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Partisan de l'ouverture d'un débat sur la légalisation du cannabis, le maire de Reims estime ainsi que « la répression actuelle n’est plus en lien avec l’ensauvagement des trafics ». Mettant l'accent sur des personnes impliquées de plus en plus jeunes, il prône de nouvelles réponses pénales : « Condamnation des parents dont les enfants mineurs sont impliqués dans les trafics et suppression des aides sociales, interdiction d’accéder au logement social pour les personnes condamnées, interdiction de territoire communal pour toute personne reconnue coupable de trafic et peine d’expulsion automatique des personnes condamnées de nationalité étrangère ». Autant de pistes qui, selon Arnaud Robinet, « doivent permettre de faire que la peur change de camp ».

avoir demandé à l’État « de se rendre disponible dans les meilleurs délais pour une réunion afin d’apporter une réponse concrète et immédiate ». Au-delà du renforcement des forces de police dans ce secteur de la ville, Arnaud Robinet « appelle des solutions plus durables et orientées vers la répression des trafics et des trafiquants plutôt qu’une inutile politique du chiffre de pénalisation des petits consommateurs ».

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La mobilisation contre la réforme des retraites en berne

Le mouvement contre la réforme des retraites arrive-t-il à son terme ? En tout cas, la 14e journée de mobilisation a connu un net reflux, mardi matin, dans la Marne. À Reims, un peu plus de 1 000 personnes ont défilé, alors qu’ils étaient près de 12 000 au plus fort de la contestation, en mars. Au même moment, à Châlons comme à Épernay, environ 500 opposants ont battu le pavé. Un épilogue qui semble logique pour un mouvement très long, débuté en janvier, et forcément affecté par la promulgation de cette réforme très contestée, il y a près de deux mois.

Néanmoins, certains manifestants gardaient espoir et un œil attentif vers l'Assemblée nationale. C’est le jeudi 8 juin que devait avoir lieu un débat sur une proposition de loi du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) visant à abroger la réforme des retraites. Si la majorité avait déjà réussi, en commission, à faire annuler l’article 1, visant à revenir sur le recul de l'âge légal de départ à la retraite, l'opposition avait prévu de proposer un amendement pour rétablir le texte dans sa version initiale, jeudi dernier. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, avait alors annoncé qu'elle déclarerait cet amendement irrecevable, au nom de l'article 40 de la Constitution, qui interdit aux élus d’introduire une proposition parlementaire qui « aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ». Finalement, après une séance houleuse, jeudi matin, le groupe Liot a retiré son texte, estimant qu’il avait été vidé de sa substance par la majorité présidentielle.

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