L'Hebdo du Vendredi Troyes 46

Economie sociale et solidaire

La Chapelle-Saint-Luc Rentrée scolaire dans une nouvelle école. p.6

ème

www.foiredechalons.com

Benoît Hamon en visite dans l'agglomération auboise. p.6

Cette semaine, retrouvez notre dossier spécial Foire de Châlons

Culture

Maison du Boulanger, demandez le programme ! p.17

(Pages 9 à 14)

PORTES OUVERTES DES ASSOCIATIONS

à Saint-André-les-Vergers Samedi 7 septembre de 14 h à 18 h

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Animer le Bouchon pour booster le commerce

ÉDITION TROYES N°46 du 6 au 12 septembre 2013 > > t ro y es. l h eb d o d u ve n d re d i. c o m

Opérations menées par la Ville, animations à l'initiative des commerçants ou d'associations culturelles... Les Troyens ne manquent pas d'idées pour faire vivre le centre-ville et faire prospérer le commerce. Pages 4 et 5

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ÉDITO

Le chiffre de la semaine

Pas de participation ici au débat qui consiste à savoir si la France, en particulier, les « Occidentaux » en général, doivent intervenir en Syrie ou pas, revirement poutinien pris en compte ou pas. Mais ces dernières semaines sont effrayantes. Pendant que la majorité des Syriens qui subissent la guerre se demandent si oui ou non les Alliés vont venir, leur sauver la vie ou la gâcher un peu plus, encore une fois, ce n’est pas le débat, la France politique se demande s’il faut obéir à la Constitution à la lettre et ne demander ni avis, ni vote du Parlement, ou s’il faut évoluer façon anglo-saxonne, et se tourner vers les sénateurs et les députés. Tout ça parce qu’outre-Atlantique, Barack Obama a parlé trop vite, annoncé qu’il fallait y aller, avant sa volte-face du week-end dernier et la décision de se tourner vers le Congrès. Ce qui a provoqué une communication de François Hollande assez hallucinante, variant de l’interventionnisme militaire à la recherche d’une solution politique à tout prix en deux jours. A l’heure des réseaux sociaux, du tout public, du tout transparent, les plus hauts responsables politiques pourraient peut-être se souvenir qu’il est des situations qui réclament qu’ils se parlent en secret, qu’ils s’accordent, et qu’ils communiquent ensemble, en disant la même chose. Là, ça fait juste désordre, ça désespère ceux qui espéraient, et ça renforce ceux qui commençaient à trembler. En attendant, les statistiques continuent de désarmer, elles : on a franchi les deux millions - dont un million d’enfants - de Syriens réfugiés au-delà des frontières de leur pays, et plus de six millions se sont exilés à l’intérieur. Pour un pays qui en compte un peu plus de 20 millions...

Un peu moins de transparence…

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

14° 29°

Dimanche

7° 19°

Samedi

Lundi

Qualité de l’air

5

Vendredi 6 septembre

Samedi 7 septembre

10° 24° 10° 23°

Dimanche 8 septembre

moyenne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du v en dre di Troye s Journal hebdomadaire gratuit d’information locale édité par la SARL LHV Editions 15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90

04 Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journaliste : Marjolaine Combraque (marjolaine.combraque@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Pressilia Lambert (pressilia.lambert@lhebdoduvendredi.com) Tél. 06 30 76 95 24 Administration : Martine Bizzarri Infographiste : Anne Rogé et Catherine Clément Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troy e s.l heb doduve ndre di .com

1000

Le 1 000e emploi d’avenir de la Champagne-Ardenne a été acté sur la foire de Châlons.

L’heureuse signataire : Aurore Conte, 22 ans et originaire de Suippes, dans la Marne. Un an durant, elle travaillera au sein des écoles primaires de sa commune et jonglera entre ses casquettes d’agent spécialisé des écoles maternelles (ATSEM), animatrice des mercredis récréatifs et accompagnatrice dans les cantines. Tout en suivant une formation pour préparer le concours d’ATSEM. Lancé fin 2012, le dispositif, il faut l’avouer, a connu quelques difficultés avant de prendre son envol. Sur les seuls mois de juillet et août, 500 contrats ont pu Tout sourire, Aurore Conte a signé le 1 000e emploi d’avenir de la être signés en région. Dont 24 % par des employeurs Champagne-Ardenne aux côtés du maire de Suippes et du préfet de Région. © l'Hebdo du Vendredi du secteur marchand.

Coup d’oeil sur le monde

Une frite une fois

La Belgique est et restera décidément sans conteste le pays de la frite. Comportant près de 5 000 friteries sur son territoire où plus de 80% de la population se rend régulièrement, un distributeur vient de lancer (ou plutôt de relancer car le concept avait déjà été mis en place, sans grand succès, il y a une vingtaine d'années) un distributeur automatique de frites, opérationnel 24h/24. Dans le détail, le client, pour un prix de 2,50 euros, se voit remettre une portion de 135 grammes accompagnée d'une sauce, d'un sachet de sel, le tout avec une petite fourchette. En outre, il suffit d'une minute trente pour être servi, le temps que les frites surgelées soient plongées dans le bain de cuisson et cuites à la graisse de bœuf, comme le veut la tradition belge. La société créatrice de ce distributeur a déjà indiqué avoir reçu des demandes de Singapour, du Brésil et même de France.

Coup d'œil dans le rétro

Le site internet Gentside vient de publier un petit classement assez original des dix choses qui, en 1999, nous paraissaient tout à fait normales et qui, aujourd'hui, nous semblent pourtant déjà bien obsolètes. Figurent ainsi dans ce Top 10 la

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location de films au vidéo-futur (bien loin du piratage quasi banalisé de nos jours), l'utilisation d'un « Boom Box », sorte de chaine hifi, pour mettre de la musique dans les fêtes et soirées, à mille lieues encore des Ipod aux centaines de gigaoctets. De même, à l'époque on prenait des appareils photos jetables pour immortaliser ses vacances, on utilisait Encarta pour ses recherches documentaires, on prenait des disquettes pour sauvegarder ses données. Par ailleurs, il arrivait souvent de rembobiner une VHS à la fin d'un film et de jouer à Snake pour passer le temps. Les nostalgiques apprécieront.

Alcool au volant, élans au tournant

Lorsqu'ils reçoivent un appel stipulant les nuisances que provoque un groupe de cinq protagonistes vraisemblablement ivres sur le terrain d’un riverain ne pouvant rentrer chez lui, les policiers de la petite bourgade de Varmdo, dans la région de Stockholm en Suède, sont alors loin d'imaginer que les fauteurs de trouble en question sont en réalité des élans ! La raison de cet enivrement, évidemment involontaire, est en réalité toute simple à expliquer. L'individu importuné avait en

effet un pommier dans son jardin et les cervidés, très friands de ce fruit, s'étaient alcoolisés bien malgré eux avec les pommes fermentées tombées à terre.

Régulièrement en fin d'été ou au début de l'automne, des faits divers de ce genre rapportant le comportement agressif d'élans sont rapportés dans les quotidiens scandinaves.

L'arroseur arrosé

Après avoir subi une bien mauvaise surprise en constatant au petit matin le vol de son nouveau vélo, d'une valeur de près de 750 euros, une canadienne était loin de s'imaginer retrouver sa nouvelle acquisition quelques jours seulement après le larcin. C'est en surfant sur internet, à la recherche d'une nouvelle bicyclette, que la jeune femme d'une trentaine d'année découvre une monture ressemblant trait pour trait à celle venant justement de lui être dérobée. Après une étude plus approfondie des photos, plus de doute possible : le vélo proposé à la vente est bien le sien. Rendez-vous est alors aussitôt pris avec le vendeur-voleur. Le jour de la rencontre, elle demande innocemment au vendeur de faire un tour avec le deux-roues pour l'essayer...profitant de l'occasion pour s'enfuir directement avec et volant ainsi à son tour son voleur !

Tout pour faire sauter le Bouchon !

Depuis quelques années, l'animation du centre-ville de Troyes, entre actions commerciales, expositions, et autres activités culturelles dynamisent le cœur du Bouchon et permettent aux Troyens comme aux visiteurs de s'approprier la ville. Les commerçants, soutenus par la Ville, se réunissent pour proposer

des actions et attirer le flux de chalands. Des artistes, particuliers ou associations organisent des concerts, des marchés et assurent le spectacle afin de donner envie aux Troyens et aux Aubois de prendre le temps de participer à la vie citadine.

La rue Urbain IV va accueillir l'exposition d'une trentaine de peintres qui exposeront chez les commerçants. © l'Hebdo du Vendredi

Troyes, ville animée et animante

Centre-ville - Animation

À l'origine de plusieurs projets d'animations, la Ville encourage également les commerçants à proposer des actions interactives afin de dynamiser et rendre plus convivial le centre-ville de Troyes.

, 2, Troyes... shopping pendant les soldes et la rentrée, le street golf de retour en septembre, la Fête de la Gastronomie, la Semaine du Goût ou encore la Fête des plantations en novembre, et bientôt des installations sonores sur les marchés, les occasions et les idées ne manquent pas pour animer le cœur de Troyes. « La Ville est très attentive aux souhaits des uns et des autres, souligne Charlotte Carvallo, maire ajointe au commerce et à l'artisanat. Ce n'est pas seulement les commerces et les commerçants, tout le monde s'approprie les actions et l'ensemble de ce qui est proposé. » La Fête de la Gastronomie, du 20 au 22 septembre,

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accueillera de nombreuses animations sur le marché des Halles et le parvis de l'Hôtel de Ville autour du thème " la ChampagneArdenne dans votre assiette ". « C'est une volonté de la Ville de Troyes de s'inscrire dans un mouvement national et de s'inscrire localement dans cette fête », déclare Rémi Gillier, au service commerce et artisanat. Parallèlement, une exposition de tableaux sur le thème du raisin et des vendanges se déroulera rue Urbain IV le 21 septembre. L'exposition dans et devant les vitrines des boutiques est à l'initiative d'une commerçante, Marie Turpin, qui souhaitait

« C'est toujours placé sous le signe de la convivialité »

faire participer aussi tous les autres commerçants de sa rue. « Ils profitent de la date de la fête. On souhaite que les animations se nourrissent l'une l'autre, reprend Charlotte Carvallo.

La rue Urbain IV va accueillir l'exposition d'une trentaine de peintres qui exposeront chez les commerçants. © l'Hebdo du Vendredi

C'est plutôt une bonne nouvelle que les gens se restructurent à l'échelle des quartiers. C'est tout à l'honneur de Madame Turpin et je les incite vivement à se regrouper en association! », ce qui leur permettrait de développer un partenariat avec la Ville. C'est déjà le cas pour un autre quartier, celui de la tête du Bouchon depuis le mois d'avril avec l'association La Tête en

Fête. Par ailleurs, le Comité Consultatif des Commerçants du centre-ville, en place depuis un peu plus d'un an permet « de recueillir les avis et propositions pour la partie animation des commerçants, d'avoir un rôle d'ambassadeur. C'est une instance de lien qui est affiliée à tous les projets qui ont trait à tous les commerces », explique le conseiller municipal Frédéric Serra. Des jeunes organismes et d'autres en perspective, les Troyens ne manquent pas d'idées ni de projets pour rendre leurs rues agréables et vivantes. « C'est toujours placé sous le signe de la convivialité, du partage et du service, observe Sophie Calvo, directrice du service communication de la Ville. Les touristes étaient étonnés de voir une programmation estivale aussi riche pour une petite ville ! »

Marjolaine Combraque

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Troyes, cité des Peintres, le temps d'une fête

Commerce - Animations

À partir du 10 septembre des tableaux sur le thème du raisin et des vendanges vont embellir les vitrines de vingt-sept boutiques de la rue Urbain IV, du Passage Dernuet ainsi que de la Place Vernier (devant l'église St Urbain). Un petit producteur de champagne sera également présent pour faire goûter son vin.

ne trentaine de peintres du département vont exposer leurs toiles dans les vitrines de la rue Urbain IV dès le 10 septembre prochain, certains artistes seront en outre présents le 21 septembre lors de la Fête de la Gastronomie devant les boutiques. « Ils sont d'accord pour croquer les passants. Ils viennent tous de l'Aube et il y aura tous les genres de peinture, impressionnisme, abstrait... et toutes les techniques ! », s'enthousiasme Gérard Déchaux, peintre lui-même et organisateur de l'événement avec Marie Turpin, commerçante à l'origine du projet. Dans sa boutique Disting'Hom elle a déjà mené plusieurs animations personnelles mais cette fois, elle a réussi à rassembler presque la totalité des commerçants de sa rue sur son projet : « C'est toujours délicat, on se demande si tout le monde va adhérer au thème. Je pense que c'est bien si on peut réussir à se réunir, on est toujours plus fort lorsque l'on est plusieurs ! » Une ou deux œuvres seront déposées dans chaque vitrine, en fonction de la place disponible et de la taille des tableaux. « Je n'aime pas faire les choses à moitié. Il faut trouver la bonne personne avec qui travailler aussi ; le courant est passé tout de suite avec M. Déchaux, chacun a apporté son savoir, ses idées et on a tout mis en commun. » Et le peintre n'est pas en reste de louanges : « c'est une commerçante dynamique, elle sait toujours trouver une formule pour animer et elle a même pensé à ses voisins ! » L'évocation d'une possible association de commerçants est encore trop tôt pour la vendeuse, « je n'en parle pas pour l'instant. Cette animation-là peut être un fil conducteur mais pour l'instant c'est le

ES ONIBL P S I D ES P L AC E S OSSIBL P S N NTATIO RÉORIE

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CAP Option PETITE ENFANCE

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BAC PRO TERTIAIRE Gérard Déchaux et Marie Turpin : "C'est une journée à ne pas manquer" © l'Hebdo du Vendredi

regroupement des commerçants. » L'important c'est d' « aller à la rencontre des gens et de dialoguer avec eux, aussi bien les peintres que les passants. Ce sera une journée à ne pas manquer ! », prédit le responsable des peintres.

Les commerçants participants à l'exposition La Cité des Peintres : Anne Boutique, Arts et Cadres, Au point du jour, Bijouterie N'Guyen, Boissonnet Design, Boulangerie Gérard, Cash Express, Chocolats et Délices, Club Med', Comptoir national de l'or, Cycles Peugeot, Disting'Hom, Dominique Coiffure, Karston Chaussures, La Matmut assurances, Le Saint-Urbain, L'Instant sur mesure, L'Occitane, Les Trésors d'Esther, Opticiens Bonneville, Pressing Saint-Urbain, Rénaté Chaussures, Romane Chaussures, Trinity Beauty 3, V.B Boutique, Zoé et Lulu, Élise et Frédéric Torchet, viticulteur à Villenauxe-la-Grande.

« Faire bouger le centre-ville est l'une de nos volontés »

imanche prochain, vous investissez la cour de la Chapelle Argence pour les premières puces 100 % musicales de la ville. Pourquoi proposer un événement aussi novateur ?

C'est notre parti pris de proposer aux troyens de la culture sous une forme qu'ils n'ont pas l'habitude de voir. Les puces sont le premier projet de l'association vraiment inédit pour notre ville, mais certains de nos projets à venir entrent aussi dans cette démarche, comme La 1ère iPod Battle à Troyes (avec ring, mégaphone et ambiance de match), le Festival Popopoff, ou encore le Mois des Bizarreries et des Méchancetés. Débutant le 31 octobre prochain, il proposera notamment une soi-

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BTS ÉCONOMIE SOCIALE ET FAMILIALE DIPLÔME D’ÉTAT DE CONSEILLER ESF (Bac + 3)

Marjolaine Combraque

Association La Familia

En proposant régulièrement des événements originaux, voire inédits à l'instar des premières puces musicales, l'association La Familia et son président Dove s'imposent comme partie intégrante des acteurs de la vie culturelle troyenne. Aujourd'hui, ils dévoilent leurs prochaines actualités et s'interrogent sur la politique culturelle de notre centre-ville.

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Vos événements sont toujours proposés dans le centre-ville. Pour quelles raisons ?

Faire bouger le centre-ville est l'une des volontés de notre association. Régulièrement, nous participons à des événement hors de l'Aube. Mais, à chaque fois que le concept nous plaît et que l'on a aimé la manifestation, nous avons toujours envie de le reproduire à Troyes. Parce que l'on a grandit dans ses rues, parce que c'est le patrimoine de nos parents, mais aussi parce que c'est une ville qui le mérite par sa richesse et son histoire, même si l'on a souvent tendance à l'oublier.

Depuis quelques temps, habitants et commerçants s'efforcent d'enchaîner les projets pour que le centre troyen retrouve sa vitalité.

Comment expliquez-vous cette faible dynamique culturelle?

La ville n'a pas encore pris une véritable position politique culturelle et c'est peut-être ce manque de position qui l'handicape. De plus, certains acteurs refusent des analyses extérieures sur leurs activités, ce qui les empêchent de voir leurs faiblesses et donc de s'améliorer par la suite.

Propos recueillis Audrie Trichot

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Une question de rythmes

N°46 du 6 au 12 septembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Rentrée scolaire

Avec l'instauration des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles de certaines communes de l'académie, c'est l'acte 1 du vaste chantier de la grande réforme de l'École qui s'ébranle dès cette rentrée.

Pour tous les autres, il faudra attendre l'année prochaine mais quoiqu'il en soit, tout est surtout question d'organisation et d'harmonisation.

mpatients, inquiets, sereins, curieux, dans l'expectative... pour les parents et les enseignants des premières communes à avoir décidé de mettre en œuvre dès cette rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires, les prochaines semaines seront scrutées et analysées attentivement. Il y a déjà ce qui est connu, prévu et rappelé sur les plaquettes informatives du ministère de l'Éducation Nationale. A savoir qu'au lieu de 144 jours de classe, les élèves passeront avec la réforme à 180 jours annuels. Dans le détail, une semaine s'étalera sur quatre jours et demi incluant le mercredi matin (des dérogations sont possibles le samedi matin), pour un total de 24 heures de classe hebdomadaires et pas plus de trois heures et demi de cours de suite.

Les petits écoliers disposeront d'une pause méridienne d'une heure trente minimum chaque jour avec une journée qui sera globalement allégée de 45 minutes en moyenne. Enfin, des temps d'activités périscolaires (culture, art, sport...) seront aménagés dans le cadre de projets éducatifs.

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244 600 élèves de maternelle et primaire ont repris le chemin de l'école mardi dernier. © l'Hebdo du Vendredi

Voilà pour la théorie. Reste à voir comment se déroulera la pratique. Frileuse et pas pressée la région, puisque dans l'académie, seules 26 communes marnaises par exemple (4 578 élèves) ont décidé d'appliquer dès cette année la réforme des rythmes scolaires, soient 9,17% des élèves du public. Constat encore plus frappant dans l'Aube, où seulement trois communes (Courteranges, Payns et Savières) n'ont pas souhaité attendre la rentrée 2014 pour se lancer dans le bain, ce qui représente 358 élèves et 1,27 % des écoliers du public. « Au total, on a 8% environ des écoles du premier degré qui sont concernées, soient près de 10 000 élèves.

Certaines grandes communes comme Reims étaient prêtes à y aller mais ont finalement préféré attendre l'an prochain. Parmi les villes régionales d'envergure, il n'y a que Vitry-le-François qui soit allée au bout », développe Philippe-Pierre Cabourdin, Recteur de l'académie de Reims.

Pourtant le Recteur est formel : « Malgré tous les problèmes d'organisation et tout le travail de coordination en amont que ces nouveaux rythmes scolaires ont exigé, ceci n'est en réalité que l'apéritif de la loi de réforme de l'École. » Car au delà des nouveaux horaires, impliquant de nouvelles habitudes, à l'image d'un ajustement pour l'étude du soir ou d'une réorganisation pour les activités extra-scolaires du mercredi matin, le vrai défi de la réforme ne serait pas là pour le Recteur Cabourdin : « L'enjeu crucial, c'est de réussir la refonte des programmes, afin qu'à l'issue de celle-ci, un nombre minime d'élèves décroche. Le but ultime, c'est de leur permettre à tous d'accéder au parcours qui leur correspond. Et débuter la refonte de l'École en commençant par le premier degré n'est pas dénué de sens puisqu'il faut bien commencer par revoir la maitrise des fondamentaux (lecture, écriture...), avant d'aller plus loin. » Quant au projet de réforme du ministre de l'Education Vincent Peillon, Philippe-Pierre Cabourdin se veut résolument optimiste : « Depuis des années des réformes ont été entreprises, les ministres successifs voulant y associer leur nom. L'avantage du ministre actuel c'est que le président lui donne les moyens de mener son projet de réforme, avec entre autres la création annoncée de 60 000 postes. Ça paraît énorme mais en réalité, c'est une anecdote par rapport à la tâche qui nous attend. » Et l'enjeu est effectivement de taille, puisqu'il ne faut pas oublier que la réforme qui est lancée préparera la construction de la société de demain, les professeurs d'aujourd'hui formant finalement leurs successeurs...

Aymeric Henniaux > www.education.gouv.fr/rythmes-scolaires

Benoît Hamon : « L'ESS c'est l'économie de demain ! »

Économie sociale et solidaire

Jeudi 5 septembre Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire et de la consommation rendait visite aux entrepreneurs des PME qui interagissent avec l'ESS de La Chapelle-Saint-Luc afin d'échanger avec eux.

e dialogue de la rencontre portait sur le thème de la coopération pour la création d'activité sur nos territoires, de l'interaction entre l'ESS et les PME et du projet de loi de l'ESS. Le premier sujet abordé a été celui d'un projet de création d'un restaurant interentreprises en Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) : le restaurant Le Mi-Ange dans la zone industrielle des Vignettes à La ChapelleSaint-Luc où le ministre et les chefs d'entreprises venaient de déjeuner. « Ce projet associerait la mairie, une association d'entrepreneurs, les salariés et les usagers. Le dossier du restaurant s'accélère, il y aura peutêtre une décision d'ici la fin de l'année, projette Benoît Hamon. Les autres sujets étaient l'emploi, la fiscalité, des questions de croissance, des questions

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Benoît Hamon est venu rendre visite aux entrepreneurs de La ChapelleSaint-Luc, en présence du maire, Olivier Girardin. © l'Hebdo du Vendredi

sur la législation européenne dans le BTP, les vendanges, etc. où on a des travailleurs qui viennent du reste de l'Europe et qui sont payés selon la législation de leur pays. Mais les principales demandes étaient sur les impôts ; tout le monde était dans cette position de l'esprit qui est celle de se préoccuper de l'intérêt général. » Est venue ensuite une discussion sur le projet de loi de l'ESS qui est de « créer un droit des salariés dans leurs entreprises. Quand le chef d'entreprise a l'intention de vendre, les salariés pourront formuler eux-mêmes une offre de reprise. » Ceci afin d'éviter la mortalité des entreprises qui avaient des salariés

et des clients mais pas de repreneurs. « La loi va donner un nouveau statut de SCOP (Société coopérative et participative) aux regroupements de salariés en diminuant leur prise de risque personnel et en leur permettant de disposer de 50 % des votes. On ne peut pas se permettre de gaspiller 50 000 emplois par an ! » « L'économie sociale et solidaire en France, ce sont 2 400 000 emplois et 10 % du PIB. C'est une économie indispensable dans le domaine du développement durable, des soins aux personnes âgées, du recyclage, etc. », martèle Benoît Hamon tout en déplorant le fait que les entreprises de l'ESS payent la taxe sur les salaires : « Elles sont victimes du fait que les entrepri-ses classiques sont plus aidées qu'ellesmêmes ! » La dernière évocation lors de cette journée et qui a été soulevée par le ministre concerne les banques. « L'accès au crédit a été freiné par l'attitude frileuse des banques face aux chefs d'entreprises. L'État a beaucoup aidé les banques, il est bon qu'elles fassent leur métier : financer l'économie et soutenir les PME. » La rencontre s'est terminée après la visite de l'entreprise de tri des déchets Sita Rebond à La Chapelle-Saint-Luc.

Marjolaine Combraque

Comme chaque année, un distinguo se fait entre le premier et le second degré, ces derniers représentant respectivement les écoles maternelles/primaires et les collèges/ lycées/classes post-bac. Pour cette rentrée 2013, et les chiffres sont les toutes dernières prévisions (les chiffres définitifs des inscriptions n'étant pas encore tombés), l'académie compte 244 600 élèves dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat (une stabilité par rapport à 2012 où le nombre était de 244 674). Ainsi, 131 600 élèves sont scolarisés dans le premier degré et 113 000 dans le second (dont 65 500 collégiens, 41 700 lycéens et 5 770 étudiants en classes post-bac)

La rentrée en chiffres

Selon Philippe-Pierre Cabourdin, le plus gros défi de la réforme reste la refonte des programmes. © l'Hebdo du Vendredi

La Chapelle-Saint-Luc - Groupe scolaire MoulinBartholdi

Quand rentrée scolaire rime avec visite officielle

a rentrée des classes pour la nouvelle école de La ChapelleSaint-Luc, le groupe MoulinBartholdi, a été ponctuée par la venue de Franck Jarno, le directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen) et le maire de la commune, Olivier Girardin. « La Chapelle-Saint-Luc a deux réseaux de réussite scolaire, c'est un territoire un peu particulier où l'attention au public fragile est fort », constate Franck Jarno dont la venue est « une manière de signifier l'intérêt envers les élèves qui en ont le plus besoin. » Pour cela, le groupe scolaire s'est doté de deux classes de CLIS (Classe pour l'inclusion scolaire), d'un enseignant surnuméraire dans le cadre du dispositif Plus de maîtres que de classes, de trois maîtres sur le Rased (Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) et d'une psychologue scolaire. À noter également, le nombre d'élèves par classes en élémentaire - 25 au maximum et 12 en Clis – ainsi que la scolarisation pour les moins de trois ans. À l'origine, il s'agissait de deux écoles, aujourd'hui regroupées en une seule qui se constitue de 12 classes en élé-

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Franck Jarno, le Dasen et Isabelle Desimpel, directrice de l'école élémentaire Jean Moulin-Bartholdi à La Chapelle-Saint-Luc. © l'Hebdo du Vendredi

mentaire et de 7 classes en maternelle. Un restaurant scolaire s'est aussi implanté au centre de l'école, couvrant 430 m² sur les 4 200 m² qu'elle occupe. « 72 élèves à Bartholdi, 99 à Moulin pour la maternelle et 231 élèves en élémentaire ; les effectifs sont en hausse par rapport au mois de juin », remarque Isabelle Desimpel, la directrice de l'école élémentaire. Avant d'atteindre les 300 élèves maximum prévus en primaire, il y a donc encore de la marge. Le repositionnement des deux écoles au cœur du quartier a permis de la rapprocher du collège et du gymnase Brossolette tout en libérant la place pour de nouveaux logements.

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L’Aube n’échappe pas à l’implantation des drives

Consommation

Depuis l’ouverture du premier drive en janvier 2009 (Chronodrive à St-Andréles-Vergers), de nombreux centres de retrait de courses faites via internet ont ouvert dans l’Aube. outes les grandes surfaces implantées dans le département ont ouvert un ou plusieurs drive : qu’il soit accolé (les produits sont stockés dans un entrepôt proche d’un magasin), « picking » où le personnel du supermarché remplit le panier des clients à partir des rayons du magasin comme, par exemple, Carrefour St-André, ou encore « solo », totalement autonome à l’exemple de Chronodrive. Au plan national, après 2 ans d’ouvertures tous azimuts, il y aura 2800 drives fin 2013. C’est pourquoi le Gouvernement souhaite soumettre ces centres de retrait de courses aux règles de l’urbanisme commercial. Jean-Baptiste Inchelin,

T

Une clientèle plutôt jeune et active animateur régional chez Chronodrive, rappelle que « les drives sont déjà soumis à l’obtention d’un permis de construire. Soumettre leur implantation à CDAC (Commission départementale d’aménagement commer-

En 2015, les achats des produits du quotidien par internet représenteront plus de 6 % des ventes de la grande distribution. © l'Hebdo du Vendredi

cial), c’est inévitablement freiner leur développement. Et in fine, c’est l’emploi qui risque d’en pâtir.» Chronodrive compte 66 salariés, tous en CDI dont 23 en temps plein.

Emmanuel Seyssiecq, Directeur de l’hypermarché Géant à Barberey, précise que « l’ouverture de ce service a permis de créer 3 nouveaux postes au sein du magasin. Ouvert

UN AN DE PLUS

en 2009, le Drive dépend de la logistique du magasin ». Pour l’instant, le ministère du commerce n’évoque plus ce projet de loi, les grands de la distribution restent mobilisés.

Au cours de l’inauguration de la foire de Châlons 2012 par François Hollande, une partie des salariés de Sodimédical, la filiale du groupe Lohman & Rauscher à Plancy-l’Abbaye, avaient interpellé le Président de la République. A ce moment du feuilleton Sodimédical, le chef de l’Etat et encore plus Christine Taubira, la ministre de la Justice, soutenaient assez ouvertement l’action des salariés et s’indignaient presque du comportement des dirigeants du groupe allemand, d’ailleurs condamnés quelques semaines plus tard en marge de la liquidation judiciaire, elle-même prononcée en septembre 2012. Depuis, Sodimédical n’existe plus, son activité avait déjà été délocalisée en Chine, et les salariés sont passés par les cases Pôle emploi ou tribunal des prud’hommes.

Frédérique Mouzard

L'exercice délicat de la démocratie

Medef - Election du président

eudi 5 septembre, l’assemblée générale du Medef de Champagne-Ardenne avait inscrit à l’ordre du jour l’élection de son président, pour succéder à Pierre Possémé, démissionnaire à un an de la fin de son mandat. Et pour la première fois depuis de nombreuses années, deux candidats, Joseph Puzo et Benoît Deboos, étaient opposés. « L’assemblée générale a demandé à Pierre Possémé de bien vouloir poursuivre son mandat deux mois de plus, nous a expliqué Christophe Dumaire, délégué général du Medef.

Chacun des candidats arrive à un nombre de voix élevé, et l’assemblée souhaite poursuivre son tra-

J

Les Sodi interpellent François Hollande

Et le consommateur ? Il évoque le gain de temps, l’économie (pas de tentation) : « On peut faire ses courses de son Smartphone, le service est rapide et c’est le personnel qui charge les courses dans le véhicule », explique Emmanuelle. « Entre la commande et le trajet, les courses sont faites en 15 minutes, du luxe… » estime Carole. « Notre clientèle se situe majoritairement chez les couples qui travaillent, avec enfants, habitant en maison », précise M. Inchelin. « Chronodrive ne proposant pas de stand traditionnel comme la poissonnerie, le client en profite souvent pour retourner sur les marchés ou dans les petits commerces faire le complément ». Pour Emmanuel Seyssiecq, « nous retrouvons une majorité d’« actifs », entre 25 et 45 ans ». Malgré quelques inconvénients évoqués par les consommateurs (indisponibilité de certains produits, oubli d'articles, moins de promos qu'en magasin), le concept des centres de retrait de courses a de beaux jours devant lui. Des enseignes telles que Thiriet se lancent, elles aussi, dans le Drive.

vail en commissions pour désigner un candidat qui représentera un Medef encore plus fort et encore plus uni. » Aucun souci réglementaire côté statuts, le Medef n’est de toute façon pas un organe politique. Cela dit, côté image, le processus n’est pas idéal. Mais, comme l’exprime Christophe Dumaire, l’objectif prioritaire, c’est « maintenir l’unité patronale ».

Les candidats Joseph Puzo et Benoît Deboos ont deux mois devant eux pour faire campagne et convaincre.

Tony Verbicaro

EN BREF

T.V

Laurence Bloch, inspectrice générale de l’Institut national de la statistique et des études économiques a été nommée directrice régionale de Champagne-Ardenne de l’institut. Elle succède à Patrick Redor. Diplômée de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique, docteur en économie, Laurence Bloch, était chef du service économique de l’Ambassade de France en Autriche depuis 2010.

Une nouvelle tête à la direction régionale de l’Insee

Suite au dernier hiver difficile, un plan de soutien pour les exploitations spécialisées dans la production horticole ornementale et/ou pépinières ornementales vient d'être mis en place par le Ministère de l'Agriculture. Dossier de demande à déposé auprès de la DDT de l'Aube/SEAF, 2 mail des Charmilles le 15 octobre 2013 au plus tard. ddt-seaf-baav@aube.gouv.fr

Soutien aux exploitants horticoles

Le dimanche 8 septembre dès 11 h 30 est organisé un repas partage sur la plaine ludique de La Chapelle-Saint-Luc. Slam, stand-up et jeux sont prévus tout au long de la journée. Prévoir les paniers-repas pour partager son pique-nique et ses recettes.

Repas partage

Suite aux nombreuses attaques de troupeaux de moutons depuis la fin du mois de mai dans les département de l'Aube et de la Haute-Marne (plus de 50 bêtes mortes lors d'une vingtaine d'attaques), les préfets des deux départements autorisent, pendant un mois - du 4 septembre au 3 octobre - l'abattage des chiens errants la nuit par les gardes de l'ONCFS et les lieutenants de louveterie dûment habilités. Les territoires concernés dans l'Aube sont les cantons de Bar-sur-Aube et de Soulaines-Dhuys.

Abattage des chiens errants

Il y a un an, les Sodi avaient interpellé le Président de la République à la foire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

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Unchain my heart, Châlons !

SUPPL. FOIRE DE CHÂLONS du 6 au 12 sept. 2013

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© Jean-Pierre Adam / © Jeri Heiden

Joe Cocker, vedette de Foire en Scène cru 2013, sera l'attraction ce vendredi soir à Châlons-en-Champagne.

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ÉDITO

De légumes et d’eau fraîche

Foire de Châlons

… mais tout le monde était là ! Et je ne dresserai pas ici la liste des personnalités politiques, institutionnelles ou assimilées aperçues dans les allées de la 67e foire de Châlons-en-Champagne.

Et quoi de plus normal. Quand on sait ce que représente le passage obligé par la Porte de Versailles au moment du salon international de l’agriculture, comment en serait-il autrement de l’évènement châlonnais, deuxième foire agricole de France ?

Tout le monde était là, donc, ou presque. Certains, une fois la foire terminée, se diront qu’ils ont manqué quelque chose, et que, « croix de bois, croix de fer, l’année prochaine, j’y serai ». Finalement, un seul s’est fait remarquer par son absence, toute justifiée et justifiable soit-elle : Stéphane Le Foll. Le ministre de l’agriculture s’est loupé, et le jour (lundi 2 septembre) du débat de la FDSEA sur les conséquences de la réforme de la Pac (lire par ailleurs), Guillaume Garot, son ministre délégué à l’agroalimentaire, s’il est passé par la foire, il a lui aussi raté le rendez-vous. Pendant ce tempslà, le prédécesseur de Stéphane Le Foll, Bruno Le Maire, se promenait sur la foire...

Tony Verbicaro

i le champagne trône fièrement sur le podium des boissons favorites de la foire, d’autres breuvages bien de chez nous y ont aussi la cote.

Depuis l'année dernière, à l’initiative de la Tradition maraîchère Champenoise,

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Le bar à eau de Cités en Champagne, testé et approuvé par Claude Bartolone. © l'Hebdo du Vendredi

EN BREF

Jean-Paul Bachy « à l’écoute des Champardennais »

François Baroin ne veut pas chercher à concurrencer la foire de Châlons

Le député-maire de Troyes a fait une visite remarquée sur la foire de Châlons mardi 3 septembre, pour participer au lancement du livre d’entretiens - auxquels il participe - de son ancien collègue du gouvernement Benoist Apparu, intitulé Chapitre 2014. Nous n’avons pas pu nous empêcher de faire jouer François Baroin au jeu des comparaisons entre les foires de Châlons et de Champagne à Troyes… « Les foires de Champagne, historiques, se redéveloppent depuis quelques années, mais nous n’avons pas les mêmes ambitions. La foire de Châlons, c’est énorme, et c’est inatteignable pour nous. Nous n’aurions sans doute pas les moyens de concurrencer la foire de Châlons, et je ne sais pas si ça serait bon pour la région.

C’est bien que ça se passe ici, Châlons est la capitale régionale. Tout va bien. »

Bruno Le Maire. © l'Hebdo du Vendredi

deux tonnes de légumes formant une pyramide géante accueillent les visiteurs. Les plus gourmands peuvent se délecter d’un verre de soupe faite maison, et à chaque jour sa recette. « Ce sont les apprentis du CFA qui la concoctent, précise-t-on sur le stand. Ce matin, c’était concombre et ciboulette.

Cet après-midi, ils ont prévu une soupe melon gingembre. Nous remplaçons les légumes de la pyramide tous les deux jours et offrons les anciens à la Banque alimentaire. » Les bénéfices des ventes, eux, sont intégralement reversés à l’Institut Jean Godinot pour la recherche contre le cancer. Une petite douceur pour la bonne cause !

Non loin de là, le bar à eau situé rue de la Fontaine, sur le stand de Cités en

Comme le veut la tradition, la journée de la Région s’est tenue ce dimanche à la foire de Châlons.

L’occasion, pour Jean-Paul Bachy, d’aller à la rencontre des élus locaux, des partenaires institutionnels et socio-économiques, des associations, mais également du grand public. Et d’évoquer avec eux les dossiers en cours ou à venir, tous domaines confondus. « Cette journée a pour but de faire connaître au public un certain nombre d’actions menées par le Conseil régional, précisait-t-il en fin de conférence, entre deux photos prises avec les participants.

Comme par exemple les dispositifs d’aides mobilisés pour les lycéens et étudiants, la programmation « Notre région a du talent » en premières parties des concerts de la foire, etc. C’est aussi un moment privilégié pour être en contact avec la population et échanger. Si l’on veut bien gérer une institution comme le Conseil régional, il faut rester à l’écoute

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Champagne, coule à flots. « Le seul stand de la foire à offrir de l’eau », sourit Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons. Plate ou pétillante, au choix, et servie dans un gobelet en plastique réutilisable. Hier jeudi, plus de 7 000 verres avaient déjà été distribués.

Sonia Legendre

des gens, entendre et accepter les critiques. Je m’interroge chaque année sur le nombre de personnes présentes à ce rendez-vous. Elles étaient environ 300 aujourd’hui. »

Bruno Forget Officier du Mérite agricole

A l'issue de la conférence co-organisée par la FDSEA de la Marne et le Crédit Agricole du NordEst, consacrée à la réforme de la Pac, lundi 2 septembre sur la foire de Châlons, Bruno Forget, le commissaire général de la manifestation, a été promu dans l'Ordre du Mérite agricole. Dix ans après avoir été fait Chevalier, il a été promu Officier, dans la promotion de janvier. Et Jean Notat l'a épinglé pendant cette 67e foire. « Bruno Forget est le premier marchand de la foire, et pour nous tous, il est un marchand de bonheur », a dit Jean Notat.

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Pour la deuxième année consécutive sur la foire, la pyramide de légumes fait le bonheur des adeptes de soupe. © l'Hebdo du Vendredi

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Les absents ont toujours tort…

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Lutter contre l’illettrisme, en particulier en Champagne-Ardenne

Assises régionales

le sujet précis de l’illettrisme en entreprise.

En Champagne-Ardenne, dans le cadre d’un plan de lutte mis en place en 2010, qui se termine mais va se poursuivre, l’action a été portée sur la sensibilisation des populations dans l’environnement des personnes illettrées. « Le diagnostic est rendu difficile parce que beaucoup de personnes concernées masquent leur illettrisme », explique Benoît Bonnefoi. Le plan va en direction de tous les âges. « On sensibilise par exemple la fonction publique territoriale, qui propose des modules de ré-apprentissage. Il y a des modules, par exemple, destinés aux employés des services techniques des lycées. Les agents de Pôle emploi également sont sollicités, et ils sont en capacité d’aider les personnes. » De nombreuses structures ont été sollicitées et sont des acteurs majeurs de la lutte : Ecole de

Les assises régionales de l’illettrisme se sont tenues jeudi 5 septembre sur la foire de Châlons-enChampagne, avec tous les acteurs concernés. Et ils sont de plus en plus nombreux à se mobiliser.

’illettrisme a été labellisé grande cause nationale 2013 par le Premier ministre. « C’est un sujet qu’on travaille au quotidien, explique Benoît Bonnefoi, secrétaire général du préfet aux affaires régionales (SGAR). La grande cause nationale, ça permet d’amplifier l’identification du sujet, de mettre en place une liste d’actions pléthorique. » Et notamment d’organiser des assises régionales, pour sensibiliser et partager les expériences, avant les nationales qui se tiendront en octobre.

Il convient tout d’abord de définir l’illettrisme, qui concerne des personnes qui ne parviennent pas à lire, écrire et compter suffisamment pour s’en sortir dans la vie quotidienne, alors qu’elles ont été scolarisées.

C’est la toute la différence avec l’analphabétisme. En France, l’illettrisme touche environ deux millions de personnes, et plus de 100 000 en Champagne-Ardenne. Des chiffres en baisse relative, puisque 9% de la population nationale était touchée en 2004, contre 7% en 2012. Mais dans la région, « si nous n’avons pas de chiffres assez récents, quand le natio-nal était à 9%, la ChampagneArdenne était à 13% », regrette Benoît

L

Une des campagnes de sensibilisation de l'agence nationale de lutte contre l'illettrisme. © ANLCI

Bonnefoi. La situation pire en région s’explique par un taux de diplômés plus bas qu’ailleurs, la présence de nombreuses populations rurales et/ou isolées, ou encore l’importance du monde salarié dans les secteurs industriels. « L’entreprise industrielle n’a pas besoin de se préoccuper de ce sujet. » Le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), qui s’est saisi du sujet, produira des documents en octobre. Il intervenait pendant les assises régionales, sur

Tri’Ode : tout nouveau, tout écolo !

Les outils de ré-apprentissage doivent être adaptés ; la base scolaire ne peut pas fonctionner

la 2e Chance, Centre de formation des apprentis, Rotary Club Saint-Vincent à Châlons, le réseau des médiathèques et bibliothèques…

L’agence nationale de lutte contre l’illettrisme a mis en place un numéro de téléphone indigo - 0820 33 34 35 (0,12€ la minute) on regrettera qu’il soit payant, mais au moins il existe - qui renvoie sur un centre de

ressources en Champagne-Ardenne, géré par l’Arifor. Sa directrice, Sandrine Poittevin, estime qu’il y a eu une « prise de conscience importante, une vraie mobilisation. Depuis 2010, avec le plan d’action, le dispositif a doublé ses effectifs ». Les formations ont touché 1 730 personnes. « Un gros travail a été effectué dans la fonction publique », précise Lurdes Monteiro, chargée de communication de l’Arifor. « Dans l’administration, la fonction publique, un agent peut se rendre compte facilement qu’un usager a peine à remplir un document, par exemple », précise Sandrine Poittevin. Les trois interlocuteurs ne masquent pas qu’il manque un diagnostic précis sur l’état de l’illettrisme en Champagne-Ardenne, pour mener des actions encore plus précises et efficaces. « Une telle étude existe au plan national, sur la base d’une enquête Insee, et il faudrait le décliner à l’échelle régionale, oui », avance Benoît Bonnefoi. « Seulement trois ou quatre régions l’ont fait », détaille Sandrine Poittevin.

Tony Verbicaro

La deuxième édition nationale de la Semaine de l'écriture, organisée sous le patronage d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, en partenariat avec l'Association des maires de France et la Poste, aura lieu du 7 au 13 octobre. Un grand concours national sur le thème Mon plus beau texte sur carte postale sera organisé. www.semainedelecriture.fr

La semaine de l'écriture

Journaliste, encore un métier d’avenir ?

Innovation

Club de la presse

out juste sorti de l’usine, un drôle de véhicule électrique était dévoilé sur la foire ce week-end. Et même testé et approuvé par le président de l’Association des maires de la Marne, Yves Détraigne, lors du Carrefour des élus. Son petit nom ? Tri’Ode, « en clin d’œil à ses trois roues et aux composants électroniques nécessaires pour sa fabrication, précise Jacques Quéméré, son créateur, également président de la société ardennaise Véléance. C’est notre petit dernier, et le premier modèle à être mis en production industrielle. » Ne pas se fier à sa petite taille, ce scooter du futur a tout d’un grand. Une autonomie de 50 km, un moteur de 50 cm3, une capacité de 100 kg de charge, et une vitesse pouvant atteindre les 45 km/h, la sécurité en plus. « Il a obtenu une homologation européenne et peut rouler sur la route, même s’il neige. Il peut aussi gravir une pente de 16 % en pleine charge, et s’incliner comme un deux-roues dès qu’il dépasse les 5 km/h. » Prévoyez simplement une prise de courant standard pour le recharger, et comptez 7 490 euros TTC si vous souhaitez (vous) l’offrir. « Nous le proposons également à la location, pour 149 euros par mois. » Au-delà de l’aspect technique, le Tri’Ode

e Club de la presse de ChampagneArdenne tenait sa traditionnelle conférence-débat de rentrée sur la foire de Châlons mercredi 4 septembre. Un thème porteur a réuni Didier Louis (l’union), Etienne Guffroy (europe1.fr), et Pierre-François Decourcelle (France Info) : journaliste, encore un métier d’avenir ?

Les débats ont tourné autour des changements opérés dans le métier au cours des dernières années, et des bouleversements opérés dans les rédactions. « Aujourd’hui, à Europe 1, on demande aux journalistes de penser 360° », a expliqué Etienne Guffroy. En clair, quand un journaliste a une information aujourd’hui, il doit penser à son canal traditionnel, et aussi à tout le reste. « Un média, aujourd’hui, ça existe aussi sur internet, sur application smartphone ou tablette, à la télévision, etc. » Les débattants ont convenu que les journalistes en herbe, qui ont « déjà grandi avec rue89 ou slate.fr » s’engagent moins dans la profession « pour l’attrait du journal de 20 heures ou de la radio ».

On a aussi évoqué Twitter, et la problé-

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L Signé Jacques Quéméré et conçu dans les Ardennes, à Fumay, le Tri’Ode semble déjà avoir trouvé son public. © l'Hebdo du Vendredi

s’avère surtout un excellent moyen de communication puisqu’il est personnalisable à souhait. Aux couleurs d’une entreprise, d’une collectivité, etc. L’argument en a déjà séduit plus d’un. EDF, par exemple, a commandé une vingtaine de modèles pour la centrale nucléaire de Chooz. La mairie d’Aix-enProvence, elle, utilise le Tri’Ode pour le déplacement des agents chargés d’effacer les tags aux quatre coins de la ville. « Nous tablons sur 2 000 commandes d’ici à trois ans, ce qui est jouable à mon avis. » À découvrir sur le stand de la Région ChampagneArdenne.

Sonia Legendre

matique d’écrire en 140 caractères maximum, et d’écrire pour internet en général.

Des voix se sont élevées dans la salle sur « le risque de diffuser une information trop vite et d’en oublier la vérification des sources ». « En cas de doute, on s’abstient, a expliqué Didier Louis. On n’est pas obligé de diffuser une information complète tout de suite, on peut avancer dans le temps. » Sur la question de la rapidité, Pierre-François Decourcelle a mis les pieds dans le plat : « Je ne pense pas que le fait de savoir quel journaliste ou quel média a sorti l’information en premier soit une question que se pose le lecteur ou le téléspectateur. C’est un problème de journaliste, pas d’audience. » Après le débat, le Club de la presse a remis son désormais traditionnel prix au vainqueur du concours du jeune espoir de la presse régionale, dont le thème était l’image de la ChampagneArdenne. Côme, lycéen à Ozanam à Châlons, troisième l’an dernier, a remporté le prix à l’unanimité pour son article intitulé « La Première Guerre mondiale booste le tourisme champenois ».

T.V

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Les grandes plaines céréalières, victimes désignées ?

Agriculture - Réforme de la Pac

Comme chaque année, la FDSEA de la Marne et le Crédit Agricole du Nord-Est ont créé l’évènement agricole de la rentrée avec une conférence donnée sur la foire de Châlons lundi 2 septembre. Au menu, la réforme de la politique agricole commune (Pac) et les inquiétudes qu’elle soulève.

enoît Piétrement, le président de la FDSEA, a ouvert la conférence qui a attiré plus de 300 personnes, en commençant par parler des absents. « Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, était prévu pour conclure nos débats. C’était ok, sous réserve, au début de l’été. Finalement, ses obligations ministérielles l’ont empêché de venir.

Ensuite, c’était Guillaume Garot (ministre délégué au ministre de l’Agriculture, en charge de l’Agroalimentaire, ndlr), qui était attendu. Ça nous allait bien pour la région, vu sa délégation.

Et finalement non plus… Bon, il était sur la foire ce matin, nous avons pu le rencontrer et échanger avec lui. » Sans rentrer dans les détails des conséquences, pour la Marne et la Champagne-Ardenne, de la réforme de la Pac, en clair, les grandes plaines céréa-lières, les exploitations gigantesques, qui composent en majorité la surface utile agricole, sont un défaut pour la nouvelle Pac à la mode française, qui privilégiera les petits exploitants. « La marche pour la nouvelle Pac risque d’être très haute et très rapide », a encore dit Benoît Piètrement. Selon la FDSEA, la convergence vers un droit à paiement de base (DPB) verdi de

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Plus de 300 personnes ont assisté à la conférence co-organisée par la FDSEA et le Crédit Agricole du Nord-Est. © l'Hebdo du Vendredi

200€ par hectare provoque une perte de près de 100 millions d’euros pour la ferme dans la Marne, l’équivalent de 4 000 emplois dans le département. Le DPB verdi, pour les profanes, c’est le renforcement des normes de protection de l’environnement.

Bruno Le Maire poli mais quand même…

La FDSEA réclame une Pac économique pour alimenter les marchés, produire des biens publics et soutenir les territoires, en attirant l’attention notamment sur le risque d’une surprime qui entraverait la compétitivité des productions et ne tenant pas compte de la réalité de l’emploi.

Au cours de la table ronde qui a suivi le propos liminaire de Benoît Piètrement, Patrick Ferrer, le directeur de la FNSEA, a rappelé la probléma-

Les plus beaux Texel de France à Châlons

tique du nombre : « Les Etats membres pourront appliquer la Pac un peu comme ils le veulent.

Cette nouvelle Pac a été décidée en 2003, et depuis, on court derrière. » Une nouvelle Pac revue à sa version la plus succincte, « parce qu’à 28, c’est forcément compliqué ; on est loin de l’ambition du Traité de Rome ».

Réformer la Pac, pour 28 Etats européens, c’est complexe. Et décider de son application dans un pays comme la France, première puissance agricole de l’Union, dans 22 régions et presque autant de problématiques locales, c’est tout autant compliqué. C’était le sens du message de Jean-Christophe Roubin, le conseiller diplomatique de Stéphane Le Foll, qui représentait finalement le ministère de l’Agriculture. « Sur tel ou tel point, si je tenais le même discours qu’ici en Savoie, on ne me laisserait pas quitter la salle ! »

Former, fédérer, communiquer

Concours national de moutons

Terres & Vignes de l’Aube

e mardi, à la foire, la Chambre d’agriculture de la Marne accueillait près de 150 moutons – et leurs éleveurs sur l’espace Ferme. Tous plus apprêtés les uns que les autres, et bien déterminés à séduire le jury du concours national de moutons Texel. « C’est la première fois qu’il se déroule à Châlons, précise Benoît Lévêque, membre dudit jury aux côtés de Gordon Gray, « le président des éleveurs Texel du Royaume-Uni. Nous avons ici la crème des crèmes de la race ! » Parmi les principaux critères auxquels doivent répondre les candidats : la longueur de leur corps et la robustesse de leurs pattes. « De sorte à ce qu’ils puissent bien vieillir, et bien se reproduire. Ils doivent aussi avoir la conformation de qualité bouchère supérieure. » Si la Marne reste une terre de culture, les Ardennes comptent tout de même une petite dizaine d’éleveurs sélectionneurs de moutons Texel. Sur une quarantaine au niveau national. Olivier Normand, installé à Carignan depuis trois générations, participe à de nombreuses compétitions. « Les concours se suivent mais ne se ressemblent pas.

résent sur la foire de Châlons le temps d’un week-end, le collectif Terres & Vignes de l’Aube s’est dévoilé au grand public. La pédagogie et les nouvelles technologies de communication en plus. « Rien à cacher, tout à expliquer ! » Voici, comme le résume Arnaud Rollin, la devise de Terres & Vignes de l’Aube. Digne héritière de l’association Ferme Aube 2013 - une initiative de la Chambre d’agriculture -, cette nouvelle signature fédère à ce jour quinze acteurs impliqués dans l’agriculture et la viticulture auboises. Plus précisément dans leur développement durable. « Le secteur agricole représente, à lui seul, environ la moitié du PIB de l’Aube, poursuit l’animateur du réseau.

Nous avions besoin d’un lieu de rencontres et d’échanges pour travailler ensemble sur des problématiques communes. » Ont ainsi rejoint le mouvement des structures comme le Crédit Agricole et Groupama, les groupes Soufflet et Vivescia, ou encore le Syndicat général des vignerons et les Jeunes agriculteurs, pour ne citer qu’eux.

L’idée ? Fédérer tout ce petit monde sur le territoire pour lui permettre de se connaître davantage, et pour favoriser les synergies. « Nous pro-

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Parmi les candidats du concours : Olivier Normand, éleveur ardennais de moutons Texel. © l'Hebdo du Vendredi

Je suis venu leur présenter 23 bêtes aujourd’hui, et j’ai reçu le premier prix de la catégorie « antenaises », des femelles de 18 mois. Ce bélier que vous voyez plus loin m’a été vendu par Gordon Gray en personne l’année dernière. » Et à en juger son allure, l’animal se porte très bien au pays des sangliers !

Sonia Legendre

Jean-Paul Bachy a eu droit à quelques sifflets quand il a évoqué « les discours parfois technocratiques dignes de Bruxelles que tiennent certains parmi les jeunes agriculteurs ». Le président de la Région a rappelé les investissements menés par sa collectivité territoriale, en matière d’aide à l’installation ou de formation notamment. Quelques applaudissements timides - se sont faits entendre.

C’est à Yves Lobjoit, le directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf), qu’est revenue la tâche de conclure les débats. « La vigilance collective est bien là, a-til noté. Faire des études macro-économiques sur les conséquences de la réforme, c’est bien, mais il faudrait aussi regarder exploitation par exploitation. Et surtout il faut identifier les projets et les axes de développement qui permettront d’accéder aux autres aides de la Pac. » La tentation a été grande d’interroger Bruno Le Maire, croisé dans les allées de la foire le jour de la conférence sur la Pac, hasard des invitations. « J’ai souvent conclu les travaux de la FDSEA, ici, à la foire de Châlons, a indiqué le dernier ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy.

D’autres peuvent le faire avec beaucoup de conviction. Le sens de mon passage ici, c’st mon soutien à l’agriculture française. Dans le contexte actuel de crise, ce secteur, qui se porte bien, est un atout pour ce pays. A propos de la réforme de la Pac, j’ai vu l’inquiétude qu’elle soulève.

Pour les grandes exploitations céréalières de la région, c’est complexe. Il faut absolument faire en sorte que la diminution des aides de la Pac soit progressive. Et on peut concilier développement et environnement sans accabler les agriculteurs systématiquement. »

Tony Verbicaro

posons par exemple aux futurs décideurs des secteurs d’élevage, viticole et agricole de suivre la formation Seve (Savoir, entreprendre, valoriser, ensemble). » Un cursus de 24 jours répartis sur deux ans pour lequel a opté Fabien Renard, producteur de légumes et de céréales à Yèvres-le-Petit. « C’est en quelque sorte une formation sur soi et sur notre relationnel, mais aussi une réflexion commune. On part de l’individuel pour construire en groupe, en se retrouvant régulièrement dans les différentes structures du collectif. Notre mot d’ordre : le groupe est plus fort que le plus fort du groupe ! » Parmi les modules abordés par les stagiaires : le media training. « Savoir animer une réunion, s’exprimer en public, devant les journalistes, utiliser les réseaux sociaux, etc. » La communication envers le grand public est d’ailleurs l’un des chevaux de bataille du collectif. Pour illustrer leurs propos, les instigateurs n’ont rien laissé au hasard. Site Internet, présence accrue sur les grands événements, Facebook et Youtube, émissions télévisées, guides pédagogiques, etc.

Impossible de ne pas les croiser !

S.L

ème

N°46 du 6 au 12 septembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Joe Cocker à Châlons, l’événement www.foiredechalons.com

Foire en scène

Aucun artiste de cette envergure n’avait encore marqué l’histoire de Foire en scène. Joe Cocker, légende vivante du blues et du rock, se produira à Châlons ce vendredi soir.

Quelques personnalités châlonnaises rendent hommage au vétéran de Woodstock…

oir Bruno Forget revisiter « Unchain my heart » sur la foire, au petit matin, c’est quelque chose. Avec la posture, l’accent british et même la voix un peu rauque, s’il vous plaît. « S’il nous fait l’honneur d’interpréter cette chanson là, on va tous pleurer, ironise le commissaire général de la foire. Evidemment, nous ne programmons pas les artistes uniquement parce que nous les aimons. Mais Joe Cocker, ça va créer l’événement. Un événement national, puisqu’il ne fait que trois concerts en France dont celui de la foire. Des producteurs américains nous ont sollicités car ils ont su ce qu’était la foire de Châlons. Cela paraît fou.

Et pourtant ! » Complètement fou, effectivement, d’autant que jusqu’ici, aucun artiste international ne s’était produit à Foire en scène. De la première note à la fin du dernier rappel (s’il y en a), le directeur général du Capitole, Vincent Dourlet, veillera au bon déroulement du concert. L’occasion également, entre deux réglages et vérifications, d’être aux premières loges. « Après Woodstock, Châlons !

Vous imaginez ? Même s’il y a eu différentes étapes entre deux, bien sûr. Payer quatre euros pour voir un artiste de cette envergure, c’est cadeau ! Je ne l’ai jamais vu en live, mais j’ai un paquet de Cds de lui à la maison.

On a tous en mémoire Woodstock, mais aussi

« C’est un peu le Johnny Hallyday de l’Angleterre » J’ai toujours cette image de lui en train de chanter avec les mains fermées, placées devant lui. Joe Cocker est un mythe !

J’aimerais beaucoup l’entendre chanter en français. » De source sûre, on sait que Catherine Deneuve n’a pas prévu de le rejoindre sur scène. A moins que…

Michel Gobillot, en revanche, sera là. Pas sur scène, évidemment, mais pas loin. Et si le président de la CCI de Châlons connaît peu Joe Cocker, celui-ci reste à ses yeux un véritable symbole. « Il représente ma jeunesse !

On connaît tous les chansons exceptionnelles qui ont marqué cette époque, et rien que pour cela, je viendrai le voir. Pour me souvenir de cette période de ma vie. » Pour l’avoir découvert à l’âge de neuf ans, Patrick Legouix, directeur de l’association Musiques sur la ville, le concède : Joe Cocker fait partie de son référentiel. « C’était à l’époque où il chantait « With a little help from my friends », des Beatles. Tout comme Peter Gabriel, David Bowie, John Lennon ou encore Mick Jagger, c’est l’un des artistes

Près de 30 ans de carrière, et toujours ce charme légendaire ! Si, au commencement, Marc Lavoine s’était tourné vers le métier d’acteur, ce sont ses talents d’interprète qui ont d’abord séduit le public. On citera notamment des tubes comme Elle a les yeux revolver, Paris, ou encore C’est ça la France (élu Victoire de la musique du meilleur clip en 97). Mais aussi des rôles remarquables aux côtés d’Emmanuel Béart ou Gérard Darmon. En 2012, il signait son onzième album baptisé Je descends du singe et classé numéro un des ventes dès sa sortie. Un succès à (re)découvrir en live pendant la Foire !

© DR

Marc Lavoine > Samedi 7 septembre à 20 h 30

© DR

Les dernières réjouissances musicales...

Patrick Bruel > Dimanche 8 septembre à 16 h 30

Après un passage mémorable à la Foire en 2001, Patrick Bruel a inscrit la scène châlonnaise à la longue liste des dates de sa tournée 2013-2014. L’artiste multi-casquettes – et parrain du Téléthon 2013 - revient avec son septième opus, Lequel de nous, et des chansons touchantes de vérité, à son image. Dont un duo avec le rappeur La Fouine. Côté ciné, il obtenait en début d’année le César du meilleur acteur pour le film Le prénom, et tourne actuellement une comédie romantique avec Sophie Marceau.

qui ont participé à la construction de ma culture et de mon oreille musicales. C’est un peu le Johnny Hallyday de l’Angleterre. Je ne l’ai pas vu en concert depuis très très longtemps.

Et j’avoue ne pas avoir écouté son dernier album. Ça va donc être pour moi une découverte. » Et de préciser, avec humour : « Je suis très heureux qu’il puisse venir à Châlons aujourd’hui, même si j’aurais préféré qu’on fasse des efforts pour le faire venir dans les années 70, plutôt que Michel Sardou, ou d’autres... »

Sonia Legendre

> Joe Cocker - Vendredi 6 septembre

à 19 h à la foire.

Amaury Vassili > Lundi 9 septembre à 16 h 30

© DR

la bande originale de « Neuf semaines et demie », son duo « N’oubliez jamais » avec Catherine Deneuve, etc. Et puis cette voix rocailleuse, cette présence, cette gestuelle…

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V

À tout juste 24 ans, le ténor français – le plus jeune du globe ! – s’est imposé avec brio dans l’univers de la pop lyrique. Et semble avoir trouvé son public. En 2009, son premier album Vincero, double disque de platine, se vendait déjà à 200 000 exemplaires. Trois ans plus tard, il sort son troisième opus, Una parte di me, certifié disque d’or. Digne représentant de l’Hexagone à l’Eurovision 2011, ce jeune prodige originaire de Rouen excelle dans le métissage du classique et de la variété.

Un moment fort de la Foire, à ne pas manquer !

Du 3 0 AO ÛT au 9 SEP TEMB RE 2 013

© CHA

MPAGNE CRÉ

ATION - REIM

S

ème

Tous les soirs... en première partie !

MERCREDI

4 SEPT.

TRI YANN VENDREDI

30 AOÛT

19H00

SEXION D’ASSAUT JEUDI

19H00 SAMEDI

GERARD LENORMAN

31 AOÛT

16H30

RAPHAEL VENDREDI

ROSE

19H00

1 SEPT.

JENIFER

SAMEDI

16H30 LUNDI

6 SEPT.

JOE COCKER

19H00 DIMANCHE

5 SEPT.

7 SEPT.

MARC LAVOINE 20H30

2 SEPT.

SUPERBUS

DIMANCHE

8 SEPT.

ELMER FOOD BEAT

PATRICK BRUEL

18H00

16H30

MARDI

3 SEPT.

DANY BRILLANT 19H00

AU CAPITOLE EN CHAMPAGNE

Châlons-en-Champagne

LUNDI

9 SEPT.

AMAURY VASSILI 16H30

La SEMAINE : 4 € 1/2 tarif pour les enfants de moins de 12 ANS : 2 € Entrée gratuite avec le billet du concert

HORAIRES D’OUVERTURE Du lundi au vendredi et dimanche de 10h30 à 21h00, Le samedi de 10h30 à minuit, dernier lundi fermeture à 19h00

REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK OU SUR

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BR 36 Av. Winston CHURCHILL 51000 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Tél. : 03 26 21 64 00 Fax : 03 26 21 64 01 Email : brc-51@orange.fr

ARCHITECTES & INGENIEURS Philippe Emond SAS

Philippe Emond SAS

Pole’n Productions - Licence 510072 - © Champagne Création - Reims

ESPACE PLEIN AIR Le WEEK-END : 6 € 1/2 tarif pour les enfants de moins de 12 ANS : 3 €

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Le budget consulaire en danger ?

Assemblée générale – CCI Champagne-Ardenne

Comme le veut la tradition, la CCI Champagne-Ardenne organisait, lundi dernier, son assemblée générale de rentrée à la foire de Châlons. Au programme : débats et témoignages autour de la croissance, de l’industrie et de l’innovation. Et au cœur des préoccupations : la fonte du budget des CCI envisagée par l’Etat.

e vous en conjure, soutenez-nous, nous devons nous battre pour sauver le réseau consulaire ! » Prononcés devant plus de 200 personnes par François Cravoisier, ces propos en disent long sur l’état d’esprit du président de la CCI Champagne-Ardenne. Et pour cause. Le 17 juillet dernier, lors du Conseil des prélèvements obligatoires et dans le cadre de la préparation du budget 2014, une

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Discussions en cours avec le gouvernement baisse d'au moins 20 % des ressources fiscales du réseau consulaire a été envisagée. Pour rappel, en mai, les CCI de France signaient

François Cravoisier, président de la CCI Champagne-Ardenne, inquiet pour l’avenir budgétaire du réseau consulaire © l'Hebdo du Vendredi

avec l’Etat un Pacte de confiance dédié à renforcer leur rôle et leurs actions auprès des entreprises. Un paradoxe qui créé l’incompréhension générale. « On nous a d’abord demandé une réduction de 10 % de nos ressources fiscales, comme à toutes les structures de l’Etat. Nous comprenons bien entendu la nécessité de cet effort, et y participons.

Mais nous ne comprenons pas les 10 % supplémentaires réclamés sur notre fonds de

500 000 personnes en juillet à McArthurGlen

McArthurGlen

Un décompte sur écrans géants à marqué le début des soldes cet été sur le Centre McArthurGlen. © l'Hebdo du Vendredi

u 26 juin au 30 juillet dernier les magasins d'usine de Pont-Sainte-Marie étaient en pleine effervescence pour la période des soldes d'été. Entre les troyens, les aubois, les départements limitrophes et les touristes français comme étrangers, le centre a enregistré quelque 500 000 personnes sur ses deux sites pour tout le mois de juillet. « Le bilan est très positif, c'est en augmentation sur l'année dernière, ponctue Christophe Verenian, le responsable des magasins d'usines pour la France et la Belgique. Le concept de magasins d'usines est un modèle très attractif dans le contexte actuel ! » Même s'il pointe du doigt le secteur vêtement pour homme qui fonctionne toujours moins bien en période de crise, au contraire des modes enfant, femme et

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des accessoires. Les ventes flashs proposées par le centre depuis quatre, cinq ans déjà ont attiré une clientèle proche : « les gens ont l'habitude de venir plus tôt, cela leur permet d'être moins dans le rush et pour nous de fluidifier ! » Pour calquer sur la rentrée, McArthurGlen a proposé une opération intitulée La Classe après la Rentrée du 19 au 31 août, jouant sur les mots et la mode.

Jamais en manque d'idée, le centre démarre une nouvelle opération à partir du 14 septembre (jusqu'au 28) sur L'art du jean. Les boutiques participantes afficheront des offres promotionnelles sur les vêtements en jean ou autour d'une thématique bleue pour celles qui ne sont pas vendeuses du fameux article.

Marjolaine Combraque

roulement. Il s’agit là d’un effort jamais demandé dans ces proportions à aucun organisme public. Quand on a le projet de réduire de deux fois 130 millions d’euros les ressources des CCI, ce sont les entreprises que l’on sanctionne. Pour nous, CCI de Champagne-Ardenne, cela pourrait représenter environ cinq millions d’euros. » Autre grief des chambres : les conclusions du rapport Queyranne, portant entre autres sur les

aides aux entreprises, ont clairement influencé ces coupes budgétaires. Elles dressent d’ailleurs, dans un communiqué envoyé à la presse, la liste des contre-vérités et des erreurs qu'il contient, notamment sur certains chiffres et autres références juridiques. « Ce rapport nous dit riches, poursuit le président. Et fait état de soi-disant réserves financières.

Foutaises ! Notre objectif est le suivant : assurer la qualité des services apportés aux entreprises. Mais si cette mesure est confirmée, elle risque d’avoir de sérieuses conséquences sur les moyens mis à leur disposition. » Membre du comité directeur de CCI France, François Cravoisier suit de très près les discussions engagées sur ce dossier avec le gouvernement. « Nous essayons de trouver des solutions d’ici le vote de la Loi de finances 2014 par le Parlement. Evidemment, les taxes payées par les entrepreneurs, elles, n’ont pas baissé. Pour 2013, en fonction des différents taux régionaux sur la fiscalité foncière, l’Etat a déjà encaissé le différentiel existant entre ce que paient les entreprises et ce que perçoivent les CCI. Nous souhaitons connaître le montant réel de cette somme, que nous estimons entre 50 et 100 millions d’euros. » A suivre…

Sonia Legendre > www.champagne-ardenne.cci.fr

Une navette à cheval pendant les soldes

Hippo-Écolo Services - McArthurGlen

ous l'avez peut-être remarqué, au tout début des soldes de cet été, le centre de marques McArthurGlen s'est doté d'un étrange moyen de transport à destination de ses clients : un omnibus tiré par deux chevaux de trait ! C'est la société Hippo-Écolo Services qui a été chargée par le centre de tester ce nouveau mode de déplacement pour alléger le flux de circulation sur le site et surtout faire la liaison entre ses deux sites. Quatre jours étaient programmés comme test pour recueillir diverses statistiques de fréquentation et de circulation. « La période d'essai s'est déroulée dans des conditions extrêmes, d'abord les soldes (un mercredi, un vendredi et deux samedis) et la canicule ! explique Alexandre Champion, directeur d'HippoÉcolo Services. Sachant que les chevaux sont plus à l'aise avec le froid, mais on a pu les doucher et leur donner à boire après chaque rotation. » Le circuit ainsi parcouru comprenait la liaison entre les deux site et le retour : « Trente minutes de rotation pour faire tout le tour, la liaison et le retour.

Quinze sans le retour, c'est moins de temps que si l'on reprend sa voiture ! » Le concept a très bien fonctionné et charmé les touristes parisiens qui ont vu « les chevaux comme une attraction et prenaient des photos. » McArthurGlen étudie actuellement la possibilité de renouveler l'opération de manière

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L'omnibus d'Hippo-Écolo Services s'est très bien adapté aux conditions de circulation pendant les soldes d'été sur les sites de McArthurGlen. © l'Hebdo du Vendredi

hebdomadaire, chaque samedi. Quant à Alexandre Champion, il verrait bien une ligne omnibus Hippo-Mobile : « Je rêve de ça, d'une liaison gare-centre-ville. Le véhicule ne perturbe pas la circulation et dispose de toits panoramiques ! », une autre façon de se déplacer tout en visitant.

M.C

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Daniel Masoni : « Le mercato est enfin fini… »

Foot - Estac

Pendant la trêve, un président est toujours occupé, il en profite pour faire quoi ?

Toujours occupé à faire grandir le club.

Si je m’écoutais, j’y serais 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Là, pendant la trêve, j’ai les jours de matchs en moins. On travaille sur l’animation du stade, le faire vivre. On rencontre les supporters aussi.

On traite aussi les dossiers en attente.

Après sept matchs disputés dans la chaleur du mois d’août, cinq en championnat et deux tours de coupe, le président de l’Estac revient sur une période toujours délicate après une relégation.

éjà un mois de compétition, pouvez-vous livrer un premier bilan sportif ?

On l’avait prévu un peu à l’avance avec la perte de onze joueurs, soit l'équivalent d’une équipe, dont six cadres. Une période de réadaptation est nécessaire, c’est satisfaisant.

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Lundi à minuit c’était la fin du mercato, « enfin » disent certains clubs et vous ?

Enfin aussi ! Avec tout ce qui s’est passé, on tend toujours le dos, on n’est jamais à l’abri.

Justement, revenons sur ce qui a été le feuilleton du mercato troyen, le transfert de Thuram.

Il y a eu plusieurs rebondissements. Il avait notre accord, un bon de sortie et puis ça ne faisait plus. Le dossier est alors refermé et, coup de théâtre, il s’est

Heureux buteur face à Lyon, Odair Fortes prévient : « on ne doit pas prendre la grosse tête ». © l'Hebdo du Vendredi

rouvert dans mon dos, cette absence à l’entrainement pour rejoindre Liège…

C’était idiot d’agir comme ça puisqu’on avait donné notre accord pour une fois, on le donnait aussi pour une seconde fois. Il fallait le faire proprement.

Un regret sur un joueur que vous auriez fait venir ou rester ?

Bien sûr, N’Goyi on ne voulait surtout pas qu’il nous quitte. Eloge (EnzaYamissi, ndlr), ça faisait neuf années qu’il était au club. Pour lui faire plaisir, pour services rendus, on l’a libéré. On voulait prolonger Bréchet. Le départ de Thuram était enterriné donc sur trois joueurs on voulait en garder deux : N’Goyi et Bréchet.

Où en est la situation avec les supporters qui ont déployé récemment une banderole pour protester contre leur nouvelle place attribuée en tribune ?

C’est comme dans un couple, il y a des hauts et des bas. Le bas est passé. A un moment il faut se dire les choses pour avancer. Personne n’est parfait et ça évolue dans le bon sens.

Pour finir, pouvez-vous nous dire un mot sur la suite de la saison ?

On partait dans l’inconnu. On a débuté avec une défense centrale inédite avec N’Diaye et Rother, Carole à gauche, et N’Goyi juste devant, qui est parti depuis.

Ils ne se connaissaient pas ! On verra le potentiel de l’équipe dans deux, trois matchs…

Propos recueillis par Jérémy Pichon

EN BREF Foot - Yattara revient à Troyes !

Mohamed Yattara, l’attaquant prêté par l’Olympique lyonnais la saison dernière à l'Estac, reviendra au stade de l’Aube le mardi 24 septembre avec le club d’Angers où il est une nouvelle fois prêté et comme avec l’Estac, sans option d’achat.

Sainte-Savine Basket prépare bien sa saison en Nationale 1 Féminine

Après avoir été défaites sur un score serré (6351) au BC Chenôve, candidat potentiel aux plays-off, lors de leur première sortie de préparation, les Saviniennes ont pris leur revanche à domicile en l’emportant (64-49) fin août. Le prochain match amical est fixé ce week-end à Wasquehal (NF1) avant la reprise en championnat contre Istres le 21 septembre pour leurs retrouvailles avec leur public espéré nombreux au gymnase Volbart.

Moto-ball - Un Suma toujours en vie accueille le leader

Lors d’un match que l’on pourrait appeler celui de la dernière chance, le Suma n’a pas failli.

Mieux, samedi dernier, grâce au retour de Johnny Guardado et d’un vétéran, Philippe Lenoir, ils ont surpris rapidement Camaret pour finalement l’emporter (3-1). Et maintenant le leader Voujeaucourt arrive au programme ce samedi 7 septembre à 19 h 30 au stade GastonArbouin. « Un point, ou plus, serait le bienvenu car avec cette victoire, on a fait un premier pas vers le maintien, il en reste trois… ». Et si l’effet de surprise a pu jouer contre Camaret avec le retour de deux joueurs, Voujeaucourt est prévenu. Ce Suma ne lâchera rien.

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magazine

Maison du Boulanger : le programme de la nouvelle saison

Programmation Spectacles

Tout comme les années précédentes, les saisons de la Maison du Boulanger passent, s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Seul point commun de chacune d'entre elles : leurs richesses d'animations culturelles dans les domaines du spectacle vivant, de la musique...

Petit tour d'horizon de la nouvelle programmation.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS VENDREDI 13 SEPTEMBRE

SEXION D’ASSAUT... ... et Wati B. À 20h00. Cub3. Assis placement libre : 44 euros, debout : 36 euros.

D’ARCHIVES DE

J.J KIHM

Correspondance, photographies, poèmes, textes et manuscrits... À 15h30. Prochain rendez-vous : dimanche 15 septembre à 15h30. Médiathèque du Grand Troyes.

MERCREDI 18 SEPTEMBRE

LES PETITS BUV ’ARTS VENDREDI 13, SAMEDI 14 ET DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

FESTIVAL JAZZABAR Trois jours de concerts et de festivités à Bar-sur-Aube. À 19h00. Salle de spectacle de Bar-surAube. Chaque billet d’entrée à une soirée correspond à 2 concerts.

Atelier de création autour des œvres de l’illustratrice Joëlle Jolivet, pour les enfants à partir de 6 ans. À 14h30. Médiathèque de Sainte-Savine.

Sur inscription : 03 25 79 98 33.

EXPOSITIONS SAMEDI 12 OCTOBRE

PATRICK BRUEL

IAM, Gérald De Pal- I AM. © DR mas, Nolwenn Leroy, Carla Bruni, William Sheller et son quatuor à corde... Si, en musique, la saison 20132014 est marquée cette année par de grands noms de la chanson française, elle n'en a pas oublié pour autant les mélomanes troyens. Pas moins de 14 rendez-vous d'exception sont consacrés à la musique classique, avec notamment 2 concerts de Musique de Chambre en association avec le Label Polymnie, 8 assurés par l’Orchestre Symphonique de l’Aube, et 4 joués par l’Orchestre d’Harmonie de Troyes. En plus de ces représentations, 3 opéras et 2 opérettes sont proposés, dont Carmen, Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach, ou encore L'Auberge du Cheval Blanc.

De s pi èc es d e qu al it é s u r les p l anche s Côté théâtre, le programme consacre plusieurs pièces qui abordent le thème de l'affiliation, et les problèmes de compréhension rencontrés entre des personnes de la même famille et/ou de personnes issues de générations différentes. C'est le cas notamment du spectacle L’Étudiante et Monsieur Henri, dans lequel l'arrivée d'une jeune colocataire chez le septuagénaire bougon et solitaire va complètement bouleverser l'équilibre familial, mais aussi de la pièce Une journée ordinaire avec Alain Delon, Un drôle de père... A ces œuvres s'accompagneront deux pièces de qualité : la première, intitulée Cher trésor, est la toute nouvelle création de Francis Veber, suivie de Les Hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus 2, suite de l'adaptation du best-seller de John Gray paru en 1992. Enfin, toujours dans sa volonté d'accorder toujours une place croissante à l'humour, la Maison du Boulanger consacrera près d'une dizaine de ses représentations à de grands comiques comme Franck Dubosc, Mimie Mathy, Ary Abittan... mais aussi à quelques petits jeunes tels Kev Adams, Arnaud Tsamere, Constance, ou encore Michaël Gregorio.

Six ans après son précédent album studio, Patrick Bruel signe un retour en force. Son nouvel album Lequel de nous entre directement N°1 des ventes. Il y a une audace, une force et une sensibilité dans ces 12 nouvelles chansons... À 20h00. Le Cube-Parc des expositions.

1ère série gradin : 59 euros, 2ème série parterre debout : 49 euros.

JUSQU’AU DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

LES MUSICALES D’ORIENT Un festival Classique à souhait dans des lieux d’exceptions : avec la pianiste Shani Diluka, les membres du Quatuor Ebène, du Quatuor Alban Berg, un membre de l’Orchestre Philharmonique de Vienne... À 11h00. Différents lieux dans l’Aube.

Pass pour tous les concerts : 264 euros, pour trois concerts : 79,50 euros (concerts au choix sauf les concerts n°1 et n°2). Gratuit pour les étudiants de moins de 25 ans et les demandeurs d’emploi.

Audrie Trichot

JUSQU’AU DIMANCHE 8 SEPTEMBRE

Dès demain, réservez vos spectacles préférés

EN BREF

Une journée d'étude sur le thème « L'Hôtel de ville de Troyes : histoire, architecture, ornementation et restauration » est prévue vendredi 13 septembre, de 9 h 00 à 18 h 00 à l'Hôtel de ville de Troyes. Les participants invités sont Jacky Provence, Nicolas Courtin, Pascal Liévaux, Alexandre Maral, Alexandre Michaud, Nicolas Burette, Jean-Louis Humbert, Éric Pallot et Alexandre Gady.

Journée d'étude à l'Hôtel de ville

La présentation de la programmation de la scène conventionnée du Théâtre de la Madeleine de Troyes aura lieu le mardi 10 septembre à partir de 19 h 00. Entrée libre mais sur réservation au 03 25 43 32 10. La billetterie ouvre ses portes dès le lendemain 11 septembre à 9 heures.

Théâtre de la Madeleine

L'atelier théâtre pour adultes du Théâtre Populaire de Champagne à Saint-André-les-Vergers vient de reprendre depuis le jeudi 5 septembre. Inscriptions auprès de Marie-Hélène Aïn, animatrice de l'atelier et directrice artistique du TPC., au 06 88 09 09 13. Débutants acceptés.

Théâtre Populaire de Champagne

SAMEDI 7 SEPTEMBRE

VISITE GUIDÉE - A LA DÉCOUVERTE DU COEUR DE

TROYES Venez découvrir ou redécouvrir le coeur historique de Troyes, ses richesses, ses trésors cachés, ses ruelles, places, cours, en vous promenant avec nos guides conférenciers agréés par le Ministère de la Culture et de la Communication. À 14h30. Office de tourisme. Tarifs adultes : 5,5 euros, étudiants, seniors et demandeurs d’emploi : 3 euros.

SAMEDI 5, DIMANCHE 6 ET LUNDI 7 OCTOBRE

SALON DE L’AUTOMOBILE À 8h00. Parc des expositions.

SPECTACLES SAMEDI 7 SEPTEMBRE

MUSICÂLINE Histoires et chansons pour les enfants de moins de 5 ans. À 11h00. Médiathèque des Chartreux.

LES OLIVIERS DE RENOIR Photographies de Jacques Renoir, poèmes de René Latapie.

Espace des Renoirs, 9 place de la Mairie, Essoyes.

JUSQU’AU MERCREDI 11 SEPTEMBRE

EXPOSITION : ELFI BAUMGARTNER

A l’occasion du festival Les Musicales d’Orient, le Musée d’Art Moderne accueille une exposition de qualité. Consacrée à l’autrichienne Elfi Baumgartner, elle dévoilera les talents de cette artiste allemande spécialiste des techniques du tissage et tapisseries murales. À 10h00. Musée d’Art Moderne.

JUSQU’AU DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

MILLE ANS DE LIVRES À TROYES Présentations des collections de l’exposition permanente et des magasins de conservation.

Médiathèque du Grand Troyes.

CONFÉRENCES L'ouverture de la billetterie de la Maison du Boulanger débutera samedi 7 septembre, à partir de 9 h.

Pour réserver, trois moyens s'offrent à vous : sur place aux guichets transférés exceptionnellement au 16, rue Champeaux, par téléphone au 03 25 40 15 55 et sur internet. A noter : toujours accessible à la même adresse, la Maison du Boulanger a amélioré son site web. Il affiche désormais une nouvelle interface plus ergonomique, qui permet d'avoir une vue globale du programme selon les périodes et les types de manifestations recherchées. Comme précédemment, il contient des liens directs vers la billetterie rose ou bleue pour réserver directement en ligne.

conseils… Plus de 140 exposants vous attendent et plus de 80 métiers sont représentés. À 14h00. Parc des expositions. Tarif normal : 4 euros, tarif réduit : 3 euros, tarif enfant de 5 à 12 ans : 1 euro.

JUSQU’AU JEUDI 19 SEPTEMBRE

LA MAIN, INSTRUMENT DE SAVOIR-FAIRE Exposition festive, mais aussi pédagogique, elle reviendra sur le travail du concepteur de l instrument, réuni en quatre matières principales : les instruments de cuivres, les instruments à cordes, les instruments en bois et les instruments à claviers.

Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière. Ouvert tous les jours de 10h à 18h Tarif : 6,50 euros et tarif réduit 3 euros (Gratuit pour les moins de 12 ans).

SAMEDI 21 SEPTEMBRE

MATINES ET COMPTINES Les bibliothécaires invitent les tout-petits (6 mois-3 ans) et leurs parents à écouter des histoires et de la musique. À 11h00. Médiathèque du Grand Troyes.

Sur inscription : 03 25 43 56 33.

MERCREDI 25 SEPTEMBRE

HEURE DU CONTE Avec Yara de Zutter. À 15h00. Bibliothèque de La Chapelle Saint-Luc. JEUDI 26 SEPTEMBRE

BABY BOOKS Petites histoires, comptines et jeux de doigts sur le thème des « petites bêtes ». Pour les enfants de 6 mois à 3 ans. À 9h15. Médiathèque de Saint-Germain.

Sur inscription : 03 25 72 52 35.

LUNDI 30 SEPTEMBRE

P TIT BOUQUINE Lectures, comptines et jeux de doigts sur le thème de la nuit, pour les petits de moins de 4 ans, accompagnés d’un adulte. À 11h00. Bibliothèque de Saint Parres aux Tertres.

Sur inscription : 03 25 80 49 02.

MARDI 15 OCTOBRE

ARY ABITTAN Un homme heureux en ménage qui demande le divorce ou encore une recette de cuisine en... turc, c est le mélange épicé qu’Ary Abittan nous propose dans son nouveau spectacle. À 20h30. Théâtre de la Madeleine.

JEUDI 12 SEPTEMBRE

LÉGENDES D’IRLANDE : VOYAGES IMAGINAIRES... ... et autres mondes. Conférence proposée par l’association Les Amis de la Médiathèque du Grand Troyes. À 17h30. Médiathèque du Grand Troyes.

SAMEDI 14 SEPTEMBRE

PRÉSENTATION DU FONDS

LOISIRS SAMEDI 28, DIMANCHE 29 ET LUNDI 30 SEPTEMBRE

21ÈME SALON HABITAT ET DÉCORATION De l’équipement de son intérieur et extérieur jusqu’à la construction de son habitation, découvrez une offre exceptionnelle de solutions et de

JUSQU’AU DIMANCHE 8 SEPTEMBRE

FESTIVAL DES LUMIÈRES DE LA MOTTE-TILLY Sous la présidence de Josiane Balasko, le festival fera la part belle à la représentation du XVIIIe siècle dans le cinéma au fil du temps. À 21h00. Château de la motte Tilly.

Tarif : 3 euros (Entrée du domaine,

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LES HORAIRES

LA SÉLECTION

CINÉ City

Genre: Drame Pays: France Durée:1h59 Réalisateur: Claire Simon Acteurs: Nicole Garcia, Reda Kateb, François Damiens.

La gare du Nord à Paris serait la représentation en plus petit de notre société. Ismaël, envoûté par le lieu, en fait la quête de sa recherche en sociologie. Il rencontre Mathilde atteinte d’un cancer, elle l’aide à immortaliser les morceaux de vie de ce kaléidoscope. Sacha n’est qu’une passante en transition entre deux vies, celle d’hier et celle qui se cherche.

Joan court après sa fille disparue. C’est le prétexte que prend Claire Simon pour saisir au cœur d’un cinéma vérité, documentaire, l’âme de la gare.

Du 04/09/2013 au 10/09/2013

Patrick Vanlanghenhoven

Gare du nord

11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Percy Jackson : La Mer des monstres mercredi 14h15 | 16h35 | 19h15 | 21h30; jeudi lundi mardi 14h15 | 19h15 | 21h30; vendredi 14h15 | 19h40 | 22h; samedi 14h15 | 16h35 | 19h40 | 22h; dimanche 10h45 | 14h15 | 16h35 | 20h45

Les Schtroumpfs 2 mercredi samedi 14h | 16h25; dimanche 10h45 | 14h | 16h25

Grand départ

Red 2 VF mercredi samedi 16h25 | 19h10 | 21h35; jeudi vendredi mardi 14h | 16h25 | 19h10 | 21h35; dimanche 10h25 | 16h25 | 20h30 VO lundi 14h | 16h25 | 19h10 | 21h35

Genre: Drame Pays: France Durée:1h26 Réalisateur: Nicolas Mercier Acteurs: Pio Marmai, Jérémie Elkaïm, Eddy Mitchell.

Romain consacre sa vie au travail, pas de vie de famille. Lorsque son père est atteint d’une maladie neurodégénérative. Il va bien devoir bousculer sa vie ou les évènements s’en chargeront. Nous comprenons l’idée de Nicolas Mercier, nous faire comprendre que la famille, la vie c’est plus important que le travail. Sauf que le chemin pour y parvenir ressemble plus au vide qu’au plein.

Insaisissables mercredi lundi 14h | 21h30; jeudi samedi mardi 16h25 | 19h; vendredi 14h | 22h; dimanche 10h25 | 16h25 Jeune et jolie mercredi 16h30 | 19h30; jeudi lundi mardi 14h10 | 19h30; vendredi 14h | 18h15 | 20h20; samedi 18h15 | 20h20; dimanche 16h30 | 18h35

White House Down mercredi jeudi vendredi samedi lundi mardi 14h30 | 18h15 | 21h; dimanche 10h15 | 14h30 | 17h15 | 20h

Tirez la langue mademoiselle

Elysium mercredi samedi 14h15 | 21h45; jeudi vendredi lundi mardi 16h35 | 21h45; dimanche 14h15 | 20h40 Kick-Ass 2 mercredi 14h15 | 21h40; jeudi vendredi lundi mardi 16h30 | 21h40; samedi 14h15 | 22h10; dimanche 14h | 18h25

Moi, moche et méchant 2 mercredi 14h10; samedi 13h55; dimanche 10h50 | 14h10

Conjuring : Les dossiers Warren mercredi samedi 14h | 19h20 | 21h40; jeudi vendredi lundi mardi 14h | 16h25 | 19h20 | 21h40; dimanche 14h | 20h40 Grand Central mercredi 19h35; jeudi lundi mardi 14h15 | 19h35; vendredi 14h | 20h15; samedi 18h10 | 20h15; dimanche 16h20 | 18h30

You're Next mercredi jeudi lundi mardi 14h20 | 16h35 | 19h30 | 21h45; vendredi samedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15 | 22h20; dimanche 10h50 | 14h15 | 16h30 | 18h45 | 21h

Frances Ha VO mercredi samedi 16h40 | 19h40; jeudi vendredi lundi mardi 14h30 | 16h40 | 19h40; dimanche 11h | 16h40 | 18h40

LE GROS PLAN

White House down

Genre: Action Pays: USA Durée: 2h11 Réalisateur: Roland Emmerich Acteurs: Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal.

John Cale, agent au Capitole, rêve de travailler pour l’idole de sa fille, le président afro-américain James Sawyer. Après les tests, John et Emily finissent par se retrouver dans le groupe des visiteurs de la Maison Blanche. Pendant qu’il cherche comment annoncer son échec à sa fille, un groupe d’hommes armés envahit les lieux. En quelques instants, la balade tranquille se transforme en cauchemar quand les terroristes mercenaires effacent une grande partie du service d’ordre. Ils n’hésitent pas à utiliser les grands moyens, armes lourdes pour prendre en otage le cœur du gouvernement de l’Amérique. Il ne leur reste plus qu’à mettre la main sur le président. Ils ont juste oublié un petit grain de sable, John Cale.

Channing Tatum est la nouvelle star du cinéma d’action testostérone, comme le bon vieux Stallone ou Van Damme à la grande époque. Il déploie tout son savoir faire et ses gros biceps pour sortir le président des mains d’un conglomérat de saligauds de première. Nous passerons outre les raisons et la facilité pour s’emparer de la petite maison dans la prairie. C’est efficace, Roland Emmerich construit son film comme du cinéma catastrophe, le calme avant la tempête, le chaos et enfin le monde peut souffler avant le prochain carnage. Pendant 2h11, le spectateur en prend plein les mirettes, le message est simple. Le réalisateur d’origine allemande, depuis son émigration à Hollywood, valorise le vieux rêve des pères de l’Amérique. Grace à son président, elle réunifie tout les pays arabes dans un grand élan d’amour et d’eau fraiche. Je demande juste à y croire, pour le reste, j’ai passé un bon moment. Même si le titre cache un autre film sorti cette année à la même appellation en VF, La chute de la maison blanche, et au final me raconte presque la même histoire.

Retrouvez toute l’actualité cinéma sur www.cine-region.fr et chaque matin la chronique sur France bleu champagne 95.1 et le mercredi l’émission à partir de 18H.

Champagne Drappier – Carte d'or Brut

Le vin de l’hebdo

La famille Drappier cultive la vigne dans l’Aube, à Urville plus précisément, depuis deux cents ans, où elle crée des vins de Champagne empreints de justesse et d’élégance.

Tout en prenant le précieux héritage de son père André, Michel Drappier a apporté sa touche personnelle dans le style maison , notamment en adoptant la culture biologique.

Il ne prétend pas réaliser le « meilleur », sachant pertinemment que tout est affaire de goût. Il s’efforce tout simplement de vinifier de vrais vins comme son champagne Carte d’Or

créé en 1952 par ses parents, Micheline et André. Le champagne « vedette » de la Maison ! Celui qui représente le plus fort tirage et qui est très largement diffusé chez tous les bo ns cavistes en France et à l’étranger.

Le pinot noir a laissé son empreinte : fines notes caractéristiques de fruits rouges et de gelée de coing, agrémentées d’une touche d’épices dans une bouche très bien structurée.

Dosé à 7g/l, la liqueur est intimement mêlée au vin. Vif, élégant, doté d’une belle longueur, il est l’équilibre même dans toute sa dimen-

Genre: Comédie dramatique Pays: France Durée:1h42 Réalisateur: Axelle Ropert Acteurs: Louise Bourgoin, Cédric Kahn, Laurent Stocker.

Boris et Dimitri partagent la même passion pour leurs patients, au point d’y consacrer leur vie. Les deux frères sont si liés qu’ils voient ceci ensemble.

Ils n’imaginent pas une autre vie. Pourtant Judith et sa petite fille diabétique changeront radicalement les horizons de Boris et Dimitri. Amoureux tous les deux de cette femme qui ne peut en choisir qu’un, mais lequel ? Axelle Ropert construit un film tout en finesse aux dialogues ciselés et percutants. Elle porte son intérêt sur la séparation de ce couple fraternel avec l’arrivée de cette femme. Ils doivent prendre en main leur vie sans l’autre.

You’re next (-16 ans)

Genre: Horreur Pays: USA Durée: 1h34 Réalisateur: Adam Wingard Acteurs: Sharni Vinson, Nick Tucci, Wendy Glenn.

La famille américaine type se trouve réunie dans la petite maison perdue au cœur des bois pour fêter l’anniversaire de papa et maman. Il y a juste un petit problème, des types aux masques d’animaux s’invitent au chamboule-tout de la petite famille idéale.

Qui gagnera le droit d’être le dernier survivant ? La bonne surprise du festival de Gérardmer cet hiver, sur un "survival" classique Adam Wingard rajoute la surprise qui change tout.

sion. Servi à une température de 9°C à l’apéritif, il sait aussi se tenir en compagnie de toutes les entrées (exception faite des crudités), les viandes blanches et les poissons grillés accompagnés d’un jus délicatement parfumé d’agrumes.

> Prix conseillé : 29,40 euros en vente à la propriété et chez de nombreux cavistes.

Champagne Drappier : rue des Vignes à Urville (10200). Tél. : 03 25 27 40 15. www.champagne-drappier.com

N°46 du 6 au 12 septembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Le cheval en ville, un engagement pour l'avenir

Alexandre Champion, directeur d'Hippo-Écolo Services

Voir le monde du cheval comme une passion, en faire son métier et son mode de vie, Alexandre Champion l'a réalisé depuis quatre ans déjà. Il propose les services de sa société, basée aux Loges-Margueron, à l'agglomération troyenne et même bien au-delà.

e directeur de la société Hippo-Écolo Services ne tarit pas d'éloges sur les multiples avantages que peut apporter le travail avec le cheval dans la ville : « C'est performant, plus propre, ça fournit de l'emploi local sans même parler du côté environnemental ! » Avec ses chevaux de trait et ses véhicules homologués, la société propose ses services aux collectivités dans le cadre du ramassage des ordures (ménagères, tri sélectif ou déchets verts), de vider les corbeilles en ville et d'entretenir les espaces verts (arrosage) et depuis peu, de transporter des personnes. Tout a commencé avec la loi du Grenelle 1 qui voulait favoriser les moyens de transports propres et durables. Et pour Alexandre Champion, l'idée d'une nouvelle politique écologique et économique rimait déjà avec cheval. « Pourquoi ne pas remettre le cheval en service là où c'est pertinent, remettre en service la filière des chevaux de trait, lui donner un deuxième souffle et voir le cheval comme une énergie renouvelable ? » Les premières missions de collecte sélective lui sont confiées par les communes de Pont-Sainte-Marie et de Saint-André-les-Vergers en mai 2009 et le pari qui paraissait fou est remporté. Non seulement, au niveau environnemental, il n'y a pas photo mais « ça tient la route économiquement ! Il y a une augmentation de capacité de tri de 30 % et il y a beaucoup moins d'erreur de tri. Le taux de refus (des ordures non sélectives mélangées au tri, ndlr) est divisé par trois ou quatre et les subventions pour l'éco-emballage aux communes est donc plus important. » Et puis la différence entre

L

Alexandre Champion : " Les chevaux connaissent parfaitement les villes et les tournées. Sally, une jument qui fait l'arrosage à Pont-Sainte-Marie s'arrête devant les massifs fleuris à Saint-André alors qu'elle y est pour la collecte. " © l'Hebdo du Vendredi

l'impact d'un camion de ramassage des déchets et celui des chevaux de trait est de 70 % au niveau du bilan carbone. Alexandre enchérit également sur le bénéfice social intrinsèque à la politique du cheval en ville : « Il y a 50 % de main d'oeuvre en plus avec le cheval qu'avec les services d'un camion.

On crée de l'emploi local et on permet de développer un lien social hallucinant avec les habitants entre eux - des voisins qui habitaient à deux pas les uns des autres et ne se connaissaient pas ont lié connaissance autour du cheval - et entre les gens et l'équipage. » Mais comment expliquer la diminution d'erreur de tri sélectif ? « les gens le font bien ou mieux parce qu'il y a l'empathie avec le cheval et cela matérialise l'engagement d'une ville dans le développement durable. C'est une sorte de plan de com' présent dans la rue tous les jours, estime Alexandre Champion qui pensait à

Repère Alexandre Champion a 42 ans et est un « troyen de pure souche ». Il a suivit une formation d'ingénieur en génie de l'environnement à Lille puis a travaillé pendant quinze ans successivement pour les groupes Véolia et la Lyonnaise des eaux, « déjà deux acteurs majeurs des déchets et du transport ». Cavalier de longue date, il s'installe aux Loges Margueron avec son épouse qui est vétérinaire équin et qui s'occupe d'un haras puis il se lance dans l'aventure Hippo-Écolo. Cette complémentarité dans le couple a a été « très importante pour calibrer l'effort du cheval et le mettre au maximum dans le confort ! » et bien que la passion des chevaux soit parfois un véritable sacerdoce, Alexandre en connaît une autre qu'il partage avec sa femme et ses enfants lorsqu'il en trouve le temps : le monde de la plongée sous-marine.

un engouement non durable. La suite l'en a détrompé : « les effets induits sur le cheval on les a constatés partout ; la différence est plus que significative. En 2009 il n'y avait que quatorze ville

Le cheval au service du développement durable en France qui faisaient appel au cheval pour diverses prestations, aujourd'hui elles sont trois cent ! Et avec la taxe carbone sur les poids lourds qui est prévue pour octobre (5 000€ par an et par camion), il y aura de plus en plus de chevaux dans les villes ! », prédit le passionné du monde équin. Pour l'instant, HippoÉcolo Services dispose d'une vingtaine de chevaux de traits et possède six véhicules de collecte, un pour l'arrosage et deux omnibus pour le transport de personnes. Appelée à travailler aussi dans d'autres régions (les Alpes de Haute-Provence, les plages du Pas-de-Calais, Verdun, la HauteSavoie...), la société est néanmoins bien implantée dans le département : « Hippo-Écolo s'exporte, on a développé un système de franchise où les collectivités peuvent utiliser notre matériel et fournir leur propres chevaux et personnel. On a beaucoup de demande mais on essaie de concentrer notre activité sur l'Aube et sur l'agglomération

troyenne. » Perspicace, Alexandre Champion choisit les villes où il propose ses services, « Il faut que ce soit rentable pour le client. Dans cette difficile période de crise on veut miser sur la durée.

Pour une petite commune de 500 habitants ce ne serait pas rentable. On se permet le luxe de pouvoir choisir les contrats. » Et pour les véhicules c'est aussi la société Hippo-Écolo qui en est à l'origine. « Je m'attendais à pouvoir choisir le matériel sur catalogue », rapporte Alexandre mais il s'aperçoit que tout le savoir-faire de construction est parti en Pologne et il doit débuter avec une voiture importée. Bien vite il rencontre des problèmes liés aux délais pour remplacer les pièces et à la non-adaptabilité du véhicule à la vie moderne. « Il fallait arriver à normer les choses, la standardisation des pièces et la sécurité. On a dessiné nos voitures et cherché à en augmenter le poids à vide afin de diviser par deux l'effort du cheval. » Désormais équipés des normes de sécurité actuelles (clignotants, feux stop etc.), les véhicules sont brevetés, construits en matériau composite très léger et même en accord avec la politique environnementale du projet (panneaux solaires et led). « On a choqué dans le milieu de l'attelage au début, on voulait promouvoir une image moderne du cheval. Ils sont tous tombés à la renverse en voyant nos voitures! et maintenant quand on voit le groupe Véolia qui construit lui-même ses véhicules, ça nous conforte dans nos choix ! » Malgré ces petits aléas de départ, Alexandre estime qu'il s'en est très bien sorti : « On n’a jamais rencontré de réelles difficultés, étant de culture équestre, la connaissance des chevaux nous a empêchés de tomber dans un certain nombre d'écueil. » Le personnel de la société se compose de cinq cochers salariés, de deux franchisés et il projette d'en engager deux nouveaux à la rentrée. « La formatrice, Mme Gaffé a fait de la compétition à très haut niveau en attelage, c'est quelqu'un de très pointu ! ». Et il y évidemment la formation des chevaux (six mois) qui sont choisis à trois-quatre ans après débourrage et selon des critères de comportement. Ils doivent être placides, fiables car la ville est « un milieu extrême » pour eux.

Aujourd'hui, « il y a vraiment des demandes de la part des villes. Les gens s'attachent à leur cheval, ils connaissent leur nom. En ce moment les cochers ramènent par semaine 120 kg de pain et de carottes déposés par les habitants sur les tournées. » Le système cheval « rentrera obligatoirement dans le quotidien », présage Alexandre Champion.

Marjolaine Combraque

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Arrêtez de vous « ronger » les sangs, alors que tout va pour le mieux pour vous. Vous êtes dans une période sans nuages. Alors savourez avec délectation ce moment de paix et de tranquillité.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Pour votre équilibre, il est essentiel d'entretenir votre vie sentimentale et amicale. C’est le moment d’approfondir vos différents liens relationnels. Surtout, ne craignez pas de vous engager.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 En cette rentrée, vous aspirez peut-être à vivre de nouvelles sensations. Si tel est le cas, il est indispensable de vous lâcher et de laisser votre spontanéité s'exprimer librement. N’est-ce pas ?

CANCER du 22.06 au 22.07 L’ambiance générale de la semaine étant à la fois aux gains et aux dépenses, l'équilibre ne sera pas facile à trouver. C'est en gardant votre objectivité, que vous gérerez positivement le contexte.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Votre situation professionnelle est source d’inquiétudes.

Une certaine appréhension de l’avenir vous étreint.

Dans le contexte actuel, il est conseillé de relativiser et de prendre un peu de recul.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

LION du 23.07 au 22.08 En ce début de mois, il serait sage de bien tenir vos comptes à jour. Vous serez ainsi à l'abri de mauvaises surprises. Faites preuve de prudence dans la gestion de vos finances.

SCORPION du 23.10 au 22.11 En cette rentrée, si la solitude vous pèse, entourez-vous des personnes que vous appréciez. Acceptez les invitations et les sorties avec vos amis. L'humour et l'originalité y seront présents.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Même si vous débordez d’activités, gardez un œil sur votre emploi du temps et priorisez l’essentiel du superflu. C’est l’occasion à saisir pour pouvoir reprendre votre souffle.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Il sera nécessaire de bien définir clairement ce que vous voulez et d’agir dans le sens de sa réalisation. Si votre conjoint(e) est du genre conciliant(e), cela ira. Dans le cas contraire, attendez-vous à quelques complications.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Est-ce un nouveau départ dans votre vie professionnelle ? Un peu tôt pour le dire mais tenez-vous prêt(e) car les changements seront brusques et notamment pour ceux recherchant un nouvel emploi.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Cette rentrée vous réserve des surprises fortes agréables. Vous envisagerez de nouvelles stratégies dans l'organisation de votre travail.

Tout se conjuguera pour vous permettre de passer une excellente semaine. Vous vous en souviendrez longtemps. Vous trouverez des solutions pertinentes pour vous sortir de toutes les situations.

Benoit MELVHILLE