L'Hebdo du Vendredi Reims 639

du A U Q U OT I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

REIMS n°639 du 20 au 26 novembre 2020

La solidarité face à la Covid

CORONAVIRUS

La situation s'améliore, la vigilance demeure p. 6 SÉCURITÉ

La députée Aina Kuric défend la loi « sécurité globale » p. 7 FINANCES

La Covid impacte le budget de la ville de Reims p. 8 FOOTBALL

Le Stade de Reims veut dévorer les Crocos p.14 Œuvrant au profit des plus démunis, les associations caritatives sont touchées de plein fouet par la crise sanitaire.

Regards sur les acteurs marnais de la solidarité. p. 4 et 5

Immobilier : les offres des notaires p. 14 et 15

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Humeurs ÉDITO

Le marteau et l'enclume Le gouvernement veut sauver le Noël des commerçants.

Pour passer de Père Fouettard à Père Noël, Jean Castex et Bruno Le Maire travaillent sur un nouveau protocole sanitaire qui pourrait permettre aux commerces de rouvrir avant la fin du confinement, prévue le 1er décembre.

Pour le gouvernement, le temps presse face à une perspective commerciale au nom effrayant, le Black Friday, ce jour de soldes monstrueux prévu le 27 novembre.

Bruno Le Maire a bien demandé son report, mais sa demande n’a aucune chance d’aboutir. De fait, le gouvernement est pris en étau. Soit les commerces rouvrent pour le Black Friday, au risque de déclencher une fièvre acheteuse alors que la situation sanitaire reste préoccupante, soit les échoppes demeurent fermées jusqu’au 1er décembre et le Black Friday, si cher aux géants du commerce en ligne qui continuent de faire des affaires pendant le confinement, est vécu comme une injustice de plus. C’est en tout cas le sujet qui va occuper le devant de la scène ces prochains jours. Plus discret, un autre commence à prendre de l’ampleur, dont nous avions déjà parlé, la semaine passée, dans ces colonnes.

Actuellement en examen par l’Assemblée nationale, la loi « sécurité globale » (lire page 7) a entraîné des manifestations, mardi soir. Celle de Paris a dégénéré. Une photographe de Taranis News, un média spécialiste des mouvements sociaux, et un journaliste de France 3, pas franchement connue pour être une rédaction de dangereux séditieux, ont été placés en garde à vue. Des caméramans ont pris des coups de matraque et des journalistes ont été menacés et empêchés de faire leur travail. Un avant-goût de la loi « sécurité globale » ? « Si des journalistes couvrent des manifestations […] ils doivent se rapprocher des autorités […] pour se signaler et être protégés », a justifié le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en référence au nouveau schéma du maintien de l’ordre, entré en vigueur en septembre dernier, avant de rétropédaler sur Twitter. Le lendemain matin, sur « France Culture », sa ministre déléguée Marlène Schiappa déclarait : « Je rappelle que c’est une possibilité, il n’y a pas d’obligation. » Une illustration de plus de l’incohérence de ce gouvernement.

Sauf qu’ici, le sujet est un peu plus sérieux que de simples soldes.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

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Le vignoble voit la vie en roses Pour la quatrième année consécutive, la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne organise une opération d’embellissement du territoire, en proposant de planter des rosiers à travers la Champagne. Plus de 4 000 plants ont été distribués au cours de cette semaine, grâce au mécénat de la Coopérative du syndicat général des vignerons (CSGV), aux 52 communes qui ont participé, le mois dernier, à l’opération de nettoyage Villages et coteaux propres.

Ils seront ensuite mis en terre ce dimanche 22 novembre, portant à 14 000 le nombre de rosiers plantés à travers l’AOC, depuis 2017, grâce à cette opération de la Mission Unesco. © Michel Jolyot

Gaël Faye et des collégiens de Châlons sur France 5

© Académie de Reims

Ce lundi, l'auteur-compositeur et interprète Gaël Faye se rendait au collège Perrot d'Ablancourt à Châlons pour l'enregistrement du concours « Si on lisait à voix haute ». Les élèves participant à ce challenge ont pu échanger avec l'artiste et bénéficier de ses précieux conseils pour optimiser leur lecture. Egalement présent, le réalisateur de l'émission « La grande librairie », Sébastien Durand, a partagé les ficelles du métier avec trois collégiens pour qu'ils puissent filmer les prestations de leurs camarades. Le tout diffusé ce mercredi 18 novembre à 20 h 50 sur France 5 et en relay sur france.tv.

24 flacons pour patienter jusqu'à Noël

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Le Festival Photo Montier vient à vous

© Champagne Piot Sevillano

© DR

Rendez-vous dédié à la photographie d'animaux et de nature, le Festival Photo Montier, initialement prévu cet automne, est, comme tous les grands événements, annulé. Si les organisateurs de la manifestation haut-marnaise sont déçus, ils proposent à tous les amoureux de nature et de photo de les retrouver, jusqu'au 15 décembre, pour une grande balade virtuelle. De quoi en prendre plein les yeux en attendant une prochaine édition du festival bien réelle fin 2021.

Les Vignerons indépendants Christine et Vincent Scher-Sévillano viennent de lancer un calendrier de l’Avent d’un genre particulier puisque celui-ci est constitué de 24 quarts (20 cl) de bouteilles de champagne. Il contient douze cuvées différentes pour permettre de découvrir toutes les déclinaisons (extra brut, brut, demi-sec, rosé, blanc de blancs, blanc de noirs, vieilles vignes, millésimé) du champagne Piot Sévillano, conçu à Vincelles. Pour les amateurs de champagne à la bourse bien garnie, puisque ce calendrier de l’Avent de prestige est commercialisé 195 €.

Infos : 03 26 58 23 88 et piot-sevillano.com.

Retrouvez la carte sur notre site www.huguier-freres.fr

77 Av. du Président Roosevelt - ST MEMMIE Tél. 03 26 22 34 10 207 Av. de Champagne - FRIGNICOURT Tél. 03 26 41 21 30 12, Rue Rayet Lienard - WITRY-LÈS-REIMS Tél. 03 26 85 05 43

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À la une

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Les associations caritatives face à la Covid Dans un contexte social rendu encore plus difficile par la crise sanitaire, les associations caritatives tentent de poursuivre tant bien que mal leur travail capital en faveur des plus démunis.

Réemploi

Des jouets par milliers en attente

A

u printemps, Emmaüs lançait un appel Quant à la formule « click & collect », elle néaux dons pour aider les communautés cessiterait une logistique et des outils internet les plus touchées par la crise. « Les dont ne dispose pas Emmaüs. Contrairement gens pensent parfois que nous sommes sub- au premier confinement, les 25 salariés de ventionnés par l'Etat, c'est faux, glisse Jean- l'Association d'insertion par le travail pour reLuc Molet, directeur et fondateur d'Emmaüs bondir vers l'emploi (Aitre, anciennement Châlons-Courtisols. Nous avons reçu environ Abi51) poursuivent leurs missions de tri, de 2 500 euros de la part des particuliers châlon- réparation et de revalorisation des objets dénais. C'est extrêmement généposés dans les containers. reux. Mais c'est une goutte d'eau Les commandes Mais la traditionnelle vente dans notre budget, sachant que de jouets en novembre n'a à distance, nos charges mensuelles s'élèvent pas eu lieu. « A la fin du à 20 000 euros. » Les collectes et mois, nous accuserons une un pari difficile les ateliers de réparation sont à perte d'environ 40 % de l'arrêt depuis le reconfinement, tout comme la notre chiffre d'affaires annuel, estime la direcboutique. « Les jouets, les vélos et les vête- trice, Aline Sénéchal. L'an passé, ments ne sont pas jugés essentiels. » Pourtant, 1 650 jouets ont été vendus via notre bouce mouvement solidaire initié par l'abbé Pierre tique. » Là aussi, les commandes à distance permet à de nombreuses familles d'acheter ces semblent difficiles à mettre en œuvre. « On a biens à petits prix. « Et de faire vivre nos com- tellement de choses différentes et uniques. pagnons. La banque alimentaire nous aide Sans oublier que les gens préfèrent voir ces objets avant de les acheter. Nous devrons aussi, en attendant des jours meilleurs. »

L'an passé, 1 650 jouets revalorisés ont été achetés dans la boutique d'Aitre, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

peut-être réduire nos prix pour liquider les stocks. Mais les familles n'achèteront pas forcément deux fois plus, même si c'est moins

cher. » En espérant que les boutiques rouvrent dès le 1er décembre.

Sonia Legendre

Epicerie sociale

Une bouffée d'oxygène pour les étudiants

H

abituellement, le bâtiment du campus Croix-Rouge de l’Université de Reims dévolu à la fédération Intercampus accueille tous les étudiants à la recherche de convivialité et d’échanges.

Mais depuis la crise sanitaire, Agoraé, c’est son nom, a dû fermer son lieu de vie pour ne plus proposer que son service d’épicerie sociale, gérée par des étudiants bénévoles et des volontaires en service civique. Ouverte depuis 2015, celle-ci bat son plein, grâce aux dons de la Banque alimentaire. « Pendant le premier confinement, l’organisation avait été compliquée à mettre en place et les étudiants faisaient la queue à l’entrée, se souvient Amayass Banouh, vice-président d’Intercampus

Agoraé, un lieu de vie étudiant et une épicerie sociale sur les deux campus de l'Université de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

en charge des Agoraé. Pour ce second confinement, nous avons mis en place un système de réservation sur Facebook, qui permet aux étudiants de venir sur rendez-vous, les mardi et samedi, sur des créneaux de 30 minutes, quatre par quatre. Tous les créneaux sont très vite réservés et on va sans doute en ouvrir un supplémentaire, le vendredi. » D’autant que le second Agoraé, sur le campus Moulin de la Housse, a dû, lui, fermer temporairement ses portes.

Face à l’augmentation du coût de la rentrée étudiante, que Intercampus a chiffré, en août dernier, à +2,65 % par rapport à 2019, soit 2 097 €, cette initiative apparaît comme une bouffée d’oxygène. L’épicerie sociale propose

en effet des produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien à 10 % du prix constaté en magasin sur la marque la moins chère. Ce service est ouvert à tous les étudiants (sous réserve d’éligibilité en fonction des revenus et charges) qui peuvent en faire la demande auprès du Crous ou de l’Université. L’inscription peut mettre 2 à 3 semaines, mais « il est possible de faire des dépannages exceptionnels dans certains cas », précise le viceprésident d’Intercampus. Lequel espère bien que Agoraé retrouvera au plus vite son autre vocation, celle d’offrir un lieu d’échange, d'entraide et de vie pour tous les étudiants.

Simon Ksiazenicki

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Banque Alimentaire

Solidarité

La grande collecte maintenue

Moins de bénéficiaires aux Restos du cœur

M

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algré un contexte inédit, la Banque alimentaire maintient sa traditionnelle collecte automnale de denrées alimentaires. Cette année, elle se tiendra les 27, 28 et 29 novembre, partout en France. « A l'échelle de la Marne, grâce à un protocole sanitaire strict, ce sont environ 2 000 bénévoles, dont 75 volontaires de la réserve citoyenne, qui seront présents pour faire appel à la solidarité du grand public dans plusieurs dizaines de magasins », indique Patrick Prieur, bénévole de l'association en charge de la communication et du mécénat.

Lancement d'une collecte en ligne Pleinement mobilisée depuis le début de la crise sanitaire, la Banque alimentaire constate une explosion de la demande, en A la traditionnelle grande collecte, prévue du 27 au 29 no‐ hausse de 20 à 25 % selon les territoires, vembre, s'ajoute cette année une collecte en ligne. © DR d'où l'importance de réussir cette 36e édition de la collecte nationale. Ce rendez-vous est d'autant plus indispensable que l'association enregistre une baisse notable de ses stocks alors que la crise sociale en plus d'être forte, s'annonce durable. Dans le département, chaque année, c’est l’équivalent de 216 000 repas qui sont redistribués aux plus démunis grâce à la générosité du grand public, soit 8 % des ressources annuelles de la Banque alimentaire de la Marne. « En complément de la collecte dans les magasins, une plateforme de collecte en ligne, monpaniersolidaire.org, est également lancée », souligne Patrick Prieur. Ouverte officiellement à partir de ce vendredi 20 novembre, elle permet de faire un don de chez soi, en sélectionnant un ou plusieurs paniers ou chariots, parmi les six au choix, du panier étudiant à 6 euros au chariot famille nombreuse à 137 euros.

a campagne d'hiver s'ouvrira la semaine prochaine pour les Restos du cœur. Et malgré la crise, les dons des particuliers comme des entreprises restent de mise. « La collecte organisée dans les grandes surfaces juste avant le premier confinement nous a permis de réunir neuf tonnes de denrées, contre une dizaine habituellement, détaille le responsable du centre de Châlons, Hervé Lhenry. Nous avons aussi reçu l'aide de nouveaux partenaires au niveau départemental.

Des frites de la part de McCain par exemple, et des chocolats de Noël offerts par Leclerc. » Mais contrairement aux estimations médiatisées Le responsable des Restos du cœur de Châlons, Hervé Lhenry, ici ou là, le nombre de bénéficiaires note une nette diminution des bénéficiaires dans tous les n'a pas bondi. Il a même nettement centres de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi diminué. « C'était déjà le cas lors de la campagne d'été et cette tendance se vérifie dans les dix centres de la Marne. » À Châlons, les bénévoles ont enregistré environ 250 inscriptions pour l'heure, contre 460 l'an passé à cette période, « sachant qu'elles peuvent être réalisées jusqu'en décembre. On ne l'explique pas vraiment.

C'est peut-être lié à la crainte de sortir face au virus. Nous avons spécialement adapté la distribution alimentaire avec un circuit à sens unique, des marquages au sol, du gel hydroalcoolique, etc. On a dû fermer en mars l'espace de convivialité où les gens pouvaient discuter autour d'un café. C'est déjà difficile de venir aux Restos du cœur, mais dans ce contexte... » Quant aux profils accueillis, le responsable ne note pas de changements majeurs. « On connaît déjà la plupart des inscrits, principalement des personnes seules, des jeunes et des étrangers. » L'esprit de Coluche, lui, demeure intact.

J.D

Sonia Legendre

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Société

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Coronavirus

La Marne doit rester vigilante Le préfet de la Marne, l'Agence régionale de santé (ARS) et les partenaires économiques dressent un nouveau point d'étape de la situation face à l'épidémie de Covid-19. La vigilance et les contrôles restent de mise.

Nouveaux foyers d'infection Si la situation sanitaire s'est améliorée dans la Marne ces jours-ci, le délégué territorial de la Marne à l'ARS, Thierry Alibert, reste prudent et réitère son appel à la responsabilité collective. « Gardons à l'esprit qu'il y a deux ou trois semaines de décalage entre la baisse des taux d'incidence et de positivité et le ralentissement de la pression dans les hôpitaux. Rien n'est encore gagné. Le pic hospitalier est attendu aux alentours du 20 novembre. » D'autant que de nouveaux foyers d'infection ont été récemment détectés. Dernier en date : celui de la maison de retraite de Saint-Germain-la-Ville, près de Châlons, avec 30 salariés et 40 résidents positifs au coronavirus. Soit environ un tiers des personnes présentes dans l'établissement. « Nous sommes en train de renforcer les aide-soignants sur place.

La particularité de cet Ehpad, c'est qu'il accueille un public atteint d'Alzheimer, et donc déambulant. Leurs troubles cognitifs rendent plus difficiles le port du masque et les mesures barrières. » Le week-end dernier, l'école maternelle Proven-

gendarmerie et 100 par les policiers municipaux », détaille le préfet, Pierre N'Gahane. Parallèlement, deux enseignes commerciales situées à Tinqueux et Châlons font l'objet d'une mise en demeure. « Des rayons qui ne doivent pas être accessibles l'étaient et des commerciaux proposaient aux clients de commander sur place des produits non essentiels pour les récupérer avant de partir. Ces tours de passe-passe sont insupportables et les procédures engagées se poursuivront. Nous irons jusqu'à la fermeture administrative si les règles du jeu ne sont pas respectées. »

La circulation du virus diminue dans la Marne, mais le pic des hospitalisations ne sera atteint qu'en fin de semaine, d'après l'Agence régionale de santé. © l'Hebdo du Vendredi

çaux Auvergnats, à Reims, était contrainte de fermer ses portes. « C'est la seule du département, précise Florent Rochedix, le directeur académique adjoint de l'Education nationale de la Marne. L'ensemble du personnel est isolé, soit parce qu'il a été diagnostiqué positif, soit parce qu'il est cas contact. Plus globalement, nous avons 182 suivis de Covid, essentiellement des

lycéens, contre 116 la semaine dernière. Mais la situation reste sous contrôle. » Deux enseignes commerciales mises en demeure Le non-respect du reconfinement a donné lieu à 1 200 verbalisations dans la Marne jusqu'ici. « Dont 700 dressées en zone police, 400 en zone

Fonds de solidarité : le formulaire en ligne dès le 20 novembre Au 6 novembre, 2 512 nouvelles demandes d'activité partielle étaient formulées par les entreprises auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte). « Ce qui équivaut à 35 700 salariés, chiffre Zdenka Avril, responsable de l'unité départementale. Ces demandes progressent, notamment chez les petits établissements. » Quant au fonds de solidarité dédié aux entreprises fermées ou ayant perdu plus de 50 % de leur chiffre d'affaires, le formulaire à remplir pour le solliciter sera mis en ligne ce vendredi 20 novembre sur le site impots.gouv.fr.

Sonia Legendre 4 Infos : 0 806 000 245, mesures-covid19.urssaf.fr.

Un numéro vert pour soutenir les télétravailleurs Comme annoncé par le ministère du Travail, le 0 800 13 00 00 propose désormais d'écouter, de soutenir et de conseiller les salariés des TPE et PME qui vivent difficilement leur télétravail.

Objectif : les aider à optimiser leurs conditions de travail et l'équilibre entre cadre personnel et professionnel, notamment pour limiter les risques de burn-out. Anonyme, gratuite et accessible à tout moment, cette ligne téléphonique mobilise des psychologues qui peuvent également orienter les appelants vers des médecins et des professionnels de santé spécialisés.

EN BREF Pierre-Emmanuel Taittinger reconduit à la tête de la Mission Unesco Depuis l’inscription, en 2015, sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, la Mission du même nom s’est donnée pour objectif de faire vivre cette reconnaissance. À sa tête depuis 2016 après le décès de Pierre Cheval, Pierre-Emmanuel Taittinger a été récemment réélu, à l’unanimité, pour les quatre prochaines années, par les membres du nouveau bureau, réunis pour l’occasion en visioconférence. L’ancien président éponyme de la maison de champagne assure qu’il concentrera son prochain mandat sur la poursuite des actions d’embellissement du territoire champenois et l’exigence forte de protection et de développement de la biodiversité.

Les habitants du Grand Est invités à imaginer le futur de leur région Depuis mai dernier, les citoyens du Grand Est sont appelés à contribuer aux réflexions de la collectivité sur les actions à mener en réponse à la crise sanitaire, économique et sociale. Une démarche de consultation sur les politiques à engager dans les années à venir que la région a souhaité promouvoir au travers du lancement de la plateforme « Ma Région Demain ». Sur celle-ci, les habitants sont ainsi invités à donner leur avis, en répondant à plusieurs questionnaires thématiques. Pour participer, rendez-vous sur www.maregiondemain.fr

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SociĂŠtĂŠ

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SĂŠcuritĂŠ

Aina Kuric dĂŠfend la loi ÂŤ sĂŠcuritĂŠ globale Âť La dĂŠputĂŠe de la Marne, membre de la majoritĂŠ, dĂŠfend la controversĂŠe proposition de loi actuellement en examen Ă l'AssemblĂŠe nationale. Elle entend y apporter plus de clartĂŠ pour rassurer citoyens et journalistes.

maines  et  mieux encadrer les nouvelles technologies, notamment la vidÊosurveillance et l’utilisation de drones par les forces de l’ordre.  MalgrÊ tout, cette proposition de loi a notamment ÊtÊ critiquÊe par la DÊfenseure des droits, Claire HÊdon, et même par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. À l’heure actuelle, 1 333 amendements ont ÊtÊ dÊposÊs à l'AssemblÊe nationale avant le vote de mardi.

L

es textes relatifs à la sÊcuritÊ sont toujours polÊmiques. La dernière proposition de loi imaginÊe par les dÊputÊs de la majoritÊ ne fait pas exception à la règle.  À gauche, on nous reproche d’être liberticides, à droite, on nous reproche d’être laxistes. C’est qu’on doit se situer dans un juste milieu , sourit Aina Kuric, la dÊputÊe de la 2e circonscription de la Marne. L’ancienne membre de LREM, dÊsormais membre du groupe parlementaire Agir ensemble (majoritÊ), se dit  plutôt favorable à ce texte , malgrÊ les inquiÊtudes qu’il fait naÎtre. En ligne de mire des opposants, le fameux article 24, qui prÊvoit de punir d’un an de prison et de 45 000 ₏ d’amende le fait de diffuser l’image d’un policier ou d’un gendarme en fonction, dans le but qu’il soit portÊ atteinte à son intÊgritÊ. L’article prÊcise nÊanmoins qu’il sera toujours possible de communiquer à la justice, dans le cadre d’une procÊdure judiciaire, des images de policiers et de gendarmes. Beaucoup de journalistes et de citoyens s’inquiètent que cette disposition revienne à interdire, de facto, de filmer les forces de l’ordre oÚ à dissuader de le faire. Aina Kuric dÊment.

Simon Ksiazenicki Que prĂŠvoit cette proposition de loi ?

Aina Kuric, dÊputÊe de la 2e circonscription de la Marne. Š l'Hebdo du Vendredi

je propose permet de prÊciser que la loi concerne  Il sera toujours possible de filmer des manifestations et de diffuser ces images à l’occasion d’un uniquement la diffusion d’images dans une intenreportage, assure-t-elle. Ce qu’on veut Êviter, tion malveillante. En dehors de ce cadre, filmer c’est que des gendarmes ou des policiers soient et diffuser des images des forces de l’ordre n’est harcelÊs, agressÊs, voire même et ne sera pas un dÊlit, promet Aina Kuric. Cela crÊe une crisassassinÊs à leur domicile parce L'article 24 fait pation dans la sociÊtÊ et il faut que leur visage et leur identitÊ polÊmique donc expliquer et prÊciser les ont ÊtÊ dÊvoilÊs.  choses, quitte à enfoncer des Cependant, la dÊputÊe marnaise entend clarifier ce point. Elle a dÊposÊ un amenportes ouvertes.  dement qui prÊvoit que cette nouvelle infraction La dÊputÊe de la Marne se rÊjouit Êgalement des doit être caractÊrisÊe par des propos incitatifs. autres dispositions de ce texte, notamment celles qui permettent de  mieux outiller la police muL’Êlue souhaite aussi faire passer la peine de prison encourue de 1 à 5 ans.  L’amendement que nicipale ,  mieux gÊrer les ressources hu-

L’AssemblÊe nationale examine la proposition de loi relative à la sÊcuritÊ globale, prÊsentÊe par la majoritÊ. l Elle prÊvoit notamment d'Êlargir le champ d'intervention des polices municipales, d’autoriser les forces de l’ordre à capter des images par drone, de mieux encadrer le secteur de la sÊcuritÊ privÊe, d’autoriser policiers et gendarmes à porter leur arme hors service dans un Êtablissement recevant du public‌ l L’article 24 est le plus polÊmique. Il prÊvoit de punir d’un an de prison et de 45 000 ₏ d’amende le fait de diffuser l’image d’un policier ou d’un gendarme en fonction, dans le but qu’il soit portÊ atteinte à son intÊgritÊ. l Le vote de cette proposition de loi est prÊvu le mardi 24 novembre. l

Publireportage

La salle de bain fait son show che ez Cedeo Depuis le 22 septembre, Cedeo Reims a rÊadaptÊ son offre autour d’un unique showroom.

Un lieu oÚ l’univers de la salle de bain a le premier plan, et oÚ la clientèle crÊÊ l’ambiance et le dÊcor qu’elle souhaite pour jouer confortablement ses scènes de vie quotidienne.

Q

uelques ambiances pour s’inspirer d’un concept ďŹ ni . C’est ainsi que Pascal Haguelon, Directeur de la zone Champagne Ardenne, dĂŠcrit ce que showroom Le sho room Cedeo de Reims Reims, c’est un espace intuit itif propose le nouveau showroom rĂŠmois baptisĂŠ pour crĂŠer son projet salle de bain selon toutes ses envies.

Envie de salle de bain, un espace d’exposition et de vente atypique. Sur 400 m2, ce sont près jungle enn passant nt parr les petits espac aces à op- Josselin Dupleix, le responsablle du lieu  ce de 8 0000 rÊfÊ fÊrences qquui prenn nnentt laa pose sur timiser intelligeemment, les modèles de pièces n’est pas notre showroom, c’estt celui de notre une scène ouverte et joliment ÊclairÊe. Le re- d’eau racontennt une histoire dont chacun peut clientèle. Nous leur donnons un u cadre de regard ainsi dÊgagÊ, le client peut, depuis la porte s’inspirer en mÊlangeant m les rÊfÊrences dispo- cherche rassurant.  Pascal Hag guelon prÊcise, d’entrÊe, embrasser toute l’offre de mobiliers, nibles et en em mpruntant les idÊes diverses pour  nous avons crÊÊ dans ce sho owroom un esmatÊriaux et accessoires, Êcrire la sienne, selon ses be- pace intuitif pour aider à se repÊÊrer dans l’uniavant de se diriger vers les soins et ses envies. La mise vers de la salle de bain .

staarrs. Car le parcours client en scène de ces ambiances Confr fronter des matÊriau aux dan ns la belle car

gguide en douceur la clientèle reauthèque le conduit naturellement aux q aux motifs tendancees et pplus clasbelles am ambiances qu qui dĂŠveĂ travers toutes les proposi- siques, envisager tel revĂŞtement mural, vasque, loppent des exemples de salles de bain pour tions d’amĂŠnagement des ambiances gĂŠnĂŠrales paroi de douche ou mitigeur aďŹ n de mĂŠlanger tous les goĂťts. Du plus contemp mporainn avec aux dĂŠtails des ĂŠquipements. Ce parcours client les styles et les solutions d’amĂŠnagement : ce verrière et miroirs rĂŠtroĂŠclairĂŠs, au plus exo- est ainsi la bonne idĂŠe de ce grand magasin parcours est personnel. tique avec meubles en bois clair et papier peint Cedeo, car comme le rappelle judicieusement Aujourd’hui en effet, les particuliers sont très

informĂŠs et prennent en charge eux-mĂŞmes leur dĂŠsir de changements et de travaux chez eux. ÂŤÂ L’idĂŠe première de ce showroom est de permettre Ă chacun de rĂŠaliser son projet, indique le jeune responsable. Le particulier est prescripteur.  Dès lors, autour de la table de choix centrale ou en bĂŠnĂŠďŹ ciant du bureau d’Êtude et des plans 3D, Envie de salle de bain propose un lieu d’Êchange convivial entre les clients, les ar architecte tes et les fo fourni nisseurs. Tout est do donc nc mis en place pour faciliter la conception de tous les projets d’amĂŠnagement et les projets spĂŠciďŹ ques sont rĂŠalisĂŠs avec l’aide d’ergothĂŠrapeute pour s’ajuster Ă tous les besoins. La hauteur de lavabo, le passage du fauteuil, les sièges et poignĂŠes de douches doouches sont des ĂŠlĂŠments pris en compte pour l’’optimisation et la fonctionnalitĂŠ des installation ns. Ă€ ce titre, chaque projet bĂŠnĂŠďŹ cie des mĂŞĂŞmes conseils et du mĂŞme soin apportĂŠs par laa sĂŠlection de grandes marques, de nouveaux produits p et les partenariats avec des installateurs qualiďŹ ĂŠs. Cedeo s’engage ainsi Ă vous aider Ă la rĂŠalisation de votre salle de bain design et fonctionnelle f en devenant le lieu de rendez-vouss oĂš tout commence.

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Reims

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Conseil municipal

La crise sanitaire pèse sur le budget de la ville Les élus de la ville de Reims se sont réunis lundi 16 novembre lors d'un conseil municipal. L'occasion pour eux de discuter des orientations budgétaires de la collectivité en ces temps de crise sanitaire.

Majorité et opposition pas d'accord sur le développement durable

I

l n'y pas péril en la demeure. Les finances de la ville de Reims sont solides. Tel est le message qu'ont fait passer Arnaud Robinet et ses adjoints lors du dernier conseil municipal.

En effet, au menu de ce dernier figurait le débat d'orientation budgétaire, c'est-à-dire les grandes dépenses, mais aussi les recettes de la collectivité. Derrière ce discours positif, mettant en avant « une maîtrise des dépenses », la crise sanitaire vécue depuis le printemps dernier a tout de même un impact certain sur les finances municipales : environ 6 millions d'euros, comprenant l'achat de masques, les opérations de nettoyage et de désinfection des espaces publics, mais aussi le manque à gagner dû à la gratuité du stationnement en période de confinement ou aux aides diverses apportées notamment aux commerçants. Malgré ce contexte, la ville, par la voix de son adjoint aux finances, Jean-Marc Roze, revendique « des investissements maintenus à un haut niveau » et « une fiscalité attractive et stable ». Une absence de recours à l'imposition, pour compenser les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie, dont s'est félicité l'élu, « alors que dans d'autres villes, la

Pour les villes, les dépenses liées à la crise saniatire se montent à 6 millions d'euros. © l'Hebdo du Vendredi

Covid va avoir des conséquences qui ne seront pas vécues à Reims ». Concernant les investissements, 82 millions d'euros sont programmés en 2021, une somme à laquelle s'ajoutent 20 millions d'euros portés par la communauté urbaine du Grand Reims, dont 17 millions dédiés aux travaux de voirie. Pour arriver à joindre les deux bouts, la ville va donc devoir aller chercher de l'argent dans son épargne, « qui a fortement augmenté entre 2018 et 2019 grâce à une gestion rigoureuse », et jouer sur sa dette. En clair, alors que la capacité de désendettement était en baisse depuis plusieurs années, celle-ci devrait stagner

en 2021. Ces arbitrages budgétaires visent notamment à maintenir les investissements à haut niveau, « contribuant à faire tourner l'économie », et à financer de nouvelles mesures, « liées à la défense du pouvoir d'achat ». Parmi ces dernières, citons : la disparition de la limite kilométrique du titre junior pour les élèves abonnés aux bus et tram, la gratuité des bibliothèques et des transports en milieu urbain dans le cadre des activités scolaires et le financement d'une mutuelle pour les personnes âgées en précarité via le CCAS.

J.D

Si les mesures municipales sur la gestion de la crise sanitaire font quasiment consensus, ce n'est pas le cas de celles prises en faveur de la planète.

D'un côté, la majorité se félicite de ses réalisations en la matière, citant en exemple la rénovation des Promenades, le basculement progressif du centreville en zone 30, les considérations environnementales dans les choix de constructions de l’UCPA Sport Station Grand Reims ou encore les travaux de rénovation énergétique menés dans les établissements scolaires. De l'autre, l'opposition, par la voix de Dominique Ledemé, estime « difficile d’affirmer que les actions engagées sont à la hauteur des enjeux ». Et l'élu d'imager ses propos en rappelant « la minéralisation » de certains espaces publics, tels que les places Simone Veil et Simone de Beauvoir et le parvis de la basilique Saint-Rémi. « Notre propos n’est pas de critiquer ce qui a été réalisé, mais d’en appeler à beaucoup d’humilité », assure l'élu d'opposition. Une dernière remarque qui a fait rire jaune Arnaud Robinet. Si le maire a dans un premier temps répondu de manière tempérée, expliquant par exemple « qu’on ne peut pas toujours faire ce que l’on souhaite », il s'est ensuite montré plus incisif, déclarant : « voilà mes réponses à vos remarques constructives, mais vous avez raison, il faut de l’humilité par rapport à cette crise et à ce réchauffement climatique que personne ne peut remettre en cause. »

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Reims

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Coronavirus

Arnaud Robinet pour la réouverture des commerces non essentiels

A

lors qu'une décision sur une éventuelle réouverture des commerces non essentiels est attendue la semaine prochaine, Arnaud Robinet, maire de Reims, ajoute sa voix à celles qui plaident pour une réouverture dès le vendredi 27 novembre, « afin de sauver ce qui peut être sauvé ».

Après avoir proposé, fin octobre, au ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, la possibilité d’ouvrir ces commerces sur rendez-vous, le maire de Reims demande à présent au Gouvernement de prendre ses responsabilités en s’inspirant de certains pays européens voisins, comme l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg ou les Pays-Bas, qui ont adapté leur confinement, permettant ainsi aux commerces dits non essentiels de rester ouverts dans un respect strict des conditions sanitaires imposées. « Nous faisons face actuellement, au-delà de la crise sanitaire, à de véritables drames humains, justifie Arnaud Robinet. Ces drames concernent ces nombreux commerçants indépendants, coiffeurs, esthéticiennes, restaurateurs, cafetiers... dont le projet de vie, le projet professionnel et l’investissement de toute une vie sont en train d’être anéantis. »

Premières ventes de sapins attendues place Luton À partir de ce vendredi 20 novembre, les stands de vente de sapins vont retrouver leurs sites habituels : place Luton (du 20 novembre au 23 décembre), place des Loges Coquault (du 27 novembre au 24 décembre), place Brouette (du 28 novembre au 24 décembre) et boulevard Pommery (du 28 novembre au 24 décembre). À noter, concernant la place Luton, qu’un laboratoire a implanté un espace de tests, l’accès au stand de sapins se fait donc depuis la rue Emile Zola.

Des coffrets cadeaux pour agir en faveur du handicap

Arnaud Robinet souhaite que les commerces non essentiels rouvrent le 27 novembre. © l'Hebdo du Vendredi

Complexe aqualudique

Les scolaires dans le grand bain

M

algré le confinement, l’UCPA Sport Station Grand Reims, communément dénommé complexe aqualudique, a bien ouvert ses portes minovembre, le 16 exactement. Crise sanitaire oblige, cette ouverture n'est évidemment pas grand public, mais réservée aux publics dits prioritaires : c'est-à-dire les sportifs de haut niveau et les scolaires. Le complexe aqualudique accueille quatre classes en simultané et par créneau, du lundi au vendredi de 9 h à 11 h. Au total, chaque année, quelque 96 classes issues des écoles du Grand Reims doivent profiter du nouvel équipement.

EN BREF

Depuis le 16 novembre, des classes issues de quatre écoles sont accueillies chaque matinée. © l'Hebdo du Vendredi

Comme l'an dernier, l'association rémoise Atout Cœurs renouvelle son opération « coffrets cadeaux » au bénéfice des personnes porteuses de handicaps. Le principe est simple : profiter des fêtes de fin d'année pour vendre des paniers gourmands remplis de produits fabriqués et confectionnés par des personnes travaillant au sein de structures dites protégées de toute la France. Ces paniers, mis en vente au prix de 20 et 30 euros, sont disponibles sur commande via la page Facebook de l'association ou via l'adresse suivante : direction@atout-coeurs.fr

Un clip créé avec les écoles célèbre la Journée internationale des droits de l’enfant Ce vendredi 20 novembre, le site web et les réseaux sociaux de la ville de Reims diffusent un clip, aboutissement d’une action de sensibilisation sur le contenu et la portée de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies en 1989. Dans chaque école élémentaire publique de Reims, un groupe d’élèves composé de 10 à 50 enfants a été invité à s’exprimer pour clôturer une séquence de réflexion conduite en temps scolaire ou périscolaire.

Cette année, il s’agissait pour chaque groupe d’exprimer de manière originale et via une photo le droit de jouer dans son école.

www.reims.fr

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Châlons

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Commerce

Commerce

Une page se tourne pour la Fabule

Un atelier-boutique atypique Passionnée par le travail du cuir, Jessica Lengelée a installé son atelier en centre-ville. Cette châlonnaise d'adoption y partage les coulisses d'un métier d'art qui mêle technique et créativité, tout en proposant des pièces uniques à la vente.

D

'abord conductrice de poids lourd, Jessica Lengelée s'est formée à la maroquinerie auprès d'un artisan d'art en région bordelaise, avant de lancer son autoentreprise, Pixie Cuir. « J'avais cette envie de créer des produits de A à Z, explique-t-elle.

Le cuir m'a toujours attirée, même si je ne collectionne pas les sacs à main ! C'est une matière vivante, qui peut avoir des défauts, qu'on arrive à dompter mais sans jamais complètement la maîtriser. » En juin, elle installait son atelier à Châlons, rue Croix-des-Teinturiers, dans un local chargé d'histoire(s) qu'elle a réinventé à son image. Les patrons et les cuirs aux mille couleurs y cohabitent, les odeurs qui se dégagent de cette matière noble offrent au lieu une atmosphère authentique. Le tout sublimé par les sacs, ceintures, portefeuilles et autres petits accessoires qu'elle confectionne sur place avec Mélodie, apprentie en bac pro. « Transmettre ce savoir-faire comme on me l'a transmis, c'est important. »

Clairement impactée par la crise, la brasserie artisanale la Fabule met tout en œuvre pour rebondir. © l'Hebdo du Vendredi

Faute de pouvoir exposer sur les salons, son atelier s'est vite développé en boutique. Puis le reconfinement est passé par là. « Je travaille à 95 % avec du cuir de vachette et me fournis auprès de tanneries italiennes et françaises.

Je réalise des pièces uniques, sur-mesure. J'ai également créé une quinzaine de modèles qu'on peut personnaliser de plein de façons en assemblant différents coloris, des poignées et des fermoirs, des poches, etc. J'espère rouvrir le 1er décembre, j'accueille les gens sur rendez-vous pour l'instant. » Un accueil aussi

Patrimoine

sympathique que celui qu'elle a reçu à Châlons. « On sent un attachement au centre-ville et aux commerces indépendants, un dynamisme et une solidarité qu'on ne trouve pas toujours ailleurs. » Jessica a déjà noué des liens forts avec ses confrères. « J'ai réalisé des étuis pour Ludoptic et je vais peut-être fabriquer des tabliers pour un restaurateur. » De bon augure pour la suite.

Sonia Legendre

EN BREF La GHV a aussi sa plate-forme de e-commerce

L'art de la paix, illustré par Czek

Les dessins de Czek s'exposent sur les grilles de la collégiale et illustrent l'histoire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

D

es personnages espiègles et valeureux, des décors d'époque et des scènes reconstituées : depuis peu, les illustrations fouillées et colorées de l'artiste châlonnais Czek embellissent les grilles de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux. Cette expo à ciel ouvert conte l'histoire de la guerre et de la paix à Châlons, et adresse un joli clin d'œil au prix Nobel décerné il y a bientôt cent ans à Léon Bourgeois. Sans pour autant occulter l'absurdité et la folie des affrontements entre les troupes, le dessinateur apporte aussi, grâce à l'aquarelle et à sa touche poétique, presque fantastique, des clés de lecture accessibles au plus grand nombre.

Ses œuvres sont regroupées dans la nouvelle brochure « Explorateurs » publiée par l'espace « Châlons ville d'art et d'histoire ». Un condensé d'anecdotes sur le passé et le patrimoine, à découvrir en famille.

S.L 4 Livrets « Explorateurs – Guerre et paix » disponibles en mairie dès cette fin de semaine et téléchargeables sur www.chalonsenchampagne.fr.

I

Jessica Lengelée espère bientôt rouvrir librement son atelier pour partager son univers avec les Châlonnais(es). © l'Hebdo du Vendred

La Société des grands magasins, propriétaire de la Galerie de l'hôtel de ville, lance une plate-forme nationale de e-commerce baptisée « Preparonsdemain.fr » en partenariat avec Le pot commun, site de collecte d'argent en ligne. Objectif : permettre aux consommateurs de commander à distance les produits des boutiques pratiquant la livraison ou le « click & collect » et d'acheter des chèques qu'ils pourront utiliser dès le déconfinement dans les commerces participants. Un concept qui ressemble beaucoup à celui imaginé par la mairie de Châlons et l'UCIA afin de soutenir l'ensemble des commerçants et artisans face à la crise. Pour rappel, les bons d'achat bonifiés proposés via la plate-forme « Achetezachalons.fr » seront accessibles dès ce vendredi 20 novembre et utilisables à distance, même pendant le confinement.

L'opposition municipale intègre la Semcha En octobre, le conseiller municipal socialiste Rudy Namur avait reproché à la majorité l'absence des élus de l'opposition au sein de la Société d'économie mixte de Châlons (Semcha). Vote à l'appui, l'assemblée avait en effet refusé sa candidature. Le voici désormais intégré au conseil d'administration de ladite structure, suite à la démission de Jean-Baptiste Leclère (conseiller de la ma-

mplantée depuis 2017 dans le bâtiment estampillé « économie sociale et solidaire » du 111, avenue de Paris, la Fabule (comme Fabrique artisanale de bière urbaine, locale et équitable) a fait savoir via les réseaux sociaux qu'elle organisait ses dernières ventes de bouteilles, évoquant un « clap de fin » mais aussi plusieurs réflexions en cours pour l'avenir. « On vous tient au jus malté !

En attendant, ne buvez pas n'importe quoi non plus ! », pouvait-on lire sur sa page Facebook ce mardi 17 novembre. Aucune procédure judiciaire n'est actée pour l'heure et l'équipe, qui compte trois salariés, espère rebondir malgré les difficultés rencontrées ces derniers mois. A suivre, en croisant les doigts.

S.L

jorité) et à un nouveau vote, lors du dernier conseil municipal.

Chantiers en pagaille Le confinement n'empêche pas la poursuite des travaux, comme en témoignent les chantiers qui s'ouvrent ici et là à Châlons. Jusqu'au 18 décembre, Colas Nord-Est interviendra sur le terre-plein central de l'avenue de Metz pour y aménager des gaines, engendrant une circulation alternée entre l'allée PaulDoumer et le rond-point Moulin-Picot. Du 23 au 27 novembre, la chaussée et les enrobés de la place aux Chevaux seront repris et la mairie prévoit plusieurs déviations pour la contourner. Dès ce lundi également, mais pour une durée de dix semaines, le mur de Chastillon, ruelle du Canal, fera l'objet d'une réfection complète, moyennant un budget de plus de 220 000 euros TTC.

Les prochaines séances de vaccination Le service communal d'hygiène et de santé maintient ses séances de vaccination gratuite pendant le confinement. Les prochaines se tiendront le 25 novembre (de 10 h à 11 h 30 au centre socioculturel Rive gauche), le 2 décembre (de 10 h à 11 h 30 au centre socioculturel Schmit), le 9 décembre (de 17 h à 18 h au palais des sports Pierre de Coubertin) et le 16 décembre (de 10 h à 11 h 30 au centre socioculturel du Verbeau).

Contact : 03 26 69 38 44, hygiene.mairie@chalonsenchampagne.fr.

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Epernay

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Municipales

Éric Plasson redevient maire de Pierry Battu en mars dernier, l'ancien maire a retrouvé son fauteuil à la faveur d'une élection partielle, dimanche dernier, remportée avec cinq voix d'avance sur son premier poursuivant.

I

l n'aura donc pas fallu plus de 6 mois à Éric Plasson pour retrouver son fauteuil de maire. Élu en 2014, cet inspecteur du Trésor public de profession avait été battu, en mars dernier, par Jessy Lefèvre et sa liste « Ensemble pour Pierry ». En raison de la pandémie, ce dernier avait finalement dû attendre la fin du mois de mai pour récupérer l'écharpe tricolore de premier édile. La lune de miel avec son conseil municipal, élu le 5 juin, aura été de très courte durée puisque dès la fin du mois de juillet, neuf des colisitiers de Jessy Lefèvre dénonçaient dans une lettre ouverte des dissensions au sein de la nouvelle équipe.

En août, les démissions de quatre adjoints au maire et de cinq conseillers municipaux rendaient nécessaire une nouvelle élection, le conseil municipal n’étant plus composé que de onze conseillers sur les quinze de l’effectif légal.

Finalement, Jessy Lefèvre a jeté l’éponge et laissé la voie libre à Éric Plasson et sa liste « Bien vivre à Pierry aujourd’hui et demain »,

Éric Plasson, maire de Pierry de 2014 à 2020, a retrouvé son fauteuil. © Archives l'Hebdo du Vendredi

qu’il a de nouveau présenté au suffrage des 46,32 %) et « Ouverture et bienveillance de Philippe Raboit (33 voix, Pierritiers. En tête au premier tour, il a remporté le 6,40 %). « La victoire n’en « Fédérer, rassurer, est que plus belle car elle second, dimanche dernier, a été difficile mais cela red'une très courte tête, avec informer » flète l’état du pays et de 244 voix (47,28 %), denotre village qui connaisvant la liste « Unis pour Pierry » de Jean-Louis Richard (239 voix, sent un problème de confiance dans la chose

publique, estime le nouveau maire de Pierry, lequel va désormais s’atteler à réconcilier les différents camps qui se sont opposés durant ces derniers mois, parfois avec virulence, sur Facebook notamment. Finalement, il n’y pas de dissonance très grande entre nos deux programmes, seulement une façon différente de l’aborder. Notre thématique est de remettre l’humain au centre de nos préoccupations.

Nous allons prendre en compte ceux qui sont connectés et veulent une communication instantanée mais aussi ceux qui ne le sont pas, notamment les seniors. Il faut fédérer, rassurer, être à l’écoute et donner de l’information à tous les Pierritiers. » Compte tenu du faible écart du scrutin, certains réclament déjà au nouveau maire d’intégrer, à la liste de ses adjoints, un membre de l'équipe de Jean-Louis Richard, qui aura droit à trois des quinze sièges du conseil municipal. « Si Monsieur Richard avait voulu se rallier pour que nous fassions une équipe commune, il aurait pu me le proposer à l’issue du premier tour », répond le nouveau maire. La passation de pouvoir aura lieu ce vendredi 20 novembre, à 18 h 30, dans la salle des fêtes Frère Jean Oudart, où Éric Plasson devrait officiellement être élu par le nouveau conseil municipal.

Simon Ksiazenicki

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Epernay

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Patrimoine

EN BREF

Le Pressoir espère 50 000 visiteurs par an

Le champagne officiellement reconnu au Paraguay

A

près avoir décidé, le mois dernier, de créer une société publique locale (SPL) pour gérer Le Pressoir, le futur centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne d’Aÿ, les élus de la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) ont détaillé ce que prévoit ce dispositif. Société à capitaux 100 % publics, dont les communes actionnaires de la CCGVM abonderont à hauteur de 100 000 €, la SPL Le Pressoir prévoit un chiffre d’affaires de 537 000 € la première année, de 623 000 € la cinquième année et un équilibre Le Pressoir doit ouvrir au printemps prochain. attendu dès la troisième année d’exploitation. L'objectif © l'Hebdo du Vendredi de fréquentation a été fixé à 50 000 visiteurs par an pour cet équipement qui doit ouvrir au printemps prochain, si la situation sanitaire le permet.

L’une des principales actions du Comité Champagne est de défendre sa précieuse appellation à travers le monde. Il œuvre ainsi pour que celleci soit reconnue et protégée et c’est désormais le cas au Paraguay.

Comme 121 autres pays, le pays sudaméricain de 7 millions d’habitants reconnaît désormais ce droit de propriété intellectuelle spécifique et luttera contre tout usage abusif du nom champagne ou de tout terme dérivé.

Le Paraguay est le plus modeste consommateur de bulles d’Amérique du Sud puisque seulement 8 331 bouteilles y ont été expédiées en 2019, pour un chiffre d’affaires de moins de 190 000 €.

Vincent Perrin, directeur du Comité Champagne, passe la main

Coronavirus

Le Comité Champagne a annoncé le départ à venir de son directeur général, Vincent Perrin. Celui-ci « souhaite donner une nouvelle orientation à sa carrière » après sept années passées à la tête de l’interprofession. Il sera remplacé, le 1er février, par Charles Goemaere, son adjoint, qui travaille au Comité Champagne depuis 17 ans.

L

Nouveaux reports pour Le Salmanazar

Le port du masque reste obligatoire jusqu'en février e préfet de la Marne a prolongé la durée des mesures prises le 23 octobre pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, incluant l’obligation du port du masque sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, dans toutes les villes de plus de 3 500 habitants du département mais également dans certaines communes de petite taille. Sur le bassin sparnacien, cela concerne Avize, Dizy, Épernay, Magenta, Mardeuil, Moussy et Pierry. Cette obligation est prolongée jusqu’au mardi 16 février inclus.

Le port du masque reste obligatoire dans les rues d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

Capitale du Champagne

Face au confinement, Le Salmanazar a une nouvelle fois dû se résoudre à reporter les spectacles prévus en novembre et en décembre. Heureusement, presque tous ont trouvé de nouvelles dates de report, à partir du mois de février (à retrouver sur lesalmanazar.fr et sur les réseaux sociaux), mis à part le concert Carte blanche aux jeunes talents à cordes (prévu le 20 novembre) et le spectacle « Galilée » (prévu le 24 novembre). Les places déjà achetées restent valables tandis que pour obtenir un remboursement, il convient de renvoyer les billets par courrier, avant le 15 décembre, à Le Salmanazar, 8, rue de Reims, 51200 Épernay.

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Sport

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LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).

Football L1 (11e j.) : Reims (16e) - Nîmes (18e)

Pas le moment de se rater

OFFICE NOTARIAL DE LA PORTE DE MARS

C

’est au compte-goutte que l’entraîneur rémois David Guion a récupéré, cette semaine, ses joueurs partis en sélection nationale. Ils étaient quatorze à être concernés et il est donc difficile de savoir dans quel état de fatigue se trouve son groupe, sans compter le risque Covid-19, décuplé lors de ces voyages… La plupart étaient néanmoins de retour à l’entraînement, mardi aprèsmidi, afin de préparer une rencontre très importante.

Ce dimanche, les Rémois reçoivent Nîmes, un adversaire qui ne s’est pas remis du départ de son en- David Guion a retrouvé une partie de ses traîneur Bernard Blaquart, lors de la dernière internationaux en cours de semaine. intersaison. Dix-huitièmes avant cette 10e journée, © l'Hebdo du Vendredi les Crocos restent sur quatre défaites, dont un naufrage face à Angers (1-5), avant la trêve. Les Rémois auront à cœur de poursuivre cette spirale négative nîmoise, d’autant que se profilent des matches délicats, avec notamment un déplacement à Lyon (29 novembre) et la réception de Nice (6 décembre). Mieux vaut repartir sur de bonnes bases.

4 Reims - Nîmes, dimanche 22 novembre, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur Téléfoot.

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Battues le week-end passé par Fleury (1-2), les Rémoises affrontent un nouvel adversaire à leur portée ce samedi 21 novembre, à 14 h 30, à l’occasion de la 9e journée de Division 1. Onzième, l’ASJ Soyaux Charente vise, comme le Stade de Reims (8e), le maintien cette saison.

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EN BREF Le Champagne Basket s'éclate en Coupe de France A défaut de jouer en Jeep Elite, le Champagne Basket a disputé, mardi soir, son 16e de finale de Coupe de France. Opposée à Besançon, pensionnaire de Nationale 1, dans une salle René-Tys vide, l'équipe entraînée par Cédric Heiltz n'a pas fait de détails. Ainsi, bien que privée de deux joueurs majeurs (Dominique Archie et Travis Leslie Travis), elle menait déjà de 14 points à la fin du premier quart et s'est finalement imposée sur le score sans appel de 104 à 67. A noter lors de cette rencontre, les bonnes performances de Jessi Begarin (28 points), Mathieu Gauzin (20 points et 7 rebonds) ou encore d'Arnas Velicka (10 points et 14 passes décisives).

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Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C’est une semaine collaborative qui démarrera sur de bons rails. Des échanges fournis devraient vous permettre d'adopter un autre angle de vision que le vôtre. Restez tolérant(e) et ouvert(e).

La semaine sera à hue et à dia, vous n'aurez pas toujours une appréciation juste des situations. Attention donc à ne pas promettre plus que vous ne puissiez tenir.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Cette semaine, vous affronterez avec résilience des changements, vous en ressortirez plus décidé(e) et motivé(e) que jamais à tenir votre ligne.

Attention toutefois à l'effet cocotte-minute.

Votre vie amoureuse, si elle a été soumise à des tensions récemment, connaîtra une certaine accalmie. Vous recevrez proportionnellement à ce que vous aurez donné.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La période vous verra tiraillé(e) par des envies contradictoires. Vous serez à la fois empli(e) de nouvelles ambitions, mais freiné(e) par des obstacles et par vos propres doutes.

C’est une semaine faite pour vous poser et recharger vos batteries. Prenez le temps de la réflexion pour peser le pour et le contre des nouvelles options qui se présenteront à vous.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Aujourd’hui, vous vous trouverez en position de médiateur au milieu de conflits familiaux tendus. Ce sera nerveusement éprouvant, mais vous saurez faire face avec bienveillance.

Au plan professionnel, les situations se fluidifient, vous aurez de belles opportunités à saisir. Côté cœur, vous serez sur la même longueur d'onde que l'être aimé.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

La semaine pourrait être un peu confuse et brouillonne. Vous devrez apprendre et avancer par vous-même. Côté cœur, quelques désaccords passionnés seront possibles.

Débordant(e) d’énergie, ouvrez-vous à tous les courants, car les opportunités ne manqueront pas ! Côté cœur, si vous placez la barre trop haute, vous risquez d'aller au conflit.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Aujourd’hui, tout ira de mieux en mieux : vos amitiés devraient d'abord vous requinquer, puis la pression diminuera sur le plan professionnel, avec davantage de travail collaboratif.

Vous aurez l’énergie nécessaire pour surmonter les épreuves sur votre route. Toutefois, vous risquez d’être plus éparpillé(e) et moins rigoureux(se) qu'à l'accoutumer, mais plus créatif(ve) !

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

3° 8°

2° 9°

Lundi

3° 8°

5° 10°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe La rénovation énergétique des logements Le contexte actuel incite à la rénovation énergétique des logements. Pour éviter les abus liés à certains démarchages à domicile qui proposent des prestations inappropriées quant à leur objet et à leur coût et fournissent des informations erronées sur les aides publiques dont vous pouvez bénéficier, il vous est recommandé de consulter d’abord le service public de la rénovation énergétique FAIRE. Leurs conseillers vous aideront dans votre décision.

Infos sur le site faire.gouv.fr CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

VINCENT CROCHET - DAVID MENNETRET - SYLVIE JACQUEMAIN-COURNIL - CHRISTOPHE PIERRET - CHANTAL THIBAULT - FRANCK LESCOUT - BARBARA FRANCOIS-BOUCHER

APPARTEMENTS

SECT AV DE LAON, 4 pièces d'env 86 m² au 3ème étage avec ascenseur comprenant double séjour 34 m² avec petite terrasse, cuisine équipée avec large balcon, deux chambres, SDB, WC et rangements. Cave. Charges individuelles.

Bon état général. DPE : D. Honoraire charge vendeur.

Prix : 169 000 €

EUROPE - Dans résidence de très bon standing, appartement de 4 pièces principales situé au 1er étage avec ascenseur.

Surface habitable de 92 m² comprenant : Entrée avec placards, salon/séjour (33m²) avec balcons, cuisine, cellier, SDB et deux chambres. Cave et garage. Chauffage collectif. ENSEMBLE AGREABLE ET LUMINEUX. Classe Energie :Vierge - Honoraire charge vendeur.

Prix : 164 000 €

SECTEUR SAINT ANDRE/JEAN-JAURES - Appartement en parfait état situé au 1er étage d'une copropriété située en cœur d'Ilot (aucune nuisance). Surface hab : 48 m² comprenant : Entrée avec placard, Séjour/cuisine (31m²), coin nuit en mezzanine, SDD/WC. Chauffage électrique - Achat d'un parking possible en sus du prix. ENSEMBLE TRES AGREABLE. Honoraire charge vendeur - Classe Energie : En cours.

Prix : 179 000 €

EXCLUSIVITÉ, 5 PIÈCES D'ENV 103 M² avec deux balcons, au 3ème étage d'une copropriété avec ascenseur. Quartier Pommery/Europe. Séjour d'env 37 m², 3 chambres, cuisine, arr cuis, deux SDB et WC. Fenêtres PVC, volets roulants.

Chauff coll. Cave.Travaux à prévoir. Honoraire charge vendeur. Classe énergie :Vierge Prix : 118 000 €

TERRAIN A BATIR

APPARTEMENTS

VIGNOBLE Terrain à bâtir d'une surface d'environ 609 m². Dépendance et garage sur le terrain.

Honoraire charge vendeur Prix : 82 000 €

EN EXCLUSIVITE, SECTEUR CLAIRMARAIS - Appartement de 3 pièces principales situé au troisième et dernier étage.

Surf hab de 52 m² comprenant : Entrée, séjour/cuisine (25m²), 2 chambres, SDD et Wc. Copropriété bien entretenue avec jardin collectif. Chauffage électrique. Ensemble en bon état - Honoraire charge vendeur. Classe Energie : D Prix : 118 000 €

EXCLUSIVITE JJAURES proche tout commerce, 4 pièces duplex d'environ 76 m² au 2ème étage d'une petite copropriété (ss asc). Garage une voiture. Salon (21 m²), séjour avec partie kitch (18 m²). Palier, deux chambres et SDB. Charges individuelles, CC au gaz. Bon état général. DPE :C - Honoraire charge vendeur.

Prix : 185 000 €

SECTEUR SAINT REMI - Dans résidence entourée de verdure, appartement de 4 pièces principales situé au rez-dechaussée. Surface habitable d'environ 92 m² comprenant : Entrée, séjour/salon (39m²), cuisine, 2 chambres, SDB/WC. Chauffage collectif. Parking en sous/sol. Grande cave. Honoraire charge vendeur. Classe Energie :Vierge Prix : 156 000 €

MAISONS

SECTEUR CLAIRMARAIS/GARE - Maison de 6 pièces principales d'une surface habitable de 165m² comprenant au RDC : Entrée, chambre/sdd/wc. A l'étage : Salon/séjour/cuisine équipée (47m²). Au second : 2 chambres et SDB. Au dernier étage : Chambre avec accès terrasse arborée. Nombreux rangements. Cave et garage. ENSEMBLE ENTRES BON ETAT ET LUMINEUX. Honoraire charge vendeur. Classe Energie : C Prix : 530 000 €

DISTRICT, MAISON JUMELÉE D'UN SEUL CÔTÉ sur 312 m² de terrain clos. Surface habitable d'environ 100 m² comprenant au RDC: Entrée, buanderie et accès garage. A l'étage : Séjour/salon (28m²) avec balcon côté jardin, cuisine et une chambre. Au second : 2 chambres, dressing et SDB. Chauffage gaz. Maison entretenue. ENVIRONNEMENT CALME ET AGREABLE. Honoraire charge vendeur. Classe Energie : En cours Prix : 242 000 €

MAISONS CAMPAGNE

CORMONTREUIL, sur 319 m² de terrain clos, maison de 5 pièces principales élevée sur deux niveaux, jumelée d'un seul côté (extension possible de l'autre côté), comprenant séjour de 26 m², cuisine, wc sur le 1er niveau.

Au second : 3 chambres et SDB. Sous/sol total avec partie garage et cave. Jardin sur l'arrière. Courette devant. Secteur calme et agréable. Intérieur à rafraîchir. Fenêtres PVC. CC au gaz.

Classe énergie : en cours. Honoraire charge vendeur.

Prix : 242 000 €

Pendant la période du confinement !

Les visites des biens immobiliers sont interdites. Nous vous proposons une visite virtuelle sur demande pour chacun de nos biens.

EXCLUSIVITÉ BOUZY pavillon indépendant, sur 917 m² de terrain clos, offrant un potentiel de 180 m² habitables après aménagement des combles (accessibles par escalier). Plain-pied actuellement composé d'un séjour de 46 m², cuisine équipée, deux chambres et SDB. Sous/sol total avec partie garage. Jardin. Secteur calme et agréable.

Classe énergie : F- Honoraire charge vendeur.

Prix : 267 000 €

PRENEZ SOIN DE VOUS, on se retrouve bientôt.

VILLERS MARMERY - Maison ancienne avec vaste cour close. Surf hab environ 134 m² comprenant : Entrée, Séjour/Salon, cuisine, pièce/Wc. A l'étage : 2 chambres, SDB/WC. Dépendance d'environ 69 m² (cellier + grenier).

Grand garage (40m²) avec 2 chambres (ex vendangeurs) au-dessus. Belle cave voutée.Travaux à prévoir. Honoraire charge vendeur. Classe Energie : D Prix : 230 000 €

LOCATIONS F6 de 129m2 - A REIMS - Boulevard St Marceaux, dans résidence bien entretenue et calme au 6ème étage. Cpt : entrée avec placard, séjour, cuisine meublée et équipée (four, plaques, hotte, lave-vaiselles, réfrigérateur), 4 chambres dont 2 avec placards, 2 Salles de bains, WC. Cave. Parking. Garage. 3 balcons. Chauffage collectif.

Classe Energie : en cours. Libre le 30/11/2020.

Loyer: 1 300€/mois CC Dont charges:190€ Dont TOM: 30€ Dépôt de garantie: 1 080€ Honoraires charge locataire: 886.49€ Dont 387€TTC pour état des lieux.

A SAISIR - F4 de 81.72m2 - A REIMS - rue Houzeau Muiron. Appartement entièrement rénové, situé dans une résidence sécurisée au 6ème étage offrant une vue sur la cathédrale. Comprenant : entrée, cuisine meublée et équipée (hotte et plaques), vasteséjour de 30 m2, wc, dégagement avec placards, 2 chambres, salle de bains.Balcon. Cave et parking aérien. Chauffage collectif. Classe Energie : vierge (consommations non exploitables). Loyer: 995€/mois CC Dont Charges: 156€Dont TOM: 14€ Dépôt de garantie: 825€ Honoraire charge locataire: 639.80€ Dont 245.16€ TTC pour état des lieux

F1- REIMS centre ville rue de vesle appart de 36 m2 au 1er étage dans petit immeuble bien entretenu. Cpt: entrée, séjour, cuisine ouverte, sdd, WC. Chauffage individuel électrique.

Classe énergie E . Libre le 10/02/2021.

Loyer: 421€/mois CC Dont charges: 25€ Dépôt de garantie: 396€ Honoraires charges locataire: 341.76€ Dont 108€ TTC pour état des lieux

F2 à REIMS - Chaussée Bocquaine - Bel appt de 57m2, en excellent état, dans résidence de standing proche centre ville, 2ième étage cpt : entrée avec placard séjour de 26m2, chambre, balcon, grand garage. Chauffage individuel gaz.

Classe Energie : en cours.

Loyer: 665€/mois CC Dont charges : 65 € Dépôt de garantie : 600€ Honoraires charge locataire : 492€ Dont 171€ TTC pour état des lieux

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