L'Hebdo du Vendredi Reims 640 by Kilkoa

du A U Q U OT I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

REIMS n°640 du 27 novembre au 3 décembre 2020

Déconfinement

Sauver Noël

DÉCONFINEMENT

Arnaud Robinet soutient l'hôtellerie et la restauration p. 8

GRAND REIMS

Vers une hausse de la taxe des ordures p. 8 ANIMATIONS

A Reims, coup d'envoi de la magie de Noël p. 8 FOOTBALL

Risque maximum pour Reims face à Lyon p. 14 Le gouvernement mise sur un déconfinement en douceur afin de préserver les fêtes de fin d'année : un moment particulièrement attendu par les commerces dits « non essentiels » qui, après quatre semaines de fermeture, peuvent rouvrir ce samedi 28 novembre. p. 4 et 5

Le Domaine Pommery rouvre les portes de sa boutique et du Cellier Carnot

Offres de Noël - Cuvées exclusives Tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h

Immobilier : les offres des notaires p. 6 et 7

Humeurs ÉDITO

L'aDieu « Dieu est mort ». C’est sans ambages et en paraphrasant Nietzsche que le journal « L’Équipe » a annoncé, en une de son édition de jeudi, la mort du footballeur Diego Maradona. Tous les superlatifs ont été usités pour qualifier le joueur hors norme qu’a été El Pibe de Oro (« Le gamin en or »), décédé à 60 ans d’un arrêt cardiaque. Révélé dans les années 1980, à un moment où l’industrie du football débutait sa fulgurante ascension, Maradona aura transcendé son sport. De l’équipe d’Argentine juniors qui remporta le Mondial de 1979 face à l’URSS, à celle « des grands » qui soulèvera la Coupe du Monde 17 ans plus tard, en passant par Naples, modeste club qu’il emmena au sommet de l’Italie en 1987, puis de l’Europe, l’Argentin avait cette capacité hors du commun à sublimer un collectif. Son but de la main, en demi-finale du Mondial 1986, suivi quatre minutes plus tard du « But du siècle », marqué après s'être joué de six Anglais, résument les deux faces de la même pièce Maradona, à la fois Dieu et Diable. En parallèle de cette carrière sportive quasiparfaite, l'Argentin a aussi façonné son image par ses frasques : premières virées nocturnes à Barcelone où il a avoué avoir mis le nez dans la cocaïne, relations avérées avec la Camorra mafieuse de Naples, bagarres, contrôles positifs... Ce joueur aux origines modestes aura également toujours montré un attachement, feint ou réel, aux gens ordinaires, mais aussi pris des positions politiques aussi fortes que rares dans le milieu, soutenant le socialisme latino-américain et ses dirigeants autoritaires. Un personnage à la fois génial et en proie à ses faiblesses, c’est-à-dire profondément humain. Pour ceux qui dédaignent le football, il suffit d'observer les réactions que sa mort suscite dans le monde et en Argentine, où trois jours de deuil national ont été décrétés et où sa dépouille a été exposée au palais présidentiel la Casa Rosada, pour comprendre que c’est un peu plus qu’un simple sport. Certes, le football ne change strictement rien à la vie, mais il lui donne du charme. Et elle en aura un peu moins sans Diego Maradona.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Du 27 novembre au 3 décembre 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Consommer ou ne pas consommer : telle est la question

Hasard du calendrier, en France, la date de la réouverture de tous les commerces dans le cadre du déconfinement progressif, programmée ce samedi 28 novembre, coïncide avec la Journée mondiale sans achat. Lancé en 1992 par le Canadien Ted Dave avec le slogan « enough is enough ! », que l'on peut traduire par « trop c'est trop », cet événement vise à protester contre le gaspillage de notre société de consommation et ses conséquences sur la dégradation de l'environnement, l'exploitation des populations ou encore la perte des valeurs humaines. Dans notre pays, cette opération a été reprise par l'association Casseurs de pub qui organise tous les ans, depuis 1999, une « Journée sans achat », le dernier samedi du mois de novembre. Cette année, les consommateurs sont donc face à un dilemme : acheter pour soutenir les commerces lourdement impactés par la pandémie de Covid-19 ou au contraire s'abstenir afin de préserver les ressources de la planète.

Le ralentissement La Champagne de l'épidémie se poursuit se met au slam Après avoir atteint des sommets il y a un peu moins de quatre semaines, les indicateurs sur la circulation de la Covid-19 continuent de décroître. C'est particulièrement vrai dans la Marne qui fait aujourd'hui figure de bon élève avec un taux d'inci© l'Hebdo du Vendredi dence (nombre total de nouveaux cas sur 7 jours glissants pour 100 000 habitants) de 105,7, selon les données de l'Agence régionale de la santé datées du 25 novembre (155 en France et 176,5 en Grand Est). Le chiffre marnais est ainsi presque quatre fois inférieur à celui mesuré au début du mois. S'il se situe toujours au-dessus du seuil d'alerte fixé à 50, il est désormais largement en dessous des seuils d'alerte maximale et renforcée. La Marne est le seul département du Grand Est dans ce cas. Reste que ces bons résultats, qui doivent encore être améliorés, se traduisent à peine au niveau des hospitalisations. Ces dernières commençant tout juste à diminuer dans la Marne, comme à l'échelle du Grand Est.

Le Syndicat des vignerons a dévoilé, sur ses réseaux sociaux, un slam qui rend hommage au champagne et à tous ses acteurs. Composé par Raphaël Herrerias, musicien et chanteur originaire de Saint-Étienne, et accompagné par le pianiste Sofiane Pamart, référence dans le monde du rap français, ce titre de 2’07, baptisé « La Course des bulles », s’accompagne d’une vidéo d’images tournées lors de la dernière vendange. Cette rencontre de deux mondes offre un résultat original et surprenant, à découvrir sur les réseaux sociaux du SGV et de sa marque Champagne de vignerons.

C'est en grammes, le poids de médicaments non utilisés (MNU) pour chaque habitant du Grand Est qui est collecté et valorisé (+1 % par rapport à 2018). Un résultat largement supérieur à la moyenne nationale qui s'établit à 159 grammes (-1,85 % par rapport à 2018). Une baisse qui s'explique notamment par la diminution des ventes de médicaments. Gérée par l'organisme Cyclamed, la collecte des MNU via les pharmacies, qui ne peuvent d'ailleurs pas les refuser, contribue à préserver l'environnement et les risques sanitaires domestiques. Plus d'infos sur www.cyclamed.org

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À la une

Coronavirus

Un déconfinement en plusieurs étapes Malgré la barre symbolique des 50 000 décès franchie, le président de la République a annoncé, mardi soir, l’assouplissement du confinement et un cap pour les deux mois à venir. Dès ce week-end, de nombreux commerces seront autorisés à rouvrir. Samedi 28 novembre : réouverture des commerces C'était une attente très forte de la part des professionnels et des consommateurs, Emmanuel Macron l'a annoncé, mardi soir : « Tous les commerces pourront rouvrir et les services à domicile reprendre, mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict, qui a été négocié avec l’ensemble des professionnels. » Les commerces dits « non-essentiels », durement touchés par ce deuxième confinement, pourront donc rouvrir à partir de ce samedi 28 novembre, jusque 21 h maximum, et ainsi préparer le Black Friday (jour de soldes), initialement prévu le 27 novembre et finalement décalé au 4 décembre, et les fêtes de fin d'année. Tous les rayons pourront rouvrir dans les grandes surfaces et dans la distribution spécialisée. Le nouveau protocole sanitaire prévoit notamment une jauge maximale d’accueil, fixée à un client pour 8 m2, contre 4 m2 pour le précédent protocole. Pour les magasins de plus de 400 m2, un comptage à l’entrée

de circuler librement les soirs des 24 et 31 décembre. Les cinémas, les théâtres et les musées pourront reprendre leur activité, au contraire des grands lieux de rassemblement, des bars, des restaurants et des discothèques. Les stations de sports d'hiver, aussi, devraient rester fermées jusqu'en janvier.

Avec la réouverture des commerces samedi, les centres‐villes vont retrouver un peu de dynamisme. © l'Hebdo du Vendredi

devra être mis en place. Les déplacements de promenade seront désormais permis dans un rayon de 20 kilomètres et pour trois heures, contre 1 kilomètre et une heure jusque-là. Les activités extrascolaires en plein air seront à nouveau autorisées et les cultes pourront retrouver leurs offices, limités à 30 personnes. En revanche, le système de l’attestation restera en vigueur, le télétravail devra être privilégié et il faudra « continuer à rester chez soi [et] à renoncer aux réunions privées, aux rassemblements familiaux, à tous les déplacements non-nécessaires », a exhorté le président de la République.

Mardi 15 décembre : levée du confinement, retour du couvre-feu Si les contaminations se situent autour des 5 000 par jour (16 300 le 26 novembre) et le nombre de personnes en réanimation est inférieur à 3 000 (4 150 actuellement), le confinement pourra être levé le 15 décembre. « Nous pourrons donc à nouveau nous déplacer, sans autorisation, y compris entre régions, et passer Noël en famille », a expliqué le chef de l'État, tout en appelant au sens des responsabilités et à limiter les déplacements inutiles. Le couvre-feu, de 21 h à 7 h, fera son retour, mais il sera possible

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Mercredi 20 janvier : réouverture des bars, restaurants, salles de sport ? Sous réserve d'une situation sanitaire stable, Emmanuel Macron a fixé au 20 janvier la dernière étape du déconfinement. D’ici deux mois, le président assure que « nous aurons le recul suffisant au retour des fêtes de fin d’année […] pour voir exactement les conséquences de la modification de nos comportements et donc […] si cela est possible [prendre] de nouvelles décisions d’ouverture. » Si le niveau de contamination à la Covid-19 se maintient sous la limite des 5 000 cas par jour, les bars, restaurants et salles de sport pourraient rouvrir et le couvre-feu être décalé. Les lycées, dont certains fonctionnent actuellement en demi-classe, pourraient être pleinement rouverts et les établissements d'enseignement supérieur pourront reprendre également, mais « quinze jours plus tard ». Malgré ces assouplissements, Emmanuel Macron entend « éviter une troisième vague » et donc « un troisième confinement ».

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Librairies délivrées

Les grandes enseignes face au rush de Noël

'heure de la réouverture a sonné pour la plupart des commerces. Un moment très attendu, notamment par les librairies et leurs produits considérés comme « non essentiels » : les livres. Lors de cette période de fermeture, ces dernières ont pu compenser en partie le manque à gagner, grâce à la mise en place du « click and collect ». C'est le cas par exemple de la librairie l'Apostrophe à Epernay. « Lors du premier confinement, nous n'étions pas prêts, explique Sylvain Daniel, gérant du magasin sparnacien. Le site internet existait, mais ne permettait pas le paiement en ligne, de plus, de nombreux fournisseurs étaient fermés, sans oublier que les masques et le gel hydroalcoolique n'étaient pas disponibles. » Ce second confinement a donc été différent. « Grâce à notre site que nous avons adapté, aux ré- A Epernay, la librairie l'Apostrophe est prête à accueillir de seaux sociaux et à la prise de com- nouveau ses clients. © l'Hebdo du Vendredi mandes par téléphone, nous avons réalisé un tiers de notre activité habituelle. » Des résultats certes satisfaisants, mais qui ne permettent pas la rentabilité de la boutique sans les aides de l'État (exonérations de charges, recours à l'activité partielle et prêt garanti par l'État). L'expérience a cependant eu des conséquences positives. « Cela nous a permis de garder le lien avec nos clients et même de créer un élan de sympathie entre eux et la librairie, ce qui nous a permis d'attendre plus sereinement la réouverture », explique Sylvain Daniel. Aujourd'hui, le gérant se dit heureux et soulagé de retrouver ses lecteurs : un moment qu'ils assurent préparer avec son équipe « depuis le tout premier jour de ce second confinement ».

omme les grandes surfaces, les enseignes spécialisées ont été forcées de fermer certains rayons dits « non essentiels » pendant le mois de novembre. À la Fnac Reims-Thillois, l’un des rares commerces de la zone commerciale encore ouvert pendant ce confinement, les rayons bureautique, informatique, diffusion de son, télévision et préparation culinaire sont restés accessibles aux clients, mais les parties librairie, audio, vidéo, photo et gaming étaient closes, soit plus de la moitié du magasin. « On a dû faire preuve Les rayons fermés pendant le confinement vont rouvrir dès samedi d’agilité et de rapidité, sourit Xa- matin. © l'Hebdo du Vendredi vier Durand, le directeur de l’enseigne marnaise. Il y a eu une baisse de fréquentation logique, car les clients ne pouvaient pas se déplacer comme d’habitude et une grosse partie du magasin ne leur était pas accessible. » Certains travailleurs ont été mis en activité partielle, mais depuis cette semaine, l'ensemble des 30 salariés est à pied d’œuvre pour préparer la réouverture complète. Les rayons fermés jusqu’ici ont été mis à jour en fonction des sorties et comme chaque année à pareille période, douze intérimaires ont été recrutés en vue du rush de Noël. « On attend un flux important, en tout cas, on l’espère », prédit son directeur. La fréquentation de ce magasin de 1 800 m2 sera néanmoins contrainte par les nouvelles mesures sanitaires qui prévoient notamment un comptage à l’entrée, afin de respecter la jauge d’un client pour 8 m2. « Depuis le mois de mai, on appliquait déjà une jauge, relativise M. Durand. On a beaucoup appris depuis le premier déconfinement et on sait gérer ces situations pour accueillir au mieux nos salariés et nos clients. » À partir de lundi prochain, l’enseigne a prévu d’étendre ses horaires d'ouverture, mais également de mettre en place un point de retrait des commandes, à l’entrée du magasin, pour éviter aux clients d’avoir à parcourir les allées. Le commerce s’adapte à tout.

Julien Debant

Simon Ksiazenicki

Le casse-tête des petites boutiques

epuis neuf ans, Jean-Baptiste Bouquemont gère le Chemin des fées, seule boutique indépendante de jeux de société à Châlons. A la veille d'une réouverture très attendue, il jongle entre les préparations de commandes, les appels et les mails en cascade des clients. Et pour cause, il fait partie de ceux qui ont développé leur présence sur le web et le système de pré-commande bien avant le premier confinement. Il propose également le « cliqué-retiré » et plus de 1 300 références sur la plate forme achetezachalons.fr. « Cela demande beaucoup de temps, concède-t-il. Mais mon but, c'est d'avancer en me donnant les moyens de rebondir. » Ces outils lui ont permis de réaliser environ 32 % de son chiffre d'affaires habituel sur la période de mi-mars à avril. « Je devrais être à plus de 50 % pour le mois de novembre. C'est plutôt très bien dans ce contexte. » Comme pour beaucoup, le fonds de solidarité lui a permis de limiter la casse.

« J'ai bénéficié du report des cotisations sociales. Elles ont été réglées depuis, je ne voulais pas avoir de dettes. » Quant aux bisbilles entre magasins spécialisés et grandes surfaces, il les déplore. « Ça a pris le pas sur les solutions mises en place par les commerces dits « non essentiels » pour continuer à travailler. Demain, on va se retrouver avec des prix bradés dans les grandes surfaces parce qu'elles doivent aussi écouler leurs stocks. » Même s'il peut rouvrir sa boutique, il conservera les commandes à distance. D'abord pour les personnes qui hésitent à sortir, ensuite parce que sa surface de vente reste limitée à une cinquantaine de m2. « J'accueillerai une seule famille à la fois. Noël approche, j'imagine que les gens seront au rendez-vous. Difficile à anticiper, mais ça risque d'être la folie. » C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

Sonia Legendre

À Châlons, le Chemin des fées poursuivra les commandes à distance tout en rouvrant boutique. © l'Hebdo du Vendredi

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Champagne

EN BREF

La Cogevi dans le rouge, ses salariés en grève

Un nouveau DG pour le SGV Le Syndicat général des vignerons (SGV) a annoncé la nomination de Laurent Panigai au poste de directeur général. Celui-ci est bien connu dans le vignoble puisqu’il était, depuis 2014, le directeur adjoint de Nicolas Feuillatte, la plus grande coopérative de la Champagne, qui rassemble 5 000 vignerons et a vendu plus de 11 millions de bouteilles l'an passé. Il sera appuyé par l’actuel directeur général, Pascal Bobillier-Monnot, qui a souhaité, suite à des problèmes de santé, se recentrer sur ses missions politiques et institutionnelles.

La plus ancienne coopérative de vignerons en Champagne, basée à Aÿ, a annoncé des mauvais chiffres et des licenciements.

générale du 30 septembre, la Cogevi révélait un déficit de 6,35 M€ et un chiffre d'affaires en recul de 10 % (65 M€) pour 2019 et, plus étonnant, des erreurs de la direction administrative et financière. Celles-ci ont notamment conduit à une double comptabilisation d’un a doyenne des coopératives champe- stock de 2018, représentant un impact négatif noises est-elle menacée par la faillite ? de 1,9 M€ sur le résultat de 2019. Enfin, un Fondée en 1921 à Aÿ, la Cogevi (pour comité social et économique extraordinaire, le coopérative générale des vignerons) a depuis 13 novembre dernier, est venu porter le coup pris de l’ampleur, avec sa marque de cham- de grâce en annonçant la suppression de huit postes (trois cadres, trois ouvriers et deux pagne Collet, ses deux sites de production à Aÿ et Oger, près de 70 salariés, 900 adhérents agents de maîtrise). et 345 millions de bouteilles de capacité de Une perspective qui a entraîné une grève du personnel, lequel débraye stockage. Devenue un acquelques heures, chaque teur important du secteur, Un stock de 2018 jour, alors que l’activité est la Cogevi est aujourd’hui déjà fortement réduite. dans le rouge. Et la crise compté deux fois « En plus de ces suppressanitaire mondiale n’est sions de postes, nous craipas en cause. En septembre, la Cogevi mettait fin à son gnons pour l’avenir à court et moyen termes, aventure au sein de l’union de coopératives s’inquiète Patrick Leroy, secrétaire général de l’intersyndicale de la CGT champagne. Sortir Alliance Champagne (qui produit les marques Jacquart et Montaudon), 23 ans après son en- d’Alliance Champagne a été une grave erreur trée. Un coup de tonnerre dans le petit monde qui va entraîner une baisse d’activité et de rede la bulle et un premier signal de la mauvaise venu. Les 900 adhérents vont demander des santé de la coopérative. Lors de son assemblée comptes et certains risquent même de partir.

Vente aux enchères de flacons de prestige La coopérative produit sa propre marque, le champagne Collet, ici à Aÿ. © l'Hebdo du Vendredi

Tout ça alors que l’entreprise a bénéficié d’un prêt garanti par l’État de 9 M€ en avril. » L'avenir de la Cogevi s'annonce en pointillé.

Simon Ksiazenicki 4 La Cogevi n'a pas pu répondre à nos questions dans nos délais de parution.

Comme chaque année depuis maintenant 9 ans, les étudiants de la licence commercialisation à l’international des vins et spiritueux de l’Université de Reims et d’Avize Viti Campus organisent une vente aux enchères de belles bouteilles de champagne, vin et spiritueux, ce vendredi 27 novembre. Mais crise sanitaire oblige, celle-ci se vivra uniquement sur internet. Infos : 03 26 47 26 37 et taper Wines Trotters dans la barre de recherche du site interencheres.com.

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SECTEUR SAINT ANDRE/JEAN-JAURES - Appartement en parfait état situé au 1er étage d'une copropriété située en cœur d'Ilot (aucune nuisance). Surface hab : 48 m² comprenant : Entrée avec placard, Séjour/cuisine (31m²), coin nuit en mezzanine, SDD/WC. Chauffage électrique - Achat d'un parking possible en sus du prix. ENSEMBLE TRES AGREABLE. Honoraire charge vendeur - Classe Energie : En cours. Prix : 179 000 €

EXCLUSIVITÉ, 5 PIÈCES D'ENV 103 M² avec deux balcons, au 3ème étage d'une copropriété avec ascenseur. Quartier Pommery/Europe. Séjour d'env 37 m², 3 chambres, cuisine, arr cuis, deux SDB et WC. Fenêtres PVC, volets roulants. Chauff coll. Cave.Travaux à prévoir. Honoraire charge vendeur. Classe énergie :Vierge Prix : 118 000 €

TERRAIN A BATIR

APPARTEMENTS

VIGNOBLE - Terrain à bâtir d'une surface d'environ 609 m². Dépendance et garage sur le terrain. Honoraire charge vendeur Prix : 82 000 € BEZANNES - Terrain à bâtir viabilisé d'une surface de 2142 m² (parcelle non divisible). Prix : 490 000 €

EN EXCLUSIVITE, SECTEUR CLAIRMARAIS - Appartement de 3 pièces principales situé au troisième et dernier étage. Surf hab de 52 m² comprenant : Entrée, séjour/cuisine (25m²), 2 chambres, SDD et Wc. Copropriété bien entretenue avec jardin collectif. Chauffage électrique. Ensemble en bon état - Honoraire charge vendeur. Classe Energie : D Prix : 118 000 €

EXCLUSIVITE JJAURES proche tout commerce, 4 pièces duplex d'environ 76 m² au 2ème étage d'une petite copropriété (ss asc). Garage une voiture. Salon (21 m²), séjour avec partie kitch (18 m²). Palier, deux chambres et SDB. Charges individuelles, CC au gaz. Bon état général. DPE :C - Honoraire charge vendeur. Prix : 185 000 €

SECTEUR SAINT REMI - Dans résidence entourée de verdure, appartement de 4 pièces principales situé au rez-dechaussée. Surface habitable d'environ 92 m² comprenant : Entrée, séjour/salon (39m²), cuisine, 2 chambres, SDB/WC. Chauffage collectif. Parking en sous/sol. Grande cave. Honoraire charge vendeur. Classe Energie :Vierge Prix : 156 000 €

MAISONS SECTEUR BD DE LA PAIX

SECTEUR CLAIRMARAIS/GARE - Maison de 6 pièces principales d'une surface habitable de 165m² comprenant au RDC : Entrée, chambre/sdd/wc. A l'étage : Salon/séjour/cuisine équipée (47m²). Au second : 2 chambres et SDB. Au dernier étage : Chambre avec accès terrasse arborée. Nombreux rangements. Cave et garage. ENSEMBLE ENTRES BON ETAT ET LUMINEUX. Honoraire charge vendeur. Classe Energie : C Prix : 530 000 €

MAISONS CAMPAGNE

EXCLUSIVITÉ BOUZY pavillon indépendant, sur 917 m² de terrain clos, offrant un potentiel de 180 m² habitables après aménagement des combles (accessibles par escalier). Plain-pied actuellement composé d'un séjour de 46 m², cuisine équipée, deux chambres et SDB. Sous/sol total avec partie garage. Jardin. Secteur calme et agréable. Classe énergie : F- Honoraire charge vendeur. Prix : 267 000 €

CORMONTREUIL, sur 319 m² de terrain clos, maison de 5 pièces principales élevée sur deux niveaux, jumelée d'un seul côté (extension possible de l'autre côté), comprenant séjour de 26 m², cuisine, wc sur le 1er niveau. Au second : 3 chambres et SDB. Sous/sol total avec partie garage et cave. Jardin sur l'arrière. Courette devant. Secteur calme et agréable. Intérieur à rafraîchir. Fenêtres PVC. CC au gaz. Classe énergie : en cours. Honoraire charge vendeur. Prix : 242 000 €

Maison ancienne avec cachet, jardin et garage double, d'environ 240 m² habitables. Cuisine équipée, séjour avec cheminée, 4 chambres dont une suite avec dressing et SDB. Deux SDD. CC au gaz. Excellent état général. Cave. Honoraire charge vendeur. Classe énergie : en cours Prix : 1 020 000 €

OFFICINES DE PHARMACIE

VILLERS MARMERY - Maison ancienne avec vaste cour close. Surf hab environ 134 m² comprenant : Entrée, Séjour/Salon, cuisine, pièce/Wc. A l'étage : 2 chambres, SDB/WC. Dépendance d'environ 69 m² (cellier + grenier). Grand garage (40m²) avec 2 chambres (ex vendangeurs) au-dessus. Belle cave voutée.Travaux à prévoir. Honoraire charge vendeur. Classe Energie : D Prix : 230 000 €

MARNE 51 EXCLUSIVITÉ OFFICINE DANS VILLAGE BIEN DESSERVI toutes commodités. Centre médical. Commerces. Tout confort. Construction récente. ZONE ZRR. Local de 269 m² très bien agencé. Logement 2 pièces. Ensemble de plain-pied. CA d’env. 830 000 €. Prix très attractif : 150 000 €

SECTEUR EPERNAY / SEZANNE pharmacie rurale. Cause retraite, bonne rentabilité, cabinet médical attenant à l’officine(généraliste installé récemment). A dynamiser (plages d’horaire d’ouverture etc.).. CA env 600 000 €. Prix attractif.

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Reims

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Déconfinement

Arnaud Robinet satisfait « de voir le bout du tunnel »

Grand Reims

Vers une augmentation de la Teom

uite aux annonces du président de la République, mardi soir, le maire de Reims a tenu à réagir via un communiqué. « S’ils comprennent que la situation sanitaire est grave avec plus de 50 000 morts, les Français supportent de plus en plus difficilement ce second confinement et une fronde émerge face à des mesures incomprises parce que prises en dépit du bon sens, déclare Arnaud Robinet. Ils avaient donc besoin d’un cap, de perspectives claires. En clair, de voir le bout du tunnel. » Pour l'élu, cet objectif est atteint « avec un déconfinement progressif, logiquement conditionné à l’évolution de la situation sanitaire qui dépend essentiellement de la responsabilité de chacun. » Il se félicite également de la réouverture de tous les commerces, « qui vont enfin pouvoir travailler et permettre aux Français de faire leurs Arnaud Robinet demande au Gouvernement une réouverture plus rapide des bars et restaurants. courses de Noël en soutenant l’économie de © l'Hebdo du Vendredi proximité. » Enfin, concernant les restaurants et les bars, quence, Arnaud Robinet demande au gouverautres discothèques ont prévu de se rassembler dont les premiers ne devraient rouvrir au nement une réouverture plus rapide, mercredi 2 décembre, à 15 h, devant la sousmieux qu’à la mi-janvier, « quitte à leur imposer un préfecture de Reims. Répondant à l'appel de le maire estime « que protocole plus strict. » Et l'Union des métiers et des industries de l'hôManifestation des l'échéance est terriblement l'élu de conclure : « Il en tellerie de la Marne, ils entendent dénoncer professionnels des lointaine et portera un va de leur survie, sauvons des décisions qu'ils jugent « déplorables et bars et restaurants coup fatal à nombre de proceux que nous pouvons inacceptables ». fessionnels qui verront encore sauver ! » De leur s’effondrer le travail d’une vie. » En consé- côté, les propriétaires de bars, restaurants et J.D

Animations

EN BREF

Des illuminations de Noël gourmandes !

Appel à mécénat pour le comte Drouet d’Erlon

défaut de marché de Noël, en raison de la pandémie de Covid-19, la ville de Reims entend bien revêtir tout de même ses habits de fête. En plus des traditionnelles illuminations, installées dans l'ensemble des quartiers, la collectivité a imaginé un parcours pédestre sur le thème « Noël gourmand ». Ce circuit, qui passe par les hautes Promenades, l'esplanade Simone- Ce vendredi 27 novembre est marqué par le lancement des illuminations de Noël. © l'Hebdo du Vendredi Veil et le parvis de la basilique Saint-Remi, propose notamment d'admirer plusieurs dizaines de sculptures géantes en bois, représentant des sucres d'orge et des manneles, ces fameuses spécialités briochées en forme de bonhomme. Ces éléments se retrouvent également dans le hall de l’hôtel de ville. La mairie accueille en plus une corne d’abondance et une table de fête où friandises, biscuits et chocolats sont à l’honneur. A ce dispositif s'ajoutent des sapins Nordmann et des épicéas en pot. Le tout est accompagné d'autres résineux floqués de rouge, en écho aux décors des hautes Promenades. A noter qu'au démontage, les sapins en pot seront conservés en pépinière et réutilisés l’an prochain. Ce parcours « gourmand » et les illuminations de Noël sont à découvrir à partir de ce vendredi 27 novembre.

J.D

epuis son arrivée aux commandes de la ville de Reims et du Grand Reims, la majorité de droite, pilotée par Arnaud Robinet et Catherine Vautrin, a fait de la neutralité fiscale une priorité. En clair, depuis 2014, aucun impôt ou taux n'ont été modifiés à la hausse pour le plus grand bonheur des contribuables. Lors de sa prise de pouvoir, le conseil communautaire avait même baissé le taux de la Teom ou taxe d'enlèvement des ordures ménagères, passant de 8,95 % à 7,08 %. Cette époque de modération fiscale semble donc révolue puisque cette fameuse Teom devrait augmenter l'année prochaine, afin de faire face à de nouvelles dépenses liées notamment à la gestion des déchets plastiques et à la construction d'une usine de traitement des déchets. Lors du débat sur le budget du Grand Reims, qui s'est tenu jeudi dernier, la hausse envisagée ferait passer le taux de cette taxe de 7,08 % à 9 %. Cette décision doit maintenant être validée par un vote des 208 élus du Grand Reims, lors du prochain conseil communautaire programmé jeudi 17 décembre.

riat avec la ville de Reims et la SNCF. Ainsi, jusqu'au 4 janvier, cinq conteneurs dédiés, décorés par l'artiste, sont installés : esplanade événementielle des hautes Promenades, place d’Erlon, place du Forum, place Museux et parvis de la gare Reims Centre. Nettoyés et réparés si nécessaire, les jouets seront ensuite redistribués par la Croix-Rouge.

Les Rémois invités à faire scintiller leur ville La ville de Reims va restaurer la statue de Jean-Baptiste Drouet d‘Erlon, datant de 1849 et située boulevard de la Paix. Les travaux sont programmés au 2e trimestre 2021, pour une durée de trois mois et un coût de 100 000 €. A l'image des restaurations de la Porte de Mars ou de la Fontaine Subé, ce projet est ouvert au mécénat. La Fondation du patrimoine recueille les dons des particuliers sur www.fondation-patrimoine.org, tandis que les entreprises peuvent s’adresser directement à la ville de Reims au 03 26 24 54 16 ou à mecenat@reims.fr.

Le Toy’s tour collector passe par Reims À partir du samedi 28 novembre, une opération de collecte de jouets, baptisée Toy’s tour collector, est initiée par un artiste rémois, Angelo Lembo, en partena-

En complément des illuminations installées par la collectivité, Reims propose à ses habitants de participer à l'atmosphère de fête de la ville via un geste simple : illuminer fenêtres, balcons, terrasses et jardins avec des bougies, guirlandes et autres lumignons. Des réalisations que les Rémois sont invités à partager sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Reimsscintille.

Des paniers de Noël à gagner Du samedi 28 novembre au jeudi 24 décembre, 16 paniers gourmands de Noël sont à gagner auprès des commerçants du marché du Boulingrin, les mercredis, vendredis et samedis (hors marché Bio). Les paniers, d’une valeur unitaire de 50 à 150 euros, sont composés de produits du marché. Pour jouer, il suffit de demander la carte à remplir auprès des commerçants participants.

Châlons

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Sports et loisirs

La rivière d'eau vive définitivement abandonnée La municipalité châlonnaise abandonne définitivement le projet de rivière d'eau vive évoqué depuis 2014. En cause : des contraintes techniques et un investissement financier plus importants que prévu.

tis, évalue le coût réel d'un tel dispositif à près de 13 millions d'euros. « Au départ, on pensait aménager la microcentrale sur le barrage, construit il y a plus d'une quinzaine d'années. VNF (Voies navigables de France) a attiré notre attention sur le risque de fragiliser cette infrastructure. » Autre option imaginée : creuser un échappatoire sur la rive droite de l'île aux bains pour permettre à l'eau d'y circuler. ur le papier, ce projet avait tout pour « C'était jouable sur le papier, mais bien plaire : inédit en Champagne-Arplus onéreux et trop compliqué en termes denne, sportif et ludique à la fois, de génie civil. Ça aurait mis en péril idéal pour renforcer l'attractivité des Jards l'équilibre économique qu'on cherchait et des bords de Marne, etc. Mais c'était entre l'investissement et les recettes. On sans compter sur la complexité technique abandonne donc ce projet, à contrede sa réalisation. Pourtant, les études préacœur. » lables - chiffrées à plus de 200 000 euros D'autres équipements ludiques et sportifs – ont conforté la mairie dans son cheminepourraient néanmoins voir le jour au cœur ment. Cette rivière d'eau vive aménagée de cet écrin naturel, à commencer par le sur l'ancien bras de contournement de la bike park, envisagé entre le Jard anglais et Marne aurait pu accueillir les compétitions la base nautique. « Ce dossier est déjà très Jugée trop complexe à aménager et trop chère, la rivière d'eau vive ne verra finalement pas le jour professionnelles comme le grand public, et avancé. On aimerait également sécuriser à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi s'équilibrer financièrement grâce à une miles bains municipaux pour les rendre accommunication et du cabinet du maire. 5,4 millions d'euros, que s'étaient déjà en- cessibles. On étudie plusieurs pistes de récrocentrale hydroélectrique. Sous réserve toutefois de séduire 2 000 pratiquants et de Même à hauteur de 30 000 euros annuels, gagés à prendre en charge flexion pour proposer des si vous multipliez cette la Ville, la Région, le générer 400 000 euros de Le projet de bike choses alternatives autour L’investissement somme sur trente ans Département et l'Etat. En recettes annuelles, node l'eau et des sports de park avance voire plus, ce n'est pas né- septembre 2019, l'appel tamment via la reétait évalué à glisse. » A suivre. gligeable. Et il n'était pas d'offres lancé par la munivente d'énergie. « On ne 13 millions d'euros question de grever le bud- cipalité s'est avéré infructueux, faute de réSonia Legendre souhaitait pas d'un nouvel équipement qui engendre du déficit, get de la collectivité à long terme. » Coût ponse officielle. Plus ennuyeux encore, le rappelle Lénaïc Leroy, directeur de la d'investissement estimé à l'époque : groupe Eiffage, l'un des candidats pressen-

Insertion professionnelle

EN BREF

La Mission locale garde le lien avec les jeunes

Un sapin géant en bois s'installe place Foch

e point commun entre les Compagnons du devoir, Profession sport et loisirs et l'Institut de soudure ? Toutes ces structures accueillent les jeunes de 16 à 25 ans suivis par la Mission locale de Châlons et Sainte-Ménehould pendant « Le mois des découvertes ». Un événement imaginé avec le Grand Est, faute de pouvoir organiser les traditionnels forums et autres événements liés à la formation et à l'insertion. Plusieurs jeunes accompagnés par la Mission locale ont pu « On a voulu préserver cette no- découvrir les Compagnons du devoir, ce mercredi à Châlons. tion d'ouverture sur l'avenir mal- © l'Hebdo du Vendredi gré le contexte, explique la directrice, Karine Paroissien. Permettre aux jeunes d'échanger avec ces professionnels et de découvrir différents métiers, c'est essentiel. On a aussi ciblé des secteurs qui recrutent. » Et du bâtiment au commerce, en passant l'éolien ou le numérique, force est de constater que la crise n'empêche pas les entreprises d'embaucher. Ces rencontres sont également une façon de garder le lien avec les jeunes pendant le confinement. « Nous en accompagnons environ 1 700. Notre activité a diminué de 10 %, mais nous avons réussi à communiquer avec la plupart d'entre eux, en leur rappelant que nous restions ouverts et à leurs côtés. » Si leur moral n'est pas toujours au beau fixe, ils demeurent plutôt combatifs. « Il y a eu de bonnes nouvelles, notamment pour des jeunes qui travaillent dans la grande distribution. Le dispositif Garantie Jeunes nous a aussi permis d'intervenir sur des solutions d'hébergement et notre système de parrainage se poursuit. Ceux qu'on voit ont cette envie de rebondir. Ce sont précisément ceux qu'on ne voit pas qu'on essaie d'aller chercher. » D'autres rendez-vous, physiques comme à distance, se tiendront en décembre.

S.L 4 Contact : 03 26 68 54 02, contact@ml-chalons.fr.

Si les sapins naturels fleurissent aux quatre coins du centre-ville de Châlons ces derniers temps, celui en cours d'installation place Foch remporte le concours de l'originalité. Il mesure 7,60 mètres de haut et se compose d'environ 300 planches de bois meusien, poncé et recouvert de vernis. Le fruit d'un mois de travail pour la scierie Ribere, basée à Compertrix, qui a conçu ce modèle sur-mesure commandé par la mairie. Les illuminations de fin d'année seront lancées ce vendredi soir.

La GHV lance son marché de Noël Le traditionnel marché de Noël organisé par la mairie et l'UCIA au centre-

ville de Châlons est annulé depuis plusieurs semaines déjà, mais la Galerie de l'hôtel de ville (GHV) lancera le sien du 1er au 24 décembre. Plusieurs exposants ont d'ores et déjà répondu présents, notamment les artisans et artistes de l'association Graines de Champagne, qui se réunissent d'habitude dans une boutique éphémère de la GHV. Ils proposeront une multitude d'idées cadeaux à l'approche de Noël, comme des objets en pâte Fimo, des bijoux fantaisie, des peintures, etc. A découvrir également sur place : les œuvres contemporaines de Sandra Gadret, les livres sculptés à la main d'Eric Audoin ou encore la maroquinerie de NathHann.

L'Agglo n'exonérera pas les entreprises de leur CFE Châlons Agglo a fait savoir qu'elle n'accédera pas à la demande de l'UCIA-Les Vitrines (lire l'Hebdo du vendredi 13 novembre) : exonérer les commerçants et artisans de la Cotisation foncière des entreprises (CFE) pour les aider dans le contexte actuel. Elle s'engage néanmoins à abonder le dispositif de chèques de relance imaginé par la municipalité et ses partenaires à hauteur de 200 000 euros et présentera, en janvier prochain, un plan structurant pour soutenir l'économie locale face à la crise.

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Commerce

EN BREF

À la Villa, le vrac a pignon sur rue Un nouveau magasin de vente de produits en vrac va ouvrir ses portes ce mardi 1er décembre, à deux pas du centre-ville d'Épernay.

l y a du nouveau du côté de la rive droite d'Épernay. Dans le quartier de la Villa, jouxtant Magenta, un magasin indépendant zéro déchet ouvre ses portes, à partir de ce mardi 1er décembre. Installée dans les locaux occupés il y a de nombreuses années par un traiteur, la boutique répond au nom de Vrac'ment Bon. « Cela fait deux ans que je mûris ce projet, explique son gérant, Christophe Leroy ouvre son magasin de vrac mardi 1er décembre. © l'Hebdo du Vendredi Christopher Leroy, âgé de 37 ans dont 18 en tant que tractoriste viticole. J'ai beaucoup emportés par les clients dans des contenants réles produits viennent quasiment exclusivement travaillé en biodynamie et comme j'adore la utilisables et vendus sur place. « Une fois de France et souvent même des environs, à nature, je voulais m'épanouir dans un travail acheté, il suffit au client de revenir avec en boul'image des produits frais fournis par la ferme qui me corresponde vraiment. » tique. Il pourra soit le réutiliser directement, de la Borde, située à Mardeuil. » A cette offre Au sein d'un espace de vente de plus de 40 m2, soit l'échanger si besoin, sachant que le contes'ajoutent de nombreux accessoires zéro dépresque totalement aménagé avec des maténant récupéré sera nettoyé. » chet. Cela va des charlottes pour protéger vos riaux de récupération, il propose un large asSi l'intérêt de ce type de magasin est donc plats dans le frigo, aux lingettes démaquillantes sortiment de produits d'abord environnemental, réutilisables, en passant pas de l’essuie-tout en alimentaires (pâtes, riz, Bon pour la planète il est aussi économique. tissu. Des produits fabriqués localement, par la lentilles, épices, céréales, Rapportés au prix au kilo microentreprise Pull Moche, à Épernay même, et le porte-monnaie ou au litre, les produits qui changent le quotidien. thé, fruits et légumes de saison...) et d'entretien distribués en vrac sont en Julien Debant pour la maison (vinaigre blanc, lessive, assoueffet, la plupart du temps, moins chers que ceux plissant, produit vaisselle...). Le tout est évivendus sous emballage. « Pour proposer des 4 Vrac'ment Bon, 24, rue Jean Moulin, demment vendu en vrac, c'est-à-dire sans prix les plus attractifs possibles, je ne me limite Épernay. Infos : 06 09 49 60 84 emballage individuel. Les produits sont en effet pas au bio, indique le gérant. En revanche, tous ou vracmentbon.51@gmail.com

Coup d'envoi de Féeries de Noël allégées à Épernay Les décorations de Noël de la ville d'Épernay seront mises en lumière ce vendredi 27 novembre, à partir de 17 h, mais contrairement à d'habitude, il n'y aura pas de cérémonie de lancement pour éviter les rassemblements. En tout, les services de la ville s'affairent depuis la mi-octobre pour installer 6 650 mètres de guirlandes lumineuses et 270 sapins des Vosges, mesurant de 1,50 à 9 mètres. Cette année, les Féeries de Noël se contenteront d'un village lumineux sur la place Bernard-Stasi, différent de celui de l'an passé, mais il n'y aura pas de patinoire sur la place Hugues-Plomb, pour des raisons évidentes. Les Vitrines d'Épernay et la ville réfléchissent à la mise en place d'animations a minima, compatibles avec les restrictions sanitaires en vigueur.

Don de sang à Dizy et Épernay L’Etablissement français du sang (EFS) organise deux collectes sur le bassin sparnacien : une première ce mercredi 2 décembre, de 15 h 30 à 19 h 30, à la salle des fêtes de Dizy, et une seconde, le mardi 8 décembre, de 10 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30, au Palais des fêtes d'Épernay. Le don de sang ne dure que 45 minutes, dont seulement 10 pour le prélèvement. Pour faire un don, il est nécessaire d’être en bonne santé, âgé de 18 à 70 ans, de peser au moins 50 kg et de se munir d'une attestation de déplacement dérogatoire. Infos : dondesang.efs.sante.fr.

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Social

EN BREF

Le rachat de Lapeyre ne rassure pas Pastural

Un élu d'opposition vice-président de la commission finances de la ville d'Épernay

La holding allemande Mutares négocie le rachat auprès de Saint-Gobain du groupe Lapeyre, qui possède l'usine Pastural d'Épernay. Un nom qui inquiète les syndicats.

Pour la première fois depuis le début de l’ère Franck Leroy, le vice-président de la commission en charge des finances, de l’administration générale et du personnel de la ville d’Épernay sera un élu d’opposition (le maire présidant, de fait, toutes les commissions). C’est le socialiste Antoine Humbert (groupe « Épernay en commun ») qui en avait fait la demande au maire et qui a obtenu satisfaction. « J’espère que cette avancée permettra à l’opposition d’être particulièrement écoutée et consultée sur les affaires financières de notre ville et qu’il sera facilité de mettre à l’ordre du jour des sujets voulus par l’opposition, a estimé l’élu de gauche dans un communiqué. Je souhaite que les trois groupes d’opposition puissent prendre part au travail préalable sur le budget de la ville. Dans le cas contraire, cette avancée ne serait pas autre chose que du marketing politique. »

ls ont appris l'information dans « Le Figaro », avant même que leur direction ne les mette au courant. Les employés de l'usine Pastural d'Épernay, qui fabriquent des fenêtres en aluminium, alertent depuis de nombreux mois sur la délicate situation de leur entreprise, propriété du groupe Lapeyre. Passé sous le giron du géant mondial des matériaux de construction Saint-Gobain en 1996, la chaîne de magasins spécialisés dans l’aménagement intérieur et extérieur a périclité depuis, à tel point que sa maison-mère cherchait un repreneur depuis presque deux ans. L’heureux élu s’appelle Mutares, entré en négociation exclusive avec Saint-Gobain. « La vente pourrait se faire en mars ou avril 2021 », croit savoir Philippe Comte, délégué syndical chez Pastural. Le nom de cette holding industrielle allemande ne rassure pas les quelque 200 travailleurs de l’usine sparnacienne. Créé en 2008, ce fonds s’est spécialisé dans la reprise d’entreprises en difficulté, principalement dans les domaines de l’automo-

bile, l’ingénierie et les biens et services. Elle a dégagé 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an passé mais n’a pas laissé que de bons souvenirs en France. Les sociétés Pixmania, rachetée en 2014 puis placée en redressement 2 ans plus tard, Artmadis, qui a connu le même sort en 2017, ou encore GrosBill, lui aussi passé par la case tribunal de commerce après sa revente par la holding allemande, en ont fait les frais. « Mutares pose problème car en France, il n’y a que des infos négatives qui reviennent sur ce groupe, s’inquiète M. Comte. Lapeyre, c’est 3 200 salariés, 130 magasins et dix usines, on se demande s’ils ont les reins assez so-

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lides. D’autant que quand un groupe perd 72 M€, on s’attend à une restructuration. » Ce vendredi, un comité social et économique exceptionnel est prévu avec des représentants de Mutares qui pourrait permettre aux représentants du personnel d'obtenir quelques réponses. « L’usine Pastural d’Épernay perd de l’argent, on s’inquiète donc pour les emplois, mais aussi pour l’avenir même de l’usine. On espère que Saint-Gobain va mettre des garde-fous pour éviter une casse sociale. » Le feuilleton Pastural est loin d’être terminé.

Simon Ksiazenicki

Premier conseil municipal à Pierry Après une première réunion d’installation, vendredi dernier, qui a permis d’élire Éric Plasson et ses adjoints, le premier véritable Conseil municipal des élus de la commune de Pierry se tiendra ce vendredi 27 novembre, à 18 h 30, à la salle des fêtes FrèreJean-Oudart, place du Général-Leclerc (rassemblement limité à 30 personnes).

Sport

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Football L1 (12e j.) : Lyon (3e) - Reims (17e)

Basket-ball - LF2

Match au sommet pour le Champagne Basket Féminin

N'éveillez pas le Lyon qui dort Battus et frustrés face à des Nîmois chanceux, le week-end dernier, les Champenois se déplacent à Lyon, ce dimanche. Un adversaire prestigieux mais encore en rodage.

ire que le Stade de Reims a manqué de réussite, dimanche dernier, face à Nîmes (0-1), tient de l’évidence. Battus sur un penalty discutable concédé par Thibault de Smet, les Champenois auront tiré seize fois au but des Crocos, sauvés soit par leur gardien Baptiste Reynet, soit par leur transversale… à deux reprises dans les arrêts de jeu ! Cette défaite, déjà la sixième de la saison en onze rencontres, a frustré les Rémois. « C’est un manque de réussite flagrant. Mais la réussite, elle se provoque. On doit provoquer les choses beaucoup plus tôt et on ne peut pas le faire uniquement sur la fin de match », regrettait l’entraîneur, David Guion, à l’issue de la rencontre. Son défenseur, Thomas Foket, confirmait : « On a des joueurs de qualité qui jouent au ballon. Il manque juste un peu de justesse, mais on ne doit pas se faire endormir en première mi-temps. On doit jouer plus vite. » Difficile de donner tort au Belge. Désormais 17e avec seulement neuf

points, les Rémois sont déjà à sept unités de la première partie de tableau. Ce dimanche, l’adversaire des Marnais leur sera peut-être plus favorable. En déplacement au Parc Olympique lyonnais, les hommes de David Guion vont sans doute se retrouver dans une configuration qu’ils affectionnent particulièrement : celle de l’outsider venu chercher un résultat en contre. Malgré son bon classement (3e) et ses individualités fortes, ce Lyon-là est encore bien loin de l’équipe qui avait atteint la demi-finale de la Ligue des Champions, en août dernier. Face aux Rhodaniens, le Stade de Reims pourra

cette fois-ci compter sur son portier, Predrag Rajkovic, retenu à Belgrade, le week-end dernier, pour « des raisons administratives », selon son club. L'international serbe est revenu en Champagne dans la semaine et il devrait tenir sa place à Lyon, dimanche, si sa préparation n'a pas été trop perturbée. Car sur la pelouse de l'OL, les sollicitations de Memphis Depay, Tino Kadewere et consorts ne manqueront pas. 4 Lyon - Reims, dimanche 29 novembre,

lors que la Jeep Elite ne joue que très partiellement, en raison du refus de la majorité des clubs d'évoluer à huis clos, la Ligue Féminine 2, elle, reprend totalement ses droits malgré cette contrainte. Ainsi, après sa victoire le week-end dernier face au Pôle France (73-63), le Reims Basket Féminin (1er avec 6 victoires en 7 matches) reçoit, ce samedi 28 novembre, Angers (2e avec 5 victoires en 5 matches). Un match sans public, mais pas sans enjeu puisqu'il oppose deux équipes qui assument leur ambition d'accéder à l'élite féminine à l'issue de la saison.

S.K

à 13 h, au Parc Olympique lyonnais et sur Téléfoot.

Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous serez à la fois tiraillé(e) par vos vieilles habitudes et l’obligation de vous réinventer en trouvant de nouvelles règles de vie. Côté cœur, vos amours ronronneront très agréablement.

Aujourd’hui, votre magnétisme en hausse vous fera gagner en aisance et spontanéité. Côté cœur, l'ambiance sera propice à l'épanouissement affectif.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine vous permettra de prendre conscience de paradigmes qui vous ont jusque-là limité dans votre développement. Optez pour toujours plus de patience et de persévérance.

Une semaine contrastée, mais riche! Votre tendance à chercher la « petite bête » peut vous créer quelques difficultés relationnelles. Il conviendra d’éviter toute forme d’excès.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Aujourd’hui, votre famille sera votre refuge, ce sera le meilleur endroit pour décompresser et reprendre des forces. Vos amis sauront vous écouter, vous pourrez vous reposer sur eux.

Professionnellement, à la fois tenace et enjoué(e), vous mènerez bien votre barque, ce qui vous permettra de donner le meilleur de vous-même. De l’audace et ne lâchez rien !

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous allez retrouver un bel équilibre émotionnel. La sérénité s'installera chez vous. Préparez-vous à vivre des instants plus sereins, mais aussi plus romantiques.

La semaine sera porteuse d’opportunités structurantes. Elle vous permettra de recharger vos accus et de prendre le temps de vivre. Vous serez plus romantique qu'à l'accoutumée.

LION du 23.07 au 22.08 Une semaine où vos désirs d'ailleurs et d'évasion s'entrechoqueront avec des réalités quotidiennes rudes. Votre réactivité vous permettra de vous adapter au contexte.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Présent(e) et bienveillant(e) vous serez disponible pour vos proches. Vous saurez aussi vous ouvrir aux autres, et trierez vos relations pour ne garder que celles qui vous élèvent.

Uranus vous donnera envie de dépenser sans compter. Maîtrisez votre impulsivité. Désormais, vous savez exactement où vous allez et ce que vous voulez atteindre.

Entre stress et coup de blues, vous serez servi(e). Fini le déni, vive l'authenticité. Ecoutez vos désirs et surtout respectez-les, vous retrouverez un bel équilibre sur le plan relationnel.

Benoît Melvhille

Vendredi

1° 8°

Lundi

Dimanche

Samedi

0° 4°

2° 9°

-5° 3°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Médiocre

Moyenne

Bonne

La CLCV vous informe Copropriété : la délégation de pouvoirs au conseil syndical L’ordonnance n° 2019-1101 du 30 octobre 2019 portant réforme du droit de la copropriété a modifié les prérogatives du conseil syndical. Lorsque le conseil syndical est composé d'au moins trois membres, l'Assemblée Générale peut, par décision prise à la majorité des voix de tous les copropriétaires, lui déléguer le pouvoir de prendre tout ou partie des décisions relevant de la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents, représentés, ou votant par correspondance. La délégation de pouvoirs ne peut toutefois porter sur l'approbation des comptes, sur la détermination du budget prévisionnel, ou sur les adaptations du règlement de copropriété. L'Assemblée Générale fixe le montant maximum des sommes allouées au conseil syndical pour mettre en œuvre sa délégation de pouvoirs. La délégation de pouvoirs est accordée au conseil syndical pour une durée maximale de deux ans renouvelable. CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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