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La polyclinique toujours grippée par la grève

Social Le mouvement dure à la polyclinique de Bezannes

Cela fait plus d'un mois qu'une grève illimitée a été lancée au sein du groupe Courlancy Santé. Alors que les syndicats ont refusé les récentes propositions de la direction, la prise en charge de certains patients se tend.

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La grève illimitée, entamée le 8 décembre à l’appel des syndicats CFDT et FO, se poursuit à la polyclinique de Bezannes. Depuis, le mouvement social concerne ponctuellement tous les services des trois établissements rémois de Courlancy Santé (Les Bleuets, Courlancy et Reims-Bezannes), qui compte 1 300 salariés. Les grévistes se relaient pour dénoncer « la dégradation des conditions de travail et le manque d'effectif » et obtenir des hausses de salaire et de personnels. « La grève reste illimitée pour permettre, chaque jour, à des personnels de se mettre en grève quand ils le souhaitent. Il y a des roulements, explique Marie-Pierre Trochain, déléguée syndicale Force ouvrière (FO). Souvent, les salariés se mettent en grève par service pour faire comprendre qu’ils sont mécontents et que leurs revendications ne sont pas entendues par la direction. » Celle-ci pensait avoir fait un grand pas en avant lorsqu’elle « a décidé de procéder unilatéralement à des ajustements salariaux exceptionnels », peuton lire dans un récent courrier de vœux de la direction du groupe Courlancy, adressé au personnel. À savoir : une prime de 300 €, une augmentation de la prime de nuit, une prime mensuelle de 130 € pour les infirmiers du bloc et un passage de

ENBREF Les magasins E.Leclerc du Grand Reims recrutent

Les magasins E.Leclerc de Champfleury et Saint-Brice-Courcelles participent à « La Grande Rencontre », samedi 22 janvier prochain. Cet événement est un immense job dating, organisé dans plus de 470 centres E.Leclerc et 6 plateformes logistiques régionales, qui vise à recruter les futurs collaborateurs de l'enseigne. Durant cette journée, ce sont ainsi 42 postes (CDI et CDD) qui seront à pourvoir dans les magasins de Champfleury et Saint-Brice-Courcelles : bouchers, vendeurs, employés polyvalents, responsables de rayons, mécaniciens... Pour participer, les candidats, munis de leur CV, doivent se présenter le jour J en magasin, entre 10 h et 17 h, afin de rencontrer les recruteurs et de passer un premier entretien de 10 minutes. La liste complète des postes à pourvoir est disponible sur www.recrutement.leclerc

Des étudiants rémois imaginent Reims 2028

Imaginer le logo de la candidature de Reims capitale européenne de la culture 2028, tel est le défi mené par 32 élèves du lycée Marc Chagall depuis plusieurs semaines. Ces étudiants, en cursus arts appliqués, sont accompagnés par leurs professeurs, mais également par un designer, ancien étudiant de l’ESAD de Reims, Hugo Alvarez, qui anime ces ateliers de création à raison de six heures de travail par semaine. Parmi l’ensemble des propositions, deux créations portées par les lycéens seront présélectionnées pour être soumises au vote populaire, lors d’une grande campagne lancée à Reims et dans le Grand Reims, du 14 février au 14 mars.

La grève illimitée débutée le 8 décembre touche surtout la polyclinique de Reims‐Bezannes. © DR

la grille A à la grille B (soit un échelon supérieur) dans certains services. Pas de quoi satisfaire les grévistes. « Au départ, on parlait de revalorisations importantes, de pénibilité, de conditions de travail, mais tout cela a disparu et la direction est allée au minimum », estime Marie-Pierre Trochain, qui explicite : « La prime de 300 €, on la réclame depuis la première vague et on l’a finalement obtenue grâce à la grève. L’augmentation de la prime de nuit, ça correspond à 15 € par mois, c’est ridicule. Le passage de la grille A à la grille B, c’était une obligation légale, pas un geste de la direction. Et enfin la prime de technicité concernera uniquement les infirmiers du bloc, c’est oublier les autres personnels. C’est sélectif, donc discriminatoire, et ça va diviser les salariés. »

Les grévistes ont également très peu goûté les propos du gastroentérologue Karl Tchirikhtchian, qui exerce à la clinique de Bezannes. Il a adressé, samedi dernier, une tribune au journal « L’Union », dans laquelle il met en cause la grève. « Je tiens à dénoncer l’attitude irrespon« On veut une vraie sable de certaines catégories reconnaissance » de grévistes qui mettent en péril la sécurité et la prise en charge des patients ». Le médecin dénonce des opérations, parfois essentielles pour des patients, qui sont déprogrammées en raison, selon lui, de travailleurs qui débrayent au dernier moment. « Cette grève nous empêche de soigner des patients parfois dans un état gravement menacé », avance le gastroentérologue. Faux procès, répondent les syndicats. « C’est trop facile de dire ça. Le préavis est déposé depuis

Reims sur le podium des villes les moins stressantes

D’après les résultats d’une étude réalisée par « Le Figaro », Reims serait sur le podium des 20 plus grandes villes les moins stressantes de France, juste derrière Angers et Le Mans. Pour établir ce palmarès, le journal a pris en compte différents critères liés à l'environnement et à la vie quotidienne : facilité d’accès aux services, temps de trajet domicile-travail, ensoleillement, ou encore taux de la population surexposée au bruit lié au trafic routier. Sans surprise, Lille, Lyon et enfin Paris occupent les trois dernières places de ce classement.

Journée portes ouvertes de l’ÉSAD de Reims

Faut-il savoir dessiner pour entrer à l’ÉSAD de Reims ? Comment devient-on designer ? Qu’est-ce que le design culinaire ? À quels diplômes prépare l'école ? Quels débouchés après l’ÉSAD de Reims ? Autant de questions auxquelles des réponses seront données lors de la journée portes ouvertes de l’Ecole supérieure d’art et de design de Reims (12, rue Libergier à Reims), organisée ce samedi 22 janvier de 10 h à 18 h. Toutes les disciplines enseignées à l’école seront représentées : l’art, le design & culinaire, le design graphique & numérique et le design objet & espace.

Coronavirus : centre de dépistage éphémère à Tinqueux

En raison de la flambée de l’épidémie de covid-19 et du nouveau protocole sanitaire dans les écoles qui impose de nombreux tests de dépistage aux élèves cas contacts et positifs, pharmacies et laboratoires sont pris d'assaut depuis la rentrée. Afin de soulager ces établissements, la préfecture de la Marne a décidé d'ouvrir des centres de dépistage éphémères, dans chacun des arrondissements du département. Ainsi, à Tinqueux, les bénévoles de la Protection civile de la Marne seront sur le pont ce samedi 22 janvier, de 9 h à 17 h, à la salle Guy Hallet. Sans rendez-vous, ces prélèvements naso-pharyngés permettront de réaliser des tests antigéniques, dont les résultats seront communiqués aux patients sous 24 heures maximum.

longtemps, la direction devrait adapter son planning opératoire, en annulant, par exemple, des opérations qui ne sont pas vitales, comme les liposuccions ou les mammoplasties, dénonce MariePierre Trochain. Pendant les premiers mois du covid, on a tout donné pour que les gens soient soignés. Aujourd’hui, on veut une vraie reconnaissance. » Autrefois actionnaires majoritaires du groupe Courlancy, les quelque 300 médecins de la polyclinique ne le sont plus depuis novembre 2019 et la reprise par Saint-Gatien, appelé à la rescousse pour pallier de sérieuses difficultés financières. Ils ne participent donc plus au dialogue social. Après cette passe d’armes, celui-ci ne devrait pas s’améliorer.

Simon Ksiazenicki

L'affiche de Reims Polar dévoilée

Après une première édition de lancement 100 % numérique, le festival de cinéma prendra ancrage à Reims pour six jours de fête du 5 au 10 avril prochains. L'affiche de l'événement vient d'être présentée : en jaune et noir, aux couleurs du polar ! Et après la référence à Mad Men l’an dernier, c’est au grand maître du genre JeanPierre Melville et à son Samouraï que rend hommage Reims Polar 2022, une édition placée sous le signe de la poésie et de la liberté infinie que déploie ce genre mythique de l’histoire du 7e art.

Politique Arnaud Robinet, patron régional d'Horizons

Vers quels « Horizons » se tourne la formation politique créée, en octobre dernier, par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe ? « C’est un parti qui voit loin pour faire bien, avec un travail de fond sur les sujets stratégiques », vante le maire de Reims, Arnaud Robinet. Celui-ci vient d'annoncer, dans un communiqué, avoir été désigné « chef de file pour la région Grand Est » Arnaud Robinet et Édouard Philippe, dans une école rémoise, et que son adjoint à la sécu- en octobre dernier. © l'Hebdo du Vendredi rité, Xavier Albertini, allait piloter localement « la structuration du mouvement ». « Je suis ravi qu’un parti s’appuie enfin sur les forces territoriales que constituent les maires. Je souhaite m’investir pleinement pour faire d’Horizons la force politique d’avenir », a assuré Arnaud Robinet. Du côté d’Épernay, c’est le maire Franck Leroy, membre d'Horizons depuis le début de l'aventure, qui a été désigné référent sur son territoire. Samedi matin, il participait au lancement du comité de soutien sparnacien pour la réélection d'Emmanuel Macron et selon lui, il n’y a pas d’ambiguïté entre le président et son ancien Premier ministre. « Nous œuvrons pour la réélection du même candidat. » Pourtant, entre les deux hommes, une légère tension semble poindre. Lancé en novembre dernier, « Ensemble citoyens ! », rassemblement des diverses formations qui soutiennent la réélection du président Emmanuel Macron, est déjà fragilisé puisque le maire du Havre a annoncé, vendredi, suspendre sa participation. En cause, le désir d’Édouard Philippe de fusionner sa formation avec le petit parti Agir afin de renforcer son emprise sur l'aile droite du macronisme, retoqué par le président lui-même. Bisbilles internes ou vraie fracture ouverte ?

S.K

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