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Les cultures urbaines au zénith

Véhicules ÉLECTRIQUES

DOSSIER P. 11 À 26

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Arnaud Robinet durcit le ton p. 6

Ce week-end, les cultures urbaines sont à la fête dans la cité des sacres qui accueille le Festival des sports extrêmes, la performance street art Zi Artist et le show hip-hop Battle process dat sound : trois événements gratuits pour le public. p. 4 et 5

Deux projets pour réaménager

Saint-Nicaise p. 8

Le Stade de Reims, à l’heure du bilan p. 27

Vélo et jazz font bon ménage au Shed p. 31

Nos plus belles étoiles sont là.

Portes ouvertes ce samedi 10 et dimanche 11 juin.

Conditions exceptionnelles à venir découvrir en concession. Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer

Journée mondiale du don du sang à Reims, Épernay et Châlons

Le 14 juin est la Journée mondiale des donneurs de sang. Cet événement a pour objectif de remercier les donneurs et les bénévoles de leur fidélité, mais aussi de constituer des réserves en produits sanguins avant l'été, période traditionnellement sensible. Les grandes villes de la Marne participent à cette journée de collecte riche en animations et surprises : rendez-vous le mardi 13 juin à Epernay (10 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30, au Palais des fêtes), le mercredi 14 juin à Reims (8 h à 16 h, à la Maison du don), le mercredi 21 juin à Vitry-le-François (10 h 30 à 13 h et de 15 h à 18 h 30, salle du Manège) et le 19 juillet à Châlons (14 h 30 à 18 h 30, Mess des entrepreneurs). L'Établissement français du sang (EFS) compte sur vous.

Laurent Voulzy

enchantera les églises de Châlons et Épernay...

...et Véronique Sanson l'Arena de Reims

Cocotte-minute sociale

Déjà venu à plusieurs reprises dans la Marne, notamment avec sa tournée dans les églises et les cathédrales, en 2018, l'auteurcompositeur et interprète Laurent Voulzy donne rendez-vous à ses fans pour une série de dates qui clôtureront ce spectacle suspendu dans le temps. Deux concerts sont programmés en l'église Notre-Dame d'Épernay et la cathédrale Saint-Étienne de Châlons, les 26 et 27 septembre à 20 h. L'artiste partagera des versions acoustiques et revisitées de son répertoire, accompagné de Suzanne Grimm au chant, à la harpe et à la guitare, et de Michel Amselem aux claviers et aux chœurs. Tarif : 45 €. Billetterie : Maison de la presse d'Épernay (11, rue du Général-Leclerc) et Office de tourisme de Châlons (3, quai des Arts).

Infos : laurentvoulzy.com.

Icône de la chanson française depuis cinq décennies, Véronique Sanson repart sur les routes à l'occasion de sa tournée Hasta luego. Entourée de ses fidèles musiciens et choristes, l'artiste fait découvrir de nouveaux titres, toujours animée par cette envie de faire vibrer les spectateurs au son de sa voix, reconnaissable entre toutes. Son tour de France, qui démarre ce dimanche 11 juin, avec plusieurs dates au fil des festivals d'été, passera par l'Arena de Reims le 28 mars 2024.

Bye, bye, Balogun !

Malgré la défaite du Stade de Reims lors de la dernière rencontre de l’année, samedi dernier, face à Montpellier (1-3), les supporters rémois ont pu célébrer comme il se doit Folarin Balogun, auteur de son 21e but de la saison en Ligue 1, une performance plus vue en Champagne depuis Carlos Bianchi, en 1977 (28 buts). C’est dire si l’Anglo-Américain va manquer au club marnais, où il est arrivé l’été dernier, prêté par Arsenal. Le buteur a livré un message chaleureux sur les réseaux sociaux, débuté par un « merci », en français : « J’ai été accueilli à bras ouverts dès le premier jour. Le soutien que j’ai reçu de la part de vous tous durant mon prêt a été incroyable et réconfortant. […] Cela restera pour toujours un chapitre inoubliable pour moi et ma famille. » Les supporters rémois se souviendront aussi pendant longtemps de l’unique saison de « Balo » en Champagne.

Le nouveau psychodrame qui s’est joué à l’Assemblée nationale, jeudi, enterre-t-il définitivement le mouvement contre la réforme des retraites ? C’est en tout cas ce qu’espère la majorité présidentielle qui a usé de tous les outils législatifs de l’arsenal constitutionnel pour éteindre l’opposition à la très contestée loi, promulguée le 14 avril. Deux jours après une 14e journée de mobilisation qui a logiquement fait long feu, le groupe des députés Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) a finalement retiré, après une session houleuse à l’Assemblée nationale, son texte d’abrogation de la retraite à 64 ans, qui avait été vidé de sa mesure phare par la majorité et ses alliés LR. Fin du match ? Emmanuel Macron a bien compris qu’il fallait s’empresser de tourner la page, lançant tous azimuts des plans dans divers domaines (gestion de l’eau, canicule, feux de forêt, logement, fraude sociale, violences contre les enfants…). D’aucuns éditorialistes, qui avalent et recrachent les éléments de langage fournis par l'Élysée et les ministères, estiment la « séquence » de la réforme des retraites terminée. Comme si la politique n’était qu’un feuilleton à suspense, dont chaque saison correspondrait à un quinquennat présidentiel, et qu’elle n’aurait pas de conséquence profonde sur la vie des gens, leur ressenti, leurs ressentiments. C’est un truisme : cette réforme va laisser des traces. La catastrophique gestion parlementaire du texte, adopté sans le vote des représentants de la Nation, n’aura créé que de la défiance supplémentaire pour la chose politique et les institutions du pays, des 20 508 amendements déposés par les oppositions avant l’examen du projet de loi aux tours de passe-passe constitutionnels du camp présidentiel. Ajoutez au contexte une inflation galopante, que le gouvernement a bien tenté de juguler en sortant le chéquier plus que tout autre pays en Europe, quelques scandales comme celui qui implique Marlène Schiappa, accablée par la gestion du fonds Marianne lancé quelques mois après l’assassinat de Samuel Paty pour soutenir des actions de lutte contre la radicalisation et non favoriser des associations douteuses, les effets de plus en plus concrets et délétères du réchauffement climatique, et vous avez là tous les ingrédients d'un cocktail social explosif. Néanmoins, Emmanuel Macron pourra toujours compter sur son meilleur allié, le capitalisme, système économique et social imparfait, mais sans égal pour assurer la prospérité des individus, parvenu lentement à chloroformer les luttes sociales, en échange d'une subsistance assurée et de quelques biens matériels. Qui va se révolter quand il a du pain et des jeux ?

L’Hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

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Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union

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