Pierre Arditi invité exceptionnel du Frac de Reims
Dans le cadre de l'événement WeFrac 2022, invitation annuelle à vivre une expérience inédite au sein des 22 Fonds régionaux d’art contemporain (Frac), celui de Champagne-Ardenne, installé place Museux à Reims, accueillera Pierre Arditi, samedi 19 novembre à 15 h. Le comédien viendra partager sa passion de la peinture et raconter comment celle-ci se loge dans ses souvenirs d’enfance. Pour l'occasion, le Frac champenois propose également de suivre un entretien entre l’artiste Gaëlle Choisne et la critique d'art Hélène Soumaré (vendredi 18 novembre à 18 h), de participer à un atelier artistique (samedi 19 novembre à 10 h), de redécouvrir le jeu L’Art & Ma Carrière d'Olivia Hernaïz (dimanche de 15 h à 17 h) et de profiter de l'exposition « Il était une fois ». Infos : frac-champagneardenne.org
Un méthaniseur dans le collimateur
L’entreprise marnaise Méthabaz s’est vu refuser, fin octobre, par le préfet, son permis de construire modificatif concernant son unité de méthanisation de Bourgogne-Fresne, commune du Nord de Reims. En cause, la sécurité incendie n'y serait pas optimale et l’utilisation du bassin incendie pourrait être impossible en cas de sinistre. En activité depuis quelques semaines seulement, le site, qui produit, grâce à des restes de betteraves, du biogaz in jecté dans le réseau GRDF, aurait également fait l’objet de nom breuses révisions entre le projet initial, rendu public en 2018, et le rendu final. Depuis quatre ans, des habitants font part de leur opposition à ce méthaniseur qui projette la transformation an nuelle de 36 000 tonnes de déchets agricoles, invoquant de possibles nuisances routières, olfactives et sonores.
Deux sites marnais parmi les 50 plus émetteurs de gaz à effet de serre
ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste
Good cop, bad cop
Jusqu’au 18 novembre se tient la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh. Les dirigeants des 197 pays sont attendus pour cette grand-messe mondiale dont l’objectif est de maté rialiser les engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015, à savoir limiter l’augmentation de la température moyenne de la planète à 1,5 °C. Las ! Le défi n’est déjà plus d’actualité puisque l’ONU a récemment anticipé une hausse de 2,6 à 2,8 °C, d'ici à la fin du siècle. Toujours pertinent, mais rarement en tendu, son secrétaire général, António Guterres, a de nouveau eu des propos forts lors de cette Cop 27, en plaçant l’humanité devant un choix : « coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif. » Il y a quelques semaines, le patron de l’ONU déclarait même : « Les dirigeants sont en décalage avec leur peuple, qui réclame une action climatique urgente ». Depuis plusieurs mois maintenant, des citoyens du monde entier tentent de se faire justice euxmêmes dans leur combat pour le climat. Ils jettent de la soupe sur des œuvres d’art, manifestent à Roland-Garros ou sur le Tour de France, bloquent le périphérique parisien, s'opposent vigoureusement à la construction de retenues d’eau géantes dans les Deux-Sèvres. Puisque les marches pour le climat bon enfant ne servent à rien, puisque la Convention citoyenne pour le climat a été largement émoussée, puisque les partis les plus ambitieux sur l’écologie sont confondus par la majorité avec le Rassemblement national, puisque les militants écolos sont trai tés de terroristes, d'aucuns cherchent une nouvelle voie et de nouvelles actions. Si certaines paraissent franchement insigni fiantes, voire contre-productives, elles traduisent la difficulté d’une partie de la population, notamment les jeunes, premiers concernés par l’avenir de la planète, de faire entendre leurs craintes légitimes. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est António Guterres. Difficile pour des dirigeants biberonnés à la crois sance et au productivisme de changer de logiciel du jour au lendemain. Pourtant, il y a urgence, car selon le dernier rapport du Giec, publié en août, « dans tous les scénarios envisagés, la température continuera d’augmenter au moins jusqu’au milieu du siècle. » Cop ou pas Cop.
Habare, a demandé à la préfecture l’arrêt immédiat de l’activité. L’Hebdo
Alors que se tient actuellement la Cop 27 dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, le président de la République a réuni, mardi 8 no vembre, les dirigeants des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) en France, lesquels représentent la moitié des émissions de l’industrie, soit 10 % des GES du pays. Emmanuel Macron leur a annoncé un plan de soutien de 10 milliards d'euros pour les aider à accélérer leur décarbonation. Parmi ces industriels, deux sont situés dans la Marne : la cimenterie Calcia à Couvrot, entre Châlons et Vitry-le-François, et la sucrerie Cristal Union à Bazan court. Au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron, la secrétaire d'État chargée de la Ruralité, Dominique Faure (au centre), est venue assurer le soutien de l'État à la sucrerie de Bazancourt.
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Quel avenir pour la voie des sacres ?
Alors qu'une grande réunion publique sur le futur réaménagement de la voie des sacres est prévue lundi 14 novembre, à Sciences Po, les commerçants et riverains des rues Chanzy et Gambetta regrettent le manque de visibilité sur le projet.
La requalification ratée de l'avenue de Laon dans le cadre de la construction de la ligne de tramway a laissé des séquelles qui sem blent inaltérables. En effet, les inquiétudes expri mées sont nombreuses sur la prochaine grande artère rémoise promise à des travaux d'une même ampleur : la voie des sacres. Cette route d'environ 1,5 km de long, qui court de la cathédrale à la ba silique Saint-Remi, empruntant les rues Chanzy et Gambetta, doit en effet subir une profonde transformation entre 2024 et 2025, après une sé quence de fouilles archéologiques prévue dès fin 2023. Ce projet est conduit par un groupement composé d’urbanistes, d’architectes, d’ingénieurs et de paysagistes, piloté par Leclercq Associés, et d'entreprises qui l’accompagnent, notamment l’agence Base paysagistes, RR&A, Alphaville et TPFI. Ensemble, ils ont pour mission, dixit la ville de Reims et le Grand Reims, « de réveiller le centre-ville, de lui rendre une visibilité, une identité et une cohérence, de révéler son patri moine architectural et son histoire, d’assurer et d’accroître son attractivité, de développer les mo bilités pour tous, de réconcilier l’aménagement des espaces publics et la construction de la ville avec la nature ». Un bien vaste programme qu'il
Améliorer l'offre touristique
va falloir tenir sur une largeur d'environ 18 mè tres. Une taille somme toute correcte, sauf que derrière tous ces poncifs, les experts engagés par les collectivités rémoises doivent « organiser un partage de l’espace pour tous les modes de dé placements ». Il faut donc y intégrer les modes doux, piétons et vélos, la circulation automobile et le stationnement, le passage des futures lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) et les équipements liés à cette infrastructure de trans
Le projet de la voie des sacres trouve son origine en 2016, via la création de l'association Reims Ville des Sacres, portée par des personnalités comme Jean-Marie Beaupuy, ancien député européen, Patrick Demouy, professeur des universités en histoire médiévale, Bernard Poret, président de la Société des amis de la cathé drale, et Camille Mangin, président de l'association Renaissance de Saint-Remi. Son objet est alors clair : faire la promotion de l'histoire des sacres à Reims aux niveaux culturel, touristique et éducatif. Une nouvelle muséographie consacrée aux sacres au palais du Tau et l'aménagement d'une voie des sacres sont évoqués parmi d'autres idées. « Le constat, c'est que seulement 10 % des visiteurs de la cathédrale se rendent jusqu'à la basilique Saint-Remi, expliquait Patrick Demouy en octobre 2021. Il est donc logique de vouloir créer du lien par le traitement de l'urbanisme en réalisant des jalons entre les deux monuments, avec un double objectif : économique et touristique. »
Les BHNS au coeur du projet
Au cœur du réaménagement de la voie des sacres, les lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) suscitent beaucoup d'interrogations. Deux sont en fait en projet. La première, est-ouest, relierait Tinqueux à Cormon treuil. La seconde, nord-sud, s'étirerait du quartier des Epinettes jusqu'à Champfleury, en passant par le cen tre-ville et l'avenue Jean-Jaurès. Le BHNS est décrit comme une sorte de transport en commun hybride, qui aurait les avantages du tramway sans les inconvénients : son coût et de longs travaux. L'investissement est estimé par la collectivité à 9 millions d'euros du kilomètre, contre 20 millions d'euros pour le tram. En termes d'aménagements, plus légers que pour le tram, le BHNS nécessite tout de même la création de sites propres, c'est-à-dire de voies de circulation réservées, afin de favoriser la mise en place d'un parcours rationalisé in tégrant également un système de priorité aux feux tricolores et aux ronds-points. Il y a un an, le ministère de la Transition écologique a promis au Grand Reims l'attribution d'une subvention de 14,6 millions d'€ pour ce projet, mais à une condition, que les travaux débutent avant fin 2025.
port en commun, sans oublier quelques places de livraison pour les professionnels ! Le tout doit bien sûr aussi « répondre aux contraintes tech niques, réglementaires, environnementales et fi nancières ».
remarquer la libraire. Les BHNS seront-ils moins bruyants ? Et quitte à limiter la place de la voi ture, pourquoi ne pas alors instaurer la gratuité des transports en commun comme à Dunkerque ? Cela profiterait autant aux habitants qu'aux tou ristes ».
Une
réunion publique
ouverte à tous Dans le cadre de la phase de concertation du projet de requalification de la voie des sacres, une séance plénière d'information est proposée afin d'échanger sur le projet, lundi 14 novembre à 19 h à Sciences Po. Elle est ouverte à tous sur inscription via le site reims.fr (rubrique « Ville de Reims », puis « Reims Grand Centre »). À l’issue de cette séquence, à partir du 15 novembre, un questionnaire sera en ligne sur ce même site internet. Deux ateliers s’ensuivront : mardi 22 novembre, autour de l’aménagement urbain, puis le 30 novembre, sur les différents usages de la voie des sacres. Une réunion de restitution du processus de coconstruction du projet avec présentation d’esquisse aura lieu début 2023.
L'équation est compliquée et ses inconnues mul tiples. Alors qu'une première réunion à destina tion des professionnels du secteur s'est tenue dès le mois de juillet et que deux autres balades ur baines ont été organisées depuis, les commer çants et les riverains semblent dubitatifs sur le fond du projet. « Oui, j'ai envie de vivre dans une belle ville, commente Yves Guinoiseau, patron du magasin de chaus sures homonyme de la rue Gambetta depuis 1989, mais 80 % de mes clients viennent d'ailleurs que Reims et ils ne viendront pas de main en transport en commun. » La principale crainte concerne la place laissée à la voiture sur une voie des sacres qui accueillera une BHNS. Ce type de transport, sorte d'hybride entre un bus et un tramway, plus rapide et de plus grande ca pacité qu'un bus classique, demande des aména gements spécifiques et notamment des voies réservées. Il en existe déjà une sur l'axe Chanzy/Gambetta, dans le sens Saint-Remi-Ca thédrale, mais il en faudra donc une seconde pour assurer le trajet inverse. « On a la chance d'avoir encore une artère commerçante dynamique, mais demain ? », s'interroge le chausseur qui n'a qu'un souhait : « conserver le stationnement en surface existant ». Du côté de la librairie La Belle Image, on se veut un peu plus positif. « Nos clients vien nent à pied, à vélo, mais aussi des petites villes alentour, raconte Anne-Lise, la gérante depuis 19 ans. Ils disent que c'est déjà compliqué de sta tionner. Cependant, il faut tenir aussi compte du changement climatique et il semble qu'on soit amené à moins utiliser la voiture à l'avenir. » Penser au long terme oui, mais pas n'importe comment. « Il y a déjà de nombreux bus, fait
Pour la collectivité, ces derniers semblent être au cœur du projet, ce que regrette Baptiste, patron du bar Le Coq Rouge. « Evidemment que je sou haite plus de confort pour mes clients, mais on a l'impression qu'ils veulent surtout faire de la voie des Sacres une sorte d'avenue de Champagne ou de Champs Elysées à la rémoise. » Pour lui, « les réunions ne servent à rien ». « Quand j'ai demandé à ce que des arbres soient plantés, poursuit-il, parce qu'avec tout ce bitume, on crame l'été rue Chanzy, on m'a répondu que c'était impossible parce que ça déforme la route. Alors oui, la ville est à l'écoute, mais elle ne nous dit presque rien si bien que les réunions ne servent à rien ». » Plus haut, non loin du conservatoire, Christophe, gé rant depuis 25 ans du magasin d'instruments de musique L'Accord Parfait, est moins inquiet, mais peut-être encore plus désabusé. « C'est de pire en pire. Comment faire mieux avec le même espace, d'autant que chacun à ses doléances ? Il y aura forcément des gens lésés au bout du compte ». Il n'ira pas à la réunion publique du 14 novembre, car pour lui, « peu importe ce qu'on peut dire, la ville fera ce qu'elle veut et on subira ». Le projet n'est pourtant pas arrêté, aime à rappeler la collectivité. « Rien n’est complète ment ficelé », insistait ainsi Catherine Vautrin, en introduction de l’une des balades dans le quartier organisées en septembre dernier. Lundi soir à Sciences Po, les élus rémois sont donc attendus au tournant. Ils devront d'une part s'atteler à ras surer et d'autre part donner une ligne claire à ce grand projet.
Julien Debant Longue d'environ 1,5 km, la voie des sacres relie la cathédrale et la basilique Saint‐Remi, via l'axe Chanzy‐Gambetta. © l'Hebdo du Vendredi VOIRIE«
Une sorte d'avenue de Champagne ou de Champs Elysées à la rémoise »
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VOIRIE
Début d'un nouveau chantier sur la route de Witry
Le Grand Reims et le département de la Marne démarrent la construction d'un rond-point de grande capacité entre la cité des sacres et Witry-lès-Reims, entrainant des modifications de circulation jusqu'en juin 2023.
Alors que la reconstruction du pont de Witry doit normalement s'achever d'ici à la fin de l'année, un autre chantier d'envergure débute à moins de 2 kilomètres de là, toujours sur le même axe routier : la D151. Il s'agit cette fois de travaux de création d’un giratoire au cœur du lieu-dit Le Linguet qui doit permettre de faire le lien entre la route de Bétheny et le chemin de Cernay, deux voiries placées chacune de part et d’autre de la D151, mais qui ne sont pas situées en vis-à-vis. Depuis ce lundi 7 novembre, des agents sont donc à l'œuvre pour matérialiser les
modifications de circulation en raison des travaux à venir.
L'objectif est de créer un giratoire du gabarit de celui de la Potière, situé quelques centaines de mètres plus loin au niveau du quartier des Épi nettes. En plus de permettre aux divers véhicules et modes doux de relier aisément et en sécurité la route de Bétheny au chemin de Cernay, l'aména gement desservira également plus facilement la zone d’activités dite des Didris. L’opération inclut la création d’une piste cyclable ainsi qu’un bassin d’infiltration d’eaux pluviales, mais aussi la ré fection des réseaux enterrés et l'enfouissement des réseaux électriques. Mené conjointement par le Grand Reims, les communes de Reims et Witry-lès-Reims et du département de la Marne, le projet tota lise un budget de 2,7 M€ hors taxes. Selon le planning prévisionnel et sauf impact d’intempé ries et d’aléas de chantier, le nouveau giratoire devrait être terminé mi-juin 2023. Pour limiter la gêne occasionnée aux usagers de la RD151, les travaux de création du giratoire
vont se dérouler en plusieurs étapes, parallèle ment au maintien de la circulation. Les divers types de véhicules, y compris ceux des convois exceptionnels, circuleront sur un nombre réduit de voies (deux au lieu de trois) et à une vitesse maximale autorisée de 50 km/h. Les riverains pourront garer en sécurité leur véhicule sur un parking provisoire créé côté Bétheny pour accé der ensuite, par le trottoir, à leurs maisons.
Les commerces de la zone d’activités dite des Di dris restent bien sûr ouverts pendant toute la durée du chantier. Concernant le chemin de Cer nay, il est fermé à la circulation, sauf pour les ri verains. Même chose pour la route de Bétheny, avec pour ses utilisateurs la mise en place d'une déviation par Reims.
J.D T RANSPORTLes cyclistes invités à briller
Du 14 au 18 novembre, l’association rémoise Vél’Oxygène, en partena riat avec la Sécurité routière, ira de nouveau au-devant des cyclistes dans la cadre de la campagne nationale « Cyclistes brillez », pour leur offrir les équipements nécessaires à leur sécurité. En effet, avec le changement d'heure et des conditions météorologiques moins favorables, les usagers du vélo se doi vent d'être visibles au sein de la circulation. La loi impose d'ailleurs que les deux-roues soient équipés de phare et catadioptre blancs à l’avant, de feu et catadioptre rouges à l’ar rière, de catadioptres sur les roues et les pé dales, et de porter un gilet réfléchissant hors des agglomérations, de nuit comme de jour lorsque la visibilité est insuffisante. Lors de cette semaine de sensibilisation, des adhérents de Vel'Oxygène seront ainsi présents, dès 17 h 30, le lundi 14 novembre au niveau du pont de Vesle, le mardi 15 place Aris tide-Briand, le mercredi 16 devant l'Office du tourisme, le jeudi 17 place d’Erlon et le vendredi 18 aux Hautes Promenades.
Avant de débuter les travaux, les agents matérialisent depuis le lundi 7 novembre les modifications de circulation. © l'Hebdo du VendrediArnaud Robinet dénonce « un sujet monté en épingle »
Il y a un peu plus d'un mois, la ville de Reims annonçait en effet la fer meture temporaire de la pis cine Talleyrand dans le cadre de son plan de sobriété éner gétique (à lire dans l'Hebdo du Vendredi n°725 du 7 octobre). Le maire précisait déjà que la collectivité allait « en profiter pour mener des travaux qui y étaient pro grammés plus tard dans l'an née », en l'occurrence le remplacement des deux chaudières datant des années 80 par un nouveau système de chaufferie. Malgré ces informations plutôt claires, la rumeur d'une fer meture définitive de l'établissement a enflé sur les réseaux sociaux, mais pas que, l'obligeant ainsi, deux semaines plus tard, à répéter que cette fermeture n'était que ponctuelle (à lire dans l'Hebdo du Vendredi n°727 du 21 octobre). Ce dossier sensible ne semble pas tout à fait clos, puisque lors du conseil municipal qui s'est tenu lundi 7 novembre, Arnaud Robinet a profité d'une question de l'opposition de gauche, suite à une délibération portant sur le règlement intérieur des piscines municipales, pour revenir sur la piscine Talleyrand : « un sujet monté en épingle » et « des rumeurs colportées et retranscrites ». Le maire de Reims s'est dit « surpris d'apprendre par certains médias qu'on avait décidé de fermer définitivement la piscine Talleyrand », répétant une nouvelle fois « qu'il n'a jamais été question de la fermer, mais juste de pro fiter de cette période de sobriété énergétique pour faire un certain nombre d'investissements justement dans cet établissement ». Et d'autres sont prévus, Arnaud Robinet « souhaite lui rendre son charme des années 30 ». Fermée pour travaux depuis le 23 octobre, la réouverture de la piscine Talleyrand à tous les publics est programmée le 27 février.
J.D
A RTS GRAPHIQUES
Le tchèque Jaroslav Grodl face au Mur de Reims
En mai dernier, Reims a rejoint le réseau Le
à Paris et aujourd'hui présent dans
geoises. Porté dans la cité des sacres par le
d'artistes rémoises Mat x Zekky, ce
propose de découvrir, tous les trois mois, des performances artistiques en direct sur un seul et même mur, en l'occurrence un espace situé au numéro 4 de la rue Gerbert, mis à disposition par le Centre d'apprentissage Saint-Jean-Baptiste de la Salle. Après deux premières expériences menées par les ar tistes Iota et Nadège Dauvergne, c'est au tour du Tchèque Jaroslav Grodl de se frotter au mur rémois. Décrivant son style comme de « la peinture figurative de plein-air », il aime représenter des instantanés de vie quotidienne. A l'œuvre depuis le lundi 7 novembre, son travail devrait être achevé samedi 12 novembre.
4 Infos : lemurdereims.fr
S ANTÉJournée mondiale du diabète avec le CHU de Reims
Dans le cadre de la Journée mondiale du dia bète (JMD), l’équipe du service endocrino logie diabète nutrition du CHU de Reims vient à la rencontre des Rémois pour combattre les idées reçues autour de cette maladie chronique qui touche aujourd'hui un adulte sur onze dans le monde. Deux rendez-vous grand public sont programmés lundi 14 novembre : de 14 h à 17 h, à la maison de quartier de Wilson pour participer à des ateliers de sensibilisa tion, et à 19 h, à l'hôtel de ville de Reims pour suivre une conférence animée par le professeur Céline LukasCroisier du CHU de Reims accompagné d’une diété ticienne, d’une infirmière et de deux patients.
A la découverte des métiers du sport et de l'animation L’Association pour la Promotion des métiers du sport et de l'animation organise une journée découverte des métiers du sport et de l’animation, le jeudi 17 novembre, au complexe René-Tys. Cet événement s'adresse à tous les publics qui pourront y trouver toutes les informations sur les orientations et carrières dans ce secteur aux métiers riches et variés. De 13 h 30 à 17 h, l'événement est réservé aux collégiens et aux lycéens (inscription via les établisse ments scolaires), puis de 17 h 30 à 19 h, il est ouvert à tous gratuitement.
Solidarité : le Service du vêtement appelle aux dons
Association caritative dont le but est de re mettre aux bénéficiaires adressés par les services sociaux des vestiaires complets, le Service du vêtement lance un appel aux dons, car il manque de vêtements d'hiver homme et enfants, mais aussi de baskets. Pour donner, il suffit de se rendre dans les locaux de l'association située au 19, rue du Jard Reims, du lundi au vendredi de 8 h 45 à 11 h 45 et de 13 h 45 à 17 h 45.
Infos : 03 26 86 80 19.
EN BREFLe Made in Marne en tête de gondole chez Cora
D ÉVELOPPEMENT DURABLE
Donnez votre avis sur la stratégie bas carbone du Grand Reims
Afin de rendre les produits labellisés Made in Marne encore plus accessibles, un partenariat vient d’être établi entre la marque créée par le département et les magasins rémois de l’en seigne de grande distribution Cora (Cormontreuil et La Neuvillette). Dans les deux hyper marchés rémois, les clients ont ainsi désormais la possibilité d’acquérir des marchandises issues de producteurs et artisans labellisés par la marque créée en septembre 2021. Partant du constat que les trois quarts des Français effectuent leurs courses en supermarché, l’objectif est évidemment de faciliter l’accès aux produits auprès d'un large public. « Avec leur flux de clients important et régulier, ces deux magasins rendront nos produits 100 % marnais encore plus démocratiques et accessibles, estime Christian Bryuen, président du département de la Marne, pour qui, les savoir-faire des producteurs et artisans labellisés qui ont répondu présents sont également valorisés. » Neuf sont ainsi représentés au sein du corner spécialement dédié, avec à la vente divers produits issus des circuits courts : fromages de chèvre, pain d’épices, miel, jus de pomme, chips, pâtes, farine de céréales, boissons alcoolisées... En plus de proposer un emplacement à forte visibilité, l'enseigne Cora promet également que cette nouvelle offre sera agrémentée d'animations avec dégustations et de rencontres avec ceux qui font le Made in Marne. J.D
Depuis 5 novembre et jusqu'au dimanche 4 décembre, les habitants du Grand Reims sont in vités à découvrir et commenter le projet de stratégie bas carbone du Grand Reims. Pour la collectivité, cette stratégie constitue le Plan climat air énergie territorial (PCAET) pour la période 2023-2028, document-cadre en matière d’atténuation et d’adaptation au changement clima tique, de production d’énergies renouvelables et d’amélioration de la qualité de l’air. Cette stratégie se caractérise par deux enjeux. Le premier est celui de l’atténuation. Il s’agit de s’attaquer aux causes du changement climatique, directement liées aux activités humaines. Le second est celui de l’adapta tion face à la multiplication des événements climatiques hors norme et leurs conséquences. Elle doit se traduire en agissant sur les répercussions du changement climatique et sur les atteintes déjà portées à notre environnement et en développant la résilience de la société. Démarche globale, cette stratégie bas-carbone se décline à travers 80 actions dont les objectifs sont notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre (moins 22 % en 2030), la consommation d’énergie (moins 14 % en 2030) et les émissions des principaux polluants de l’air, tout en augmentant la part de la production d’énergie renouvelable (plus 41 % en 2030). Pour donner son avis sur le PCAET, rendez-vous sur le site grandreims.fr.
EN BREFUne enquête en cours sur les modes de garde des familles rémoises
Depuis le 25 octobre et jusqu'au 25 novem bre, la ville de Reims, accompagnée par le cabinet d’étude KPMG, lance une enquête à l’attention des familles rémoises. L'objectif est de comprendre le parcours des parents de jeunes enfants, de la naissance à l’en trée à l’école en matière de mode de garde. Cette étude est la première pierre d’une ré flexion sur les perspectives d’évolution du guichet unique dédié à la petite enfance. Tous les parents d’enfant âgés de moins de 6 ans et habitants à Reims sont invités à participer. Infos sur reims.fr.
Un forum et un colloque sur le thème Reims, ville inclusive Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), qui aura lieu du 14 au 20 novem bre, la ville de Reims propose deux temps forts autour du handicap les 15 et 16 no vembre prochains. Programmé au stade Auguste-Delaune, mardi 15 novembre de 14 h à 19 h, le forum a pour objectif de ré pondre aux questionnements, de sensibili
ser aux différents types de handicaps et de lever les appréhensions des employeurs et des personnes en situation de handicap en recherche d’emploi ou de formation. A cette occasion, de nombreuses structures œuvrant à Reims pour les personnes en si tuation de handicap seront présentes. Quant au colloque, organisé au complexe René-Tys, il aura lieu le lendemain, le mer credi 16 novembre de 9 h à 18 h, avec pour ambition de parler « vrai et concret » sur les handicaps et l’inclusion à travers une di zaine de conférences.
Gratuit sur inscription via le site reims.fr.
Reims recrute pour sa nouvelle instance étudiante
La ville de Reims souhaite impliquer davan tage le public estudiantin dans la vie muni cipale. Les étudiants rémois sont ainsi invités à rejoindre une nouvelle instance participative qui leur est dédiée. Sous forme de réunions trimestrielles, des temps d’échanges seront organisés à l’occasion desquels ils pourront formuler des proposi tions, donner leurs avis ou encore, proposer des projets. Information et inscription sur reims-campus.fr.
Inaugurés il y a quelques jours, les nouveaux locaux de l'agence Atmo à Reims font figure de modèle en matière de construction passive et de sobriété énergétique.
Quand, comme Atmo Grand Est, on agit tous les jours dans le domaine de l'environnement, en l'occurrence en surveillant la qualité de l'air, on se doit inévita blement d'être exemplaire au moment d'emmé nager dans de nouveaux locaux. L'agence rémoise a ainsi saisi cette opportunité quand la question de construire son propre bâtiment s'est posée. C'était en 2018 et deux années plus tard, l'agence Atmo de Reims quittait ses bureaux loués à la Maison des agriculteurs dans la zone Farman pour rejoindre, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, ses nouveaux locaux qua lifiés « d'exemplaires pour préserver la santé de ses occupants et celle de la planète ». Inaugurée il y a seulement quelques jours, en raison de la
crise sanitaire, la construction s'inscrit dans une démarche environnementale volontariste à éner gie positive. Dotée d'une ossature bois et mur de béton, elle produit donc plus d’énergie qu'elle n’en consomme. Pour arriver à cette perfor mance, Atmo Grand Est a fait appel au cabinet Agencia. Tout a été pensé pour économiser l'énergie : plan rectangulaire simple avec ratio nalisation des circulations, isolation renforcée avec des matériaux biosourcés, système d’éclai rage LED avec détecteur de présence et ajuste ment selon lumière naturelle, gestion du rafraîchissement des locaux par pilotage automa tique de brise-soleil en fonction des apports solaires ou encore production d’électricité par 78 panneaux photovoltaïques. Et pour encoura ger les salariés à choisir des modes de déplace ment actifs pour venir au bureau, des douches sont à la disposition des vélotafeurs. Entouré d'un espace vert, l'ensemble composé du bâtiment principal de 700 m² et du garage/réserve de 230 m² a coûté 2,2 M€.
Plurial accélère sur l'autoconsommation collective de ses pavillons
J.DAprès avoir lancé il y a 2 ans la première opération d’autoconsommation collective pour un immeuble de 17 logements, Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, a signé le 21 octobre dernier une convention avec Enedis pour quatre opérations du programme 1.2.3 Soleil : premier projet d’autoconsommation collective dans le Grand Est pour des pavillons individuels. Ce partenariat rend effectif l’échange d’excédent d’électricité entre les logements équipés de panneaux photovoltaïques. 59 logements sont concernés par cette opération sur les communes de Sillery, Bezannes, Tinqueux, Champigny et Fismes. A terme, le programme 1.2.3 Soleil permettra d’équiper 123 pavillons du patrimoine de Plurial Novilia. Grâce à ce projet, l'entreprise espère ré duire la consommation électrique de 3,3 MWh/an par maison, soit une économie de 405 MWh/an pour l'en semble de l'opération.
S ALONS
Vins et érotisme au programme du Parc des expos
Ce week-end, le Parc des expositions de Reims est en ébullition. Au très attendu Salon des vins des Vignerons indépendants est venu s'ajouter Erosexpo, dédié aux plaisirs charnels et plus si affinités.
Lambiance promet d'être brûlante en cette fin de semaine du côté du Parc des expo sitions de Reims. En effet, en même temps que le traditionnel et réputé Salon des vins des Vignerons indépendants se tient Erosexpo qui, comme son nom l'indique, fait la part belle à l'éro tisme, mais aussi à d'autres activités réservées au plus de 18 ans. « C'est un hasard », assure-t-on chez Reims Events, organisateur de l'événement dédié aux vins et gestionnaire de la salle événe mentielle rémoise. « Erosexpo nous a fait une de mande pour son salon et l'un des halls était disponible ». En effet, depuis sa rénovation il y a deux ans, le Parc des expositions rémois dispose de deux grands espaces modernes distincts, l'un
de 6 800 m² et l'autre de 4 200 m². Le Salon des vins des Vignerons indépendants occupe le pre mier du vendredi 11 au lundi 14 novembre, tandis qu'Erosexpo s'installe dans le second, les samedi 12 et dimanche 13 novembre. Si les deux halls sont liés par un espace d'accueil commun, aucun billet couplant les deux événements n’est pro posé, si bien que ceux voulant visiter les deux de vront refaire la queue.
Du côté du Salon des vins, ce sera donc du très classique. Logique quand on célèbre sa 29e édi tion et que la formule cartonne année après année. C'est tout simplement le plus grand ras semblement viticole du Grand Est et le plus grand salon organisé à Reims après celui des Belles champenoises. Plus de 300 vignerons indépen dants venus de toute la France et une quarantaine d’exposants en gastronomie et produits du terroir sont présents pour proposer aux visiteurs une pro menade qui s'annonce gourmande. Les vignobles de Bordeaux et de Bourgogne sont les mieux représentés avec respectivement 61 et 52 expo sants, loin devant celui de Champagne et ses 10 vignerons présents. La convivialité est le maî tre-mot de l'événement. À l'entrée, le visiteur re
çoit un outil indispensable à ses trouvailles : le verre de dégustation gravé au logo des Vignerons indépendants. Et tout au long de son parcours, panneaux informatifs, crachoirs et éthylotests le sensibilisent à la dégustation responsable. A quelques mètres de là, c'est donc une toute autre ambiance qui attend les visiteurs. Après deux ans d'absence, en raison du covid, Erosexpo fait donc son retour. Ce salon présente deux fa cettes. L'une, dédiée à l'érotisme, est plutôt soft et propose de s'encanailler dans de nombreuses boutiques et au pied d'un grand podium sur lequel se succèdent des artistes de différents univers (cir cassiens, BDSM, magie, pyrotechnie, etc.). L'au tre est plus hard et il faut d'ailleurs payer plus cher pour profiter de son théâtre X, où des acteurs pro
fessionnels présentent des scènes pornos en di rect, et de son espace hot aux spectacles annoncés « très, très chauds ». Erosexpo promet aussi pour les timides des shows privés et aux femmes un espace réservé pour, dixit les organisateurs, « n’avoir rien que pour elles les plus beaux spé cimens du salon ».
4 Salon des vins des Vignerons indépendants, vendredi de 10 h à 21 h, samedi et dimanche de 10 h à 20 h, et lundi de 10 h à 18 h, au Parc des expositions, Reims. Entrée : 6€ (gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés d'un adulte).
Infos : vigneron-independant.com 4 Erosexpo, samedi de 14 h à 1 h et dimanche de 14 h à 20 h, au Parc des expositions, Reims. Tarifs : à partir de 20€. Infos : erosexpo.fr
J.D
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Le Salon des vins de Reims rassemble 350 exposants. © Reims EventsReims instaure la gratuité dans ses musées en basse saison
S
Bezannes pousse pour l'ouverture d'un bureau de poste
Dsées municipaux : Saint-Remi,
Hôtel Le
Kraft, Fort de la Pompelle et chapelle Foujita. Attention, le musée du
établissement géré par le Centre des monuments nationaux, reste payant. Pour la collectivité, l'objectif de cette gratuité est « d'apprécier ses effets sur le niveau de fréquentation, ainsi que sur la typologie des publics visitant les musées, mais aussi d'encourager les Rémois à redécouvrir leurs musées et de favoriser l'accès à la culture pour tous ». Pour information, l'an dernier, entre janvier et mars, 9 984 personnes se sont rendues dans les musées municipaux, pour un montant de recettes de billetterie de 18 967 €. S'ap puyant sur des essais réalisés lors des étés 2020 et 2021, à chaque fois après un confinement, la gratuité avait alors, dixit la mairie de Reims, « contribué au rebond du nombre de visiteurs, supérieur aux étés précédents, malgré la forte diminution du nombre de touristes étrangers ». J.D
du
En juin dernier, le maire de Bezannes, Dominique Potar, a lancé une pétition pour obtenir « un service public de proximité essentiel au bien vivre ». Ce fameux service tant espéré, c'est un simple bureau de Poste. Quelques mois se sont écoulés depuis et 1 169 signatures sont venues appuyer cette demande. Il faut dire que la commune de la périphérie rémoise a bien grandi ces dernières années. Aujourd'hui peuplée de 4 500 habitants (6 000 en 2026 en tenant compte de la programmation des livraisons de logements) et visitée chaque jour par les milliers de salariés travaillant au sein des 200 entreprises implantées au sein de zone d'activités, Bezannes ne dispose donc toujours pas de bureau de poste, devant se contenter de seulement deux boîtes aux lettres sur son territoire. Une ano malie que la municipalité entend voir corriger, car « l’ensemble des Bezannaises et des Bezannais, particulièrement les personnes âgées, et les très nombreuses entreprises sont les premières victimes de cette absence de service public ». La balle est dans le camp de la direction du groupe La Poste.
J.DLe dernier atelier français du célèbre groupe de lingerie se trouve à Épernay et depuis deux ans, les capacités de production sont en hausse. Huit apprenantes, aux profils très variés, reçoivent actuellement une formation de haut niveau, à Reims, afin d'intégrer l'entreprise en janvier.
Quand on pense aux marques mondia lement connues installées à Épernay, les prestigieuses maisons de cham pagne viennent rapidement à l’esprit. Le nom de Chantelle est sans doute rarement cité, pourtant, cette vénérable entreprise française de lingerie fé minine, créée en 1876, est présente dans la capi tale du champagne depuis 60 ans. « À l’origine, l’entreprise était leader sur le marché des corsets et des gaines. C’est en 1960 que Chantelle a lancé son premier soutien-gorge », raconte Da niela Diaz, responsable des ressources humaines chez Chantelle. Deux ans plus tard, la famille Kretz, toujours à la tête du groupe, ouvrait sa pre mière usine de confection à Épernay. « Plus récemment, ce site historique a évolué sur du développement et de l’innovation, car pro duire en France n’était pas la stratégie la plus rentable », poursuit la responsable. Le gros de la production du groupe Chan telle Lingerie (350 M€ de chiffre d’affaires, 4 000 tra vailleurs, marques Passio nata, Darjeeling, Femilet...) est désormais assuré en Eu rope de l’Est, au Maghreb et en Asie du Sud-Est. Depuis la fermeture de l’usine de Lannester (Morbihan), en 2015, le site sparnacien est le der nier atelier français du groupe. Mais l’espoir renaît du côté de la capitale du champagne qui emploie 96 travailleurs (surtout des travailleuses), dont 40 à la production. « De puis deux ans, en plus de la conception pour le bureau d’études de la marque, le site d’Épernay refait de la production pour certaines références du groupe », explique Daniela Diaz. Le lance ment de la ligne Chantelle One, des articles 100 % recyclables que les clientes sont invitées à renvoyer une fois en fin de vie, a permis à l’ate lier sparnacien de reprendre du service. « Avec un tel concept écoresponsable, on ne pouvait pro duire nos pièces qu’en France ». L'usine d'Éper nay sous-traite également, depuis peu, son outil de production à des marques comme Le Slip Français ou Décathlon. « Produire en France est
redevenu un vrai sujet depuis le covid », note la cadre de Chantelle. Forte de cette nouvelle dyna mique, l’entreprise a dû accroître sa capacité de production et donc embaucher.
En début d’année, sept per sonnes ont été recrutées et formées en interne au poste d’opératrice en confection, avec le soutien du centre Greta d’Épernay. Leur CDD d’un an devrait déboucher sur une embauche. Et ce n’est pas fini puisqu’une nouvelle salve de recrutement a été lancée en septembre, avec, cette fois-ci, un autre partenaire. « Avec les charges liées à la fin de l’année, on n’était plus en capa cité de gérer ces nouveaux stagiaires dans nos locaux, explique la responsable RH de Chantelle. On s’est donc rapproché de l’Institut de forma tion aux textiles du monde. »
Ouvert en septembre à Reims par le styliste Ous mane Ouedraogo et l’homme d’affaires francocanadien François de Beaulieu, cet établissement forme, dans ses locaux flambant neufs situés à deux pas de La Cartonnerie, des apprenants aux métiers de la couture, du tissage et de la teinture. « La couture est un savoir-faire qui se perd », af firme Sheila Murugan Koothan, formatrice de luxe des huit candidates sélectionnées par Chan telle Épernay. Ancienne manageuse, elle dispose d’un CV long comme le bras qui l’a menée dans
les maisons les plus prestigieuses (Cerruti, Louis Vuitton, Chanel, Saint Laurent…), de Shanghai à Los Angeles, en passant par Paris et New York. À Reims, elle a été attirée par ce nouveau chal lenge. « J’essaye de transmettre mon savoir-faire. Plus on donne, plus c’est enrichissant. Je m’adresse à des personnes qui ont déjà cousu, mais pas à la manière des grandes maisons. Elles sont très à l’écoute, très en demande. » Sept heures par jour, les ap prenties découvrent les techniques propres à Chan telle et le lexique spécifique du monde du prêt-à-porter. Pour toutes ces femmes aux parcours hétéroclites, sans expérience professionnelle de la lingerie, c’est une nouveauté. « C’est une superbe oppor tunité parce que j’aime coudre et je sais qu’à mon âge, c’est difficile de trouver quelque chose. Ça m’a épaté que Chantelle n’ait pas été freiné par cela. » Nathalie Liegeois a 55 ans et a passé les quatre dernières années de sa vie à chercher un emploi, après avoir travaillé dans la peinture et le dessin. C’est grâce à une annonce trouvée sur Pôle emploi, fin août, que l’aventure a démarré pour elle. « Travailler de la dentelle et des tissus fins, quand on ne l'a jamais fait, ce n'est pas fa cile. Mais j’aime ce travail de précision. » À 48 ans, Marcelle Akoi ne se prédestinait pas non plus au monde du prêt-à-porter. Parisienne
d’origine, elle était encore récemment animatrice à la ville de Reims. « Je couds depuis toujours, pour des particuliers, mais plutôt sur des vête ments ou des cabas, explique l’apprenante. La lingerie, je n’avais jamais fait. C’est très minu tieux, très délicat, il faut de la patience et de la persévérance. Mais je prends beaucoup de plaisir. »
Malgré un savoir-faire qui se perd et une image parfois négative du métier d'opératrice, Chantelle a reçu une vingtaine de candi datures pour cette formation payée par la région Grand Est et Pôle emploi. « On a à cœur d’ouvrir les portes à des gens qui ont envie d'apprendre, de s’investir et de faire de la lingerie de qualité.
L'âge nous importe peu, assure Daniela Diaz, la responsable RH. Ces valeurs, le groupe les par tage avec l’Institut. » « Nous ne sommes pas seu lement un centre de formation, confirme François de Beaulieu, le cocréateur de l’Institut rémois Nos missions sont de sauvegarder des savoirfaire, revaloriser des métiers malmenés depuis des années et tendre la main à des personnes en insertion et en reconversion. »
Parmi les huit apprenantes du programme Chantelle, cinq, au minimum, intégreront l’atelier d’Épernay au 2 janvier.
Simon KsiazenickiLe ministre Jean-Christophe Combe soutient le futur village Alzheimer
Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, a lancé à Châlons le premier atelier citoyen de la « Fabrique du bien vieillir ». L'occasion également d'évoquer le futur village Alzheimer avec les acteurs du territoire.
Associations, aidants, collectivités, per sonnels soignants, travailleurs so ciaux, etc. Plus d'une centaine de personnes ont participé, le 4 novembre à Châ lons, au premier des quinze ateliers citoyens déployés en France dans le cadre du Conseil national de la refon dation autour du bien vieillir. Une démarche « sans idées préconçues », dixit le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, présent pour son lan cement et la restitution des réflexions qu'elle a fait naître. « Ces ateliers doivent permettre aux différents acteurs des territoires de travailler ensemble, et à chaque citoyen de s'exprimer, d'apporter ses idées, ses problématiques. » Les
S OBRIÉTÉÉNERGÉTIQUEtables rondes organisées au Mess des entrepre neurs ont duré une heure et demie. Peu, vu l'ampleur des sujets abordés pour améliorer l'accompagnement des seniors : écoute, loge ment, transport, recrutement et formation des professionnels de santé, etc. Mais elles ont le mérite d'avoir fait se rencontrer et se parler des personnes d'horizons variés, toutes impliquées dans le mieux vieillir.
Si plusieurs pistes de travail ont émergé de ces débats, telles que la mise en place de média teurs dans les maisons de retraite, de conseils municipaux intergénérationnels, d'un guichet unique pour les anciens ou encore d'un véhi cule itinérant pour lutter contre leur isolement, force est de constater que les re tours d'expériences, surtout les négatifs, ont souvent pris le pas sur le reste. « On n'en peut plus du numérique ! », pouvait-on lire sur les Post-its rédigés au fil de l'atelier. Certains participants ont déploré des politiques pu bliques trop éloignées de leur quotidien, d'au tres, la suppression des annuaires et le manque de moyens en milieux médicaux. « J'entends votre désir d'être écoutés, a concédé JeanChristophe Combe en fin de séance. Et je m'en
Châlons éteint son éclairage public... pendant trois semaines
Au même titre que bon nombre de collectivités, la Ville et l'Ag glomération de Châlons ont présenté les mesures prévues sur le ter ritoire pour être en phase avec le plan de sobriété énergétique du gouvernement (lire l'Hebdo du vendredi 14 octobre). Plusieurs monuments se sont illuminés en rose pendant le mois d'octobre, en clin d'œil à l'opération nationale de sen sibilisation au dépistage du cancer du sein. Les voici plongés dans le noir, chaque soir dès 22 h, depuis ce mercredi 9 novembre, comme l'a rappelé la mairie dans un communiqué envoyé à la presse. Sont notamment concernés l'hôtel de ville, la cathédrale Saint-Etienne, la porte Sainte-Croix et la préfecture de la Marne. « L'éclairage public étant forte ment énergivore, son économie est prio ritaire », stipule le document. Les panneaux lumineux d'informations mu nicipales, en revanche, ne sont pas mentionnés. Autre disposition mise en œuvre à compter de cette date, également préconisée par le plan national : une « extinction totale de l'éclairage public » de 23 h à 5 h du matin. Presque totale, puisque les can délabres situés en zones de vidéo-protection resteront allumés. Châlons estime à 800 MWh l'économie annuelle qui en découlera. L'équivalent de 207 000 euros au tarif actuel de l'électricité, sous réserve que cette bonne résolution soit respectée toute l'année. Côté calendrier, justement, le communiqué an nonce qu'elle ne s'appliquera que du 9 novembre à « début décembre ». Trois semaines, donc, après lesquelles la magie et les illuminations de Noël prendront le pas sur la sobriété. On repart du bon pied en janvier ?
gage à ce que vos suggestions ne restent pas lettre morte. »
Le ministre a aussi profité de sa venue pour échanger, une nouvelle fois, avec les partenaires du futur village champenois Alzheimer pressenti à Châlons et s'est dit « très séduit par ce concept. Aujourd'hui en France, on a un vrai sujet sur l'accompagnement des personnes at teintes d'Alzheimer, de leurs familles et des ai dants. J'ai visité il y a quelques jours le village ouvert à Dax. C'est un projet tout à fait inno vant qui se dessine ici. L'idée, c'est de voir comment l'adapter au bassin local. Je soutien drai cette démarche. » Aux côtés du maire de Châlons Benoist Apparu, de la députée Lise Magnier, du préfet de la Marne Henri Prévost et des représentants de l'Agence régionale de santé, le président du club Dac (comme Débat tre et agir à Châlons), Gérard Berthiot, a rap pelé les particularités du projet champenois. En
premier lieu sa vocation à pallier le chaînant manquant entre le domicile et la maison de re traite. « Il pourra également accueillir les couples et les moins de 60 ans, pré cise-t-il. On s'inscrit dans une expérimentation médico-psycho-so ciale qui sera encadrée par un comité scienti fique. » Le fonctionnement d'une telle structure reste à chiffrer, mais sa construction pourrait nécessiter entre 25 et 30 millions d'euros d'in vestissement. « On doit encore s'approprier les études réalisées jusqu'ici, travailler sur la for mation et le recrutement, les tarifs applicables à la journée, etc. Jean-Christophe Combe a d'ores et déjà mandaté une personne de son ca binet pour suivre l'évolution du dossier. » De bon augure, donc.
Sonia Legendre« On n'en peut plus du numérique ! »
Le village Alzheimer, un projet « tout à fait innovant »Après celui de Dax, le village champenois Alzheimer qui se profile à Châlons serait le second en France. © ArchiGraphi / Département des Landes
La der' de Will Still sur le banc ?
Immeuble de rapport composé au RDC d'un appartement de type 2 avec cour et un appartement de type 2 avec jardin. Au 1er étage, un appartement de type 5 et au 2ème étage, 2 appartements de type 2. Cave et grenier.
CLASSE ÉNERGIE
Alors que le Stade de Reims dispute, dimanche, à Montpellier, son dernier match avant la trêve liée à la Coupe du Monde, cela pourrait également être l'ultime rencontre de l'intérimaire belge en tant qu'entraîneur principal.
Devant la presse après la victoire face à Nantes, le placide Will Still a laissé en trevoir une pointe d'agacement, cachée derrière un rictus, lorsqu'un journaliste lui a de mandé, une nouvelle fois, s'il s'imaginait rester sur le banc du Stade de Reims après la Coupe du Monde au Qatar : « Je reçois la question tous les jours, mais je ne me prends pas la tête. Je suis très focus sur le match à Montpellier, on se po sera la question après. Je n’espère pas quoi que ce soit, je fais ce qu’on me demande de faire et ça marche plutôt bien. »
Si le Belge se voit constamment rappeler cet ul timatum, c'est que le club champenois avait été clair d'entrée de jeu. Deux heures après l’annonce de la mise à pied d’Oscar Garcia, le 13 octobre dernier, le directeur général du Stade de Reims, Mathieu Lacour, avait improvisé une brève conférence de presse pour expliquer ce choix et avait affirmé : « Will Still va assurer l’intérim pendant cinq matches. Un entraîneur sera nommé à la trêve internationale de la Coupe du
Basket-ball Pro B : le Champagne Basket au repos
Après avoir joué 8 matches en l'espace de 22 jours, dont un dernier perdu en dépla cement à Aix-Maurienne (78-77), Thomas Andrieux et ses joueurs bénéficient de quelques jours de repos en raison de la trêve internationale. Durant cette période, l'équipe de France jouera deux matches de qualification pour la Coupe du monde, le 11 novembre en Lituanie et le 14 novem bre face à la Bosnie, deux rencontres à sui vre sur France 4. L'union marnaise (7e) fera son retour à la compétition le 18 novembre face à l'Alliance Sport Alsace (16e), puis le 25 novembre face à Evreux (15e), deux matches programmés à Châlons.
Monde ».
À l'époque, personne ou presque n'imaginait que l'éphémère entraîneur adjoint du Standard Liège réussirait à enchaîner six matches sans défaite et deux victoires consécutives à Delaune, du ja mais-vu depuis janvier 2021. Surtout, le jeune coach semble faire l'unanimité au sein de son vestiaire, dans son approche tactique comme dans son relationnel. Ce n'est pas un hasard si les joueurs ont entonné avec leurs supporters, à l'is sue du succès de dimanche dernier, « Will Still's on fire », sur l'air de « Will Grigg's on fire », fa meux tube de l'Euro 2016.
Le seul défaut de Still, à l’heure actuelle, c’est qu’il ne possède pas de brevet d’entraîneur pro fessionnel de football. La Ligue tolère cette si tuation pendant un mois, mais au-delà, le club devra s’acquitter d’une amende de 25 000 € par match, soit 575 000 € si le Wallon était maintenu jusqu’à la fin de la saison. Le président rémois Jean-Pierre Caillot avait récemment expliqué que cette option était en concurrence avec le recrute ment d’un entraîneur principal, auquel cas Still redeviendrait adjoint. Après un aussi beau parcours, le club champenois prendra-t-il le risque de changer une nouvelle fois son organi gramme ?
Simon Ksiazenicki4 Montpellier - Reims, dimanche 13 novembre, à 15 h, au stade de la Mosson et sur Prime
Basket-ball LF2 (5e j.) : les Pétillantes en confiance
Rassurée par sa victoire sur le parquet de Mondeville (73-51), obtenue le week-end dernier, le Champagne Basket féminin re çoit ce samedi 12 novembre l'équipe de Calais, à partir de 20 h au complexe RenéTys. Face à une formation qui n'a gagné qu'une seule rencontre en quatre journées de championnat, contre les jeunes filles du Centre Fédéral (86-60), les joueuses entraî nées par Aurélie Lopez ont l'opportunité de signer un 3e succès qui serait synonyme de basculement dans la première moitié du classement.
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Dans le cadre du festival
Born to be a live, le Manège reçoit le danseur et chorégraphe Julien Andujar qui rend, avec sa création Tatiana, un hommage bouleversant à sa sœur disparue il y a 27 ans.
La disparition est un drame qui marque une vie. Encore plus quand celle-ci demeure inex pliquée. Tatiana, 17 ans, a disparu le 24 septembre 1995, sans laisser de trace près de la gare de Perpignan. Trois autres femmes furent retrou vées mortes dans ce même quartier entre 1997 et 2001.
Presque trente ans plus tard, la plaie n'est pas refermée pour son frère Julien Andujar, âgé à l'époque de 11 ans, d'autant plus quand l'espoir demeure toujours « de comprendre ce qui s'est passé pour ne pas l'abandonner ».
L'hommage à Tatiana
cette histoire à la fois personnelle et partagée, car devenue un symbole. « Cela fait trois ou quatre ans que j'en parle avec ma mère qui porte seule l'aspect médiatique de la dispa rition de Tatiana, raconte Julien An dujar. Je voulais l'aider dans ce combat, pour garder le dossier de sa disparition ouvert et surtout qu'on n'oublie pas ma sœur. »
Toujours l'espoir de comprendre ce qui s'est passé
Danseur et chorégraphe, il met donc son art au service de sa sœur, son hé roïne. Dans ce spectacle, accompa gné notamment par son frère Alex, à la création musicale et à la régie son, il livre une fiction autobiographique, mêlant conte documentaire et caba ret. Seul en scène, il interprète une galerie de person nages qui ont vécu de près ou de loin cette histoire, « pour raconter 27 années de recherche ».
L'enfant a cependant grandi. Il a choisi de devenir un artiste qui, au jourd'hui, raconte sur les planches
Agenda
SPECTACLES
JEUDI 10 NOVEMBRE
LE 6E CONTINENT
Spectacle audio-visuel.
À 19 h - Entrée libre - Conservatoire de Reims
LES FEMMES DE BARBE-BLEUE
Conte twité par Lisa Guez.
À 20 h - Tarifs : 6 à 23€ - La Comédie de Reims
SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 NOVEMBRE
DON JUAN
Ballet de Johan Inger.
À commencer par lui-même, adolescent puis adulte, mais aussi son père, l'avocat de la fa mille ou encore les commères du vil lage. Le tout est joué sans autre artifice que son corps, « en chan geant de densité, de démarche, de voix et de langue ». Sur les planches,
Julien Andujar danse, parle et chante. La performance s'annonce aussi puis sante qu'épuisante, physiquement et mentalement. « C'est énormément de joie de créer et de jouer ce spectacle, confie l'artiste. C'est aussi évidem ment beaucoup d'émotion, car les spectateurs vont pouvoir voir Tatiana disparaître. C'est vraiment très fort pour moi et c'est sûr, cette émotion va me traverser sur scène. Bien que ce soit très écrit, c'est du spectacle vi vant et il y aura donc forcément des
moments de vertige durant lesquels tout peut se passer. »
Projet sensible et fragile, Tatiana flirte au final habilement avec la mort et l’amour, donnant à voir une pièce tout en mouvement, à la fois grave et fantasque, drôle et bouleversante.
Julien Debant
4 Tatiana, mardi 15 novembre, à 21 h au Théâtre du Manège, Reims. Tarifs : 3/6€. Infos : manege-reims.eu
Au programme
de Born to be alive
Mardi 15 novembre
• Crush, cirque aérien, par André Mandarino.
À 19 h - Tarifs : 3/6€ - Cirque du Manège, Reims
• Tatiana, conte et cabaret, de Julien An dujar.
À 21 h - Tarifs : 3/6€
Théâtre du Manège, Reims
Jeudi 17 novembre
• Janet on the roof, solo chorégraphié, par Pierre Pontvianne.
À 19 h - Tarifs : 3/6€
Théâtre du Manège, Reims
• Amour-s, danseurs et pianiste, par Radhouane el Meddeb.
À 21 h - Tarifs : 3/6€ - Cirque du Manège, Reims
Samedi 19 novembre
• Ida don't cry me love, hommage à une légende des Ballets russes, par Lara Barsacq.
À 19 h - Tarifs : 3/6€ - Théâtre du Manège, Reims
• Madame ose Bashung, cabaret déjanté, de Sébastien Vion, suivi d’un DJ Set par Uunzip (entrée libre).
À 21 h - Tarifs : 3/6€ - Cirque du Manège, Reims
MERCREDI 16 NOVEMBRE
HUMOUR : GLANDEURS NATURE
Les Glandeurs Nature, c’est l’histoire d’une amitié sincère entre un vrai débile et un gros abruti qui déploient des trésors d’énergie pour parvenir... à rien !
À 20 h 30 – Tarifs : 25€ - Kabaret Champagne, Tinqueux
DU MERCREDI 16 AU VENDREDI 18 NOVEMBRE THÉÂTRE : LES FRÈRES KARAMAZOV
Enquête et conflits, de Dostoïevski, mise en scène de Sylvain Creuzevault.
À 19 h 30 - Tarifs : 6 à 23€ - La Comédie de Reims
L’AMOUR DES MOTS DE LOUIS CALAFERTE Théâtre tout public vivant et réjouissant, dès 10 ans.
À 19 h 30 - Tarifs : 6 à 12€ - Le Cellier, Reims
DU VENDREDI 18 AU DIMANCHE 20 NOVEMBRE J’PEUX PAS, J’AI THÉÂTRE
Cinq pièces au programme de ce festival de théâtre proposé par l’association Ac2s. Infos : ac2s-asso.fr
Tarifs : 6/8/12€ - Salle des fêtes, Sillery
CONCERTS
Sam. à 20 h 30 et dim. à 14 h 30 - Tarifs : 7 à 30€ - Opéra, Reims
DIMANCHE 13 NOVEMBRE
CARMINA BURANA
Sur scène, 100 artistes pour interpréter le chef d’oeuvre de Carl Orff, l’un des ballets les plus célèbres du XXe siècle.
À 17 h - Tarifs : 42 à 66€ - Arena, Reims
DIMANCHE 13 NOVEMBRE
ET SI ON REJOUAIT L’HISTOIRE ?
Un spectacle immersif pour sensibiliser à la discrimination, dans le cadre du festival Les Bisqueers roses. A partir de 5 ans.
À 16 h - Gratuit - Local d’exæquo, 25 rue du Jard, Reims
MARDI 15 NOVEMBRE
FESTIVAL BORN TO BE ALIVE : CRUSH
Cirque aérien, par André Mandarino.
À 19 h - Tarifs : 3/6€ - Cirque du Manège, Reims
FESTIVAL BORN TO BE ALIVE : TATIANA Conte et cabaret, de Julien Andujar.
À 21 h - Tarifs : 3/6€ - Théâtre du Manège, Reims
L’AMOUR DES MOTS DE LOUIS CALAFERTE
Théâtre tout public vivant et réjouissant, dès 10 ans.
À 9 h 30 et 19 h 30 - Tarifs : 6 à 12€ - Le Cellier, Reims
JEUDI 17 NOVEMBRE
FESTIVAL BORN TO BE ALIVE : JANET ON THE ROOF
Solo chorégraphié, par Pierre Pontvianne.
À 19 h - Tarifs : 3/6€ - Théâtre du Manège, Reims
FESTIVAL BORN TO BE ALIVE : AMOUR-S Danseurs et pianiste, par Radhouane el Meddeb.
À 21 h - Tarifs : 3/6€ - Cirque du Manège, Reims
SAMEDI 19 NOVEMBRE
FESTIVAL BORN TO BE ALIVE : IDA DON’T CRY ME LOVE
Hommage à une légende des Ballets russes, par Lara Barsacq.
À 19 h - Tarifs : 3/6€ - Théâtre du Manège, Reims
FESTIVAL BORN TO BE ALIVE : MADAME OSE BASHUNG
Cabaret déjanté, de Sébastien Vion, suivi d’un DJ Set par Uunzip (entrée libre).
À 21 h - Tarifs : 3/6€ - Cirque du Manège, Reims
TOURNÉE ANNIVERSAIRE
30 ANS DE CARRIÈRE
Nouveau spectacle de Rémi, chansons et comptines pour les petits.
À 15 h 30 - tarif :8€ - Théâtre du chemin Vert, Reims
JEUDI 10 NOVEMBRE VITALIC Electro.
À 20 h - Tarifs : 25 à 34€ - La Cartonnerie, Reims
SAMEDI 12 NOVEMBRE
GILLA BAND + MA(H)OL
Anciennement connu sous le nom de Girl Band, Gilla Band est un groupe pionnier de la musique alternative irlandaise moderne réputé pour ses concerts féroces décrits comme chaotiques et électrisants
À 20 h – Tarifs : 7 à 16€ - La Cartonnerie, Reims
DIMANCHE 13 NOVEMBRE
LES PLUS GRANDS TUBES DE SARDOU & HALLYDAY
L’imitateur Fabrice Alcyde et le ventriloque et humoriste François Richard, accompagnés par les danseuses « Les Frenchie’s », rendent hommageaux carrières musicales de Johnny Hallyday et Michel Sardou.
À 14 h 45 - Tarif : 25€ - Théâtre du Chemin Vert, Reims
MARDI 15 NOVEMBRE
CLASSIQUE : DE VIENNE À PARIS
Avec l’orchestre Euphony, la pianiste MarieJosèphe Jude, sous la baguette de Gabriel Philippot. Programme : Faure et Beethoven. À 20 h – Tarifs : 6 à 20€ - Conservatoire de Reims
MERCREDI 16 NOVEMBRE
COTTON HOWLERS
Un groupe de quatre musiciens qui reprend les standard du blues pour les incorporer à leurs compositions.
À 20 h – Entrée libre – La Cave Bacchus, Fismes
JEUDI 17 NOVEMBRE
MATTHIS
PASCAUD & HUGH COLTMAN
Le multi-instrumentiste Matthis Pascaud s’associe avec le plus frenchie des crooners anglais Hugh Coltman pour livrer avec « Night Trippin » un album hommage au bluesman lousianais Dr John. Sorti en septembre ce disque emmènent dans la moiteur crasseuse d’un bayou du sud américain.
À 20 h - Tarifs : 13 à 22€ - La Cartonnerie, Reims
VENDREDI 18 NOVEMBRE
À TANIA JOURNEY
Voix du monde, par Thierry Peala et Verioca Lherm
À 19 h 30 - Tarifs : jusqu’à 10€ - Opéra de Reims
SOIRÉE AQUATINSONG
AVEC A.M HIGGINS ET SAMBRE
Soirée pop avec sur scène le groupe américain A.M Higgins en trio et le duo rémois Sambre. À 19 h – Entrée libre – Masion des associations, rue Croix-Cordier, Tinqueux
Avec Tatiana, Julien Andujar livre une pièce chorégraphique entièrement dédiée à sa sœur disparue. © Lucie Dufranc F ESTIVAL - B ORN TO BE ALIVEDon Juan 2022
Le sulfureux chorégraphe suédois Johan Inger revient à l’Opéra de Reims avec une nouvelle création, pour la Compagnie Aterballetto cette fois. Après Carmen, c’est à Don Juan qu’il s’at telle pour une adaptation audacieuse, en partenariat avec le dramaturge Gregor Acuña-Pohl. La compagnie italienne, composée de seize danseuses et danseurs, prend à bras le corps le personnage mythique et l’engage dans une version résolument post-#metoo, retraçant l’œuvre sous un angle nou veau avec une lumière vive et alternative, qui donne à ses grands thèmes une lecture essentielle. Côté musique, la composition de Marc Alvarez répond plus à celle de Gluck que celle de Mozart et épouse le projet moderne, jouant avec les époques et les techniques chorégraphiques. La mise en scène est contemporaine, mêlant théâtre et danse, dans une maîtrise millimétrée. L’atmo sphère en plateau passe de la sensualité langoureuse à la violence des sentiments, de la fête collégiale à la colère des émotions. Car, comme il s’agit d’une relecture, des audaces sont permises : dans cette version, les femmes ne sont ni crédules, ni victimes. Elles agissent en véritables moteurs de leurs désirs et pulsions : elles inversent la tendance. L’énergie n’en est que décuplée au gré d’un ballet coloré, incisif, ancré : comme une rébellion.
Agathe Cèbe
4 Don Juan, ballet de Johan Inger et la compagnie Alterballetto, sam. 12 novembre à 20h30 et dim. 13 novembre à 14h30 à l’Opéra de Reims. Tarifs : 7 à 30€. Infos : operadereims.com
Agenda
DIVERS JEUDI 10 NOVEMBRE
CINÉ : LE TORRENT
Avant-première en présence de la réalisatrice Anne Le Ny, de la comédienne Capucine Valmary et du comédien José Garcia.
À 20 h 45 – Tarifs habituels – Cinéma Opéraims, Reims
CONFÉRENCES
SUR LES MONUMENTS AUX MORTS
Le Médecin Général Olivier Farret traitera du thème « Monuments aux morts de la Grande Guerre. Sentinelles de la Mémoire » puis le sculpteur et peintre Patrice Alexandre parlera sur le thème « Le Soldat, le sculpteur et la Grande Guerre ».
À 20 h – Entrée libre – Hôtel de ville de Cormicy
VENDREDI 11 NOVEMBRE
CONFÉRENCE : JEAN-JACQUES CHARPY
Archéologue, conservateur honoraire du musée d’Epernay et auteur du livre « BeineNauroy : des pionniers à nos jours », JeanJacques Charpy anime une conférence sur l’histoire de Beine-Nauroy.
À 17 h 30 – Entre libre – Salle polyvalente, Beine-Nauroy
DU VENDREDI 11 AU LUNDI 14 NOVEMBRE
30E SALON DES VINS
Sans doute l’un des rendez-vous les plus attendus de la fin d’année avec la présence d’environ 300 vignerons indépendants et 50 exposants en gastronomie !
Ven. de 10 h à 21 h, sam. et dim. de 10 h à 20 h, et lun. de 10 h à 18 h - Entrée : 6 (gratuit pour les moins de 16 ans accompa gnés d’un adulte) - Parc des expositions, Reims
VENDREDI 11 ET SAMEDI 12 NOVEMBRE
EROSEXPO
Salon et spectacles dédié à l’érotisme et au porno.
À 9h33. Samedi de 14 h à 1 h et dimanche de 14 h à 20 h - Tarifs : à partir de 20€ - Parc des expositions, Reims
SAMEDI 12 NOVEMBRE
VENEZ JOUER !
Spécial jeux de société. A partir de 8 ans. À 14h - Gratuit sur réservation - Médiathèque Croix-Rouge, Reims
SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 NOVEMBRE
5E FESTIVAL DES BULLES ET DES JEUX Tables de jeux, tournois, bourse aux jeux sont au programme de cet évènement dédié aux jeux ce société et organisé par les Gardiens du jeu.
Sam de 10 h à 19 h et dim de 10 h à 18 h - Entrée gratuite Espace Thierry Meng, 26, route de Reims, Bétheny
MERCREDI 16 NOVEMBRE
RENCONTRE BD : JOANN SFAR
L’auteur présente son roman graphique « La Synagogue » (Ed. Dargaud).
A partir de 15 h 30 (dédicaces à partir de 16 h 30) - Entrée libreMédiathèque Jean Falala, Reims
JEUDI 17 NOVEMBRE
RENCONTRE LITTÉRAIRE : CHRISTOPHE ESTRADA
L’auteur rémois présentera ses trois romans consacrés aux aventures du Chevalier Hilarion, jeune aristocrate au service de Louis XVI. Le premier de ses ouvrages publié chez Acte Sud a reçu le prix Interpol’art et le prix Historia du roman policier historique. Organisée par l’association A La Page.
À 19 h – Entrée libre – Maison des associations, Reims
VENDREDI 18 NOVEMBRE RENCONTRES BD :
JUAN DIAZ CANALES ET RUBEN PELLEJERO
Une rencontre exceptionnelle avec les deux auteurs à l’occasion de la sortie de leur album « Corto Maltese T.16 - Nocturnes Berlinois » (Ed. Casterman).
A partir de 17 h 30 (dédicaces à partir de 18 h 30) - Entrée libreMédiathèque Jean Falala, Reims
L ITTÉRATUREQuand passion et souvenirs deviennent livre
Àla fin des années 60, Maryse Rous seaux, alors enfant, commence l’équitation. Une passion qui suivra cette Rémoise toute sa vie et qui a donné naissance, ces derniers mois, à un livre, pu blié aux éditions du Lys Bleu. « C’est mon premier roman, nous confie-t-elle, il est venu à moi très naturellement, comme un dia logue intérieur avec le poulain qui m’a atta chée à cette passion pour l’équitation. » Ce premier cheval, c’est Yari Strad, titre du roman, et son importance est telle dans la narration, que l’auteur lui donne la parole : une focalisation atypique à laquelle répond, en écho, celle de la jeune fille qu’elle était. « Il s’agit vraiment d’une autofiction, car le monde des chevaux a bercé mon adoles cence, a rythmé ma vie. Je les ai toujours beaucoup observés, j’ai pratiqué sans relâche : parler d’eux et de ce poulain en particulier, c’était aisé » ajoute-t-elle. Et outre l’immer sion dans ce milieu si spécifique, le roman de Maryse Rousseaux propose un périple dans le passé de Reims, l’époque où le Ma nège n’était pas la salle de spectacles que nous connaissons si bien, mais L’Étrier de Champagne, un club hippique de renom où tant de destins se sont noués autour d’une passion commune.
4 Yari Strad, roman de Maryse Rousseaux aux éditions Le Lys Bleu. En commande sur lysbleueditions.com
OPÉRAIMS
AMSTERDAM Jeu : - 15h00, VO, ST - 17h45 - 20h30, VO, ST Ven : - 13h30 - 18h30, VO, ST - 21h15 Sam :15h45, VO, ST - 18h30 - 21h15, VO, ST Dim : - 13h3018h30, VO, ST - 21h15 Lun : - 13h30 - 17h45 - 20h30, VO, ST Mar : - 15h00 - 17h45, VO, ST - 20h30
ARMAGEDDON TIME Jeu : - 13h45, VO, ST - 16h15, VO, ST - 21h15, VO, ST Ven : - 13h45, VO, ST - 16h15, VO, ST - 18h45, VO, ST - 21h15, VO, ST Sam : - 16h15, VO, ST18h45, VO, ST - 21h15, VO, ST Dim : - 16h15, VO, ST18h45, VO, ST - 21h15, VO, ST Lun : - 13h45, VO, ST18h45, VO, ST - 21h15, VO, ST Mar : - 13h45, VO, ST16h15, VO, ST - 21h15, VO, ST BELLE ET SEBASTIEN : NOUVELLE GENERATION Ven : - 17h40 Sam : - 13h45 - 17h40 Dim : - 10h45 - 17h45
BLACK ADAM Jeu : - 18h15 Ven : - 20h15 Sam :13h40 Dim : - 15h40 Mar : - 20h15
BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER Jeu :13h30, ATMOS - 14h30, VO, ST, 7.1 - 17h20, ATMOS20h00, VO, ST, 7.1 - 20h45, ATMOS Ven : - 13h30, ATMOS14h30, VO, ST, 7.1 - 17h20, ATMOS - 20h00, VO, ST, 7.120h45, ATMOS Sam : - 13h30, ATMOS - 14h30, VO, ST, 7.1 - 17h20, ATMOS - 20h00, VO, ST, 7.1 - 20h45, ATMOS CLOSE Jeu : - 13h45 - 16h00 Ven : - 13h45 - 18h1520h30 Sam : - 16h00 - 18h15 Dim : - 13h45 - 18h30 Lun :13h45 - 16h00 - 20h30 Mar : - 13h45 - 18h15 - 20h30
COMEDY QUEEN Jeu : - 16h15, VO, ST Lun : - 13h30, VO, ST Mar : - 16h15, VO, ST COULEURS DE L'INCENDIE Jeu : - 13h20 - 16h0520h50 Ven : - 15h15 - 18h00 - 20h50 Sam : - 15h1518h00 - 20h50 Dim : - 10h30 - 15h15 - 18h00 - 20h50 Lun : - 13h45 - 18h00 - 20h50 Mar : - 15h20 - 18h05 - 20h50
EO Jeu : - 18h50, VO, ST Lun : - 16h00, VO, ST Mar :13h20, VO, ST
HALLELUJAH, LES MOTS DE LEONARD COHEN Dim : - 13h45, VO, ST Mar : - 18h45, VO, ST JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE Jeu : - 17h40 Lun : - 17h40 Mar : - 17h40
LA CONSPIRATION DU CAIRE Jeu : - 13h45, VO, ST Ven : - 15h45, VO, ST Sam : - 18h20, VO, ST - 20h30, VO, ST Dim : - 10h40, VO, ST - 16h00, VO, ST - 20h15, VO, ST Lun : - 13h45, VO, ST Mar : - 15h45, VO, ST
LE PETIT NICOLAS - QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ETRE HEUREUX Ven : - 13h40 Sam :16h25 Dim : - 10h50 - 13h40
LE PHARAON, LE SAUVAGE ET LA PRINCESSE
Ven : - 14h00 - 15h45 Sam : - 14h00 - 15h45 Dim : - 10h40 - 14h00
LE SERMENT DE PAMFIR Jeu : - 16h30, VO, ST21h30, VO, ST Ven : - 18h00, VO, ST Sam : - 20h15, VO, ST Dim : - 15h45, VO, ST Lun : - 16h30, VO, ST - 21h30, VO, ST Mar : - 13h45, VO, ST - 18h45, VO, ST
LE TORRENT Jeu : - 20h45
L'INNOCENT Jeu : - 13h50 - 18h50 Ven : - 16h3021h30 Sam : - 13h50 - 18h50 Dim : - 16h30 - 21h30 Lun :13h50 - 18h50 Mar : - 16h30 - 21h30
MASCARADE Jeu : - 13h30 - 18h15 - 21h00 Ven :15h30 - 18h15 - 21h00 Sam : - 13h40 - 18h15 - 21h00 Dim : - 10h30 - 15h30 - 18h15 - 21h00 Lun : - 15h30 - 18h1521h00 Mar : - 13h30 - 18h15 - 21h00
NOVEMBRE Jeu : - 14h00 - 16h15 - 18h30 Ven : - 16h50 - 19h05 - 21h20 Sam : - 16h50 - 19h05 - 21h30 Dim :19h20 - 21h30 Lun : - 16h30 - 21h30 Mar : - 14h0018h45
PLANCHA Jeu : - 16h15 - 21h00 Ven : - 13h45 - 18h20 Sam : - 16h20 - 21h00 Dim : - 13h40 - 18h20 Lun : - 16h15 - 21h00 Mar : - 13h45 - 18h15
R.M.N. Dim : - 10h50, VO, ST Lun : - 13h30, VO, ST Mar : - 16h15, VO, ST
REPRISE EN MAIN Jeu : - 18h45 Lun : - 16h15
RIPOSTE FEMINISTE Jeu : - 18h15 Ven : - 16h00 Sam : - 13h45 Dim : - 20h45 Lun : - 18h15 Mar : - 16h00
SAINT OMER Dim : - 14h00
SAMOURAI ACADEMY Ven : - 16h15 Sam : - 13h30 Dim : - 10h30 - 16h15
SANS FILTRE Ven : - 14h00, VO, ST Sam : - 14h00, VO, ST Dim : - 16h30, VO, ST Lun : - 18h45, VO, ST Mar :21h00, VO, ST
SIMONE, LE VOYAGE DU SIECLE Jeu : - 16h0021h00 Ven : - 13h40 - 18h40 Sam : - 16h00 - 21h00 Dim :10h40 - 13h45 - 18h40 Lun : - 16h00 - 21h00 Mar :13h40 - 18h40
UN COUPLE Jeu : - 13h30 Lun : - 16h15 Mar : - 13h30
UN HERISSON DANS LA NEIGE Ven : - 14h00 Sam : - 14h00 Dim : - 10h50 - 14h00
VIVARIUM Dim : - 18h00, VO, ST
VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE Jeu : - 13h45 Ven : - 20h15 Sam : - 17h30 Dim : - 20h50 Lun : - 13h45 - 18h45 Mar : - 16h00 - 21h00
« Mes chansons sont comme une quête de liberté »
Suzane figure parmi les pépites de la nouvelle scène française et enchaîne les dates, de l'Olympia à la Belgique, en passant par Reims. Elle revient au Charabia festival avec son nouvel album, Caméo, dans lequel elle se dévoile comme jamais.
Les Victoires de la musique, un premier album certifié disque d'or, l'Olympia et maintenant Caméo, sorti le 4 novembre. Comment vivezvous cette carrière qui s'envole à une vitesse folle ?
J'ai commencé à écrire mes chansons dans un restaurant, juste après avoir quitté mon sud natal. Aujourd'hui, ma vie a bien changé. Je rêvais de l'Olympia, je me suis retrouvée dans un Olympia complet. C'était fou, irréel. Ça peut aussi faire un peu peur. Est-ce que je mérite d'être là ? Combien de temps ça va durer ? Je suis très heureuse de vivre mon rêve. Je remercie la vie, le karma pour ça. Mais je reste en quête d'aller toujours plus loin, de tenter d'autres choses. Je ne serai pas
Chiner
VENDREDI 11 NOVEMBRE
EPERNAY - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Rue de la Chaude Ruelle
SAMEDI 12 NOVEMBRE
CERNAY-LÈS-REIMS - VIDE-POUSSETTES
9 h à 17 h - Salle des fêtes
CERSEUIL - 2E RÉTRO-EXPO AUTOMOBILES
Tous véhicules vintage et youngtimers, bourse aux pièces et miniatures. Salle Robert-Dehours et rues du village
CHAVOT-COURCOURT
BOURSE AUX CAPSULES
6 à 18 h - Salle des fêtes
REIMS – BRADERIE SOLIDAIRE DE NOËL
8 h 30 à 17 h - Service du vêtement, 25, rue du Jard
SAINT-MARTIN-D'ABLOIS
BOURSE AUX CAPSULES
8 h à 18 h - Entrée : 5€ - Champagne Breul, 2, avenue de Paris
DIMANCHE 13 NOVEMBRE
AULNAY-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES
9 h à 17 h - Salle des fêtes
BOISSY-LE-REPOS - VIDE-DRESSING & BOURSE AUX JOUETS
9 h à 18 h - Foyer rural, rue de la Charmotte
conteuse d'histoires vraies sur fond d'électro toute ma vie, je pense que mon univers est plus vaste. Et quand les gens n'arrivent pas vraiment à me classer dans un genre musical ou un autre, ça me va bien. Ce deuxième album m'a permis de me mettre à nu, en explorant toutes les fa cettes de ma musique. Il est comme une sorte de réaction au premier, à tout ce qui m'est arrivé de puis. Il s'est construit de façon évidente. J'avais aussi cette volonté de me présenter plus officiel lement. Elle est née de ma rencontre avec le pu blic et son regard bienveillant.
Vous évoquez dans l'une de vos nouvelles chansons, « Océane », qui est aussi votre prénom, la face cachée du showbiz, ses faux-semblants et ses « requins ». Comment vous en préservez-vous ?
On me parle souvent de mon succès, mais on ne voit pas ce qui se passe en coulisses. Le rêve, comme le monde, n'est pas que beau. Il y a des choses plus sombres et il ne faut pas être naïf. Même si je raconte mes histoires de façon sin cère, avec mon cœur, je suis aussi, pour certaines personnes, un produit, un investissement. Dur de se faire de vrais amis dans ce milieu. Alors oui, je me préserve, tout en restant lucide. Et heureu
sement, il y a beaucoup de superbes personnes autour de moi !
Comment avez-vous pensé ce nouvel opus d'un point de vue instrumental ? Et ses textes ?
sont comme une quête de liberté, presque théra peutiques, pour moi.
Qui dit nouvelle tournée, dit aussi nouveau spectacle et nouvelle scéno graphie...
BROUSSY-LE-GRAND - VIDE-POUSSETTES 9 h à 16 h - Salle des fêtes
CERSEUIL - 2E RÉTRO-EXPO AUTOMOBILES
Tous véhicules vintage et youngtimers, bourse aux pièces et miniatures.
Salle Robert-Dehours et rues du village
LE BREUIL - BOURSE AUX JOUETS 10 h à 17 h - Salle des fêtes
MARDEUIL - VIDE-POUSSETTES
8 h à 17 h - Salle des fêtes
PONTFAVERGER
MARCHÉ DE NOËL CARITATIF
Organisé au profit du Secours Catholique. 11 h à 16 h 30 - Parvis de l'église
REIMS - VIDE-GRENIERS
7 h 30 à 17 h 30 - Salle Goulin, rue de La Neuvillette
REIMS - MARCHÉ AUX LIVRES 8 h à 17 h 30 - Halles du Boulingrin
SAINTE-GEMME - MARCHÉ DE NOËL 10 h à 18 h - 2, rue d'Angleterre
SAINT-MARTIN-D'ABLOIS
BOURSE AUX CAPSULES
8 h à 18 h - Entrée : 5€ - Champagne Breul, 2, avenue de Paris
J'ai la chance d'être entourée de Marsö et de Julio Masidi, qui compose également pour Jenifer et Aya Nakamura. La musique assistée par ordina teur est toujours présente. Ma famille m'a égale ment offert un piano pour mes trente ans. Je me suis laissée portée par cet instrument, pour trou ver des accords et des harmonies qui me plai saient, des émotions qui entraînaient les textes, puis une osmose entre tout cela. J'ai adoré ce tra vail sur mes mélodies et ma voix, plus en nuances. Dans cet album, je mets aussi des mots sur les choses qui me font réagir, que je ne com prends pas toujours.
Les violences faites aux femmes par exemple, la jeunesse, l'exil ou encore l'intimité sexuelle... Un sujet dont on ne parle pas assez, selon vous ? J'ai écrit la chanson « Clit is Good » après un repas entre copines. On essayait de dessiner une vulve, on n'y arrivait pas. J'ai eu envie de parler de cette non-représentation du corps de la femme. Le clip (ndlr : qui réunit Déborah Luku muena, Kit Picamoles et Victoria Abril) a été censuré par YouTube quelques jours après sa mise en ligne. Il existe, encore aujourd'hui, une sorte d'omerta autour de la sexualité et du plaisir féminins. On doit pouvoir en parler, être en adé quation avec ça sans culpabiliser. Plus globale ment, quand j'écris des chansons, ce n'est jamais anodin. Et avec du recul, toutes mes chansons
Tout est nouveau dans cette tournée. Ce qui ne change pas, c'est que je suis toujours seule sur scène. J'associe beaucoup la danse et j'ai imaginé un univers, presque un film, différent pour chaque chanson. J'ai un grand écran Led derrière moi et j'essaie de transmettre mes émotions, ce qui m'anime, à travers toute cette énergie en live, les lumières, la scénographie. Pour que les gens se sentent embarqués dans le voyage. Le but, c'est quand même de réussir à faire danser le pu blic, mais aussi chanter, pleurer, de joie ou de tristesse. Lui permettre de lâcher prise.
Des projets à venir ?
Le nouvel album et la tournée vont déjà être très intenses. J'ai hâte de pouvoir partager ma mu sique. On s'exportera jusqu'en Australie, à Syd ney et Melbourne. Ça va être génial. Ensuite, je pourrais peut-être écrire pour d'autres. Oui, j'ado rerais remplir des zéniths un jour. Il faut encore que je travaille beaucoup. Pour l'heure, je profite de cet album sans faire de plans sur la comète. J'essaie de mieux vivre, dans l'instant présent.
4 Suzane, dimanche 27 novembre à 18 h 30 au Charabia festival, La Cartonnerie à Reims (ouverture des portes à 18 h)
Tarifs : de 20 à 29 €
Infos : charabiafestival.com
Propos recueillis par Sonia Legendre Suzane et Océane ne forment plus qu'une dans le nouvel album de l'artiste, Caméo. © Laura GilliL’horoscope Météo
BÉLIER du 21.03 au 20.04
Prêt(e) pour un nouveau départ ? Les astres vous offriront la possibilité de vous réinven ter si vous acceptez de vous remettre en question. Côté cœur, exprimez-vous sans caprice ni retenue.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
Vous avez sans doute vécu la dernière pé riode avec un rythme assez soutenu. Toute fois, vous aurez tout intérêt à vous fixer des limites et surtout à éviter toute forme d’excès.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
Un peu comme si vous étiez assis(e) entre deux chaises, la semaine exigera de vous une bonne dose d’équilibre et d’attention, que ce soit en termes d’excès ou de carences.
CANCER du 22.06 au 22.07
Aujourd’hui, vos obligations d’ordre matériel trouveront une solution. Côté cœur, Vénus soignera vos amours aux petits oignons. En couple, votre moitié vous aime et vous soutient.
LION du 23.07 au 22.08
La bonne forme dont vous disposez ac tuellement ne devrait pas vous induire à trop de relâchements ou d’excès, car ceux-ci risquent d’avoir des répercussions assez fâcheuses.
VIERGE du 23.08 au 22.09
Il vous restera sans doute encore diverses af faires à régler ou à liquider. Cette période sera dévolue à cela, ce qui vous permettra de disposer de vos atouts pour une stratégie à long terme.
BALANCE du 23.09 au 22.10
La période sera la plus intéressante en termes de développement de vos potentiels. Le moment est venu de faire certains bilans et, surtout, de ne pas vous voiler la face.
SCORPION du 23.10 au 22.11
Sur le plan professionnel, prenez une grande bouffée de patience et détendezvous. Les planètes vous envoient une nouvelle ines pérée et la chance que vous attendiez.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Une belle vitalité vous animera avec de nou veaux élans et une tendance générale posi tive. Toutefois, alimentez-vous de manière saine et équilibrée autant que possible.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Il vous faudra prendre certaines décisions dans votre vie professionnelle et privée, qui vous ouvriront à d’autres horizons, à d’autres milieux ou à d’autres connaissances.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Au cours de cette semaine, au plan relation nel, vous pourrez profiter de belles oppor tunités d’interactions. Veiller à ne pas accepter des charges qui dépasseraient vos moyens.
POISSONS du 20.02 au 20.03
Sur le plan personnel, il y a encore de nom breuses questions restées en suspens… Il conviendra donc de les traiter, histoire de ne plus traî ner d’éventuels boulets au pied.
Benoît Melvhille
Qualité de l’air
La CLCV vous informe
La fin du contrat de location
Le locataire ne doit s’acquitter du loyer et des charges que pour la période où il a effectivement occupé le logement, soit jusqu’à la fin du délai de préavis, soit jusqu’à la date de remise des clés si celle-ci est antérieure à l’expiration du délai de préavis. Dès après la remise des clefs, le locataire sortant est dégagé de toute responsabilité quant au logement qu’il occupait précédemment. Les clauses stipulant que tout mois commencé est dû en intégralité sont illégales. Le bailleur doit restituer au locataire le dépôt de garantie dans les deux mois qui suivent la remise des clés et dans le délai d’un mois, toujours à compter de la remise des clés, lorsque l’état des lieux de sortie est conforme à l’état des lieux d’entrée. Dans les deux cas, la restitution se fera, le cas échéant, déduction faite des sommes restant dues au bailleur, sous ré serve qu’elles soient dûment justifiées.
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