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L'épidémie bat des records dans la Marne
Coronavirus Les tests positifs se multiplient, la vaccination faiblit
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Si la vaccination contre le covid a connu une ascension fulgurante dans la Marne depuis un an, elle semble légèrement ralentie ces dernières semaines. La multiplication des dépistages et des cas positifs explique cette tendance, mais il faudra aussi convaincre la population non vaccinée pour l'inverser.
Il y a un an, la Marne franchissait le cap des 10 000 primo-vaccinés contre le covid. Elle en compte désormais plus de 444 000, dont 175 sur la seule journée du 18 janvier. Difficile d'imaginer, à l'époque, que plusieurs variants du virus feraient leur apparition et qu'une troisième dose serait nécessaire pour éviter les formes graves de la maladie. Encore moins qu'un passe sanitaire, sans doute bientôt vaccinal, entrerait en vigueur. La stratégie gouvernementale semble pourtant faire son œuvre. « En moyenne, 200 personnes reçoivent leur première injection chaque jour, estime le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane. Toujours au 18 janvier, 420 237 personnes avaient reçu deux injections et 261 609 personnes avaient reçu les trois. Nous devons redoubler d'efforts pour convaincre les non-vaccinés, qui représentent environ 10 % de la population vaccinable. L'exercice n'est pas simple. » Le 15 février, date à partir de laquelle le rappel de vaccin devra être réalisé dans les quatre mois après la précédente injection, contre sept jusqu'ici, devrait encore accélérer les choses. « Mais il est préférable d'anticiper et de lisser la vaccination dans le temps, prévient Thierry Alibert, délégué territorial de la Marne à l'Agence régionale de santé (ARS). On évalue à 5 000 le nombre de Marnais ayant perdu leur pass sanitaire au 15 janvier parce qu'ils n'ont pas fait leur rappel dans les délais impartis. » A ce stade, la totalité des 75-79 ans est vaccinée. « Les 12-14 ans le sont à hauteur de plus de 80 %, là où on culmine à 92 % à partir de 50 ans. » L'engouement s'avère bien moins palpable pour les 5-11 ans, dont la vaccination s'opère sur la base du volontariat et seulement à condition que les deux parents donnent leur autorisation. « 1 486 enfants de cette tranche d'âge ont reçu une injection, pour un potentiel de 30 000 à 35 000 enfants dans la Marne. » Contrairement à l'an passé, les stocks de doses sont au beau fixe. Les douze centres de vaccination ouverts dans le département peuvent accueillir plus de 35 000 personnes par semaine. « On se situe plutôt autour de 25 000 actuellement, chiffre Pierre N'Gahane. Il est fort probable que certains citoyens testés positifs au covid renoncent à la vaccination. » D'autant que les dépistages se multiplient, notamment grâce aux centres éphémères mis en place pour soulager les officines. La semaine dernière, hors laboratoires, 58 000 tests
antigéniques ont été effectués dans la Marne. L'Etat la dotera très prochainement de 30 000 tests supplémentaires. « La vague épidémique ne fléchit pas, rappelle Thierry Alibert. Nous observons des chiffres encore jamais atteints au niveau départemental, où le taux de positivité s'élève à 22,9. Les services de réanimation sont relativement épargnés pour l'instant, mais la médecine de ville et le système hospitalier restent sous forte pression. On utilise environ 42 % de nos capacités hospitalières pour le covid, et déjà 92 % pour toute l'activité conventionnelle, qui se maintient. Car d'autres pathologies comme les gastro-entérites, les bronchiolites et la grippe se traduisent aussi par des hospitalisations. » La promesse faite par le minisLa vaccination progresse plus lentement dans la Marne, mais le virus continue de circuler. © l'Hebdo du Vendredi tre Jean-Michel Blanquer le 13 janvier, suite à la manifestation nationale des enseignants, devrait bientôt se concrétiser. « Nous attendons la livraison de masques chirurgicaux et FFP2 au cours de la semaine prochaine, précise Florent Rochedix, directeur académique adjoint de l'Education nationale de la Marne. Sur onze emplois de professeurs 58 000 tests antigéniques contractuels supplémentaires prévus pour Près de 1 500 enfants de 5 à 11 ans vaccinés les écoles du 1er degré, dix sont déjà recrutés. Douze médiateurs « covid » sont en activité dans la semaine passée nos services pour coordonner les opérations de dépistage et de contact tracing. Nous avons également dépassé les 5 000 tests salivaires la semaine passée et observons, depuis ce début de semaine, une légère stabilisation des taux de contamination. » Petite lueur d'espoir à l'horizon, donc, même si la situation demeure inextricable, tant pour les enseignants que les enfants et leurs parents. Solde !s Violences familiales Sonia Legendre
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er jour dans le département,
signalés par étiquetage spécial en magasin. Dans les limites des stocks
Photononcontractuelle. sur
produits disponibles.
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Convention à l'appui, la préfecture, le tribunal judiciaire de Châlons et plusieurs acteurs départementaux s'engagent à expérimenter, pour la première fois dans la Marne et pendant deux ans, le dispositif « mesure d'accompagnement protégé » (Map). D'abord sur la juridiction châlonnaise, avec l'ambition de le déployer sur l'ensemble du département à plus long terme. Objectif : renforcer la protection des enfants de 3 à 18 ans témoins et / ou victimes d'actes de violences au sein de leur famille. En 2021, sur 30 personnes ayant saisi le juge aux affaires familiales (JAF) de Châlons pour obtenir une ordonnance de protection dans ce contexte, 25 avaient au moins un enfant conjoint avec la partie en défense. Des situations d'enfants témoins de violences ont été dénoncées dans 21 de ces procédures, ainsi que 9 cas de violences sur un enfant. Ledit dispositif, financé par l'Etat et la Caisse d'allocations familiales (Caf), sera coordonné par le JAF et les professionnels de l'Union départementale des associations familiales (Udaf), spécialement formés à ces missions. Concrètement, il permettra d'accompagner l'enfant lors des déplacements entre le domicile du parent victime de violences et le lieu d'exercice du droit de visite du parent agresseur, sans contact entre les deux parents, tout en offrant un espace de dialogue encadré par un adulte extérieur au conflit conjugal, pour que l'enfant puisse s'exprimer librement. En amont, des entretiens individuels viseront à présenter cette mesure et les règles à respecter aux deux partis, de sorte à adapter la prise en charge des familles sur le plan social et psychologique.