Plus de verdure et moins de voitures pour Godinot et Jamot

La ville de Reims a présenté, lundi, le projet de réaménagement des places Godinot et Jamot.

Moins d'espaces pour les voitures au profit des piétons et de plus de végétalisation sont au programme d'ici 2026.

Les projets de requalification des places emblématiques de Reims s'enchaînent.

Après celle de Saint-Nicaise, le parvis de l'église Saint-André ou encore la voie des sacres, c'est donc au tour de Jamot et de Godinot d'imaginer un futur où les voitures se feraient plus discrètes au bénéfice des mobilités douces et de la végétation.

Situées à 300 mètres l'une de l'autre et reliées par la rue Marie-Stuart, les deux places sont aujourd'hui de jolis ronds-points. La place Godinot, dominée par la fontaine du même nom inaugurée en 1903, s'étire sur 2 350 m2, jusqu'au carrefour avec la rue de l'Université inclus dans le projet, tandis que Jamot offre 5 000 m2 jusqu'au boulevard de la Paix. La première est autant marquée par son caractère historique que son aspect minéral, quand la seconde est bordée d'une trentaine d'arbres, mais aussi de parkings. Les deux partagent un manque évident d'espace dévolu aux piétons et une très faible perméabilité des sols.

Après la concertation menée avec les habitants et les établissements scolaires voisins, le projet présenté par la ville entend corriger ces problématiques en modifiant les flux automobiles, en rationalisant le stationnement et en aménageant les lieux afin qu'ils deviennent plus agréables pour les riverains, via, dixit la ville, « la création de relais de fraîcheur ». Cela passera par un nouveau plan de circulation, « pensé pour une meilleure desserte des groupes scolaires » (collèges Notre-Dame et Voltaire), grâce notamment à la mise en place de zones de dépose.

La place Godinot, qui sera toujours ouverte aux voitures, donnera la priorité aux piétons et accueillera des espaces végétalisés. La transformation pèsera sur le stationnement, puisque sur les 48 places existantes, seules 15 seront conservées.

Place Jamot, les flux de circulation vont aussi être modifiés. L'axe central aujourd'hui dédié aux automobiles sera demain un cheminement piéton. Les voitures seront invitées à passer sur les côtés, via les parkings qui compteront alors 69 places, contre 91 actuellement.

Si les fouilles archéologiques sont prévues en 2024, les travaux devraient courir sur 2025 et 2026, « en coordination avec ceux menés sur la voie des sacres », précise la municipalité.

Julien Debant

Le futur de la place Luton et de la place Brouette bientôt dévoilé

Alors que 591 personnes ont participé à l’enquête d’usage, organisée sur le site reims.fr, du 6 avril au 26 mai, le temps de la restitution du projet final de requalification de la place Luton est désormais à l’ordre du jour, à l’occasion d’une réunion publique qui se tiendra mardi 4 juillet, à 18 h 30, à la salle municipale Goulin (6, rue de la Neuvillette). En ce qui concerne la place Brouette, 218 personnes ont répondu à l’enquête ouverte sur le site de la ville, du 24 avril au 2 juin. Comme pour Luton, une balade urbaine a également été organisée et le service de la démocratie locale s’est aussi rendu sur le marché, en l'occurence celui de Carteret. La présentation du projet de requalification définitif de cette place est prévue le jeudi 6 juillet, à 18 h 30, à la salle du conseil de l’hôtel de ville.

Une réunion publique sur l'avenir de la place Jean-Moulin

Rendez-vous est donné lundi 3 juillet, à 18 h 30 à la salle des fêtes de l’hôtel de ville, pour une réunion publique visant à lancer la concertation sur certains volets du réaménagement de la place Jean-Moulin. Il s’agit d’une opération conduite dans le cadre du nouveau programme de rénovation urbaine dont bénéficie le quartier Europe. Le lendemain, le 4 juillet, un sondage sera mis en ligne sur les points soumis à la concertation, sur le site reims.fr. Cette concertation doit permettre de réaliser des arbitrages, avec l’objectif de lancer un marché de travaux au printemps 2024. Suite à des études, la métamorphose de la place Jean-Moulin repose sur notamment sur l'extension du parc Jean-Moulin vers la place éponyme, sur la mise en accessibilité de l’ensemble du site pour les PMR ou encore sur la place qui sera dévolue aux stationnement. Deux autres éléments importants dans ce projet : la prise en compte de l’enjeu de l’infiltration de l’eau de pluie sur place et l’aménagement d’un cheminement vers le futur bureau de police, qui sera construit par le Foyer Rémois en 2024.