3 minute read
Du soleil pour alimenter la station d'épuration de Reims
élus ont voté en faveur de la création d'une centrale photovoltaïque visant à alimenter la station d'épuration située aux portes de Saint-Brice-Courcelles.
Diminuer l'empreinte carbone de la collectivité, tout en faisant baisser sa facture énergétique, tel est l'un des enjeux majeurs que doit relever le Grand Reims. Dans ce cadre, la collectivité se penche sur ses équipements les plus consommateurs d'électricité. Et le plus dispendieux d'entre eux n'est autre que la station d'épuration de Reims (STEP) qui représente à elle seule 17 % de l'énergie électrique consommée par la communauté urbaine du Grand Reims et de la ville de Reims. Gérant les eaux usées d'une partie de l'agglomération rémoise, elle possède une capacité globale de traitement pouvant aller jusqu'à 470 000 équivalents-habitants. Après plusieurs études, il a donc été décidé de construire une centrale photovoltaïque pour l'alimenter. Elle présenterait les caractéristiques suivantes : une puissance d'environ 3 000 kWc pour une production estimée à 3 100 MWh/an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de
Advertisement
3 000 foyers, nécessitant une emprise foncière estimée à 33 000 m², soit environ quatre terrains de football. Pour optimiser l’écart entre la production d’électricité photovoltaïque et la consommation d’électricité de la STEP, une convention d’autoconsommation collective devrait aussi être mise en place afin de permettre de distribuer les surplus d'électricité produits à d'autres bâtiments municipaux et communautaires, proches géographiquement. Ce type d'aménagement existe déjà à Reims depuis l'année dernière. L'énergie produite par les panneaux photovoltaïques installés sur les toits des groupes scolaires Gallieni à Orgeval et Mazarin à Murigny profite en effet, en cas de surplus par rapport aux besoins, aux autres établissements situés dans un rayon de 2 km. Cette convention devrait ainsi permettre de passer de 80 % à 90 % le taux d’énergie produite autoconsommée par les bâtiments, tandis que le reste serait réinjecté sur le réseau d’électricité piloté par Enedis. Le coût global de ce projet est estimé à 3 M€
É NERGIE
Laure Miller lance son « Collectif du débat »
Élue députée de la 2e circonscription de la Marne en janvier, Laure Miller (Renaissance) entend proposer aux habitants « la possibilité de participer activement à la vie politique, quelle que soit leur disponibilité ». Constatant qu'il existe « beaucoup d'incompréhensions sur le fonctionnement du mandat de député », qu'il est nécessaire « d'avoir des élus qui gardent les pieds sur terre » et « face à l'absence de cellule de réflexion politique pour échanger en dehors des partis », elle vient donc de lancer le Collectif du débat. Les objectifs de ce comité sont « de faire remonter les aspirations du territoire », « bâtir une analyse commune sur les grands sujets de débats » et « de rendre compte de son activité à l'Assemblée nationale ». Le Collectif du débat fonctionnera sous forme de réunions trimestrielles et grâce à un site interactif sur lequel les personnes intéressées pourront s'exprimer et faire remonter leurs réflexions et opinions. Les habitants qui souhaitent y participer sont invités à s'inscrire par le biais d'un questionnaire sur la page Facebook de l'élue, avant le 30 avril.
Reims annonce une économie de 400 000 €
Fin septembre, la ville de Reims et le Grand Reims, comme toutes les collectivités en France, présentaient leur plan de sobriété énergétique, afin d'éviter un éventuel blackout au cœur de l'hiver en raison d’une trop grande consommation d’électricité. La coupure de courant tant redoutée n'a finalement pas eu lieu, mais les économies réalisées ont, elles, été bien réelles. Dans un communiqué publié mercredi soir, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin annoncent ainsi un premier bilan, qui ne tient pas compte de l'éclairage public. Selon les deux élus, les mesures prises ces six derniers mois ont permis de réaliser une économie globale d'un montant de plus de 400 000 €.
Les fermetures de la piscine Talleyrand et du petit bassin de Château d'eau ont généré 117 000€ d'économie.
La baisse de température de 2 degrés de l'eau et de l’air dans les piscines s'est ainsi traduite par une réduction de l’ordre de 15,32 % de la consommation énergétique de ces équipements, représentant une économie de 61 000 €. Les fermetures temporaires de la piscine Talleyrand et du petit bassin de la piscine Château d’Eau ont généré une économie de 117 000 €. Dans les bâtiments publics, les différentes mesures, dont l'abaissement de la température de l'air, ont permis une diminution de l'ordre de 20 % des dépenses d'énergie, soit une économie d'environ 230 000 €.
« La période de tension étant passée, la température de l’air et de l’eau des piscines repasse à la normale dès aujourd’hui, a précisé le maire de Reims, qui remercie, « tous les habitants et les agents de la collectivité pour les efforts consentis ». Des efforts appelés à devenir la norme dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
H ABITAT