L'Hebdo du Vendredi Troyes 56

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Alimenterre

Football - Estac

Travaux publics

Un festival de films documentaires sur les enjeux de la faim dans le monde p.10

Ă€ CrĂŠteil pour racheter Laval p.8

La FĂŠdĂŠration rĂŠgionale prend le chantier de ChantereigneMontvilliers en exemple p.6

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PauvretĂŠ : l'Aube plus marquĂŠe

ÉDITION TROYES N°56 du 22 au 28 novembre 2013

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Plus de 45 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvretĂŠ dans l'Aube. Si certaines mendient pour survivre, d'autres ont la chance de bĂŠnĂŠficier des actions mises en place par le plan national de lutte contre la pauvretĂŠ et pour l'inclusion sociale. p.4 et 5

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N°56 du 22 au 28 novembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

Le kiné de la semaine

Retenez ce nom

Jan In’t Veld. Ce n’est pas un slogan, ni le nom d’un gâteau flamand. Et pourtant ce patronyme, celui d’un économiste connu dans son quartier et réputé à Bruxelles, puisqu’il est le modélisateur en chef de la Commission européenne, va faire parler de lui. Et ça n’a rien à voir avec le fait de coller et de peindre des maquettes de modèles réduits. Même si, à la lecture de son dernier rapport, on pourrait penser que certains de ses collègues auraient mieux fait, ces dernières années, de chercher à faire entrer des bateaux dans des bouteilles. Dans son document révélé par le journal L’Humanité mercredi, Jan In’t Veld décrit les effets des politiques d’austérité menées depuis 2011 dans de nombreux pays européens. D’après lui, et seulement lui, parce qu’il prend soin de préciser que ses études, dans ledit document, n’engagent que lui et pas la Commission, les mesures restrictives auraient contribué à faire progresser… la baisse de croissance. 4,8 % pour la France, soit 1,6 par an, 3,9 pour l’Allemagne, 4,9 pour l’Italie, 5,4 en Espagne, plus de 8 points de croissance perdue en Grèce… Et forcément, effet de vase communicant, la croissance qui baisse, c’est aussi la destruction d’emplois qui augmente. Toujours selon Jan In’t Veld, la hausse de 1,9 % du taux de chômage en France depuis 2011 est imputable aux mesures d’austérité. L’économiste estime qu’un retour à la normale serait atteignable en 2018, à condition de mettre un terme aux politiques de serrage de ceinture, ce qui n’est pas dans l’air du temps. Ce qu’il ne dit pas, c’est s’il faut revenir en arrière, ressortir la planche à billets et dépenser, dépenser, dépenser…

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

Samedi

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Dimanche

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Qualité de l’air

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Vendredi 22 novembre

Samedi 23 novembre

Lundi

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Dimanche 24 novembre

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’h ebdo du v en dre di Troye s Journal hebdomadaire gratuit d’information locale édité par la SARL LHV Editions 15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90

04 Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journaliste : Marjolaine Combraque (marjolaine.combraque@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Pressilia Lambert (pressilia.lambert@lhebdoduvendredi.com) Tél. 06 30 76 95 24 Administration : Martine Bizzarri Infographistes : Anne Rogé et Catherine Clément Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

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Christophe Geoffroy : « C’était comme une finale »

Kiné attaché à la Fédération Française de Football depuis 1996, Christophe Geoffroy, qui réside à Cumières, près d’Epernay, a rejoint le staff des Bleus quand Laurent Blanc en est devenu le sélectionneur, en 2010. Le changement de coach ne l’a pas fait changer de décor. Il faut dire que le praticien connaît pratiquement tous les sélectionnés depuis un moment, puisqu’il était en charge des équipes de jeunes avant d’intégrer le staff de l’équipe A. Et forcément, mardi soir, il a été l’un des témoins privilégiés de la remontée face à l’Ukraine et de la qualification pour la Coupe du Monde au Brésil. « Ça a été l’aboutissement de quatre jours intenses de préparation. Après le premier match, il y a eu une mobilisation générale des joueurs. Ça s’est senti les jours et les heures précédent la rencontre, ça pouvait tourner comme ça », raconte Christophe. On a tout lu, tout entendu, sur ce qui a bien pu se passer dans les têtes des Bleus pendant cette séquence des barrages. Pour le kiné, « les joueurs ont pris conscience qu’ils n’avaient pas tout donné au match aller, qu’ils étaient capables de retourner la situation et qu’ils avaient envie d’aller au Brésil ». Côté émotion, Christophe Geoffroy, qui en « a vu des matchs », raconte la soirée de Christophe Geoffroy. © FFF mardi comme « l’une des plus fortes, grâce à la mobilisation collective surtout, dans le groupe, sur le terrain, et dans le stade ; l’ambiance était dingue, c’était comme une finale. Le public a joué un vrai rôle, il était derrière T.V l’équipe, et ça n’est pas toujours le cas au Stade de France ».

Coup d’oeil sur le monde

Retour au commencement

C'est une étude qui pourrait faire froid dans le dos aux plus phobiques d'entre nous. Des chercheurs américains, pour la plupart spécialisés en paléontologie, viennent de montrer à travers les conclusions de leur travail, que les périodes de réchauffement de la Terre coïncidaient avec l'augmentation de la taille des reptiles et la diminution de celle des mammifères. En clair, plus notre planète se réchauffe, plus les serpents et lézards grandissent, au contraire notamment des vaches ou des chevaux qui, eux, rapetissent. Un lien existe donc bel et bien entre l'évolution des températures et les transformations des squelettes. A terme, les mammifères pourraient même finir par se voir frapper de nanisme, au contraire des vilains serpents qui connaitraient, eux, des tailles gigantesques, comme ce fut le cas il y a environ 55 à 60 millions d'années.

Au fond du trou

Halloween est pourtant déjà bien loin derrière nous, mais les effrayantes histoires n'ont pourtant pas totalement cessé ; au Brésil en tout cas. Une habitante de São Paulo, venue se recueillir sur la tombe d'un membre de sa famille a eu la peur de

sa vie il y a quelques jours quand, dans la tombe voisine, elle vit soudain surgir de terre un bras, puis deux, puis une tête hors de terre. Un mort tout ce qu'il y a de plus vivant qui tentait péniblement de s'extirper de sa tombe, après y avoir été enterré vivant. Prévenant derechef la police, la jeune femme se heurte au refus de celle-ci d'intervenir, les agents ne la croyant pas. Il a fallu l'intervention du responsable du cimetière pour que les forces de l'ordre acceptent de se déplacer. Le malheureux aurait probablement été amené dans cette tombe vide par les individus avec qui il aurait eu une altercation quelques heures avant.

Mauvais justicier

Tous les super-héros ne sont finalement pas si honnêtes que ça, et se sentent encore moins investis d'une mission de protection de la veuve et de l'orphelin qui les pousserait à combattre le crime pour que règne la justice. La preuve avec Batman bin Suparman (ce qui signifie Batman fils de Superman), un jeune singapourien de 23 ans qui, alors que son patronyme aurait pu le prédestiner à une carrière de justicier, vient au contraire d'être incarcéré dans une prison pour y purger une peine de neuf mois. Parmi les délits à son actif, consom-

mation d'héroïne, vol avec effraction et retrait frauduleux d'argent réalisé avec la carte bancaire de son propre frère, fraîchement dérobée. S'il n'a décidément rien du Batman des comics, notre ami a toutefois une similitude avec le vrai Superman : lui aussi sait voler, mais différemment.

Pas partageur

Giovanni Montresor a pourtant un nom qui aurait pu mettre la puce à l'oreille des enquêteurs. Mais ce n'est que tout récemment que la police financière italienne vient de sévir à l'encontre de cet entrepreneur, multimillionnaire, dont la fâcheuse tendance est de ne quasiment rien déclarer comme revenus à l'État italien. Au total, ses déclarations de revenus mentionnent quatre euros en 2009, cinq en 2010 et à nouveau quatre en 2011. Un peu léger pour celui qui possède pas moins de neuf entreprises, 235 hectares de terrain, 18 biens immobiliers et sept véhicules. Un patrimoine estimé à 300 millions d'euros et qui vient d'être saisi par la justice transalpine. Une fraude qui pourrait lui valoir cher, très cher même, ainsi qu'à son épouse qui, emboitant le pas de son mari, n'avait déclaré que trois euros en 2011 et seulement un euro en 2010 !

L’Unicef Aube sur tous les fronts en cette fin d’année

Droits de l'enfant

L’actualité de cette semaine est double pour l’Unicef et son comité dans l’Aube. La publication des résultats du questionnaire « Ecoutons ce que les enfants ont à nous dire ? », dont les résultats ont été publiés ce mercredi 20 novembre à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant. « Nous nous sommes appuyés sur les villes amies des enfants en consultant près de 22 500 jeunes de 6 à 18 ans, le résultat livre entre autres que près d’un jeune sur cinq est en situation d’intégration précaire, précise Bruno Capozzoli, président de l’Unicef Aube, Il a aussi un but concret : interpeller, sensibiliser et mettre les enfants au centre des politiques publiques. Les villes pourraient s’inspirer du questionnaire et lancer une enquête afin d’évaluer les carences de prise en compte des conditions de vie. C’est un bon moyen de faire un bilan d’une politique de l’enfance dans une municipalité. » En attendant, l’urgence est ailleurs, le drame arrivé aux Philippines mobilise aussi l’énergie du comité avec la mise en place de la collecte de fonds Urgence

Typhon Philippines. Le comité est présent partout pour la collecte. « Sur le triathlon, nous avons lancé la barbe à papa bleue qui a rencontré un joli succès, nous l’avons reconduite sur le salon de la gastronomie où nous proposions également de porter les achats des visiteurs », rappelle le président. « Nos fonds récoltés étaient fléchés vers les enfants syriens et depuis le typhon ils le seront pour les enfants philippins, d’ailleurs dès ce samedi et jusqu’à la fin de l’année nous ferons les paquets-cadeaux chez Cultura. » Enfin, comme toute association, elle a besoin de bénévoles. « Pas besoin de compétences particulières, simplement de la bonne volonté et de la disponibilité ! » > Don pour les Philippines par chèque à l’ordre d’Unicef Urgence Typhon Philippines. A envoyer à Unicef Urgence Typhon Philippines, BP 600, 75006 Paris.

Jérémy Pichon Bruno Capozzoli, président de l'Unicef Aube. © l'Hebdo du Vendredi


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Dimitri Sydor officiellement investi

Municipales 2014 - PS

est confirmé et c’est officiel : Dimitri Sydor, conseiller municipal d’opposition, sera la tête de liste socialiste aux élections municipales à Troyes en mars prochain. Ainsi en a décidé le conseil national du parti samedi 16 novembre. Conseiller principal d’éducation, il sera, à 28 ans, le plus jeune candi-

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La Folle Journée EMVOL2 : un examen hors-norme

Groupe ESC Troyes

ien ne vaut l’expérience, tous les professionnels vous le diront. Cependant, au cours de leur parcours universitaire, les étudiants sont guidés dans leur réflexion, et doivent prouver leurs connaissances au travers d’examens au sujet bien défini. Mais est-ce là une solution qui apporte une réelle expérience professionnelle ? Quid du stress, de l’adaptation et des impondérables ? Luc Florent, directeur du programme EMVOL du Groupe ESC Troyes, propose à ses étudiants une solution drastique. « Afin de mettre les étudiants en situation professionnelle, nous avons mis en place un examen d’un type particulier : la Folle Journée EMVOL2. Ainsi, pendant une journée complète (de 8 h à 19 h), les étudiants de 2e année du programme Tourisme ont été répartis en groupes, afin de traiter un sujet

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d’examen classique ponctué d’évènements imprévus. » Un mail du patron qui tombe à midi moins cinq demandant un rapport à traiter avant 13 heures, une réunion, une annexe au sujet retrouvée peu avant la fin de l'examen, les nerfs des étudiants ont été mis à rude épreuve. « Cette expérience a été très enrichissante », explique Alexandre, suite à l’épreuve. « Le fait de travailler en groupe nous a permis de mutualiser nos connaissances et nos idées, tout en organisant notre travail d’équipe. Un tel examen nous permet de nous projeter dans la vie active, et de réaliser que tout ne se passe pas comme prévu au quotidien… » La Folle Journée EMVOL2, évènement réitéré tous les ans, rencontre chaque année un franc succès auprès des étudiants du programme..

T.V

Le Centre Carrefour l'Escapade de La Chapelle-Saint-Luc a soufflé sa première bougie samedi 16 novembre en compagnie de ses partenaires et des commerçants de sa galerie. Pour l'occasion, plusieurs jeux concours avaient été mis en place : le jeu du juste prix dans une boule magique contenant divers produits proposés par les commerçants et un jeu de vrai/faux en partenariat avec la radio NRJ. À la clé, l'intégralité des produits de la boule magique à gagner, 16 bons d'achats d'une valeur de 100€, trois tours d'une demiheure en limousine américaine, une Renault Clio ainsi qu'un Ipad. Les 22 gagnants se sont vus remettre leurs lots à 17 h avant de déguster une part du gâteau d'anniversaire confectionné par La Brioche Royale, boulangerie du Centre.

L'Escapade a un an !

dat du PS pour une commune de plus de 60 000 habitants. La liste menée par Dimitri Sydor, Troyen avant tout, s’est choisie une signature-slogan qui en dit long sur l’opposition à François Baroin : « Les femmes et les hommes avant les pierres ».

T.V

UN AN DE PLUS Aéroport de Paris-Vatry : 2013, une année charnière de plus ?

Un an de plus propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans nos éditions du 23 novembre 2012, nous évoquions Vatry et l’année particulière qui allait commencer pour l’aéroport marnais. Crise conjoncturelle, baisse de l’activité fret, fin des subventions contractuelles… RenéPaul Savary, le président du Conseil général de la Marne, propriétaire de l’équipement, parlait « d’une année cruciale, le délégataire, SNC Lavalin, pourrait ouvrir son capital afin d’élargir l’activité de Vatry à d’autres investisseurs. Et nous Conseil général, nous sommes en contact avec d’autres pour élargir l’actionnariat ». Sur le dernier point, René-Paul Savary pensait collectivités. Il a, depuis, obtenu des fins de non-recevoir des agglomérations de Reims et de Troyes. La Région, son président en tête, joue toujours le partenaire plus que fidèle, mais émet des doutes sur l’activité passagers. Quant au premier point, l’ouverture du capital par SNC Lavalin, et bien elle s’est muée en retrait du délégataire et la recherche, obligée, d’un nouvel actionnaire majoritaire pour reprendre la société d’exploitation. Un an après, ce vendredi 22 novembre 2013, le Conseil général se réunit pour un seul élément à l’ordre du jour : Vatry, et en particulier la poursuite de l’examen de l’offre unique de reprise portée par Hubert Formey. Et le temps presse…

T.V

Nouveaux diplômés à l'UTT

La cérémonie officielle de remise de diplômes aux étudiants de l'Université de Technologie de Troyes se déroulera samedi 23 novembre à l'Espace Argence, à partir de 10h. 577 diplômes vont être remis dont 404 aux étudiants ingénieurs dans quatre disciplines, 155 aux étudiants en master se déclinant en douze spécialités et 18 pour les licences professionnelles. En outre, un étudiant se verra recevoir le prix Ellipse qui récompense la distinction dans plusieurs domaines : scientifique, ouverture culturelle et parcours sportif.


Aube : plus de pauvres que la moyenne nationale

Plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale

Lundi 18 novembre s'est tenue une réunion des acteurs locaux autour des déclinaisons issues du plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale dans l'Aube, le taux de pauvreté dans le département étant supérieur à la moyenne nationale.

ans l'Aube, 45 200 personnes vivent sous le seuil de pauvreté d'après les chiffres de l'Insee de 2010, et la situation n'a certainement pas dû s'arranger depuis ces trois dernières années si l'on se réfère aux chiffres croissants des distributions de repas aux Restos du Coeur, par exemple. 45 200 personnes soit 15,2 % de la population auboise en situation de précarité avec une hausse plus rapide que les moyennes régionales et nationales. « Il y a parfois de la résignation, parfois de la honte, parfois de l'exclusion derrière ces chiffres, relève Christophe Bay, le préfet du département. Il y a des travailleurs précaires, des retraités, des femmes seules et des jeunes. La misère revêt de plus en plus le visage de la jeunesse. » La situation

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Pauvreté monétaire et exclusion sociale

actuelle s'explique en grande partie par la nette dégradation du marché du travail : le taux de chômage a augmenté de 4,4 points entre 2008 et 2013 dans l'Aube (3,3 points au niveau national) et 12,3 % des actifs du département étaient au chômage au premier trimestre de cette année (contre 11,5 % en métropole). Le plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale est un plan national issu de la concertation entre les différents acteurs des politiques de solidarité, aussi bien les services de l'État et des collectivités que les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et les personnes en situation de précarité elles-mêmes. Ce plan est décliné dans chaque département, son but étant de structurer une politique de solidarité sur le long terme avec trois axes de réforme, à savoir : réduire les inégalités et prévenir les ruptures, venir en aide et accompagner vers l'insertion ainsi que coordonner l'action sociale et valoriser ses acteurs. « On privilégie les

actions qui ont le meilleur taux d'insertion et de retour à l'emploi », explique Bernard Bas, le directeur de la DIDAMS (direction départementale des actions médicosociales) du département. Sur le marché du travail justement, Hervé Loiseau, chef de projet de l'action régionale à l'Insee, indique que pour le contexte aubois « il y a plus de ménages ouvriers et salariés ainsi qu'un taux d'emploi des femmes légèrement inférieur à celui des hommes. » Plus inquiétant, il révèle aussi « qu'un enfant sur huit vit dans un ménage sans actif occupé et un jeune de 18 à 24 ans sur cinq n’est ni scolarisé, ni stagiaire, ni en emploi. » Au niveau de la pauvreté monétaire proprement dite, les ménages les plus touchés sont ceux constitués par une seule personne et 38 % des femmes monoparentales vivent endessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, Hervé Loiseau relève le fait que la pauvreté urbaine est plus marquée que la pauvreté rurale dans l'Aube, aspect qui semble se généraliser au niveau de la région également alors que les territoires nationaux sont moins touchés par cette problématique. Le chercheur de l'Insee continue sur les aides touchées par les populations les plus démunies : « La part de la population auboise couverte par le RSA est d'environ 8 %, ce qui représente 10 600 allocataires en 2012. » Les personnes concernées vivent principalement sur les communes de Troyes et de Romilly-sur-Seine. Et puis ce sont 2 300 aubois qui touchent l'ASS (allocation de solidarité spécifique) et 2 000 personnes âgées qui bénéficient de l'ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), soit une augmentation de 12,4 % entre 2007 et 2012. Cependant il n'y a pas que la pauvreté monétaire qui est en jeu comme le souligne Madame Bonicel, sociologue et psychologue, en ciblant son propos sur les jeunes en grande difficulté : « L'estime de soi se perd en très peu de temps mais ne se regagne que difficilement ». Elle mentionne l'absence d'horizon auquel font face ces jeunes : « Les jeunes marginalisés, fragilisés vont être les pauvres de demain, les vieux pauvres d'aprèsdemain et vont entraîner d'autres générations de jeunes fatalistes. » Néanmoins, en tant qu'actrice sociale auprès de ces publics, elle ne baisse pas les bras pour autant et encourage à « agir auprès de ces handicapés du lien social » tout en

Le jardin de cocagne de Saint-Loup propose des paniers bio à partir de 8€ la semaine. © l'Hebdo du Vendredi

soulignant que « nous sommes tous précaires, à des degrés et des registres différents. Des actions locales, ciblées, précises et en inter-collaboration sont importantes ! » Ces actions locales d'aides aux personnes démunies sont bien ancrées, selon Olivier Girardin, maire de La Chapelle-Saint-Luc, une des villes où la population est la plus pauvre de France : « On travaille beaucoup avec les éducateurs et les assistantes sociales ; ce sont des actions au quotidien et aussi des situations d'urgence. Le réseau d'aide et d'appui est très présent dans le département. » Il souligne aussi bien le réseau d'aides apportées par les organismes religieux que par les associations bénévoles classiques. Et concernant les actions mises en place dans le plan de lutte contre la pauvreté, le premier secrétaire du parti socialiste constate que « les dispositifs déclinés sur le plan local viennent renforcer, suppléer ce qui existe déjà. » Les missions déclinées du plan de lutte contre la pauvreté ainsi que les conclusions de la réunion de lundi dernier seront rapportées lors de la conférence territoriale à Châlons-en-Champagne le 13 décembre prochain. Celle-ci servira à initialiser la mise en œuvre du plan 2014.

Marjolaine Combraque

La campagne d'hiver débute lundi

Restos du Coeur

Les Restaurants du Coeur démarreront leur campagne d'hiver à partir de lundi 25 novembre. En prévision, les effectifs de bénévoles ont augmenté ces derniers jours afin de prendre les inscriptions des personnes pouvant bénéficier de l'aide alimentaire. Dans le département, si l'on assemble les huit centres de distribution des Restos chers à Coluche, on compte environ 260 bénévoles en ce moment. « Les Restos du Coeur fonctionnent avec des bénévoles et des dons. Il n'y a pas de salariés du tout, commence le président du siège social de l'association à Troyes, Jean-François Calpe. Les dons sont centralisés à des niveaux différents. Les dons effectués au nom de l'association nationale servent à financer l'achat de denrées qui sont ensuite redistribuées dans les associations départementales en fonction

de leurs besoins. Il y a les ressources locales (la collecte début mars et la collecte dans les supermarchés sur les produits en fin de vie commerciale) et aussi les dons, financiers ou en nature de particuliers, d'entreprises et d'agriculteurs. Ils nous permettent de fonctionner et d'acheter les denrées qui nous manquent. » En réalité, ces centres de distribution alimentaire ne ferment pas de l'année (même s'ils ont des jours d'ouverture précis) car après la campagne d'hiver, ils entament une campagne dite d' « été » à partir du mois de mars, afin d'aider « seulement les plus démunis », comme l'explique Monique Wolker, secrétaire départementale adjointe de l'association. 555 000 repas ont été servis sur l'année 2012-2013 dans le seul centre de la rue Louis Morin à Troyes, l'équivalent de 3 900 personnes


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Prévention, réorientation et rattrapage

Encore de l'espoir pour la salle Doré ?

Salle Fernand Doré

Le décrochage scolaire

Le décrochage scolaire est une autre forme de précarité. C'est dans l'optique de pouvoir agir en faveur des populations concernées par cette situation et dans le but de la prévenir que le décrochage scolaire a été évoqué lors de la réunion autour du plan contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale au Petit Louvre lundi dernier. Véronique Bretzig chargée d'un projet contre le décrochage scolaire à La Chapelle-Saint-Luc parle de la nécessité de « la mise en œuvre d'actions éducatives et partenariales. » Pour ce faire, plusieurs dispositifs ont Véronique Bretzig et Madame Puppini luttent toutes deux été mis en place dans la ville chapelaine : contre le décrochage scolaire. © l'Hebdo du Vendredi des ateliers sociolinguistiques proposés par la municipalité et par des associations locales, des ateliers artistiques gérés par la bibliothèque, un contrat local d'accompagnement à la scolarité, un dispositif de réussite éducative ainsi que des cours de Français Langue Étrangère (FLE) pour les parents. D'autres sont en projets, notamment l'élargissement des cours de FLE à des personnes du chantier d'insertion, la création d'un espace parents au collège et la proposition d'activités pour les enfants pendant que leurs parents prennent des cours de langue. À une autre échelle, les plates-formes de suivi et d'appui aux jeunes décrocheurs (PSAD) aident tout jeune de plus de 16 ans sans diplôme, formation ni solution. Ces plates-formes permettent de les accompagner de manière personnalisée en partenariat avec les dispositifs et acteurs locaux afin de sortir du décrochage scolaire et se réorienter. Dans l'Aube, ce sont 140 jeunes qui ont été pris en charge par les PSAD en 2012.

M.C

Jeudi 21 décembre a été signée la convention de mise en œuvre ISIGAZ dans l'agglomération troyenne par Régies Services, le Grand Troyes, Mon logis, Troyes Habitat, Aube Immobilier et GDF Suez. Cette convention permettra d'informer et d'accompagner 7 100 foyers de l'agglomération troyenne sur les questions de sécurité et d'économies d'énergie. Le coût de l'opération s'élève à environ 280 000€ et est pris en charge par GDF Suez dans son intégralité.

Lutte contre la précarité énergétique

La salle Fernand Doré peut-elle avoir une autre vie culturelle ? © l'Hebdo du Vendredi

De nouvelles perspectives pour la Salle Fernand Doré pourraient se profiler à l'horizon, une réunion entre les signataires d'une pétition pour sa réhabilitation et la municipalité devrait se dérouler le 27 novembre prochain. La fermeture et la condamnation de cette ancienne salle de concerts, spectacles, répétitions etc. pour des raisons de sécurité, depuis la mi-septembre, a soulevé des réactions au sein de plusieurs associations. Suite à l'intervention d'Anna Zajac au conseil municipal troyen du 3 octobre concernant cette salle et son devenir plus qu'incertain, une rencontre avec plusieurs associations de la ville, des résistants et des compagnies théâtrales a eu lieu. Une pétition en a résultée, demandant « une réhabilitation de ce bâtiment et son utilisation à des fins culturelles ». Envoyée par mail, elle a été « signée par plus de cent personnalités qui ont répondu à notre appel », indique Jean Lefèvre, président de l'association UpopAube. Je pense que la municipalité a bien compris qu'il y avait un souvenir important derrière cette salle. » Lourd passé pour ainsi dire puisqu'elle a été utilisée par la Gestapo comme lieu de torture pendant la Seconde Guerre Mondiale ainsi que d' « hôtel aux soldats de la Wehrmacht auparavant », informe Jean Lefèvre. La pétition soulève aussi son « riche passé artistique » ainsi que « ses qualités acoustiques indéniables (dues à une conception technique particulière) reconnues par tous les utilisateurs musiciens ou comédiens. » Par ailleurs, la rédaction de L'Hebdo du Vendredi tient à s'excuser pour son erreur dans l'agenda du numéro 55 où le lieu d'un concert du 19 novembre était indiqué salle Fernand Doré, ce qui évidemment n'était pas possible. Mais qui sait, peutêtre que de nouvelles représentations artistiques auront de nouveau lieu dans le futur au sein de cette salle chargée d'histoire ?

EN BREF Une toute petite partie des bénévoles de l'association : Monique Wolker, Jean-François Calpe et Jérémy Wilmet. © l'Hebdo du Vendredi

aidées pendant la campagne d'hiver et 600 durant le reste de l'année. Si les Restos aident davantage de personnes pendant l'hiver c'est que « les dépenses de logement, de chauffage... sont plus pesantes en hiver qu'en été », déclare Jean-François Calpe. Il explique également qu'une personne seule sera aidée plus qu'une famille (neuf repas par semaine et par personne contre six) « car ce sont les familles où les charges sont les plus importantes, proportionnellement à la taille de la famille. » Pour le bilan de clôture de la campagne d'été dans deux jours, le pré-

sident est certain de dépasser les 140 000 repas servis sur son centre, il y a un mois, 5 000 repas de plus avaient déjà été comptés. Cela augure, sans aucun doute, que la campagne d'hiver aussi battra des records dans l'aide alimentaire distribuée.

M.C

> Pour bénéficier de l'aide alimentaire, se présenter aux Restaurants du Coeur, 16 rue Louis Morin à Troyes, munis de papiers d'identité et de l'avis d'imposition ou se renseigner au 03 25 71 04 04.

La CGT et la FSU sous les fenêtres du député François Baroin

M.C

Un peu moins d'une centaine de manifestants de la CGT et de la FSU étaient réunis sous la pluie, lundi 19 novembre Rue Urbain IV, devant la permanence du député de la troisième circonscription, François Baroin. Ils avaient organisé un barbecue revendicatif pour l'occasion, protestant toujours contre les réformes concernant les salaires, l'emploi et la protection sociale. « Tout est fait pour alimenter l'idée qu'il n'y aurait rien d'autre à faire que de se soumettre et, qu'en France c'est moins pire qu'ailleurs », a dit Manuel Figueiredo, le secrétaire général adjoint de l'UDCGT, dans son discours. Une nouvelle manifestation se tiendra le mardi 26 novembre devant la préfecture de 11h30 à 13h30.


Aube : plus de pauvres que la moyenne nationale

Plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale

Lundi 18 novembre s'est tenue une réunion des acteurs locaux autour des déclinaisons issues du plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale dans l'Aube, le taux de pauvreté dans le département étant supérieur à la moyenne nationale.

ans l'Aube, 45 200 personnes vivent sous le seuil de pauvreté d'après les chiffres de l'Insee de 2010, et la situation n'a certainement pas dû s'arranger depuis ces trois dernières années si l'on se réfère aux chiffres croissants des distributions de repas aux Restos du Coeur, par exemple. 45 200 personnes soit 15,2 % de la population auboise en situation de précarité avec une hausse plus rapide que les moyennes régionales et nationales. « Il y a parfois de la résignation, parfois de la honte, parfois de l'exclusion derrière ces chiffres, relève Christophe Bay, le préfet du département. Il y a des travailleurs précaires, des retraités, des femmes seules et des jeunes. La misère revêt de plus en plus le visage de la jeunesse. » La situation

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Pauvreté monétaire et exclusion sociale

actuelle s'explique en grande partie par la nette dégradation du marché du travail : le taux de chômage a augmenté de 4,4 points entre 2008 et 2013 dans l'Aube (3,3 points au niveau national) et 12,3 % des actifs du département étaient au chômage au premier trimestre de cette année (contre 11,5 % en métropole). Le plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale est un plan national issu de la concertation entre les différents acteurs des politiques de solidarité, aussi bien les services de l'État et des collectivités que les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et les personnes en situation de précarité elles-mêmes. Ce plan est décliné dans chaque département, son but étant de structurer une politique de solidarité sur le long terme avec trois axes de réforme, à savoir : réduire les inégalités et prévenir les ruptures, venir en aide et accompagner vers l'insertion ainsi que coordonner l'action sociale et valoriser ses acteurs. « On privilégie les

actions qui ont le meilleur taux d'insertion et de retour à l'emploi », explique Bernard Bas, le directeur de la DIDAMS (direction départementale des actions médicosociales) du département. Sur le marché du travail justement, Hervé Loiseau, chef de projet de l'action régionale à l'Insee, indique que pour le contexte aubois « il y a plus de ménages ouvriers et salariés ainsi qu'un taux d'emploi des femmes légèrement inférieur à celui des hommes. » Plus inquiétant, il révèle aussi « qu'un enfant sur huit vit dans un ménage sans actif occupé et un jeune de 18 à 24 ans sur cinq n’est ni scolarisé, ni stagiaire, ni en emploi. » Au niveau de la pauvreté monétaire proprement dite, les ménages les plus touchés sont ceux constitués par une seule personne et 38 % des femmes monoparentales vivent endessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, Hervé Loiseau relève le fait que la pauvreté urbaine est plus marquée que la pauvreté rurale dans l'Aube, aspect qui semble se généraliser au niveau de la région également alors que les territoires nationaux sont moins touchés par cette problématique. Le chercheur de l'Insee continue sur les aides touchées par les populations les plus démunies : « La part de la population auboise couverte par le RSA est d'environ 8 %, ce qui représente 10 600 allocataires en 2012. » Les personnes concernées vivent principalement sur les communes de Troyes et de Romilly-sur-Seine. Et puis ce sont 2 300 aubois qui touchent l'ASS (allocation de solidarité spécifique) et 2 000 personnes âgées qui bénéficient de l'ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), soit une augmentation de 12,4 % entre 2007 et 2012. Cependant il n'y a pas que la pauvreté monétaire qui est en jeu comme le souligne Madame Bonicel, sociologue et psychologue, en ciblant son propos sur les jeunes en grande difficulté : « L'estime de soi se perd en très peu de temps mais ne se regagne que difficilement ». Elle mentionne l'absence d'horizon auquel font face ces jeunes : « Les jeunes marginalisés, fragilisés vont être les pauvres de demain, les vieux pauvres d'aprèsdemain et vont entraîner d'autres générations de jeunes fatalistes. » Néanmoins, en tant qu'actrice sociale auprès de ces publics, elle ne baisse pas les bras pour autant et encourage à « agir auprès de ces handicapés du lien social » tout en

Le jardin de cocagne de Saint-Loup propose des paniers bio à partir de 8€ la semaine. © l'Hebdo du Vendredi

soulignant que « nous sommes tous précaires, à des degrés et des registres différents. Des actions locales, ciblées, précises et en inter-collaboration sont importantes ! » Ces actions locales d'aides aux personnes démunies sont bien ancrées, selon Olivier Girardin, maire de La Chapelle-Saint-Luc, une des villes où la population est la plus pauvre de France : « On travaille beaucoup avec les éducateurs et les assistantes sociales ; ce sont des actions au quotidien et aussi des situations d'urgence. Le réseau d'aide et d'appui est très présent dans le département. » Il souligne aussi bien le réseau d'aides apportées par les organismes religieux que par les associations bénévoles classiques. Et concernant les actions mises en place dans le plan de lutte contre la pauvreté, le premier secrétaire du parti socialiste constate que « les dispositifs déclinés sur le plan local viennent renforcer, suppléer ce qui existe déjà. » Les missions déclinées du plan de lutte contre la pauvreté ainsi que les conclusions de la réunion de lundi dernier seront rapportées lors de la conférence territoriale à Châlons-en-Champagne le 13 décembre prochain. Celle-ci servira à initialiser la mise en œuvre du plan 2014.

Marjolaine Combraque

La campagne d'hiver débute lundi

Restos du Coeur

Les Restaurants du Coeur démarreront leur campagne d'hiver à partir de lundi 25 novembre. En prévision, les effectifs de bénévoles ont augmenté ces derniers jours afin de prendre les inscriptions des personnes pouvant bénéficier de l'aide alimentaire. Dans le département, si l'on assemble les huit centres de distribution des Restos chers à Coluche, on compte environ 260 bénévoles en ce moment. « Les Restos du Coeur fonctionnent avec des bénévoles et des dons. Il n'y a pas de salariés du tout, commence le président du siège social de l'association à Troyes, Jean-François Calpe. Les dons sont centralisés à des niveaux différents. Les dons effectués au nom de l'association nationale servent à financer l'achat de denrées qui sont ensuite redistribuées dans les associations départementales en fonction

de leurs besoins. Il y a les ressources locales (la collecte début mars et la collecte dans les supermarchés sur les produits en fin de vie commerciale) et aussi les dons, financiers ou en nature de particuliers, d'entreprises et d'agriculteurs. Ils nous permettent de fonctionner et d'acheter les denrées qui nous manquent. » En réalité, ces centres de distribution alimentaire ne ferment pas de l'année (même s'ils ont des jours d'ouverture précis) car après la campagne d'hiver, ils entament une campagne dite d' « été » à partir du mois de mars, afin d'aider « seulement les plus démunis », comme l'explique Monique Wolker, secrétaire départementale adjointe de l'association. 555 000 repas ont été servis sur l'année 2012-2013 dans le seul centre de la rue Louis Morin à Troyes, l'équivalent de 3 900 personnes


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Prévention, réorientation et rattrapage

Encore de l'espoir pour la salle Doré ?

Salle Fernand Doré

Le décrochage scolaire

Le décrochage scolaire est une autre forme de précarité. C'est dans l'optique de pouvoir agir en faveur des populations concernées par cette situation et dans le but de la prévenir que le décrochage scolaire a été évoqué lors de la réunion autour du plan contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale au Petit Louvre lundi dernier. Véronique Bretzig chargée d'un projet contre le décrochage scolaire à La Chapelle-Saint-Luc parle de la nécessité de « la mise en œuvre d'actions éducatives et partenariales. » Pour ce faire, plusieurs dispositifs ont Véronique Bretzig et Madame Puppini luttent toutes deux été mis en place dans la ville chapelaine : contre le décrochage scolaire. © l'Hebdo du Vendredi des ateliers sociolinguistiques proposés par la municipalité et par des associations locales, des ateliers artistiques gérés par la bibliothèque, un contrat local d'accompagnement à la scolarité, un dispositif de réussite éducative ainsi que des cours de Français Langue Étrangère (FLE) pour les parents. D'autres sont en projets, notamment l'élargissement des cours de FLE à des personnes du chantier d'insertion, la création d'un espace parents au collège et la proposition d'activités pour les enfants pendant que leurs parents prennent des cours de langue. À une autre échelle, les plates-formes de suivi et d'appui aux jeunes décrocheurs (PSAD) aident tout jeune de plus de 16 ans sans diplôme, formation ni solution. Ces plates-formes permettent de les accompagner de manière personnalisée en partenariat avec les dispositifs et acteurs locaux afin de sortir du décrochage scolaire et se réorienter. Dans l'Aube, ce sont 140 jeunes qui ont été pris en charge par les PSAD en 2012.

M.C

Jeudi 21 décembre a été signée la convention de mise en œuvre ISIGAZ dans l'agglomération troyenne par Régies Services, le Grand Troyes, Mon logis, Troyes Habitat, Aube Immobilier et GDF Suez. Cette convention permettra d'informer et d'accompagner 7 100 foyers de l'agglomération troyenne sur les questions de sécurité et d'économies d'énergie. Le coût de l'opération s'élève à environ 280 000€ et est pris en charge par GDF Suez dans son intégralité.

Lutte contre la précarité énergétique

La salle Fernand Doré peut-elle avoir une autre vie culturelle ? © l'Hebdo du Vendredi

De nouvelles perspectives pour la Salle Fernand Doré pourraient se profiler à l'horizon, une réunion entre les signataires d'une pétition pour sa réhabilitation et la municipalité devrait se dérouler le 27 novembre prochain. La fermeture et la condamnation de cette ancienne salle de concerts, spectacles, répétitions etc. pour des raisons de sécurité, depuis la mi-septembre, a soulevé des réactions au sein de plusieurs associations. Suite à l'intervention d'Anna Zajac au conseil municipal troyen du 3 octobre concernant cette salle et son devenir plus qu'incertain, une rencontre avec plusieurs associations de la ville, des résistants et des compagnies théâtrales a eu lieu. Une pétition en a résultée, demandant « une réhabilitation de ce bâtiment et son utilisation à des fins culturelles ». Envoyée par mail, elle a été « signée par plus de cent personnalités qui ont répondu à notre appel », indique Jean Lefèvre, président de l'association UpopAube. Je pense que la municipalité a bien compris qu'il y avait un souvenir important derrière cette salle. » Lourd passé pour ainsi dire puisqu'elle a été utilisée par la Gestapo comme lieu de torture pendant la Seconde Guerre Mondiale ainsi que d' « hôtel aux soldats de la Wehrmacht auparavant », informe Jean Lefèvre. La pétition soulève aussi son « riche passé artistique » ainsi que « ses qualités acoustiques indéniables (dues à une conception technique particulière) reconnues par tous les utilisateurs musiciens ou comédiens. » Par ailleurs, la rédaction de L'Hebdo du Vendredi tient à s'excuser pour son erreur dans l'agenda du numéro 55 où le lieu d'un concert du 19 novembre était indiqué salle Fernand Doré, ce qui évidemment n'était pas possible. Mais qui sait, peutêtre que de nouvelles représentations artistiques auront de nouveau lieu dans le futur au sein de cette salle chargée d'histoire ?

EN BREF Une toute petite partie des bénévoles de l'association : Monique Wolker, Jean-François Calpe et Jérémy Wilmet. © l'Hebdo du Vendredi

aidées pendant la campagne d'hiver et 600 durant le reste de l'année. Si les Restos aident davantage de personnes pendant l'hiver c'est que « les dépenses de logement, de chauffage... sont plus pesantes en hiver qu'en été », déclare Jean-François Calpe. Il explique également qu'une personne seule sera aidée plus qu'une famille (neuf repas par semaine et par personne contre six) « car ce sont les familles où les charges sont les plus importantes, proportionnellement à la taille de la famille. » Pour le bilan de clôture de la campagne d'été dans deux jours, le pré-

sident est certain de dépasser les 140 000 repas servis sur son centre, il y a un mois, 5 000 repas de plus avaient déjà été comptés. Cela augure, sans aucun doute, que la campagne d'hiver aussi battra des records dans l'aide alimentaire distribuée.

M.C

> Pour bénéficier de l'aide alimentaire, se présenter aux Restaurants du Coeur, 16 rue Louis Morin à Troyes, munis de papiers d'identité et de l'avis d'imposition ou se renseigner au 03 25 71 04 04.

La CGT et la FSU sous les fenêtres du député François Baroin

M.C

Un peu moins d'une centaine de manifestants de la CGT et de la FSU étaient réunis sous la pluie, lundi 19 novembre Rue Urbain IV, devant la permanence du député de la troisième circonscription, François Baroin. Ils avaient organisé un barbecue revendicatif pour l'occasion, protestant toujours contre les réformes concernant les salaires, l'emploi et la protection sociale. « Tout est fait pour alimenter l'idée qu'il n'y aurait rien d'autre à faire que de se soumettre et, qu'en France c'est moins pire qu'ailleurs », a dit Manuel Figueiredo, le secrétaire général adjoint de l'UDCGT, dans son discours. Une nouvelle manifestation se tiendra le mardi 26 novembre devant la préfecture de 11h30 à 13h30.


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Chantereigne-Montvilliers, un chantier pour le futur

Travaux publics

L'opération 50 chantiers pour le futur conduite par la Fédération régionale des Travaux Publics a concerné la visite d'un chantier dans l'Aube, celui de la restructuration du quartier Chantereigne-Montvilliers à La Chapelle-Saint-Luc, le vendredi 15 novembre.

epuis 2008 nous avons perdu un quart de notre activité, nous sommes passés d'un milliard d'euros en 2008 à 850 millions en 2012. Et nous avions réussi à maintenir notre personnel jusqu'à l'année dernière où nous avons perdu environ 500 emplois directs », confie Hervé Noël, le président de la FRTP, la Fédération régionale des travaux publics. Le but de l'opération de visite des chantiers est de

D

Cette voie douce, derrière le nouvel emplacement du groupe scolaire MoulinBartholdi, n'existait pas avant le PRU du quartier Chantereigne-Montvilliers. © l'Hebdo du Vendredi

sensibiliser les citoyens et les élus à l'importance de l'investissement dans les infrastructures. « C'est mettre à l'honneur des territoires, voir le travail de tous les jours. D'une activité très mécanique nous sommes passés à une activité plus urbaine. Nous

avons vendu nos gros engins pour maintenir notre personnel et nous adapter à ce nouveau type de chantier. Le plan de rénovation urbaine est un moyen de garder les gens sur place, d'embellir notre territoire. » Et le PRU du quartier

Un hôtel d’entreprises avec vue sur les vignes !

Les élus des CCI en appellent aux pouvoirs publics

Conjoncture économique

Parc du Grand Troyes

C’est à la rentrée qu’ont débuté les premiers coups de pioches sur le parc d’entreprises du Grand Troyes. Les premiers effets sont visibles, l’architecte Franck Plays en profite pour présenter son projet sur le terrain.

rojet entrepris en 2002, le Parc du Grand Troyes a été inauguré en septembre 2007 par le Grand Troyes, qui en est à la fois maître d’ouvrage et développeur. D’une superficie totale de 160 hectares, il accueille 60 entreprises et 1 600 emplois. Un restaurant inter-entreprises presque terminé, un hôtel d’entreprises chaussée du Vouldy vieillissant, c’est naturellement que son implantation nouvelle a été décidée au cœur de ce parc. Franck Plays, architecte, évoque le choix de l’emplacement : « Sa situation dans le Parc du Grand Troyes est une position très centrale dans l’axe principal du mail de l’Europe. Le but est qu’il soit la vitrine, le phare, le cœur du projet. Avec le Grand Troyes, maître d’ouvrage, nous avons fait part de plusieurs pistes possibles aux entreprises : comment mettre en forme le programme au niveau des formes, des couleurs. Un immense brainstorming a été réalisé. On a eu plusieurs esquisses et la discussion, élaborée, définit l’essence même du projet et on en arrive à un chantier qui démarre, avec, cependant, quelques détails encore à régler. On a autant de temps de conception que de chantier. » La conception, c’est bien, mais elle doit respecter l’enveloppe budgétaire allouée au projet. Gérard Menuel, vice-président du Grand Troyes, évoque ce sujet : « Au titre de la compétence économique du Grand Troyes nous sommes maître d’ouvrage de ce projet de deux millions d’euros avec une participa-

Chantereigne-Montvilliers est un d'un groupe scolaire et la création d'une Maison de Quartier. projet important puisqu'il court sur Olivier Girardin, le maire dix ans, jusqu'à 2016, pour un coût chapelain, souligne la raison et l'imglobal de 198 millions d'euros. « Ce portance de ces travaux publics : sont 40 à 50 emplois concernés qu'on arrive à maintenir grâce à ce « Nos entreprises contribuent et chantier. Il est énorme, avec une permettent d'investir et de créer de l'activité. Les travaux n'ont qu'un multitude de petites opérations en objectif : permettre à la population même temps », fait remarquer le de rester dans la commune et de s'y vice-président de la FRTP, Pascal Sibilan. sentir bien. Le chantier de la Les élections Derrière tous ces travaux il y a des ville chapelaine est municipales gens ! » Hervé en effet colossal, il Noël reprend à son comprend notam- approchant, les ment la reconstruc- projets sont stoppés tour la parole pour tion de 850 logefaire part d'un enjeu important, peu considéré par les ments, la réhabilitation de 526 logecollectivités : « Actuellement, tous ments sociaux et la résidentialisales projets de commandes de tion de 2 026 autres, la restructuration du réseau viaire (les rues) et la travaux publics sont stoppés, création d'espaces paysagers, la arrêtés, en vue des élections munirestructuration de deux centres cipales. Nous, on ne peut pas stopper notre métier ! » commerciaux (Palissy et Le Cygne) ainsi que le déménagement d'un autre (Carrefour), la reconstruction Marjolaine Combraque

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Le chantier de l'Hôtel d'entreprises du Parc du Grand Troyes devrait se terminer fin 2014. © l'Hebdo du Vendredi

tion importante de la Région et une demande en cours auprès du Feder (Fonds Européen de Développement Economique et Régional). » Le financement quasibouclé, reste le public à trouver. « C'est destiné aux jeunes entrepreneurs, quand ils ont besoin de locaux immédiatement. Quelqu’un qui veut s’installer sur notre territoire doit pouvoir le faire mais pour une durée de 23 mois maximum dans des conditions financières avantageuses. » Un site, un financement et aussi une synergie sont au cœur de ce projet, rappelle l’architecte : « Pas de façade principale ni arrière, c’est une et une seule façade principale, avec trois entrées. Un espace central, une synergie avec souvent des portes ouvertes, un atrium central qui permet à tout le monde de se croiser tout en entrant chacun chez soi. » Un peu de patience pour profiter de cet espace avec vue sur les vignes : la fin des travaux est prévue au dernier trimestre 2014.

Jérémy Pichon

Lors de la dernière assemblée générale, les élus de la CCI Champagne-Ardenne ont tiré la sonnette d’alarme concernant la situation économique de la région. © CCI Champagne-Ardenne

ans grande surprise, la dernière enquête de conjoncture réalisée par les CCI de Champagne-Ardenne suit les tendances nationales. En région, sur le premier semestre de l’année, 47 % des chefs d’entreprise font état d’une dégradation de leur chiffre d’affaires. Ils sont près de deux tiers à qualifier le contexte économique de « mauvais », voire « très mauvais ». Côté emploi, la Champagne-Ardenne semble particulièrement touchée comparé à d’autres régions. Au second trimestre 2013, tous secteurs confondus, elle enregistre une baisse de 2,4 % de l’emploi marchand par rapport à cette même période en 2012. Contre une baisse de 0,9 % observée au niveau national. Les élus de la CCI Champagne-Ardenne alertent les pouvoirs publics et politiques sur l’extrême gravité de la situation économique régionale. « Les entreprises sont à bout de souffle ! Depuis quelques mois, les indicateurs sont au rouge. Aujourd’hui, la situation est dramatique, plus qu’intenable, pour la majorité des chefs d’entreprise. » Puis de demander au gouvernement « un abaissement rapide du coût du travail, une diminution de la pression fiscale et une lisibilité claire des mesures prises. Nous nous mettons à la disposition des services de l’Etat et des collectivités pour, ensemble, travailler vite, de manière concrète, et trouver des moyens d’actions nouveaux pour sauver notre tissu économique. »

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Sonia Legendre


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Nouvelles et anciennes générations ensemble

Association Générations Mouvement Les nouvelles orientations de Générations Mouvement pour l'année 2014 poursuivent celles déjà entamées l'année passée et se proposent de réfléchir sur ce que l'association pourrait apporter en plus à la société, pour faire interagir davantage toutes les générations.

es Aînés Ruraux ont changé de nom en avril pour embrasser l'appellation plus générale et plus ouverte de Générations Mouvement. « La MSA a mis en place cette association dans les années 50 pour les agriculteurs qui partaient en retraite, explique Jean-François Pécheux, administrateur à la fédération départementale de la première association française. Force est de constater qu'il y a une évolution qui s'est créée. On veut regrouper plusieurs générations, les nouveaux retraités sont nombreux. Il y a une évolution dans la mentalité, ils sont plus au fait de l'actualité, par exemple. » Il est vrai que depuis plusieurs années, on entend davantage parler de 4ème âge et des termes comme seniors et papy-boomers sont plus en accord avec la population des aînés qui souhaitent toujours avoir un lien et un rôle actif à jouer dans la société civile. Et si le but principal de l'association reste de lutter contre l'isolement des personnes âgées, elle tend également à mettre en lien les différentes

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Jean-François Pécheux : « Générations Mouvement, ce sont 86 clubs et 4 000 adhérents dans l'Aube. » © l'Hebdo du Vendredi

générations, retraitées comme actives. Pour cela, Générations Mouvement souhaite se rendre utile auprès des communes qui vont devoir aménager les temps scolaires. Un nouvel axe principal est donc à l'étude au niveau national comme départemental, celui d'aide aux

enfants. « Nous voulons donner un coup de pouce aux communes à travers les savoirsfaire des anciens, poursuit Jean-François Pécheux. Peut-être avec l'association Lire et Faire lire et des ateliers coutures pour commencer, et puis selon les compétences de nos

clubs. On essaie de s'adapter à ce qui arrive. Une petite pierre plus une petite pierre, ça fait un grand mur ! » Un autre axe qui devrait poursuivre son développement au sein de l'association c'est l'aide aux aidants proches, ceux qui s'occupent des personnes âgées afin de les maintenir dans une certaine indépendance. Il s'agit de « former des gens qui sortent d'un milieu médical pour aller vers les aidants familiaux, pour qu'ils aient les bons gestes. » Des ateliers de soutien et d'accompagnement pour ces aidants seront mis en place en 2014 autour de thématiques diverses comme l'évolution de la perte d'autonomie, les troubles psycho-comportementaux et les échanges possibles. Pour compléter cette petite formation, un dvd illustrant des situations concrètes et les réactions à adopter sera remis aux aidants. Par ailleurs, les clubs de Générations Mouvement entendent continuer les activités culturelles, ludiques, les ateliers informatique, les actions de solidarité, de prévention etc. déjà mis en place. Il est notamment prévu un stage de prévention sur les accidents de la vie courante et un autre sur la sécurité routière. Côté culturel, un concours national se promet de triturer les méninges et, comme pour beaucoup d'actions et d'animations de l'association, de « laisser la possibilité d'aller chercher les informations dans les livres comme sur internet, de travailler seul ou en groupe mais de faire sortir les gens de leur univers routinier. »

Marjolaine Combraque


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Allez hop, à Créteil !

Foot (L2, 15e) Créteil - Troyes

heur, de plaisir. C’est un gain financier pour le club et ça permet aux jeunes de se montrer. Le championnat, c’est différent, le résultat de onze mois de travail, on aura un classement qui correspondra à nos qualités, à une ou deux places près. » Après la déconvenue, pour ne pas dire

Pour la reprise du championnat de Ligue 2 (quinzième journée), Troyes se déplace à Créteil au stade Dominique Duvauchelle à 20 h ce vendredi soir et tentera de faire oublier sa dernière défaite à domicile contre Laval (0-1).

es confrontations entre Troyens et Cristoliens tournent souvent à l’avantage des Aubois, en tout cas ils ne perdent pas. Depuis 2004, aucune défaite enregistrée en match officiel. La nuance est là, en match de préparation à la Ligue 1, Créteil, alors en National, s’était imposé nettement (3-0). « On avait pris un tournis en amical à Romilly-surSeine, je me suis dit mais c’est qui la L1 ? C’est eux ? », se rappelait amèrement Jean-Marc Furlan en conférence de presse jeudi matin. Créteil promu du National et Troyes relégué, voilà deux villes traversées par la mythique Nationale 19 – empruntée chaque week-end par le général de Gaulle - qui se retrouvent pour un match indécis. Côté Troyen, l’objectif est clair pour l’entraîneur : « Être efficace, dans un bon jour ou non, en jouant bien ou non. » Pas

Objectif : huit points avant la trêve

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Jean-Marc Furlan n'a pas encore tout à fait digéré Laval... © l'Hebdo du Vendredi

de doute non plus côté effectif. « Quatre ou cinq joueurs sont frustrés car ils ne sont pas encore entrés dans le groupe, bravo à eux mais c’est leur métier, il faut arrêter les états d’âmes », rappelle le coach troyen. Ce Créteil – Estac est le premier d’une série de six matchs avant la trêve, quatre

en championnat, deux en coupe, Tours en Coupe de la Ligue à domicile et un déplacement à Cannes en Coupe de France, « un tirage difficile ». Pour autant, aucune impasse. « J’inclus tout, poursuit Jean-Marc Furlan, ça ne me plaît pas du tout d’être éliminé en coupe. Je leur ai dit, la coupe apporte beaucoup de bon-

Le Suma pas en état de crise, mais…

plus, à domicile contre Laval, « il faut qu’on se relance, l’arbitre, M. Leleu, pour son premier match en L2, est passé à travers, ça arrive », l’objectif comptable pour les quatre matchs avant Noël est clair. « Puisque vous me posez la question, je dirais nuls à l’extérieur et victoires à domicile soit huit points. » Concernant l’équipe, le technicien est « à la recherche d’une troisième formule ; on fait en fonction de nos blessés, celle de Court à Valenciennes nous a contrariés et nous a empêchés de reconduire la deuxième formule contre Laval… il nous faudra répondre au défi physique de Créteil ou avoir l’habileté de les faire courir ». Jean-Marc Furlan reste fidèle à sa philosophie. Avec les points, ce serait mieux…

Jérémy Pichon

Moto-ball

Après une saison galère, jamais connue du côté de la cité tricasse, un maintien obtenu in-extremis grâce notamment au retour d’un ancien, Laurent Lenoir, le président Inacio Madaléno est en pleine réflexion sur son avenir.

ercredi 13 novembre, c’était journée de réunion pour le club de moto-ball du Suma et en particulier pour son président Inacio Madaléno, et qu’on se le dise, « si rien ne change, je laisserai ma place, je ne poursuivrai pas dans ces conditions-là, j’ai

M

L'entraîneur et deux joueurs ne seront pas là à la reprise

vécu une saison éprouvante » assure le président. Le ton est donné et on mesure un peu plus l’importance des différents échanges qui ont eu lieu lors de cette journée, tant avec la municipalité troyenne, qu’avec les joueurs et aussi les dirigeants. « L’objectif de la réunion du club était d’alerter les membres du club, joueurs et

Scène de liesse au stade Gaston-Arbouin, vue trop peu souvent en 2013. © l'Hebdo du Vendredi

dirigeants. Nous sommes dans une situation compliquée, plus par rapport aux structures qu’aux finances qui sont saines. Je voulais savoir sur qui compter, obtenir un soutien plus appuyé, j’ai obtenu des réponses partagées… » On le sent, on le pressent, au Suma, ça va bouger. Et le premier mouvement était prévu,

prévisible mais arrive dans un contexte que les supporters assimileront à un départ dû au résultat. « Philippe Lenoir, l’entraîneur, prend du recul. Ce n’est pas lié aux résultats, il m’avait prévenu. Professionnellement, il travaille le samedi. On le comprend après une trentaine d’années passées au club. Par

conséquent on cherche un ou plusieurs entraîneurs pour la prochaine saison. » Le coach parti, des joueurs suivent aussi, le gardien remplaçant et un joueur. Pour des raisons différentes, l’un quitte la région, l’autre arrête sa carrière. L’urgence est donc aussi de recruter un joueur. « On a un gros besoin de renforcer l’équipe actuelle. La question se pose : aller chercher un joueur, ce qui demande des sacrifices financiers. Aurons-nous un soutien de la Ville ? Trouverons-nous un nouveau sponsor ? Une participation du club ? Je n’ai pas encore la réponse… », confie un président qui doit faire face à un probable changement de cap après des années fastes. La mise au point est cependant claire : « Pas de crise, non, nous ne sommes pas en état de crise mais il y a une vraie mise au point à faire. Il me fallait tirer la sonnette d’alarme, ce qui commençait à nous échapper. » Avant l’assemblée générale qui se déroulera en fin de mois, le président voulait éviter que « le pont s’écroule et que le train déraille ». Et surtout s'assurer qu’on entende encore des motos du côté du stade Gaston-Arbouin en 2014.

J.P


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magazine

Spectacle hommage à Jimi Hendrix

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Médiathèque du Grand Troyes

CONCERTS

Dimanche, la Médiathèque du Grand Troyes ouvrira exceptionnellement ses portes à 16h, pour proposer une prestation inédite : Aimantation. Deuxième volet de la trilogie consacrée au talent et à l'histoire de Jimi Hendrix, le spectacle présentera une lecture publique des poèmes écrits et racontés par Zéno Bianu, accompagnée par les performances musicales des deux bassistes Jean-Luc Debattice et Jean-Luc Ponthieux, et de celles de Mimi Lorenzini à la guitare (créateur du groupe Edition Speciale, anciennement musicien de Claude Francois, accompagnateur de France Gall et de Jacques Dutronc...). Plus qu'un spectacle à l'effigie de Jimi Hendrix, c'est un véritable hommage qui sera offert. Avec seulement quatre albums studios à son actif, Jimi Hendrix est le musicien qui vend le plus d’œuvres posthumes dans le monde après Elvis Presley. Il fait partie aujourd’hui des légendes de la musique, notamment pour les guitaristes, toujours aussi nombreux à s’inspirer de cette légende qui a manifestement révolutionné l'approche de Audrie Trichot Jimi Hendrix ressuscité à la Mé- la guitare électrique. diathèque troyenne. © Média- > Jimi Hendrix Aimantation, dimanche 24 novembre à 16 h à la Médiathèque du thèque du Grand Troyes Grand Troyes. Entrée libre.

Un lieu, un jour, un livre, un auteur...

Lectures Nomades

Randonnée commentée de l’agglo

AUTOUR DU PIANO BAR AVEC DENIS BOURHIS Denis Bourhis sera notre invité le temps d’une soirée. Pianiste réputé et chanteur à ses heures, il viendra « s’amuser et vous amusez », grignotant le clavier avec dextérité et talent. Classique, Blues, Rock, Boogie Woogie, Ragtime… À 20h. Au Bistro.

Concert Rock Garage & Métal avec Radio Vitriol & Darkside. À 21h. Mac Callary’s. DIMANCHE 24 NOVEMBRE

CONCERT SAINTE CÉCILE Par l’Harmonie de Pont-Sainte-Marie/ Lavau/ Creney. À 20h. Salle des fêtes de Pont-sainte-Marie. Gratuit.

SPECTACLES

Jérémy Pichon

Festival photo animalière - Montier-en-Der

SAMEDI 23 NOVEMBRE

SPECTACLE / O CORBEAU Par la Cie Théarto, dans le cadre des Lectures Nomades pour toute la famille à partir de 7 ans. À 15h. Médiathèque du Grand Troyes. Sur inscription au 03 25 43 56 33.

OPÉRETTE : 4 JOURS À PARIS Ferdinand est la coqueluche des clientes de l’institut de beauté Hyacinthe. Amparita tente d’attirer le jeune homme dans son lit. Ferdinand ignore ce complot et rencontre Gabrielle, une provinciale venue passer “quatre jours à Paris”. Amparita est furieuse, de même que Simone, la maîtresse de Ferdinand. Pour égarer les soupçons, il déclare qu’il est appelé d’urgence au chevet de sa vieille grand-mère afin de rejoindre Gabrielle repartie à la Palisse. Bien entendu, Nicolas, son ami, ne sait pas tenir sa langue et nous retrouvons tous nos héros à l’auberge de la Palisse. Ferdinand, malgré son imagination, ne peut accumuler les mensonges bien longtemps... À 20h30. Théâtre de Champagne. Tarif tout public : 32 euros, moins de 25 ans : 15 euros. LUNDI 25 NOVEMBRE

Rendez-vous incontournable pour les photographes amateurs et professionnels, mais aussi pour tous les amoureux de la nature, le festival internationale de la photo animalière de Montier-en-Der revient ce week-end, jusqu'au 24 novembre, pour 17e édition ! Si l'événement n'a pas encore atteint officiellement l'âge adulte, cela fait bien longtemps que le festival fait preuve d'une extraordinaire maturité. Ce n'est pas Isabelle Autissier, présidente de WWF France et parraine cette année, qui dira le contraire. Pendant 4 jours, l'association organisatrice, AFPAN l'Or Vert, qui mobilise 600 bénévoles, propose plus de 80 expositions à découvrir sur les thématiques Le festival vous donne rendez-vous suivantes : L’Excellence d’une génération à l’autre, International, Botanique, Conjusqu'au 24 novembre à Montier-en-Der. cours, Terre d’Afrique, Terre d’Asie, Vision Libre, Préservons la nature, Au plus près © l'Hebdo du Vendredi de la biodiversité, Quand les photographes de nature s’associent, etc. Au fil de l'eau, dans le cadre de l'année internationale de l'eau, et l'astronomie, sont les deux thèmes forts de cette 17e édition. Un planétarium a d'ailleurs été installé à l'intérieur de l’Abbatiale de Montier-en-Der pour l'occasion. Mais le festival s'est aussi des animations pour le jeune public, des conférences (Isabelle Autissier, Benoît Reeves, etc.) ou encore un salon du livre. Réunissant photographes, agences, magazines, associations, plus que jamais, le festival est le lieu de toutes les rencontres autour de la nature, de l'environnement et de l'écologie...

J.D

> 17e festival international de la photo animalière et de nature, du 21 au 24 novembre à Montier-en-Der.

CONFÉRENCES VENDREDI 22 NOVEMBRE

RENCONTRE AVEC FRANZ BARTELT Dans le cadre du festival Parcours d’auteurs: de l’écrit à l’écran, organisé par Interbibly. À 14h30. Médiathèque de Saint Germain. VENDREDI 22 NOVEMBRE

CONNAISSANCE DU MONDE : BARCELONE... ... et les Iles Baleares. Dans son nouveau film, Franck COURTADE nous emmènera à la découverte d’une Barcelone insolite et intime, à la fois populaire et raffinée, catalane et métissée. Nous quittons Barcelone pour prendre le bateau jusqu’aux Baléares, Minorque, Majorque, Ibiza, Formentera, quatre îles magiques qui constituent autant de paradis à découvrir. À 14h30. Autre horaire : 20h30. Amphithéâtre du Centre Sportif de l’Aube. SAMEDI 23 NOVEMBRE

FORUM SOLIDARITÉ DANS NOS VILLAGES

DIMANCHE 24 NOVEMBRE

Dimanche 24 novembre, c’est la dernière de la saison, celle qui est la plus suivie - record la saison dernière avec plus de 700 participants -, la randonnée qui fait découvrir Troyes. Un circuit défini par le comité de l’Aube de randonnée, la sécurité assurée par l’ADPC 10 et le club des motards, les commentaires de Jean-Louis Himbert de l'association Sauvegarde et d'Avenir de Troyes, voilà tous les ingrédients d’une rando de l’agglo réussie ! Débutées au printemps 2009, les randos de l’agglo, au rythme de cinq par année, continuent à faire marcher les Troyens, et en particulier la dernière de la saison qui se déroule un dimanche après-midi. « C’est une bonne idée de sortie, comme l’affirme Jackie Cadet. Certes l’affluence dépend de la météo, en moyenne nous rassemblons 250 à 300 randonneurs mais sur cette dernière, on double le nombre de participants. » Pour cette édition, trois arrêts seront observés et commentés ; au niveau de l’UTT, des anLa dernière rando de l'agglo ciens établissements Devanlay et de l’école Paul Bert. « C’est une édition consacré à la réhaaura lieu ce dimanche dans bilitation de l’université et au patrimoine troyen », raconte l’organisatrice de cette l'agglomération troyenne. © manifestation. Le rendez-vous est fixé à 14h15 place Léonard De Vinci à l’UTT, pour un dél'Hebdo du Vendredi part de la boucle fixé à 14h30. Ouverte à tous avec un parcours adapté aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes, c’est une animation gratuite invitant les participants à venir en famille, un pot convivial étant offert à l’arrivée. Aucune raison de ne pas y participer, alors à vos parkas et boussoles !

Rens. : www.festiphoto-montier.org

SAMEDI 23 NOVEMBRE

SAMEDI 23 NOVEMBRE

La Rando « U »

bref, de la vie !

Ensemble de hautbois-basson, de trombones, de clarinettes, de jazz et de cordes du Conservatoire. À 19h. Salle Fernand Doré.

CONCERT ROCK AU PUB

L' Invitation au Voyage, titre d'un poème de Charles Baudelaire paru dans Les Fleurs du Mal, s'avère être également une formule pertinente pour décrire l'opération des Lectures Nomades. Cette pérégrination littéraire et verbale emmènera les férus des Lettres dans le réseau des bibliothèques et médiathèques du Grand Troyes du 19 novembre 2013 au 7 février 2014. Et comme les goûts et les couleurs sont dans la lecture, l'édition de cette année propose des rencontres avec des auteurs de différents horizons comme Nan Aurousseau et sa vision de la condition sociale, Alma Brami et son regard sur le cocon familial, Serge Joncour et ses récits campagnards décalés, Guy Goffette et les Ardennes de Verlaine et Marie-Hélène Lafon dans sa relation avec le Cantal. Chaque auteur et son univers narratif sera présenté aux intéressés à travers des lectures des textes qu'il a écrit. Marcel Proust et son œuvre monumentale seront le 1er décembre du temps pas du tout perdu pour les lecteurs aubois qui se dirigeront au Théâtre de la... Madeleine, endroit on ne peut plus approprié pour évoquer la bibliographie proustienne. Pour le jeune public, quant à lui, une exploration à travers un conte sous la forme d'une lecture-spectacle mise en scène par la compagnie Thearto est à découvrir en famille. L'agglomération troyenne sera le décor pour le roman et la poésie, objets « de J.L partage, d'échanges chaleureux, curieux et vivants ». De quoi se tenir à la page sur la littérature.

Une ôde à la nature

VENDREDI 22 NOVEMBRE

BALADE MUSICALE : VIVE SAINTE CÉCILE !

GÉRARD DÉCHAUX Ces artistes troyens exposent leurs oeuvres de facture contemporaine où l’abstraction et le figuratif se mèlent subtilement. À 18h. Vernissage : vendredi 8 novembre, à 18 h. Atelier Les Têtes de l’Art, 7 rue André Mutter, Troyes.

KEV ADAMS Retrouvez sur scène l’humoriste préféré des ados, des familles, des coiffeurs, de sa mère et des moutons, euh… À 20h30. Théâtre de Champagne. Tarif unique : 35 euros.

EXPO JUSQU’AU DIMANCHE 24 NOVEMBRE

EXPOSITION « DÉRIVE » L’exposition est envisagée comme une incitation au voyage qui demanderait à chacun de se laisser aller à la découverte d’un nouvel univers. Les visiteurs sont ainsi invités à s’immerger dans les œuvres, à réagir et à interagir librement. Camac, Marnay-sur-Seine. JUSQU’AU SAMEDI 30 NOVEMBRE

EXPOSITION : ANGÉLINA RICHARD ET

Table ronde à 10h30 : l’alimentation : de l’urgence sociale à l’insertion. À 9h30. Salle des fêtes de Dienville. JUSQU’AU DIMANCHE 24 NOVEMBRE

COURS PUBLIC : MUSIQUE BAROQUE Travail stylistique autour de Johann Sebastian Bach avec l’ensemble Vocal Akadêmia. À 14h. Conservatoire Marcel Landowski. Gratuit. LUNDI 25 NOVEMBRE

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

Dans le cadre d’une semaine Fil Rouge autour de la prévention, la Médiathèque du Grand Troyes et le CODES de l’Aube vous proposent une information sur les nouveaux modes de dépistages avec le CIDAG-CIDDIST. À 14h. Médiathèque du Grand Troyes. LUNDI 25 NOVEMBRE

« LES JOURS HEUREUX » DE GILLES PERRET Soirée film-débat sur le Programme du Conseil National de la Résistance qui est au cœur de notre système social. Avec la présence de Léon Landini, Résistant, Président de l’Amicale des anciens F.T.P.-M.O.I. de la Région Alpes. À 19h. Ciné City. Entrée libre avec réservation au 03 25 79 10 43. JUSQU’AU LUNDI 25 NOVEMBRE

FORUM CLIMAT La 2ème édition du Forum Climat. Autour du thème habitat, des pistes pour agir, le grand public pourra participer gratuitement, tout au long de la semaine, à différents ateliers pédagogiques, s’informer auprès de professionnels de l’habitat et découvrir une exposition de près de 400m2 présentant, entre autres, l’écoconstruction et l’habitat bio climatique. Un café des chercheurs ouvert à tous se déroulera le 23 novembre de 11 h à 12 h. Les échanges porteront sur les études climatiques des chercheurs présents. À 9h00. Stade de l’Aube.


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magazine

Nourrir les consciences

Festival de film Alimenterre

Selon les estimations d'Action contre la Faim, près d'un milliard de personnes souffrent encore de la famine ou de la malnutrition dans le monde. Pendant qu’une partie de la planète gaspille les ressources alimentaires et dévore comme un ogre, une autre doit faire face à ce mal qui paraît venir d’un autre âge aux yeux de la première. C’est sur ce dilemme qu’intervient le CFSI, Comité Français pour la Solidarité Internationale, à travers la campagne Alimenterre, coordonnée et mise en œuvre par un réseau de six cents acteurs régionaux et locaux. Le Festival de Films Alimenterre relaie cette campagne. Il en est d’ailleurs l’évènement central qui a germé à la fin de l’année 2007 dans un cinéma de Paris. Ouvert en des débats participatifs sur l’impact des modèles agricoles et incitant à une réappropriation citoyenne de la question alimentaire, le festival nourrit un public large sur les différents enjeux de la faim. Le grand public ainsi que les scolaires

Burkina-Faso. Engagée pour une souveraineté alimentaire et préoccupée par la situation des agricultrices de son pays, cette militante se bat aux côtés d’une ONG locale : APROSSA, Association pour la Promotion de la Sécurité et de la Souveraineté Alimentaire. Le 29 novembre à l’Espace Pierre Chaussin de Sainte-Savine, se tiendra à 20 h 00 la projection des films Les Déportés du Libre Échange et Cultures en Transition, réalisés respecLe festival du film Alimenterre se déroule du 16 au 29 tivement par Marie-Monique Robin et novembre dans l'agglomération troyenne. © CFSI Nils Aguilar. Les réalisateurs donnent à voir les désastres de l’économie sur le et les étudiants de Troyes pourront, du bien-être de l’agriculture et un futur 16 au 29 novembre, découvrir une série « dépassant l’insécurité alimentaire ». de films qui les sensibiliseront à des Le Festival, qui en est cette année à sa valeurs transcrites dans une « charte septième édition, est un canal visant à pour une agriculture familiale durable proposer des pistes d’action concrètes au service d’une alimentation pour pour soutenir des modèles agricoles tous ». Ce vendredi, la partie troyenne plus équitables et plus respectueux de du festival recevra notamment Madame l’environnement. Gisèle Dabiré, burkinabée chargée de projets dans les régions des Hauts Jules Lhopital Bassins et Cascades à Afrique Verte au

EN BREF Et l’archéologie n’aura plus de secret pour vous

Comme chaque année, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et la Fédération des sociétés archéologiques champenoises co-organisent une journée archéologique régionale. L’idée : rassembler professionnels, chercheurs et grand public autour de l’actualité archéologique et d’une quinzaine de sujets différents, débats et échanges à l’appui. Samedi 30 novembre dès 8 h 30 à l’auditorium Fernand Pelloutier (1, place de Verdun à Châlons). Entrée libre. Renseignements au 03 26 70 63 31.

LES HORAIRES

LE GROS PLAN

LA SÉLECTION

CINÉ City

Les garçons et Guillaume, à table !

Genre: Thriller Pays: Belge Durée: 1H53 Réalisateur: Alex Van Warmerdam Acteurs: Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval Après une poursuite de la société bourgeoise d’êtres vivant sous terre, monstres diaboliques ou créatures divines, Camiel frappe à la porte d’une demeure de gentils bourgeois pour demander asile et reprendre des forces. Très vite la chose s’avère plus pernicieuse et plus maléfique que prévu. Entre film de survivants et d’inconnus dans la maison, Alex Van Warmerdam pervertit le genre dans un film pas si chaotique que cela.

du 20 au 26 novembre 2013

11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Capitaine Phillips VF Mercredi mardi 14h, 17h, 20h; vendredi samedi 14h30, 17h45, 21h; dimanche 10h30, 14h, 17h, 20h; lundi 17h, 20h. VO Jeudi 14h, 17h, 20h. Victor "Young" Perez VF Mercredi 19h15, 21h40; jeudi vendredi 14h10, 16h40, 19h15, 21h40; samedi 19h45, 22h10; dimanche 18h30, 20h50; lundi mardi 16h40, 19h15, 21h40. L'Apprenti Père-Noël et le Flocon Magique VF Mercredi samedi 14h15, 16h15; dimanche 11h, 14h, 16h. Les garçons et Guillaume, à table ! VF Mercredi jeudi lundi mardi 14h15, 16h15, 19h30, 21h30; vendredi 16h15, 18h15, 20h15, 22h15; samedi 14h15, 16h15, 18h15, 20h15, 22h15; dimanche 11h, 14h15, 16h15, 18h15, 21h. Il Etait une Forêt VF Mercredi lundi 14h30, 16h35; jeudi vendredi samedi 14h30, 16h35, 19h15; dimanche 11h, 14h05, 16h35; mardi 16h35, 19h15. Evasion VF Mercredi jeudi lundi mardi 16h25, 19h, 21h35; vendredi samedi 16h25, 19h35, 22h05; dimanche 10h35, 16h, 18h30, 21h. Cartel VO Jeudi 16h45, 21h15. VF Mercredi lundi 14h15, 16h45, 21h45; vendredi 16h45, 21h15; samedi mardi 14h15, 16h45, 21h15; dimanche 14h15, 16h45, 20h. Battle of the Year VF 3D Mercredi 14h15, 21h40; jeudi lundi mardi 16h45, 21h40; vendredi 22h15; samedi 14h15, 22h15; dimanche 14h15. Bandes-annoncesLes critiques cinémaProjeté dans 114 salles La Stratégie Ender VF Mercredi 16h40, 19h10; jeudi 19h10; vendredi samedi 16h40, 19h45; dimanche 10h40, 16h40; lundi mardi 14h15, 19h10. En Solitaire VF Mercredi jeudi mardi 14h15, 16h35, 19h15; vendredi samedi 14h, 16h10, 20h15; dimanche 10h50, 16h10, 20h45; lundi 14h15, 16h35. Quai d'Orsay VF Mercredi samedi 18h30, 21h; jeudi vendredi 14h, 16h30, 19h; dimanche 16h10, 18h, 20h30; lundi mardi 14h, 16h30, 19h, 21h30. Il était Temps VF Mercredi vendredi dimanche lundi mardi 16h15. VO Jeudi 16h15. Snowpiercer - Le Transperceneige VF Mercredi lundi 19h10; vendredi 21h30; dimanche 20h15. VO Jeudi 20h30. Thor : Le Monde des Ténèbres VF 3D Mercredi jeudi lundi mardi 19h10; vendredi samedi 19h40; dimanche 20h30. VF Mercredi jeudi lundi mardi 14h, 21h40; vendredi samedi 14h, 22h10; dimanche 10h30, 14h. Gravity VO 3D Jeudi 14h10, 19h15, 21h30. VF 3D Mercredi lundi mardi 14h10, 19h15, 21h30; vendredi 19h45, 22h; samedi 14h, 19h45, 22h; dimanche 10h45, 14h10, 18h55, 21h. 9 Mois Ferme VF Mercredi jeudi mardi 21h30; vendredi samedi 18h20, 22h25; dimanche 14h10, 18h30. Turbo VF Mercredi samedi 14h15, 16h30; dimanche 10h55, 14h.

Genre: comédie Pays: France Durée:1H25 Réalisateur: Guillaume Gallienne Acteurs: Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian

L’acteur se concentre devant le miroir, la caméra balaie le cadre, s’arrête sur les photos, un acteur de No jouant une femme, des danseuses, des autographes. Le maquillage s’efface, le masque tombe, nous sommes prêts pour le jeu de la vérité, sans fard. Le pied glisse sur le parquet du théâtre, l’éventail claque, commence une ode à la mère, l’histoire d’une adoration commune entre elle et Guillaume, son fils. Pendant longtemps, elle le pense fille. Guillaume, cela l’arrange, face à ses deux frères très sportifs et son père plus viril. Il ne lui reste que ce malentendu pour attirer son attention. Pendant plus d’une heure, entre la réalité et le jeu de l’acteur, nous découvrons une déclaration d’amour aux femmes et à la première d’entre elles, la mère. Tout le monde le pense homosexuel, il se pense fille, du bout de l’âme. L’une des tantes possède peut-être la solution. « Lorsque tu tomberas amoureux, si c’est un garçon, t’es homo, si c’est une fille, t’es hétéro. » Guillaume ira jusqu’au bout de l’impasse pour connaître la vérité. Ces derniers temps, la comédie française se porte bien, elle nous propose des perles d’humour, sensibles et nuancées. Après 9 mois ferme, Quai d’Orsay, c’est au tour de Guillaume Gallienne d’adapter son spectacle dans une mise en scène riche et originale. C’est avant tout un hommage aux femmes et à leur souffle. Cette respiration intime, infime, qui les différencie. Tout part d’un malentendu, accepté par la mère et le fils. Guillaume est-il une fille ? Il explore, dans sa quête, les méandres de ce qui constitue la femme et l’homme. Une fois le rideau ouvert, c’est bien dans le labyrinthe du spectacle que nous entrons. Le spectateur au début accepte le jeu et finit par s’y perdre. Qui est qui ? Qui joue qui ? Nous ne le saurons qu’au dernier acte. Les garçons et Guillaume à table se révèle un film plus riche que nous ne le pensions, chacun y trouvera son bonheur. Retrouvez la version longue, l’interview du réalisateur sur www.cine-region.fr, nos chroniques matinales et l’émission le mercredi de 18h à 18h30 sur France Bleu Champagne.

Patrick Vanlanghenhoven

Borgman

Capitaine Phillips

Genre: Drame Pays: Drame Durée: 2H14 Réalisateur: Paul Greengrass Acteurs: Tom Hanks, Catherine Keener, Barkhad Abdi Capitaine Phillips nous raconte l’histoire vraie du piratage du Maersk Alabama, un navire américain au large des côtes somaliennes par des pirates. Dans une mise en scène aux plans serrés, peu de plans larges, le réalisateur de Jason Bourne 2 et 3 et Greene zone, dans le style du documentaire, nous emporte dans son récit. Parfois la caméra frôle le parkinson, et dommage que le sens du devoir des deux personnages ne soit pas plus poussé.

Ini avan celui qui revient

Genre: Drame Pays: Sri Lanka Durée: 1H44 Réalisateur: Asoka Handagama Acteurs: Dharshan Dharmaraj, Subashini Balasubramaniyam, Niranjani Lui revient au village après un passage par un camp de réhabilitation. Il espère reprendre sa vie et oublier les fantômes du passé. C’est sans compter sur les villageois qui lui reprochent d’avoir survécu. Asoka Handagama, grand réalisateur sri lankais contesté dans son pays pour son soutien aux Tamouls, réussit dans l’ensemble un beau film sur le retour après la guerre.


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Au-delà de la conservation des vergers

Marc Petitprez, nouveau président des Croqueurs de Pommes

Le nouveau président de l'association auboise des Croqueurs de Pommes depuis deux saisons voit dans la conservation des anciennes espèces de fruitiers la sauvegarde de tout l'écosystème. Impliqué dans cette cause auprès de la population, il mène son implication dans l'association et dans l'enseignement de la même façon : avec bonne volonté, humanisme et positivité.

a pomme a un peu le vent en poupe, elle est bien vue », déclare Marc Petitprez, président des Croqueurs de Pommes et aussi enseignant en biologie, écologie et agronomie au lycée agricole aubois de Sainte-Maure. C'est sur son initiative que le lycée a d'ailleurs participé au festival de films Alimenterre le 21 novembre dernier en collaboration avec le collectif CFSI, avec les films Les déportés du libre-échange de MarieMonique Robin et Le pain des Tropiques de Bernard Simon. Pour en revenir aux pommes, heureusement qu'elles sont bien vues car il y a entre 5 000 et 6 000 variétés différentes à faire connaître, déguster et surtout protéger. Mais il ne faut pas se fier au nom de l'association : les bénévoles sont bien des croqueurs, certes, mais pas que de pommes ! « C'est la sauvegarde du patrimoine fruitier régional qui en jeu. Nous sommes des croqueurs de pommes, des chasseurs de poires et des cueilleurs de savoirs », continue Marc Petitprez avec humour. Pommes, poires (non, pas scoubidous !) mais aussi prunes, cerises, coings et même nèfles, tous les arbres fruitiers de

L

Marc Petitprez, président des Croqueurs de Pommes, a toujours quelques variétés de fruits très odorants à portée de main. © l'Hebdo du Vendredi

la région y passent. Si l'association nationale est née en 1978 à Belfort, l'association Aube - Champagne - Pays d'Othe Charles Baltet voit le jour en 1993 sous l'égide de son précédent président, Jean Lefèvre, aujourd'hui président d'honneur. « Le marché actuel de la grande distribution a produit, à partir de sélection, d'irrigation, de fertilisation et de traitements des fruits homogènes, calibrés, sans tâches et qui résistent aux traitements de conservation pendant 365 jours dans des frigos avec une atmosphère contrôlée et appauvrie en oxygène. Cela représente 90 % du marché mondial de la pomme. On a des fruits tout le temps, ils ont une très belle apparence mais ne sentent rien et ont un goût décevant. » Le nombre de variétés disponibles est très réduit, contre plus de 5 000 pommes existantes (puisqu'il s'a-

Repères Marc Petitprez est né en 1953 dans la campagne du Nord de la France entre Armentières et Béthune au milieu des arbres plantés et greffés par son grand-père. « Je tombe dans les pommes à la naissance », plaisante-t-il. Après des études d'ingénieur en agriculture à Beauvais, il travaille un temps dans l'humanitaire et le social puis devient enseignant en biologie, écologie et agronomie au Lycée de SainteMaure en 1983. Progressivement, une prise de conscience écologique s'installe et il se spécialise sur les questions d'énergie et de changement climatique et intègre l'association des Croqueurs de Pommes en 2000. « Il y a une cohérence d'ensemble. Cette année, à la question de qui avait déjà greffé dans la classe, cinq ou six mains se sont levées. Ce n'était pas le cas il y a dix ans. C'est très encourageant ! » Il essaie d'enseigner en gardant une parole positive sur le futur car il juge important d'« informer, sensibiliser et responsabiliser sans dramatiser ! »

git du fruit emblématique le plus courant choisi par l'association), une seule petite dizaine est présente sur les étalages ; parmi elles les bien connues Golden, Granny ou Pink Lady. C'est face à ce constat et également suite à la perte galopante du savoir-faire quant à l'entretien des vergers que les Croqueurs de Pommes ont été créés. L'objectif de l'association est donc de réapprendre à la population les gestes simples qui permettent la préservation de ces vergers, à savoir la taille et la greffe principalement

« Ce sont les anciens qui ont le savoir »

mais également l'entretien à travers l'utilisation de produits naturels anciens comme la bouillie bordelaise, et bien sûr la plantation de nouveaux arbres mais d'anciennes essences fruitières. « Concrètement, on a des vergers de sauvegarde (mais pas de verger conservatoire dans le département) où on essaie de cultiver et de maintenir ces fameuses variétés : la Sauveur, la Couard, la Fralignes...cette dernière étant cultivée dans le petit village aubois. On a une cinquantaine de vergers répartis sur tout le département, surtout des vergers de pommiers mais il y a des exceptions, comme à Charmont-sousBarbuise où le verger est planté unique-

ment de pruniers. Et nous sommes propriétaires d'un verger à Courteranges qui fait 4 000 m² avec environ 150 arbres présents. C'est un vivier de variétés et de biodiversité ! » Sur l'agglomération troyenne, les Croqueurs travaillent à la conservation de vergers dans la Vallée des Viennes où des bénévoles se rendent souvent le mardi après-midi. D'ailleurs le siège de l'association Charles Baltet est sise au 12 rue Victor Berthelot à SaintAndré-les-Vergers, pas loin des Viennes. Le nom de la section auboise des Croqueurs rend ainsi hommage au plus connu des pépiniériste troyen, « créateur, avec son frère, de nombreuses variétés : la Transparente de Croncels, la poire Guyot... » Le travail des bénévoles est essentiellement un travail d'éducation aussi bien auprès des jeunes dans les écoles ou les bibliothèques avec des ateliers jeu et sensibilisation autour des fruits et de leur jus comme à la Médiathèque des Marots le 13 novembre dernier, mais également auprès des personnes âgées avec des animations dans les maisons de retraite. Marc Petitprez parle d'un travail de transmission, celui de « la taille, de décembre à mars et l'organisation ponctuelle le week-end d'une séance de démonstration de taille et aussi la greffe, au printemps et à la fin de l'été. » Ils s'occupent évidemment de l'enseignement des noms des différentes variétés parce qu' « être capable de nommer c'est une responsabilité, on ne protège que ce que l'on connaît. Identifier c'est être capable de sauver ! » Un des projets des Croqueurs de pommes est en lien avec les communes qui veulent planter sur leur territoire dans le cadre d'un arbre par naissance ou même de plantation par les enfants habitant la commune eux-mêmes. Les Croqueurs voudraient en profiter pour sauver de vieilles variétés en travaillant directement avec les pépiniéristes au niveau des greffons fournisseurs. Et comment devient-on réellement Croqueur de Pommes ? Comment apprend-t-on le nom et les différences entre les variétés avant de les enseigner à d'autres ? « Auprès des vieux, ce sont les anciens qui ont le savoir, explique Marc Petitprez, souriant au souvenir d'une anecdote. Il y a quelques années je fai-

sais du vélo à Lignières et je trouve des poires par terre, je goûte : c'est sucré, ça a l'air d'être bon ! Je vais voir une petite vieille qui me dit que ce sont des poires Courtequeue et qu'elles sont très bonne cuites au four. Je vais voir un agriculteur, il me dit la même chose. » Après des essais personnels avec du boudin noir et du boudin blanc, il se rend compte que c'est effectivement le cas. Le Croqueur tombe alors sur un arbre similaire devant la mairie de Lignières dont les fruits sont délaissés sur le sol, il en parle aux voisins qui font le même essai et ça y est, le phénomène de sauvegarde est enclenché : l'arbre sera débarrassé du gui qui l'étouffait puis greffé. Mais c'en n’est pas fini avec la Courtequeue puisque l'année suivante, Marc reçoit le coup de fil d'un ami qui lui indique une dame propriétaire d'un vieux poirier qu'elle voudrait greffer. Comme par hasard il s'agissait encore de la même espèce. Et Marc de conclure : « Le hasard ne favorise que les esprits préparés ! » Il confie également qu'autrefois les poires étaient considérées comme des fruits bourgeois, du fait de leur fragilité et de leur mauvaise conservation alors que certaines variétés de pommes se conservaient déjà très loin dans l'année comme la pomme de Boskoop. « Elle est idéale pour les pommes au four, c'est une vieille variété restée très présente, son seul défaut c'est sa grosse peau, il vaut mieux l'éplucher pour la croquer. Et puis il y a des pommes que l'on récolte et qui ne sont bonnes qu'à partir du mois de mars comme la Jolibois ou la Locard. La Reine des Reinettes est bonne en octobre...» Insatiable, le président des Croqueurs indique qu'il y a des fruits à jus, à cidre ou à couteau. « Selon leur composition, ils sont adaptés à un usage ou à un autre ! » Et au-delà de sa contribution au sauvetage des arbres des vergers, Marc Petitprez voit plus loin : « L'arbre fait un pont entre le climat et le temps, il piège le CO2 dans le bois. Ce n'est pas l'arbre qu'il faut seulement sauver, c'est tout l'écosystème ! » À bon entendeur...

Marjolaine Combraque

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Natif du Cancer, la confiance acquise ces derniers temps ne doit pas retomber, profitez de cette période pour tenir le cap. Au travail, agissez pour faire diminuer progressivement l'urgence et la pression.

Au plan affectif, un nouveau départ pointe à l'horizon de cette fin de mois. Avant cela, employez-vous à calmer vos doutes, à suivre la voie qui mène à la confiance réciproque.

La chance est là et bien là. La semaine sera riche en opportunités qui vous permettront de jouer au niveau social et professionnel un rôle majeur ou d’atteindre un sommet.

L'heure du choix a sonné ! En famille, votre rôle s'étoffe, mais votre autorité peut être remise en cause. Cette période un peu difficile vous permettra de prendre, début decembre, un nouveau départ.

LION du 23.07 au 22.08

SCORPION du 23.10 au 22.11

Vous serez protégé(e) des intempéries, et il y a une possibilité d'avancée matérielle. Changez votre fusil d'épaule, cultivez la confiance en soi et prenez un peu plus d’initiatives audacieuses.

Essayez de comprendre ce que vous recherchez au niveau affectif. Triez vos émotions et gardez ce qui vous motive et vous plaît. De là jailliront de nouveaux désirs qui stimuleront vos envies.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

VIERGE du 23.08 au 22.09

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Natif du second décan, la période vous demande de fournir des efforts pour consolider vos acquis. Donc pas de relâchement et maintenez la barre avec discernement et fermeté.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

La chance soutiendra vos efforts. Au travail, ne restez pas scotché(e) à votre bureau mais franchissez les limites, physiques ou mentales, que vous vous êtes imposées. Vous serez récompensé(e) en retour.

Aujourd’hui, vous aurez de nouvelles opportunités de faire évoluer votre vie sentimentale. L'enthousiasme revient et vous permettra de vous exprimer. Pensez à vous, appréciez-vous et agissez en ce sens.

Vous n’aurez rien à redouter cette semaine. Les astres pacifient l'ambiance et vous offrent les moyens vous permettant de répondre, pour ainsi dire, à n'importe quelle situation ou difficulté.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 L'heure de la renaissance amoureuse a sonné ! C'est un nouvel élan, un redémarrage à zéro pour certains, et, pour tous, un ballon d'oxygène qui vous fera évoluer.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Pour comprendre en profondeur votre situation affective, vous devrez être philosophe et patient(e). Mais aussi, il faudra trier le nécessaire du superflu et éviter de montrer les dents.

Benoit MELVHILLE



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