équipement n'accueillera dans un premier temps que les publics dits prioritaires. Les premiers bénéficiaires seront ainsi les élèves d’écoles élémentaires du Grand Reims, dans le cadre de séances d’apprentissage de la natation. Ces dernières se dérouleront du lundi au vendredi, de 9 h à 11 h, à raison de quatre classes en simultané et par créneau. Au total, chaque année, ce sont 96 classes de la communauté urbaine qui devraient bénéficier de cet équipement sportif ultramoderne. Dans le même temps, l’accueil de sportifs de haut niveau et professionnels, notamment les membres du Stade de Reims Natation, pratiquant le water-polo ou la natation, doit se mettre en place progressivement. Pour l'accueil des autres publics, il faudra s'armer de patience et attendre que la situation sanitaire s'améliore.

Du street-art en hommage à Léon Bourgeois

Les masques jetables... lavables 10 fois ?

Le 10 décembre marquera le centenaire de la remise du prix Nobel à Léon Bourgeois, châlonnais d'adoption et illustre homme politique. Et si les rendez-vous grand public prévus à Châlons pour célébrer cet événement sont en suspens, des œuvres fleurissent depuis quelques jours dans l'espace urbain grâce à plusieurs artistes. La peintre en © l'Hebdo du Vendredi lettres Christine Sejean a métamorphosé des passages pour piétons place de la République et rue Léon-Bourgeois par exemple, Sandra Gadret a réalisé une fresque poétique au sol de la rue des Fripiers et Jibé insuffle vie à un arbre d'envergure rue des Lombards. Ici et la, les colombes et autres symboles de la paix rappellent à notre bon souvenir l'engagement de ce personnage pour un monde meilleur. D'autres clins d'oeil, notamment des portraits en graff signés Dekor, se dévoileront ces prochaines semaines.

Alors que depuis le début de l'épidémie, il est vivement recommandé de mettre à la poubelle un masque chirurgical jetable après quatre heures d'uti© l'Hebdo du Vendredi lisation, l'UFC Que Choisir assure au contraire qu'ils sont lavables au moins une dizaine de fois. L'association de défense des consommateurs indique avoir testé trois modèles achetés en grandes surfaces et en parapharmacie. Ainsi, après 10 lavages en machine à 60 °C, les masques chirurgicaux, théoriquement à usage unique, garderaient d’excellentes capacités de filtration, bien au-dessus des exigences minimales des masques en tissu portant la garantie filtration officielle Afnor/DGA. Une bonne nouvelle pour le portemonnaie des ménages et pour la préservation de la planète. L'étude complète, publiée le 10 novembre, est à lire sur le site quechoisir.org, rubrique « actualités ». Cependant, bien que d'autres études soient en cours, la Direction générale de la santé s'en tient pour l'instant à la recommandation de jeter les masques chirurgicaux après utilisation.

La gare de Reims, plus belle de France ?

Vous aimez la gare de Reims ? Faites-le savoir ! La SNCF organise la troisième édition de son tournoi Battle & Gares, un événement qui vise à élire la plus belle gare de France. Dans la Marne, c’est Reims qui concourt à nouveau aux côtés des haltes de Strasbourg, Colmar et Metz (sacrée en 2017 et 2018) pour décrocher le titre régional. Les votes se font sur la page Facebook de Gares & Connexions (facebook.com/gares.connexions). L’annonce des deux gares régionales gagnantes aura lieu le 23 novembre, avant la phase nationale qui se tiendra du 23 novembre au 25 janvier.

© l'Hebdo du Vendredi

À la une

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Éducation

L'inquiétude grandit dans les établissements scolaires Le nouveau confinement devait s'accompagner de la mise en place d'un protocole sanitaire renforcé dans les écoles, collèges et lycées.

En réalité, celui-ci est bien difficile à respecter.

Pour alerter l'opinion publique, une grève des enseignants s'est déroulée mardi dernier.

C

’est le changement majeur par rapport au mois de mars : les établissements scolaires ont échappé au confinement et ont pu rouvrir normalement leurs portes à l’issue des vacances de la Toussaint. Un nouveau protocole sanitaire renforcé a néanmoins été édicté, réintégrant certaines mesures prises lors du premier déconfinement, notamment concernant la limitation du brassage, et imposant le port du masque dès 6 ans. Rapidement, pourtant, l’inquiétude a commencé à grandir devant les images de collégiens et lycéens massés dans les cou-

loirs, les cantines et les cours des établissements, rendant impossible l'application de ce protocole sanitaire renforcé. Volteface du ministre de l’Éducation nationale qui a finalement accordé la possibilité aux proviseurs de réduire les effectifs accueillis, comme le réclamaient de nombreux professeurs et élèves. « Il convient désormais que chaque lycée établisse un plan de continuité pédagogique, mis en œuvre jusqu'aux prochains congés scolaires, qui garantisse au moins 50 % d'enseignement en présentiel pour chaque élève », a écrit Jean-Michel Blanquer aux chefs d’établissement, la semaine passée. Ceux-ci ont donc la latitude de mettre en place, ou non, une nouvelle organisation.

Cours à distance dans les lycées...

Au lycée Stéphane-Hessel d’Épernay, qui compte 2100 élèves, soit l’établissement le plus important de la Champagne-Ardenne, le proviseur a sauté sur l’occasion.

Après avoir rencontré les fédérations de parents d’élèves et les représentants des personnels, il a été décidé de mettre en place, à partir de jeudi 12 novembre, une

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organisation alternant cours à distance et cours en présence, pour 1 650 élèves issus de filières générales et technologiques.

Leurs semaines se dérouleront ainsi : 2 jours de présence au lycée et 3 jours au domicile, suivis d’une inversion la semaine suivante. « C’était la solution pour rassurer le personnel, les élèves, les parents et donner les conditions pour respecter le protocole sanitaire renforcé, explique Olivier Leloux, le proviseur de l’établissement. Cela va permettre de respecter la distanciation dans tous les cours

et d’améliorer de façon significative la file d’attente de la restauration. En cette période automnale, nous allons également pouvoir rendre aux élèves l’accès au foyer. » C’est donc le retour de la fameuse continuité pédagogique, qui avait été éprouvée, avec plus ou moins de succès selon les cas, au printemps dernier. Une charge de travail supplémentaire pour les professeurs, qui devront élaborer des ressources adaptées au travail à distance, en plus d'assurer l’intégralité de leurs heures physiquement.

Contaminations en forte hausse dans les collèges et lycées Mardi 10 novembre, le directeur académique adjoint de l'Éducation nationale de la Marne, Florent Rochedix, a évoqué « des contaminations en forte hausse depuis deux jours » dans les établissements scolaires et « près d'une centaine de lycéens positifs ». Un chiffre inquiétant, qu'il convient toutefois de rapporter au nombre total de lycéens dans l'académie, soit plus de 10 000. Sur 18 lycées publics marnais, 10 ont d'ores et déjà imaginé leurs projets d'enseignement dit « hybride », c'est-à-dire mixant les cours à distance et en présentiel. Ils sont étudiés un à un par le rectorat avant d'être mis en œuvre. Selon les données du rectorat, 9,21 % des enseignants marnais du second degré (collèges et lycées confondus) ont manifesté mardi. Ce taux de participation s'élève 10,31 % pour l'ensemble de l'académie et à 10,36 % au niveau national.

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Face à ces situations de couloirs bondés observées dans les lycées, les proviseurs ont été autorisés à remettre en place l'enseignement à distance. © l'Hebdo du Vendredi

...pas encore dans les collèges Si la situation pourrait donc s’améliorer dans les lycées, en revanche, rien n’est prévu dans les collèges. Pour le moment. « Ils ne sont pas concernés par les nouvelles organisations », explique l’académie de Reims. Certains dénoncent pourtant un quotidien alarmant et c’est pour cette raison qu’un appel à la grève a été lancé, mardi dernier, par une large intersyndicale. Si le mouvement a été faiblement suivi (8,78 % de grévistes dans le premier degré et 10,36 % dans les collèges et lycées, selon l’Éducation nationale), les situations décrites par les premiers concernés sont inquiétantes.

Au collège François-Legros de Reims, qui compte 615 élèves, une petite moitié de professeurs était en grève, sur la cinquantaine qui travaille dans l’établissement. Des agents techniques se sont également joints au mouvement pour témoigner des difficultés à appliquer le protocole sanitaire. Lorsqu'elle arrive le matin au collège, Catherine Coassin sait qu’elle ne dispose que de 2 h 15 pour nettoyer 14 salles. Sans compter trois couloirs, trois escaliers, des toilettes utilisés par près de 600 élèves et les installations réservées aux professeurs. « Au moment du déconfinement, au printemps dernier, c’était faisable, car tous les élèves ne venaient pas en même temps et il n’y avait que six classes mises à disposition par jour, se souvient l’adjointe technique territoriale. Mais on manquait déjà de personnel avant la pandémie. Maintenant qu’il faut faire de la désinfection poussée, c’est encore plus difficile. Le midi, par manque de personnel, on doit choisir entre assurer la restauration et désinfecter les classes. » « Le protocole sa-

nitaire est impossible à tenir, même avec toute la bonne volonté du monde », assure Marc Humbert, lui aussi adjoint technique territorial de l’établissement rémois.

La colère monte aussi chez les enseignants.

En septembre, le collège avait mis en place une mesure préconisée par le ministère de l’Éducation nationale pour limiter les brassages. Ce ne sont plus les élèves qui changent de salle, mais les professeurs. Une solution qui a finalement engendré plusieurs problèmes. « Ça ne fonctionne pas, assure Charlotte Cormerais, professeure de français. Les enseignants sont épuisés, car ils doivent gérer tout un tas de problèmes qu’ils n’avaient pas avant. Comment voulez-vous enseigner la musique, les sciences ou la techno quand vous vous déplacez sans matériel ? » Des problèmes de discipline sont également venus s’ajouter puisque les élèves ne sont pas suffisamment surveillés pendant les interclasses, en raison d’un manque de moyens humains. « On nous demande de respecter des normes de plus en plus lourdes, sans mettre les moyens nécessaires, déplore celle qui est également représentante du syndicat CGT Educ'action. Les élèves, comme nous, ne sont pas accueillis dans de bonnes conditions.

C’est une cocotte-minute prête à exploser. » Dans cet établissement, professeurs et adjoints techniques réclament depuis de longs mois du personnel d’entretien, des assistants d’éducation et un responsable de la maintenance informatique.

Devant l'inquiétude et la colère, le gouvernement pourrait envisager aussi d'alléger les effectifs dans les collèges.

Simon Ksiazenicki

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Marne

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Coronavirus

Le pic des contaminations atteint, pas celui des hospitalisations Le préfet de la Marne, l'Agence régionale de santé (ARS) et les partenaires économiques ont dressé, mardi 10 novembre, un nouveau point d'étape de la situation dans le département.

83 résidents positifs dans les structures médico-sociales D'après les données statistiques du Département, 44 structures d'accueil et d'hébergement (Ehpad, Marpa, foyers de vie, résidences autonomes, soins à domicile, etc.) pour personnes âgées, handicapées ou fragiles sont touchées par le coronavirus, sur un total de 223 dans la Marne. Tous établissements confondus, 83 résidents (dont 12 hospitalisés) et 60 salariés ont été confirmés positifs au virus. Depuis le 1er septembre, 8 décès sont à déplorer.

Manque de vaccins contre la grippe Si les courbes semblent s'infléchir, notamment les taux d'incidence et de positivité, le délégué territorial de la Marne à l'ARS, Thierry Alibert, prévient : « la situation reste encore très tendue dans les hôpitaux et l'horizon ne pourrait s'éclaircir qu'à la fin du mois, pas avant.

Les simulations de l'Institut Pasteur sont assez pessimistes. Elles prévoient un pic des hospita-

La situation face au virus reste encore très tendue dans les hôpitaux marnais ce 10 novembre, selon l'Agence régionale de santé. © l'Hebdo du Vendredi

lisations aux alentours du 20 novembre seulement. » Ce mardi 10 novembre, dix entrées supplémentaires étaient enregistrées aux urgences « dont la moitié pour des cas Covid. Le CHU compte 56 patients en réanimation pour

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50 places. Il a donc été obligé d'en ouvrir de nouvelles. » Dans le même temps, les déprogrammations d'interventions se poursuivent. « La bonne collaboration entre public et privé nous permet d'absorber cette évolution pour l'instant. Les élèves des IFSI (instituts de formation en soins infirmiers) sont mobilisés. La difficulté, c'est de trouver des remplaçants dans le domaine médical, sachant qu'on découvre tous les jours des foyers infectieux. » Quant au manque de vaccins contre la grippe, pointé du doigt par plusieurs professionnels, il concède : « au niveau national, nous manquons d'environ 5 millions de doses pour les publics fragiles. Les stocks devraient être réapprovisionnés d'ici décembre. » 670 verbalisations pour non-respect du confinement Au 9 novembre et depuis le 30 octobre, environ 670 verbalisations ont été dressées par les forces de l'ordre pour non-respect du confinement dans la Marne. Dont plus de 450 en zone police et 216 en zone gendarmerie. La police municipale de Reims a procédé à une quarantaine de contraventions. Parallèlement, soixante personnes identifiées par les services sociaux et les associations ont été mises à l'abri. « Elles sont logées dans des hôtels et nous assurons leurs repas, détaille Pierre N'Gahane, le préfet. Dix personnes ont refusé cette prise en charge. » Des aides pour la vente en ligne La plate-forme clik-mon-commerce.gouv.fr propose désormais d'accompagner les entreprises dans leurs démarches de numérisation et de référencer gratuitement leurs produits ou services en ligne. Elle complète des initiatives locales ou départementales déjà imaginées par les collectivités et le réseau consulaire. A noter également, les collectivités proposant ce type de solutions partagées en ligne pourront bénéficier d'un coup de pouce de 20 000 euros de la part de l'Etat. Et à compter de janvier 2021, une sub-

vention de 500 euros sera versée aux entreprises fermées administrativement qui en auront fait la demande pour les aider à financer le matériel de vente à distance dans lequel elles auront investi.

Commerces : 30 enseignes contrôlées depuis vendredi Comme annoncé par le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane, les contrôleurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes veillent au respect des règles imposées dans les commerces ouverts, en particulier les grandes surfaces : distance de 4 m2 par visiteur, suppression des produits jugés non essentiels des rayons, etc. « Trente enseignes ont été contrôlées depuis vendredi, précise le représentant de l'Etat. Plusieurs irrégularités ont été observées. Certaines commandes de « click & collect » s'opéraient par exemple en magasin, alors qu'elles doivent être faites à distance. Nous n'avons pas pris de mesures coercitives pour l'heure, mais cette doctrine a vocation à être beaucoup plus exigeante par la suite. » Près de 2 000 nouvelles demandes d'activité partielle Environ 9 900 demandes d'activité partielle ont été formulées par les entreprises depuis la mimars, dont 1 8 52 nouvelles ces quinze derniers jours. A noter : les travailleurs indépendants ont jusqu'au 30 novembre pour faire appel à l'aide exceptionnelle - de 500 à 1 000 euros - mobilisable grâce aux fonds d'action sociale des Urssaf. « Elle concerne les commerçants, artisans, libéraux ou micro-entrepreneurs dont l'entreprise est fermée administrativement depuis le 2 novembre, explique Thomas Desmoulins, le directeur régional adjoint de l'Urssaf Champagne-Ardenne. Et elle peut être cumulable avec d'autres aides. » 4 Infos : 08 06 00 02 45, mesures-covid19.urssaf.fr.

Sonia Legendre

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Marne

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Entrepreneuriat

Ces commerces qui (re)naissent en campagne Justine Peltriaux et Adeline Tomeï ont récemment ouvert une boulangerie et une épicerie vrac à Saint-Remy-sur-Bussy et Villers-le-Château, près de Châlons.

Elles font le pari du local et du rural, dans le contexte de crise qu'on connaît.

À

seulement 25 ans, Justine Peltriaux ouvrait fin octobre les portes de sa boulangerie-pâtisserie baptisée « Au fournil de Justine » à Saint-Remy-sur-Bussy. Une aventure entrepreneuriale que cette Marnaise d'adoption mène avec le plein soutien des élus locaux. « Tout le monde se connaît et se dit bonjour dans le village. On sent une générosité et une solidarité qui n'existent pas forcément dans les grandes villes.

Les habitants n'ont pas de commerce ici, ni dans les communes alentour, sachant que Suippes est à dix minutes en voiture. J'ai déjà des clients réguliers. » Et en cette période de reconfinement, la proximité et le lien social qu'offre ce nouveau commerce s'avèrent d'autant plus appréciés. Titulaire d'un bac pro commerce, Justine a appris les ficelles du métier auprès de son père. « C'était une évidence de travailler dans ce secteur. Mes parents ont tenu une boulangerie à Mourmelon et à Courtisols. » Cette dernière fait l'objet d'une vente aux enchères suite à sa liquidation. La jeune gérante loue à la mairie un local d'environ 60 m2 dans lequel se trouvait déjà une boulangerie auparavant, elle aussi fermée depuis février. Pour autant, elle reste confiante et compte bien faire fructifier son affaire. « J'habite juste au-dessus et je bénéficie d'un loyer bien moins cher qu'en ville.

J'ai déjà investi plus de 20 000 euros, mais je n'ai aucune concurrence. Je prévois de rénover la façade du magasin et de développer la gamme d'épicerie déjà en place. J'aimerais aussi proposer des soirées burgers et pizzas, sans doute après les fêtes de fin d'année, et peut-être un espace en lien avec La Poste. » Ou comment renouer avec le service à la personne en zone rurale.

Justine Peltriaux s'est installée dans l'ancienne boulangerie du village, avec l'aide de la mairie. © Au fournil de Justine

Depuis la mi-septembre à Villers-le-Château, et convivial de 25 m2 s'intègre joliment dans un l'épicerie « C'est comme chez mamie » fait la part corps de ferme construit avant 1900. « Mon belle au vrac, aux produits locaux et à la consomgrand-père l'avait déjà rénové pour y faire de mation responsable. Un projet mûri pendant près l'élevage, mon père est aussi agriculteur. » D'où de deux ans par Adeline Tomeï, 29 ans, maman cet attachement à celles et ceux qui cultivent la de deux petites filles et originaire richesse du terroir. « Je travaille du village. Aujourd'hui, elle jongle vingt producteurs du coin, Redynamiser avec entre son métier de préparatrice en dans un rayon de deux à cinquante les villages pharmacie, son commerce et sa kilomètres, et je propose près d'un vie personnelle. « Nous sommes millier de références toutes en 2020, sourit-elle. J'ai choisi d'aménager la gammes confondues. » Farines, fruits et légumes, boutique dans la maison familiale, où nous hayaourts et fromages, lentillons, jus de pommes, bitons toujours. J'y ai tous mes souvenirs d'enthés et cafés, etc. Avec un leitmotiv : privilégier fance. On m'a parfois encouragée à m'installer la qualité et le sans emballage. « C'est un défi persur Châlons. Je souhaitais rester ici, garder le manent, sachant que certains produits ne se lien avec mes racines, et j'avais envie de m'invesconservent pas aussi longtemps que d'autres. Ça tir pour redynamiser le village. Je suis sur place, implique également d'acheter en plus petites je n'ai donc pas la contrainte d'un loyer suppléquantités. » Et si cette philosophie tend à gagner mentaire. Ce qui, dans le contexte actuel, est un du terrain, elle devra encore cheminer avant de sacré avantage. » Résultat, cet écrin chaleureux se démocratiser. « On a vu beaucoup de gens se

tourner vers le local pendant le premier confinement. On constate malheureusement que les mauvaises habitudes peuvent revenir au galop. » Comme en ont témoigné, à la veille du reconfinement, les files d'attente dans les grands centres commerciaux et les ruées sur certaines denrées importées. « Mon objectif n'est pas de réunir 200 personnes dans la cour. Je préfère répondre aux attentes des consommateurs et les fidéliser grâce à la qualité des produits. Un peu dans l'esprit de la campagne, je me donne le temps de développer mon projet. » Belle philosophie.

Sonia Legendre 4 Boulangerie-pâtisserie « Au fournil de Justine », 20 rue du général Appert à Saint-Remy-sur-Bussy, 03 26 69 83 55.

Epicerie vrac « C'est comme chez mamie », rue de la fontaine Saint-Maurice à Villers-le-Château, 06 79 20 93 39.

Transport

La SNCF à l'heure du confinement

D

ans le cadre de la mise en place du reconfinement national, et pour tenir compte des évolutions dans les besoins de déplacements, SNCF et la région Grand Est ont adapté cette semaine le plan de transport proposé sur le réseau TER. Initialement prévu à 76 % d'un trafic normal, la SNCF précise que « celui-ci a pu être porté à 79 %, en regard des ajustements réalisés pour tenir compte de besoins ponctuels constatés ». Par rapport au premier confinement, au printemps dernier, toutes les lignes restent ainsi ouvertes, permettant le déplacement des scolaires comme des navetteurs. En effet, seuls quelques trains ont été supprimés.

Néanmoins, dans ce contexte, la région Grand Est a décidé d'offrir le mois de novembre aux abonnés du TER à prélèvement mensuel. Pour en bénéficier, ces derniers, logiquement prévenus par mail, n'ont rien à faire. Ils ne seront tout simplement pas prélevés de leur mensualité du mois de décembre.

Le passage à niveau de Germaine fermé du 16 au 23 novembre

Concernant les usagers qui auraient un billet TER non utilisé, pour un voyage entre le 29 octobre et le 1er décembre, ils peuvent demander son remboursement, jusqu'à 60 jours après la date de voyage figurant sur le billet. Enfin, la SNCF et la région Grand Est offrent à tous les personnels des établissements de santé la gratuité sur l'ensemble des trains et cars TER durant cette seconde période de confinement.

J.D

La SNCF va réaliser des travaux de renouvellement du passage à niveau de Germaine, du lundi 16 au lundi 23 novembre. Durant cette période, sa traversée sera interdite de 21 h 30 à 6 h 30. Afin d’encadrer les piétons à la sortie des bus scolaires et veiller au respect des consignes de la traversée des voies, un agent communal sera présent sur le chantier matin et soir. La SNCF appelle d'ailleurs les usagers à la vigilance, car pendant le chantier les barrières seront démontées et seuls les tintements des sonneries et le clignotement des feux annonceront l’arrivée d’un train. Soyez donc particulièrement vigilants.

Une offre TGV réduite de 70 % La circulation des TGV est fortement impactée par le confinement. En effet, l'offre habituelle est maintenue à hauteur de 30 %. A noter que tous les billets TGV Inoui et Ouigo sont échangeables et remboursables sans frais jusqu'au 4 janvier 2021. Par ailleurs, la SNCF assure que « les clients ayant réservé un billet pour un train annulé sont avertis 48 h avant le départ, afin d'être placés sur un autre train ou d'être remboursé. »

Reims

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Du 13 au 19 novembre 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Economie

Reims au chevet de ses commerces La collectivité renouvelle ses mesures de soutien en faveur de l'ensemble des acteurs de l'économie, en particulier auprès des petits commerçants touchés de plein fouet par le confinement, et prépare un plan de relance pour 2021.

S

i la vie semble quasi normale, notamment aux heures de pointe, il y a pourtant un lieu à Reims qui rappelle en permanence que la ville, comme le reste du pays, est soumise à un second confinement. Il s'agit évidemment du centre-ville, marqué par des commerces aux La ville de Reims recense sur son site internet l’ensemble des plateformes de « click and collect » stores fermés et des rues souvent désertes. Face présentes sur son territoire. © l'Hebdo du Vendredi à l'urgence économique de la situation, la muni78 79), ouverte de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à ayant mis en place un mode de vente alternatif cipalité a décidé de réactiver les mesures de souleur permettant de vendre leurs marchandises en tien mises en place lors du premier confinement 17 h 30 du lundi au jeudi et jusqu’à 17 h le ven: aide aux loyers apportée aux entreprises de dredi. En laissant leurs coordonnées et l’objet de ligne tout en délivrant les commandes à leurs leur appel, la ville, par l'intermédiaire de sa misclients aux portes des magasins. Un référencemoins de cinq salariés les plus en difficulté, exoment qui vient compléter ceux d'autres sion Commerce, s'ennérations des droits et gage à les recontacter plateformes déjà existantes telles que redevances d’occupaUne ligne téléphonique et à répondre à toutes jacheteenlocal.fr, mise en place par la CCI, ou tion du domaine public dédiée aux commerçants leurs questions dans les encore shopinreims.com. A ces deux solutions ou encore la réduction 24 heures, hors week- digitales s'adressant à tous types de commerçants, de 50 % du montant de end. La municipalité recense également depuis artisans et producteurs, s'ajouten foodact.fr la taxe locale sur les enseignes... spécialisé dans l’accompagnement de la vente à Les commerçants de produits dits non essentiels peu, sur son site internet, l’ensemble des plateformes de « click and collect » présentes sur son emporter pour les restaurateurs, artisans dans le sont naturellement les premiers visés par ces dispositifs. Ainsi, afin de « maintenir le lien » avec territoire. Consciente qu'internet est actuellement secteur alimentaire et producteurs. ces derniers, la ville de Reims met désormais à le seul moyen pour les commerces fermés de Quant aux acteurs de la culture, outre leur propre leur disposition une ligne téléphonique (03 26 77 continuer à exister, elle entend ainsi soutenir ceux site internet, les plateformes 51.kidiklik.fr ou

LANCEMENT COMMERCIAL

librairiesindépendantes.com recensent les librairies qui proposent le « click and collect » à Reims et dans la Marne. Le chiffre d’affaires réalisé via la solution digitale et donc les retraits de commande en boutique vient en plus des montants dont les commerçants bénéficieront au titre du fonds de solidarité.

Si cet ensemble de mesures vise à amortir la crise économique immédiate, la ville de Reims travaille aussi sur un dispositif de plus grande ampleur à travers sa commission Colbert. Entrée officiellement en action en septembre dernier, elle a pour objectif de construire un vaste plan de relance économique, social, et environnemental, qui doit être dévoilé début 2021.

J.D A Chigny-les-Roses, une opération associe commerçants et vignerons Il n'y a pas que dans les grandes villes que les municipalités s'activent pour soutenir les commerces.

A Chigny-les-Roses, petite commune de la Montagne de Reims, la mairie pilote un dispositif associant commerçants et vignerons. Le principe est simple : jusqu'au 1er décembre, un achat auprès d’un des commerçant du village, pour un panier minimum de 50 €, permet d’obtenir un bon cadeau, à utiliser chez un des vignerons participant à l’opération. En effet, avec ce bon, pour l’achat d’un carton de six bouteilles, une bouteille de champagne rosé est offerte.

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Reims

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EN BREF Le grand sapin de Noël est arrivé

rent Blaya, directeur général de Reims Events, dans un article publié par le journal « L'Union » en date du 6 novembre.

La société est particulièrement touchée par la crise sanitaire et les mesures gouvernementales qui en découlent, interdisant toute organisation de manifestation grand public. Alors que tous les salons rémois de cette fin d'année ont été annulés, Reims Events évoque un chiffre d'affaires pour cette année en recul de 80 %.

Le bibliodrive a repris du service

En attendant les fêtes de fin d’année, le traditionnel grand sapin de Noël a été installé place d’Erlon, ce jeudi 12 novembre au tout petit matin. Cet épicéa de 18 mètres de hauteur, qui a grandi dans les Ardennes, scintillera dès la fin du mois de novembre de ses 7 000 flashs lumineux.

Reims Events licencie huit salariés Deux ans après sa création, Reims Events, filiale de GL Events et gestionnaire des principaux équipements événementiels de la cité des sacres, va se séparer de huit de ses 42 salariés. Cette décision a été rendue publique par Lau-

Les bibliothèques et médiathèques de Reims s’adaptent à la situation et proposent, comme lors du premier confinement, un service de bibliodrive. Depuis le vendredi 6 novembre, les abonnés au réseau de lecture publique peuvent se rendre au drive piéton des médiathèques Jean Falala, Croix-Rouge et Laon Zola, et des bibliothèques Saint-Remi, Holden et Chemin Vert, entre 14 h et 17 h, pour

retirer leurs documents préalablement réservés sur le site bm-reims.fr. De plus, des vidéos à la demande, e-books, livres de soutien scolaire ou encore la presse sont consultables librement sur l’espace abonné en ligne.

De nouvelles fonctions pour Catherine Vautrin Déjà présidente du Grand Reims et adjointe au maire de Reims, Catherine Vautrin est également à la tête de l'association des villes universitaires de France (AVUF). Réélue à ce poste en septembre dernier, Catherine Vautrin devient également co-présidente de la commission « Aménagement urbain, logement et habitat indigne » au sein de France Urbaine, vice-présidente de l’Assemblée des communautés de France (ACF), en charge de l’enseignement supérieur, et membre du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, en tant que représentante de France Urbaine et de l’ACF

Les brioches de la Case à Pain profitent à l'Eveil Durant le mois de septembre, les boulangeries Case à Pain ont vendu des brioches au profit de l'association l’Eveil de Cormontreuil, qui s'occupe toute l'année de personnes en situation de handicap. Pour chaque unité vendue, trois euros étaient reversés à l'association. Au

final, 4 779 euros ont été récoltés. Une somme qui participera à la reconstruction de l'institut médico-éducatif de l'Eveil, incendié en juin dernier suite à des orages.

Succès pour la future centrale photovoltaïque de Bétheny

Lancée depuis le 14 octobre dernier, la campagne de financement participatif dans la cadre de la construction d'un parc photovoltaïque sur le site de l'ancienne base aérienne 112 à Bétheny semble être un succès. Les sociétés Total Quadran et Enerfip, qui portent ce projet, revendiquent à ce jour plus de 560 000 euros collectés, via les participations de plus de 130 personnes. L'objectif de cette campagne, ouverte à tous les habitants de la Marne et des départements limitrophes, est d'atteindre 790 000 euros.

Un montant pouvant être porté à 1,2 million d'euros. A terme, ce parc photovoltaïque devrait posséder une puissance de 16 GWh par an, ce qui représente environ 85 % de la consommation totale de la commune de Bétheny.

www.reims.fr

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Châlons

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Économie

La mairie de Châlons au chevet des commerces « non essentiels » Face au reconfinement, la mairie de Châlons propose de nouveau des bons d'achat bonifiés pour soutenir les commerçants fermés.

Elle assure également la livraison des produits commandés en ligne sur la plate-forme achetezachalons.

veille, et dans les 24 heures pour les autres produits référencés sur la plate-forme. Le paiement s'effectue par chèque lors de la livraison. » Gageons que ces mesures trouvent auprès des habitants un écho aussi favorable que lors du premier confinement...

Sonia Legendre 4 Infos : www.achetezachalons.fr.

S

outenir le commerce de proximité s'impose comme une priorité dans le contexte qu'on connaît. Le maire de Châlons, Benoist Apparu, évoque même sa volonté d'encourager « le patriotisme économique local », notamment au centre-ville. Sur le modèle de ceux imaginés au printemps avec l'UCIA-Les Vitrines, les chèques de relance font leur retour et seront accessibles à compter du 20 novembre. « Mais cette fois, ils seront utilisables sans attendre le déconfinement, et jusqu'à fin février. » Pour séduire les consommateurs, la municipalité mise sur leur pouvoir d'achat et bonifie lesdits chèques à hauteur de 20 %. Ils pourront ainsi payer 8 euros et obtenir un bon d'une valeur de 10 euros, ou payer 20 euros pour un bon de 25 euros. À noter toutefois, seuls les commerces jugés « non essentiels », et donc contraints de fermer, sont concernés par cette opération qui re-

Vers une exonération de la CFE pour les commerçants ?

Grâce aux chèques bonifiés et à la livraison gratuite, la municipalité espère soutenir l'activité des commerces châlonnais contraints de fermer. © l'Hebdo du Vendredi

présente un investissement de 200 000 euros pour la mairie. Soit un million d'euros potentiellement réinjecté dans les boutiques châlonnaises. Et en attendant leur réouverture, la plate-forme achetezachalons.fr permettra de réaliser ses emplettes et de les régler à distance grâce aux chèques. Avec deux bémols : tous les commerçants ne pratiquent pas le « click & collect » et certains consommateurs crai-

gnent de sortir pendant le confinement, même pour leurs achats. D'où le système de livraison gratuite proposé depuis mardi. « Il nécessite un emploi à temps plein que nous avons aménagé en interne, détaille Martine Lizola, l'adjointe en charge du commerce et de l'artisanat. Ces livraisons sont assurées chaque mercredi et samedi après-midi pour les commandes des produits du marché passées la

Dans un courrier adressé au président de Châlons Agglo, Jacques Jesson, le président de l'UCIA, Ludovic Vachet, a exprimé une demande déjà formulée par le passé : l'exonération totale de la Cotisation foncière des entreprises (CFE) pour tous les commerçants. Mais le contexte de crise inédit qu'on connaît est un argument de taille pour plaider en faveur des commerces. « Le premier confinement les a gravement fragilisés, détaille la missive.

Durant le déconfinement, ils ont déployé toute leur énergie et des budgets conséquents pour recevoir sanitairement leurs visiteurs et leurs salariés. Le nouveau confinement risque de réduire à néant tous leurs efforts pour survivre. Pour eux, nous avons besoin de votre aide. Il faut impérativement réduire leurs charges. » A suivre.

Animations

Pas de descente du Père Noël cette année...

L

e traditionnel marché de Noël n'aura pas lieu à Châlons cette année. Ni les expositions, concerts, spectacles et autres animations féeriques qui font habituellement vibrer le centre-ville à cette période. Ni même la fameuse descente du Père Noël depuis le toit de l'Hôtel de Ville. « C'est une décision que nous prenons en concertation avec l'UCIALes Vitrines, dixit le premier magistrat, Benoist Apparu. Le virus circule toujours et nous manquons de visibilité à moyen terme. Notre objectif, c'est d'éviter les rassemblements massifs de personnes. » Et lorsqu'on sait que les crèches dévoilées en l'église La mairie espère préserver la magie des fêtes de fin d'année Saint-Alpin peuvent réunir plus grâce aux illuminations. © l'Hebdo du Vendredi de 2 000 personnes en un seul week-end, cet arbitrage s'entend. « On ne sait pas quand le confinement prendra fin, mais si c'est possible, on espère maintenir quelques petites animations pour avoir un peu de flux en ville. » Les vitrines d'automates, le chalet du Père Noël et un photomaton numérique devraient y contribuer, tout comme les illuminations et les décorations volontairement étoffées pour préserver l'esprit de Noël. « Nous y consacrons un budget d'environ 120 000 euros, chiffre Natacha Nicaise, conseillère municipale déléguée aux événements. De nouveaux toits lumineux, des ambiances aux sols et sur certaines boutiques ainsi qu'une centaine de sapins s'installeront en cœur de ville. » A contempler prochainement place Foch : un conifère de plus de sept mètres de haut réalisé en bois par la scierie Ribere, basée à Compertrix. De quoi ouvrir une parenthèse magique dans la morosité ambiante.

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Châlons

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Bibliothèques

Les prêts de documents sur rendez-vous sont de retour

Les usagers peuvent de nouveau réserver leurs documents en ligne et les récu‐ pérer sur rendez‐vous dans les bibliothèques. © l'Hebdo du Vendredi

F

ermées au public depuis le 30 octobre, les trois bibliothèques municipales rendent tout de même leurs fonds accessibles au grand public. Depuis ce mardi, un système de « click and collect » permet de réserver les documents de son choix sur leur catalogue en ligne, puis de les récupérer dans l'un des trois sites grâce à un rendez-vous préalablement fixé par les équipes. Ce service est proposé du mardi au samedi de 13 h à 18 h à Pompidou et chaque mercredi et samedi de 14 h à 18 h à Diderot et Gulliver. Autres astuces remises en place pour garder le lien pendant le confinement : l'ouverture de la plate-forme numérique Extrapole aux habitants non abonnés de Châlons et de son agglomération, qui regroupe des centaines d'ouvrages, films, musiques et autres tutoriels à télécharger gratuitement, ainsi que le mur d'idées partagé sur Trello et ses activités manuelles, sportives ou culinaires à réaliser en famille.

Sonia Legendre 4 Infos : 03 26 26 93 30, bm.chalonsenchampagne.fr.

EN BREF Nuit du cirque : trois soirées avec les artistes, sinon rien !

Faute de pouvoir réunir physiquement le public et les artistes cette année, la Nuit du cirque « improvisée » se déploiera sur internet du vendredi 13 au dimanche 15 novembre. Au programme : trois soirées en ligne dès 21 h, concoctées par les circassiens et les différentes structures partenaires du réseau Territoires de cirque, dont fait partie le Palc, labellisé Pôle national cirque du Grand Est. Les internautes pourront ainsi partager à distance des lectures de textes, des extraits de spectacles et de résidences de création, des interviews d'artistes ou de programmateurs, etc. Rendez-vous sur lanuitducirque.com et sur la page Facebook « TerritoiresdeCirque ».

Le Petit Catalaunien Illustré passe au « click & collect » Face aux mesures gouvernementales, les éditions du Petit Catalaunien Illustré proposent deux nouvelles formules pour diffuser leurs différents ouvrages et notamment les chroniques consacrées à Léon Bourgeois (lire l'Hebdo du vendredi 9 octobre) : la livraison à domicile et le retrait sur place (7 bis rue Thiers) chaque mercredi et samedi de 9 h 30 à 12 h 15 ou sur rendez-vous.

Le grand public peut également passer commande sur le site de vente en ligne

créé à cet effet : catalaunien.eproshopping.fr.

Contact : catalaunien@gmail.com.

Marché du terroir à Ecury : une 2e édition sans les artisans Initié en octobre par la brasserie l'Happycoole et la commune, le marché du terroir et de l'artisanat d'Ecurysur-Coole ouvrira sa deuxième édition ce dimanche 15 novembre, de 9 h à 12 h 30. Seul bémol, les nouvelles réglementations en vigueur ne lui permettent pas d'accueillir les artisans. Une quinzaine de producteurs locaux seront toutefois présents, parmi lesquels le champagne Philippe Henry, la chocolaterie Eve Praline, l'escargot champenois ou encore la ferme de la Vesle.

La Mission locale poursuit ses missions auprès des jeunes À l'heure du reconfinement, la Mission locale de Châlons et de Sainte-Ménehould rappelle qu'elle poursuit l'accueil des jeunes de 16 à 25 ans et ses missions d'orientation professionnelle. Les rendez-vous avec les conseillers sont maintenus, de visu en respectant les gestes barrières ou à distance. Les inscriptions, elles aussi, restent possibles à tout moment. Infos : 03 26 68 54 02, contact@ml-chalons.fr.

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Epernay

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Tourisme

Économie

La ville d’Épernay vole Un coup de pouce au secours du ballon captif pour les commerces

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omme les autres acteurs du tourisme, le ballon captif d’Épernay est durement touché par la crise sanitaire mondiale. En exploitation depuis juillet 2018, l’attraction a déjà accueilli près de 50 000 visiteurs, mais environ 75 % sont des touristes étrangers et français. Dès lors qu’une grande majorité de sa clientèle ne peut plus voyager, le ballon captif se retrouve une nouvelle fois en difficulté. Afin d’assurer la pérennité de l’attraction, la ville et l’agglomération d’Épernay vont devenir les seules actionnaires de la société Depuis juillet 2018, l’attraction a accueilli près de 50 000 clients. © l'Hebdo du Vendredi gestionnaire du ballon captif.

Actuellement, c’est une SEM (société d’économie mixte rassemblant acteurs publics et privés) qui exploite l’attraction touristique. Elle rassemble la ville et l’agglo, détentrices de 85 % du capital, l’office de tourisme, la SEM Agencia et les entreprises Le Progrès, Mart’Invest et Doquet Sofid. La SEM du Ballon captif va racheter, avec ses fonds, les parts de ces derniers acteurs qui avaient investi 50 000 € au début de l'aventure. « Elles seront rachetées à la valeur vénale qui devrait être bien en deçà, car les 24 premiers mois d’exercice n’ont pas permis de dégager de bénéfices », explique Benoît Moittié, directeur de la SEM du Ballon captif qui deviendra donc, de fait, une SPL (société publique locale), car détenue exclusivement par des actionnaires publics. Un conseil d’administration, prévu jeudi dernier, devait entériner cette décision. Ce n’est pas la première fois que la ville met la main à la poche pour aider le ballon captif, puisque l'an passé, elle avait déjà racheté contre 351 000 €, le bâtiment destiné à la billetterie, en échange d'une redevance annuelle de 32 000 € payée par la SEM du Ballon captif.

S.K

D

evant la période délicate vécue par les commerçants, la ville d’Épernay entend les soutenir avec diverses opérations. En partenariat avec les Vitrines d’Épernay, l’opération Sparnachèques de relance a été reconduite jusqu’au jeudi 31 décembre. Chacun peut acheter ces chèques-cadeaux d’une valeur de 25 €, en échange de seulement 20 €, et ensuite les dépenser dans les commerces partenaires de cette opération. La ville prend en La ville d’Épernay recense sur son site les initiatives de « click charge ce bonus de 5 € et les Vi- and collect » et de livraison à domicile. © l'Hebdo du Vendredi trines ont obtenu une subvention de la CCI permettant de couvrir les frais de gestion qui ne sont donc plus facturés aux commerçants. Les Sparnachèques sont disponibles sur le site internet et au bureau des Vitrines d’Épernay et dans six commerces du centre-ville. La ville pourrait financer jusqu’à 16 000 bons d’achat, soit 400 000 € de retombées économiques potentielles.

Des dépenses qui pourraient faire le bonheur de restaurateurs et commerçants locaux qui s’organisent pour poursuivre leur activité, en proposant notamment des services de « click and collect » et de livraison à domicile. La ville d’Épernay les recense sur son site internet, à travers une liste mise régulièrement à jour, et propose également quotidiennement de mettre en lumière certaines initiatives, via sa page Facebook. Une publicité bienvenue en ces temps difficiles.

S.K

EN BREF Des timbres pour le musée d'Épernay

Événement

Les Habits de lumière n'auront pas lieu

D

ès le mois de juin dernier, la ville d'Épernay annonçait l'annulation des Habits de lumière, initialement prévus les 11, 12 et 13 décembre. À l’époque déjà, il était inconcevable de maintenir un événement qui rassemble chaque année plus de 50 000 personnes en trois jours, mais la ville comptait bien maintenir une animation moins dense, sur plusieurs week-ends.

Quartiers d’hiver, le nom L’événement alternatif imaginé dans un premier choisi pour cet événement temps est finalement annulé. © l'Hebdo du Vendredi alternatif, prévoyait une mise en lumière de l’avenue de Champagne, rendue piétonne pour l’occasion et dotée de petites animations, au fil des cours des maisons de champagne.

Finalement, même cet événement alternatif a été annulé vendredi dernier. « Face au reconfinement instauré depuis le 30 octobre et à l’évolution de la situation actuelle, la ville d’Épernay se voit dans l’obligation d’annuler son événement », a expliqué la municipalité, organisatrice des Habits de lumière. Si le confinement décrété par le président de la République court jusqu’au 1er décembre, il y a fort à parier que celui-ci pourrait être prorogé si le nombre de contaminations restait élevé. La tenue de toutes les animations liées aux fêtes de fin d'année pourrait alors être empêchée.

S.K

En attendant l’ouverture du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale, repoussée sine die en raison de la crise sanitaire et du confinement, il est possible de s’offrir des souvenirs à son effigie. L’Association philatélique sparnacienne, présidée par Bruno Melin, ouvrira un bureau temporaire ce samedi 14 novembre, de 9 h à 12 h, au sein de La Poste Saint-Martin, place HuguesPlomb, pour présenter et vendre des timbres et des cartes postales du château Perrier, réalisés par le célèbre peintre et illustrateur Roland Irolla.

Un deuxième tour à Pierry ce dimanche Le premier tour de l’élection municipale partielle à Pierry, organisé dimanche dernier, n’a permis à aucun des trois candidats de dégager une majorité suffisante. L’ancien maire (2014-2020) Éric Plasson et sa liste « Bien vivre à Pierry, aujourd’hui et demain » sont arrivés en tête avec 233 voix, pas assez pour obtenir la majorité absolue. Jean-Louis Ri-

chard et sa liste « Unis pour Pierry » ont agrégé 195 voix tandis que Philippe Raboit, à la tête de « Ouverture et bienveillance », a obtenu 64 suffrages. Sur les 942 inscrits, 512 votants ont été recensés. Le second tour de scrutin se tiendra ce dimanche 15 novembre, entre 8 h et 18 h, dans le bâtiment qui jouxte la mairie. Les Pierritiers sauront, vers 20 h, qui succèdera à Jessy Lefèvre.

Le 11 Novembre célébré en petit comité

La cérémonie de commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, à Épernay, s'est déroulée mercredi dernier dans un cadre restreint, en raison de la situation sanitaire. Le maire Franck Leroy, accompagné d'élus, de membres de l’association des porte-drapeaux d’Épernay et d'un membre de l'Avenir musique, a rendu hommage aux victimes de la Grande Guerre en déposant des gerbes devant le monument aux morts de la Villa, la plaque d'honneur du personnel municipal à l'hôtel de ville et au monument aux morts.

Capitale du Champagne

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Sport

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Football L1

Basket-Ball

Une trêve qui tombe mal

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e Stade de Reims va mieux. Après avoir empoché ses deux premières victoires de la saison à Montpellier (0-4) puis face à Strasbourg (2-1), le club champenois aurait même pu réussir la passe de trois s’il n’avait pas manqué de consistance en fin de match, à Lens (4-4). Mais dans ce match spectaculaire et débridé, ce sont Les Rémois restent sur une belle série : deux victoires et un nul. aussi bien les Sang et Or qui au© l'Hebdo du Vendredi raient pu l'emporter dans le temps additionnel. Une rencontre décevante donc, mais un bilan globalement positif sur ces dernières semaines, avec du jeu, des émotions et dix buts inscrits, soit tout ce qui manquait au Stade de Reims (16e) du début de saison. Ce bel élan sera-t-il brisé par la trêve internationale ? En tout cas, avant la réception de Nîmes le dimanche 22 novembre, le risque de contracter une blessure ou la Covid-19 sera renforcé pour les quatorze joueurs concernés par leur sélection nationale. Avant de rejoindre l'équipe du Kosovo, le milieu Valon Berisha préférait ne pas y penser. « Jouer pour son pays, il n’y a rien de plus grand pour un joueur, car on représente aussi sa famille et ses proches. Ce n’est pas un problème d'enchaîner les matches, au contraire, ça me donne de l’énergie, même si c’est fatigant de voyager. À tout moment, on peut se blesser, il faut l'accepter. » L'international en sait quelque chose puisqu'il y a un mois, il était revenu touché à la cheville de sélection.

S.K

La Coupe comme seul terrain de jeu

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vec seulement deux rencontres programmées par semaine, pour les quelques clubs ayant donné leur accord pour jouer à huis clos, la Jeep Elite est quasiment à l'arrêt. Dans le contexte particulier de la crise sanitaire, le Champagne Basket, qui a disputé son dernier match de championnat le 27 octobre achevé par une défaite sur le parquet de Dijon (87-72), ne sait pas quand il retrouvera le goût de la Jeep Elite. En attendant, le club marnais a un match de Coupe de France à son agenda, programmé le mardi 17 novembre à Reims, à 19 h et à huis clos au complexe sportif René-Tys. Jessie Begarin et ses partenaires partiront ainsi largement favoris face à leurs adversaires d'un Dominique Archie et Jessie Begarin ont un soir : leurs homologues de Besançon, modestes match à jouer en Coupe de France, face à Be‐ sançon. © l'Hebdo du Vendredi pensionnaires de N1. Lors des tours précédents, le Champagne Basket a éliminé Kaysersberg (57-87) puis Saint-Quentin (78-67). En cette période où les rencontres officielles sont rares, ce rendez-vous comptant pour les 16es de finale sera donc une belle occasion pour les hommes de Cédric Heitz de casser la routine des entraînements, en attendant une éventuelle reprise de la Jeep Elite pour l'ensemble des clubs dans les semaines à venir.

J.D

D1F : les Rémoises à la relance Après deux victoires au début du mois d'octobre face à leurs adversaires directs, le GPSO 92 Issy (7-1) et Le Havre (0-1), les joueuses du Stade de Reims sont ensuite tombées sur une robuste équipe montpelliéraine (0-1) et sur la valeur montante du football féminin, le Paris FC (3-1). Les joueuses d’Amandine Miquel auront l’occasion de se relancer ce samedi 14 novembre, à 14 h 30, lors de la réception du FC Fleury 91, au stade Louis-Blériot. Septième avec un point de plus que le Stade de Reims (8e), le club de l’Essonne boxe dans la même catégorie que les Marnaises, avec néanmoins une saison de plus au compteur dans l’élite.

Retour des Pétillantes attendu le 21 novembre En pause depuis deux semaines et la mise en place du confinement, le championnat de Ligue Féminine 2, au sein duquel évolue le Champagne Basket féminin, doit normalement reprendre la semaine prochaine.

Les joueuses rémoises devraient ainsi retrouver la compétition le samedi 21 novembre, à domicile et évidemment à huis clos, à l'occasion de la réception des jeunes pousses du Pôle France, pour un match comptant pour la 8e journée.

Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Prêt(e) pour un nouveau départ ? Les astres vous offriront la possibilité de vous réinventer si vous acceptez de vous remettre en question. Côté cœur, exprimez-vous sans caprice ni retenue.

La période sera la plus intéressante pour le développement de vos potentiels. Le moment est venu de faire certains bilans et, surtout, de ne pas vous voiler la face.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Vous avez sans doute vécu la dernière période avec un rythme assez soutenu. Toutefois, vous aurez tout intérêt à vous fixer des limites et surtout à éviter toute forme d’excès.

Sur le plan professionnel, prenez une grande bouffée de patience et détendez-vous. Les planètes vous envoient une nouvelle inespérée et la chance que vous attendiez.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Un peu comme si vous étiez assis(e) entre deux chaises, la semaine exigera de vous une bonne dose d’équilibre et d’attention, que ce soit en termes d’excès ou de carences.

Une belle vitalité vous animera avec de nouveaux élans et une tendance générale positive. Toutefois, adonnez-vous à une alimentation aussi saine et équilibrée que possible.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Aujourd’hui, vos obligations d’ordre matériel trouveront une solution. Côté cœur, Vénus soignera vos amours aux petits oignons. En couple, votre moitié vous aime et vous soutient.

Il vous faudra prendre certaines décisions dans votre vie tant professionnelle que privée, qui vous ouvriront à d’autres horizons, à d’autres milieux ou à d’autres connaissances.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

La bonne forme dont vous disposez actuellement ne devrait pas vous induire à trop de relâchements ou d’excès, car ceux-ci risquent d’avoir des répercussions assez fâcheuses.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Il vous restera sans doute encore diverses affaires à régler ou à liquider. Cette période sera dévolue à cela, ce qui vous permettra de disposer vos pions pour une stratégie à long terme.

Au cours de cette semaine, au plan relationnel, vous pourrez profiter de belles opportunités d’interactions. Veiller à ne pas accepter des charges qui dépasseraient vos moyens.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Sur le plan personnel, il y a encore de nombreuses questions restées en suspens… Il conviendra donc de les traiter, histoire de ne plus traîner d’éventuels boulets au pied.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

7° 15°

9° 17°

Lundi

10° 17°

8° 12°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Trés bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe La notion de vétusté en matière de logement La vétusté en matière de logement est définie comme « l’état d’usure ou de détérioration résultant du temps ou de l’usage normal des matériaux et éléments d’équipement dont est constitué le logement » (art 4 du décret n° 2016-382 du 30 mars 2016). Exemples : les peintures jaunies en raison du temps passé ou les moquettes décolorées à cause du soleil ne peuvent être facturées au locataire. Des grilles de vétusté peuvent être négociées localement entre bailleurs et associations représentatives des locataires. Elles définissent pour chaque élément une durée de vie théorique au-delà de laquelle la remise en état incombe au bailleur. Les tribunaux retiennent aussi de façon plus globale la durée d’occupation des lieux.

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& VALENTIN CAILTEAUX

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2, avenue de Rethel - Witry-lès-Reims BOULT-SUR-SUIPPE

MAISONS

MAISON A VENDRE A BOULT SUR SUIPPE 18min de REIMS - Maison de village accolée, comprenant : Au rdc : entrée, salle de douches avec wc, salon - séjour de 38m², cuisine meublée avec accès terrasse et jardin A l'étage : palier, trois chambres dont une suite parentale avec salle de bains et wc. Petit débarras sous escalier.

Dépendance électrifiée de 15m² environ et garage (double accès sur rue).

Classe énergie et GES non communiqués.

Réf. : 51057-840

200 000 €

G SECTEUR BEINE NAUROY : Sur une parcelle de 821 m2 entièrement clôturée, Maison récente de 7 pièces principales avec garage Offrant : séjour double avec cheminée ouvert sur la cuisine meublée - 5 Chambres dont une au rez de chaussée - salle de bains - Buanderie - Cellier. Ensemble très agréable, en parfait état.

Classe énergie : D Réf. 4111 Prix : 278.000 euros

+ Honoraires de négo. : 9 000 €

REIMS MAISON A VENDRE A REIMS - Proche Place LUTON - Maison de ville, comprenant : - au rdc : entrée, séjour avec cheminée, cuisine, véranda avec wc isolée et chauffée, - à l'étage : palier, deux chambres dont une enfilade donnant sur salle de bains avec wc, - au grenier : deux pièces aménageables. Cave et cour.

LOCATIONS G PROCHE FACULTÉ DE MÉDECINE, IDÉAL ÉTUDIANT. Studio refait à neuf, situé au 3ème étage dans une petite Résidence au calme avec ascenseur.

Comprenant : séjour, cuisine équipée, salle de bains, WC, et dégagement.

Chauffage et eau chaude collectif. Double vitrage. Une cave située en sous-sol et un emplacement de parking sécurisé situé dans la cour.

Classe énergie : E. Réf 111 Loyer : 350.00€/mois Charges : 107.00€/mois

Classe énergie et GES blancs.

Réf. : 51057-842

205 000 €

G BEAUCOUP DE CHARME POUR CET APPARTEMENT DE CENTRE VILLE dans un immeuble ancien.Entièrement rénové, il se compose : d'une entrée, couloir avec placard, 2 chambres, dressing, salon/salle à manger,cuisine aménagé, salle bain avec douche à l'italienne et WC. Très lumineux, beaux planchers - Chauffage individuel au gaz - Ecoles, commerces, transport à proximité.

Réf : 240 Loyer : 610.00 €/mois Charges : 55.00 €/mois

+ Honoraires de négo. : 9 200 € €

REIMS APPARTEMENT A VENDRE A REIMS EN HYPER CENTRE - Dans un immeuble des années 1920, au 4ème étage avec ascenceur, un appartement comprenant : Entrée, double séjour parqueté et mouluré d'environ 38m² avec cheminée, cuisine, wc, cellier, salle de douches, deux chambres dont une avec un bureau Cave et chambre de bonne en dernier étage Garage fermé à proximité Classe énergie et GES blancs.

Réf. : 51057-844

TERRAINS G Secteur SAINT MARTIN L HEUREUX : Lotissement de 8 parcelles, terrain de 1.702 m2 dont 677 m2 constructible.

Réf. 4116 Prix : 45.000 euros G VIGNOBLE : village avec toutes commodités, terrain à bâtir d'une superficie d'environ 600 m2 à viabiliser. Environnement calme et agréable. Belle façade, bonne exposition.

Réf. 4118 Prix : 80.000 euros

G BELLE MAISON DE VILLE rénovée avec jardin, quartier Saint André, sur 3 niveaux comprenant :Salon-séjour avec un accès sur le jardin, cuisine avec accès sur la terrasse, 3 chambres, SDB, dressing, lingerie. Grenier + cave.

Chauffage au gaz individuel.

Loyer : 1 260 € TO : 14 €

415 000 € + Honoraires de négo. : 17 600 €

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APPARTEMENTS SECTEUR SAINT ANDRE/JEAN-JAURES - Appartement en parfait état situé au 1er étage d'une copropriété située en coeur d'Ilot (aucune nuisance). Surface hab : 48 m² comprenant : Entrée avec placard, Séjour/cuisine (31m²), coin nuit en mezzanine, SDD/WC. Chauffage électrique Achat d'un parking possible en sus du prix. ENSEMBLE TRES AGREABLE. Honoraire charge vendeur.

Classe Energie : En cours.

Prix : 179 000 €

MAISON TINQUEUX Maison jumelée d'un seul côté sur 312 m² de terrain clos. Surface habitable d'environ 100 m² comprenant au RDC: Entrée, buanderie et accès garage. A l'étage : Séjour/salon (28m²) avec balcon côté jardin, cuisine et une chambre. Au second : 2 chambres, dressing et SDB. Chauffage gaz. Maison entretenue. ENVIRONNEMENT CALME ET AGREABLE. Honoraire charge vendeur.

Classe Energie : En cours Prix : 242 000 €

@cailteauxwitrylesreims

LOCATIONS EUROPE - Dans résidence de très bon standing, appartement de 4 pièces principales situé au 1er étage avec ascenseur. Surface habitable de 92 m² comprenant : Entrée avec placards, salon/séjour (33m²) avec balcons, cuisine, cellier, SDB et deux chambres. Cave et garage. Chauffage collectif.

ENSEMBLE AGREABLE ET LUMINEUX. Classe Energie : Vierge - Honoraire charge vendeur.

Prix : 164 000 €

Pendant la période du confinement !

Les visites des biens immobiliers sont interdites, un dossier de présentation peut être adressé sur demande par mail.

PRENEZ SOIN DE VOUS, on se retrouve bientôt.

F2 DE 55 M² RUE DE TAMBOUR À REIMS, centre ville proche mairie, dans immeuble calme et entretenu. Appartement au 2ème étage sans ascenseur. Cpt: une entrée, un dégagement avec placards, cuisine, séjour, chambre, salle de bains avec wc. Chauffage individuel gaz. Classe énergie: en cours.

Loyer: 640€/mois CC. Dont charges: 60€ Dépôt de garantie: 580€ Honoraires charge locataires: 433.49€ Dont 165.00€ pour état des lieux.

A SAISIR - F4 DE 81.72M² - A REIMS - RUE HOUZEAU MUIRON. Appartement entièrement rénové, situé dans une résidence sécurisée au 6ème étage offrant une vue sur la cathédrale. Comprenant : entrée, cuisine meublée et équipée (hotte et plaques), vaste séjour de 30 m², wc, dégagement avec placards, 2 chambres, salle de bains. Balcon. Cave et parking aérien.

Chauffage collectif.

Classe Energie : vierge (consommations non exploitables).

Loyer: 1 019€/mois CC Dont Charges: 155€ Dont TOM: 14€ Dépôt de garantie: 850€Honoraire charge locataire: 686.67€ Dont 245.16€ TTC pour état des lieux F2 DE 50M² À REIMS - RUE MONTLAURENT, proche centre ville et Sciences Po. Appt, au 2ème étage sans ascenseur, en bon état. Cpt entrée, cuisine, séjour, chambre, salle de bains, wc. Chauffage individuel gaz.

Classe Energie vierge (consommations non exploitables). Libre le 22/01/2021.

Loyer: 580€/mois cc Dont Charges: 20.00€ Dépôt de Garantie: 560.00€ Honoraires Charge Locataire: 463.72€ Dont 150€ TTC pour Etat des Lieux.

AGRÉABLE PETITE MAISON DE 76M² SITUÉE À SEPT- SAULX. Type 4, en trés bon état, cpt : séjour, cuisine, 3 chambres, SDB, WC, terrasse, jardin, garage. Chauffage électrique. Classe Energie : en cours. Libre le 30/11/2020.

Loyer: 710€/mois cc Dont Charges: 00.00€ Dépôt de Garantie: 710.00€ Honoraires Charge Locataire: 570.28€ Dont 228€ TTC pour Etat des Lieux